Upload
vukhanh
View
248
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
22/09/2016
1
Epistaxis, Odorat, Goût, Ronflements et apnée, obstruction nasale de l’adulte, de l’enfant et du
nourrisson
Ph. Rombaux
Les epistaxis
• On réserve le nom (féminin) d’épistaxis (litt. “ qui coule goutte à goutte sur ”) à toute hémorragie intra-nasale se manifestant par
• l’écoulement de sang
• le plus souvent à l’extérieur par
les narines:
(épistaxis antérieure)
• parfois vers l’arrière au niveau
du rhino-pharynx:
(épistaxis postérieure)
22/09/2016
2
Devant une épistaxis :
• Faire le diagnostic positif et différentiel.
• Préciser:
– l'importance et
– le retentissement de l'hémorragie.
• Rechercher le site et la cause de l'épistaxis.
• La traiter.
• Parfois faire le tout en même temps.
Rappel anatomique
• Le système carotidien externe :
– Il tient une place prépondérante
– artère maxillaire interne qui devient sphéno-palatine
• artère de la cloison
• artères des cornets moyen et inférieur
– artère faciale qui donne l'artère de la sous cloison.
• Le système carotidien interne :
– Il a un rôle non négligeable
– les branches de l'artère ophtalmique:
– artères ethmoïdales antérieure et postérieure.
22/09/2016
3
La zone anastomotique la plus riche et la plus sensible est la
tache vasculaire de KIESSELBACH qui se situe à la partie
antéro-inférieure de la cloison nasale.
• Hémorragie bénigne:
– volontiers unilatérale
• épistaxis antérieure
• souvent au niveau de la tache vasculaire de
KIESSELBACH.
• Hémorragie inquiétante:
– par son abondance:
• épistaxis de sang rouge bilatérale
• épistaxis antérieure et postérieure,
– par sa répétition:
• Persistant sous forme larvée pendant plusieurs
heures ou plusieurs jours, elle va entraîner une
déperdition sanguine importante.
22/09/2016
4
Diagnostic différentiel
• Épistaxis déglutie chez un sujet couché sur le dos.
• L'origine nasale du saignement peut être alors méconnue
• surtout si celui-ci s'extériorise secondairement sous forme
– de vomissements
– d'un méléna.
• Parfois difficile:
– hémoptysies: effort de toux, caractère rouge franc et
mousseux du saignement.
– hématémèse: DD épistaxis déglutie.
Diagnostic de gravité• Apprécier le retentissement:
– par l'examen clinique: asthénie, pâleur, sueurs, soif, tachycardie,
hypertension....
– par l'hémogramme.
• Préciser le contexte:
– âge, antécédents, personnels et familiaux hémorragiques,
– traitements en cours (aspirine, anticoagulants),
– notion de la quantité de sang perdue,
– traitements éventuels déjà réalisés.
• L'examen ORL :
– la rhinoscopie antérieure après avoir fait moucher ou aspiré les
fosses nasales.
– La rhinoscopie souple ou rigide peut préciser le site de l'hémorragie et
permettre l'hémostase.
22/09/2016
5
Causes locales 1
• Traumatiques
– Lésions de grattage, éternuements...
– Traumatismes accidentels
• fractures du 1/3 moyen de la face: os propres du nez,
septum, malaire, plancher de l'orbite, disjonction
cranio-faciale.
• fractures du 1/3 supérieur: sinus frontaux, dépister
une brèche méningée.
• épistaxis cataclysmique: par lésion de la carotide
interne dans son segment intra-caverneux.
– Traumatismes opératoires: chirurgie du nez et des sinus
Nez fracturé et saignement : réduction de fracture et tamponnement
22/09/2016
7
Hématome de la cloison (enfant)Urgence chirurgicale de drainage car risque d’abcès et de défaut de croissance du massif facial (ensellure nasale)
Vue endoscopique de la fosse nasale gaucheLésion de grattage sur la cloisonDroitier - fosse nasale gauche et vice versa
22/09/2016
8
Causes locales 2
• Causes tumorales
– Tumeurs bénignes et malignes
• Fibrome naso-pharyngien: angiofibrome
d'implantation choanale
• Polype saignant de la cloison
• Angiofibrome, hémangiome de la tache vasculaire
• Tumeur vasculaire
• Polype inflammatoire,
• Papillome inversé
• Adénocarcinome
• …
Causes inflammatoires ou infectieuses
• Un état inflammatoire peut réveiller une ectasie de la tache vasculaire
– corps étranger (enfant)
– rhino-sinusites aiguës ou chroniques
– épistaxis = symptôme de nombreuses maladies infectieuses:
• scarlatine
• rougeole
• grippe...
22/09/2016
9
Causes générales 1
• troubles tensionnels :
hypertension artérielle
– par artériosclérose, affection rénale, éclampsie
– c’est la cause la plus fréquente d’hémorragies nasales
postérieures
• variations brusques de la pression atmosphérique
(variation du calibre vasculaire)
• hypertension veineuse (stase des affections cardiaques)
Causes générales 2
• Maladies hémorragiques
– Perturbations de l'hémostase primaire
• Thrombopénies
• Thrombopathies
– Perturbations de la coagulation
• Congénitales
– Hémophilie
– Von Willebrand
• Acquises: traitements anticoagulants, aspirine,
insuffisance hépatique, carences en vitamine K,
scorbut, fibrinolyses et CIVD.
22/09/2016
10
Causes générales 3
• Perturbations vasculaires
– Maladie de Rendu-Osler ou angiomatose hémorragique familiale. Transmission autosomique dominante
– Capillarites
– Purpura rhumatoïde, purpuras immuno-allergiques, infectieux…
– Fragilité capillaire constitutionnelle
• Épistaxis essentielles:Ce diagnostic ne doit être porté qu'après un bilan clinique
et biologique soigneux, d'autant que les épisodes sont
récidivants.
Causes générales 4
• désordre endocrinien : épistaxis cataméniales
• carences et intoxications
– carences : hypovitaminose K et hypoprothrombinémie
(cirrhose, certains ictères), hypovitaminose C ou scorbut
– intoxications : cobalt, phosphore, arsenic, plomb ...
22/09/2016
11
Mesures généralesfavorisant l’arrêt de l’hémorragie
• Gérer l’entourage
• mettre le sujet en position semi-assise ou assise
• conseiller une respiration buccale
• assurer l’aération suffisante de la pièce
• obtenir une bonne sédation du patient (éventuellement par
médications calmantes)
• lui parler et expliquer ce que vous allez faire
• faire moucher - ou aspirer le caillot
Traitement hémostatique local
• presser à l’aide d’un doigt l’aile du nez sur la cloison
• placer à l’entrée de la fosse nasale un coton hydrophile
imbibé d’hémostatique
– Thrombase, eau oxygénée, cocaïne (action
vasoconstrictrice et anesthésiante)
– cautérisation au nitrate d’argent du point
hémorragique s’il est antérieur et si l’hémorragie n’est
pas abondante.
– agents cautérisants liquides
• nitrate d’argent en solution, acide chromique
à 30 %, acide trichloracétique
22/09/2016
12
• Après anesthésie locale, mise en place d’un pansement résorbable : surgicel ou gelfoam
• Association de cautérisation chimique (ou électrique) et de tampons résorbables
Traitement hémostatique local
22/09/2016
13
• 4% Xylocaine topique
• morceaux d’ouate
• éventuellement une
décongestionnant local
(Xylometazoline ou
Adrenaline) si le patient
n’est pas hypertendu.
Utilisation du Nitrate d’argent
• Saignement peu abondant
• Un seul côté à la fois !
(perforation)
• Prudence: le nitrate
d’argent cautérise tout sur
son passage (lèvre, aile du
nez, doigts…)•Bâtonnets
•Perles
22/09/2016
14
Tamponnement antérieur
• mèches de gaze ou des languettes de gélatine résorbable
(Gelfoam®, Oxycel®, ...) dans la fosse nasale.
• peut être efficace également dans les épistaxis postérieures
• peut être imbibé d’une solution hémostatique
• éventuellement additionnée de quelques gouttes
d’adrénaline au 1/1000e.
• hors les cas où le matériau est résorbable, il doit être retiré
après quelques jours.
• Une couverture antibiotique générale peut être assurée.
Tamponnement nasal antérieur
22/09/2016
15
Tampons synthétiques(Merocel)
Sonde à double ballonets (antérieur et postérieur)(ou urinaire de Foley)
22/09/2016
16
Tamponnement postérieur
• par voie buccale une boule de gaze serrée dans le rhino-
pharynx
• maintien en bonne place grâce au fil de rappel cousu dans
la boule
• ligature autour d’un bourdonnet de coton appliqué
contre la narine
• le tamponnement postérieur doit être retiré après trois à
quatre jours.
Tamponnement nasal postérieur
22/09/2016
17
Cautérisation endoscopique
• Artère sphénopalatine et branches
Cautérisation endoscopique de l’artèresphéno-palatine gauche
22/09/2016
18
Cautérisation endoscopique de l’artèresphéno-palatine gauche
CT Scan vue postopératoire : méatotomie moyenne gaucheet clip sur région palatine (cautérisation si pas de clip)
22/09/2016
19
Cautérisation voie externe artèreEthmoïdale antérieure (et postérieure)
EPISTAXIS
Bénigne Grave
Compression digitale Méchage antérieur
Double tamponnement / coagulation
Embolisation
Cautérisation /irrigation à l’eau chaude
Méchage antérieur Ligature des artèresethmoïdales
Surveillance cliniqueet biologique
Déméchage 24-48 heuresHospitalisation systématique
Succès
Surveillance cliniqueet biologique
Déméchage 24-48 heuresHospitalisation systématique
Succès
Echec
22/09/2016
20
Olfactométrie et Gustométrie en clinique ORL :
Odeur, saveur, flaveur
Perception chémosensitive
• Olfaction orthonasale
• Olfaction rétronasale
• Perception gustative
• Perception trigéminale (tactile, thermique, …)Perception chémosensitive multisensorielle incluant les nerfs
crâniens :I, V2, IX, X, VIIb
22/09/2016
21
Fente olfactive gauche
• Quantitative :Hyposmie, microsmie, hypogueusieAnosmie, agueusie Hyperosmie
• Qualitative :Parosmie : stimulus présent mais altéréPhantosmie : stimulus absent mais perçuDysosmie – cacosmie, dysgueusieAgnosie olfactivePresbyosmie, presbygueusie
22/09/2016
22
Gordon M. Shepherd. Smell images and the flavour system in the human brain. Nature. 2006;444:316-321
-« Cellules de Schultze »- 100-200/mm²- 6 - 10.000.000- Neurones bipolaires (axone – soma – dendrites)- Cils: 8-12 (immobiles)- Régénération(30 jours)
- Buck et Axel Prix Nobel de médecine 2004:
- +/- 1000 genes (3%) -> nbre identique de types de récepteurs olfactifs
22/09/2016
23
5 saveurs fondamentales
Gordon M. Shepherd. Smell images and the flavour system in the human brain. Nature. 2006;444:316-321
22/09/2016
24
Psychophysical testingOrthonasal - Retronasal
MRI OlfactoryBulb volume
ChemosensoryEvent Related Potentials
Evaluation de la fonction olfactive
Tests psychophysiques :Sniffin’s stick test orthonasaltest rétronasalTâche d’identification, de discrimination et détermination du seuil
22/09/2016
25
Bulbe olfactifSillon olfactif
A : cortex orbitofrontalB : cortex entorhinalC : cortex piriforme
OB Volume et test orthonasal
22/09/2016
26
Potentiels évoqués chémosensitifs : stimulus olfactif et trigéminal
Etiologie des troubles olfactifs
• Pathologies inflammatoires des sinussinusite chronique, polypose, rhinite allergique, rhinite atrophique
• Postinfectieux
• Posttraumatique
• Congénitale
• Idiopathique
Brämerson A, Nordin S, Bende M. Clinical experience with patients with olfactory complaints and their quality of life. Acta oto-laryngologica. 2007; 127(2):167-174
22/09/2016
27
• Tumeurs
• Endocrinologie
• Insuffisance rénale, hépatique
• NeurologiqueAlzheimer et Parkinson
• Médicaments
• Tabac
5% population: anosmie
Troubles olfactifs post-traumatiques
1. Contusions sino-nasales ou fractures avec ou sans dommage direct de l’appareil olfactif2. Déchirure ou cisaillement d’éléments nerveux.3. Contusion ou hémorragie au niveau de régions cérébrales impliquées dans l’olfaction.
22/09/2016
28
Anosmie posttraumatiquecontusions basifrontales et destruction des bulbes olfactifsRMN en coupe coronale T2
Troubles olfactifs post-infectieux
• Perte de l’odorat après un « rhume banal » ou une infection des voies respiratoires supérieures
• Perturbation au niveau de l’épithélium olfactif et au niveau du bulbe olfactif (réduction de volume)
• Troubles quantitatifs et parosmie
• Surtout femme vers 40-50 ans
• Récupération spontanée dans 30 à 50% des cas dans les deux-trois ans
• Pas de traitement médical
22/09/2016
29
Anosmie congénitale
Absence de bulbe olfactif et de sillon olfactifDiagnostic vers l’adolescenceSyndromique : Kallman avec troublesendocriniensOu isolésPas de traitementConseils pour qualité de vie
Psychophysical testingGustométrie chimique : taste strip
MRI cortex gustatifInsula
GustatoryEvent Related Potentials
Evaluation de la fonction gustative
22/09/2016
30
Gustométrie chimique
• Concentrations de BÖRNSTEIN
• Glucose 4%, 10%, 40%
• NaCl 2,5%, 7,5%, 15%
• Citric Ac. 1%, 5%, 10%
• Quinine 0,075%, 0,5%, 1%
Gustométrie chimique
• Taste strips
– 2 cm²
– 4 concentrations de 4 modalités
• Sucrose: 0.4, 0.2, 0.1, 0.05g/ml
• Acide citrique: 0.3, 0.165, 0.09, 0.05 g/ml
• NaCl: 0.25, 0.1, 0.04, 0.016g/ml
• Quinine: 0.006, 0.0024, 0.0009, 0.0004g/ml
– 2 côtés : score /32
22/09/2016
31
Etiologie
• cavité oralemuqueuse bucale, odontogène, glandes salivaires, reflux,etc...
• nerfs crâniens : unilatéralité (VII, IX, X)
• système nerveux central
• maladies systémiques
• médicaments
• circonstances particulières
– Age, grossesse, « burning mouth syndrome »
5 % population: hypogueusie (agueusie = rare)
• Perception chémosensitive
= odorat, goût, trigéminal (+ visuel, …)« Tout est lié »
• Bilan:
– Anamnèse
– Olfactométrie / Gustométrie
– IRM
– Potentiels évoqués
• Implications: qualité de vie, dépression, …
• Peu de traitement disponible
22/09/2016
33
Les anomalies respiratoires liées au sommeil
• Ronflement.
• Sy. de résistance élevée sur les voies aériennes supérieures.
• Sy. d’apnées-hypopnées liées au sommeil.
• Sy. d’hypoventilation liée à l ’obésité.
« Continuum de pathologies dont la morbidité et les conséquences sur la santé sont différentes »
Les anomalies respiratoires liées au sommeil
• Clinical work-up avec anamnèse et examen clinique ORL
• Examen du sommeil et enregistrement polysomnographique
• Proposition de traitement
22/09/2016
35
Gradation des amygdales
La maneuvre de MullerTémoin du collapsus des voies respiratoires supérieursInspiration en pression négative sur glotte ouverte(inverse du Valsalva)
22/09/2016
36
Deep aspect Flat aspectTonsils grade IV
L’enregistrement du sommeil
• « Full polysomnography »
• Index de désaturations ; SaO2.
• Index d’apnées.
• Index de Micro-éveils; Données EEG.
• Ronflement et position du corps.
• Mouvement cardio-respiratoire.
22/09/2016
37
Arl < 30, AHI < 5 (20 pour remboursement INAMI)
Les anomalies respiratoires liées au sommeil (1)
• Surveiller ou diminuer le poids (BMI kg/m² ; 27)
• Hygiène du sommeil
• Eviter les boissons alcoolisées
• Eviter les médications perturbant le sommeil naturel
• Eviter le tabac
• Eviter le décubitus dorsal pendant le sommeil (balle de golf,…)
• Eviter les oreillers qui entrainent une flexion de la tête
22/09/2016
38
Les anomalies respiratoires liées au sommeil (2)
• Proposer les gadgets prothétiques (qui n’ont aucune efficacité quand on effectue des études sur des larges cohortes, mais qui peuvent aider parfois un patient).Breathe Right, Nozovent, Nose caps, Spray divers,…
Les anomalies respiratoires liées au sommeil (3)
• Prothèse d’avancement mandibulaire
• Chirurgie ORL
• Pression positive continue nasale (PPCN) Continuous Positive Airway Pressure (CPAP)
22/09/2016
39
Soft Palate
Channeling du voile du palais (Tunnelisation) par radiofréquence
Chirurgie rétro-basi-linguale
• Vaporisation des amygdales linguales
• Radiofréquence de la base de langue
• Avancement des muscles génio-glosses
• Avancement et suspension de l’hyoïde
• Réduction linguale et hyoépiglottoplastie
• Avancement maxillo-mandibulaire
• Neurostimulation du nerf grand hypoglosse
Dans certaines séries, le taux de succès pour le patientapnéique atteint 60 à 80%
22/09/2016
41
nCPAPPression positive continuepar voie nasaleTrès efficace > 90%Problème de compliance et de tolérance
22/09/2016
43
Cartilages du nez
• Du septum
• Latéral inférieur ou alaireCrus médialeIntermédiaireCrus latérale
• Latéral supérieur ou septolatéral
22/09/2016
44
Valve nasale et rétrecissement
• Valve externe• Valve interne• Rétrecissement choanal
• Types d’obstruction nasale :diurne – nocturnedroite – gauche – bilatéraleà bascule – fluctuantede décubitussaisonnière - perannuelle
22/09/2016
45
Valve nasale
• Externe
Bord alairePlancherColumelle
Valve nasale
• Interne
SeptumCartilage septo-latéralTête cornet inférieurOrifice piriformeTissu intermédiaire
22/09/2016
46
Cycle nasal
Variation physiologique du tonus vasomoteur du nez se traduisant par une variationde volume de la muqueuse turbinale (toutes les 4 à 6 heures)Dans cet exemple : vasoconstriction droite et vasodilatation gauche
22/09/2016
47
Sources de variabilités du cycle nasal
• Résistance MAJOREE :- Changement de position
• décubitus dorsal- Hyperventilation- Secrétions nasales et air froid - Médicaments - f. hormonaux
• Grossesse, ménopause
• Résistance DIMINUEE :
- Exercice- Respiration de CO2.- Stress et anxiété- Patients âgés
Rmq : pas de cycle nasal c/ enfants
Comment tester l’obstruction nasale ?
• Test au miroir : très utile chez l’enfant
• Maneuvre de Cottle : tirer la peau de la joue vers l’extérieur en bouchant la narine contra-latéralePositive si la respiration s’améliore (peu sensible)
• Peak nasal inspiratory flow : PNIF
• Rhinomanometrie
• Rhinometrie acoustique
22/09/2016
48
PNIF : Peak Nasal Inspiratory Flow
• Technique :– Mouchage (élimination des sécrétions)
– Appareil horizontal, application du masque étanche couvrant le nez sans appui
– Curseur sur position de départ (support magnétique)
– Bouche fermée, expiration complète
– Inspiration nasale forcée
– Mesure du débit (position curseur sur échelle)
– Le meilleur résultat sur 3 inspirations forcées ?
Clement Clarke InternationalNasal In Check
Rhinomanometrie
22/09/2016
49
Rhinométrie acoustique
Causes d’obstruction nasale morphologique chez l’adulte
• Valve interne :Défaut d’angle du cartilage septo-latéralDéviation du septumHypertrophie de la tête du cornet inférieurSynéchie
• Valve externe :Défaut de positionnement du septum et de la columelleDéfaut du cartilage alaire dans sa partie latérale
• Déviation du septum nasal
22/09/2016
50
Déviation du septum vers la droite obstruant la fosse nasale droite et libérant la fosse nasale gauche
Déviation septale gauche avec hypertrophie compensatrice du cornet inférieur droit
22/09/2016
52
Déviation du septum vers la gauche avec valve interne et externe
Déviation antérieure vers la droite et postérieure (lame perpendiculaire de l’ethmoïde) vers la gauche
22/09/2016
53
Homme 08.05.1989, valve vestibulaire gauche, déviation septum, cornet moyen bulleux, sinusite ethmoïdo-maxillaire
22/09/2016
55
Valve interne droite, rhinite nicotinique, déviation septum
Valve interne droite, rhinite nicotinique, déviation septum
22/09/2016
56
Traitement chirurgical de l’obstruction nasale de l’adulte :
• Réalignement du septum nasal : septoplastie
• Réalignement du septum et de la pyramide nasale : rhinoseptoplastie
• Traiter les problèmes de valve :Rhinoseptoplastie (avec greffes)
• Association d’un geste esthétique au geste fonctionnel
• Réduction de volume des cornets inférieursEviter les turbinectomies totales
• Cas particuliers : post-traumatique, « cleft nose », pédiatrique, ensellure nasale, Body dysmorphic disorder, tertiaire,….
Rhinoseptoplastie en technique ouverte
22/09/2016
59
Dacryocystocele : imperforation de la voie lacrymale avec développement d’un kyste muqueux dans le méat inférieur.
22/09/2016
60
Sténose congénitale des orifices piriformesAnomalie du développement de la ligne médianeFréquentes anomalies dentaires
Imperforation (atrésie) choanale
22/09/2016
64
Oto – Rhinologie – [email protected]
• Pathologies inflammatoires- allergie- sinusite
• Pathologies tumorales
• Pathologies congénitales
• Chirurgie endoscopique
• Chirurgie plastique de la face
• Chirurgie des anomalies respiratoires liées au sommeil
• Troubles neurosensoriels : sens chimique