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UNIVERSITE D'ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
Faculte de Dreit, d'Economie, DEPARTEMENT GESTIONde~tionetdeSociow~e Universite d'Antananarivo
OPTION: AUDIT ET CONTROLE
« MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES
SUPERIEUR SPECIALISEE EN GESTION »
SYSTEME D'INFORMATION ET ORGANISATION COMPTABLE, CAS DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR
Presente par :
RAMASISON Jacky Tantely
SOUS l' encadrement de :
ENCADREURPEDAGOGIQUE: ENCADREUR PROFESSIONNEL :
ANDRIAMASIMANANA Origene Olivier RAHIRAVOLA Mirana
Maitre de Conferences et Chef de Directeur Administratif et Financier de la societe Departement Gestion it I'Universite COURTS Madagascar
d'Antananarivo
Annee universitaire : 201212013
Session: Septembre 2013
– UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
…………………………
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
...............................
DEPARTEMENT GESTION
…………………………
OPTION : AUDIT ET CONTROLE
« MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’ETUDES SUP ERIEUR SPECIALISEE EN GESTION »
SYSTEME D’INFORMATION ET OEGANITAION COMPTABLE, CAS DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR
Présenté par :
RAMASISON Jacky Tantely
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL
Année universitaire 2010-2011
Année universitaire : 2012/2013
SESSION : Septembre 2013
Date de soutenance : 12 Septembre 2013
ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier
Maître de Conférence et Chef de
Département Gestion à l’Université d’Antananarivo
RAHIRAVOLA Mirana
Directeur Administratif et Financier de la Société COURTS Madagascar
i
REMERCIEMENTS
Malgré les efforts, le dévouement et les recherches qu’on a pu entreprendre, cet ouvrage n’a
pas pu être réalisé que grâce à la collaboration de certaines personnes de bonne volonté. Nous
voudrions donc, témoigner notre gratitude la plus profonde et leur adresser, par la suite nos
vifs remerciements, pour leur soutien, leur encouragement durant l’élaboration de ce présent
livre de mémoire, plus précisément :
-Monsieur RAPANOELINA Panja Armand, Professeur Titulaire et Président de l’Université
d’Antananarivo, pour nous avoir formés efficacement.
-Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de Conférences et Doyen de la faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université d’Antananarivo, pour les
différentes formations aptes à faire face au monde professionnel.
-Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de Conférences et Chef de
Département de Gestion, Encadreur pédagogique pour avoir corrigé et dirigé ce mémoire et
qui nous a honoré en acceptant de nous prodiguer ses conseils et ses suggestions malgré ses
multiples obligations.
-Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur d’université et Directeur du Centre
d’Etudes et recherche en Gestion qui nous a donné tout au long de la préparation de ce
mémoire l’autorisation de faire des recherches auprès de la CERG. Qu’elle reçoive la
témoignage de notre profonde gratitude.
-Madame Mirana RAHIRAVOLA, Directeur Administratif et Financier de la société
COURTS Madagascar, Encadreur Professionnel pour avoir corrigé et dirigé ce mémoire et qui
nous a honoré en acceptant de nous prodiguer des conseils et ses suggestions malgré ses
multiples obligations.
Tous les Enseignants auprès du département Gestion, pour le savoir qu’ils nous ont transmis
tout au long de notre formation.
Et tous les membres du personnel de la société COURTS Madagascar, notamment le
Département Administratif et Financier qui nous ont aidées en procurant des informations et
des documents nécessaires pour ce mémoire.
Enfin, un chaleureux remerciement à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’aboutissement et à la réussite de ce travail.
ii
LISTE DES ABREVIATIONS
BFR : Besoin de Fonds de roulement
CSB II : Centre de la Santé de Base Niveau II
CT : Court Terme
FFOM : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces
INSTAT : Institut National de la Statistique
LT : Long Terme
MT : Moyen Terme
RC : Registre de Commerce
SA : Société Anonyme
SARL : Société A Responsabilité Limité
SARLU : Société A Responsabilité Limité Unipersonnelle
SOC : Système d’Organisation Comptable
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
TTC : Tout Taxe Comprise
iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N° 01 – Variations de la trésorerie, de chiffre d’affaires et fournisseurs……………39
Tableau N° 02 – Analyses des opportunités et menaces ……………………………………..48
Tableau N° 03 – L’impact de ces conditions consenties au client X ………………………...50
Tableau N° 04 – Tableau qui regroupe les encaissements sur ventes/clients ………………..67
Tableau N° 05 – Budget de trésorerie ………………………………………………………..68
iv
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I – CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS
Section 1 – Historique de la société
Section 2 – Matériels utilisés et méthodologie de collecte des données
Chapitre II : APPROCHE THEORIQUE QUE LE SYSTEME D’INFORMATION ET
ORGANISATION COMPTABLE
Section 1 – Théorie générale sut le système d’information et d’organisation comptable
Section 2 – Analyse et diagnostic de la société
PARTIE II – IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE SYSTEME
D’ORGANISATION COMPTABLE
Chapitre I : PROBLEME AU NIVEAU DE GESTION, DU PERSONNEL ET
D’ORGANISATION COMPTABLE
Section 1 – Problèmes liés sur les outils de gestion
Section 2 – Insuffisance du personnel au sein du service comptabilité
Section 3 – Défaillance au niveau d’organisation comptable
Chapitre II : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE VENTES
Section 1 – Insuffisance de la tenue de trésorerie
Section 2 – Séparation des responsables de vente et achat
Section 3 – Identification des forces et des faiblesses de l’entreprise
PARTIE III – PROPOSITION DES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I – PROPOSITION DES SOLUTIONS
Section 1 – Proposition concernant la gestion
v
Section 2 – Recrutement du personnel au service de comptabilité
Section 3 – Amélioration de l’organisation comptable
Chapitre II – SOLUTIONS CONCERNANTS DE CYCLE DE VENTE
Section 1 – Amélioration de la tenue de trésorerie
Section 2 – Unicité de responsable de vente et achat
Chapitre III – RECOMMANDATIONS APPORTEES
Section 1 – Elaboration effective d’un système d’organisation comptable
Section 2 – Formation du personnel et mise en place des procédures
Section 3 – Application de procédure de gestion moyenne paiement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTES DES ANNEXES
TABLES DES MATIERES
1
INTRODUCTION
Le contexte économique mondial actuel est marqué par la rapidité des échanges,
notamment des flux d'informations. Pour cela, tout décideur se doit d'avoir la bonne
information et surtout à temps. Le chef d'entreprise étant un décideur, il est fortement
préoccupé par ce défi de l'information car celle-ci conditionne la qualité de la prise de
décision en entreprise. Il dispose pour ce faire de sources d'information variées. Un constat est
cependant à faire : le développement des besoins en information économique et financière a
donné au système d’information et d’organisation comptable une place centrale de plus en
plus stratégique. Par conséquent, il est impératif d'avoir une bonne information et organisation
comptable. Conscient de cet état de choses, l'acte uniforme relatif au droit comptable offre à
chaque entreprise la latitude de déterminer « les procédures nécessaires à l’amélioration du
système d’information et d'organisation comptable permettant aussi bien un contrôle interne
fiable et performants que le contrôle externe, par l'intermédiaire, le cas échéant, de
commissaires aux comptes, de la réalité des opérations et de la qualité des comptes, tout en
favorisant la collecte des informations1.
En réalité, le système d’information et d’organisation comptable en plus de son
caractère obligatoire pour les commerçants réalisant un chiffre d’affaires toutes taxes
comprises, est une nécessite pour la gestion des entreprises d’une certaine taille. En effet,
conséquences de la mondialisation se font ressentir même au sein des petites et moyennes
entreprises, qui sont par définition les plus exposées et les plus vulnérables aux fluctuations
économiques. Seul moyen pour faire face à ce défi qu’est la concurrence, c’est de se
distinguer par la performance et en étant mieux organisé et mieux structuré pour pouvoir
s’adapter à toutes les situations qui se présentent et réduire ainsi le temps nécessaire à toute
prise de décision et être aussi en mesure de maîtriser les flux de l’entreprise et en particulier
les coûts2. C’est dans cette vision des choses, qu’à travers ce mémoire l’accent sera mis sur la
nécessité et l’intérêt pour toute entreprise d’améliorer du système d’information et
d’organisation comptable lui permettant de dépasser l’obligation comptable pour en faire un
outil de gestion et d’amélioration des performances de l’entreprise.
1
Bernard, Dalziel, Mitrani « Système d’organisation comptable et contrôle interne d’entreprise », Edition
d’organisation, Paris 2003, page 17
2 Leboyer, Levy « Système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion », Edition d'organisation
Paris 2001, page 25
2
L’objectif est donc la contribution à l’amélioration du système d’information et
d’organisation comptable au sein d’une entreprise pouvant être considéré comme un outil de
l’organisation comptable devant permettre la maîtrise et l’amélioration de l’information
financière tant au niveau de sa qualité que de celui des délais nécessaires à sa réalisation de
services. Dans notre cas, même la société COURTS Madagascar a été déjà disposé du
système d’information et d’organisation comptable, elle a besoin d’améliorer ce système afin
d’obtenir des résultats mieux performants. En revanche, il est nécessaire qu’elle doive aussi
mettre en place ce système de façon efficient afin de maîtriser le contrôle interne. En effet,
une question se pose, comment faire pour que la contribution à l’amélioration du système
d’information et d’organisation comptable puisse donner un outil de gestion financière
performante et d’amélioration du contrôle interne au sein d’une entreprise?
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi un thème de mémoire intitulé :
« Système d’information et d’organisation comptable : Cas de la Société COURTS
Madagascar » a été choisi.
L’objectif global consiste à améliorer le système d’information et d’organisation
comptable qui renforcera le traitement de la gestion financière et de contrôle interne au sein
d’une entreprise. Pour spécifier cet objectif, nous allons présenter ci-après les objectifs
spécifiques avec les hypothèses correspondantes.
Tout d’abord, l’objectif spécifique est de prouver que la maîtrise du système
d’information contribuera au traitement de la gestion financière au sein d’une entreprise. Cela
conduit à la vérification de l’hypothèse suivante : Amélioration du système d’information
rend performant la gestion financière d’une entreprise.
Ensuite, l’objectif spécifique est de montrer que le renforcement du système de
contrôle interne permet d’obtenir de résultats fiables et compétitifs au sein d’une entreprise.
Cela implique aussi l’hypothèse suivante : Système d’organisation comptable en tant qu’outil
de contrôle interne.
Après avoir analysé la comptabilité pratiqué par l’entreprise COURTS Madagascar, la
contribution à l’amélioration d’un système d’information et d’organisation comptable est
nécessaire en tant que les activités principales de cette entreprise sont basées sur les
prestations de services. Dans ce cas, elle a besoin d’un outil de gestion comme de cette
organisation afin d’améliorer la gestion financière et de maîtriser le contrôle interne de la
société.
3
Pour cela, nous attendons, à cet effet, des résultats obtenus sur la contribution à
l’amélioration du système d’information et d’organisation comptable au sein de l’entreprise
COURTS Madagascar en tant qu’outil de gestion et d’amélioration de la performance de
l’entreprise.
Tout d’abord, l'intérêt scientifique de ce travail de recherche repose sur la mise en
relief du lien entre le système d’information et le système d’organisation comptable. Ensuite,
l'intérêt pratique consiste à attirer l'attention des spécialistes et professionnels en matière du
système d’information et d’organisation comptable. En plus, l’intérêt professionnel : ce travail
sans prétendre être une recette miracle aux problèmes rencontrés de la société étudiée mais il
peut contribuer à apporter plus de rigueur et de méthode dans l'élaboration des états financiers
de la société COURTS Madagascar. Enfin, l’intérêt personnel : cette recherche nous a permis
de confronter nos connaissances en système d’information avec la réalité sur le système
d’organisation comptable pratiqué par l’entreprise, et de rendre compte de l'aptitude de
l'étudiant à ce système à être opérationnel dans un contexte où la professionnalisation permet
de maîtriser le technico- professionnelle de l'entreprise.
Pour vérifier ces hypothèses citées ci-dessus, nous adoptons comme méthodologie
pour la recherche des méthodes de questionnaire vis-à-vis des différents responsables au sein
de l’entreprise COURTS Madagascar, notamment le dirigeant et les différents responsables au
sein du service comptabilité et vente en vue d’améliorer la performance de l’entreprise. En
plus de cela, la vision d’ensemble de l’entreprise que peut avoir un expert comptable lui
permet de concevoir un système d’organisation comptable adapté à la situation de cette
dernière et répondant aux besoins de ses utilisateurs et aux autres objectifs fixés par
l’entreprise. En outre, l’élaboration de ce document passe par un diagnostic approfondi de la
fonction comptable, financière et les autres fonctions de l’entreprise. Ce diagnostic devrait
s’acheminer vers une adaptation des procédures comptables et financières voir même les
autres procédures et ce, dans le but de répondre notamment aux objectifs de renforcement du
contrôle interne. Ensuite, il faut souligner que l’élaboration du système d’organisation
comptable peut être également l’occasion pour l’entreprise de revoir son organisation
générale. Enfin, la conception de la mission de l’organisation comptable est une autre
occasion pour l’entreprise de s’interroger sur ses pratiques comptables et fiscales et
spécialement en l’absence d’un contrôle externe. Dans ce cas, l’entreprise aura besoin des
conseils de l’expert comptable ou au moins d’un commissaire aux comptes pour redéfinir ses
procédures et ses pratiques comptables.
4
Pour procéder à une analyse interne et externe approfondie de l’entreprise, d’une part
la comptabilité pratiquée par l’entreprise COURTS Madagascar et d’autre part, l’amélioration
du système d’information et d’organisation comptable déjà existé, il est indispensable de
connaître les avantages des différents types de la comptabilité composant de ce système. Et
pour être efficace, les techniques utilisées sont de l’observation participative ; la
documentation et l’entretien ou enquête direct avec les différents responsables de l’entreprise.
Pour l’enquête, nous avons utilisé de questionnaire ouverts et fermés. Pour la documentation,
nous avons fait ainsi appel aux démarches méthodologiques consistant à faire des recherches
documentaires (interne et externe de l’entreprise notamment les documents sur les états
financiers et aussi sur la production des produits, les rapports et mémoires ayant une
affiliation avec l’étude ; les archives). Nous avons analysé et traité les documents nécessaire
sur l’amélioration du système d’information et d’organisation comptable ; entretenu directs
avec les responsables auprès de l’entreprise COURTS Madagascar notamment les cadres et le
directeur en tant que premier responsable sur la gestion financière et le contrôle interne. De
plus, l’échantillon est très important pour la vérification des hypothèses avancées comme
résultats probables de la problématique. Ensuite, nous avons effectué aussi des entretiens sous
forme d’enquête aux responsables de l’entreprise COURTS Madagascar par l’observation
participante afin de connaître la nécessité et l’importance de l’amélioration du système
d’organisation comptable au sein de cette entreprise. A ce sujet, nous avons fait des enquêtes
auprès de 10 personnes au sein d’une entreprise visitée dont le mode de tirage a été fait au
hasard. Enfin, nous avons compilé les documents mis à notre disposition au sein de
l’entreprise COURTS Madagascar pour connaître les différentes activités effectuées par cette
entreprise. D’une autre côté, nous avons rencontré des problèmes de temps en temps,
notamment sur la méthodologie et le temps de l’enquête au sein de l’entreprise COURTS
Madagascar. Ces problèmes sont autour de la contrainte méthodologique, de la contrainte du
temps.
Sur la contrainte méthodologie, la recherche que nous avons faite doit être exhaustive
mais ceci ne peut pas être possible et que l’échantillon est limité, notamment financier. Au
cours de l’enquête, certains employés ne sont pas très ouverts durant les interviews comme le
personnel autre que le dirigeant et les responsables car elles ont peur du fait que les questions
posées touchent leurs intimités. Il y a ceux qui ne veulent pas parler tout simplement. Il y a
ceux qui mentent à propos de leurs cas. Mais malgré ces obstacles, nous avons pu obtenir
quand même les données nécessaires à notre étude. Sur la contrainte du temps, le travail de
recherche que nous avons effectué est en fait, limité par le temps et l’espace.
5
Le personnel de l’entreprise n’a pas du temps pour faire de l’entretien qui entraîne
aussi la difficulté sur la collecte des données.
Ce travail comprend trois grandes parties dont la première partie présentera le cadre
général de la recherche. Cette partie se subdivise en deux grands chapitres. Le premier
chapitre concerne l’historique et les matériels utilisés et méthodologie des collectes des
données. Le premier concerne l’identification, les missions, les objectifs et les activités de
l’entreprise et la structure organisationnelle de la société. Le second est axé sur la justification
de la zone d’étude, les matériels et documents utilisés lors de cette étude et les types
d’enquête et le traitement des données obtenues. Dans le deuxième chapitre, l’approche
théorique du système d’information et d’organisation comptable sera exposée. Ce chapitre se
subdivise en deux grandes sections. La première section est consacrée à la présentation de la
théorie générale du système d’information et d’organisation comptable. Il s’agit du système
d’information et le système d’organisation comptable dans une entreprise, le système
d’information comptable et de la prise de décision dans une entreprise. Le système
d’organisation comptable, le système d’organisation comptable informatisée et l’importance
de la planification et organisation de la mission. Dans la deuxième section, consacrée à
l’analyse et diagnostic du système d’organisation comptable. Le premier concerne la description
et diagnostic de l’organisation et des procédures et le deuxième sera le diagnostic de la fonction et des
normes comptables.
La deuxième partie sera consacrée à l’identification des problèmes rencontrés. Elle se
subdivise en deux chapitres à savoir les problèmes rencontrés au niveau de gestion et
personnel de la société COURTS Madagascar et les problèmes rencontrés au niveau de cycle
de vente.
Enfin, la troisième partie montrera la proposition des solutions pour les problèmes
rencontrés dans la deuxième partie et les recommandations apportées pour les points faibles et
menaces de la société. Le premier chapitre concerne la proposition d’objectifs et amélioration
des procédures. Il proposera une réflexion autour de l’évolution de système comptable
pratiqué, une présentation des forces et faiblesses de l’organisation comptable à améliorer,
une proposition en vue d’améliorer l’organisation et les procédures de traitement et en vue
d’adopter les règles comptables et fiscales. Le deuxième chapitre exposera des
recommandations sur l’élaboration d’un système d’organisation comptable et sur la formation
du personnel concerné.
6
PARTIE I – CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
7
Au sein d’une entreprise, la fonction comptable fait partie intégrante d’un système
homogène qui est l’organisation générale. Le diagnostic de l’un des éléments de cette
organisation de façon isolée ne permet pas de mieux évaluer les besoins de l’entreprise et de
bien insérer les fonctions prises individuellement dans l’organigramme général de
l’entreprise. Raison pour laquelle, une brève description et évaluation de l’organisation
générale de l’entreprise s’impose pour mieux situer la fonction comptable dans
l’organigramme général et ainsi pouvoir satisfaire au mieux les besoins en matière de
traitement de l’information financière et comptable.
L’objectif de cette évaluation est de s’assurer que la fonction comptable est bien
déclinée sur l’organigramme général et ce, par rapport à sa dimension et à sa position sur ce
dernier. Il n’y a pas donc de règles absolues dans ce domaine et cela dépendra de plusieurs
paramètres à savoir l’historique, le secteur d’activité, les missions et la taille de l’entreprise ;
le degré d’intégration de l’information financière et comptable ; le nombre et la nature des
transactions comptables et financières réalisées par l’entreprise ; le niveau de management et
du personnel de l’entreprise. L’étude de ces paramètres permet de situer l’entreprise et son
organisation dans son environnement et de pouvoir apprécier l’adéquation entre l’organisation
mise en place et les besoins de l’entreprise. De manière pratique, et selon le cas de chaque
entreprise, le besoin en matière de traitement de l’information financière et comptable n’est
pas toujours exprimé de la même façon.
Alors, cette première partie sera consacrée à la partie descriptive concernant la
présentation générale de la société COURTS Madagascar et l’approche théorique sur le
système d’information et d’organisation comptable. Ainsi, le premier chapitre exposera
l’historique de la société et les matériels utilisés et méthodologie de collecte des données. Le
deuxième chapitre sera relatif à l’approche théorique sur le système d’information et
d’organisation comptable.
Chapitre I-PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS
Ce chapitre a pour objectif de présenter l’historique de la société COURTS
Madagascar et aussi de montrer les matériels utilisés et la méthodologie de collecte des
données pour l’élaboration de ce mémoire. La première section concerne l’identification de la
société, ses missions, ses objectifs, ses activités et sa structure organisationnelle.
8
La deuxième section sera consacrée à la justification de la zone d’étude, les matériels
et documents utilisés lors de la recherche et les types d’enquête utilisée et le traitement des
données obtenues.
Section 1 - Historique de la société
Avant de présenter l’identification de la société, les missions, les objectifs, les activités
et la structure organisationnelle de l’entreprise, il est nécessaire de montrer tout d’abord
l’historique de la société étudiée.
COURTS est l’une des premières sociétés étrangères à vendre des meubles et de
l’électroménager à Madagascar. Cette société était au début une filiale de grand groupe
britannique dénommé COURTS plc qui porte ainsi le nom de son fondateur Henri COURTS.
Henri Court3 a fondé en 1850 et le premier magasin Court qui a ouvert ses portes dans
l’ancienne ville de Canterbury en Angleterre en réparant et en fabricant des bouilloires et des
poêles. Après le décès de son fondateur en 1963, il est revenu à son fils William Henry Court,
seulement âgé de 11 ans de reprendre les affaires en à main. Aidé de son petit frère Charles et
de sa mère, il transforme avant la fin du siècle leur magasin individuel en magasin phare de
Canterbury. Au fil des progrès de son affaire, William Court répond aux besoins de ses clients
et ouvrit de nouveaux départements qui vendaient de la quincaillerie, d’huile, de la peinture,
des bicyclettes, des ordinateurs, des meubles et d’ameublement. COURTS devint bientôt très
renommé dans le comté de Kent pour la qualité, le choix, la valeur et le service que les gens
venus en masse trouvaient dans le magasin. Le temps passa, Percy le fils de William Court,
atteignit l’âge adulte et a repris les affaires en 1932. Percy Court développa et transforma le
magasin de Canterbury en un mélange de jardins et d’aires d’exposition de meubles.
La deuxième guerre mondiale fit beaucoup de victimes dans le monde des affaires
comme chez Percy Court. En 1945, le personnel au nombre de 120 fût réduit à 8. Percy Court
décida alors de faire de la publicité pour vendre le magasin. Trois frères se présentèrent pour
l’acheter. L’enseigne COURTS fût gardée tout comme Percy Court qui demeura Directeur
avec comme responsabilité la disposition des meubles jusqu’à sa mort.
Début 1946, l’expansion est lancée à Guildford et Southsea, et vers la fin 1947
Gillingham dans le comté de Kent vint s’ajouter à la liste. En 1948, de nouveaux magasins
virent le jour à Walton, Thames et Swindon.
3 Henri Courts, « Historique de la société COURTS Madagascar », Année 1850
9
En 1965, la tendance fût complètement renversée et ils furent capables de remplacer
les produits importés par des produits locaux.
En 1985, le premier hypermarché COURTS Mammouth ouvrit ses portes dans une île
de l’Océan Indien : Maurice ou le nom fût adapté à Mammouth pour le marché francophone.
Les deux années suivantes, des magasins furent ouverts en Antigua, dans les Grenades et dans
les Caraïbes Est.
En 1987, un autre hypermarché vit le jour dans le sud de la péninsule Malaisienne.
Comme le groupe COURTS Plc est coté en bourse, un autre groupe dénommé BAI Co Ltd
(British American Investment) de Maurice propriétaire de la puissance British American
Insurance, a signé le 25 Novembre 2005 un agrément pour l’achat de 84,6% de COURTS
Mauritius Ltd, et 60% de COURTS Madagascar SARL. Concernant la société COURTS
Madagascar SARL, elle a ouvert ses portes à Ankorondrano, dans la capitale le 26 Août 2001.
Cette représentation a pour obligation de reproduire une image fidèle à sa maison mère et
d’appliquer la charte des magasins COURTS pour ressortir l’identité du groupe.
Cependant, elle s’en est sortie tant bien que mal de cette période et même depuis, elle
a élargit sa zone de couverture dans l’île, à savoir : dans la capitale, elle compte trois
magasins à Ankorondrano, à 67ha ouvert le 03 Mars 2006 et à Tanjombato le 08 Juin 2004, à
Antsirabe avec un magasin le 21 Septembre 2002, à Toamasina également avec un magasin
ouvert le 11 Novembre 2002.
Le choix de l’emplacement de ces magasins a été fait en tenant compte des facteurs
environnementaux de l’entreprise que ce soit interne et externe.
Voilà donc l’historique de la société COURTS Madagascar et passons maintenant à
l’identification de l’entreprise qui présentera la fiche signalétique et la forme juridique de la
société à étudier.
1.1 - Identification de la société
Ce paragraphe nous présente la fiche signalétique du projet et le cadre juridique de
l’entreprise. Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu la fiche signalétique de la
société COURTS Madagascar.
10
1.1.1-Fiche signalétique
Comme toute société, COURTS Madagascar est une société qui a la forme d’une
Société A Responsabilité Limitée. Une entreprise doit être légale et réglementée.
Nous devons, par conséquent, avoir une fiche signalétique qui devrait être enregistrée
au service des impôts dans la région d’exploitation et à l’INSTAT (Institut National de la
Statistique). Ci-après les renseignements concernant la société COURTS Madagascar :
− RC : 2001 B 79 ;
− Numéro Statistique : 46900 11 2001 0 10020.
1.1.2-Statut juridique
Nous savons qu’il existe quatre statuts juridiques d’une entreprise, à savoir : Société
Anonyme (SA), Société A Responsabilité Limitée (SARL), Société A Responsabilité Limitée
Unipersonnelle (SARLU) et Société Individuelle (SI). Pour ces quatre statuts juridiques, la
société COURTS Madagascar a une forme juridique SARL. Dans notre cas donc, nous allons
présenter ci-après la dénomination, la forme juridique, le capital, le siège social de
l’entreprise.
− Dénomination : COURTS Madagascar ;
− Forme juridique : SARL ;
− Capital social : 5 544 000 000 Ariary ;
− Siège social : Zone Zital Ankorondrano Antananarivo4.
1.2-Missions et activités de l’entreprise
Ce paragraphe exposera les missions et les activités de la société COURTS
Madagascar. Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu les missions de la société
dans la zone d’exploitation.
1.2.1-Missions de l’entreprise
La première mission de COURTS Madagascar est d’offrir le meilleur ensemble de
biens et de services à la population Malgache dans toute l’île. En conséquence, toutes les
4 Brochure au sein de la société COURTS Madagascar, Année 2006
11
actions entreprises par la société doivent obligatoirement se rapporter à cette mission que ce
soit d’une manière directe ou indirecte. Cette mission est axée sur le plan social et
économique.
Sur le plan social : COURTS s’est toujours considéré comme une société citoyenne
en faisant toujours ses devoirs envers le pays d’implantation et en essayant toujours d’être un
grand acteur de la vie social du pays. Cette participation peut se traduire ainsi :
− La création d’emploi qui génère une source de revenu pour les employés sans
considérer les emplois indirects ;
− La participation à différentes activités de mécénats (don), c'est-à-dire qu’il n’y a pas de
contrepartie.
Sur la plan économique : Economiquement parlant, COURTS en tant que société
commerciale à but lucratif fournit des ressources financières non négligeables au pays
d’installation grâce aux impôts qu’elle paie à l’Etat. Ces impôts permettent à l’Etat
d’augmenter les infrastructures de base comme les CSB II, les écoles,…
1.2.2-Activités de la société
L’activité principale de l’entreprise est axée dans la vente des meubles et
d’électroménager par le système de crédit facile. Selon l’encyclopédie sur web Wikipédia :
L’achat à crédit ou vente à tempérament est défini comme tout contrat de crédit qui doit
normalement emporter acquisition d’un bien meuble corporel (électroménager, voiture, ..) et
dont le prix s’acquitte en versements périodiques, en trois paiements au moins. Pour ces
paiements, l’acompte est non compris. Et l’acompte s’élève à 15% du prix de vente et il doit
être versé au vendeur à la signature du contrat. Pour ce crédit, les dossiers nécessaires
sont de :
− Une carte d’identité nationale ou passeport ;
− Une dernière facture d’eau et électricité ;
− Un certificat de résidence moins de trois mois ;
− Une fiche de paie récente ;
− Une attestation de travail pour les salariés.
12
1.3-Structure organisationnelle
Ce paragraphe présente la fonction et l’organigramme de la société. La fonction nous
informe les liaisons entre le poste de travail au sein de l’entreprise tandis que l’organigramme
montre la structure de la société.
1.3.1-Fonction et organigramme
Fonction : L’organigramme permet au responsable de connaître exactement la
structure de l’entreprise. Il nous permet aussi de connaître la liaison organisationnelle afin
d’éviter le conflit d’autorité entre les membres du personnel, d’identifier la responsabilité du
personnel et de constater les anomalies de l’organisation.
Organigramme : Toute entreprise a sa propre structure. L’organigramme est un
graphique qui représente sous une forme schématique la structure de l’entreprise. Il doit
préciser en particulier la répartition des tâches entre les services, le niveau hiérarchique, les
liaisons entre les services. Il est à la fois un instrument d’information dans l’ensemble de
l’entreprise. Un instrument d’analyse qui permet de découvrir les erreurs de l’organisation5.
Dans notre cas, nous avons comme organigramme d’une société à responsabilité limité
ou SARL dans le but de faciliter la gestion des ressources humaines et le contrôle à chaque
poste de travail. La structure organisationnelle de la société COURTS Madagascar se trouve
en Annexe 1.
1.3.2-Description des tâches à chaque poste de travail
Le personnel de la société COURTS Madagascar est composé d’un Directeur Général,
d’un Directeur des opérations, d’un Directeur des Ressources Humaines, d’un Directeur
commercial, d’un Directeur financier, d’un Coordonateur Marketing, d’un responsable
juridique, d’un responsable informatique. Nous décrivons ci-après les différentes
responsabilités de chaque poste de travail.
Directeur Général : sa mission est de s’assurer la direction du groupe, de fixer la politique
générale de l’entreprise et le budget annuel aussi bien pour le COURTS Maurice que
COURTS Madagascar.
5 BAUGARD Fabien, « GESTION ET CREATION D’ENTREPRISE », Edition FOUCHER, 2003, 200 pages,
13
Directeur des Opérations : il est à la tête de toutes activités d’opérations de la société.
Directeur des Ressources Humaines : il a pour but d’optimiser l’efficacité des ressources
humaines et de s’assurer que l’emploi de ces derniers correspond au standard que la
compagnie a fixé en la manière mais aussi en suivant la législation en vigueur.
Directeur commercial : il dirige toutes les activités opérationnelles pour COURTS
Madagascar.
Directeur financier : il est en charge la bonne gestion de la finance et du respect des normes
comptables actuels. Il négoce avec les banques et l’administration notamment fiscale en cas
de besoin.
Coordonateur Marketing : il gère toutes activités promotionnelles et de publicité,
l’élaboration du budget marketing, de la bonne image publique, de la communication.
Section 2 - Matériels utilisés et méthodologie de collecte des données
Cette section présentera la justification du choix de la zone de la recherche, les
matériels et documents utilisés lors de cette dernière et les types d’enquête utilisée et le
traitement des données obtenues à l’aide de FFOM. La première concerne la présentation de
choix et d’objectif de la société COURTS Madagascar. La deuxième est relative aux matériels
et documents utilisés. Le troisième s’intéresse à la façon dont types d’enquête pour obtenir les
données et le mode de traitement de ces dernières. Pour ce faire, nous allons voir en premier
lieu la justification du choix de la zone de la recherche et l’objectif de l’entreprise.
2.1-Justification de la zone d’étude
Ce paragraphe exposera la justification du choix de la zone d’études et les objectifs de
la société étudiée au cours de la descente sur terrain.
2.1.1-Choix de la société
Tout d’abord, nous avons choisi spécialement la société COURTS Madagascar pour
des différentes raisons, à savoir, elle est l’une des plus grandes entreprises en matière de la
14
vente de meubles et d’électroménager ici dans la capitale, de même dans toute la Grande île
toute entière et aussi en tant que le plus connu à Madagascar. Ensuite, elle a connu une
envergure régionale non seulement Analamanga mais aussi dans les autres régions. C’est une
entreprise qui présente le plus de compétitivité dans toute la Grande île. Enfin, nous avons
choisi spécialement l’entreprise COURTS Madagascar car elle nous a donné beaucoup
d’informations par rapport à d’autre entreprise dans la capitale en matière du système
d’informations et organisation comptable, même ces dernières sont confidentielles au sein de
toutes entreprises privées.
2.1.2-Objectif
Comme objectif, COURTS Madagascar se positionne en leader dans le domaine de la
vente de meubles et d’électroménager et elle adopte donc toutes ses stratégies suivant ce
positionnement et elle est même la pionnière concernant le système de crédit à la
consommation. De par cette position de leader du marché, la société se doit de garder une
image dynamique d’elle-même auprès du public et plus particulièrement auprès de sa
clientèle. Mais bien évidemment, le premier objectif de la société commerciale à but lucratif
de cette envergure est de faire du profit, c'est-à-dire gérer au mieux tous les moyens à mettre
en œuvre dans l’organisation pour que celle-ci rapporte un bénéfice.
2.2-Matériels et documents utilisés lors de la recherche
Ce paragraphe présentera les matériels et les documents nécessaires utilisés pour la
réalisation de ce mémoire. Il s’agit comme matériels de questionnaire utilisé lors de
l’interview en utilisant les questions fermées et ouvertes, et comme documents, ce sont les
données primaires et secondaires.
2.2.1-Matériels
Ce paragraphe présentera les matériels utilisés lors de la recherche. Il s’agit du
questionnaire, de CD-RW, de flash et d’ordinateur. L'ordinateur est une machine de
traitement de l'information permettant de conserver, d'élaborer et de restituer des données en
effectuant sous le contrôle de programmes enregistrés, des opérations arithmétiques et
15
logiques. Il peut être programmé pour accepter les données (input : entrées) et les
emmagasiner quelque part en sécurité pour un usage futur.
2.2.2-Documents utilisés
Les données utilisées sont basées sur les données primaires, c'est-à-dire la théorie
générale sur le système d’informations et d’organisation comptable et les données secondaires
sont basés sur les renseignements concernant la société étudiée.
2.3-Type d’enquête utilisée et traitement des données obtenues
Ce paragraphe présentera les types d’enquête utilisée lors de la recherche et le
traitement des données obtenues.
2.3.1-Type d’enquête utilisé et élaboration de questionnaire
Le questionnaire est l’une des techniques qui peut conduire notamment l’objet de
l’étude dans des faits précis ou notamment dans des opinions, il s’agit autrement d’un filtre
préconstruit. La formulation des questions est l'une des sources possibles de biais les plus
importantes des informations. Parfois, les gens auront plutôt tendance à exprimer leur opinion
à l'égard de la personne, plutôt que leur opinion personnelle sur le problème évoqué. C’est
pour cette raison que nous avons choisi les questions à éventail de réponses pour qu’ils
puissent les classer, choisir les réponses qui lui convient, ou de se positionner sur une échelle
d’attitude. Le choix de cette forme de question a aussi pour but de bien réfléchir à leur
pertinence, et à savoir le lien entre l’objet d’étude et les hypothèses à tester.
Quant à l’élaboration du questionnaire, nous avons utilisé les types « questions
fermées » qui a choix unique. Le but est de faciliter à l’interlocuteur de choisir les réponses
exactes, ainsi que de lui orienter ses opinion sur les réponses proposées.
. Nous utilisons aussi des « questions ouvertes ». Ces dernières sont effectuées afin
d’obtenir aussi bien des informations quantitatives que qualitatives : les questions ouvertes en
effet ont l’avantage de laisser à l’individu la liberté de s’exprimer comme il veut, de formuler
à sa guise son opinion en réponse à la question posée.
16
2.3.2-Traitement des données à l’aide MS office et FFOM
Le but du traitement de données est d'évaluer les données, de les classer, de les
analyser et de les mettre dans un contexte permettant de fournir l'information significative. A
chaque fois que la COURTS Madagascar fait un enregistrement de nouveaux clients par
exemple, un dossier pour chaque client est constitué.
Pour faire son inscription, il y a certains éléments qu'il doit remplir sur un formulaire,
notamment l'identification personnelle complète, les détails consignés sur le formulaire seront
transférés dans l'ordinateur et la copie du formulaire rempli sera gardée dans un classeur
approprié. A partir de ses informations, le service à la clientèle attribue un numéro de client et
une fiche du client sera confectionnée par le service informatique. Dès que le dossier du client
a été confectionné, les données qui y seront entrées sont essentiellement relatif à
l'identification du client et sa situation géographique, les traitements qui les concernent sont
surtout arithmétiques et classement par client. Nous allons présenter ci-après le traitement des
données par MS office/ Excel. Ce dernier concerne le traitement purement statistique.
2.3.2.1-Traitement des données par MS office/Excel
Tout d’abord, la saisie des données sur un ordinateur a débuté après l'enquête sur le
terrain, en utilisant « Ms Office 2010». Ensuite, pour le traitement de ces données, nous
avons l’avantage d’utiliser « Excel 2010 ». Ce logiciel possède plusieurs fonctionnalités et
différents outils nécessaires. Pour les illustrer, le « Tableur » sur « Excel » car il permet de
construire et de manipuler des tableaux de données numériques.
2.3.2.2-Outil d’analyse à l’aide de FFOM
L'analyse FFOM « Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces» est un outil d'analyse
stratégique. Ainsi, nous l’avons utilisé dans le but de prendre en compte dans la stratégie, à la
fois les facteurs internes et externes, en maximisant les potentiels des forces et des
opportunités et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces. À partir de cette
logique, on remarque que l’entreprise peut être influencée par son environnement de manière
positive (opportunités environnementales) ou de manière négative (contraintes
environnementales). En effet, cette analyse a donc pour but d’étudier les points forts et les
17
points faibles de l’entreprise COURTS Madagascar vis-à-vis des concurrents sur le marché
tant internes qu’externes.
Le premier chapitre a présenté la société COURTS Madagascar, notamment
l’historique et les matériels utilisés et la méthodologie de collecte des données pour
l’élaboration de ce mémoire. Le premier a concerné l’origine de la société. A ce sujet,
COURTS avait des sociétés étrangers à vendre des meubles et de l’électroménager à
Madagascar. Son fondateur avait été de Monsieur Henri COURTS. Le 26/08/2001, elle a
ouvert ses portes à Ankorondrano. Elle a été comptée trois magasins, à savoir Ankorondrano,
67 ha et Tanjombato. Le 21/09/2002, elle a ouvert ses portes à Antsirabe et le 11/11/2002, à
Toamasina. Le deuxième a touché les matériels et la méthodologie de collecte des données
nécessaires pour la vérification empirique et l'étude de la recherche a été définie. Dans ce cas,
une enquête a été effectuée en élaborant un questionnaire et une méthode d’analyse a été
choisie d’une part à l’aide de MS office/ Excel et d’autre part à l’aide des FFOM.
Voilà donc la présentation générale de la société COURTS Madagascar, y compris les
matériels, les documents utilisés et le traitement des données obtenues lors de la recherche et
abordons maintenant l’approche théorique sur le système d’information et d’organisation
comptable d’une entreprise.
18
Chapitre II - APPROCHE THEORIQUE SUR LE SYSTEME
D’INFORMATION ET ORGANISATION COMPTABLE
Ce chapitre a pour objectif de présenter une approche théorique sur le système
d’information et d’organisation comptable dans une entreprise. Ce chapitre se subdivise en
deux grandes sections. La première section concerne la théorie générale sur le système
d’information. Il s’agit du système d’information dans une entreprise, c'est-à-dire leur
définition, leur nature et leur rôle. Nous allons voir aussi le système d’information comptable
et la prise de décision dans une entreprise. La deuxième section est consacrée à la théorie
générale sur le système d’organisation comptable. Il s’agit de l’historique du système
d’organisation comptable, du système d’organisation comptable informatisée et de
l’importance de la planification et de l’organisation de la mission.
Section 1 -Théorie générale sur le système d’information et d’organisation comptable
Cette section présentera le système d’information et d’organisation comptable dans
une entreprise. Pour ce faire, nous allons montrer tout d’abord le système d’information dans
une entreprise.
1.1-Système d’information dans une entreprise
Une entreprise ne pourra survivre que si elle dispose d’un ensemble d’informations
suffisantes (information disponible, pertinente, fiable, précise et récente) pour pouvoir agir
avec efficacité c’est-à-dire prendre les bonnes décisions au bon moment. La maîtrise d’un
système d’information est donc essentielle.
1.1.1-Définition du système d’information
La mise en place formelle ou informelle d’un système d’information dans l’entreprise
répond à la nécessité de gérer l’information d’une manière efficace. Autant que la collecte
d’information, sa gestion dans l’entreprise est essentielle.
19
1.1.2-Nature et rôle de l’information pour une entreprise
On peut définir l’information comme étant un « élément de connaissance susceptible
d’être codé pour être conservé, traité ou communiqué » (Le petit Larousse illustré, 1996).
Pour l’entreprise, le terme d’information fait référence à un ensemble de connaissance de
nature différente dont le rôle est essentiel à différentes phases de la prise de décision6.
1.1.2.1-Nature de l’in formation
Les sources d’information pour une entreprise sont nombreuses :
Les informations d’ordre comptable donnent une idée sur la situation patrimoniale
d’une entreprise (ensemble de ses avoirs et de ses dettes), sur sa capacité à dégager un profit
(compte de résultat) et permettent aussi de calculer ses coûts de production (comptabilité
analytique) et de fournir une idée de ses marges de manœuvre futures (analyse financière).
Les informations d’ordre commerciales (provenant du réseau de vente de l’entreprise)
permettent de mesurer le niveau d’adéquation entre la production d’une entreprise et la
demande qui lui est adressée, d’évaluer l’impact d’une politique de prix ou de fournir des
informations quant aux évolutions des modes de consommation (évolution de la part de
marché…). En plus, les informations d’ordre technique permettent à l’entreprise de définir
son mode de production en tenant compte entre autre des contraintes qui y sont associées
(planification des tâches…). La maîtrise de ces informations techniques est indispensable
pour définir un processus productif le plus efficace possible. De plus, le suivi des innovations
techniques permet de modifier le plus rapidement possible l’organisation du système
productif de manière à pouvoir conserver un avantage compétitif dans ce domaine. En outre,
l’information d’ordre social est indispensable dans le sens ou elle détermine le champ
d’action des différents acteurs de l’entreprise soit au travers de la définition claire des fiches
de poste (qui fait quoi, sous le contrôle de qui…) soit au travers de la connaissance des droits
et devoirs relatifs à ces différents acteurs (code du travail…). Enfin, l’information d’ordre
juridique est essentielle lors par exemple de la création de l’entreprise (aspects juridiques de
l’entreprise) mais aussi plus généralement ca elle détermine le cadre dans lequel l’entreprise
va exercer son activité (activité licite/illicite, pratiques anticoncurrentielles, règles
environnementales…).
6 P. LAURENT. P. TCHERKAWSKY, « Système d’organisation comptable », Edition d'organisation 2003.
20
1.1.2.2-Rôle de l’information
L’information joue un triple rôle dans une entreprise. A l’amont de la prise de décision
: la collecte d’information doit être la plus complète possible pour prendre une décision
opérationnelle ou stratégique. Une décision pertinente repose sur un ensemble d’informations
disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes7.
La collecte d’information permet de définir le plus précisément possible les choix qui
se présentent à l’entreprise lors de sa prise de décision. Que l’information soit incomplète ou
de mauvaise qualité et alors l’entreprise pourra être amenée à prendre une décision contraire à
ses intérêts à CT, MT, LT. Après la prise de décision : l’entreprise doit être capable de
transmettre la décision prise à l’ensemble des membres de l’organisation de manière à ce
qu’elle soit comprise, acceptée et appliquée par tous en conformité avec l’objectif défini.
Dans le suivi des conséquences de la prise de décision : enfin, la collecte, d’information va
permettre à l’entreprise de mesurer à posteriori l’efficacité des décisions prises dans le passé.
Ce qui nécessite de déterminer des critères d’évaluation de la pertinence d’une décision que
ce soit sur la santé financière de l’entreprise (amélioration des bénéfices), sur l’amélioration
de sa compétitivité (variation du chiffre d’affaire, de sa part de marché…) ou encore sur
l’adaptation de son processus productif (augmentation des pannes, des stocks, réactivité de
l’appareil productif à la décision prise…). Comme nous le voyons, disposer d’informations
est vital pour l’entreprise, mais ceci ne se limite pas à la mise en place d’un système de
collecte d’information, encore faut-il que l’entreprise soit en mesure d’exploiter correctement
les informations ainsi disponibles. Ceci passe par la mise en place d’un véritable système
d’information.
1.1.3-Particularités et traitement des informations comptables
Les informations comptables à enregistrer ont un certain nombre de particularités
comme l’information comptable externe. Il s’agit de :
7 Levy, Leboyer, « Système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion », Edition d'organisation
Paris 2001
21
− Date (le jour de l'événement comptable)
− Nature (le type d'opération : ventes, achat, règlement, etc.)
− Montant exprimé en euros.
− Le tiers ou la contrepartie concernés (clients, fournisseurs, banque, salariés, services
fiscaux, etc.)
− Document justificatif (Factures, reçus, tickets, etc.)
− L'activité de l'entreprise qui est à l'origine de l'opération
La comptabilité financière enregistre essentiellement des transactions avec des tiers
extérieurs à l'entreprise, mais aussi des informations internes (virements entre comptes, prise
en compte des amortissements et des provisions).
La comptabilité de gestion prend en compte essentiellement les informations internes à
l'entreprise et s'appuie sur les informations produites par la comptabilité financière. D’un
autre côté, le traitement des informations comptables doivent être enregistrées dans les
comptes en respectant le principe de la partie double. L'enregistrement chronologique des
opérations s'effectue dans un journal comptable qui regroupe, pour une même opération,
l'ensemble des emplois et des ressources concernés. Cet enregistrement s'appelle une écriture.
Chaque écriture provoque la mise à jour de chacun des comptes concernés. Les comptes
forment donc une base de données mise à jour à chaque écriture comptable. Cette base de
données peut être synthétisée dans un document comptable indispensable aux opérations de
contrôle : la balance.
Dans le journal : Total colonne débit = Total colonne crédit
Dans la balance, les comptes sont classés dans l’ordre du plan comptable.
Contrôle : Total colonne débit = Total colonne crédit = Total du journal
Total colonne soldes débiteurs =Total colonne soldes créditeurs
Les documents de synthèse sont élaborés à partir de la balance qui est le passage des
comptes individuels au résultat puis au bilan de l’entreprise et ensuite le résumé des règles de
fonctionnement des comptes utilisés.( voir annexe 2 ).
22
1.1.4-Prise de décision dans une entreprise
L’entreprise en tant que structure socialement organisée suppose que soient définies
les modalités de la prise de décision. Cette action repose entre autre sur les informations
détenues par les décideurs. Elles leur permettent de prendre des décisions en adéquation avec
les objectifs poursuivis par l’entreprise. Pour étudier comment une entreprise prend une
décision, il faut se poser un certain nombre de questions relatives à la définition même de la
notion de décision.
1.1.4.1-Approfondissement de la notion de décision
On peut définir la décision comme étant un « acte par lequel un ou des décideurs
opèrent un choix entre plusieurs options permettant d’apporter une solution satisfaisante à un
problème donné ». Dans son approche plus moderne, la prise de décision apparaît plutôt
comme « un processus d’engagement progressif, connecté à d’autres, marqué par l’existence
reconnue de plusieurs chemins pour parvenir au même et unique but ». L’évolution du
concept de décision est révélatrice d’un certain nombre d’évolutions dans la manière
d’appréhender le processus de la prise de décision :
− La décision n’est plus un acte unique et constant fondé sur la recherche du profit mais
repose sur un ensemble successif de décisions de moindre portée.
− La décision n’est plus fondée sur la recherche d’un seul objectif mais intègre un
nombre plus important de variables.
− La décision intervient dans un contexte plus aléatoire dans le sens ou la manière
d’atteindre l’objectif poursuivi peut passer par différents types d’actions.
Ces évolutions sont compréhensibles car elles ne font que souligner les mutations du
système productif : l’environnement de l’entreprise est devenu plus complexe, plus incertain
aussi et la prise de décision ne repose plus sur un seul individu mais peut être partagée entre
un nombre élevé d’acteurs agissant au sein de l’entreprise. Cette multiplication du nombre de
décideurs reflète par ailleurs la diversité des décisions qui doivent être prises dans une
entreprise. On distingue traditionnellement trois grands types de décisions qui doivent être
prises dans une entreprise :
23
− Les décisions stratégiques engagent l’entreprise sur une longue période puisqu’elles
conditionnent la manière dont l’entreprise va se positionner sur un marché de manière
à retirer le maximum de profit des ressources qu’elle mobilise.
− Les décisions administratives ou tactiques servent à organiser la collecte et
l’affectation des ressources matérielles, humaines, financières et technologiques au
sein de l’entreprise.
− Les décisions opérationnelles s’appliquent dans le cadre de la gestion courante de
l’entreprise et concernent l’utilisation optimale des ressources allouée dans le cadre du
processus productif de l’entreprise (gestion des stocks, gestion de la production…)
1.1.4.2-Caractéristiques des différents types de décision
La classification par l’entreprise des différents types de décisions (stratégique, tactique
et opérationnelle) est importante car elle conditionne l’élaboration des processus internes de
prise de décisions adaptés à leurs spécificités. Le processus interne de prise de décision suit en
général différentes étapes, à savoir l’analyse de l’objectif : pour définir de manière précise et
formulable l’objet de la prise de décision future (sur quoi porte la prise de décision). Il s’agit
aussi de collecte de l’information : porte sur les facteurs externes (environnement
concurrentiel de l’entreprise) et sur les facteurs internes (inventaire des ressources disponibles
pouvant être utilisées dans le cadre de la décision prise) et de définition des options possibles :
l’analyse de l’information permet de définir un ensemble de décisions susceptibles de fournir
une réponse au problème posé. En outre, il s’agit de :
− comparaison et évaluation de ces options : dans le processus de décision, il est
nécessaire de pouvoir comparer les différentes options possibles ce qui nécessite de
pouvoir en évaluer les coûts et les gains probables.
− choix d’une option : la décision proprement dite consiste à choisir une option de
manière rationnelle, c’est-à-dire en choisissant celle qui permet à l’entreprise
d’optimiser l’utilisation de ses ressources.
1.2-Système d’organisation comptable dans une entreprise
Ce paragraphe présente l’historique et la définition du système d’organisation
comptable, le SOC informatisé et l’importance de la planification et organisation de la
mission.
24
1.2.1-Historique et définition du système d’organisation comptable
Avant de donner la définition du système d’organisation comptable, il est nécessaire
de décrire brièvement l’historique de ce système.
1.2.1.1-Historique
La comptabilité, sous son premier aspect de comptes ouverts à des personnes, sur un
registre appelé grand-livre, a pris corps vers l'an 1000 après introduction en Europe des
chiffres arabes, du système décimal et du papier, permettant l'écriture à la "plume". De ce fait,
on était obligé de réunir en un seul compte les clients d'une part, les fournisseurs d'autre part,
le compte collectif était inventé. Sous l'influence de l'augmentation des opérations à
comptabiliser, on inventa vers la fin du 19ème
siècle le système centralisateur avec journaux
divisionnaires centralisés au journal général. Ainsi, au début du 20ème
siècle, trois systèmes
étaient déjà couramment utilisés :
- Le système Italien de PACIOLI appelé système classique.
- Le système de DEGRANGE appelé système Américain.
- Le système centralisateur appelé système de comptabilité Française.
Au cours du 20ème
siècle, la comptabilité a connu de profonds changements tant
techniques que théoriques. Considérée pendant des siècles comme un art ou une technique, la
comptabilité s'intégrait enfin dans les sciences humaines.
A ce sujet, il y a deux systèmes d’organisations comptables, à savoir le système classique et le
système centralisateur.
a)-Système classique
Ce type de traitement n'est cependant possible que lorsqu'une seule personne tient la
comptabilité de l'entreprise. Il n'y a qu'un seul journal et un seul grand livre qu'il est difficile
de partager. De plus, l'essentiel du travail comptable est concentré sur les transactions
(Achats/Ventes) qui peuvent représenter jusqu'à 80 des enregistrements comptables. Le
système montre alors vite ses limites8.
8 AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2
ème éd. Masson, Paris, 2002, page 06.
25
b)-Système centralisateur
Ce système permet à plusieurs comptables de travailler sur la même comptabilité en
partageant les tâches. Chacun peut alors se spécialiser dans un domaine. Il permet donc, une
plus grande productivité et d'affecter davantage de personnel sur les activités les plus
importantes. Dans ce système, le journal classique est divisé en journaux auxiliaires
spécialisés, créés en fonction des besoins de l'entreprise.
Les journaux auxiliaires qui sont créés en pratique sont le journal des ventes (ou
journal des clients) ; le journal des achats (ou journal des fournisseurs) ; le journal de caisse ;
le journal de banque et le journal des opérations divers (dits des OD). (Voir annexe 3, 4)
1.2.1.2-Définition
Le système d’information comptable et financière est un instrument de mesure
permettant de suivre les objectifs que se sont fixés les responsables à tous les niveaux de
l’entreprise. L’information est au cœur du système de gestion de l’entreprise. Son importance
conduit à la mise en place de systèmes d’information qui doivent satisfaire de nombreuses
exigences de qualité9.
1.2.2-Système d’organisation comptable informatisée
La tenue de la comptabilité d'une entreprise sur système informatique, système
relativement récent, présente d'importants avantages. Tout d'abord, ce système de part ses
techniques facilite le travail comptable, ce qui signifie une plus grande rapidité dans la
production de l'information et une plus grande fiabilité. Ensuite, il offre une meilleure
adaptation aux besoins en gestion interne (possibilité de production d'informations détaillées
répondant à des besoins précis). Enfin, il permet de mettre en oeuvre un système de gestion
intégrée. Tous ces éléments militaient vers la généralisation de l'informatique, la balance des
avantages et des coûts lui étant de loin très favorable.
9 AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2
ème éd. Masson, Paris, 2002, page 05.
26
1.2.2.1-Plan des comptes et plan comptable clients et fournisseurs
L'entreprise doit élaborer son plan comptable général codifié. Le code ainsi attribué à
chaque compte sera le seul critère d'analyse retenu par l'ordinateur. Les écritures sont classées
en fonction du code qui leur est attribué. Ce plan des comptes n'est pas figé, l'entreprise peut
le modifier, soit en le complétant par l'ouverture de nouveaux comptes ou sous-comptes, et
soit en procédant au remplacement d'un compte par sa suppression dans un premier temps et
l'ouverture d'un nouveau compte dans un deuxième temps. La codification des comptes
comprend au minimum quatre chiffres :
− le code classe 1
− le code compte principal 2
− le code compte 3
− le code sous compte 4
Le suivi des clients et fournisseurs par des comptes individualisés nécessite la mise en
oeuvre d'un plan comptable clients et d'un plan comptable fournisseurs. Les mécanismes
régissant les deux plans sont semblables : sur un répertoire alphabétique on affecte un certain
nombre de comptes par lettre, par exemple :
A de 410 000 à 410 050
B de 410 051 à 410 100
C de 410 101 à 410 150 etc...
Pour éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client ayant plusieurs
noms, le comptable doit avoir une méthode de travail constante. La méthode, consistant dans
l'inscription des différents noms du même client dans les lettres respectives en renvoyant à la
lettre principale, permet d'éviter l'ouverture de plusieurs comptes pour un même client.
1.2.2.2-Informatisation de traitement comptable
La saisie des informations par l'ordinateur peut se faire directement ou sur la base de
bordereaux de saisie. La tenue des bordereaux de saisie en deux exemplaires constitue, à notre
avis, une bonne sécurité dans le cas du traitement par un tiers (à façon). La présentation de ces
bordereaux est très variable d'un système à un autre. A titre d'exemple, nous présentons
l'organisation suivante qui a longtemps dominé la pratique de sous-traitance informatique.
27
1.2.3-Importance de la planification et organisation de la mission
En pratique, les entreprises d’une certaine taille accordent la mission d’élaboration du
Système d’Organisation Comptable dans le cadre d’un appel d’offre ou de marché négocié
après avoir rédigé un cahier de charge établit souvent avec le concours d’expert comptable.
Ceci garanti le contenu de la mission et sa bonne réalisation. Pour le reste des entreprises, la
mission est accordée de gré à gré à un professionnel à qui il revient de rédiger une lettre de
mission. L’entreprise se soucie beaucoup plus du coût de la prestation que du contenu et du
résultat de cette mission. Normalement, l’acceptation de la mission par l’expert comptable,
comme c’est le cas pour les autres missions, devrait se faire sur la base d’un cahier de charge
ou d’une lettre de mission reprenant le contenu de cette dernière, la responsabilité de l’expert
et le résultat attendu. L’expert comptable est tenu de s’informer sur l’entreprise et son
organisation avant de soumettre son offre à l’entreprise afin de mieux adapter son approche
aux spécificités de l’entreprise et de bien fixer le montant de ses honoraires.
La planification générale, première étape de la réalisation de la mission, se fait après
une première prise de connaissance avec l’entreprise et son organisation. Les premières
réunions tenues entre l’expert comptable et les responsables de l’entreprise détermineront
l’étendu réel de la mission. Lors de ces réunions, les interlocuteurs de l’expert comptable
seront désignés, le type de communication entre le personnel de l’entreprise et les
collaborateurs de l’expert comptable sera défini et les premiers documents seront remis à
l’expert comptable concernant la mission sur la base d’état établit des documents à remettre
préparé au préalable par l’expert comptable.
La prise de connaissance est l’occasion d’exposer et d’expliquer en détail la
méthodologie et la démarche qui sera suivie pour réaliser cette mission ainsi que de répondre
aux premières interrogations du personnel de l’entreprise.
1.2.3.1-Connaissance de l’activité de l’entreprise
La connaissance de l’activité de l’entreprise est un préalable et une étape fondamentale
pour connaître le cadre juridique et réglementaire dans lequel évolue l’entreprise (cas des
entreprises publiques ou des entreprises intervenants dans un secteur à réglementation
particulière) ; comprendre les éléments de l’environnement qui influent sur l’information
28
financière ; identifier les opérations inhabituelles et adapter ses contrôles aux spécificités de
l’entreprise.
1.2.3.2-Connaitre l’environnement du contrôle interne
A ce stade, il s’agit de comprendre l’organisation générale de l’entreprise en matière
de saisie, enregistrement et contrôle des données financières afin de déterminer les
mécanismes généraux qui viennent renforcer la qualité des contrôles particuliers. Ces
mécanismes sont des éléments de l’organisation générale de l’entreprise qui contribuent à
assurer le bon fonctionnement des contrôles au niveau des opérations quotidiennes. Il s’agit
de : l’organigramme de l’entreprise, des règles de séparations des fonctions, du plan
comptable, des procédures de contrôle de gestion et budgétaire etc.; le comportement du
personnel face aux problèmes de contrôle. En effet, la direction et le personnel d’une
entreprise peuvent être plus ou moins sensibilisés aux phénomènes de contrôle. Cet aspect,
très subjectif, permet néanmoins d’apprécier dans quelle mesure les contrôles prévus par les
procédures risquent d’être contournés.
1.2.3.3-Comprendre le système comptable
La définition du plan de travail exige une connaissance générale de l’organisation
comptable et en particulier connaître les particularités suivantes du système comptable
comme le système ou informatique ; la centralisation ou décentralisation ; le propre à
l’entreprise ou sous-traité. Cette compréhension générale du système permet de déterminer la
nécessité d’avoir recours à des spécialistes en informatique ainsi que les systèmes qui doivent
être analysés et décrits.
1.2.3.4-Identifier les circuits d’informations
Les circuits d’informations ainsi que les systèmes de traitements, devant faire l’objet
d’une description et diagnostic, sont en principe ceux qui alimentent le système de traitement
comptable en informations financières. Les circuits d’information qui n’entretiennent aucune
relation avec la comptabilité peuvent ne pas être retenus parmi ceux à diagnostiquer. L’étude
des interactions entre les différents circuits et systèmes de traitements de l’entreprise permet
de délimiter avec précision et intérêt ceux qui produisent une information financière ou ont
une incidence sur cette dernière.
29
Section 2-Analyse et diagnostic de la société
Cette section exposera la description et diagnostic de l’organisation et des procédures,
le diagnostic de la fonction et des normes comptables.
2.1-Description des principaux circuits d’informations
La description des circuits devrait permettre la compréhension du cheminement des
opérations et des traitements dans le but d’apprécier le respect de certaines règles et principes
de gestion et d’organisation. Le respect de ces principes par toute organisation assure
l’enregistrement exhaustif d’une information fiable en temps opportun.
2.1.1-Circuits ventes-clients et achats et fournisseurs
Sur la vente, plus généralement, la description devrait porter sur les étapes suivantes :
� La facturation : Il s’agit de décrire les responsabilités suivantes
− Décision et autorisation de la vente ;
− Contrôle des conditions de la facturation : Prix, quantité, qualité, délai de paiement et
de livraison, encours crédit client etc.
− Contrôle de la réalisation effective de la livraison ou de la réalisation de la prestation.
� L’enregistrement comptable des factures : la description portera principalement sur les
étapes suivantes :
− Contrôle des factures et avoir : totalisation, fréquence de facturation, numérotation ou
codification etc.
− Contrôle de l’imputation et de l’enregistrement comptable des factures et avoirs ;
− Contrôle du classement et archivage des factures de vente.
� Suivi des comptes clients :
− Contrôle des soldes des comptes clients ;
− Suivi des situations comptes clients.
Sur l’achat, sous réserve des particularités de chaque entreprise, on peut se limiter à
décrire les opérations suivantes, à savoir la détermination du besoin d’achat ; la vérification
de l’état des stocks (en cas d’entreprise dont l’activité est le commerce de marchandises) ;
30
l’établissement et autorisation de la commande ; le contrôle de la réception de la commande et
son enregistrement en stock ; la réception et vérification de la facture et la comptabilisation de
la facture.
2.1.2-Circuits stocks et production
La description devrait notamment porter sur le contrôle des réceptions des matières,
marchandises ou produits ; l’entrée en stock ; la tenue des stocks ; les sorties des stocks ; la
détermination du coût des stocks ; l’inventaire physique et permanent et la comptabilisation
des mouvements des stocks.
2.1.3-Paie et personnel
Les principaux traitements qui forment la section « Paie – Personnel » se présentent en
général comme suit l’embauche du personnel ; la détermination des éléments variables de paie
(heures de présences et autres rémunérations ou indemnités variables) ; la mise à jour des
éléments permanents de la paie (ex : Augmentation de salaire, changement de grille des
salaires etc.) ; le traitement de la paie et édition des journaux de paie ; l’établissement des
paiements des salaires ; les déclarations fiscales et sociales des salaires ; la comptabilisation
des éléments de la paie.
2.1.4-Trésorerie
La description devrait notamment porter sur l’encaissement des recettes ; les
versements des recettes sur les comptes bancaires (produits des ventes, emprunts et autres) ;
l’établissement des paiements ; la comptabilisation des encaissements et paiements de
l’entreprise ; la réconciliation des comptes bancaires ; la tenue des caisses et l’inventaire
physique des espèces en caisse.
2.2-Diagnostic de la fonction et des normes comptables
Ce paragraphe présentera l’analyse de l’organisation globale de la fonction comptable,
l’analyse des structures et de processus de la fonction comptable, l’examen du système et des
supports comptables et l’examen des plans de développement de l’entreprise.
31
2.2.1-Analyse de l’organisation globale de la fonction comptable
Cette analyse est généralement faite sur la base de l’organigramme de la fonction ainsi
que des descriptifs de postes. Elle vise à déterminer l’adéquation entre l’organisation mise en
place et les attributions et missions de la fonction comptable. En effet, lors de l’étape du
diagnostic de l’organisation générale de l’entreprise, l’expert comptable chargé de la mission,
a déjà eu l’occasion de se faire une idée sur les besoins de l’entreprise en matière de
production et de diffusion de l’information financière et comptable. Ces besoins peuvent
porter sur :
− La tenue des comptes : Il s’agit du cas où l’entreprise décide de confier l’établissement
de ses déclarations sociales à un comptable externe ;
− Le tenu des comptes et l’établissement des déclarations sociales de l’entreprise ;
− La tenue des comptes ; l’établissement des déclarations sociales, la tenue de la
comptabilité analytique et budgétaire, l’établissement de reporting d’état de suivi extra
comptable etc.
2.2.2-Analyse des structures et des processus de la fonction comptable
La description des processus portera sur les aspects liés à l’organisation pratique mise
en place pour assurer les tâches essentielles et notamment :
− Réception et distribution du courrier et autres documents comptables ;
− Vérification et classement des documents comptables ;
− Traitement et enregistrement comptable des opérations quelles soient répétitives ou
non répétitives ;
− Vérification et contrôle des écritures comptables ;
− Autorisation d’encaissement et de décaissement ;
− Opérations d’inventaire ;
− Arrêté des comptes et établissement des déclarations fiscales et sociales ;
− Evaluations et jugements comptables ;
− Classement des archivages de documents comptables.
2.2.3-Examen du système et des supports comptables
Le système comptable est défini comme étant l’ensemble des procédures et des
documents d’une entité permettant le traitement des opérations aux fins de leur enregistrement
dans les comptes (Système d’audit de l’ordre des expert comptable –France). Ce système
32
identifie, rassemble, analyse, calcule, classe, enregistre, récapitule et produit des documents
retraçant les opérations et autres évènements intervenus au cours d’une période. Il s’agit donc
de l’ensemble des moyennes mises en oeuvre pour le traitement et la production de
l’information comptable et financière de l’entreprise et ce ; dans le respect des principes
comptables à savoir l’exhaustivité, l’existence, la propriété, l’évaluation, la comptabilisation
et l’information10
.
2.2.4-Examen des plans de développement de l’entreprise
On ne peut raisonnablement concevoir une organisation comptable sans pour autant
toucher à l’organisation générale de l’entreprise. En effet, un flux continu existe entre les
différentes fonctions de l’entreprise et celle comptable. Tout changement d’organisation au
sein de la comptabilité aussi minime que soit-il, peut dans certaine mesure créer un désordre
dans une autre fonction.
C’est le cas notamment d’un changement brusque de la nomenclature comptable alors
que les services techniques de l’entreprise chargés d’imputer les mouvements des stocks ou
travaux n’ont pas été informés. C’est le cas aussi d’un changement de programme de
traitement comptable ou d’imprimé alors que les autres services de l’entreprise utilisateurs
n’ont pas été avertis et préparés pour s’adapter au changement intervenu. L’organisation
comptable devrait donc être totalement intégrée à l’organisation générale de l’entreprise. Il
s’agit de s’assurer que toutes les informations nécessaires à la fonction seront transmises
systématiquement et dans leur intégralité ; de s’assurer que tous les besoins des autres
fonctions en informations financières et comptables sont satisfaits ; de s’assurer et identifier
les sources de l’information et de leur pertinence et d’éviter les doubles emplois en matière de
documentation et traitement de l’information comptable et financière.
10
AUMIAUX, M. Système d’information comptable, 2ème
éd. Masson, Paris, 2002, page 06
33
Le deuxième chapitre a présenté l’approche théorique du système d’information et
d’organisation comptable et l’analyse et diagnostic de la société COURTS Madagascar. Le
premier a concerné la définition du système d’information dans une entreprise et la définition
du système d’organisation comptable. Le deuxième a touché la description et diagnostic de
l’organisation et des procédures et aussi le diagnostic de la fonction et des normes comptables
dans une société.
Cette première partie a présenté l’historique de la société COURTS Madagascar. A ce
sujet, COURTS avait des sociétés étrangers à vendre des meubles et de l’électroménager à
Madagascar. Son fondateur avait été de Monsieur Henri COURTS. Le 26/08/2001, elle a
ouvert ses portes à Ankorondrano, le 21/09/2002 à Antsirabe et le 11/11/2002, à Toamasina.
Nous avons présenté les matériels et la méthodologie de collecte des données. Dans ce cas,
une enquête a été effectuée en élaborant un questionnaire et une méthode d’analyse a été
choisie d’une part à l’aide de MS office/ Excel et d’autre part à l’aide des FFOM. Nous avons
montré aussi l’approche théorique du système d’information et d’organisation comptable et
l’analyse et diagnostic de la société COURTS Madagascar. Nous avons défini le système
d’information et le système d’organisation comptable puis diagnostiqué les procédures et les
normes comptables.
34
PARTIE II – IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE
SYSTEME D’ORGANISATION COMPTABLE
35
La dénomination de cette deuxième partie est l’identification des problèmes sur le
système d’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar. Comme son
nom l’indique, nous allons essayer d’analyser les problèmes qui nous permettent de mieux
connaitre toutes les situations existantes.
Durant notre passage au sein de la société COURTS Madagascar, on a pu constater
quelques problèmes. Ces problèmes sont autour de la gestion et du personnel. Le premier
concerne le contrôle interne et les procédures, l’incapacité du système utilisé sur le traitement
des opérations comptables et l’utilisation de logiciel non performant.
Le deuxième est relatif à l’insuffisance du personnel qui provoque le cumul de
fonction au service de la comptabilité entraîne aussi la confusion des fonctions ou bien de
tâches aussi et le retard d’informations au sein de cette société. Donc, dans la deuxième partie
du travail, nous analyserons ces problèmes de façon approfondie.
Chapitre I-PROBLEMES AU NIVEAU DE LA GESTION, DU
PERSONNEL ET D’ORGANISATION COMPTABLE
Ce chapitre va nous permettre de faire une analyse objective au niveau de
l’organisation interne de la société COURTS Madagascar, c'est-à-dire qu’au niveau de service
de comptabilité et du personnel. Pour mener à bien notre analyse, nous pensons qu’il serait
d’abord préférable de faire une présentation des faits relatifs aux différents points suivants :
Sur les outils de gestion, c'est-à-dire que l’insuffisance du contrôle interne et
l’incapacité du système pratiqué par l’entreprise, y compris le logiciel utilisé ;
Sur l’insuffisance du personnel dans le service de la comptabilité qui favorise le
cumul des fonctions ;
Section 1-Problèmes liés sur les outils de gestion
La conception d’une organisation qu’elle soit réalisée au moment du démarrage de
l’entreprise ou durant la vie de cette dernière, n’est pas jugée une nécessité par la majorité des
promoteurs et chefs d’entreprises. L’organisation comptable se résume souvent à la création
de quelques postes de comptables et à des instructions verbales formulées par le chef
36
d’entreprise à ces derniers. Il est rare de constater qu’une mise en place d’organisation
comptable soit précédée par une étape d’analyse des besoins présents et futurs de l’entreprise.
Les problèmes liés à la gestion de l’organisation comptable au sein de la société
COURTS Madagascar sont souvent ignorés et ne sont pas pris suffisamment au sérieux dans
la mesure où la comptabilité dans son ensemble est considérée parfois comme une contrainte
ou un mal nécessaire plutôt qu’un outil de gestion à la portée du chef d’entreprise. D’un autre
côté, la maîtrise de la gestion suppose une réflexion autour des besoins de l’entreprise en
termes d’information et des risques liés à sa structure et à son environnement. Compte tenu de
la faible sensibilité à la gestion d’une société, et du faible taux d’encadrement, cette situation
n’est pas de nature à contribuer au développement des niveaux d’organisation et plus
particulièrement l’organisation comptable. Donc, cette section présentera les problèmes
rencontrés par la société COURTS Madagascar sur le contrôle interne et procédures ;
l’incapacité du système pratiqué actuellement et l’utilisation de logiciel non performant.
1.1-Contrôle interne et procédures de la société insuffisante
Le contrôle interne est donc l’ensemble des procédures, règles, formalités et contrôles
qui assurent à l’entreprise la sauvegarde de son patrimoine et l’efficience de la mise en œuvre
de sa politique.
Le contrôle interne est constitué de processus mis en œuvre par la direction générale,
le management et la personnelle et conçu pour fournir une assurance raisonnable quant à
l’accomplissement des objectifs. Il repose sur :
− L’utilisation efficace et efficiente des ressources humaines ;
− La maîtrise des risques ;
− Le respect, la fiabilité et le caractère exhaustif des informations financières et de
gestion ;
− Le respect des lois et des règlements ainsi que des procédures internes ;
− La prévention de la fraude.
Au sein de la société COURTS Madagascar, le contrôle interne n’est pas encore
pratiqué qui entraîne la difficulté sur le suivi et contrôle des opérations, notamment
financières. Nous savons aussi que la mise en place effective d’un service ou d’une direction
du contrôle interne a besoin d’un expert comptable. Or, ce dernier exige des normes dans tout
le poste de travail au sein de la société COURTS Madagascar. Ces normes sont éditées par
IASC2 qui s’applique aux états financiers pour toute entreprise commerciale, industrielle ou
37
autre. Ainsi, la préparation des états financiers relève de la responsabilité des dirigeants de
l’entreprise. Donc, il faut qu’il soit à jour sur les procédures et les normes comptables.
1.2-Incapacité du système utilisé
La conception du système d’organisation comptable est censée intégrer la notion de
recherche de limitation des risques de fraudes à travers le respect des règles et normes
comptables et à travers aussi le respect des principes d’organisation et de contrôle interne. En
effet, dans la société COURTS Madagascar, l’incapacité du système utilisé sur le traitement
des informations financières favorise les fraudes tenant au traitement comptable et à la
volonté de dissimuler des informations comptables et notamment des résultats ; les fraudes
tenant à la manipulation des fonds ou à la gestion des intérêts de la société COURTS
Madagascar à l’égard de ses partenaires notamment clients, fournisseurs, banquiers etc ;
déclinant aussi les responsabilités, les procédures et les documents de base ; la réduction de
connaissance du personnel sur les règles et procédures.
En plus de cela, le contrôle à posteriori ne peut être efficace que dans le cadre d’une
organisation relativement bien structurée (manque d’un poste d’expert comptable). En effet,
tout contrôle à posteriori suppose une matérialisation des procédures et informations
véhiculées et exige un respect des règles élémentaire d’organisation telle que la séparation des
tâches incompatibles et le contrôle réciproque entre les différents exécutants.
1.3-Utilisation de logiciel non performant
Quelque soit la structure d’une entreprise, l’utilisation de logiciel performant sur le
traitement des informations doit exiger pour être efficient. Au sein de la société COURTS
Madagascar, par l’intermédiaire de la Direction Financière, elle utilise d’un logiciel non
performant sur le traitement des opérations comptables.
38
Section 2-Insuffisance du personnel au sein du service comptabilité
Dans la société COURTS Madagascar, par intermédiaire du service de la comptabilité,
l’insuffisance du personnel entraîne des impacts graves sur la tenue de la trésorerie. Elle
favorise du cumul des fonctions qui provoque le retard sur l’exécution de travail. Ce retard
provoque des impacts directs aussi sur la situation financière de l’entreprise COURTS
Madagascar en général.
2.1-Cumul des fonctions
Le cumul de fonction existe lorsqu’un individu exerce simultanément plusieurs
choses. Cela explique qu’il n’existe pas une spécialisation effective des tâches ou des
fonctions.
Et nous comprendrons très bien que cet individu risque d’être saturé et sa vigueur
intellectuelle est sujette à tout moment à un stress. Il entraîne donc nécessairement une
surcharge de travail et la personne met en danger sa résistance physique et intellectuelle. C’est
ce que nous avons constaté au sein de la société COURTS Madagascar, plus précisément au
service de la comptabilité car chaque agent a un peu le rôle de « bon à tout faire » et aussi en
général, une personne seulement assure le rôle de coursier et le classement des pièces
comptables et cette insuffisance du personnel implique des impacts très graves sur la tenue de
la trésorerie de l’entreprise. Cette situation risque d’être stressée à la personne concernée.
Cela risque d’entraîner des frustrations, un certain manque évident de motivation du
personnel.
Le tableau qui suit montre les variations de la tenue de trésorerie, des chiffres
d’affaires et des fournisseurs.
39
Tableau N°01-Variations de la trésorerie, des chiffres d’affaires et fournisseurs
Rubriques Année 2011 Année 2012 Variations
Trésorerie 22 000 000 20 000 000 (2 000 000)
Fournisseurs 875 000 000 837 182 000 (37 818 000)
Chiffres d’affaires 5 408 988 873 5 469 709 671 60 720 798
Source : Simulation à partir des états financiers de la société COURTS Madagascar
D’après ce tableau, nous avons constaté qu’il y a une diminution sur la tenue de la
trésorerie et des fournisseurs s’élève respectivement à -2 000 000 Ariary et -37 818 000
Ariary. Mais la signification est très différente car elle signifie un inconvénient pour la
trésorerie tandis qu’elle signifie un avantage pour les fournisseurs.
2.2-Confusions des tâches
Comme nous avons vu au sein de la société COURTS Madagascar SARL, une
personne seulement assure en même temps le classement des pièces comptables et aussi la
fonction de coursier de l’entreprise. En plus, nous avons vu aussi qu’au service de la
comptabilité, l’agent de recouvrement n’a pas encore de moyen roulant qui entraîne aussi de
problèmes sur la tenue de la trésorerie. Donc, d’après ce fait, la confusion de tâches persiste
de l’ensemble de l’entreprise et presque dans tout les services existants.
2.3-Retard sur l’exécution de travail
Au sein de l’entreprise, la bonne circulation des informations en général est l’un des
facteurs de la réussite de cette entreprise de nos jours. Les informations financières surtout
constituent un bon indicateur sur la santé de l’entreprise. Vu la confusion au sein de la société
COURTS Madagascar SARL, la circulation des informations est toujours en retard qui
entraîne aussi un retard sur la prise de décisions de dirigeant de l’entreprise.
En outre, au sein de COURTS Madagascar SARL, le système d’informations n’est pas
clair. En général, le rapport effectué par le niveau inférieur à son chef supérieur est pour la
plupart du temps verbal et informel et se fait essentiellement lors des réunions. Après ces
réunions, le chef supérieur sorte une note de service.
40
Section 3- Défaillance au niveau d’organisation comptable
Avant d’entrer dans ces problèmes, on va voir la réalité de l’organisation au sein de la
société COURTS Madagascar. Concernant les opérations d’achat.
Après les opérations, il peut y avoir des pièces comptables (bon de commande,
factures, bon de livraison, relevés bancaires,…). Ces derniers sont classés dans le classeur
après opposition de date de réception et de paraphe de celui qui les reçoit.
Puis les factures sont enregistrés dans le cahier de « réception facture » afin que le
DAF puisse faire les vérifications avec paraphe. Les factures sont ensuite classées dans le
classeur « facture à saisir ».
Les factures après saisie sont classées par deux catégories de fournisseurs :
- Fournisseurs trade : ce sont les achats qui sont désignés à la revente
- Fournisseurs non trade : ce sont les achats utilisés à l’interne (fourniture de bureau, …)
Les factures doivent avoir la mention « OK POUR PAIEMENT » de chaque branche
qui demande l’achat.
D’après les faits, on a constaté que la procédure comptable est instable. Nous allons la
justifier dans les trois (3) niveaux suivants. On a constaté que la méthode d’imputation
comptable est mal appliquée, le retard de l’enregistrement comptable et enfin le système de
classement non maitrisés.
3.1- Méthode d’imputation comptable mal appliquée
Le comptable chez COURTS Madagascar passe directement l’écriture sans procéder à
la phase d’imputation comptable, c'est-à-dire qu’il ne met pas sur les pièces à saisir les
comptes à débiter et à créditer.
Le fait de ne pas imputer les pièces entraîne beaucoup de risques d’erreur sur le
numéro de compte, d’erreur aussi sur les journaux à saisir et sur le non comptabilisation.
On prend un exemple, pour le cas de la comptabilité du justificatif de paiement des
fournisseurs vu que COURTS Madagascar contient une dizaine voire une vingtaine de noms.
41
On risque d’enregistrer un montant dans le compte d’un fournisseur à la place d’une autre
faute de mise en place des codes des tiers.
3.2- Retard de l’enregistrement comptable
Avant d’arriver à la comptabilité, toutes les pièces comptables doivent d’abord passer
par le chargé de mission finance et comptabilité pour approbation et pour être paraphée. Puis
le responsable transmet au comptable pour que ces pièces soient traitées dans les délais
fixés.il faut qu’elles arrivent au service à temps. Ce n’est pas toujours le cas pratique.
3.3- Le système de classement non maîtrisé
Le classement des pièces justificatives tient une importance prépondérante dans la
comptabilité d’une entreprise. En effet, ce sont des pièces qui prouvent la véracité des
informations comptables et qui justifient, comme leur nom l’indique, la passation des
écritures comptables.
Tout d’abord, comme l’enregistrement des mouvements comptables de la société
COURST Madagascar ne suivent pas un ordre chronologique, le classement des pièces
justificatives relatives à ces mouvement non plus n’est pas chronologique.
Le classement est imprécis chez COURTS Madagascar car il n’y a pas ni de séparateur
de date, ni de mois, ni un numéro de saisie ou numéro de séquence. Cela compliquerait encore
plus la recherche car les pièces sont nombreuse et il faut les passer une à une. Cela présente
même des risques de perte définitive de certaines pièces.
Ce chapitre a parlé des problèmes au niveau de la gestion, du personnel et de
l’organisation comptable. Le premier a concerné l’insuffisance de la pratique du contrôle
interne et la négligence des procédures. Il s’agit aussi de l’incapacité du système pratiqué qui
a entraîné des impacts directs sur la tenue de la trésorerie.
L’utilisation de logiciel de traitement non performant a provoqué aussi la diminution
de la tenue de trésorerie. Le deuxième a axé sur l’insuffisance du personnel et cette
insuffisance est très remarquable dans le service de la comptabilité qui a favorisé le cumul et
42
la confusion des fonctions et a engendré le retard sur l’exécution du travail à chaque poste de
travail. Le troisième est axes sur les problèmes rencontrés au niveau de l’organisation
comptable qu’on a constaté qu’il y a une méthode d’imputation comptable mal appliquée qui
entraîne un retard de l’enregistrement comptable et un système de classement non maîtrisé.
Voilà donc les problèmes rencontrés au niveau de la gestion, du personnel et à
l’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar et passons maintenant
aux problèmes rencontrés au niveau de cycle de ventes.
Chapitre II-PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE
VENTES
Les ventes sont constituées par le chiffre d’affaires réalisé par la société auprès de ses
clients. Au sein de la société COURTS Madagascar, ce cycle est assuré par le commercial
(concernant les commandes) et le département commercial (la préparation de livraison, le bon
de livraison et la livraison proprement dite) d’une part, et par le département Financier
(établissement et comptabilisation des factures) d’autre part. Les séquences des opérations se
découpent en trois phases bien distinctes, à savoir de la réception de la commande ; la
facturation et la comptabilisation de la facture de vente. Les commandes parviennent à
l’entreprise COURTS Madagascar par les moyens suivants :
- Commandes écrites reçues par courrier ;
- Commandes téléphoniques ;
- Commandes prises par les représentants.
Les commandes reçues sont ensuite transmises au commercial de COURTS
Madagascar qui étudie les conditions de prix, de règlement, de livraison et de crédits du
client. Dans le bon de commande se trouve les renseignements nécessaires pour les clients.
Après réception du bon de commande du client, le commercial saisie ce bon de commande. Et
puis les commerciaux préparent le bon de commande des clients.
Ensuite, le responsable vérifie la facture notamment sur l’adresse sur la facture soit
bien l’adresse facturation du client ; les coordonnées fiscales sur toues les ventes dont la
catégorie comptable est « ventes de marchandises taxables » soient bien complètes selon les
règles en vigueur et les quantités, le prix unitaire, la remise et le montant de la facture sont
43
bien conformes. Les factures portent les mentions obligatoires comme les clients. Et après, le
responsable comptabilise les factures, même au comptant et au crédit.
Section 1-Insuffisance de la tenue de trésorerie
Dans la société COURTS Madagascar, la tenue de la trésorerie dépend beaucoup de
cycle de ventes. Le non maîtrise de ce dernier entraîne des impacts directs de la tenue de la
trésorerie étant la base de la performance d’une entreprise quelque soit leur structure
organisationnelle. Dans ce cas, il faut identifier la description de la procédure de vente, c'est-
à-dire soit à crédit et soit au comptant. Cette procédure provoque des impacts directs aussi sur
le cycle ventes et achats.
1.1-Manque d’un contrôle interne périodique sur ventes/clients
Nous savons que le contrôle interne assure plusieurs rôles au sein d’une entreprise. Il
assure d'une part, la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information ;
d'autre part, l'amélioration des performances ». Il se caractérise par la mise en place, au sein
de l'entreprise, d'un système d'organisation, de méthodes et procédures garantissant la
pérennité de cette dernière. Or au sein de la société COURTS Madagascar, il n’y a pas d’un
service ou d’une direction du contrôle interne qui entraîne le non maîtrise du cycle ventes et
achats étant la base de la tenue de trésorerie.
1.2-Difficulté sur le recouvrement
Comme nous avons dit ci-dessus, les procédures de paiement des clients sont en deux
parties, c'est-à-dire qu’à crédit et au comptant. Même l’agent de recouvrement veut recouvrer
les créances de l’entreprise, il respecte les conditions de paiement. Cette situation implique
une difficulté pour l’agent de recouvrement. En plus de cela, un agent seulement assure le
recouvrement des dettes de l’entreprise toute entière envers les clients engendrant aussi cette
difficulté.
En plus, le portefeuille client de la société COURTS Madagascar SARL compte deux
mille deux cent (2 200) clients qui sont repartis dans tout Madagascar. Ce chiffre nous montre
en général le total des clients potentiels et actifs de la société, c'est-à-dire qu’il y a des clients
44
en sommeils qui existent et des clients qui réalisent des affaires fréquemment avec la société.
Ces clients actifs de la société sont environ mille cent (1 100) qui sont repartis en trois
grandes catégories à savoir les gros clients, les clients moyens et les petits clients.
De plus, la plupart de ces clients sont à la charge d’un agent de recouvrement ici
Antananarivo, donc c’est difficile pour lui de recouvrer ces clients sans moyen de
déplacement, notamment roulant au moins. En outre, le paiement par les effets de commerce :
la lettre de change qui est la traite et le billet à ordre (le plus fréquent chez la société
COURTS Madagascar est la traite) qui entraîne aussi le problème de l’agent de recouvrement
car la société doit respecter ce modalité de paiement.
Section 2-Séparation des responsables de vente et achat
Cette section nous permet de connaitre les causes qui provoquent le non maîtrise de la
trésorerie et aussi de la gestion d’encaissement et de décaissement au sein de la société
COURTS Madagascar.
2.1-Non maîtrise de la trésorerie
La connaissance effective de la situation d’encaissement et décaissement à temps nous
permet de maîtriser la tenue de la trésorerie d’une entreprise. Cette cause est primordiale
parce que c’est grâce à elle, que le responsable pourra parvenir à maîtriser la trésorerie. Dans
notre cas, les responsables d’encaissement et décaissement sont séparés, c'est-à-dire que
l’encaissement (ventes) est assuré par un agent administratif et le décaissement assure une
autre personne de la société COURTS Madagascar. Il est donc essentiel que la société procède
à la mise en place d’un responsable pour assurer en même temps le traitement les deux en vue
d’améliorer la tenue de la trésorerie.
2.2-Non maîtrise de gestion d’encaissement et décaissements
Après la conclusion de la vente, le recouvrement peut se démarrer suivant les
modalités de paiements accordés aux clients. Si ces derniers n’ont pas payé au comptant, ils
ont alors bénéficié des crédits et doivent payer aux échéances accordées par la société
45
COURTS Madagascar. Et c’est en ce moment qu’il y a beaucoup de difficultés pour la société
en matière de recouvrement pour les raisons suivantes :
2.2.1-Les refus de paiement des clients à la date d’échéance
Quand à l’échéance accordé à un client arrive, ce dernier doit payer ses factures or des
fois il ne paye pas à cause d’insuffisance de fonds ou bien même à cause de la mauvaise
gestion de sa trésorerie. La plupart des clients ne possèdent même pas de calendrier de
paiement de ses factures, c’est pourquoi il y a toujours refus de paiement à la date convenue.
En plus de cela, vue la crise politique qui persiste actuellement, la plupart de gens rencontre
de problèmes majeur sur le plan financier qui provoque aussi de changement brusque de
paiement pour les dettes envers la société COURTS Madagascar.
2.2.2-Les chèques retournés impayés
La société COURTS Madagascar obtient des chèques pour règlement de ses clients
mais elle a courue beaucoup de risque au niveau de sa trésorerie car quelques fois ces chèques
sont retournés impayés. Les motifs de ces retours sont : chèques sans provision, provision
insuffisante, interdiction de chéquier. Les clients faisant l’objet de retour impayés de chèques
sont sanctionnés par la Banque Centrale de Madagascar et même suivi par le Brigade de la
Police Economique et allant jusqu’à la peine d’emprisonnement (cour pénal).
2.2.3-Les effets de commerce retournés impayés
Ce cas n’est pas vraiment fréquent chez la société COURTS Madagascar comme les
retours des chèques car elle n’accorde pas les paiements par effets de commerce qu’aux
clients qui ont de trésorerie solide. Les raisons et motifs de ces retours impayés de ces effets
sont les même que ceux des retours des chèques. En général, quelques soient les motifs du
non paiement des clients, la bonne raison c’est la mauvaise gestion de leur part.
En plus de cela, comme nous avons déjà expliqué que le service de recouvrement, qui
est en contact permanent avec les clients, n’est pas doté de moyen roulant. Ce qui pose un
problème d’efficience, et pourtant, constitue un manque à gagner très important en termes de
temps, et de ressources financières et matérielles.
46
Au sein de la société COURTS Madagascar, il n’a pas d’objectif à atteindre pour le
service recouvrement afin d’accélérer le recouvrement des créances.
On constate aussi chez COURTS Madagascar, le non application des procédures de
recouvrement concernant le recouvrement par voie judiciaire si le client ne paie pas après le
3ème
relance. Le service contentieux traite la convention à l’amiable mais en général, les
procédures à partir des recouvrements par voie judiciaire ne sont pas appliqués.
En outre, au sein de COURTS Madagascar, il n’y a qu’un seul Agent de recouvrement
qui assure le recouvrement de toutes les créances pour les clients de Tananarive. Au moment
où il y a recouvrement en espèces de gros montant surtout pour les gros clients, le
recouvrement des chèques et des traites ne sont pas assurés car l’Agent de recouvrement avec
le Responsable de Trésorerie sont occupés par le recouvrement du gros client. Donc, il y aura
un retard pour les recouvrements.
Concernant l’enregistrement des encaissements, ça doit être assuré par un seul service
c'est-à-dire l’ADV tandis que chez COURTS Madagascar, le caissier assure l’encaissement en
espèces ainsi que l’enregistrement comptable des encaissements.
Section 3-Identification des forces et des faiblesses de l’entreprise
La grille de séparation des tâches et le questionnaire de contrôle interne nous ont
permis de relever les forces et faiblesses du dispositif de contrôle interne à mettre en place.
Donc, nous allons illustrer ci-après les forces et les faiblesses de la société COURTS
Madagascar SARL.
3.1-Forces de l’entreprise
Vis-à-vis des concurrents, les forces de la société COURTS Madagascar SARL se
manifestent sur la politique de vente définie par la Direction Commerciale et approuvée par la
Direction Générale ; l’existence d'un système de traitement automatisé des BC efficace et
fiable ; l’existence de consultation entre magasiniers et commerciaux.
47
En plus, elles se manifestent aussi sur l’existence d'un système de facturation
automatisé fiable ; l’existence des agents commerciaux performants et efficients ; l’existence
permanente des produits de différentes catégories à tout moment et lieu d’exploitation dans le
quartier résidentiel.
3.2-Faiblesses de la société
Tandis que les faiblesses sont autour de non établissement permanent des BL ; non
approbation des BL par les clients ; d’absence de respect des dispositions d'octroi de crédits ;
d’inexistence de moyens et procédures fiables au recouvrement des créances, à leur suivi et à
l'encaissement des règlements clients ; de nombre d’agent de recouvrement insuffisant.
Elles se manifestent aussi sur la séparation de la responsabilité de vente et d’achat qui
entraîne une difficulté de contrôle et suivi des opérations et le non maîtrise de charges liées à
l’exploitation de la société en générale.
En plus de cela, la société COURTS Madagascar n’utilise pas de la comptabilité
analytique sur la détermination des charges liées à l’exploitation de la société et utilise de
logiciel comptable fiable, et d'un échange rapide d'informations entre comptables et
commerciaux. Enfin, nous avons constaté qu’au sein de la société COURTS Madagascar
manque de contrôle interne sur les ventes et les clients.
3.3-Analyse des opportunités et menaces
Les opportunités de la société COURTS Madagascar sont autour de mode de
règlement négociable et la vigilance par consultation des comptes et dossiers des clients. Nous
allons présenter dans le tableau ci-après les opportunités et menaces rencontrés par la société
COURTS Madagascar SARL au cours de recouvrement.
48
Tableau N°02-Analyse des opportunités et menaces
OPPORTUNITES MENACES
Limitation des risques d’impayés. Montant des créances inférieures aux charges
financières des dossiers contentieux.
Développement des Chiffres d’Affaires sur
les crédits accordés aux clients.
Risque sur le montant élevé des crédits
accordés.
Mode de règlement négociable Des coûts supportés par la société sur les
crédits accordés.
Les règlements par effets de commerces :
→ créances mobilisables : fonds
disponibles (effets escomptés).
Frais financiers sur les escomptes :
→ recours au découvert bancaire
La vigilance par consultation des comptes et
dossiers des clients.
Rapprochement des coûts financiers sur la
marge des prix ventes : prix augmenté
Source : Analyse personnel à partir de la situation actuelle de la société
Voici un exemple sur le calcul estimatif du coût réel du crédit client car le retard de
règlement est aussi considéré comme des crédits accordés aux clients et aussi les impayés qui
traînent.
3.4-Echéance de paiement long
La société COURTS Madagascar négocie une vente importante avec son client X. Le
montant de la commande est de Ariary 5 000 000 hors taxe soit donc un montant de Ariary
6 000 000 toutes taxes comprises. Le client réclame une remise de 3% et un délai de
règlement de deux mois (60 jours). La facture est établie le 1er
Juin et le taux de marque est de
30 %. Lorsque le compte banque de la société est à découvert, le frais financier correspondant
est de 8 %. Donc le coût du crédit accordé au client X peut être évalué comme suit :
49
Calcul du capital avec remise de 3% :
Montant HT = 5 000 000 – (5 000 000 x 3%)
= 5 000 000 – 150 000 = 4 850 000.00 Ar
Montant TTC = 4 850 000 x 20% = 5 820 000.00 Ar
Nombre de jours : 2 mois soit 60 jours
Calcul du coût de crédit :
5 820 000 x 8 x 60 = 77 600 Ar
36000
Par ailleurs la société COURTS Madagascar accorde une remise de 3%,
Le coût total des conditions accordées au client X est alors :
Remise 3% = 5 000 000 x 3%= 150 000 Ar
Crédit 60 jours = 77 600 Ar
= 150 000 + 77 600 = 227 600 Ar
Donc l’impact sur la marge réalisée par la société avec un taux de marque de 30% est :
NB :
Marge prévue = 5 000 000 x 30% = 1 500 000Ar
Marge réelle = 1 500 000 – 227 600 = 1 272 400 Ar
Total du coût sur les conditions = coût de la remise + coût du crédit
Taux de marque = marge / prix de vente
50
L’impact de ces conditions consenties au client X :
Tableau N°03-L’impact de ces conditions consenties au client X :
Impact de la remise Impact coût de crédit
Remise 3% : Ar 150 000.00
Donc 150 000 / 1 500 000 = 0,1
Soit 10%
Coût du crédit : Ar 77 600.00
Donc 77 600 / 1 500 000 = 0.052
Soit 5,2% environ.
Source : Calcul personnel à partir de la réalité au sein de la société
Nous constatons que les conditions consenties au client X diminuent la marge
d’environ 15,2% sur la vente. Donc, la société COURTS Madagascar devrait intégrer ces
coûts des conditions dans le prix de vente des ses marchandises. La remise aura lieu si le coût
des marchandises à acheter plus 5 000 000 Ariary.
Soit au total = coût total / marge prévue
= 227 600 / 1 500 000 = 0,152 soit 15.2%
51
Le deuxième chapitre a parlé des problèmes rencontrés au niveau du cycle de ventes.
A ce sujet, le manque du contrôle interne et la difficulté du recouvrement ont favorisé
l’insuffisance de la tenue de trésorerie de la société COURTS Madagascar. Cela signifie aussi
qu’elle n’a pas encore maîtrisé la gestion d’encaissement et décaissement à cause de la
séparation du responsable de vente et achat.
Cette deuxième partie a présenté les problèmes, d’une part, au niveau de la gestion et
du personnel, et d’autre part, au niveau de cycle vente de la société COURTS Madagascar.
Nous avons constaté que la société n’a pas encore pratiqué le contrôle interne. Nous avons
remarqué aussi que l’incapacité du système pratiqué qui a déclenché des impacts directs sur la
tenue de la trésorerie, y compris l’utilisation de logiciel non performant sur le traitement des
opérations comptables. L’insuffisance du personnel a favorisé le cumul et la confusion des
fonctions et a engendré le retard sur l’exécution du travail à chaque poste de travail. En plus
de cela, comme la gestion, le problème du contrôle interne a persisté au niveau de cycle de
ventes. Cette carence a favorisé l’insuffisance de la tenue de trésorerie de la société COURTS
Madagascar. Cela signifie aussi que l’entreprise n’a pas encore maîtrisé la gestion des recettes
et des dépenses liées à l’exploitation de la société à cause de la séparation du responsable de
vente et achat.
52
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS ET
RECOMMANDATIONS
53
Cette troisième partie est consacrée à la partie proposition des solutions concernant des
problèmes soulevés au sein de la société COURTS Madagascar, notamment sur l’organisation
interne et sur le cycle ventes / achats et les recommandations apportées pour améliorer la
situation financière de la société actuellement. Ainsi, le premier chapitre présentera la
proposition des solutions autour de l’évolution du système comptable pratiqué de l’entreprise,
de l’amélioration de l’organisation et les procédures de traitement et de la mise en jour de
logiciel.
Le deuxième chapitre est relatif aux solutions concernant le cycle de ventes afin
d’améliorer la tenue de la trésorerie par la mise en place d’un système de contrôle interne
périodique de ventes/clients, l’amélioration de mode de recouvrement et aussi afin d’unir le
responsable de vente et achat pour optimiser la trésorerie et la gestion d’encaissement et
décaissement effectué de la société.
Le troisième chapitre est axé sur les recommandations apportées au sein de
l’entreprise, notamment sur l’élaboration effective d’un système d’organisation comptable et
la formation et renforcement de capacité du personnel concerné. Le premier concerne la mise
en place d’un tableau de bord des encaissements et d’un tableau de bord des prévisions et
réalisations. Le deuxième touche la formation du personnel concerné et le renforcement de la
capacité du personnel à chaque poste de travail.
Chapitre I-PROPOSITION DES SOLUTIONS
Ce chapitre a pour objectif de proposer des solutions concernant les problèmes
soulever dans la deuxième partie de travail afin d’améliorer la situation financière de la
société COURTS Madagascar. Ces solutions concernent notamment l’évolution du système
comptable pratiqué par la société, l’amélioration de l’organisation et les procédures de
traitement et la mise en jour de logiciel de traitement comptable pour obtenir des résultats
fiables et performants.
54
Section 1-Proposition concernant de la gestion
Cette section proposera les solutions concernant de la gestion. Il s’agit d’une réflexion
autour de l’évolution de système comptable pratiqué, d’amélioration de l’organisation et les
procédures de traitement des opérations financières et de la mise en jour de logiciel de
traitement comptable.
1.1-Réflexion autour de l’évolution de système comptable pratiqué
L’intérêt de cette étape de la mission est de mener une réflexion au tour du
développement de l’information comptable primaire et de son traitement au sein de
l’entreprise. Cette information primaire est contenue dans les pièces comptables à savoir
factures, contrats d’emprunts, fiche de paie, bon de commande etc. Une partie de cette
information comptable primaire est traitée en comptabilité générale et ce pour l’établissement
des comptes de la société COURTS Madagascar pour être efficace. Il s’agit notamment :
− Date
− Références de la pièce enregistrée ;
− Numéro de compte ;
− Libellé de l’opération ;
− Montant au débit ou au crédit ;
Il s’agit principalement des informations suivantes qui peuvent constituer de nouveaux
champs et induisent de nouveaux traitements :
- Date d’échéance ;
- Quantité achetée/ vendue ;
- Destination/Provenance des achats/ventes.
L‘introduction des ces champs et une réflexion de type « systémiste » (le système
d’information doit présenter la meilleure image à celui de pilotage dans le but de faire prendre
les bonnes décisions par les dirigeants et responsables de l’organisation) permet d’obtenir en
temps réel, par exemple, grâce à de nouveaux traitements, les informations supplémentaires
suivantes :
1) La liste des clients qui ne paient pas ;
2) La gestion des engagements certains de trésorerie ;
55
3) L’affectation des charges directes à des centres de coûts ;
4) La gestion des quantités (tenue des inventaires permanents)
5) L’établissement de tableaux financiers.
1.2-Amélioration de l’organisation et les procédures de traitement
Toute proposition d’amélioration des procédures existantes devrait être motivée et
largement commentée permettant de justifier sa mise en place et son adoption par l’entreprise.
Les propositions d’amélioration à caractère général n’ayant pas de sous base procédurale
concrète, ne font que renforcer l’idée généralement répondue que les procédures ne font que
compliquer et alourdir le travail au sein de la société COURTS Madagascar.
Ces propositions devraient être faites dans un souci d’allégement des procédures,
automatisation et informatisation des traitements et d’une manière générale, d’adaptation des
besoins de l’entreprise aux moyens dont elle dispose. En effet, il ne serait judicieux de vouloir
doter une entreprise de taille petite ou moyenne d’une super organisation dépassant ses
besoins et ses moyens. Tout doit être relatif et tenant compte de ce qui est essentiel pour
l’entreprise COURTS Madagascar et de ce qui ne l’est pas. Pour l’élaboration des
propositions d’amélioration de l’organisation et des procédures, l’expert comptable devrait
affiner le cadre des changements à proposer dans l’organisation de l’entreprise et notamment :
Définir les principales tâches et les contrôles
Définir le rôle des principaux acteurs
Définir les profils d’emploi des comptables
1.3-Mise en jour de logiciel de traitement comptable
Pour être efficace, il faut que la société COURTS Madagascar doive mettre à jour le
logiciel de traitement des opérations financières, c'est-à-dire qu’elle doit utiliser des logiciels
plus performants que la société avait utilisé. A ce sujet, la société par intermédiaire de la
direction financière choisit soit le ciel compta ou bien le sage SAARI ligne 100. Ce dernier
est capable d’établir en temps réel les états financiers comme le bilan, le compte de résultat,…
En plus de cela, la mise en jour de logiciel de traitement de la société COURTS
Madagascar contribue à l’accélération de la production des états financiers. L’utilisation de
nouveau logiciel sur le système d’organisation comptable, dans sa description détaillée des
procédures, de leur déroulement dans le temps et des responsabilités de chacun des membres
56
du personnel du service participe à la résolution des problèmes pratiques liés à la production
des comptes sociaux. Ainsi, l’apport du système en matière d’accélération de la production
des comptes de l’entreprise peut être apprécié à travers les améliorations suivantes :
− Recensement exhaustif des documents nécessaires à la tenue et production des
comptes ;
− Identification des sources de ces documents et définition de leur contenu et forme ;
− Description des procédures comptables et leur déroulement dans le temps ;
− Définition des tâches et des responsabilités de chacun des membres du personnel ;
− Indication des règles et normes comptables adoptées par l’entreprise pour la tenue et la
production de ses comptes ;
Toutes ces actions ont un impact très positif pour la société COURTS Madagascar sur
le déroulement des opérations de tenue et production des comptes financiers et sociaux de
l’entreprise dans la mesure où elles permettent une clarification des règles de fonctionnement
au sein de la fonction comptable et par conséquent, une amélioration des performances du
personnel de la dite fonction due à l’augmentation de leur degré d’autonomie dans le travail.
En effet, il serait plus facile de déléguer aux membres du personnel de la comptabilité de la
société COURTS Madagascar des travaux d’une certaine importance, exigeant une certaine
qualification comme par exemple le calcul des amortissements ou des provisions dans la
mesure où les règles de calcul et de détermination des amortissements et provisions sont
connues et communiquées. Cela éviterait de concentrer tous les travaux dits importants entre
les mains d’un ou deux responsables comptables et permet certainement d’accélérer la
cadence de production des états de synthèses.
Section 2-Recrutement du personnel au service de comptabilité
Nous savons que la multiplicité de fonctions d’un seul agent est un facteur de
confusion. L’efficacité d’un tel agent risque d’être diminuée si les autres sont toujours dans
les mains croisés. Donc, nous préconisons qu’une meilleure répartition de fonctions est
indispensable à l’aide de recrutement du personnel, notamment dans le service de la
comptabilité afin d’améliorer la gestion des encours clients de l’entreprise. Dans notre cas,
société COURTS Madagascar, qui a atteint une certaine envergure régionale, la division du
travail et le développement des responsabilités imposent une meilleure répartition de
57
l’ensemble des activités entre les services assurant ces responsabilités. Alors, il faut assurer
les liaisons indispensables au fonctionnement harmonieux de l’ensemble de la société
COURTS Madagascar pour être efficace.
2.1-Meilleure répartition des tâches à chaque poste de travail
C’est un des enjeux principaux au sein de l’organisation d’une entreprise quelque soit
leurs activités, chaque membre qui la compose se voit attribuer une fonction bien définie
comme on vient de le voir. Nous ajoutons qu’il s’agit de fonction que chacun peut accomplir
d’après les profils définis de chaque agent lors de son recrutement et de ses compétences.
Dans ce cas, chaque agent a sa propre façon d’accomplir une tâche mais l’essentiel, c’est qu’il
répond aux attentes de la société COURTS Madagascar, dans le but d’assurer sa performance.
Donc, chacun est libre de mettre sa propre initiative du moment que cela contribue à la bonne
marche de chaque service.
Il faut éviter à tout prix dans la société COURTS Madagascar donc tout blocage au
niveau d’un agent quelque soit le problème rencontré au sein de la société, notamment l’agent
de recouvrement et l’agent administratif en tant qu’elle est le premier responsable
d’encaissement. Si le cas se présente, il a toute possibilité de s’adresser à son supérieur direct
pour des éclaircissements. Mais, il faut que l’agent en question, c'est-à-dire que l’agent de
recouvrement fasse preuve de sa valeur et de sa compétence pour impressionner
favorablement son chef direct et ses collègues vis-à-vis de la saine de trésorerie.
Alors, pour éviter la confusion et le chevauchement des fonctions au sein de la société
COURTS Madagascar, et plus précisément au service de la comptabilité, il faut que chacun
prenne conscience de son fonction spécifique pour pouvoir organiser, planifier son travail
dans le système qui existe au sein de ce service. Et le supérieur hiérarchique direct doit
pouvoir superviser les fonctions de chacun dans un climat de confiance et de collaboration
franche, notamment sur le plan financier. Nous savons aussi que la multiplicité des fonctions
à exécuter suppose qu’une certaine division ou attribution précise existe effectivement. Il
n’est pas question donc d’augmenter indéfiniment le nombre des agents surtout au service de
recouvrement afin aussi de maîtriser les charges sur l’exploitation, car cela risque
d’augmenter les charges fixes mais d’assurer le rendement maximum de la part de chacun.
C’est ce qui fait la différence entre un groupe fortement structuré d’un autre qui ne l’est pas.
58
D’où, la division des fonctions au sein de la société COURTS Madagascar suppose de
précision, de la compétence et de la motivation du personnel concerné (agent de
recouvrement). La seule exigence est que chacun sache exactement ce qu’il doit faire pour
éviter tout débordement et tout chevauchement, c'est-à-dire que l’un n’empiète pas sur l’autre.
Chacun doit donner le meilleur de soi-même avec les moyens nécessaires (humains, matériel
et financier) pour accomplir sa fonction dans le délai imparti par la hiérarchie et à l’intérêt
général de l’entreprise. En plus, les informations correspondantes doivent être claires pour
éviter toute interprétation qui ne répondait pas à l’objectif visé par la société.
2.2-Gain de temps de traitement
La division de fonction permet le traitement rapide des informations nécessaires pour
la bonne marche de l’entreprise. Donc, il faudrait que de la société COURTS Madagascar
investit cette méthode de travail. De même, la dotation de matériel roulant d’un agent permet
aussi de traitement rapide des informations, notamment en matière de recouvrement car
l’agent en question permet de déplacer et de transmettre de façon rapide le message.
En plus, il va de soi que l’amélioration du temps de traitement par la division ou
répartition de fonction, à chaque poste de travail au sein de la société COURTS Madagascar,
réagit de façon positive sur la disponibilité rapide des informations requises quelque soit les
types d’informations à transmettre pour éviter tout retard qui serait préjudiciable à la
compétitivité de l’entreprise sur le marché régional, national, de même international.
2.3-Accélération de l’exécution de travail
Comme nous avons déjà dit dans la section précédente, la dotation d’un matériel
roulant de l’agent de recouvrement entraîne de traitement rapide sur la négociation des
créances envers les clients. Donc, l’agent en personne peut recouvrer à temps réel ces
créances et améliorer de façon rapide la tenue de la trésorerie de la société COURTS
Madagascar. Alors, il va de soi que l’amélioration du temps de traitement par l’acquisition de
nouveau matériel réagit de façon positive d’une part sur la disponibilité rapide des
informations requises pour éviter tout retard qui serait préjudiciable à la compétitivité de cette
société à la concurrence et d’autre part sur l’amélioration de la performance de l’entreprise à
l’aide de la trésorerie saine. Il est évident aussi que la condition indispensable et suffisante
pour suivre effectivement le contexte actuel de la mondialisation est l’acquisition de nouveau
59
matériel roulant à chaque agent opérationnel afin de pouvoir répondre très vite aux attentes
des clients d’une part et d’autre par de la direction générale de la société COURTS
Madagascar. D’où, tout retard dans la prise de décision due au manque d’informations et de
matériel roulant performante peut être fatal pour l’entreprise.
Section 3- Amélioration de l’organisation comptable
L’organisation comptable de l’entreprise dépend de sa taille, mais aussi de la
complexité et du nombre des opérations qu’elle utilise. Le système classique de l’organisation
est le plus simple ; il facilite l’apprentissage de la comptabilité.
Pour résoudre les problèmes liés à l’organisation comptable de la société COURTS
Madagascar, à notre avis, il faudrait stabiliser la procédure comptable dans le but de tirer de s
informations comptables fiables et sincères et aussi faire appliquer une méthode d’imputation
comptable, une saisie en temps réel et d’utiliser un système de classement adéquat.
3.1- Application de la méthode d’imputation comptable
L’imputation comptable est la phase la plus important du processus comptable. Le fait
d’imputer, les pièces suppriment tous risques d’erreur au niveau du numéro de compte, des
journaux de saisies utilisées et l’omission de saisie.
Pour ce faire, il devrait y avoir une personne chargée uniquement de l’imputation à la
société COURTS Madagascar. Cette personne devrait avoir une maîtrise parfaite du plan
comptable général 2005 pour éviter la mauvaise imputation. Il faudrait apposer clairement sur
les pièces un « BORDEREAU DE SUIVI DE FACTURE » sur lequel figure tous les comptes
à débiter ou à créditer et aussi tous les éléments qu’on trouve nécessaire. Cella facilite la
saisie pour celui qui est à la charge de l’accomplir.
Pour illustre se propos, prenons un exemple de « BORDEREAU DE SUIVI DE
FACTURE » (voir Annexe n° 05)
60
3.2- Saisie en temps réel
Le traitement des pièces comptables sera exécuté en temps voulu si elles arrivent à la
comptabilité au moment opportun. Pour cela, elles devraient être envoyées au service
comptabilité le plus tôt possible
3.3-Utilisation d’un système de classement adéquat
Le système de classement doit être respecté, c'est-à-dire que les pièces doivent être
classées chronologiquement suivant la date de facture et non suivant la date de réception. Ce
qui évite tout problème de saisie.
Le classement des pièces comptables doit être classé au moment ou la saisie est finie.
Les pièces comptables sont seulement constituées des factures, des reçues, des bordereaux de
versement, des avis de crédit et débit.
Une bonne méthode de classement des pièces ne présente jamais un risque de les
perdre et permet de faciliter la déclaration de la TVA sans recourir tout le temps à des
régularisations par exemple.
Ce chapitre a proposé des solutions concernant les problèmes soulèves dans la
deuxième partie. A ce sujet, nous avons proposé d’améliorer l’organisation et les procédures
au sein de la société COURTS Madagascar afin d’obtenir des résultats fiables et performants.
Nous avons préconisé aussi de mettre à jour le logiciel de traitement des opérations
comptables pour accélérer le travail. En plus, nous avons proposé de recruter du personnel au
sein de service de comptabilité afin d’avoir une meilleure répartition des tâches à chaque
poste de travail et un gain du temps de traitement. L’amélioration de l’organisation comptable
permet à la société COURTS Madagascar d’avoir une méthode d’imputation comptable, afin
de saisir en temps réel et qui permet d’avoir un système de classement adéquat.
Voilà donc les propositions des solutions sur les problèmes rencontrés au niveau de la
gestion et du personnel au sein de la société COURTS Madagascar et abordons maintenant les
solutions concernant le cycle de ventes.
61
Chapitre II-SOLUTIONS CONCERNANT DE CYCLE DE VENTES
La connaissance effective de cycle de ventes par les activités d’une entreprise est
primordial parce que c’est grâce à elle, que le responsable de l’entreprise pourra parvenir à
maîtriser la saine de la tenue de trésorerie. Il est donc nécessaire que la société COURTS
Madagascar procède à la mise en place d’un système de contrôle interne périodique de ventes
et clients selon ce qu’elle désire en tirer. Nous rappelons que le contrôle interne est libre et ne
dépend que ce que l’on veut obtenir à tout moment et peut donner aussi des impayés sur les
factures clients. Nous savons aussi que la fonction de contrôle interne comprend les
opérations de contrôle arithmétique des factures notamment les factures clients, le contrôle de
leur séquence numérique et de vérification des éléments de facturation par rapport aux
documents d'expédition envoyés par les services de livraison. Elle reprend les opérations de
transcription des factures dans les journaux de ventes et dans les comptes individuels et
collectifs de clients. Cette fonction qui consiste en une prise en compte des règlements dans
les comptes de clients et les comptes de trésorerie concernés, ne doit pas être cumulée avec
celles de « Comptabilisation des factures » et de « Suivi des comptes clients ». Dans ce
chapitre donc, nous allons présenter ci-après la contribution à l’amélioration de la tenue de
trésorerie à l’aide de la mise en place d’un système de contrôle interne et l’impact de ce
contrôle sur l’exécution du travail.
Section 1-Amélioration de la tenue de trésorerie
Pour être efficace et efficiente sur la tenue de la trésorerie, il est obligatoire pour la
société COURTS Madagascar de mettre en place d’un système de contrôle interne sur le cycle
de ventes/clients. Ce système permet au responsable de la trésorerie de contrôle facilement le
mouvement de ventes et achats.
1.1-Mise en place d’un système de contrôle interne périodique de ventes/clients
Pour mettre en place un système de contrôle interne périodique au sein de la société
COURTS Madagascar , il est nécessaire de s'assurer de l'existence d'une politique de vente ;
s'assurer aussi que les commandes clients font l'objet d'un traitement rapide, et sont acceptés
suivant les conditions préétablies et toute sortie de marchandises est conforme aux bons de
62
commandes clients ; s'assurer que les commandes clients sont livrées conformément au BC et
les factures établies sont conformes aux commandes en quantité et en valeur.
En plus, il est indispensable aussi de s'assurer que les commandes livrées sont réglées
et que les créances font l'objet d'un suivi strict et les opérations de règlement clients ou de
créances clients sont régulièrement constatées par la comptabilité et tous les crédits sont
octroyés suivant les conditions et dispositions préétablies.
1.2-Amélioration de mode de recouvrement
Si le système de contrôle interne est déjà mis en place de façon correcte et précise, la
société COURTS Madagascar ne rencontre plus de problèmes sur la tenue de la trésorerie vue
l’existence de nouveau mode de contrôle au sein du service de la comptabilité. Il faut éviter à
tout prix aussi l’échéance de paiement plus de 90 jours qui favorise l’augmentation des dettes
de l’entreprise. Donc, la durée de crédit est fixée à 45 jours pour maîtriser la gestion de la
trésorerie de la société.
Section 2-Unicité de responsable de vente et achat
Cette section proposera de solution sur la séparation de la responsabilité de ventes et
d’achat au sein d’une entreprise. Elle est axée sur l’unicité de la responsabilité de ventes et
achats au sein de la société COURTS Madagascar.
2.1-Optimisation de la trésorerie
L’Optimisation de trésorerie est un moyen par lequel la société COURTS Madagascar
espère faire rentrer sa créance le plus tôt possible. La réduction de la durée moyenne de la
période de recouvrement, ne serait-ce qu’une journée, débouchera sur une nette amélioration
de la trésorerie d’une entreprise.
63
L'Optimisation de trésorerie, en collaboration avec une banque concerne la gestion du
flux de créances en temps réel. Elle comprend généralement un espace comptes pour les
mouvements d’une journée.
Un service mouvement donne une information immédiate sur les opérations
importantes au fur et à mesure de leur traitement dans la journée (virements émis et reçus,
transferts et rapatriements internationaux, prélèvements à payer, chèques à payer, impayés).
Les mouvements d’une journée donnent de l’information en temps réel et permettant à la
société COURTS Madagascar de prendre des mesures rapides en cas de défaillance d’un ou
des clients, de mieux suivre les règlements de clients, d’éviter les risques d'erreur en étant
informé immédiatement de l'exécution des ordres et d’être averti des opérations importantes.
Dans le but de promouvoir et d'augmenter les ventes au sein de la société COURTS
Madagascar, de nombreuses entreprises (clients) offrent des modalités de paiement plus
généreuses. Dans notre cas, ces modalités de paiement ont un impact important sur la
trésorerie puisqu'elles peuvent influer sur le rendement des comptes clients.
Il est évident que plus la période de recouvrement des factures n’est longue, plus le
solde impayé moyen des comptes clients sont élevé. Donc, il évite à tout prix cette situation
afin de maîtriser et d’améliorer la tenue de la trésorerie.
En plus, l’optimisation avec une banque peut aussi concerner la gestion centralisée de
la trésorerie d’entreprise par un service de remontées automatiques de fonds. En effet, les
fonds disponibles sur nos comptes locaux peuvent être remontés vers un compte centralisateur
via un mouvement par solde en valeur ou comptable du jour, mouvement par date de valeur et
par écriture. Il est aussi possible de définir un seuil de remontée, d'une réserve à laisser sur le
compte local et de la périodicité de la remontée. Par rapport à une gestion manuelle,
l’entreprise COURTS Madagascar y gagne en fiabilité et en temps de traitement. Grâce à une
consolidation rapide (J+1 matin), l’entreprise optimise la gestion de fonds disponibles. Avec
la remontée en valeur, identifier les opérations effectuées par chaque entité et en gérer la
comptabilisation sont largement facilité. Ainsi, il y a optimisation des trésoreries.
2.2-Maîtrise de gestion d’encaissement et décaissements
Une fois que l’encaissement et le décaissement est assuré par une personne au sein de
la société COURTS Madagascar, plus précisément dans le service de la comptabilité, cette
société peut optimiser de façon rentable et efficiente la tenue de la trésorerie. Donc, il est
64
obligatoire pour COURTS Madagascar de restructurer les responsabilités du personnel au sein
de ce service afin de maîtriser la gestion d’encaissement et de décaissement.
Alors, pour maîtriser cette gestion, il est nécessaire de mettre en place une autre
personne chargée du contrôle interne du cycle ventes/clients au sein de la société COURTS
Madagascar car il apparaît être un instrument incontournable de la maîtrise des risques.
Cependant, son efficacité réside dans la mise en place d'un certain nombre de dispositifs.
Nous aborderons dans cette section ces dispositifs avec une spécificité accordée au cycle
ventes/clients. Ce nouveau responsable contribue de façon active à assurer d'une part, la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information aux clients ; d'autre part,
l'amélioration des performances.
En plus, il se caractérise par la mise en place, au sein de la société COURTS
Madagascar, d'un système d'organisation, de méthodes et procédures garantissant la pérennité
de cette dernière. En outre, il est « l'ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par
la direction d'une entité en vue d'assurer, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités ».
Ces politiques impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs,
la prévention et la détection des irrégularités et inexactitudes, l'exactitude et l'exhaustivité des
enregistrements comptables et le recouvrement des créances ; et l'établissement en temps
voulu d'informations financières ou comptables fiables.
Comme objectif donc, il concourt à la réalisation d'un objectif général de l’entreprise
que l'on peut décliner en objectifs spécifiques. Cet objectif général est la continuité de
l'entreprise dans le cadre de la réalisation des buts poursuivis, c'est-à-dire l’amélioration de la
gestion encours clients. Pour ce faire, il est indispensable de protéger du patrimoine ou
sécurité des actifs, de fiabilité et intégrité des informations ou qualité des informations, de
respecter des lois, règlements et contrats ou respect des directives, d’optimiser des ressources
et l’efficacité et efficiente des opérations, notamment les opérations entre ventes et clients qui
jouent un rôle très important sur la tenue de la trésorerie de la société COURTS Madagascar
actuellement.
65
2.2.1-Protection du patrimoine
Un bon système de contrôle interne doit viser à préserver le patrimoine de la société
COURTS Madagascar. Mais il faut étendre la notion et comprendre par là non seulement les
actifs immobilisés de toute nature, les stocks, les actifs immatériels, mais également deux
autres éléments non moins essentiels : les hommes et l'image de l'entreprise.
2.2.2-Fiabilité et intégrité des informations
L'image de la société COURTS Madagascar se reflète dans les informations qu'elle
donne à l'extérieur et qui concernent ses activités et ses performances. Il est nécessaire que
tout soit en place pour que « la machine à fabriquer les informations » fonctionne sans erreur
et sans omission. Et plus précisément, ces contrôles internes de cycle ventes/clients doivent
permettre à la chaîne des informations d'être : fiables et vérifiables, exhaustives, pertinentes,
et disponibles de COURTS Madagascar.
2.2.3-Respect des directives
C'est une notion plus large que le « respect des lois, règlements et contrats de la
Norme. En effet, les directives englobent naturellement les dispositions législatives et
règlementaires, mais elles ne se limitent pas aux lois, règlements et contrats. Or, les dispositifs
de contrôle interne doivent éviter que les audits de conformité ne révèlent des failles ou des
erreurs, ou des insuffisances dues à l'absence de respect des instructions.
Les causes premières de ce phénomène peuvent être diverses : mauvaise
communication comme le cas d’un agent de recouvrement au sein de la société COURTS
Madagascar, plus précisément au service de la trésorerie, défaut de supervision, confusion des
taches, etc...., dans tous les cas la qualité du contrôle interne est en cause. Cet aspect
contraignant du contrôle interne, qui s'impose de respecter toutes les règles tant internes
qu'externes, se trouvera dans l'analyse des dispositifs (règles à respecter).
66
2.2.4-L'Optimisation des ressources
En parlant de « l'utilisation économique et efficace des ressources ». C'est le quatrième
objectif permanent du contrôle interne, dont la prise en compte est appréciée dans les audits
d'efficacité. Est-ce que les moyens dont dispose l'entreprise sont utilisés de façon optimale ?
A-t-elle les moyens de sa politique ou stratégie ? Cet impératif dans le sens de la plus grande
efficacité est un élément important que le contrôle interne doive prendre en compte pour
permettre aux activités de l'entreprise de croître et de prospérer.
Pour réaliser ces objectifs, tout d’abord, la société COURTS Madagascar a besoin des
moyens comme humains : où le problème essentiel est souvent celui de la qualité que celui de
la quantité. Sans personnel compétent tout système de contrôle interne est condamné et
nombreux sont les cas dans lesquels les anomalies rencontrées ont pour cause une formation
insuffisante. Cette observation concerne trois activités, à savoir le recrutement, la formation
professionnelle permanente, l'éthique. Ensuite, il a besoin aussi de moyens financiers, c'est-à-
dire les budgets d'exploitation et d'investissements sont-ils en ligne avec les objectifs ? Cette
question soulève souvent des problèmes en apparence insolubles ; lorsque les budgets sont
figés ou réduits et que l'on ne veut pas modifier les objectifs. Ce qui ne signifie pas qu'il y ait
nécessairement et obligatoirement corrélation proportionnelle entre objectifs et budgets. Il
appartient à la responsable de vente et d’achat de la société COURTS Madagascar d'examiner
s'il y a corrélation, de la mesurer et d'en tirer les conséquences.
Enfin, il a besoin de moyens techniques, c'est-à-dire qu’il faut comprendre ce terme en
son sens le plus large, comme technique industrielle, techniques de gestion et techniques
commerciales. Là également, la corrélation avec les budgets n'est pas une règle absolue.
Le deuxième chapitre a proposé des solutions sur l’amélioration de la tenue de
trésorerie de l’entreprise. Nous avons mis en place d’un système de contrôle interne
périodique de cycle ventes / clients. Nous avons uni aussi le responsable de ventes et achats
afin d’optimiser la tenue de la trésorerie.
En un mot, la maîtrise de la gestion d’encaissement et de décaissement dépend
beaucoup du contrôle interne sur le cycle ventes/clients au sein de la société COURTS
67
Madagascar, notamment au service de la comptabilité sous la responsabilité d’une personne
dans la direction financière.
Chapitre III-RECOMMANDATIONS APPORTEES
Ce chapitre présentera les recommandations du contrôle interne notamment sur le
renforcement du système d’information et d’organisation au sein de la société dans le but
d’améliorer la performance de la société COURTS Madagascar. Ce renforcement facilite
l’élaboration effective d’un nouveau système d’organisation comptable. Il doit aussi de
former le personnel concerné, notamment dans le service de la comptabilité.
Section 1-Elaboration effective d’un système d’organisation comptable
Cette section exposera le système de contrôle des encaissements suivi d’un tableau de
bord des prévisions et des réalisations sur ventes.
1.1-Mise en place d’un tableau de bord des encaissements et de trésorerie
Pour faciliter le contrôle et suivi de la situation de la trésorerie et les créances de la
société COURTS Madagascar, il est indispensable de mettre en place un tableau de bord pour
contrôler les encaissements périodiques de la société.
Tableau N°04-Tableau qui regroupe les encaissements sur ventes/clients :
Rubriques Montant TTC Janvier Février Mars décembre
Créances clients
Achat janvier
.
.
.
.
Encaissement total
Source : cours gestion prévisionnelle en 3ème
Année Gestion à la FAC DEGS
Créances clients : c’est les ventes effectuées au cours de l’année sur l’opération N-1 et
qui devrait être régularisée au plus tard sur opération N.
68
Budget de trésorerie :
Le budget de trésorerie est une prévision de dépenses et de recettes établies
mensuellement pour une durée d’un an. Elle permet de calculer les frais ou produit financier à
court terme, d’évaluer les besoins d’autofinancement, de vérifier la capacité de trésorerie à
absorber les actions prévues (augmentation du BFR, investissement, remboursement
d’emprunt à long et moyen terme).
Le tableau simplifié du budget de trésorerie devrait répondre à l’objectif d’une gestion
de trésorerie optimisée ou trésorerie au voisinage de zéro. Voici un exemple de tableau qui
regroupe les encaissements sur vente.
Tableau N°05-Budget de trésorerie :
Source : cours gestion prévisionnelle en 3ème
Année Gestion à la FAC DEGS
*autre encaissement : peut être cession d’immobilisation, emprunt contracté, intérêt reçu,
augmentation de capital en numéraire. Créance client : c’est une vente effectuée sur
l’opération N-1 (opération précédente) mais encaissée sur l’opération N. Vente : vente réalisés
en tenant compte du nombre de jour de crédit accordé aux clients
1.2-Mise en place d’un système d’évaluation efficace du contrôle interne
Le contrôle interne apparaît comme un moyen pour l’audit externe alors qu’il est un
objectif pour l’audit interne de la société COURTS Madagascar. L’audit interne cherche à
améliorer le contrôle interne dans le but d’assurer et de faciliter la maîtrise de l’activité mais il
s’est trouvé aussi placé au centre des préoccupations des managers. L'étendue et la complexité
Rubriques Montant TTC Janvier Février Mars décembre
Créances client
Vente janvier
.
.
.
.
Autre
encaissement*
Encaissement
total
69
des structures d'organisation de COURTS Madagascar ont entraîné des adaptations
importantes dans la gestion des entreprises, notamment dans le processus de prise de
décisions et de la délégation de compétences dans l'organisation du contrôle. Cette
modification dans l'organisation du contrôle porte sur la connaissance du caractère
indispensable de l'existence dans chaque organisation d'une entreprise, d'une part, d'un
contrôle interne cohérent, c'est-à-dire d'un ensemble de dispositions intégrées dans les
processus opérationnels et fonctionnels visant à assurer leur déroulement adéquat et d'autres
part, d'une fonction d'audit interne, assurée par une service autonome agissant par délégation
et pour le compte de la direction générale.
1.2.1-Une meilleure compréhension du concept de contrôle interne
Selon l’Ordre des Experts Comptables dès 1977 : « Le contrôle interne est l’ensemble
des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application
des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances de la société
COURTS Madagascar. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci.»
Selon COSO11
: « le contrôle interne est un processus mis en œuvre par la Direction
générale, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise, et destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation d’objectifs entrant dans les catégories suivantes : réalisation
et optimisation des opérations ; fiabilité des informations financières ; conformité aux lois et
aux règlementations en vigueur. »
Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa
responsabilité, qui vise à assurer la conformité aux lois et règlements l’application des
instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ou le Directoire, le bon
fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la
sauvegarde de ses actifs et la fiabilité des informations financières. D’une façon générale, le
contrôle interne contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources de la société COURTS Madagascar.
11
M. ROUACH et G.NAULLEAU, « le contrôle de gestion bancaire et financier », 3e édition, Paris, 2000
70
1.2.2- Connaissance des caractéristiques du contrôle interne
Le système de contrôle interne est essentiel pour la société COURTS Madagascar. Il
fait partie intégrante des activités quotidiennes, de telle sorte qu'il est un processus continu
qui, du reste concerne toutes les activités de l'entreprise. Cela nécessite une évaluation et une
mise à jour régulière. Les mesures de contrôle interne comprennent, outre des principes
généraux tels qu'une description claire des fonctions et des responsabilités, l'établissement
d'une séparation suffisante des fonctions et des mesures assurant l'intégrité et la capacité du
personnel, un certain nombre de mesures spécifiques tels que le principe de surveillance
mutuelle, la double signature et les contrôles croisés.
Le système de contrôle interne devrait également porter sur le respect obligatoire des
règles comptables (qui doivent assurer la fiabilité des obligations de reporting externe mais
également du reporting interne de management) et comprendre des mesures pour assurer la
fiabilité et la continuité des systèmes d'informations électroniques.
1.2.3-Prise en compte des composants du contrôle interne
COSO retient cinq (5) éléments essentiels jugés nécessaires pour une bonne maîtrise
des activités. Ils réunissent donc les conditions indispensables pour un bon contrôle interne. Il
s’agit de l’environnement de contrôle, d’une évaluation des risques, des activités de
contrôle, d’une information et une communication et de la nécessité d’un pilotage. ;
1.2.3.1-Une évaluation des risques
Pour maîtriser les risques, il est nécessaire d’évaluer tous les risques possibles sur les
opérations comptables. Afin de bien les connaître et pour être en mesure de les maîtriser, il
faudrait évaluer les risques. L'évaluation des risques suppose la vérification permanente de la
qualité de l'information fournie au système, un mécanisme de contrôle garantissant un
traitement correct de l'information entrant dans le système, et un dispositif assurant la
production périodique de rapports utiles, ou base de données pertinentes pour les rapports
d'activités de la société COURTS Madagascar.
A part les risques opérationnels et de gestion financière, il y a aussi des risques
externes de la société COURTS Madagascar qui mériterait aussi de bien maîtriser afin
d’obtenir un résultat plus performant. Bien que les directeurs de la société COURTS
71
Madagascar aient moins de contrôle sur les risques externes, ils devraient néanmoins évaluer
les risques externes auxquels ces dernières sont exposées. Une institution de micro finance
pourrait disposer d'un personnel et d'un système de gestion et de contrôle très performant,
mais elle pourrait cependant être confrontée à d'énormes problèmes provenant de son
environnement. Donc, les risques externes échappent le plus souvent au contrôle interne de la
société COURTS Madagascar. Cependant il serait nécessaire que ces risques soient perçus
comme des défis auxquels la société COURTS Madagascar devrait faire face au risque d'être
exposée à une faible performance.
Il faudrait également considérer la réglementation, la concurrence, la démographie,
l’environnement physique et la macroéconomique du pays que l’institution financière
implante.
1.2.3.2-L’environnement du contrôle
Il devrait traduire la culture de l’organisation de la société COURTS Madagascar et
qui devrait être favorable pour que la mise en place d’un contrôle interne satisfaisant ne
rencontre pas d’obstacles.
1.2.3.3-Des activités de contrôle
Ces activités devraient regrouper les dispositifs spécifiques jugés nécessaires pour
faire échec aux risques dans la société COURTS Madagascar.
1.3–Mise en place des outils d’analyse et d’évaluation performante du contrôle
interne
Pour mettre en place des outils d’analyse et évaluation performante du contrôle interne
au sein de la société COURTS Madagascar, il serait nécessaire de suivre les activités du
contrôleur interne, à savoir le contrôle orienté vers la prévention ou vers la détection, le
contrôle manuel ou informatique et le contrôle hiérarchique. Le personnel effectue
couramment et à tous les niveaux de l'organisation les activités de contrôle qui peuvent se
présenter comme suit.
72
1.3.1-Procédures d'autorisation et d'approbation
Les transactions et autres événements ne peuvent être respectivement autorisés et
exécutés que par les personnes qui y sont spécialement habilitées. L'autorisation constitue le
principal moyen pour la société COURTS Madagascar de garantir que seuls ont lieu des
transactions et des événements valides, conformes aux intentions de la direction.
1.3.2-Séparation des tâches (autorisation, traitement, enregistrement,
analyse)
Afin de réduire les risques d'erreurs, d'irrégularités et les incompatibilités des
fonctions, les tâches devraient être réparties entre les employés de COURTS. Aucun individu
ou équipe ne devrait pouvoir contrôler toutes les étapes clés d'une transaction ou d'un
événement.
1.3.3-Contrôle de l'accès aux ressources et aux documents
L'accès aux ressources et aux documents devrait être limité aux personnes habilitées,
qui ont à répondre de leur garde ou de leur utilisation. Pour rendre compte de la garde, il
faudrait au sein de la société COURTS Madagascar s'appuyer sur l'existence de reçus,
inventaires ou toute autre note portant sur cette garde et reprenant le transfert de garde.
1.3.4-Vérifications
Les transactions et les événements importants devraient être vérifiés avant et après leur
traitement dans la société COURTS Madagascar pour être efficace. Par exemple, lorsque des
biens sont livrés, le nombre fourni devrait être comparé au nombre commandé. Par la suite, le
nombre de biens facturés serait comparé au nombre effectivement reçu. Le stock pourrait
aussi être contrôlé au moyen de sondages.
1.3.5-Réconciliations
Pour être efficient, les enregistrements devraient être comparés régulièrement aux
documents appropriés : par exemple, les pièces comptables relatives aux comptes en banque
de la société COURTS devraient être comparées aux relevés bancaires correspondants.
73
1.3.6-Analyse de la performance opérationnelle
La performance opérationnelle devrait être analysée régulièrement sur la base d'un
ensemble de normes permettant de mesurer l'efficacité et l'efficience. S'il ressort du suivi de
la performance que les réalisations réelles ne correspondent pas aux normes ou objectifs
fixés, les processus et activités établis pour atteindre les objectifs devraient être revus pour
déterminer quelles améliorations sont nécessaires.
1.3.7-Analyse des opérations, des processus et des activités
Les opérations, les processus et les activités devraient être périodiquement analysés
pour s'assurer qu'ils sont en accord avec les réglementations, politiques, procédures et autres
exigences actuelles de la société COURTS Madagascar. Ce type d'analyse des opérations
réalisées effectivement par une organisation serait à distinguer clairement du suivi du
contrôle interne.
En plus, il revient cependant ici de dire que la fonction d'analyse technique
(investigation, suivi de remboursement, etc.) dévolue au chargé de crédit et la fonction de
recouvrement pèse sur le même service. Il revient aux gestionnaires de la société COURTS
Madagascar de voir les mécanismes de créer un service autonome qui s'occuperait
uniquement du recouvrement car l'expérience démontre que lorsque la même personne exerce
les deux fonctions cela expose l'institution aux risques d'impayés surtout lorsque l'octroi de
crédit n'a pas été faite sur des bonnes analyses techniques de la clientèle et, en outre cette
pratique pêche également aux principes de séparation des fonctions et d'autocontrôle en
matière de contrôle interne vu précédemment.
Par ailleurs, il revient d'apprécier de manière très positive d'autres mécanismes en
matière de crédit mis sur pied car permettant de maîtriser les risques éventuels en matière de
crédit et ne pêchant aucunement contre les principes du contrôle interne. En sus, en ce qui
concerne précisément la fiche d'investigation conçue pour étudier les différentes demandes de
la clientèle de COURTS Madagascar, comme on peut s'en rendre compte, elle tient compte
qui permettent d'identifier un bon client et qui prévoit un avis sur le cinquième point où le
chargé de crédit doit apprécier les conditions du prêt et soumettant ses analyses à la
commission de crédit.
74
Section 2-Formation du personnel et mise en place des procédures
Cette section présentera l’identification et formation du personnel, la participation à la
mise en place effective des procédures et le test de validité et de permanence des procédures.
Pour ce faire, nous allons présenter en premier lieu l’identification et formation du personnel.
2.1-Identification et formation du personnel
La mise en place effective du Système d’Organisation Comptable au sein de la société
COURTS Madagascar est souvent l’unique occasion pour un grand nombre du personnel de
s’informer sur les procédures comptables dites « officielles » de l’entreprise. Le recrutement
du personnel passe souvent par plusieurs vagues et étapes ce qui donne une population
hétérogène de différents horizons et formations. Chacun avec sa propre expérience. Du fait
généralement de l’absence d’une mise à niveau du personnel nouvellement recruté, il ressort
que le personnel n’est pas toujours au fait des procédures internes de l’entreprise qu’il
découvre au fur et à mesure. Dans pareil cas, se sont les relations personnelles qui l’emportent
sur les procédures.
L’occasion est grande pour sensibiliser tout le personnel concerné, sur la nécessité du
respect des procédures et ce, dans l’intérêt de l’entreprise. La première étape consiste à
identifier en collaboration avec les responsables de la société COURTS Madagascar, la liste
du personnel directement concerné par la mise en place des procédures.
La deuxième étape serait la programmation des séances de présentation des procédures
au personnel de COURTS sélectionné. Durant ces séances, toutes les questions soulevées par
les participants devraient être notées à l’effet de s’assurer qu’une réponse adéquate est prévue
dans le cadre du S.O.C. A la demande de l’entreprise, une évaluation du degré de
compréhension par les participants des procédures proposées peut être assurée. Cette
évaluation permet de mieux à la société COURTS de situer les difficultés qu’éprouve le
personnel lors de l’exécution de ses tâches.
2.2-Participation à la mise en place effective des procédures
Dans le cas d’une nouvelle entreprise ou d’une réorganisation profonde d’une
entreprise existante et à la demande de cette dernière, l’expert comptable peut être amené à
participer à la mise en place effective des procédures. Sa mission serait d’expliquer le
75
fonctionnement des procédures, les règles et les détails techniques non prévus liés à ces
procédures.
2.3-Test de validité et de permanence des procédures
Dans le cas où le Système d’Organisation Comptable serait remis à la société
COURTS Madagascar dans sa version projet ce qui est généralement le cas, il serait
souhaitable pour l’entreprise à travers une mission de validation des procédures du Système,
de s’assurer que ces dernières sont effectivement appliquées et adaptées au besoin de
l’entreprise. Rares sont les entreprises qui accordent une importance à cette étape dans la
mesure ou pour les responsables, le personnel est censé respecter toutes les décisions de
l’entreprise et notamment son choix d’adopter telles ou telles procédures ou organisation.
Ceci est malheureusement loin d’être toujours le cas, et dans le but d’atteindre l’objectif
recherché à travers la mise en place du Système, il serait nécessaire de s’assurer de
l’utilisation de ces procédures par le personnel12
.
Section 3-Application de procédure de gestion moyenne paiement
Application de procédure de gestion moyenne paiement : Dans le cas de la société
COURTS Madagascar SARL, il vaut mieux d’appliquer la procédure de gestion moyenne
paiement pour maîtriser la tenue de la trésorerie de l’entreprise. Dans ce cas, le règlement des
factures clients est en moyenne de 45 jours sinon les clients n’obtiennent plus de crédit
quelque soit les quantités à acheter au sein de notre entreprise.
Renforcement de contrôle interne au service de la comptabilité : Pour mieux
rationaliser les informations au niveau du traitement comptable, il faut renforcer le contrôle
interne. Ce dernier est mis en place par la direction et permet d’évaluer la sécurité des
procédures de traitement ainsi que leur pérennité pour prévenir la direction de toute évolution
ou de toute adaptation nécessaire pour maintenir l’information comptable et par conséquent la
valeur probante de la comptabilité.
12 J. Renard, « Théorie et pratique de l'audit interne et de contrôle interne », les Editions d'organisation,
Année 2001, pages 44, 45, 46
76
Le contrôle interne a pour but non seulement d’assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine, la qualité de l’information et l’amélioration des performances mais aussi
l’application des instructions de la direction.
Les recommandations sur le contrôle interne concernent la mise en place d’un système
d’évaluation efficace et des outils d’analyse et d’évaluation performante. Cela suppose une
meilleure compréhension du concept de contrôle interne, une meilleure connaissance de ses
caractéristiques, la prise en compte des composants du contrôle interne : l’environnement de
contrôle, une évaluation des risques, des activités de contrôle, une information et une
communication suffisantes et la nécessité d’un pilotage à tous les niveaux. Pour maîtriser les
risques, il serait nécessaire de les évaluer. L'évaluation des risques suppose la vérification
permanente de la qualité de l'information fournie au système, un mécanisme de contrôle
garantissant un traitement correct de l'information entrant dans le système, et un dispositif
assurant la production périodique de rapports utiles, ou base de données pertinentes pour les
rapports d'activités de la société COURTS Madagascar. Enfin, la mise en place d’outils
d’analyse et d’évaluation performante du contrôle interne consiste à suivre les activités du
contrôleur interne, à savoir le contrôle orienté vers la prévention ou vers la détection, le
contrôle manuel ou informatique et le contrôle hiérarchique.
Le personnel devrait effectuer régulièrement à tous les niveaux de l'organisation les
activités de contrôle qui peuvent se présenter.
77
Dans la troisième et dernière partie de notre travail, nous avons proposé des solutions
concernant la gestion et de l’organisation interne, notamment sur l’insuffisance du personnel
qui a favorisé la confusion des fonctions au service de la comptabilité au sein de la société
COURTS Madagascar. Dans ce cas, nous avons constaté que la meilleure répartition de la
fonction qui entraîne la division et distinction des fonctions et facilite de recouvrement des
créances.
Et une fois les cycles de ventes est bien maîtrisée à l’aide de la mise en place d’un
système de contrôle interne périodique des ventes/clients, la confusion et le chevauchement
des tâches au service comptabilité est disparue parce que chacun prenne conscience de son
rôle spécifique pour pouvoir organiser, planifier son travail respectivement dans le système
qui existe au sein de ce service. Pour cela, la hiérarchie directe doit pouvoir superviser les
fonctions de chacun dans un climat de confiance et de collaboration franche au sein de
l’ensemble de la société.
Enfin, parmi les solutions proposées dans le deuxième chapitre, nous avons retenues
comme solutions définitives, ce sont la mise en place d’un tableau de bord des encaissements
et d’un système d’évaluation efficace du contrôle interne, d’une formation du personnel suivis
de l’application de procédure de gestion moyenne paiement.
78
CONCLUSION
Au terme de la présente étude, nous pouvons soutenir l’idée selon laquelle beaucoup
de mots et d’expression ont été utilisés pour qualifier et quantifier le système d’information et
d’organisation comptable au sein de la société COURTS Madagascar par l’intermédiaire de la
direction financière, service comptabilité. Mais, nous pouvons les conclure comme suit.
Nous avons présenté le cadre général de la recherche en première partie, notamment la
société COURTS Madagascar en tant que zone d’étude et puis l’approche théorique du
système d’information et d’organisation comptable. A ce sujet, nous avons mené une enquête
basée sur l'étude de questionnaire destinés, d’une part, aux comptable et directeur financier et
d’autre part, à l’expert comptable pour conseil afin d’améliorer au moins la situation actuelle
de la société étudiée. Nous avons vérifié que COURTS Madagascar a eu besoin d’une
contribution d’un expert comptable pour améliorer le système comptable pratiqué. Mais avant
tout, nous avons présenté l’historique de la société, leurs renseignements de l’entreprise, leurs
missions et leurs activités principales. Dans ce cas, des matériels et méthodologie très
pertinente ont été utilisés.
Tout d’abord, le premier a réservé pour les matériels qui ont justifié le choix de la
zone de la recherche, c'est-à-dire la présentation généralité de l’entreprise COURTS
Madagascar avant d’étudier la théorie générale du système d’information et d’organisation
comptable de façon pertinent. Il s’agit des données primaires et secondaires. Les données
primaires ont concerné la théorie générale sur du système d’organisation comptable au sein
d’une entreprise et les données secondaires ont concerné les connaissances acquises du
promoteur et aussi les informations au sein de l’entreprise COURTS Madagascar comme
documents interne et externe de l’entreprise comme les états financiers, les rapports
d’activités mensuels et annuels ; les archives.
En outre, nous avons présenté la méthodologie de la collecte des données pour la
vérification empirique. Elle a élaboré le questionnaire posé auprès de responsables au sein de
l’entreprise, présenté aussi le mode de traitement des données brutes obtenus. Pour cela, nous
avons constaté que le questionnaire est posé directement au responsable financier et du
personnel au sein de cette direction. L’efficacité de la méthodologie adoptée a été trouvée sur
la fiabilité des données obtenues. Nous avons affirmé à ce propos qu’on utilise le type
79
d’enquête par questionnaire exhaustive. Cette méthodologie a facilité la connaissance de la
réalité afin d’évoquer les problèmes rencontrés par la société.
Ensuite, le deuxième chapitre a présenté l’approche théorique de ce système qui a été
basé sur la définition, la nature, le rôle et les particularités du système. Puis, on a été analysé
aussi la société, notamment la description de l’organisation et les procédures en commençant
aux achats jusqu’à la trésorerie. En plus, nous avons analysé la fonction et normes
comptables.
Au cours de la deuxième partie, nous avons identifié les problèmes rencontrés au sein
de la société COURTS Madagascar. Ces problèmes ont été liés à la gestion et au personnel de
la société et aussi au niveau du cycle des ventes et achats.
Le premier a concerné les outils de gestion, c'est-à-dire de l’insuffisance du contrôle
interne et des procédures au sein de l’entreprise, l’incapacité du système utilisé actuellement
et l’utilisation de logiciel non performant sur le traitement des opérations comptables. Ces
derniers ont été obligatoires pour toutes les entreprises. Dans notre cas, nous avons constaté
que le bilan et le compte de résultat jouent un rôle très important sur la gestion financière de
l’entreprise. A ce sujet, le compte de résultat permet au responsable opérationnel de connaître
la performance de l’entreprise COURTS Madagascar. Pour cela, nous avons remarqué que la
fréquence du compte de résultat s’élève à 40 % et les autres s’élèvent chacune à 20 %. Cela
explique que le compte de résultat nous permet de justifier la performance de l’entreprise.
Donc, l’utilisation de la comptabilité générale accompagné du contrôle interne a permis au
comptable de gérer les comptes du bilan et aussi les comptes de gestion ; de faire une
déclaration fiscale à jour ; d’élaborer facilement les états financiers à la fin d’un exercice.
Ensuite, nous avons constaté que la comptabilité de la trésorerie et la vente joue un
rôle très important sur la comptabilité budgétaire. Donc, il y a une dépendance entre la vente
et la trésorerie. Alors, si la vente diminue, normalement, la trésorerie diminue aussi.
Cependant, au sein de la société COURTS Madagascar, c’est différent comme prévu, c'est-à-
dire la vente (chiffre d’affaires) augmente en 2012 mais la tenue de trésorerie a diminué.
D’où, cette diminution est à cause soit le système utilisé par l’entreprise et soit la mauvaise
gestion de la part du responsable financier.
Enfin, l’insuffisance du personnel a été observé au service de la comptabilité qui
provoque le cumul des fonctions entraîne aussi la confusion des tâches à chaque poste de
80
travail opérationnel. Cette situation a favorisé la diminution la tenue de la trésorerie même la
vente augmente.
Dans ce cas, nous avons constaté que le cumul des fonctions a déclenché le retard sur
l’exécution de travail au sein de la société qui implique aussi la diminution de trésorerie à
cause de l’augmentation des charges opérationnelles.
Nous avons constaté aussi que le système d’organisation comptable pratiqué par
COURTS Madagascar est un moyen d’amélioration des performances de l’entreprise mais
nous avons remarqué qu’il y a de limite sur la fonction comptable. En effet, la disponibilité et
la fiabilité de l’information financière permet aux services commerciaux de réaliser un
pilotage en temps réel et par conséquent, disposer d’une capacité de réaction qui peut faire la
différence vis à vis de la concurrence comme Génie des meubles qui se trouve à Betongolo.
Nous avons remarqué aussi que ce système admet au responsable d’avoir une meilleure
définition des tâches et des responsabilités du personnel à chaque poste de travail ; une
continuité du service même un personnel de l’entreprise est absent ; une actualisation et mise
à jour facile des procédures ; une contribution à l’accélération de la production des états
financiers.
Donc, quelques soient les résultats obtenus au cours de cette étude, nous avons
constaté que les impacts escomptés sont faisables et fiables pour l’entreprise COURTS
Madagascar, si le responsable opérationnel a pris de décision sur l’amélioration de système
pratiqué actuellement. Ces impacts ont été autour sur la bonne maîtrise des opérations
comptables ; l’accélération d’élaboration des états financiers ; de la maîtrise de contrôle
interne de l’entreprise.
Pour être efficace, il est nécessaire de mettre en place de façon urgente les nouveaux
supports de contrôle des opérations au sein de l’entreprise et aussi d’appeler un expert
comptable pour assurer la mise en place d’un nouveau système d’organisation comptable au
sein de l’entreprise COURTS Madagascar et puis diagnostiquer l’organigramme déjà existé
et les procédures de l’entreprise ; diagnostiquer aussi la fonction et des normes comptables
adoptées par l’entreprise ; renforcer la capacité et les compétences des opérateurs. Pour cela,
l’expert comptable doit posséder certaines connaissances comptes, un savoir-faire et des
compétences précises dans des domaines différents à titre d’exemple, avoir la compétence en
matière d’application des normes, des procédures et des techniques comptables.
81
Ainsi, il est nécessaire de posséder une connaissance des principes de base en
comptabilités, économie, droit, commerce, fiscalité, finance, méthodes quantitatives et de
technologie de l’information.
Ces connaissances générales vont permettre de reconnaitre l’existence de problème
rencontré par l’entreprise. A ce sujet, l’expert comptable doit avoir le sens des relations
humaines et savoir communiquer oralement et par écrit de manière à pouvoir exposer
clairement les objectifs, les appréciations, les conclusions et les recommandations. Il doit
posséder des connaissances suffisantes pour identifier les indices d’une fraude bien
évidemment en comptabilité. En plus, le comptable de l’entreprise doit assurer à son travail
un soin et un savoir-faire en tenant compte de la prudence et de la compétence. Ensuite, il doit
améliorer sa connaissance, son savoir-faire et d’autres compétences par des formations
continues. Il est nécessaire de mettre en place le programme d’assurance et d’amélioration
qualité.
Subséquemment, il convient de rappeler la nécessite de définir encore plus le contenu
du Système d’organisation ainsi que les critères de sélection des entreprises concernées par
cette obligation comptable et ce, dans le but de permettre au plus grand nombre d’entreprises
de mieux profiter de l’obligation d’élaboration du système d’organisation comptable.
Toujours dans le même sens, la normalisation de la mission d’élaboration du système
de procédure contribuera nécessairement à assurer la qualité et la conformité du produit fini.
Pour cela, l’entreprise recherche à travers l’élaboration du S.O.C un moyen pour améliorer
son contrôle interne et en général ses performances. Pour que ce but soit atteint, la conception
effective du S.O.C avec un expert comptable devrait être faite tenant compte de l’organisation
générale de l’entreprise et de ses perspectives de développement et ce, dans le but de produire
un S.O.C adapté et adaptable. Enfin, une réflexion sur la mutation des systèmes comptables
mérite d’être menée afin de les faire évoluer et satisfaire les entreprises et les utilisateurs en
général.
En effet, plusieurs facteurs militent cette mutation à savoir d’un désintérêt croissant
des entreprises pour un outil comptable essentiellement tourné vers des finalités à usage
externe, réglementaires, fiscales, statistiques… ; d’une irritation des clients et partenaires de la
comptabilité face à l’excès des subtilités normatives et techniciennes qui renforcent jour après
jour l’ésotérisme du discours comptable et font percevoir cette fonction comme une simple
82
chambre d’enregistrement et comme un centre de coût improductif ; de la volonté des
directions générales de faire de leur système d’information un outil stratégique pour dégager
un avantage concurrentiel en disposant d’informations multiples, fréquentes, « fraîches » et
sur mesure.
Or le modèle comptable par nature a pour conséquence de banaliser les entreprises ;
d’anticiper les conséquences de ses choix ; de réagir en temps réel aux événements internes et
externes ; de piloter l’entreprise en tenant le cap du moyen terme tout en surveillant les
écueils du court terme.
D’où, la faisabilité de ces impacts escomptés cités ci-dessus a permis à l’expert
comptable ou le comptable de l’entreprise de vérifier et de contrôler les états financiers et
aussi de traiter des informations financières en temps réel. Ceci nous permet sans ambiguïté et
hésitation que tous les résultats obtenus sont fiables et performants mais le meilleur est
l’utilisation d’un système d’organisation comptable.
vi
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1) BECOUR Charles Jean, BOUQUIN Henri, « Diagnostic du système d’organisation
comptable au sein d’une entreprise », Edition Economica, Année 2005, 200pages
2) J. Renard, « Théorie et pratique de l’audit interne et de contrôle interne », les
Editions d’organisation, Année 2001, 150 pages
3) Levy, Leboyer, « système d’organisation comptable en tant qu’outil de gestion »,
Edition d’organisation Paris 2001, p.25
4) L. COLLINS, G. WALLIN, « Audit et contrôle interne, aspect financier
stratégique et opérationnelle », Edition DALLOZ, Année 2000, 180 pages
5) Bernard, Dalziel, Minitrani « Système d’organisation comptable et contrôle
interne d’entreprise », Edition d’organisation, Paris 2003, p.17
6) P. LAURENT. P. TCHERKAWSKY, « Système d’organisation comptable »,
Edition d’organisation 2003.
II. COURS, MEMOIRES
1) Cours de « Gestion Financière Approfondie », 4ème
année Gestion, FAC DEGS, de
l’Université d’Antananarivo, année 2011
2) Cours de la comptabilité générale, budgétaire, analytique », de l’Université
d’Antananarivo, faculté DEGS
III. WEBOGRAPHIE
1) http://www.procomptable.com, année 2005
2) http://www.expert-comptable.com, année 2000
vii
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme de la société COURTS Madagascar …………………………...viii
Annexe 2 : Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan d’une entreprise et solde
des comptes …………………………………………………………………………………...ix
Annexe 3 : Traitement « classique » des données …………………………………………….x
Annexe 4 : Traitement « centralisateur » des données comptables …………………………..xi
Annexe 5 : Bordereau de suivi de facture …………………………………………………...xii
Annexe 6 : Guide d’entretien ……………………………………………………………….xiii
viii
Annexe I : ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE COURTS MADAGASCAR
Source : Société COURTS MADAGASCAR
Country Manager
Personnel Assistant
Fiance &
Administratif
Manager
IT Manager Marketing
Manager
Audit & Opérations
Manager Buying Senior Sales & product
Manager
Finance
Supervisor
RH & Legal
Officier
RH Assistant
Senior Finance &
Administration Senior Account Account
Graphiste Designer
Warehouse &
CSD Manager
Warehouse
Supervisor
Senior
Logistic
Logistic
Clerk
Driver
CSD
Supervisor
Senior
Technican
Technican Carpenter
Audit
Officer
Branche
Officer
Branche
Senior
Branche
Supervisor
Cashier
Supervisor
Cashier
8 Sales
ix
Annexe 2 : Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan d’une entreprise et
solde des comptes
Passage des comptes individuels au résultat puis au bilan
Balance des comptes
Comptes de bilan Bilan
Emplois
Intermédiaires
Ressources
externes
ACTIF
Emplois
intermédiaires
PASSIF
Ressources
externes
Compte de résultat
Ressources
internes
Résultat
=
Résultat PRODUITS
Emplois
définitifs
CHARGES
Emplois
définitifs
Ressources
internes
Comptes de gestion
Sens du solde des comptes
Comptes de Bilan Comptes de Gestion
Actif Passif Charges produits
Sens du solde Débiteurs Créditeurs Débiteurs Créditeurs
Classes 2, 3, 4,5 1, 4,5 6 7
Source : « Guide Annoté du plan comptable générale 2005 », par JURID’IKA, OECFM :
ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar, Année 2005
x
Annexe 3 : Traitement "classique" des donnees comptables
And y.w d C000911::" clas dOrrtnbl.:<:.
-
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E"tr~fit9 i.:S3fem.e:r] jOUI journal . .
T.r:C'vo iJ ':~(f()tidieJ"J
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I ConlTi5k Clei- c~'h6rer'too
Ed;-ti6n .q€t kJ.balance
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Synth-:e.SB . do fi I) a · .i.~:<, ., r cl~
Trcrvoi} ,pr;'(io.J'fqv~
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I f
Y
Source : RANDRIANIRINA Edmond, « La cornptabilite d'entreprise : source d'informat ions et outil rationnel de gestion », Edition Madprint, Annee 1999.
xi
Annexe 4 : Traitement « centralisateur » des donnees comptables
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. {..... .. ..~~ "'jc>bI " ; ' l~ -II ---'-
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Source : RANDRIANIRINA Edmond , « La co mptabilite d ' entreprise : sou rce d 'informat ions et ou til rationnel
de gestion », Edition Madpri nt, Annee 199 9.
------------- ----
I
xii
Annexe 5: BORDEREAU DE SUIVIE DE FACTURE
COURTS MADAGASCAR
BORDEREAU DE SUIVIE FACTURE
FACTURE
Nature: AVANCE I IACOMPTE ! I AVOIR I I DEFINITIVEI
Fournisseur :
Commande n° :
N° Piece :
Code :
Facture nO: N° Contrat :
Montant TIC: Echeance :
Date : Ref Courts :
N° de compte Dev Taux Montant Dev Montanl MGA D/C Joints
- - - --f--- - --- - -- - --- -_ ..,- -- ---
PAIEMENT
Montant: N° Piece de reglernent :
Caisse : Journal :
Banque :
N° cheque : Date :
Virement du :
N° de compte Dev Tau x Moutant Dev I Montaut MG A D/C J oints
- - ---1----- -- - ------- ._-_..._ ..- .._- --_ ..__.._ _._ --- - -- -1- -e---- ---
Source : inspiration personnelle
xiii
Annexe 6 : GUIDE D'ENTRETIEN
I-GENERALITES :
Concernant In societe/ Organlsation ctudiee :
I )-Pouvez-vous parler:
- De I'historique de I'entreprise/ I'organisation ?
- Du type?
- De la situation juridique ?
- Missions?
- Objectifs?
2)-Pouvez-vous nous fournir :
- L'effectiftotal de vos employes actuel
Concernant le theme choisi :
II-PERSONNEL:
A-FERMEES:
l-Est-ce que Ie systerne d'organisation comptable est deja mis en place au sem de I'entreprise
COURTS Mad agascar?
our NON
2-Est-ce que Ie SOC est obligatoire au sein d'une entreprise ?
OUI NON
3-En matiere de cornptabilite, est ce qu'une entreprise peut survivre en traitement de Ia comptabilite
generale ?
OUI NON
B-OUVERTES:
4-Quelles sont Ie SOC pratique par votre entreprise ?
Cornptabilite generale,
Cornptabilite analytique,
Cornptabilite budgetaire.
xiv
5-Quelles sont les roles du SOC au sein d'une entreprise?
Faciliter Ie traitement des operations comptables,
Detecter Ies fraudes et risques au cours des operations (controle interne),
Arneliorer la prise de decision
Rendre cornpetitif vis-it-vis des concurrents
xv
TABLE DES MATIERES
REMERClEMENTS .
LISTE DES ABREVIATIONS 11
INTRODUCTION 01
PARTIE I-CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE 06
Chapitre I-PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE COURTS 07
Section 1-Historique de la societe. . . .. 08
LISTE DES TABLEAUX 111
SOMMAIRE IV
1.1-Identification de la societe 09
1.1.l-Fiche signaletique 10
1.1 .2-Statut juridique 10
1.2-Missions et activites de l' entreprise 10
1.2.1-Missions de l'entreprise 10
1.2.2-Activites de la societe 11
1.3-Structure organisationnelle 12
1.3.1-Fonction et organigramme 12
1.3.2-Description des taches it chaque poste de travail 12
Section 2-Materiels utilises et methodologie de collecte des donnees 13
2.1-1ustification de la zone d 'etude 13
2.1.1-Choix de la societe 13
2.1.2-0bjectif 14
2.2-Materiels et documents utilises lors de la recherche 14
xvi
2.2. I-Materiels 14
2.2.2-Documents utilises 15
2.3-Type denquete utilisee et traitement des donnees obtenues 15
2.3.1- Type d' enquete utilise et elaboration de questionnaire 15
2.3.2- Traitement des donnees aI'aide MS office et FFOM 16
2.3.2.1-Traitement des donnees par MS officefExcel 16
2.3.2.2-0util d'analyse al'aide de FFOM 16
Chapitre II-APPROCHE THEORIQUE SUR LE SYSTEME D'INFORMATION ET
ORGANISATION COMPTABLE 18
Section l -Theorie generale sur Ie systerne d'information et d'organisation comptable 18
Ll-Systeme d' information dans une entreprise 18
1.1.l-Definition du systeme d'information 18
1.1.2-Nature et role de I' information pour une entreprise 19
1.1.2.1-Nature de l'in formation 19
1.1.2.2-Role de l'information 20
l.Ls-Particulerites et traitement des informations comptables 20
1.1.4-Prise de decision dans une entreprise 22
1.1.4.1-Approfondissement de la notion de decision 22
1.1.4.2-Caracteristiques des differents types de decision 23
1.2-Systeme d' organisation comptable dans une entreprise 23
1.2.1-Historique et definition du systeme d' organisation comptable 24
1.2.1.1-Historique 24
1.2.1.2-Definition 25
1.2.2-Systeme d'organisation comptable informatisee 25
xvii
1.2.2.I-Plan des comptes et plan comptable clients et fournisseurs 26
1.2.2.2-Informatisation de traitement comptable 26
1.2.3-Importance de la planification et organisation de la mission 27
1.2.3.1-Connaissance de l'activite de l' entreprise 27
1.2.3.2-Connaitre l'environnement du controle interne 28
1.2.3.3-Comprendre Ie systerne comptable 28
1.2.3.4-Identifier les circuits d'informations 28
Section 2-Analyse et diagnostic de la societe 29
2. l-Description des principaux circuits d'informations 29
2.1.1-Circuits ventes-clients et achats et fournisseurs 29
2.1.2-Circuits stocks et production 30
2.1.3-Paie et personnel 30
2.1.4-Tresorerie 30
2.2-Diagnostic de la fonction et des normes comptables 30
2.2. l -Analyse de l' organisation globale de la fonction comptable 31
2.2.2-Analyse des structures et des processus de la fonction comptable 31
2.2.3-Examen du systeme et des supports comptables 31
2.2.4-Examen des plans de developpernent de l'entreprise 32
PARTIE II-IDENTIFICATION DES PROBLEMES SUR LE SYSTEME
D'ORGANISATION COMPTABLE 34
Chapitre I-PROBLEMES AU NIVEAU DE GESTION DU PERSONNEL ET
D'ORGANISATION COMPTABLE 35
Section l-Problemes lies sur les outils de gestion 35
lI-Controle interne et procedures de la societe insuffisante 36
xviii
l.z-Incapacite du systeme utilise 37
1.3-Utilisation de logiciel non performant 37
Section 2-Insuffisance du personnel au sein du service comptabilite 38
2.1-Cumul des fonctions 38
2.2-Confusions des taches 39
2.3-Retard sur l'execution de travail 39
Section 3-Defaillance au niveau d'organisation comptable 40
3. l-Methode d 'imputation comptable mal appliquee 40
3.2-Retard de I' enregistrement comptable 41
3.3-Le systerne de classement non maitrise 41
Chapitre II-PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DU CYCLE DE VENTES 42
Section l-Insuffisance de la tenue de tresorerie 43
1.l-Manque d'un controle interne periodique sur ventes/clients 43
l.z-Difficulte sur Ie recouvrement 43
Section 2-Separation des responsables de vente et achat 44
2.1-Non maitrise de la tresorerie 44
2.2-Non maitrise de gestion d 'encaissement et decaissements 44
2.2.1- Les refus de paiement des clients ala date de cloture 45
2.2.2 - Les cheques retournes impayes 45
2.2.3- Les effets de commerce retournes impayes 45
Section 3-Identification des forces et des faiblesses de I'entreprise 46
3.1-Forces de I' entreprise 46
xix
3.2-Faiblesses de la societe 47
3.3-Analyse des opportunites et menaces 47
3.4- Echeance de paiement long 48
PARTIE III-PROPOSITION DES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS 52
Chapitre II-PROPOSITION DES SOLUTIONS 53
Section l-Proposition concernant la gestion 54
1.1-Reflexion autour de l'evolution de systeme comptable pratique 54
1.2-Amelioration de l' organisation et les procedures de traitement 55
1.3-Mise a jour du logiciel de traitement comptable 55
Section 2-Recrutement du personnel au service de cornptabilite 56
2.1-Meilleure repartition des taches achaque poste de travail 57
2.2-Gain de temps de traitement 58
2.3-Acceleration de I'execution de travail 58
Section 3- Amelioration de l'organisation comptable 59
3.1-Application de la methode d'imputation comptable 59
3.2-Saisie en temps reel 60
3.3-Utilisation d 'un systeme de classement adequat 60
Chapitre II-SOLUTIONS CONCERNANT DU CYCLE DE VENTES 61
Section l-Amelioration de la tenue de tresorerie 61
1.I-Mise en place d 'un systeme de controle interne periodique de ventes/clients 61
1.2-Amelioration de mode de recouvrement 62
Section 2-Unicite de responsable de vente et achat 62
2. I-Optimisation de la tresorerie 62
xx
2.2-Mai'trise de gestion d'encaissement et decaissernents 63
2.2. l-Protection du patrimoine 65
2.2.2-Fiabilite et integrite des informations 65
2.2.3-Respect des directives 65
2.2.4-L'Optimisation des ressources 66
Chapitre lII-RECOMMANDATIONS APPORTEES 67
Section l-Elaboration effective d'un systerne d 'organisation comptable 67
1.I-Mise en place d 'un tableau de bord des encaissements et de tresorerie 67
1.2-Mise en place d'un systeme devaluation efficace du controle interne 68
1.2.1-Une meilleure comprehension du concept de controle interne 69
1.2.2- Connaissance des caracteristiques du controle interne 70
1.2.3-Prise en compte des composants du controle interne 70
1.2.3 .l-Une evaluation des risques 70
1.2.3.2-L'environnement du controle 71
I.2.3.3-Des activites de controle 71
I.3-Mise en place des outils d'analyse et d 'evaluation performante du controle interne
.............. .............. .............. ............. ............ ................. .............................. ............... 71
1.3. l-Procedures d'autorisation et d'approbation 72
I.3.2-Separation des taches 72
1.3.3-Contrale de l'acces aux res sources et aux documents 72
1.3.4-Verifications 72
I.3.5-Reconciliations 72
xxi
1.3.6-Analyse de la performance operationnelle 73
1.3.7-Analyse des operations, des processus et des activites 73
Section 2-Formation du personnel et mise en place des procedures 74
2.1-Identification et formation du personnel 74
2.2-Participation ala mise en place effective des procedures 74
2.3-Test de validite et de permanence des procedures 75
Section 3-Application de procedure de gestion moyenne paiement 75
CONCLUSION 78
BIBLIOGRAPHIE '" vi
LISTES DES ANNEXES vii
TABLE DEMATIERES xv