LIBERTE DU 11-06-2013

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  • QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 6329 MARDI 11 JUIN 2013 - ALGRIE 15 DA - FRANCE 1 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    Publicit

    Loui

    za/L

    iber

    tZehani/Libert

    La socit dvalorise les mtiers manuelsP.4

    LE MINISTRE DE LA FORMATION ET DE LENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS,MOHAMED MEBARKI, HIER AU FORUM DE LIBERT

    Dans lattente du dialogueP.6

    GEL DE LA GRVE DE LINTERSYNDICALE DE LA SANT

    APS

    ILS ONT ENCHAN LES VICTOIRES ET SDUIT PAR LEUR EFFICACIT DEPUIS LA CAN

    Les Verts ont pass un capmais gare leuphorie !P.23

    Cevital rachteMichelin-AlgrieP.2

    UN ACCORD DE PARTENARIATA T ANNONC HIER

    PAR ISSAD REBRAB ET IGOR ZYEMIT

    Le pouvoir est en train de mentir sur la sant du PrsidentP.3

    SOFIANE DJILALI LIBERT

    AF

  • L e groupe Cevital et le groupe Mi-chelin, numro 1 mondial du pneu-matique, ont annonc, hier, la si-gnature dun accord de partenariatcommercial en Algrie par lequel legroupe Cevital entre dans le capi-tal social de la socit Michelin-Algrie hauteurde 67%. Michelin conservera temporairement33% des parts jusqu larrt de la fabrication pr-vu fin 2013. terme, Cevital dtiendra lintgralit du capi-tal de la socit Michelin-Algrie. Cet accord per-mettra de continuer dvelopper la commercia-lisation des pneumatiques aux marques du grou-pe Michelin au service de lensemble des clientssur le territoire national. Lensemble des salarisdes quipes commerciales et de support continue-ra ainsi assurer lactivit commerciale actuelle etsa croissance sous les couleurs du groupe Cevital,ont soulign le groupe Cevital et Michelin-Alg-rie dans un communiqu. Ce partenariat permet-tra, dautre part, dassurer la reconversion des ac-tivits industrielles de lusine de Michelin de Ba-chdjerrah. Pour ce faire, le groupe Cevital pro-posera chacun des salaris de lusine Michelinun emploi au sein dune de ses activits indus-trielles actuelles ou en cours de dveloppementen Algrie. Des mesures daccompagnement se-ront mises en place pour lensemble du person-nel afin de faciliter son intgration dans le grou-pe Cevital. Les quipes et le management actuelsde Michelin assureront, par ailleurs, le pilotagede lactivit industrielle jusqu larrt de la fabri-

    cation. Cevital sest engag de prendre lensembledu personnel de Michelin-Algrie, rassurera le pr-sident du conseil dadministration du groupe Ce-vital, lors dune confrence de presse organise,hier htel Sofitel. Pour le directeur gnral deMichelin-Algrie, cest une solution socialement

    responsable pour lensemble des employs. Noussommes trs contents davoir trouv un partenai-re comme Cevital avec lequel nous avons construitce projet. Lusine Michelin est situe en ville etsouffre dun dsquilibre comptitif du fait de sapetite taille et de procds industriels qui ne per-mettent pas de rpondre la demande actuelledes clients. Le directeur gnral de Michelin-Al-grie a expliqu que lusine de Bachdjerrah, quiexiste depuis 1959, est devenue une usine beau-coup plus petite par rapport aux normes et auxstandards du groupe Michelin. Aujourdhui, uneusine poids lourd, pour tre comptitive, doitavoir la taille denviron 10 fois suprieure. En

    outre, lusine est compltement enferme par laville. Se dvelopper dans cet endroit na plus desens. Bien videmment, nous avons tudi la pos-sibilit de construire une nouvelle usine plus im-portante, mais nous ne sommes pas dans une bon-ne posture en 2013, en raison de la crise, a indi-qu M. Zyemit. Lusine de Bachdjerrah fonction-ne 50% de ses capacits par manque de marchdepuis plus de deux ans. Les deux dernires an-nes, lentit Michelin-Algrie perdait de largent,a affirm le directeur gnral de Michelin-Alg-rie. M. Zyemit rappelle qu la rouverture de lusi-ne en 2002, le groupe Michelin a inject 40 mil-lions deuros pour la mise niveau de loutil deproduction. Nous avons investi plus de 13 mil-lions deuros entre 2006 et 2012, soit en moyenne2 millions par an, a-t-il ajout. Lexprience et lescomptences industrielles, acquises par les quipesMichelin au sein de sa filiale, rputes pour lexcel-lence de leur formation, la qualit de ses produitset de ses mthodes de production permettront defaciliter leur dploiement au sein du groupe Cevi-tal, soulignent les deux groupes dans le commu-niqu. Lobjectif commun des deux groupes est denavoir ainsi recours aucun licenciement. Le par-tenariat entre Michelin, leader technologiquemondial du pneumatique, et de Cevital, premieremployeur priv en Algrie, leader sur ses mar-chs et en pleine expansion, permet denvisageravec confiance lintgration de lensemble desquipes de Michelin dans le groupe Cevital ain-si que le maintien dune prsence commercialeforte de Michelin en Algrie. Il ny a pas de re-trait de Michelin dAlgrie. Il y a une nouvelle pagequon commence crire, ensemble, avec Cevital.Nous avons des clients fidles qui sont avec nousdepuis des annes. Nous tenons leur offrir lespneumatiques Michelin. Par contre, nous arrtonsla fabrication des pneumatiques en Algrie, a sou-lign le directeur gnral de Michelin-Algrie.

    MEZIANE RABHI

    IL DEMANDE LANNULATION DES DERNIRES MESURESPRISES PAR LE MINISTRE DE TUTELLE

    Le Cnes de Tizi Ouzou dnoncela dvalorisation du doctorat

    UN ACCORD DE PARTENARIAT A T ANNONC HIER PAR ISSAD REBRAB ET IGOR ZYEMIT

    Cevital rachteMichelin-Algrie

    Le groupe Cevital proposera chacun des salaris de lusine Michelin un emploi au sein dune de ses activitsindustrielles actuelles ou en cours de dveloppement en Algrie.

    L es enseignants-chercheurs de luniversitMouloud-Mammeri de Tizi Ouzou vien-nent, sous lgide de leur syndicat Cnes,dadresser au ministre de lEnseignement sup-rieur et de la Recherche scientifique une deman-de dannulation des mesures quils qualifient dedvalorisation du diplme de doctorat ssciences.Les enseignants-chercheurs vous demandent lan-nulation de toutes les mesures non quitablesdalignement du doctorat s sciences avec le docto-rat LMD prises jusquici, ainsi que lannulation desmesures lgislatives qui ont consacr injustementson dclassement du rang de doctorat dtat quilvaut amplement de par son statut juridique, les mo-dalits de sa prparation et des critres de son va-luation, est-il explicit dans la demande introdui-te auprs du ministre de tutelle. Pour mieuxconvaincre de la justesse de leur demande, les en-seignants-chercheurs ont dvelopp, dans leurcourrier, un argumentaire ax sur les enjeux decette dvalorisation sur le triple plan scientifique,juridique et conomique. Sur le plan scientifique,les rdacteurs du document soutiennent avec in-sistance que la valeur dun diplme ne se dcr-te pas administrativement et/ou politiquement,mais quelle se mesure scientifiquement. La va-leur dun diplme revient la mesure des comp-tences et de ltendue des connaissances acquises parson dtenteur et ces deux valeurs constituent lex-prience intimement lie la dure. Nous soute-nons alors que lalignement du doctorat s sciencesavec le doctorat LMD est injuste car ces deux di-plmes nattestent ni de la mme exprience ni dela mme comptence, ni de la mme tendue de

    connaissances, argumentent-ils non sans sap-puyer sur ce quils qualifient de diffrence fonda-mentale qui existe entre le systme dit classiqueet le systme LMD qui ne reposent gure sur unmme systme dvaluation. Sur le plan juridique,les enseignants citent tout un arsenal de lois quidiffrencient les deux diplmes. Des lois qui d-finissent le doctorat s sciences comme une ha-bilitation aux mtiers de lenseignement et de la for-mation suprieurs, de la recherche, de lexpertiseet de lencadrement de haut niveau dans les diff-rents secteurs de la vie conomique et sociale, alorsque le doctorat LMD est exclusivement et seule-ment une formation la recherche par la recherche.Pour ces enseignants, le dcret 98-254 du 17 aot1998 relatif la formation doctorale est anticons-titutionnel, du fait de son caractre excutif etabrogeant un dcret antrieur qui est prsiden-tiel 87-70 du 17 mars 1987 qui ne dfinitet ne consacre quun seul doctorat, savoir le doc-torat dtat. Sur le plan conomique, et l lenjeuest de grande taille, il sagit, selon les membres duCnes, de neutraliser, voire carter le potentiel decomptence que constituent les dtenteurs du doc-torat s sciences et du magistre et miser sur descomptences insuffisamment prpares pour lapromotion de lenseignement suprieur. Dans unprocs-verbal de leur assemble gnrale, les en-seignants ont expliqu que cette dvalorisationsinscrivait dans la stratgie adopte par les pou-voirs publics en direction de luniversit ; strat-gie qui ne sest jamais, disent-ils, dpartie depuisdes dcennies de lobjectif inavou de lui faire su-bir sournoisement un nivellement par le bas.

    SAMIR LESLOUS

    Mardi 11 juin 2013

    2LIBERTE

    Lactualit en question

    M. Issad Rebrab, lors dune confrence de presse, hier, Alger.

    Zehani/Libert

    F.2011

    Publicit

  • L e prsident Bouteflika vabien et continue dirigerle pays et prendre lesdcisions. Cest, en sub-stance, le message quavoulu distiller le chef dela diplomatie algrienne, Mourad Me-delci, affirmant la Radio algrienne :Cest le ministre des Affaires tran-gres qui vous le dit : au quotidien, nousrecevons ses encouragements, ses direc-tives et ses dcisions. Au lendemain,donc, de la sortie du Premier ministre,au sujet de ltat de sant du prsidentBouteflika, o la gne tait plus que li-sible, et au moment o des voix slventpour rclamer lapplication de larticle88 de la Constitution, cest le chef de ladiplomatie qui vient affirmer, indi-rectement, que le chef de ltat tait enpossession de tous ses moyens et quilny avait pas de vacance de pouvoir. Res-te que cela ne suffira pas convaincre,tant que les Algriens nauront pasdroit des images du Chef de lEtat.Surtout que dautres sources nhsitentpas avancer des informations dif-frentes sur son tat de sant. Hier en-core, lhebdomadaire conservateurfranais Valeurs actuelles crivait que leprsident algrien Abdelaziz Bouteflikanest plus en tat de gouverner, que sontat de sant sest trs srieusement d-grad et que de nombreuses manifes-tations prvues jusqu lautomne vien-nent dtre suspendues. Autre annon-ce faite par Mourad Medelci : les di-

    plomates algriens retenusen otages au nord du Malivont bien. Les informationsdont le ministre des Affairestrangres dispose sont rassu-rantes. Je ne peux pas vous endire plus pour linstant. Nousnavons pas aujourdhui din-quitude quant au fait quilssoient vivants et nous espronsquils retrouveront bientt leurfamille. Le chef de la diplo-matie est longuement revenusur la crise syrienne et lanouvelle proposition alg-rienne au sein de la Ligue ara-be, en ce qui concerne le dia-logue intersyrien. Estimantque les Syriens ont grande-ment souffert de trois an-nes de violence et que cettedernire ne pourrait condui-re qu dautres violences,Mourad Medelci a affirmque la solution militaire amontr ses limites en Syrie. Pour ce qui est du Mali, le mi-nistre algrien a estim queles choses aujourdhui se sontun peu stabilises. La solutionmilitaire est passe du projet lacte. Cet acte a cr un nou-veau contexte, en librant desterritoires du Nord, qui taient entre lesmains des terroristes. Mais le problmereste pos. Il faut que les Maliens tra-vaillent ensemble. Il ne faut pas que le

    Nord se sente marginalis et il ne faut pasque le Sud sente que le Nord est tran-ger (). La ligne rouge pour le Mali, cestlunit nationale et lintgrit territoriale.

    Il ne faut pas que llection prsidentiel-le se droule sans quune partie du paysy prenne part. Kidal, on contestetoujours la prsence de larme malien-

    ne. Des ngociations sont en cours pourquun compromis puisse permettre quedes lections se tiennent, y compris Ki-dal, afin quil ny ait pas dexception ap-pele Kidal ou Gao. Je suis persuadquils vont parvenir un compromispour lorganisation de llection prsi-dentielle. Concernant la Libye, Mou-rad Medelci a insist sur le fait que cepays doit construire de nouvelles ins-titutions, ces institutions doivent sefaire par les Libyens, sans interventiontrangre et en prservant lunit dupays. Le chef de la diplomatie alg-rienne martlera : Quelles que soientles critiques, lAlgrie ne changera pas deposition concernant la question de lin-grence trangre.

    AZZEDDINE BENSOUIAH

    D ans cette dclaration Libert,le prsident de Jil Djadidvoque dabord labsence duprsident de la Rpublique. Si le pr-sident de la Rpublique tait montrable,il aurait t montr pour quil soit misfin toutes les spculations, soutient-il ce propos, estimant que le pouvoirveut gagner du temps et il a dj gagn45 jours. Un brin ironique, SofianeDjilali se gausse des responsables quirptent qui veut les croire que les ins-titutions du pays ne sont pas paralyses.Les partisans du Prsident disent quetout fonctionnent normalement. Alors,dans ce cas, on leur demande de sup-primer tout simplement le poste de pr-sident de la Rpublique. Pourquoi sub-venir aux charges dun poste puisquil estinutile. Pour tre srieux, le prsident dela Rpublique est un personnage publicqui appartient la Rpublique, on nepeut pas dans ces conditions faire valoirle caractre priv de sa sant. Le destindu pays est li au personnage du prsi-dent de la Rpublique, surtout dans notresystme prsidentialiste. Le prsident deJil Djadid dit ne pas croire un tratremot de la communication officielle surla sant du Prsident. Il est clair quependant ces 45 jours, les reprsentantsdu pouvoir nous ont mentis, soutient-il mordicus en se demandant quoi es-prent-ils aboutir ? Pour lui, la situa-tion actuelle pose un problme de res-ponsabilit. La nue de la clientle veutperdurer le plus longtemps possible,mais la responsabilit dun homme d-tat loblige de mettre les intrts du paysau-dessus des intrts des personnes.Puis de pointer un certain nombre dephnomnes lis justement labsencedu Prsident. Lorsque lautorit poli-tique et politique nest plus, on assiste des phnomnes de rejet de lordre, de ladiscipline, la scurit est mise en danger,

    les apptits ont le temps de prendre delampleur, les coulisses tournent pleinrgime, grne-t-il, estimant que lessymptmes de cette pice sont main-tenant visibles au sein de la population. Et de passer en revue ces symptmes.Des candidats au bac refusent le d-roulement normal des examens, lesvilles et les villages du pays sont instal-ls dans lmeute, des milliers de can-creux quon abandonne dans une mort petit feu, des syndicalistes quon refu-se de reconnatre et tant dautres ano-malies qui dmontrent quil y a une per-te de valeurs. Le patron de Jil Djadidrappelle dans quel contexte est surve-nue la maladie du prsident Boutefli-ka. Je vous rappelle que la maladie duPrsident est survenue la suite demultiples scandales qui ont montr quilny a plus de morale publique. Les mi-nistres volent sans que la justice bougele petit doigt. La perte du sens des res-ponsabilits, le laxisme, linjustice. Pourillustrer la drive de la situation de lajustice, il cite un exemple : Vous pou-vez coper de 15 ans de prison sur defaux tmoignages venant dun repris dejustice, mais vous voyagez librementlorsque vous avez caus la perte demilliards de dollars au pays, observe-t-il, considrant que lorsque la tte estpourrie, le nettoyage doit commencer parle haut. Cette situation marque par laperte du sens nest pas, selon lui, sansconsquence sur des segments de la po-pulation qui ne sont pas srs du len-demain. Aujourdhui, des cadres ta-tiques mais aussi des jeunes qui ont b-nfici de lAnsej se mettent en ttelide de se remplir les poches au plus vite,se dfaire de tout contrat social et demettre les voiles. Quand il ny a pas demorale publique, on dissout la nation.Et le patron de Jil Djadid de revenir surle sens symbolique de lhospitalisation

    du Prsident dans un hpital de lex-puissance colonisatrice. Un tat quimet le destin de son chef entre les mainsdune nation trangre est un tat faible,incapable de dfendre les intrts de sescitoyens, dplore-t-il, avant de conclu-re sa dclaration en sinterrogeant surles pouvoirs dont dispose Sad Boute-flika. Comment peut-il donner des

    instructions Sellal, Bensalah, Gad Salah. Do tient-il cette lgitimi-t ? Nous sommes en droit de nous in-terroger : pourquoi les ministres accep-tent-ils dexcuter les ordres de Sad Bou-teflika ? Si cest au titre de lhritage fa-milial, lAlgrie nest pas encore unroyaume.

    O. OUALI

    Mardi 11 juin 2013

    3LIBERTE

    Lactualit en question

    LE MINISTRE DES AFFAIRES TRANGRES, MOURAD MEDELCI, LA AFFIRM HIER

    Nous recevons quotidiennementles directives de Bouteflika

    Aprs les dclarations du Premier ministre sur la sant du prsident de la Rpublique,la sortie hier du chef de la diplomatie na pas clair davantage lopinion publique.

    Mourad Medelci : Au quotidien, nous recevons ses encouragements, ses directives et ses dcisions.

    Libert

    Et notre droit lagacement ?

    U ne nouvelle fois, le ministre des Affaires trangres parle de Bouteflika.Nous recevons au quotidien ses encouragements, directives et ses dcisions,a-t-il dit hier, au quarante-quatrime jour dabsence du chef de ltat pourcause de maladie. Le mrite incontestable de cette sortie de Mourad Medelci estde confirmer que cette absence persiste encore, au moment o des mdias, sap-puyant sur des sources non identifies, font tat du retour du prsident Boute-flika Alger depuis quelques jours. son corps dfendant, le chef thorique dela diplomatie algrienne nous apprend, en effet, que Bouteflika nest pas rentrde Paris puisque le gouvernement et les ministres continuent de recevoir les en-couragements du Prsident. Medelci est all jusqu affirmer que cest le chef deltat qui est lacteur de cette intense activit diplomatique que connat lAlgrie.Ce mme chef de ltat qui vient de rater son rendez-vous avec Erdogan Alger,ce mme chef de ltat dont labsence va sans doute provoquer lannulation pureet simple de la visite du prsident de la Rpublique de Chine Alger.Un Prsident absent, invisible et nanmoins acteur dune intense activit di-plomatique ! Un Prsident dclar au mieux convalescent, au pire dans un tatcritique, envoyant ses encouragements des ministres qui, eux, ont la pche !Il y aurait l de quoi se fendre la pche, comme on dit, sil ny avait pas cette si-tuation de gravit qui, pour autant quelle soit prilleuse pour le pays, autorisetoujours nos ministres prendre les Algriens pour des cervels. Non, on ne rirapas de cette nime pirouette grossire, signe cette fois-ci Medelci. Car lagacementsuscit en nous par celles qui lavaient prcde est aussi grand, sinon plus, quelirritation que procure au Premier ministre cette demande des Algriens dtrecorrectement, rgulirement et amplement informs sur ltat de sant du pr-sident de la Rpublique, qui nest pas sans lien avec ltat et, encore moins, surlavenir de leur pays, sur leur avenir. Car, aprs tout, le droit lagacement, com-me le droit linformation, appartient aux citoyens. Mais nos ministres sont-ilseux-mmes informs ? Dsormais il est permis den douter.

    Il y aurait l dequoi se fendrela pche, comme

    on dit, sil ny avait pascette situation de gravitqui, pour autant quellesoit prilleuse pour lepays, autorise toujoursnos ministres prendreles Algriens pour descervels.

    LDITO PAR SAD CHEKRI

    SOFIANE DJILALI LIBERT

    Le pouvoir est en train de mentir sur la sant du Prsident

  • Mardi 11 juin 2013

    4LIBERTE

    Lactualit en question

    LE MINISTRE DE LA FORMATION ET DE LENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS,MOHAMED MEBARKI, HIER AU FORUM DE LIBERT

    La socit dvaloriseles mtiers manuels

    lheure o les rangs des recals du systme ducatif ne font que grossir, le secteur de la formationprofessionnelle peine, selon son premier responsable, trouver des stagiaires. La faute est, daprs lui, partage.

    Malgr les nombreuses dper-ditions de lenseignement g-nral, le secteur de la forma-tion professionnelle narrivetoujours pas attirer lesjeunes. Daprs linvit du Fo-rum de Libert, les raisons du manque den-gouement des jeunes, qui, notons-le, ne se pr-cipitent pas du ct de la formation profession-nelle, sont nombreuses. Le secteur ptit dabord, selon lui, de son image,car il est souvent peru en Algrie comme le r-ceptacle des recals du systme scolaire classique.Dans limaginaire algrien, la formation profes-sionnelle se rsumerait, ainsi, la maonnerie ou la fabrication de gteaux, des mtiers quil nefaut, aucun prix, sous-estimer, ajoute M. Me-barki. Daprs lui, la socit algrienne dvaloriseles travaux manuels. Et quand bien mme cettetendance serait universelle, elle est, daprs lui, plusaccentue chez nous. Enfin, au-del de lexpli-cation socitale, le problme rside, selon le se-crtaire dtat, lintrieur mme du systme.Une des explications au fait que les jeunes ne sebousculent pas pour suivre une formation serait,daprs lui, une mauvaise orientation. Daprs M. Mebarki, lorientation qui sopre au-jourdhui lissue de lenseignement obligatoirejusqu lge de 16 ans est mal conue. Elle des-sert llve et le pays. ce sujet, il a abord entermes nuancs lchec du systme ducatif na-tional. La rforme prvoyait que 30% des lvesaillent en orientation vers lenseignement profes-sionnel. Nous nen sommes aujourdhui qu 4 ou5%. en croire le secrtaire dtat, on est loinde rpondre aux objectifs du systme dorienta-tion pdagogique et scolaire. Et si lexplication desdperditions scolaires remonte, trs certainement,aux faiblesses du systme ducatif algrien, le se-crtaire dtat nen reste pas moins optimiste lide de savoir quune rflexion est mene ac-tuellement au ministre de lducation sur cet-te question cruciale. Quoi quil en soit, pour lui, prendre en charge lesrecals nest pas la vocation de la formation pro-fessionnelle. Le secrtaire dtat avoue nanmoins,sans ambages, la responsabilit qui incombe sonsecteur qui, selon lui, doit tre rhabilit pourjouer pleinement son rle. Il se dit mme surprisque dans un pays comme le ntre, en plein d-veloppement, avec une telle jeunesse et une tel-le demande en ressources humaines, la formationprofessionnelle ne joue pas le rle vital qui doittre le sien. Ainsi, aprs les aveux mme du Pre-mier ministre, Abdelmalek Sellal, voici unmembre du gouvernement qui reconnat volon-tiers, son tour, les faiblesses dans la commu-nication institutionnelle ladresse des jeunes etmme des parents. Dans son introduction, le se-crtaire dtat la Formation et lEnseignementprofessionnels a gren quelques chiffres de sonsecteur non sans avoir pris la prcaution de livrerdabord la philosophie gnrale qui caractrise sonactivit. Notre action repose sur deux vecteurs es-sentiels : lamlioration du service public et lad-quation entre la formation et les besoins de len-treprise conomique ainsi que les impratifs de fa-cilitation de lemploi des jeunes. Ce sont l non seu-lement les orientations du gouvernement mais ga-lement celles du plan daction adopt par le Par-

    lement. Sur le plan des infrastructures, il rvlelexistence de quelque 1 200 instituts, centres etannexes. Lingnierie de la formation dispose,quant elle, de 6 instituts de formation pdago-gique. La capacit daccueil est estime 300 000places en mode rsidentiel, c'est--dire hors ap-prentissage, formation continue ou distance.Son secteur dispense entre 40 60 000 formationsqualifiantes. Le nombre demploys est estim 62 000 travailleurs dont 1/3 reprsente le corpsformateur. 91 000 diplms sont sortis en 2012. Malgr lesefforts immenses consentis par ltat en moyenshumains, matriels et en quipements pour r-pondre la demande conomique, le secteur dela formation professionnelle continue essuyerle reproche, du reste, rcurrent de ne pas produiresuffisamment de main-duvre qualifie. Mmela Banque mondiale a abond dans ce sens, r-vle linvit de Libert, soulignant de manire clai-re que parmi les contraintes qui bloquent lmer-gence de lconomie algrienne figure labsence demain-duvre qualifie. Aussi, ladquation ou plutt linadquationentre la formation et la demande conomique fera pour sa part lobjet de longs dveloppements.Pour lui, lentreprise, contrairement la socit, fait les bons choix. Lentreprise cono-mique, qui a des besoins prcis, sait investir etcompter ses sous.

    Donner une chance au stagiaire de se faire re-cruterDans sa tentative de trouver une rponse cet-te inadaptation du secteur, M. Mebarki avance lancessit de dfinir une politique de partenariatavec certains secteurs stratgiques comme lin-dustrie, lhabitat, le tourisme, lagriculture, des sec-teurs gros pourvoyeurs demplois et fort po-tentiel de croissance. Il sagit, selon lui, de com-biner les moyens afin de dfinir les besoins, lesspcialits et les lieux dimplantation. Je pense enparticulier certains bassins industriels commepour la mcanique Constantine, llectricit oullectronique Sidi Bel-Abbs, ou encore les tl-communications pour la rgion de Stif. Dans leSud, on peut dvelopper des filires lies aux in-dustries gazires et ptrolires. Enfin, on peut mul-tiplier les exemples en adoptant cette dmarche auniveau wilayal. Il prendra ce sujet lexemple deMostaganem o lentreprise Cosider a pris sousson aile 30 40 stagiaires en vertu dune conven-tion signe avec la Direction de la formation pro-fessionnelle de la wilaya. Tous les stagiaires se-ront recruts lissue de la formation. Daprs lui,il faudrait agir galement sur la reconnaissancedes diplmes, les mesures sociales, la nature desbourses octroyes, etc. De mme quil faut ex-pliquer aux jeunes citoyens, que certains techni-ciens suprieurs se font recruter avant mme lob-tention du diplme. M. Mebarki annonce mme

    une graduation vers lenseignement suprieur. Ilse flicite, ainsi, que la nomenclature des sp-cialits, revue et applique depuis janvier dernier,couvre un plus large spectre de mtiers. Daprsle secrtaire dtat, il sagissait, travers cette r-vision (qui a dbut en 2007), de rattraper le re-tard et de mettre jour cette nomenclature enfonction du dveloppement technologique etscientifique. Le nombre de spcialits a t por-t, ainsi, de 300 422, incluant de nouveaux m-tiers comme la tlphonie mobile, lnergie so-laire ou encore lconomie verte. Daprs lui, uneoption a t prise pour dfinir une mthodolo-gie axe sur la demande et non pas sur loffre deformation. Nous voulons former et donner plusde chances aux jeunes de se faire recruter. Cestpourquoi un intrt accru sera accord lap-prentissage. Daprs lui, les chiffres du chmageindiquent que les diplms de la formation pro-fessionnelle ne sont pas les plus mal lotis. Inter-rog, par ailleurs, sur la prsence massive dou-vriers chinois dans le secteur du BTPH, le se-crtaire dtat sest content dannoncer que le sec-teur de la formation professionnelle couvre au-jourdhui tous les profils demands. Nous en-cadrons et nous formons dans toutes les spciali-ts, des maons, des ferrailleurs, des pltriers, despeintres, des plombiers, des lectriciens, etc.. Envoquant les efforts de modernisation, de re-nouvellement, de dveloppement de loutil in-formatique tant au niveau de la gestion que de laformation, M. Mebarki nen a pas moins insistsur lactualisation des mthodes, des contenus etdes programmes. Pour nous, le formateur est aucentre de lquation. Cest pour cela que nous vou-lons procder des recrutements mieux cibls etamliorer par le perfectionnement le niveau de nosformateurs. Et pas seulement les formateurs. La for-mation des gestionnaires est tout aussi importan-te. Sur ce point prcis, lencadrement des ta-blissements sest caractris, selon lorateur, cesderniers mois par la fin de la gestion des intri-maires. Il a t procd, ainsi, la nominationde 350 nouveaux directeurs dtablissement re-prsentant quasiment le tiers des responsables.Il a annonc, enfin, la tenue fin juin dune ex-position refltant les ralisations et la mmoiredu secteur de la formation professionnelle depuislIndpendance ce jour. Une clbration quientre dans le cadre des commmorations du Cin-quantenaire de lIndpendance. Il sagit, cetteoccasion, de marquer un temps darrt, de proc-der une valuation des politiques suivies jusque-l et dessiner enfin des projections pour lavenir.

    MOHAMED-CHRIF LACHICHI

    M. Mohamed Mebarki tait hier linvit du Forum de Libert.

    Louiza/Libert

    Bio-express N le 20 octobre 1953 Sidi Bel-Abbs,Mohamed Mebarki est docteur dtat enphysique des solides. Professeur desuniversits, il a longtemps exerc lesfonctions de recteur des universits dEs-Snia et de lUsto dOran. MohamedMebarki a t lu dput RND dOran avantdtre dsign snateur au titre du tiersprsidentiel. Il a t galement directeur decabinet du prsident du Snat avant dtrenomm en septembre 2012, secrtaire dtat la Formation et lEnseignementprofessionnels dans le gouvernement Sellal.

  • Les retraits de la Cnas dela wilaya de Bordj Bou-Arrridj, qui occupent deslogements de fonction, sesentent menacs d'expulsion,malgr l'instruction duministre du Travail et de laScurit sociale, Tayeb Louh,du 17 mai 2006, o ilordonnait de laisser lesretraits et les veuves deretraits occuper leslogements qui leur ont tconcds dans le cadre dutravail. Une autre instruction

    manant de l'ex-directeurgnral de la Cnas, Zebbar,en date du 23 novembre 2010sous le numro 2 157,demande aux directeurs desagences Cnas de mettre enapplication les dispositionsdu dcret excutif n89/10 du7 janvier 1989. ce titre, lesretraits n'arrivent pas comprendre pourquoi ladirection de l'agence Cnas deBordj Bou-Arrridj refuse depercevoir les loyers desoccupants alors que dans

    d'autres wilayas, les retraitspayent leur loyer sansdifficult bureaucratique,sinterrogeant pourquoi desretraits qui relvent d'unemme institution sont traitsd'une manire diffrente. Eneffet, disent-ils, s'il y a unecirculaire ou une instructionayant trait aux logements dela Cnas occups par lesretraits, elle doit treapplique au pied de la lettreet pour tous les retraits de laCnas du territoire national.

    Cite par deux fois dans lelivre Guinness des records, lajeune Iqbal MahmoudAl-Asaad, une Palestiniennege de 20 ans, rfugie auLiban, vient d'tre dclareplus jeune mdecin aumonde.Ne le 2 fvrier 1993, de prepalestinien et de mrelibanaise, Iqbal a tgalement reconnue commela plus jeune lycenne avoir

    termin ses tudessecondaires l'ge de...13 ans. Elle vient d'trehonore rcemment par leprsident de la Rpubliquelibanaise, Michel Suleiman. rappeler que l'histoireheureuse d'Iqbal ne doit pasfaire oublier le sort demilliers de jeunesPalestiniens, obligs chaqueanne dabandonner les bancsde lcole.

    LE RADAR PAGE ANIME PAR HAMID [email protected]{de Libert {

    Mardi 11 juin 2013LIBERTE 5

    ELLE VIENT D'TRE HONORE PAR LE PRSI-DENT LIBANAIS MICHEL SULEIMAN

    La plus jeune mdecinau mondeest Palestinienne

    BORDJ BOU-ARRRIDJ

    Les retraits de la Cnasdans la tourmente

    ORGANIS PAR LASSOCIATION LA VOIXDES JEUNES

    Un tournoi de football contrela drogue Bab-Ezzouar

    Dans le cadre des activits marquant la clbration du50e anniversaire du recouvrement de notre Indpendance etde la jeunesse, lassociation La voix des jeunes organise, du15 juin au 5 juillet 2013, un tournoi de football au stadejouxtant la cit AADL El-Moussalaha, Bab-Ezzouar, afinde sensibiliser les jeunes aux dangers de consommation dela drogue et des psychotropes.

    INVIT UNECONFRENCECOORDONNE PARFREEDOM HOUSE

    HamadiJebalien vedetteaux USA

    Lancien Premier ministretunisien et actuel secrtairegnral du parti islamisteEnnahda, Hamadi Jebali,vient de participer uneconfrence lInstitut destats-Unis pour la paix(Usip), un organisme fonden 1984 par le Congrs US. noter que lvnement enquestion a t coordonnpar Charles Dunne,directeur de FreedomHouse pour le Moyen-Orient et lAfrique du Nord.

    LA SOIRE SERAANIMEPAR LORCHESTREEL-GUSTO

    Hommage auxchibanis etaux pieds-noirs l'Unesco L'association de Franco-Algriens Uniame organiseune soire de gala le 15 juin2013 au grand auditorium delUnesco. Il s'agit de rendre, loccasion de cet vnement,un hommage aux chibanis,ces vieux travailleurs migrantspartis du Maghreb, mais aussi des pieds-noirs juifsoriginaires d'Algrie.La soire sera anime parl'orchestre El-Gusto,popularis par le filmponyme de Safinez Bousbia.

    LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION PROPOS DES INCIDENTSSURVENUS LORS DES PREUVES DU BAC

    Cest la faute facebook ! Le ministre de la Communication, MohandOussad Belad, na pas trouv mieux quedimputer la responsabilit des incidentssurvenus dans certains centres d'examen lorsdes preuves du baccalaurat au rseau socialfacebook, qui a induit les lves en erreur. Un sujet de philosophie a t mis en ligne surle rseau social facebook la veille dudroulement de l'preuve et prsent commetant celui pour lequel les candidats aubaccalaurat allaient concourir, ce qui avaitinduit les lves en erreur, a indiqu hier leministre qui intervenait lors du colloque

    national sur la communicationinstitutionnelle. Facebook a induit lescandidats en erreur, en ce sens que ces derniersont ax leurs rvisions sur le thme propos parledit sujet, croyant quil sagissait bel et bien dusujet de lpreuve de philosophie, a ajout leministre. Alors que lenqute lance parlOffice national des examens et concours(Onec) na pas encore livr ses rsultats, voilque le gouvernement tranche la question.Mais de l accuser facebook, on aura toutentendu.

  • LIntersyndicale des profes-sionnels de la sant(Snpssp, Snapsy et Snpsp)vient de donner une nou-velle tournure au conflitqui loppose au dparte-ment de tutelle. Aprs cinq semainesde grve, les trois syndicats ont dci-d de baisser la pression. Commepour renvoyer lascenseur au directeurde cabinet qui les a reus mercredi der-nier et qui sest engag relancer les en-tretiens bilatraux, les syndicats ontopt pour la sagesse. Gel de la grve de trois jours par se-maine lance au dbut du mois de maidernier. Telle est la dcision prise parles conseils nationaux des trois syndi-cats et entrin au sein de cette struc-ture de concertation. Cest ce qua an-nonc, hier, le porte-parole de lISPSlors dun point de presse tenu au si-ge du SNPSSP pour faire un tat deslieux de la situation et prendre t-moin lopinion publique. LISPS a prisacte de la rouverture du dialogue in-tervenu le 5 juin la cinquime semainede grve, note le communiqu remispar lIntersyndicale. Et de souligner :Dans une prise de responsabilit devant

    la situation actuelle du systme de san-t avec prise en compte des intrts dumalade et de la population, lIntersyn-dicale dcide du gel de la grve. Un paspositif que les syndicats ont voulufaire pour prouver leur engagement etleur responsabilit. Il semblerait, tou-tefois, que la tutelle nest pas sur la

    mme longueur donde avec ces par-tenaires sociaux. Aucune invitation audialogue na t reue par les trois syn-dicats. Et pourtant lors de laudiencedu 5 juin, le directeur de cabinet sestengag relancer le dialogue au dbutde la semaine en cours, voire aujour-dhui mme, expliquent les trois conf-

    renciers. Il ny a eu aucun contact cejour, a rvl le docteur Merabet, es-prant que les choses vont aller rapi-dement et que les chanciers du dia-logue vont tre courts pour assurerune bonne rentre sociale. Nous avonspris notre responsabilit, la tutelle deprendre la sienne, a indiqu le docteurYousfi. Et de regretter quil ait fallucinq semaines de grve pour que lon ar-rache la rouverture du dialogue. Pourle responsable du Snapsy, la balle estdans le camp de la tutelle pour rpondre toutes les revendications sur lesquellesaucun compromis ne sera fait. Nous fai-sons confiance notre ministre, alorsattendons de voir quel sera le devenir decette confiance.

    Des cadres suprieurs alimentent laprotestationRevenant sur les revendications desprofessionnels de la sant, le docteurMerabet fera remarquer que lessentieldes dolances na toujours pas t sa-tisfait. Les raisons de la protestation desannes prcdentes sont toujours l. Laraison ? Les confrenciers pointent undoigt accusateur en direction descadres de la tutelle qui ne cessent

    dalimenter la contestation. Certainsresponsables au ministre de la Santfont tout pour maintenir la pression etle pourrissement pour prserver leurspostes car, en dehors des protestations,ils nont aucune existence, a soutenu ledocteur Merabet. Ce sont des lobbiesqui ne pensent pas aux malades. Leurseul souci est de prserver leur dcret denomination en entretenant le blocage,a ajout pour sa part le docteur Yous-fi. Un appel est lanc, par ailleurs, aux associations qui se sont manifes-tes lors de la grve pour rclamer lou-verture du dialogue. Les associationsqui ont t instrumentalises pour cas-ser la grve doivent se positionner au-jourdhui.Enfin, les syndicats ritrent certes leurappel louverture officielle du dia-logue, mais ne comptent pas attendreindfiniment. Les conseils nationauxseront convoqus ultrieurement pourrvaluer ltat davancement des diff-rents dossiers. Le dpartement de Zia-ri a tout intrt ouvrir le dialoguepour ne pas replonger le secteur dansla spirale de la contestation.

    MALIKA BEN

    Mardi 11 juin 2013

    6LIBERTE

    Lactualit en question

    GEL DE LA GRVE DE LINTERSYNDICALE DE LA SANT

    Dans lattente du dialogueLes trois syndicats nont toujours pas reu dinvitation au dialogue comme lavait promis

    le directeur de cabinet du dpartement de la Sant lors de laudience de mercredi dernier.

    Le ministre des Ressources en eau,Hocine Necib, tait hier en visi-te de travail et dinspection dansla wilaya de Constantine, o il a mar-qu plusieurs haltes au niveau de plu-sieurs projets relevant de son secteur,et qui sont inscrits au programme delanne 2012. Ainsi, dans la communede Bni Hmidene, Hocine Necib a pro-cd linauguration dun nouveaubarrage El-Biar. La capacit de ce bar-rage, estime 250 000 m3, alimente-ra la population de Bni Hmidene etcelle de Hamma-Bouziane. Le projet,

    qui slve 83 551 9550 08 DA, a tralis en 8 mois. Par ailleurs, il a t an-nonc la ralisation dun autre barrage, Oued Hmimine, pour lequel une en-veloppe financire estime hauteur de50 milliards de dinars a t dgage.Dans le mme registre, le ministre desRessources en eau a galement an-nonc la ralisation de trois autresbarrages, et ce, dans le cadre du pro-chain quinquennat. Tous ces projetssinscrivent, selon le ministre, dansune nouvelle dynamique qui vise as-surer mais aussi amliorer le rseau

    de lalimentation en eau potable, no-tamment dans les communes situesdans le sud de la wilaya, o les popu-lations, faut-il le rappeler, souffrentnormment du manque, voire de lab-sence totale deau potable. Dans cecadre, plusieurs puits seront rhabilits,selon les dclarations du ministre. Par ailleurs, au sige de la Seaco, le mi-nistre donnera des instructions fermesaux responsables de lentreprise enquestion pour que les habitants de lanouvelle ville, notamment, soient ali-ments en eau potable 24 sur 24, et ce,

    avant le mois de Ramadhan. Il faut rap-peler que 70% de la population deConstantine est alimente en eau po-table 24h/24, alors que 25% de la po-pulation de la zone nord de la wilaya estalimente 1 jour/2 et 5% est alimente1j/3, selon les affirmations des res-ponsables de la Seaco. Il va sans dire quela visite du ministre des Ressources eneau a t porteuse de bonnes nouvellespour certains, mais elle la t moinspour dautres, notamment les habi-tants du centre-ville, o les fuites deausont signales dans presque tous les

    quartiers, sans que les responsablesconcerns interviennent. Ces fuitesdeau sont, dans la plupart des cas, lori-gine du phnomne du glissementcomme cest le cas au boulevard Zi-ghoud-Youcef (boulevard de lAbme).En effet, une importante fuite deau acaus, il y a une quinzaine de jours, ungrave affaissement de la chausse, ce quia pouss les autorits locales sus-pendre le trafic routier au niveau de cetimportant axe. Cependant, rien naencore t fait ce jour.

    INES BOUKHALFA

    LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU CONSTANTINE

    70% de la population est alimente en eau 24H/24

    MOBILIS

    Signature de conventionsavec le mouvement associatif Illizi

    D.R

    .

    Libert

    Les professionnels de la sant reprennent du service.

    Mobilis sest engag parrainer des associations Illizi.

    Amar Tou, ministre des Transports, a indi-qu avant-hier Blida que la circulationroutire dans la capitale devrait trouver unesolution rapide pour viter lasphyxie. Pour cela,il a suggr la dlocalisation de nombreuses ins-titutions de ltat vers dautres wilayas du Centreafin de rendre possible la fluidit de la circulationroutire dans la capitale. Dans la foule, il a annonc la cration dune en-tit qui aura pour mission de grer la circulationroutire et didentifier les points noirs. Le repr-sentant du gouvernement, qui a fait le dplacementdans la wilaya de Blida pour senqurir de ltatdavancement des projets relevant de son secteur,

    a galement annonc la cration dune autre en-treprise publique qui a pour obligation de grerles stations tlphriques, dassurer leur mainte-nance et par la mme occasion la fabrication destlcabines. Nous avons dix stations de tlphriqueet nous avons dix autres en cours de ralisation.Donc, il faudra bien mener la gestion de ces stationspar une entreprise, a indiqu le ministre. Par ailleurs, Amar Tou a assist au lancement duprojet de chemin de fer en double voie qui relie-ra Blida Boughezoul et Boughezoul Djelfa surune distance de 294 km avec des lignes lectrifies.Pour pouvoir protger la faune et la flore et pr-server laspect naturel de cette rgion montagneuse,

    le projet en question qui dbutera partir de laville dEl-Affroun sera ralis travers un tunnellong de 5 km via plusieurs viaducs. Le ministre aaffich une certaine satisfaction quant ce grandprojet national qui devra mme atteindre la vil-le de Hassi-Messaoud.Pour le ministre, tout projet denvergure nationalqui a une vocation conomique devra tre ren-tabilis en quelques annes dune part. Lors de cet-te visite dinspection, le ministre sest galementenquis du projet de ralisation de la gare routi-re rgionale qui sera rige Sidi-Abdelkader etqui stend sur une superficie de 6 000 m2. Lavan-cement des travaux de ralisation est environ

    60%. Cette gare devra remplacer celle qui existeactuellement prs du stade Mustapha-Tchaker etdu march Guessab. Elle sera construite surdeux niveaux et comportera 74 quais dembar-quement pour les cars des longues distances, 48 pour les bus vers les diffrentes rgions de lawilaya de Blida et 48 places pour les taxis. no-ter que cette gare routire sera la deuxime sur leplan de la superficie aprs celle de Biskra, construi-te sur 10 hectares. En outre, le ministre a assist la prsentation du lancement de ltude de fai-sabilit de la ralisation du tramway Blida, aprsAlger, Oran et trs bientt celui de Constantine.

    K. FAWZI

    LE MINISTRE DES TRANSPORTS LA ANNONC DIMANCHE BLIDA

    Des mesures pour mettre finaux embouteillages dans la capitale

    Une importante dlga-tion de Mobilis, condui-te par son prsident-directeur gnral, Sad Dam-ma, sest dplace hier dans lawilaya dIllizi dans le but de si-gner des conventions pour lac-compagnement, le sponsoringet le parrainage dassociations caractres social, culturel et

    sportif. Cette opration entredans le cadre de la concrtisa-tion dune action citoyenne,dj annonce par le P-DG deMobilis, lors de sa dernire vi-site dans la wilaya. Mobilis,qui sinscrit pleinement dansdes actions de mcnat visant contribuer au soutien du mou-vement associatif, la promo-

    tion du sport, des sciences et dela culture, sengage continuersa dmarche qui reflte ses va-leurs de solidarit, de gnrositet de citoyennet. cette oc-casion, une crmonie a torganise en prsence du se-crtaire dtat auprs du mi-nistre de la Jeunesse et desSports, charg de la Jeunesse,

    ainsi que du wali dIllizi, lors delaquelle 10 associations ont b-nfici dun apport financier,leur permettant de raliser dedivers projets selon la voca-tion et les objectifs de chacune.Il est galement important desouligner que ces associationsmanent de diffrentes com-munes de la wilaya.

  • Mardi 11 juin 2013

    7LIBERTE

    Lactualit en question

    Entreprise citoyenne cultivant la proximi-t avec les universits algriennes, Djezzya mis le cap cette fois-ci sur le Sud algrien,plus prcisment la wilaya dAdrar, reconnuepar la diversit et la beaut de ses paysages. Ain-si, le directeur gnral adjoint charg de lad-ministration, Ahmed El-Beheary, accompagndu recteur de lUniversit africaine dAdrar,Ammar Abassi, ont inaugur rcemment le 5e kiosque multiservices qui permet len-semble des tudiants de luniversit dAdrar, quicompte 9 000 tudiants, daccomplir gratuitementun certain nombre de travaux tels que la pho-tocopie de documents, la reliure et le chargementmobile. Cette initiative constitue un prolonge-

    ment dune panoplie dactions que Djezzy a en-treprises avec dautres universits du Sud pourpromouvoir le meilleur de la recherche, la dif-fusion des savoirs, linnovation et lascension so-ciale. Dans un souci constant de mieux servir sonpartenaire universitaire et pour accompagner etassister ltudiant algrien, Djezzy sera prsentle 20 juin 2013 lUniversit africaine dAdraren tant que partenaire officiel de la crmoniede sortie des majors de promotion. travers cette visite, le leader de la tlphoniemobile montre tout son intrt pour le Sud al-grien qui recle dnormes potentialits dans lesdomaines de la recherche scientifique et uni-versitaires.

    DANS LE CADRE DE SES ACTIVITS CITOYENNES

    Partenariat Djezzy - universit dAdrar

    Suite leur belle victoire lors du match face lquipe du Bnin, Nedjma adresse ses pluschaleureuses flicitations lquipe nationalealgrienne ainsi que la Fdration algrienne defootball (FAF).Ce succs splendide des Verts dans ce matchcomptant pour les liminatoires de la Coupe dumonde 2014 confirme limmense potentiel de nosjoueurs qui ont fait preuve dune grande qualitde jeu face leurs adversaires. En cette occasion, Joseph Ged, directeur gnralde Nedjma, a dclar : Comme des millions de sup-porters, Nedjma est heureuse de cette importantevictoire des Verts qui les rapproche dune qualifi-cation la prochaine Coupe du monde au Brsil.

    Nous ritrons le soutien total de Nedjma lqui-pe nationale et la FAF en toutes circonstances etnous souhaitons El-Khedra une qualification In-chAllah la Coupe du monde 2014.Rsolument engage aux cts du football na-tional, Nedjma continue dexprimer son soutien lquipe nationale algrienne travers de largescampagnes dencouragement diffuses sur diverssupports mdiatiques. Nedjma est aujourdhui le sponsor officiel de laFdration algrienne de football (FAF), delquipe nationale, de la Coupe dAlgrie et de 10 clubs de football.Un engagement ingal la hissant au rang de pre-mier partenaire du football national.

    APRS LEUR GRANDE VICTOIRE FACE AU BNIN

    Nedjma flicite les Verts

    Install en Algrie depuis un peu plus duneanne seulement, le groupe Axa assurance,leader mondial en assurance de personnes, debiens et de sant, avance pas de gant, ds lorsquil est dj prsent avec 22 agences opra-tionnelles dans les principales villes du pays et oil a conquis une large clientle. Axa assurance Algrie compte dsormais plus de30 000 souscripteurs particuliers et une centai-ne dentreprises. Mais, le groupe ne compte passarrter l. Ses ambitions sont telles quil proposedavantage doffres dont la toute nouvelle formeconsistant en un service dassistance et de rpa-ration de toute installation endommage do-micile, ddi aux dtenteurs dune assurance ha-bitation. Ce service intgr dans le package mul-tirisque habitation, MRH (incendie, vol, bris deglace, dgts des eaux, vnements clima-tiques), a t prsent, hier, par les responsables

    dAxa Algrie. Abdelhak El-Mansour, DG-adjoint,Mahdi Tibourtine, directeur marketing et com-munication, et Abdelkrim Betouche, directeurrisques particuliers et professionnels, ont expli-qu que ce service, jusque-l inconnu cheznous, est fait pour apporter aux clients dAxaconfort et tranquillit en cas de sinistre. Sontconcerns par cette prestation, le propritaire oule locataire dun logement usage domestique(habitation), ou bien un adhrent par adresse,ayant videmment souscrit lassurance MRHpropose partir de 4 500 DA lan. Le service assistance et rparation domicile(plomberie lintrieur ou lextrieur de la mai-son, panne dlectricit, blocage de serrureset/ou perte de cls, ou encore bris de vitrerie), est,quant lui, propos seulement 1 200 DA/an.Lassur naura plus qu appeler les servicesdAxa, au 021 98 00 20, pour que ces derniers

    interviennent et prennent en charge le tout-r-paration (dplacement, changement de pices etmain-duvre). Le souscripteur cette formule, prcisent les res-ponsables dAxa Algrie, aura droit trois in-terventions dans chacun des domaines sus-cits(plomberie, lectricit, serrurerie, vitrerie), nex-cdant pas la valeur de 40 000 DA lune, pendantlanne dassurance. Axa a dj conclu une qua-rantaine de conventions avec des socits sp-cialises en vue dassurer ce service accessible 7/7jours et 24h/24. Aprs une anne et demie de prsence en Alg-rie, Axa compte 600 assurs du risque habitation,dans le cadre de son offre Cat-Nat (catastrophesnaturelles), sur le nombre global des clients as-surant leur logement au niveau national, estim 520 000 units, soit un taux de 7,4% dint-gration aux assurances MRH. Lassurance auto-

    mobile dtient toujours la palme dans le domainedes assurances en Algrie. Axa, qui construit sastratgie autour du principe qualit de service,nest pas moins reconnue dans ce domaine, tantque, selon ses responsables, 95% de ses clientssaffichent satisfaits de la prestation de lassureur,notamment avec le payement des sinistres le jourmme de lexpertise. Partant du bilan positif de 2012, les responsablesdAxa se projettent dores et dj doubler lechiffre daffaires de leur entreprise (dtenue 51%par le Fonds national des investissements et laBEA), pour le porter de 634 millions de dinars 2 milliards de dinars vers fin 2013. Tout est faitpour amliorer davantage le service et diversifierles offres, notamment dans le domaine de las-surance habitation laquelle les Algriens affi-chent encore des rticences.

    FARID ABDELADIM

    ASSURANCE MULTIRISQUE HABITATION

    Assistance domicile, loffre exceptionnelle dAxa

    FACE LA BAISSE DES EXPORTATIONS DES HYDROCARBURES

    Laksaci plaide pour la rductiondes importations

    Le gouverneur de la Banque dAlgrie (BA), Mohamed Laksaci, sonne lalerte quant aux importations abusives et inutiles desquelles ltat narrive plus se dpartir.

    Lors dune confrence depresse anime hier, le pa-tron de la BA a attir lat-tention des dcideurs surles prils qui guettent labalance des paiements,touche de plein fouet par une chutedes prix du ptrole value 5,7% pen-dant cette priode sur le march in-ternational. La situation, qui prvautactuellement dans le secteur des hy-drocarbures, est marque par un fortrecul des quantits exportes, estim moins de 8,86%. En valeur, les ex-portations dhydrocarbures se sontcontractes de prs de 14% en com-paraison au 1er trimestre de lanne2012. Elles ont ainsi baiss de 20,3 mil-liards de dollars 17,5 milliards de dol-lars. En rfrence au 1er trimestre2009, cela peut sinterprter commeun choc pour la balance des paiementsextrieurs en 2013, avoue le gouver-nement lors de la prsentation de lanote de conjoncture. Ce qui ne peuttre sans consquence ngative sur labalance commerciale, dautant plusque les importations de biens pour-suivent leur rythme la hausse durantles trois premiers mois de lanne encours. Or, les exportations hors hy-drocarbures affichent une faiblessestructurelle et nont pas dpass lemontant de 319 millions de dollars en2013 contre 206 millions de dollars en2012. Les importations de biens Fob

    (cot du bien exporter une fois surnavire) ont connu une hausse de 8,6%pour atteindre 12,6 milliards de dollarspendant la priode analyse. Cettetendance haussire a t accentue, se-lon les donnes de la Banque centra-le, par la forte expansion des impor-tations de biens de consommationnon alimentaires, soit un taux de 83%et la progression de celles des biens ali-mentaires estime plus de 15%.

    Des importations non alimentairesen hausse et des exportations horsptrole en baisseDans le dtail, le bulletin de conjonc-ture de la BA fait ressortir une crois-sance plus significative des importa-tions des produits ptroliers, fortementcorrle celles des vhicules qui,entre 2008 et 2012, ont connu un ac-croissement important. Devant cette si-tuation, le gouverneur avertit, dautantque les transferts vers ltranger, enhausse globale de 6,7% par rapport 2012 alors que des recettes dexportationdes hydrocarbures sont en baisseIl prvient, galement, que la rcessionconomique mondiale quengendre lachute des cours du ptrole peut affec-ter la balance des paiements. Un sc-nario dj vcu en 2009. Preuve en est: le solde global de la balance despaiements est arrt seulement 846millions de dollars au 1er trimestre 2013contre 4,164 milliards de dollars durant

    la mme priode de 2012. Ce qui ra-mne lencours des rserves de changes,sans lor, 189,768 milliards de dollars fin mars 2013 contre 190,661 mil-liards de dollars fin dcembre 2012.Cependant, la position financire ex-trieure nette de lAlgrie reste solide, ladette extrieure tant value seule-ment 3,451 milliards de dollars finmars 2013 contre 3,637 milliards de dol-

    lars fin dcembre 2012, souligne Mo-hamed Laksaci. La BA a, dans ce sens,poursuivi la gestion prudente des r-serves officielles de changes en main-tenant un suivi rigoureux et la gestiondes risques afin de prserver le capitaldes investissements de toute perteavec un niveau de rendement accep-table tant donn les faibles taux din-trt mondiaux. Ainsi, les empruntspublics 10 ans aux tats-Unis ont euun rendement de 1,9% contre 1,4%pour les titres publics allemands demme maturit. Pour rappel, les in-vestissements effectus par la BA dansles titres souverains des pays de la zoneeuro portent sur des titres moins risqustandis que les dports sont orientsplus vers les banques centrales afindendiguer tout risque de contrepartie,prcisent les rdacteurs de la note deconjoncture.

    Position financire extrieuresolideSur un autre registre, lamincissementdu diffrentiel dinflation entre lAlgrieet ses 15 pays partenaires commerciauxet de laugmentation des prix relatifs,le taux de change effectif rel du dinarsest dprci de 0,15% en moyenne surles trois premiers mois de lanne2013 en comparaison la mme p-riode de 2012 aprs une apprciationde 5,8% en moyenne annuelle en2012. Concernant linflation, le taux

    moyen durant la priode analyse en2013 par rapport celle de 2012 estvalu 5,85%, provoque essentiel-lement par les groupes de produits ali-mentation et boissons non alcoolises(55,45%) et le transport et communi-cation (21,42%). M. Laksaci na pasomis dvoquer le fort rythme de pro-gression des crdits lconomie esti-m 6,27% durant le 1er trimestre 2013contre 2,31% la mme priode en2012. Ce qui explique, affirme M. Laksaci, ledynamisme des crdits bancaires lconomie soutenu par les mesures defacilitation et de soutien, prises par lespouvoirs publics ds le mois de janvierdernier. La BA affirme que les prtsbancaires aux entreprises prives ontdpass les 2 044 milliards de DA finmars 2013 contre 1 947 milliards deDA la fin 2012. Compte tenu du niveaulev de linflation en 2012, la BA a in-troduit ds la mi-janvier 2013 unnouvel instrument de politique mo-ntaire qui est la reprise de liquidit 6 mois un taux de rmunration de1,50%. La liquidit bancaire est restestable au 1er trimestre 2013, prcise-t-on dans la note, et avoisine les 2 865milliards de DA. Les dpts en dinarscollects par les banques ont progres-s de 3,1% avec une lgre baisse de lapart du secteur priv et des mnages fin mars 2013.

    BADREDDINE KHRIS

    M. Mohamed Laksaci.

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    press

  • Mardi 11 juin 2013

    8LIBERTE

    Lactualit en question

    APS

    Rencontre sur les flux migratoires organise hier, Alger.

    FLUX MIGRATOIRE

    250 000 trangers vivent en AlgrieLessentiel de cette population est compos de rfugis et dmigrs clandestins venus de lAfrique subsaharienne.

    LAlgrie est-elle en passe de devenir laterre promise pour nombre de res-sortissants trangers ? M. MohamedSab Musette, directeur de rechercheau Cread, a affirm, hier Alger, lorsdune rencontre organise par le mou-vement fminin algrien de solidarit avec la famillerurale en collaboration avec la section Algrie duCentre international de recherche et dtude sur leterrorisme, que pas moins de 250 000 trangers vi-vent en Algrie dont 150 000 migrs irrguliers et30 000 rfugis syriens et libyens. Les Africains sub-sahariens, eux, ne reprsentent que 10% de cettemigration irrgulire. M. Musette a qualifi lAl-grie de pays de rfugis, puisque 65% des tran-gers qui y vivent sont des rfugis et sest flicit dutraitement rserv aux immigrs clandestins.On ne procde plus lexpulsion tel quon le faisaitavant le Printemps arabe, sest-il rjoui. Selon lui,les rvolutions ont t accompagnes de vritablesdrames humains. Quand on veut dmocratiser unpays, on doit prvoir tout lavance et non pas uni-quement les gains quon devrait tirer. Moi, cest ll-ment humain qui minterpelle, assne-t-il. Concer-nant la lutte contre lmigration clandestine, M. Mu-

    sette prne un travail sur le mode prventif .Axant sa communication sur les consquences duPrintemps arabe sur le flux migratoire, Me MarioLana, vice-prsident du Conseil italien des rfugiset vice-prsident de la Fidh, les rvolutions arabesnont pas t sans consquences et a soutenu quelAlgrie est un modle valide suivre dans le do-maine du flux migratoire. Traitant des implicationsgopolitiques et scuritaires des dynamiques arabes,un expert algrien des questions scuritaires a ou-vertement soutenu que les rvolutions arabes sontun complot. Sil considre que ces dynamiques sontporteuses de revendications lgitimes, lintrusion enleur sein dlments infods aux grandes puissancesen a dnatur les objectifs. Pour sa part, le profes-seur Ahmed Bensada a dfendu bec et ongles lathse quil a eu dvelopper dans son livre Arabesqueamricaine, savoir que les rvolutions arabes nesont pas aussi spontanes quon les avaient prsen-tes puisque les acteurs de la socit civile engypte comme en Tunisie ont t pris en charge pardes ONG amricaines (NED, NDI, Freedom Hou-se,) bien avant la lame de fond qui a bouleversle monde arabe en 2011.

    A. C.

    Lanne 2012 a t particulirement dvas-tatrice pour les forts en Algrie : 5 000 in-cendies recenss et 50 000 hectares de fo-rts ravags. Devant cette situation, le ministrede lAgriculture, Rachid Bensassa, a tenu, hier, Alger, une runion avec le comit opration-nel de prvention et de lutte contre les feux de fo-rt pour valuer le travail de chaque secteur etviter que la catastrophe de lanne dernire se re-produise. M. Benassa a soulign que cette runion vientaprs linstallation de la commission nationale delutte contre les feux. Cette anne, nous avons prisles devants en installant la commission au mois demai et non au mois de juin. Cette runion du co-mit oprationnel vise faire le point sur tout cequi a t ralis depuis le mois de mai pour voircomment voluent les choses. Le ministre a

    ajout que diffrents ministres ont enclench desoprations, citant le ministre des Travaux pu-blics qui a utilis les maisons cantonnires et mo-bilis 13 800 personnes pour dsherber et viterles situations favorables au dclenchement des feuxde fort. Le ministre a aussi insist sur limpor-tance de travailler en synergie, prconisant queles moyens utiliser soient complmentaires entreles diffrents acteurs et que linformation arrive temps pour pouvoir intervenir. Le vrai travail,cest le travail de prvention qui a dj commen-c, mais nous arrivons la saison estivale et legrand message est surtout adress aux citoyens etaux personnes qui vivent prs des forts et qui lesvisitent. La chaleur seule ne cause pas les incen-dies, elle ne le fait que si elle trouve des facteurs d-clencheurs. Il faut que les citoyens soient partie pre-nante. Le ministre a assur que cette anne les

    dispositifs mis en place ont enregistr une net-te amlioration. La Protection civile a pris des me-sures exceptionnelles. Il y aura des moyens de pros-pection meilleurs. Cette anne, la Protection civilesinstallera au sein des massifs pour des interven-tions plus rapides, a-t-il assur. Pour faire faceefficacement aux incendies, les agents de laProtection civile vont travailler en collaborationavec la direction des forts. Car lune des diffi-cults laquelle se sont heurts les agents de laProtection civile est labsence de coordination etle manque dentretien des forts. Pour viter lemme scnario que celui de lanne 2012, la di-rection des forts, en collaborant, entre autres,avec le dpartement des Travaux publics, Sonelgazet le ministre de lIntrieur, a entam une lar-ge compagne de nettoyage des forts. Ainsi, de-puis le mois de mai, 2 192 km sur les 6 947 km

    daccotement des routes longeant ou traversantles massifs ont t nettoys. Les agents de la di-rection des forts ont procd au dsherbage, lassainissement et au dbroussaillement deszones forestires grand risque, hauteur de 7111 ha sur un total de 7 742 ha. De mme, il a tprocd par Sonelgaz lentretien des voies fer-res sous haute tension, hauteur de 362 ha surles 1 680 ha prvus. Par ailleurs, le ministre a tenu rassurer les citoyens pour le mois de Ramad-han en affirmant quun dispositif est mis en pla-ce depuis une anne et quil ny aura pas de p-nurie, certains produits affichant mme de basprix. Et nous faisons tout pour les maintenir.Mais le citoyen, pour sa part, doit adopter un com-portement adquat du moment quil y a la dis-ponibilit.

    DJAZIA SAFTA

    LE MINISTRE DE LAGRICULTURE DCRIT UN DISPOSITIF DE PRVENTION AMLIOR

    Feux de fort : viter le scnario de 2012

    Rpondant lappel de la Coor-dination locale des tudiantsde luniversit de Bjaa, desmilliers dtudiants ont march, hier,dans les rues de la ville de Bjaa, pourdire non la corruption et la vio-lence dans les cits universitaires. Ils taient huit mille pour les organi-sateurs, deux mille selon la police, battre le pav de luniversit Targa-Ouzemour en direction du si-ge de la wilaya. La marche a t ponctue par un ras-semblement devant le sige de la wi-laya et une prise de parole desmembres de la Coordination locale destudiants. Lors de leurs interventions,des membres de ladite organisation es-

    tudiantine ont dnonc les actes devandalisme et de corruption dansleurs cits universitaires respectives.Cest une dmonstration de force viala rue pour trancher la reprsentativi-t de la communaut estudiantine.Un pari russi pour les initiateurs decette action. Sur un autre chapitre, lesorganisateurs ont dnonc le silencedes autorits qui vaut, leurs yeux,comme une complicit avant dexigerune commission denqute sur la ges-tion des uvres universitaires. Lesorganisateurs ont galement souli-gn, dans leurs interventions respec-tives, le caractre pacifique de leurcombat et son indpendance, loin detoute chapelle politique. Depuis le 3

    juin dernier, des actes de violences ontsecou leurs cits. Dans le sillage de cesvnements, la police a procd lar-restation de quatre tudiants, accussdtre les meneurs et prsents devantle parquet de Bjaa qui les a placssous contrle judiciaire. Mercredi dernier, lintervention de lapolice pour librer la circulation sur laRN9 hauteur de la cit universitairedIryahen sest solde par larrestationde trois autres tudiants. Prsentsdevant le juge dinstruction prs le tri-bunal de Bjaa, les trois tudiants ontt placs sous mandat de dpt laprison de Bjaa. Avant-hier, la policea procd larrestation de quinze tu-diants devant la cour de Bjaa lors

    dune tentative dun rassemblement desuniversitaires afin dexiger la librationde leurs camarades crous et la levedu contrle judiciaire des autres tu-

    diants. Les tudiants arrts ont t pr-sents, hier, devant le parquet de B-jaa aprs leur audition, la veille.

    L. OUBIRA

    ILS DNONCENT LES ACTES DE VANDALISME DANS LUNIVERSIT ET DEMANDENT LA LIBRATION DE LEURS CAMARADES

    Des milliers dtudiants dans la rue

    MANIFESTANTS INTERPELLS BJAA

    2 sous mandat de dpt,les 13 autres sous contrle judiciaire Deux des 15 manifestants, arrts dimanche dernier et prsentsdevant le juge dinstruction (Libert du 10 juin 2013), ont t conduits laprison de Bjaa, a-t-on appris de sources policires. Le juge dinstructiona mis un mandat darrt leur encontre. Lun deux tait dj souscontrle judiciaire lorsquil avait t apprhend par la police, a affirmnotre source. Les 13 autres manifestants, essentiellement des tudiantsde la cit 1000-Lits, ont t, quant eux, mis sous contrle judiciaire.Ordre a t donc donn par le magistrat au directeur de ltablissementpnitentiaire de recevoir, mais aussi, de maintenir en dtention, deux desmanifestants.

  • Le chef d'tat-major libyen Yous-sef Al-Mangouch a dmis-sionn au lendemain des vio-lences meurtrires Benghazi, lies la prsence des milices armes quiimposent leur loi travers le pays,deux ans aprs la chute de l'ancienrgime, alors que le gouvernementpeine structurer l'arme. Le chef d'tat-major a prsent sa d-mission qui a t accepte par leCongrs national gnral (CGN).Cette assemble, la plus haute auto-rit politique du pays, se prparaitdj voter la suspension de M. Al-Mangouch, selon Abdallah Al-Gma-ti, du CGN. La dmission dAl-Mangouch a t valide par un votedu CGN, a prcis un autre membrede l'assemble. Le CGN a aussi d-cid de donner au gouvernementdeux semaines pour mettre en pla-ce un plan visant dissoudre lesgroupes arms et intgrer leurs

    membres de manire individuelle ausein des forces rgulires, selon M.Al-Gmati. Le nouveau pouvoir enLibye n'a pas russi dsarmer ni dissoudre les groupes d'ex-rebellesqui font la loi dans le pays, et tentede lgitimer certains d'entre euxmalgr l'opposition d'une grandepartie de la population. Deux ansaprs la chute de l'ancien rgime deMouammar Kadhafi, la Libye faitface lune de ses pires crises poli-tiques. Le nouveau pouvoir prou-ve les plus grandes difficults im-poser son autorit dans un pays odimportantes quantits darmes sonten circulation et o les milices ar-mes, issues de la rvolution, font laloi, une situation qui inquite legouvernement, la population et lacommunaut internationale. Le 7 mai dernier, le ministre libyende la Dfense, Mohamed Al-Bar-ghathi, avait dmissionn avant de

    revenir sur sa dcision dans uncontexte de crise, dnonant le si-ge impos par des groupes arms deux ministres cls. Du 28 avril au8 mai derniers, des miliciens armsont impos un sige aux ministresdes Affaires trangres et de la Jus-tice, et le parlement a adopt le 5 maidernier une loi controverse surlexclusion politique des anciens col-laborateurs du rgime dchu deKadhafi, leur interdisant de tra-vailler dans la Fonction publique etde la politique pour une dizainedannes. Ce vote est intervenu dansla foule du sige impos aux mi-nistres par les miliciens arms, quivont l'encontre des aspirations dunouveau pouvoir asseoir son au-torit sur les institutions de l'Etat etsur l'ensemble du territoire libyen. Dans le cadre des efforts interna-tionaux pour stabiliser la Libye, le se-crtaire gnral de l'Otan, Anders

    Fogh Rasmussen, avait annonc quel'Otan pourrait assurer la formationdes forces de scurit libyennes horsde la Libye. Il ne s'agit pas de d-ployer des troupes (de l'Otan) en Li-bye. Si nous nous occupons de l'en-tranement et de la formation desforces de scurit, nous pouvons le fai-re hors du pays, avait-il dclaravant une runion des ministres dela Dfense des 28 pays membres del'organisation, Bruxelles. Les Etats-Unis et la France se sont dj pro-noncs en faveur de l'octroi d'une as-sistance la Libye dans la formationde ses forces de scurit. L'Union eu-ropenne (UE) a rcemment lancune mission civile, dont l'objectif estde former du personnel charg ducontrle des frontires terrestres,maritimes et ariennes, et de ren-forcer les services correspondants Tripoli.

    R. I./AGENCES

    Mardi 11 juin 2013

    9LIBERTE

    Linternationale

    MALGR LES MENACES DERDOGAN, LES MANIFESTANTS NE RECULENT PAS

    La crise sternise en TurquieOnze jours aprs les premires manifestations contre le gouvernement Erdogan, le calme est loin dtre revenu enTurquie, o les manifestants occupent toujours les places publiques des grandes villes en rponse aux menaces

    du Premier ministre.

    Le retour de Recep Tayyip Erdogan aupays na gure contribu calmer latension, bien au contraire, le bras-de-fer entre lui et les manifestants est loindtre termin. En effet, hier au on-zime jour de la crise, les manifestantsturcs restaient dtermins contre le gouverne-ment, malgr les menaces du Premier ministreRecep Tayyip Erdogan qui, de plus en plus aga-c, a promis de leur faire payer un prix lev.Mme si au lendemain d'un week-end, qui a en-core vu des dizaines de milliers de personnes d-filer dans plusieurs grandes villes du pays aux crisde Tayyip, dmission !, l'emblmatique placeTaksim d'Istanbul a retrouv une relative tran-quillit, les manifestants se sont donn rendez-vous pour la fin de la journe, bien dcids nepas cder aux diatribes du chef du gouvernement.Ce dernier a enflamm ses troupes dimanchedans une srie de discours au vitriol contre lespillards et les extrmistes dfiant son autori-t dans la rue. Le chef du gouvernement turc a nettement dur-ci le ton face la contestation. Tout au long de lajourne, il a satur le terrain mdiatique en ha-ranguant six reprises des milliers de partisanssur un ton de plus en plus ferme. Ceux qui nerespectent pas le parti au pouvoir dans ce pays enpaieront le prix, a lanc le leader turc Ankaradevant une foule chauffe blanc. Si vous avezun problme, vous pouvez rencontrer mon maire,ou mon gouverneur (...) je peux mme vous ren-

    contrer moi-mme si vous choisissez des repr-sentants, a-t-il poursuivi. Mais si vous continuez

    comme a, j'utiliserai le langage que vous com-prenez parce que ma patience a des limites. Sem-

    blant sr du soutien d'une majorit de Turcs, Er-dogan a demand plusieurs reprises ses fidlesde donner une leon de dmocratie aux mani-festants lors des prochaines lections municipalesde 2014. En 2011, son Parti de la justice et du d-veloppement (AKP), issu de la mouvance isla-miste, avait recueilli lui seul 50% des suffrages.Au moment o le chef du gouvernement turcachevait le dernier de ses discours, la police a vio-lemment dispers, dimanche soir, pour la deuxi-me journe conscutive, des milliers de mani-festants runis place Kizilay Ankara, le cur dela contestation dans la capitale. Plusieurs per-sonnes ont t blesses et d'autres interpelles. Ledernier bilan publi la veille du week-end parle syndicat des mdecins turcs faisait tat de troismorts, deux manifestants et un policier, et de prsde 5000 blesss, dont plusieurs dizaines dans untat grave, depuis le dbut du mouvement. La stra-tgie de la tension adopte par le chef du gou-vernement fait craindre des drapages entre lesmanifestants et ses partisans. Des accrochagesentre les deux camps, jusque-l limits, ont tsignals la semaine dernire, notamment Rize,le village d'origine de la famille d'Erdogan sur lesbords de la mer Noire, et Adana. Trs sensibleaux vnements et au ton employ par le chef dugouvernement, la bourse d'Istanbul a ouverthier matin en baisse (-1,82%). La semaine der-nire, la place stambouliote a chut fortement deux reprises.

    MERZAK TIGRINE

    ELLE REMPLACERA TOM DONILON, LE CONSEILLER LA SCURIT NATIONALE

    Susan Rice au centre du dispositif diplomatique dObama

    Tom Donilon, le conseiller la scurit na-tionale de Barack Obama, va dmissionner,a indiqu la Maison-Blanche. Il sera rem-plac, partir du mois de juillet prochain, par Su-san Rice, une fidle du prsident et qui est l'ac-tuelle ambassadrice des Etats-Unis l'ONU. Elleva se retrouver au cur du dispositif diplomatiquedu prsident, aprs avoir t vivement attaque parles rpublicains au moment de l'attaque duconsulat amricain Benghazi, en septembre2012, qui a cot la vie l'ambassadeur des Etats-Unis, Christopher Stevens, et trois autres Am-ricains. En novembre 2012, Susan Rice n'avait pasconvaincu certains snateurs rpublicains quis'taient opposs sa promotion dans l'admi-nistration Obama, aprs les vnements de Ben-ghazi. La reprsentante permanente des Etats-Unis l'ONU devait remplacer Hillary Clinton. Mais

    le Snat et le lobby sioniste lui avaient barr le che-min. La Maison-Blanche a cherch teindre lapolmique sur l'attaque de la reprsentation di-plomatique amricaine de Benghazi en rendantpublics plus de 100 pages de courriers lectro-niques changs entre diffrents services et mi-nistres sur la manire de prsenter l'affaire au pu-blic. Ces courriels montrent l'volution de ces l-ments de langage fournis initialement par la Cen-trale amricaine du renseignement (CIA) et des-tins tre utiliss dans leurs interventions pu-bliques par des dirigeants de l'administration etdes lus du Congrs. Ils semblent montrer que laCIA, et non la Maison-Blanche ou les responsablesdu dpartement d'Etat, ont dcid d'omettre ceslments des informations cruciales sur unepossible implication d'extrmistes. A l'ONU, Su-san Rice sera remplace par Samantha Power, une

    ancienne conseillre du prsident Obama. Cet-te dernire, ancienne journaliste, activiste desdroits de l'homme et spcialiste des gnocides, taitpartisane de l'intervention amricaine en Libye.Elle a prcdemment occup le poste de directricedes affaires multilatrales du Conseil de scuri-t nationale amricain (NSA) et appartient augroupe de travail sur la prvention des atrocits,cr l'an dernier par Barack Obama. Susan Ricestait fortement oppose lintervention militairefranaise au Mali. Elle avait galement soumis auConseil de scurit un projet de rsolution pr-conisant la surveillance des droits de lhomme auSahara occidental par la Minurso. Un projet fi-nalement dulcor la suite de pressions du lob-by isralien auprs dObama et de lactivisme pro-marocain de la diplomatie franaise lONU.

    MOURAD BENDIB

    Les manifestants turcs restent dtermins face au gouvernement.

    D. R

    .

    CONFRONTE LINSCURIT GRANDISSANTE

    La Libye met en place un plan de dissolution des milices armes

    PROCHE-ORIENT

    Report de la visite de John Kerry Une visite attendue cette semaine auProche-Orient du secrtaire d'Etatamricain John Kerry a t reporte, a-t-onappris hier de sources concordantes. Unquotidien isralien, proche du Premierministre Benjamin Netanyahu, rapporteque M. Kerry devait arriver mardi, maiscroit savoir qu'il a diffr sa visite pourdonner davantage de temps au prsidentpalestinien Mahmoud Abbas pourrenoncer son exigence d'un gel de lacolonisation. Le ministre palestinien desAffaires trangres, Riyad Al-Malki, avaitaffirm le 3 juin que le chef de ladiplomatie amricaine serait de retourdans la rgion les 13, 14 et 15 du mois. Enoutre, une rencontre mardi avec M. Kerryfigurait auparavant au programmeprvisionnel du prsident isralien ShimonPeres, qui n'en fait plus mention hier. Ledpartement d'Etat amricain n'avait pasconfirm cette visite, se contentant derpter que le secrtaire d'Etat retourneraitdans la rgion pour la cinquime foisdepuis son entre en fonctions au momento il le jugerait utile pour favoriser lareprise de ngociations de paix. Si Kerryveut influer sur ce qu'il se passe sur leterrain, il doit tenir tte Isral. Jusqu'prsent il n'y a pas de volont politiqued'empcher Isral de poursuivre ses actionsde colonisation, a estim Hanane Achraoui,une membre du comit excutif del'Organisation de libration de la Palestine(OLP). Si l'on poursuit dans cette voieconsistant exiger davantage deconcessions des Palestiniens et des Arabes,tout en faisant des cadeaux Isral, Kerrychouera comme cela est toujours arriv, a-t-elle dclar la radio officielle Voix de laPalestine. La direction palestinienne exigepour reprendre les ngociations de paix ungel total de la colonisation isralienne etune rfrence aux lignes d'avantl'occupation isralienne des Territoirespalestiniens en juin 1967 comme base dediscussions.

    R. I./AGENCES

  • Mardi 11 juin 2013

    11LIBERTE

    Culture

    Dans le cadre de la septime di-tion du Festival national cultureldu thtre de marionnettes deAn Tmouchent (du 3 au 10juin), trois ateliers se sont tenusdurant cette manifestation, ani-ms par Marja Nyknen, spcialiste finlandaise,au niveau du complexe culturel de An Tmou-chent. Lexperte sest donne fond pour encadrerles participants travers ces trois ateliers. Rienne pouvait me rendre plus heureuse si ce nest cetintrt que portent les artistes et autres responsablesde troupes qui mon pouss donner le meilleur demoi-mme, nous a-t-elle confi, dimanche, lorsdune sance de formation sur la femme et la ma-rionnette. Et dajouter que malgr un rythme sou-tenu des travaux au sein des ateliers qui ont par-ticip grandement lever le niveau de cet art, cetatelier traite de la condition de la femme artistedans le monde des marionnettes. A propos du niveau des participants, la spcia-liste finlandaise a rvl que comparativement certains pays o il ny a pas du tout la pratique dela marionnette, en Algrie jai dcouvert que desbases existent pour pouvoir dcoller et amliorerdavantage le niveau. Et dexpliquer : Jai lim-pression que ce nest pas les personnes qui sont li-mites dans leurs connaissances, cest plutt le rlede la marionnette. Cest une vision de cette tare quia du mal sortir des codes conventionnels.Concernant la catgorie dge cible par le festi-

    val, Marja Nyknen indique que cest toujours unequestion trs dlicate. En gnral on ne peut pasrpondre cette question sans essayer. Donc par-fois on se trompe. Quand on fait un spectacle onlimagine par exemple partir de 6, 8 ou 10 ans.Et puis tout dun coup on comprend que a

    marche mieux pour les enfants de moins de 6 ans.Et de prciser : Mieux encore, cest que les per-sonnes ges aussi sont trs sensibles la ma-rionnette. Jai beaucoup travaill en France dansles maisons de retraite o nous essayons de faireparticiper les personnes ges aux sances destines

    aux enfants. Parce quil y a toujours ce regard dif-frent. Dailleurs, les marionnettistes en ont be-soin pour ne pas infantiliser leur propre art, car ilsont besoin du regard dadultes.Au sujet du thme consacr la femme et la ma-rionnette, la formatrice a soulign : Jai fait unerecherche autour des femmes artistes du dbut duXXe sicle. Jai fait un spectacle sur une peintre rou-maine et un autre sur une potesse finlandaise.Jtais un petit peu touche par un petit Gone etdonc jai essay de partager mon point de vue surla place des femmes dans le thtre de la ma-rionnette actuellement. Et de conclure : Cest seulement depuis dix ansque lon commence voir la contribution de la fem-me dans lart de la marionnette. A un moment don-n, il faudra mettre les femmes devant leurs res-ponsabilits.

    M. LARADJ

    MARJA NYKNEN, SPCIALISTE FINLANDAISE DU THTRE DE MARIONNETTES

    Il faut sortir la marionnette des codesconventionnels

    Du 3 au 10 juin sest tenue An Tmouchent la septime dition du Festival national culturel du thtre demarionnettes. cette occasion, des ateliers ont t anims par des professionnels pour lever le niveau de cet art.

    Marja Nyknen

    M.Laradj/Libert

    PRIX ALI-MACHI POUR LES JEUNESCRATEURS

    Crmonie en lhonneur des laurats Une crmonie et un spectacle musical delorchestre symphonique national ont torganiss, dimanche Alger, en lhonneurdes laurats du prix du prsident de laRpublique Ali-Machi pour les jeunescrateurs, rcompensant chaque anne desartistes dans diffrentes disciplines. Tenueau Palais de la culture loccasion de lajourne nationale de lartiste, clbre le 8juin, la crmonie, prside par la ministrede la Culture, Khalida Toumi, a galementt marque par un hommage des artistesrcemment disparus, comme lhomme dethtre Habib Rda (Mohammed Hattab), lacramiste Ouiza Bacha ou encore le musicienet compositeur Mohamed Boulifa.Rcompensant de jeunes crateurs dans huitcatgories artistiques (roman, posie, textesde thtre, arts dramatiques, uvresmusicales, arts de la danse, uvrescinmatographiques et audiovisuelles et artsplastiques), cette dition du prix Ali-Machia vu la participation de 262 artistes dediffrentes rgions dAlgrie. Dans lacatgorie du roman, le premier prix a tdcern Sofiane Ben Ali Mokhnach deStif, pour une uvre littraire intitule Nepas laisser la porte des enfants, tandisque Hadid Nasreddine dAlger sest vuattribuer le premier prix de la posie pourson recueil Radjoul Birabtati Ounouk (unhomme avec une cravate). Dans le 4e art,Nabila Kacimi Bent Yahia de Tizi Ouzou a trcompense pour un texte thtral titr Al-Hakaouati (le conteur), alors que TikiratMohammed de Mostaganem a remport lepremier prix pour sa mise en scne de lapice 132 ans du grand dramaturgealgrien Ould Abderahamane Kaki. OuldAmer Hakim (Tizi Ouzou) et SadeddineAmokrane (Alger) ont, pour leur part,remport les premiers prix des catgoriesdes uvres musicales et de la danse. Lespremiers prix des uvrescinmatographiques et des arts plastiquesont t successivement dcerns FaridNoui (Alger) et Zenir Djameleddine de Mila.Un concert de musique classique universelleet duvres musicales du patrimoinealgrien a, par ailleurs, t donn parlorchestre symphonique national,accompagn par une chorale et dirig par lemaestro Mohamed Saouli. Une dizainedartistes ont t galement honors loccasion de cette crmonie quicommmore lanniversaire de la mort, en1958, sous la torture de larme coloniale, delartiste Ali Machi.

    APS

    RENCONTRE AVEC LAUTEURE LILIANE RASPAIL LA LIBRAIRIE GUERFI DE BATNA

    LAurs et moi sommes indissociables

    La librairie Guerfi de Batna a ac-cueilli avant-hier lauteure Li-liane Raspail, pour la signatu-re de ses deux ouvrages. Native deBatna, cette auteure a attir unefoule immense lors de la vente-d-dicace de Fille de Chemora et LaChaouia dAuvergne. Loin de toutprotocole, cette rencontre tait plu-tt familiale, amicale et bon enfant.Durant cette vente-ddicace, lau-teure a fait des rencontres mou-vantes, voire envotantes. Une an-cienne voisine, lpicier du village,lenfant dun ancien ami, lexemplede Ali Bouchama dont le pre et legrand-pre ont connu toute la fa-

    mille de lauteure, et bien sr la fa-mille Chenouf qui a toujours gardcontact avec la fille de Chemora. Lesdeux crits sont du cur, La fille deChemora est une histoire damourde deux femmes (la mre et la fille)pour un pays : lAlgrie. Mais cha-cune vivait de cet amour diffrem-ment, avec lespoir et la douleur delpoque. Quant La Chaouia dAu-vergne, il relve plutt du personnel,voire mme de lintime. Une petitefille arrive en 1919 avec ses parents(petits paysans dAuvergne), dans lafort de Mdina (Ichemoul), aucur des Aurs. A partir de ce moment, commence

    lhistoire de Jeanne (Liliane). Ren-contre suite la houleuse sance devente-ddicace, Liliane Raspail aconfi avoir eu un mektoub (destin)qui lui a permis de garder le contactavec son pays natal. Elle a aussivoqu avec grande motion : Jai eules larmes aux yeux ce matin quandjai rencontr et serr dans mes brasdes tudiants et tudiantes. LAurs, lesAuressiens et moi sommes indisso-ciables. Et dajouter : Jai toujours re-fus cette dchirure qui me faisait tantmal, et le temps ma donn raison. Carje retrouve les miens. Je ne suis ni laFrance ni lAlgrie, je suis les deux.Lauteure espre pouvoir continuer

    crire et faire venir Mohamed Ali(son fils) en Algrie pour voir le paysde sa maman. Liliane Raspail comp-te galement raliser un film docu-mentaire. Dailleurs, la fille du ci-naste ami de lAlgrie Ren VautierAvoir 20 ans dans les Aurs a t d-signe pour la ralisation de ce pro-jet. Le nombre impressionnant depersonnes prsentes ce rendez-vous dment formellement et cat-goriquement le dsintrt pour lalecture. Le dernier sminaire sur lalittrature maghrbine a eu un im-pact trs positif sur un lectorat avi-de de lecture.

    RACHID HAMATOU

    LE FESTIVAL : PPINIRE DE TALENTS

    Lorsque le Diwane raconte des histoires

    On se concentre sur la musique, mais onoublie parfois que le Diwane est une cul-ture et beaucoup de belles et intressanteshistoires. Cest ce dont nous nous sommes sou-

    venus lors de latroisime soire dela 7e dition duFestival national dela musique diwane

    de Bchar, qui se tient jusquau 13 juin au stadeEn-Nasr. Cette soire a t marque par trois in-tressantes prestations qui, toutes, augurent,pour le genre comme pour les prochaines ditions

    du festival, dun nouveau souffle.Et sans doute dun renouvelle-ment dont il va falloir mesurerle degr de rupture dans un re-gistre musical et esthtique dontles adeptes naiment pas troptoucher aux fondamentaux et ses racines sculires. Parmielle celle de la brillante troupeDiwane Sidi Blal de Mascara.Cette troupe, compose princi-palement de jeunes, et cre en1997, a prsent un intressantprogramme, en reprenant no-tamment un medh au Proph-te Mohamed (QSSSL), Jangari

    Mama et Sergou Bawali. La troupe qui a mis lac-cent sur la danse a dj remport le premier prixde la premire dition de ce festival en 2007, ain-si que la premire place au Festival arabo-africainde danse Tizi Ouzou. Le prsident de lasso-ciation, Belarbi Benamer, nous a expliqu que laprestation dOuled Sidi Blal de Mascara, estinspir du Diwane traditionnel, notamment ence qui concerne les danses Koyo, qui ont t dunegrande beaut. La danse racontait une histoire,parce que le rpertoire Diwane regorge dhistoiresfascinantes qui sexpriment dans les chants et sur-tout par la danse. La troupe Ahbab Kahouadji

    Ammar (disparu lan dernier) de Tlemcen a pr-sent une prestation mene par Mohamed Ka-houadji. Le frre du dfunt Maalem Ammar Ka-houadji a estim que la participation cette di-tion est une manire de rendre hommage sonfrre et de perptuer sa mmoire. La troisimetroupe se prsenter sur scne tait Gadat El-Ouaha, dirige par Abdelmadjid Zenani. Legroupe, qui a entre autres prsent Baba Mous-sa, a sduit lassistance avec sa chorgraphie, sonjeu de scne avec le public, ses tenues quelque peuinspires des Gnawa marocains, son rpertoireintressant, et la gestuelle du Maalem qui nousa rappel celle de Maalem Hakem Abdelaoui (lau-rat du premier prix de ldition prcdente), deDiwane El-Ouaha. La deuxime partie de la soi-re a t anime par Mejbar Ben Medjbari, quia fusionn les bradjs Diwane, des musiques oc-cidentales et modernes, avec un jeu groupe demusiciens. Il a repris, notamment, quelquesmorceaux connus de son rpertoire, notammentJrit ana w yit nejri. Du ra, au chaoui, en passantpar le rock et la belle parole de la posie Mel-houne, Mejbar Ben Medjbari a introduit des sub-tilits dans sa musique. Par ailleurs, les partici-pants la comptition de ce festival ont tous re-lev que le temps imparti pour les troupes (25 mi-nutes) est insuffisant.

    S. K.

    DE NOTRE ENVOYESPCIALE BCHAR :

    SARA KHARFI

    Diwane Sidi Blal de Mascara

    APS

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