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TROISIEME (3ème) CONGRES DE LA NATURE
RAPPORT GENERAL
Préparé par :
Adama NANA Oumarou Seynou
Juin 2014
ECONOMIE VERTE, ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET DEVELOPPEMENT DURABLE AU
BURKINA FASO
2
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES ______________________________________________________ 2
SIGLES ET ABREVIATIONS __________________________________________________ 3
INTRODUCTION ______________________________________________________________ 4
I. RAPPEL DES OBJECTIFS ET RESULTATS DU 3EME CONGRES/SYMPOSIUM
DE LA NATURE ______________________________________________________________ 6 1.1. Les objectifs ____________________________________________________________________ 6 1.2. Les résultats ___________________________________________________________________ 6
II. DEROULEMENT DU CONGRES ____________________________________________ 7 2. 1. La Cérémonie d’ouverture _____________________________________________________ 7 2. 2. Les travaux en plénière __________________________________________________ 8 2.2.1. Les communications introductives _______________________________________________________ 8 2.3. Les travaux en panels _________________________________________________________ 10 2.4. Les excursions ________________________________________________________________ 10 2.4.1. Le site de l’association tiipaalga _________________________________________________________ 10 2.4.2. le sites de la foret classée du barrage ____________________________________________________ 10 2.4.3. les sites de bingo ________________________________________________________________________ 11 2.4.4. le site de diamond cement pour alimenter les réflexions du panel 3 ______________________ 11 2.5. Les expositions ________________________________________________________________ 11 2.6. Autres activités _______________________________________________________________ 13 2.61. Les activités de communication __________________________________________________________ 13 2.6.2. Proclamation des résultats du Concours sur les contes et récits sur les oiseaux migrateurs
et leurs habitats _______________________________________________________________________________ 15 3. 1 Synthèse des échanges sur les communications introductives ________________ 15 3.2. Synthèse des échanges sur les travaux des panels ____________________________ 16 3.2.1. Les travaux du panel 1 sur la gouvernance locale des ressources naturelles ______________ 16 3.2.2. Les travaux du panel 2 sur forêts et changements climatiques ___________________________ 20 3.2.3. Les travaux du panel 3 sur les industries extractives ____________________________________ 22 3.3 Résolutions- Recommandations- Motion de remerciement ____________________ 27 3.1.1. Résolutions _____________________________________________________________________________ 27 3.1.2. Recommandations ______________________________________________________________________ 27 3.1.2.1. Au gouvernement _____________________________________________________________________ 27 3.1.2.1. A l’UICN ______________________________________________________________________________ 27 3.1.3. Motion de remerciement_________________________________________________________________ 27
IV. CEREMONIE DE CLOTURE _______________________________________________ 28
CONCLUSION _______________________________________________________________ 29
3
SIGLES ET ABREVIATIONS
AGEREF/CL: Association de GEstion des REssources naturelles et de la
Faune de la Comoé-Léraba APFNL : Agence pour la Promotion des Produits Forestiers Non Ligneux
ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et
des Postes CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de L’Ouest
CILSS : Comité Inter-états de Lutte contre la Sécheresse au Sahel
GAGF: Groupe d’Action sur la gouvernance Forestière
MEDD: Ministère de l’Environnement et du Développement Durable MICA : Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
NATURAMA : Fondation des Amis de la Nature
NEPAD : Nouveau partenariat pour le Développement en Afrique
OSC: Organisation de la société civile PFNL : Produit Forestier Non Ligneux
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement
SCADD : Stratégie de croissance Accélérée et Développement Durable
SP/CONEDD : Secrétariat Permanent du Conseil National de Développement Durable
UA : Union Africaine UEMOA : Union Monétaire Ouest Africaine
UFR/SJ : Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridiques
UICN : Union internationale pour la conservation de la nature
UICN/PACO : Union internationale pour la conservation de la nature, Programme Afrique Centrale et Occidentale (PACO)
VBN/Pays-Bas : Vogelbescherming/Nederland
ZH : Zone Humide
4
INTRODUCTION
La Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA) est une Organisation Non Gouvernementale de type associatif, à but non lucratif, créée en Décembre 1990
au Burkina Faso. Elle a été légalement reconnue suivant le récépissé de déclaration n° AN VIII 131/FP/MAT/SG/DELPAJ.V du 22/04/1991. Son siège est basé à Ouagadougou.
Le Congrès de la Nature est un des cinq organes de la structure organisationnelle de la Fondation qui a pour but de définir les grandes orientations en matière de
protection de l’environnement au Burkina Faso et pour adopter des résolutions et des recommandations dont l’exécution incombe à la fois à NATURAMA et à tous
les acteurs de la société civile. En effet, la pression démographique, les systèmes de cultures, le déboisement à
des fins agricoles, les combustibles provenant de la biomasse, les feux de brousse, l’exploitation minière, l’urbanisation, les changements climatiques etc. ont entrainés ces dernières années un certains nombre de problèmes
environnementaux majeurs pour lesquelles des réponses ont été apportées par le pays et l’ensemble de ses partenaires à travers plusieurs actions aussi bien
techniques que politico-stratégiques. Mais les actions entreprises restent insuffisantes pour inverser les tendances
(Rapport sur l’Etat de l’Environnement Burkina Faso (SP/CONNED, 2011).
Face à ces différentes préoccupations, des réponses adéquates structurantes méritent d’être données aussi bien aux niveaux technique, politique et institutionnel. C’est dans ce contexte que la Fondation NATURAMA et l’Union
internationale pour la conservation de la nature (UICN), bureau du Burkina Faso, ont conjugué leurs efforts pour donner l’opportunité aux acteurs d’échanger et de
partager les informations et expériences à travers l’organisation du 3e congrès de la nature.
Si les deux premières éditions du congrès de la nature, tenues en 1995 et 2008, ont porté respectivement sur « éducation environnementale » et sur « valorisation
la nature pour combattre le chômage des jeunes et la pauvreté», la 3e, celle de 2014, portera sur « Economie verte, Adaptation aux changements climatiques et développement durable au Burkina Faso ». En effet, l’économie verte est une économie qui entraîne une amélioration du
bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources (PNUE, 2011).
Bien que le concept d’économie verte ne remplace pas le développement durable, il est de plus en plus largement reconnu que la réalisation du développement durable dépend presque entièrement d’une bonne approche économique.
Le développement durable demeure un but vital à long terme, mais pour
l’atteindre un verdissement de l’économie est nécessaire. Dans ce sens, l’économie verte apparait comme une réponse viable et positive à une situation de
5
crises multiples socio-économiques et environnementale et s’inscrit dans une
logique d’adaptation aux effets négatifs des changements climatiques, de lutte contre la pauvreté ainsi que dans un processus de développement durable.
La particularité de ce troisième congrès est qu’elle est jumelée avec un symposium pour mieux aborder les questions scientifiques sur la gestion forestière et les
changements climatiques.
Il s’est tenu dans la salle des conférences de Ouaga 2000 sous le thème « Economie verte, Adaptation aux changements climatiques et développement durable au Burkina Faso ».
Il a vu la participation effective de cent quatre vingt neuf (189) participants
représentants les départements ministériels, les universitaires et chercheurs, les décideurs, les organisations de la société civile, le secteur privé et des personnes ressources.
Le présent rapport s’articule autour de trois (3) points que sont :
le rappel des objectifs ; le déroulement du Congrès ;
les résultats. Le lecteur trouvera en annexe des informations complémentaires.
Au terme de ce congrès/symposium, NATURAMA et l’UICN adresse leurs vifs
remerciements : Aux patrons pour leur disponibilité et leur engagement pour la réussite des
travaux ;
Aux marraines leur disponibilité et leur engagement pour la réussite des
travaux ;
Aux partenaires techniques et financiers pour leurs contributions techniques et financières à l’organisation technique et matérielle de ce troisième congrès.
Ensemble pour la nature et les hommes dans un monde juste et équitable
qui conserve et valorise cette nature.
6
I. RAPPEL DES OBJECTIFS ET RESULTATS DU 3EME CONGRES/
SYMPOSIUM DE LA NATURE 1.1. Les objectifs
Placé sous le haut patronage du Ministre de l’Environnement et du
Développement Durable et du Directeur régional du Programme de l’UICN pour l’Afrique Centrale et Occidentale (PACO) et le parrainage de Son Excellence Madame la Chargée d’Affaire de l’Ambassade de Suède au Burkina Faso et Mme
la Représentante Résidente de la Banque Mondiale, le troisième Congrès/symposium de la nature avait pour objectif global de contribuer à la promotion du développement durable au Burkina Faso à travers un diagnostic
profond des enjeux environnementaux et une capitalisation des approches et pratiques innovantes sur l’économie verte et l’adaptation aux changements
climatiques. De façon spécifique, il s’agissait de :
Examiner les problématiques environnementales majeures et les défis
spécifiques relatifs aux changements climatiques et au développement durable ;
Partager les informations et les connaissances sur les stratégies et expériences réussies en matière de promotion de développement durable, et d’adaptation aux changements climatiques ;
Formuler des recommandations ciblées pour une meilleure promotion de
l’économie verte et des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans un contexte de promotion de développement durable.
1.2. Les résultats
Les problématiques environnementales majeures et les défis spécifiques relatifs aux changements climatiques et au développement durable sont examinées;
Les informations et les connaissances sur les stratégies et expériences
réussies en matière de promotion de développement durable, et d’adaptation
aux changements climatiques sont partagées, analysées entre les participants et des propositions d’actions de consolidation sont faites;
Des recommandations ciblées pour une meilleure promotion de l’économie
verte et des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans un
contexte de promotion de développement durable sont adoptées et consignées dans un document consensuel.
7
II. DEROULEMENT DU CONGRES
2. 1. La Cérémonie d’ouverture Elle a été marquée par quatre allocutions, celle du
Président du Comité National d’Organisation, Dr Georges Yaméogo, qui dans son allocution a souhaité la
bienvenue aux participants et ajouter que d’énormes défis par rapport à l’organisation ont constitué des préoccupations au départ mais, avec l’engagement des
membres et des conseillers ont permis de trouver des réponses aux préoccupations relatives au délais et à la
mobilisation des patrons, des marraines et des partenaires.
La seconde allocution a été celle de Monsieur
Antoine KOMI Sambo, président du Conseil de gestion de NATURAMA, qui au nom des deux structures organisatrices (UICN et NATURAMA), a
remercié les patrons et marraines pour leur disponibilité et leur engagement en faveur de la
société civile et de la conservation de la nature. Il a fait un rappel historique du congrès, les
initiatives développées par l’UICN sur les questions de changements climatiques. Il a terminé son allocution en réaffirmant la disponibilité et l’engagement de l’UICN et NATURAMA à contribuer à la gestion
durable des ressources naturelles à tous les niveaux et remercié les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la matérialisation de ce troisième
congres/Symposium de la nature. La troisième allocution a été celle de Madame la
marraine du Congrès, qui a, dans un premier temps exprimé sa gratitude à l’UICN et à NATURAMA qui
ont eu la clairvoyance en faisant parrainer, pour la première fois dans l’histoire du Congrès de la nature, un congrès par des Dames.
Elle s’est ensuite réjouis du fait que le 3ème Congrès accorde une place importante aux problématiques
sous régionales comme les changements climatiques, les industries extractives et surtout la capitalisation des expériences et approches. Elle a, en outre, adressé
ses remerciements à Messieurs le Ministre de l’Environnement et du développement durable du Burkina Faso et le Directeur Régional de l’UICN très engagées dans les questions environnementales et de développement durable au
Burkina Faso. Elle a, enfin, terminé son allocution a affirmant la disponibilité de la coopération suédoise et les partenaires au développement pour accompagner le gouvernement et la société civile dans leurs initiatives respectives de gestion
durable des ressources naturelles.
8
Avant le mot d’ouverture, un message de soutient
et d’encouragement du Partenaire de NATURAMA VBN/Pays-Bas a été adressé aux congressistes.
La dernière allocution a été celle du Patron du
Congrès, Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable
qui a dans un premier temps saluer la grande mobilisation des acteurs et partenaires locaux, nationaux et internationaux autour des problématiques environnementales majeures et de développement
durable de notre Pays
Il a ensuite saluer et féliciter cette initiative conjointe
de l’UICN et NATURAMA qui témoigne non seulement de l’existence d’une société civile nationale forte et très
active sur le terrain, mais aussi de l’importance de la valorisation du partenariat au sein d’un même réseau UICN
Il a rappelé aux participants que la communauté
internationale célèbre ce jour 17 juin, la journée internationale sur la lutte contre la désertification et demande aux congressistes de s’associer à la communauté internationale pour apporter leur contribution à la gestion durable et responsable
des terres au profit des jeunes générations, mais aussi à la protection du système climatique pour lequel un nouvel instrument juridique est en négociation.
Il a terminé son allocution en remerciant d’abord très sincèrement les marraines de ce congrès qui sont deux Dames très engagées dans les questions
environnementales et soutiennent le Burkina Faso dans ses efforts de protection des ressources naturelles et ensuite avant de déclarer ouvert les travaux du troisième Congrès/Symposium sur la nature.
La cérémonie d’ouverture s’est terminée par la visite des expositions par les
invités et les officiels 2. 2. Les travaux en plénière
Les travaux du troisième Congrès/Symposium de la Nature se sont déroulés sous forme de présentations, de travaux de groupes suivis d’échange en plénière.
2.2.1. Les communications introductives
Trois présentations introductives ont été livrées en plénière
La première a porté sur le thème « Développement durable au Burkina Faso: fondement, contexte institutionnel et juridique et dispositif de bonne promotion » et a été
présentée par Dr Ahmed Djiga de la faculté des sciences juridiques de l’Université de Ouaga2. Cette présentation s’est focalisée sur :
9
Les fondements du Développement durable; Les acteurs du Développement durable ;
Les normes du Développement durable ; La promotion du Développement durable
La seconde a porté sur le thème «Stratégies et expériences réussies de promotion de l’économie
verte en Afrique de l’Ouest » et a été présentée par le Pr Aimé NIANOGO, DR/UICN/PACO. Cette présentation a clarifié les concepts de l’économie
vicieuse ou « brune » qui es t basée sur un développement supporté par les industries
extractives (énergie, mines, bois, etc.) et orienté vers le développement urbain, au détriment des ressources
Cette approche a montré ses limites. Ce qui a entrainé le passage au concept de l’économie Verte qui se repose sur les mots clés que sont l’économie, le bien-être humain, l’équité sociale et la prise en compte des, risques environnementaux et la
pénurie de ressources. Le communicateur a ensuite montré des exemples de politiques vertes:
Au Kenya sur les mesures d’incitation tarifaire en matière d’énergie, En Tunisie sur les énergies renouvelables,
En Ouganda sur l’agriculture organique, Au Burkina Faso sur la SCADD qui intègre le principe de développement
durable, l’égalité des sexes et le principe d’un environnement durable, Au Sénégal dont le Code de l’environnement montre l’intérêt général de la
protection et la mise en valeur de l’environnement
La troisième communication a porté sur « Stratégies et expériences réussies dans l’amélioration de la résilience
des communautés au Changement climatique » et a été présentée par M. ONADIA Mamadou. Cette présentation a,
dans un premier temps montré que le réchauffement du système climatique est sans équivoque, et ce depuis les années 1950 ainsi que les décisions importantes prises au
niveau national sur les plans politique et opérationnel
Il a ensuite passé en revue les définitions et concepts sur les changements climatiques, l’adaptation, l’atténuation, la résilience avant de dérouler la stratégie qui doit se reposer sur l’approche programme, la concertation et le partenariat
(décideurs-chercheurs-paysans), l’implication et la responsabilisation des communautés cibles, la promotion de programmes locaux d’adaptation.
Il a terminé la communication en montrant quelques exemples au niveau de l’adaptation (Renforcement des capacités opérationnelles, Génération de
revenues, etc.) et de l’atténuation (Amélioration de l’efficacité énergétique, la promotion des modes de transport plus durables, la bonne gouvernance forestière et la GDT, changement des pratiques agricoles (gestion durable des engrais à
base d'azote, amélioration de la gestion du fumier)
10
2.3. Les travaux en panels
Les travaux dans les panels se sont déroulés parallèlement et étaient articulés autour de trois thématiques que sont (1) la gouvernance locale des ressources naturelles, (2) forêts et changements climatiques et (3) les industries extractives.
Afin d’alimenter
2.4. Les excursions 2.4.1. Le site de l’association tiipaalga
2.4.2. Le site de la forêt classée du barrage
11
2.4.3. Le site de Bingo
2.4.4. Le site de Diamond Cement
2.5. Les expositions
Recherche/publications et innovations environnementales (ARFA, SOS SAHEL, NATURAMA, UICN, AFRIQUE VERTE, INADES FORMATION, ORANGE BLEUE,
CENABIO, CILSS, SPONG,RESAD
12
Transformation des produits (APIL, AFD, NEW TREE, AFAUDEB, GTPA, AMIFOB,
BANGR-NOOMA)
Phythothérapie (PHYTOFLA)
13
2.6. Autres activités
2.61. Les activités de communication Le passage à TRB Matin du 17 juin 2014
Les interviews télé et radio
14
Les coupures de presse
15
2.6.2. Proclamation des résultats du Concours sur les contes et récits sur les
oiseaux migrateurs et leurs habitats Dans le cadre de ses activités d’éducation environnementale, NATURAMA a initié
un concours sur les contes et récits sur les oiseaux migrateurs et leurs habitats. Ce concours a pour objectif globale de sensibiliser le public et particulièrement
les jeunes scolaires sur l’importance de la conservation des oiseaux, notamment les oiseaux migrateurs et de leurs habitats. Le jury national mis en place à cet effet à profité du cadre du congrès pour proclamer les résultats dudit concours.
III. RESULTATS DU CONGRES
3. 1 Synthèse des échanges sur les communications introductives
Au terme des trois communications, les échanges entres congressistes ont permis de retenir les enseignements suivants: la question du développement durable qui doit aller au delà d'une seule
institution et doit être abordée de façon globale par toutes les structures et tous les acteurs;
Les éléments clés du développement durable ne doivent être perçue de façon juxtaposé, mais plutôt perçu en terme d’interrelations
La mise en place des institutions, des lois et textes même si elle est importante, leur applicabilité doit être primordiale;
Certaines activités même relevant du domaine agricole peuvent avoir des
néfastes au même titre que les industries extractives (cas du coton); il faut toujours prendre en compte le genre dans toutes les interventions pour
assurer leur durabilité
16
3.2. Synthèse des échanges sur les travaux des panels
3.2.1. Les travaux du panel 1 sur la gouvernance locale des ressources naturelles Communication contenus Synthèses des changes Les grands enseignements
« Les institutions et instruments de la
gouvernance locale des ressources
naturelles: état des lieux et perspectives
de renforcement. » et a été faite par le Pr
Habib Ahmed DJIGA, Expert Juriste, Enseignant-Chercheur à l’UFR/Sciences
Juridiques et Politiques de l’Université
Ouaga II.
La gouvernance des ressources naturelles est l’ensemble des méthodes et pratiques
qui visent à assurer une gestion concertée
et efficace de l’environnement et des
ressources naturelles, en vue de promouvoir
un développement durable (UICN, 2004).
La gouvernance locale est l’exercice de
l’autorité politique, économique et
administrative par les collectivités locales
ou à d’autres échelles locales qui ne sont
pas administratives. Ce sont des échelles géographiques qui ne correspondent pas à
des entités territoriales administratives
mais qui sont suffisamment intégrées et
cohérentes au plan écologique ou
environnemental
Les principes de gouvernance sont la
légitimité et la voix, la responsabilité, la
performance, l’équité et la direction.
Les institutions de la gouvernance locale des ressources naturelles sont les
institutions infra-étatiques (les collectivités
territoriales) et les institutions non-
étatiques (les organisations de la société
civile). Par contre les instruments de la gouvernance locale des ressources
naturelles sont les instruments de
planification (les plans d’action locaux pour
l’environnement) et les instruments de
prévention constitués (l’enquête publique.)
La non effectivité du transfert des compétences
aux collectivités
territoriales ; ce qui limitent
les champs d’action de ces
derniers, La nécessité d’avoir des
institutions locales fortes et
compétentes à même de
jouer pleinement leur rôle
lorsque le transfert sera
effectif La nécessité pour la société
civile de faire un plaidoyer
afin d’accélérer le transfert
des compétences aux
collectivités territoriales,
Le transfert des compétences aux
collectivités territoriales est
ineffectif
Les conventions locales de gestion des ressources
naturelles demeurent un
instrument peu utilisé
17
Il y a nécessité de revigorer les institutions
et les instruments de la gouvernance locale
des ressources naturelles par le
renforcement des capacités institutionnelles
des acteurs et la redynamisation des
instruments juridiques à travers l’effectivité du transfert des compétences
environnementales et la promotion des
conventions locales de gestion des
ressources naturelles
L’expérience du projet pilote de TREE
AID sur la gouvernance locale des ressources forestières ».et a été livrée
par Daniel Désiré OUEDRAOGO, Chargé
de Programmes Gestion des Ressources
Naturelles à TREE AID West Africa.
L’objectif du projet est de promouvoir un
environnement politique favorable assurant la durabilité et l’équité dans la
décentralisation et la privatisation de la
gestion des forêts
Les zones d’intervention couvrent les
régions de l’Est, du Nord, du Centre-nord et du Centre-sud
L’approche a impliqué les parties prenantes
au niveau national (MEDD), au niveau
communal (OSC, communes) et au niveau communautaire (communautés de base).
Les mécanismes institutionnels de mise en
œuvre sont l’établissement d’un partenariat
formel à travers des protocoles avec les 5
Associations, le GAGF et le MEDD, le transfert de compétences et passage de relai
aux communes et la mise en réseau des
Communes pilotes du projet.
La mise en œuvre du projet a été facilité par l’implication du politique par la création par
arrêté N° 2011-001 /MEDD du 26 janvier
2011 d’un Groupe de Travail sur la
Décentralisation dans le Secteur Forestier
(GDSEF), la création d’un Point Focal
La stratégie développée
pour prendre en compte le problème foncier dans
l’approche
L’appropriation et la
durabilité des actions après
le projet Les chances de réussite
d’une mise à l’échelle de
l’expérience
La capitalisation du processus
L’accompagnement des
populations riveraines des
massifs forestiers délimités
L’expérience menée est
novatrice et constitue un cas pratique de gouvernance
locale des ressources
L’implication des
communautés dans tout le
processus a été déterminante pour la
réussite de l’expérience
18
Décentralisation, l’établissement d’un protocole de collaboration avec le Point
La démarche technique du projet au niveau
communal et communautaire a suivi les
étapes d’identification des zones forestières,
d’organisation des acteurs pour la gestion de ces zones forestières, de délimitation des
zones forestières, de développement des
outils de planification et de gestion des
forêts et de négociation de la concession des
zones forestières
En termes d’analyse des résultats de
l’expérience on retiendra les performances
au niveau communautaire, les
performances au niveau communal et les
performances au niveau national.
Les fondamentaux et passage obligés sont
l’harmonisation et la souplesse des
démarches techniques, le renforcement des
capacités des acteurs comme base du
processus d’apprentissage de la gouvernance forestière, le respect des règles
coutumières,
Les contraintes sont d’ordre
organisationnel, technique et juridique ou administratif.
Les leçons apprises sont la création des
conditions pour le développement de
plusieurs actions induites, la nouveauté de
l’approche qui semblait être en avance par rapport aux capacités opérationnelles des
communes, les approches développées qui
représentaient des innovations
Il ya des besoins de consolidation au plan
19
politique et institutionnel, au plan juridique et règlementaire et au plan organisationnel
et technique
Les instruments de gouvernance locale
des ressources fauniques de l’AGEREF/CL à l’Ouest du Burkina
Faso ».et a été faite par Mr Antoine
OUATTARA, Chargé d’Education
Environnementale de l’Association de
GEstion des Ressources naturelles et de la Faune de la Comoé – Léraba
(AGEREF/CL).
La stratégie d’intervention est basée sur
l’implication active des communautés à
toutes les étapes de la mise en œuvre du
projet, la concertation et partenariat avec les autres acteurs du développement rural
(pluridisciplinarité, multisectorialité et
complémentarité) et l’utilisation d’outils et
de canaux de communication participative
Le dispositif technique comprend le
renforcement des capacités locales,
l’aménagement et la protection de la forêt, le
suivi écologique participatif et la
valorisation des ressources naturelles
Les impacts écologiques, économiques,
sociaux et institutionnels sont appréciables
Les contraintes sont essentiellement la
menace permanente du front agro- pastoral, la pollution des cours d’eau, la persistance
du braconnage surtout transfrontalier,
l’émergence de l’orpaillage, et l’absence d’un
système de financement durable de la
gestion de la forêt
Les perspectives sont l’améliorer des
systèmes de production à la périphérie de la
forêt, l’opérationnalisation de l’accord de
coopération avec la Côte d’Ivoire pour la
gestion des ressources naturelles partagées signé le 30 Juillet 2013,
La mise en place d’un système de
financement durable de la gestion de la
forêt est nécessaire.
La stratégie de l’AGEREF
pour faire face aux menaces
actuelles que sont
l’orpaillage le braconnage
La capitalisation de
l’expérience
La prise en compte du genre dans les actions
La gestion des ressources
générées par les activités
La gouvernance interne de l’association
La stratégie après projet
pour la pérennisation des
actions
La construction d’un
partenariat avec les entités
existantes et le renforcement
de leurs capacités sont indispensables pour garantir
plus de réussite et la
pérennisation des acquis
La mise en place d’un système de suivi contrôle et
de capitalisation des acquis
est nécessaire
20
D’une manière globale les préoccupations des panélistes concernent :
- la nécessité de la promotion des conventions locales pour une meilleure gouvernance locale des ressources naturelles - la prise en compte le genre dans les différentes interventions
- le suivi-contrôle et capitalisation effectif des concessions cédées par l’Etat - une meilleure clarification des rôles des acteurs dans la gouvernance locale - le renforcement des ressources humaines et financières des collectivités territoriales
- la mise en place d’un mécanisme de financement durable pour l’aménagement des Aires Protégées
3.2.2. Les travaux du panel 2 sur forêts et changements climatiques Communication contenus Synthèses des changes Les grands enseignements
Biens et services des
forêts pour
l'amélioration de la
résilience des
communautés aux
changements climatiques: Enjeux et
Défis » et a été livrée par
Dr Moumini SAVADOGO
de l’Union internationale
pour la Conservation de la Nature (UICN)
Les biens et services de la forêt contribuent
à notre bien être, donc à notre résilience,
L’adaptation au changement climatique est
intrinsèquement liée aux moyens de
subsistance basés sur 5 catégories de ressources (naturelles, physiques, sociales,
financières et humaines),
La gestion durable des forêts est une
opportunité de lier amélioration de la résilience des communautés et
développement durable,
Les évaluations économiques des biens et
services de la forêt sont sous-estimées, elles
ne prennent pas totalement en compte l’ensemble desdits biens et services ;
Pour renforcer les moyens d’existence des
populations, on a besoin de travailler à
consolider les 5 catégories de ressources qui concourent à leur résilience.
Les difficultés que rencontrent
l’État et les acteurs privés à
conserver les zones forestières
notamment dans leurs limites qui
sont continuellement menacées.
Ce qui appelle de la part de l’État, une prise de mesures fermes,
Le rythme assez important de
pertes des massifs forestiers
malgré les efforts de restauration et de protection observés sur le
terrain par les développeurs et les
chercheurs,
Les voies et moyens pour inciter
les populations à restaurer les forêts notamment par le
reboisement (faut-il prévoir un
désintéressement comme le fait
SOS-Sahel International ?),
La nécessité de recentrer la
gouvernance des ressources
forestières vers l’arbre et non sur
les produits que constituent les
produits forestiers non ligneux,
Les efforts de
préservation/restauration des
massifs forestiers doivent être
poursuivis et renforcés pour
soutenir le développement
durable,
La promotion de l’agriculture
intensive afin d’atténuer la
dégradation des formations
naturelles etc.………..……….
21
La nécessité de travailler à ce que les populations riveraines voient
leurs efforts de
préservation/restauration des
massifs forestiers ² récompensés
à leur juste valeur.
Valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux,
enjeux et défis dans le
contexte de promotion
d’une économie verte » et a
été livrée par Mr Moussa OUEDRAGO de l’Agence
pour la Promotion des
Produits Forestiers Non
Ligneux (APFNL).
Les problèmes liés à la production des PFNL sont dus au non respect des ressources
pourvoyeuses de PFNL lors des opérations
d’urbanisation, à la mauvaise conduite des
travaux champêtres, à la difficulté
d’estimation de l’offre annuelle en PFNL ;
Au moins 52 espèces pourvoyeuses de PFNL
sont estimées
Les acteurs directs des PFNL composés de collecteurs, transformateurs, les
commerçants et les acteurs indirects qui
renferment structures étatiques, des
collectivités territoriales, des projets et
programmes de développement, des institutions de recherche, des institutions
internationales, des ONG, des institutions de
crédits ainsi que des organisations
professionnelles et interprofessionnelles ;
Les études de références sont peu récentes :
la formation et la
professionnalisation des
tradipraticiens dans l’exploitation des produits
Le manque d’un plan de
communication approprié sur la
valorisation des PFNL ;
4.. Actions à mettre en œuvre pour éviter la disparition des
arbres
PFNL gagnent en notoriété et attirent de plus en plus
d’investissements ;
L’adoption de la stratégie et son
plan d’action 2011-2015 constitue un cadre fédérateur des
interventions de tous les acteurs,
tout en veillant à la sauvegarde
des ressources forestières pour les
générations futures.
La tendance porte sur le produit
alors qu’on devrait mettre l’accent
sur la gouvernance de l’arbre
…….
Conservation des oiseaux
et des zones humides
comme stratégie d’atténuation et
d’adaptation au
changement climatique » et
a été livrée par Mr
Prudence TANKOANO de NATURAMA.
le BF compte 15 ZH d’intérêt international
qui constituent les habitats des oiseaux
d’eau ;
Les ZH offrent des services
- d’approvisionnement (produits
alimentaires, ornementaux,
médicinaux et artisanaux, eaux douces, etc.
- régulation, d’épuration
Nombre d’espèces migratrices
baguées
Les techniques de capture
Richesse en faune aviaire dans les
lacs Oursi et Higa
4 espèces d’oiseaux menacés
22
3.2.3. Les travaux du panel 3 sur les industries extractives COMMUNICATION CONTENUS SYNTHESES DES CHANGES LES GRANDS ENSEIGNEMENTS
« les industries
extractives et les implications
environnementales
et sociales au
Burkina Faso » et a
été livrée par Dr
Georges YAMEOGO, Secrétaire
Permanent du
Conseil National de
Développement
Durable (SP/CONEDD).
L’exploitation minière dans notre pays connaît un
grand essor depuis quelques années, on assiste à ce que l'on pourrait appeler un boom minier. De nos
jours, on dénombre huit (8) sites d'exploitations
industrielles et 200 sites d'exploitations artisanales
au Burkina Faso. L'on note que c'est une situation
qui comporte des avantages économiques comme
des inconvénients notamment des dommages qui sont parfois irréversibles sur l'environnement.
Comme avantages économiques, l'on peut retenir
entre autres : - l'augmentation ses recettes d’exportation, - la stimulation de la croissance économique
du pays, - la création d'emplois - la lutte contre la pauvreté.
La multiplication croissante des exploitations
artisanales peut être interprétée comme le fait de
l'insécurité alimentaire et la précarité des
conditions de vie. Il a également évoqué le Plan de Gestion Environnementale (PGES) comme étant partie
intégrante du rapport d’évaluation des impacts sur
l’environnement exposant l’ensemble des mesures
d’atténuation recommandées.
Les mesures d'atténuation sont des moyens permettant d’éviter ou de diminuer l’importance des
impacts d’une activité par des modifications au
projet ou aux modalités de sa mise en œuvre
L’exploitation minière quelque soit sa nature
(industrielle ou artisanale) a toujours des impacts
sur l’environnement. Comme point essentiel de sa présentation, nous pouvons retenir la partie
concernant les implications environnementales
L'essentiel des échanges sur cette
présentation ont surtout porté sur les points suivants : les impacts sur l'environnement de l'exploitation minière : les
participants sont revenus en
grande partie sur les impacts
négatifs de l'exploitation minière sur notre environnement - les
mesures d'atténuation - les
mesures prises par le
gouvernement pour l'instauration
des mesures d'atténuation. la régulation du secteur minier :
les participants se sont également
appesanti sur la réglementation
du secteur minier, le code minier,
ses insuffisances, le laxisme ou la
faiblesse des autorités,
le troisième point d'échange a
porté sur le rôle que la société
civile doit jouer dans le contrôle
du secteur minier
la création d'une Autorité de
régulation du secteur minier à l'image de l'ARCEP pour les
télécommunications,
la création d'une plateforme
nationale des OSC sur la
thématique minière, pour régler les
questions de capacités de suivi, une société civile forte et formée
pour palier à la faiblesse des
pouvoirs publics,
la mise en place d’un mécanisme
de partenariat tripartite, Etat-OSC-sociétés minières et
l’institutionnalisation d'un cadre
de concertation au niveau
national,
la réalisation d’actions de plaidoyer
pour permettre aux collectivités territoriales de jouer leur rôle dans
la gouvernance du secteur
forestier,
la conduite d’actions de plaidoyer
pour l’adoption du code minier en relecture,
- la révision participative
(MEDD, CT, OSC, MICA)
des cahiers des charges des
sociétés minières (textes
d’application) pour améliorer la prise en charge
des questions
environnementales,
- la mise en place d’une
cellule de réflexion pour
23
et sociales de l’exploitation minière. (i) les impacts sur l'environnement : On note
essentiellement :
- Perte de terres cultivables dans le cas de
l’exploitation artisanale
- Perte de vue panoramique : déplacement
d'importantes quantités de roche, de stériles ou de déchets qui sont déposés au-dessus du sol
sous forme de terrils, entraînant des impacts visuels et la création « d'aspect lunaire» dans
tout le paysage. Présence d’ouvertures béantes.
- Changement de la qualité des ressources
hydrologiques : - formation d'eaux acides qui véhiculent des
métaux lourds dont certains sont
particulièrement dangereux pour la santé
humaine et animale. Ces effluents acides
peuvent atteindre la nappe souterraine et entraîner ainsi une contamination des eaux
profondes.
- autres effets sur les eaux superficielles et/ou
profondes : modifications des débits du système
hydraulique local ou changements dans la
qualité des eaux (pH, anions et cations, matières en suspension, etc.);
- Pollutions : contamination de l'air par les
poussières résultant de la fragmentation et du
déplacement des roches, et par les gaz issus de
l’utilisation d'explosifs. IL y'a aussi la cyanuration et l'utilisation d'autres produits
chimiques très toxiques. Bien que réalisés dans
des cuves, ces procédés peuvent avoir pour
conséquence, une émission de dioxyde de soufre
dans l'air et une dispersion plus ou moins
importante de cyanure dans les bassins de décantation.
- Risques d'accidents : circulation d'engins
lourds ou à l'émanation de gaz toxiques.
- Bruits et vibrations : les concasseurs, les
cribles, les broyeurs, les compresseurs, les
opérationnaliser la réflexion pour l'implication de la
société civile sur la
régulation du secteur
minier
24
ventilateurs, les ateliers et les points de chargement.
- Effets de souffle : les déplacements de surface
dont l'ampleur est fonction de la distance au
point de tir, de l'énergie libérée par les explosifs
et des conditions géologiques locales.
- Affaissement de terrains du à l'excavation de matériaux avec mouvements de terrain et donc
de déformations de la surface.
(ii) les impacts sociaux de l'exploitation
minière - Déplacement involontaire des populations avec
des effets sociaux perturbateurs sur les familles
et les résidents autochtones.
- Les systèmes de production sont démantelés;
- les biens de production et les sources de
revenus sont perdus ; - les populations sont déplacées dans des zones
où leur capacité de production peut être
inadaptée et où la concurrence pour les
ressources sont plus rudes.
- Les structures communautaires et le tissu
social peuvent être affaiblis ; - les groupes d'affinités peuvent être dispersés;
- l'identité culturelle et l'autorité traditionnelle
peuvent être perturbées
- Problème de reconversion de la main-d'œuvre et
des sous traitants locaux; - Le travail des enfants ;
- La délinquance juvénile;
- La déscolarisation des enfants en masse;
- Risque de chute des enfants dans les fosses.
(iii) les impacts sur la santé humaine :
les exploitations minières comportent également des effets néfastes sur la santé des population,
on peut citer entre autres :
- les problèmes d'hygiène
- les effets nocifs du cyanure, du mercure et
autres produits chimiques utilisés
25
- la toxicité des produits qui remontent IL faut tout de même souligner que même s'il n'y a
majoritairement que des impacts négatifs, il existe
des impacts positifs de l'exploitation minière.
- les infrastructures sociaux dont bénéficient les
populations déplacées (maisons en dur, écoles,
centres de santé, forages, etc.)
Expérience du partenariat avec
Oxfam sur la
gouvernance dans
les industries
extractives en Afrique de l’Ouest»
et a été livrée par
Mr Jonas HIEN,
Chargé de
programme du
CORADE.
Tout projet économique de grande envergure entraine de grands changements sociaux et
environnementaux qui peuvent avoir des effets et
impacts négatifs pour les communautés riveraines: (i) déplacements de villages et relocation des populations, (ii) pertes de terres de culture et autres moyens de subsistance et compensation, (iii) risques de pollution ou de contaminations d’eau ou de nappe phréatique, etc.
L’industrie extractive n’est donc pas sans
préoccupations de la part des communautés.
Les organisations de la société civile se sont
toujours préoccupées d’un tel état de fait et ont eu des initiatives visant à minimiser les impacts négatifs des opérations minières sur l’environnement et sur la santé humaine et animale. L'ONG internationale OXFAM dont la mission
principale est de promouvoir et de veiller sur la
qualité de vie des populations. Dans le secteur de l’industrie extractive ses actions accordent une
attention particulière aux conséquences négatives
des opérations sur l’environnement et sur les
communautés. Oxfam multiplie ses actions dans
ses pays d’intervention à travers ses partenaires
terrain.
On peut noter que OXFAM entretient de
partenariats avec de nombreuses OSC du Sud dans
le domaine de la gouvernance dans les industries
extractives. Le communicateur a fait cas de la gestion des
industries extractives dans les pays de la CEDEAO
Au terme de cette communication les participants du panel ont axés
l'essentiel de leurs échanges sur
la nécessité de créer une synergie
entre les ONG du Nord et celles
du Sud pour renforcer le contrôle du secteur minier,
l'harmonisation des politiques
concernant le secteur minier
dans la sous-région, pour éviter
que les sociétés minières ne se
jouent des faiblesses de ces politiques à l'échelle des pays.
la nécessité pour les OSC de renforcer leurs capacités afin
d’accompagner l’Etat pour une
politique de diversification des
substances minérales,
la nécessité de consolider les
efforts et partenariats des OSC du
Sud avec les OSC du Nord afin (i)
d’influencer les décisions des
gouvernements des pays de la sous
région et (ii) d’obtenir une harmonisation des codes miniers,
26
où il a été relever les difficultés de suivi de la mise en œuvre des politiques et du cadre normatif, ce qui
rend difficile par exemple le partage systématique
d'informations entre différents pays sur les
évaluations faites sur les impacts sociaux et
environnementaux. L’accès à l’information est donc limité et cela pose
un problème de transparence, de reddition de
compte et de participation citoyenne.
Pour contribuer à améliorer la gouvernance dans le
secteur des industries extractives dans les pays membres la CEDEAO, Oxfam appuie des initiatives
visant à améliorer également les politiques et les
cadres normatifs au niveau régional qui puissent
renforcer les niveaux nationaux.
On peut retenir l'exemple de Directive minière de la
CEDEAO qui porte sur l’harmonisation des principes directeurs et des politiques dans le
secteur minier des Etats membres de la CEDEAO.
C’est le cas aussi de la Politique de développement
minéral, et bientôt un code minier régional…
27
3.3 Résolutions- Recommandations- Motion de remerciement
3.1.1. Résolutions Elargir et renforcer la plateforme nationale des OSC sur la thématique
minière ; Mise en place d'un comité de suivi des recommandations et résolutions du
Congrès 3.1.2. Recommandations
3.1.2.1. Au gouvernement
L’accélération de la prise de textes pour le transfert effectif des compétences et
des ressources aux collectivités territoriales (régions et communes) dans le
domaine de l’environnement et des ressources naturelles
La coordination de la capitalisation de toutes les expériences réussies de gouvernance locale des ressources naturelles, d'adaptation au changement climatique et de promotion de l'économie verte en vue d'accélérer leur mise à
échelle. La mise en place d’une cellule nationale de réflexion en vue de la création
d'une Autorité de régulation du secteur minier à l'image de l'ARCEP pour les télécommunications,
3.1.2.1. A l’UICN
La mise en place d’un panel d’experts indépendants pour donner leur avis sur l’élaboration et de mise en œuvre des PGES dans le secteur minier en
collaboration avec la structure compétente au sein du MEDD 3.1.3. Motion de remerciement
Au terme de sa tenue, le congrès a adopté trois motions de remerciements:
A l’UICN et NATURAMA et leurs partenaires pour l’initiative conjointe entreprise pour la tenue du troisième congrès/symposium ;
Aux patrons pour leurs disponibilités et leurs engagements ;
Aux Marraines pour leur disponibilité et leur engagement ;
Aux partenaires techniques et financiers pour leurs contributions à l’organisation.
28
IV. CEREMONIE DE CLOTURE
Elle s’est déroulée en présence de la marraine et a été marquée par une seule
allocution, prononcée par le Pr Aimé NIANOGO, Directeur régional du Programme de l’UICN pour l’Afrique
Centrale et Occidentale (PACO). Dans son allocution le Pr a apprécié les résultats du Forum, remercier tous les
acteurs qui permis la réussite de son organisation, donner son engagement
pour la mise en œuvre des recommandations et souhaiter un bon retour à tous les participants.
29
CONCLUSION
Le troisième congrès/symposium de la nature qui ce veut un cadre d’échange, de réflexion et de propositions de pistes pour améliorer les politiques et stratégies de
conservation de la nature et de promotion de développement durable a bien remplit sa mission.
Les grands enseignements à tirer son de plusieurs ordres. On retiendra entre autres : Au niveau politique, le congrès a été une opportunité d’interpeler les pouvoir
publiques sur le besoins d’accélérer certaines reformes politiques.
Au niveau technique, des expériences réussis et porteuses en matière
d’amélioration de la résilience des populations aux changements climatiques,
la valorisation des capital naturel, la recherche sur les innovations, etc. ont été des sujets d’échanges entre les participants.
Au niveau institutionnel, le congrès a démontré que l’action conjointe, la
collaboration inter institution au sein d’un même réseau est porteuse d’espoir
et d’opportunités tant au niveau de la visibilité que de l’efficacité. Les plus grands enseignements qui ont caractérisé ce troisième congrès reste
incontestablement la mobilisation et l’engagement des acteurs de la conservation et de développement à impulser une nouvelle dynamique aux approches et
pratiques sur le développement durable. L’UICN et NATURAMA réaffirme leur disponibilité et leur engagement à porté les
recommandations, ce avec l’appui des différents acteurs à tous les niveaux. Au terme de son organisation, les deux structures adressent, une fois de plus,
leurs remerciements :
Aux patrons pour leur disponibilité et leur engagement pour la réussite des travaux ;
Aux marraines leur disponibilité et leur engagement pour la réussite des travaux ;
Aux partenaires techniques et financiers pour leurs contributions techniques
et financières à l’organisation technique et matérielle de ce troisième congrès.
Ensemble pour la nature et les hommes dans un monde juste et équitable
qui conserve et valorise cette nature.
30
ANNEXES 1. Termes de référence du congrès/Symposium 2. Communiqué de presse
3. Programme des travaux du Congrès 4. Les recommandations des panels 5. Liste des participants
31
ANNEXE 1 : TERMES DE REFERENCE DU TROISIEME (3EME)
CONGRES/SYMPOSIUM DE LA NATURE
ECONOMIE VERTE, ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET
DEVELOPPEMENT DURABLE AU BURKINA FASO
Patron : Mr. le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable
Co-patron : Mr. le Directeur régional du Programme de l’UICN pour l’Afrique Centrale et Occidentale (PACO)
Marraine : Son Excellence Madame la Chargée d’Affaire de l’Ambassade de
Suède au Burkina Faso Co-marraine : Mme la Représentante Résidente de la Banque Mondiale
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Dans les pays en développement, environ un milliard de personnes vivent à proximité ou à l’intérieur des forêts. Entre 300 et 500 millions d’entre elles sont pauvres et dépendent directement des produits forestiers pour leur subsistance
(Geomatik Schweiz 5/2006).
Au Burkina Faso, le secteur forestier (produits forestiers ligneux et non ligneux, faune et pêche) contribue pour 6,87% au PIB (MECV, 2011).
En effet, Les ressources forestières constituent les principales sources d’énergie, d’alimentation, de cosmétique, de produits médicinaux, de protection de la diversité biologique, de régulation climatique, de protection/restauration de la
fertilité des sols. Les moyens d’existence de la presque totalité de la population rurale burkinabé dépendent de ces ressources.
Ce secteur a été également identifié dans le programme d’action national d’adaptation à la variabilité et au changement climatique comme étant l’un des
quatre secteurs les vulnérables au changement climatique.
En effet, le secteur forestier est soumis à des risques importants de dégradation sous l’effet conjugué de changement climatique et d'autres facteurs naturels et surtout anthropiques dont les principales sont : la pression démographique : la croissance démographique a connu un bond
de près de 30% entre les périodes 1985-1996 et 1996-2006. il en résulte une forte pression sur les ressources de l’environnement et sur les secteurs sociaux ;
les systèmes de cultures : dans les modes de productions agricoles, l’on
assiste à une utilisation de plus en plus massive, et en toutes saisons, des intrants agricoles chimiques (engrais, pesticides et autres herbicides). Le coton, le maïs et dans une moindre mesure le sorgho sont les cultures les plus
concernées par l’application de ces engrais ; le déboisement à des fins agricoles : les défrichements pour les cultures
extensives et les techniques d’exploitation et de récolte destructrices des
32
végétaux constituent les plus importantes formes de pressions sur les
ressources forestières. Les dynamiques des défrichements culturaux s'évaluent ainsi à 60.000 ha de forêts détruites par an entre 1980 et 1983,
113.000 ha par an entre 1983 et 1992, 360.000 ha par an entre 1992 et 2000 (SP/CONEDD, 2010b) ;
les combustibles provenant de la biomasse : la consommation de
combustible provenant de la biomasse comprend le bois de feu, le charbon de
bois et les résidus de récolte. Plus de 87% des ménages du Burkina Faso utilisent toujours le bois comme principale source d'énergie pour la cuisine (INSD, 2009a) ;
les feux de brousse : la pratique des feux de brousse, surtout tardifs, a des
effets négatifs sur le développement de la végétation ligneuse et herbacée mais aussi sur la faune. Toutefois, on note une régression de 8,52% des superficies brûlées entre 2001 et 2004 (PNGT2, 2005 in INSD, 2009a) ;
l’exploitation minière : l’exploitation minière pratiquée au Burkina a des
répercussions néfastes sur l’environnement. En effet, la prolifération des sites miniers et l’engouement des populations qui s’en suit entraîne inéluctablement une forte pression sur les ressources ligneuses. Il s’agit entre
autre de l’ouverture des pistes pour permettre le déplacement d’engins lourds, le creusage de puits et de tranchées qui contribuent au déboisement et à la
déforestation. En outre, La vapeur de mercure produite au cours des opérations d’orpaillage et transportée par les vents pollue l’air, l’eau, et les sols. En effet, les rejets directs de mercure sous forme liquide sur le sol, au
cours des opérations d’orpaillage, sont transférés dans les eaux de surface (barrages, fleuves, lacs, rivières) et dans les eaux souterraines par infiltration.
A titre illustratif, l’on note que pour chaque gramme d’or obtenu par amalgamation, environ deux (02) grammes de mercure s’échappent dans le milieu ambiant, polluant directement l’air, l’eau et le sol ;
l’urbanisation : le développement horizontal des villes exerce une forte
pression sur les ressources foncières et forestières. Ces pressions devraient
prendre une ampleur croissante, en raison de l’explosion du phénomène urbain, d’une multiplication par 5 de la population urbaine à l’horizon 2020;
les changements climatiques: comme déjà souligné ces différentes
contraintes ont une tendance à l’aggravation avec les effets néfastes des
changements et de la variabilité climatique que connaissent l’ensemble des pays au sud du Sahara. En effet, on peut noter au titre des principales conséquences des changements climatiques (i) une nette diminution des
disponibilités en eau, (ii) une régression du potentiel de biomasse, (iii) une réduction drastique et une dégradation des pâturages.
Face à ces problèmes, des réponses sont apportées par le pays et l’ensemble de ses partenaires à travers plusieurs actions aussi bien techniques que politico-
stratégiques dont la ratification des conventions (CCD, SB, …), l’adoption des documents stratégiques (SCADD ; OMD ; …), la responsabilisation des
populations locales dans les préservations des ressources naturelles, le renforcement des capacités de résilience de ces populations.
33
Mais les actions entreprises restent insuffisantes pour inverser les tendances (Rapport sur l’Etat de l’Environnement Burkina Faso (SP/CONNED, 2011).
Face à ces différentes préoccupations, des réponses adéquates structurantes méritent d’être données aussi bien aux niveaux technique, politique et institutionnel. C’est dans ce contexte que la Fondation NATURAMA et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), bureau du Burkina Faso,
ont conjugué leurs efforts pour donner l’opportunité aux acteurs d’échanger et de partager les informations et expériences à travers l’organisation du 3e congrès de la nature.
Si les deux premières éditions du congrès de la nature, tenues en 1995 et 2008, ont porté respectivement sur « éducation environnementale » et sur « valorisation
la nature pour combattre le chômage des jeunes et la pauvreté», la 3e, celle de 2014, portera sur « Economie verte, Adaptation aux changements climatiques
et développement durable au Burkina Faso ».
En effet, l’économie verte est une économie qui entraîne une amélioration du
bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources (PNUE, 2011).
Bien que le concept d’économie verte ne remplace pas le développement durable, il est de plus en plus largement reconnu que la réalisation du développement
durable dépend presque entièrement d’une bonne approche économique. Le développement durable demeure un but vital à long terme, mais pour
l’atteindre un verdissement de l’économie est nécessaire. Dans ce sens, l’économie verte apparait comme une réponse viable et positive à une situation de
crises multiples socio-économiques et environnementale et s’inscrit dans une logique d’adaptation aux effets négatifs des changements climatiques, de lutte contre la pauvreté ainsi que dans un processus de développement durable.
La particularité de ce troisième congrès est qu’elle est jumelée avec un symposium
pour mieux aborder les questions scientifiques sur la gestion forestière et les changements climatiques.
II. OBJECTIFS DU CONGRES/SYMPOSIUM 2.1. Objectif global
L’objectif global du congrès/symposium de la nature est de contribuer à la
promotion du développement durable au Burkina Faso à travers un diagnostic profond des enjeux environnementaux et une capitalisation des approches et pratiques innovantes sur l’économie verte et l’adaptation aux changements
climatiques.
34
2.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques du congrès/symposium sont les suivants : Examiner les problématiques environnementales majeures et les défis
spécifiques relatifs aux changements climatiques et au développement durable ;
Partager les informations et les connaissances sur les stratégies et expériences
réussies en matière de promotion de développement durable, et d’adaptation
aux changements climatiques ;
Formuler des recommandations ciblées pour une meilleure promotion de
l’économie verte et des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans un contexte de promotion de développement durable.
III. RESULTATS ATTENDUS
Les problématiques environnementales majeures et les défis spécifiques relatifs aux changements climatiques et au développement durable sont
examinées; Les informations et les connaissances sur les stratégies et expériences
réussies en matière de promotion de développement durable, et d’adaptation aux changements climatiques sont partagées, analysées entre les participants et des propositions d’actions de consolidation sont faites;
Des recommandations ciblées pour une meilleure promotion de l’économie
verte et des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans un contexte de promotion de développement durable sont adoptées et consignées dans un document consensuel.
IV. DATE ET LIEU
Le Congrès/Symposium de la nature se déroulera à Ouagadougou du 17 au 19 juin 2014 dans la salle des conférences de Ouaga 2000 sous le haut patronage
et le parrainage des personnalités suivantes : Patron : Mr. le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable
Co-patron : Mr. le Directeur régional du Programme de l’UICN pour l’Afrique Centrale et Occidentale (PACO)
Marraine : Son Excellence Madame la Chargée d’Affaire de l’Ambassade de Suède au Burkina Faso
Co-marraine : Mme la Représentante Résidente de la Banque Mondiale
35
V. PARTICIPANTS
Le congrès/symposium de la nature regroupera environ deux cent (200) participants représentants les départements ministériels, les universitaires et chercheurs, les décideurs, les organisations de la société civile, le secteur privé et
des personnes ressources du Burkina et d'autres pays.
VI. DEROULEMENT DES TRAVAUX Le congrès/symposium se déroulera sous forme de travaux en plénière et de panels sur le thème « Comment promouvoir l’économie verte pour mieux s'adapter aux changements climatiques et réduire la pauvreté des populations? ».
6.1. Les plénières
En plénière, outre les cérémonies d’ouverture et de clôture, les participants auront à suivre des communications suivies de débats sur les thèmes introductifs
suivants :
Communication 1: Développement durable au Burkina Faso: fondement, contexte institutionnel et juridique et dispositif de bonne promotion. Rasalga Seydou OUEDRAOGO (UFR /SEG/UO)
Communication 2 : Stratégies et expériences réussies de promotion de
l’économie verte en Afrique de l’Ouest Aimé NIANOGO (BR/PACO);
Communication 3 : Stratégies et expériences réussies dans l’amélioration de la
résilience des communautés au Changement climatique; Mamadou HONADIA (Personne Ressource)
6.2. Les panels
Après les présentations introductives en plénière les participants se répartiront en groupe de travail sous forme de panels. Au total trois (3) panels seront animés
simultanément par un président et deux rapporteurs : 6.2.1. Panel 1 : La gouvernance locale dans la promotion de l’économie
verte : enjeux et défis pour le développement durable au Burkina Faso
Présidence du panel : Groupe de recherche Action du Burkina Faso sur la
Gouvernance des ressources Forestière (GAGF)
Rapportage : Sylvain ZABRE (UICN/Burkina) et Alain TRAORE (AGED)
Les échanges de ce panel seront organisés autour de trois communications
Communication 1 : Les institutions et instruments de la gouvernance locale des ressources naturelles: état des lieux et perspectives de renforcement; Hamed
DJIGA (CDE/UICN) ;
36
Communication 2: L’expérience du projet pilote de TREE AID sur la
gouvernance locale des ressources forestières (Désiré OUEDRAOGO) ;
Communication 3: Les instruments de gouvernance locale des ressources
fauniques de l’AGEREF/CL à l’Ouest du Burkina Faso. Mamadou KARAMA (AGEREF/CL) ;
6.2.2. Panel 2 : Forêts et changements climatiques : enjeux et défis pour le
développement durable au Burkina Faso
Présidence du panel : Pr Ouadba Jean Marie
Rapportage : Ollo DIBLONI (Commission SE/UICN) et Issa SAWADOGO (UICN)
Trois (3) communications serviront de base d’échanges dans ce panel :
Communication 1 : Les biens et services des forêts dans l'amélioration de la résilience des communautés aux changements climatiques Moumini
SAVADOGO (UICN) ; Communication 2 : La valorisation des produits forestiers non ligneux, enjeux
et défis dans le contexte de promotion d’une économie verte Gaston Georges OUEDRAOGO (APFNL) ;
Communication 3: La conservation des oiseaux et des zones humides comme
stratégie d'adaptation au changement climatique, Prudence TANKOANO (NATURAMA) ;
6.2.3. Panel 3 : Les industries extractives et la promotion de l’économie verte : enjeux et défis pour le développement durable au Burkina Faso
Présidence du panel : Dakar DJIRI (Personne Ressource)
Rapportage : Mr Maurice SANDWIDI (COS3C) et Mr Oumar CISSE (A2N)
Trois (3) communications guideront les échanges dans ce panel :
Communication 1 : Industries extractives et Développement durable au
Burkina Faso : Défis et enjeux socioéconomiques et environnementales; Pascal DIENDERE, Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMM)
Communication 2 : Les industries extractives et les implications
environnementales et sociales pour le Burkina Faso; Georges YAMEOGO
(SP/CONEDD) Communication 3 : L’expérience d’Oxfam America sur la gouvernance dans le
secteur des industries extractives; Omer KABORE (Oxfam)
37
6.3. Les excursions
Durant le congrès/symposium des excursions seront organisées pour permettre aux participants d’interagir avec les gestionnaires de projets ou initiatives en cours sur la problématique de l’économie verte et de l’adaptation aux
changements climatiques. Quatre(4) sites d’excursion ont été identifiés à cet effet et qui sont: Site1 : BINGO: Visite des expériences de fermes écologiques et de mise en défens du Mouvement des Paysans Sans Frontière. Dans la commune rurale
de Bingo, l’UICN dans le cadre du projet accroissement de la capacité adaptative des communautés locales aux changements climatiques développe des expériences sur les fermes écologiques. Cette visite permettra de consolider les
réflexions des panels 1 et 2 sur la gouvernance locale et la valorisation des produits de la forêt au Burkina Faso. Site2 : ZINIARE : Visite de l’expérience de l’Association Tii Paalga. Cette
Association y conduit une expérience relative à l’implication des femmes dans la
promotion de l’économie verte notamment sur les questions de l’efficacité énergétique dans le marché carbone. Cette visite permettra de consolider les
réflexions du volet changements climatiques du panel 2 ;
Site 3 : ZAGTOULI : Visite de la cimenterie de la société DIAMOND CEMENT.
Cette société fournie des efforts pour la mise en place de mesures de gestion environnementale des implications socioéconomiques et environnementales de la production du ciment. Cette visite permettra de consolider les réflexions du panel
3 sur les industries extractives. Site 4 : OUAGADOUGOU : visite de la forêt classée du Barrage: la forêt
classée du barrage de Ouagadougou est un exemple très spécifique de forêt dans un cadre urbain. Son processus de mise en place, ces implications tant
environnementales que socioéconomiques surtout dans un contexte de changement climatique méritent d'être partagés. Cette visite permettra aussi de
consolider les réflexions du panel 2. 6.4. Capitalisation des échanges
La capitalisation des échanges au sein de chaque panel portera sur : La synthèse des échanges sur chaque présentation ;
Les grands enseignements à tirer de chaque présentation ; Les grands enseignements à tirer du thème du panel ;
Les perspectives et recommandations éventuelles de chaque panel à formuler pour partage en plénière;
6.5. Exposition vente Durant le congrès/symposium, les structures participantes auront l’opportunité
de faire des affaires en louant et animant des stands d’exposition de leurs productions (documents, produits forestiers, etc.). Le comité d’organisation
tiendra à la disposition desdites structures, une plaquette d’informations sur
38
l’exposition qui leur permettra de disposer de tous les informations relatives à
cette exposition.
VII. ORGANISATION DU CONGRES 7.1. Le comité national d’organisation
Fort d’une soixantaine de membres, le comité national d’organisation est
subdivisé en six (06) commissions dont la composition et les tâches sont présentées ci-dessous : Président du comité national d’organisation
Dr Georges YAMEOGO (SP/CONEDD)
Vice Président Dr Moumini SAVADOGO (Chef du programme UICN/Burkina)
Vice Président Dr Souleymane ZEBA (Président de NATURAMA)
Rapporteurs généraux M. Oumarou SEYNOU (UICN)
M. Adama NANA (NATURAMA)
Présidents des panels Panel 1 : Pr Edouard BONKOUNGOU (GAGF) Panel 2 : Mr. Valentin KIENTEGA (DGFF)
Panel 3 : Mr Dakar DJIRI (personne ressource)
Rapporteurs des panels Panel 1 : Sylvain ZABRE (UICN/Burkina) et Alain TRAORE (AGED) Panel 2 Ollo DIBLONI (Commission SE/UICN) et Issa SAWADOGO (UICN)
Panel 3 Mr Maurice SANDWIDI (COS3C) et Mr Oumar CISSE (A2N)
Conseillers Techniques Delphine OUÉDRAOGO (CONACILSS), Sylvestre OUÉDRAOGO (TREE AID) M. Mamadou HONADIA (personne ressource)
Commissions Activités/Tâches Présidents Membres
Thèmes (9 membres)
1. TDR du Congrès ; 2. Identification des communicateurs ; 3. TDR des communications ; 4. Projets de discours (ouverture, clôture) ;
5. Programme des travaux ; 6. Rapport synthèse et rapport général du
congrès ; 7. Evaluation du congrès (fiches, traitement,
analyse).
Président : Pr Jean Marie
OUADBA (DPF/INERA) Vice Présidente : Clarisse HONADIA
(UICN)
Oumarou SEYNOU(UICN) Adama NANA (NATURAMA) Désiré OUEDRAOGO (Tree Aid)
Péma BAMA(DGFF) Amidou GARANE (UFR/SJP) Ahmed DJIGA (UFR/SJP)
Emmanuel HEMA (GAGF)
Exposition (5 membres)
1. Confection des stands ;
2. Appel et sélection des exposants ; 3. Animation (site d’exposition, ouverture
congrès, clôture congrès)
Président : Sylvestre TIEMTORE (SPONG)
Sylvain ZABRE (UICN)
Mohamed MOULMA (NATURAMA) Colette KI/THIOMBIANO (COS3C)
Communication (10 membres)
1. Avants papiers (annonce congrès) ; 2. Journal du congrès par jour ;
3. Couverture médiatique (télé ; radio, presse écrite)
4. Reportage vidéo ; 5. Spot publicitaire (annonce congrès) ;
6. Dossier de presse ; 7. Confection et pose de banderoles ; 8. Maître de cérémonie ; 9. Publication sur la toile.
Président : Félicité MANGANG (UICN/PACO) Vice Présidente :
Patrice DA(NATURAMA)
DCPM/MEDD Mme Roukiatou
OUEDRAOGO (SPONG) Association Medias Verts (4) Salif OUOBA (CDE/UICN) Jean De Dieu ILBOUDO
Secrétariat/Logistique (10 membres)
1 Liste des invités ; 2 Lettres d’invitations ; 3 Suivie des invitations ;
4 Accréditation, inscription des participants ; 5 Confection des badges ; 6 Accueil et installation des officiels et
participants ;
7 Pochette des participants ; 8 Secrétariat du congrès ; 9 Santé ; 10 Sécurité ;
11 Hébergement (officiels non résidents) ; 12 Pause café et restauration ; 13 T-shirts, foulards scouts.
Président : Idrissa ZEBA (NATURAMA) Vice Présidente :
Adissa KOURAOGO (UICN/PACO)
Prudence TANKOANO (NATURAMA) Tilado KAMBONÉ (DIFOR)
Mme Florence BASSONO (UICN) Safia BAMOGO (NATURAMA)
2 Chauffeurs 2 agents de liaison
Finance (4 1. Elaboration du budget ;
39
membres)
2. Paiement des prises en charge ; 3. Paiement des factures fournisseurs ; 4. Rapportage financier.
Président : Alima SAMANDOULGOU (UICN) Vice Présidente :
Laure ASSAN (NATURAMA)
Josephine ILBOUDO (NATURAMA) Ismael BASSOLE (UICN)
Excursion (4 membres)
Préparation des documents d’information sur le
site ; Elaboration des TDR ; Prospection ; Organisation de la visite (programme) ;
Transport pour les excursions ; Rapports des excursions.
Président :
Célestin PODA (UICN) Vice Président :
Alain T. TRAORE (Tii Paalga)
SP/CONEDD
Souleymane OUEDRAOGO (Paysan sans frontière, Bingo)
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ANNEXE 2 : COMMUNIQUE DE PRESSE
Pour diffusion immédiate 3ème congrès/symposium de la nature
Economie verte et changements climatiques en réflexion
Ouagadougou, Burkina Faso, le 17 Juin 2914. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) bureau du Burkina Faso et la Fondation NATURAMA organisent du 17 au 19 juin le congrès/symposium de la nature
dans la salle des conférences de Ouaga 2000. L’évènement est placé sous le haut patronage du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et a pour thème : « économie verte, adaptation aux changements climatiques et
développement durable au Burkina Faso » Des travaux en plénière, des panels, une foire exposition des produits forestiers non-ligneux et des sorties sur le
terrain marqueront ce grand rendez-vous des acteurs du secteur de l’environnement.
L’objectif du congrès/symposium de la nature est de contribuer à la promotion du développement durable au Burkina Faso à travers un diagnostic profond des
enjeux environnementaux et une capitalisation des approches et pratiques innovantes sur l’économie verte et l’adaptation aux changements climatiques. Il est attendu de cette grande rencontre, l’adoption de recommandations ciblées
pour une meilleure promotion de l’économie verte et des mesures d’adaptation aux changements climatiques. Pour M. Idrissa Zeba, Directeur Exécutif de Naturama, "le 3ème congrès/symposium de la nature est une opportunité pour les acteurs du secteur de l’environnement d’échanger et de partager les informations et expériences sur le thème choisi." Près de 300 personnes participeront au congrès/symposium de la nature. Prendront part à cette rencontre, des représentants de départements ministériels,
des universitaires et chercheurs, des décideurs, des représentants d’organisations de la société civile, du secteur privé et des personnes ressources
du Burkina et d'autres pays. "Face aux enjeux du développement durable des réponses adéquates méritent d’être données aussi bien aux niveaux technique, politique et institutionnel" souligne M. Savadogo Moumini, Chef du Programme
UICN-Burkina Faso. La 1ère édition du congrès de la nature a eu lieu en 1995 sous le thème « Education environnementale ». Le 2ème congrès de la nature organisé en 2008 avait pour thème la « valorisation la nature comme solution au chômage des jeunes et la pauvreté ». La particularité de ce 3ème congrès est qu’elle est jumelée avec un symposium pour mieux aborder les questions scientifiques sur la gestion
forestière et les changements climatiques.
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Au sujet de Naturama
La Fondation NATURAMA est une organisation non gouvernementale (ONG) associative à but non lucratif, créée en décembre 1990 au Burkina Faso. Son
siège est à Ouagadougou. NATURAMA est un regroupement de personnes morales (clubs, associations relais, associations partenaires, organisations villageoises, etc.) ayant en commun
le souci d’oeuvrer à la propagation et à la réalisation d’objectifs de conservation des ressources naturelles et de promotion d’un développement humain durable.
Elle polarise son action sur des problèmes critiques d'environnement et voudrait assurer une liaison entre le mouvement de conservation de la nature et les opérateurs du développement socio-économique.
La mission de NATURAMA est de « promouvoir les idéaux de conservation et de développement au sein de la société Burkinabè en vue d’améliorer les conditions de
vie des populations ». NATURAMA est membre de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et représentant de BirdLife au Burkina Faso.
Au sujet de l’UICN
L’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, aide la planète à trouver des solutions pragmatiques aux problèmes les plus urgents de l’environnement et du développement. Valoriser et conserver la nature, assurer
une gouvernance efficace et équitable de son utilisation, et développer des solutions basées sur la nature pour relever les défis mondiaux du climat, de l'alimentation et du développement, tels sont les domaines dans lesquels
s'exercent les activités de l'UICN. L’Union soutient la recherche scientifique, conduit des projets dans le monde entier et réunit les gouvernements, les ONG,
les organisations internationales et les entreprises en vue de générer des politiques, des lois et de bonnes pratiques.
L’UICN est la plus ancienne et la plus grande organisation mondiale de l’environnement. Elle compte plus de 1 200 Membres (dont 10 au Burkina Faso),
gouvernements et ONG, et près de 11 000 experts bénévoles (dont 50 au Burkina Faso) dans quelque 160 pays. Pour mener à bien ses activités, l’UICN dispose d’un personnel composé de plus de 1 000 employés répartis dans 45 bureaux et
bénéficie du soutien de centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG, dans le monde entier.
Pour contribuer au Programme quadriennal de l’UICN, le Programme Afrique centrale et occidentale (PACO) se fonde sur 5 programmes thématiques régionaux
(PTR) qui développent une vision régionale et mettent en œuvre leurs programmes et projets : Conservation des Forêts ; Eau et Zones Humides ; Zones Marines et Côtières ; Aires Protégées ; Droit, Politique et Gouvernance. Le PACO s’étend sur
25 États et est soutenu par des bureaux de Programme pays et des bureaux de projets. www.iucn.org/paco IUCN on Facebook IUCN on Twitter
Pour de plus amples informations, prière de contacter : Félicité Mangang Tél : 71 22 19 59
[email protected] Patrice DA Tél : 76 24 14 06
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ANNEXE 3 : PROGRAMME DES TRAVAUX DU CONGRES
HEURES ACTIVITES RESPONSABLES
17/06/2014
07h00 - 08h00 Enregistrement des participants Secrétariat
08h00 - 08h30 Installation des participants et des invités Protocole
08h30 - 09h00 Arrivée et installation des officiels
09H00-10H30
Cérémonie d’ouverture
Maître de Cérémonie
Annonce du programme par le Maître de Cérémonie
Mot de bienvenue du Président du Comité National d’Organisation
Intervention du Président du Conseil de Gestion de NATURAMA
Allocution du Parrain du Congrès
Discours d’ouverture de M. le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Patron du Congrès
Visite des stands par les officiels
10H30-11H00 Pause café
Mise en place du présidium des travaux Président du CNO
11H00-11H15 Présentation des TDR et Adoption du programme Président séance
11H15-11H35
Communication1 : Développement durable au Burkina Faso: fondement,
contexte institutionnel et juridique et dispositif de bonne promotion. (enseignant à l'université) Hamed DJIGA
11H35-11H55
Communication3 : Stratégies et expériences réussies de promotion de
l’économie verte en Afrique de l’Ouest (BR/PACO); Dr Aimé NIANOGO
11H55-12H15
Communication4 : Stratégies et expériences réussies dans l’amélioration
de la résilience des communautés au Changement climatique; Mamadou
HONADIA
12H15-13H00 Echanges
13H00-14H00 Pause déjeuné
14H00-18H00
Panel 1 : La gouvernance locale dans la promotion de l’économie verte : enjeux et défis pour le développement durable au Burkina Faso
TREE AID
GAGF
Panel 2 : Forêts et changements climatiques : enjeux et défis pour le
développement durable au Burkina Faso
DGFF
DFC
Panel 3 : Les industries extractives et la promotion de l’économie verte : enjeux et défis pour le développement durable au Burkina Faso
ITIE
18H00 fin de la Journée
18/06/2014
07H00-13H30 Excursion Com. excursion
13H30-14H30 Pause déjeuné logistique
14H30-15H30 Synthèse des excursions par groupe Chaque groupe
15H30-16H00 Visite des expositions et fin de la journée Chaque groupe
19/06/2014
8H00-10H00 Suite des panels (valorisation des leçons et enseignements des excursions) Présidents des panels
10H00-10H30 Pause café
10H30-11H30 Présentation des résultats des panels Plénière
11H30-12H30 Proclamation des résultats du concours et remise des prix aux lauréats du concours « Meilleurs contes et récits sur les oiseaux migrateurs »
Jury national du concours
12H30-13H30 Pause déjeuné
14H00-16H00 Lecture du rapport de synthèse et des recommandations du Congrès Rapporteur Général
Discours de clôture du Congrès Pr Aimé NIANOGO
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ANNEXE 4 : LES RECOMMANDATIONS DES PANELS
1. Accélération de la prise des textes d’application pour le transfert des
compétences et des ressources (humaines, financières et matérielles) Nous, participants au 3ème Congrès/symposium de la nature, recommandons le transfert effectif des compétences et des ressources aux
collectivités territoriales (régions et communes) par une prise de textes d’application du code générale des collectivités territoriales dans le domaine
de l’environnement et des ressources naturelles.
2. Capitalisation et partage des expériences réussies pour une mise à
échelle Nous, participants au 3ème Congrès/symposium de la nature,
recommandons au gouvernement la capitalisation de toutes les expériences de gouvernance locale des ressources naturelles afin de favoriser leur appropriation et large diffusion.
3. La gestion des écosystèmes partagés Nous, participants au 3ème Congrès/symposium de la nature,
recommandons la promotion d’une gestion des ressources naturelles partagées à travers des accords à différents niveaux (communal, régional et
transnational) qui pourraient être soutenus par les états et les institutions comme l’UEMOA, la CEDEAO, le CILSS, le NEPAD et l’Union Africaine
Recommandations du panel 1 sur « La gouvernance locale dans la
promotion de l’économie verte : enjeux et défis pour le développement durable au Burkina Faso »
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1. RENFORCER LA CAPACITE DE RECHERCHE NATIONALE ET D’EDUCATION DANS LE DOMAINE DE L’ECONOMIE VERTE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE : Normes d’exploitation de la ressource, domestication de l’arbre, résilience des forêts sèches, résilience des communautés, valeur économique des biens et services écosystémiques,
etc.
2. PROMOUVOIR DES MESURES INCITATIVES (Détaxe, compensation,
subventions, etc.) POUR LE DEVELOPPEMENT DE TECHNOLOGIES DE VALORISATION DES ENERGIES RENOUVELLABLES (solaire,
biogaz/biodigesteur, etc.) ;
3. PROMOUVOIR UNE STRATEGIE NATIONALE DE RESTAURATION ET DE
GESTION DECENTRALISEE DURABLE DES ECOSYSTEMES (forêts, aires protégées, zones humides) ;
4. PROMOUVOIR DES TEXTES REGLEMENTAIRES SUR LA GESTION
DURABLE DES RESSOURCES FORESTIERES EN COHERENCE AVEC LE
PROTOCOLE DE NAGOYA ET LA STRATEGIE NATIONALE DE PROMOTION ET DE VALORISATION DES PFNL AU BURKINA FASO
5. PROMOUVOIR UNE STRATEGIE NATIONALE DE COMMUNICATION SUR L’ECONOMIE VERTE ET SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ;
6. PROMOUVOIR UNE NOUVELLE STRATEGIE NATIONALE DE
SECURISATION DES FORETS ET ZONES HUMIDES.
7. METTRE EN OEUVRE DES MESURES INCITATIVES POUR
ACCOMPAGNER LA MISE A ECHELLE DES EXPERIENCES REUSSIES DE REFORESTATION EN VUE DE LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE.
RECOMMANDATIONS DU PANEL 2 SUR « FORETS ET CHANGEMENTS
CLIMATIQUES »
45
Sur la base des enseignements tirés du panel, les participants au panel»,
recommandent au 3ème Congrès et Symposium de la nature, tenu à
Ouagadougou du 17 au 19 Juin 2014,
- la création d'une Autorité de régulation du secteur minier à l'image de
l'ARCEP pour les télécommunications,
- la création d'une plateforme nationale des OSC sur la thématique minière, pour régler les questions de capacités de suivi, une société civile forte et formée pour palier à la faiblesse des pouvoirs publics,
- la mise en place d’un mécanisme de partenariat tripartite, Etat-OSC-sociétés minières et l’institutionnalisation d'un cadre de concertation au
niveau national, - la réalisation d’actions de plaidoyer pour permettre aux collectivités
territoriales de jouer leur rôle dans la gouvernance du secteur forestier,
- la conduite d’actions de plaidoyer pour l’adoption du code minier en relecture,
- la révision participative (MEDD, CT, OSC, MICA) des cahiers des charges des sociétés minières (textes d’application) pour améliorer la prise en charge des questions environnementales,
- la mise en place d’une cellule de réflexion pour opérationnaliser la réflexion pour l'implication de la société civile sur la régulation du secteur minier
- la nécessité pour les OSC de renforcer leurs capacités afin d’accompagner
l’Etat pour une politique de diversification des substances minérales,
- la nécessité de consolider les efforts et partenariats des OSC du Sud avec les OSC du Nord afin (i) d’influencer les décisions des gouvernements des pays de la sous région et (ii) d’obtenir une harmonisation des codes
miniers.
RECOMMANDATIONS DU PANEL N°3 SUR « LES INDUSTRIES EXTRACTIVES ET PROMOTION DE L'ECONOMIE VERTE : ENJEUX ET DEFIS POUR LE
DEVELOPPEMENT DURABLE AU BURKINA FASO
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ANNEXE 5 : LISTE DES PARTICIPANTS
N° PRENOM NOM STRUCTURE/FONCTION TELEPHONE
1.1 Mounkaylou ALIMONZON NATURAMA
1.2 Kouassi AMAMI Fondation 2IE Ouaga 60915969
1.3 Armand Yves Arnaud PUBW 70700362
1.4 Laure ASSAN NATURAMA
1.5 Péma BAMA DGFF
1.6 Claire BAMBARA/BARBARON NATURAMA
1.7 Safi BAMOGO NATURAMA 70044520
1.8 Ismael BASSOLE UICN
1.9 W. Florence BASSONO/KABORE UICN 78006552
1.10 Philippe BELEM CPAG/ZOUNDWEOGO Trésorier
1.11 Mamadou BELOUM Maire de la Commune de
Séguénéga
1.12 Florence BEOUINDE Task Force Manager
BCB/APBEF
1.13 Dominique BERE Informatique/Chargé de
communication-DCB
1.14 Ousmane BONKOUNGOU WEOG LA VIIM / Président
1.15 Pr Edouard BONKOUNGOU UICN/GAGF 76 62 41 63
1.16 Oumar CISSE A2N
1.17 Lassané CONGO Mairie de Nobéré /1er adjoint 78 60 29 44
1.18 Issaka CONGO PCR/Centre sud 70 20 58 42
1.19 Rosalie CONGO Coordonnatrice FEM/ONG
1.20 Poko CONSEIGA
1.21 Léon COPIA Président
1.22 Alssani COULIBALY Directeur
1.23 Patrice DA NATURAMA
1.24 D. Boniface DELMA Maire de Bissiga 70 26 51 18
1.25 Ousmane DIALLO Consultant
1.26 Ousséni DIALLO Coordonnateur
1.27 Souleymane DIARRA SNV 66 14 33 17
1.28 Ollo Théophile DIBLONI CSE/UICN 70442375
1.29 Habib Hamed DJIGA UFR/SJP Enseignant
chercheur-juriste 70 74 11 86
1.30 Dakar DJIRI SP
1.31 Sangli DONATIEN UICN
1.32 Souleymane DRABO Association SPHERE
1.33 Mika FROLUNDE
1.34 MARC GANSONRE CPF
1.35 Sawadogo georges Media Vert
1.36 Drissa GNIMASSE Maire de Lanfiera 70 38 00 49
1.37 Olivier GUIGUIMDE Aviation Passion 70090672
1.38 H. Emmanuel HEMA GAGF/CUPD 70 33 37 57
1.39 Fidèle HIEN Consultant ExD Consult
1.40 Mamadou HONADIA Personne ressource 70 24 02 40
47
1.41 Clarisse HONADIA UICN
1.42 Fatimata IDANI T. Animatrice
1.43 Jean de Dieu ILBOUDO Commission Aires
protégées/UICN
1.44 Josephine ILBOUDO NATURAMA
1.45 Ravi IYENGAR Contrôleur Financier-DCB
1.46 Daniel KABORE CAPES/Directeur Exécutif 70 26 88 72
1.47 Augustin KABORE CIFOR 70 12 44 85
1.48 S. Henri KABORE Conseil Régional/ Centre
1.49 Idrissa KABORE
1.50 Kardiatou KABORE AMIFOB
1.51 Karim KABORE
1.52 Colette KABORE/ZABSONRE MRAH
1.53 Raphael KAFANDO Media Vert
1.54 Franziska KAGEMBEGA
1.55 Tilado KAMBONÉ DIFOR
1.56 J. Baptiste KAMBOU Personne ressource 70 25 18 21
1.57 Venkates Wabar KANAGALA DG-DCB
1.58 Eves KANTIONON NATURAMA
1.59 Germaine KI Ministère des Mines et
Energie
1.60 Colette KI/THIOMBIANO COS3C
1.61 Mickaël KINDA Coordonateur
1.62 Georgette KOALA
1.63 Maxime KONE L. PCR/Boucle du mouhoun 78 27 73 09
1.64 Léon KOPIA GAMWIA 70091692
1.65 Guiébrila KOUDOUGOU Maire de Lalgaye 70 73 84 27
1.66 Adissa KOURAOGO UICN/PACO
1.67 Alain J. Grégoire KYELEM NATURAMA 70458352
1.68 Moumouni LANKOANDE AFAUDEB/Chargé de
programme 70 11 09 99
1.69 Christian LEGAY Autre terre et SPONG Représentant Af. De l’Ouest
76 65 67 55
1.70 Félicité MANGANG UICN PACO/Chargé de
communication 71 22 19 59
1.71 Béhib Evariste B. MEDA NATURAMA 70277762
1.72 Azara MOGMENGA DGPEDD 71187238
1.73 Ag Wananour MOHAMED Maire d’Oursi 70 36 07 16
48
1.74 Mohamed MOULMA NATURAMA
1.75 Aimé NABALOUM Media Vert
1.76 Judith NACOULMA Tree Aid 61 45 96 10
1.77 Nébila Jérémie NAGALO OFINAP/MEDD 70311666
1.78 Adama NANA NATURAMA
1.79 Issa NANA Agent DDEA
1.80 Aimé NIANOGO
1.81 Salfo NIKIEMA CEPAPE/CP 70 26 93 53
1.82 Abou NIKIEMA REPED/BF
1.83 Pr Jean Marie OUADBA DPF/INERA
1.84 Jacques V Thomas OUANGRE Point Focal
1.85 Antoine OUATTARA AGEREF/CL Chargé
d’éducation Environnement 70 30 39 31
1.86 Ibrahim OUATTARA Ambassade Chine Taïwan 70591278
1.87 J. Goalbert OUEDRAOGO ASTW/Président 70 71 51 04
1.88 Désiré OUEDRAOGO Tree Aid 70 26 63 41
1.89 Idrissa OUEDRAOGO NATURAMA 76 90 28 35
1.90 Libata OUEDRAOGO SP/CONEDD 70 28 53 72
1.91 Pierre R OUEDRAOGO SSG/Sourou 70 85 73 92
1.92 Eric OUEDRAOGO FNJPA-F 70 70 20 22
1.93 R. Jean
Emmanuel OUEDRAOGO Média vert 70 06 72 20
1.94 B. Bovic OUEDRAOGO MCT 76 50 50 95
1.95 Moussa OUEDRAOGO APFNL/MEDD
1.96 B Sylvestre OUEDRAOGO Tree AID
1.97 Souleymane OUEDRAOGO Chargé Programme
1.98 Moumini OUEDRAOGO Secrétaire
1.99 Roukiatou OUEDRAOGO SPONG/Communicatrice
1.100 Mme Roukiatou OUEDRAOGO ASTM/Président 76 71 49 26
1.101 laurent OUEDRAOGO NATURAMA
1.102 Souleymane OUEDRAOGO
1.103 Ousséni OUEDRAOGO (Paysan sans frontière, Bingo) 76 64 97 42
1.104 Moussa OUEDRAOGO Président
1.105 Désiré OUEDRAOGO CT
1.106 Eric OUEDRAOGO
1.107 Libata OUEDRAOGO
49
1.108 Delphine OUEDRAOGO Inspectrice des Eaux et Forêts
1.109 Hazara OUEDRAOGO
1.110 Delphine OUEDRAOGO/KONATE Hydrologue
1.111 Issa OUEDROGO CONACILSS 70 24 05 07
1.112 Issa OUMAROU SSG/Oursi 70 67 70 26
1.113 Salifou OUMAROU Président
1.114 Salifou OUOBA CDE/UICN Juriste 70 73 38 32
1.115 Celestin OUOBA Juriste
1.116 Célestin PODA Chargé de Suivi
Evaluation/CC ASDI
1.117 Hamidou PODA UICN
1.118 Alima SADOU 2ème Adjoint
1.119 Antoine Kony SAMANDOULGOU UICN
1.120 Antoine Komi SAMBO Président du Conseil de gestion Naturama
1.121 Maurice SANWIDI
1.122 Moustapha SANWIDI
1.123 M. Moustapha SARR Directeur Parc Urbain
Bangre-weogo
1.124 Moumini SAVADOGO Parc Urbain Bangr-weoogo
Directeur 70 18 10 30
1.125 Habibou SAVADOGO Secrétaire générale
1.126 Dr Moumini SAVADOGO Chef de Programme
1.127 Cyrille SAVADOGO UICN
1.128 Souleymane SAWADGO Syndicat des Orpailleurs
1.129 Abdoulaye SAWADGO Syndicat des Orpailleurs
1.130 Issa SAWADOGO PCR/Sahel 70 66 81 52
1.131 Louis SAWADOGO UICN
1.132 Alfred SAWADOGO DPF/INERA
1.133 Abdoulaye SAWADOGO SOS Sahel
1.134 Alfred SAWADOGO Président du Conseil Régional
1.135 Souleymane SAWADOGO Président
1.136 Habibou SAWADOGO Chef de Département
1.137 Issa SAWADOGO ADECUS/ Secrétaire
Générale 70 28 61 89
50
1.138 M. Romain SAWADOGO UICN
1.139 Romain SEBEGO Aviation Passion 76748198
1.140 Oumarou SEBEGO Secrétaire général
1.141 Oumarou SEYNOU UICN
1.142 Bakaï SEYNOU Chef de Projet CC ASDI
1.143 Bakaï SIDIBE PRGLA 78 18 98 54
1.144 Wendabo dit Fidel SIDIBE Assistant
1.145 W. Dit Fidèle SIMPORE Assistant des Aff.
Economiques
1.146 Jean-Bosco SIMPORE DGC/MICA Assistant des
affaires économiques 76 72 05 15
1.147 Jean Bosco SO SP/CONEDD 70 28 45 18
1.148 Karfa SORA
1.149 W. Modeste SORO DGD/MATD 70 60 70 35
1.150 Gabin SOUBEIGA SOS_Sahel International Burkina
1.151 W Modeste SOUBEIGA DSTM/marie de Tenkodogo 78 88 32 96
1.152 Zelhata SOUBEIGA DSTM
1.153 Judith SOUBEIGA/KOUELA SP/CONAP Genre : suivi
évaluation 76 06 28 80
1.154 Prudence STEFFENS
1.155 Sita TARAM DNEF 70 13 26 89
1.156 Jean Pierre TARAM Technicien supérieur de
l'environnement
1.157 Jean Pierre TARPAGA Secrétaire Exécutif/AFRS
1.158 Sylvestre TIEMTORE Secrétaire Permanent
1.159 Moise TIEMTORE SPONG
1.160 Odette TIENDREBEOGO
1.161 Odette TOE ORCADE
1.162 Daniel TOE Assistante Programme
1.163 Alain TRAORE DGI/MICA
1.164 Alain T. TRAORE AGED
1.165 Mariam TRAORE Tii Paalga
1.166 Françoise TRAORE Tree Aid
1.167 Séraphin TRAORE Tree Aid 70 66 67 25
1.168 Mohamed AG WANANOUR Mairie de Oursi
1.169 Yéro WANGRAWA UICN
51
1.170 Bara WILI SG
1.171 Bouba YAGUIBOU Député/Maire
1.172 Sylvie YAMEOGO SP/CONEDD
1.173 Christiane Sylvie YAMEOGO/GAMENE CNSF
1.174 T. Blandine YAMEOGO/GAMENE CNSF
1.175 Blandine YARO Media Vert
1.176 Goorges
YAMEOGO OUEDRAOGO SP/CONEDD
1.177 Eric YARO Journaliste
1.178 Folfioa Eric YONLI SP/CONASUR 76 58 67 40
1.179 Sylvain YONLI
1.180 Sylvain ZABRE Facilitateur de projet
1.181 Daouda ZABRE UICN
1.182 Idrissa ZEBA NATURAMA 70 11 39 73
1.183 Daouda ZEBA Bissakoupou/Président
1.184 Dr Souleymane ZEBA Président/NATURAMA
1.185 Assana ZERNE AJSPE 75 00 76 77
1.186 T. Souleymane ZIDA
1.187 Tinga Souleymane ZONGO Président CNU BN/BF 70 36 65 32
1.188 Victorine ZONGO Président
1.189 Djbril ZONGO Savane FM 60 24 60 20