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Session : pathologies tumorales bénignes OSTEOMES SINUSIENS A EXTENSION ORBITAIRE : A PROPOS DE 5 CAS BENAZZOU S. ; M. BOULAADAS N. NAZIH, L. ESSAKALLI, M. KZADRI Service de Chirurgie Maxillo-faciale et d’ORL Hôpital des Spécialités, Rabat MAROC Introduction : L’ostéome est une néoformation osseuse bénigne propre du massif facial. Sa localisation naso-sinusienne est souvent de découverte radiologique fortuite, mais pouvant être responsable de complications ophtalmologiques, sinusiennes et endocrâniennes. Matériel et méthodes : Cinq patients (3H/2F), âgés de 13 ans à 35 ans présentant un ostéome naso-sinusien à extension orbitaire ont été colligés entre 2004 et 2007. Résultats : Les signes cliniques étaient essentiellement ophtalmologiques dominés par une exophtalmie non réductible dans 4 cas, une baisse de l’acuité visuelle, un télécanthus et une épiphora dans 2 cas chacun. Aucun syndrome infectieux n’a été rapporté. L’examen tomodensitométrique a été réalisé chez tous nos patients ; il a révélé un ostéome ethmoïdal dans 2 cas, ethmoïdo- maxillaire aussi dans 2 cas et ethmoïdo-frontal dans 1 cas, mais sans extension endocrânienne. Vu la taille et le siège des ostéomes, leur exérèse chirurgicale a été réalisée par fragmentation. Une reconstruction du cadre orbitaire par un greffon iliaque a été nécessaire dans 3 cas et une canthopexie transnasale dans 2 cas. Discussion : Les ostéomes orbitaires sont des tumeurs rares. La tomodensitométrie permet le diagnostic positif et l’évaluation de leur extension tumorale. Les indications thérapeutiques dépendent essentiellement du volume et de l’évolutivité des lésions.

OSTEOMES SINUSIENS A EXTENSION ORBITAIRE : A PROPOS DE … · 2015. 12. 13. · (classification de l’OMS 1971), incluses respectivement dans les tumeurs odontogènes et dans les

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Session : pathologies tumorales bénignes

OSTEOMES SINUSIENS A EXTENSION ORBITAIRE : A PROPOS DE

5 CAS

BENAZZOU S. ; M. BOULAADAS N. NAZIH, L. ESSAKALLI, M. KZADRI

Service de Chirurgie Maxillo-faciale et d’ORL

Hôpital des Spécialités, Rabat MAROC

Introduction : L’ostéome est une néoformation osseuse bénigne propre du

massif facial. Sa localisation naso-sinusienne est souvent de découverte

radiologique fortuite, mais pouvant être responsable de complications

ophtalmologiques, sinusiennes et endocrâniennes.

Matériel et méthodes : Cinq patients (3H/2F), âgés de 13 ans à 35 ans

présentant un ostéome naso-sinusien à extension orbitaire ont été colligés entre

2004 et 2007.

Résultats : Les signes cliniques étaient essentiellement ophtalmologiques

dominés par une exophtalmie non réductible dans 4 cas, une baisse de l’acuité

visuelle, un télécanthus et une épiphora dans 2 cas chacun. Aucun syndrome

infectieux n’a été rapporté. L’examen tomodensitométrique a été réalisé chez

tous nos patients ; il a révélé un ostéome ethmoïdal dans 2 cas, ethmoïdo-

maxillaire aussi dans 2 cas et ethmoïdo-frontal dans 1 cas, mais sans extension

endocrânienne. Vu la taille et le siège des ostéomes, leur exérèse chirurgicale a

été réalisée par fragmentation. Une reconstruction du cadre orbitaire par un

greffon iliaque a été nécessaire dans 3 cas et une canthopexie transnasale dans 2

cas.

Discussion : Les ostéomes orbitaires sont des tumeurs rares. La

tomodensitométrie permet le diagnostic positif et l’évaluation de leur extension

tumorale. Les indications thérapeutiques dépendent essentiellement du volume

et de l’évolutivité des lésions.

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TROIS PIEGES DIAGNOSTIQUES EXCEPTIONNELS DEVANT UNE

TUMEUR MANDIBULAIRE

BOUGUILA J. ; Luis Cordova Jara(2), Jablaoui yassine(1), Zairi Issam(1), Adouani Ali(1)

(1) Service de Chirurgie Maxillo-faciale et plastique. CHU Charles Nicolle. Tunis-Tunisie

(2) Service de Chirurgie buccale et Maxillo-faciale. Hospital San José, Santiago de Chilie

Introduction

Les tumeurs mandibulaires constituent une pathologie étonnement variée. Certaines sont

spécifiques des maxillaires, les tumeurs odontogènes ; d’autres sont moins spécifiques. Nous

présentons 3 cas exceptionnels de tumeurs mandibulaires qui ont posé des difficultés

diagnostiques.

Cas cliniques

3 patients âgés respectivement de 3, 53 et 59 ans, consultent pour tumeurs mandibulaires

évoluant depuis quelques mois. La symptomatologie se résume à une tuméfaction indolore,

sans signes inflammatoires, sans adénopathies satellites. L’imagerie a montré une image

radioclaire chez les trois patients.

Les 3 diagnostiques définitifs étaient respectivement : fibromatose agressive intra-

mandibulaire, lymphome intra mandibulaire et schwannome inta-mandibulaire.

Discussion

Les tumeurs mandibulaires présentent des signes cliniques et radiologiques peu spécifiques.

Malgré la nette prédominance des tumeurs odontogènes, spécifiques des maxillaires, certaines

tumeurs dérivant d’autres structures tissulaires peuvent survenir dans cet os. L’évolution

clinique et les signes radiologiques permettent une orientation diagnostique mais l’examen

anatomopathologique reste la clé du diagnostic positif comme le montre nos 3 cas.

A travers nos 3 cas nous rappelons les particularités cliniques, radiologiques, histologiques et

thérapeutiques de ces rares lésions.

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LE CHERUBISME A PROPOS D’UN CAS SPORADIQUE

DERFOUFI L. ; S. Kerrary, M. Lakouichmi, M. Nassih, A. Rzin.

Introduction :

Le chérubisme est une affection familiale et héréditaire rare, néanmoins quelques cas

sporadiques ont été décrits. C’est un processus kystique de type fibreux qui n’atteint que les

structures osseuses des maxillaires.

Observation :

Il s’agit d’une fille de 13 ans qui présente une tuméfaction mandibulaire bilatérale déformant

et effaçant les reliefs anatomiques de la face : ″ faciès de chérubin″

Discussion :

À travers ce cas nous allons rappeler les aspects du Chérubisme et les difficultés du diagnostic

qui reste un diagnostic d’élimination ; Il repose essentiellement sur des arguments cliniques,

radiologiques et une enquête génétique. Le traitement se limite à la surveillance radio-clinique

parfois histologique de cette entité d’évolution spontanément régressive.

Conclusion : Aucun diagnostic anténatal n’est envisageable ni réalisable en l’absence de gène connu.

Cependant, le conseil génétique reste rassurant le plus souvent en raison du pronostic évolutif

favorable.

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KYSTE ANEVRYSMAL DU CONDYLE MANDIBULAIRE : A PROPOS

D’UN CAS

EL-OKEILY M. ; VIDAL N. ; EL BOUIHI M. ; ZWETYENGA N. ; SIBERCHICOT F.

INTRODUCTION : Le kyste anévrysmal intra-osseux à localisation maxillaire ou mandibulaire est une pathologie

rare. On retrouve dans la littérature environ 80 cas publiés.

Il s’agit d’une tumeur bénigne mais agressive localement, qui atteint souvent le jeune enfant

ou l’adolescent.

METHODE :

Le cas décrit concerne un jeune homme de 18 ans qui présente un kyste anévrysmal du

condyle mandibulaire gauche de découverte fortuite. Le diagnostic est suspecté devant la

présentation clinique et les caractéristiques radiologiques. Le traitement a comporté une

hémimandibulectomie avec reconstruction par un greffon iliaque.

RESULTATS :

L’analyse anatomo-pathologique confirme le diagnostique. Le résultat post-opératoire

immédiat et à moyen terme est satisfaisant avec un bon articulé dentaire. Une limitation de

l’ouverture buccale est présente mais est progressivement améliorée par la kinésithérapie. On

note un début de remodelage du néo-condyle. On note même l’apparition d’une certaine ré

innervation dans le territoire du V3 (initialement sacrifié).

DISCUSSION :

Le kyste anévrysmal du condyle mandibulaire est une tumeur rare de diagnostic peu aisé.

Elle possède un potentiel récidivant important et une tendance à l’extension locale. De

nombreux traitements ont été proposés, de l’énucléation à l’embolisation. Le traitement

chirurgical par exérèse et reconstruction reste le traitement de référence qui permet d’avoir la

certitude histologique et le meilleur contrôle local.

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PRISE EN CHARGE DES AMELOBLASTOMES MANDIBULAIRES ;

ANALYSE IMMUNOHISTOCHIMIQUE

GUERIN J. ; Zwetyenga N. (1) ; Claire Majoufre-Lefebvre (1), François Siberchicot (1)

(1)Service d’Odontologie, CHU Bordeaux, 33076 Bordeaux cedex France

(2)Service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, CHU Bordeaux, 33076 Bordeaux cedex France

Il s’agit d’une étude rétrospective sur 28 améloblastomes pris en charge dans le service de

Chirurgie Maxillo-Faciale de Bordeaux entre 1984-2006. Il n’y avait pas de prédominance en

fonction du sexe et la localisation préférentielle était mandibulaire postérieure. Il existait une

forte prédominance de la forme folliculaire (79%), à côté de 14% d’améloblastomes

unikystiques. Le traitement a été chirurgical et le taux de récidive a été de 21,42% dans une

période moyenne d’environ 34 mois. Aucune de ces récidives n’est arrivée sur les

améloblastomes unikystiques, alors que 24% des formes folliculaires ont récidivé.

Cette étude souligne l'importance du facteur histologique pour le pronostic de récidive et la

plus grande agressivité des formes folliculaires, justifiant le traitement par résection osseuse

des améloblastomes multikystiques.

Compte tenu des données récentes la limitation des récidives pour être majorée par

l’adjonction de la solution de Carnoy sur les tumeurs de petite taille et histologie favorable.

Une étude immunohistochimique est en cours et sera présentée lors du congrès.

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NEUROFIBROMATOSE DE TYPE I OU MALADIE DE VON

RECKLINGHAUSEN :

MANIFESTATIONS FACIALES ET DIFFICULTES

THERAPEUTIQUES.

HELALI M. ; K. ZITOUNI ; M. ELLOUZ ; H. FODHA ; L.BOUGUECHA ; A. GHEDIRA

A. LANDOLSI ; I.MEHRI ; I. ZAIRI ; M. MOKHTAR, ; A. ADOUANI

Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Esthétique. Hôpital Charles Nicolle .(Tunis ,Tunisie)

La neurofibromatose de type I ou maladie de Von Recklinghausen pose encore de nos jours

de nombreux problèmes thérapeutiques.

Si les critères de la maladie sont clairement établis depuis le consensus de 1988, il n’existe

pas de protocole précis concernant l’âge de la prise en charge et les modalités thérapeutiques à

mettre en œuvre.

Au travers de notre expérience et des données actuelles de la littérature, nous exposons les

difficultés rencontrées aussi bien en matière d’indication que du geste chirurgical à proposer

et nous constatons que malgré les progrès des techniques chirurgicales et des moyens mis à

notre disposition en matière d’exploration, la chirurgie de la neurofibromatose faciale reste un

challenge pour le chirurgien.

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APPROCHE CHIRURGICALE DES AMELOBLASTOMES

MANDIBULAIRES : EXPERIENCE DU SERVICE DE

STOMATOLOGIE ET DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

(CHU de Casablanca)

LABIAD T. ; H. LAZREQH ; A. GANNOUNE ; A. BENJELLOUN; A. CHEKKOURY

IDRISSI Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale

Hôpital du 20 Août - Casablanca

L’améloblastome, malgré son indéniable bénignité structurale, est une tumeur, caractérisée

par une évolution lente, une grande fréquence des récidives et parfois par un potentiel

agressif local et invasif. Elle constitue la plus fréquente des tumeurs odontogènes prises en

charge dans notre jeune service.

Nous rapportons 24 cas d’améloblastomes mandibulaires colligés entre mai 2003 et mars

2008 au service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU de Casablanca. Les

caractéristiques de notre série sont les stades évolués pour lesquels consultent nos patients ; ce

qui complique la réparation des lésions.

Les nombreux moyens thérapeutiques utilisés sont l’énucléation, la résection non interruptrice

et la résection interruptrice avec reconstruction par attelle, greffon iliaque, greffon costal et

TOLV.

Le choix thérapeutique se fait en fonction de la topographie, de l’extension et de l’aspect

évolutif.

La prise en charge thérapeutique de cette tumeur étant controversée, le but de notre travail est

d’analyser et de comparer notre série aux autres séries de la littérature.

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LYMPHANGIOME KYSTIQUE CERVICAL DE L’ENFANT :

A PROPOS D’UN CAS

LABIAD T. ; I. TOUGUI ; M. MAHTAR ; A. BENJELLOUN ; A. CHEKKOURY-

IDRISSI Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale – Hôpital du 20 Août – C.H.U. de Casablanca

Les lymphangiomes kystiques sont des tumeurs rares, de pathogénie peu précise et de

localisations variables. La localisation cervico-faciale représente 5% des masses bénignes

chez l’enfant.

Nous présentons l’observation d’un nourrisson de 13 mois, de sexe féminin, opéré dans notre

service pour lymphangiome kystique cervical postérieur. Le motif de consultation était une

tuméfaction asymptomatique évoluant depuis la naissance.

Les lymphangiomes kystiques sont des hamartomes vasculaires bénins rares. La localisation

cervicale se rencontre plus dans l’enfance : 90% avant l’âge de 20 ans.

La tumeur est lymphatico-veineuse souvent antérieure ou latérale, exceptionnellement

postérieure comme dans notre cas.

Le diagnostic, suspecté par la clinique et l’imagerie, est confirmé par l’anatomopathologie

après exérèse chirurgicale. Grâce aux progrès de l’imagerie, ce diagnostic est de moins en

moins une découverte opératoire, mais sa rareté rend le diagnostic difficile.

Le taux de guérison après exérèse macroscopique est seulement de 50% chez l’enfant.

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FIBROME CEMENTO-OSSIFIANT DU MAXILLAIRE

NAJI A. ; S. FAWZI, A. BENJELLOUN, A. CHEKKOURY-IDRISSI Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital du 20 Août

C.H.U. de Casablanca

Fibrome cémentifiant et fibrome ossifiant ont longtemps représenté deux entités séparées

(classification de l’OMS 1971), incluses respectivement dans les tumeurs odontogènes et dans

les tumeurs osseuses. Mais du fait de leur parenté et de l’intrication histologique fréquente

d’os et de cément dans ce type de tumeurs, elles sont maintenant regroupées en une même

entité dénommée fibrome cémento-ossifiant (OMS 1992).

Nous décrivons un cas de fibrome cémento-ossifiant de la mandibule. Il s’agit d’une patiente

de 21 ans qui a présenté une tuméfaction bifocale de la mandibule, évoluant depuis 11 mois.

Une TDM faciale a montré des processus expansifs de la mandibule. Le traitement était

chirurgical : exérèse en monobloc du fibrome cémento-ossifiant avec reconstruction

immédiate, énucléo-résection de la deuxième localisation mandibulaire. L’examen

anatomopathologique de la pièce d’exérèse a confirmé le diagnostic. L’évolution à court

terme n’a pas montré de récidive locale clinique ou radiologique.

Le fibrome cémento-ossifiant est une tumeur fibro-osseuse bénigne et rare des maxillaires. Il

évolue lentement. Il prédomine chez la femme. Son diagnostic repose sur des critères

cliniques et radiologiques. Il est confirmé par un examen anatomopathologique. Le traitement

est exclusivement chirurgical. La récidive est rare après exérèse.

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37 CAS D’AMELOBLASTOMES : PROPOSITION DE PRISE EN

CHARGE POUR LA LESION ET POUR LES DENTS ADJACENTES

PERSAC S. ; T. WOJCIK(2)

, G.RAOUL(2)

, A.BRYGO(2)

, J.FERRI(2)

, JM PERON(1)

(1)

Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, CHU de Rouen (2)

Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, CHRU de Lille

Introduction : l’améloblastome est la plus fréquente des tumeurs odontogéniques des

maxillaires. Cette tumeur bénigne a une évolution lente caractérisée par une grande fréquence

des récidives. Il présente une agressivité locale conditionnant son pronostic et sa surveillance.

D’une part la prise en charge des améloblastomes reste controversée : quand et pour qui

proposer un traitement radical ou conservateur ? D’autre part, il n’existe pas de consensus

pour la gestion de l’organe dentaire : quelles sont les indications de traitement endocanalaire,

de résection apicale ? A quel moment de la prise en charge thérapeutique faut-il les traiter ?

Méthode : nous avons repris une série de 37 améloblastomes, pris en charge dans les CHU de

Rouen et Lille, afin d’évaluer le taux de récidive en fonction du type histologique et du

traitement chirurgical. Nous avons également étudié la prise en charge dentaire afin d’essayer

de proposer une codification thérapeutique.

Résultats : 54% des patients ont récidivé, principalement les améloblastomes multikystiques

(60,9%). La prise en charge dentaire est variable selon le type histologique, la localisation et

le traitement chirurgical proposé allant du traitement endocanalaire à l'avulsion.

Discussion : L'indication du traitement radical reste limité à certaines localisations et certains

types histologiques. La prise en charge de l'organe dentaire doit être conservatrice et si

possible pré-opératoire. Les dents ne sont donc pas à négliger d'autant plus qu'il s'agit souvent

de patients jeunes et dentés.

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A PROPOS D’UN CAS D’AMELOBLASTOME AVEC METASTASES

PULMONAIRES.

RICARD A-S. ; M. Laurentjoye, F. Siberchicot, C. Majoufre-Lefebvre

Service de Chirurgie Maxillo-Faciale. CHU de Bordeaux. Place Amélie Raba Léon – 33076 Bordeaux Cedex

Nous présentons un cas clinique d'améloblastome sans critère anatomopathologique de

malignité, ayant présenté plusieurs récidives et par la suite des métastases pulmonaires.

Nous avons souhaité faire une revue de la littérature de cette présentation rare.

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