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JUANA AZURDUY DE PADILLA LES FEMMES DANS L’HISTOIRE © L’Histoire par les femmes www.histoireparlesfemmes.com Moitié espagnole et moitié indigène, Juana Azurduy de Padilla est une révoltée de naissance. Adolescente, elle se fait renvoyer d’un couvent pour ses fréquentes rébellions. Dans la Bolivie sous domination espagnole, elle rejoint, avec son mari, la révolution populaire de Chuquisaca contre l’occupant en 1809. Enceinte, elle accouche d’une petite fille à l’approche du combat mais ne dépose pas les armes et combat farouchement les armées espagnoles. En 1816, Juana mène et remporte une attaque contre le Cerro Rico de Potosí, lieu sacré comprenant les mines d’argent qui font la puissance coloniale espagnole. Pour ce coup d’éclat, elle est promue lieutenante-colonelle. Simón Bolívar aurait dit : « Ce pays ne devrait pas s’appeler Bolivia en mon hommage mais Padilla ou Azurduy car ce sont eux qui l’ont libéré. » LA RÉVOLUTIONNAIRE

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JUANA AZURDUYDE PADILLA

LES FEMMES DANS L’HISTOIRE

© L’Histoire par les femmes www.histoireparlesfemmes.com

Moitié espagnole et moitié indigène, Juana Azurduy de Padilla est une révoltée de naissance. Adolescente, elle se fait renvoyer d’un couvent pour ses fréquentes rébellions. Dans la Bolivie sous domination espagnole, elle rejoint, avec son mari, la révolution populaire de Chuquisaca contre l’occupant en 1809. Enceinte, elle accouche d’une petite fille à l’approche du combat mais ne dépose pas les armes et combat farouchement les armées espagnoles. En 1816, Juana mène et remporte une attaque contre le Cerro Rico de Potosí, lieu sacré comprenant les mines d’argent qui font la puissance coloniale espagnole. Pour ce coup d’éclat, elle est promue lieutenante-colonelle. Simón Bolívar aurait dit : « Ce pays ne devrait pas s’appeler Bolivia en mon hommage mais Padilla ou Azurduy car ce sont eux qui l’ont libéré. »

LA RÉVOLUTIONNAIRE