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Dr innocent Kashongwe M.
DES pneumologie CHNU Fann
Dakar, Avril 2011
Co infection VIH - TB
2
PLAN
I. Introduction 1.1. Intérêt 1.2. Aspects épidémiologiques 1.3. Physiopathologie
II. Diagnostic: particularités de la coinfection TB/VIH
2.1 Aspects cliniques 2.2 Aspects paracliniques: Bactériologie ,
immunologie ( IDRT, test IFNɣ) et Radiologie
3
III. Prise en charge TB/ VIH 3.1. Buts 3.2. Moyens 3.3. Indications 3.4. Evolution 3.5. Résultat
IV. Conclusion
4
I. INTRODUCTION
1.1. INTERET
TUBERCULOSE & VIH 1993 TB entre dans la définition VIH
Deux lourds fardeaux, contrôle et/ou l’élimination constitue un défi pour les Etats africains et leurs services de santé.
70% des patients coinfectés en Afrique subsaharienne
5
I. INTRODUCTION
1.1. INTERET
Les 2 épidémies touchent la tranche d’ âge de 15 à 49ans , la plus active sexuellement et économiquement, répercutions socioéconomique+++
37 à 50 % des malades tuberculeux adultes sont infectés par le VIH.
Co-infection VIH-TB, forte morbi-mortalité PED : 11-50%
6
Au Sénégal, TB/VIH, reste 1ère cause de morbidité et de mortalité chez les PVV
Sur 51% des tuberculeux dépistés au Vih par le PNT : 7% sont séropositifs ( PNT sénégal 2010)
I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (6)
7
Diagnostic TBC, plus difficile du fait de la fréquence accrue des cas de TPM - et des localisations extra pulmonaires
Aggravation réciproque des 2 maladies posant un problème important de Santé publique
I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (2)
8
Santé publique - « La tuberculose n’est pas une maladie
opportuniste parmi d’autres = 1ère IO PVV
- C’est la première cause de mortalité des patients VIH/SIDA
- la première manifestation pour la majorité des patients SIDA. »
I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (3)
9
- 11,7% des nouveaux cas de TB surviennent sur fond d’infection VIH(2009 OMS)
- 13% des décès de TB surviennent sur fond d’infection VIH
VIH = 1ère Cause d’augmentation de l’incidence de la tuberculose dans le monde
- Recrudescence directe et indirecte des cas de TB
- Formes résistantes
I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (4)
10
Complexité thérapeutique- Accès aux traitements (programmes ,HAART,
DOTS,…)
- Toxicité: potentialisation des effets secondaires indésirables ( hépatotoxicité, neuropathie périphérique… )
- Interactions (la rifampicine et la névirapine ou les antiprotéases… )
- Syndrome de restauration immunitaire
I. INTRODUCTION: INTÉRÊT (5)
11
COMPARAISONS DES RÉGIONS 2010
I.INTRODUCTION 1.2. Aspect épidémiologique
12
INCIDENCE TBC EN 2007
13
Dernières estimations de la TB - 2010
Dernières estimations de la TB - 2010
Nombre estimé des
cas
Nombre estimé des
décès
1.77 million(27 pour 100,000)
9.4 million(137 pour 100,000)
~150,000 500,000
TB Toutes formes
TB à bacille multi résistante (TB-MR)
TB à bacille Ultra résistante (TB-UR)
~50,000 ~30,000
TB associée au VIH (TUB/VIH)
1.1 million 450,000
14
L’évolution de l’incidence de la TB dans le monde
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Ca
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n Africa
South-East Asia
WORLD
Western Pacific
EasternMediterranean
Europe
Americas
15
Aucune donnée 0,1 à ˂ 0,5 % 0,5 à ˂ 1%
1 à ˂5 % 5 à ˂ 15 % 15 à 28 %
16
17
Source: Williams B. 3rd Global TB/HIV Working Group Meeting, Montreux, 4–6 June 2003.
18
Le VIH est donc la cause majeure de l'aggravation de l'épidémie tuberculeuse en Afrique.
La pauvreté, la faiblesse des systèmes de santé, les conflits et la malnutrition jouent aussi un rôle non négligeable
19
Taux d’incidence de la tuberculose dans des populations infectées par le
VIH en Afrique (cf. risque sur toute la vie 10% pour les personnes VIH-)
0
2
4
6
8
10
12
14O
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and
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(%
)
Source: Holmes et al. Review of human immunodeficiency virus type 1 – related opportunistic Infections in sub-Saharan Africa. Clinical and Infectious Diseases, 2003, 36:652-662.
20
Pays classés de 1 à 15 (= 80% du nombre total) 2007
Rang Pays Nombre Pays Taux
1 Afrique du Sud 77,8 Botswana 724
2 Ethiopie 59,2 Zimbabwe 501
3 Nigeria 49,9 Lesotho 492
4 Kenya 43,9 Swaziland 478
5 Inde 41,4 Zambie 409
6 Zimbabwe 29,2 Namibie 385
7 République-Unie de
Tanzanie 25,2 Afrique du Sud 333
8 République démocratique
du Congo 22,6 Djibouti 325
9 Mozambique 21,5 Malawi 323
10 Zambie 18,9 Kenya 295
11 Ouganda 17,3 République centrafricaine 290
12 Malawi 16,1 Mozambique 258
13 Côte d'Ivoire 15,0 Burundi 228
14 Cameroun 10,1 Rwanda 211
15 Cambodge 7,7 Ethiopie 209
b) nombre de cas de tuberculose imputables au VIH pour 100 000 habitants (taux)
a) nombre de cas de tuberculose imputables au VIH (milliers)
11
21
Les cinq principales maladies indicatrices de SIDA, Région européenne de l’OMS, 2002
Source: EuroHIV. Surveillance du VIH/SIDA en Europe: rapport EuroHIV du deuxième semestre 2002 . Paris, Institut de Veille Sanitaire, 2003 (No. 68).
synd
rom
e
cach
ectiq
ue
dû
au
VIH
20%19% 18% 17%
8%
P. ca
rinii
79% 74%
25% 25% 15%
Toxo
plasm
ose
syndro
me
cach
ectiq
ue dû
au VIH
TB
P. ca
rinii
Candid
ose
42%
25%20%
14% 13%
TBsyn
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ectiq
ue
dû au
VIH
Candid
ose
P. ca
rinii
Candid
ose
Candi
dose
Encé
ph. À
VIH
22
PRÉVALENCE DES AFFECTIONS OPPORTUNISTES CHEZ LES PVVIH EN AFRIQUE
RCI Sénégal Nigeria
Tuberculose 36% 38% 34%
Bactériémies 11% 5,2% 10,7%
Pneumopathies 8% 20,5% 5,7%
Toxocérébrale 8% - -
M. Kaposi 3% 1,1% -
Crypto N M 2% 0,8% -
Grant A et Al . Natural history and spectrum of disease with HIV/AIDS . AIDS 1997
23
LA TUBERCULOSE EST LA PRINCIPALE CAUSE DE DÉCÈS CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA, D’APRÈS DEUX ÉTUDES PORTANT SUR
DES AUTOPSIES
République démocratiquedu Congo
Côte d’Ivoire
TB: 44% TB: 32%
Sources des données: Nelson AM et al. HIV-1 seropositivity and mortality at University Hospital, Kinshasa, Zaire, 1987. AIDS, 1991, 5:583–586 et Lucas SB et al. The mortality and pathology of HIV infection in a west African city. AIDS, 1993, 7:1569–1579.
Pneumonie: 40%Cryptosporidiose: 11%
Autres: 5%
Pneumonie: 8%
Autres: 39%
Sepsis: 11%
Toxoplasmose: 10%
24
On estime à 380 000 le nombre de décès PVV /an(2010) venant de 195 000(2005)
due à la TB
TBC/ VIH = couple de la mort
25
40% des décèsau cours de l’infection
à VIH seraient attribuablesà la co-infection
Les co-infectésreprésentent 60%
de toutes les tuberculoses
40 à 70% des patientsVIH+ seraient tuberculeux
Situation estimée par l’UNAIDS en Asie (Vermund et al. Tuberculosis 2007, 87 : 518-525)
SYNERGIE ÉPIDÉMIOLOGIQUE VIH ET TB
26
I. INRODUCTION
1.3. Physiopathologie
Double synergie - VIH vs TBC - TBC vs VIH
27
Histoire naturelle de la tuberculose
28
1. Il favorise le passage à la tuberculose maladie active chez les personnes atteintes d’une infection à Mycobacterium tuberculosis latente
- latente (facteur de risque le plus important)
- récente
LE VIH INTENSIFIE L’ÉPIDÉMIE DE TUBERCULOSE
Chez les personnes infectées par le VIH et co-infectées par Mycobacterium
tuberculosis,le risque annuel de passage à la
tuberculose est de 3–13%
29
Incidence de la tuberculose chez les personnes atteintes d’infection tuberculeuse VIH -positives et VIH-négatives
infectiontuberculeuse
3–13%chaque année
5% pendant les2 premières années
>30%sur toute la vie
<10%sur toute la vie
VIH-positives VIH-négatives
30
Favorisée au cours de l’infection à VIH par la destruction du système immunitaire:
- Destruction des lymphocyte T CD4,↘ IFNɣ, ↘macrophage Activé Déséquilibre en faveur de M.t. ce qui explique - la réactivation TB et - les formes disséminées(extrapulmonaires)
31
LE VIH INTENSIFIE L’ÉPIDÉMIE DE TUBERCULOSE
2. Il augmente le taux de rechute de la tuberculose (du fait d’une suppression incomplète après chimiothérapie brève ou d’une réinfection exogène)
3. Risque de transmission de la TBC dans la communauté Accru à cause de l’augmentation du nombre de cas de TBC chez les PVV
32
Accrue du VIH par le BK
33
34
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA COINFECTION TB-VIH
35
Cercle vicieux
36
II. DIAGNOSTIC :
PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH
2.1. Aspect cliniques2.2. Aspects radiologiques2.3. Autres: IDRT et diagnostic de
confirmation (BAAR, Culture, IFNɣ)
37
• Le risque de tuberculose s’accroît avec la profondeur du déficit immunitaire
• La tuberculose peut survenir très précocement après la contamination par le VIH . (cohorte Sud-AfricaineJ. Inf. Dis 2005 ; 191 : 150-8)
• La découverte peut être simultanée ou différée par rapport au diagnostic de SIDA
ASPECTS CLINIQUES 2.1.
38
LA TB PEUT SURVENIR AUX TOUS LES STADES VIH
OMS 1
OMS 2
OMS 3
OMS 4ADULTES
39
Les signes généraux:
- fièvre au long cours avec sueurs et frissons
- Amaigrissement important, +++
Signant une altération de l’état général sont quasi constants.
ASPECTS CLINIQUES 2.1.
40
Signes Fonctionnels:
• Peu spécifiques
• Dépendent des différentes formes cliniques TB
• Formes cliniques variables en fonction du taux des lymphocytes CD4
ASPECTS CLINIQUES 2.1.
41
200 CD4
Tuberculose typique
TBP atypique
TBEP
Type de la TB en fonction ducompte CD4
50 CD4
500 CD4
Stade precoce du VIH
Stades tardives du VIH
42
43
IV ASPECTS CLINIQUES
2.1.1.FORMES PULMONAIRES
Signes cliniques non spécifique, on retrouve svt :
• toux chronique productives/ expectoration (caractères variables)
• Dyspnée• Douleur thoracique
2.1.
La présentation clinique TP chez les PVV avec CD4> 200 est la même que chez les VIH négatif
44
La présentation clinique TP chez les PVV avec CD4˂ 200
marquée par une fièvre au long court , EGA+++
SF peu spécifique
2.1. ASPECTS CLINIQUES
2.1.1.FORMES PULMONAIRES(suite)
Associée à des localisations extrapulmonaires +++(ganglionnaire, pleurale…) très évocatrice
45
V ASPECTS CLINIQUES
2.1.2. FORMES EXTRA PULMONAIRES
Elles sont fréquentes(27 à 63% des TB) Elles sont soit isolées, soit associées à une tuberculose pulmonaire On retrouve des : formes ganglionnaires, séreuses, Méningée, cérébrales, ostéoarticulaires, osseuse, rénale Autres …disséminée
-
2.1.
46
1)TB/VIHFORMES GANGLIONNAIRES
-superficielles (le + souvent cervicales),axillaire: assez précoces dans le déficit immunitaire
- profondes, médiastinales ou abdominales pouvant s’associer à des abcès viscéraux, hépatiques ou spléniques
47
VI ASPECTS CLINIQUES 2.1.2.FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)
2) ATTEINTES SÉREUSES● Péricardites et péritonites sont fréquentes au cours
du SIDA ● Pleurésies souvent bilatérales
3) TB ABDOMINALE/DIGESTIVE● A évoquer devant - des douleurs abdominales avec
- ballonnement(ascite) ,
(AIDS 2001 ; 15 : 55-
60)
2.1.
48
VI ASPECTS CLINIQUES 2.1.2.FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)
4) ATTEINTE DU SNC(5 à10%)● Fréquence discutée au cours du SIDA● Présentation clinique non modifiée par l’infection
VIH ● 3 situations cliniques: -MéningiteSd méningé, A/nerfs crâniens fréquente et/ou Sd psychiatrique
-Tuberculome et abcès cérébraux hémiplégie fébrile ,tr de la conscience+ céphalée et/ou crise comitiale
-Atteinte de la moelle épinièreAbcès médullaire, Arachnoidite spinale(svt compliquée d’atteinte radiculomédullaire ischémique ou compressive) , Epidurite et/ou spondilodiscite) -
(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)
2.1.
49
5) OSSEUSE(Pott),abcès froid paravertébral
(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)
ASPECTS CLINIQUES FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)
2.1.
50
Fréquente chez les sujets avec CD4 < 50- 100
Dissémination par voie hématogène
Traduction clinique habituelle = fièvre prolongé + cachexie Atteintes multiviscérales
6) TB DISSEMINE
51
7) AUTRES LOCALISATIONS● Atteintes ostéo-articulaires, génito-urinaires pas
accrues● Localisations ostéo-médullaires, cutanées,
musculaires se voient dans les formes disséminées ● Rénale: rare (BK ds urine)
● Les formes disséminées avec bactériémie ont été rapportées dans différents pays d’Afrique
(AIDS 2001 ; 15 : 55-60)
ASPECTS CLINIQUES FORMES EXTRA PULMONAIRES (suite)
2.1.
52
VIII ASPECTS CLINIQUES
Les difficultés cliniques de diagnostic de TB croissent avec le degré d’immunodépression
exposant à des erreurs par excès ou par défaut,
devant faire évoquer une TBP devant toute atteinte respiratoire d’un sujet VIH positif
Les tuberculoses générées par des souches de MT multi résistantes ne sont pas différente des souches sensibles cliniquement
2.1.
53
II. DIAGNOSTIC :
PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH2.1. Aspect cliniques
2.2. IDRT et diagnostic de confirmation (BAAR, Culture, IFNɣ)
2.3. Aspects radiologiques
54
POUR LE DIAGNOSTIC DE CONFIRMATION DE LA
TUBERCULOSE
Deux approches
- Diagnostic direct :
- Diagnostic indirect :
Recherche de M. tuberculosis et/ou de ses constituants:BAAR, Culture, PCR
• Sérologie• Immunité à médiation cellulaire
- IDRT- Sécrétion d’interferon (INF -)
55
IDRT positive - 70% des cas (si TB précède SIDA de plus de 2
ans) - 33% des cas (si SIDA précède TB) BAAR + : ds 40 à 50 % des cas d’où culture
indispensable mais trop long
PCR peut être utile avant d’entreprendre des examen invasif (inaccessible)
Biopsie (pleurale, PBH,…)
56
Ainsi devant la négativation fréquente des BAAR
Il faudra répéter les prélèvements
Rôle des laboratoires , nouvelles techniques +++
Non disponible dans PED
Rôle important des médecins, prêt à faire des prélèvements « ponction de ganglion, lombaire, pleurale, moelle, foie, ascite ,bronchoscopie pour aspiration bronchique, etc»
Analyse LCR si signes d’appel neuroméningé
57
Etude du LCR
Dans méningite tuberculeuse:
- LCR clair, hyperlymphocytaire,hypoglycorachique et protéinorachie˃ 1g/L +++
- Le LCR peut être acellulaire et trompeur ou avoir des PNN
58
Etude du LCR(suite)
Dans les tuberculomes et abcès: LCR normal ds 40% des cas
BAAR ds LCR : rare / Culture longue
PCR /BK ds LCR moyens diagnostic rapide et spécifique 88à 100% mais peu sensibles 33à 90%
risque de faux négatif pouvant faire égarer ++
59
CONFIRMATION DIAGNOSTIC DE LA TB CHEZ LES PVV
Souvent négatif
« Difficile »surtout devant immunodépression sévère ( BAAR ,IDRT svt négatif)
Apport limité Lt↓
60
II. DIAGNOSTIC :
PARTICULARITE DE LA COINFECTION TB – VIH
2.1. Aspect cliniques2.2. Autres: IDRT et diagnostic de confirmation (BAAR,
Culture, IFNɣ)
2.3. Aspects radiologiques
61
2.2. ASPECTS RADIOLOGIQUES
Les Anomalies radiologiques variables selon le degré d’immunodépression. RX THORAX DE FACE
Formes typiques, avec infiltrats des lobes supérieurs évolution vers l’excavation ( Si immunodépression légère)
ou avant séroconversion
Formes atypiques ++++● avec infiltrats unis ou bilatéraux d’allure
interstitielle,● lobes inférieurs fréquemment atteints,● tendance à la diffusion et non à l’excavation…,
● foyers alvéolaires unis ou pluri lobaires Discordance radioclinique: rx thorax normale Vs MEG
62
Tuberculose chez des patients VIH
Miliaire tuberculeuse Tuberculose pulmonaire
63
Tuberculose chez des patients VIH
64
65
Pleurésie tuberculeuse bilatéralechez un patient au stade de SIDA
66
IRM cérébrale : peut être utile TB SNC
- Prise de contraste méningée
- Dilatation des ventricules cérébraux témoin d’une hydrocéphalie
67
TDM cérébrale:- Abcès cérébrale:- Neurochirurgie+bactéri
o matériel recueilli (Dc TB)
68
•Tuberculome
Attention Dc diff•toxoplasmose•Cryptococcose(LCR encre de chine, Ag cryptoccoccique,Toxo sérologie toxo = Dc)•Bne évolution s/ttt antitoxo(CTZ) et anticrypto(amphot.B)
69
Echographie abdominale systématique+++ en cas de suspicion de tuberculose abdominale/digestive chez le PVV à la recherche:
- ascite, - adénopathie mésentérique, - abcès Foie- Abcès de la Rate+++
70
cliniques Tuberculose pulmonaire commune
Tuberculose pulmonaire grave
radiologiques Atteinte des lobes supérieurs Cavernes
Atteintes interstitielles, miliaire, ADP, pleurésieAbsence de caverne
Bactériologi-ques
BAAR le plus svt +
BAAR plus svt –IDRT négatif
MANIFESTATIONS
PRECOCE(˃200 CD4/mmᵌ)
DEFICIENCE IMMUNITAIRE
TARDIF(˂ 200 CD4/mmᵌ)
Tuberculose manuel pour les étudiants en médecine NadiaAit-Khaled and al.pg 73
En résumé :
71
III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH
3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat
72
1) La transmission du VIH
2) La transmission de la tuberculose
3) La réactivation de la tuberculose chez les personnes VIH-positives + TTT IO
4) Savoir reconnaître SRIS et le prendre en charge
5) prendre en charge les effets secondaires pour favoriser une meilleure adhérence
3.1. Buts: PEC vise à réduire
73
III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH
3.1. Buts
3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat
74
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
3.2. Moyens:3.2.1. Curatif:MEDICAUX Les antituberculeux Les Antiretroviraux Le cotrimoxazole Les corticoïdes, Antiémétique, Slté Réhydratation La vitamine B6CHIRURGICAUX Drain3.2.2. Préventif
75
Les antituberculeux
76
Les antiretroviraux
77
Association recommandé sans IP 2 INTI + 1 INNTI ou 3 INTI sauf (ZDV et Stavudine: effet
antagoniste)
Association recommandé avec IP 2INTI + IP
« HAART: highly active antiretroviral therapy »
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
78
III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH
3.1. Buts3.2. Moyens
3.3. Indications3.4. Evolution3.5. Résultat
79
3.3. Indications:
3.3.1. ARV dépend :
- du taux de CD4 et du stade OMS
- de la charge virale(˃ 30 000 copie d’ARN/ml)
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
80
Stade OMS 4 quels que soit le résultat de la numération CD4Stade OMS 1,2,3 avec une numération des CD4 ˂ 350/mmᵌ
Recommandations pour entreprendre un TTT ART
3.3. Indications:3.3.1. ARV (suite)
81
3.3.2. DOTS :
TPM+
TPM-(les plus fréquents)
TEP( pleurale, neuroméningée, osseuse, ganglionnaire, cutanée , etc…)
NB: protocole variable suivant la catégorie OMS (pas l’objet de ce cours)
3.3. Indications:
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
82
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
SOUCHES SENSIBLES
• Le traitement antituberculeux est identique chez les séropositifs et les séronégatifs: exemple TPM +/ VIH
Traitement initial de 2 mois
● Trois drogues bactéricides - INH (+ vitamine B6)- Rifampicine ou rifabutine- Pyrazinamide
● Une drogue bactériostatique - Ethambutol
● Deux drogues - INH - Rifampicine (si souche sensible)● Ethambutol si suspicion de résistance
Phase de 4 mois
TTT qui peut être prolongée si réponse bactériologique lente, si culture positive après deux mois de traitement, si formes disséminées, etc… (ttt : 9 voire 12 mois)
I
83
• Le traitement est l’affaire de spécialiste, NON STANDARDISE
• il fait appel à plusieurs drogues: antiTB 2ème L
INH, éthambutol, streptomycine ou amikacine, thionamide, D-cyclosérine, fluoroquinolones (moxifloxacine, levofloxacine)…
• La durée de traitement est de 18 mois après la négativation bactériologique
RECHUTES ET SOUCHES MULTI RÉSISTANTES
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
84
TB/VIH : COMMENCER LES ANTITB & ARVS ?
CD4 > 350
CD4 200-350
CD4 < 200
Traiter le TB seule – terminer DOTs avant commencer les ARVs
Terminer le phase intensive (2-3mois) du DOTs avant commencer les ARVs
Commencer DOTs; les ARVs pourraient être ajouter 2 semaines à 2 mois après
Attention les nouvelles recommandations de 2011 stipule de commencer les ARV dès que le taux de CD4 est inférieur à 350 surtout s’il y a une tuberculose concommittante puis gérer le SIRS ensuite
Avant, on suivait les directives ci- après:
85
Effets secondaires ARV-Caractéristique de la classe du médicament
-Spécifiques à chaque molécule
INTI -Modifications lipidiques du foie-Acidose lactique-Lipodystrophies en cas d’utilisation prolongée-Neuropathie périphérique(ddl,d4T,zalcitabine)
IP -Lipodystrophies-Élévation de la cholestérolémie, triglycéride-Élévation glycémie-Hémorragie chez les hémophiles
INNTI rash cutanéAugm des transaminases/hépatite
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
86
EFFETS SECONDAIRES
ARVs- Intolérance digestive
(AZT)
- éruption cutanée
(NVP, EFV,)
- hépatite
( NVP, ritonavir , EFV)
- neuropathie périphérique
( ddl,DAT)
- Trouble psychiatrique ( EFV)
DOTs- intolérance digestives
( E, Z, PTH, LZD, CFZ)
- éruption cutanée (E,CSN, LZD)
- hépatite (Z,E,PAS,FQ)
- neuropathie périphérique
( H, E, CSN,LZD…)- - Trouble psychiatrique - ( E, CSN, FQ)
Courant et similaire
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
87
DOTS ET LES ARVS
Effets secondaires similaires
Beaucoup de comprimés a avaler :
adhérence
Interactions medicamenteuses
88
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES:ARV DOTS
La rifampicine réduit la biodisponibilité de toutes IP et INNTI
La rifabutine est moins inductrice enzymatique du cyt P450 que la rifampicine avec une efficacité antiTB similaire
IP augmentent le taux plasmatique de Rifabutine (d’où sa posologie ne doit pas dépasser 150 mg/j car risque toxicité :uvéite, arthralgie, leucopénie)
89
Rifabutine peut être associé aux IP suivant :- IDN (1000 à 1200mg/8H) et - NFV ,amprénavir aux doses usuelles
Non conseillé avec IP suivant :- Saquinavir (diminution de moitié de son tx plasmatique),
- Ritonavir (inhibition du métabolisme de la rifabutine
entrainant des effets indésirables fréquent)
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES:ARV DOTS
90
3.3.3. TTT adjuvant :
corticothérapie: si TB SNC, TB séreuse (péricardite+++)
Pyridoxine(VitB6) 100 - 200 mg/j si polynévrite
Antipsychotique si symptômes psychiatriques
Antiémétiques si troubles digestifs + réhydratation
3.3. Indications:
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
91
3.3.4. Attitudes particulières :
Devant Hépatite médicamenteuse due DOTS/HAART
Si ALAT˃ 5 x le niveau de base:
Arrêter tout ttt jusqu’à guérison de l’hépatite Exclure autre cause( hépatite virale) Envisager la suspension définitive de l’agent le + suspecté Réintroduire d’abord les antiTB un à la fois (uniquement les
moins suspecté) tout en surveillant la Fx hépatique Puis réintroduire ART les moins susceptible d’être associée à
l’affection
3.3. Indications:
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
92
3.3.4. Attitudes particulières :
Devant Syndrome de stevens johnson :
Arrêter tous les régimes thérapeutiques
Après guérison reprendre PEC des molécules (antiTB et ART ) de classes différentes
3.3. Indications:
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
93
94
III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH
3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications
3.4. Evolution3.5. Résultat
95
3.4. Evolution
Favorable:- Régression des signes( en rapport avec
l’atteinte TB),- Semblable à l’évolution chez les VIH négatif
soumis au même ttt
Défavorable:- SRIS- Rechute de TB, échec( résistance) , décès
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
96
RÉCIDIVES DE TUBERCULOSE APRÈS TRAITEMENT COMPLET EN FONCTION DU STATUT VIH
KENYA
RDC
ZAMBIE
CÔTE D’IVOIRE
16,7%
18,1%
22%
3%
0,5%
6%
6%
3%
33
3
4
1
VIH + VIH - RATIO ≈
TAUX DE RECHUTE
Raviglione et al. AIDS 1977, 11 Suppl B, S 115-S 123
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES III
97
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB L’IRIS = Syndrome inflammatoire de
reconstitution immunitaire
une aggravation transitoire ou une exacerbation des symptômes et des lésions( radiologiques), observée au début de l’HAART, le plus souvent chez les patients atteints d’une TB
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
98
Réaction paradoxale.
= Aggravation clinique de la tuberculose (TB) (à la fois chez les patients séronégatifs et séropositifs pour le VIH) après la mis en route du traitement antituberculeux.
2 à 23% des patients TB traités et non- infectés par le VIH
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
99
IRIS peut être d’origine:
INFECTIEUX: infections opportunistes bactérienne: complexe mycobactérium
des infections fongiques ( cryptococciques , Pneumocystis jirovecii) ,
des infections virales (herpes simplex, herpes zoster,,CMV…),
une leishmaniose
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
100
NON INFECTIEUX : - plusieurs affections dermatologiques,
- affections auto-immunes( dont la sarcoïdose)
- des affections malignes(sarcome de Kaposi, les lymphomes)
- un syndrome de Reiter, un syndrome de Guillain Barré…
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4.ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
101
IRIS TB = 1/3 de tous IRIS chez le Séropositif VIH
Des études réalisées en Europe et aux USA , incidence de l’IRIS TB variant entre 11% et 45%.
pas trouvé de données décrivant l’incidence de l’IRIS TB en Afrique.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
102
LES FACTEURS DE RISQUE IDENTIFIÉS SERAIT
HAART débuté au cours des 2 premiers mois du traitement TB ou maladie extrapulmonaire ou disséminée.
Un décompte bas des lymphocytes CD4+ (<50 cellules/µl au début de l’ART,
Une charge virale dépassant 105log10 copies/ml
Une bonne réponse immunologique (augmentation du pourcentage du décompte des lymphocytes CD4+)
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
103
LES FACTEURS DE RISQUE IDENTIFIÉS SERAIT
Une réponse virologique (diminution de la charge virale) pendant l’HAART.
La charge bacillaire +/-
La charge antigénique responsable de la réponse inflammatoire très forte au cours du rétablissement du SI
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
104
PATHOGÉNIE DE L’IRIS TB La pathogénie de l’IRIS en général et de
l’IRIS TB en particulier reste médiocrement comprise.
il s’agit d’une reconstitution des réponses immunitaires aux antigènes (vivants ou non) avec production de réactions inflammatoires exubérantes.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
105
DIAGNOSTIC
L’IRIS est un diagnostic surtout clinique.
les tests de laboratoire ne peuvent pas permettre de faire la différence entre l’IRIS TB et l’échec du traitement antituberculeux.
les test LABO permettent de différencier - d'autres infections - maladies - toxicité due aux médicaments
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
106
CLINIQUE Un patient atteint d’IRIS TB est
habituellement fiévreux.
Les autres signes cliniques dépendent du site de la TB.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
107
CLINIQUE
En cas de TB pulmonaire: Plaintes: Accentuation de la toux et de la dyspnée
après avoir commencé l’HAART. Stridor avec parfois défaillance respiratoire
grave.
Examen physique: marqué par ganglions périphériques augmentent svt de
volume, devenant visibles ou fluctuants
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
108
CLINIQUE
Développement:
- des lésions cutanées
- des abcès sous-cutanés ou
- des abcès musculaires
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
109
CLINIQUE
Au niveau abdominal:
il peut y avoir une augmentation de volume des ganglions
pouvant causer :- une compression des vaisseaux ou de
l’urètre
- des troubles thromboemboliques.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
110
CLINIQUE
En cas de TB pulmonaire(suite):
Sur les clichés radiologiques, on peut voir:- une augmentation des infiltrats pulmonaires
- des épanchements pleuraux
- des adénopathies médiastinales parfois avec compression de la trachée..
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
111
CLINIQUE
En cas de TB intestinale:
une perforation de l’intestin peut survenir.
Des abcès peuvent aussi apparaître au niveau du foie et de la rate.
On a signalé aussi des péritonites avec ou sans ascite.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
112
Au niveau du système nerveux central (SNC):
La formation d’abcès peut survenir avec des symptômes de céphalée, de la fièvre
A l’examen ophtalmologique :
des nodules TB choroïdaux
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
113
On a signalé moins fréquemment:
- des cas de ténosynovite
- d’arthrite, de parotidite et d’ostéomyélite
- d'augmentation de volume des testicules et de l’épidydime.
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
114
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL les effets collatéraux de l’ART (par exemple
les fièvres médicamenteuses)
TB résistante ou une faible adhésion au traitement antiTB
d’autres infections qu’elles soient liées ou non au VIH.
échec de l’ART (cas d’un IRIS tardif)
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
115
PRISE EN CHARGE(1) Pas de directives basées sur les preuves pour le
traitement ou la prévention de l’IRIS TB.
Pour réduire l’incidence de l’IRIS TB, on a suggéré :
- de réduire suffisamment la charge bacillaire avant de commencer l’HAART
- Respecter un intervalle assez long entre le début du traitement TB et l’initiation de l’HAART.
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
116
PRISE EN CHARGE(2)
Intervalle idéal (entre le début du ttt TB et l’initiation de l’HAART) :
PAS CONNUE
Plusieurs études avec des intervalles variables allant de moins d’une semaine à plusieurs mois
mais avec des extrêmes
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
117
Chez la majorité des patients, l’IRIS TB survient dans les 4 à 8 premières semaines de l’ART.
Plusieurs études , Europe et des USA, durées médianes :
de 11 à 14 jours
On a décrit un cas d’IRIS TB survenant 1 année et un autre cas environ 2 années après le début de l’HAART
ASPECTS THÉRAPEUTIQUES
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB PRISE EN CHARGE(3)
118
PRISE EN CHARGE(4) PRINCIPE DE BASE
Lorsque l’IRIS TB survient, le traitement antituberculeux doit être continué ou commencé.
Arrêt temporaire ART uniquement si pronostic vital engagé(méningite avec HTIC)
Des TTT adjuvants , utiles
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
119
Les corticostéroïdes :
- en présence de fièvre persistante, d’abcès, de dyspnée ou de méningite.
- Dose: 20 à 40 mg/jour pendant 2 à 4 semaines
drainage abcès si important
PRISE EN CHARGE(5)
3.4. ÉVOLUTION S/Tᵌ IRIS TB
120
III. PRISE EN CHARGE DE LA COINFECTION TB/ VIH
3.1. Buts3.2. Moyens3.3. Indications3.4. Evolution
3.5. Résultats
121
3.5. résultats de la prise en charge Coinfection TB VIH:
HAART a réduit l’incidence de la tuberculose active de 60–80% (étude Europe et aux Etats-Unis)
PEC marquée par une létalité plus élevée due aux complications du Sida dans la plupart des cas
III. PRISE EN CHARGE DE LA CO-INFECTION TB/ VIH
1Girardi E et al. Impact of combination antiretroviral therapy on the risk of tuberculosis among persons with HIV infection. AIDS, 2000,.14:1985–1991. 2Jones JL et al. HIV-associated tuberculosis in the era of highly active antiretroviral therapy. International Journal of Tuberculosis and Lung Diseases, 2000, 4:1026–1031. 3Santoro-Lopes G et al. Reduced risk of TB among Brazilian patients with advance human immunodeficiency virus infection treated with highly active antiretroviral therapy. Clinical and Infectious Diseases, 2002, 34:543–546.
122Bu
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Faso
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VIH+
VIH-
toutes formes à frottis positif
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Les taux de létalité de la TB en Afrique sont 3,5 foisplus élevés chez les personnes VIH-positives
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PaysSource : Ya Diul 2000
123
FAUT IL FAIRE UNE PROPHYLAXIE TB ?
124
Efficacité du traitement préventif de 6 mois par l’isoniazide chez des personnes vivant avec le VIH/SIDA pendant la période de suivi en Ouganda
Source: Johnson JL et al. Duration of efficacy of treatment in latent tuberculosis in HIV-infected adults. AIDS, 2001, 15: 2137–2147.
6H: 6 mois d’isoniazide 3RH: 3 mois de rifampicine +isoniazide 3RHZ: 3 mois de rifampicine + isoniazide + pyrazinamide
125
° La transmission du VIH
Prévention primaire, conseil et dépistage volontaires de qualité,
°La transmission de la tuberculose
Amélioration du dépistage de la tuberculose
° La réactivation de la tuberculose chez les personnes VIH-positives+ IO
antiTB préventif ?, cotrimoxazole
° les effets secondaires pour favoriser une meilleure adhérence: information régulière
PREVENTION
126
IV. CONCLUSION
127
IV. CONCLUSION
La TB est une complication fréquente des sujets séropositifs au VIH
IO la plus fréquente
Responsable 1/ 3 décès VIH = Tueur N°1
Présentation clinique de la TB variable en fonction du dégré de l’immunodépression,
TEP ++++
128
IV. CONCLUSION
Diagnostic TB chez les PVV , doit être rigoureusement recherché
Complexité de la prise en charge, Effet secondaire similaire, suivi concomitant DOTS,HAART
le traitement anti-TB est efficace chez le sujet VIH malgré cela, mortalité reste très élevé (> 30%)
129
Le traitement complet de VIH comprenant la DOTS/ARV est faisable même dans les plus pauvres sites (photo Haïti)
130
Merci de votre attention