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Dr innocent Kashongwe M. DES pneumologie CHNU Fann Dakar, Avril 2011 Co infection VIH - TB

Co infection vih tuberculose

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Page 1: Co infection vih   tuberculose

Dr innocent Kashongwe M.

DES pneumologie CHNU Fann

Dakar, Avril 2011

Co infection VIH - TB

Page 2: Co infection vih   tuberculose

2

PLAN

I. Introduction 1.1. Intérêt 1.2. Aspects épidémiologiques 1.3. Physiopathologie

II. Diagnostic: particularités de la coinfection TB/VIH

2.1 Aspects cliniques 2.2 Aspects paracliniques: Bactériologie ,

immunologie ( IDRT, test IFNɣ) et Radiologie

Page 3: Co infection vih   tuberculose

3

III. Prise en charge TB/ VIH 3.1. Buts 3.2. Moyens 3.3. Indications 3.4. Evolution 3.5. Résultat

IV. Conclusion

Page 4: Co infection vih   tuberculose

4

I. INTRODUCTION

1.1. INTERET

TUBERCULOSE & VIH 1993 TB entre dans la définition VIH

Deux lourds fardeaux, contrôle et/ou l’élimination constitue un défi pour les Etats africains et leurs services de santé.

70% des patients coinfectés en Afrique subsaharienne

Page 5: Co infection vih   tuberculose

5

I. INTRODUCTION

1.1. INTERET

Les 2 épidémies touchent la tranche d’ âge de 15 à 49ans , la plus active sexuellement et économiquement, répercutions socioéconomique+++

 37 à 50 % des malades tuberculeux adultes sont infectés par le VIH.

Co-infection VIH-TB, forte morbi-mortalité PED : 11-50%

Page 6: Co infection vih   tuberculose

6

Au Sénégal, TB/VIH, reste 1ère cause de morbidité et de mortalité chez les PVV

Sur 51% des tuberculeux dépistés au Vih par le PNT : 7% sont séropositifs ( PNT sénégal 2010)

I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (6)

Page 7: Co infection vih   tuberculose

7

Diagnostic TBC, plus difficile du fait de la fréquence accrue des cas de TPM - et des localisations extra pulmonaires

Aggravation réciproque des 2 maladies posant un problème important de Santé publique

I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (2)

Page 8: Co infection vih   tuberculose

8

Santé publique - « La tuberculose n’est pas une maladie

opportuniste parmi d’autres = 1ère IO PVV

- C’est la première cause de mortalité des patients VIH/SIDA

- la première manifestation pour la majorité des patients SIDA. »

I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (3)

Page 9: Co infection vih   tuberculose

9

- 11,7% des nouveaux cas de TB surviennent sur fond d’infection VIH(2009 OMS)

- 13% des décès de TB surviennent sur fond d’infection VIH

VIH = 1ère Cause d’augmentation de l’incidence de la tuberculose dans le monde

- Recrudescence directe et indirecte des cas de TB

- Formes résistantes

I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (4)

Page 10: Co infection vih   tuberculose

10

Complexité thérapeutique- Accès aux traitements (programmes ,HAART,

DOTS,…)

- Toxicité: potentialisation des effets secondaires indésirables ( hépatotoxicité, neuropathie périphérique… )

- Interactions (la rifampicine et la névirapine ou les antiprotéases… )

- Syndrome de restauration immunitaire

I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (5)

Page 11: Co infection vih   tuberculose

11

COMPARAISONS DES RÉGIONS 2010

I.INTRODUCTION 1.2. Aspect épidémiologique

Page 12: Co infection vih   tuberculose

12

INCIDENCE TBC EN 2007

Page 13: Co infection vih   tuberculose

13

Dernières estimations de la TB - 2010

Dernières estimations de la TB - 2010

Nombre estimé des

cas

Nombre estimé des

décès

1.77 million(27 pour 100,000)

9.4 million(137 pour 100,000)

~150,000 500,000

TB Toutes formes

TB à bacille multi résistante (TB-MR)

TB à bacille Ultra résistante (TB-UR)

~50,000 ~30,000

TB associée au VIH (TUB/VIH)

1.1 million 450,000

Page 14: Co infection vih   tuberculose

14

L’évolution de l’incidence de la TB dans le monde

0

50

100

150

200

250

300

350

400

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South-East Asia

WORLD

Western Pacific

EasternMediterranean

Europe

Americas

Page 15: Co infection vih   tuberculose

15

Aucune donnée 0,1 à ˂ 0,5 % 0,5 à ˂ 1%

1 à ˂5 % 5 à ˂ 15 % 15 à 28 %

Page 16: Co infection vih   tuberculose

16

Page 17: Co infection vih   tuberculose

17

Source: Williams B. 3rd Global TB/HIV Working Group Meeting, Montreux, 4–6 June 2003.

Page 18: Co infection vih   tuberculose

18

Le VIH est donc la cause majeure de l'aggravation de l'épidémie tuberculeuse en Afrique.

La pauvreté, la faiblesse des systèmes de santé, les conflits et la malnutrition jouent aussi un rôle non négligeable

Page 19: Co infection vih   tuberculose

19

Taux d’incidence de la tuberculose dans des populations infectées par le

VIH en Afrique (cf. risque sur toute la vie 10% pour les personnes VIH-)

0

2

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8

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(%

)

Source: Holmes et al. Review of human immunodeficiency virus type 1 – related opportunistic Infections in sub-Saharan Africa. Clinical and Infectious Diseases, 2003, 36:652-662.

Page 20: Co infection vih   tuberculose

20

Pays classés de 1 à 15 (= 80% du nombre total) 2007

Rang Pays Nombre Pays Taux

1 Afrique du Sud 77,8 Botswana 724

2 Ethiopie 59,2 Zimbabwe 501

3 Nigeria 49,9 Lesotho 492

4 Kenya 43,9 Swaziland 478

5 Inde 41,4 Zambie 409

6 Zimbabwe 29,2 Namibie 385

7 République-Unie de

Tanzanie 25,2 Afrique du Sud 333

8 République démocratique

du Congo 22,6 Djibouti 325

9 Mozambique 21,5 Malawi 323

10 Zambie 18,9 Kenya 295

11 Ouganda 17,3 République centrafricaine 290

12 Malawi 16,1 Mozambique 258

13 Côte d'Ivoire 15,0 Burundi 228

14 Cameroun 10,1 Rwanda 211

15 Cambodge 7,7 Ethiopie 209

b) nombre de cas de tuberculose imputables au VIH pour 100 000 habitants (taux)

a) nombre de cas de tuberculose imputables au VIH (milliers)

11

Page 21: Co infection vih   tuberculose

21

Les cinq principales maladies indicatrices de SIDA, Région européenne de l’OMS, 2002

Source: EuroHIV. Surveillance du VIH/SIDA en Europe: rapport EuroHIV du deuxième semestre 2002 . Paris, Institut de Veille Sanitaire, 2003 (No. 68).

synd

rom

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au

VIH

20%19% 18% 17%

8%

P. ca

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79% 74%

25% 25% 15%

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au VIH

TB

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dû au

VIH

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Candi

dose

Encé

ph. À

VIH

Page 22: Co infection vih   tuberculose

22

PRÉVALENCE DES AFFECTIONS OPPORTUNISTES CHEZ LES PVVIH EN AFRIQUE

RCI Sénégal Nigeria

Tuberculose 36% 38% 34%

Bactériémies 11% 5,2% 10,7%

Pneumopathies 8% 20,5% 5,7%

Toxocérébrale 8% - -

M. Kaposi 3% 1,1% -

Crypto N M 2% 0,8% -

Grant A et Al . Natural history and spectrum of disease with HIV/AIDS . AIDS 1997

Page 23: Co infection vih   tuberculose

23

LA TUBERCULOSE EST LA PRINCIPALE CAUSE DE DÉCÈS CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA, D’APRÈS DEUX ÉTUDES PORTANT SUR

DES AUTOPSIES

République démocratiquedu Congo

Côte d’Ivoire

TB: 44% TB: 32%

Sources des données: Nelson AM et al. HIV-1 seropositivity and mortality at University Hospital, Kinshasa, Zaire, 1987. AIDS, 1991, 5:583–586 et Lucas SB et al. The mortality and pathology of HIV infection in a west African city. AIDS, 1993, 7:1569–1579.

Pneumonie: 40%Cryptosporidiose: 11%

Autres: 5%

Pneumonie: 8%

Autres: 39%

Sepsis: 11%

Toxoplasmose: 10%

Page 24: Co infection vih   tuberculose

24

On estime à 380 000 le nombre de décès PVV /an(2010) venant de 195 000(2005)

due à la TB

TBC/ VIH = couple de la mort

Page 25: Co infection vih   tuberculose

25

40% des décèsau cours de l’infection

à VIH seraient attribuablesà la co-infection

Les co-infectésreprésentent 60%

de toutes les tuberculoses

40 à 70% des patientsVIH+ seraient tuberculeux

Situation estimée par l’UNAIDS en Asie (Vermund et al. Tuberculosis 2007, 87 : 518-525)

SYNERGIE ÉPIDÉMIOLOGIQUE VIH ET TB

Page 26: Co infection vih   tuberculose

26

I. INRODUCTION

1.3. Physiopathologie

Double synergie - VIH vs TBC - TBC vs VIH

Page 27: Co infection vih   tuberculose

27

Histoire naturelle de la tuberculose

Page 28: Co infection vih   tuberculose

28

1. Il favorise le passage à la tuberculose maladie active chez les personnes atteintes d’une infection à Mycobacterium tuberculosis latente

- latente (facteur de risque le plus important)

- récente

LE VIH INTENSIFIE L’ÉPIDÉMIE DE TUBERCULOSE

Chez les personnes infectées par le VIH et co-infectées par Mycobacterium

tuberculosis,le risque annuel de passage à la

tuberculose est de 3–13%

Page 29: Co infection vih   tuberculose

29

Incidence de la tuberculose chez les personnes atteintes d’infection tuberculeuse VIH -positives et VIH-négatives

infectiontuberculeuse

3–13%chaque année

5% pendant les2 premières années

>30%sur toute la vie

<10%sur toute la vie

VIH-positives VIH-négatives

Page 30: Co infection vih   tuberculose

30

Favorisée au cours de l’infection à VIH par la destruction du système immunitaire:

- Destruction des lymphocyte T CD4,↘ IFNɣ, ↘macrophage Activé Déséquilibre en faveur de M.t. ce qui explique - la réactivation TB et - les formes disséminées(extrapulmonaires)

Page 31: Co infection vih   tuberculose

31

LE VIH INTENSIFIE L’ÉPIDÉMIE DE TUBERCULOSE

2. Il augmente le taux de rechute de la tuberculose (du fait d’une suppression incomplète après chimiothérapie brève ou d’une réinfection exogène)

3. Risque de transmission de la TBC dans la communauté Accru à cause de l’augmentation du nombre de cas de TBC chez les PVV

Page 32: Co infection vih   tuberculose

32

Accrue du VIH par le BK

Page 33: Co infection vih   tuberculose

33

Page 34: Co infection vih   tuberculose

34

PHYSIOPATHOLOGIE DE LA COINFECTION TB-VIH

Page 35: Co infection vih   tuberculose

35

Cercle vicieux

Page 36: Co infection vih   tuberculose

36

II. DIAGNOSTIC :

PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH

2.1. Aspect cliniques2.2. Aspects radiologiques2.3. Autres: IDRT et diagnostic de

confirmation (BAAR, Culture, IFNɣ)

Page 37: Co infection vih   tuberculose

37

• Le risque de tuberculose s’accroît avec la profondeur du déficit immunitaire

• La tuberculose peut survenir très précocement après la contamination par le VIH . (cohorte Sud-AfricaineJ. Inf. Dis 2005 ; 191 : 150-8)

• La découverte peut être simultanée ou différée par rapport au diagnostic de SIDA

ASPECTS CLINIQUES 2.1.

Page 38: Co infection vih   tuberculose

38

LA TB PEUT SURVENIR AUX TOUS LES STADES VIH

OMS 1

OMS 2

OMS 3

OMS 4ADULTES

Page 39: Co infection vih   tuberculose

39

Les signes généraux:

- fièvre au long cours avec sueurs et frissons

- Amaigrissement important, +++

Signant une altération de l’état général sont quasi constants.

ASPECTS CLINIQUES 2.1.

Page 40: Co infection vih   tuberculose

40

Signes Fonctionnels:

• Peu spécifiques

• Dépendent des différentes formes cliniques TB

• Formes cliniques variables en fonction du taux des lymphocytes CD4

ASPECTS CLINIQUES 2.1.

Page 41: Co infection vih   tuberculose

41

200 CD4

Tuberculose typique

TBP atypique

TBEP

Type de la TB en fonction ducompte CD4

50 CD4

500 CD4

Stade precoce du VIH

Stades tardives du VIH

Page 42: Co infection vih   tuberculose

42

Page 43: Co infection vih   tuberculose

43

IV ASPECTS CLINIQUES

2.1.1.FORMES PULMONAIRES

Signes cliniques non spécifique, on retrouve svt :

• toux chronique productives/ expectoration (caractères variables)

• Dyspnée• Douleur thoracique

2.1.

La présentation clinique TP chez les PVV avec CD4> 200 est la même que chez les VIH négatif

Page 44: Co infection vih   tuberculose

44

La présentation clinique TP chez les PVV avec CD4˂ 200

marquée par une fièvre au long court , EGA+++

SF peu spécifique

2.1. ASPECTS CLINIQUES

2.1.1.FORMES PULMONAIRES(suite)

Associée à des localisations extrapulmonaires +++(ganglionnaire, pleurale…) très évocatrice

Page 45: Co infection vih   tuberculose

45

V ASPECTS CLINIQUES

2.1.2. FORMES EXTRA PULMONAIRES

Elles sont fréquentes(27 à 63% des TB) Elles sont soit isolées, soit associées à une tuberculose pulmonaire On retrouve des : formes ganglionnaires, séreuses, Méningée, cérébrales, ostéoarticulaires, osseuse, rénale Autres …disséminée

-

2.1.

Page 46: Co infection vih   tuberculose

46

1)TB/VIHFORMES GANGLIONNAIRES

-superficielles (le + souvent cervicales),axillaire: assez précoces dans le déficit immunitaire

- profondes, médiastinales ou abdominales pouvant s’associer à des abcès viscéraux, hépatiques ou spléniques

Page 47: Co infection vih   tuberculose

47

VI ASPECTS CLINIQUES 2.1.2.FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)

2) ATTEINTES SÉREUSES● Péricardites et péritonites sont fréquentes au cours

du SIDA ● Pleurésies souvent bilatérales

3) TB ABDOMINALE/DIGESTIVE● A évoquer devant - des douleurs abdominales avec

- ballonnement(ascite) ,

(AIDS 2001 ; 15 : 55-

60)

2.1.

Page 48: Co infection vih   tuberculose

48

VI ASPECTS CLINIQUES 2.1.2.FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)

4) ATTEINTE DU SNC(5 à10%)● Fréquence discutée au cours du SIDA● Présentation clinique non modifiée par l’infection

VIH ● 3 situations cliniques: -MéningiteSd méningé, A/nerfs crâniens fréquente et/ou Sd psychiatrique

-Tuberculome et abcès cérébraux hémiplégie fébrile ,tr de la conscience+ céphalée et/ou crise comitiale

-Atteinte de la moelle épinièreAbcès médullaire, Arachnoidite spinale(svt compliquée d’atteinte radiculomédullaire ischémique ou compressive) , Epidurite et/ou spondilodiscite) -

(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)

2.1.

Page 49: Co infection vih   tuberculose

49

5) OSSEUSE(Pott),abcès froid paravertébral

(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)

ASPECTS CLINIQUES FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)

2.1.

Page 50: Co infection vih   tuberculose

50

Fréquente chez les sujets avec CD4 < 50- 100

Dissémination par voie hématogène

Traduction clinique habituelle = fièvre prolongé + cachexie Atteintes multiviscérales

6) TB DISSEMINE

Page 51: Co infection vih   tuberculose

51

7) AUTRES LOCALISATIONS● Atteintes ostéo-articulaires, génito-urinaires pas

accrues● Localisations ostéo-médullaires, cutanées,

musculaires se voient dans les formes disséminées ● Rénale: rare (BK ds urine)

● Les formes disséminées avec bactériémie ont été rapportées dans différents pays d’Afrique

(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)

ASPECTS CLINIQUES FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)

2.1.

Page 52: Co infection vih   tuberculose

52

VIII ASPECTS CLINIQUES

Les difficultés cliniques de diagnostic de TB croissent avec le degré d’immunodépression

exposant à des erreurs par excès ou par défaut,

devant faire évoquer une TBP devant toute atteinte respiratoire d’un sujet VIH positif

Les tuberculoses générées par des souches de MT multi résistantes ne sont pas différente des souches sensibles cliniquement

2.1.

Page 53: Co infection vih   tuberculose

53

II. DIAGNOSTIC :

PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH2.1. Aspect cliniques

2.2. IDRT et diagnostic de confirmation (BAAR, Culture, IFNɣ)

2.3. Aspects radiologiques

Page 54: Co infection vih   tuberculose

54

POUR LE DIAGNOSTIC DE CONFIRMATION DE LA

TUBERCULOSE

Deux approches

- Diagnostic direct :

- Diagnostic indirect :

Recherche de M. tuberculosis et/ou de ses constituants:BAAR, Culture, PCR

• Sérologie• Immunité à médiation cellulaire

- IDRT- Sécrétion d’interferon (INF -)

Page 55: Co infection vih   tuberculose

55

IDRT positive - 70% des cas (si TB précède SIDA de plus de 2

ans) - 33% des cas (si SIDA précède TB) BAAR + : ds 40 à 50 % des cas d’où culture

indispensable mais trop long

PCR peut être utile avant d’entreprendre des examen invasif (inaccessible)

Biopsie (pleurale, PBH,…)

Page 56: Co infection vih   tuberculose

56

Ainsi devant la négativation fréquente des BAAR

Il faudra répéter les prélèvements

Rôle des laboratoires , nouvelles techniques +++

Non disponible dans PED

Rôle important des médecins, prêt à faire des prélèvements « ponction de ganglion, lombaire, pleurale, moelle, foie, ascite ,bronchoscopie pour aspiration bronchique, etc»

Analyse LCR si signes d’appel neuroméningé

Page 57: Co infection vih   tuberculose

57

Etude du LCR

Dans méningite tuberculeuse:

- LCR clair, hyperlymphocytaire,hypoglycorachique et protéinorachie˃ 1g/L +++

- Le LCR peut être acellulaire et trompeur ou avoir des PNN

Page 58: Co infection vih   tuberculose

58

Etude du LCR(suite)

Dans les tuberculomes et abcès: LCR normal ds 40% des cas

BAAR ds LCR : rare / Culture longue

PCR /BK ds LCR moyens diagnostic rapide et spécifique 88à 100% mais peu sensibles 33à 90%

risque de faux négatif pouvant faire égarer ++

Page 59: Co infection vih   tuberculose

59

CONFIRMATION DIAGNOSTIC DE LA TB CHEZ LES PVV

Souvent négatif

« Difficile »surtout devant immunodépression sévère ( BAAR ,IDRT svt négatif)

Apport limité Lt↓

Page 60: Co infection vih   tuberculose

60

II. DIAGNOSTIC :

PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH

2.1. Aspect cliniques2.2. Autres: IDRT et diagnostic de confirmation (BAAR,

Culture, IFNɣ)

2.3. Aspects radiologiques

Page 61: Co infection vih   tuberculose

61

2.2. ASPECTS RADIOLOGIQUES

Les Anomalies radiologiques variables selon le degré d’immunodépression. RX THORAX DE FACE

Formes typiques, avec infiltrats des lobes supérieurs évolution vers l’excavation ( Si immunodépression légère)

ou avant séroconversion

Formes atypiques ++++● avec infiltrats unis ou bilatéraux d’allure

interstitielle,● lobes inférieurs fréquemment atteints,● tendance à la diffusion et non à l’excavation…,

● foyers alvéolaires unis ou pluri lobaires Discordance radioclinique: rx thorax normale Vs MEG

Page 62: Co infection vih   tuberculose

62

Tuberculose chez des patients VIH

Miliaire tuberculeuse Tuberculose pulmonaire

Page 63: Co infection vih   tuberculose

63

Tuberculose chez des patients VIH

Page 64: Co infection vih   tuberculose

64

Page 65: Co infection vih   tuberculose

65

Pleurésie tuberculeuse bilatéralechez un patient au stade de SIDA

Page 66: Co infection vih   tuberculose

66

IRM cérébrale : peut être utile TB SNC

- Prise de contraste méningée

- Dilatation des ventricules cérébraux témoin d’une hydrocéphalie

Page 67: Co infection vih   tuberculose

67

TDM cérébrale:- Abcès cérébrale:- Neurochirurgie+bactéri

o matériel recueilli (Dc TB)

Page 68: Co infection vih   tuberculose

68

•Tuberculome

Attention Dc diff•toxoplasmose•Cryptococcose(LCR encre de chine, Ag cryptoccoccique,Toxo sérologie toxo = Dc)•Bne évolution s/ttt antitoxo(CTZ) et anticrypto(amphot.B)

Page 69: Co infection vih   tuberculose

69

Echographie abdominale systématique+++ en cas de suspicion de tuberculose abdominale/digestive chez le PVV à la recherche:

- ascite, - adénopathie mésentérique, - abcès Foie- Abcès de la Rate+++

Page 70: Co infection vih   tuberculose

70

cliniques Tuberculose pulmonaire commune

Tuberculose pulmonaire grave

radiologiques Atteinte des lobes supérieurs Cavernes

Atteintes interstitielles, miliaire, ADP, pleurésieAbsence de caverne

Bactériologi-ques

BAAR le plus svt +

BAAR plus svt –IDRT négatif

MANIFESTATIONS

PRECOCE(˃200 CD4/mmᵌ)

DEFICIENCE IMMUNITAIRE

TARDIF(˂ 200 CD4/mmᵌ)

Tuberculose manuel pour les étudiants en médecine NadiaAit-Khaled and al.pg 73

En résumé :

Page 71: Co infection vih   tuberculose

71

III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH

3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat

Page 72: Co infection vih   tuberculose

72

1) La transmission du VIH

2) La transmission de la tuberculose

3) La réactivation de la tuberculose chez les personnes VIH-positives + TTT IO

4) Savoir reconnaître SRIS et le prendre en charge

5) prendre en charge les effets secondaires pour favoriser une meilleure adhérence

3.1. Buts: PEC vise à réduire

Page 73: Co infection vih   tuberculose

73

III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH

3.1. Buts

3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat

Page 74: Co infection vih   tuberculose

74

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

3.2. Moyens:3.2.1. Curatif:MEDICAUX Les antituberculeux Les Antiretroviraux Le cotrimoxazole Les corticoïdes, Antiémétique, Slté Réhydratation La vitamine B6CHIRURGICAUX Drain3.2.2. Préventif

Page 75: Co infection vih   tuberculose

75

Les antituberculeux

Page 76: Co infection vih   tuberculose

76

Les antiretroviraux

Page 77: Co infection vih   tuberculose

77

Association recommandé sans IP 2 INTI + 1 INNTI ou 3 INTI sauf (ZDV et Stavudine: effet

antagoniste)

Association recommandé avec IP 2INTI + IP

« HAART: highly active antiretroviral therapy »

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 78: Co infection vih   tuberculose

78

III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH

3.1. Buts3.2. Moyens

3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat

Page 79: Co infection vih   tuberculose

79

3.3. Indications:

3.3.1. ARV dépend :

- du taux de CD4 et du stade OMS

- de la charge virale(˃ 30 000 copie d’ARN/ml)

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 80: Co infection vih   tuberculose

80

Stade OMS 4 quels que soit le résultat de la numération CD4Stade OMS 1,2,3 avec une numération des CD4 ˂ 350/mmᵌ

Recommandations pour entreprendre un TTT ART

3.3. Indications:3.3.1. ARV (suite)

Page 81: Co infection vih   tuberculose

81

3.3.2. DOTS :

TPM+

TPM-(les plus fréquents)

TEP( pleurale, neuroméningée, osseuse, ganglionnaire, cutanée , etc…)

NB: protocole variable suivant la catégorie OMS (pas l’objet de ce cours)

3.3. Indications:

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 82: Co infection vih   tuberculose

82

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

SOUCHES SENSIBLES

• Le traitement antituberculeux est identique chez les séropositifs et les séronégatifs: exemple TPM +/ VIH

Traitement initial de 2 mois

● Trois drogues bactéricides - INH (+ vitamine B6)- Rifampicine ou rifabutine- Pyrazinamide

● Une drogue bactériostatique - Ethambutol

● Deux drogues - INH - Rifampicine (si souche sensible)● Ethambutol si suspicion de résistance

Phase de 4 mois

TTT qui peut être prolongée si réponse bactériologique lente, si culture positive après deux mois de traitement, si formes disséminées, etc… (ttt : 9 voire 12 mois)

I

Page 83: Co infection vih   tuberculose

83

• Le traitement est l’affaire de spécialiste, NON STANDARDISE

• il fait appel à plusieurs drogues: antiTB 2ème L

INH, éthambutol, streptomycine ou amikacine, thionamide, D-cyclosérine, fluoroquinolones (moxifloxacine, levofloxacine)…

• La durée de traitement est de 18 mois après la négativation bactériologique

RECHUTES ET SOUCHES MULTI RÉSISTANTES

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

Page 84: Co infection vih   tuberculose

84

TB/VIH : COMMENCER LES ANTITB & ARVS ?

CD4 > 350

CD4 200-350

CD4 < 200

Traiter le TB seule – terminer DOTs avant commencer les ARVs

Terminer le phase intensive (2-3mois) du DOTs avant commencer les ARVs

Commencer DOTs; les ARVs pourraient être ajouter 2 semaines à 2 mois après

Attention les nouvelles recommandations de 2011 stipule de commencer les ARV dès que le taux de CD4 est inférieur à 350 surtout s’il y a une tuberculose concommittante puis gérer le SIRS ensuite

Avant, on suivait les directives ci- après:

Page 85: Co infection vih   tuberculose

85

Effets secondaires ARV-Caractéristique de la classe du médicament

-Spécifiques à chaque molécule

INTI -Modifications lipidiques du foie-Acidose lactique-Lipodystrophies en cas d’utilisation prolongée-Neuropathie périphérique(ddl,d4T,zalcitabine)

IP -Lipodystrophies-Élévation de la cholestérolémie, triglycéride-Élévation glycémie-Hémorragie chez les hémophiles

INNTI rash cutanéAugm des transaminases/hépatite

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 86: Co infection vih   tuberculose

86

EFFETS SECONDAIRES

ARVs- Intolérance digestive

(AZT)

- éruption cutanée

(NVP, EFV,)

- hépatite

( NVP, ritonavir , EFV)

- neuropathie périphérique

( ddl,DAT)

- Trouble psychiatrique ( EFV)

DOTs- intolérance digestives

( E, Z, PTH, LZD, CFZ)

- éruption cutanée (E,CSN, LZD)

- hépatite (Z,E,PAS,FQ)

- neuropathie périphérique

( H, E, CSN,LZD…)- - Trouble psychiatrique - ( E, CSN, FQ)

Courant et similaire

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 87: Co infection vih   tuberculose

87

DOTS ET LES ARVS

Effets secondaires similaires

Beaucoup de comprimés a avaler :

adhérence

Interactions medicamenteuses

Page 88: Co infection vih   tuberculose

88

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES:ARV DOTS

La rifampicine réduit la biodisponibilité de toutes IP et INNTI

La rifabutine est moins inductrice enzymatique du cyt P450 que la rifampicine avec une efficacité antiTB similaire

IP augmentent le taux plasmatique de Rifabutine (d’où sa posologie ne doit pas dépasser 150 mg/j car risque toxicité :uvéite, arthralgie, leucopénie)

Page 89: Co infection vih   tuberculose

89

Rifabutine peut être associé aux IP suivant :- IDN (1000 à 1200mg/8H) et - NFV ,amprénavir aux doses usuelles

Non conseillé avec IP suivant :- Saquinavir (diminution de moitié de son tx plasmatique),

- Ritonavir (inhibition du métabolisme de la rifabutine

entrainant des effets indésirables fréquent)

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES:ARV DOTS

Page 90: Co infection vih   tuberculose

90

3.3.3. TTT adjuvant :

corticothérapie: si TB SNC, TB séreuse (péricardite+++)

Pyridoxine(VitB6) 100 - 200 mg/j si polynévrite

Antipsychotique si symptômes psychiatriques

Antiémétiques si troubles digestifs + réhydratation

3.3. Indications:

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 91: Co infection vih   tuberculose

91

3.3.4. Attitudes particulières :

Devant Hépatite médicamenteuse due DOTS/HAART

Si ALAT˃ 5 x le niveau de base:

Arrêter tout ttt jusqu’à guérison de l’hépatite Exclure autre cause( hépatite virale) Envisager la suspension définitive de l’agent le + suspecté Réintroduire d’abord les antiTB un à la fois (uniquement les

moins suspecté) tout en surveillant la Fx hépatique Puis réintroduire ART les moins susceptible d’être associée à

l’affection

3.3. Indications:

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 92: Co infection vih   tuberculose

92

3.3.4. Attitudes particulières :

Devant Syndrome de stevens johnson :

Arrêter tous les régimes thérapeutiques

Après guérison reprendre PEC des molécules (antiTB et ART ) de classes différentes

3.3. Indications:

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 93: Co infection vih   tuberculose

93

Page 94: Co infection vih   tuberculose

94

III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH

3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications

3.4. Evolution3.5. Résultat

Page 95: Co infection vih   tuberculose

95

3.4. Evolution

Favorable:- Régression des signes( en rapport avec

l’atteinte TB),- Semblable à l’évolution chez les VIH négatif

soumis au même ttt

Défavorable:- SRIS- Rechute de TB, échec( résistance) , décès

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

Page 96: Co infection vih   tuberculose

96

RÉCIDIVES DE TUBERCULOSE APRÈS TRAITEMENT COMPLET EN FONCTION DU STATUT VIH

KENYA

RDC

ZAMBIE

CÔTE D’IVOIRE

16,7%

18,1%

22%

3%

0,5%

6%

6%

3%

33

3

4

1

VIH + VIH - RATIO ≈

TAUX DE RECHUTE

Raviglione et al. AIDS 1977, 11 Suppl B, S 115-S 123

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES III

Page 97: Co infection vih   tuberculose

97

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB L’IRIS = Syndrome inflammatoire de

reconstitution immunitaire

une aggravation transitoire ou une exacerbation des symptômes et des lésions( radiologiques), observée au début de l’HAART, le plus souvent chez les patients atteints d’une TB

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

Page 98: Co infection vih   tuberculose

98

Réaction paradoxale.

= Aggravation clinique de la tuberculose (TB) (à la fois chez les patients séronégatifs et séropositifs pour le VIH) après la mis en route du traitement antituberculeux.

2 à 23% des patients TB traités et non- infectés par le VIH

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 99: Co infection vih   tuberculose

99

IRIS peut être d’origine:

INFECTIEUX: infections opportunistes bactérienne: complexe mycobactérium

des infections fongiques ( cryptococciques , Pneumocystis jirovecii) ,

des infections virales (herpes simplex, herpes zoster,,CMV…),

une leishmaniose

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 100: Co infection vih   tuberculose

100

NON INFECTIEUX : - plusieurs affections dermatologiques,

- affections auto-immunes( dont la sarcoïdose)

- des affections malignes(sarcome de Kaposi, les lymphomes)

- un syndrome de Reiter, un syndrome de Guillain Barré…

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 101: Co infection vih   tuberculose

101

IRIS TB = 1/3 de tous IRIS chez le Séropositif VIH

Des études réalisées en Europe et aux USA , incidence de l’IRIS TB variant entre 11% et 45%.

pas trouvé de données décrivant l’incidence de l’IRIS TB en Afrique.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 102: Co infection vih   tuberculose

102

LES FACTEURS DE RISQUE IDENTIFIÉS SERAIT

HAART débuté au cours des 2 premiers mois du traitement TB ou maladie extrapulmonaire ou disséminée.

Un décompte bas des lymphocytes CD4+ (<50 cellules/µl au début de l’ART,

Une charge virale dépassant 105log10 copies/ml

Une bonne réponse immunologique (augmentation du pourcentage du décompte des lymphocytes CD4+)

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 103: Co infection vih   tuberculose

103

LES FACTEURS DE RISQUE IDENTIFIÉS SERAIT

Une réponse virologique (diminution de la charge virale) pendant l’HAART.

La charge bacillaire +/-

La charge antigénique responsable de la réponse inflammatoire très forte au cours du rétablissement du SI

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 104: Co infection vih   tuberculose

104

PATHOGÉNIE DE L’IRIS TB La pathogénie de l’IRIS en général et de

l’IRIS TB en particulier reste médiocrement comprise.

il s’agit d’une reconstitution des réponses immunitaires aux antigènes (vivants ou non) avec production de réactions inflammatoires exubérantes.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 105: Co infection vih   tuberculose

105

DIAGNOSTIC

L’IRIS est un diagnostic surtout clinique.

les tests de laboratoire ne peuvent pas permettre de faire la différence entre l’IRIS TB et l’échec du traitement antituberculeux.

les test LABO permettent de différencier - d'autres infections - maladies - toxicité due aux médicaments

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 106: Co infection vih   tuberculose

106

CLINIQUE Un patient atteint d’IRIS TB est

habituellement fiévreux.

Les autres signes cliniques dépendent du site de la TB.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 107: Co infection vih   tuberculose

107

CLINIQUE

En cas de TB pulmonaire: Plaintes: Accentuation de la toux et de la dyspnée

après avoir commencé l’HAART. Stridor avec parfois défaillance respiratoire

grave.

Examen physique: marqué par ganglions périphériques augmentent svt de

volume, devenant visibles ou fluctuants

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 108: Co infection vih   tuberculose

108

CLINIQUE

Développement:

- des lésions cutanées

- des abcès sous-cutanés ou

- des abcès musculaires

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 109: Co infection vih   tuberculose

109

CLINIQUE

Au niveau abdominal:

il peut y avoir une augmentation de volume des ganglions

pouvant causer :- une compression des vaisseaux ou de

l’urètre

- des troubles thromboemboliques.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 110: Co infection vih   tuberculose

110

CLINIQUE

En cas de TB pulmonaire(suite):

Sur les clichés radiologiques, on peut voir:- une augmentation des infiltrats pulmonaires

- des épanchements pleuraux

- des adénopathies médiastinales parfois avec compression de la trachée..

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 111: Co infection vih   tuberculose

111

CLINIQUE

En cas de TB intestinale:

une perforation de l’intestin peut survenir.

Des abcès peuvent aussi apparaître au niveau du foie et de la rate.

On a signalé aussi des péritonites avec ou sans ascite.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 112: Co infection vih   tuberculose

112

Au niveau du système nerveux central (SNC):

La formation d’abcès peut survenir avec des symptômes de céphalée, de la fièvre

A l’examen ophtalmologique :

des nodules TB choroïdaux

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 113: Co infection vih   tuberculose

113

On a signalé moins fréquemment:

- des cas de ténosynovite

- d’arthrite, de parotidite et d’ostéomyélite

- d'augmentation de volume des testicules et de l’épidydime.

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 114: Co infection vih   tuberculose

114

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL les effets collatéraux de l’ART (par exemple

les fièvres médicamenteuses)

TB résistante ou une faible adhésion au traitement antiTB

d’autres infections qu’elles soient liées ou non au VIH.

échec de l’ART (cas d’un IRIS tardif)

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 115: Co infection vih   tuberculose

115

PRISE EN CHARGE(1) Pas de directives basées sur les preuves pour le

traitement ou la prévention de l’IRIS TB.

Pour réduire l’incidence de l’IRIS TB, on a suggéré :

- de réduire suffisamment la charge bacillaire avant de commencer l’HAART

- Respecter un intervalle assez long entre le début du traitement TB et l’initiation de l’HAART.

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 116: Co infection vih   tuberculose

116

PRISE EN CHARGE(2)

Intervalle idéal (entre le début du ttt TB et l’initiation de l’HAART) :

PAS CONNUE

Plusieurs études avec des intervalles variables allant de moins d’une semaine à plusieurs mois

mais avec des extrêmes

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 117: Co infection vih   tuberculose

117

Chez la majorité des patients, l’IRIS TB survient dans les 4 à 8 premières semaines de l’ART.

Plusieurs études , Europe et des USA, durées médianes :

de 11 à 14 jours

On a décrit un cas d’IRIS TB survenant 1 année et un autre cas environ 2 années après le début de l’HAART

ASPECTS THÉRAPEUTIQUES

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB PRISE EN CHARGE(3)

Page 118: Co infection vih   tuberculose

118

PRISE EN CHARGE(4) PRINCIPE DE BASE

Lorsque l’IRIS TB survient, le traitement antituberculeux doit être continué ou commencé.

Arrêt temporaire ART uniquement si pronostic vital engagé(méningite avec HTIC)

Des TTT adjuvants , utiles

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 119: Co infection vih   tuberculose

119

Les corticostéroïdes :

- en présence de fièvre persistante, d’abcès, de dyspnée ou de méningite.

- Dose: 20 à 40 mg/jour pendant 2 à 4 semaines

drainage abcès si important

PRISE EN CHARGE(5)

3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB

Page 120: Co infection vih   tuberculose

120

III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH

3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution

3.5. Résultats

Page 121: Co infection vih   tuberculose

121

3.5. résultats de la prise en charge Coinfection TB VIH:

HAART a réduit l’incidence de la tuberculose active de 60–80% (étude Europe et aux Etats-Unis)

PEC marquée par une létalité plus élevée due aux complications du Sida dans la plupart des cas

III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH

1Girardi E et al. Impact of combination antiretroviral therapy on the risk of tuberculosis among persons with HIV infection. AIDS, 2000,.14:1985–1991. 2Jones JL et al. HIV-associated tuberculosis in the era of highly active antiretroviral therapy. International Journal of Tuberculosis and Lung Diseases, 2000, 4:1026–1031. 3Santoro-Lopes G et al. Reduced risk of TB among Brazilian patients with advance human immunodeficiency virus infection treated with highly active antiretroviral therapy. Clinical and Infectious Diseases, 2002, 34:543–546.

Page 122: Co infection vih   tuberculose

122Bu

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VIH+

VIH-

toutes formes à frottis positif

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Les taux de létalité de la TB en Afrique sont 3,5 foisplus élevés chez les personnes VIH-positives

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PaysSource : Ya Diul 2000

Page 123: Co infection vih   tuberculose

123

FAUT IL FAIRE UNE PROPHYLAXIE TB ?

Page 124: Co infection vih   tuberculose

124

Efficacité du traitement préventif de 6 mois par l’isoniazide chez des personnes vivant avec le VIH/SIDA pendant la période de suivi en Ouganda

Source: Johnson JL et al. Duration of efficacy of treatment in latent tuberculosis in HIV-infected adults. AIDS, 2001, 15: 2137–2147.

6H: 6 mois d’isoniazide 3RH: 3 mois de rifampicine +isoniazide 3RHZ: 3 mois de rifampicine + isoniazide + pyrazinamide

Page 125: Co infection vih   tuberculose

125

° La transmission du VIH

Prévention primaire, conseil et dépistage volontaires de qualité,

°La transmission de la tuberculose

Amélioration du dépistage de la tuberculose

° La réactivation de la tuberculose chez les personnes VIH-positives+ IO

antiTB préventif ?, cotrimoxazole

° les effets secondaires pour favoriser une meilleure adhérence: information régulière

PREVENTION

Page 126: Co infection vih   tuberculose

126

IV. CONCLUSION

Page 127: Co infection vih   tuberculose

127

IV. CONCLUSION

La TB est une complication fréquente des sujets séropositifs au VIH

IO la plus fréquente

Responsable 1/ 3 décès VIH = Tueur N°1

Présentation clinique de la TB variable en fonction du dégré de l’immunodépression,

TEP ++++

Page 128: Co infection vih   tuberculose

128

IV. CONCLUSION

Diagnostic TB chez les PVV , doit être rigoureusement recherché

Complexité de la prise en charge, Effet secondaire similaire, suivi concomitant DOTS,HAART

le traitement anti-TB est efficace chez le sujet VIH malgré cela, mortalité reste très élevé (> 30%)

Page 129: Co infection vih   tuberculose

129

Le traitement complet de VIH comprenant la DOTS/ARV est faisable même dans les plus pauvres sites (photo Haïti)

Page 130: Co infection vih   tuberculose

130

Merci de votre attention