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La communication Marketing. Cours préparé par M. Ernesto Talla Hane

La communication marketing

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  • 1. Cours prpar parM. Ernesto Talla Hane

2. Introduction: La communication dpasse la simple information.Communiquer cest transmettre les informations dansle but dobtenir de la part du destinataire unemodification de comportement ou dattitude. De plus en plus dentreprises ont pris conscience de cerle et lont assum en employant une force de ventepour vhiculer leurs messages commerciaux, en faisantappel des agences de publicit, de promotion deventes ; en utilisant les services de conseils en relationspubliques pour amliorer leur image.2M.Ernesto Talla Hane 3. La plupart des socits allouent aujourdhuidimportants budgets aux actions de communication.Pour elles, la question nest pas de savoir sil faut ounon en faire, mais de dcider du montant du budget etde sa rpartition.3M.Ernesto Talla Hane 4. 2 notions diffrentes: Communication duneentreprise:Ensemble de toutes lesinformations, messageset signaux de toutesnature que lentreprisemet volontairement ounon, en direction de tousles publics. Politique decommunication duneentreprise:informations, messageset autres signaux quelentreprise dcidedmettrevolontairement endirection de publicschoisis ou publics cibles.4M.Ernesto Talla Hane 5. Dfinition de la communication :La communication marketing consiste pourune organisation transmettre des messages son public en vue de modifier leurcomportements mentaux (motivation,connaissance, image, attitude,) et par voiede consquence leur comportement effectif.Alors que la promotion consiste faciliter ou stimuler certains comportements effectifs(notamment lachat dun produit par desmoyens, exemple : une distribution gratuitedun chantillon, dun produit, en vue de lefaire essayer par les consommateurs).5M.Ernesto Talla Hane 6. Les objectifs de la communication:6M.Ernesto Talla Hane 7. - Faire connatre :le but est de faire connatrelentreprise(communication corporate),ses produits et services( loffre).Exemples:-Lorsque Expresso fait une campagnepublicitaire pour le lancement de sesservices mobiles. Lentreprise communiquesur son offre.-Lorsque Suneor fait une campagne pourconvaincre le public quelle est uneentreprise moderne et dynamique. Cest dela publicit corporate.7M.Ernesto Talla Hane 8. - Faire aimer :la communication vise faire aimerlentreprise et ses produits et { leurdonner une bonne image.Exemple:Lorsque Maggi sponsorise une missionculinaire, son but consiste faire aimer sesproduits son public cible .8M.Ernesto Talla Hane 9. - Faire agir :la communication vise faireacheter.Exemple:Lorsque Tigo communique sur unepromotion de ses recharges elle visedabord { augmenter ses ventesdurant la priode promotionnelle.9M.Ernesto Talla Hane 10. les cibles de la communication : Cible interne : force de vente et les associs. Cible externe :- commerciales : clients actuels, clientspotentiels, distributeurs et prescripteurs.- Non commerciales : lEtat, la presse et lesassociation de consommateurs.10M.Ernesto Talla Hane 11. Les moyens de la communication :Formes decommunicationCommunicationmdiaCommunicationshors mdia11M.Ernesto Talla Hane 12. Communications hors mdia Promotion des ventes Mercatique directe Communication institutionnelle- Relations publiques- Parrainages- Mcnat12M.Ernesto Talla Hane 13. Communication mdia :-communication par le moyen de lapublicit dans le but de toucher le plusgrand nombre de personnes de la cible(radio, tlvision, affichage, cinma, presse, magazine).13M.Ernesto Talla Hane 14. La publicit directe : consiste adresser des messages individuels aumembre du public vis, ces messages peuventprendre forme de lettre, (il sagit alors de mailing,ou publipostage), dappel tlphonique (phoning)ou des contacts personnels assur par desreprsentants de lentreprise (vendeur, salon,exposition, congrs).14M.Ernesto Talla Hane 15. La promotion des ventes :15M.Ernesto Talla Hane 16. Par un ensemble de techniques la promotion desventes influence les ventes court terme.16M.Ernesto Talla Hane 17. La vente avec prime :Prime directe:Remise gratuite dun article en mme temps que leproduit achet (ex : pour labonnement { unerevue, remise dune calculatrice).Prime diffre:Remise dun cadeau quand le consommateur prsenteun certain nombre dachat (ex : un jouet pour enfantpour 5 achats dun produit).17M.Ernesto Talla Hane 18. Prime recette:Offre de fiches recettes en prime pour tout achat deproduit.Prime contenant:Le conditionnement est un contenant rutilisable.Prime produit en plus:Offre dune quantit de produit supplmentaire (+10%)pour le mme prix.Prime auto payante:Remise dun cadeau contre une somme dargent maisvaleur de la prime doit tre suprieur la sommedemande.18M.Ernesto Talla Hane 19. Les techniques de jeux :Jeux loterie :opration avec promesse de gain pour lequel le hasarddtermine le ou les gagnants.Le concours :oprations faisant appel aux recherches et au bon sensdes participants pour gagner un cadeau.Un gagnant par magasin (Winner per store) :tirage au sort dans un point de vente permettant defaire gagner un des clients du point de vente19M.Ernesto Talla Hane 20. Les rductions prix :Bons de rduction :ce sont des coupons donnant droit une rduction deprix lors de lachat.Offre spciale :prix spcial sur un produit pendant une priodedtermine.Vente groupe :ensemble de produits vendus en mme temps pour unprix spcial.20M.Ernesto Talla Hane 21. 3 pour 2 :techniques qui proposent par exemple 3 produits pourle prix de 2 produits.Offre de remboursement :remboursement de tout ou partie du produit surprsentation dune preuve dachat.21M.Ernesto Talla Hane 22. Essais dchantillonnage :chantillon :distribution gratuite dune quantit rduite dunproduit pour essaie.Essaie gratuit :offre dessaie dun nouveau produit sans obligationdachats.Dmonstration :prsentation dun produit et de ses qualits suivie dunessaie ou dune dgustation.22M.Ernesto Talla Hane 23. Distinction entre promotion desventes et publicit mdia :Promotion des ventes. Publicit mdia. Faire acheter Effet court terme Stratgie push (pousser) lebut est de pousser le produitvers le consommateur. Faire connatre, faire aimer, Effet moyen, long terme. Stratgie pull (tir) le but estdattirer le consommateurvers le produit.23M.Ernesto Talla Hane 24. Les relations publiques : ce sont des oprations personnelles menes auprs dupublic important pour lentreprise en vue de linformer,de gagner sa sympathie ou de linciter { diffuser { sontour les informations comme lui a prsente. Lesprincipales formes de relations publiques sont lesconfrences de presse, les visites dentreprise etdusine, les rceptions, les cadeaux dentreprise.24M.Ernesto Talla Hane 25. Le sponsoring et le mcnat : il consiste { amliorer limage dune entreprise ou dunproduit en finanant publiquement certainsvnements spectaculaires de caractre sportivestel que course de voiture (il sagit alors desponsoring), ou certains oprations culturelles ouhumanitaires tel que exposition de peinture,rnovation dun chteau (il sagit de mcnat).25M.Ernesto Talla Hane 26. La publicit par les mdias : la publicit est lensemble des communication {caractre commerciale de lentreprise { travers lesmasses mdia qui permettent daccrotre { moyenterme les ventes de lentreprise.26M.Ernesto Talla Hane 27. Les annonceurs :On appelle annonceur tout organisme qui fait de la publicit . Loin de se limiter auxentreprises commerciales, les annonceurscomportent aujourdhui toutes sortesdorganismes publics ou doeuvre caractresocial, religieux ou politique. Les sommesinvesties dans la publicit par lesannonceurs varient considrablementdun secteur { lautre. Elev dans le domainedes produits dhygine et de beaut (environ15%), le pourcentage du chiffre daffairesconsacr la publicit tombe 2 3%, danslalimentation. Il est { noter que lesannonceurs industriels consacrent engnral moins dargent { la publicit .28M.Ernesto Talla Hane 28. Les agences : Une agence est un organisme indpendant, compos despcialistes chargs, pour le compte des annonceurs, de laconception, de lexcution et du contrle des actionspublicitaires. Les agences comportent la fois des servicestechniques (tudes, cration, fabrication, achat despace dans lesmdias) et les services commerciaux qui sont en contact avec lesannonceurs pour la dfinition des objectifs, des budgets et lastratgie de communication. Par ailleurs, le march est assezvolatile et, selon quune agence russit { dcrocher quelques grosbudgets ou, au contraire, laisse filer ses principaux clients, saplace dans le classement sen ressent. Il ny a pas de rgleuniforme concernant les relations entre les agences et lesannonceurs, en dehors de lexclusivit rciproque (pour unmarch donn). En gnral, les agences sont rmunres soitsous forme dhonoraires, soit sous forme de commission (15%desachats despace dans les mdias).29M.Ernesto Talla Hane 29. Les centrales dachat despace : lorigine, ces socits, comme leur nom lindique, avaientpour rle dacheter de lespace aux supports en gros etde revendre bon compte aux annonceurs et aux agences.Aujourdhui, leur fonction soriente bien davantage verslexpertise et le conseil dans les plans mdias. Les moyensde connaissance des audiences se sont trs nettementamliors, au fil des ans, les cots daccs { un support sonttels que tous les francs investis en publicit doiventprocurer un rendement maximum. Les centrales dachatont pour mission de matriser au mieux tous lesphnomnes et de vendre leur savoir-faire aux annonceurset aux agences.30M.Ernesto Talla Hane 30. Les socits dtudes et deproduction : Ces deux types de socits sont ceux qui interviennentle plus souvent, en tant que sous traitants, dans leprocessus.- Les socits dtudes : on recourt elles pour menerdes tudes de march, rechercher unpositionnement, dceler les motivations desconsommateurs, tester un projet dannonce ; ceci avantla campagne. Aprs la campagne, les socits dtudeprocdent aux diffrents contrles pour mesurer dansquel sens volu les grandeurs significatives.31M.Ernesto Talla Hane 31. Les socits de production : cette famille de socitsest trs varis et va de lentreprise importante quiproduit un grand nombre de films publicitaires pour latlvision la petite socit comportant un seul ouquelques photographes.32M.Ernesto Talla Hane 32. Les rgies : Ce sont des entreprises qui, a priori, manent dessupports. Elles sont charges de vendre lespacepublicitaire des supports dont elles ont laresponsabilit.33M.Ernesto Talla Hane 33. Les supports : Ce sont les organes individuels de transmission desannonces : la RTS, 2STV, RFM, Nouvel horizon, sontdes supports. Un mdia est un ensemble de supportsqui utilisent un mme canal : la tlvision, la radio, lapresse, etc. Mdias et supports feront lobjet dunparagraphe particulier.34M.Ernesto Talla Hane 34. La publicit ne vit pas sous un rgime de libert totale. Bien aucontraire, elle est svrement rglemente. Au surplus, lesannonceurs et les agences pratiquent deux-mmes uneautocensure.35M.Ernesto Talla Hane 35. Rglementation gnrale : La publicit mensongre est interdite, la loi proscrit lapublicit trompeuse et quivoque.36M.Ernesto Talla Hane 36. Rglementation particulire : Rglementation des mdias :Laffichage nest pas libre : le nombre des mtres carrsdes panneaux, proximit des btiments historiques,des routes nationales sont rglements. En fait, cesdispositions ont peu deffets. La publicit tlvise estsoumise de nombreuses limites quantitatives (lenombre dheurs dantenne est rduite) et qualitatives(on ne peu prsenter nimporte quel film).37M.Ernesto Talla Hane 37. Rglementation de certains produits :Les produits pharmaceutiques, le tabac, les boissonsalcoolises font lobjet dune rglementation. Pour letabac, les interdictions sappliquent { des mdias(tlvision et affichage), les montants (les budgetssont limits), des thmes (on ne peut que montrer leproduit et la marque, sans autre lment).38M.Ernesto Talla Hane 38. Rglementations des thmes :La question essentielle est celle de la publicit ; aprsavoir t, pendant longtemps, soumise uneinterdiction totale, elle est aujourdhui autorise maisuniquement si elle est loyale, si elle porte sur unecomparaison objective des caractristiques essentielleset significatives des produits entre eux.39M.Ernesto Talla Hane 39. Les diffrents types de publicits : On ne peut gure parler de la publicit, mais, aucontraire, on devrait voquer les publicits. Onsuppose deux grandes catgories :41M.Ernesto Talla Hane 40. La publicit defirme :On la trouve encore souslappellation de publicitinstitutionnelle(corporate advertising).Elle a le plus souventpour objet de modifierune image de firme outout simplement dencrer une. Elle sadressenon seulement auxacheteurs potentiels,mais aussi lopinionpublique, auxrevendeurs ?42M.Ernesto Talla Hane 41. La publicit desproduits et desmarques :Cest la base le plusfrquent : unannonceur veutsoutenir les ventesdun produit, luiprocurerune meilleure image,le repositionner, lefaire connatre, etc.43M.Ernesto Talla Hane 42. 44M.Ernesto Talla Hane 43. Publicitinformative : Informer le march delexistence dun nouveauproduit. Suggrer de nouvellesutilisations. Faire connatre unchangement de prix. Expliquer lefonctionnement dunproduit. Dcrire des servicesofferts. Rsorber les craintes delacheteur. Construire une image.45M.Ernesto Talla Hane 44. Publicit persuasive: Crer une prfrencepour la marque. Modifier laperception desattributs du produitpar le march. Encourager unefidlit. Stimuler un achatimmdiat. Faciliter un entretienavec un vendeur.46M.Ernesto Talla Hane 45. Publicit de rappel : Rappeler lesoccasions prochainesdachat et decommunication. Entretenir lanotorit. Rappeler lexistencedes distributeurs.47M.Ernesto Talla Hane 46. La publicit informative est surtout utile en dbut du cyclede vie dun produit, lorsquil sagit dattaquer la demandeprimaire. La publicit persuasive, beaucoup plus courante,est dominante en univers concurrentiel, lorsquil sagit defavoriser la demande slective pour une marqueparticulire. Enfin, la publicit de rappel se pratiquesurtout en phase de maturit lorsquil sagit dentretenir lademande. Les publicits pour Coca-cola nont gure besoindinformer ou de persuader, mais plutt de rappeler lamarque { la mmoire de march. La publicit daprs-ventequi consiste rassurer les rcents acheteurs sur lapertinence de leur choix, appartient cette catgorie. Lechoix de lobjectif publicitaire doit sappuyer sur uneanalyse approfondie de la situation commerciale. Si leproduit est mr, lentreprise leader et le taux dutilisationfaible, la publicit aura pour objectif daccrotre la demandeglobale. En revanche, si le produit est nouveau etlentreprise faiblement prsente, lobjectif sera en relieflinnovation de la marque face au leader.48M.Ernesto Talla Hane 47. Dfinition : La dtermination du budget :Une fois les objectifs fixs, lentreprise doit dterminerles budgets publicitaires, produit par produit.Dune faon plus gnrale, les facteurs devant tre prisen compte dans llaboration du budget publicitairesont les suivants :50M.Ernesto Talla Hane 48. - Ltape dans le cycle de vie. Un nouveau produit abesoin defforts publicitaires soutenus pour voir sanotorit progresser. Une marque bien tablie nabesoin que dune publicit dentretien. La part de march. Une marque forte part de marchinvestit moins en publicit quune marque { faible partqui cherche progresser. La concurrence. Dans un march encombr, unemarque doit investir suffisamment pour percer lebrouhaha publicitaire du secteur. La rptition. Si le message implique un nombre levde rptition, le budget saccrot en consquence. Les produits de substitution. Plus ils sont nombreux,plus le besoin de diffrentiation dimage exige un effortimportant.51M.Ernesto Talla Hane 49. Les mthodes de budget : Les mthodes marginalistes :Lanalyse marginaliste que les dpenses de publicitcomme tous les autres cots doivent tre engagesjusquau moment o le franc investi en publicit nerapporte plus ou quun franc de profitssupplmentaire. Il est parfaitement possible, sur leplan thorique, de construire une fonction dedemande et de rechercher le maximum de cettefonction en utilisant la publicit comme variableexplicative.52M.Ernesto Talla Hane 50. Les mthodes empiriques :Compte tenu des difficults dj voquer, il va dire lesmthodes empiriques, pour critiquables quelles soienten thorie, restent couramment utilise.- La mthode du pourcentage des ventes :Cest une mthode traditionnelle. Le budgetpublicitaire dune anne est gal { un pourcentage fixedu chiffre daffaires de lanne prcdente. La mthodea linconvnient de procder dun contresens : elle faitde la publicit une consquence des ventes, alors quelinverse est vrai. Mais les avantages ne sont pasngligeable et cest pourquoi pareille technique estutilise :elle est extrmement simple et na pastendance { encourager louverture de guerrepublicitaire avec les concurrents.53M.Ernesto Talla Hane 51. Toujours dans le mme esprit, mais de faon plusraliste, certaines entreprises fixent leur budget selonun pourcentage des ventes prvues. Cest un progrs,mais la mthode demeure mcanique et naccordeaucune attention aux besoins rels du produit enmatire de communication.- La mthode de lalignement sur les concurrents :Avoir pour but de dpenser en publicit la mmesomme que les concurrents semble, a priori, nereposer sur aucun raisonnement valable : les produitsne sont pas les mmes, le marketing mix de chacunrepose sur un lment plutt que sur un autre, etc. etpourtant, la question nest pas aussi simple.54M.Ernesto Talla Hane 52. Dabord, peu prvaloir, dans une profession, lide selonlaquelle il existe un montant normal de publicit dpenser pour vendre les produits. De telles traditions,fondes ou non, sont plus frquentes quon pourrait lepenser. Ensuite, et ce motif est essentiel, la part demarch publicitaire ( share of voice ) est une notionimportante. Dans les secteurs des biens deconsommation trs courants (lessives, cosmtiques,produits alimentaires), il est de mise de postuler quunlien direct existe entre la part de march publicitaire etla part de march e, chiffre daffaires. Un produit quidtient 15% du march se doit dtre prsent partout {15% : sur les ondes, dans la presse, la tlvision etaussi, nous le verrons, sur les linaires deshypermarchs.55M.Ernesto Talla Hane 53. - La mthode analytique (objectifs/ moyens) : lesGRP:Une dernire famille de mthodes pour dterminer lemontant du budget consiste analyser besoins dumarch et les caractristiques du produit, assignerdes objectifs aux compagnes, puis valuer le cotquil faudra supporter pour atteindre ces objectifs etenfin se procurer les moyens en retenant le budgetadquat. Il sagit donc dune mthode de gestionrigoureuse. Lobjectif est souvent fix en termes deGRP (gros rating points) qui correspondent uneoccasion de voir (ou dentendre) auprs de 1 % de lacible vise.56M.Ernesto Talla Hane 54. On estime en gnrale que, pour un produit de grandeconsommation, la publicit dentretien souhaitable est{ lordre de 680 GRP par mois, cest--dire par exemple8 ODV pour 85 % de la cible. Selon que le march estconcentr ou dispers, que le produit est jeune ou mr,que les distributeurs sont acquis ou non au produit,des objectifs diffrents sont fixs et lentreprisedtermine la dpense ncessaire. Le GRP se calcule dedeux manires :GRP = (nombre total de contacts utiles / populationcible)* 100. GRP = (nombre total dindividus ciblestouchs / population cible)* rptition moyenne. LeGRP synthtise deux des principales sources delefficacit : le nombre de personnes touches(ltendue) et le nombre de fois ou chacun sera touch(la rptition).57M.Ernesto Talla Hane 55. La publicit est linstrument privilgi de lacommunication. Par ses excs mme ou simplementpar sa nature de moyen de pression, elle saccompagnede critiques acerbes formules par les uns, tandisquelle entrane la ferveur des autres. En un mot, lapublicit suscite tout sauf lindiffrence.59M.Ernesto Talla Hane 56. Le choix des mdias : En mme temps quil labore son message publicitaire,le responsable marketing doit choisir les mdias qui levhiculeront. Il faut dabord d terminer la couverture,la frquence et limpact dsirs, puis rpartir leffortentre mdias et supports ; enfin, arrter le programme.60M.Ernesto Talla Hane 57. La couverture, la frquence etlimpact : Choisir des mdias revient slectionner la meilleuremanire dobtenir le nombre dexpositions dsiresauprs de la cible. En gnral, le publicitaire attend deson action une rponse spcifique de la part du marchvis, par exemple, un certain taux dessai. Le tauxdessai dpend { son tour dun certain nombre defacteurs, par exemple la notorit de la marque.Supposons que la relation entre notorit et essai soitcelle dcrite sur la suite ; pour obtenir un taux dessaide S, il faut avoir une notorit de N.61M.Ernesto Talla Hane 58. Ltape suivante { dterminer combien dexpositions Eest ncessaires pour atteindre le niveau de notoritchoisi. Leffet du nombre dexpositions sur la notoritdpend de la couverture, de la frquence et dimpact : La couverture C est le nombre dindividus (ou foyers)exposs une message au moins une fois au cours de lacompagne. La frquence F est le nombre de fois quun individu(ou foyers) est, en moyenne, expos au message aucours de la campagne. Limpact I correspond { la valeur qualitative dunmessage dans un support (ainsi une annonce pour unenouvelle machine - outil a davantage dimpact danslusine nouvelle que dans le plerin).62M.Ernesto Talla Hane 59. Le choix entre les grands mdias : Etant donn les objectifs de couverture, de frquenceet dimpact, le mdia planer doit slectionner lesmdias les plus appropris. Les diffrents mdiasvarient naturellement selon ses caractristiques. Ainsi,la tlvision permet dobtenir une bien meilleurecouverture et laffichage une bien meilleure frquenceque le cinma. Celui-ci, en revanche, a davantagedimpact.63M.Ernesto Talla Hane 60. Le choix final dpend de quatre facteurs : Les habitudes de la cible en matire dinformation. Ainsi, lameilleure faon datteindre les acheteurs industriels est dutiliserla presse professionnelle. Le produit. Chacun des grands mdias prsente un certainnombre de caractristiques qui lui procurent un pouvoir dedmonstration, de visualisation, dexplication et de crdibilitplus ou moins lev. Le message. Un message annoncent une grande ventepromotionnelle a besoin de la radio, des quotidiens ou delaffichage. Un message comportant une longue argumentationtechnique sera plus adapter une priodique. Le budget. La tlvision est un mdia relativement onreux parrapport la presse priodique ou la radio. Cependant, les cotsbruts ne peuvent tre compars directement et doivent tenircompte de la naute et de la composition de laudience. Il peutainsi savrer que, sur la base dun cot aux mille contacts, latlvision revienne moins cher que la presse.64M.Ernesto Talla Hane 61. Les diffrents mdias : On distingue cinq grande mdias :presse, tlvision, radio, affichage et cinma. Tous cesmdias nont pas, et de loin, la mme importance sur leplan publicitaire .M.Ernesto Talla Hane 65 62. La presse :Elle est depuistoujours le mdiale plus utilis ;elle masque uneextrme diversit:M.Ernesto Talla Hane 66 63. La presse quotidienne : Elle couvre presquelensemble du pays, il estbien rare de trouver unSngalais qui ne liseaucun quotidien. Elle estpeu valorisante pour lapublicit : mauvaise qualitde papier, difficults pourdiffuser des annonces encouleur, peu de soinaccord au quotidien par lelecteur. Surtout, parnature, elle est trs viteprime.M.Ernesto Talla Hane 67 64. La presse priodique : Ce sont les magazines. Ilsjouissent dune slectivit trsvariable. Certains sont trspeu slectifs, dautresrecherchent unespcialisation selon le style devie , le sport pratiqu , lehobby la catgorie socio-professionnelle . La qualit dela reproduction estbonne, voire excellente : lesannonces, dans lesmagazines, saccompagnentparfois de vritables photosdart. Le cot reste cependantrelativement lev ;M.Ernesto Talla Hane 68 65. Les magazines : Le magazine est une publication priodique, le plus souvent illustrequi traite de sujets divers, grand public, techniques ou professionnels.Le magazine offre une bonne qualit de reproduction pour lespublicits. Pour lexportateur, lutilisation des magazines est souventproblmatique. En effet, labsence de magazines sur certains marchsou le nombre excessif de magazines { faible couverture sur dautresmarchs forcent les exportateurs dsinvestir dans ce mdia. EnEurope, par exemple, il existe des centaines de magazines grand publicmais chacun deux a une circulation trs limite en comparaison avecles magazines nationaux des Etats-Unis. A cause de leur faiblecouverture, les magazines sont donc moins susceptibles dtre utilisspour des articles de consommation de masse. Par contre, dans le cas decertains biens industriels ou de bien de consommation qui sadressent une cible riche, les magazines techniques et professionnels peuventsavrer adapts car ils atteignent des audiences spcialiss etinfluentes.M.Ernesto Talla Hane 69 66. La presse spcialise : Dans certains industries comme lagriculture, laconstruction, la chimie, lautomobile, lquipementagricole, les surgels, les produits pharmaceutiques etmdicaux, le mtal, le ptrole, le papier, les plastiques,le transport, et biens dautres, les publicationsprofessionnelles techniques occupent une grandeimportance. Laccs { la presse spcialise permet {une entreprise exportatrice de mobiliser un budgetraisonnable et datteindre une cible spcifique sur unmarch particulier : les hommes et les femmesdaffaires, les dcideurs internationaux, les acheteursinternationaux.M.Ernesto Talla Hane 70 67. La presse internationale : La presse internationale rassemble tous les magazines et journauxspcialiss (exemple : Wall Street Journal, China Daily) ou gnralistespublis en plusieurs langues dans plusieurs pays avec souvent desversions nationales ou rgionales disponibles. La presse internationalepeut donc tre approprie dans certains cas : Lorsque la presse locale na pas une couverture suffisante ; Lorsque la presse locale nest pas suffisamment adapte { la cible ; Lorsque vos produits sont homognes, leurs conditions dutilisationidentiques et quils sadressent { un segment de population qui a despoints communs par del les frontires physiques et culturelles. Cetteapproche est trs utilise dans la presse fminine pour certains produitscomme les cosmtiques, les produits damnagement intrieur de lamaison, les meublesLaccs { la presse internationale se fait le plus souvent parlintermdiaire dune agence de communication.M.Ernesto Talla Hane 71 68. La tlvision :La publicit tlvise demeurele mdia indispensable pourcertaines catgories de produits.Lorsquil faut faire appel { unednomination afin de prouverlintrt dun produit, seul latlvision le permet.Exemple :Une colle puissante, un produitdentretien nont pas demeilleuragent de vente quunedmonstration dutilisation.De plus, lcoute de la tlvisiona lieu dans une ambiancefamiliale et le mrite desproduits peut tre comment.Pour ces raisons, la tlvisionoccupe le deuxime rang parmiles mdias.M.Ernesto Talla Hane 72 69. La radio : Lcoute de la radio est, le plus souvent,distraite. La radio, contrairement latlvision, constitue facilement un bruit defond qui accompagne dautres activits :bricolage, lecture, mnage, etc. De plus, elleest trs peu slective. Ainsi, entre 7h30 et8h30, tout le monde coute la radio, alors qu{9h30 ou 15h30, laudience est surtoutcompose de mnagres. Enfin, la radio nepeut transmettre tous les thmes. Par nature,les vocations visuelles lui sont interdites. Endpit de tous ces inconvnients ou de toutesces limitations, la radio bnficie de nombreuxavantages. Elle est dune utilisation trs souple: une annonce est vite labore et laprogrammation du temps dantenne estautrement plus aise qu{ la tlvision. Elle estrelativement peu onreuse et autorise donc lescampagnes de rptition. Au surplus, lesmthodes de communication possibles sontmultiples : patronage dune mission,messages lus par un animateur, cassettesprenregistres, cadeaux offerts { loccasiondun jeu, etc. Chaque station a un publicdiffrenci.M.Ernesto Talla Hane 73 70. Laffichage:Laffichage bnficiedune grandeaudience. On peutapposer des affichessur les supports lesplus divers et dans lesendroits les plusreculs. Mais, cetteaudience est fort peuslective, sice nest sur le plangographique.M.Ernesto Talla Hane 74 71. Le cinma:Le dernier des grands mdiasest le cinma. En tant quemdia exclusif, il ne cesse deperdrede limportance, mais il peutrendre de grands servicescomme mdiacomplmentaires.Plus simple que la tlvision(moins de rglementation), ilfait preuve dune slectivitassezrduite, avec cependant unetendance toucher les citadinset les jeunes, mme si toutdpendde la nature du film prsent.La publicit est reue dans lesconditions idales : le prospectest parfaitement attentif. M.Ernesto Talla Hane 75 72. Internet :Le Web constitue un mdia de plus enplus frquemment employ puisquiltransmet, sur lordinateur, uneimage, un son, un texte. Comme toutautre support, un site permet auresponsable commercial duneentreprise de laisser un message auconsommateur potentiel.Grce { linteractivit engendre parloutil informatique, la relation quisinstaure entre loutil et le client sepersonnalise, sadaptant ainsi auxbesoins de chacun. Deplus, linstrument ne se limite pas { lacommunication, il est aussi conucomme un moyen devente. Les deux variables demarketing, la communication et lavente, ont alors la possibilit dtremises en action simultanment.Enfin, le contrle de lefficacitpublicitaire est amlior. Il est, eneffet, facile de compter les visites dusite, le nombre de pages consultes(totalement tlcharges), lesbandeaux vus, les clics ou les taux derponses .M.Ernesto Talla Hane 76 73. TlvisionAVANTAGES INCOVENIENTS Mise en place dumessage(son, image). - Impact, important. - Audience leve. - Bonne attention. - Bonne couverture. - Bonne qualit dereproduction. - Cot lev. - Rglementation svre(alcool, tabac). - Manque de slectivit. - Longue dlais dachat.M.Ernesto Talla Hane 77 74. RadioAVANTAGES INCOVENIENTS - Souplesse (possibilit de changer le message). - Cot limit. - Audience massive. - Cot faible. - Audience peu attentive. - Slectivit rduite. - Peu crateur dimage.M.Ernesto Talla Hane 78 75. AffichageAVANTAGES INCOVENIENTS - Audience leve. - Bonne slectivitgographique. - Flexibilit. - Faible concurrence. - Bonne frquence. - Peu slectif. - Attention faible. - Qualit de reproductionmoyenne.M.Ernesto Talla Hane 79 76. PresseAVANTAGES INCOVENIENTS - Bonne slectivit. - Cot peu lev. - Opportunit. - Crdibilit. - Profondeur de laudience. - Bonne couverture locale. - Dure de vie courte. - Peu crateur dimage. - Qualit de reproductionmdiocre.M.Ernesto Talla Hane 80 77. Les magazinesAVANTAGES INCOVENIENTS - Slectivit de laudience. - Crdibilit. - Bonne qualit dereproduction. - Longue dure de vie. - Bonne circulation desmessages. - Longue dlais dachat. - Pas de garantiedemplacement. - Mdium lent.M.Ernesto Talla Hane 81 78. Le recueil des informations : Pour bien choisir, entre lesmdias dabord, entre lessupports ensuite, il faut disposerdinformations abondantes surla composition quantitative deleur audience. La difficultsrside dans le fait suivant : lemarch publicitaire est trsconcurrentiel et les supports nesont pas neutres face cettequestion, bien au contraire. Dela composition de leur audiencedpendent les tarifs que lesgestionnaires des supports sonten droit de rclamer.M.Ernesto Talla Hane 83 79. Le choix des mdias :En gnral, trois groupes de considrationsdoivent tre pris en compte : La nature du produit ; certains produits sontmieux annoncs par un mdia que par unautre : les parfums saccommodent bien desmagazines de luxe, la lessive et lalimentationcourante de la tlvision. Il faut prendre gardeaux habitudes. Parfois, les mdias PLANERSdonnent libre cours leur imagination avecbonheur ; La nature du mdia ; les mdias sediffrencient par leur couverture et le degrdattention moyen du prospect ; La nature de la clientle, il est inutiledutiliser la tlvision pour les jeunes de vingt-cinq ans : ils la regardent peu. En revanche,pour les mmes, il est difficile dviter la radioentre 17 heures et 22 heures. Plus la clientlepotentielle correspond une cible prcise, plusle recours certains mdias est impratif.M.Ernesto Talla Hane 84 80. Le choix des supports : Une fois les mdias sont slectionns, il faut choisir les supportsqui vhiculeront le message.Supposons que lon ait affect 1 million de F { la pressepriodique, sur un total de 1500000F. il reste dterminer lesmagazines qui seront utiliss et le nombre dinsertions danschaque magazine. En ce moment, le mdia- planer se tourne versles donnes fournies par lOJD(office de justification de ladiffusion), les panels et le tarif mdia, concernant de support.Dans le tarif mdia, par exemple, les prix sont donns pourdiffrentes tailles dannonceurs , diffrentes options (noir etblanc, couleur), places de lannonce dans le support et diffrentsniveaux dinsertion. La plupart des supports proposent desrductions en fonction du nombre dinsertions totales effectuesau cours dune anne.M.Ernesto Talla Hane 85 81. Dans le cas de la presse crite, on distinguegnralement : La diffusion. Cest le nombre dexemplaireseffectivement distribus. Laudience globale. Une estimation du nombre depersonnes exposes au support (lorsquun magazinecircule de main en main, son audience est trssuprieure sa diffusion). Laudience utile : cest la partie de laudience quicorrespond la cible vise. Laudience effective : le nombre de ceux qui,appartenant la cible, ont effectivement vu lemessage.M.Ernesto Talla Hane 86 82. Les critres quantitatifs :Trois chelles sont utilises ; elles ne conduisent pas unvritable choix, celui-ci relve de la directionmarketing mais donnent toutes indications pourloprer dans les meilleures conditions. On assimile icila notion de choix de support (une parution dans lepopulaire une annonce sur la RTS le mardi 20h30) etle plan mdia cest--dire la combinaison de 10, 20, 100ou plus annonces dans X supports diffrents.Lchelle de puissance : un support (ou un plan mdia)se caractrise dabord par sa puissance, cest--dire parle produit de deux lments :M.Ernesto Talla Hane 87 83. La couverture utile : soit en nombre soit enpourcentage les individus qui ont une chance dtreen contact avec le message. Prenons comme exemplele lancement dun produit de grande consommationsadressant aux 17 millions de mnagres. Un plantouchant 12 millions de mnagres a un taux decouverture de 70%. La rptition moyenne : cest le rapport entre lenombre total de contacts utiles dlivrs et la cibletouche. Dans notre exemple, si le plan mdia (encumul) touche 72 millions de mnagres, la rptitionmoyenne est de 72/12 = 6.M.Ernesto Talla Hane 88 84. Lchelle dconomie dtermine le cot dun support pour mille lecteursutiles ; on comprend quun support puisse tre peu onreux aux millelecteurs, alors quil est trs cher aux mille lecteurs utiles, lorsquelaudience correspond mal { la cible. Le contraire est vrai si laudienceest bien adapte la cible. Lchelle daffinit : lorsquon achte de lespace dans un support, onacquiert des contacts utiles (la cible) et des contacts inutiles (horscible). Le taux daffinit est le rapport entre laudience utile etlaudience totale dun support.Cest le plus souvent pour la presse priodique que telles chelles sonttablies. La connaissance des audiences tlvisions, radio et affichagenatteint pas ces sommets.Une simple grille conomique puissance ne fournit pas de choix ;elle ne fait quindiquer les supports touchant le plus de personnesutiles au moindre cot . Le vritable choix sopre en fonction desobjectifs dtendue et de rptition vises, et ceux ci nappartiennentpas au domaine du mdia planning : cest la direction marketing, ou dela publicit, qui note quil est prfrable datteindre peu de personnesde nombreuses fois (forte rptition) ou de nombreuses personnes peude fois (forte tendue). De lobjectif gnral de la campagne dpend duchiffre minimum de messages auxquels la cible doit tre expose pourquun effet se fasse sentir. Une difficult particulire est due auphnomne de la duplication des audiences.M.Ernesto Talla Hane 89 85. La cration publicitaire relve dun domaine un peu { part.la plupart du temps, les annonceurs sont carts duprocessus scoulant entre la dtermination des objectifspublicitaires et lannonce ou les annonces dfinitives. Ilspeuvent tre amens exercer des choix de temps autre,mais la cration relve du domaine exclusif des cellulescratives dans les agences.Ici intervient le brief. Cest un document crit comportanttoute la stratgie de lannonceur des caractristiques dumarch au budget et destin { lagence. Il est trs dlicatde vouloir analyser ou dcouper rationnellement unprocessus de cration qui, par essence, fait appel limagination, au non-conformisme, { lintuition, {lesthtique. Cependant, on admet qu{ partir du momento la stratgie publicitaire a t dfinie, troiscaractristiques dominent :M.Ernesto Talla Hane 91 86. La promesse : il sagit du bnficepropos au consommateur sil sedcide acheter ;la promesse est de naturefonctionnelle (une crme plusfluide), dutilisation (scuritrenforce) ou psychologique(rester jeune).- La promesse doit tre pertinente: base sur une motivation fortepour leconsommateur ou sur un frein quelon repousse.- La promesse doit tre inexploite: pour viter de faire de la publicit laconcurrence.- La promesse doit tre exclusive :la qualit mise en avant ne doit pastrecommune tout les produits de lamme classe mais doit aucontraire donnerune raison de le prfrer auxautres.- La promesse doit tre vrai :inutile de mentir, la publicit peutfaire acheter unmauvais produit mais elle ne lefera pas rachet.M.Ernesto Talla Hane 92 87. La justification : cestla caractristique quiexplique que lapromesse est certaineprsence dun airbag,composition de lacrme avec duliposome.M.Ernesto Talla Hane 93 88. Le ton et le style : lannoncese droule dans un climat,une ambiance gnrale quidoivent renforcer le pouvoirdattraction et la crdibilitdu message : lgance,humour, technique, beaut,etc.M.Ernesto Talla Hane 94 89. Dans la pratique, pour stimuler et canaliser la cration, lesagences ont mis au point des documents daide { lacration, des copy Platform ou COPY strategy. On y trouvedes cadres quil faut remplir, avec des questions diverses :Quels sont les faits : produits, marque ? Quelle est la cible ? Quel est le besoin satisfaire ? Quel est le problme rsoudre ? Quel est lobjet de la publicit ? Quelle est la promesse ? Quelle est la justification de la promesse ? Y a-t-il des arguments complmentaires ? Quels sont les mdias, les supports ?M.Ernesto Talla Hane 95 90. Le plan de campagne : Une fois le montant du budget fix, les supports choisis et lesannonces labores, trois dcisions doivent encore tre prises : Quand la publicit va-t-elle paratre ? faut-il tenir compte destendances saisonnires des ventes ou doit-on au contraireprofiter des prix attractifs proposs aux annonceurs pendant lesmois creux ? Quelle taille donner au message ? la taille dpendra du budget,du support choisi et des objectifs de la campagne ? A quelle cadence doit-on diffuser lannonce ? se posent ici lesproblmes de rptition et de mmorisation. Est-ce plus efficacede rpartir les annonces tout au long de lanne ou les concentrersur une courte priode ? il nexiste pas de rponse toute faite {cette question.M.Ernesto Talla Hane 96 91. Le contrle de lefficacit : Nous contenterons de rappeler quels sont, en pratique, les tests quipeuvent tre utiliss. Les choix en matire de contrle publicitaire seprsentent sous forme dun arbre de dcision. Dune part, on peutcontrler leffet de la publicit sur les ventes ou sur lescommunications. Dautre part, on sattacher { la copy strategy(cration) ou la mdia strategy (budget) et, enfin, on peutrecourir des pr ou des post-tests.Quelques annonceurs ne sembarrassent pas de la question du choix dutype de contrle effectuer et mesurent peu prs toutes les variables,aussi bien avec des prs que des post tests. Ils sont trs minoritaires.Les plus nombreux sont les annonceurs qui, compte tenu des contraintesde temps et de budget, limitent leur action certains contrles (copystrategy et pr-test, par exemple). Le budget des tudes est toujourstrop mince par rapport aux souhaits exprims et, de plus, il est souventimpossible dajouter un test dans un processus de cration sui, parailleurs, est dj bien long. Des choix sont donc oprs, en voici lestraits les plus marquants.M.Ernesto Talla Hane 97 92. Tests de ventes ettests decommunication :A de trs rares exceptionsprs, seuls ces derniers sontmis en oeuvre. Lesannonceurs necroient pas la possibilitdisoler la relation entre lapublicit et les ventes, etsont doncdavantage orients vers destests qui mesurentlexposition, lammorisation, la notorit,lacrdibilit, lacceptabilitdes annonces.M.Ernesto Talla Hane 98 93. Mdias strategy /copy strategy :Seule la cration (copy) estteste. Le montant des budget,la slection des supports, lechoixdes emplacements, le plan decampagne ne sont pas ou trsrarement tests.La raison de cette habitudeprovient du risque encouru lasuite dune mauvaise dcision.Sile budget est mal calcul ou si lemdia planning nest pasexcellent, un certain gaspillageestsupport, sans plus. Aucontraire, une crationdfectueuse peut dgradertout jamaislimage dun produit.M.Ernesto Talla Hane 99 94. Pr-tests et post-tests :Ils sont tout les deux utilis,mais laccent est dabord mis surles pr-tests car, pour lesannonceurs et les agences, il estprfrable de ne pas se tromperavant, que de savoir aprspourquoi lon sest tromp, ladistinction pr/ post-tests estmalgr tout un peu artificielle.Lepost-test dune campagne joueen quelque sorte le rle de pr-tests pour la suivante.Nous venons de voir que lapublicit constitue un voletessentiel de la politique decommunication mene par lesentreprises, le second aspect estcelui de la promotion desventes, nous laborderons {prsent.M.Ernesto Talla Hane 100 95. Ernesto Talla Hane Consultant marketingE-mail: [email protected] web: www.web-consult.blogspot.comM.Ernesto Talla Hane 101