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UN IV ERSI TE PARJS CESAG DAUPHINE Centnt Africaln d'Et udes SuP'rtaurecs an Gestion PROJET PROFESSIONNEL MBA INTERNATIONAL PARIS SUJET : Sous la Direction de : CREATION D'UNE UNITE INDUSTRIELLE DE TRANSFORMATION DE FRUITS ET LEGUMES PRESENTE PAR LAMINE CISSE PR OMOTION 2006-2007 MM. DUBO IS Pierre Louis, professeur à l' université Panthéon Assas (Paris 2) TRAORE Ahmadou Professeur de gestion des projets au CESAG de Dakar M0027MBAIP08 1 1111111 111111111 111 11 1111 11 1

CESAG DAUPHINE Centnt Africaln d'Etudes SuP'rtaurecs …bibliotheque.cesag.sn/gestion/documents_numeriques/… ·  · 2011-12-18C'est la méthode des entretiens individuels qui a

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  • UN IV E RS I TE P A R J S CESAG

    DAUPHINE Centnt Africaln d'Etudes SuP'rtaurecs an Gestion

    PROJET PROFESSIONNEL MBA INTERNATIONAL PARIS

    SUJET :

    Sous la Direction de :

    CREATION D'UNE UNITE INDUSTRIELLE DE TRANSFORMATION DE FRUITS ET LEGUMES

    PRESENTE PAR LAMINE CISSE

    3~me PROMOT ION 2006-2007

    MM. DUBOIS Pierre Louis, professeur l' universit Panthon Assas (Paris 2)

    TRAORE Ahmadou Professeur de gestion des projets au CESAG de Dakar

    M0027MBAIP08

    1

    111111111111111111111 111111

    1

  • SOMMAIRE

    SOMMAIRE ........................................................... Erreur! Signet non dfini . .

    RESUME MANAGERIAL. .................................... Erreur! Signet non dfini.

    INTRODUCTION GENERALE .......................... Erreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE I : METHODOLOGIE ET CONTEXTEErreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE 2 - ETUDE MARKETING ......... Erreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE 3 - STRATEGIE MARKETING .. Erreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE 4- PLAN D'Action MARKETINGErreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE 5 - ETUDE JURIDIQUE ET ORGANISATIONNELLEErreur! Signet non

    dfini.

    CHAPITRE 6 - ETUDE TECHNIQUE .......... Erreur! Signet non dfini.

    CHAPITRE 7 - ETUDE FINANCIERE ............ Erreur! Signet non dfini.

    BIBLIOGRAPHIE ................................................ Erreur! Signet non dfini.

    ANNEXES .............................................................. Erreur! Signet non dfini.

    TABLE DES MATIERES .................................... Erreur! Signet non dfini.

    2

    1

  • RESUME MANAGERIAL

    L'agriculture, l'agro-industrie et l'agro-alimentaire sont parmi les leviers sur lesquels

    s'appuient les stratgies de lutte contre la pauvret et de croissance acclre.

    Dans le domaine de la transformation des fruits et lgumes, la plupart des structures

    intervenant fonctionnent de manire informelle et proposent des produits de qualit

    moindre.

    Le but de notre tude est de proposer une offre de produits permettant de satisfaire les

    besoins des consommateurs et de contribuer la mise en place d'une filire structure

    moyen et long terme. Elles ont concern toutes les parties prenantes de la filire. Le

    rpertoire des transformateurs de fruits et lgumes obtenu au niveau de I'IT A, des

    Chambres de Commerce de Ziguinchor et de Dakar, des services statistiques ainsi que

    les donnes dmographiques ont constitu la base de notre sondage.

    Les tudes qualitatives ont permis d'identifier les caractristiques idales de l'offre qui

    ont pour nom, entre autres, praticit, scurit alimentaire, got, plaisir, qualit.

    L'analyse stratgique a rvl une intensit concurrentielle faible. Malgr cela 15%

    seulement de la demande potentielle des rgions de Dakar, Ziguinchor et Kolda est

    cible comme chiffre d'affaire pour la premire anne. Ainsi la stratgie adopte est la

    cration d'une unit semi industrielle de transformation des fruits et lgumes avec dans

    un premier temps le huy, le bissap, le gingembre et la mangue comme produits phares.

    Les tudes financires ralises sur une priode de dix (10) ans ont un montr un projet

    rentable pour toutes les parties prenantes. Le test de sensibilit effectu notamment sur

    les paramtres chiffres d'affaire, taux d'emprunt bancaire ont confirm la rentabilit du

    projet.

    La perspective d'une diversification des produits en prenant en compte les agrumes

    (orange, citron, mandarine), l'ananas, la banane, les lgumes, le maad, le ditax et d'une

    ouverture sur les autres segments du march implique des tudes mieux cibles.Pour ce 3

    l

  • qui est de l'ouverture sur le march sous-rgional voir international une approche

    interculturelle sera ncessaire pour mieux cerner les besoins.

    4

  • INTRODUCTION GENERALE

    1. OBJET DE L'ETUDE ET PROBLEMATIQUE

    Notre projet professionnel porte sur la cration d'une unit de transformation de fruits et

    lgumes en Casamance au Sud du Pays. Il s'agit de contribuer la cration de richesses dans

    le cadre du document de stratgie de rduction de la pauvret (DSRP) et de la stratgie de

    Croissance Acclre (SCA) pour lesquels l'Agriculture, l'agro-industrie et l'agro-alimentaire

    constituent les piliers fondamentaux.

    2. OBJECTIFS DE L'ETUDE

    Cette tude a donc pour objectif de proposer une stratgie de dveloppement de l'offre de

    produits permettant de satisfaire les besoins des consommateurs et de contribuer la mise en

    place d'une filire structure, capable de garantir la prennit de ses activits

    3. INTERETS DE L'ETUDE

    Le prsent projet professionnel offre les intrts suivants :

    Sur le plan National

    Contribution dans le cadre de la mise en uvre du DSRP et de la SCA ;

    Cration d'emplois et rduction de la pauvret~

    Valorisation du savoir faire artisanal et culturel local;

    Appui des pouvoirs publics dans le cadre de la reconstruction de la Casamance.

    mergence d'une offre nationale de produits de rfrence en vue de satisfaire une

    demande nationale, africaine, et celle ventuelle de marchs de niche au plan

    international, sur des bases de comptitivit technologique et commerciale clairement

    matrises

    Pour le CESAG

    La mise disposition de donnes et d'information sur une tude du corps de mtier ;

    Acadmique par la possibilit de confection d'tudes de cas.

    5

    f l

  • Personnel pour

    Contribution au dveloppement conomique et social du Sngal ;

    Scurisation des employs ;

    Mise en uvre des outils provenant du MBAIP ;

    Perspective de dveloppement personnel ;

    Bien tre des promoteurs de l'unit et des employs.

    4. DELIMITATION DU CHAMP DE L'ETUDE

    Les premires hypothses de dpart sont :

    transformation des fruits et lgumes suivants : bissap, buy, mangue, goyaye, bananes,

    oranges, mandarines, madd, ditax,

    volume mensuel de produits : 960 000 litres

    unit implante en Casamance ;

    L'tude a t mene en Casamance zone d'accueil de l'unit et Dakar.

    Les enqutes ont concern toutes les parties prenante: entreprise, Administration, ONG et

    consommateurs etc ....

    Ainsi nous avons pu identifier une dizaine de structures faisant de la transformation des fruits

    et lgumes.

    5. PLAN DE L'ETUDE

    Notre projet professionnel s'articule autour des points suivants :

    mthodologie et contexte ;

    tude de march, stratgies ;

    tude organisationnelle et juridique ;

    tude financire ;

    conclusion.

    6

    1

  • CHAPITRE 1 : METHODOLOGIE ET CONTEXTE

    I- DEFINITION DES CONCEPTS CLES

    Projet : Le projet est un ensemble d 'actions ral iser pour satisfaire un objectif dfini, dans

    Je cadre d'une mission prcise et pour la ralisation desquelles on a identifi non seulement

    un dbut, mais aussi une fin . (Source Dictionnaire Management)

    Coktail : mlange de plusieurs jus de fruits

    2- METHODOLOGIE

    2.1 Modle d 'analyse

    Figure 1

    Les 2 perspectives du diagnostic tgiqu

    capaclts stratgiques de l'entreprise

    .. ____ _... ..............__ ... .-,...._

    Diagnostic stratgique

    Orientations stratgiques possibles

    j..._ EXTERNE

    ""'" Attractivit stratglqoe de

    l'environnement

    Source: J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J .ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6c dition

    L'tude a t mene suivant le mode) ci-dessus.

    7

  • Dans le diagnostic externe conformment au madel, les rubriques analyses concernent la

    demande, 1 'offre, les groupes stratgiques et l' intensit concurrentielle

    Figure 2

    Les quatre rubriques du diagnostic externe

    l1ntenstt concurrentiel! e

    L'offre 0

    Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA~J.ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6~: dition

    Pour l'analyse de la concurrence l'intrieur, le madel de Porter auquel a t ajout les

    pouvoirs publics comme 6e force a t retenu

    Figure 3 Les six forces qui commandent 1 'intensit concurrentielle et la rentabilit du secteur (DAS)

    Fournisseurs

    8

  • Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J.ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6t dition

    Le diagnostic interne a t ralis sur la base des outi ls comme la chane type de valeur (figure 4), l'analyse des ressources et des comptences (ftgure 5).

    L.a chaine type de la valeur

    Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J.ORSONI Management, stratgie et organisation ,Vuibert, 6t dition

    Figure 5

    Diagnostic des ressources et --- comptences

    f>'O.-desa.npOe ..... , ........ ;v 1 E"ficatioo des comptens fondam~

    Dctsions stntgiques de cratiOtl d'aViW'ItageS conOJrrentiels

    reposant sur rexploitation des ressources stratgiques et ta

    ....... -~ mobilsatlon des ~fondamentales

    9

  • 2.2. Dfinition et Justification de la Population de l'tude

    Etude qualitative

    C'est la mthode des entretiens individuels qui a t utilise sur la base d'un guide d'entretien

    sommaire. L'enqute se droule dans le bureau de l'enquteur, parfois dans sa maison.

    L'enqute est dirige par un ingnieur MBA, accompagn d'un assistant, diplm en

    management.

    Paralllement, une revue documentaire a t mene. Les structures principales suivantes ont

    t visites :

    La DPS : Direction de la prvision et de la Statistique ;

    L'ITA: Institut de Technologie Alimentaire;

    Les Chambres de Commerce de Dakar et Ziguinchor ;

    Les Directions de 1 'Agriculture de Ziguinchor, Sdhiou et de Dakar ;

    La Direction des Eaux et Forts de Sdhiou;

    La Direction de l'Horticulture ;

    La Direction du Commerce Extrieur et Intrieur.

    Les guides d'entretien sont destins aux entreprises, PME et GIE voluant dans la filire fruits

    et lgumes, aux dcideurs politiques, aux consommateurs.

    Les thmes principaux suivants ont t abords: l'offre, la demande, la capacit des

    transformateurs locaux, les problmes d'approvisionnement, la qualit des matires

    premires, la qualit des produits fabriqus, les problmes de financement, les problmes de

    distribution, La communication, la publicit, l'environnement politique et conomique.

    Etude quantitative

    Le contact personnel selon la mthode de l'interview direct est privilgi. Des questionnaires

    ont t conus cet effet et prsents en annexe.

    10

  • La population cible est compose des structures voluant dans la filire fruits et lgumes mais

    galement des consommateurs.

    Les annuaires de l'IT A, de la DPS et des Chambres de Commerce constituent la base de notre

    sondage. Une dizaine de structures ont t visites.

    Par ailleurs, un questionnaire a t conu pour dfinir le comportement et le profil du

    consommateur. Ainsi un chantillon de 100 personnes ont t interviewes principalement a

    Dakar. Cet chantillon nous semble reprsentatif pour caractriser le consommateur.

    L'enqute est mene dans la rue, au niveau des tablissements scolaires dans les marchs et

    les supermarchs.

    3 - CONTEXTE DE L'ETUDE

    3.1. Les tendances

    L'agriculture est la principale activit en milieu rural et occupe la frange la plus importante de

    la population sngalaise. Les statistiques conomiques rvlent qu'en 2004, le secteur

    agricole (compos des sous secteurs de : l'agriculture vivrire, l'agriculture industrielle ou

    d'exportation et la sylviculture et exploitation forestire) occupait plus de 33,3% des actifs (en

    quivalent temps plein) dont 62,1% dans le sous secteur de l'agriculture vivrire. Sur la

    priode 1980-2004, le nombre d'actifs dans ce sous secteur s'tablit en moyenne 36,9% par

    Du fait de son caractre familial, cette agriculture est trs largement confine au secteur

    informel en moyenne 0,8% seulement des actifs agricoles (uniquement du sous secteur de

    l'agriculture vivrire) se retrouvant dans le secteur moderne. Ce taux tend aussi dcrotre et

    est de 0,3% en 2004.

    La contribution de l'agriculture la formation du Pib est de 8,3% (12,1% pour tout le secteur

    primaire hors pche et hors mines) en 2004, contre 10,8% en moyenne sur toute la priode

    1980-2004 (15,1% pour tout le primaire hors pche et hors mines sur la mme priode). La

    11

  • contribution au Pib de l'agriculture vivrire est significativement plus forte que celle de

    l'agriculture industrielle ou d'exportation tout au long de la priode.

    3 .2. Les programmes en instance ou en cours

    L'Etat a voulu rformer en profondeur l'agriculture sngalaise afin de sauvegarder la fois

    les enjeux conomiques et sociaux. Les principales orientations de cette rforme sont

    contenues dans la loi d'orientation agro-sylvo-pastorale, qui partir d'un diagnostic donne la

    principale orientation qui suit : le dveloppement agro-sylvo-pastoral passe par une stratgie

    de diversification des productions agricoles, l'augmentation de la productivit et de la

    comptitivit des exploitations agricoles sur une base durable, avec comme stratgie

    d'accompagnement, le dveloppement d'une conomie non agricole en milieu rural. A

    partir de cet lment 1 'Etat dcline une vision tale sur une longue priode de vingt (20)

    annes reposant sur un ensemble de programmes que les responsables de la Direction de

    l'Agriculture (DA) noncent ainsi: ... Cette loi fonde la politique de dveloppement agro-

    sylvo-pastoral et constitue la base de l'laboration et de la mise en uvre de programmes

    oprationnels tels que le Programme National de Dveloppement Agricole (PNDA), le Plan

    d'Action Forestier du Sngal (PAFS) et le Plan National de Dveloppement de l'Elevage

    (PNDE) .

    A travers cette loi, le Sngal cherche donc se donner les moyens pour mettre en place une

    agriculture moderne, diversifie, garante d'une souverainet alimentaire, et capable de

    rivaliser sur le march international avec n'importe quel autre pays.

    Avec l'appui de ses principaux partenaires, le Sngal a cherch traduire concrtement cet

    engagement par la mise en place de plusieurs programmes, notamment :Le PSAOP, le POGV,

    le PRO DAM ,le PD MAS, leP APASTI, le Dakar agricole

    12

  • 3.3. La filire fruits et lgumes

    La filire fruits et lgumes est 1 'une des filires les plus dynamiques du secteur agricole au

    Sngal, en raison de la permanence de ses activits dans certaines zones, du nombre de

    pratiquants au niveau national, de la diversit des espces cultives, des rgions touches et

    surtout des retombes financires pour les principaux acteurs. Les cultures lgumires et

    fruitires sont pratiques respectivement par au moins 107 523 et 73 074 mnages ruraux en

    2003 les volumes de production taient estims 669 550 T. La filire fruits et lgumes offre

    ainsi l'exemple d'une filire dynamique avec:

    en amont une production trs diversifie de fruits et de lgumes avec une rpartition

    gographique quasi nationale, tale sur toute l'anne et assure par des acteurs prsents

    dans les mouvements associatifs

    et en aval, une multitude d'oprateurs de diffrents ordres: commerants, transporteurs et

    transformateurs, moins structurs.

    La transformation artisanale des fruits et lgumes quant elle reste majoritairement investie

    par les femmes travers des GIE. Certaines de ces opratrices, par le dveloppement de

    stratgies commerciales propres ont montr la voie pour un meilleur positionnement des

    produits locaux sur le march domestique o les importations se sont bien implantes.

    13

  • CHAPITRE 2 - ETUDE MARKETING

    1 -ANALYSE DE MARCHE

    Le march sngalais comme tout autre march a ses ralits spcifiques. Aussi pour assurer

    une part de march pour l'unit de transformation de fruits et lgumes objet de la prsente

    tude, il s'avre ncessaire non seulement de dcrire les diffrents facteurs environnementaux

    mais galement de cibler une clientle potentielle, d'avoir une ide sur la concurrence pour

    ventuellement faire des estimations de vente.

    1.1. Description des facteurs environnements

    La description des facteurs environnementaux se fera selon la mthode du SPETRED afin

    d'identifier les opportunits saisir et les menaces auxquelles notre unit de production fera

    fasse. Cette analyse se prsente comme suit:

    Figure 6

    Environnement Dmographique - taux de croissance pop + - caractristiques mnages + -taux d'activit+ - taux de chmage-

    Environnement Ecologique -code de l'environnement+

    Environnement Rglementaire

    - code des investissements - guichet unique + - APIX +

    Environnement Social Forte syndicalisation -

    l

    Environnement Technologique

    - dmarche qualit + -innovation+ - technologique +

    Environnement Politique cration APIX lettre politique sect. +

    - stabilit politique + - Rbellion-

    Environnement Economique DRSP+ SCA+

    Environnement culturel -religion+ - crmonie familiale +

    14

  • 1.1.1 Facteurs dmographiques

    Le recensement gnral de la population et de l'habitat du Sngal de 2002 a dnombr une

    population totale de 10 Millions d'habitants environ avec un taux de croissance de 2,4%.

    De mme la population urbaine tait estime 4 007 590 habitants soit un taux d'urbanisation

    de 40,7 %.Cette population est ingalement rpartie entre les rgions. Dakar se trouve tre la

    rgion la plus urbanise avec un taux de 97,2 %. Ensuite vient les rgions de Ziguinchor (46,9

    %), This (42,7 %). Les dtails sont donns dans les tableaux de l'annexe 1.

    CARACTERISTIQUE DES MENAGES

    Le recensement gnral de la population et de l'habitat de 2002 a dnombr 1 075 716

    mnages dont 53,1 % sont localiss en milieu rural et 46,9 % rsident en milieu urbain (voir

    tableau n20 de l'annexe 1 )

    TAILLE MOYENNE DES MENAGES

    Selon le tableau n2l la taille moyenne des mnages est de 9,7 membres/ unit. En milieu

    urbain la taille moyenne des mnages est de 8,9 alors qu'en milieu rural, cette taille est de

    10,2 personnes par mnage.

    TAUX DE SCOLARISATION

    Le taux brut de scolarisation lmentaire au niveau national a cru significativement au cours

    de la priode de mise en uvre prs du DSRP de 80 % et 82 % en 2004 et 2005

    respectivement. L'objectif est d'atteindre 100 % en 2015. avec un taux d'accroissement

    annuel de rgulier de 3 %.

    1.1.2 Facteurs socio-culturels

    Les sngalais sont trs attachs leur tradition avec une forte connotation religieuse. Les

    crmonies familiales, de mme que religieuses sont des opportunits pour 1 'unit de

    transformation des fruits et lgumes parce qu'tant de grands moments de consommation de

    JUS.

    15

  • 1.1.3 Environnement conomique

    Dans cette partie on tiendra compte du dossier de stratgie de rduction de la pauvret

    (DSRP), des facteurs conomiques tels que le pouvoir d'achat, le budget allou la

    consommation alimentaire, le taux de chmage et le taux d'activit.

    Le DSRP, la SCA restent au centre de la politique du gouvernement et constituent les leviers

    d'orientation des politiques conomiques et sociales.

    Rpartition des dpenses de consommations

    Le tableau n22 de l'annexe 1 montre la consommation des mnages en fruits et lgumes

    s'lve 128,374 milliards de FCFA soi 39,1% des dpenses de consommation. Par ailleurs,

    1.1.4 Environnement politico lgal

    L'Investissement

    Le gouvernement a mis en place l'Agence pour la promotion des investissements (APIX) et

    Le guichet unique.

    Le nouveau code des investissements propose des conditions allchantes pour

    1' investissement

    au Sngal. Il y a par ailleurs, le climat social relativement apaisant, la dmocratie et la bonne

    gouvernance.

    La seule menace possible est le problme de la rbellion en Casamance. Mais cette cnse

    connat une trs grande accalmie caractrise par le dmarrage d'un programme de

    reconstruction initi par les pouvoirs publics avec l'appui des partenaires au

    dveloppement.

    La rglementation du travail

    La lgislation du travail en vigueur constitue le cadre de rfrence du top manager de

    l'unit de transformation ..

    Le rapport employeur /employ

    16

  • La lgislation sngalaise reconnat le droit de se regrouper en syndicat , de recouvrir la

    grve pour la dfense des intrts des travailleurs.

    Le taux d'activit et le taux de chmage

    L'analyse du tableau n23 de l'annexe 1 montre que la population active est fortement

    concentre dans la tranche d'ge 15-34 ans qui regroupe plus de la moiti de la population.

    occupe (55,2 %) et 64 ,18% des chmeurs. Le taux d'activit est par contre faible dans les

    tranches d'ges des enfants (6-14 ans) et des personnes ges (60 ans et plus)

    1.1.5 Environnement thique et religieux

    Le Sngal est un pays forte connotation religieuse avec 95% de musulmans. Cette situation

    constitue une opportunit pour la cration d'une unit de transformation de fruits et lgumes,

    les produits tant naturels et non alcooliss.

    1.1. 6 Environnement technologique

    L'utilisation des NTIC et des technologies de pointe constituentt un avantage concurrentiel

    certain pour l'unit.

    1.2. La demande

    1.2.1 Clientle cible

    La clientle cible telle que issue des enqutes de march est compose des catgories de

    groupes suivantes :

    1er groupe :les enfants du niveau prscolaire au niveau primaire;

    ime groupe : les lves niveau moyen et secondaire ;

    3me groupe : les tudiants ;

    4me groupe : les travailleurs ;

    sme groupe : les chmeurs ;

    17

  • 1.2.2 Avantages recllerclls et critres d'valuation

    Le dsir d'achat d'un produit implique toujours un sentiment de recherche d'avantages. Dans

    le cas de notre tude, ces avantages ont t dtermins la suite d'une tude de march sur un

    chantillon interrog de taille 1 OO.Ces avantages sont :se dsaltrer, satisfaire un dsir,

    naturalit du produit, hygine et scurit, avantage nutritionnel, autres motivations.

    Tableau nl :Prfrence d'achat

    Nom produit bu y Cocktail Bissap orange Tamarin

    pourcentage 34% 21% 30% 13% 2%

    Les rsultats d'enqute sur le consommateur montre, comme indiqu dans le tableau nl que

    34% des consommateurs prfrent le buy, 30% te bissap, 2 1% le cocktai l ,13% l'orange et 2%

    le tamarin.

    Figure 7: Prfrence d 'achat

    1 H lstogrammes JD 1 l

    Buy Cocktail Blssap orange tamarin

    Tableau n2 : Avantages recherchs

    Gestion de porte feuille Nat11ralit du produit Absence de produit Autres critres bon march chimique

    44% 27% 16% 13%

    Figure 8: Avantages recherch

    18

  • bon march naturall t

    JAbs. Produit chimique

    JAu tres

    Les rsultats d' enqute sur le consommateur montre, comme indiqu dans le tableau n2 que

    44% des consommateurs achtent les produits transforms des fruits et lgumes pour des

    raisons de bourse, 27% pour leur naturalit, 16% du fait de l'absence de produit chimique et

    13 %pou pour autres critres.

    CRITER.ES D'EVALUATION

    L'interrogation de ce mme chantillon a pennis de dcliner les critres importants suivants :

    prix, zro risque pour la sant, qualit du produit, prsentation du produit, comportement du

    vendeur, tiquetage, volume.

    Tableau n3 : Critres d 'valuation

    Critre Bon prix Zro risque pour la sant

    pourcentage 37% 22%

    Figure 9 : Critre d'valuation

    Bonne qualit

    19%

    Autres motivations

    22%

    son prix

    scurit

    Dquallt

    CAu tres

    A travers les questionnaires, on a pu recueillir l'avis du consommateur sur les critres

    d'valuation des produits. Ces critres sont rsums dans le tableau n 3 ci-dessus.

    19

  • Selon les rsultats de cette enqute, 3 7 % des personnes interroges valuent leur choix en se

    basant sur le prix abordable et accessible toutes les bourses ,22 % se basent sur le fait que le

    produit ne prsente aucun risque pour la sant alors que 19 % misent sur la qualit et 22 %

    s'intressent d'autres motivations.

    1.2.3 Comportement d'achat

    La connaissance et la matrise du comportement des consommateurs sont les objectifs que les

    responsables de la commercialisation cherchent atteindre. Ainsi pour la transformation des

    fruits et lgumes il s'avre important d'tudier et de comprendre le comportement du

    consommateur.

    a) Les facteurs influenant le comportement d'achat

    Ces facteurs se repartissent en trois types :celles manant de l'environnement externe (culture,

    classe sociale, groupe de rfrence); celles manant de la cellule familiale (ressource,

    personnalit, besoin); celles propre l'individu.

    La figure ci-dessous illustre les diffrents niveaux que nous venons d'voquer:

    Figure n 10: Les types d'influences du consommateur

    CULTURE CLASSE SOCIALE

    GROUPE ET LEADER D'OPINION FAMilLE

    INDIVIDU

    " Source: l'essentiel du marketing (Eric Vernette) dition d'organisation.

    Influences externes

    Culture et classe sociale

    20

  • Chaque culture se caractrise par des valeurs, des modes de vtes, des religions et des

    coutumes spcifiques. Ces diffrents lments peuvent pousser les gens s'intresser aux

    produits naturels base de fruits et lgumes.

    Influences interpersonnelles

    Les croyances du consommateur subissent une influence autre que celle lie la culture,

    savoir celle des autres personnes. Les groupes de rfrences et les leaders d'opinion sont la

    base de l'influence interpersonnelle.

    Le groupe de rfrence est un groupe, choisi par 1' individu, auquel il veut s'identifier. Partant,

    il est oblig, pour intgrer le groupe en terme de prfrence de boisson , de consommer

    naturel afin d'atteindre son objectif.

    Le leader d'opinion c'est un individu qui influence de faon informelle le comportement des

    autres personnes dans une direction souhaite. Dans le cadre de notre tude, les leaders

    d'opinion peuvent tre des agents ou le Comit Sngalais pour la fortification des Aliments

    en Micro nutriment (COSEA).

    Influences familiales

    En marketing on considre la cellule familiale rduite aux poux et l'enfant.

    Il est fort constat que prs de la moiti des dpenses des foyers en biens et services seraient

    dtermins par des enfants de moins de 15 ans et les femmes. Dans le cas de notre projet,

    l'influence de l'enfant est importante. En effet, les enfants des prscolaires et des primaires

    font partie de la clientle potentielle selon les rsultats d'enqute sur le march.

    a Caractristiques individuelles

    Ressources individuelles

    Le pouvoir d'achat dpend du revenu. La connaissance du revenu permet de prvoir les

    volumes globaux de consommation par produit. Pour notre march nous pouvons faire la

    classification suivante :

    21

  • Les enfants du prscolaire, du primaire, de 1 'enseignement secondaire dont la majorit est

    issue de familles pouvoir d'achat moyen et faible.

    Les tudiants de l'universit et de l'enseignement professionnel public issu de famille

    revenu moyen et faible.

    Les tudiants de l'enseignement suprieur priv issu de familles pouvoir d'achat lev.

    Les cadres suprieurs qui constituent la classe dont le pouvoir d'achat est satisfaisant.

    La personnalit

    On a longtemps pens que la personnalit d'un individu orientait ses dcisions d'achat. En

    consquence il serait primordial de doter chaque marque d'une personnalit particulire, d'un

    caractre bien affirm et distinct de celui des concurrents. L'acheteur privilgie les marques

    qui correspondent sa personnalit. Si nous les situons dans le cadre de notre projet, la classe

    leve se diffrencie des autres classes par son exigence pour la qualit et la naturalit du

    produit.

    Le besoin

    Le besoin correspond une situation inconfortable provoque par un tat de manque

    physiologique ou psychologique. Il existe diffrents besoins parmi lesquels le besoin de se

    dsaltrer.

    b) Les diffrentes tapes d'un processus d'achat

    .Elles sont rsumes sur la figure suivante.

    Figure n10 : Les diffrentes tapes d'un processus d'achat

    Reconnaissance Recherche Evaluation des du problme d'informations alternatives

    Sentiments post Dcision d'achat / achat

    Source: marketing management, 7e ditions, Kotler- Dubois)

    22

  • En appliquant ce modle notre cas, nous aboutissons aux rsultats suivants :

    Reconnaissance du problme :Le dsir de se dsaltrer, le dsir de se maintenir, le dsir

    d'tre en bonne sant, le dsir de s'panouir, le dsire de dguster:.

    Recherche d'informations : le Jus de fruit, le sirop, la confiture, la vertu nutritionnelle,

    la scurit alimentaire, le prix.

    Toutes ces informations doivent avoir diffrentes sources : les amis, les collgues et les

    experts dans le domaine.

    Evaluation des alternatives

    Le consommateur analyse la porte de chaque possibilit et opte pour l'achat d'une boisson

    naturelle base de fruits. Les attributs les plus importants sont le prix et le lieu d'acquisition.

    Dcision d'achat: le consommateur dcide d'acheter ce qu'il prfre. Dans le cadre de ce

    projet, le consommateur, aprs l'acquisition de toutes les informations et leur valuation

    dcide enfin d'acheter du jus de fruit:.

    Le sentiment post achat: Aprs l'achat, il faut mesurer le sentiment de satisfaction du

    consommateur.

    1.2.4 Les diffrents rles dans un processus d'achat

    Dans notre cas le processus d'achat d'un produit est dcrit comme indiqu dans la figure 12.

    Figure n12 :Les diffrents rles et participants dans un processus d'achat

    Initiateur lnfluenceur Enfant Camarade de Elve classe Mnage Les cohabitants ... - f-----+ Touriste Publicit Etudiant Agents de la Passant sant Travailleur Experts

    Dcideur Parent Amis Individu Enfant Elve Etudiant Adulte T ...

    Evaluateur Parent Mnage Etudiant. lve Touriste Passant

    f-----+

    Acheteur Parent Jeune Touriste Enfant El ve Etudiant Travailleur

    Consommateur Enfant Mnage Etudiant El ve Passant Touriste

  • 1.3. La taille du march et ses tendances

    1.3.1. Taille du march global en volume et en chiffre d'affaire

    La taille du march global est dfinie par l'ensemble des chiffres d'affaires des units de

    transformation et de commercialisation des produits issus de la transformation des fruits et

    lgumes. Cette taille en volume est difficile valuer eu gard aux difficults d'acquisition

    des informations rencontres sur le terrain. Dans le cadre notre projet, nous l'avons dfini

    partir des informations relatives la consommation des fruits et lgumes qui s'lvent

    128,374 Milliards FCFA selon le tableau n22 de l'annexe n1.

    1.3.2. Taille du march potentiel

    La taille potentielle du march des produits transforms de fruits et lgumes est dfinie

    par la demande totale lorsque les diffrents concurrents accrotront indfiniment leur part .

    La taille potentielle peut tre dfinie par le produit de l'effectif de diffrentes clientles

    cibles des rgions de Ziguinchor, Kolda et Dakar par la consommation moyenne par

    individu. Ainsi on a: 128,374*881338/10000000 11,314 milliards de F CFA

    1.3.3. Evolution du march initial

    Les donnes dmographiques voques ci-dessus constituent un facteur environnemental

    qui favorise la croissance de ce march mme si le taux de chmage constitue une barrire

    cette volution.

    24

  • ~~~~~~~~ --------Tableau n 4 : Rsum du diatroostic de la demande

    --------

    Questions Commentaires Menaces Opportunits --------

    @ Les caractristiques de la demande

    Quelles quantits vendues Voir chiffres d'affaires + Qui achte Les populations +

    -----------

    Qui consomme Les populations + Quand achte-on et consomme-t-on Toute 1' anne + Quelle priode du jour L'aprs-midi, avec des pointes + A quelle priodicit Chaque jour +

    A quelle occasion Au djeuner,aux crmonies + t---~~~~

    Quel besoin Se dsaltrer + --------

    Q11elle motivation Se maintenir + --------

    Quel budget + Quel lasticit prix Moyenne forte + Quelle sensibilit la communication Moyenne forte + Quelle fidlit aux marques, enseignes ,circuits Moyenne forte +

    -----------

    Quels lieux d'achat Ecoles, restaurants,boutiques etc .. + Quels circuits de distribution Vendeurs ambulants , marchs + Quels segments de marchs Transformation fruits et lgumes +

    L'volution de la demande --------

    Quel taux de croissance global Fort + !Quelle phase du cycle de vie croissance +

    -----------

    Quel taux de croissance par segment fort + Quelle volution conomique Forte

    ~~~~~~ ~~~~-~~~

    Quelle volution dmographique Forte + -----------

    Quelle volution technologique Faible + ! Quelle volution des attentes et des gots Qualit, naturalit,got,scurit l.)

    !_Quels substituts moyen + Quelle position des pouvoirs publics stratgique +

    --------

  • 1.4 - La concurrence

    1.4.1. L'offre

    Actuellement plus d'une dizaine de structures privs de groupements de femmes

    interviennent dans le secteur de la transformation des fruits et lgumes. Mais la plupart

    d'entre elles font de la transformation artisanale et voluent dans l'informel. Ces

    structures peuvent tre divises en deux groupes : les transformateurs de produits locaux,

    et les importateurs de produits intermdiaires (concentrs de fruit, pulpes raffines de

    fruits etc.)

    Pour le premier groupe, leurs forces principales rsident dans la naturalit de leur produit

    alors que leurs faiblesses se situent dans la qualit, le problme des emballages et de la

    conservation, leur incapacit satisfaire la demande. C'est le cas de SAFNA.

    Pour le deuxime groupe, la qualit est meilleure mais la naturalit est moins vidente. La

    transformation de deuxime ordre se fait de manire industrielle. Malgr leur grande

    capacit de production, ces units n'arrivent pas galement satisfaire la clientle.

    L'analyse qui prcde fait ressortir une sous capacit du secteur, les capacits globales de

    l'offre tant infrieures la demande relle. L'attractivit pour les nouveaux entrants est

    forte.

    Cependant le cot des investissements, les effets d'exprience, les exigences de qualit

    constituent des barrires l'entre.

    26

  • .----Tableau n 5: Rsum du diapostic de l'offre

    ------

    Questions Commentaires Menaces Opportunits @

    Capacit du secteur Secteur sous capacit Offre insuffisante et inadapte +

    j----------- ------

    Structure des cots

    lmj>ortance des charges fixes /charges variables Oui + Poids relatif des cots de matire, de main d'uvre, de Oui + capital

    !------ ------

    Existence d'conomie d'chelle Oui + Existence d'effets d'exprience Oui + --- ---- Importance de la valeur ajoute Oui +

    Economie du secteur + f-- - Existence de barrires l'entre Oui + --- Existence de barrires la sortie Non + Degr de concentration des entreprises du secteur Faible + Rle des pouvoirs publics dans 1' conomie du secteur Important + -----

    Circuit de distribution

    Concentration de la distribution Non + Concurrence autre circuit de distribution Oui + Accs aux circuits de distribution Relation facile +

    Financement du secteur ------

    Besoins de financement Importants ------ Caractre cyclique du besoin de financement Non --- ----- sources de financement habituelles Prives, publiques +

    Technologie

    Evolution technologiques Oui + ---- ---- Risques de ruptures technologiques Oui + ---- Impact sur la comptitivit Oui + --- -----

    Synthse 1 Secteur attractif sous caEacitaire, Offre insuffisante et inadaEte, besoins de financement imEortants

    27

  • 1.4.2. L'intensit concurrentielle

    La concurrence indirecte

    Les concurrents indirects sont assez importants. On peut citer les units de transformations et

    de conservation du lait, les industries du th et du caf, les boissons gazeuses.

    La concurrence intra sectorielle

    Dans la partie diagnostic de l'offre, nous avons vu que l'offre est insuffisante et inadapte.

    Pour ce qui concerne la concurrence avec les units de transformation artisanale, elle est

    marginale, du fait que ces structures sont informelles. Pour les units qui importent les

    produits semi-finis, la concurrence est faible du fait que les produits proposs sont moins

    naturels ..

    Le pouvoir de ngociation fournisseur

    Les fournisseurs peuvent tre classs en quatre catgories :

    les producteurs qui ont un pouvoir de ngociation important. Ils sont souvent constitus en

    groupement.

    les cueilleurs de fruits non ligneux (buy, maad etc .. ). Ce sont souvent des villageois qui ne

    sont pas organiss. Leur pouvoir de ngociation est faible

    les fournisseurs qu'on retrouve dans les marchs (marchs de fruits et lgumes) ou dans

    les marchs hebdomadaires caractres inter rgionaux comme Diaob dans la rgion de

    Kolda. Ils ont un pouvoir de ngociation important.

    les fournisseurs structurs. Il en existe qu'un seul dnomm Woulanafa. C'est une

    association qui s'occupe de la gestion et de la conservation des fruits ligneux. La

    fourniture peut se faire sur commande et tre livre pied d'uvre avec possibilit de

    crdit.

    Cette association est base dans les rgions de Kolda et Tambacounda. Son pouvoir de

    ngociation est relativement important compte tenu de la qualit du service offert.

    28

  • Pouvoir de ngociation du client

    Au premier abord ce pouvoir de ngociation semble tre faible. Mais compte tenu des varits

    de produits qui existent au Sngal. Ce pouvoir s'avre relativement moyen.

    Menaces des nouveaux entrants

    Pour ce qui est de la transformation artisanale, il est clair que la menace des nouveaux

    entrants est relle. De mme, les nouveaux entrants qui ciblent le segment de transformation

    de deuxime ordre avec l'importation de produits semi-finis constituent galement des

    menaces. Par contre ceux qui optent pour une unit industrielle ou semi industrielle de

    transformation produits locaux ne constituent pas une menace du fait des barrires 1 'entre

    que constitue le cot des investissements.

    Menace des produits substituts

    Les produits de substitut tels que le lait, le th, le caf constituent une menace. En effet, les

    rsultats de l'valuation de l'acte d'achat ont montr que les hommes prfrent prendre du th

    ou du caf aprs le djeuner. Mais cette menace reste faible.

    Les pouvoirs publics

    La transformation des fruits et lgumes constitue un domaine stratgique dans la politique des

    pouvoirs publics. En effet l'agro-industrie et l'agro-alimentaire constituent, entre autres, un

    des leviers du DSRP et de la CA. Ils peuvent tre donc favorables la multiplication d'units

    de transformation de produits locaux.

    29

  • Taleau n 6 Synthse de l'intensit concurrentielle

    Forces de l'intensit concunentielle Pouvoirs 1 Menaces

    Acteurs Trs faible Faible Moyenne Forte Trs forte

    1 ! Les fournisseurs 1 2 1 4 5

    1 Les clients 1 2 1 4 5

    Les concurrents 1 1 3 4 5

    Les entrants potentiels 1 1 3 4 5

    Les substituts 1 1 3 4 5

    Synthse de l'intensit Trs faible Faible Moyenne Forte Trs forte concurrentielle du secteur

    (Total} (5-8) {9-i2) ( 13-17) (18-21} (22-25) ........

    1.4.3 Les (acteurs cls de succs

    Suite l'analyse de l'offre et de la demande, on peut dgager les principaux facteurs cls de

    succs suivants :

    Naturalit du produit : le produit doit tre naturel avec un risque zro ;

    Qualit des matires premires ;

    Matrise du caractre saisonnier de l'approvisionnement: mettre l'accent sur la

    diversification conservation pour faire fonctionner l'unit en en toute saison;

    Qualit: le produit, l'emballage et le systme d'tiquetage doivent tre de bonne qualit;

    Mise en place d'une stratgie de communication efficiente: la politique de

    communication doit tre agressive ;

    30

  • Comptence des agents assurant les fonctions production et commerciale : les produits

    fabriqus doivent tre de bonne qualit et bien vendus, ce qui exige du personnel une

    comptence avre en production et en technique de vente.

    1.4.4 La chane de valeur

    Il s'agit d'analyser et d'identifier en relation avec les facteurs cls de succs, les fonctions

    principales qui dgagent l'essentiel de la marge :

    Dans notre cas, les activits principales qui dgagent cette valeur sont reprsentes sur la

    chane type de valeur (figure n4, page 15). Il s'agit des fonctions production,

    commerciale, dmarche qualit, approvisionnement, communication et systme

    d'information.

    1.5 - Stratgies

    La stratgie est le positionnement de 1' entreprise par rapport son environnement externe et

    interne. Son but est de doter l'entreprise d'avantages concurrentiels durables. Cette stratgie

    repose sur deux niveaux :

    Le cadre stratgique et la politique globale de l'entreprise ;

    Le positionnement par rapport aux concurrents en fonction des facteurs cls de succs

    1.5.1. Objectifs stratgiques

    Ces objectifs sont :

    A voir ds la premire anne, 1 0% du march potentiel ;

    Amliorer cette part de march grce la qualit des hommes, des produits et de la

    politique de marketing et la porter plus de 50% partir de la se anne ;

    Dvelopper une image de marque forte et une notorit satisfaisante dans la sous rgion.

    1.5.2 Politique stratgique

    Dcision stratgique

    Pour dterminer cette politique stratgique nous allons nous inspirer de la prise de

    dcision telle que formule par Simon et reprsente sur la figure n12 ci-dessous.

    31

  • Figure n 13 1 Recherche des hoix possibles 1

    1 Evaluation des choix possibles 1

    1 Slection des choix dfinitifs 1

    Recherche des choix possibles

    Choix nl :Crer une unit de transformation artisanale de produits locaux.

    Choix n2 : crer une unit semi industrielle de transformation de produits locaux.

    Choix n3 : crer une unit de transformation industrielle de produits locaux.;

    Choix n4: crer une unit de transformation industrielle de produits imports semi-finis.

    Evaluation des choix

    Elle est faite sur la base des critres suivants :

    Tableau n7 : Evaluation des stratgies

    ~ Pondration Choix Choix Choix Choix nl n2 no3 n4 e A. Comptabilit

    Mission 1 8 8 8 7 Valeurs 1 6 9 8 7 Environnement 1 8 6 7 5

    B. SYNERGIE Commerciale 1 6 8 7 8 Image 1 5 7 7 7 Technique 1 6 8 8 8 Technologique 1 6 8 9 8

    C. Faisabilit Faisabilit 2 9 8 7 7

    D. Facteurs cls Naturalit 1 8 8 8 6 Qualit 1 6 9 9 9 Notorit et Image 1 5 7 7 7 Communication 1 6 8 8 8 Comptence du personnel 1 6 8 8 8 Niveau des prix de vente 1 8 8 7 8 approvisionnement 1 8 8 8 9

    Total 110 126 123 119

    32

  • De l'analyse, le choix le plus stratgique reste l'alternative n2 : Crer une unit semi

    industrielle de transformation de fruits locaux.

    1.5.3 Positionnement de l'entreprise

    Facteurs cls de succs 1 2 3 4 5

    Naturalit ; 7 A~ ------Qualit ~ Prix

    ~ A

    A : positionnement Moyen concurrent

    B : positionnement de notre facture unit de production

    33

  • CHAPITRE 3- STRATEGIE MARKETING

    1 - DIFFERENCIATION

    Notre unit se diffrenciera des autres par son image de marque, la qualit des produits et des

    emballages, sa politique de communication, la qualit de ses vendeurs, sa politique de

    distribution.

    Au niveau de la communication, en plus de mthodes traditionnelles utilises par les

    concurrents (affiches, spots), on fera recours la sponsorisation de grands vnements

    (crmonie de distribution de prix, journes et semaines culturelles dans les coles, match de

    football, crmonies religieuses etc .. ) et au mdia.

    Pour la distribution, il sera implant au niveau des coles des points de vente des produits de

    la future unit de transformation. Les vendeurs seront motivs avec des primes de rendement.

    2- SEGMENTATION

    La stratgie de segmentation consiste fractionner un march global en segment homogne

    par rapport un critre de slection donn. Les critres les plus discriminants que nous avons

    utiliss est l'activit. Ainsi, le march cible est divis en trois segments :

    Les lves du prscolaire et du primaire (priv et public)

    Les lves du secondaire (priv et public)

    s tudiants (priv et public)

    Les travailleurs.

    A partir des avantages cits ci avant et dtermins partir des questionnaires on peut aboutir

    une segmentation.

    34

  • 3 -POSITIONNEMENT

    Il nous permet de dterminer la position que notre unit souhaite occuper dans le march et

    ceci en considrant deux critres qui sont la qualit et la naturalit. Ces deux critres ont pu

    tre dgags au cours des enqutes.

    Figure n 15

    Units de transformation artisanale de produits locaux

    (+)

    MARIA DISTRIBU ION

    SAFNA

    Mauvaise qualit

    (-)

    naturalit

    Notre unit de Transformation)

    KIRENE

    Bonne qualit

    Units de transformation de produits imports

    naturalit

    35

  • i

    !

    CHAPITRE 4 -PLAN D'ACTION MARKETING

    1 -SEGMENTATION

    La segmentation adopte est celle dcline au chapitre "Stratgie marketing"

    2 - DIFFERENCIATION

    Les produits fabriqus par notre unit se diffrencieront des autres par leur marque, leur

    qualit leur got et le rapport qualit/cot.

    3- PRODUIT

    Malgr la saisonnalit des fruits et lgumes, nous allons mettre en place une unit

    multifonctionnelle capable de traiter plusieurs types de fruit de manire avoir des produits

    en toute saison. Les produits cibls sont : les jus, les sirops, Les concentrs, les fruits schs.

    Les fruits suivants seront concerns : Bissap, mangue, gingembre, agrumes (orange, citrons,

    mandarine), bananes, goyave, madd, ditax, tomate, anacardier, nt, tamarin etc ....

    Compte tenu de la structure de prix utilise par les concurrents comme indiqu dans le tableau

    n8 ci-dessous, nous allons utiliser une stratgie de pntration. Les prix adopts et indiqus

    dans le tableau n9 sont des prix moyens comparables aux prix des concurrents.

    Tableau n 8: : Prix de la concurrence

    Boisson Bissap Mangue Tamarin Buy

    Sachet 25 cl 100 100 100 100

    Sachet de 50 cl 700 700 700 700

    Sachet Il

    1

    1300

    1

    1300 1

    1300 1300

    36

  • Tableau n 9 : Prix adopts -

    Boisson Bissap Mangue Tamarin Bu y

    Sachet 25 cl 90 90 90 90

    Sachet de 50 cl 650 650 650 650

    Sachet 11 1100 1100 1100 1100

    5 - COMMUNICATION

    La politique de communication met en uvre divers moyens tels que la publicit, les visites

    des commerciaux, les sponsorings. La communication constitue un facteur cl de succs. Par

    consquent, il est important d'tablir des priorits dans le choix des cibles, des messages et

    des moyens mais galement d'assurer la cohrence avec la stratgie de l'entreprise.

    Il sera instaur un systme d'coute du client ou veille commerciale. Tous les employs

    seront considrs comme des vecteurs. Le systme de veille commercial se fera galement

    travers la participation des salons ou foires internationaux mais galement certaines

    crmonies religieuses.

    Les cibles seront les coles, les cyber caf, les supermarchs, les superettes, les boutiques.

    Les techniques de marketing direct et celle du marketing relationnel constitueront les

    principaux leviers de notre politique de communication.

    Les changes seront non seulement B to B mais galement B toC.

    Nous allons adopter une politique de conqute des clients, de fidlisation des cibles atteints.

    37

  • Avec le dveloppement, l'unit aura un site Internet qui rendra visible tous les produits de la socit.

    Il sera tabli un dialogue avec les clients potentiels dans le cadre de la politique de veille commerciale.

    Le budget de communication est fix en fonction du chiffre d'affaire prvisionnel. Nous l'avons fix 5%.

    38

  • CHAPITRE 5- ETUDE JURIDIQUE ET ORGANISATIONNELLE

    La forme juridique est un lment dterminant dans la vie dans l'entreprise. En effet, elle

    conditionne les apports internes entre les associs ou les actionnaires et les apports externes

    de l'entreprise c'est--dire vis--vis de l'tat et des tiers. De ce fait, dans cette partie nous

    allons tablir les critres pertinents qui devront nous aider choisir une forme juridique

    adapte l'organisation et la mission de notre entreprise.

    1- PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

    Tableau n 10: Fiche Technique

    Nom La Casamanaise de fruits et lgumes (C.F.L2 Capital 883 Millions Caractristique Entreprise Industrielle i

    Activit principale Transformation de fruits et lgumes et commercialisation Effectif 69 Associs Lamine CISSE/ Autres associs

    ' Numro de compte Adresse Ziguinchor Tlphone Fax Email [email protected]

    Figure 16 : Organigramme

    Grant

    .. Assistant DG 1

    Secrtaire 1

    1

    SERVICE Service Administratif SERVICE SERVIC Production SERVICE et des Ressources Appro. commercial E Humaines

    communi.

    1

    2 Techniciens ouvrier Comptabilit 1 Mcanicien Tecbnico Finance

    ouvriers s Commerciaux

    manu Chauffeurs manuvres ,, .. I)Q

  • Tableau n10 : EVALUATION DES BESOINS EN PERSONNEL

    Fonction Nombre Nbre par Total Observations par poste poste

    1

    ! Grant 1 1 1

    Chef Approvisionnement 1 2 2

    1 Chef d'atelier process 1 3 3

    Spcialiste en communication 1 1 1 et SI

    , Le Commercial 1 1 1 1

    LeGRH 1 1 1

    Spcialiste qualit 1 1 1

    Total cadre 9

    Spcialistes 6 3 18

    Ouvriers 10 50% saisonnier

    Manuvres 15 Tous saisonniers

    Chauffeurs 1 4 4

    Vigile 1 3 3

    69

    2 - DESCRIPTION DES POSTES CLES

    Grant, manager de formation, il doit avoir une exprience d'au moins dix (10) ans

    d'exprience. Il doit tre dot d'une bonne culture gnrale.

    Chef de service production : ingnieur agronome de formation ayant au moins sept (7)

    annes exprience dans le domaine de 1' agriculture en gnral et dans le domaine de la

    culture fruitire et lgumire.

    40

  • Chef de service production : ingnieur agronome de formation ayant au moins sept (7)

    annes exprience dans le domaine de l'agriculture en gnral et dans le domaine de la

    transformation des fruits et lgumes en particulier.

    Techniciens suprieurs de niveau BTS et ayant une exprience avre dans le domaine

    de la transformation des fruits et lgumes tropicaux.

    Technicien suprieur, qualit de niveau BTS ayant une exprience d'au moins cinq

    (05) ans dans le domaine et en particulier dans la qualit.

    Chef de service Commercial, de formation technico-commerciale et ayant au moins

    sept (07) ans d'exprience professionnelle dans la promotion ou la vente de produits

    alimentaires et ayant une exprience pertinente en marketing.

    Des technico-commerciaux seront des techniciens ayant une exprience en agro-

    alimentaire et des dispositions particulires en communication et marketing.

    Chef de service administratif comptable et des Ressources humaines, ayant une

    formation en gestion et ayant au moins sept (07) ans d'exprience en administration et

    gestion des ressources humaines.

    Spcialiste en communication : formation en management ou en gestion et ayant au

    moins cinq (05) ans d'exprience en communication et en SI.

    Un comptable, de niveau BTS en comptabilit et ayant au moins cinq (5) annes

    d'exprience en comptabilit.

    Le personnel support sera compos des secrtaires, des chauffeurs, d'un planton, des

    ouvriers, des manuvres.

    3 - CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE

    Ce choix est bas sur les critres indiqus dans le tableau n 12 ci-dessous.

    41

  • Tableau n12 :Critres de choix de la forme juridique

    Critres 1

    SARL SA Socit Individuelle /ou

    GIE Note Coef. NP Note Coef. INP Not Coef. NP

    e L Cot de constitution 7 4 28 8 4 32 6 4 24 Fonctionnement administratif 8 5 40 7 5 35 5 5 25

    Fiscalit 8 3 24 8 3 24 5 3 15 Sources de financement 8 5 40 5 5 25 4 5 20

    1 Rmunration 6 2 12 4 2 8 3 2 6 Mobilit du capital 5 1 5 3 1 3 3 1 3 Responsabilit 4 3 12 4 3 12 7 3 21 Commercialit 4 2 8 4 2 8 4 2 8 Prise de dcision 5 6 30 7 6 42 5 6 30 Total 199 189 152

    D'aprs le tableau Notre socit aura comme statut juridique la socit responsabilit limite

    (SARL).

    42

  • CHAPITRE 6 - ETUDE TECHNIQUE

    Elle va dvelopper les choix techniques, les donnes de base, les dfinitions techniques des

    boissons base de fruits, le procd de fabrication et de conditionnement, l'estimation des

    investissements raliser pour l'achat des quipements, la production annuelle et, la

    dtermination des quantits annuelles en ingrdients mettre en uvre et les besoins annuels

    en emballages.

    1 -DONNEES DE BASE

    Elles concernent essentiellement les fruits tropicaux transformer, les boissons base de

    fruits locaux fabriquer, le type de conditionnement et, la capacit de production de l'atelier

    de fabrication des boissons.

    1.1 Types de fruits locaux traiter

    L'atelier de fabrication et de conditionnement transformera essentiellement les fruits

    locaux ci-aprs :

    Bissap

    Mangue

    Buy

    Gingembre

    Hibiscus sabdariffa L

    Mangifera indica L

    Adansonia Digitata L

    Zingiber O:fficiale Roscoe

    Tous fruits locaux tant saisonniers donc pas disponible toute l'anne, l'unit va

    dvelopper une stratgie devant permettre l'atelier de fabrication de fonctionner sans

    priode de rupture. Les priodes de productions vgtales sont les suivantes :

    Bissap, grce la matrise des conditions de conservation des calices schs, est

    disponible 12 mois/12;

    Buy, grce la matrise des conditions de conservation des fruits du baobab schs, est

    disponible 12 mois/ 12 ;

    Gingembre, grce au march hebdomadaire de Diaob, est disponible 12 mois/12;

    43

  • Mangue, grce aux progrs scientifiques, est disponible au Sngal de mai octobre.

    L'unit de fabrication peut solliciter des prestations de service de l'Institut de Technologie

    Alimentaire de Dakar pour s'approvisionner en concentrs de bissap.

    L'unit peut importer les pulpes raffines de mangues si cela s'avre ncessaire.

    L'atelier de fabrication des boissons va produire tout moment les boissons au Bissap et

    au gingembre et les nectars de mangue et de huy.

    Donc de mai octobre, la priorit sera accorde la transformation de la mangue soit en

    nectars de fruits ou en boissons la pulpe de fruits.

    Par ailleurs, pour assurer des approvisionnements constants et garantir la disponibilit en

    quantit et en qualit, l'unit va tablir des cahiers de charges bien dfinis et les mettre

    la disposition des fournisseurs.

    1.2 Types de boissons bases de fruits fabriquer

    L'activit principale de l'unit semi industrielle est la fabrication, le conditionnement et la

    commercialisation de produits finis suivants :Nectars de fruits locaux ,Boissons aux fruits

    locaux.

    1.3 Types d'emballages de conditionnement

    Boissons base de fruits tropicaux ambiantes dans des :

    : botes cartonnes munies de paille de 25 cl ;

    : Botes cartonnes munies de paille de 50 cl ;

    : Botes cartonnes munies de bouchon de 100 cL

    1.4 Capacits de production de l'unit

    Capacit horaire : 8000 litres ;

    Capacit journalire (5 heures de fonctionnement des machines) : 40 000 litres ;

    Capacit hebdomadaire ( 6 jours de travaiV semaine) : 40000x 6= 240 000 litres ;

    Capacit mensuel (4 semaines/ mois): 240 000x4= 960 OOOlitres;

    Capacit annuelle (12 mois/ an) : 960 000 x 12= 11 520 OOOlitres.

    44

  • 2 - DEFINITIONS TECHNIQUES DES BOISSONS A BASE DE FRUITS

    Il s'agit d'ajouter aux liquides clairs ou aux pulpes raffines de fruits tropicaux de l'eau

    potable traite, du sucre cristallis et, ventuellement d'acide citrique. Selon les proportions

    d'eau potable additionne, on peut distinguer: les nectars de fruits, les boissons aux fruits ou

    la pulpe de fruits.

    Ces boissons base de fruits sont abusivement appeles par les consommateurs des jus de

    fruits.

    2.1. Les nectars de fruits

    Ces produits sont le rsultat de l'addition d'eau potable traite, de sucre cristallis et,

    ventuellement d'acide citrique une pulpe raffine ou un jus de fruits Gus concentr ou

    non) non consommable en l'tat comme boisson en vertu de son caractre trop pulpeux ou

    trop acide. Les fruits interviennent dans des proportions comprises entre 25 et 50%.

    2.2. Les boissons aux fruits

    Ce sont des produits rsultant de l'addition d'eau potable traite, de sucre cristallis et

    ventuellement d'acide citrique une pulpe raffine ou un jus de fruits non consommable en

    l'tat comme boisson en vertu de son caractre trop acide ou trop pulpeux. Les fruits

    interviennent dans une proportion gale ou suprieure correspondant 12% de jus ou de pulpe

    aummtmum.

    3 - DESCRIPTION DU PROCEDE DE FABRICATION ET CONDITIONNEMENT

    3.1. Prparation des mangues

    Les varits de fruits adaptes sont soumises diverses oprations unitaires de prparation

    telles que : rception sur une bascule de pese ; lavage dans une laveuse ; triage manuel ;

    dnoyautage et raffinage des mangues dans une passoire raffinage.

    45

  • 3.2. Prparation du bissap

    Elle comprend: rception sur une bascule de pese; trempage en vue d'extraire par diffusion

    des substances solubles des calices schs de bissap dans des cuves mobiles en pvc de 500

    litres montes sur roues et munies de vanne de vidange.

    Les extraits liquides obtenus sont tamiss l'aide de tamis fin, dcants dans des cuves en

    pvc de 500 litres et filtr l'aide de filtre plaques.

    3.3. Prparation du Gingembre

    Elle comprend: rception sur une bascule de pese; lavages successifs jusqu' ce que les

    eaux de lavage soient claires dans un plucheur de tubercule, broyage des rhizomes dans un

    broyeur de gingembre; trempage en vue d'extraire par diffusion des substances solubles des

    rhizomes broys dans des cuves mobiles en pvc de 500 litres montes sur roues et munies de

    vanne de vidange.

    Les extraits liquides obtenus sont tamiss l'aide de tamis fin, dcants dans des cuves en

    pvc de 500litres et filtr l'aide de filtre plaques.

    3.4. Prparation du buy

    Elle comprend: rception sur une bascule de pese; trempage en vue d'extraire la pulpe

    grossire des fruits du baobab dans des cuves mobiles en pvc de 500 litres montes sur roues

    et munies de vanne de vidange.

    La pulpe grossire obtenue est tamise l'aide de tamis fin dans des cuves en pvc de 500

    litres.

    3.5. Formulation de la recette des boissons base de fruits

    C'est le calcul des quantits des diffrents composants mettre en uvre pour fabriquer les

    produits finis : extraits liquides clairs de Bissap et de gingembre; pulpes raffines de mangues

    et de buy; eau potable traite dans un strilisateur d'eau; sucre cristallis et; acide citrique.

    C'est au niveau de deux (02) cuves munies d'agitateur en acier inoxydable de 4000 litres que

    les produits finis prennent leur forme dfinitive du point de vue teneur en matires sches

    46

  • solubles lue au rfractomtre main gamme 0 32% et PH lu au ph-mtre main gamme 0

    5. La correction de l'acidit se fait avec de l'acide citrique dont les quantits additionner

    sont peses sur une balance de prcision.

    3.6. Flash pasteurisation

    Elle consiste transfrer la boisson grce une pompe d'extraction et la porter rapidement

    une temprature voisine de 95c pendant un temps relativement court pour dtruire les

    germes nuisibles tout en prservant les caractres organoleptiques. Le pasteurisateur tubulaire

    permet d'appliquer le flash pasteurisation.

    3.7. Remplissage chaud et auto pasteurisation

    Le conditionnement dans des botes cartonnes doit intervenir rapidement aprs la

    pasteurisation. Les sachets aussitt souds sont retourns ou agits pendant 5 minutes. De

    cette faon, la boisson chaude (80 90C) dtruit les microbes nuisibles susceptibles d'tre

    prsents dans l'emballage et permet d'assurer une auto pasteurisation des sachets. Le

    Pasteurisateur multitubulaire et la conditionneuse botes fonctionnent en prsence de l'air

    comprim produit par un compresseur air. Le dosage, le remplissage et, le fermeture des

    sachets sont effectus avec une conditionneuse doseuse de sachets.

    3.8. Refroidissement

    Il doit intervenir immdiatement aprs le remplissage chaud et auto pasteurisation et de

    manire suffisante jusqu' une temprature infrieure ou gale 40C pour achever le

    traitement thermique et franchir la zone critique de tempratures.

    Le refroidissement doit se raliser dans un bassin en dur de 5 000 10 OOOlitres confectionn

    sur place.

    47

  • 3.9. Schmas de fabrication de boissons base de fruits locaux

    Figure 16

    !La vag~

    !Triage 1

    ![)noyautag~

    ormulation de la rec

    !Boissons base de fruit~

    !Pasteurisation flasij

    Wtetroidissemenij

    !Bissap gingembre et bu~

    ~

    IMacratioij

    ffamisag~

    ![)cantatiol

    filtratioij

    4 - INVESTISSEMENTS A REALISER POUR L'ACHAT DES EQUIPEMENTS DE

    TRANSFORMATION

    4.1. Lipe de prparation des fruits locaux

    Bascule de pese, capacit 150kg 1 xl 500 000

    Lecture directe munie d'un tablier inox

    Cuves de lavage et de trempage munies

    De vannes en pvc de 500 litres

    Passoire raffineuse :

    Filtre plaques :

    3 x 500 000

    lx 15 000 000 =

    1 x9 000 000 =

    1 x 12 000 000

    1 500 000 F.CFA

    1 500 000 F.CFA

    15 000 000 F.CFA

    9 000 000 F.CFA

    12 000 000 Presse hydraulique paquet munie

    De broyeur de capacit 500 kg/ heure

    Eplucheur de tubercules lx 8 000 000 = 8 000 0000

    48

  • Lot de petit matriel divers : 1 x 4 000 000 = 4 000 000 F.CFA

    Sous total en F .CF A de 51000 000

    4.2. Ligne de fabrication de boissons base de fruits

    Cuves de mlange munies

    D'agitateur inox de 4000 litres

    Pompe de transfert :

    Pasteurisateur tubulaire :

    Sous total en F.CFA de

    4.3. Ligne de conditionnement

    Conditionneuse de botes cartonnes

    Cadence : 5000 6000/h

    Cuve de refroidissement en dur

    De 800 10000 litres.

    Sous total en F.CFA de

    4.4. Equipements divers

    Lot de tuyauterie de liaison

    Strilisateur d'eau 3m3/h

    Compresseur air 35 m3/h

    Sous total en F.CFA de

    4.5. Instruments de contrle

    Rfractomtre gamme 0 32%

    Ph-mtre gamme 0 5

    Balance de prcision

    2 x 1 500 000 3 000 000 F.CFA

    1 x 2 000 000 2 000 000 F.CFA

    1 x 30 000 000 30 000 000 F .CF A

    35 000 000

    1 x 200 000 000 200 000 000

    1 x 2 000 000

    1 x 5 000 000 =

    1 x 1 500 000

    1 x 1 500 000

    1 x 150 000

    1 x 100 000

    2 000 000

    202 000000

    5 000 000 F.CFA

    1 500 000 F.CFA

    1 500 000 F.CFA

    8 000 000

    1 x 200 000 =

    150 000 F.CFA

    100 000 F.CFA

    200 000 F.CFA

    49

  • Sous total en F.CF A de 450 000

    Soit un total gnral en F.CFA de 296 450 000 .

    L'atelier de fabrication des boissons base de fruits cotera au total 296 450 000 F.CFA sans

    les frais de transport.

    5 -PRODUCTION ANNUELLE

    Le premier objectif de l'unit est de satisfaire le march nationaL Les possibilits de

    diversification des produits de la socit et d'exportations seront tudies ultrieurement.

    En anne de croisire, l'atelier mettra sur le march 11 520 000 litres de boissons base de

    fruits tropicaux. La rpartition par nature de boisson et en fonction de la prfrence des

    consommateurs et de la disponibilit de la matire premire, se fera comme suit :

    Bu y

    Bis sap

    Gingembre

    Mangue

    5 760 000 litres, soit 50% de la production annuelle ;

    3 456 000 litres, soit 30% de la production annuelle ;

    1 728 000 litres, soit 15% de la production annuelle ;

    576 00 litres, soit 5% de la production annuelle.

    Tableau n13: Ingrdients mettre en uvre pour un litre de boisson base de fruits

    Boissons base d'ingrdients bissap bu y gingembre Mangue

    Matire premire (grs) 20 100 100 300

    Sucre (grs) 135 130 135 120

    Acide citrique (grs) --- --- 5 3

    50

  • 6- DETERMINATION DES QUANTITES ANNUELLES D'INGREDIENTS

    6.1. Matires premires (en kilogrammes)

    Bissap

    Mangue

    Buy

    Gingembre

    0,020 x 3 456 000 = 69 120

    0,300 x 576 000 172800

    0,100 x 5 760 000 576 000

    0,100 x 1 728 000 = 172 800.

    6.2. Sucres cristalliss (en kilogrammes)

    Bissap

    Mangue

    Bu y

    Gingembre

    0,135 x3 456 000 466560

    0,120 x 576 000 = 69 120

    0,130 x 5 760 000 748 800

    0,135 x 1 728 000 = 233 280

    6.3. Acide citrique (en kilogrammes)

    Mangue 0,003 x 576 000 = 1728 ;

    Gingembre 0,005 x 1 728 000 = 8640.

    7- DETERMINATION DES BESOINS ANNUELS EN EMBALLAGES

    Pour multiplier les occasions de consommations : domiciles, loisirs, sports, restaurants, htels

    etc. afin de faciliter l'coulement, les boissons seront conditionnes comme suit :

    70% de la production annuelle, soit 8 064 000 litres en botes cartonnes de 25 cl ;

    20% de la production annuelle, soit 2 304 000 litres en botes cartonnes de 50 cl ;

    1 O%de la production annuelle, soit 1 152 000 litres en botes cartonnes de 100 cl.

    D'o les besoins annuels en emballages sont ci-aprs:

    Botes cartonnes de 25cl : 8 064 000:/0,25= 32 256 000

    Botes cartonnes de 50 cl : 2 304 000/ 0,50 = 4 608 000 ;

    Botes cartonnes de 1 OOcl : 1 152 000/1 1 152 000.

    8- IMPLANTATION DE L'UNITE

    Le choix du site du projet obit plusieurs critres :

    51

  • La disponibilit des matires premires

    La proximit de la clientle

    La valorisation d'une production agricole en cherchant une clientle d'industriels

    alimentaires situs dans des zones de grande consommation

    L'utilisation des matires premires locales et diverses pour satisfaire une clientle de

    consommateurs

    Les critres qui ont guid notre choix c'est--dire l'implantation de l'unit de transformation

    en Casamance sont :

    La proximit des matires premires ;

    La valorisation de la production fruitire ;

    La satisfaction d'une clientle de consommateurs ;

    L'appui des pouvoirs publics dans le cadre de la reconstruction de la Casamance.

    L'unit sera donc install dans sur la Route Nationale n6 entre Ziguinchor et Goudomp au

    Centre de la production fruitire (voir carte en annexe).

    52

  • CHAPITRE 7 - ETUDE FINANCIERE

    1 -PRODUCTION ANNUELLE

    La production en anne de croisire est de 11 520 000 litres. L'investissement tant ralis

    l'anne 0, cette production de croisire est atteinte l'anne 5.

    L'usine fonctionne :15% de sa capacit en 1re anne ,31% en 2me anne, 46% en 3me anne

    61% en 4 me anne et 100% partir de la sme anne

    2- DONNEES SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES

    Les chiffres d'affaires ainsi que la part de march pendant les cinq premires annes sont

    donns ci-aprs.

    TABLEAU 14: Chiffres d'affaires

    Anne 1 2 3

    Chiffres

    d'affaires( millions 1 099.1 i 2 271.4 3 370.4

    deFCFA)

    Part de march 10% 20% 30%

    Dans ce chapitre les montants sont donns en millions de F.CFA.

    3 - MA TIERES ET MAIN D'UVRE

    4 5

    4 469.5 7327.0

    40% 65%

    Les matires premires et les emballages sont estimes 1395 Millions de FCF A.

    Le cot de la main d'uvre est compos des salaires du personnel.

    Les salaires du personnel sont des charges fixes qui s'lvent 235 Millions jusqu' la se

    anne et 258.5Millions partir de la 6me anne soit une augmentation de 10% en prvision.

    53

  • 4 ~ INVESTISSEMENT

    Tableau n15 : Investissement

    Rubriques Montant Millions FCFA Dure de vie

    Non valeur 20 i 4

    i

    Terrain 10

    Travaux et Btiments 647 20

    Machines et outillage 300 8

    1 Installations diverses (chambre froide) 50 6

    Vhicules 62 5 i

    Mobiliers de bureaux et divers 35 8 1

    Les machines et outillages sont ceux dfinis dans la partie technique.

    Les vhicules concernent deux fourgonnettes, un tout terrain et une petite voiture.

    5 ~ FONDS DE ROULEMENT ET IMPOTS

    Le fonds de roulement est calcul sur la base des lments suivants :

    Tableau n15 : Elments de calcul du fonds de roulement

    Poste concern Unit de compte Compte correspondant

    Stock de matire premire Mois de consommation annuelle 4 (fruits et lgumes)

    Stock de consommable Mois de consommation annuelle 2

    1

    Salaires Mois 3 i 1

    Frais publicit et marketing Mois 2 1

    L'impt sur le bnfice est de 25% selon la nouvelle loi.

    7 - FINANCEMENT

    Un bailleur de fonds est prt financer le projet sur la base d'un prt long terme (7 ans)

    avec un an de diffrs au taux de 12% qui sera mis la disposition du projet l'anne O.

    Les fonds propres reprsentent 35%.

    54

  • Les dividendes sont pays ds que la ralisation de bnfice le permet selon un taux

    d'quivalence de 10%.Un promoteur de la rgion de Casamance qui a dj financ des

    quipements publics tels que barrages, routes, a manifest son intrt pour le projet. Il sera un

    associ de taille.

    8 ~DONNEES PREVISIONNELLES D'EXPLOITATION

    Elles se prsentent comme suit :

    T bi a eaun : .. Il d' 1 . onnees pr VISionne es ex pl mtat10n

    Rubriques Montant Matires premires et emballages 1 395 Consommables 50 Energie 120 Entretien 77 Salaires 235 Transport 60 Publicit et marketing 238 Frais gnraux 60

    Toutes les dpenses d'exploitation varient en fonction de l'activit sauf l'entretien et le

    salaire.

    Les dotations aux amortissements

    La dotation aux amortissements constitue la constatation comptable de l'usure d'un

    investissement.

    Le tableau d'amortissement des investissements dtermine le dtail des sommes affecter la

    dprciation des immobilisations, sous forme d'amortissement.

    Coefficient d'inflation

    Le coefficient d'inflation est obtenue auprs des services de la statistique et est pris gal :

    9 ~ RESULTATS DE L'ANALYSE FINANCIERE

    Le schma de financement

    Le tableau ci~dessous prsente le schma de financement

    55

  • Tableau n1 8: Schma de financement

    Dsignation Donnes

    Cot du projet 2522.1

    Capitaux propres (35%) 882.7

    Emprunt (70%) 1639.4

    Taux 12%

    Dure 7 ans avec 1 an de diffr

    Annuit 234.2

    Le remboursement des emprunts

    Pour la premire anne, l'annuit n'est constitue que des intrt cause du diffr d'un an.

    A partir de la deuxime anne jusqu'au terme du prt, l'annuit devient constante.

    Le compte de rsultat prvisionnel.

    L'entreprise produit un rsultat positif ds la troisime anne ( compter de l'anne 0 ). Le

    dlai de rcupration est de deux ans. Ce qui signifie qu'on a un projet faible risque.

    Les dividendes sont pays partir de la troisime anne. La valeur ajoute est importante.

    Le tableau des ressources et emplois:.

    Les trsoreries de fin d'exercice sont toutes positives. Ce qui explique la cohrence du

    schma de financement adopt. Le besoin en fonds de roulement est couvert par le solde de

    trsorerie cumul.

    Le cot du capital

    Il est obtenu par la formule suivante :

    V cp

    Vd

    I

    CPMC = Kcp x Vcp/(Vd +V cp)+ Ix Vd x (l-IS) 1 (Vd +V cp)

    = Valeur des capitaux propres

    Valeur de la dette

    Taux d'Intrt

    56

  • K=CPMC 14%

    La rentabilit financire du projet

    VAN =

    TRI =

    14072

    100%

    Les rsultats confirment la rentabilit des actionnaires conformment leur exigence. Le taux

    de rentabilit est positif et suprieur la rentabilit exige.

    La rentabilit des fonds propres

    VAN = 14 456

    TRI =127.7%

    La V AN est positive et le TRI est suprieur la rentabilit exige. L'entreprise est viable.

    La rentabilit des capitaux investis

    VAN =13746

    TRI =86.6%

    Le TRI est suprieur au CMPC qui est gal 14%. La rentabilit du projet du point de vue

    des capitaux investis est confirme par une VAN positive de 13 746.

    Les tests de sensibilit

    Les tests de sensibilit effectus sur les rentabilits exiges avec des variation de +/-20%

    confirment que le projet est rentable. De mme, une variation de +/- 30% sur le chiffre

    d'affaires de l'anne de croisire montre le projet est rentable. En effet la VAN reste toujours

    positive.

    57

  • CONCLUSION

    La cration d'une unit de transformation de fruits et lgumes, objet de notre tude participe

    du dveloppement du secteur agricole et agro-industriel, leviers essentiels du dossier de

    stratgie de lutte contre la pauvret et de la stratgie de croissance acclre.

    La prise en compte de manire qualitative et quantitative des attentes et exigences des

    consommateurs, destinataires potentiels de l'offre, a contribu a cern l'offre en termes

    techniques, commerciaux et stratgiques.

    La cration d'une unit de transformation industrielle de fruits et lgumes qui pour ambition

    d'tre leader national dans le moyen et long terme dtermine le cadre stratgique dans lequel

    s'inscrit notre tude.

    La mission de la socit est conforme aux objectifs du dossier de stratgie de rduction de la

    pauvret, de la stratgie de croissance acclre et du programme d'appui la reconstruction

    de la Casamance.

    L'offre est cratrice de valeur. Le schma de financement est adapt et les flux gnrs

    assurent le remboursement de la dette. Le projet est rentable et pour les actionnaires et pour

    les investisseurs. L'extension de la population cible aux autres rgions du Sngal outre

    Dakar, la Casamance naturelle et la sous rgion n'a pas t possible dans le cadre de cette

    tude. L'tude a rvl que la transformation des fruits et lgumes est majoritairement

    caractrise par son aspect artisanal, balbutiant sur le plan organisationnel.

    Les rponses apportes par notre tude trouvent leur cohrence et leur intrt solutionner les

    besoins conjoints des consommateurs et des pouvoirs publics. Le mrite du projet trouve ses

    explications dans son influence positive forte sur la pauvret et la sant.

    En effet de nombreuses tudes pidmiologiques ont mis en vidence le rle des fruits et

    lgumes dans la prvention nutritionnelle des pathologies majeures :cancer, maladies cardia-

    vasculaires.

    58

  • BIBLIOGRAPHIE

    Guy ALBAGNAC, Patick V AROQUAUX, Jean Claude MONTIGAUD, Technologies de

    transformation des fruits, ditions TEC et DOC, 2002.

    Etienne ESPIARD, Introduction la transformation des fruits et lgumes, ditions TEC et

    DOC

    GRET, le point sur la transformation des fruits tropicaux

    J.-P.HELFER-M. KALIKA- J.ORSONI, Management, stratgie et organisation,

    6e dition, Vuibert, Paris, 2006.

    J.-P.HELFER- J.ORSONI, Marketing, 12e dition, Vuibert, Paris, 2003.

    Ahmadou TRAORE ,Conception de projets CODEX, Professeur CESAG Janvier 2009

    Pierre VERNIMMEN, Finance d'entreprise, Se dition, DALLOZ Paris 2002.

    Eric VERNETTE, l'Essentiel du marketing, dition d'organisation

    59

  • ANNEXES

    Annexe 1 : Donnes dmographiques

    Annexe 2 : Donnes sur les concurrents

    Annexe 3 : Questionnaires types

    Annexe 4 : Statistiques de production fruitire et lgumire

    Annexe 5 : Statistiques sur les importations et les exportations de fruits et lgumes

    Annexe 6 : Analyse financire

    Annexe 7 : Cartographie de quelques zones de production fruitire

    Annexe 8 : Quelques donnes sur les concurents

    60

  • ANNEXE 1 - DONNEES DEMOGRAPIDQUES

    Source DPS- Recensement gnral de la population et de l'Habitat (RGPA) 2002

    Tableau N 18 : Evolution de la population de 1976 2005 et taux d ~accroissement intercensitai re

    Habitants Annes

    1970 1976 1988 2002 2004 l OOS

    Population 4 400 000 5 100 000 6 900 000 9 956 202 10 127 809 LO 564 303 10 817 844

    Taux accroissement en 2,6 2,7 2,7 2,4 2,4 2,4 2,4 pourcentage %

    Tableau N 19: Rpartition de la population rsidente selon le milieu de rsidence et la rgion de rsidence actuelle

    Milieu de rsidence Total Rpartition

    Rgion Urbain Rural de la

    Effectif Pourcentage population Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage

    urbaine

    Dakar 2106277 97,2 61.516 2,8 2167793 100 52,6

    Diourbel 169103 16,0 884753 84,0 1053856 lOO 4,2

    Fatick 77 122 12,6 53273J 87,4 609853 100 1,9

    Kaolack 249790 23,3 820090 76,7 1069880 lOO 6,2

    KoldD 108553 13 3 709161 86,7 817714 100 2,7

    LOU29 124476 18,4 553274 81 ,6 677750 100 3,1

    Ma tarn 58322 13,8 365784 86,2 424106 100 lj

    Saint-Louis 255993 36,8 439505 63,2 695498 100 6,4

    Tambacounda 103479 16,9 508809 83,1 612288 JOO 26

    This 562381 42,7 754686 57,3 1317067 100 14

    Ziguinchor 192094 46 9 217439 53,1 409533 100 4,8

    'Eosemble 4007590 40,7 2847748 59,3 9855338 100 100

    61

    -

  • Tableau N 20: Rpartition des mnages selon la rgion Je milieu de rsidence et la rgion.

    Milieu de rsidence Urbaio Rural Ensemble

    REGIONS Effectif % Effectif % Effectif %

    Dakar 287 Ill 97,7 6 692 2,3 293 803 27,3

    Diourbel l7 860 17,4 84 886 82,6 102 746 9,6

    Fatick 9 206 14,6 53 697 85,4 62 903 5,8

    Kaolack 28 5t0 27,5 75 320 72,5 103 730 9,6

    Kolda L2 191 15,9 64 708 84,1 76 899 7,1

    Lou ga 13 163 20,2 52 081 79,l 65 244 6,1

    Matam 6 000 L4 36 923 86 42 923 4

    Saint Louis 30 305 37,8 49 964 62,2 80 269 7,5

    Tambacounda 12 829 2L,2 47 572 78,8 60 401 5,6

    This 61 819 46,8 70 283 53,2 132 102 12,3

    Z!guinchor 25 25 1 46,9 29 545 54 54 696 5, l

    Total 504 145 360 571 571 740,9 1 075716 lOO

    62

  • Tableau N 21: Taille des mnages selon le milieu de rsidence

    1 REGIONS Milieu de rsidence Ensemble Urbain Rural 1

    1 Dakar 7,5 9,3 7,6

    1 Diourbel 9,8 10,7 10,5

    1 Fatick 8,7 10,1 9,9

    1 Kaolack 9,0 11,1 10,9

    1 Ko1da 9,1 11,2 10,5 ----'--

    / Louga 9,7 10,8 10,1

    1 Matam 9,9 10,1 8,8

    / Saint Louis 8,7 9,0 10,1

    Tambacounda 8,3 10,9 10,2

    This 9,4 10,9 7,7

    Ziguinchor 7,8 7,6 0,7

    TOTAL 80,6 91,7 78,91

    63

  • 1

    Tableau 22: Rpartition des dpenses de consommation alimentaire (en millions de F.CFA par groupe et parts de 1' autoconsommation de produits agricoles selon le milieu de rsidence

    Milieu de 1 Achat Autoconsommation

    Postes % rsidence i Montant % % Montant

    Crales 36 330,8 37,7 100,0 0,0 0,0

    Fruits 7 092,3 7,4 99,7 23,3 31,6 Dakar urbain Lgumes 42 540,7 44,2 100,0 14,1 37,1

    Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 10 374,5 10,8 100,0 0,5 1,2

    Total 96 338,2 100,0 100,0 37,9 100,0 ; Crales 42 257,2 54,6 98,9 4758,5 75,7 1 Fruits 2 485,6 3,2 96,6 87,6 13,9

    Autres villes Lgumes 27 266,4 35,1 99,8 63,0 10 1 Pomme de terre, Manioc et

    autres tubercules 5 496,5 7,1 100,0 2,0 0,3 0, Total 100.0 77 605,7 100,0 99,2 628,2 F C,al" 78 688,0 45,2 99,4 475,5 71,4

    Fruits 9 577,9 5,5 98,9 110,9 16,7 Urbain 1 Lgumes 69 807,1 40,1 99,9 77,1 11,6

    1

    Pomme de terre, Manioc et ; autres tubercules 15 871,0 9,1 100,0 2,5 0,4

    Total 173 944,0 100,0 99,9 666,0 100,0 Crales 99 015,2 64 85,3 17 129,7 70,9 Fruits 6 088,3 3,9 89,9 687,3 2,8

    Milieu rural Lgumes 42 900,9 27,7 88,7 5 439,4 22,5 Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 6770,9 4,4 94,6 387,1 1,6

    Total 154 774.6 100,0 86.5 24 167,4 100.0 ! Crales 177 703,3 54,1 91 17 605,2 72,9 Fruits 15 66,2 4,8 95,2 798,2 3,3

    Ensemble ; Lgumes 112 707,9 34,3 95,3 5 516,5 22,7 Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 22 641,1 6,9 98,3 389,7 1,6

    Total 328 718,5 100,0 97 5 24 309,5 100,9

    Source : DPS /2004 : 2~me enqute sngalaise auprs des mnages

    64

    %

    0,0 0,3 0,0

    0,0 0,3 1,1 3,4 0,2

    0 0,8 . 0,6 1,1 0,1

    0,0 . 0,4

    14,7 10,1 II,3

    5,4 11,3 13,5 9,0 4,8

    4,7 100

  • Groopt d'Ages

    Tableau 23 : Structure par ge et sexe de la population active par milieu de rsidence

    Ensemblt

    ... Tableau 24 : Structure par ge et sexe de la population active occupe par milieu de

    .if rsidence

    65

  • ANNEXE 2 -LISTE ET QUELQUES DONNEES SUR LES ENTREPRISES ET PME EVOLUANT

    DANS LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ET DE LA CONSERVATION

    DES FRUITS ET LEGUMES

    (Sources DPS,ITA, Chambres de Commerce)

    SOCIETE DE CONSERVES ALIMENTAIRES DU SENEGAL (SOCAS) SENEGAL 7037/B 0017328 Z G 3 50, Avenue Lamine Guye B.P. 451 DAKAR Forme juridique: Socit anonyme Tl : 221 839 90 00 Fax : 221 823 80 69 Site Internet Email : Capital social : Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs:

    [email protected] 726 000 000 CF A

    13 628 696 621 CFA EFFECTIFS DE 75 100 SALARIES

    SOCIETE NATIONALE D'AMENAGEMENT D'EXPLOITATION TERRES (SAED) 200, Avenue Insa Coulibaty SAINT-LOUIS B.P 74 SAINT-LOUIS Fonne juridique : Socit nationalise Tl: 961 15 33/961 15 34 Fax: 221 961 14 63 Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs :

    Agriculture

    MENEF PRODUCTION HLM Grand Mdine n715 DAKAR

    http/ /www.saed.sn [email protected]

    2 500 000 000 CFA

    EFFECTIFS DE 250 300 SALARIES M. Mamadou Dme Directeur Gnral

    Forme juridique : G.I.E Tl: 221 835 OS 50 Fax: 221 854 27 55 Site Internet : Email: [email protected] Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs: EFFECTIFS DE 20 25 SALARIES

    Mame Khary DIOP Tl. 650 03 01 Directeur Gnral

    GIE KHELCOM AGRO- BUSINESS (KAB) SEN EGAl 1022 8 2002 Hlm 1, n423 B.P. 30127 SODIDA DAKAR Forme juridique : G.I.E Tl : 221 825 15 46 Fax: 221 842 63 61

    21516532 c 6

    66

    mailto:[email protected]:[email protected]:httpjjwww.saed.snmailto:[email protected]

  • Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral :

    [email protected] 1 000000 CFA

    Effectifs : EFFECTIFS DE 5 1 0 SALARIES M. lbrahimo Adioumo DIAIIO Directeur Gnral

    ORGANISATION NATIONALE PRODUCTEURS EXPORT. FRUITS LEGUMES SNG (ONAPES) Mermoz Extension VON B.P. 22968 PONTY DAKAR Forme juridique : autres catgories juridiques Tl : 221 864 54 38/39 Fox: 221 864 54 60 Site Internet Email: onapes 1 [email protected] Capital social : Chiffre d 'affaire Gnral : Effectifs :

    M. Pape lbrohima NDIAYE, Directeur Gnral

    AFRIJUS (AFRIJUS) SENEGAL2001 B 1134 Km 10 Route de Rufisque B.P. 4345 DAKAR/RP DAKAR Forme juridique : S.A.R.L Tl : 221 854 82 90/91 Fax : 221 854 82 94 Site Internet : Email : [email protected] Capital social: 1 000 000 CFA Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs: EFFECTIFS DE 5 10 SALARIES

    M.Abbas FARDOU, Directeur Gnral

    MARIA DISTRIBUTION (MARIA DISTRIBUTION) SENEGAL97 B 106 Villa n8851 Sacr Cur Ill B.P. 3298 DAKAR Forme juridique : G .I.E Tl : 827 39 75/637 20 27 Fax : Site Internet : Email : Capital social : Chiffre d'affaire Gnral :

    moriodisfr@yahoo. fr 300000CFA

    40 282 500 CF A Effec tifs : EFFECTIFS DE 5 10 SALARIES

    EUROGERM SENEGAL (EGS) SENEGAL 2002 8 103 140, Rue Mouss Diop B.P. 6936 DAKAR ETOILE/DAKAR Forme juridique: S.A.R.L Tl: 221 84.2 22 78 Fox: 221 842 22 79 Si te Internet : www. Eurogerm.com Email eurogerm@arc .sn Capital social : 50 000 000 CFA

    21466202 A 2

    67

    http:www.Eurogerm.commailto:[email protected]:[email protected]

  • Chiffre d'affaire Gnral: 70 000 000 CF A Effectifs : EFFECTIFS DE 1 0 15 SALARIES

    M. Amadou SECK, Directeur Gnral

    ORGANISATION NATIONALE PRODUCTEURS EXPORT. FRUITS LEGUMES SNG (ONAPES) Grand Yoff B.P. 13453 DAKAR Forme juridique : Tl: Fax: Site Internet Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs:

    Socit cooprative 221 827 00 63 221 824 57 65

    [email protected]

    Salaries M . Karamokho SAKHO, Directeur Gnral

    SOCIETE D EXPORT PRODUITS AGRICOLES MARECHERS (SEPAM) SENEGAL SN DAKAR 82 8 214 Keur Ndiaye LO Sangalkam RUFISQUE B.P. 133 RUFISQUE DAKAR Forme juridique : Socit anonyme Tl: 836 50 90/836 11 81 Fax : 22 1 836 05 6 1 Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs :

    [email protected] 315 000 000 CFA

    EfFECTIFS DE 75 100 SALARIES

    00485552 E 3

    M. Awad Michel, Directeur Gnral

    ASSOCIATION FEMMES BASSIRE RESIDENCE A DAKAR (AFBARD) SENEGAL 93 B 344 Si cap Rue 1 0 x Rue de Dahra Villa n07 Bis DAKAR Forme juridique : G.I.E Tl: 826 05 73/642 85 74 Fax: Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d 'affaire Gnral: 813000CFA Effectifs: EFFECTIFS DE 20 25 SALARIES

    Mme Bintou BODIAN, Directeur Gnral

    ESTEVAL AGRO ALIMENTAIRE (ESTEVAL A A) SENEGAL2003 C 2033 Sicap libert 4 n 5022 DAKAR B.P. 5421 DAKAR FANN/DAKAR Forme juridique: G.I.E Tl: 221 646 01 88 Fax: 221 824 60 34 Site Internet : Email: Capital social: Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs:

    esteval2a@ sunumail.sn 150000 CFA

    13 000 000 CFA EFFECTIFS DE 1 5 SALARIES

    224444242 R 6

    68

    mailto:[email protected]:tmail.com

  • Mme Esprence Soum FAYE. Directeur Gnral

    DIAMA TECHNOLOGY 18, Avenue Lamine Guye B.P. 944 DAKAR Forme juridique : Entreprise individuelle Tl: 221 842 04 44 Fox: 221 842 04 44 Site Internet Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs :

    [email protected]

    EFFECTIFS DE 1 0 15 SALARIES M. Moustapha LO, Directeur Gnral

    UNITE INDUSTRIElLE SENEGALAISE AGRO-ALIMENTAIRE (UNISALI} SENEGAL 86 B 57 1,8 Bd de la Commune de Centenaire B.P. 2547 DAKAR Forme juridique : S.A.R.L Tl: 221 821 69 96 Fax : 221 822 56 63 Site Internet : Email: Capi tal social : Chiffre d'affaire Gn