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UNIVERSITE D' ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE Faculte de Dreit, d'Economie, DEPARTEMENT GESTION Universite d'Antananarivo OPTION: AUDIT ET CONTROLE « MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES SUPERIEUR SPECIALISEE EN GESTION » SYSTEME D'INFORMATION ET ORGANISATION COMPTABLE, CAS DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR Presente par : RAMASISON Jacky Tantely SOUS l'encadrement de : ENCADREURPEDAGOGIQUE: ENCADREUR PROFESSIONNEL : ANDRIAMASIMANANA Origene Olivier RAHIRAVOLA Mirana Maitre de Conferences et Chef de Directeur Administratif et Financier de la societe Departement Gestion it I'Universite COURTS Madagascar d' Antananarivo Annee universitaire : 201212013 Session: Septembre 2013

MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

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Page 1: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

UNIVERSITE D'ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

Faculte de Dreit, d'Economie, DEPARTEMENT GESTIONde~tionetdeSociow~e Universite d'Antananarivo

OPTION: AUDIT ET CONTROLE

« MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES

SUPERIEUR SPECIALISEE EN GESTION »

SYSTEME D'INFORMATION ET ORGANISATION COMPTABLE, CAS DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR

Presente par :

RAMASISON Jacky Tantely

SOUS l' encadrement de :

ENCADREURPEDAGOGIQUE: ENCADREUR PROFESSIONNEL :

ANDRIAMASIMANANA Origene Olivier RAHIRAVOLA Mirana

Maitre de Conferences et Chef de Directeur Administratif et Financier de la societe Departement Gestion it I'Universite COURTS Madagascar

d'Antananarivo

Annee universitaire : 201212013

Session: Septembre 2013

Page 2: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

– UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

…………………………

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE

DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

...............................

DEPARTEMENT GESTION

…………………………

OPTION : AUDIT ET CONTROLE

« MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’ETUDES SUP ERIEUR SPECIALISEE EN GESTION »

SYSTEME D’INFORMATION ET OEGANITAION COMPTABLE, CAS DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR

Présenté par :

RAMASISON Jacky Tantely

Sous l’encadrement de :

ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

Année universitaire 2010-2011

Année universitaire : 2012/2013

SESSION : Septembre 2013

Date de soutenance : 12 Septembre 2013

ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier

Maître de Conférence et Chef de

Département Gestion à l’Université d’Antananarivo

RAHIRAVOLA Mirana

Directeur Administratif et Financier de la Société COURTS Madagascar

Page 3: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

i

REMERCIEMENTS

Malgré les efforts, le dévouement et les recherches qu’on a pu entreprendre, cet ouvrage n’a

pas pu être réalisé que grâce à la collaboration de certaines personnes de bonne volonté. Nous

voudrions donc, témoigner notre gratitude la plus profonde et leur adresser, par la suite nos

vifs remerciements, pour leur soutien, leur encouragement durant l’élaboration de ce présent

livre de mémoire, plus précisément :

-Monsieur RAPANOELINA Panja Armand, Professeur Titulaire et Président de l’Université

d’Antananarivo, pour nous avoir formés efficacement.

-Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de Conférences et Doyen de la faculté de

Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université d’Antananarivo, pour les

différentes formations aptes à faire face au monde professionnel.

-Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de Conférences et Chef de

Département de Gestion, Encadreur pédagogique pour avoir corrigé et dirigé ce mémoire et

qui nous a honoré en acceptant de nous prodiguer ses conseils et ses suggestions malgré ses

multiples obligations.

-Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur d’université et Directeur du Centre

d’Etudes et recherche en Gestion qui nous a donné tout au long de la préparation de ce

mémoire l’autorisation de faire des recherches auprès de la CERG. Qu’elle reçoive la

témoignage de notre profonde gratitude.

-Madame Mirana RAHIRAVOLA, Directeur Administratif et Financier de la société

COURTS Madagascar, Encadreur Professionnel pour avoir corrigé et dirigé ce mémoire et qui

nous a honoré en acceptant de nous prodiguer des conseils et ses suggestions malgré ses

multiples obligations.

Tous les Enseignants auprès du département Gestion, pour le savoir qu’ils nous ont transmis

tout au long de notre formation.

Et tous les membres du personnel de la société COURTS Madagascar, notamment le

Département Administratif et Financier qui nous ont aidées en procurant des informations et

des documents nécessaires pour ce mémoire.

Enfin, un chaleureux remerciement à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à

l’aboutissement et à la réussite de ce travail.

Page 4: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

ii

LISTE DES ABREVIATIONS

BFR : Besoin de Fonds de roulement

CSB II : Centre de la Santé de Base Niveau II

CT : Court Terme

FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces

INSTAT : Institut National de la Statistique

LT : Long Terme

MT : Moyen Terme

RC : Registre de Commerce

SA : Société Anonyme

SARL : Société A Responsabilité Limité

SARLU : Société A Responsabilité Limité Unipersonnelle

SOC : Système d’Organisation Comptable

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

TTC : Tout Taxe Comprise

Page 5: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

iii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N° 01 – Variations de la trésorerie, de chiffre d’affaires et fournisseurs……………39

Tableau N° 02 – Analyses des opportunités et menaces ……………………………………..48

Tableau N° 03 – L’impact de ces conditions consenties au client X ………………………...50

Tableau N° 04 – Tableau qui regroupe les encaissements sur ventes/clients ………………..67

Tableau N° 05 – Budget de trésorerie ………………………………………………………..68

Page 6: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

iv

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE I – CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE

Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS

Section 1 – Historique de la société

Section 2 – Matériels utilisés et méthodologie de collecte des données

Chapitre II : APPROCHE THEORIQUE QUE LE SYSTEME D’INFORMATION ET

ORGANISATION COMPTABLE

Section 1 – Théorie générale sut le système d’information et d’organisation comptable

Section 2 – Analyse et diagnostic de la société

PARTIE II – IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE SYSTEME

D’ORGANISATION COMPTABLE

Chapitre I : PROBLEME AU NIVEAU DE GESTION, DU PERSONNEL ET

D’ORGANISATION COMPTABLE

Section 1 – Problèmes liés sur les outils de gestion

Section 2 – Insuffisance du personnel au sein du service comptabilité

Section 3 – Défaillance au niveau d’organisation comptable

Chapitre II : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE VENTES

Section 1 – Insuffisance de la tenue de trésorerie

Section 2 – Séparation des responsables de vente et achat

Section 3 – Identification des forces et des faiblesses de l’entreprise

PARTIE III – PROPOSITION DES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS

Chapitre I – PROPOSITION DES SOLUTIONS

Section 1 – Proposition concernant la gestion

Page 7: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

v

Section 2 – Recrutement du personnel au service de comptabilité

Section 3 – Amélioration de l’organisation comptable

Chapitre II – SOLUTIONS CONCERNANTS DE CYCLE DE VENTE

Section 1 – Amélioration de la tenue de trésorerie

Section 2 – Unicité de responsable de vente et achat

Chapitre III – RECOMMANDATIONS APPORTEES

Section 1 – Elaboration effective d’un système d’organisation comptable

Section 2 – Formation du personnel et mise en place des procédures

Section 3 – Application de procédure de gestion moyenne paiement

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

LISTES DES ANNEXES

TABLES DES MATIERES

Page 8: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

1

INTRODUCTION

Le contexte économique mondial actuel est marqué par la rapidité des échanges,

notamment des flux d'informations. Pour cela, tout décideur se doit d'avoir la bonne

information et surtout à temps. Le chef d'entreprise étant un décideur, il est fortement

préoccupé par ce défi de l'information car celle-ci conditionne la qualité de la prise de

décision en entreprise. Il dispose pour ce faire de sources d'information variées. Un constat est

cependant à faire : le développement des besoins en information économique et financière a

donné au système d’information et d’organisation comptable une place centrale de plus en

plus stratégique. Par conséquent, il est impératif d'avoir une bonne information et organisation

comptable. Conscient de cet état de choses, l'acte uniforme relatif au droit comptable offre à

chaque entreprise la latitude de déterminer « les procédures nécessaires à l’amélioration du

système d’information et d'organisation comptable permettant aussi bien un contrôle interne

fiable et performants que le contrôle externe, par l'intermédiaire, le cas échéant, de

commissaires aux comptes, de la réalité des opérations et de la qualité des comptes, tout en

favorisant la collecte des informations1.

En réalité, le système d’information et d’organisation comptable en plus de son

caractère obligatoire pour les commerçants réalisant un chiffre d’affaires toutes taxes

comprises, est une nécessite pour la gestion des entreprises d’une certaine taille. En effet,

conséquences de la mondialisation se font ressentir même au sein des petites et moyennes

entreprises, qui sont par définition les plus exposées et les plus vulnérables aux fluctuations

économiques. Seul moyen pour faire face à ce défi qu’est la concurrence, c’est de se

distinguer par la performance et en étant mieux organisé et mieux structuré pour pouvoir

s’adapter à toutes les situations qui se présentent et réduire ainsi le temps nécessaire à toute

prise de décision et être aussi en mesure de maîtriser les flux de l’entreprise et en particulier

les coûts2. C’est dans cette vision des choses, qu’à travers ce mémoire l’accent sera mis sur la

nécessité et l’intérêt pour toute entreprise d’améliorer du système d’information et

d’organisation comptable lui permettant de dépasser l’obligation comptable pour en faire un

outil de gestion et d’amélioration des performances de l’entreprise.

1

Bernard, Dalziel, Mitrani « Système d’organisation comptable et contrôle interne d’entreprise », Edition

d’organisation, Paris 2003, page 17

2 Leboyer, Levy « Système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion », Edition d'organisation

Paris 2001, page 25

Page 9: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

2

L’objectif est donc la contribution à l’amélioration du système d’information et

d’organisation comptable au sein d’une entreprise pouvant être considéré comme un outil de

l’organisation comptable devant permettre la maîtrise et l’amélioration de l’information

financière tant au niveau de sa qualité que de celui des délais nécessaires à sa réalisation de

services. Dans notre cas, même la société COURTS Madagascar a été déjà disposé du

système d’information et d’organisation comptable, elle a besoin d’améliorer ce système afin

d’obtenir des résultats mieux performants. En revanche, il est nécessaire qu’elle doive aussi

mettre en place ce système de façon efficient afin de maîtriser le contrôle interne. En effet,

une question se pose, comment faire pour que la contribution à l’amélioration du système

d’information et d’organisation comptable puisse donner un outil de gestion financière

performante et d’amélioration du contrôle interne au sein d’une entreprise?

C’est la raison pour laquelle nous avons choisi un thème de mémoire intitulé :

« Système d’information et d’organisation comptable : Cas de la Société COURTS

Madagascar » a été choisi.

L’objectif global consiste à améliorer le système d’information et d’organisation

comptable qui renforcera le traitement de la gestion financière et de contrôle interne au sein

d’une entreprise. Pour spécifier cet objectif, nous allons présenter ci-après les objectifs

spécifiques avec les hypothèses correspondantes.

Tout d’abord, l’objectif spécifique est de prouver que la maîtrise du système

d’information contribuera au traitement de la gestion financière au sein d’une entreprise. Cela

conduit à la vérification de l’hypothèse suivante : Amélioration du système d’information

rend performant la gestion financière d’une entreprise.

Ensuite, l’objectif spécifique est de montrer que le renforcement du système de

contrôle interne permet d’obtenir de résultats fiables et compétitifs au sein d’une entreprise.

Cela implique aussi l’hypothèse suivante : Système d’organisation comptable en tant qu’outil

de contrôle interne.

Après avoir analysé la comptabilité pratiqué par l’entreprise COURTS Madagascar, la

contribution à l’amélioration d’un système d’information et d’organisation comptable est

nécessaire en tant que les activités principales de cette entreprise sont basées sur les

prestations de services. Dans ce cas, elle a besoin d’un outil de gestion comme de cette

organisation afin d’améliorer la gestion financière et de maîtriser le contrôle interne de la

société.

Page 10: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

3

Pour cela, nous attendons, à cet effet, des résultats obtenus sur la contribution à

l’amélioration du système d’information et d’organisation comptable au sein de l’entreprise

COURTS Madagascar en tant qu’outil de gestion et d’amélioration de la performance de

l’entreprise.

Tout d’abord, l'intérêt scientifique de ce travail de recherche repose sur la mise en

relief du lien entre le système d’information et le système d’organisation comptable. Ensuite,

l'intérêt pratique consiste à attirer l'attention des spécialistes et professionnels en matière du

système d’information et d’organisation comptable. En plus, l’intérêt professionnel : ce travail

sans prétendre être une recette miracle aux problèmes rencontrés de la société étudiée mais il

peut contribuer à apporter plus de rigueur et de méthode dans l'élaboration des états financiers

de la société COURTS Madagascar. Enfin, l’intérêt personnel : cette recherche nous a permis

de confronter nos connaissances en système d’information avec la réalité sur le système

d’organisation comptable pratiqué par l’entreprise, et de rendre compte de l'aptitude de

l'étudiant à ce système à être opérationnel dans un contexte où la professionnalisation permet

de maîtriser le technico- professionnelle de l'entreprise.

Pour vérifier ces hypothèses citées ci-dessus, nous adoptons comme méthodologie

pour la recherche des méthodes de questionnaire vis-à-vis des différents responsables au sein

de l’entreprise COURTS Madagascar, notamment le dirigeant et les différents responsables au

sein du service comptabilité et vente en vue d’améliorer la performance de l’entreprise. En

plus de cela, la vision d’ensemble de l’entreprise que peut avoir un expert comptable lui

permet de concevoir un système d’organisation comptable adapté à la situation de cette

dernière et répondant aux besoins de ses utilisateurs et aux autres objectifs fixés par

l’entreprise. En outre, l’élaboration de ce document passe par un diagnostic approfondi de la

fonction comptable, financière et les autres fonctions de l’entreprise. Ce diagnostic devrait

s’acheminer vers une adaptation des procédures comptables et financières voir même les

autres procédures et ce, dans le but de répondre notamment aux objectifs de renforcement du

contrôle interne. Ensuite, il faut souligner que l’élaboration du système d’organisation

comptable peut être également l’occasion pour l’entreprise de revoir son organisation

générale. Enfin, la conception de la mission de l’organisation comptable est une autre

occasion pour l’entreprise de s’interroger sur ses pratiques comptables et fiscales et

spécialement en l’absence d’un contrôle externe. Dans ce cas, l’entreprise aura besoin des

conseils de l’expert comptable ou au moins d’un commissaire aux comptes pour redéfinir ses

procédures et ses pratiques comptables.

Page 11: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

4

Pour procéder à une analyse interne et externe approfondie de l’entreprise, d’une part

la comptabilité pratiquée par l’entreprise COURTS Madagascar et d’autre part, l’amélioration

du système d’information et d’organisation comptable déjà existé, il est indispensable de

connaître les avantages des différents types de la comptabilité composant de ce système. Et

pour être efficace, les techniques utilisées sont de l’observation participative ; la

documentation et l’entretien ou enquête direct avec les différents responsables de l’entreprise.

Pour l’enquête, nous avons utilisé de questionnaire ouverts et fermés. Pour la documentation,

nous avons fait ainsi appel aux démarches méthodologiques consistant à faire des recherches

documentaires (interne et externe de l’entreprise notamment les documents sur les états

financiers et aussi sur la production des produits, les rapports et mémoires ayant une

affiliation avec l’étude ; les archives). Nous avons analysé et traité les documents nécessaire

sur l’amélioration du système d’information et d’organisation comptable ; entretenu directs

avec les responsables auprès de l’entreprise COURTS Madagascar notamment les cadres et le

directeur en tant que premier responsable sur la gestion financière et le contrôle interne. De

plus, l’échantillon est très important pour la vérification des hypothèses avancées comme

résultats probables de la problématique. Ensuite, nous avons effectué aussi des entretiens sous

forme d’enquête aux responsables de l’entreprise COURTS Madagascar par l’observation

participante afin de connaître la nécessité et l’importance de l’amélioration du système

d’organisation comptable au sein de cette entreprise. A ce sujet, nous avons fait des enquêtes

auprès de 10 personnes au sein d’une entreprise visitée dont le mode de tirage a été fait au

hasard. Enfin, nous avons compilé les documents mis à notre disposition au sein de

l’entreprise COURTS Madagascar pour connaître les différentes activités effectuées par cette

entreprise. D’une autre côté, nous avons rencontré des problèmes de temps en temps,

notamment sur la méthodologie et le temps de l’enquête au sein de l’entreprise COURTS

Madagascar. Ces problèmes sont autour de la contrainte méthodologique, de la contrainte du

temps.

Sur la contrainte méthodologie, la recherche que nous avons faite doit être exhaustive

mais ceci ne peut pas être possible et que l’échantillon est limité, notamment financier. Au

cours de l’enquête, certains employés ne sont pas très ouverts durant les interviews comme le

personnel autre que le dirigeant et les responsables car elles ont peur du fait que les questions

posées touchent leurs intimités. Il y a ceux qui ne veulent pas parler tout simplement. Il y a

ceux qui mentent à propos de leurs cas. Mais malgré ces obstacles, nous avons pu obtenir

quand même les données nécessaires à notre étude. Sur la contrainte du temps, le travail de

recherche que nous avons effectué est en fait, limité par le temps et l’espace.

Page 12: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

5

Le personnel de l’entreprise n’a pas du temps pour faire de l’entretien qui entraîne

aussi la difficulté sur la collecte des données.

Ce travail comprend trois grandes parties dont la première partie présentera le cadre

général de la recherche. Cette partie se subdivise en deux grands chapitres. Le premier

chapitre concerne l’historique et les matériels utilisés et méthodologie des collectes des

données. Le premier concerne l’identification, les missions, les objectifs et les activités de

l’entreprise et la structure organisationnelle de la société. Le second est axé sur la justification

de la zone d’étude, les matériels et documents utilisés lors de cette étude et les types

d’enquête et le traitement des données obtenues. Dans le deuxième chapitre, l’approche

théorique du système d’information et d’organisation comptable sera exposée. Ce chapitre se

subdivise en deux grandes sections. La première section est consacrée à la présentation de la

théorie générale du système d’information et d’organisation comptable. Il s’agit du système

d’information et le système d’organisation comptable dans une entreprise, le système

d’information comptable et de la prise de décision dans une entreprise. Le système

d’organisation comptable, le système d’organisation comptable informatisée et l’importance

de la planification et organisation de la mission. Dans la deuxième section, consacrée à

l’analyse et diagnostic du système d’organisation comptable. Le premier concerne la description

et diagnostic de l’organisation et des procédures et le deuxième sera le diagnostic de la fonction et des

normes comptables.

La deuxième partie sera consacrée à l’identification des problèmes rencontrés. Elle se

subdivise en deux chapitres à savoir les problèmes rencontrés au niveau de gestion et

personnel de la société COURTS Madagascar et les problèmes rencontrés au niveau de cycle

de vente.

Enfin, la troisième partie montrera la proposition des solutions pour les problèmes

rencontrés dans la deuxième partie et les recommandations apportées pour les points faibles et

menaces de la société. Le premier chapitre concerne la proposition d’objectifs et amélioration

des procédures. Il proposera une réflexion autour de l’évolution de système comptable

pratiqué, une présentation des forces et faiblesses de l’organisation comptable à améliorer,

une proposition en vue d’améliorer l’organisation et les procédures de traitement et en vue

d’adopter les règles comptables et fiscales. Le deuxième chapitre exposera des

recommandations sur l’élaboration d’un système d’organisation comptable et sur la formation

du personnel concerné.

Page 13: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

6

PARTIE I – CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE

Page 14: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

7

Au sein d’une entreprise, la fonction comptable fait partie intégrante d’un système

homogène qui est l’organisation générale. Le diagnostic de l’un des éléments de cette

organisation de façon isolée ne permet pas de mieux évaluer les besoins de l’entreprise et de

bien insérer les fonctions prises individuellement dans l’organigramme général de

l’entreprise. Raison pour laquelle, une brève description et évaluation de l’organisation

générale de l’entreprise s’impose pour mieux situer la fonction comptable dans

l’organigramme général et ainsi pouvoir satisfaire au mieux les besoins en matière de

traitement de l’information financière et comptable.

L’objectif de cette évaluation est de s’assurer que la fonction comptable est bien

déclinée sur l’organigramme général et ce, par rapport à sa dimension et à sa position sur ce

dernier. Il n’y a pas donc de règles absolues dans ce domaine et cela dépendra de plusieurs

paramètres à savoir l’historique, le secteur d’activité, les missions et la taille de l’entreprise ;

le degré d’intégration de l’information financière et comptable ; le nombre et la nature des

transactions comptables et financières réalisées par l’entreprise ; le niveau de management et

du personnel de l’entreprise. L’étude de ces paramètres permet de situer l’entreprise et son

organisation dans son environnement et de pouvoir apprécier l’adéquation entre l’organisation

mise en place et les besoins de l’entreprise. De manière pratique, et selon le cas de chaque

entreprise, le besoin en matière de traitement de l’information financière et comptable n’est

pas toujours exprimé de la même façon.

Alors, cette première partie sera consacrée à la partie descriptive concernant la

présentation générale de la société COURTS Madagascar et l’approche théorique sur le

système d’information et d’organisation comptable. Ainsi, le premier chapitre exposera

l’historique de la société et les matériels utilisés et méthodologie de collecte des données. Le

deuxième chapitre sera relatif à l’approche théorique sur le système d’information et

d’organisation comptable.

Chapitre I-PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS

Ce chapitre a pour objectif de présenter l’historique de la société COURTS

Madagascar et aussi de montrer les matériels utilisés et la méthodologie de collecte des

données pour l’élaboration de ce mémoire. La première section concerne l’identification de la

société, ses missions, ses objectifs, ses activités et sa structure organisationnelle.

Page 15: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

8

La deuxième section sera consacrée à la justification de la zone d’étude, les matériels

et documents utilisés lors de la recherche et les types d’enquête utilisée et le traitement des

données obtenues.

Section 1 - Historique de la société

Avant de présenter l’identification de la société, les missions, les objectifs, les activités

et la structure organisationnelle de l’entreprise, il est nécessaire de montrer tout d’abord

l’historique de la société étudiée.

COURTS est l’une des premières sociétés étrangères à vendre des meubles et de

l’électroménager à Madagascar. Cette société était au début une filiale de grand groupe

britannique dénommé COURTS plc qui porte ainsi le nom de son fondateur Henri COURTS.

Henri Court3 a fondé en 1850 et le premier magasin Court qui a ouvert ses portes dans

l’ancienne ville de Canterbury en Angleterre en réparant et en fabricant des bouilloires et des

poêles. Après le décès de son fondateur en 1963, il est revenu à son fils William Henry Court,

seulement âgé de 11 ans de reprendre les affaires en à main. Aidé de son petit frère Charles et

de sa mère, il transforme avant la fin du siècle leur magasin individuel en magasin phare de

Canterbury. Au fil des progrès de son affaire, William Court répond aux besoins de ses clients

et ouvrit de nouveaux départements qui vendaient de la quincaillerie, d’huile, de la peinture,

des bicyclettes, des ordinateurs, des meubles et d’ameublement. COURTS devint bientôt très

renommé dans le comté de Kent pour la qualité, le choix, la valeur et le service que les gens

venus en masse trouvaient dans le magasin. Le temps passa, Percy le fils de William Court,

atteignit l’âge adulte et a repris les affaires en 1932. Percy Court développa et transforma le

magasin de Canterbury en un mélange de jardins et d’aires d’exposition de meubles.

La deuxième guerre mondiale fit beaucoup de victimes dans le monde des affaires

comme chez Percy Court. En 1945, le personnel au nombre de 120 fût réduit à 8. Percy Court

décida alors de faire de la publicité pour vendre le magasin. Trois frères se présentèrent pour

l’acheter. L’enseigne COURTS fût gardée tout comme Percy Court qui demeura Directeur

avec comme responsabilité la disposition des meubles jusqu’à sa mort.

Début 1946, l’expansion est lancée à Guildford et Southsea, et vers la fin 1947

Gillingham dans le comté de Kent vint s’ajouter à la liste. En 1948, de nouveaux magasins

virent le jour à Walton, Thames et Swindon.

3 Henri Courts, « Historique de la société COURTS Madagascar », Année 1850

Page 16: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

9

En 1965, la tendance fût complètement renversée et ils furent capables de remplacer

les produits importés par des produits locaux.

En 1985, le premier hypermarché COURTS Mammouth ouvrit ses portes dans une île

de l’Océan Indien : Maurice ou le nom fût adapté à Mammouth pour le marché francophone.

Les deux années suivantes, des magasins furent ouverts en Antigua, dans les Grenades et dans

les Caraïbes Est.

En 1987, un autre hypermarché vit le jour dans le sud de la péninsule Malaisienne.

Comme le groupe COURTS Plc est coté en bourse, un autre groupe dénommé BAI Co Ltd

(British American Investment) de Maurice propriétaire de la puissance British American

Insurance, a signé le 25 Novembre 2005 un agrément pour l’achat de 84,6% de COURTS

Mauritius Ltd, et 60% de COURTS Madagascar SARL. Concernant la société COURTS

Madagascar SARL, elle a ouvert ses portes à Ankorondrano, dans la capitale le 26 Août 2001.

Cette représentation a pour obligation de reproduire une image fidèle à sa maison mère et

d’appliquer la charte des magasins COURTS pour ressortir l’identité du groupe.

Cependant, elle s’en est sortie tant bien que mal de cette période et même depuis, elle

a élargit sa zone de couverture dans l’île, à savoir : dans la capitale, elle compte trois

magasins à Ankorondrano, à 67ha ouvert le 03 Mars 2006 et à Tanjombato le 08 Juin 2004, à

Antsirabe avec un magasin le 21 Septembre 2002, à Toamasina également avec un magasin

ouvert le 11 Novembre 2002.

Le choix de l’emplacement de ces magasins a été fait en tenant compte des facteurs

environnementaux de l’entreprise que ce soit interne et externe.

Voilà donc l’historique de la société COURTS Madagascar et passons maintenant à

l’identification de l’entreprise qui présentera la fiche signalétique et la forme juridique de la

société à étudier.

1.1 - Identification de la société

Ce paragraphe nous présente la fiche signalétique du projet et le cadre juridique de

l’entreprise. Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu la fiche signalétique de la

société COURTS Madagascar.

Page 17: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

10

1.1.1-Fiche signalétique

Comme toute société, COURTS Madagascar est une société qui a la forme d’une

Société A Responsabilité Limitée. Une entreprise doit être légale et réglementée.

Nous devons, par conséquent, avoir une fiche signalétique qui devrait être enregistrée

au service des impôts dans la région d’exploitation et à l’INSTAT (Institut National de la

Statistique). Ci-après les renseignements concernant la société COURTS Madagascar :

− RC : 2001 B 79 ;

− Numéro Statistique : 46900 11 2001 0 10020.

1.1.2-Statut juridique

Nous savons qu’il existe quatre statuts juridiques d’une entreprise, à savoir : Société

Anonyme (SA), Société A Responsabilité Limitée (SARL), Société A Responsabilité Limitée

Unipersonnelle (SARLU) et Société Individuelle (SI). Pour ces quatre statuts juridiques, la

société COURTS Madagascar a une forme juridique SARL. Dans notre cas donc, nous allons

présenter ci-après la dénomination, la forme juridique, le capital, le siège social de

l’entreprise.

− Dénomination : COURTS Madagascar ;

− Forme juridique : SARL ;

− Capital social : 5 544 000 000 Ariary ;

− Siège social : Zone Zital Ankorondrano Antananarivo4.

1.2-Missions et activités de l’entreprise

Ce paragraphe exposera les missions et les activités de la société COURTS

Madagascar. Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu les missions de la société

dans la zone d’exploitation.

1.2.1-Missions de l’entreprise

La première mission de COURTS Madagascar est d’offrir le meilleur ensemble de

biens et de services à la population Malgache dans toute l’île. En conséquence, toutes les

4 Brochure au sein de la société COURTS Madagascar, Année 2006

Page 18: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

11

actions entreprises par la société doivent obligatoirement se rapporter à cette mission que ce

soit d’une manière directe ou indirecte. Cette mission est axée sur le plan social et

économique.

Sur le plan social : COURTS s’est toujours considéré comme une société citoyenne

en faisant toujours ses devoirs envers le pays d’implantation et en essayant toujours d’être un

grand acteur de la vie social du pays. Cette participation peut se traduire ainsi :

− La création d’emploi qui génère une source de revenu pour les employés sans

considérer les emplois indirects ;

− La participation à différentes activités de mécénats (don), c'est-à-dire qu’il n’y a pas de

contrepartie.

Sur la plan économique : Economiquement parlant, COURTS en tant que société

commerciale à but lucratif fournit des ressources financières non négligeables au pays

d’installation grâce aux impôts qu’elle paie à l’Etat. Ces impôts permettent à l’Etat

d’augmenter les infrastructures de base comme les CSB II, les écoles,…

1.2.2-Activités de la société

L’activité principale de l’entreprise est axée dans la vente des meubles et

d’électroménager par le système de crédit facile. Selon l’encyclopédie sur web Wikipédia :

L’achat à crédit ou vente à tempérament est défini comme tout contrat de crédit qui doit

normalement emporter acquisition d’un bien meuble corporel (électroménager, voiture, ..) et

dont le prix s’acquitte en versements périodiques, en trois paiements au moins. Pour ces

paiements, l’acompte est non compris. Et l’acompte s’élève à 15% du prix de vente et il doit

être versé au vendeur à la signature du contrat. Pour ce crédit, les dossiers nécessaires

sont de :

− Une carte d’identité nationale ou passeport ;

− Une dernière facture d’eau et électricité ;

− Un certificat de résidence moins de trois mois ;

− Une fiche de paie récente ;

− Une attestation de travail pour les salariés.

Page 19: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

12

1.3-Structure organisationnelle

Ce paragraphe présente la fonction et l’organigramme de la société. La fonction nous

informe les liaisons entre le poste de travail au sein de l’entreprise tandis que l’organigramme

montre la structure de la société.

1.3.1-Fonction et organigramme

Fonction : L’organigramme permet au responsable de connaître exactement la

structure de l’entreprise. Il nous permet aussi de connaître la liaison organisationnelle afin

d’éviter le conflit d’autorité entre les membres du personnel, d’identifier la responsabilité du

personnel et de constater les anomalies de l’organisation.

Organigramme : Toute entreprise a sa propre structure. L’organigramme est un

graphique qui représente sous une forme schématique la structure de l’entreprise. Il doit

préciser en particulier la répartition des tâches entre les services, le niveau hiérarchique, les

liaisons entre les services. Il est à la fois un instrument d’information dans l’ensemble de

l’entreprise. Un instrument d’analyse qui permet de découvrir les erreurs de l’organisation5.

Dans notre cas, nous avons comme organigramme d’une société à responsabilité limité

ou SARL dans le but de faciliter la gestion des ressources humaines et le contrôle à chaque

poste de travail. La structure organisationnelle de la société COURTS Madagascar se trouve

en Annexe 1.

1.3.2-Description des tâches à chaque poste de travail

Le personnel de la société COURTS Madagascar est composé d’un Directeur Général,

d’un Directeur des opérations, d’un Directeur des Ressources Humaines, d’un Directeur

commercial, d’un Directeur financier, d’un Coordonateur Marketing, d’un responsable

juridique, d’un responsable informatique. Nous décrivons ci-après les différentes

responsabilités de chaque poste de travail.

Directeur Général : sa mission est de s’assurer la direction du groupe, de fixer la politique

générale de l’entreprise et le budget annuel aussi bien pour le COURTS Maurice que

COURTS Madagascar.

5 BAUGARD Fabien, « GESTION ET CREATION D’ENTREPRISE », Edition FOUCHER, 2003, 200 pages,

Page 20: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

13

Directeur des Opérations : il est à la tête de toutes activités d’opérations de la société.

Directeur des Ressources Humaines : il a pour but d’optimiser l’efficacité des ressources

humaines et de s’assurer que l’emploi de ces derniers correspond au standard que la

compagnie a fixé en la manière mais aussi en suivant la législation en vigueur.

Directeur commercial : il dirige toutes les activités opérationnelles pour COURTS

Madagascar.

Directeur financier : il est en charge la bonne gestion de la finance et du respect des normes

comptables actuels. Il négoce avec les banques et l’administration notamment fiscale en cas

de besoin.

Coordonateur Marketing : il gère toutes activités promotionnelles et de publicité,

l’élaboration du budget marketing, de la bonne image publique, de la communication.

Section 2 - Matériels utilisés et méthodologie de collecte des données

Cette section présentera la justification du choix de la zone de la recherche, les

matériels et documents utilisés lors de cette dernière et les types d’enquête utilisée et le

traitement des données obtenues à l’aide de FFOM. La première concerne la présentation de

choix et d’objectif de la société COURTS Madagascar. La deuxième est relative aux matériels

et documents utilisés. Le troisième s’intéresse à la façon dont types d’enquête pour obtenir les

données et le mode de traitement de ces dernières. Pour ce faire, nous allons voir en premier

lieu la justification du choix de la zone de la recherche et l’objectif de l’entreprise.

2.1-Justification de la zone d’étude

Ce paragraphe exposera la justification du choix de la zone d’études et les objectifs de

la société étudiée au cours de la descente sur terrain.

2.1.1-Choix de la société

Tout d’abord, nous avons choisi spécialement la société COURTS Madagascar pour

des différentes raisons, à savoir, elle est l’une des plus grandes entreprises en matière de la

Page 21: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

14

vente de meubles et d’électroménager ici dans la capitale, de même dans toute la Grande île

toute entière et aussi en tant que le plus connu à Madagascar. Ensuite, elle a connu une

envergure régionale non seulement Analamanga mais aussi dans les autres régions. C’est une

entreprise qui présente le plus de compétitivité dans toute la Grande île. Enfin, nous avons

choisi spécialement l’entreprise COURTS Madagascar car elle nous a donné beaucoup

d’informations par rapport à d’autre entreprise dans la capitale en matière du système

d’informations et organisation comptable, même ces dernières sont confidentielles au sein de

toutes entreprises privées.

2.1.2-Objectif

Comme objectif, COURTS Madagascar se positionne en leader dans le domaine de la

vente de meubles et d’électroménager et elle adopte donc toutes ses stratégies suivant ce

positionnement et elle est même la pionnière concernant le système de crédit à la

consommation. De par cette position de leader du marché, la société se doit de garder une

image dynamique d’elle-même auprès du public et plus particulièrement auprès de sa

clientèle. Mais bien évidemment, le premier objectif de la société commerciale à but lucratif

de cette envergure est de faire du profit, c'est-à-dire gérer au mieux tous les moyens à mettre

en œuvre dans l’organisation pour que celle-ci rapporte un bénéfice.

2.2-Matériels et documents utilisés lors de la recherche

Ce paragraphe présentera les matériels et les documents nécessaires utilisés pour la

réalisation de ce mémoire. Il s’agit comme matériels de questionnaire utilisé lors de

l’interview en utilisant les questions fermées et ouvertes, et comme documents, ce sont les

données primaires et secondaires.

2.2.1-Matériels

Ce paragraphe présentera les matériels utilisés lors de la recherche. Il s’agit du

questionnaire, de CD-RW, de flash et d’ordinateur. L'ordinateur est une machine de

traitement de l'information permettant de conserver, d'élaborer et de restituer des données en

effectuant sous le contrôle de programmes enregistrés, des opérations arithmétiques et

Page 22: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

15

logiques. Il peut être programmé pour accepter les données (input : entrées) et les

emmagasiner quelque part en sécurité pour un usage futur.

2.2.2-Documents utilisés

Les données utilisées sont basées sur les données primaires, c'est-à-dire la théorie

générale sur le système d’informations et d’organisation comptable et les données secondaires

sont basés sur les renseignements concernant la société étudiée.

2.3-Type d’enquête utilisée et traitement des données obtenues

Ce paragraphe présentera les types d’enquête utilisée lors de la recherche et le

traitement des données obtenues.

2.3.1-Type d’enquête utilisé et élaboration de questionnaire

Le questionnaire est l’une des techniques qui peut conduire notamment l’objet de

l’étude dans des faits précis ou notamment dans des opinions, il s’agit autrement d’un filtre

préconstruit. La formulation des questions est l'une des sources possibles de biais les plus

importantes des informations. Parfois, les gens auront plutôt tendance à exprimer leur opinion

à l'égard de la personne, plutôt que leur opinion personnelle sur le problème évoqué. C’est

pour cette raison que nous avons choisi les questions à éventail de réponses pour qu’ils

puissent les classer, choisir les réponses qui lui convient, ou de se positionner sur une échelle

d’attitude. Le choix de cette forme de question a aussi pour but de bien réfléchir à leur

pertinence, et à savoir le lien entre l’objet d’étude et les hypothèses à tester.

Quant à l’élaboration du questionnaire, nous avons utilisé les types « questions

fermées » qui a choix unique. Le but est de faciliter à l’interlocuteur de choisir les réponses

exactes, ainsi que de lui orienter ses opinion sur les réponses proposées.

. Nous utilisons aussi des « questions ouvertes ». Ces dernières sont effectuées afin

d’obtenir aussi bien des informations quantitatives que qualitatives : les questions ouvertes en

effet ont l’avantage de laisser à l’individu la liberté de s’exprimer comme il veut, de formuler

à sa guise son opinion en réponse à la question posée.

Page 23: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

16

2.3.2-Traitement des données à l’aide MS office et FFOM

Le but du traitement de données est d'évaluer les données, de les classer, de les

analyser et de les mettre dans un contexte permettant de fournir l'information significative. A

chaque fois que la COURTS Madagascar fait un enregistrement de nouveaux clients par

exemple, un dossier pour chaque client est constitué.

Pour faire son inscription, il y a certains éléments qu'il doit remplir sur un formulaire,

notamment l'identification personnelle complète, les détails consignés sur le formulaire seront

transférés dans l'ordinateur et la copie du formulaire rempli sera gardée dans un classeur

approprié. A partir de ses informations, le service à la clientèle attribue un numéro de client et

une fiche du client sera confectionnée par le service informatique. Dès que le dossier du client

a été confectionné, les données qui y seront entrées sont essentiellement relatif à

l'identification du client et sa situation géographique, les traitements qui les concernent sont

surtout arithmétiques et classement par client. Nous allons présenter ci-après le traitement des

données par MS office/ Excel. Ce dernier concerne le traitement purement statistique.

2.3.2.1-Traitement des données par MS office/Excel

Tout d’abord, la saisie des données sur un ordinateur a débuté après l'enquête sur le

terrain, en utilisant « Ms Office 2010». Ensuite, pour le traitement de ces données, nous

avons l’avantage d’utiliser « Excel 2010 ». Ce logiciel possède plusieurs fonctionnalités et

différents outils nécessaires. Pour les illustrer, le « Tableur » sur « Excel » car il permet de

construire et de manipuler des tableaux de données numériques.

2.3.2.2-Outil d’analyse à l’aide de FFOM

L'analyse FFOM « Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces» est un outil d'analyse

stratégique. Ainsi, nous l’avons utilisé dans le but de prendre en compte dans la stratégie, à la

fois les facteurs internes et externes, en maximisant les potentiels des forces et des

opportunités et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces. À partir de cette

logique, on remarque que l’entreprise peut être influencée par son environnement de manière

positive (opportunités environnementales) ou de manière négative (contraintes

environnementales). En effet, cette analyse a donc pour but d’étudier les points forts et les

Page 24: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

17

points faibles de l’entreprise COURTS Madagascar vis-à-vis des concurrents sur le marché

tant internes qu’externes.

Le premier chapitre a présenté la société COURTS Madagascar, notamment

l’historique et les matériels utilisés et la méthodologie de collecte des données pour

l’élaboration de ce mémoire. Le premier a concerné l’origine de la société. A ce sujet,

COURTS avait des sociétés étrangers à vendre des meubles et de l’électroménager à

Madagascar. Son fondateur avait été de Monsieur Henri COURTS. Le 26/08/2001, elle a

ouvert ses portes à Ankorondrano. Elle a été comptée trois magasins, à savoir Ankorondrano,

67 ha et Tanjombato. Le 21/09/2002, elle a ouvert ses portes à Antsirabe et le 11/11/2002, à

Toamasina. Le deuxième a touché les matériels et la méthodologie de collecte des données

nécessaires pour la vérification empirique et l'étude de la recherche a été définie. Dans ce cas,

une enquête a été effectuée en élaborant un questionnaire et une méthode d’analyse a été

choisie d’une part à l’aide de MS office/ Excel et d’autre part à l’aide des FFOM.

Voilà donc la présentation générale de la société COURTS Madagascar, y compris les

matériels, les documents utilisés et le traitement des données obtenues lors de la recherche et

abordons maintenant l’approche théorique sur le système d’information et d’organisation

comptable d’une entreprise.

Page 25: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

18

Chapitre II - APPROCHE THEORIQUE SUR LE SYSTEME

D’INFORMATION ET ORGANISATION COMPTABLE

Ce chapitre a pour objectif de présenter une approche théorique sur le système

d’information et d’organisation comptable dans une entreprise. Ce chapitre se subdivise en

deux grandes sections. La première section concerne la théorie générale sur le système

d’information. Il s’agit du système d’information dans une entreprise, c'est-à-dire leur

définition, leur nature et leur rôle. Nous allons voir aussi le système d’information comptable

et la prise de décision dans une entreprise. La deuxième section est consacrée à la théorie

générale sur le système d’organisation comptable. Il s’agit de l’historique du système

d’organisation comptable, du système d’organisation comptable informatisée et de

l’importance de la planification et de l’organisation de la mission.

Section 1 -Théorie générale sur le système d’information et d’organisation comptable

Cette section présentera le système d’information et d’organisation comptable dans

une entreprise. Pour ce faire, nous allons montrer tout d’abord le système d’information dans

une entreprise.

1.1-Système d’information dans une entreprise

Une entreprise ne pourra survivre que si elle dispose d’un ensemble d’informations

suffisantes (information disponible, pertinente, fiable, précise et récente) pour pouvoir agir

avec efficacité c’est-à-dire prendre les bonnes décisions au bon moment. La maîtrise d’un

système d’information est donc essentielle.

1.1.1-Définition du système d’information

La mise en place formelle ou informelle d’un système d’information dans l’entreprise

répond à la nécessité de gérer l’information d’une manière efficace. Autant que la collecte

d’information, sa gestion dans l’entreprise est essentielle.

Page 26: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

19

1.1.2-Nature et rôle de l’information pour une entreprise

On peut définir l’information comme étant un « élément de connaissance susceptible

d’être codé pour être conservé, traité ou communiqué » (Le petit Larousse illustré, 1996).

Pour l’entreprise, le terme d’information fait référence à un ensemble de connaissance de

nature différente dont le rôle est essentiel à différentes phases de la prise de décision6.

1.1.2.1-Nature de l’in formation

Les sources d’information pour une entreprise sont nombreuses :

Les informations d’ordre comptable donnent une idée sur la situation patrimoniale

d’une entreprise (ensemble de ses avoirs et de ses dettes), sur sa capacité à dégager un profit

(compte de résultat) et permettent aussi de calculer ses coûts de production (comptabilité

analytique) et de fournir une idée de ses marges de manœuvre futures (analyse financière).

Les informations d’ordre commerciales (provenant du réseau de vente de l’entreprise)

permettent de mesurer le niveau d’adéquation entre la production d’une entreprise et la

demande qui lui est adressée, d’évaluer l’impact d’une politique de prix ou de fournir des

informations quant aux évolutions des modes de consommation (évolution de la part de

marché…). En plus, les informations d’ordre technique permettent à l’entreprise de définir

son mode de production en tenant compte entre autre des contraintes qui y sont associées

(planification des tâches…). La maîtrise de ces informations techniques est indispensable

pour définir un processus productif le plus efficace possible. De plus, le suivi des innovations

techniques permet de modifier le plus rapidement possible l’organisation du système

productif de manière à pouvoir conserver un avantage compétitif dans ce domaine. En outre,

l’information d’ordre social est indispensable dans le sens ou elle détermine le champ

d’action des différents acteurs de l’entreprise soit au travers de la définition claire des fiches

de poste (qui fait quoi, sous le contrôle de qui…) soit au travers de la connaissance des droits

et devoirs relatifs à ces différents acteurs (code du travail…). Enfin, l’information d’ordre

juridique est essentielle lors par exemple de la création de l’entreprise (aspects juridiques de

l’entreprise) mais aussi plus généralement ca elle détermine le cadre dans lequel l’entreprise

va exercer son activité (activité licite/illicite, pratiques anticoncurrentielles, règles

environnementales…).

6 P. LAURENT. P. TCHERKAWSKY, « Système d’organisation comptable », Edition d'organisation 2003.

Page 27: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

20

1.1.2.2-Rôle de l’information

L’information joue un triple rôle dans une entreprise. A l’amont de la prise de décision

: la collecte d’information doit être la plus complète possible pour prendre une décision

opérationnelle ou stratégique. Une décision pertinente repose sur un ensemble d’informations

disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes7.

La collecte d’information permet de définir le plus précisément possible les choix qui

se présentent à l’entreprise lors de sa prise de décision. Que l’information soit incomplète ou

de mauvaise qualité et alors l’entreprise pourra être amenée à prendre une décision contraire à

ses intérêts à CT, MT, LT. Après la prise de décision : l’entreprise doit être capable de

transmettre la décision prise à l’ensemble des membres de l’organisation de manière à ce

qu’elle soit comprise, acceptée et appliquée par tous en conformité avec l’objectif défini.

Dans le suivi des conséquences de la prise de décision : enfin, la collecte, d’information va

permettre à l’entreprise de mesurer à posteriori l’efficacité des décisions prises dans le passé.

Ce qui nécessite de déterminer des critères d’évaluation de la pertinence d’une décision que

ce soit sur la santé financière de l’entreprise (amélioration des bénéfices), sur l’amélioration

de sa compétitivité (variation du chiffre d’affaire, de sa part de marché…) ou encore sur

l’adaptation de son processus productif (augmentation des pannes, des stocks, réactivité de

l’appareil productif à la décision prise…). Comme nous le voyons, disposer d’informations

est vital pour l’entreprise, mais ceci ne se limite pas à la mise en place d’un système de

collecte d’information, encore faut-il que l’entreprise soit en mesure d’exploiter correctement

les informations ainsi disponibles. Ceci passe par la mise en place d’un véritable système

d’information.

1.1.3-Particularités et traitement des informations comptables

Les informations comptables à enregistrer ont un certain nombre de particularités

comme l’information comptable externe. Il s’agit de :

7 Levy, Leboyer, « Système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion », Edition d'organisation

Paris 2001

Page 28: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

21

− Date (le jour de l'événement comptable)

− Nature (le type d'opération : ventes, achat, règlement, etc.)

− Montant exprimé en euros.

− Le tiers ou la contrepartie concernés (clients, fournisseurs, banque, salariés, services

fiscaux, etc.)

− Document justificatif (Factures, reçus, tickets, etc.)

− L'activité de l'entreprise qui est à l'origine de l'opération

La comptabilité financière enregistre essentiellement des transactions avec des tiers

extérieurs à l'entreprise, mais aussi des informations internes (virements entre comptes, prise

en compte des amortissements et des provisions).

La comptabilité de gestion prend en compte essentiellement les informations internes à

l'entreprise et s'appuie sur les informations produites par la comptabilité financière. D’un

autre côté, le traitement des informations comptables doivent être enregistrées dans les

comptes en respectant le principe de la partie double. L'enregistrement chronologique des

opérations s'effectue dans un journal comptable qui regroupe, pour une même opération,

l'ensemble des emplois et des ressources concernés. Cet enregistrement s'appelle une écriture.

Chaque écriture provoque la mise à jour de chacun des comptes concernés. Les comptes

forment donc une base de données mise à jour à chaque écriture comptable. Cette base de

données peut être synthétisée dans un document comptable indispensable aux opérations de

contrôle : la balance.

Dans le journal : Total colonne débit = Total colonne crédit

Dans la balance, les comptes sont classés dans l’ordre du plan comptable.

Contrôle : Total colonne débit = Total colonne crédit = Total du journal

Total colonne soldes débiteurs =Total colonne soldes créditeurs

Les documents de synthèse sont élaborés à partir de la balance qui est le passage des

comptes individuels au résultat puis au bilan de l’entreprise et ensuite le résumé des règles de

fonctionnement des comptes utilisés.( voir annexe 2 ).

Page 29: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

22

1.1.4-Prise de décision dans une entreprise

L’entreprise en tant que structure socialement organisée suppose que soient définies

les modalités de la prise de décision. Cette action repose entre autre sur les informations

détenues par les décideurs. Elles leur permettent de prendre des décisions en adéquation avec

les objectifs poursuivis par l’entreprise. Pour étudier comment une entreprise prend une

décision, il faut se poser un certain nombre de questions relatives à la définition même de la

notion de décision.

1.1.4.1-Approfondissement de la notion de décision

On peut définir la décision comme étant un « acte par lequel un ou des décideurs

opèrent un choix entre plusieurs options permettant d’apporter une solution satisfaisante à un

problème donné ». Dans son approche plus moderne, la prise de décision apparaît plutôt

comme « un processus d’engagement progressif, connecté à d’autres, marqué par l’existence

reconnue de plusieurs chemins pour parvenir au même et unique but ». L’évolution du

concept de décision est révélatrice d’un certain nombre d’évolutions dans la manière

d’appréhender le processus de la prise de décision :

− La décision n’est plus un acte unique et constant fondé sur la recherche du profit mais

repose sur un ensemble successif de décisions de moindre portée.

− La décision n’est plus fondée sur la recherche d’un seul objectif mais intègre un

nombre plus important de variables.

− La décision intervient dans un contexte plus aléatoire dans le sens ou la manière

d’atteindre l’objectif poursuivi peut passer par différents types d’actions.

Ces évolutions sont compréhensibles car elles ne font que souligner les mutations du

système productif : l’environnement de l’entreprise est devenu plus complexe, plus incertain

aussi et la prise de décision ne repose plus sur un seul individu mais peut être partagée entre

un nombre élevé d’acteurs agissant au sein de l’entreprise. Cette multiplication du nombre de

décideurs reflète par ailleurs la diversité des décisions qui doivent être prises dans une

entreprise. On distingue traditionnellement trois grands types de décisions qui doivent être

prises dans une entreprise :

Page 30: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

23

− Les décisions stratégiques engagent l’entreprise sur une longue période puisqu’elles

conditionnent la manière dont l’entreprise va se positionner sur un marché de manière

à retirer le maximum de profit des ressources qu’elle mobilise.

− Les décisions administratives ou tactiques servent à organiser la collecte et

l’affectation des ressources matérielles, humaines, financières et technologiques au

sein de l’entreprise.

− Les décisions opérationnelles s’appliquent dans le cadre de la gestion courante de

l’entreprise et concernent l’utilisation optimale des ressources allouée dans le cadre du

processus productif de l’entreprise (gestion des stocks, gestion de la production…)

1.1.4.2-Caractéristiques des différents types de décision

La classification par l’entreprise des différents types de décisions (stratégique, tactique

et opérationnelle) est importante car elle conditionne l’élaboration des processus internes de

prise de décisions adaptés à leurs spécificités. Le processus interne de prise de décision suit en

général différentes étapes, à savoir l’analyse de l’objectif : pour définir de manière précise et

formulable l’objet de la prise de décision future (sur quoi porte la prise de décision). Il s’agit

aussi de collecte de l’information : porte sur les facteurs externes (environnement

concurrentiel de l’entreprise) et sur les facteurs internes (inventaire des ressources disponibles

pouvant être utilisées dans le cadre de la décision prise) et de définition des options possibles :

l’analyse de l’information permet de définir un ensemble de décisions susceptibles de fournir

une réponse au problème posé. En outre, il s’agit de :

− comparaison et évaluation de ces options : dans le processus de décision, il est

nécessaire de pouvoir comparer les différentes options possibles ce qui nécessite de

pouvoir en évaluer les coûts et les gains probables.

− choix d’une option : la décision proprement dite consiste à choisir une option de

manière rationnelle, c’est-à-dire en choisissant celle qui permet à l’entreprise

d’optimiser l’utilisation de ses ressources.

1.2-Système d’organisation comptable dans une entreprise

Ce paragraphe présente l’historique et la définition du système d’organisation

comptable, le SOC informatisé et l’importance de la planification et organisation de la

mission.

Page 31: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

24

1.2.1-Historique et définition du système d’organisation comptable

Avant de donner la définition du système d’organisation comptable, il est nécessaire

de décrire brièvement l’historique de ce système.

1.2.1.1-Historique

La comptabilité, sous son premier aspect de comptes ouverts à des personnes, sur un

registre appelé grand-livre, a pris corps vers l'an 1000 après introduction en Europe des

chiffres arabes, du système décimal et du papier, permettant l'écriture à la "plume". De ce fait,

on était obligé de réunir en un seul compte les clients d'une part, les fournisseurs d'autre part,

le compte collectif était inventé. Sous l'influence de l'augmentation des opérations à

comptabiliser, on inventa vers la fin du 19ème

siècle le système centralisateur avec journaux

divisionnaires centralisés au journal général. Ainsi, au début du 20ème

siècle, trois systèmes

étaient déjà couramment utilisés :

- Le système Italien de PACIOLI appelé système classique.

- Le système de DEGRANGE appelé système Américain.

- Le système centralisateur appelé système de comptabilité Française.

Au cours du 20ème

siècle, la comptabilité a connu de profonds changements tant

techniques que théoriques. Considérée pendant des siècles comme un art ou une technique, la

comptabilité s'intégrait enfin dans les sciences humaines.

A ce sujet, il y a deux systèmes d’organisations comptables, à savoir le système classique et le

système centralisateur.

a)-Système classique

Ce type de traitement n'est cependant possible que lorsqu'une seule personne tient la

comptabilité de l'entreprise. Il n'y a qu'un seul journal et un seul grand livre qu'il est difficile

de partager. De plus, l'essentiel du travail comptable est concentré sur les transactions

(Achats/Ventes) qui peuvent représenter jusqu'à 80 des enregistrements comptables. Le

système montre alors vite ses limites8.

8 AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2

ème éd. Masson, Paris, 2002, page 06.

Page 32: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

25

b)-Système centralisateur

Ce système permet à plusieurs comptables de travailler sur la même comptabilité en

partageant les tâches. Chacun peut alors se spécialiser dans un domaine. Il permet donc, une

plus grande productivité et d'affecter davantage de personnel sur les activités les plus

importantes. Dans ce système, le journal classique est divisé en journaux auxiliaires

spécialisés, créés en fonction des besoins de l'entreprise.

Les journaux auxiliaires qui sont créés en pratique sont le journal des ventes (ou

journal des clients) ; le journal des achats (ou journal des fournisseurs) ; le journal de caisse ;

le journal de banque et le journal des opérations divers (dits des OD). (Voir annexe 3, 4)

1.2.1.2-Définition

Le système d’information comptable et financière est un instrument de mesure

permettant de suivre les objectifs que se sont fixés les responsables à tous les niveaux de

l’entreprise. L’information est au cœur du système de gestion de l’entreprise. Son importance

conduit à la mise en place de systèmes d’information qui doivent satisfaire de nombreuses

exigences de qualité9.

1.2.2-Système d’organisation comptable informatisée

La tenue de la comptabilité d'une entreprise sur système informatique, système

relativement récent, présente d'importants avantages. Tout d'abord, ce système de part ses

techniques facilite le travail comptable, ce qui signifie une plus grande rapidité dans la

production de l'information et une plus grande fiabilité. Ensuite, il offre une meilleure

adaptation aux besoins en gestion interne (possibilité de production d'informations détaillées

répondant à des besoins précis). Enfin, il permet de mettre en oeuvre un système de gestion

intégrée. Tous ces éléments militaient vers la généralisation de l'informatique, la balance des

avantages et des coûts lui étant de loin très favorable.

9 AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2

ème éd. Masson, Paris, 2002, page 05.

Page 33: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

26

1.2.2.1-Plan des comptes et plan comptable clients et fournisseurs

L'entreprise doit élaborer son plan comptable général codifié. Le code ainsi attribué à

chaque compte sera le seul critère d'analyse retenu par l'ordinateur. Les écritures sont classées

en fonction du code qui leur est attribué. Ce plan des comptes n'est pas figé, l'entreprise peut

le modifier, soit en le complétant par l'ouverture de nouveaux comptes ou sous-comptes, et

soit en procédant au remplacement d'un compte par sa suppression dans un premier temps et

l'ouverture d'un nouveau compte dans un deuxième temps. La codification des comptes

comprend au minimum quatre chiffres :

− le code classe 1

− le code compte principal 2

− le code compte 3

− le code sous compte 4

Le suivi des clients et fournisseurs par des comptes individualisés nécessite la mise en

oeuvre d'un plan comptable clients et d'un plan comptable fournisseurs. Les mécanismes

régissant les deux plans sont semblables : sur un répertoire alphabétique on affecte un certain

nombre de comptes par lettre, par exemple :

A de 410 000 à 410 050

B de 410 051 à 410 100

C de 410 101 à 410 150 etc...

Pour éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client ayant plusieurs

noms, le comptable doit avoir une méthode de travail constante. La méthode, consistant dans

l'inscription des différents noms du même client dans les lettres respectives en renvoyant à la

lettre principale, permet d'éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client.

1.2.2.2-Informatisation de traitement comptable

La saisie des informations par l'ordinateur peut se faire directement ou sur la base de

bordereaux de saisie. La tenue des bordereaux de saisie en deux exemplaires constitue, à notre

avis, une bonne sécurité dans le cas du traitement par un tiers (à façon). La présentation de ces

bordereaux est très variable d'un système à un autre. A titre d'exemple, nous présentons

l'organisation suivante qui a longtemps dominé la pratique de sous-traitance informatique.

Page 34: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

27

1.2.3-Importance de la planification et organisation de la mission

En pratique, les entreprises d’une certaine taille accordent la mission d’élaboration du

Système d’Organisation Comptable dans le cadre d’un appel d’offre ou de marché négocié

après avoir rédigé un cahier de charge établit souvent avec le concours d’expert comptable.

Ceci garanti le contenu de la mission et sa bonne réalisation. Pour le reste des entreprises, la

mission est accordée de gré à gré à un professionnel à qui il revient de rédiger une lettre de

mission. L’entreprise se soucie beaucoup plus du coût de la prestation que du contenu et du

résultat de cette mission. Normalement, l’acceptation de la mission par l’expert comptable,

comme c’est le cas pour les autres missions, devrait se faire sur la base d’un cahier de charge

ou d’une lettre de mission reprenant le contenu de cette dernière, la responsabilité de l’expert

et le résultat attendu. L’expert comptable est tenu de s’informer sur l’entreprise et son

organisation avant de soumettre son offre à l’entreprise afin de mieux adapter son approche

aux spécificités de l’entreprise et de bien fixer le montant de ses honoraires.

La planification générale, première étape de la réalisation de la mission, se fait après

une première prise de connaissance avec l’entreprise et son organisation. Les premières

réunions tenues entre l’expert comptable et les responsables de l’entreprise détermineront

l’étendu réel de la mission. Lors de ces réunions, les interlocuteurs de l’expert comptable

seront désignés, le type de communication entre le personnel de l’entreprise et les

collaborateurs de l’expert comptable sera défini et les premiers documents seront remis à

l’expert comptable concernant la mission sur la base d’état établit des documents à remettre

préparé au préalable par l’expert comptable.

La prise de connaissance est l’occasion d’exposer et d’expliquer en détail la

méthodologie et la démarche qui sera suivie pour réaliser cette mission ainsi que de répondre

aux premières interrogations du personnel de l’entreprise.

1.2.3.1-Connaissance de l’activité de l’entreprise

La connaissance de l’activité de l’entreprise est un préalable et une étape fondamentale

pour connaître le cadre juridique et réglementaire dans lequel évolue l’entreprise (cas des

entreprises publiques ou des entreprises intervenants dans un secteur à réglementation

particulière) ; comprendre les éléments de l’environnement qui influent sur l’information

Page 35: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

28

financière ; identifier les opérations inhabituelles et adapter ses contrôles aux spécificités de

l’entreprise.

1.2.3.2-Connaitre l’environnement du contrôle interne

A ce stade, il s’agit de comprendre l’organisation générale de l’entreprise en matière

de saisie, enregistrement et contrôle des données financières afin de déterminer les

mécanismes généraux qui viennent renforcer la qualité des contrôles particuliers. Ces

mécanismes sont des éléments de l’organisation générale de l’entreprise qui contribuent à

assurer le bon fonctionnement des contrôles au niveau des opérations quotidiennes. Il s’agit

de : l’organigramme de l’entreprise, des règles de séparations des fonctions, du plan

comptable, des procédures de contrôle de gestion et budgétaire etc.; le comportement du

personnel face aux problèmes de contrôle. En effet, la direction et le personnel d’une

entreprise peuvent être plus ou moins sensibilisés aux phénomènes de contrôle. Cet aspect,

très subjectif, permet néanmoins d’apprécier dans quelle mesure les contrôles prévus par les

procédures risquent d’être contournés.

1.2.3.3-Comprendre le système comptable

La définition du plan de travail exige une connaissance générale de l’organisation

comptable et en particulier connaître les particularités suivantes du système comptable

comme le système ou informatique ; la centralisation ou décentralisation ; le propre à

l’entreprise ou sous-traité. Cette compréhension générale du système permet de déterminer la

nécessité d’avoir recours à des spécialistes en informatique ainsi que les systèmes qui doivent

être analysés et décrits.

1.2.3.4-Identifier les circuits d’informations

Les circuits d’informations ainsi que les systèmes de traitements, devant faire l’objet

d’une description et diagnostic, sont en principe ceux qui alimentent le système de traitement

comptable en informations financières. Les circuits d’information qui n’entretiennent aucune

relation avec la comptabilité peuvent ne pas être retenus parmi ceux à diagnostiquer. L’étude

des interactions entre les différents circuits et systèmes de traitements de l’entreprise permet

de délimiter avec précision et intérêt ceux qui produisent une information financière ou ont

une incidence sur cette dernière.

Page 36: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

29

Section 2-Analyse et diagnostic de la société

Cette section exposera la description et diagnostic de l’organisation et des procédures,

le diagnostic de la fonction et des normes comptables.

2.1-Description des principaux circuits d’informations

La description des circuits devrait permettre la compréhension du cheminement des

opérations et des traitements dans le but d’apprécier le respect de certaines règles et principes

de gestion et d’organisation. Le respect de ces principes par toute organisation assure

l’enregistrement exhaustif d’une information fiable en temps opportun.

2.1.1-Circuits ventes-clients et achats et fournisseurs

Sur la vente, plus généralement, la description devrait porter sur les étapes suivantes :

� La facturation : Il s’agit de décrire les responsabilités suivantes

− Décision et autorisation de la vente ;

− Contrôle des conditions de la facturation : Prix, quantité, qualité, délai de paiement et

de livraison, encours crédit client etc.

− Contrôle de la réalisation effective de la livraison ou de la réalisation de la prestation.

� L’enregistrement comptable des factures : la description portera principalement sur les

étapes suivantes :

− Contrôle des factures et avoir : totalisation, fréquence de facturation, numérotation ou

codification etc.

− Contrôle de l’imputation et de l’enregistrement comptable des factures et avoirs ;

− Contrôle du classement et archivage des factures de vente.

� Suivi des comptes clients :

− Contrôle des soldes des comptes clients ;

− Suivi des situations comptes clients.

Sur l’achat, sous réserve des particularités de chaque entreprise, on peut se limiter à

décrire les opérations suivantes, à savoir la détermination du besoin d’achat ; la vérification

de l’état des stocks (en cas d’entreprise dont l’activité est le commerce de marchandises) ;

Page 37: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

30

l’établissement et autorisation de la commande ; le contrôle de la réception de la commande et

son enregistrement en stock ; la réception et vérification de la facture et la comptabilisation de

la facture.

2.1.2-Circuits stocks et production

La description devrait notamment porter sur le contrôle des réceptions des matières,

marchandises ou produits ; l’entrée en stock ; la tenue des stocks ; les sorties des stocks ; la

détermination du coût des stocks ; l’inventaire physique et permanent et la comptabilisation

des mouvements des stocks.

2.1.3-Paie et personnel

Les principaux traitements qui forment la section « Paie – Personnel » se présentent en

général comme suit l’embauche du personnel ; la détermination des éléments variables de paie

(heures de présences et autres rémunérations ou indemnités variables) ; la mise à jour des

éléments permanents de la paie (ex : Augmentation de salaire, changement de grille des

salaires etc.) ; le traitement de la paie et édition des journaux de paie ; l’établissement des

paiements des salaires ; les déclarations fiscales et sociales des salaires ; la comptabilisation

des éléments de la paie.

2.1.4-Trésorerie

La description devrait notamment porter sur l’encaissement des recettes ; les

versements des recettes sur les comptes bancaires (produits des ventes, emprunts et autres) ;

l’établissement des paiements ; la comptabilisation des encaissements et paiements de

l’entreprise ; la réconciliation des comptes bancaires ; la tenue des caisses et l’inventaire

physique des espèces en caisse.

2.2-Diagnostic de la fonction et des normes comptables

Ce paragraphe présentera l’analyse de l’organisation globale de la fonction comptable,

l’analyse des structures et de processus de la fonction comptable, l’examen du système et des

supports comptables et l’examen des plans de développement de l’entreprise.

Page 38: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

31

2.2.1-Analyse de l’organisation globale de la fonction comptable

Cette analyse est généralement faite sur la base de l’organigramme de la fonction ainsi

que des descriptifs de postes. Elle vise à déterminer l’adéquation entre l’organisation mise en

place et les attributions et missions de la fonction comptable. En effet, lors de l’étape du

diagnostic de l’organisation générale de l’entreprise, l’expert comptable chargé de la mission,

a déjà eu l’occasion de se faire une idée sur les besoins de l’entreprise en matière de

production et de diffusion de l’information financière et comptable. Ces besoins peuvent

porter sur :

− La tenue des comptes : Il s’agit du cas où l’entreprise décide de confier l’établissement

de ses déclarations sociales à un comptable externe ;

− Le tenu des comptes et l’établissement des déclarations sociales de l’entreprise ;

− La tenue des comptes ; l’établissement des déclarations sociales, la tenue de la

comptabilité analytique et budgétaire, l’établissement de reporting d’état de suivi extra

comptable etc.

2.2.2-Analyse des structures et des processus de la fonction comptable

La description des processus portera sur les aspects liés à l’organisation pratique mise

en place pour assurer les tâches essentielles et notamment :

− Réception et distribution du courrier et autres documents comptables ;

− Vérification et classement des documents comptables ;

− Traitement et enregistrement comptable des opérations quelles soient répétitives ou

non répétitives ;

− Vérification et contrôle des écritures comptables ;

− Autorisation d’encaissement et de décaissement ;

− Opérations d’inventaire ;

− Arrêté des comptes et établissement des déclarations fiscales et sociales ;

− Evaluations et jugements comptables ;

− Classement des archivages de documents comptables.

2.2.3-Examen du système et des supports comptables

Le système comptable est défini comme étant l’ensemble des procédures et des

documents d’une entité permettant le traitement des opérations aux fins de leur enregistrement

dans les comptes (Système d’audit de l’ordre des expert comptable –France). Ce système

Page 39: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

32

identifie, rassemble, analyse, calcule, classe, enregistre, récapitule et produit des documents

retraçant les opérations et autres évènements intervenus au cours d’une période. Il s’agit donc

de l’ensemble des moyennes mises en oeuvre pour le traitement et la production de

l’information comptable et financière de l’entreprise et ce ; dans le respect des principes

comptables à savoir l’exhaustivité, l’existence, la propriété, l’évaluation, la comptabilisation

et l’information10

.

2.2.4-Examen des plans de développement de l’entreprise

On ne peut raisonnablement concevoir une organisation comptable sans pour autant

toucher à l’organisation générale de l’entreprise. En effet, un flux continu existe entre les

différentes fonctions de l’entreprise et celle comptable. Tout changement d’organisation au

sein de la comptabilité aussi minime que soit-il, peut dans certaine mesure créer un désordre

dans une autre fonction.

C’est le cas notamment d’un changement brusque de la nomenclature comptable alors

que les services techniques de l’entreprise chargés d’imputer les mouvements des stocks ou

travaux n’ont pas été informés. C’est le cas aussi d’un changement de programme de

traitement comptable ou d’imprimé alors que les autres services de l’entreprise utilisateurs

n’ont pas été avertis et préparés pour s’adapter au changement intervenu. L’organisation

comptable devrait donc être totalement intégrée à l’organisation générale de l’entreprise. Il

s’agit de s’assurer que toutes les informations nécessaires à la fonction seront transmises

systématiquement et dans leur intégralité ; de s’assurer que tous les besoins des autres

fonctions en informations financières et comptables sont satisfaits ; de s’assurer et identifier

les sources de l’information et de leur pertinence et d’éviter les doubles emplois en matière de

documentation et traitement de l’information comptable et financière.

10

AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2ème

éd. Masson, Paris, 2002, page 06

Page 40: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

33

Le deuxième chapitre a présenté l’approche théorique du système d’information et

d’organisation comptable et l’analyse et diagnostic de la société COURTS Madagascar. Le

premier a concerné la définition du système d’information dans une entreprise et la définition

du système d’organisation comptable. Le deuxième a touché la description et diagnostic de

l’organisation et des procédures et aussi le diagnostic de la fonction et des normes comptables

dans une société.

Cette première partie a présenté l’historique de la société COURTS Madagascar. A ce

sujet, COURTS avait des sociétés étrangers à vendre des meubles et de l’électroménager à

Madagascar. Son fondateur avait été de Monsieur Henri COURTS. Le 26/08/2001, elle a

ouvert ses portes à Ankorondrano, le 21/09/2002 à Antsirabe et le 11/11/2002, à Toamasina.

Nous avons présenté les matériels et la méthodologie de collecte des données. Dans ce cas,

une enquête a été effectuée en élaborant un questionnaire et une méthode d’analyse a été

choisie d’une part à l’aide de MS office/ Excel et d’autre part à l’aide des FFOM. Nous avons

montré aussi l’approche théorique du système d’information et d’organisation comptable et

l’analyse et diagnostic de la société COURTS Madagascar. Nous avons défini le système

d’information et le système d’organisation comptable puis diagnostiqué les procédures et les

normes comptables.

Page 41: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

34

PARTIE II – IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE

SYSTEME D’ORGANISATION COMPTABLE

Page 42: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

35

La dénomination de cette deuxième partie est l’identification des problèmes sur le

système d’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar. Comme son

nom l’indique, nous allons essayer d’analyser les problèmes qui nous permettent de mieux

connaitre toutes les situations existantes.

Durant notre passage au sein de la société COURTS Madagascar, on a pu constater

quelques problèmes. Ces problèmes sont autour de la gestion et du personnel. Le premier

concerne le contrôle interne et les procédures, l’incapacité du système utilisé sur le traitement

des opérations comptables et l’utilisation de logiciel non performant.

Le deuxième est relatif à l’insuffisance du personnel qui provoque le cumul de

fonction au service de la comptabilité entraîne aussi la confusion des fonctions ou bien de

tâches aussi et le retard d’informations au sein de cette société. Donc, dans la deuxième partie

du travail, nous analyserons ces problèmes de façon approfondie.

Chapitre I-PROBLEMES AU NIVEAU DE LA GESTION, DU

PERSONNEL ET D’ORGANISATION COMPTABLE

Ce chapitre va nous permettre de faire une analyse objective au niveau de

l’organisation interne de la société COURTS Madagascar, c'est-à-dire qu’au niveau de service

de comptabilité et du personnel. Pour mener à bien notre analyse, nous pensons qu’il serait

d’abord préférable de faire une présentation des faits relatifs aux différents points suivants :

Sur les outils de gestion, c'est-à-dire que l’insuffisance du contrôle interne et

l’incapacité du système pratiqué par l’entreprise, y compris le logiciel utilisé ;

Sur l’insuffisance du personnel dans le service de la comptabilité qui favorise le

cumul des fonctions ;

Section 1-Problèmes liés sur les outils de gestion

La conception d’une organisation qu’elle soit réalisée au moment du démarrage de

l’entreprise ou durant la vie de cette dernière, n’est pas jugée une nécessité par la majorité des

promoteurs et chefs d’entreprises. L’organisation comptable se résume souvent à la création

de quelques postes de comptables et à des instructions verbales formulées par le chef

Page 43: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

36

d’entreprise à ces derniers. Il est rare de constater qu’une mise en place d’organisation

comptable soit précédée par une étape d’analyse des besoins présents et futurs de l’entreprise.

Les problèmes liés à la gestion de l’organisation comptable au sein de la société

COURTS Madagascar sont souvent ignorés et ne sont pas pris suffisamment au sérieux dans

la mesure où la comptabilité dans son ensemble est considérée parfois comme une contrainte

ou un mal nécessaire plutôt qu’un outil de gestion à la portée du chef d’entreprise. D’un autre

côté, la maîtrise de la gestion suppose une réflexion autour des besoins de l’entreprise en

termes d’information et des risques liés à sa structure et à son environnement. Compte tenu de

la faible sensibilité à la gestion d’une société, et du faible taux d’encadrement, cette situation

n’est pas de nature à contribuer au développement des niveaux d’organisation et plus

particulièrement l’organisation comptable. Donc, cette section présentera les problèmes

rencontrés par la société COURTS Madagascar sur le contrôle interne et procédures ;

l’incapacité du système pratiqué actuellement et l’utilisation de logiciel non performant.

1.1-Contrôle interne et procédures de la société insuffisante

Le contrôle interne est donc l’ensemble des procédures, règles, formalités et contrôles

qui assurent à l’entreprise la sauvegarde de son patrimoine et l’efficience de la mise en œuvre

de sa politique.

Le contrôle interne est constitué de processus mis en œuvre par la direction générale,

le management et la personnelle et conçu pour fournir une assurance raisonnable quant à

l’accomplissement des objectifs. Il repose sur :

− L’utilisation efficace et efficiente des ressources humaines ;

− La maîtrise des risques ;

− Le respect, la fiabilité et le caractère exhaustif des informations financières et de

gestion ;

− Le respect des lois et des règlements ainsi que des procédures internes ;

− La prévention de la fraude.

Au sein de la société COURTS Madagascar, le contrôle interne n’est pas encore

pratiqué qui entraîne la difficulté sur le suivi et contrôle des opérations, notamment

financières. Nous savons aussi que la mise en place effective d’un service ou d’une direction

du contrôle interne a besoin d’un expert comptable. Or, ce dernier exige des normes dans tout

le poste de travail au sein de la société COURTS Madagascar. Ces normes sont éditées par

IASC2 qui s’applique aux états financiers pour toute entreprise commerciale, industrielle ou

Page 44: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

37

autre. Ainsi, la préparation des états financiers relève de la responsabilité des dirigeants de

l’entreprise. Donc, il faut qu’il soit à jour sur les procédures et les normes comptables.

1.2-Incapacité du système utilisé

La conception du système d’organisation comptable est censée intégrer la notion de

recherche de limitation des risques de fraudes à travers le respect des règles et normes

comptables et à travers aussi le respect des principes d’organisation et de contrôle interne. En

effet, dans la société COURTS Madagascar, l’incapacité du système utilisé sur le traitement

des informations financières favorise les fraudes tenant au traitement comptable et à la

volonté de dissimuler des informations comptables et notamment des résultats ; les fraudes

tenant à la manipulation des fonds ou à la gestion des intérêts de la société COURTS

Madagascar à l’égard de ses partenaires notamment clients, fournisseurs, banquiers etc ;

déclinant aussi les responsabilités, les procédures et les documents de base ; la réduction de

connaissance du personnel sur les règles et procédures.

En plus de cela, le contrôle à posteriori ne peut être efficace que dans le cadre d’une

organisation relativement bien structurée (manque d’un poste d’expert comptable). En effet,

tout contrôle à posteriori suppose une matérialisation des procédures et informations

véhiculées et exige un respect des règles élémentaire d’organisation telle que la séparation des

tâches incompatibles et le contrôle réciproque entre les différents exécutants.

1.3-Utilisation de logiciel non performant

Quelque soit la structure d’une entreprise, l’utilisation de logiciel performant sur le

traitement des informations doit exiger pour être efficient. Au sein de la société COURTS

Madagascar, par l’intermédiaire de la Direction Financière, elle utilise d’un logiciel non

performant sur le traitement des opérations comptables.

Page 45: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

38

Section 2-Insuffisance du personnel au sein du service comptabilité

Dans la société COURTS Madagascar, par intermédiaire du service de la comptabilité,

l’insuffisance du personnel entraîne des impacts graves sur la tenue de la trésorerie. Elle

favorise du cumul des fonctions qui provoque le retard sur l’exécution de travail. Ce retard

provoque des impacts directs aussi sur la situation financière de l’entreprise COURTS

Madagascar en général.

2.1-Cumul des fonctions

Le cumul de fonction existe lorsqu’un individu exerce simultanément plusieurs

choses. Cela explique qu’il n’existe pas une spécialisation effective des tâches ou des

fonctions.

Et nous comprendrons très bien que cet individu risque d’être saturé et sa vigueur

intellectuelle est sujette à tout moment à un stress. Il entraîne donc nécessairement une

surcharge de travail et la personne met en danger sa résistance physique et intellectuelle. C’est

ce que nous avons constaté au sein de la société COURTS Madagascar, plus précisément au

service de la comptabilité car chaque agent a un peu le rôle de « bon à tout faire » et aussi en

général, une personne seulement assure le rôle de coursier et le classement des pièces

comptables et cette insuffisance du personnel implique des impacts très graves sur la tenue de

la trésorerie de l’entreprise. Cette situation risque d’être stressée à la personne concernée.

Cela risque d’entraîner des frustrations, un certain manque évident de motivation du

personnel.

Le tableau qui suit montre les variations de la tenue de trésorerie, des chiffres

d’affaires et des fournisseurs.

Page 46: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

39

Tableau N°01-Variations de la trésorerie, des chiffres d’affaires et fournisseurs

Rubriques Année 2011 Année 2012 Variations

Trésorerie 22 000 000 20 000 000 (2 000 000)

Fournisseurs 875 000 000 837 182 000 (37 818 000)

Chiffres d’affaires 5 408 988 873 5 469 709 671 60 720 798

Source : Simulation à partir des états financiers de la société COURTS Madagascar

D’après ce tableau, nous avons constaté qu’il y a une diminution sur la tenue de la

trésorerie et des fournisseurs s’élève respectivement à -2 000 000 Ariary et -37 818 000

Ariary. Mais la signification est très différente car elle signifie un inconvénient pour la

trésorerie tandis qu’elle signifie un avantage pour les fournisseurs.

2.2-Confusions des tâches

Comme nous avons vu au sein de la société COURTS Madagascar SARL, une

personne seulement assure en même temps le classement des pièces comptables et aussi la

fonction de coursier de l’entreprise. En plus, nous avons vu aussi qu’au service de la

comptabilité, l’agent de recouvrement n’a pas encore de moyen roulant qui entraîne aussi de

problèmes sur la tenue de la trésorerie. Donc, d’après ce fait, la confusion de tâches persiste

de l’ensemble de l’entreprise et presque dans tout les services existants.

2.3-Retard sur l’exécution de travail

Au sein de l’entreprise, la bonne circulation des informations en général est l’un des

facteurs de la réussite de cette entreprise de nos jours. Les informations financières surtout

constituent un bon indicateur sur la santé de l’entreprise. Vu la confusion au sein de la société

COURTS Madagascar SARL, la circulation des informations est toujours en retard qui

entraîne aussi un retard sur la prise de décisions de dirigeant de l’entreprise.

En outre, au sein de COURTS Madagascar SARL, le système d’informations n’est pas

clair. En général, le rapport effectué par le niveau inférieur à son chef supérieur est pour la

plupart du temps verbal et informel et se fait essentiellement lors des réunions. Après ces

réunions, le chef supérieur sorte une note de service.

Page 47: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

40

Section 3- Défaillance au niveau d’organisation comptable

Avant d’entrer dans ces problèmes, on va voir la réalité de l’organisation au sein de la

société COURTS Madagascar. Concernant les opérations d’achat.

Après les opérations, il peut y avoir des pièces comptables (bon de commande,

factures, bon de livraison, relevés bancaires,…). Ces derniers sont classés dans le classeur

après opposition de date de réception et de paraphe de celui qui les reçoit.

Puis les factures sont enregistrés dans le cahier de « réception facture » afin que le

DAF puisse faire les vérifications avec paraphe. Les factures sont ensuite classées dans le

classeur « facture à saisir ».

Les factures après saisie sont classées par deux catégories de fournisseurs :

- Fournisseurs trade : ce sont les achats qui sont désignés à la revente

- Fournisseurs non trade : ce sont les achats utilisés à l’interne (fourniture de bureau, …)

Les factures doivent avoir la mention « OK POUR PAIEMENT » de chaque branche

qui demande l’achat.

D’après les faits, on a constaté que la procédure comptable est instable. Nous allons la

justifier dans les trois (3) niveaux suivants. On a constaté que la méthode d’imputation

comptable est mal appliquée, le retard de l’enregistrement comptable et enfin le système de

classement non maitrisés.

3.1- Méthode d’imputation comptable mal appliquée

Le comptable chez COURTS Madagascar passe directement l’écriture sans procéder à

la phase d’imputation comptable, c'est-à-dire qu’il ne met pas sur les pièces à saisir les

comptes à débiter et à créditer.

Le fait de ne pas imputer les pièces entraîne beaucoup de risques d’erreur sur le

numéro de compte, d’erreur aussi sur les journaux à saisir et sur le non comptabilisation.

On prend un exemple, pour le cas de la comptabilité du justificatif de paiement des

fournisseurs vu que COURTS Madagascar contient une dizaine voire une vingtaine de noms.

Page 48: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

41

On risque d’enregistrer un montant dans le compte d’un fournisseur à la place d’une autre

faute de mise en place des codes des tiers.

3.2- Retard de l’enregistrement comptable

Avant d’arriver à la comptabilité, toutes les pièces comptables doivent d’abord passer

par le chargé de mission finance et comptabilité pour approbation et pour être paraphée. Puis

le responsable transmet au comptable pour que ces pièces soient traitées dans les délais

fixés.il faut qu’elles arrivent au service à temps. Ce n’est pas toujours le cas pratique.

3.3- Le système de classement non maîtrisé

Le classement des pièces justificatives tient une importance prépondérante dans la

comptabilité d’une entreprise. En effet, ce sont des pièces qui prouvent la véracité des

informations comptables et qui justifient, comme leur nom l’indique, la passation des

écritures comptables.

Tout d’abord, comme l’enregistrement des mouvements comptables de la société

COURST Madagascar ne suivent pas un ordre chronologique, le classement des pièces

justificatives relatives à ces mouvement non plus n’est pas chronologique.

Le classement est imprécis chez COURTS Madagascar car il n’y a pas ni de séparateur

de date, ni de mois, ni un numéro de saisie ou numéro de séquence. Cela compliquerait encore

plus la recherche car les pièces sont nombreuse et il faut les passer une à une. Cela présente

même des risques de perte définitive de certaines pièces.

Ce chapitre a parlé des problèmes au niveau de la gestion, du personnel et de

l’organisation comptable. Le premier a concerné l’insuffisance de la pratique du contrôle

interne et la négligence des procédures. Il s’agit aussi de l’incapacité du système pratiqué qui

a entraîné des impacts directs sur la tenue de la trésorerie.

L’utilisation de logiciel de traitement non performant a provoqué aussi la diminution

de la tenue de trésorerie. Le deuxième a axé sur l’insuffisance du personnel et cette

insuffisance est très remarquable dans le service de la comptabilité qui a favorisé le cumul et

Page 49: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

42

la confusion des fonctions et a engendré le retard sur l’exécution du travail à chaque poste de

travail. Le troisième est axes sur les problèmes rencontrés au niveau de l’organisation

comptable qu’on a constaté qu’il y a une méthode d’imputation comptable mal appliquée qui

entraîne un retard de l’enregistrement comptable et un système de classement non maîtrisé.

Voilà donc les problèmes rencontrés au niveau de la gestion, du personnel et à

l’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar et passons maintenant

aux problèmes rencontrés au niveau de cycle de ventes.

Chapitre II-PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE

VENTES

Les ventes sont constituées par le chiffre d’affaires réalisé par la société auprès de ses

clients. Au sein de la société COURTS Madagascar, ce cycle est assuré par le commercial

(concernant les commandes) et le département commercial (la préparation de livraison, le bon

de livraison et la livraison proprement dite) d’une part, et par le département Financier

(établissement et comptabilisation des factures) d’autre part. Les séquences des opérations se

découpent en trois phases bien distinctes, à savoir de la réception de la commande ; la

facturation et la comptabilisation de la facture de vente. Les commandes parviennent à

l’entreprise COURTS Madagascar par les moyens suivants :

- Commandes écrites reçues par courrier ;

- Commandes téléphoniques ;

- Commandes prises par les représentants.

Les commandes reçues sont ensuite transmises au commercial de COURTS

Madagascar qui étudie les conditions de prix, de règlement, de livraison et de crédits du

client. Dans le bon de commande se trouve les renseignements nécessaires pour les clients.

Après réception du bon de commande du client, le commercial saisie ce bon de commande. Et

puis les commerciaux préparent le bon de commande des clients.

Ensuite, le responsable vérifie la facture notamment sur l’adresse sur la facture soit

bien l’adresse facturation du client ; les coordonnées fiscales sur toues les ventes dont la

catégorie comptable est « ventes de marchandises taxables » soient bien complètes selon les

règles en vigueur et les quantités, le prix unitaire, la remise et le montant de la facture sont

Page 50: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

43

bien conformes. Les factures portent les mentions obligatoires comme les clients. Et après, le

responsable comptabilise les factures, même au comptant et au crédit.

Section 1-Insuffisance de la tenue de trésorerie

Dans la société COURTS Madagascar, la tenue de la trésorerie dépend beaucoup de

cycle de ventes. Le non maîtrise de ce dernier entraîne des impacts directs de la tenue de la

trésorerie étant la base de la performance d’une entreprise quelque soit leur structure

organisationnelle. Dans ce cas, il faut identifier la description de la procédure de vente, c'est-

à-dire soit à crédit et soit au comptant. Cette procédure provoque des impacts directs aussi sur

le cycle ventes et achats.

1.1-Manque d’un contrôle interne périodique sur ventes/clients

Nous savons que le contrôle interne assure plusieurs rôles au sein d’une entreprise. Il

assure d'une part, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information ;

d'autre part, l'amélioration des performances ». Il se caractérise par la mise en place, au sein

de l'entreprise, d'un système d'organisation, de méthodes et procédures garantissant la

pérennité de cette dernière. Or au sein de la société COURTS Madagascar, il n’y a pas d’un

service ou d’une direction du contrôle interne qui entraîne le non maîtrise du cycle ventes et

achats étant la base de la tenue de trésorerie.

1.2-Difficulté sur le recouvrement

Comme nous avons dit ci-dessus, les procédures de paiement des clients sont en deux

parties, c'est-à-dire qu’à crédit et au comptant. Même l’agent de recouvrement veut recouvrer

les créances de l’entreprise, il respecte les conditions de paiement. Cette situation implique

une difficulté pour l’agent de recouvrement. En plus de cela, un agent seulement assure le

recouvrement des dettes de l’entreprise toute entière envers les clients engendrant aussi cette

difficulté.

En plus, le portefeuille client de la société COURTS Madagascar SARL compte deux

mille deux cent (2 200) clients qui sont repartis dans tout Madagascar. Ce chiffre nous montre

en général le total des clients potentiels et actifs de la société, c'est-à-dire qu’il y a des clients

Page 51: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

44

en sommeils qui existent et des clients qui réalisent des affaires fréquemment avec la société.

Ces clients actifs de la société sont environ mille cent (1 100) qui sont repartis en trois

grandes catégories à savoir les gros clients, les clients moyens et les petits clients.

De plus, la plupart de ces clients sont à la charge d’un agent de recouvrement ici

Antananarivo, donc c’est difficile pour lui de recouvrer ces clients sans moyen de

déplacement, notamment roulant au moins. En outre, le paiement par les effets de commerce :

la lettre de change qui est la traite et le billet à ordre (le plus fréquent chez la société

COURTS Madagascar est la traite) qui entraîne aussi le problème de l’agent de recouvrement

car la société doit respecter ce modalité de paiement.

Section 2-Séparation des responsables de vente et achat

Cette section nous permet de connaitre les causes qui provoquent le non maîtrise de la

trésorerie et aussi de la gestion d’encaissement et de décaissement au sein de la société

COURTS Madagascar.

2.1-Non maîtrise de la trésorerie

La connaissance effective de la situation d’encaissement et décaissement à temps nous

permet de maîtriser la tenue de la trésorerie d’une entreprise. Cette cause est primordiale

parce que c’est grâce à elle, que le responsable pourra parvenir à maîtriser la trésorerie. Dans

notre cas, les responsables d’encaissement et décaissement sont séparés, c'est-à-dire que

l’encaissement (ventes) est assuré par un agent administratif et le décaissement assure une

autre personne de la société COURTS Madagascar. Il est donc essentiel que la société procède

à la mise en place d’un responsable pour assurer en même temps le traitement les deux en vue

d’améliorer la tenue de la trésorerie.

2.2-Non maîtrise de gestion d’encaissement et décaissements

Après la conclusion de la vente, le recouvrement peut se démarrer suivant les

modalités de paiements accordés aux clients. Si ces derniers n’ont pas payé au comptant, ils

ont alors bénéficié des crédits et doivent payer aux échéances accordées par la société

Page 52: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

45

COURTS Madagascar. Et c’est en ce moment qu’il y a beaucoup de difficultés pour la société

en matière de recouvrement pour les raisons suivantes :

2.2.1-Les refus de paiement des clients à la date d’échéance

Quand à l’échéance accordé à un client arrive, ce dernier doit payer ses factures or des

fois il ne paye pas à cause d’insuffisance de fonds ou bien même à cause de la mauvaise

gestion de sa trésorerie. La plupart des clients ne possèdent même pas de calendrier de

paiement de ses factures, c’est pourquoi il y a toujours refus de paiement à la date convenue.

En plus de cela, vue la crise politique qui persiste actuellement, la plupart de gens rencontre

de problèmes majeur sur le plan financier qui provoque aussi de changement brusque de

paiement pour les dettes envers la société COURTS Madagascar.

2.2.2-Les chèques retournés impayés

La société COURTS Madagascar obtient des chèques pour règlement de ses clients

mais elle a courue beaucoup de risque au niveau de sa trésorerie car quelques fois ces chèques

sont retournés impayés. Les motifs de ces retours sont : chèques sans provision, provision

insuffisante, interdiction de chéquier. Les clients faisant l’objet de retour impayés de chèques

sont sanctionnés par la Banque Centrale de Madagascar et même suivi par le Brigade de la

Police Economique et allant jusqu’à la peine d’emprisonnement (cour pénal).

2.2.3-Les effets de commerce retournés impayés

Ce cas n’est pas vraiment fréquent chez la société COURTS Madagascar comme les

retours des chèques car elle n’accorde pas les paiements par effets de commerce qu’aux

clients qui ont de trésorerie solide. Les raisons et motifs de ces retours impayés de ces effets

sont les même que ceux des retours des chèques. En général, quelques soient les motifs du

non paiement des clients, la bonne raison c’est la mauvaise gestion de leur part.

En plus de cela, comme nous avons déjà expliqué que le service de recouvrement, qui

est en contact permanent avec les clients, n’est pas doté de moyen roulant. Ce qui pose un

problème d’efficience, et pourtant, constitue un manque à gagner très important en termes de

temps, et de ressources financières et matérielles.

Page 53: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

46

Au sein de la société COURTS Madagascar, il n’a pas d’objectif à atteindre pour le

service recouvrement afin d’accélérer le recouvrement des créances.

On constate aussi chez COURTS Madagascar, le non application des procédures de

recouvrement concernant le recouvrement par voie judiciaire si le client ne paie pas après le

3ème

relance. Le service contentieux traite la convention à l’amiable mais en général, les

procédures à partir des recouvrements par voie judiciaire ne sont pas appliqués.

En outre, au sein de COURTS Madagascar, il n’y a qu’un seul Agent de recouvrement

qui assure le recouvrement de toutes les créances pour les clients de Tananarive. Au moment

où il y a recouvrement en espèces de gros montant surtout pour les gros clients, le

recouvrement des chèques et des traites ne sont pas assurés car l’Agent de recouvrement avec

le Responsable de Trésorerie sont occupés par le recouvrement du gros client. Donc, il y aura

un retard pour les recouvrements.

Concernant l’enregistrement des encaissements, ça doit être assuré par un seul service

c'est-à-dire l’ADV tandis que chez COURTS Madagascar, le caissier assure l’encaissement en

espèces ainsi que l’enregistrement comptable des encaissements.

Section 3-Identification des forces et des faiblesses de l’entreprise

La grille de séparation des tâches et le questionnaire de contrôle interne nous ont

permis de relever les forces et faiblesses du dispositif de contrôle interne à mettre en place.

Donc, nous allons illustrer ci-après les forces et les faiblesses de la société COURTS

Madagascar SARL.

3.1-Forces de l’entreprise

Vis-à-vis des concurrents, les forces de la société COURTS Madagascar SARL se

manifestent sur la politique de vente définie par la Direction Commerciale et approuvée par la

Direction Générale ; l’existence d'un système de traitement automatisé des BC efficace et

fiable ; l’existence de consultation entre magasiniers et commerciaux.

Page 54: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

47

En plus, elles se manifestent aussi sur l’existence d'un système de facturation

automatisé fiable ; l’existence des agents commerciaux performants et efficients ; l’existence

permanente des produits de différentes catégories à tout moment et lieu d’exploitation dans le

quartier résidentiel.

3.2-Faiblesses de la société

Tandis que les faiblesses sont autour de non établissement permanent des BL ; non

approbation des BL par les clients ; d’absence de respect des dispositions d'octroi de crédits ;

d’inexistence de moyens et procédures fiables au recouvrement des créances, à leur suivi et à

l'encaissement des règlements clients ; de nombre d’agent de recouvrement insuffisant.

Elles se manifestent aussi sur la séparation de la responsabilité de vente et d’achat qui

entraîne une difficulté de contrôle et suivi des opérations et le non maîtrise de charges liées à

l’exploitation de la société en générale.

En plus de cela, la société COURTS Madagascar n’utilise pas de la comptabilité

analytique sur la détermination des charges liées à l’exploitation de la société et utilise de

logiciel comptable fiable, et d'un échange rapide d'informations entre comptables et

commerciaux. Enfin, nous avons constaté qu’au sein de la société COURTS Madagascar

manque de contrôle interne sur les ventes et les clients.

3.3-Analyse des opportunités et menaces

Les opportunités de la société COURTS Madagascar sont autour de mode de

règlement négociable et la vigilance par consultation des comptes et dossiers des clients. Nous

allons présenter dans le tableau ci-après les opportunités et menaces rencontrés par la société

COURTS Madagascar SARL au cours de recouvrement.

Page 55: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

48

Tableau N°02-Analyse des opportunités et menaces

OPPORTUNITES MENACES

Limitation des risques d’impayés. Montant des créances inférieures aux charges

financières des dossiers contentieux.

Développement des Chiffres d’Affaires sur

les crédits accordés aux clients.

Risque sur le montant élevé des crédits

accordés.

Mode de règlement négociable Des coûts supportés par la société sur les

crédits accordés.

Les règlements par effets de commerces :

→ créances mobilisables : fonds

disponibles (effets escomptés).

Frais financiers sur les escomptes :

→ recours au découvert bancaire

La vigilance par consultation des comptes et

dossiers des clients.

Rapprochement des coûts financiers sur la

marge des prix ventes : prix augmenté

Source : Analyse personnel à partir de la situation actuelle de la société

Voici un exemple sur le calcul estimatif du coût réel du crédit client car le retard de

règlement est aussi considéré comme des crédits accordés aux clients et aussi les impayés qui

traînent.

3.4-Echéance de paiement long

La société COURTS Madagascar négocie une vente importante avec son client X. Le

montant de la commande est de Ariary 5 000 000 hors taxe soit donc un montant de Ariary

6 000 000 toutes taxes comprises. Le client réclame une remise de 3% et un délai de

règlement de deux mois (60 jours). La facture est établie le 1er

Juin et le taux de marque est de

30 %. Lorsque le compte banque de la société est à découvert, le frais financier correspondant

est de 8 %. Donc le coût du crédit accordé au client X peut être évalué comme suit :

Page 56: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

49

Calcul du capital avec remise de 3% :

Montant HT = 5 000 000 – (5 000 000 x 3%)

= 5 000 000 – 150 000 = 4 850 000.00 Ar

Montant TTC = 4 850 000 x 20% = 5 820 000.00 Ar

Nombre de jours : 2 mois soit 60 jours

Calcul du coût de crédit :

5 820 000 x 8 x 60 = 77 600 Ar

36000

Par ailleurs la société COURTS Madagascar accorde une remise de 3%,

Le coût total des conditions accordées au client X est alors :

Remise 3% = 5 000 000 x 3%= 150 000 Ar

Crédit 60 jours = 77 600 Ar

= 150 000 + 77 600 = 227 600 Ar

Donc l’impact sur la marge réalisée par la société avec un taux de marque de 30% est :

NB :

Marge prévue = 5 000 000 x 30% = 1 500 000Ar

Marge réelle = 1 500 000 – 227 600 = 1 272 400 Ar

Total du coût sur les conditions = coût de la remise + coût du crédit

Taux de marque = marge / prix de vente

Page 57: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

50

L’impact de ces conditions consenties au client X :

Tableau N°03-L’impact de ces conditions consenties au client X :

Impact de la remise Impact coût de crédit

Remise 3% : Ar 150 000.00

Donc 150 000 / 1 500 000 = 0,1

Soit 10%

Coût du crédit : Ar 77 600.00

Donc 77 600 / 1 500 000 = 0.052

Soit 5,2% environ.

Source : Calcul personnel à partir de la réalité au sein de la société

Nous constatons que les conditions consenties au client X diminuent la marge

d’environ 15,2% sur la vente. Donc, la société COURTS Madagascar devrait intégrer ces

coûts des conditions dans le prix de vente des ses marchandises. La remise aura lieu si le coût

des marchandises à acheter plus 5 000 000 Ariary.

Soit au total = coût total / marge prévue

= 227 600 / 1 500 000 = 0,152 soit 15.2%

Page 58: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

51

Le deuxième chapitre a parlé des problèmes rencontrés au niveau du cycle de ventes.

A ce sujet, le manque du contrôle interne et la difficulté du recouvrement ont favorisé

l’insuffisance de la tenue de trésorerie de la société COURTS Madagascar. Cela signifie aussi

qu’elle n’a pas encore maîtrisé la gestion d’encaissement et décaissement à cause de la

séparation du responsable de vente et achat.

Cette deuxième partie a présenté les problèmes, d’une part, au niveau de la gestion et

du personnel, et d’autre part, au niveau de cycle vente de la société COURTS Madagascar.

Nous avons constaté que la société n’a pas encore pratiqué le contrôle interne. Nous avons

remarqué aussi que l’incapacité du système pratiqué qui a déclenché des impacts directs sur la

tenue de la trésorerie, y compris l’utilisation de logiciel non performant sur le traitement des

opérations comptables. L’insuffisance du personnel a favorisé le cumul et la confusion des

fonctions et a engendré le retard sur l’exécution du travail à chaque poste de travail. En plus

de cela, comme la gestion, le problème du contrôle interne a persisté au niveau de cycle de

ventes. Cette carence a favorisé l’insuffisance de la tenue de trésorerie de la société COURTS

Madagascar. Cela signifie aussi que l’entreprise n’a pas encore maîtrisé la gestion des recettes

et des dépenses liées à l’exploitation de la société à cause de la séparation du responsable de

vente et achat.

Page 59: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

52

PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET

RECOMMANDATIONS

Page 60: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

53

Cette troisième partie est consacrée à la partie proposition des solutions concernant des

problèmes soulevés au sein de la société COURTS Madagascar, notamment sur l’organisation

interne et sur le cycle ventes / achats et les recommandations apportées pour améliorer la

situation financière de la société actuellement. Ainsi, le premier chapitre présentera la

proposition des solutions autour de l’évolution du système comptable pratiqué de l’entreprise,

de l’amélioration de l’organisation et les procédures de traitement et de la mise en jour de

logiciel.

Le deuxième chapitre est relatif aux solutions concernant le cycle de ventes afin

d’améliorer la tenue de la trésorerie par la mise en place d’un système de contrôle interne

périodique de ventes/clients, l’amélioration de mode de recouvrement et aussi afin d’unir le

responsable de vente et achat pour optimiser la trésorerie et la gestion d’encaissement et

décaissement effectué de la société.

Le troisième chapitre est axé sur les recommandations apportées au sein de

l’entreprise, notamment sur l’élaboration effective d’un système d’organisation comptable et

la formation et renforcement de capacité du personnel concerné. Le premier concerne la mise

en place d’un tableau de bord des encaissements et d’un tableau de bord des prévisions et

réalisations. Le deuxième touche la formation du personnel concerné et le renforcement de la

capacité du personnel à chaque poste de travail.

Chapitre I-PROPOSITION DES SOLUTIONS

Ce chapitre a pour objectif de proposer des solutions concernant les problèmes

soulever dans la deuxième partie de travail afin d’améliorer la situation financière de la

société COURTS Madagascar. Ces solutions concernent notamment l’évolution du système

comptable pratiqué par la société, l’amélioration de l’organisation et les procédures de

traitement et la mise en jour de logiciel de traitement comptable pour obtenir des résultats

fiables et performants.

Page 61: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

54

Section 1-Proposition concernant de la gestion

Cette section proposera les solutions concernant de la gestion. Il s’agit d’une réflexion

autour de l’évolution de système comptable pratiqué, d’amélioration de l’organisation et les

procédures de traitement des opérations financières et de la mise en jour de logiciel de

traitement comptable.

1.1-Réflexion autour de l’évolution de système comptable pratiqué

L’intérêt de cette étape de la mission est de mener une réflexion au tour du

développement de l’information comptable primaire et de son traitement au sein de

l’entreprise. Cette information primaire est contenue dans les pièces comptables à savoir

factures, contrats d’emprunts, fiche de paie, bon de commande etc. Une partie de cette

information comptable primaire est traitée en comptabilité générale et ce pour l’établissement

des comptes de la société COURTS Madagascar pour être efficace. Il s’agit notamment :

− Date

− Références de la pièce enregistrée ;

− Numéro de compte ;

− Libellé de l’opération ;

− Montant au débit ou au crédit ;

Il s’agit principalement des informations suivantes qui peuvent constituer de nouveaux

champs et induisent de nouveaux traitements :

- Date d’échéance ;

- Quantité achetée/ vendue ;

- Destination/Provenance des achats/ventes.

L‘introduction des ces champs et une réflexion de type « systémiste » (le système

d’information doit présenter la meilleure image à celui de pilotage dans le but de faire prendre

les bonnes décisions par les dirigeants et responsables de l’organisation) permet d’obtenir en

temps réel, par exemple, grâce à de nouveaux traitements, les informations supplémentaires

suivantes :

1) La liste des clients qui ne paient pas ;

2) La gestion des engagements certains de trésorerie ;

Page 62: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

55

3) L’affectation des charges directes à des centres de coûts ;

4) La gestion des quantités (tenue des inventaires permanents)

5) L’établissement de tableaux financiers.

1.2-Amélioration de l’organisation et les procédures de traitement

Toute proposition d’amélioration des procédures existantes devrait être motivée et

largement commentée permettant de justifier sa mise en place et son adoption par l’entreprise.

Les propositions d’amélioration à caractère général n’ayant pas de sous base procédurale

concrète, ne font que renforcer l’idée généralement répondue que les procédures ne font que

compliquer et alourdir le travail au sein de la société COURTS Madagascar.

Ces propositions devraient être faites dans un souci d’allégement des procédures,

automatisation et informatisation des traitements et d’une manière générale, d’adaptation des

besoins de l’entreprise aux moyens dont elle dispose. En effet, il ne serait judicieux de vouloir

doter une entreprise de taille petite ou moyenne d’une super organisation dépassant ses

besoins et ses moyens. Tout doit être relatif et tenant compte de ce qui est essentiel pour

l’entreprise COURTS Madagascar et de ce qui ne l’est pas. Pour l’élaboration des

propositions d’amélioration de l’organisation et des procédures, l’expert comptable devrait

affiner le cadre des changements à proposer dans l’organisation de l’entreprise et notamment :

Définir les principales tâches et les contrôles

Définir le rôle des principaux acteurs

Définir les profils d’emploi des comptables

1.3-Mise en jour de logiciel de traitement comptable

Pour être efficace, il faut que la société COURTS Madagascar doive mettre à jour le

logiciel de traitement des opérations financières, c'est-à-dire qu’elle doit utiliser des logiciels

plus performants que la société avait utilisé. A ce sujet, la société par intermédiaire de la

direction financière choisit soit le ciel compta ou bien le sage SAARI ligne 100. Ce dernier

est capable d’établir en temps réel les états financiers comme le bilan, le compte de résultat,…

En plus de cela, la mise en jour de logiciel de traitement de la société COURTS

Madagascar contribue à l’accélération de la production des états financiers. L’utilisation de

nouveau logiciel sur le système d’organisation comptable, dans sa description détaillée des

procédures, de leur déroulement dans le temps et des responsabilités de chacun des membres

Page 63: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

56

du personnel du service participe à la résolution des problèmes pratiques liés à la production

des comptes sociaux. Ainsi, l’apport du système en matière d’accélération de la production

des comptes de l’entreprise peut être apprécié à travers les améliorations suivantes :

− Recensement exhaustif des documents nécessaires à la tenue et production des

comptes ;

− Identification des sources de ces documents et définition de leur contenu et forme ;

− Description des procédures comptables et leur déroulement dans le temps ;

− Définition des tâches et des responsabilités de chacun des membres du personnel ;

− Indication des règles et normes comptables adoptées par l’entreprise pour la tenue et la

production de ses comptes ;

Toutes ces actions ont un impact très positif pour la société COURTS Madagascar sur

le déroulement des opérations de tenue et production des comptes financiers et sociaux de

l’entreprise dans la mesure où elles permettent une clarification des règles de fonctionnement

au sein de la fonction comptable et par conséquent, une amélioration des performances du

personnel de la dite fonction due à l’augmentation de leur degré d’autonomie dans le travail.

En effet, il serait plus facile de déléguer aux membres du personnel de la comptabilité de la

société COURTS Madagascar des travaux d’une certaine importance, exigeant une certaine

qualification comme par exemple le calcul des amortissements ou des provisions dans la

mesure où les règles de calcul et de détermination des amortissements et provisions sont

connues et communiquées. Cela éviterait de concentrer tous les travaux dits importants entre

les mains d’un ou deux responsables comptables et permet certainement d’accélérer la

cadence de production des états de synthèses.

Section 2-Recrutement du personnel au service de comptabilité

Nous savons que la multiplicité de fonctions d’un seul agent est un facteur de

confusion. L’efficacité d’un tel agent risque d’être diminuée si les autres sont toujours dans

les mains croisés. Donc, nous préconisons qu’une meilleure répartition de fonctions est

indispensable à l’aide de recrutement du personnel, notamment dans le service de la

comptabilité afin d’améliorer la gestion des encours clients de l’entreprise. Dans notre cas,

société COURTS Madagascar, qui a atteint une certaine envergure régionale, la division du

travail et le développement des responsabilités imposent une meilleure répartition de

Page 64: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

57

l’ensemble des activités entre les services assurant ces responsabilités. Alors, il faut assurer

les liaisons indispensables au fonctionnement harmonieux de l’ensemble de la société

COURTS Madagascar pour être efficace.

2.1-Meilleure répartition des tâches à chaque poste de travail

C’est un des enjeux principaux au sein de l’organisation d’une entreprise quelque soit

leurs activités, chaque membre qui la compose se voit attribuer une fonction bien définie

comme on vient de le voir. Nous ajoutons qu’il s’agit de fonction que chacun peut accomplir

d’après les profils définis de chaque agent lors de son recrutement et de ses compétences.

Dans ce cas, chaque agent a sa propre façon d’accomplir une tâche mais l’essentiel, c’est qu’il

répond aux attentes de la société COURTS Madagascar, dans le but d’assurer sa performance.

Donc, chacun est libre de mettre sa propre initiative du moment que cela contribue à la bonne

marche de chaque service.

Il faut éviter à tout prix dans la société COURTS Madagascar donc tout blocage au

niveau d’un agent quelque soit le problème rencontré au sein de la société, notamment l’agent

de recouvrement et l’agent administratif en tant qu’elle est le premier responsable

d’encaissement. Si le cas se présente, il a toute possibilité de s’adresser à son supérieur direct

pour des éclaircissements. Mais, il faut que l’agent en question, c'est-à-dire que l’agent de

recouvrement fasse preuve de sa valeur et de sa compétence pour impressionner

favorablement son chef direct et ses collègues vis-à-vis de la saine de trésorerie.

Alors, pour éviter la confusion et le chevauchement des fonctions au sein de la société

COURTS Madagascar, et plus précisément au service de la comptabilité, il faut que chacun

prenne conscience de son fonction spécifique pour pouvoir organiser, planifier son travail

dans le système qui existe au sein de ce service. Et le supérieur hiérarchique direct doit

pouvoir superviser les fonctions de chacun dans un climat de confiance et de collaboration

franche, notamment sur le plan financier. Nous savons aussi que la multiplicité des fonctions

à exécuter suppose qu’une certaine division ou attribution précise existe effectivement. Il

n’est pas question donc d’augmenter indéfiniment le nombre des agents surtout au service de

recouvrement afin aussi de maîtriser les charges sur l’exploitation, car cela risque

d’augmenter les charges fixes mais d’assurer le rendement maximum de la part de chacun.

C’est ce qui fait la différence entre un groupe fortement structuré d’un autre qui ne l’est pas.

Page 65: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

58

D’où, la division des fonctions au sein de la société COURTS Madagascar suppose de

précision, de la compétence et de la motivation du personnel concerné (agent de

recouvrement). La seule exigence est que chacun sache exactement ce qu’il doit faire pour

éviter tout débordement et tout chevauchement, c'est-à-dire que l’un n’empiète pas sur l’autre.

Chacun doit donner le meilleur de soi-même avec les moyens nécessaires (humains, matériel

et financier) pour accomplir sa fonction dans le délai imparti par la hiérarchie et à l’intérêt

général de l’entreprise. En plus, les informations correspondantes doivent être claires pour

éviter toute interprétation qui ne répondait pas à l’objectif visé par la société.

2.2-Gain de temps de traitement

La division de fonction permet le traitement rapide des informations nécessaires pour

la bonne marche de l’entreprise. Donc, il faudrait que de la société COURTS Madagascar

investit cette méthode de travail. De même, la dotation de matériel roulant d’un agent permet

aussi de traitement rapide des informations, notamment en matière de recouvrement car

l’agent en question permet de déplacer et de transmettre de façon rapide le message.

En plus, il va de soi que l’amélioration du temps de traitement par la division ou

répartition de fonction, à chaque poste de travail au sein de la société COURTS Madagascar,

réagit de façon positive sur la disponibilité rapide des informations requises quelque soit les

types d’informations à transmettre pour éviter tout retard qui serait préjudiciable à la

compétitivité de l’entreprise sur le marché régional, national, de même international.

2.3-Accélération de l’exécution de travail

Comme nous avons déjà dit dans la section précédente, la dotation d’un matériel

roulant de l’agent de recouvrement entraîne de traitement rapide sur la négociation des

créances envers les clients. Donc, l’agent en personne peut recouvrer à temps réel ces

créances et améliorer de façon rapide la tenue de la trésorerie de la société COURTS

Madagascar. Alors, il va de soi que l’amélioration du temps de traitement par l’acquisition de

nouveau matériel réagit de façon positive d’une part sur la disponibilité rapide des

informations requises pour éviter tout retard qui serait préjudiciable à la compétitivité de cette

société à la concurrence et d’autre part sur l’amélioration de la performance de l’entreprise à

l’aide de la trésorerie saine. Il est évident aussi que la condition indispensable et suffisante

pour suivre effectivement le contexte actuel de la mondialisation est l’acquisition de nouveau

Page 66: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

59

matériel roulant à chaque agent opérationnel afin de pouvoir répondre très vite aux attentes

des clients d’une part et d’autre par de la direction générale de la société COURTS

Madagascar. D’où, tout retard dans la prise de décision due au manque d’informations et de

matériel roulant performante peut être fatal pour l’entreprise.

Section 3- Amélioration de l’organisation comptable

L’organisation comptable de l’entreprise dépend de sa taille, mais aussi de la

complexité et du nombre des opérations qu’elle utilise. Le système classique de l’organisation

est le plus simple ; il facilite l’apprentissage de la comptabilité.

Pour résoudre les problèmes liés à l’organisation comptable de la société COURTS

Madagascar, à notre avis, il faudrait stabiliser la procédure comptable dans le but de tirer de s

informations comptables fiables et sincères et aussi faire appliquer une méthode d’imputation

comptable, une saisie en temps réel et d’utiliser un système de classement adéquat.

3.1- Application de la méthode d’imputation comptable

L’imputation comptable est la phase la plus important du processus comptable. Le fait

d’imputer, les pièces suppriment tous risques d’erreur au niveau du numéro de compte, des

journaux de saisies utilisées et l’omission de saisie.

Pour ce faire, il devrait y avoir une personne chargée uniquement de l’imputation à la

société COURTS Madagascar. Cette personne devrait avoir une maîtrise parfaite du plan

comptable général 2005 pour éviter la mauvaise imputation. Il faudrait apposer clairement sur

les pièces un « BORDEREAU DE SUIVI DE FACTURE » sur lequel figure tous les comptes

à débiter ou à créditer et aussi tous les éléments qu’on trouve nécessaire. Cella facilite la

saisie pour celui qui est à la charge de l’accomplir.

Pour illustre se propos, prenons un exemple de « BORDEREAU DE SUIVI DE

FACTURE » (voir Annexe n° 05)

Page 67: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

60

3.2- Saisie en temps réel

Le traitement des pièces comptables sera exécuté en temps voulu si elles arrivent à la

comptabilité au moment opportun. Pour cela, elles devraient être envoyées au service

comptabilité le plus tôt possible

3.3-Utilisation d’un système de classement adéquat

Le système de classement doit être respecté, c'est-à-dire que les pièces doivent être

classées chronologiquement suivant la date de facture et non suivant la date de réception. Ce

qui évite tout problème de saisie.

Le classement des pièces comptables doit être classé au moment ou la saisie est finie.

Les pièces comptables sont seulement constituées des factures, des reçues, des bordereaux de

versement, des avis de crédit et débit.

Une bonne méthode de classement des pièces ne présente jamais un risque de les

perdre et permet de faciliter la déclaration de la TVA sans recourir tout le temps à des

régularisations par exemple.

Ce chapitre a proposé des solutions concernant les problèmes soulèves dans la

deuxième partie. A ce sujet, nous avons proposé d’améliorer l’organisation et les procédures

au sein de la société COURTS Madagascar afin d’obtenir des résultats fiables et performants.

Nous avons préconisé aussi de mettre à jour le logiciel de traitement des opérations

comptables pour accélérer le travail. En plus, nous avons proposé de recruter du personnel au

sein de service de comptabilité afin d’avoir une meilleure répartition des tâches à chaque

poste de travail et un gain du temps de traitement. L’amélioration de l’organisation comptable

permet à la société COURTS Madagascar d’avoir une méthode d’imputation comptable, afin

de saisir en temps réel et qui permet d’avoir un système de classement adéquat.

Voilà donc les propositions des solutions sur les problèmes rencontrés au niveau de la

gestion et du personnel au sein de la société COURTS Madagascar et abordons maintenant les

solutions concernant le cycle de ventes.

Page 68: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

61

Chapitre II-SOLUTIONS CONCERNANT DE CYCLE DE VENTES

La connaissance effective de cycle de ventes par les activités d’une entreprise est

primordial parce que c’est grâce à elle, que le responsable de l’entreprise pourra parvenir à

maîtriser la saine de la tenue de trésorerie. Il est donc nécessaire que la société COURTS

Madagascar procède à la mise en place d’un système de contrôle interne périodique de ventes

et clients selon ce qu’elle désire en tirer. Nous rappelons que le contrôle interne est libre et ne

dépend que ce que l’on veut obtenir à tout moment et peut donner aussi des impayés sur les

factures clients. Nous savons aussi que la fonction de contrôle interne comprend les

opérations de contrôle arithmétique des factures notamment les factures clients, le contrôle de

leur séquence numérique et de vérification des éléments de facturation par rapport aux

documents d'expédition envoyés par les services de livraison. Elle reprend les opérations de

transcription des factures dans les journaux de ventes et dans les comptes individuels et

collectifs de clients. Cette fonction qui consiste en une prise en compte des règlements dans

les comptes de clients et les comptes de trésorerie concernés, ne doit pas être cumulée avec

celles de « Comptabilisation des factures » et de « Suivi des comptes clients ». Dans ce

chapitre donc, nous allons présenter ci-après la contribution à l’amélioration de la tenue de

trésorerie à l’aide de la mise en place d’un système de contrôle interne et l’impact de ce

contrôle sur l’exécution du travail.

Section 1-Amélioration de la tenue de trésorerie

Pour être efficace et efficiente sur la tenue de la trésorerie, il est obligatoire pour la

société COURTS Madagascar de mettre en place d’un système de contrôle interne sur le cycle

de ventes/clients. Ce système permet au responsable de la trésorerie de contrôle facilement le

mouvement de ventes et achats.

1.1-Mise en place d’un système de contrôle interne périodique de ventes/clients

Pour mettre en place un système de contrôle interne périodique au sein de la société

COURTS Madagascar , il est nécessaire de s'assurer de l'existence d'une politique de vente ;

s'assurer aussi que les commandes clients font l'objet d'un traitement rapide, et sont acceptés

suivant les conditions préétablies et toute sortie de marchandises est conforme aux bons de

Page 69: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

62

commandes clients ; s'assurer que les commandes clients sont livrées conformément au BC et

les factures établies sont conformes aux commandes en quantité et en valeur.

En plus, il est indispensable aussi de s'assurer que les commandes livrées sont réglées

et que les créances font l'objet d'un suivi strict et les opérations de règlement clients ou de

créances clients sont régulièrement constatées par la comptabilité et tous les crédits sont

octroyés suivant les conditions et dispositions préétablies.

1.2-Amélioration de mode de recouvrement

Si le système de contrôle interne est déjà mis en place de façon correcte et précise, la

société COURTS Madagascar ne rencontre plus de problèmes sur la tenue de la trésorerie vue

l’existence de nouveau mode de contrôle au sein du service de la comptabilité. Il faut éviter à

tout prix aussi l’échéance de paiement plus de 90 jours qui favorise l’augmentation des dettes

de l’entreprise. Donc, la durée de crédit est fixée à 45 jours pour maîtriser la gestion de la

trésorerie de la société.

Section 2-Unicité de responsable de vente et achat

Cette section proposera de solution sur la séparation de la responsabilité de ventes et

d’achat au sein d’une entreprise. Elle est axée sur l’unicité de la responsabilité de ventes et

achats au sein de la société COURTS Madagascar.

2.1-Optimisation de la trésorerie

L’Optimisation de trésorerie est un moyen par lequel la société COURTS Madagascar

espère faire rentrer sa créance le plus tôt possible. La réduction de la durée moyenne de la

période de recouvrement, ne serait-ce qu’une journée, débouchera sur une nette amélioration

de la trésorerie d’une entreprise.

Page 70: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

63

L'Optimisation de trésorerie, en collaboration avec une banque concerne la gestion du

flux de créances en temps réel. Elle comprend généralement un espace comptes pour les

mouvements d’une journée.

Un service mouvement donne une information immédiate sur les opérations

importantes au fur et à mesure de leur traitement dans la journée (virements émis et reçus,

transferts et rapatriements internationaux, prélèvements à payer, chèques à payer, impayés).

Les mouvements d’une journée donnent de l’information en temps réel et permettant à la

société COURTS Madagascar de prendre des mesures rapides en cas de défaillance d’un ou

des clients, de mieux suivre les règlements de clients, d’éviter les risques d'erreur en étant

informé immédiatement de l'exécution des ordres et d’être averti des opérations importantes.

Dans le but de promouvoir et d'augmenter les ventes au sein de la société COURTS

Madagascar, de nombreuses entreprises (clients) offrent des modalités de paiement plus

généreuses. Dans notre cas, ces modalités de paiement ont un impact important sur la

trésorerie puisqu'elles peuvent influer sur le rendement des comptes clients.

Il est évident que plus la période de recouvrement des factures n’est longue, plus le

solde impayé moyen des comptes clients sont élevé. Donc, il évite à tout prix cette situation

afin de maîtriser et d’améliorer la tenue de la trésorerie.

En plus, l’optimisation avec une banque peut aussi concerner la gestion centralisée de

la trésorerie d’entreprise par un service de remontées automatiques de fonds. En effet, les

fonds disponibles sur nos comptes locaux peuvent être remontés vers un compte centralisateur

via un mouvement par solde en valeur ou comptable du jour, mouvement par date de valeur et

par écriture. Il est aussi possible de définir un seuil de remontée, d'une réserve à laisser sur le

compte local et de la périodicité de la remontée. Par rapport à une gestion manuelle,

l’entreprise COURTS Madagascar y gagne en fiabilité et en temps de traitement. Grâce à une

consolidation rapide (J+1 matin), l’entreprise optimise la gestion de fonds disponibles. Avec

la remontée en valeur, identifier les opérations effectuées par chaque entité et en gérer la

comptabilisation sont largement facilité. Ainsi, il y a optimisation des trésoreries.

2.2-Maîtrise de gestion d’encaissement et décaissements

Une fois que l’encaissement et le décaissement est assuré par une personne au sein de

la société COURTS Madagascar, plus précisément dans le service de la comptabilité, cette

société peut optimiser de façon rentable et efficiente la tenue de la trésorerie. Donc, il est

Page 71: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

64

obligatoire pour COURTS Madagascar de restructurer les responsabilités du personnel au sein

de ce service afin de maîtriser la gestion d’encaissement et de décaissement.

Alors, pour maîtriser cette gestion, il est nécessaire de mettre en place une autre

personne chargée du contrôle interne du cycle ventes/clients au sein de la société COURTS

Madagascar car il apparaît être un instrument incontournable de la maîtrise des risques.

Cependant, son efficacité réside dans la mise en place d'un certain nombre de dispositifs.

Nous aborderons dans cette section ces dispositifs avec une spécificité accordée au cycle

ventes/clients. Ce nouveau responsable contribue de façon active à assurer d'une part, la

protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information aux clients ; d'autre part,

l'amélioration des performances.

En plus, il se caractérise par la mise en place, au sein de la société COURTS

Madagascar, d'un système d'organisation, de méthodes et procédures garantissant la pérennité

de cette dernière. En outre, il est « l'ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par

la direction d'une entité en vue d'assurer, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités ».

Ces politiques impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs,

la prévention et la détection des irrégularités et inexactitudes, l'exactitude et l'exhaustivité des

enregistrements comptables et le recouvrement des créances ; et l'établissement en temps

voulu d'informations financières ou comptables fiables.

Comme objectif donc, il concourt à la réalisation d'un objectif général de l’entreprise

que l'on peut décliner en objectifs spécifiques. Cet objectif général est la continuité de

l'entreprise dans le cadre de la réalisation des buts poursuivis, c'est-à-dire l’amélioration de la

gestion encours clients. Pour ce faire, il est indispensable de protéger du patrimoine ou

sécurité des actifs, de fiabilité et intégrité des informations ou qualité des informations, de

respecter des lois, règlements et contrats ou respect des directives, d’optimiser des ressources

et l’efficacité et efficiente des opérations, notamment les opérations entre ventes et clients qui

jouent un rôle très important sur la tenue de la trésorerie de la société COURTS Madagascar

actuellement.

Page 72: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

65

2.2.1-Protection du patrimoine

Un bon système de contrôle interne doit viser à préserver le patrimoine de la société

COURTS Madagascar. Mais il faut étendre la notion et comprendre par là non seulement les

actifs immobilisés de toute nature, les stocks, les actifs immatériels, mais également deux

autres éléments non moins essentiels : les hommes et l'image de l'entreprise.

2.2.2-Fiabilité et intégrité des informations

L'image de la société COURTS Madagascar se reflète dans les informations qu'elle

donne à l'extérieur et qui concernent ses activités et ses performances. Il est nécessaire que

tout soit en place pour que « la machine à fabriquer les informations » fonctionne sans erreur

et sans omission. Et plus précisément, ces contrôles internes de cycle ventes/clients doivent

permettre à la chaîne des informations d'être : fiables et vérifiables, exhaustives, pertinentes,

et disponibles de COURTS Madagascar.

2.2.3-Respect des directives

C'est une notion plus large que le « respect des lois, règlements et contrats de la

Norme. En effet, les directives englobent naturellement les dispositions législatives et

règlementaires, mais elles ne se limitent pas aux lois, règlements et contrats. Or, les dispositifs

de contrôle interne doivent éviter que les audits de conformité ne révèlent des failles ou des

erreurs, ou des insuffisances dues à l'absence de respect des instructions.

Les causes premières de ce phénomène peuvent être diverses : mauvaise

communication comme le cas d’un agent de recouvrement au sein de la société COURTS

Madagascar, plus précisément au service de la trésorerie, défaut de supervision, confusion des

taches, etc...., dans tous les cas la qualité du contrôle interne est en cause. Cet aspect

contraignant du contrôle interne, qui s'impose de respecter toutes les règles tant internes

qu'externes, se trouvera dans l'analyse des dispositifs (règles à respecter).

Page 73: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

66

2.2.4-L'Optimisation des ressources

En parlant de « l'utilisation économique et efficace des ressources ». C'est le quatrième

objectif permanent du contrôle interne, dont la prise en compte est appréciée dans les audits

d'efficacité. Est-ce que les moyens dont dispose l'entreprise sont utilisés de façon optimale ?

A-t-elle les moyens de sa politique ou stratégie ? Cet impératif dans le sens de la plus grande

efficacité est un élément important que le contrôle interne doive prendre en compte pour

permettre aux activités de l'entreprise de croître et de prospérer.

Pour réaliser ces objectifs, tout d’abord, la société COURTS Madagascar a besoin des

moyens comme humains : où le problème essentiel est souvent celui de la qualité que celui de

la quantité. Sans personnel compétent tout système de contrôle interne est condamné et

nombreux sont les cas dans lesquels les anomalies rencontrées ont pour cause une formation

insuffisante. Cette observation concerne trois activités, à savoir le recrutement, la formation

professionnelle permanente, l'éthique. Ensuite, il a besoin aussi de moyens financiers, c'est-à-

dire les budgets d'exploitation et d'investissements sont-ils en ligne avec les objectifs ? Cette

question soulève souvent des problèmes en apparence insolubles ; lorsque les budgets sont

figés ou réduits et que l'on ne veut pas modifier les objectifs. Ce qui ne signifie pas qu'il y ait

nécessairement et obligatoirement corrélation proportionnelle entre objectifs et budgets. Il

appartient à la responsable de vente et d’achat de la société COURTS Madagascar d'examiner

s'il y a corrélation, de la mesurer et d'en tirer les conséquences.

Enfin, il a besoin de moyens techniques, c'est-à-dire qu’il faut comprendre ce terme en

son sens le plus large, comme technique industrielle, techniques de gestion et techniques

commerciales. Là également, la corrélation avec les budgets n'est pas une règle absolue.

Le deuxième chapitre a proposé des solutions sur l’amélioration de la tenue de

trésorerie de l’entreprise. Nous avons mis en place d’un système de contrôle interne

périodique de cycle ventes / clients. Nous avons uni aussi le responsable de ventes et achats

afin d’optimiser la tenue de la trésorerie.

En un mot, la maîtrise de la gestion d’encaissement et de décaissement dépend

beaucoup du contrôle interne sur le cycle ventes/clients au sein de la société COURTS

Page 74: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

67

Madagascar, notamment au service de la comptabilité sous la responsabilité d’une personne

dans la direction financière.

Chapitre III-RECOMMANDATIONS APPORTEES

Ce chapitre présentera les recommandations du contrôle interne notamment sur le

renforcement du système d’information et d’organisation au sein de la société dans le but

d’améliorer la performance de la société COURTS Madagascar. Ce renforcement facilite

l’élaboration effective d’un nouveau système d’organisation comptable. Il doit aussi de

former le personnel concerné, notamment dans le service de la comptabilité.

Section 1-Elaboration effective d’un système d’organisation comptable

Cette section exposera le système de contrôle des encaissements suivi d’un tableau de

bord des prévisions et des réalisations sur ventes.

1.1-Mise en place d’un tableau de bord des encaissements et de trésorerie

Pour faciliter le contrôle et suivi de la situation de la trésorerie et les créances de la

société COURTS Madagascar, il est indispensable de mettre en place un tableau de bord pour

contrôler les encaissements périodiques de la société.

Tableau N°04-Tableau qui regroupe les encaissements sur ventes/clients :

Rubriques Montant TTC Janvier Février Mars décembre

Créances clients

Achat janvier

.

.

.

.

Encaissement total

Source : cours gestion prévisionnelle en 3ème

Année Gestion à la FAC DEGS

Créances clients : c’est les ventes effectuées au cours de l’année sur l’opération N-1 et

qui devrait être régularisée au plus tard sur opération N.

Page 75: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

68

Budget de trésorerie :

Le budget de trésorerie est une prévision de dépenses et de recettes établies

mensuellement pour une durée d’un an. Elle permet de calculer les frais ou produit financier à

court terme, d’évaluer les besoins d’autofinancement, de vérifier la capacité de trésorerie à

absorber les actions prévues (augmentation du BFR, investissement, remboursement

d’emprunt à long et moyen terme).

Le tableau simplifié du budget de trésorerie devrait répondre à l’objectif d’une gestion

de trésorerie optimisée ou trésorerie au voisinage de zéro. Voici un exemple de tableau qui

regroupe les encaissements sur vente.

Tableau N°05-Budget de trésorerie :

Source : cours gestion prévisionnelle en 3ème

Année Gestion à la FAC DEGS

*autre encaissement : peut être cession d’immobilisation, emprunt contracté, intérêt reçu,

augmentation de capital en numéraire. Créance client : c’est une vente effectuée sur

l’opération N-1 (opération précédente) mais encaissée sur l’opération N. Vente : vente réalisés

en tenant compte du nombre de jour de crédit accordé aux clients

1.2-Mise en place d’un système d’évaluation efficace du contrôle interne

Le contrôle interne apparaît comme un moyen pour l’audit externe alors qu’il est un

objectif pour l’audit interne de la société COURTS Madagascar. L’audit interne cherche à

améliorer le contrôle interne dans le but d’assurer et de faciliter la maîtrise de l’activité mais il

s’est trouvé aussi placé au centre des préoccupations des managers. L'étendue et la complexité

Rubriques Montant TTC Janvier Février Mars décembre

Créances client

Vente janvier

.

.

.

.

Autre

encaissement*

Encaissement

total

Page 76: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

69

des structures d'organisation de COURTS Madagascar ont entraîné des adaptations

importantes dans la gestion des entreprises, notamment dans le processus de prise de

décisions et de la délégation de compétences dans l'organisation du contrôle. Cette

modification dans l'organisation du contrôle porte sur la connaissance du caractère

indispensable de l'existence dans chaque organisation d'une entreprise, d'une part, d'un

contrôle interne cohérent, c'est-à-dire d'un ensemble de dispositions intégrées dans les

processus opérationnels et fonctionnels visant à assurer leur déroulement adéquat et d'autres

part, d'une fonction d'audit interne, assurée par une service autonome agissant par délégation

et pour le compte de la direction générale.

1.2.1-Une meilleure compréhension du concept de contrôle interne

Selon l’Ordre des Experts Comptables dès 1977 : « Le contrôle interne est l’ensemble

des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la

protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application

des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances de la société

COURTS Madagascar. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de

chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci.»

Selon COSO11

: « le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la Direction

générale, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise, et destiné à fournir une assurance

raisonnable quant à la réalisation d’objectifs entrant dans les catégories suivantes : réalisation

et optimisation des opérations ; fiabilité des informations financières ; conformité aux lois et

aux règlementations en vigueur. »

Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa

responsabilité, qui vise à assurer la conformité aux lois et règlements l’application des

instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ou le Directoire, le bon

fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la

sauvegarde de ses actifs et la fiabilité des informations financières. D’une façon générale, le

contrôle interne contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à

l’utilisation efficiente de ses ressources de la société COURTS Madagascar.

11

M. ROUACH et G.NAULLEAU, « le contrôle de gestion bancaire et financier », 3e édition, Paris, 2000

Page 77: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

70

1.2.2- Connaissance des caractéristiques du contrôle interne

Le système de contrôle interne est essentiel pour la société COURTS Madagascar. Il

fait partie intégrante des activités quotidiennes, de telle sorte qu'il est un processus continu

qui, du reste concerne toutes les activités de l'entreprise. Cela nécessite une évaluation et une

mise à jour régulière. Les mesures de contrôle interne comprennent, outre des principes

généraux tels qu'une description claire des fonctions et des responsabilités, l'établissement

d'une séparation suffisante des fonctions et des mesures assurant l'intégrité et la capacité du

personnel, un certain nombre de mesures spécifiques tels que le principe de surveillance

mutuelle, la double signature et les contrôles croisés.

Le système de contrôle interne devrait également porter sur le respect obligatoire des

règles comptables (qui doivent assurer la fiabilité des obligations de reporting externe mais

également du reporting interne de management) et comprendre des mesures pour assurer la

fiabilité et la continuité des systèmes d'informations électroniques.

1.2.3-Prise en compte des composants du contrôle interne

COSO retient cinq (5) éléments essentiels jugés nécessaires pour une bonne maîtrise

des activités. Ils réunissent donc les conditions indispensables pour un bon contrôle interne. Il

s’agit de l’environnement de contrôle, d’une évaluation des risques, des activités de

contrôle, d’une information et une communication et de la nécessité d’un pilotage. ;

1.2.3.1-Une évaluation des risques

Pour maîtriser les risques, il est nécessaire d’évaluer tous les risques possibles sur les

opérations comptables. Afin de bien les connaître et pour être en mesure de les maîtriser, il

faudrait évaluer les risques. L'évaluation des risques suppose la vérification permanente de la

qualité de l'information fournie au système, un mécanisme de contrôle garantissant un

traitement correct de l'information entrant dans le système, et un dispositif assurant la

production périodique de rapports utiles, ou base de données pertinentes pour les rapports

d'activités de la société COURTS Madagascar.

A part les risques opérationnels et de gestion financière, il y a aussi des risques

externes de la société COURTS Madagascar qui mériterait aussi de bien maîtriser afin

d’obtenir un résultat plus performant. Bien que les directeurs de la société COURTS

Page 78: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

71

Madagascar aient moins de contrôle sur les risques externes, ils devraient néanmoins évaluer

les risques externes auxquels ces dernières sont exposées. Une institution de micro finance

pourrait disposer d'un personnel et d'un système de gestion et de contrôle très performant,

mais elle pourrait cependant être confrontée à d'énormes problèmes provenant de son

environnement. Donc, les risques externes échappent le plus souvent au contrôle interne de la

société COURTS Madagascar. Cependant il serait nécessaire que ces risques soient perçus

comme des défis auxquels la société COURTS Madagascar devrait faire face au risque d'être

exposée à une faible performance.

Il faudrait également considérer la réglementation, la concurrence, la démographie,

l’environnement physique et la macroéconomique du pays que l’institution financière

implante.

1.2.3.2-L’environnement du contrôle

Il devrait traduire la culture de l’organisation de la société COURTS Madagascar et

qui devrait être favorable pour que la mise en place d’un contrôle interne satisfaisant ne

rencontre pas d’obstacles.

1.2.3.3-Des activités de contrôle

Ces activités devraient regrouper les dispositifs spécifiques jugés nécessaires pour

faire échec aux risques dans la société COURTS Madagascar.

1.3–Mise en place des outils d’analyse et d’évaluation performante du contrôle

interne

Pour mettre en place des outils d’analyse et évaluation performante du contrôle interne

au sein de la société COURTS Madagascar, il serait nécessaire de suivre les activités du

contrôleur interne, à savoir le contrôle orienté vers la prévention ou vers la détection, le

contrôle manuel ou informatique et le contrôle hiérarchique. Le personnel effectue

couramment et à tous les niveaux de l'organisation les activités de contrôle qui peuvent se

présenter comme suit.

Page 79: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

72

1.3.1-Procédures d'autorisation et d'approbation

Les transactions et autres événements ne peuvent être respectivement autorisés et

exécutés que par les personnes qui y sont spécialement habilitées. L'autorisation constitue le

principal moyen pour la société COURTS Madagascar de garantir que seuls ont lieu des

transactions et des événements valides, conformes aux intentions de la direction.

1.3.2-Séparation des tâches (autorisation, traitement, enregistrement,

analyse)

Afin de réduire les risques d'erreurs, d'irrégularités et les incompatibilités des

fonctions, les tâches devraient être réparties entre les employés de COURTS. Aucun individu

ou équipe ne devrait pouvoir contrôler toutes les étapes clés d'une transaction ou d'un

événement.

1.3.3-Contrôle de l'accès aux ressources et aux documents

L'accès aux ressources et aux documents devrait être limité aux personnes habilitées,

qui ont à répondre de leur garde ou de leur utilisation. Pour rendre compte de la garde, il

faudrait au sein de la société COURTS Madagascar s'appuyer sur l'existence de reçus,

inventaires ou toute autre note portant sur cette garde et reprenant le transfert de garde.

1.3.4-Vérifications

Les transactions et les événements importants devraient être vérifiés avant et après leur

traitement dans la société COURTS Madagascar pour être efficace. Par exemple, lorsque des

biens sont livrés, le nombre fourni devrait être comparé au nombre commandé. Par la suite, le

nombre de biens facturés serait comparé au nombre effectivement reçu. Le stock pourrait

aussi être contrôlé au moyen de sondages.

1.3.5-Réconciliations

Pour être efficient, les enregistrements devraient être comparés régulièrement aux

documents appropriés : par exemple, les pièces comptables relatives aux comptes en banque

de la société COURTS devraient être comparées aux relevés bancaires correspondants.

Page 80: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

73

1.3.6-Analyse de la performance opérationnelle

La performance opérationnelle devrait être analysée régulièrement sur la base d'un

ensemble de normes permettant de mesurer l'efficacité et l'efficience. S'il ressort du suivi de

la performance que les réalisations réelles ne correspondent pas aux normes ou objectifs

fixés, les processus et activités établis pour atteindre les objectifs devraient être revus pour

déterminer quelles améliorations sont nécessaires.

1.3.7-Analyse des opérations, des processus et des activités

Les opérations, les processus et les activités devraient être périodiquement analysés

pour s'assurer qu'ils sont en accord avec les réglementations, politiques, procédures et autres

exigences actuelles de la société COURTS Madagascar. Ce type d'analyse des opérations

réalisées effectivement par une organisation serait à distinguer clairement du suivi du

contrôle interne.

En plus, il revient cependant ici de dire que la fonction d'analyse technique

(investigation, suivi de remboursement, etc.) dévolue au chargé de crédit et la fonction de

recouvrement pèse sur le même service. Il revient aux gestionnaires de la société COURTS

Madagascar de voir les mécanismes de créer un service autonome qui s'occuperait

uniquement du recouvrement car l'expérience démontre que lorsque la même personne exerce

les deux fonctions cela expose l'institution aux risques d'impayés surtout lorsque l'octroi de

crédit n'a pas été faite sur des bonnes analyses techniques de la clientèle et, en outre cette

pratique pêche également aux principes de séparation des fonctions et d'autocontrôle en

matière de contrôle interne vu précédemment.

Par ailleurs, il revient d'apprécier de manière très positive d'autres mécanismes en

matière de crédit mis sur pied car permettant de maîtriser les risques éventuels en matière de

crédit et ne pêchant aucunement contre les principes du contrôle interne. En sus, en ce qui

concerne précisément la fiche d'investigation conçue pour étudier les différentes demandes de

la clientèle de COURTS Madagascar, comme on peut s'en rendre compte, elle tient compte

qui permettent d'identifier un bon client et qui prévoit un avis sur le cinquième point où le

chargé de crédit doit apprécier les conditions du prêt et soumettant ses analyses à la

commission de crédit.

Page 81: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

74

Section 2-Formation du personnel et mise en place des procédures

Cette section présentera l’identification et formation du personnel, la participation à la

mise en place effective des procédures et le test de validité et de permanence des procédures.

Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu l’identification et formation du personnel.

2.1-Identification et formation du personnel

La mise en place effective du Système d’Organisation Comptable au sein de la société

COURTS Madagascar est souvent l’unique occasion pour un grand nombre du personnel de

s’informer sur les procédures comptables dites « officielles » de l’entreprise. Le recrutement

du personnel passe souvent par plusieurs vagues et étapes ce qui donne une population

hétérogène de différents horizons et formations. Chacun avec sa propre expérience. Du fait

généralement de l’absence d’une mise à niveau du personnel nouvellement recruté, il ressort

que le personnel n’est pas toujours au fait des procédures internes de l’entreprise qu’il

découvre au fur et à mesure. Dans pareil cas, se sont les relations personnelles qui l’emportent

sur les procédures.

L’occasion est grande pour sensibiliser tout le personnel concerné, sur la nécessité du

respect des procédures et ce, dans l’intérêt de l’entreprise. La première étape consiste à

identifier en collaboration avec les responsables de la société COURTS Madagascar, la liste

du personnel directement concerné par la mise en place des procédures.

La deuxième étape serait la programmation des séances de présentation des procédures

au personnel de COURTS sélectionné. Durant ces séances, toutes les questions soulevées par

les participants devraient être notées à l’effet de s’assurer qu’une réponse adéquate est prévue

dans le cadre du S.O.C. A la demande de l’entreprise, une évaluation du degré de

compréhension par les participants des procédures proposées peut être assurée. Cette

évaluation permet de mieux à la société COURTS de situer les difficultés qu’éprouve le

personnel lors de l’exécution de ses tâches.

2.2-Participation à la mise en place effective des procédures

Dans le cas d’une nouvelle entreprise ou d’une réorganisation profonde d’une

entreprise existante et à la demande de cette dernière, l’expert comptable peut être amené à

participer à la mise en place effective des procédures. Sa mission serait d’expliquer le

Page 82: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

75

fonctionnement des procédures, les règles et les détails techniques non prévus liés à ces

procédures.

2.3-Test de validité et de permanence des procédures

Dans le cas où le Système d’Organisation Comptable serait remis à la société

COURTS Madagascar dans sa version projet ce qui est généralement le cas, il serait

souhaitable pour l’entreprise à travers une mission de validation des procédures du Système,

de s’assurer que ces dernières sont effectivement appliquées et adaptées au besoin de

l’entreprise. Rares sont les entreprises qui accordent une importance à cette étape dans la

mesure ou pour les responsables, le personnel est censé respecter toutes les décisions de

l’entreprise et notamment son choix d’adopter telles ou telles procédures ou organisation.

Ceci est malheureusement loin d’être toujours le cas, et dans le but d’atteindre l’objectif

recherché à travers la mise en place du Système, il serait nécessaire de s’assurer de

l’utilisation de ces procédures par le personnel12

.

Section 3-Application de procédure de gestion moyenne paiement

Application de procédure de gestion moyenne paiement : Dans le cas de la société

COURTS Madagascar SARL, il vaut mieux d’appliquer la procédure de gestion moyenne

paiement pour maîtriser la tenue de la trésorerie de l’entreprise. Dans ce cas, le règlement des

factures clients est en moyenne de 45 jours sinon les clients n’obtiennent plus de crédit

quelque soit les quantités à acheter au sein de notre entreprise.

Renforcement de contrôle interne au service de la comptabilité : Pour mieux

rationaliser les informations au niveau du traitement comptable, il faut renforcer le contrôle

interne. Ce dernier est mis en place par la direction et permet d’évaluer la sécurité des

procédures de traitement ainsi que leur pérennité pour prévenir la direction de toute évolution

ou de toute adaptation nécessaire pour maintenir l’information comptable et par conséquent la

valeur probante de la comptabilité.

12 J. Renard, « Théorie et pratique de l'audit interne et de contrôle interne », les Editions d'organisation,

Année 2001, pages 44, 45, 46

Page 83: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

76

Le contrôle interne a pour but non seulement d’assurer la protection, la sauvegarde du

patrimoine, la qualité de l’information et l’amélioration des performances mais aussi

l’application des instructions de la direction.

Les recommandations sur le contrôle interne concernent la mise en place d’un système

d’évaluation efficace et des outils d’analyse et d’évaluation performante. Cela suppose une

meilleure compréhension du concept de contrôle interne, une meilleure connaissance de ses

caractéristiques, la prise en compte des composants du contrôle interne : l’environnement de

contrôle, une évaluation des risques, des activités de contrôle, une information et une

communication suffisantes et la nécessité d’un pilotage à tous les niveaux. Pour maîtriser les

risques, il serait nécessaire de les évaluer. L'évaluation des risques suppose la vérification

permanente de la qualité de l'information fournie au système, un mécanisme de contrôle

garantissant un traitement correct de l'information entrant dans le système, et un dispositif

assurant la production périodique de rapports utiles, ou base de données pertinentes pour les

rapports d'activités de la société COURTS Madagascar. Enfin, la mise en place d’outils

d’analyse et d’évaluation performante du contrôle interne consiste à suivre les activités du

contrôleur interne, à savoir le contrôle orienté vers la prévention ou vers la détection, le

contrôle manuel ou informatique et le contrôle hiérarchique.

Le personnel devrait effectuer régulièrement à tous les niveaux de l'organisation les

activités de contrôle qui peuvent se présenter.

Page 84: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

77

Dans la troisième et dernière partie de notre travail, nous avons proposé des solutions

concernant la gestion et de l’organisation interne, notamment sur l’insuffisance du personnel

qui a favorisé la confusion des fonctions au service de la comptabilité au sein de la société

COURTS Madagascar. Dans ce cas, nous avons constaté que la meilleure répartition de la

fonction qui entraîne la division et distinction des fonctions et facilite de recouvrement des

créances.

Et une fois les cycles de ventes est bien maîtrisée à l’aide de la mise en place d’un

système de contrôle interne périodique des ventes/clients, la confusion et le chevauchement

des tâches au service comptabilité est disparue parce que chacun prenne conscience de son

rôle spécifique pour pouvoir organiser, planifier son travail respectivement dans le système

qui existe au sein de ce service. Pour cela, la hiérarchie directe doit pouvoir superviser les

fonctions de chacun dans un climat de confiance et de collaboration franche au sein de

l’ensemble de la société.

Enfin, parmi les solutions proposées dans le deuxième chapitre, nous avons retenues

comme solutions définitives, ce sont la mise en place d’un tableau de bord des encaissements

et d’un système d’évaluation efficace du contrôle interne, d’une formation du personnel suivis

de l’application de procédure de gestion moyenne paiement.

Page 85: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

78

CONCLUSION

Au terme de la présente étude, nous pouvons soutenir l’idée selon laquelle beaucoup

de mots et d’expression ont été utilisés pour qualifier et quantifier le système d’information et

d’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar par l’intermédiaire de la

direction financière, service comptabilité. Mais, nous pouvons les conclure comme suit.

Nous avons présenté le cadre général de la recherche en première partie, notamment la

société COURTS Madagascar en tant que zone d’étude et puis l’approche théorique du

système d’information et d’organisation comptable. A ce sujet, nous avons mené une enquête

basée sur l'étude de questionnaire destinés, d’une part, aux comptable et directeur financier et

d’autre part, à l’expert comptable pour conseil afin d’améliorer au moins la situation actuelle

de la société étudiée. Nous avons vérifié que COURTS Madagascar a eu besoin d’une

contribution d’un expert comptable pour améliorer le système comptable pratiqué. Mais avant

tout, nous avons présenté l’historique de la société, leurs renseignements de l’entreprise, leurs

missions et leurs activités principales. Dans ce cas, des matériels et méthodologie très

pertinente ont été utilisés.

Tout d’abord, le premier a réservé pour les matériels qui ont justifié le choix de la

zone de la recherche, c'est-à-dire la présentation généralité de l’entreprise COURTS

Madagascar avant d’étudier la théorie générale du système d’information et d’organisation

comptable de façon pertinent. Il s’agit des données primaires et secondaires. Les données

primaires ont concerné la théorie générale sur du système d’organisation comptable au sein

d’une entreprise et les données secondaires ont concerné les connaissances acquises du

promoteur et aussi les informations au sein de l’entreprise COURTS Madagascar comme

documents interne et externe de l’entreprise comme les états financiers, les rapports

d’activités mensuels et annuels ; les archives.

En outre, nous avons présenté la méthodologie de la collecte des données pour la

vérification empirique. Elle a élaboré le questionnaire posé auprès de responsables au sein de

l’entreprise, présenté aussi le mode de traitement des données brutes obtenus. Pour cela, nous

avons constaté que le questionnaire est posé directement au responsable financier et du

personnel au sein de cette direction. L’efficacité de la méthodologie adoptée a été trouvée sur

la fiabilité des données obtenues. Nous avons affirmé à ce propos qu’on utilise le type

Page 86: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

79

d’enquête par questionnaire exhaustive. Cette méthodologie a facilité la connaissance de la

réalité afin d’évoquer les problèmes rencontrés par la société.

Ensuite, le deuxième chapitre a présenté l’approche théorique de ce système qui a été

basé sur la définition, la nature, le rôle et les particularités du système. Puis, on a été analysé

aussi la société, notamment la description de l’organisation et les procédures en commençant

aux achats jusqu’à la trésorerie. En plus, nous avons analysé la fonction et normes

comptables.

Au cours de la deuxième partie, nous avons identifié les problèmes rencontrés au sein

de la société COURTS Madagascar. Ces problèmes ont été liés à la gestion et au personnel de

la société et aussi au niveau du cycle des ventes et achats.

Le premier a concerné les outils de gestion, c'est-à-dire de l’insuffisance du contrôle

interne et des procédures au sein de l’entreprise, l’incapacité du système utilisé actuellement

et l’utilisation de logiciel non performant sur le traitement des opérations comptables. Ces

derniers ont été obligatoires pour toutes les entreprises. Dans notre cas, nous avons constaté

que le bilan et le compte de résultat jouent un rôle très important sur la gestion financière de

l’entreprise. A ce sujet, le compte de résultat permet au responsable opérationnel de connaître

la performance de l’entreprise COURTS Madagascar. Pour cela, nous avons remarqué que la

fréquence du compte de résultat s’élève à 40 % et les autres s’élèvent chacune à 20 %. Cela

explique que le compte de résultat nous permet de justifier la performance de l’entreprise.

Donc, l’utilisation de la comptabilité générale accompagné du contrôle interne a permis au

comptable de gérer les comptes du bilan et aussi les comptes de gestion ; de faire une

déclaration fiscale à jour ; d’élaborer facilement les états financiers à la fin d’un exercice.

Ensuite, nous avons constaté que la comptabilité de la trésorerie et la vente joue un

rôle très important sur la comptabilité budgétaire. Donc, il y a une dépendance entre la vente

et la trésorerie. Alors, si la vente diminue, normalement, la trésorerie diminue aussi.

Cependant, au sein de la société COURTS Madagascar, c’est différent comme prévu, c'est-à-

dire la vente (chiffre d’affaires) augmente en 2012 mais la tenue de trésorerie a diminué.

D’où, cette diminution est à cause soit le système utilisé par l’entreprise et soit la mauvaise

gestion de la part du responsable financier.

Enfin, l’insuffisance du personnel a été observé au service de la comptabilité qui

provoque le cumul des fonctions entraîne aussi la confusion des tâches à chaque poste de

Page 87: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

80

travail opérationnel. Cette situation a favorisé la diminution la tenue de la trésorerie même la

vente augmente.

Dans ce cas, nous avons constaté que le cumul des fonctions a déclenché le retard sur

l’exécution de travail au sein de la société qui implique aussi la diminution de trésorerie à

cause de l’augmentation des charges opérationnelles.

Nous avons constaté aussi que le système d’organisation comptable pratiqué par

COURTS Madagascar est un moyen d’amélioration des performances de l’entreprise mais

nous avons remarqué qu’il y a de limite sur la fonction comptable. En effet, la disponibilité et

la fiabilité de l’information financière permet aux services commerciaux de réaliser un

pilotage en temps réel et par conséquent, disposer d’une capacité de réaction qui peut faire la

différence vis à vis de la concurrence comme Génie des meubles qui se trouve à Betongolo.

Nous avons remarqué aussi que ce système admet au responsable d’avoir une meilleure

définition des tâches et des responsabilités du personnel à chaque poste de travail ; une

continuité du service même un personnel de l’entreprise est absent ; une actualisation et mise

à jour facile des procédures ; une contribution à l’accélération de la production des états

financiers.

Donc, quelques soient les résultats obtenus au cours de cette étude, nous avons

constaté que les impacts escomptés sont faisables et fiables pour l’entreprise COURTS

Madagascar, si le responsable opérationnel a pris de décision sur l’amélioration de système

pratiqué actuellement. Ces impacts ont été autour sur la bonne maîtrise des opérations

comptables ; l’accélération d’élaboration des états financiers ; de la maîtrise de contrôle

interne de l’entreprise.

Pour être efficace, il est nécessaire de mettre en place de façon urgente les nouveaux

supports de contrôle des opérations au sein de l’entreprise et aussi d’appeler un expert

comptable pour assurer la mise en place d’un nouveau système d’organisation comptable au

sein de l’entreprise COURTS Madagascar et puis diagnostiquer l’organigramme déjà existé

et les procédures de l’entreprise ; diagnostiquer aussi la fonction et des normes comptables

adoptées par l’entreprise ; renforcer la capacité et les compétences des opérateurs. Pour cela,

l’expert comptable doit posséder certaines connaissances comptes, un savoir-faire et des

compétences précises dans des domaines différents à titre d’exemple, avoir la compétence en

matière d’application des normes, des procédures et des techniques comptables.

Page 88: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

81

Ainsi, il est nécessaire de posséder une connaissance des principes de base en

comptabilités, économie, droit, commerce, fiscalité, finance, méthodes quantitatives et de

technologie de l’information.

Ces connaissances générales vont permettre de reconnaitre l’existence de problème

rencontré par l’entreprise. A ce sujet, l’expert comptable doit avoir le sens des relations

humaines et savoir communiquer oralement et par écrit de manière à pouvoir exposer

clairement les objectifs, les appréciations, les conclusions et les recommandations. Il doit

posséder des connaissances suffisantes pour identifier les indices d’une fraude bien

évidemment en comptabilité. En plus, le comptable de l’entreprise doit assurer à son travail

un soin et un savoir-faire en tenant compte de la prudence et de la compétence. Ensuite, il doit

améliorer sa connaissance, son savoir-faire et d’autres compétences par des formations

continues. Il est nécessaire de mettre en place le programme d’assurance et d’amélioration

qualité.

Subséquemment, il convient de rappeler la nécessite de définir encore plus le contenu

du Système d’organisation ainsi que les critères de sélection des entreprises concernées par

cette obligation comptable et ce, dans le but de permettre au plus grand nombre d’entreprises

de mieux profiter de l’obligation d’élaboration du système d’organisation comptable.

Toujours dans le même sens, la normalisation de la mission d’élaboration du système

de procédure contribuera nécessairement à assurer la qualité et la conformité du produit fini.

Pour cela, l’entreprise recherche à travers l’élaboration du S.O.C un moyen pour améliorer

son contrôle interne et en général ses performances. Pour que ce but soit atteint, la conception

effective du S.O.C avec un expert comptable devrait être faite tenant compte de l’organisation

générale de l’entreprise et de ses perspectives de développement et ce, dans le but de produire

un S.O.C adapté et adaptable. Enfin, une réflexion sur la mutation des systèmes comptables

mérite d’être menée afin de les faire évoluer et satisfaire les entreprises et les utilisateurs en

général.

En effet, plusieurs facteurs militent cette mutation à savoir d’un désintérêt croissant

des entreprises pour un outil comptable essentiellement tourné vers des finalités à usage

externe, réglementaires, fiscales, statistiques… ; d’une irritation des clients et partenaires de la

comptabilité face à l’excès des subtilités normatives et techniciennes qui renforcent jour après

jour l’ésotérisme du discours comptable et font percevoir cette fonction comme une simple

Page 89: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

82

chambre d’enregistrement et comme un centre de coût improductif ; de la volonté des

directions générales de faire de leur système d’information un outil stratégique pour dégager

un avantage concurrentiel en disposant d’informations multiples, fréquentes, « fraîches » et

sur mesure.

Or le modèle comptable par nature a pour conséquence de banaliser les entreprises ;

d’anticiper les conséquences de ses choix ; de réagir en temps réel aux événements internes et

externes ; de piloter l’entreprise en tenant le cap du moyen terme tout en surveillant les

écueils du court terme.

D’où, la faisabilité de ces impacts escomptés cités ci-dessus a permis à l’expert

comptable ou le comptable de l’entreprise de vérifier et de contrôler les états financiers et

aussi de traiter des informations financières en temps réel. Ceci nous permet sans ambiguïté et

hésitation que tous les résultats obtenus sont fiables et performants mais le meilleur est

l’utilisation d’un système d’organisation comptable.

Page 90: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

vi

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1) BECOUR Charles Jean, BOUQUIN Henri, « Diagnostic du système d’organisation

comptable au sein d’une entreprise », Edition Economica, Année 2005, 200pages

2) J. Renard, « Théorie et pratique de l’audit interne et de contrôle interne », les

Editions d’organisation, Année 2001, 150 pages

3) Levy, Leboyer, « système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion »,

Edition d’organisation Paris 2001, p.25

4) L. COLLINS, G. WALLIN, « Audit et contrôle interne, aspect financier

stratégique et opérationnelle », Edition DALLOZ, Année 2000, 180 pages

5) Bernard, Dalziel, Minitrani « Système d’organisation comptable et contrôle

interne d’entreprise », Edition d’organisation, Paris 2003, p.17

6) P. LAURENT. P. TCHERKAWSKY, « Système d’organisation comptable »,

Edition d’organisation 2003.

II. COURS, MEMOIRES

1) Cours de « Gestion Financière Approfondie », 4ème

année Gestion, FAC DEGS, de

l’Université d’Antananarivo, année 2011

2) Cours de la comptabilité générale, budgétaire, analytique », de l’Université

d’Antananarivo, faculté DEGS

III. WEBOGRAPHIE

1) http://www.procomptable.com, année 2005

2) http://www.expert-comptable.com, année 2000

Page 91: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

vii

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Organigramme de la société COURTS Madagascar …………………………...viii

Annexe 2 : Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan d’une entreprise et solde

des comptes …………………………………………………………………………………...ix

Annexe 3 : Traitement « classique » des données …………………………………………….x

Annexe 4 : Traitement « centralisateur » des données comptables …………………………..xi

Annexe 5 : Bordereau de suivi de facture …………………………………………………...xii

Annexe 6 : Guide d’entretien ……………………………………………………………….xiii

Page 92: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

viii

Annexe I : ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR

Source : Société COURTS MADAGASCAR

Country Manager

Personnel Assistant

Fiance &

Administratif

Manager

IT Manager Marketing

Manager

Audit & Opérations

Manager Buying Senior Sales & product

Manager

Finance

Supervisor

RH & Legal

Officier

RH Assistant

Senior Finance &

Administration Senior Account Account

Graphiste Designer

Warehouse &

CSD Manager

Warehouse

Supervisor

Senior

Logistic

Logistic

Clerk

Driver

CSD

Supervisor

Senior

Technican

Technican Carpenter

Audit

Officer

Branche

Officer

Branche

Senior

Branche

Supervisor

Cashier

Supervisor

Cashier

8 Sales

Page 93: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

ix

Annexe 2 : Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan d’une entreprise et

solde des comptes

Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan

Balance des comptes

Comptes de bilan Bilan

Emplois

Intermédiaires

Ressources

externes

ACTIF

Emplois

intermédiaires

PASSIF

Ressources

externes

Compte de résultat

Ressources

internes

Résultat

=

Résultat PRODUITS

Emplois

définitifs

CHARGES

Emplois

définitifs

Ressources

internes

Comptes de gestion

Sens du solde des comptes

Comptes de Bilan Comptes de Gestion

Actif Passif Charges produits

Sens du solde Débiteurs Créditeurs Débiteurs Créditeurs

Classes 2, 3, 4,5 1, 4,5 6 7

Source : « Guide Annoté du plan comptable générale 2005 », par JURID’IKA, OECFM :

ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar, Année 2005

Page 94: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

x

Annexe 3 : Traitement "classique" des donnees comptables

And y.w d C000911::" clas dOrrtnbl.:<:.

-

. ~~ I'~ ~-" l ~' ;~~

t­ ! ;

E"tr~fit9 i.:S3fem.e:r] j­OUI journal . .

T.r:C'vo iJ ':~(f()tidieJ"J

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••~ . o - ..,..,~ • ' , <~. W

° , • • , ­

i . i 1Lim Enmgi'5Crenisn,1 d o ns S ~~ko g~

le~ cot:npre& d u dl~"&' ~l i' e"j~

~':i : .~~ 'il~

g.rand I~vte

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I ConlTi5k Clei- c~'h6rer'too

Ed;-ti6n .q€t kJ.balance

e.ik:l~1 <;:o mpte -c:.e re "SIU tat. ,'l Ann-e.>l?8. r

Synth-:e.SB . do fi I) a · .i.~:<, ., r cl~

Trcrvoi} ,pr;'(io.J'fqv~

Ti.;,:)'vi.: .....;.;; r;!-c ' • f.in ·a'~e.T,dce; . ~

I f

Y

Source : RANDRIANIRINA Edmond, « La cornptabilite d'entreprise : source d'informat ions et outil rationnel de gestion », Edition Madprint, Annee 1999.

Page 95: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xi

Annexe 4 : Traitement « centralisateur » des donnees comptables

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Source : RANDRIANIRINA Edmond , « La co mptabilite d ' entreprise : sou rce d 'informat ions et ou til rationnel

de gestion », Edition Madpri nt, Annee 199 9.

Page 96: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

------------- ----

I

xii

Annexe 5: BORDEREAU DE SUIVIE DE FACTURE

COURTS MADAGASCAR

BORDEREAU DE SUIVIE FACTURE

FACTURE

Nature: AVANCE I IACOMPTE ! I AVOIR I I DEFINITIVEI

Fournisseur :

Commande n° :

N° Piece :

Code :

Facture nO: N° Contrat :

Montant TIC: Echeance :

Date : Ref Courts :

N° de compte Dev Taux Montant Dev Montanl MGA D/C Joints

-­ - - --­f---­ - --- - -­-­ - --- -_ .­.,- -- --­-

PAIEMENT

Montant: N° Piece de reglernent :

Caisse : Journal :

Banque :

N° cheque : Date :

Virement du :

N° de compte Dev Tau x Moutant Dev I Montaut MG A D/C J oints

- ­ - ---1----- --­ - ----­--- ._-_..._ ..- .._-­ --­_ ..__.._­ _._ ---­ - ­ --­ -1-­ -e----­ ---­

Source : inspiration personnelle

Page 97: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xiii

Annexe 6 : GUIDE D'ENTRETIEN

I-GENERALITES :

Concernant In societe/ Organlsation ctudiee :

I )-Pouvez-vous parler:

- De I'historique de I'entreprise/ I'organisation ?

- Du type?

- De la situation juridique ?

- Missions?

- Objectifs?

2)-Pouvez-vous nous fournir :

- L'effectiftotal de vos employes actuel

Concernant le theme choisi :

II-PERSONNEL:

A-FERMEES:

l-Est-ce que Ie systerne d'organisation comptable est deja mis en place au sem de I'entreprise

COURTS Mad agascar?

our NON

2-Est-ce que Ie SOC est obligatoire au sein d'une entreprise ?

OUI NON

3-En matiere de cornptabilite, est ce qu'une entreprise peut survivre en traitement de Ia comptabilite

generale ?

OUI NON

B-OUVERTES:

4-Quelles sont Ie SOC pratique par votre entreprise ?

Cornptabilite generale,

Cornptabilite analytique,

Cornptabilite budgetaire.

Page 98: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xiv

5-Quelles sont les roles du SOC au sein d'une entreprise?

Faciliter Ie traitement des operations comptables,

Detecter Ies fraudes et risques au cours des operations (controle interne),

Arneliorer la prise de decision

Rendre cornpetitif vis-it-vis des concurrents

Page 99: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xv

TABLE DES MATIERES

REMERClEMENTS .

LISTE DES ABREVIATIONS 11

INTRODUCTION 01

PARTIE I-CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE 06

Chapitre I-PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS 07

Section 1-Historique de la societe. . . .. 08

LISTE DES TABLEAUX 111

SOMMAIRE IV

1.1-Identification de la societe 09

1.1.l-Fiche signaletique 10

1.1 .2-Statut juridique 10

1.2-Missions et activites de l' entreprise 10

1.2.1-Missions de l'entreprise 10

1.2.2-Activites de la societe 11

1.3-Structure organisationnelle 12

1.3.1-Fonction et organigramme 12

1.3.2-Description des taches it chaque poste de travail 12

Section 2-Materiels utilises et methodologie de collecte des donnees 13

2.1-1ustification de la zone d 'etude 13

2.1.1-Choix de la societe 13

2.1.2-0bjectif 14

2.2-Materiels et documents utilises lors de la recherche 14

Page 100: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xvi

2.2. I-Materiels 14

2.2.2-Documents utilises 15

2.3-Type denquete utilisee et traitement des donnees obtenues 15

2.3.1- Type d' enquete utilise et elaboration de questionnaire 15

2.3.2- Traitement des donnees aI'aide MS office et FFOM 16

2.3.2.1-Traitement des donnees par MS officefExcel 16

2.3.2.2-0util d'analyse al'aide de FFOM 16

Chapitre II-APPROCHE THEORIQUE SUR LE SYSTEME D'INFORMATION ET

ORGANISATION COMPTABLE 18

Section l -Theorie generale sur Ie systerne d'information et d'organisation comptable 18

Ll-Systeme d' information dans une entreprise 18

1.1.l-Definition du systeme d'information 18

1.1.2-Nature et role de I' information pour une entreprise 19

1.1.2.1-Nature de l'in formation 19

1.1.2.2-Role de l'information 20

l.Ls-Particulerites et traitement des informations comptables 20

1.1.4-Prise de decision dans une entreprise 22

1.1.4.1-Approfondissement de la notion de decision 22

1.1.4.2-Caracteristiques des differents types de decision 23

1.2-Systeme d' organisation comptable dans une entreprise 23

1.2.1-Historique et definition du systeme d' organisation comptable 24

1.2.1.1-Historique 24

1.2.1.2-Definition 25

1.2.2-Systeme d'organisation comptable informatisee 25

Page 101: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xvii

1.2.2.I-Plan des comptes et plan comptable clients et fournisseurs 26

1.2.2.2-Informatisation de traitement comptable 26

1.2.3-Importance de la planification et organisation de la mission 27

1.2.3.1-Connaissance de l'activite de l' entreprise 27

1.2.3.2-Connaitre l'environnement du controle interne 28

1.2.3.3-Comprendre Ie systerne comptable 28

1.2.3.4-Identifier les circuits d'informations 28

Section 2-Analyse et diagnostic de la societe 29

2. l-Description des principaux circuits d'informations 29

2.1.1-Circuits ventes-clients et achats et fournisseurs 29

2.1.2-Circuits stocks et production 30

2.1.3-Paie et personnel 30

2.1.4-Tresorerie 30

2.2-Diagnostic de la fonction et des normes comptables 30

2.2. l -Analyse de l' organisation globale de la fonction comptable 31

2.2.2-Analyse des structures et des processus de la fonction comptable 31

2.2.3-Examen du systeme et des supports comptables 31

2.2.4-Examen des plans de developpernent de l'entreprise 32

PARTIE II-IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE SYSTEME

D'ORGANISATION COMPTABLE 34

Chapitre I-PROBLEMES AU NIVEAU DE GESTION DU PERSONNEL ET

D'ORGANISATION COMPTABLE 35

Section l-Problemes lies sur les outils de gestion 35

lI-Controle interne et procedures de la societe insuffisante 36

Page 102: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xviii

l.z-Incapacite du systeme utilise 37

1.3-Utilisation de logiciel non performant 37

Section 2-Insuffisance du personnel au sein du service comptabilite 38

2.1-Cumul des fonctions 38

2.2-Confusions des taches 39

2.3-Retard sur l'execution de travail 39

Section 3-Defaillance au niveau d'organisation comptable 40

3. l-Methode d 'imputation comptable mal appliquee 40

3.2-Retard de I' enregistrement comptable 41

3.3-Le systerne de classement non maitrise 41

Chapitre II-PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE VENTES 42

Section l-Insuffisance de la tenue de tresorerie 43

1.l-Manque d'un controle interne periodique sur ventes/clients 43

l.z-Difficulte sur Ie recouvrement 43

Section 2-Separation des responsables de vente et achat 44

2.1-Non maitrise de la tresorerie 44

2.2-Non maitrise de gestion d 'encaissement et decaissements 44

2.2.1- Les refus de paiement des clients ala date de cloture 45

2.2.2 - Les cheques retournes impayes 45

2.2.3- Les effets de commerce retournes impayes 45

Section 3-Identification des forces et des faiblesses de I'entreprise 46

3.1-Forces de I' entreprise 46

Page 103: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xix

3.2-Faiblesses de la societe 47

3.3-Analyse des opportunites et menaces 47

3.4- Echeance de paiement long 48

PARTIE III-PROPOSITION DES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS 52

Chapitre II-PROPOSITION DES SOLUTIONS 53

Section l-Proposition concernant la gestion 54

1.1-Reflexion autour de l'evolution de systeme comptable pratique 54

1.2-Amelioration de l' organisation et les procedures de traitement 55

1.3-Mise a jour du logiciel de traitement comptable 55

Section 2-Recrutement du personnel au service de cornptabilite 56

2.1-Meilleure repartition des taches achaque poste de travail 57

2.2-Gain de temps de traitement 58

2.3-Acceleration de I'execution de travail 58

Section 3- Amelioration de l'organisation comptable 59

3.1-Application de la methode d'imputation comptable 59

3.2-Saisie en temps reel 60

3.3-Utilisation d 'un systeme de classement adequat 60

Chapitre II-SOLUTIONS CONCERNANT DU CYCLE DE VENTES 61

Section l-Amelioration de la tenue de tresorerie 61

1.I-Mise en place d 'un systeme de controle interne periodique de ventes/clients 61

1.2-Amelioration de mode de recouvrement 62

Section 2-Unicite de responsable de vente et achat 62

2. I-Optimisation de la tresorerie 62

Page 104: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xx

2.2-Mai'trise de gestion d'encaissement et decaissernents 63

2.2. l-Protection du patrimoine 65

2.2.2-Fiabilite et integrite des informations 65

2.2.3-Respect des directives 65

2.2.4-L'Optimisation des ressources 66

Chapitre lII-RECOMMANDATIONS APPORTEES 67

Section l-Elaboration effective d'un systerne d 'organisation comptable 67

1.I-Mise en place d 'un tableau de bord des encaissements et de tresorerie 67

1.2-Mise en place d'un systeme devaluation efficace du controle interne 68

1.2.1-Une meilleure comprehension du concept de controle interne 69

1.2.2- Connaissance des caracteristiques du controle interne 70

1.2.3-Prise en compte des composants du controle interne 70

1.2.3 .l-Une evaluation des risques 70

1.2.3.2-L'environnement du controle 71

I.2.3.3-Des activites de controle 71

I.3-Mise en place des outils d'analyse et d 'evaluation performante du controle interne

.............. .............. .............. ............. ............ ................. .............................. ............... 71

1.3. l-Procedures d'autorisation et d'approbation 72

I.3.2-Separation des taches 72

1.3.3-Contrale de l'acces aux res sources et aux documents 72

1.3.4-Verifications 72

I.3.5-Reconciliations 72

Page 105: MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES …

xxi

1.3.6-Analyse de la performance operationnelle 73

1.3.7-Analyse des operations, des processus et des activites 73

Section 2-Formation du personnel et mise en place des procedures 74

2.1-Identification et formation du personnel 74

2.2-Participation ala mise en place effective des procedures 74

2.3-Test de validite et de permanence des procedures 75

Section 3-Application de procedure de gestion moyenne paiement 75

CONCLUSION 78

BIBLIOGRAPHIE '" vi

LISTES DES ANNEXES vii

TABLE DEMATIERES xv