22
APRIL 2016 QNT 103 1 t r i m e s t r i e l le s d d e e l l A A s s s s o o c c i i a a t t i i o o n n d d e e s s A A n n c c i i e e n n s s d d e e l l O O M MS S T T é é l l : : + + 4 4 1 1 ( ( 0 0 ) ) 2 2 2 2 7 7 9 9 1 1 3 3 1 1 9 9 2 2 B B u u r r e e a a u u 4 4 1 1 4 4 1 1 , , O O M MS S , , C C H H - - 1 1 2 2 1 1 1 1 G G e e n n è è v v e e , , S S u u i i s s s s e e C C o o u u r r r r i i e e l l : : a a o o m m s s @ @w w h h o o . . i i n n t t ; ; W W e e b b s s i i t t e e : : h h t t t t p p : : / / / / w w h h o o . . i i n n t t / / f f o o r r m m e e r r s s t t a a f f f f / / f f r r / / Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une importance capitale pour l'amélioration de la santé de la population (OMS, Documents Fondamentaux, 47ème édition, 2009). Compositions de pierres de l’artiste syrien Nizar Ali Badr (Jabl Safoon) sur les réfugiés

Compositions de pierres de l’artiste syrien - who.int · ... Documents Fondamentaux, ... entre les dieux pluriels et les djinns maléfiques ... Traitement contre les troubles affectifs

Embed Size (px)

Citation preview

APRIL 2016 QNT 103

1

t r i m e s t r i e l le s dddeee lll ’’’AAAssssssoooccciiiaaattt iiiooonnn dddeeesss AAAnnnccciiieeennnsss dddeee lll ’’’OOOMMMSSS TTTééélll ::: +++444111 (((000)))222222 777999111 333111 999222

BBBuuurrreeeaaauuu 444111444111,,, OOOMMMSSS,,, CCCHHH--- 111222111111 GGGeeennnèèèvvveee,,, SSSuuuiiisssssseee

CCCooouuurrrrrr iiieeelll ::: aaaooommmsss@@@wwwhhhooo... iiinnnttt;;; WWWeeebbbsssiii ttteee ::: hhhttttttppp ::: //////wwwhhhooo... iiinnnttt ///fffooorrrmmmeeerrrssstttaaafff fff ///fffrrr///

Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une importance capitale pour l'amélioration de la santé de la population

(OMS, Documents Fondamentaux, 47ème édition, 2009).

Compositions de pierres de l’artiste syrien

Nizar Ali Badr (Jabl Safoon) sur les réfugiés

APRIL 2016 QNT 103

2

Kalula_2016_Huile 24’X30’

Kalula_2015_ Huile 24’X30’

Femme-racine Femme d’ailleurs et d’ici

Dépositaire séculaire du pacte harmonieux entre les dieux pluriels et les djinns maléfiques

au sort paradoxe tissé de vénération et de maltraitance

dont l’âme déchirée flotte sereine entre les astres célestes

des paradis perdus et les eaux profondes des mondes engloutis

Femme-racine Femme d’ailleurs et d’ici

De tes reins en feu englués dans le sang royal périmé surgissent entremêlés le verbe le geste et le souffle porteurs des déchirures et d’espoirs aux pieds gelés.

Femme-racine Femme d’ailleurs et d’ici

Princesse aux charmes encapsulés dans le tchador multicolore

que la fureur des éléments s’évertue d’arracher en vain

avant de s’éparpiller dans l’immensité du sable mouvant au gré des déchi-

rements des dunes traîtresses

Poèmes et peintures de notre collègue et ami Kalula Kalambay

AVRIL 2016 QNT103

3

SOMMAIRE

Pages

4,5 Notre santé

6,7 Nouvelles de l’OMS

7,8,9 Jonathan Mann

9 Assurance maladie

10,11 Genève et région

12 Prix Nobel 2015

13,14,15,16 In Memoriam

16 Pensions,

Cooptation Comité

17 Côté sourire

18 UNIAG 2015,

Astronomie, Nx membres

19, 20 Impressions d’Indonésie

21 Ménagerie des merveilles,

22 Poème, Publication

Comité de rédaction

Rédacteur en chef, mise en page: David Cohen

Yves Beigbeder, Sue Block Tyrrell, Laura Ciaffei, Maria Dweggah, Samy Kossovsky, Lindsay Martinez, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars

Traductions, articles: tous les rédacteurs ----------------------------------------

Tous nos remerciements aux Services de l‘impression, de la distribution et du courrier.

-----------------

Les opinions exprimées dans ce journal n’engagent que leurs auteurs et ne sont pas néces-sairement celles de la rédaction

------------

Envoyez vos contributions à

David Cohen

[email protected]

EDITORIAL

Certains retraités, nouveaux ou conjoints survi-vants, perçoivent leur première pension avec un retard considérable pouvant aller jusqu’à 6 mois. La cause en est l’introduction à New York d’un nouveau logiciel apparemment mal maîtrisé (voir page 17).

Les membres de l’AOMS sont actuellement ainsi répartis: 92% environ de membres à vie et seu-lement 8% de membres annuels. Nous réfléchis-sons à la possibilité de supprimer la catégorie annuelle pour les raisons suivantes: celle-ci génè-re un travail supplémentaire considérable pour notre trésorière qui doit adresser des appels à cotisation chaque année, et répondre aux ques-tions de ceux qui veulent savoir combien ils ont payé jusqu’à présent. Surtout, les banques en Suisse ont augmenté leurs frais, ce qui ampute fortement la cotisation. Dans certains cas, les frais bancaires peuvent dépasser la valeur d’un chèque expédié par exemple des Etats-Unis. Avant de procéder à ce changement, nous aime-rions savoir votre point de vue sur la question.

Par ailleurs, nous continuons à fournir les servi-ces habituels à nos membres. Nous trouvons mal-heureusement trop peu de volontaires pour nous aider parmi les nouveaux retraités.

Cette année en octobre, auront lieu les élections pour le nouveau Comité exécutif. Vous recevrez les détails et les appels à candidature en mai.

Comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises, notre comité doit être rajeuni. Nous comptons donc sur le maxi-mum de candidats. Même après les élections, il reste toujours la possibilité de se faire coopter (article 5 des statuts).

DC

Contacts importants OMS: voir en page 1

Assurance-maladie (SHI): + 41 (0)22 791 18 18; en cas d’absence, prière de laisser un message;

Ou envoyez un courriel à: [email protected]

Pensions: Tél : +41 (0) 22 928 88 00; e-mail : [email protected]

ou+1 212 963 6931 et [email protected] pour New York

Permanences au bureau AOMS le mardi et le mercredi de 9:30 à 12:00

Autrement: laisser un message sur le répondeur;

AVRIL 2016 QNT103

4

Les médecines alternatives « Acupuncture, auriculothérapie, homéopathie, hypnose, sophrologie pour

ne citer que les plus pratiquées, les médecines alternatives et complémentaires, font lentement leur entrée à l’hôpital. C’est là une réalité sociale, culturelle et économique incontestable1 » A la médecine dite allopathique, scientifiquement vérifiable, on oppose généralement les méde-cines homéopathiques, médecines douces, médecines traditionnelles, médecines non convention-nelles ou encore médecines alternatives et complémentaires.

La médecine non allopathique, souvent issue de pratiques séculaires, constitue un groupe hété-rogène, mais la plupart des pratiques se veulent holistiques, c’est-à-dire qu’elles prennent le pa-tient dans sa globalité, physique, mentale et environnementale, alors que la médecine convention-nelle s’adresse seulement à l’organe malade.

Un enseignement semi-officiel existe à l’hôpital pour certaines d’entre elles, bien qu’elles ne soient pas (ou pas encore) considérées comme spécialité à part entière, et les Caisses maladie2 com-mencent à en prendre en charge certaines.

Les médecines douces bénéficient à la fois d’un certain succès et d’une certaine méfiance dans la mesure où elles ne sont pas toujours légalement encadrées et peuvent donner lieu à des dérives plus ou moins dangereuses.

Pourquoi se tourne-t-on vers les médecines parallèles? La plupart du temps, par déception de la médecine conventionnelle; pour l’absence d’effets secondaires; elles s’adressent à tout le corps et pas seulement la partie malade; elles sont «naturelles», aspect important dans le monde pollué d’aujourd’hui. Les gens qui utilisent les médecines parallèles sont convaincus de leur efficacité et de leur utilité, particulièrement quand la médecine conventionnelle n’arrive pas à les guérir.

Combien y en-a-t-il ? Elles sont innombrables, nous en citerons seulement quelques unes, parmi les plus connues

-ACUPRESSION psychocorporelle consistant en une pression douce mais profonde des doigts sur des points précis, qui aident à relâ-cher la musculature ou la tension chronique.

-ACUPUNCTURE: Thérapie naturelle apparte-nant à la médecine traditionnelle chinoise et qui consiste en l’insertion d’aiguilles fines à des points précis sur le corps suivant des méri-diens.

AROMATHÉRAPIE: Utilise des huiles essen-tielles végétales qui diminuent la douleur, augmentent le bien-être, tonifient ou relaxent le corps, etc.

-AURICULOTHÉRAPIE: Thérapie dérivant de l’acupuncture basée sur le fait qu’il existe une carte du corps sur le pavillon de l’oreille.

-AYURVEDA: Médecine indienne holistique. Science de la longévité et de la santé propo-sant un bien-être durable dans la vie indivi-duelle, familiale et sociale. Elle remet l'homme dans sa dimension physique et spirituelle. Elle consiste en une approche diététique, un trai-

tement à base d’herbes et la méditation pour la prévention des maladies, la guérison des dou-leurs, et le rétablissement de l’équilibre physio-logique

-CHIROPRATIQUE: Approche manuelle pro-mouvant un maintien de la santé humaine par le diagnostic, le traitement et la prévention de déficiences fonctionnelles. Elle concentre son action sur l'intégrité du système nerveux en relation avec tous les autres systèmes du corps humain, sains ou malades, tout en por-tant une attention particulière à la colonne ver-tébrale.

-HOMÉOPATHIE: Médecine qui traite les pa-tients avec des agents à petites doses très diluées pouvant reproduire des symptômes semblables à la maladie traitée sur une per-sonne saine.

-HYDROTHÉRAPIE: Remise en forme par l’utilisation thérapeutique des propriétés phy-siques ou chimiques de l’eau avec ou sans produits tonifiants, vivifiants ou relaxants.

------------------------------------ 1. Sources :www.WHO.int ; www.hopital.fr/ /Medecines-alternatives-et-complementaires#sthash.XYM6FGMm.dpuf; www.snf.ch/fr/ et

nombreux autres sites 2.Certaines des pratiques indiquées dans l'article sont remboursables par l'Assurance-maladie de l'OMS. Veuillez vous référer au Rè-

glement de l'Assurance- édition de janvier 2016. En cas de doute, il est essentiel de demander l'avis de l'Assurance avant d'entre-

prendre le traitement.

Notre santé

AVRIL 2016 QNT103

5

-HYPNOSE : État de conscience modifié provo-

qué par suggestion, permettant à l'inconscient de se libérer des entraves et des blocages du conscient et de se manifester de façon auto-nome.

-MAGNÉTISME: Application d'aimants sur le corps pour soulager la douleur et traiter des problèmes de santé. Cette méthode thérapeu-tique se base sur le contrôle du champ d’énergie (aura) dont le corps est entouré.

-MÉDECINE NATUROPATHIQUE: Ensemble des thérapies basées sur des remèdes natu-rels tels que nutrition, hygiène de vie, phytothé-rapie, massages etc...Le but étant de rééquili-brer le fonctionnement de l'organisme grâce à une bonne qualité de vie et un environnement sain.

-MÉDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE: Science qui prétend que l’être humain appar-tient à l’univers et qui vise la bonne circulation de l’énergie (le Qi).

-MÉSOTHÉRAPIE: Micro-injections simulta-nées dans le derme et l’hypoderme de petites quantités de médicaments allopathiques avec un appareil à aiguilles. Elle diminue le pourcen-tage d’effets secondaires dus à l’absorption des médicaments par voie orale.

-MÉTHODE PILATES: Entraînement physique servant à améliorer le rendement musculaire et réunissant la philosophie de l’exercice occiden-tal (musculaire) avec l’oriental (contrôle corpo-rel et fluidité).

-MUSICOTHÉRAPIE: Utilisation de la musique comme outil thérapeutique de base, pour réta-blir, maintenir ou améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle d'une personne.

-OSTÉOPATHIE: Approche manuelle basée sur le fait que toute perturbation mécanique du corps (altération de la mobilité des os ou des viscères) entraîne des répercussions sur son

fonctionnement global. La manipulation du corps par le praticien favorise l’auto-guérison.

-PHOTOTHÉRAPIE: Traitement contre les troubles affectifs saisonniers basé sur l’exposition plus ou moins longue à une forte luminosité.

-PHYTOTHÉRAPIE: Utilisation des plantes médicinales dans leur intégralité pour leurs propriétés thérapeutiques.

-RÉFLEXOLOGIE: Thérapie manuelle agissant par pression de points sur le pied (carte du corps) visant à libérer des canaux d’énergie reliés à des organes/muscles.

-SHIATSU: Approche énergétique holistique qui repose sur la pratique de la médecine tradi-tionnelle chinoise. On utilise les pouces et les paumes des mains pour faire pression en cer-tains points du corps humain le long de méri-diens afin de stimuler et rééquilibrer la circula-tion énergétique du corps. Elle comprend éga-lement des techniques d’étirement, d’oscilla- tions et de mobilisations basées sur le pouvoir d’auto-guérison du corps.

-SOPHROLOGIE: Science de l’harmonie et de la conscience dont le but est l’épanouissement de l’être et la transformation positive de son existence à l’aide de différentes techniques psychosomatiques (suggestion, yoga, zen…).

-TAÏ CHI CHUAN: Art martial interne chinois qui insiste sur le développement d'une force souple et dynamique, par opposition à la force physique pure.

-YOGA: Discipline hindoue promouvant l’union de la conscience individuelle avec la consci--ence universelle. Elle permet l’épanouissement physique et psychique d’une personne à partir d’exercices de respiration, de contrôle du souffle et de postures caractéristiques.

-ZEN: Méditation et philosophie menant à la réalisation du soi.

On le voit, les méthodes ne manquent pas; il est difficile d’évaluer leur efficacité, on se base uni-quement sur la subjectivité du patient, l’effet placebo jouant certainement un rôle important. Mais n’est-ce pas la satisfaction du patient que l’on recherche?

Il faut cependant être très attentif/ve:

1. À ne pas tomber entre les mains de charlatans. 2. À ne pas laisser passer une affection grave, et ne surtout pas croire que ces médecines peuvent guérir des cancers ou autres pathologies importantes. Il conviendra donc, avant d’utiliser ces mé-decines douces, de s’assurer qu’il n’existe pas une pathologie grave sous-jacente; dans ce cas, elles pourraient aider à soulager le patient, mais non à le guérir.

Dr David Cohen

Médecines parallèles

AVRIL 2016 QNT103

6

Le Conseil exécutif – 138ème session Le Conseil s’est réuni du 25 au 30 janvier 2016. Plus de 1100 par-

ticipants ont débattu des 55 points de l’ordre du jour avec 700 pages de documents. Dans son allocution d’ouverture, le Dr Margaret Chan a fait un rapport sur la situation de l’Ebola en Afrique occidentale en assurant que personne ne laissera ce virus reprendre du terrain et nous échapper à nouveau. Elle a décrit le nouveau programme d’urgence qui modifie l’action de l’OMS en cas de flambées et dans les situations d’urgence humanitaire. Elle a aussi discuté des implications pour la santé des objectifs de développement durable et de plusieurs crises majeures qui menacent la santé sur le plan mondial. Les principaux sujets examinés par le Conseil étaient: les maladies non transmissibles; la promo-tion de la santé à toutes les étapes de la vie; la préparation, la surveillance et les mesures à pren-dre; les maladies transmissibles; les systèmes de santé; la gestion des questions financières, juri-diques et des ressources humaines.

Le Conseil a émis des recommandations à l’Assemblée pour l’adoption de résolutions sur: - la réduction de la charge du mycétome - le renforcement des services de santé intégrés centrés sur la personne - le plan d’action mondial de l’OMS visant à renforcer le rôle du système national de santé

par une riposte multisectorielle à la violence interpersonnelle, en particulier à l’égard des femmes et des filles et à l’égard des enfants

- la lutte contre les maladies non transmissibles: suivi des tâches en préparation de la troi-sième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles en 2018

- le renforcement des fonctions essentielles de santé publique pour contribuer à l’instauration de la couverture sanitaire universelle.

Le 30 janvier, la Directrice générale et les Directeurs régionaux ont publié une déclaration par la-quelle ils s’engagent à réformer le travail de l’OMS en matière de flambées épidémiques et d’urgences sanitaires par la formation d’un programme unique, d’un budget unique, d’un personnel unique, d’un ensemble de règles et de procédures, et surtout, d’une ligne claire d’autorité. La structure détaillée du nouveau programme et de son plan d’action sera développée avec des ac-tions concrètes suivant un calendrier mensuel. En mars, un rapport plus détaillé sera présenté aux membres du CE pour lers contributions, et soumis à l’Assemblée mondiale de la Santé en mai.

Le 28 janvier, le Dr Chan a informé le Conseil exécutif sur la situation du virus Zika: la première réunion du Comité d’urgence été convoquée le 1er février conformément au Règlement sanitaire international. Le Comité, par téléconférence, a évalué le niveau de la menace et estimé que les conditions étaient remplies pour déclarer une urgence de santé publique de portée internationale. Un premier rapport de situation a été publié début février. Une deuxième réunion du Comité d’urgence s’est tenue le 8 mars. De nouvelles recherches ont révélé des preuves établissant une relation de cause à effet entre le virus Zika et des malformations du fœtus et des troubles neurolo-giques. Des indices montrent aussi que la transmission sexuelle du virus est plus fréquente qu’on ne le pensait. Le Comité a émis des recommandations sur la surveillance, le contrôle des vecteurs, la communication du risque, les soins cliniques, les mesures concernant les voyages pour les femmes enceintes, la recherche et le développement des produits.

Autres nouvelles

Le 8 décembre, l’OMS a publié une nouvelle analyse approfondie de l’évolution mondiale de la santé depuis 2000 et une évaluation des défis à relever pour atteindre les objectifs de santé durable qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016 – document intitulé Health in 2015: from MDGs to SDGs [La santé en 2015, des OMD aux ODD]

Les nouvelles de l’OMS pour 2015 sont sur le site de l’OMS sous The Year in Review 2015

Le 15 janvier, l’OMS a fait rapport sur le nombre historiquement bas des cas de draconcu-lose (ver de Guinée): 22 en 2015, comparé à 3,5 millions en 1986

Le 22 Janvier, l’OMS a publié des procédures révisées sur l’onchocercose pour les pays qui s’approchent des objectifs d’élimination

Le 11 février, l’OMS a lancé une enquête mondiale pour réunir des avis sur les technolo-gies essentielles pour aider les personnes âgées et les invalides: l’enquête, disponible sur

Nouvelles de l’OMS

AVRIL 2016 QNT103

7

le site de l’OMS en plus de 50 langues – apportera les éléments requis pour la première liste OMS de technologies essentielles d’assistance

L’OMS continue à envoyer des médicaments, des produits médicaux et des vaccins dans des régions de Syrie difficiles d’accès La Journée mondiale de la santé d’avril 2016 est consacrée au diabète. la campagne vise surtout à sensibiliser davantage, à lancer des actions, et à établir le premier rapport mon-dial sur le diabète

Le Dr Ren Minghui, ancien Directeur général pour la Coopération internationale au sein de la Commission de santé nationale et de planification familiale de la Chine, a remplacé le Dr Hiroki Nakatami comme Directeur général adjoint pour le VIH/SIDA, la tuberculose, le palu-disme et les maladies tropicales négligées; les autres Directeurs généraux adjoints sont:

o Bruce Aylward, Directeur exécutif par intérim, pour les flambées et les urgences sa-nitaires, représentant spécial du Directeur général pour la riposte à l’Ebola

o Flavia Bustreo, Famille, santé des femmes et des enfants o Oleg Chesstnov, Maladies non-transmissibles et santé mentale o Keiji Fukuda, Représentant spécial pour la résistance antimicrobienne o Marie-Paule Keiny, Systèmes de santé et innovation o Hans Troedsson, Gestion générale

D’autres informations et des informations plus récentes sont disponibles sur le site de l’OMS – www.who.int Sue Block Tyrrell

Le Dr Jonathan Mann, médecin épidémiologiste américain, a dirigé le Programme mondial sur le SIDA

au Siège de l’OMS à Genève de 1986 à 1990.

Il est né le 30 juillet 1947 à Boston, Massachussetts, Etats-Unis et est décédé le 2 Septembre 1998 dans un accident d’avion. Il avait obtenu son doctorat à la Washington University à St Louis en 1974, et son diplôme de santé publique (MPH) à la Harvard School of Public Health en 1980. En 1975, il rejoint les US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta, GA, et est nommé au Nouveau Mexique comme épidémiologiste. De 1984 à 1986, il travaille au Zaïre (Répu-blique démocratique du Congo) sur un nouveau programme du SIDA visant à collecter des élé-ments épidémiologiques, cliniques et biomédicaux dans un contexte africain. La pandémie VIH/SIDA avait commencé dans les années 1970.

Jonathan Mann rejoint l’OMS Jonathan est engagé par l’OMS en 1986 com-me chef d’un petit programme de lutte contre le SIDA dans la Division des maladies transmis-sibles. A l’origine, le Dr Halfdan Mahler, Direc-teur général de l’OMS considérait que le SIDA était une maladie des pays développés. Jona-than le convainc que le SIDA constitue une menace de santé publique majeure. Des esti-mations prévoyaient 100 000 à 300 000 per-sonnes infectées dès 1980. Le dernier rapport de l’ONUSIDA (2014) indique qu’il y a 35 mil-lions de personnes vivant avec le VIH, les nou-velles infections étant de 2.1 millions en 2013, particulièrement au Nigéria, en Afrique du Sud et en Ouganda. Environ 1,5 million de person-nes sont morts de la maladie en 2013.

Sous la direction de Jonathan Mann, le pro-gramme de l’OMS s’est rapidement développé en Programme spécial sur le SIDA en 1987 puis en Programme mondial sur le SIDA (GPA). En 1987, Jonathan s’adresse à l’Assemblée générale de l’ONU, qui, par la

résolution 42/8 confirme le rôle essentiel de l’OMS comme autorité directrice et coordona-trice dans la lutte contre la maladie. Le Pro-gramme se développe et devient le plus grand programme spécifique dans l’histoire de l’OMS. De 1987 à 1990, les fonds volontaires aug-mentent d’USD 18 à 100 millions, le nombre de personnes travaillant au Siège pour le GPA passant de trois à plus de 100. En 1988, le GPA avait démarré des projets dans plus de 170 pays et défini des stratégies nationales contre le SIDA. Jonathan Mann estimait que le SIDA n’était pas seulement un phénomène médical ou scientifique, mais aussi un problème social. Il a lutté contre la discrimination à l’égard des per-sonnes souffrant de VIH/SIDA, à qui on refu-sait l’emploi, les assurances, les voyages et l’immigration. Il avait compris que la violation des droits causés par la pauvreté et l’exclusion rendait les gens plus vulnérables à la maladie.

Des hommes d’action à l’OMS (2)

Nouvelles de l’OMS

AVRIL 2016 QNT103

8

La stratégie mondiale du Programme était sans précédent en santé publique internationa-le en ce sens qu’elle incorporait les principes des droits humains, l’engagement des parte-naires non-traditionnels –travailleurs du sexe, homosexuels et utilisateurs de drogues – et les incitait à travailler avec les responsables gou-vernementaux et de l’OMS au sein du Pro-gramme.

La priorité donnée au VIH/SIDA au sein de l’OMS, les fonds accordés au Programme, son inclusion des droits humains et ses pratiques non-orthodoxes provoquent un conflit avec le Dr Hiroshi Nakajima (Japon) qui avait succédé au Dr Mahler en 1988, et probablement avec ses rivaux dans l’Organisation. Nakajima esti-mait qu’on avait accordé une trop grande im-portance à la maladie au détriment du palu-disme, un plus grand «tueur» à l’époque.

Le profil public de Jonathan fut diminué, l’importance donnée aux droits humains fut réduite et des contraintes administratives fu-rent imposées au Programme, amenant Mann à démissionner en mars 1990 pour des ques-tions de principe et de désaccords majeurs avec le Dr Nakajima. Jonathan Mann rejoint la Harvard School of Public Health en qualité de professeur titulaire et directeur de l’International AIDS Center of the Harvard AIDS Institute. Il quitte Harvard fin 1997 pour le poste de doyen d’une nouvelle faculté de santé publique à l’Université Alleg-heny des sciences de la santé, à Philadelphie, PA, Etats-Unis.

Il décède (avec sa deuxième épouse) le 2 sep-tembre 1998 dans le crash du vol Swissair 111 New York/Genève. Le 1er janvier 1996 le pro-gramme OMS est remplacé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), composé actuellement de l’OIT, le Bureau des Nations Unies pour les drogues et le crime (UNDOC), le PNUD, l’UNESCO, le Fonds des Nations Unies pour la Population, le HCR, l’UNICEF, la Banque Mondiale et l’OMS. Selon certains observateurs, la création de l’ONUSIDA a constitué une atteinte majeure au leadership de l’OMS en matière de santé mon-diale. Comme le Dr Henderson, le Dr Mann avait établi des communications directes avec

le personnel des Bureaux régionaux et des pays. Par ses discours publics éloquents et ses publications, il obtint le soutien général pour son programme. Il inspirait loyauté et ar-deur au travail à un haut niveau de la part du personnel du GPA.

Conclusion Il y a certainement de nombreux membres des personnels des Nations Unies, d’autres agen-ces des Nations Unies et de l’OMS qui sont compétents, durs au travail et qui obtiennent des résultats dans leur domaine. La plupart ne deviennent pas célèbres, et beaucoup, proba-blement, ne le recherchent pas. Devenir célè-bre peut constituer une cible pour les attaques par les gouvernements, par des rivaux inter-nes. Etre perçu comme un rival par le chef d’un secrétariat des Nations Unies peut être fatal à la carrière d’un fonctionnaire devenu célèbre. Dans les dernières années, Sergio Vieira de Mello (Brésil) reste peut-être l’exemple le mieux connu d’un artisan de la paix, diplomate et personnage humanitaire de haut niveau des Nations Unies, encore inscrit dans la mémoire des milieux de l’ONU et des droits humains, après sa mort à Bagdad le 19 août 2003 avec 21 autres victimes. Tant le Dr Henderson que le Dr Mann ont mon-tré une compétence technique exceptionnelle dans leur domaine. Leurs programmes étaient importants dans le cadre de la santé publique, qui leur donnait priorité par rapport à d’autres programmes concurrents. Ils proposaient des résultats qui pouvaient être atteints dans des délais donnés. Ils étaient importants pour les pays industrialisés autant que pour les pays en développement, condition essentielle pour ob-tenir le soutien des organes directeurs de l’OMS. Tous deux avaient une forte personnalité, des talents de leadership, la consécration à leur travail et la détermination à maitriser les obsta-cles techniques, opérationnels et bureaucrati-ques. A des moments clés, ils ont pris des ris-ques en violant des règles et en dépassant les obstacles hiérarchiques. Tous deux avaient besoin du soutien de leur Directeur général: quand le Dr Nakajima a dé-cidé de changer la priorité donnée d’abord au SIDA, le Dr Mann n’avait pas d’autre option que de quitter l’OMS. Yves Beigbeder

Edith Bernard, secrétaire de Jonathan Mann, nous a fait parvenir des documents, que nous publions ci-dessous, qui soulignent le peu de moyens mis à sa disposition, pour un problème de cette ampleur

“A Tribute to Jonathan Mann: health and human rights in the A!DS pandemic (World Health Organization official; Harvard University professor)” Article du Journal of Law Medicine & Ethics 22 septembre 1998

Gostin Lawrence

Des hommes d’action à l’OMS (2)

AVRIL 2016 QNT103

9

Jonathan Mann (suite) “…Au quartier général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), j’errais dans un bureau étroit et encombré rempli de cartons non ouverts et de papiers épars Jonathan Mann et une secrétaire

suisse1 compétente, Edith Bernard, venaient juste d’y emménager. Ensemble, Ils constituent à eux seules l'équipe de l'OMS qui devrait mobiliser l'effort mondial contre un fléau émergent - le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA).Jonathan arrivait récemment de Kinshasa où il avait dirigé Projet SIDA, un programme international innovant visant à réduire le fardeau déjà lourd du virus de l'immuno-déficience humaine (VIH) en Afrique. Jonathan avait un sourire lumineux désarmant, une personnalité infatigable et des yeux pénétrants, révélant une détermination intérieure à vaincre d'énormes difficul-tés. Je me souviens avoir demandé comment il serait possible même pour une personne possédant le cœur et les compétences de Jonathan, de contrôler le cours apparemment inexorable de la pandémie du SIDA. Je quittai Genève quelques jours plus tard. De retour à Harvard je regardais Jonathan cons-truire en quatre ans seulement le Programme mondial de l'OMS sur le SIDA (GPA), le programme le-plus important dans l'histoire de l'OMS. GPA employait 280 personnes avec un budget annuel d’USD 109 millions. Plus que l’argent, Jonathan a suscité un cadre de personnels loyaux devenus depuis lors des leaders mondiaux de la pandémie du SIDA: Jim Chin, Jose Esparza, David Heymann ". ----------------------- 1 Edith Bernard a rectifié: «française».

--------------------------------- Tribune de Genève: «Ce ne sera pas trop de deux personnes, au Bureau directeur des maladies transmissibles, ..... pour mettre en pratique le vaste programme international d'action..."

--------------------------------------

Source anonyme, dédié aux déménageurs et éclaireurs enthousiastes en appui du plan de tra-vail de GPA

Quoiqu’en dise le monde entier, Nous essayons sincèrement De faire notre travail à GPA Mon petit livre rouge et moi

Il passe de chef en chef J’espère qu’ils seront indulgents Si mes arguments sont compris,

Le memo sera signé. Hélas, il y a toujours un retard Le système est unique Le fax qui aurait dû partir aujourd’hui Ne partira pas avant la semaine prochaine ! Nous ne saurons jamais pourquoi Mon petit livre rouge et moi

-------------------------------------------------

Nous avions indiqué dans le dernier numéro des Nouvelles tri-mestrielles que plusieurs documents allaient vous être envoyés. Nous espérons que tous les retraités les auront maintenant re-

çus en anglais, français ou espagnol selon le cas.

Lisez attentivement le Bulletin SHI. Il contient d’importantes informations pour mieux tirer profit de notre Assurance. Les améliorations portent en particulier sur le remboursement des soins dentai-res, des frais d’optique et les paiements directs.

Certaines personnes nous ont indiqué qu’elles avaient des difficultés à consulter le site extranet de l’Assurance maladie dédié aux retraités. Comme indiqué dans le Bulletin SHI il faut coller (ou re-copier) l’adresse https://extranet.who.int/, sélectionner SHI Retiree Information Centre puis insérer le nom et le mot de passe confidentiel qui vous ont été donnés. On nous a confirmé qu’un nouveau site internet est en préparation. Il sera d’un accès plus facile et offrira des possibilités de recherche avancée.

Enfin, le Comité permanent mondial (CPM) traite maintenant de tous les cas litigieux y compris ceux qui étaient soumis jusqu’à présent aux Comités régionaux de surveillance qui viennent d’être abolis. Une exception a été faite pour la Région des Amériques dont les cas seront traités par un Sous-comité du CPM à Washington.

Pour ceux qui habitent dans la région de Genève, notre Assurance vous conseille de vous procu-rer vos médicaments en France voisine et de demander les médicaments génériques. Tout le monde y gagnera !

N’oubliez pas de donner votre adresse courriel à l’Assurance JPMenu

Assurance maladie

AVRIL 2016 QNT103

10

Genève et région La 21e fête de la solidarité a eu lieu le 29 décembre 2015 pour aider à approvisionner le Fonds de solidari-

té, créé en 1995 pour venir en aide aux membres du personnel dans des situations difficiles ou d’urgence. Depuis lors, des milliers de francs ont été distribués sous forme de dons ou de prêts sans intérêt à nos collègues ou à des œuvres de charité. De nombreuses associations humanitaires ont participé, avec des stands vendant des plats du monde entier, des objets d’art et artisanaux, de la pâtisserie, tout cela accompagné par des musi-ciens. L’AOMS, représentée par Dev Ray et Sue Block Tyrrell, a eu plaisir à organiser sa tradition-nelle tombola, avec deux prix consistant en confiserie italienne: nous avons récolté la somme de CHF 526, juste en-dessous de notre record de 2014, CHF 550, qui avait été remis au Fonds de solidarité. Deux membres en activité ont gagné les prix,– Kathrin Bruchmann du Département des ressources humaines and Sue Piccolo de l’équipe de la réponse à l’épidémie de virus Ebola. Nous sommes heureux de continuer à soutenir cet évènement pour montrer notre solidarité envers le personnel et le Fonds. C’est également une bonne occasion de promouvoir notre association. Plusieurs personnes nous ont demandé des renseignements et/ou pris de la documentation Un nouveau membre à vie s’est inscrit. Avec le temps doux, nous avons été ravis de rencontrer davantage de membres de l’AOMS qui se sont arrêtés pour bavarder.

Sue Block Tyrrell et Dev Ray

A compter du 1er jan-vier 2016, l’Association des anciens fonction-

naires internationaux (AAFI), Genève, n’est plus en mesure d’assurer les services d’une assistante sociale. Pour toute personne ayant besoin d’assistance dans la région de Genève, vous trouverez sur le site d’AAFI des informations utiles en français pour la région de Genève, Vaud et Ain - http://afics.unog.ch/AAFI-AFICS%20Guide%20des%20Services%20sociaux.pdf Si vous avez besoin d’autres informations vous pouvez nous envoyer un courriel à [email protected] ou nous téléphoner à +41 (0) 22 791 3192 et nous ferons de notre mieux pour vous aider, en consultation avec l’assistante sociale de l’OMS. ------------------------------------------------

Possibilité de visiter le CERN Seriez-vous intéressé(e) par une visite guidée au CERN ? Celle-ci aura lieu très probablement début septembre et devrait durer environ trois heures. Si c’est le cas, adressez un courriel à l’AOMS – [email protected], à l’attention de Sue Block Tyrrell, ou envoyez une lettre au bureau 4141, OMS, avenue Appia, 1211 Genève 27, avant la fin mai. Veuillez signaler si vous voulez un guide anglophone ou francophone Sue Block Tyrrell.

Fête de la solidarité

Assistance sociale dans la région de Genève

Welfare Assistance in the Geneva area

Sue, Sue Piccolo, Dev Sue, Kathrin Bruchmann, Dev

AVRIL 2016 QNT103

11

Pour célébrer sa dernière réunion de 2015, le groupe a décidé de remplacer le traditionnel café par un dé-jeuner le vendredi 4 décembre. Notre coordinatrice Pauline Nicholls, ex OMM, a réservé au restaurant La Puccia où, à plus de 30, nous avons occupé trois lon-gues tables et savouré le plat du jour, des filets de perche. Le groupe de Nyon est compose d’anciens membres de nombreuses agences des NU et bien sûr, les sujets pour bavarder ne manquent pas. Si vous habitez dans la région, venez nous rejoindre- les lieux et dates pour 2016 figurent dans QNT 102.

Sue Block Tyrrell

Combien d’entre nous, au cours d’un voyage autour du monde se sont heurtés par hasard à des col-lègues, des amis ou des voisins loin de chez eux ? Partagez avec nous de telles expé-riences avec une photo si vous en avez! Ci-contre une photo d’une rencontre par hasard début mars avec les an-ciens membres du personnel Ruth et Piero Malaguti après le petit-déjeuner à l’hôtel Coconut Court Beach dans les Barbades – quelle belle surprise de les rencontrer là!

Sue Block Tyrrell

Geneviève McCone et Ray Cheng

Mary Kehrli-Smyth, Sue Block Tyrrell et Pauline

Nicholls ex-WMO

Groupe café de Nyon

coffee group

Rencontrer des connaissances au cours d’un voyage de par le monde

Angela Blattler et Joan Gunby, et Cecil Ee ex-UNOG

AVRIL 2016 QNT103

12

Ce prix a été décerné con-jointement à

William C. Campbell et Satoshi Ōmura pour leur découverte d'un nouveau traitement (Avermec-tine) contre les infections dues à des vers nématodes, et pour l’autre moitié à Youyou Tu pour ses découvertes d’un nouveau traitement (Artémisine) contre le paludisme. Notre collègue, CP Ramachandran, qui a joué un rôle important dans l’élimination de la filariose lymphatique (une partie de la biographie de CP a été publiée dans les Nouvelles trimestrielles N°101) était présent à la cérémonie: voici un extrait de son message à ses amis et collègues:

« Ce matin, 14 décembre, je rentre à Kuala Lumpur après avoir assisté à Stockholm à la semaine de cérémonies pour le Prix Nobel. Ce fut vraiment une semaine dont je me souviendrai toute ma vie. Une semaine remplie de joie, de bonheur, de satisfaction, d’émotion, de fierté, d’un sentiment d’accomplissement et d’humilité. A

maints égards et à titre personnel, l’exemple même de ma vie.

La semaine a commencé le lundi 7 décembre avec les con-férences des lauréats du Nobel en physiologie ou médecine par les professeurs Campbell et Ōmura puis par le profes-seur Youyou Tu sur leurs découvertes. Le professeur Hans Forssberg, membre de l’Assemblée du Nobel à l’Institut Ka-rolinska et membre du Comité du Nobel pour la physiologie ou la médecine, les présenta au public. Dans son introduc-tion, il dit «Tout autour de nous, dans la nature, sur notre peau et dans notre corps, la lutte pour la domination est incessante entre les myriades de créatures microscopiques

qui se battent pour leur survie. Beaucoup de ces créatures sont partie intégrante de l’écosystème de la nature alors que d’autres nous attaquent, nous les humains, et provoquent des maladies et la mort. Cette année, le Prix Nobel en phy-siologie ou médecine est décerné à des hommes de science qui ont mis à contribution la nature et utilisé les armes de cette lutte de pouvoir pour développer des médicaments contre les parasites qui ont tourmenté le genre humain de-puis le début des temps». Le 8 décembre, les conférences des prix Nobel en physique, chimie, littérature et économie ont suivi. Le 9 et une partie du 10 décembre ont été consa-crés aux visites aux musées du Nobel (Nobel Museet) et aux Tekniska Museums. Le jeudi 10 décembre, à 16h 30, fut le point d’orgue de la semaine: la cérémonie de remise des prix Nobel suivie par le banquet au Concert Hall et à l’Hôtel de ville de Stockholm. La musique était assurée par l’Orchestre philarmonique royal de Stockholm. La cérémonie de remise des prix fut haute en couleurs en présence du roi et de la reine de Suède. Lors de la cérémonie, chaque récipiendaire a reçu à nouveau lecture de ses découvertes et con-tributions puis Sa Majesté le roi de Suède lui a remis son prix. L’émotion m’a submergé quand le professeur Campbell et le professeur Ōmura reçurent leurs prix amplement mérités. Mes pensées allèrent à tous les collègues qui ont contribué à l’aventure de l’Ivermectine et au succès mondial des programmes d’élimination de l’onchocercose et de la filariose lymphatique. Ainsi, chers amis et collègues, vous méritez tous des félicitations pour vos contributions uniques à l’éradication des maladies de la pauvreté. Avec mes chaleureuses pensées » CP Ramachandran»

Le Programme spécial pour la recherche et la formation en maladies tropicales (TDR) a contribué à ces deux nouveaux traitements, en aidant les chercheurs locaux à conduire des essais cliniques et à développer une approche communautaire pour la délivrance des traitements. Le Directeur actuel, John Reeder, a été invité à la cérémonie des Prix Nobel ainsi que Tore Godal, directeur de TDR au moment des essais.

Sue Block Tyrrell, avec ses remerciements à CP Ramachandran pour sa permission de publier des extraits de son courriel à ses amis et collègues

Prix Nobel 2015 de Physiologie ou Médecine

Tore et John à la cérémonie du prix Nobel

CP et le Prof Omura

AVRIL 2016 QNT103

13

Juhana E. Idänpään-Heikkilä, 1937-2015 Juhana a reçu son diplôme de docteur en médecine et un Ph.D à l’université d’Helsinki, Après quelques années de pratique médicale, il

occupa des fonctions universitaires en pharmacologie en Finlande et aux USA. Médecin-chef de l’Agence nationale finlandaise pour le contrôle des médica-ments de 1970 à 1990, il fut aussi membre du tableau d’experts de l’OMS pour l’évaluation des médicaments de 1975 à 1990. Il servit comme Conseiller tempo-raire de l’OMS en 12 occasions. En 1990, il fut nommé Directeur adjoint de la Division de l’OMS pour la Gestion et la politique des médicaments. Il en devint le directeur de 1995 jusqu’à sa re-traite en 1999. Il avait de multiples activités dont un intérêt marqué dans les Con-férences internationales bisannuelles des autorités de régulation des médica-ments. L’ordre du jour de ces conférences incluait des sujets d’importance parti-culière pour les pays en développement. Son travail pour développer des prin-

cipes directeurs essentiels ne fut pas moins important, ainsi que la mise en œuvre et le suivi du nouveau grand programme pour l’harmonisation de la régulation des médicaments, initié par la Commission européenne, les USA, le Japon et de la FIIM. Juhana avait plus de 1340 publications et articles à son actif, portant sur ses nombreux domaines d’expertise. Retraité de l’OMS il servit avec une grande distinction de 2000 à 2006 comme Secrétaire général du Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS), un organe en rela-tions officielles avec l’OMS et également un partenaire associé de l’UNESCO. Il a joué un rôle es-sentiel dans la préparation et la publication de plusieurs rapports et principes directeurs du CIOMS sur divers aspects de la sécurité des médicaments et de l’éthique de la recherche. Il laisse son épouse Ulla et trois enfants, tous dans le secteur de la santé, ainsi que 7 petits-enfants.

Vous pouvez consulter une notice plus détaillée, avec des témoignages, sur le site du CIOMS, www.cioms.ch

Sev S. Fluss

-------------------------------------------------

Margaret Joy Baker, née le 19 février 1931 à Londres est décédée le 13 décembre 2015 à Peil-

lonnex, en Haute Savoie, France Au cours de sa carrière, Margaret a travaillé dans plusieurs agences des Nations Unies : ONU à New York et Genève, OMPI à Genève, OMS à Alexandrie et au Siège à Genève. Très bien considérée partout où elle exerçait et toujours prête à aider le personnel. Au Siège de l’OMS où elle travaillait dans la Division du Personnel et de l’administration, elle trouvait toujours le temps d’écouter les pro-blèmes du personnel et de les aider dans toute la mesure du possible avec un esprit ouvert. Elle a aussi contribué à remonter le moral du personnel. Elle termina sa carrière en prenant une retraite anticipée. Au plan personnel, je dois dire que Margaret était une très bonne amie, en fait mon mentor, et je lui dois en grande partie ma propre carrière. C’était une amie qui était toujours là quand on avait besoin de conseils

ou d’aide. Margaret était très active et recevait ses amis dans sa grande maison de Peillonnex. Elle adorait la musique et avait coutume d’aller à des concerts et au théâtre à Genève et près de chez elle. Elle participait aussi aux activités du village, en particulier à l’église, comme membre du chœur. Ses connaissances dans le village et à l’église avaient un grand respect pour elle et pour sa disponibili-té pour participer aux événements locaux. Son caractère positif, son sens de l’humour et sa géné-rosité ont été appréciées par tous ceux qui la connaissaient.

Antoinette Vanigasooriyar

Nous avons la tristesse d’annoncer la mort dans sa 101e année de Ronnie Peters. Une notice né-crologique paraîtra dans le QNT 104.

In memoriam

AVRIL 2016 QNT103

14

Glorifina "Glo" Biason

Nos cœurs sont douloureux. Notre chère Glorifina “Glo” Biason nous a quittés, à l'âge de 77 ans en janvier 2016. Suite à une brève mais coura-

geuse lutte contre un cancer du poumon, elle est morte en paix entourée de sa famille, aux Philippines, son pays: .

Sa vie personnelle et professionnelle fut couronnées de succès, Glo était de ces personnes tranquilles et modestes susceptibles d'inspirer les autres pour tracer leur propre destin.

Mère affectueuse de Gina, Edmound, Lea et Diana, elle a su leur inculquer les mêmes valeurs essentielles qu'elle a fait valoir au travail. Dévouée, com-patissante et toujours prête à rendre service, elle fut un modèle d'honnêteté et de bonté au long de ses vingt ans de service à l'OMS.

Essentiellement connue en tant que la plus loyale et digne de confiance se-crétaire d'Edward Uhde, Glo fut la quintessence de l'assistante personnelle. Si Ed a été un “accro du travail” dans tous les sens du terme, Glo fut, à cet égard, son plus proche alter ego. Ils formè-rent la paire parfaite pour produire le meilleur d'eux-mêmes au cours de longues années. Leur créateur avait-il cela en tête lors de leur naissance, tous deux en octobre 1938 ? Peut-être bien !

Depuis l'époque de leur poste au sein de l'équipe de BFO, à WPRO à Manille au milieu des an-nées septante, elle a bénéficié de la plus haute estime de Ed. Efficace, compétente, discrète et ponctuelle, sa carrière s'est développée parallèlement à celle des promotions de son patron com-me AFO et DSP. Du fait de la haute qualité de son travail et de son aptitude à l'accomplissement de tâches variées, Glo a atteint le sommet de sa profession à Genève, en Suisse. C'est vers la fin des années quatre-vingt qu'elle a rejoint Ed quand il a été nommé Directeur à la division B & F, contrôleur, de 1988 jusqu'à sa retraite en octobre 1998.

Adieu Glo. Tu nous manqueras à tous ! Carm Uhde

---------------------------------------------------------------- Jane Card

C'est début décembre 2015 que l'OMS a perdu une adorable et excentrique ermite. Jane Card, après une vie heureuse telle qu'elle l'avait précisément désirée, nous a quittés pour rejoindre ses ancêtres tant aimés. On connaissait Jane, marchant en tous lieux, l'écharpe sur la tête, nouée sous le menton, bottes en caoutchouc aux pieds, et habituellement avec un grand mouchoir de batiste (elle détestait les Kleenex) sur le nez à cause de la pollution. Elle fuyait aussi les avions, les ordinateurs, la télévision, la radio, préférant les trains, les bus, les livres et les journaux. Tous les jours, elle lisait son journal de la première à la dernière page; si vous vouliez connaître la situa-tion financière de la Mongolie extérieure, ou la crise politique en Equateur, vous pouviez le de-mander à Jane.

Elle transmettait son goût des livres aux autres. A chaque Noël, vous saviez ce qu'elle vous enver-rait : un livre! Pas n'importe quel vieux bouquin, mais l'un des plus beaux livres que vous ayez ja-mais eus. La générosité et une affectueuse attention étaient ses qualités maîtresses.

Jane avait un grand sens de l'humour et adorait rire – en particulier d'elle-même. Au bureau (elle a travaillé de nombreuses années à la Santé Familiale), elle avait la réputation d'être très intelligen-te, consciencieuse et obligeante, donnant des conseils, spécialement aux nouveaux venus, sur les règles gouvernant l'OMS.

Après son départ de l'Organisation à la fin des années 90, Jane est retournée dans sa grande maison familiale à Strete, dans le Devon., où elle a vécu jusqu'à sa mort. A sa cérémonie fu-néraire, l'église était bondée et pleine de fleurs – elle aurait aimé cela car elle aimait la nature. Même le chien qu'elle avait adopté lui a apporté une belle et grande rose rouge. Les gens du village étaient là parce qu'ils “aimaient Jane”. Son frère Timothy et sa femme, ainsi que quelques amis de Genève étaient là aussi parce qu'eux aussi “aimaient Jane”. Oui, nous avons tous perdu une amie très spéciale, une ermite adorable et excentrique – Jane Card, son foulard de tête, ses bottes en caoutchoucet puis tout.

Valerie Buxton

In memoriam

AVRIL 2016 QNT103

15

Le Docteur Vovor Mawupe Koffi Ignace, né le 1er février 1930 à <Kpa-lime/Togo, est décédé le 15 novembre 2015 en France. Après avoir fait une partie de ses études secondaires au lycée d’Hyères dans le sud de la France, il obtient son diplôme de chirurgien dentiste à

la faculté dentaire de Lyon, France. Après ses études, il travaille à Bourgoin-Jallieu, puis exerce à Conakry, Gui-née. Il fait ensuite ses études postuniversitaires à Montréal, Canada. Recruté à l’OMS en 1970, il enseigne à l’Université de Dakar (formation den-taire). Affecté à l’école dentaire du Cameroun, il y enseigne jusqu’au début de l’année 1978, puis part aux Comores en 1978 comme consultant de l’OMS pour effectuer une enquête sur la formation du personnel de santé.

A la rentrée scolaire 1978, il est affecté à Moroni, Comores. Chef d’équipe du personnel de l’OMS enseignant à la filière santé (devenue Ecole nationale de santé), il a beaucoup participé à la préparation et à la mise en œuvre du programme d’enseignement de l’Ecole nationale de santé. Affecté à Lilongwe, Malawi en 1986, il y est resté jusqu’à sa retraite en février 1990. Ceux qui l’ont connu ou ont travaillé avec lui éprouveront certainement une profonde tristesse pour la perte d’une personne consciencieuse, respectueuse, et à l’écoute de tous. Il laisse des enfants et des petits enfants. Nous regretterons toujours sa grande générosité, sa gentillesse et sa modestie. Fidèle, il a gardé le contact avec de nombreux amis et connaissances. Il vivra toujours dans nos cœurs et dans nos esprits, et malgré notre peine, nous chérirons son souvenir.

Sa femme Assiata Vovor Mawupe et famille. -----------------------------------------------

Nous apprenons avec tristesse le décès de notre centenaire Ronnie Peters le 3 mars dernier. Elle aurait eu cent un ans le 31 mars.

Patricia Brown est décédée le 5 avril.

Une notice nécrologique pour chacune paraîtra dans le prochain numéro.

------------------------------

Autres décès Information fournie par le Bureau des Pensions et tirée du Bulletin de l'AAFI-AFICS, octobre-décembre 2015 Suite au passage à l’IPAS, la Caisse des Pensions n’est plus en mesure pour le moment de fournir des listes complètes avec les dates de décès

CHU Shou-Jen

D'INCA Vincenzo DESCLOUX Suzy T. EBLEN Jack E. ELKINGTON Joyce FERRERO C. GIACOMETTI Liana K. GUTERRIEZ M.R HAMEL Louise HAN Chung-Mao HERNANDEZ Seomara HOPKINS Ailsa N. ILABOR Roger A. JAQUEMET Roger

KARMON M. KINGSTON Edith LOKO Antoine LOUNGADI Jean Pierre L YDDANE Olga Virginia LYE Thim Fatt MAG BANJA Julieto J. MAGBANUA Julieto J. MA YELABASSA Isidore MBANZOULOU Fidele MEILLAND Georges G. MONTESINOS Delia NIZETIC Branko

QUELENNEC Marie-France RAHMANI Abolfazl M. RAMILLANO Ramona REZNIKOV louri. L. RIBEIRO F. RODRIGUEZ TORRES Jose D. SAlOl Mohamed SALlH Mei-Med SWILLEN Lucien J. VAN DER LAAN Louise WATTS Eveline Alice WRIGHT John

In memoriam

AVRIL 2016 QNT103

16

Décès de Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire général des Nations Unies, 1992-1997

Ses actions en tant que Secrétaire général ont été contestées, au Ruanda et dans l’ancienne You-goslavie en particulier, mais nombreux sont ceux qui estiment que son principal succès a été la gestion du processus de paix au Cambodge en 1992-1993. Représentant l’OMS au Cambodge à cette époque, je me souviens qu’au début 1993 une succes-sion de massacres attribués aux Khmers Rouges (y compris de personnels des NU) firent que l’Administration des NU douta sérieusement de la possibilité de conduire les élections « libres et justes », prévues pour mai 1993. Fallait-il que les NU abandonnent les élections bien qu’elles fus-sent après tout la principale raison d’être de leur mission ? Devaient-elles prolonger leur présence

au Cambodge avec des perspectives incertaines de financement ? C’est alors que Boutros-Ghali se préci-pita à Phnom Penh et s’adressa énergiquement à nous tous, enjoignant les NU de poursuivre l’objectif prévu. Je suis peut-être naïf mais je ne peux pas m’empêcher de penser que ce discours a regonflé le moral du personnel. Les élections se sont bien pas-sées dans l’ensemble et conduisirent au retrait pro-grammé de l’Administration provisoire des NU ainsi qu’à l’installation d’un gouvernement élu démocrati-quement … pour un temps au moins.

JPM Boutros Boutros Ghali et le Prince Norodom Sihanouk, Phnom Penh,

-------------------------------------------------------------------------- 1992

Certificats d’ayants-droit Comme vous le savez, ces certificats sont envoyés chaque année par la Caisse

des Pensions à chaque titulaire d’une pension de retraite des NU, ancien fonctionnaire ou époux/épouse survivante. Ils doivent être signés et renvoyés à la Caisse pour pouvoir continuer à percevoir la pension. Il arrive malheureusement que la Caisse ne reçoive pas le certificat en retour et après plusieurs rappels restés sans réponse, le versement de la pension est interrompu. En décembre 2015, la Caisse des Pensions a envoyé aux associations d’anciens fonctionnaires une longue liste de personnes qui n’avaient toujours pas renvoyé leur certificat de 2014 en nous prévenant que faute de les recevoir avant fin janvier 2016, le versement de leurs pensions serait interrompu. La liste contenait 252 noms d’anciens de l’OMS ! C’était la première fois que l’assistance de l’AOMS était demandée. Nous avons fait notre possible pour retrouver un maximum de personnes en cherchant leurs adresses, téléphone ou courriel dans nos propres listes. Nos associations sœurs dans les Régions ont aussi été mises à contribution. Nous sommes reconnaissants à Germán Perdomo (AFSM-Washington) et à Jill Conway-Fell (Co-penhague) pour le travail de recherche qu’ils ont effectué. Il a été assez facile de contacter les membres de l’AOMS, surtout ceux dont l’adresse était com-plète et à jour mais la recherche a été pratiquement impossible pour les retraités qui n’étaient pas membres. Nous voudrions donc profiter de cet article pour insister sur l’importance d’adhérer à l’AOMS. Cela peut vous rapporter bien plus que votre cotisation! Bien sûr, si vous recevez nos Nouvelles trimes-trielles vous êtes déjà membres mais peut-être connaissez-vous des collègues qui ne le sont pas. Faites-le savoir. JPM

------------------------------------------------------------

Cooptations au Comité exécutif Nous avons le plaisir de vous informer que le Comité exécutif de l'AOMS a coopté deux collègues. Rosemary Villars, déjà bien connue de nos lecteurs et Thierry Lambrechts, qui vient de prendre sa retraite et dont le dernier poste était Médecin Conseil de notre Assurance-maladie. Nous les remercions pour leur disponibilité et leurs apports aux travaux de l'Association. Ces cooptations ont été effectuées selon les dispositions de l'article 5 de nos Statuts

Pensions

AVRIL 2016 QNT103

17

Réponses rapides

Le maître : John, pourquoi fais-tu tes multiplications par terre ? John : Vous m'avez dit de les faire sans utiliser les tables.

Le maître : Glenn, comment épèles-tu « crocodile ?» Glenn: K-R-O-K-O-D-I-L-E Le maître : Non, c'est faux. Glenn : peut-être bien, mais vous m'avez demandé comment moi je l'épèle.

Le maître : Winnie, cite-nous une importante chose que nous avons aujourd'hui et que nous n'avions pas il y a dix ans ? Winnie : Moi !

Le maître : Glen, comment se fait-il que tu sois toujours aussi sale ? Glen : Eh bien, c’est parce que je suis bien plus près du sol que vous.

Le maître : George Washington non seulement a abattu le cerisier de son père, mais il a avoué l'avoir fait. Alors, Louis, sais-tu pourquoi son père ne l'a pas puni ? Louis : parce que George avait toujours la hache à la main.

Le maître : Alors, Simon, dis-moi franchement, est-ce que tu dis tes prières avant de manger ? Simon : Non, m'sieur, ce n'est pas la peine: Maman est bonne cuisinière.

Le maître : Clide, ta rédaction « Mon chien » est exactement la même que celle de ton frère... As-tu copié sur lui ?

Non, m'sieur. C'est le même chien !

----------------------------------

Voici ce qui est arrivé à un Français complètement bourré en Angleterre. Un policier britannique l’arrête et lui demande s’il avait bu. Avec beaucoup de difficulté, le Français admet qu’il avait passé sa journée à boire, parce que sa

fille s’était mariée ce matin et qu’il avait donc bu du champa-gne et quelques bouteilles de vin au cours de la réception et pas mal de whiskies ensuite. Sidéré, le policier procède à un éthylotest et constate qu’ilest complètement ivre. Il explique au Français que selon la loi en vigueur, il est arrêté. Le Français répond avec une pointe d’humour. « Non, Mon-sieur l’agent, je ne sais pas. Mais puisque nous sommes à poser des questions, réalisez-vous que ma voiture est fran-

çaise et que c’est ma femme qui conduit…de l’autre côté ?

----------------------------------------

Retards dans le versement des pensions (voir éditorial) La situation risque de durer: les associations d’anciens ont décidé pour la plupart de s’adresser directement au Secrétariat des NU et de demander qu’une solution intérimaire soit trouvée, par exemple en donnant des avances sur leur retraite aux nouveaux retraités et aux veufs/ves d’un fonctionnaire décédé. Nous conseillons aux futurs retraités d’évitr d’engager de grosses dépenses et/ou de contracter des emprunts et de penser à avoir un peu d’argent de côté pour faire face aux dépenses des 5 ou 6 premiers mois.

Côté sourire

Pensions

AVRIL 2016 QNT103

18

Les 43èmes Jeux inter-organisations se tiendront à Málaga, en Espagne, du mer-credi 11 mai au dimanche 16 mai 2016 (www. Interagencygames,org/iag2016). Suite au retrait du Kenya, précédemment choisi, l'Organisation Mondiale du Tou-

risme, à Madrid, a accepté avec élégance d'être l'hôte des Jeux, cette année, en dépit d délai très court,

Comme il est d'usage, les Jeux couvriront une large plage de disciplines depuis les plus « physi-ques»: athlétisme, badminton, basket-ball, cricket, football, natation, tennis de table, tennis, volley-ball, jusqu'aux «moins physiques»: bridge, échecs, fléchettes, golf, pétanque, encore que la liste définitive dépendra du nombre d'inscrits dans chaque discipline. Le volley-ball de plage est l'inté-ressant supplément, cette année. On attend quelque 900-1000 participants de tous les bureaux des Nations-Unies et des missions de par le monde.

Málaga est un superbe lieu touristique, avec de bonnes liaisons aériennes, et de nombreuses at-tractions aussi bien pour les sportifs que pour les supporters. Si l'on peut disposer d’assez de temps, une excursion d'une journée au célèbre palais de l'Alhambra, à Grenade, peut être envisa-gée.

L'échéance des inscriptions était fixée au vendredi 8 avril (essayez quand même); elles doivent être faites auprès du coordinateur OMS/UNIAG, Arnaud Devilliers, [email protected]. L'inscrip-tion est globale, en ce sens qu'elle inclut la compétition sportive, la réservation d'hôtel, et les diver-ses manifestations autour des compétitions. Il appartient aux participants, cela va de soi, d'organi-ser leur propre voyage.

Derrick Deane

---------------------------------------------------------------------

Le ciel de mai à juillet 2016 Le plus grand événement de ce trimestre ne se produira pas la nuit mais en plein jour Il s’agit du passage de la planète Mercure

devant le soleil, il aura lieu lundi 9 mai. Il y a 14 passages de ce genre durant ce siècle, le pro-chain en 2019 et le suivant en 2032. Bien que Mercure soit aligné avec le soleil toutes les 16 semaines environ, la plupart du temps il passe au-dessus ou au-dessous du soleil car son orbite est inclinée par rapport à celle de la terre. Mercure est une planète minuscule, à peine 40% plus grande que la lune. On la verra tout petite par rapport au soleil, et vous aurez donc besoin d’un télescope. Regarder le soleil pose problème en raison de sa grande luminosité. Il vous faudra la réduire par un facteur de 10.000 pour pouvoir le regarder sans risque pour vos yeux. Cela signifie qu’il faut couvrir la lentille frontale du télescope avec un film solaire approuvé, comme le Baader AstroSolar, vendu en feuilles A4. Ne couvrez jamais seulement l’oculaire, le film se consumerait en quelques secondes. Mercure apparaitra comme un petit point noir traversant lentement le disque solaire, entre environ 11:13 h et à 18:40 h (GMT). Les seuls endroits au monde où il ne sera pas visible seront l’Extrême-Orient et l’Australie.

Pour en savoir plus, consultez le site web de la Society for Popular Astronomy, www.popastro.com. Article aimablement communiqué par la British Society for Popular Astronomy

----------------------------------------------------------------

Nous avons le plaisir d’accueillir dans la grande famille de l’AOMS les membres suivants à qui nous souhaitons la bienvenue.

Membres à vie Pamela Baillie; Michèle Bernard-Evans; Meena Nathan Cherian; Guy-Marie Masse; Diana de Peic

Membre annuel Evelyn Jiguet

Astronomie

Nouveaux membres

UNIAG 2016

AVRIL 2016 QNT103

19

Impressions d’Indonésie En janvier 2016, avec mon mari, nous avons parcouru

l’Indonésie pendant 14 jours. Quelle chance ! L’Indonésie a tout pour plaire : mégapoles, temples éblouissants, une population avenante, des paysages impressionnants et une nourriture goûteuse.

Toutes les villes visitées, Jakarta en particulier, sont très étendues. Aucune, sauf Jakarta, n’a d’immeuble de grande hauteur, soit parce que les maisons ne doivent pas être plus hautes que les temples ou pour d’autres raisons pratiques comme les tremblements de terre. Par ailleurs, l’espace ne manque pas. La plupart des toitures sont en tuiles. La tôle ondulée est rare, dieu mer-ci.

Bali est notre préférée. Nous avons loué une voiture avec chauffeur pour gagner du temps. Comme vous pouvez l’imaginer, les prix sont très raisonnables. Nous nous sommes d’abord ren-dus au temple Uluwatu, au sud-ouest de l’Ile. Il est érigé sur un piton rocheux, surplombant la mer et les vagues rugissent sur deux côtés. Très reposant malgré le nombre de visiteurs. La montée jusqu’au sommet du temple mérite amplement l’effort requis. Vues impressionnantes des deux côtés.

Même si la vue est merveilleuse, nous y sommes surtout allés pour voir la danse Kecak et Feu, totalement hypnotisante. Une cinquantaine de voix d’hommes répétant sans relâche les mêmes mots «ka ka, ka, ka ka», crée l’ambiance sonore pour une heure de danse balinaise exécutée dans un amphithéâtre surplombant la mer et le soleil couchant. Impressionnant. La chaleur était très forte mais supportable avec un chapeau et beaucoup d’eau.

En chemin, nous avons bu du café Luwak, préparé à partir de déjections de civettes ayant ingéré des grains de café. Les déjections sont lavées et font un café délicieux. Nous avons bien sûr acheté des chemises en Batik à Denpasar, la capitale de Bali. La palette de couleurs est un régal pour les yeux.

Nous avons eu la chance de déjeuner en surplombant quelques-unes des fameuses rizières de Bali, un paysage calme et exaltant. La multitude des tons de vert sont un plaisir pour les yeux. Les photos ne soient qu’un pâle reflet de la réalité.

Sur les bas-côtés des routes balinaises nous avons vu de nombreux coqs dans des cages en bambou. Vous en avez déjà deviné la raison car le business des combats de coqs marche bien à Bali, officiellement interdit mais qu’importe. On fait même venir à grand prix des coqs de combat depuis le Pérou, Pourquoi ? Apparemment, parce qu’ils se battent pendant le vol.

Le temple de Borobudur (3 heures de voiture depuis Semarang à Java) est d’une beauté stupé-fiante, se dressant fièrement au milieu de vertes rizières telle une fata morgana. Le temple, massif, entoure une petite colline. Construit entre 750 et 850 comme temple bouddhiste, il tomba rapide-ment dans l’oubli en raison d’un changement dans le pouvoir politique et la montée de l’Islam. Complètement envahi par la jungle, il fut redécouvert au moment de l’arrivée de Sir Raffles au mi-lieu du XIXème siècle. Il s’intéressa aux traditions locales qui mentionnaient un énorme temple ca-ché dans la jungle. Les Hollandais ont abattu une multitude d’arbres au début du XXème siècle et l’UNESCO l’a récemment restauré en partie au prix de 25 millions d’USD.

L’ascension de Borobudur est une expérience spirituelle autant que physique. Haut de 38 m, il s’étend sur 120 m de côté. De solides marches nous font passer d’un monde de souffrances et de cupidité au Nirvana. Mais il serait trop facile d’y arriver directement. On est supposé passer suc-cessivement par 9 niveaux, 6 carrés et 3 circulaires, ce qui nous permet d’apprécier la vue et les très belles sculptures. C’est aussi plus facile pour le souffle et les jambes !

Les pèlerins en sueur apprécient la légère brise qui se lève quand on s’approche du Nirvana ! Sur les trois derniers niveaux, on trouve une série de stupas, chacun avec une image de Bouddha à l’intérieur. Le Stupa le plus haut devait contenir une image de Bouddha inachevée, car seul le Sei-gneur est parfait. Les étages inférieurs sont carrés alors que les supérieurs sont circulaires, signi-fiant que le chemin vers le Nirvana ne finit jamais. Un tremblement de terre a abaissé le niveau supérieur. J’ai été enthousiasmér par la beauté des frises, témoignant de l’excellence de l’artiste, et par la sérénité des statues de Bouddha, rappelant la piété et le savoir-faire d’une population disparue. Pouvait-elle anticiper que des visiteurs de toutes croyances viendraient ici 1200 ans après ?

Souvenirs de voyage

AVRIL 2016 QNT103

20

Impressions d’Indonésie (suite)

Le Mont Bromo est un volcan en activité qui inspire le respect. Il est entouré par la mer de sable (de cendres en fait) ne ressemblant à rien de connu. Immense, comme un paysage lunaire ou un film de science-fiction, le pire et le meilleur de la nature. Au pied du Mont Bromo, un temple hindou est un lieu de pèlerinage. Le 10 janvier, lors de notre visite, le Mont Bromo crachait des cendres, nous empêchant de traverser la Mer de sable en raison de risques pour la santé et la sécurité. On la traverse à cheval car la chaleur et la poussière rendent la marche trop pénible.

Lombok est très différent de Bali, avec des rizières verdoyantes partout. On les trouve difficile-ment à Bali, surtout dans le sud touristique. Lombok est aussi renommé pour ses perles. Bien sûr nous en avons acheté : je n’en dirai pas plus et nous avons terminé par un superbe repas de fruits de mer.

Les dragons de Komodo sont impressionnants. Nous avons suivi un tour avec un guide et deux gardes forestiers, la seule option pour les voir et éviter de se faire dévorer par ces dragons affa-més et carnivores. Les dragons sont difficiles à voir dans le feuillage. Ils sont très agiles, carni-vores et cannibales, dévorant même leur progéniture. C’est pourquoi les jeunes vivent dans les arbres pour se tenir à l’écart des adultes, y compris de papa et maman.

Nous avons eu la chance de voir six dragons adultes et deux petits qui descendaient d’un arbre, non pas pour nous dévorer mais probablement pour faire un peu d’exercice. Un gros dragon était plutôt nerveux, prêt à attaquer. Les gardes étaient vigilants, tout à fait rassurant. Il est possible de s’approcher pour les photographier mais il faut rester constamment groupés pour éviter les acci-dents. En fait, un garde marche devant et un autre derrière pour garantir la sécurité.

C’était vraiment un aperçu du paradis mais avec des griffes et des dents acérées. L’endroit est magnifique : le bleu de la mer, le vert des arbres, la blancheur d’un sable fin, et une faune unique.

Finalement, Djakarta : ce n’est pas vraiment une ville pour les touristes. Nous avons pris un taxi pour la place Fatahilla et une boisson fraiche au café Batavia. La place est immense et très chaude en l’absence regrettable d’arbres. Elle est entourée de vieux immeubles coloniaux, d’inspiration hollandaise. Des vélos pittoresques, chapeau de soleil inclus, sont en location. !

Tanja Sleeuwenhoek

Temple de Borobodur

Un dragon de Komodo

Tenganan, Bali

Mt Bromo

AVRIL 2016 QNT103

21

Ménagerie des merveilles Mosaïques anciennes en provenance de Lod (I à la Fondazione

Giorgio Cini, île de San Giorgio, Venise: 8octobre 2015 – 10 janvier 2016

La Fondazione Giorgio Cini, en collaboration avec l’ Israel Antiquities Authorities à Lod (Israël) et le Shelby Blanc et Léon Levy Lod Mosaic Center, a accueilli durant cette période l'exposition "Ména-gerie des Merveilles" sur l'île de San Giorgio Maggiore, en face de Venise, seule étape italienne d'une exposition itinérante rendue possible grâce à l'appui de Patricia et Phillip Frost.

Cette exposition offre une occasion unique d'admirer une ancienne mosaïque romaine d'une qua-lité iconographique superbe et dans un excellent état de conservation. La mosaïque a été décou-verte en 1996 dans la ville israélienne de Lod, qui, selon une ancienne légende a été le lieu de naissance de Saint George. Datant du 3ème siècle après JC, elle est aussi particulièrement inté-ressante car elle est très bien conservée. L’une des surfaces les plus grandes et les plus belles en mosaïque jamais trouvé en Israël, ce joyau archéologique se compose de panneaux avec des re-productions détaillées de mammifères, d’oiseaux, de poissons, des plantes diverses et des navires anciens. La mosaïque est composée de céramiques de différentes couleurs: bleu, rouge, jaune, brun, blanc, avec plusieurs nuances de gris, et noir. Immédiatement après sa découverte, la mosaïque a été enterrée pour la protéger contre les élé-ments qui menaçaient son état de conservation. En 2010, la mosaïque de Lod a commencé une tournée internationale et a été montrée dans les plus grands musées du monde, notamment le Metropolitan Museum of Art à New York, le Louvre à Paris, l'Altes Museum à Berlin, le Waddes-don Manor au cœur du Buckinghamshire (Royaume-Uni), et l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Avant le retour définitif de la mosaïque en Israël, elle a été exposée à la Fondazione Cini dans l'île de San Giorgio, Venise. Cette exposition était la seule étape italienne de la tournée, qui se terminera aux États-Unis au Patricia et Phillip Givre Art Museum de l'Université internationale de Floride à Miami (du 11 Février au15 Mars 2016). A l'occasion de l'exposition, l'Institut d'histoire de l'art de la Fondazione Cini offre des occasions de réflexion sur le thème des mosaïques en proposant aussi une exposition photographique et deux vidéos. Sélectionnées dans l'importante photothèque de la Fondazione Cini, les images concer-naient les mosaïques au sol dans certains des sites archéologiques les plus importants en Italie: Aquilée, Rome, Palestrina et Pompei. La première vidéo était un fascinant voyage en images té-moignant l'extraordinaire richesse du patrimoine archéologique italien, avec un accent particulier sur la zone nord de l'Adriatique, également destinée à proposer un parcours de voyage pour en-courager les visiteurs à explorer les thèmes de l'exposition. La deuxième vidéo offrait une vision plus large, l'extension de la zone de comparaison avec la mosaïque Lod au bassin méditerranéen dans le but d'identifier des modèles stylistiques, des affinités thématiques et des similitudes icono-graphiques mais aussi des différences de composition et des divergences techniques. De retour à la maison, la mosaïque sera placée dans le nouveau musée du Centre archéologique Lod Mosaic qui devrait ouvrir en 2017.

Laura Ciaffei

.

Exposition

La ménagerie

des merveilles,

Lod, Israël

AVRIL 2016 QNT103

22

Vieillir en Beauté Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur;

Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure; Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;

Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps; Le garder sain en dedans, beau en dehors.

Ne jamais abdiquer devant un effort. L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.

Être fier d’avoir les cheveux blancs, Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour ;

Car, où que l’on soit, à l’aube du jour, Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir; Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-retour;

Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.

Transmis par Tamas Fülop

---------------------------------------------------------

Le Dr Fitzroy Gregory Joseph vient de publier le troisième vo-lume de ses poèmes, intitulé «The third period» consacré à l’automne. Dorrance Publishing Co, Pittsburgh, USA

« Le Dr Fitzroy veut que nous considérions les manifestations de la

nature dans leur beauté indiscutable, y compris dans leur rude nudité, sans restriction, hors de toute arrogance humaine ou facilité de lan-gage. Les arbres sont à considérer comme des êtres vivants, à nos côtés. Leur persistance et résistance est remarquable en dépit de l'indifférence des hommes et de leur fréquente myopie à leur égard. Dans tout cela, la majesté des arbres puissants et l'incandescence des couleurs exotiques que prend leur feuillage avant leur chute au seuil de l'hiver annoncent l'espoir du renouveau printanier, de la ré-surrection. Si seulement les êtres humains pouvaient y voir le reflet de leurs propres vies et en ressentir un profond respect envers les arbres sur cette planète ! ».

L’éditeur

Poème

Publication