23
CERAPCOOP F3E Clermont-Ferrand Document de synthèse à l’attention des participants Le 27 septembre 2006 SUIVI ET EVALUATION D’UN PROJET DE SOLIDARITE INTERNATIONALE Formation F3E animée par Etienne Beaudoux Consultant-formateur pour le F3E 1

Suivi Et Evaluation d'Un Projet de SI

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Suivi Et Evaluation d'Un Projet de SI

Citation preview

  • CERAPCOOP F3E

    Clermont-Ferrand

    Document de synthse lattention des participants

    Le 27 septembre 2006

    SUIVI ET EVALUATION DUN PROJET DE SOLIDARITE INTERNATIONALE

    Formation F3E anime par Etienne Beaudoux Consultant-formateur pour le F3E

    1

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    SOMMAIRE PRESENTATION....................................................................................................3 Prsentation de CERAPCOOP Prsentation du F3E PROGRAMME DE LA JOURNEE ...........................................................................5 RAPPEL DES POINTS PRINCIPAUX DE LA FORMATION .....................................6 Rappels sur la planification dun projet de solidarit internationale ...................... 6

    - Les diffrentes tapes du cycle de projet et la place de lvaluation ........... 6 - Le cadre logique............................................................................................ 7

    Le suivi de la mise en uvre dun projet ou dune action....................................... 8

    - Pour quoi, pour qui suivre une action ? ........................................................ 8 - Qui fait le suivi ? .......................................................................................... 8 - Avec quels moyens ?..................................................................................... 8 - A propos des indicateurs .............................................................................. 8 - Travaux pratiques : Les indicateurs de suivi ................................................. 9 - A propos des missions de suivi de notre ONG / association .......................... 9 - Un dispositif oprationnel simple de suivi adapt son projet et ses moyens10 - Un exemple doutil de suivi : le programme de travail ..................................10

    Lvaluation dun projet de solidarit internationale ........................................... 10

    - Objet / dfinitions .......................................................................................10 - Pourquoi valuer ?.......................................................................................10 - Pour qui valuer ?........................................................................................11 - Quand valuer ? ..........................................................................................11 - Diffrents types dvaluation........................................................................11 - La collecte et le traitement des informations ................................................12 - Mise en uvre dune valuation...................................................................12

    Etude de cas : les femmes dans le terroir de Diapangou....................................... 17 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................20 QUELQUES SITES INTERNET A CONSULTER .................................................22 LES PARTICIPANTS ET LEURS COORDONNEES .............................................23

    2

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    PRESENTATION

    Prsentation de Cerapcoop (www.cerapcoop.org) Le Centre de Ressources et dAppui pour la Coopration Internationale en Auvergne (CERAPCOOP) est un dispositif dinformation et dappui pour tous les acteurs de la rgion Auvergne impliqus ou souhaitant simpliquer dans des actions de coopration et de solidarit internationale. Structure fdratrice, espace dchanges et de rencontres, Cerapcoop sadresse aux collectivits territoriales, associations, tablissements scolaires, centres hospitaliers, universits etc. Cerapcoop a mis en place une srie d'outils destins favoriser les changes de savoirs et de savoir faire entre acteurs, praticiens et experts de la coopration, pour :

    informer et former sur la coopration et la solidarit internationale favoriser les changes dinformations et d'expriences mettre en rseau les acteurs aider au montage des projets de coopration

    Dans ce cadre, Cerapcoop organise plusieurs fois par an des sessions de formation qui permettent aux participants dacqurir des mthodes et des outils pour la conception et la mise en uvre de projets de coopration et de solidarit internationale, faire le point sur leurs pratiques, partager leurs expriences et profiter de celles dautrui. Lobjectif de la formation sur la planification dun projet de solidarit internationale est de permettre aux participants de :

    - Connatre les dmarches de la planification de projets, - Acqurir les outils ncessaires une bonne planification de projets,

    Prsentation du F3E (www.f3e.asso.fr) Constitu en avril 1994, le F3E est une association cre et gre par des Acteurs Non Gouvernementaux (ANG) de la solidarit internationale. Le F3E compte aujourdhui 70 membres, Organisation Non Gouvernementales (ONG) et collectivits locales ou acteurs de la coopration dcentralise. A la disposition de ses membres, le F3E facilite la ralisation dtudes pralables, dtudes transversales, dvaluations externes, au moyen de cofinancements et/ou dun appui technique et mthodologique. Pour chaque tude, les cofinancements proviennent du Ministre des Affaires Etrangres, de lONG membre demandeur et du F3E, sur son fonds de prquation. A partir de 2006, le F3E engage un processus de diversification des appuis quil apporte autour de lvaluation, en proposant ses membres de nouveaux outils : auto-valuation accompagne, appui la mise en place ou lajustement de dispositifs de suivi-valuation, appui post-valuation, tude des effets et de limpact. Par ailleurs, laccumulation des rsultats des travaux soutenus et leur diffusion constituent une capitalisation permettant de valoriser lexprience dont chacun, pour le domaine qui le concerne, peut tirer bnfice. Chaque anne, au moins une tude de capitalisation valorisation est ainsi ralise sur un thme qui concerne directement les actions des ANG.

    3

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Le F3E met galement en place des actions de promotion des dmarches dtude et de gestion dactions de coopration au dveloppement, en organisant des sessions de formation sur les principaux thmes lis ces questions. Ces formations sont organises lchelle nationale, et lchelle rgionale en partenariat avec des rseaux rgionaux dacteurs de la solidarit internationale. Il favorise aussi lamlioration des comptences des acteurs non gouvernementaux franais de la solidarit internationale dans ce domaine, par la ralisation et la diffusion doutils mthodologiques. Enfin, le F3E est un lieu dchanges entre organisations non gouvernementales et avec les pouvoirs publics, o se poursuit une rflexion commune sur les mthodes daction (journes dchange, diffusion en accs libre des synthses de toutes les tudes soutenues sur le site Internet).

    4

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    PROGRAMME DE LA JOURNEE 1. Matine 9 heures 30 10 heures :

    Prsentation rapide des participants et de leur projet. Les acquis des sessions prcdentes sur concevoir et laborer un projet de

    solidarit internationale et planifier un projet de solidarit internationale . 10 heures - 10 heures 30 :

    Prsentation des diffrentes tapes du cycle de projet : de lide de projet lvaluation finale et rappel sur le cadre logique .

    10 heures 30 - 11 heures 15 :

    Prsentation du suivi et de la mise en uvre dun projet de solidarit internationale

    - pour quoi, pour qui suivre une action ? - qui fait le suivi ? - Avec quels moyens ? - Du suivi jusqu lvaluation finale et le suivi-valuation

    10 heures 15 11 heures 30 :

    Pause caf 11 heures 30 -12 heures 30 :

    Exercice sur la prparation dun dispositif de suivi pour un projet (travail sur les indicateurs)

    12 heures 30 13 heures :

    Restitution des exercices et dbat / apports du formateur 2. djeuner : 13 heures 14 heures 15 3. Aprs midi 14 heures 15 15 heures 15 :

    Lvaluation finale dun projet de solidarit internationale - Objet / dfinition - Pourquoi valuer ? - Pour qui valuer ? - Quand valuer ? - Les diffrents types dvaluation - Les mthodologies et outils - La mise en uvre dune valuation - Lutilisation de lvaluation

    15 heures 15 16 heures 15 :

    Exercice de rdaction de termes de rfrence pour une mission dvaluation finale (Les grandes questions valuer

    16 heures 15 16 heures 45 :

    Restitution des exercices et dbat 16 heures 45 17 heures :

    Evaluation finale : fiche individuelle et tour de table

    5

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    POINTS PRINCIPAUX DE LA FORMATION 1. Rappels sur la planification dun projet de solidarit internationale

    Les diffrentes tapes du cycle de projet et la place de lvaluation

    Le cycle du projet correspond aux diverses phases du projet : 1) lide de projet (dont il faut apprcier la pertinence en fonction des problmes rsoudre) 2) le diagnostic et lidentification des actions en vue de la prparation du projet 3) la planification et la programmation des actions (avec le cadre logique) 4) la mise en uvre 5) le suivi et les bilans priodiques grce des indicateurs de suivi 6) lvaluation en fin de priode ou finale. 7) la poursuite de laction ou sa rorientation (lvaluation finale pouvant servir alimenter la conception dun nouveau projet)

    Chaque tape renvoie des questionnements, des dmarches et outils spcifiques. Lvaluation dans le cycle de projet est un outil / un temps pour faire le point, en vue de rebondir, adapter, relancer Encore faut il avoir des objectifs attendus et des rsultats recherchs formuls clairement au dpart de laction (cest lintrt de loutil cadre logique)

    Planification Programmation I

    V

    I

    U

    S

    N O I T

    A U

    L

    A

    V

    Ide de projet

    valuation finale

    Mise en uvre Droulement de laction suivi

    laboration stratgie

    R-orientation Identification de laction/ diagnostic

    6

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Le cadre logique Nous invitons les participants se rfrer au document de capitalisation concernant la formation sur la planification de projets qui sest droule le 29 mars dernier et qui a t distribu en dbut de sance. Le cadre logique est un outil de rflexion et de prsentation dynamique dun projet qui met laccent sur les objectifs fixs (gnraux et spcifiques), les rsultats attendus, les actions constitutives du projet avec des indicateurs de suivi. - Rappelons que la priorit dans le lancement dun projet est de partir dun diagnostic

    sinon complet au moins large et continu :

    Sur la situation laquelle le projet veut apporter une contribution de solution (par exemple lamlioration de lapprovisionnement en eau dans tel pays.)

    Sur lenvironnement (les conditions conomiques et politiques du pays, la politique nationale de leau sur cet exemple, les oprations ralises par dautres oprateurs).

    - Le diagnostic partag avec les partenaires du pays permet de se fixer des ides de projet

    qui vont du plus gnral au plus spcifique :

    Les objectifs globaux (et mme auparavant les finalits pour prciser les ambitions plus long terme).

    Les objectifs spcifiques : par exemple :

    - amliorer lapprovisionnement en eau - amliorer la qualit de leau - amliorer la rpartition de leau

    Et les rsultats attendus aprs la ralisation du projet : par exemple

    - lapprovisionnement en eau est rgulier - la qualit de leau est stabilise - tous les quartiers ont accs leau

    - le cadre logique en tableau :

    Logique dintervention

    Indicateurs objectivement

    vrifiables

    Sources et moyens de vrification

    Hypothses et risques

    Finalits

    Objectif gnral

    Objectifs spcifiques

    Rsultats attendus

    Actions

    7

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Dans le cadre logique chaque lment constitutif : objectifs gnraux, objectifs spcifiques, rsultats attendus et actions font lobjet dindicateurs pour apprcier les ralisations en cours de projet (le suivi) ou en fin de projet (lvaluation)

    Un indicateur est un signe (quantitatif ou qualitatif qui permet davoir un renseignement qui permet de mesurer, de comparer et donc dapprcier des changements intervenus sur une priode. Il est retenu en fonction dun critre qui est privilgi (dans le temps ou dans lespace) : les aspects techniques ou financiers.

    Un indicateur doit tre pertinent par rapport ce quon souhaite apprcier, objectivement vrifiable et donc non contestable.

    Dans la dmarche du cadre logique il faut non seulement prciser des indicateurs mais indiquer comment on trouve linformation pour renseigner ces indicateurs (sources et moyens de vrification). Enfin dans le cadre logique il convient de prvoir les risques qui pourraient contrecarrer le projet et les hypothses sous jacentes aux actions envisages. 2. Le suivi de la mise en uvre dun projet ou dune action

    Pour quoi, pour qui suivre une action ?

    - sassurer de la mise en uvre des moyens programms pour atteindre les objectifs, - vrifier la mise en uvre de la stratgie retenue (identifier les difficults, les drives), - rectifier les oprations en cours si ncessaire, - apporter les appuis ncessaires au moment opportun : logistique, formation, - le suivi permet de : piloter laction et danimer le dbat avec les partenaires.

    Qui fait le suivi ?

    Les acteurs du suivi : les acteurs ici mais aussi l bas (le suivi est un outil au service du partenariat en donnant des moyens communs de suivre le degr davancement du projet).

    Avec quels moyens ?

    - les indicateurs de suivi (dans le cadre logique), - le tableau de suivi (reprend les diffrents indicateurs choisis), - les outils de collecte dinformations (questionnaire, enqute...), - la mission de suivi, - les changes distance, - les rapports.

    A propos des indicateurs

    Les indicateurs de suivi pour un projet dappui lconomie des femmes au Burkina Faso , grce la mise en place dun moulin. Critres Indicateurs Norme de rfrence Critres techniques nombre de pannes du moteur

    0 panne

    Critres conomiques Quantit de litres de gasoil consomms par jour

    consommation thorique

    Critres sociaux

    Nombre de femmes utilisatrices du moulin

    nombre de femmes au dpart

    Critres dorganisation Cahier denregistrement

    tenu ou non

    Autres critres : .

    8

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Travaux pratiques : Les indicateurs de suivi Travail ralis en deux groupes sur les indicateurs de suivi pour un projet dappui la production et commercialisation du savon des femmes de Diapangou : Action Critre de suivi

    Indicateur Norme

    Formation la production de savon

    - technique - social - participation des femmes

    - nombre de jours de formation - nombre de femmes ayant suivi - villages dorigine des femmes - nombre de femmes alphabtises - taux de remplissage des sessions - taux dabandon

    - 1 stage = 20 femmes - dans les autres formations seulement 10% des femmes sont alphabtises - par rapport aux autres formations

    Appui aux approvisionnements en matire premire (huile et soude)

    Appui la commercialisation

    A propos des missions de suivi de notre ONG/ association

    Pour quune mission de suivi soit utile, elle doit tre bien prpare et faire lobjet de termes de rfrence ou autre trace crite (lettre avec le partenaire) :

    1. Objet de la mission : quels sont les objets du voyage auprs du partenaire : faire le point sur les activits, ngocier une convention cadre, rencontrer de nouveaux interlocuteurs

    2. Rsultats attendus : notre cadre logique actualis, une convention cadre signe,

    des runions avec les nouveaux interlocuteurs tenues 3. Dmarche envisage : runions avec..., atelier 4. Implication des partenaires locaux : rendez vous envisags, sances de travail... 5. Composition de lquipe pour la mission de suivi : 2 bnvoles de lassociation par

    exemple. 6. Runions de restitution l bas et ici :

    - runion de fin de mission l bas - runion de restitution ici (auprs de mon association, de partenaires)

    7. Rdaction de laide mmoire sur place avant le retour et dun rapport dans le mois

    suivant le retour

    8. Suites cette mission de suivi : dbat lors de la prochaine assemble gnrale avec participation dun membre de lassociation partenaire, par exemple.

    9

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Un dispositif oprationnel simple de suivi adapt son projet et ses moyens

    - dcision sur ce quon va suivre : les actions ? Lvolution de la structure avec la quelle on travaille ?, lvolution du partenariat ? - le systme de suivi adopt : avec quels acteurs impliqus dans le suivi et leur rle, les outils de suivi retenus et les modalits de suivi : quels indicateurs, avec des informations collectes comment ? et traites comment (des tableaux rguliers, des notes aux membres) selon quelle rgularit ?

    Un exemple doutil de suivi : le programme de travail

    Le programme de travail, ralis priodiquement (semaine), permet de planifier les activits, de grer les moyens humains et matriels, de prvoir le recueil dinformations ncessaires au suivi et dobserver les carts entre prvisions et ralisations.

    Quoi ? Activits

    Quand ? Planning

    Qui ? Moyens humains

    O ? Lieu

    dintervention

    Comment ? Moyens

    matriels

    Infos Indicateurs

    Sources dinfos

    Prvues Activit 1 Activit 2

    Activit

    Ralises Activit 1 Activit 2 Activit

    3. Lvaluation dun projet de solidarit internationale

    Objet / dfinitions Evaluer cest faire le point un moment donn (une photographie) sur la base dune situation antrieure. Lvaluation peut tre un instrument daide la gestion dun programme. Cest un outil danimation et de rflexion :

    - une photo, un constat un moment donn qui permettra de comparer une situation initiale de rfrence - un diagnostic, une apprciation qui sappuie sur la photo - une recommandation, une aide la dcision pour continuer

    Pourquoi valuer ?

    - pour prparer une action - pour amliorer la connaissance du milieu - pour piloter une action : relancer/rorienter/amliorer - pour rendre compte aux financeurs et aux citoyens qui soutiennent le programme (redevabilit) Des notions connexes mais diffrentes de lvaluation : - le pilotage est un processus continu permettant dassurer un suivi rgulier de lactivit, sur la base des renseignements recueillis. - laudit sassure que la mise en uvre du projet seffectue dans le respect des rgles et procdures.

    10

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    - linspection est un contrle de conformit par rapport aux normes financires et administratives cf Guide de lvaluation du Ministre des Affaires Etrangres (MAE), Direction Gnrale de la Coopration Internationale et du Dveloppement (DGCID), page 4

    Pour qui valuer ? Classiquement lvaluation tait mene la demande des bailleurs de fonds, mais une valuation peut tre aussi mene linitiative et pour les oprateurs eux mmes, pour les bnficiaires... Lvaluation nest donc pas uniquement un contrle impos par le bailleur de fonds !

    Quand valuer ? chacune des tapes du projet des dmarches dvaluation peuvent tre mises en oeuvre : - lvaluation ex ante (ou identification de projet) - lvaluation en cours de projet (contribue au suivi valuation) - lvaluation en fin de projet (finale) ou longtemps aprs la fin du projet (valuation rtrospective, ex post)

    Diffrents types dvaluation

    - valuation externe (avec des valuateurs qui sont extrieurs au projet ou programme) - valuation interne (ralise par les acteurs du programme eux mmes) - valuation mixte (valuation interne qui peut comporter une part dappuis externes pour mener lexercice ou valuation interne faisant appel des regards externes)

    Selon que lintervention externe est plus ou moins importante, on parlera dvaluation externe participative, dauto-valuation assiste, ou auto-valuation quand il ny a pas dintervenant externe... Notons que lappui dun regard externe apporte gnralement une aide utile pour la rflexion dun groupe. Selon loption prise pour lvaluation, le rle qui revient /aux valuateur(s) varie chacune des tapes.

    Etapes Evaluation externe Evaluation mixte Evaluation interne Ralisation de lvaluation

    Intervenants extrieurs la structure value

    Consultation des bnficiaires par les intervenants externes ou appel un regard externe dans lauto valuation

    Lquipe du projet ralise lvaluation (auto valuation)

    Les critres dvaluation

    Fixs par le commanditaire de lvaluation1

    Choix des critres et indicateurs ngocis entre les acteurs

    Choisis par les acteurs du projet

    Dure Dure trs limite Eventuellement plusieurs temps forts

    Processus long

    1 Qui peut tre le bailleur de fonds ou loprateur du Nord (en lien alors avec son partenaire au Sud).

    11

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Etapes Evaluation externe Evaluation mixte Evaluation interne

    Rle des acteurs Passifs : les acteurs sont enquts

    Travail des intervenants externes en appui aux les acteurs

    Les acteurs du projet sont les ralisateurs de lvaluation

    Analyse des donnes

    Par les valuateurs externes

    Travail des intervenants en appui aux acteurs du projet

    Analyse des informations recueillies par les acteurs du projet

    Dcisions oprationnelles

    Restitution des conclusions par les intervenants externes, dbat avec le commanditaire qui prend les dcisions oprationnelles

    Dbat sur les conclusions avec les intervenants externes, les acteurs du projet prennent les dcisions oprationnelles

    Dcisions des suites donner par les acteurs du projet

    La collecte et le traitement des informations

    Pour la collecte des informations

    x Avoir une situation de rfrence pour bien savoir do on part (monographie, cartes) Les indicateurs (critres et indicateurs dvaluation - les classiques et les autres pour apprcier la mise en uvre des actions et les rsultats) Les observations sur le terrain x Les observations directes rapportes par les acteurs du projet ou des visiteurs (par exemple loccasion dune mission de suivi) La documentation / les tudes (rapports, mmoires de stagiaires.), autres outils de collecte dinformations (correspondance, mails, mission dappui..), Entretiens avec les diffrents acteurs concerns Enqutes (avis des bnficiaires) et tudes de cas Les missions

    Pour le traitement et la sauvegarde Situation de rfrence Fiches de suivi des acteurs Fiches de suivi des actions

    Pour lutilisation des informations Rgulirement ( des moments choisis) En fin de campagne ou de phase, et pour les valuations.

    Mise en uvre dune valuation

    Cheminement classique , adapter ventuellement pour une auto-valuation accompagne ou une valuation interne.

    a) Les diffrentes tapes dune valuation

    Dcision de lancer une valuation (ventuellement prvue dans le document de projet ou initiative indpendante)

    12

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Elaboration des "termes de rfrence" de lvaluation (cahier des charges)2 La rdaction des termes de rfrence est un moment important : lassociation au Nord, en lien avec son partenaire direct au Sud, a intrt rflchir aux questions poser aux valuateurs (pour tous les types dvaluation, y compris lauto-valuation accompagne / lvaluation interne).

    Slection de l'quipe d'valuateurs

    Le choix des consultants valuateurs se fait soit sur appel doffres, soit en gr gr. Pour une auto-valuation accompagne ou une valuation interne ce sera plutt sur du gr gr Pour identifier une personne susceptible de faire lvaluation, ou accompagner une auto-valuation ou une valuation interne, on peut rechercher des formules conomes : tudiants en Master Evaluation , personne ressource de sa structure ou dune autre structure.. Possibilits aussi de recourir des experts du Sud pour les diffrents types dvaluation (externe, interne, auto-valuation accompagne). Les capacits requises pour lexpertise (pour tous types dvaluation, dans des proportions variables selon le type dvaluation choisi) : mthodologie dvaluation, connaissance du thme / du pays, prise de recul, animation de groupe, capacit de rdaction.

    Prparation de l'quipe du projet recevoir l'valuation

    Recueil des informations sur le terrain selon la mthodologie propose par les valuateurs ou exige deux : enqutes, runions..

    Traitement et analyse des donnes

    Etablissement d'un premier diagnostic Restitutions des informations aux acteurs de terrain (aide mmoire de fin de mission)

    Rdaction d'une version provisoire du rapport par l'valuateur Animation de restitutions du rapport provisoire Remise du rapport final b) Critres et indicateurs pour l'valuation

    (et exemple de formation de femmes la fabrication de savon) Critres classiques

    Indicateurs (exemples)

    Normes

    Efficacit : ce qui a t ralis par rapport ce qui tait prvu pour identifier des carts, les mesurer et essayer de les expliquer.

    - nombre de sessions de formation ralises pour la fabrication du savon

    - par rapport ce qui tait programm

    2 Cf ci-dessous pour la prsentation dune trame de termes de rfrence.

    13

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Pertinence ( cohrence) : laction mene tait elle approprie pour obtenir les objectifs viss

    - les sessions de formation ont t elles t utiles pour atteindre lobjectif

    - rfrence dautres programmes

    Efficience : apprciation des moyens engags (en hommes et en financement) par rapport aux rsultats. Cest donc lapprciation du rapport cots / rsultats .

    - nombre de femmes formes par rapport au nombre de journes de formation finances

    - rfrence dautres programmes

    Effet : consquences immdiates

    - augmentation du nombre de femmes fabriquant et vendant du savon .

    - par rapport ce qui tait fait avant lintervention

    Impact : mise en lumire des effets positifs et ngatifs plus long terme et apprciation de limportance des rsultats obtenus grce cette action

    - nombre de femmes ayant accru leurs capacits davoir des revenus autonomes

    - comparer au nombre total de femmes potentiellement concerns dans la zone

    Viabilit/prennit : apprciation des effets dans la dure

    - nombre de femmes qui poursuivent lapplication des thmes 2 ans aprs la formation

    - A comparer au nombre de femmes ayant suivi la formation

    Autres critres spcifiques lis l opration value : la scurit alimentaire, le genre, lenvironnement, le dveloppement durable, le partenariat etc..

    Critre, cest langle de vue selon lequel on examine une action : aspect technique,

    financier, organisationnel, social etc.. ou des aspects spcifiques : le genre, la formation des jeunes etc..(cest la lunette chausse pour regarder une ralit !).

    Indicateur, cest un signe (quantitatif ou qualitatif) qui permet davoir un renseignement

    selon le critre retenu (dans le temps ou dans lespace), qui permet de mesurer, de comparer et donc dapprcier des changements intervenus sur une priode. Ex : 4 techniciens de labo ont t forms depuis lan dernier. Ces indicateurs servent suivre la ralisation dune action. Les indicateurs retenus doivent tre fiables, spcifiques, mesurables et pertinents. On parle aussi des indicateurs SMART : Spcifiques, Mesurables, Accessibles, Rapports au projet, Temporel.

    Norme / rfrence / repre / seuil : cest un moyen dapprcier un indicateur par

    rapport sa valeur habituelle dans des conditions similaires ou dans un autre lieu ou une autre priode (par exemple, on apprcie un rendement obtenu par rapport au rendement habituel dans la zone).

    Dans le cadre du travail dlaboration du cadre logique il convient de retenir des indicateurs qui sont facilement reprables (objectivement vrifiables) et qui soient pertinents par rapport ce quon souhaite observer. Et pour ce faire, il faut se poser la question de savoir comment trouver de la faon la plus efficace les informations (indicateurs objectivement vrifiables et sources et moyens de vrification).

    14

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    c) Termes de rfrence dune mission d valuation3 Les termes de rfrence de lvaluation doivent prciser : - le contexte dans lequel le projet a t mis en oeuvre - la prsentation de laction valuer et des acteurs impliqus - les objectifs de lvaluation - les grandes questions auxquelles lvaluation devra rpondre concernant le projet et son environnement

    - les critres danalyse des rsultats attendus selon le document de projet

    - au niveau des actions ralises - au niveau de la situation institutionnelle

    (les valuateurs devront appliquer par exemple les critres classiques de pertinence, efficacit, effet, impact, durabilit) - la dmarche propose pour lvaluation (droulement prvu pour lvaluation, lments de mthodologie, calendrier)

    - types de contacts - types de runions - documentation qui sera recherche

    - limplication des acteurs concerns dans lvaluation, leur rle (oprateur du Nord, partenaires locaux)

    - la composition de lquipe : profil des valuateurs recherchs

    - les conditions financires et administratives (budget de lvaluation) - les runions de restitution l bas et ici

    - l bas avec les partenaires, avec les bnficiaires des actions et avec les autres acteurs concerns - ici au niveau du comit concern et autres acteurs si cest le cas.

    -La rdaction du rapport provisoire et final

    3 Voir sur le site du F3E un exemple de trame de termes de rfrences pour une valuation finale : http://f3e.asso.fr/article.php3?id_article=302.

    15

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Travail ralis en deux groupes sur les grandes questions valuatives et les critres dvaluation du projet appui lconomie des femmes, production du savon en vue de prciser la commande aux valuateurs : Le projet a t il contribu amliorer la situation des femmes du dpartement de Diapangou ? - Amlioration des conditions de vie des femmes ? * pertinence : le choix de lopration savon tait il un bon choix ? * efficacit : y a t il eu des actions significatives de menes ?

    * effet : au niveau du revenu des femmes et sur les autres productions (concurrence pour le marachage ?) * impact : est ce que cette opration entrane des changements dans les rapports hommes/ femmes ? * efficience : les moyens du projet ont ils t utiliss au mieux ?

    - Est ce que lappui la production du savon tait suffisant ? - Cette opration est elle transposable ?

    d) La russite dune valuation Les conditions de russite d'une valuation

    Prvoir l'valuation longtemps l'avance. La concevoir comme un exercice participatif. Ne pas la raliser dans un moment de crise ou de conflits. Doter le projet d'un bon dispositif de suivi aliment rgulirement. Choisir un valuateur critique mais constructif et pdagogue. Se donner le temps des restitutions afin d'impliquer l'ensemble des acteurs du

    projet. Dbattre en interne des conclusions de l'valuation.

    16

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Les femmes dans le Terroir de Diapangou4

    Prsentation du dpartement Le dpartement de Diapangou est l'un des six (6) dpartements (Diabo, Tibga, Diapangou, Matiakoali, Yamba et Fada N'gourma) qui composent la province du Gourma. Il est limit l'Est et au Sud par Fada N'gourma, au Nord-Est par Yamba, au Nord par Tibga et l'Ouest par Diabo. C'est le plus petit et le moins peupl des six dpartements.

    Statut et rle de la femme Dans le terroir, le statut et le rle de la femme la confinent essentiellement dans les travaux domestiques et champtres. Elle s'occupe du mnage et de l'ducation des enfants. Elle occupe alors une place secondaire dans les instances de prise de dcision qui engage la communaut. Cette situation se retrouve aussi dans les groupements mixtes et associations. Dans les familles, on note le mme cas de figure. Mais, avec la pratique des activits gnratrices de revenus (AGR), la femme dispose d'une relative autonomie et contribue de fait en nature et en espces aux charges familiales. Sur le plan foncier, la femme n'est ni propritaire terrienne ni chef d'exploitation. Cependant, sous le couvert de son mari, elle peut disposer d'un lopin de terre pour y cultiver des produits de consommation courante (arachide, gombo, ssame, etc.).

    Activits conomiques des femmes

    Activits gnratrices de revenus Les femmes du terroir pratiquent plusieurs catgories d'activits gnratrices de revenus Il s'agit de la vente des produits de transformation (soumbala, dolo, beurre de karit, huile et tourteaux d'arachide), de l'achat et de la vente des produits alimentaires (crales, lgumes, condiments, etc.), de la vente des produits de consommation courante (cola, etc.), de la tenure des gargotes (mets de base, friture, etc.). Le soumbala est un condiment trs pris en Afrique occidentale. Il est obtenu partir de graines de nr cuites et fermentes. Aprs fermentation, les graines sont agglomres en boules de diffrentes grosseurs puis sches. Le soumbala est de conservation facile et durable. Parmi ces activits, les plus importantes (les plus frquemment ralises) sont la restauration, la friture et la vente des condiments. Elles font galement partie des activits dont les produits s'coulent relativement vite et qui procurent plus de revenus.

    Contraintes lies pratique des AGR Les AGR occupent une place de choix dans la vie socioconomique des femmes. Elles leur permettent de disposer de revenus pour rpondre aux besoins de la famille. La plupart des AGR rpondent aux besoins du march local et gnrent des revenus satisfaisants. Toutefois, les femmes sont confrontes l'insuffisance, voir l'absence de crdits pouvant leur permettre d'accrotre leur capacit et d'offrir une large gamme de produits aux consommateurs.

    4 Ce document est un extrait dun dossier prpar par Etienne Beaudoux sur la base dune tude de Ile de Paix Fada NGourma Burkina Faso : Etude du dpartement de DIAPANGOU (avril Mai 2003) Identification de nouveaux terroirs dintervention. Ce document a t utilis avec laimable autorisation du responsable de lantenne Ile de Paix de Fada NGourma

    17

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Marchs et Commerces

    Marchs

    Apparemment, la frquentation des marchs l'intrieur du terroir et en dehors pourrait tre considre comme la troisime activit conomique du terroir. Elle est pratique toute l'anne. On se rend aux marchs pour surtout vendre (lgumes, crales, animaux, condiments, produits de transformations, etc.) et pour acheter (produits de premire ncessit, matriaux de construction, crales, matriels agricoles, etc.). On s'y rend galement pour les rencontres ou pour le plaisir. On peut y rencontrer des ressortissants des dpartements (Fada, Diabo, Tibga, Yamba, etc.) et des provinces (Kouritenga, Gnagna, etc.) voisins.

    Commerces Le dpartement possde plusieurs personnes qui se sont investies dans l'activit commerciale et qui la pratiquent en permanence . Et dans cette activit, le commerce de crales occupe une place de choix. Ces personnes sont capables de livrer au moins une dizaine de tonnes de crales lors d'une commande.

    Organisations Paysannes de base (OP) Environ 60 groupements de base sont recenss dans le dpartement de Diapangou Les groupements sont tous de type socioprofessionnel (agriculture et levage essentiellement) et leur taille est quasiment la mme (en moyenne 15 20 membres). Ils sont soit mixtes, soit masculins ou soit fminins. Ils disposent chacun d'un bureau constitu essentiellement d'un (une) prsident (e), d'un secrtaire gnral et d'un trsorier. Plusieurs appuis en renforcement de capacits ont t apports au dpartement depuis plus d'une vingtaine d'anne. Ces appuis ont pris de l'ampleur ces cinq dernires annes si l'on s'en tient aux archives de l'Association Untaani. En effet, plus de quatre cent deux (402) hommes et sept cent cinquante deux (752) femmes auraient t forms dans de domaines aussi varis que les activits socioconomiques depuis 1998. Les thmes des formations sont relatifs l'laboration et la gestion de petits projets, au programme d'activits, aux techniques de CES/DRS, de production du savon, d'apiculture, de gestion d'units conomiques, etc .

    18

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    N

    Wakou

    Pendori

    Simitenga

    Tchomboado

    Doaligou

    Toboani

    Tialba

    Komanpergou

    Pampangou

    Yensemdeni

    Ountandeni

    GourniLouargou

    Tilonti

    SikideniDiangaye

    Balga

    Fonghin

    Lantargou

    LitiayeliKouloungou

    DIAPANGOU

    BienargouBardiadeni

    Bandiabgou

    TokounaBossangri

    NahambougaOkargouni

    KolonkogoOtiabragouni

    Bassabiliga

    TiantiakaTchinab

    KomboariTidokou

    Lgende:

    : Limite administrative du dpartement de Diapangou: Partie du terroir appartenant au dpartement de Tibga: Principaux marchs du terroir: Villages: Route nationale n4: Pistes rurales carrossables toute l'anne

    Vers FadaVer

    s Oua

    ga

    Carte

    schmatique du terroir d'intervention

    19

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Beaudoux E., Crombrugghe (De) G., Douxchamp F., Guneau M.C., Nieuwkerk M.,

    Cheminement dune action de dveloppement : identification, suivi, valuation, Paris, LHarmattan, 1992

    Beaudoux E. Accompagner les ruraux dans leurs projets, Paris, LHarmattan 2002 Commission des communauts europennes, Manuel gestion du cycle de projet,

    approche intgre et cadre logique, Commission des Communauts Europennes, srie mthodes et instruments pour la gestion du cycle de projet, N 1 fvrier 1993 (galement versions 2001 et 2004 : http://ec.europa.eu/comm/europeaid/projects/ong_cd/fichiers/rapp_pcm_manual_fr.pdf, version franaise 2001)

    Coordination Sud , Le guide du partenariat, outils pratiques lusage des partenaires

    du Nord et du sud - tlchargeable sur le site de Coordination Sud (http://www.coordinationsud.org/article.php3?id_article=2914), collection : Les guides de Coordination Sud.

    Commission Coopration Dveloppement : le rpertoire des acteurs de solidarit

    internationale, publication RITIMO Documentation Franaise (La), Le guide de la coopration dcentralise, changes et

    partenariats internationaux des collectivits territoriales, 2eme dition DGCID : Guide de lvaluation, dition 2005 tlchargeable sur le site du MAE

    (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/guide_juin_2005.pdf) Descroix Sandra et Leloup Claire, Organiser lvaluation dune action de

    dveloppement dans le sud, un guide pour les ONG du nord, Hors srie N2 COTA asbl 2002

    Sandra Descroix, Histoires dvaluations , Hors srie N4 COTA EUROPACT (Verrire Vronique), Le suivi dun projet de dveloppement : dmarche,

    dispositif, indicateurs, guide mthodologique, F3E, 2002 (http://f3e.asso.fr/article.php3?id_article=58)

    Guneau M.C., Beaudoux E., Lvaluation, un outil au service de laction, F3E,

    IRAM, 1996 (http://f3e.asso.fr/article.php3?id_article=6). Guneau M.C., Charte de lvaluation dans le cadre dune opration de

    dveloppement, Fondation de France, septembre 1995. Guneau M.C., Le suivi-valuation, in Lappui aux producteurs ruraux, Guide

    lusage des agents de dveloppement et des responsables de groupements, Ministre de la Coopration, Karthala, 1994.

    Mercoiret M.R., Lappui aux producteurs ruraux, guide lusage des agents de

    dveloppement et des responsables de groupements, Ministre de la Coopration/Karthala, 1994.

    Bernard Perret : Lvaluation des politiques publiques, Repres La Dcouverte

    2001 Vincent de Gaujelac, Michel Bonetti, Jean Fraisse : Lingnierie sociale, Syros 1995

    20

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    Willot P., Pdagogie de lauto-valuation anime, Vedrin (Belgique), CRID (6 fascicules), 1985.

    Le Boterf G., Lessart P., LIngnerie des projets de dveloppement, (Sdi Desjardin),

    Paidera ditions (Distributeur). Westney R.E., Gestion de petits projets (Technique de planification, estimation et

    contrle), Afnor gestion, 1991.

    21

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    QUELQUES SITES A CONSULTER

    www.educagri.fr www.agropolis.fr www.agridoc.com www.f3e.asso.fr www.inter-reseaux.org www.cota.be www.gret.org www.iram-fr.org www.coordinationsud.org www.ritimo.org www.diplomatie.gouv.fr www.sfe.asso.fr www.ladocumentationfrancaise.fr Les appuis disponibles au niveau du F3E pour ses membres : appui mthodologique et financier pour lappui la mise en place de dispositifs de suivi-valuation, la ralisation dvaluations finales et dauto-valuations accompagnes (pour les structures membres du F3E), formations approfondies sur les mthodologies dtudes, dvaluation et de gestion de projets, guides et rfrences mthodologiques tlchargeables gratuitement sur internet (informations sur www.f3e.asso.fr, contacter LilianPioch : [email protected]).

    22

  • Formation CERAPCOOP / F3E Suivi et valuation dun projet de Solidarit Internationale 27 septembre 2006 Clermont-Ferrand

    LES PARTICIPANTS ET LEURS COORDONNEES

    Prnom Nom Structure Adresse 1 Adresse2 CP Ville Tlphone Tlphone 2 Mail Autre Mail

    Pierre-Julien CANONNE Gal Val de Sioule Forterre

    29 rue Marcellin Berthelot

    03500 SAINT POURCAIN SUR SIOULE

    04 70 47 55 54 [email protected]

    Eric CAROUGE SIAL - Solidarit Information Amrique Latine

    11 place de l'htel de Ville

    15000 AURILLAC 04 71 48 06 52 04 71 48 28 58

    Franoise DALLE-MULE Mairie de Cusset Place Victor Hugo 03300 CUSSET 04 70 30 95 35

    [email protected]

    Daphn DUPREZ ACF - Action Contre la Faim

    115 boulevard Guyot Lavaline

    63270 VIC LE COMTE 06 73 19 56 05 [email protected]

    Bernard HUGUIES Pays & et Projets Conseil Les ctes 63160 BONGHEAT 04 73 36 26 94 [email protected]

    [email protected]

    Lysiane LELUEACOB - Amiti et coopration avec la Bilorussie

    Maison des Associations

    Place Francisque Fay

    63120 NERONDE 04 73 51 20 95 06 77 58 08 42 [email protected] [email protected]

    Didier MULNET IUFM d'Auvergne 330 rue Vercingtorix 63110 BEAUMONT 04 73 26 33 52

    (perso) 06 07 49 46 21 [email protected]

    Emmanuel TIEBA Rivages Carnejac 15130 GIOU DE MAMOU 04 71 64 52 23 [email protected]

    Marie-Claire TIXIER Fdration Ensemble 19 route de Limoges La Baraque 63870 ORCINES 06 11 27 28 42 04 73 62 12 48

    [email protected]

    Catherine VORILHON Enfants du Ladakh 9 rue du Midi 63600 AMBERT 04 73 82 33 87

    [email protected]

    [email protected]

    23

    Document de synthse lattention des participaSOMMAIREPRESENTATIONPROGRAMME DE LA JOURNEEPOINTS PRINCIPAUX DE LA FORMATION

    PrvuesActivit 2

    RalisesActivit 1Activit 2

    b\) Critres et indicateurs pour l'valuationCritres classiquesLes femmes dans le Terroir de Diapangou

    Prsentation du dpartementStatut et rle de la femmeActivits conomiques des femmesActivits gnratrices de revenusContraintes lies pratique des AGR

    Marchs et CommercesMarchsCommerces

    Organisations Paysannes de base (OP)REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUESQUELQUES SITES A CONSULTERLES PARTICIPANTS ET LEURS COORDONNEES