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1 Mai 2008 - 21.500 exemplaires Info Info Patronat et gouvernement sont d’accord : au nom de la lutte contre l’inflation et de la « sacro-sainte » compétitivité de l’économie luxembourgeoise, l’actuelle manipulation de l’index devra continuer à être appliquée après 2009. Déjà aujourd’hui, la manipulation de l’index signifie dans la pratique un démantèlement social et une perte de salaire pour les salariés. Les deux syndicats politiques OGBL et LCGB, complices de l’actuelle manipulation de l’index, se trouvent dans une situation extrêmement délicate. … lire l’article en page 2 Autres sujets/ weitere Themen: État de la Nation – la réaction de l’ALEBA p. 3 Rede zur Lage der Nation – die Reaktion der ALEBA S. 8 Vers où va la place financière de Luxembourg? p. 4 Wohin steuert der Finanzplatz Luxemburg? S. 9 Enlever la peur devant les fonds souverains? p. 5 Keine Angst vor Staatsfonds? S. 10 Fusion entre NGL et Snep p. 6 NGL und Snep schließen sich zusammen S. 12 Arbeitgeber und Regierung sind sich einig: im Namen der Inflationsbekämpfung und der “heiligen” Wettbewerbsfähigkeiten der luxemburgischen Wirtschaft soll die aktuelle Indexmanipulation auch nach 2009 weiterbestehen. Jetzt schon bedeutet die Indexmanipulation Sozialabbau und einen ganz konkreten Lohnverlust für die Beschäftigten. In einer äußerst heiklen Lage befinden sich die beiden Politgewerkschaften OGBL und LCGB, die Komplizen der augenblicklichen Indexmanipulation. …Artikel lesen auf Seite 7 En finir avec la manipulation de l’index – l’adaptation des salaires doit être réintroduite intégralement en 2009! Schluss mit der Indexmanipulation – die automatische Lohn- anpassung muss 2009 wieder integral eingeführt werden!

En finir avec la manipulation de l’index – l’adaptation des ......Wohin steuert der Finanzplatz Luxemburg? S. 9 Enlever la peur devant les fonds souverains? p. 5 Keine Angst

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Mai 2008 - 21.500 exemplairesInfoInfo

Patronat et gouvernement sont d’accord : au nom de la lutte contre l’inflation et de la « sacro-sainte » compétitivité de l’économie luxembourgeoise, l’actuelle manipulation de l’index devra continuer à être appliquée après 2009. Déjà aujourd’hui, la manipulation de l’index signifie dans la pratique un démantèlement social et une perte de salaire pour les salariés.

Les deux syndicats politiques OGBL et LCGB, complices de l’actuelle manipulation de l’index, se trouvent dans une situation extrêmement délicate.

… lire l’article en page 2

Autres sujets/ weitere Themen:

État de la Nation – la réaction de l’ALEBA p. 3 Rede zur Lage der Nation – die Reaktion der ALEBA S. 8

Vers où va la place financière de Luxembourg? p. 4 Wohin steuert der Finanzplatz Luxemburg? S. 9

Enlever la peur devant les fonds souverains? p. 5 Keine Angst vor Staatsfonds? S. 10

Fusion entre NGL et Snep p. 6 NGL und Snep schließen sich zusammen S. 12

Arbeitgeber und Regierung sind sich einig: im Namen der Inflationsbekämpfung und der “heiligen” Wettbewerbsfähigkeiten der luxemburgischen Wirtschaft soll die aktuelle Indexmanipulation auch nach 2009 weiterbestehen. Jetzt schon bedeutet die Indexmanipulation Sozialabbau und einen ganz konkreten Lohnverlust für die Beschäftigten.

In einer äußerst heiklen Lage befinden sich die beiden Politgewerkschaften OGBL und LCGB, die Komplizen der augenblicklichen Indexmanipulation.

…Artikel lesen auf Seite 7

En finir avec la manipulation de l’index – l’adaptation des salaires doit être réintroduite intégralement en 2009!

Schluss mit der Indexmanipulation – die automatische Lohn-anpassung muss 2009 wieder integral eingeführt werden!

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Patronat et gouvernement sont d’accord : au nom de la lutte contre l’inflation et de la « sacro-sainte » compétitivité de l’économie luxembourgeoise, l’actuelle manipulation de l’index, qui avait d’ailleurs été décidée en 2006 avec la complicité des deux syndicats politiques, devra continuer à être appliquée après 2009.Pas d’indexation automatique, si le prix du pétrole continue à augmenter, affirme le premier ministre Jean-Claude Juncker.L’UEL revendique, pour la énième fois, une « adaptation » de l’index (le terme « abolition » serait plus correcte et plus honnête!) et s’appuie sur une étude très unilatérale sur une prétendue perte de compétitivité de l’économie.Les deux syndicats politiques OGBL et LCGB revendiquent la réintroduction de l’indexation automatique et passent évidemment sous silence, qu’ils ont eux-mêmes approuvé l’actuelle manipulation lors de la tripartite de 2006.

L’indexation automatique – du poisonpour la compétitivité de l’économie ?

L’argument de choc « compétitivité » est destiné à clouer le bec au défenseur de l’adaptation automatique des salaires. Ainsi, l’index nuirait à la compétitivité de l’économie.Pas un mot sur le fait, que l’économie luxembourgeoise s’est développée pendant des années d’une manière formidable, malgré l’adaptation des salaires, et qu’elle est devenue au niveau international une des économies les plus compétitives et profitables ; ceci aussi, en comparaison avec ses voisins directs, comme l’a démontré e.a. la chambre des employés privés (CEP-L, Dialogue analyse, mars 2006).Du fait, qu’une tranche indiciaire est payée avec du retard, l’économie profite des augmentations des prix antérieures par un accroissement de la consommation.L’augmentation de la consommation et du PIB (Produit Intérieur Brut), qui précèdent une tranche indiciaire, dépassent ses coûts. L’index est aussi une bonne affaire pour les recettes de l’Etat, car les recettes fiscales sur les salaires augmentent aussi lors d’une tranche indiciaire.

La nécessité de l’adaptation automatique des salaires

En 1975, l’adaptation des salaires à l’évolution des prix est devenue généralisée au Luxembourg. Avant cette date, la clause de l’index était appliquée uniquement aux salaires régis par des conventions collectives et au salaire minimal.L’indexation automatique est destinée à compenser les pertes du pouvoir d’achat, engendrées par la hausse des prix courants.Face aux fortes hausses des prix des deux dernières années, la réintroduction de l’adaptation automatique des salaires est plus que nécessaire.Déjà aujourd’hui, la manipulation de l’index signifie dans la pratique un démantèlement social et une perte de salaire pour les salariés.Car à cause du retardement dans le paiement de la tranche indiciaire, les salariés et les pensionnés subissent jusqu’à 2009 la perte d’un demi salaire.D’autres pertes de revenu sont provoquées en plus par la désindexation des prestations familiales et du forfait d’éducation, le décalage de l’ajustement des pensions, ainsi que par l’augmentation de la contribution dépendance.Vu la bonne situation financière de l’Etat, qui d’ailleurs était excellente en 2006 – contrairement à ce qui a été affirmé à cette époque pour justifier la manipulation de l’index – il n’y a vraiment aucune raison de continuer à retarder l’indexation automatique.Les bonnes données économiques actuelles ne justifient pas non plus, ni l’abolition de l’index, ni l’annulation de tranches indiciaires, comme certains le réclament déjà!Le retardement du paiement de la tranche indiciaire de août à septembre 2006, décidé par la tripartite, a rapporté – à elle seule – une diminution des coûts salariaux de 0,83% à l’économie luxembourgeoise.N’oublions pas non plus, que les entreprises ont su bénéficier les dernières années de cadeaux fiscaux supplémentaires : e.a. en 2006 avec la diminution du taux d’imposition maximum et l’abolition de l’impôt sur la fortune, ainsi que cette année-ci avec la réduction

En finir avec la manipulation de l’index – l’adaptation des salaires doit être réintroduite intégralement en 2009!

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du droit d’apport de 1% à 0,5% (cette taxe devra être abolie d’ici 2010) et les subventions publiques pour la modernisation ou l’adaptation des entreprises, qui ont augmenté de 15%.

Le rôle douteux des syndicats politiques

Les deux syndicats politiques OGBL et LCGB, complices de l’actuelle manipulation de l’index, se trouvent dans une situation extrêmement délicate et peu envieuse.S’ils réclament maintenant, comme lors des festivités du 1er mai, énergiquement l’indexation automatique, ils passent sous silence, qu’ils ont approuvé pleinement la manipulation de l’index il y a deux ans, dans le cadre de la tripartite.Cependant, l’exécutif de l’OGBL s’est dégonflé récemment en affirmant « que l’index ne devrait pas nécessairement devenir un thème électoral. Les partis ne devraient que se mettre d’accord pour introduire de nouveau l’index complètement à partir de janvier 2009 et ensuite le pays pourrait réfléchir calmement sur d’autres sujets, qui seraient importants eux-aussi ». Nous comprenons parfaitement, que l’OGBL préférait que le pays « réfléchirait calmement sur d’autres sujets » et ainsi ne se rappelait plus de sa complicité lors de la

manipulation de l’index. Mais on peut déjà être sûr et certain, que le gouvernement ne va pas si facilement faire marche en arrière sur la manipulation de l’index, comme le font clairement entendre les déclarations récentes de Monsieur Juncker.Nous sommes curieux de savoir comment le LCGB veut faire de l’index un thème électoral, sans évoquer son rôle douteux. Mais cela n’est prévu que pour les élections législatives de 2009 et non pas déjà pour les élections sociales de 2008. On peut se demander pourquoi!Si les deux syndicats politiques avaient lutté, il y a deux ans, contre la manipulation de l’index et donc contre le démantèlement social, ils seraient aujourd’hui plus crédibles et ils ne devraient pas fulminer d’une manière démagogique contre cette même manipulation.L’ALEBA était, et l’est toujours, pour l’indexation automatique des salaires et des pensions et va aussi continuer de l’être dans le futur! L’ALEBA n’affichera pas d’activisme trompeur dans le cadre de l’index ; contrairement à d’autres, qui ne veulent ainsi que faire oublier leur rôle honteux lors de la manipulation de l’index.

État de la NationDécevant!

Tous ceux qui s’attendaient à des déclarations claires et des propositions concrètes du premier ministre Jean-Claude Juncker à propos des sujets d’actualités importants, ont été déçus.

Pas de déclarations claires et nettes sur l’index! Le retour –en principe - de l’adaptation automatique des salaires et retraites à partir de 2010 – a été mis aussitôt en question. Dans le cas d’une forte aggravation de la situation économique du pays, on devrait réfléchir, ensemble avec les partenaires sociaux, sur d’autres solutions. Pas de précisions de la part de Monsieur Juncker sur la nature de ces « autres solutions »! Pas rassurantes non plus, les déclarations sur l’inflation. Selon le premier ministre, l’indexation deviendrait un problème en cas de forte inflation et donc par conséquence la maîtrise de l’inflation deviendrait primordiale. Or, jusqu’à

présent, le gouvernement n’a nullement réussi à maîtriser l’inflation! La déclaration du gouvernement sur l’Etat de la Nation était l’occasion de dire clairement au pays, aux gens et aux électeurs, comment le gouvernement allait s’y prendre. Malheureusement une occasion ratée! Le gel des prix administrés au-delà de 2008 et pour toute l’année prochaine est évidemment une bonne mesure, mais insuffisante. C’est décevant que le gouvernement ne pense pas non plus à adapter intégralement le barème de l’impôt. Le chef du gouvernement a revendiqué une fois de plus une modération salariale, malgré la flambée des prix du pétrole et de l’alimentation, qui devient un véritable casse-tête pour de plus en plus de personnes. Et enfin, plus que surprenant, le fait que le premier ministre n’a évoqué que sur une demie-page – sur un total de 42! - , la soi-disant « réforme du siècle » sur le statut unique pour travailleurs et employés.

Communiqué par l’ALEBA le 22 mai 2008

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Aujourd’hui, on ne peut pas encore évaluer exactement les conséquences de la crise financière internationale, provoquée par la crise des subprimes aux Etats-Unis, sur la place financière de Luxembourg.

Selon les estimations du Fonds Monétaire Internationale d’avril 2008, les pertes dues aux conséquences de la crise financière s’élèvent à environ 600 milliards d’euros à l’échelle mondiale.

La Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) estime le risque pour les banques luxembourgeoises à 2,5 milliards d’euros, tout juste 0,24 pourcent du total de la somme des bilans.Jusqu’à maintenant, la crise financière a peu nui au Luxembourg : en 2007, il n’y a eu que de faibles pertes par rapport à 2006, une année record pour la place financière de Luxembourg.2008 sera, selon la CSSF, certes une année difficile, mais pas un danger pour la place.Le Conseil Economique et Social a affiché un optimisme similaire dans son avis récent.

La Banque Centrale du Luxembourg voit les risques moins dans les subprimes que dans les turbulences sur les marchés financiers internationaux et dans la faiblesse de l’économie américaine, qui affecte aussi d’autres pays.Tandis que certaines grandes banques ont affiché des bénéfices record les dernières semaines, d’autres ont dû annoncer des pertes à cause de la crise financière.

Les restructurations continuent

L’année passée aussi, le nombre des salariés à la place financière de Luxembourg a augmenté : de 5,9% (5,2% en 2006), selon le Statec.En même temps les mesures de restructurations se poursuivent.La suppression d’emplois prévu chez certaines banques de la place financière de Luxembourg provoque naturellement de l’inquiétude et suscite des questions.L’annonce de la grande banque suisse UBS, de vouloir éliminer les douze prochains mois 5.500 postes dans le monde, à aussi provoqué de l’agitation.

Selon les informations de l’ALEBA, il n’y a pas de licenciements prévus au Luxembourg.

Cependant, le nombre d’employés de l’UBS à Luxembourg a diminué de 10% les dernières années.Récemment l’ALEBA a conclu trois plans sociaux : avec la banque Glitnir, la Banca del Gottardo et la American Express Financial Services.La filiale luxembourgeoise de la banque Glitnir, à côté de Kaupthing une des plus grandes banques islandaises, s’est séparée de 16 employés sur un total de 58, à la suite de la crise financière internationale et de restructurations au niveau du groupe. Glitnir s’est spécialisée les dernières années sur ce qu’on appelle les Carry Trades : l’investisseur prend des crédits dans une devise à taux faible et l’investit en même temps dans des devises à taux élevé. Une stratégie de placement sur le marché de devises qui est risquée, car l’investisseur porte aussi bien le risque de change que le risque de taux d’intérêt.Au début, l’institution financière islandaise voulait licencier 25 collaborateurs ; après des négociations avec l’ALEBA, ce chiffre a pu être diminué finalement à 16. 11 personnes tombent sous le champ d’application du plan social négocié, qui est valable jusqu’à fin 2009, et qui est appliqué aussi aux collaborateurs hors convention collective.D’autres points principaux du plan social chez Glitnir sont le outplacement, donc l’aide pour la réorientation professionnelle, ainsi que des mesures de formation continue.À la Banca del Gottardo, suite à la pression exercée par l’ALEBA, le nombre de licenciements a pu être diminué de 17 à 10 employés sur un total de 43 personnes travaillant dans cet établissement.L’institution financière suisse justifie ces licenciements par une réorientation stratégique.Celle-ci amène vers une spécialisation du private banking, avec une concentration sur les marchés clés suisse et italien et vers la vente de sociétés n’appartenant plus au cœur de métier.

La filiale luxembourgeoise American Express Financial Services (A.E.F.S.) va arrêter ses services et licencier 33 personnes. Selon A.E.F.S., cette décision repose

Vers où va la place financière de Luxembourg?

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sur un examen de la structure de la société et sur une restructuration opérative.Les licenciements sont prévus en deux étapes, en septembre et en décembre. Après que la direction ait fait une offre largement insuffisante lors de la première série de négociations, l’ALEBA pouvait imposer que le plan social de 2004 serve de base aux négociations. Le plan social, qui était ensuite signé le 9 mai 2008 entre

American Express et l’ALEBA, contient systématiquement des améliorations par rapport au plan social de 2004, lorsque l’ancienne American Express Bank licenciait 16 salariés.L’ALEBA va, dans le cadre des trois plans sociaux mentionnés précédemment, aider les concernés à la recherche d’un nouveau poste de travail. À cet égard, il y a déjà des premiers succès.

Le ministre de l’économie Jeannot Krecké fait du battage publicitaire autour des fonds souverains, comme récemment lors du symposium de Saint-Gall en Suisse. Ceux-ci devraient aider à financer des projets de recherche à Luxembourg, comme p.ex. dans le domaine des technologies de la santé.Mais selon Monsieur Krecké, «il faudrait d’abord enlever chez nous la peur devant les fonds souverains» (Luxemburger Wort, 19 mai 2008).Etant donné que de tels projets nécessitent des investissements initiaux élevés, certains d’entre eux ne devraient pas être financés par le budget de l’Etat, mais par des fonds souverains étrangers.Leur « fonction stabilisatrice » se serait montrée récemment lors de la crise des suprimes, selon le ministre, qui souhaite des règles claires pour les investissements, « sans avoir une approche protectionniste » .Mais est-ce que les fonds souverains sont vraiment la meilleure solution, pour financer des projets coûteux, sans peser sur le budget de l’Etat ?Selon l’ALEBA, cette forme de financement contient des risques considérables.

Assurer les pensions futures par des fonds souverains ?

Les fonds souverains («sovereign wealth funds») sont des fonds, dont le capital est en possession de l’Etat et provient principalement des ventes de pétrole, de gaz et de matières premières du pays.Le deuxième fonds dans le monde, le « Government Pension Fund Global » norvégien, doté d’un capital de 350 milliards de dollars, utilise les recettes pétrolières pour la sauvegarde des futures pensions. Ce qui paraît une affaire lucrative, face au

développement actuel du prix du pétrole, pourrait soulever des problèmes dans quelques années (ou décennies), suite aux ressources pétrolières de plus en plus minces resp. suite à une utilisation accrue des énergies renouvelables. Nous préférons ne pas penser au cas où au Luxembourg aussi, une personne intelligente et ne poursuivant que les meilleures intentions, c.à.d. vouloir soulager le budget de l’Etat, aurait les mêmes préférences pour des fonds souverains étrangers et mettrait ainsi en péril les retraites des générations futures.

Les fonds souverains, un facteur de stabilité ?

La banque d’investissements américaine Morgan Stanley estime la fortune de quelques dizaines de fonds souverains à 2.500 milliards de dollars ; ce volume pourrait augmenter à 12.000 milliards de dollars pour 2015.Les fonds souverains sont devenus des acteurs puissants sur les marchés financiers. Exactement comme les autres fonds, ils sont à la recherche de rendements élevés et ne connaissent pas de frontières (et de moins en moins de scrupules!). A cause de leur taille, ils sont plutôt une source d’instabilité financière.Par conséquent, la « fonction stabilisatrice » évoquée par le ministre de l’économie dans le contexte de la crise financière internationale ne correspond guère à la réalité.Car les fonds souverains, sur qui se portaient tous les espoirs et qui ont secouru quelques grandes banques en crise les derniers mois, ont du subir eux-mêmes des pertes substantielles. Le plus grand fonds souverain du monde ADIA (des Emirats arabes unis), possédant un capital de 875 milliards de dollars, a vu la valeur de sa

Enlever la peur devant les fonds souverains?

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participation dans la société financière chinoise CITIC perdre 40%, celle de Temesek (de Singapore) dans la banque d’investissements Merrill Lynch a fondu de 25% et la valeur de la participation de China Investment Corp dans Morgan Stanley a chuté de 26%.L’espoir, que les fonds souverains seraient plus sûrs face à la crise, du fait qu’ils mettent plutôt l’accent sur des perspectives à long terme, s’est avéré illusoire.

Un fonds souverainmenace l’Allemagne!

Dernièrement, le président de l’autorité de surveillance boursière américaine, Christopher Cox, a critiqué les fonds souverains.Ils seraient plus grands que tous les hedge-funds du monde réunis et nettement moins transparents. En plus, ils représenteraient un véritable défi à un système de régulation. Le ministre des finances allemand, Peer Steinbrück, a dû faire l’expérience que certains fonds réagissent d’une manière allergique au terme «régulation»Le directeur du Kuwait Investment Authority (KIA), Bader el-Saad, a menacé de retirer ses investissements de l’Allemagne (e.a. Daimler), si Berlin appliquait des mesures de protection contre les fonds, comme p.ex. leur régulation (spiegel online international, 19 mai 2008). Et le ministre des finances de la troisième puissance économique du monde a dû battre en retraite et assurer, que personne ne souhaitait mettre des obstacles aux

investissements ; cela serait une folie. Le ministre de l’économie luxembourgeois n’envisagerait jamais une telle «folie»… .Lors d’une conférence sur les fonds souverains, en avril dernier à Bourglinster, Jeannot Krecké était d’avis – en présence d’un directeur du KIA visiblement enchanté - que les fonds souverains n’avaient pas besoin de règles supplémentaires et qu’on devait bien s’en garder de protectionnisme supplémentaire.Selon le d’Lëtzebuerger Land (11 avril 2008), le KIA travaillerait déjà avec des gestionnaires luxembourgeois et laisserait gérer son argent par eux.Un autre reproche des critiques de fonds souverains consiste dans leur manque de transparence, ce qui vaut aussi pour le KIA.Selon une classification des principaux fonds souverains, effectuée par la Standard Chartered Bank, le KIA disposerait d’un niveau de transparence très bas. Une condition aussi mauvaise que l’on peut s’imager, pour participer au financement de projets ici à Luxembourg qu’ailleurs.L’ALEBA est d’avis, que pour des projets d’intérêt public, des sources de financement fiables devraient avoir toujours la priorité.Les fonds souverains, qui misent sur des rendements élevés et restent ainsi très vulnérables par rapport à l’évolution des marchés financiers internationaux, n’en font pas partie!

Le 26 avril 2008, NGL et Snep ont fusionné pour devenir NGL-Snep. Ce n’est pas une véritable surprise, car il existait déjà une coopération renforcée depuis plusieurs mois entre ces deux syndicats.Six mois avant les élections sociales, NGL-Snep qualifie cette fusion comme une contribution essentielle contre le morcellement de la scène syndicale.En effet, seule l’unité de syndicats politiquement indépendants permet une représentation efficace des intérêts des employés, tandis qu’autrement les entreprises rient sous cape. Depuis 2003, NGL et Snep, ensemble avec l’ALEBA/UEP, forment la « Fédération Syndicale ». Cette fusion n’a pas de répercussions sur la collaboration au sein de la « Fédération Syndicale ».

L’ALEBA va continuer à s’engager pour les intérêts des employés de banques et d’assurances.Au niveau sociopolitique, il y avait et il existe encore des points communs avec les deux syndicats qui viennent de fusionner, tels que la critique acerbe contre les décisions de la tripartite de 2006 et contre la manipulation de l’index.

L’ALEBA partage aussi la critique de NGL-Snep contre les deux syndicats gouvernementaux, qui avaient donné leur accord aux décisions de la tripartite et au démantèlement social y afférent, ainsi que sa revendication pour le retour à l’indexation automatique.

Fusion entre NGL et Snep

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Arbeitgeber und Regierung sind sich einig: im Namen der Inflationsbekämpfung und der “heiligen” Wettbewerbsfähigkeiten der luxemburgischen Wirtschaft soll die aktuelle Indexmanipulation, die übrigens 2006 mit Hilfe der beiden Politgewerkschaften beschlossen wurde, auch nach 2009 weiterbestehen.

Kein automatischer Index, wenn die Ölpreise weitersteigen, meint Premierminister Jean-Claude Juncker.

Die UEL fordert, zum x-ten Mal, eine “Anpassung” des Index (korrekter und vor allem ehrlicher wäre das Wort “Abschaffung”!) und beruft sich dabei auf eine recht einseitige Studie über den angeblichen Verlust der Wettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft.

Die beiden Politgewerkschaften OGBL und LCGB fordern forsch die Wiedereinführung des automatischen Indexes und verschweigen dabei natürlich, dass sie anlässlich der Tripartite vor 2 Jahren der aktuellen Indexmanipulation zugestimmt hatten.

Der automatische Index – Gift für dieWettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft?

Mit dem Totschlagargument “Wettbewerbsfähigkeit” sollen die Verfechter der automatischen Lohnanpassung zum Schweigen gebracht werden. Der Index schade der Wettbewerbsfähigkeit der Wirtschaft, so der Tenor.

Verschwiegen wird dabei, dass die luxemburgische Wirtschaft sich trotz automatischer Lohnanpassung über Jahre hinweg prächtig entwickelt hat und international einer der wettbewerbsfähigsten und profitabelsten Volkswirtschaften wurde; auch im Vergleich zu den direkten Nachbarn, wie u.a. die Privatbeamtenkammer anschaulich belegt hat (CEP-L, Dialogue analyse, mars 2006). Da eine Indextranche erst im nachhinein ausbezahlt wird, profitiert die Wirtschaft von vorherigen Preiserhöhungen durch einen Anstieg des Konsums. Der Anstieg des Konsums und des BIP (Bruttoinlandsprodukt), die einer Indextranche vorausgehen, übersteigen dabei deren

Kosten. Auch für die Einnahmen des Staates lohnt der Index sich. Denn mit einer Indextranche steigen auch die Lohnsteuereinnahmen.

Die Notwendigkeit derautomatischen Lohnanpassung

1975 wurde in Luxemburg die Anpassung der Löhne und Gehälter an die Preisentwicklung verallgemeinert. Zuvor galt diese Indexklausel nur für die über Kollektivverträge erfassten Löhne und für den Mindestlohn.

Mit dem automatischen Index soll der Kaufkraftverlust wettgemacht werden, der durch die allgemeine Preissteigerung entsteht.Angesichts der teilweise starken Preissteigerungen der beiden letzten Jahre ist die Wiedereinführung der automatischen Lohnanpassung das Gebot der Stunde.

Jetzt schon bedeutet die Indexmanipulation Sozialabbau und einen ganz konkreten Lohnverlust für die Beschäftigten.Denn durch das zeitlich verzögerte Ausbezahlen der fälligen Indextranchen erleiden Lohn- und Gehaltsempfänger sowie die Rentner bis 2009 eine Einbusse von insgesamt einem halben Monatseinkommen. Weitere Einkommensverluste entstehen außerdem noch durch die Desindexierung der Familienleistungen und der Erziehungspauschale, der Verschiebung der Rentenanpassung, sowie durch die Erhöhung des Pflegeversicherungsbeitrags.Angesichts der guten Finanzlage des Staates, die übrigens auch 2006 - anders als damals behauptet wurde, um die Indexmanipulation zu rechtfertigen-, ausgezeichnet war, gibt es erst recht keinen Grund die automatische Indexierung weiterhin auszusetzen.Auch die aktuellen Wirtschaftsdaten rechtfertigen weder die Abschaffung des Indexes, noch den Ausfall von Indextranchen, wie jetzt mancherorts gefordert wird!Alleine die von der Tripartite beschlossene zeitliche Verschiebung der Indextranche von August auf September 2006 hat der luxemburgischen Wirtschaft

Schluss mit der Indexmanipulation – die automatische Lohn-anpassung muss 2009 wieder integral eingeführt werden!

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eine Lohnkostenersparnis von 0,83% beschert. Nicht unerwähnt bleiben soll auch, dass die Unternehmen die letzten Jahre mit zusätzlichen Steuergeschenken beglückt wurden: u.a. 2006 durch die Senkung des Spitzensteuersatzes und die Abschaffung der Vermögenssteuer, sowie dieses Jahr durch das Herabsetzen der Kapitalsteuer (“droit d’apport”) von 1% auf 0,5% (sie soll bis 2010 sogar ganz abgeschafft werden) und die um 15% gestiegenen öffentlichen Subventionen für die Modernisierung oder Umrüstung der Unternehmen.

Die dubiose Rolle derPolitgewerkschaften

In einer äußerst heiklen und keineswegs beneidenswerten Lage befinden sich die beiden Politgewerkschaften OGBL und LCGB, die Komplizen der augenblicklichen Indexmanipulation.

Wenn sie jetzt, wie anlässlich der 1. Mai-Feiern, lauthals den automatischen Index fordern, so verschweigen sie dabei, dass sie der Indexmanipulation vor zwei Jahren im Rahmen der Tripartite ihre volle Zustimmung gegeben hatten.

Die OGBL-Exekutive bekam aber jetzt kürzlich wieder kalte Füße und meinte, „der Index müsse nicht unbedingt ein Wahlkampfthema werden. Die Parteien bräuchten sich nur darauf zu einigen, den Index ab Januar 2009 wieder komplett einzuführen und dann könnte sich das Land in Ruhe Gedanken über andere Themen machen,

die auch wichtig seien.“. Wir können gut verstehen, dass der OGBL lieber hätte, das Land würde sich „in Ruhe Gedanken über andere Themen machen“ und dabei nicht an seine Mittäterschaft an der Indexmanipulation erinnert werden.

Dabei kann man aber jetzt schon sicher sein, dass die Regierung die 2006 beschlossene Indexmanipulation nicht so ohne weiteres wieder rückgängig machen wird, wie u.a. die jüngsten Aussagen von Herrn Juncker unterstreichen.Sehr gespannt darf man auch sein, wie der LCGB aus dem Index ein Wahlkampfthema machen will, ohne dabei seine dubiose Rolle zu erwähnen … interessanterweise erst für die Parlamentswahlen 2009 und nicht schon für die Sozialwahlen 2008. Warum wohl?

Glaubwürdiger wäre es allemal gewesen, die beiden Politgewerkschaften hätten sich vor zwei Jahren gegen eine Indexmanipulation und den damit verbundenen Sozialabbau zur Wehr gesetzt, dann bräuchten sie jetzt nicht demagogisch dagegen zu wettern.

Die ALEBA war und ist nach wie vor für die automatische Indexierung der Löhne, Gehälter und Pensionen und wird es auch weiterhin bleiben! Sie bricht beim Thema Index auch nicht in hektischen Aktivismus aus, so wie andere das tun, die damit aber lediglich von ihrer eigenen schändlichen Rolle bei der Indexmanipulation ablenken wollen.

Rede zur Lage der Nation

Enttäuschend!

Wer sich von Premierminister Jean-Claude Juncker klare Aussagen und konkrete Vorschläge zu wichtigen aktuellen Themen erwartet hatte, wurde enttäuscht.

Die scheinbar klare Aussage Juncker’s zum Index – Rückkehr zur automatischen Anpassung der Löhne, Gehälter und Pensionen ab 2010 - wurde fast im gleichen Atemzug wieder in Frage gestellt. Falls die wirtschaftliche Lage sich stark verschlechtern würde, müsste mit den

Sozialpartner über andere Lösungen – d.h. also keine automatische Lohnanpassung! – nachgedacht werden. Welche „andere Lösungen“ das sein könnten, darüber schwieg sich Juncker aus.

Wenig beruhigend ist auch die Aussage, dass der Index bei einer hohen Inflation zum Problem wird und dass man deshalb der Inflation Herr werden müsse. Bislang ist die Regierung jedenfalls der Inflation nicht Herr geworden, ganz im Gegenteil. Heute war die Gelegenheit dem Land, den Leuten, den Wählern, klipp und klar zu sagen, wie die Regierung gedenkt in dieser äußerst wichtigen Frage vorzugehen. Die Chance wurde verpasst, leider! Die öffentlich verordneten Preise einzufrieren, wie die

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Heute ist noch nicht genau abzuschätzen, welche Folgen die internationale Finanzkrise, ausgelöst durch die Subprimekrise in den USA, auf den Finanzplatz Luxemburg haben wird.

Nach Schätzungen des Internationalen Währungsfonds vom April 2008 belaufen sich die Verluste als Folge der Finanzkrise weltweit auf rund 600 Milliarden Euro.Dabei haben die meisten europäischen Banken sich im Vergleich zur amerikanischen Konkurrenz noch relativ gut behaupten können.

Die Luxemburger Finanzaufsichtsbehörde CSSF schätzt das Risiko für die luxemburgischen Banken auf 2,5 Milliarden Euro, gerade mal 0,24 Prozent der Gesamtbilanzsumme …

Bislang hat die Finanzkrise Luxemburg nur wenig geschadet: 2007 gab es nur geringe Verluste im Vergleich zu 2006, einem Rekordjahr für den Finanzplatz Luxemburg.2008 wird laut CSSF zwar ein schwieriges Jahr, aber keine Gefahr für den Finanzplatz.Ähnlich optimistisch zeigt sich auch der Wirtschafts- und Sozialrat in seinem jüngsten Gutachten.Die Luxemburger Zentralbank sieht die Risiken weniger bei den subprimes als bei den Turbulenzen auf den internationalen Finanzmärkten und der Schwäche der amerikanischen Wirtschaft, die auch andere Länder in Mitleidenschaft zieht.Während verschiedene Grossbanken die letzten Wochen Rekordgewinne zu verzeichnen hatten, mussten andere wegen der internationalen Finanzkrise Verluste melden.

Restrukturierungen gehen weiter

Auch letztes Jahr stieg die Zahl der Beschäftigten am Finanzplatz Luxemburg laut Statec um 5,9% (2006 gab es ein Plus von 5,2%).Parallel dazu gehen die Restrukturierungsmassnahmen weiter.Der geplante Stellenabbau bei verschiedenen Banken am Finanzplatz Luxemburg sorgt verständlicherweise für Unruhe und wirft Fragen auf.Auch die Nachricht, dass die Schweizer Grossbank UBS in den nächsten 12 Monaten weltweit 5.500 Stellen streichen will, hat für Aufregung gesorgt.

Laut Informationen der ALEBA sind in Luxemburg keine Entlassungen geplant.In den letzten Jahren ist jedoch die Zahl der Beschäftigten bei der UBS in Luxemburg um 10% zurückgegangen.Die ALEBA hat kürzlich drei Sozialpläne abgeschlossen: mit der Glitnir Bank, der Banca del Gottardo und mit der American Express Financial Services.Die luxemburgische Tochtergesellschaft der Glitnir Bank, neben Kaupthing eine der größten isländischen Banken, trennte sich von 16 von insgesamt 58 Beschäftigten, als Folge der internationalen Finanzkrise und von Restrukturierungen auf Gruppenebene. Glitnir hat sich die letzten Jahre auf sogenannte Carry Trades spezialisiert, wobei der Investor Kredite in einer Währung mit niedrigen Zinsen aufnimmt und dieses Geld gleichzeitig in Währungen mit hohen Zinsen investiert. Eine riskante Anlagestrategie auf den Devisenmärkten: der Investor trägt sowohl das Wechselrisiko als auch

Wohin steuert der Finanzplatz Luxemburg?

Regierung das über 2008 hinaus auch das ganze nächste Jahr tun will, ist zwar ein richtiger Schritt, reicht aber beileibe nicht aus.

Enttäuschend ist ebenfalls, dass die Regierung nicht dran denkt, die Steuertabelle integral anzupassen und es lediglich bei 6% (von insgesamt 16%) belassen will.

Der Regierungschef forderte wieder einmal eine „Lohnmoderation“, trotz galoppierender Erdöl- und

Lebensmittelpreise der letzten Monate, die immer mehr Menschen zu schaffen machen. Mehr als erstaunlich ist ebenfalls die Tatsache, dass der Premierminister der von ihm titulierten „Jahrhundertreform“ zum Einheitsstatut für Arbeiter und Angestellte in seiner Erklärung zur Lage der Nation lediglich eine halbe Seite – von insgesamt 42! – widmete…

Mitgeteilt von der ALEBA am 22. Mai 2008

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Wirtschaftsminister Jeannot Krecké rührt die Werbetrommel für ausländische Staatsfonds, wie erst kürzlich wieder beim St. Gallen Symposium in der Schweiz.

Diese sollen helfen Forschungsprojekte in Luxemburg zu finanzieren, etwa im Bereich der Gesundheitstechnologien.

Dafür müsse man aber „bei uns erst mal die Angst vor Staatsfonds nehmen“, so Krecké (Luxemburger Wort, 19. Mai 2008).

Da solche Projekte hohe Anfangsinvestitionen erfordern, sollten einige nicht über den Staatshaushalt finanziert werden, sondern eben über ausländische Staatsfonds.

Deren „stabilisierende Funktion“ habe sich bei der aktuellen Subprime-Krise gezeigt, so Krecké, der darüber hinaus für klare Regeln bei den Investitionen plädiert, „ohne aber mit Protektionismus an die Sache heranzugehen“.

Aber sind ausländische Staatsfonds wirklich die geeignete Lösung, um teure Projekte zu finanzieren, ohne dabei den Staatshaushalt zu belasten?

Für die ALEBA ist diese Finanzierungsform mit erheblichen Risiken verbunden!

Zukünftige Pensionen durch Staatsfonds absichern?

Staatsfonds („sovereign wealth funds“) sind Fonds, deren Kapital sich im Besitz des Staates befindet und

Keine Angst vor Staatsfonds?

das Zinsänderungsrisiko. Anfangs wollte das isländische Finanzinstitut in Luxemburg 25 Mitarbeiter entlassen; nach Verhandlungen mit der ALEBA konnte diese Zahl dann schließlich auf 16 reduziert werden.

11 Personen fallen unter den ausgehandelten Sozialplan, der bis Ende 2009 gültig ist und auch auf außertarifliche Mitarbeiter angewandt wird.

Weitere Hauptpunkte des Sozialplans bei Glitnir sind das sogenannte „outplacement“ (Außenvermittlung), d.h. professionelle Hilfe bei der beruflichen Neuorientierung, sowie Weiterbildungsmaßnahmen. Bei der Schweizer Banca del Gottardo konnte auf Druck der ALEBA die Zahl der Entlassungen von anfänglich 17 auf 10 Angestellte von insgesamt 43 Beschäftigten gesenkt werden. Das Schweizer Finanzinstitut begründet die Entlassungen mit einer strategischen Neuausrichtung.

Diese läuft auf eine Spezialisierung auf das Private Banking heraus, mit einer Konzentration auf die Kernmärkte Schweiz und Italien und den Verkauf von nicht mehr zum Kerngeschäft gehörenden Gesellschaften.

Die Luxemburger Tochtergesellschaft American Express Financial Services (A.E.F.S.) wird ihre Dienste einstellen und 33 Personen entlassen.

Laut A.E.F.S. beruht diese Entscheidung auf einer Prüfung der Gesellschaftsstruktur und einer damit verbundenen operativen Umstrukturierung.

Die Entlassungen sollen im September beziehungsweise im Dezember in zwei Etappen erfolgen.

Nachdem die Direktion in der ersten Verhandlungsrunde für einen Sozialplan ein sehr schwaches Angebot machte, konnte die ALEBA durchsetzen, dass als Verhandlungsbasis der Sozialplan von 2004 diente.

Der Sozialplan, der dann am 9. Mai 2008 zwischen American Express und der ALEBA unterschrieben wurde, enthält durchwegs Verbesserungen gegenüber dem Sozialplan von 2004, als die damalige American Express Bank Luxembourg 16 Beschäftigte entließ.

Die ALEBA wird im Rahmen der drei vorhin genannten Sozialpläne den Betroffenen bei der Suche nach einer neuen Arbeitsstelle weiterhelfen. Diesbezüglich gibt es auch schon erste Erfolge zu vermelden.

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meist aus Öl-, Gas- und Rohstoffverkäufen des jeweiligen Landes stammt.

Der zweitgrößte Staatsfonds, die norwegische „Government Pension Fund Global“, mit einem Kapital von rund 350 Milliarden Dollar, verwendet die Erdöleinnahmen für die Sicherung zukünftiger Pensionen. Das was sich angesichts der aktuellen Preisentwicklung des Erdöls als scheinbar lukrativ erweist, könnte in einigen Jahren (oder Jahrzehnten) infolge von immer knapper werdenden Ölreserven und von einer vermehrten Förderung von erneuerbaren Energien Probleme aufwerfen.

Nicht auszudenken, falls auch in Luxemburg ein kluger Kopf, der natürlich nur die besten Absichten verfolgt, nämlich „den Staatshaushalt zu entlasten“, auf ähnliche Gedanken mit ausländischen Staatsfonds käme und damit die Altervorsorge zukünftiger Generationen aufs Spiel setzen würde … .

Stabilitätsfaktor Staatsfonds?

Auf 2.500 Milliarden Dollar schätzt die amerikanische Investmentbank Morgan Stanley das Vermögen von ein paar Dutzend Staatsfonds; ein Volumen das bis zum Jahr 2015 auf 12.000 Milliarden Dollar wachsen könnte.

Staatsfonds sind zu mächtigen Mitspielern auf den Finanzmärkten geworden. Genau wie andere Fonds auch, sind sie auf der Suche nach hohen Renditen und kennen dabei keine Grenzen (und immer weniger Skrupel!). Allein schon wegen ihrer Größe, sind sie eher eine Quelle finanzieller Instabilität.

Daher entspricht die vom Wirtschaftsminister erwähnte „stabilisierende Funktion“ der Staatsfonds anlässlich der internationalen Finanzkrise kaum der Realität. Denn die „Hoffnungsträger“ Staatsfonds, welche die letzten Monate verschiedenen von der Finanzkrise gebeutelten Großbanken zur Hilfe kamen, mussten selbst zum Teil spektakuläre Einbußen einstecken.

Der weltweit größte Staatsfonds ADIA (Vereinigte Arabische Emirate), mit einem Kapital von 875 Milliarden Dollar, erlitt Verluste von 40% nach seiner Kapitalbeteiligung am staatseigenen chinesischen Finanzunternehmen CITIC, Temesek (Singapur) verlor

25% nach seiner Beteiligung an der amerikanischen Investmentbank Merrill Lynch und die China Investment Corp bezahlte ihre Beteiligung an Morgan Stanley mit Wertverlusten von 26%. Die Hoffnung, dass Staatsfonds krisensicherer seien, da sie auf längerfristige Perspektiven setzten, hat sich spätestens seit der Verschärfung der internationalen Finanzkrise als Illusion erwiesen.

Staatsfonds droht Deutschland!

Kürzlich erst hat der Vorsitzende der amerikanischen Börsenaufsichtsbehörde, Christopher Cox, die Staatsfonds kritisiert.

Sie seien größer als alle Hedge-Fonds der Welt zusammen und bedeutend weniger transparent!! Außerdem stellten sie eine wahre Herausforderung an ein Regulierungssystem dar.

Dass manche Fonds auf das Wort Regulierung äußert allergisch reagieren, musste unlängst der deutsche Finanzminister, Peer Steinbrück, erfahren.

Der Direktor der Kuwait Investment Authority (KIA), Bader el-Saad, drohte, seine Investitionen aus Deutschland (u.a. Daimler) zurückzuziehen, falls Berlin Schutzmassnahmen gegen Fonds, wie etwa deren Regulierung, umsetzen würde (spiegel online international, 19. Mai 2008).

Und der Finanzminister der drittgrößten Wirtschaftsmacht der Welt musste klein beigeben und versichern, dass niemand Hürden für Investitionen aufbauen wolle; das sei verrückt.

Auf solche „verrückte Ideen“ käme der luxemburgische Wirtschaftsminister aber erst gar nicht … .

Anlässlich einer Konferenz über Staatsfonds am vergangenen April in Burglinster, vertrat Jeannot Krecké - in Anwesenheit eines sichtlich erfreuten KIA-Direktors – nämlich die Meinung, dass es für Staatsfonds keiner zusätzlichen Regeln bedarf und dass man sich vor mehr Protektionismus hüten solle.

Laut d’Lëtzebuerger Land (11. April 2008), würde die KIA jetzt schon mit Luxemburger Asset Managern zusammenarbeiten und von ihnen Geld verwalten lassen.

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Bureau: Luxembourg 29, avenue MontereyOuvert de 8:00 à 17:00 heures Tél.: 22 32 28 - 1 Fax: 22 32 03Adresse postale: B.P. 325 L-2013 Luxembourg Internet: www.aleba.lu e-mail: [email protected]

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Am 26. April 2008 fusionierten NGL und Snep und heißen nunmehr NGL-Snep.

Eigentlich keine allzu große Überraschung, gab es doch seit mehreren Monaten bereits eine verstärkte Zusammenarbeit beider Gewerkschaften.

Diese Fusion, ein halbes Jahr vor den Sozialwahlen, wertet NGL-Snep als wesentlichen Beitrag gegen die Zersplitterung der Gewerkschaftsszene.

In der Tat erlaubt nur die Ge-schlossenheit parteipolitisch unab-hängiger Gewerkschaften im Privat-sektor eine effiziente Vertretung der Interessen der Beschäftigten, während sich sonst die Unternehmen ins Fäustchen lachen.

Seit 2003 bilden NGL und Snep, zusammen mit der ALEBA/UEP, die „Fédération Syndicale“.

Diese Fusion hat keine Auswirkungen auf die Zusammenarbeit innerhalb der „Fédération Syndicale“.

Die ALEBA wird sich auch weiterhin voll und ganz für die Interessen der Bankangestellten und der Beschäftigten der Versicherungsunternehmen einsetzen.

Sozialpolitisch gab und gibt es auch weiterhin Gemeinsamkeiten mit den nunmehr fusionierten Gewerkschaften, wie etwa die harsche Kritik an den Tripartite Beschlüssen von 2006 und der Indexmanipulation.

Auch die von NGL-Snep geäußerte Kritik an die Adresse der beiden Regierungsgewerkschaften, die den Tripartite-Beschlüssen und dem damit verbundenen Sozialabbau zugestimmt haben, teilt die ALEBA, ebenso wie die Forderung nach einer Rückkehr zum automatischen Index.

NGL und Snep schließen sich zusammen

Ein weiterer Vorwurf der Kritiker von Staatsfonds, nämlich die mangelnde Transparenz, trifft auch auf die KIA zu.Diese verfüge über einen äußerst niedrigen Grad an Transparenz bei ihrer Anlagestrategie, ergibt eine Klassifizierung der größten Staatsfonds durch die Standard Chartered Bank.

Eine denkbar schlechte Voraussetzung, um sich an der Finanzierung von

Projekten hier in Luxemburg (und auch anderswo!) zu beteiligen.

Die ALEBA meint aber, dass bei Projekten von öffentlichem Interesse, sichere Finanzierungsquellen immer Vorrang haben sollten.

Staatsfonds, die auf hohe Rendite setzen und dabei sehr anfällig gegenüber der Entwicklung der internationalen Finanzmärkte sind, zählen nicht dazu!