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    FOOTBALL

    Les sélectionsafricaines recrutenten France P.28

    G .

    J e f f r o y

    / S i p a

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    MUNICIPALESLes mairies quele Front nationalpourrait gagner P.9

    www minutes fr Mercredi 6 février 4 N° 2616

    CINÉMA

    Wes Andersonvous invite dans sonloufoque « GrandBudapest Hotel » P.18 M . S c a l

    i / T w e n

    t i e

    t h C e n

    t u r y

    F o x

    À NOS LECTEURSJeudi, votre journal ne paraîtraqu’en PDF. Retrouvez-le vial’appli 20 Minutes - le journal etsur www.20minutes.fr/pdf.

    F r a n c i s

    A p e s t e g u y

    / S i p a

    Une rose Catherine Deneuve ®,créée par Meilland.

    Pas de fleurpour lescopieurs

    Roseraieset pépiniéristessont les grands

    bénéficiaires de la loisur la contrefaçon,adoptée ce soir. P.12

    INSOLITE

    Les chats ont droità de luxueuseschambres d’hôtel P.5

    J . L

    a u g

    i e r

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    t e s

    GRAND LYON

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    ! !

    Mercredi 26 février 20144 ■■ ■Grand Lyon

    Elisa Riberry

    C hristophe Boudot en estconvaincu : « 2014 sera l’an-née du FN. » Une prédiction quivaut aussi pour lui ? « On apparaît clai-rement comme une troisième voie,estime ce conseiller régional de 44 ans,candidat à la mairie de Lyon. Avant, auFront national, on était beaucoup dans

    la protestation. Aujourd’hui, on a unprogramme. Nos solutions sont écou-tées, appréciées. La dynamique natio-nale va me pousser. Ce qui fera ladifférence ce sera le programme »,espère la tête de liste FN dans le 8 e,,conscient toutefois de partir avec unefaible notoriété. Un handicap qui l’aconduit à partir tôt en campagne.« Mon point fort, c’est que je viens dela société civile et que je suis le seulcandidat vraiment lyonnais. Je suis né

    ici, j’y ai fait mes études, j’y ai vécu.J’incarne cette perception nouvelle duFN. J’ai un profil plus apaisé, plusneutre que certains de mes prédéces-seurs », ajoute le candidat, commercialdans le domaine viticole. Des anciensà la parole moins mesurée, qui lui onttoutefois donné envie de s’engager.

    Un tournant en 2002Le déclic, il l’a eu à 20 ans, en 1988, aumeeting de Jean-Marie Le Pen. « J’ai-mais bien l’homme », se souvient ce

    fils d’ouvrier, issu d’une famille « dedroite mais sans réelle conscience po-litique ». En 2002, le refus de JacquesChirac de débattre avec Le Pen dansl’entre-deux-tours de la présidentiellel’ulcère. Il adhère au FN la mêmeannée, puis succède en 2007 à BrunoGollnisch, son ami, à la tête de la fédé-ration du Rhône. En 2010, il est éluconseiller régional Rhône-Alpes et en2011, Marine Le Pen lui demande desiéger au bureau politique national.

    Cette année-là, il se présente aux can-tonales et décroche 35 % des voix ausecond tour sur le canton de Meyzieu.Et 16 % en 2012 aux législatives sur la7e circonscription. Un score qu’il rêvede réitérer à Lyon pour décrocher troispostes de conseillers municipaux. W

    MUNICIPALES Christophe Boudot, 44 ans, est le candidat du Front national à la mairie de Lyon

    « Aujourd’hui, on

    a un programme »

    E . R

    i b e r r y

    / 2 0 m

    i n u

    t e s

    Christophe Boudot, 44 ans, est entré au Front national en 2002.

    Ecouter les LyonnaisLe candidat promet de rendre laparole aux Lyonnais, en organisantun référendum par an sur unequestion essentielle pour la cité. Ils’engage aussi à stabiliser voire àbaisser les impôts en supprimantnotamment les aides versées auxassociations communautaristes.

    Suivezles municipales

    à Lyon

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    Mercredi 26 février 2014 Grand Lyon ■■■ 5

    JUSTICEUn forain condamnéà de la prison avec sursisUn étudiant Lyonnaisde 19 ans était mortélectrocuté sur son attraction.L’exploitant d’un manèged’auto-tamponneuses a étécondamné mardi à trois ansde prison avec sursis parle tribunal correctionnel deSaint-Etienne. Le drame étaitsurvenu le 21 août 2010à Chavanay, dans la Loire.

    RYTHMES SCOLAIRESMobilisation à LyonLes syndicats enseignantsappellent les parentset professeurs à se mobilisermercredi à 17 h devant l’hôtelde ville pour demanderau maire PS de Lyon GérardCollomb de ne pas appliquerla réforme des rythmesscolaires, « inéquitable

    et coûteuse » à la rentréede septembre.

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    Soupçonnée d’avoir adressé des coupsde couteau à sa mère samedi en Isère,une femme de 45 ans atteinte de schi-zophrénie a été retrouvée lundi dansl’Ain, où elle est hospitalisée. « Elleaurait tenté de mettre fin à ses jours »,ont confié les gendarmes, précisantque « son état psychologique pourraitfaire entrave à la procédure judiciairedans l’immédiat ». Sortie depuis deuxsemaines de l’hôpital psychiatrique oùelle était prise en charge, elle aurait étérepérée après un retrait d’argent sa-medi à Bourg-en-Bresse. L’agression

    a occasionné sur sa mère, une retraitéede 70 ans, des blessures au crâne, audos, à la poitrine et aux mains. La vic-time, dont la vie n’est plus en danger,a été transportée à l’hôpital de Bour-goin-Jallieu. « Celle-ci n’arrive pas àexpliquer les raisons de ce geste. Ellea été très surprise par la violence del’agression. Elle est toujours abasour-die », ont indiqué les gendarmes, quiont ouvert une enquête pour tentatived’homicide. W J. L.

    FAITS DIVERS

    Une femmeaurait poignardésa mère

    La dizaine de salariés de Chapitre,place Bellecour, a reconduit l’occupa-tion de la librairie lundi soir. Mais lecœur n’y est plus. « On l’a fait pour mar-quer le coup, confie Véronique Crouzet-Tenu, déléguée CGT et élu au CE, qui aparticipé lundi à l’occupation du siègeparisien d’Actissia, maison mère de

    Chapitre. Cette action, menée parquelques salariés des librairies fer-mées, a empêché la tenue du derniercomité d’entreprise dédié au plan so-cial. Après des heures d’attente, ils ontété reçus par le Pdg d’Actissia, auquelils ont de nouveau demandé des indem-nités plus décentes que le minimum

    légal prévu pour les 444 salariés licen-ciés. « Mais il a répété que le groupen’avait plus d’argent », ajoute l’élue. Lesort des employés devrait être scellé le6 mars au tribunal de grande instancede Paris. La CGT y a notamment assi-gné Actissia pour le contraindre à abon-der dans le plan social. W E.R.

    SOCIAL

    Derniers jours d’occupation à la librairie Chapitre

    Jérémy Laugier

    A udrey Marrocco veille à garan-tir aux clients de son hôteltranquillité et confort. En plusd’une mignardise quotidienne, laLyonnaise de 33 ans leur propose deschambres individuelles sur troisétages, des hamacs et une salle d’ac-tivités. Un concept surtout original carRoomer, qui vient d’ouvrir ses portesprès de la place Jean-Macé (7e), n’ac-cueille… que des chats ! Une premièreen France qui va permettre aux pro-priétaires de déposer leurs minouspour une journée (21 €), du vendrediau dimanche (42 €), voire même pourquinze jours (294 €). L’établissement

    de 270 m2 peut accueillir une trentainede félins sans qu’ils se côtoient.

    « Il existe toujours un moment de ten-sion quand deux chats se rencontrentpour la première fois et je tiens à évi-ter tout risque de bagarre », souligneAudrey Marrocco, qui possède pasmoins de sept minous dans son appar-tement de 70 m2 ! Cette ancienne psy-chologue clinicienne a mis environ

    trois ans à concrétiser son drôle deprojet. « Cela a pris beaucoup plus detemps que je ne le pensais, reconnaîtla Lyonnaise. J’avais beau m’appuyersur les témoignages de 25 vétérinairesassurant qu’il existait une vraie de-mande des propriétaires, les banquesdevaient trouver l’idée un peu folle. »Audrey Marrocco, qui pense surtouts’adresser aux 30-50 ans vivant en ap-partement, a eu le déclic en déclinantdes vacances, faute de solution pourses chats. « On ne sait jamais à qui lais-ser ses clés pour ce type de service.Avec cette activité, je ne pourrai tou- jours pas partir mais je vais en faireprofiter les autres », sourit-elle. WRens. : www.hotel-roomer.com

    INSOLITE Audrey Marrocco propose des chambres individuelles aux chats

    Un nouvel hôtel qui prometde faire ronronner

    « J’avais le soutiendes vétérinaires.Mais les banquesdevaient trouverl’idée un peu folle. »

    J . L

    a u g

    i e r

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    t e s

    Même dans la salle d’activités de son hôtel, Audrey Marrocco ne fait pas se côtoyer des chats ne se connaissant pas.

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    CIRCULATIONLa rocade Est en travauxDe 21 h à 4 h, dans la nuit de jeudi àvendredi, les bretelles d’entrée et desortie Chassieu (échangeur n°8) de

    la Rocade Est seront fermées, endirection de Paris, en raison detravaux. La bretelle de sortie Décines(échangeur n°6) sera fermée, dans lemême sens.

    ENFANTSLe cinéma d’animationà l’honneurJusqu’au 9 mars, dans le cadre dufestival du cinéma d’animationeuropéen « On cartoon dans le GrandLyon », une quinzaine de dessinsanimés sont projetés dans les sallesde l’agglomération. Dès 2 ans. A

    partir de 4 €. Renseignements :www.oncartoondanslegrandlyon.fr.

    SANTÉ« Les révolutions de larecherche sur le cancer »Tel est le thème du café de larecherche proposé au grand public jeudi de 18 h 30 à 20 h 30 au Café de laCloche par la fondation Arc pour larecherche sur le cancer. IsabelleRay-Coquard, oncologue au centre

    Léon-Bérard et le responsable duservice neuro-oncologue de LyonJérôme Honnorat, répondront auxquestions du public et décrypterontles avancées de la recherche et les

    grands défis qui l’attendent. Au 4, ruede la Charité, 2 e. Entrée libre.

    SOLIDARITÉLe Samu social manquede couverturesL’équipe mobile d’Alynea, qui chaquenuit, va à la rencontre des sans-abrisans solution d’hébergement,organise une collecte de couvertureset de duvets samedi et dimanchede 9 h à 18h. Cette opérationde solidarité se dérouleraplace de la République, 2 e.

    Mercredi 26 février 20146 ■■ ■Grand Lyon

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    M[K OP#"HAR@ %J"I\& ^"\EZP>AJ$& "ZZJ>A"H"EG@ &G HE'"@CEG"I\& 'JG@ \& CE"G> '& ;&G>& 1">AELG +P\"X +JB=#5;:B! ?; 7? @=B?A?=5;:B!:!;?=!5;:B!57?A?"B

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    2 000 ENFANTSC’est le nombre de Syriens de moins de 5 ans r é fugi é s au

    Liban qui risquent de mourir de malnutrition s’ils ne reçoiventpas de traitement imm é diat, a annonc é mardi l’Unicef.

    Exceptionnellement, la di-

    zaine de brebis a é té sortiede l’enclos pour une « trans-humance » au Salon de l’agri-culture. « Nous sommes dessurvivantes des loups » , ex-pliquait une grande bande-role noire brandie par unevingtaine d’é leveurs à bout.Mardi, sous le regard inter-rogateur des nombreux visi-teurs, ces derniers ont profit é de la vitrine exceptionnelleque repr é sente la plusgrande ferme de France pourexiger une action muscl é e du

    gouvernement sur l’épineuse

    question du loup. « On ne sait

    plus comment se d é barras-ser de ce fl é au. On veut quel’Etat ré ponde » , a dé claré Ré mi Leconte, de la Fé dé ra-tion ré gionale ovine du Sud-Est, organisateur de la mani-festation. Les é leveursexigent que les 24 loups pou-vant être tu é s par an, quotarepré sentant 10 % de la po-pulation totale et pr é vu par leplan loup 2013-2017, soienteffectivement abattus. Ilsveulent aussi « un d é classe-ment du loup des espèces

    protég

    ées

    ». W

    Le loup terrorise les brebis jusqu’au Salon de l’agriculture

    Un plan loup 2013-2017 aé

    é

    laboré

    par l’Etat.

    S u p e r s t o c

    k / S i p a

    1

    2 Kevin Grow, trisomiqueet basketteur starIl s’é tait fait conna î tre en inscrivantquatre paniers à trois points en deuxminutes lors d’un match universitaire.Depuis lors, Kevin Grow vit un conte defé e. Ce jeune trisomique de 18 ans, quia dé jà signé un contrat de deux joursavec les Sixers de Philadelphie (Etats-Unis), jouera un match avec les l é gen-daires Harlem Globetrotters le 9 marsà Philadelphia. Il entrera en effet dansle quatrième quart-temps pour faire

    appré cier son adresse longue distance.

    3 Les Anglais veulent unpsy pour les tirs au butEnrôler un psychologue pour pr é parerla Coupe du monde de football au Bré -sil. C’est ce qu’envisage très s é rieu-sement le s é lectionneur de l’é quiped’Angleterre, Roy Hodgson, afin desurmonter la mal é diction des tirs aubut. La dernière victoire anglaise danscet exercice d é licat remonte à ...1996,contre l’Espagne, lors de l’Euro.

    4 Bientôt uneappli pourles « plans à trois » Après Tinder et Grinder, applicationspour se mettre en relation (et plus siaffinité s) avec des personnes se trou-vant à proximité , voici 3nder (prononcer« threen-der » ), qui propose de trouverdes plans à trois tout près. Selon le site,3nder est un service pour « tous lesé changistes d é butants, curieux et ex-pé rimenté s » . L’application est en dé -veloppement, mais les personnes int é -ress é es peuvent d é jà s’inscrire.

    5 Robin Thicke divorceet annule des concertsElle en a eumarre des infid é -lité s de son mari.Paula Patton ademandé le di-vorce après neufans de mariage.Après cette an-nonce et l’annu-

    lation de plu-sieurs concertsde Robin Thicke, le couple a indiqué dansun communiqué qu’ils seront « toujoursles meilleurs amis du monde » .

    6 Le procès de Pistoriussera retransmis à la t é léLa justice sud-africaine a autoris é mardi la té lé vision à filmer en partiele procès du champion paralympiqueOscar Pistorius qui pourra aussi êtreretransmis int é gralement en direct à la radio, un an après le meurtre de sapetite amie Reeva Steenkamp le jourde la Saint-Valentin 2013.

    7 Disney lance un servicede visionnage en ligneLe gé ant amé ricain Disney a annoncé mardi le lancement de Disney MoviesAnywhere, un nouveau service de vi-sionnage en ligne et mobile pour sesfilms, en partenariat avec la boutiqueiTunes d’Apple. Il sera depuis un ordi-nateur (Mac ou PC)à un site de vision-nage en streaming (sans t é lé charge-ment), soit par l’interm é diaire d’une

    application pour iPhone, iPad et iPod.

    8 Des coll é giensargentins entoute transparenceDans un collège de Montecarlo (Argen-tine), les é lèves sont obligé s, à compterde ce mercredi, de venir en cours avecdes cartables transparents … pour quel’on puisse vé rifier qu’ils ne transpor-tent ni armes ni drogue. L’initiativeproviendrait des coll é giens eux-mêmes, alors que plusieurs d’entreeux avaient é té surpris avec de la dro-gue, des armes ou de l’alcool. S i p

    a n y

    / S i p a

    D . E

    d w a r

    d s / N e w s c o m

    / S i p a

    C’EC’EST TWEET É !EET É !10

    Perturbation à l’est,averses à l’ouest

    La perturbation de la veille donneencore de la pluie dans l’Est et dela neige dès 1 000 m. Un ciel detra î ne se g é né ralise ailleurs avecdes averses, plus nombreuses prèsdes côtes et dans le Sud-Ouest.

    LA M ÉTÉO

    Mercredi 26 f é vrier 2 0 14

    9

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    11Les jeunes humoristesdu Web r é compens é sDe Norman à Cyprien, en passant parGolden Moustache ou Studio Bagel, unecé ré monie diffusé e le 21 mars en directet en prime time sur YouTube et W9 va

    ré compenser les humoristes de laToile qui totalisent des millions de clicsavec leurs vidé os. Les Web ComedyAwards seront pr é sent é s par l’humo-riste Anthony Kavanagh depuis lethéâ tre de Bobino et diffusé s à 20 h 50.

    12 En Australie,le vol de lamangue g é ante é lucid éC’é tait un canular. Le vol de la « BigMango» , structure de 10 m de haut etde 7 tonnes en forme de mangue, à

    Bowen, « capitale» de la mangue enAustralie, avait dé frayé lundi la chro-

    nique et suscit é la cré ation d’une pageFacebook pour aider à la retrouver.Mardi, la cha î ne de restauration rapideNando, en mal de publicité , a ré vé lé être à l’origine de cette disparition.

    13 Zara Phillips d é rogeà la règle royaleZara Phillips, la petite-fille de la reineElisabeth II, championne d’é quitation,a dé rogé à un principe de la familleroyale britannique. Elle a en effet pos é

    avec sa fille et son mari en une du ma-gazine people Hello !. Selon la presse,le couple aurait vendu une s é rie dephotos pour quelque 180 000 €.

    14 Les jardins desp é ch é s capitauxLe claveciniste et chef d’orchestreWilliam Christie sera le pré sident du jury de l’é dition 2014 du Festival inter-national des jardins de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), qui aura lieu du25 avril au 2 novembre, sur le thèmedes « Jardins des p é ché s capitaux » . Lespé cialiste du baroque, lui-même pro-prié taire à Thiré e, en Vendé e, d’un jar-din classé « remarquable » , succèdeainsi au critique litté raire Bernard Pivot.

    15 De Turckheimse met aux antiquit é sA l’antenne de-puis 1979 enGrande -Bre -tagne, « An-

    tiques Roads-how » va avoirdroit à sa versionfrançaise ens e p t e m b r e .L’é mission, quisera pr é sent é epar Charlotte de Turckheim, mettrasix experts et commissaires-priseursà la disposition de proprié taires d’ob- jets d’art ou d’antiquité pour les aiderà en conna î tre l’histoire et la valeur.Elle sera diffusé e les samedis après-midis sur France 2.

    16 « L’Inconnu du lac »

    d é jà prim é

    Alors que L’Inconnu du Lac fait partiedes favoris pour les C é sars 2014avec huit nominations, Sylvie Pialat(Les Films du Worso), qui a produit lefilm d’Alain Guiraudie, vient de rece-voir le prix Daniel Toscan du Plantier2014. Du nom de l’un des plus cé lèbresproducteurs du cin é ma français, ildistingue un producteur qui a marqu é l’anné e ciné matographique.

    18La Bible

    a fait officede gilet pare-ballesSauvé… par la Bible. Mardi, la policede Dayton, dans l’Ohio (Etats-Unis), aannoncé qu’un chauffeur de bus aé chappé à la mort gr â ce au livre reli-gieux qu’il portait dans sa poche dechemise et qui a empêch é deux ballestiré s au pistolet d’atteindre sa poitrine.Les faits se sont produits lundi.L’homme de 49 ans s’est d é fendu etses trois agresseurs ont pris la fuite.

    19Jug é e pour avoirabandonn é son chien

    Six mois de prison avec sursis ont é té requis mardi à l’encontre d’une jeunefemme de 25 ans jugé e par le tribunalcorrectionnel de Toulon pour avoirabandonné son chien après une rup-ture amoureuse. Son american staf-fordshire, qui n’é tait ni tatoué , ni dé -claré , ni sté rilisé avait é té dé couvertmort dans un é tat de dé compositionavancé dans un logement ravag é , té -moignant de sa lente agonie. W

    20 Les d é filé s ont d é marr é mardià Paris avec de jeunes cr é ateurs

    P . K o

    v a r i

    k / A F P

    C’est la r é action, mardi en

    confé rence de presse, de Jos é Mourinho, après que la cha î necrypt é e eut enregistr é etdiffus é dans le « Canal FootballClub » une discussion « off » de ce dernier. L’entra î neury critiquait s é vèrement son joueur Samuel Eto’o : « Leproblème à Chelsea, c’est qu’ilme manque un buteur. J’en aiun [Eto’o], mais il a 32 ans… peut-être 35, qui sait ? » S P

    A / W e n n

    / S i p a

    « Ce m é dia [Canal+] devrait avoirhonte de ce genre de pratiques(...). C’est vraiment d é go û tant. »

    Après New York, Londres et Milan, les d é filé s pour l’automne et l’hiver prochains ont d é marr é mardià Paris avec la femme ultra-sexy d’Anthony Vaccarello et la cr é ature reptilienne de C é dric Charlier.

    17

    U n i m e d

    i a / S i p a

    B e n a r o c

    h / S i p a

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    Mercredi 2 février 2 148 ■■ ■France

    Faustine Vincent

    Les cliniques et hôpitaux privés ontdécidé mardi de poursuivre leurmouvement de « résistance »face au gouvernement. S’estimant léséspar rapport aux hôpitaux publics alorsqu’ils représentent 27 % de l’offre desoins et 33 % de l’activité en France, ilsont décidé de taper fort en menaçantnotamment de ne plus accueillir à par-tir du 1er mars les étudiants infirmiersen stage. Cette menace, formulée le11 février, a déjà rallié 74 % des établis-sements privés.A l’issue d’un comité exécutif mardi, la

    Fédération de l’hospitalisation privée(FHP), qui représente le secteur, a dé-cidé de la mettre à exécution. Elle jugeinsatisfaisantes les réponses du minis-tère de la Santé sur trois points : lestarifs appliqués pour le secteur l’anprochain, le crédit d’impôt (Cice) dont ilbénéficie et l’instauration de tarifs dé-gressifs pour certaines prestationslorsqu’un volume d’activité est dépassé,comme prévu dans la loi de finance-ment de la Sécurité sociale 2014.

    Des manifestations prévuesPour les étudiants infirmiers, cette dé-

    cision est une catastrophe. Chaqueannée, 32 000 d’entre eux, soit un tiersde leur effectif, font un stage de dix se-

    maines dans le privé, obligatoire pourvalider leur diplôme. S’estimant vic-times d’un conflit qui ne les concernepas, plusieurs centaines d’élèves ont

    manifesté lundi à Lyon et Tours. Parmieux, Noémie Pereira, élève infirmièreen deuxième année à l’Ecole Rockefel-

    ler, à Lyon. Elle ignore si elle pourrafaire son stage comme prévu dans uneclinique privée. « Je suis très en colère,déclare-t-elle. C’est injuste et ça com-

    promet notre année, parce que les étu-diants infirmiers dans le public ne sontpas concernés. Qu’est-ce que je vaispouvoir faire ? »Déterminé à lutter contre « l’oppositionfaite entre le privé et le public » et la« différence de traitement » entre lesdeux, Jean-Loup Durousset, présidentde la FHP, espère que ce moyen depression saura convaincre le gouverne-ment de revoir ses positions d’ici auprochain comité exécutif de la FHP,prévu le mercredi 5 mars. W

    SANTÉ Les cliniques ne veulent plus accueillir les étudiants infirmiers

    Stagiaires en salle d’attente

    F . E

    l s n e r

    / 2 0 M i n u

    t e s

    Les structures de santé comptent refuser les étudiants à compter du 1 er mars.

    60 à 70 % des élèves sur le carreauPour éviter qu’ils ne soient lésés, le ministère des Affaires sociales et de laSanté tente de les réorienter vers des stages dans le public. Mais seuls 30 à40 % des étudiants infirmiers ont été réaffectés jusqu’à présent. Le ministèrea aussi la possibilité de donner une « dispense temporaire » permettantde reporter le stage à l’été, au risque de pénaliser ceux qui, comme NoémiePereira, avaient prévu de travailler durant cette période.

    La construction de logements neufs enFrance va mal. Entre novembre et jan-vier, les mises en chantier ont reculé de9,2 %, selon les données publiées mardipar le ministère du Logement. Résultat,les ventes de logements neufs restentdéprimées. Sandrine Levasseur, écono-miste du département des études del’Observatoire français des conjonctureséconomiques explique.

    La baisse des constructions est-elle unemauvaise nouvelle? La chute des constructions est problé-

    matique à deux niveaux. Si la baissecontinue, nous ne serons bientôt plus enmesure de faire face aux besoins desménages. Cela veut aussi dire à termemoins d’emplois dans le secteur du bâ-timent. La chute des ventes est compré-hensible. Il n’y a plus d’éléments quisoutiennent la vente de logements neufs.Le mécanisme Duflot, qui devait prendrele relais du régime Scellier très avanta-geux fiscalement, est moins intéressant.Quel est le problème? Les lieux ?Les prix trop élevés, notamment pour lesprimo-accédants. A 3 800 € le m² en

    moyenne en France, le tarif du foncierest bien trop haut. Mais je comprends lespromoteurs qui ne peuvent pas vendreà perte. Il faut attendre que le marchés’ajuste de lui-même ou que les promo-teurs acceptent de baisser leurs marges.Un ciblage adapté pourrait-ilcontrebalancer en partie la baisse? Sans subvention, il ne peut pas y avoir dezonage. Car qui paye ? Le problème vientdu fait que les zones tendues sont chèreset les promoteurs ont tendance à alleroù le foncier va coûter moins. W Propos

    recueillis par Betrand de Volontat

    LOGEMENT

    « Bientôt plus en mesure de faire face aux besoins »

    POLITIQUEJean-Michel Baylet dénonce

    l’obscurantisme des VertsLe président du Parti radicalde gauche (PRG) accusece mercredi dans Le Figaroses partenaires écologistes ausein de la majorité d’« obscuran-tisme », prenant commeexemple le nucléaire, « uneindustrie de pointe indispensableà l’approvisionnementénergétique de notre pays ».

    FAITS DIVERSMort d’un homme agresséà un distributeur de billets

    Un homme de 56 ans est mortmardi après une agressionperpétrée par deux jeunesfemmes non armées, pendantqu’il retirait de l’argent dansun distributeur automatiquede billets d’Epinal (Vosges).

    Suicide d’un employédu ministère du TravailUn employé administratif,qui travaillait dans un servicerégional du ministère du Travailà Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), s’est donné la mortmardi sur son lieu de travail,a révélé le ministère.

    SANTÉLa méningite tuetrois personnes à NiceTrois jeunes hommes présentanttous des symptômes deméningite sont décédés en fin desemaine à Nice, a indiqué mardil’Agence régionale de santé.L’ARS rappelle qu’il y a très peude risque de transmission dansdes lieux publics, car « leméningocoque ne survit pasen dehors du corps humain ».

    TEMPÊTESLes pêcheurs accueillent labonne nouvelle avec crainteFrédéric Cuvillier, le ministrede la Pêche, a annoncé mardi unreport de trois mois du paiementdes cotisations sociales pour lespêcheurs empêchés de travaillerpar les tempêtes de cet hiver, etun étalement du paiement pourles plus touchés. Le secteuraccueille avec soulagementce report mais craint qu’il ne soitpas suffisant.

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    Mercredi 26 février 201410 ■■ ■Monde

    ##JEV#169-122-http://m.20minutes.fr/tv/actus/101126-u##JEV#

    NIGERIABoko Haramfait un massacreDes membres présumés dugroupe islamiste Boko Haramont attaqué en pleine nuitle dortoir d’un lycée auNigeria, tuant 43 personnes.

    OUGANDACampagne anti-homos

    Un journal ougandais a publiémardi les noms de 200personnalités qu’il prétendhomosexuelles, au lendemainde la promulgation d’une loiqui durcit la répression del’homosexualité dans le pays.

    ÉGYPTEUn nouveau Premierministre a été nomméIbrahim Mahlab, un caciquedu parti du président déchuHosni Moubarak,a été nommé mardiPremier ministre de l’Egypte.

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    Signe de la difficulté à trouver un com-promis politique à l’intérieur du pays,le Parlement ukrainien a repoussé à jeudi la nomination d’un gouvernementde transition, initialement prévuemardi. Les noms les plus fréquem-ment cités pour le poste de Premierministre sont ceux du banquier et diri-geant de la contestation Arseni Iatse-niouk, de l’oligarque d’opposition Petro

    Porochenko et de l’ancienne chef dugouvernement Ioulia Timochenko.Cette dernière a toutefois indiquéqu’elle ne briguait pas le poste.En parallèle, la campagne pour la pré-sidentielle anticipée du 25 mai s’estlancée mardi. L’ex-champion du mondepoids lourds de boxe, devenu l’un desdirigeants de la contestation, VitaliKlitschko, a annoncé sa candidature.

    Le gouverneur pro-russe de la régionde Kharkiv, Mikhaïlo Dobkine, s’estégalement engagé dans la course. Lescandidats ont jusqu’au 30 mars pours’inscrire. W C. Q. (avec AFP)

    L’Etat se cherche de nouveaux dirigeants

    De notre envoyé spécialà Kiev (Ukraine),

    William Molinié

    La situation finan-cière en Ukraineest catastro-phique, relèvent depuisplusieurs jours les ob-servateurs. Le nouveauprésident par intérim,Olexandre Tourtchinov, a estimé queson pays était « au bord du défaut de

    paiement » et Kiev a besoin de25,4 milliards d’euros d’aide sur deuxans. 20 Minutes a rencontré Igor Shu-mylo, ancien directeur du départe-ment d’économie générale de laBanque nationale d’Ukraine et au- jourd’hui conseiller du président de laKiev School of Economics (KSE), pourmieux comprendre cette situation.

    La note de l’Ukraine a été dégradée par Standard & Poor’s.Est-ce la conséquence des trois moisde blocage du pays à causedu mouvement de contestation ?

    Rappelons que le pays connaissait unecrise économique avant la révolution.A cause – c’est certain – du gouverne-ment précédent et de ses positionspolitiques. Ses membres ont pristoutes les ressources du pays. Aucuneréforme structurelle n’a été engagéeet nous avons un énorme souci de cor-ruption. C’est le premier problèmeéconomique du pays. A cause de cettesituation, nous n’avons aucune reprise.La croissance de l’Ukraine estquasi nulle. Comment l’expliqueralors que tout est à construire ? Effectivement, depuis un an et demi, iln’y a eu presque aucune croissanceéconomique. En 2012, c’était 0,12 % decroissance et l’année d’avant, 0,7 %. Onpeut l’expliquer par le fait que l’Ukraine

    n’arrive jamais à équilibrer son budget.En 2013, le déficit a été de 8,9 %. Et noustablons à nouveau cette année sur uneperte située entre 6,5 et 7 %.Pourtant, l’Ukraine a eu des aides…Certes, mais le gouvernement précé-dent n’a jamais fixé de calendrier pourfaire baisser la dette du pays. Il estimpossible de trouver une issue dansces conditions. L’UE a suggéré de nousdonner de l’argent pour des réformes.Mais la Russie s’est empressée de

    proposer bien plus et a directementmis son argent dans la poche des ac-teurs politiques ukrainiens.L’Europe doit-elledonner davantage d’argent ? Il faut plutôt se tourner vers le Fondsmonétaire international. La Banquemondiale et l’Union européenne neprendront pas de décision avant leFMI. Peut-être que l’évolution de lasituation politique donnera de nou-veaux leviers pour cela. W

    IGOR SHUMYLOCet économiste explique la situation difficile de son pays

    « L’Ukraine a un énorme

    souci de corruption »

    L’Ukraine est « au bord du défaut de paiement », selon son président.

    L’Assemblée a autorisé mardi la pro-longation au-delà de quatre mois del’opération française en Centrafrique,confrontée à une situation militaire dra-matique. Les députés se sont pronon-cés par 428 voix pour, 14 contre et 21abstentions, l’ensemble des groupesayant décidé de voter la prolongation, àl’issue d’un débat parfois tendu. Le chefde file des députés UMP, ChristianJacob, a prévenu que le vote favorablede l’UMP à la prolongation de l’opéra-tion française en Centrafrique n’étaitpas « un blanc-seing » à François Hol-

    lande qui, selon lui « n’est pas un bonchef des armées ».Plus tôt dans la journée, Jean-MarcAyrault a appelé les Nations unies àfaire « davantage et plus vite » pourprendre le relais de la France en Cen-trafrique. Tout en admettant que lesdifficultés restent « considérables », lePremier ministre a souligné les « réelsprogrès » réalisés depuis décembre, etassuré que l’opération a permis d’éviterl’« embrasement général » du pays. W

    CENTRAFRIQUE

    La missionSangarisprolongée

    Toutes les infos

    sur l’Ukraine sontà retrouver sur

    W . M

    o l i n n i

    é / 2 0 M i n u

    t e s

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    Mercredi 26 f é vrier 2 0 14 Planète ■■■ 11

    De notre envoy é e sp é ciale

    dans le Cantal, Audrey Chauvet

    D es prairies naturelles. Ça res-semble à un plé onasme etpourtant, le cas du Cantal estune exception dans le paysage agricolefrançais. Alors que la plupart des prai-ries où broutent les bovins sont sem é esde graminé es pour être plus produc-tives, 80 % de celles où paissent lesvaches produisant le lait servant à lafabrication du cantal AOP (appellationd’origine proté gé e) sont naturellementriches en herbes, en fleurs et en

    plantes fourragères.

    Le Pôle fromager de l’Institut nationalde la recherche agronomique (Inra)d’Aurillac travaille main dans la mainavec les é leveurs pour les encouragerà entretenir cette riche biodiversit é . Leschercheurs ont ainsi r é pertorié soixante

    types de prairies naturelles dans la ré-gion : « Certaines prairies pr é sentent

    jusqu’à 80 espèces v é gé tales diffé -rentes, explique Sophie Hulin, directricedu Pôle fromager. Cela a un impactpaysager bien s û r, avec une diversité decouleurs et de fleurs, mais c’est aussitrès int é ressant en termes d’accueil desinsectes pollinisateurs et de la faune. »Pour les é leveurs, conserver cette bio-diversité permet de varier l’alimenta-tion du troupeau et de s’adapter auclimat. « Nous les incitons à avoir unegrande gamme de prairies pour unmême é levage, poursuit la chercheuse.

    Cela aide par exempleà r

    ésister

    à unesé cheresse de printemps, qui n’aura

    pas le même impact suivant lesplantes. » Cela leur assure aussi uneautonomie en fourrage pendant l’hiver :« Les seuls achats qu’ils ont à faire sontles complé ments alimentaires commeles cé ré ales, le bl é , l’orge… » , dé tailleSophie Hulin.Cette volonté de « remettre l’herbe aucentre du cahier des charges » a é té porté e par le Comité interprofessionneldes fromages (CIF), qui gère les appel-lations d’origine cantal et salers. L’AOPimpose en effet que les troupeaux soient

    nourris exclusivement de fourrageslocaux et que les vaches laitières soienten pâ ture pendant au moins 120 joursdans l’anné e avec 70 % de leur alimen-tation en herbe. Des critères qui obli-gent à bien gé rer ses p â turages, maisqui sont payants : « La qualité du fro-mage, la couleur de la p â te, la richessearomatique sont influenc é es par la qua-lité de l’herbe » , assure Sophie Hulin. W

    BIODIVERSIT É Dans le Cantal, la qualit é des prairies naturelles est un enjeu pour l’agriculture

    L’herbe, ils en font tout un fromage

    Conserver la biodiversit é des prairies permet aux é leveurs du Cantal de varier l’alimentation de leur troupeau. C o m

    i t é

    i n t e r p r o

    f e s s

    i o n n e l

    d e s

    f r o m a g e s

    Alors que le projetd’aé roport à Notre-Dame-des-Landes,près de Nantes, re-vient dans l’actualité ,Humanité et biodiver-sité rappelle sa posi-

    tion : « Nous demandons de la façonla plus solennelle au gouvernementd’abandonner le projet d’aé roport et

    de le faire en indiquant qu’une nou-velle approche du dé veloppementé conomique s’ouvre à partir de ce jour, une approche conforme aux en-gagements politiques du gouverne-ment, à la Charte de l’environnement(...) et à l’inté rêt sup é rieur et de longterme de l’humanit é . » W

    Hubert Reeves, pr é sidentd’Humanit é et Biodiversit é

    POINT DE VUE

    Un projet d’a é roport à retirer

    A . L

    a m a c

    h è r e

    / S i p a

    AUTOMOBILELes nouvelles normes antipollution valid é esLe Parlement europ é en a valid é mardi les nouvellesnormes antipollution des automobiles. Dès 2020, lesvé hicules particuliers neufs devront é mettre au maximum95 g/km de CO 2, au lieu de 130 g/km en 2015, sous peinede pé nalit é s financières impos é es aux constructeurs.

    NUCL ÉAIREL’objectif de r é duction sera bien inscrit dans la loiRé pondant aux rumeurs é voquant un report, le ministrePhilippe Martin a assur é mardi que l’objectif de r é duireà 50 % la part du nucl é aire dans la production é lectriqued’ici à 2025 serait dans la loi sur la transition é nerg é tique.

    F W Y L M X W F

    ) 9

    « Certaines prairies pr é sentent jusqu’ à 80 espèces v é g é talesdiff é rentes. »

    Sophie Hulin, de l’Inra

    Les é tapesde la fabrication

    du cantal, sur

    Grande distributionEnvironnement et é conomiepeuvent se r é conciliersur les plateaux de fromagesd’Auvergne. En cr é antune gamme « Haut herbage » fabriqu é e avec du lait provenantuniquement de vaches nourriesà l’herbe, la coop é rative fromagèrede Planèze, dont le magasin nedé semplit pas, a pu se d é marqueret cr é er un produit de qualit é qui a s é duit le groupe Carrefour.

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    Mercredi 26 février 201412 ■■ ■Economie

    ÉNERGIELe tarif du gaz va baisser

    Les tarifs réglementés du gazbaisseront en moyennede 1,18 % (hors taxes)le 1er mars, après deux moisconsécutifs de hausse,selon une délibérationde la Commission derégulation de l’énergie (CRE)publiée sur son site Internet.

    DÉFICITLa France devrait déraperMalgré les signes d’unereprise dans la zone euro,Paris ne devrait pas respecterson engagement de ramenerson déficit à 3,6 %, puisà 2,8 % du PIB en 2015, selonBruxelles. La Commissionprévoit plutôt que la Francesoit à 4 % cette annéeet reste à 3,9 % en 2015.

    EMPLOILa loi sur le contrôle destravailleurs détachés votéeLes députés ont voté mardila proposition de loi PS« contre le dumping social »,

    qui veut renforcer lescontrôles et les sanctionscontre les entreprises ayantrecours de manière abusiveà des travailleurs détachés,venus d’un autre pays de l’UE.

    DISTRIBUTIONDe grands écartsD’après l’UFC-Que Choisir,les prix vont en moyenne de295 à 362 € pour un mêmepanier de produits, selonqu’on fait ses coursesà Leclerc ou à Monoprix.Entre le 21 septembre et le5 octobre 2013, l’associationa comparé le prix de78 produits basiques dans3 048 magasins ou «drive ».

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    La propriété intellectuelle plus largement protégéeEn moins de vingt ans, le nombre desaisies de produits contrefaits a bondien France, passant de 200 000 en 1994à 8,6 millions en 2011. « Le but de laproposition de loi [qui doit être définiti-vement adoptée ce mercredi au Sénat]est d’élargir le périmètre de protectionde la propriété intellectuelle et d’adapterles moyens de la douane aux évolutionsde la contrefaçon », explique NicoleBricq, ministre du Commerce extérieur,qui soutient le texte ( lire l’encadré ). Enpratique, les plantes, les semences etles indications géographiques serontaussi bien protégées que des marquesou des brevets, la nouvelle loi offrant

    désormais le niveau maximal de protec-tion à tous les types de droits de la pro-priété intellectuelle.Côtés moyens d’action, les douanierspourront désormais contrôler lescentres de fret express, se faire passerpour des trafiquants pour obtenir desrenseignements, ou encore acquérir desproduits soupçonnés d’être des contre-façons afin de vérifier qu’ils le sont bien.Enfin, le texte prévoit d’autoriser lesdouaniers à effectuer des contrôles ycompris sur des produits en provenancede l’UE. Une disposition encore sujetteà l’adoption en cours d’une directiveeuropéenne. W C. P.

    Claire Planchard

    «T out arsenal qui rend la loiplus claire et plus effi-cace pour lutter contre lacontrefaçon, c’est pour nous commeun radar routier qui fait rouler moinsvite. » Cet espoir mêlé de satisfactionexprimé à la veille du vote d’une nou-velle loi contre la contrefaçon ( lire ci-dessous ) n’est pas celui d’une maisonde luxe, d’un cigarettier, ni même d’unfabricant de médicaments, victimes

    emblématiques de ce type de fraudes,mais celui d’Arnaud Delbard, le prési-dent des pépinières et roseraiesGeorges Delbard, dans l’Allier.

    Des années de travailC’est peu connu, mais les rosiers pourfleurs coupées font partie des grandesvictimes de la contrefaçon. Un pro-blème qui a explosé il y a trente ansavec l’arrivée de nouveaux pays pro-ducteurs, comme la Colombie, l’Equa-teur ou le Kenya : « Pour reproduireune variété à des millions d’exem-plaires, il suffit de prendre une tige et

    de faire une greffe. Mais pour créer unenouvelle variété, avec une nouvelle cou-

    leur, plus de pétales, ou une durée devie en vase plus longue, il faut sept àhuit ans de travail ! Il a donc fallu expli-quer aux nouveaux venus ce qu’étaientune marque et un certificat d’obtentionvariétale, le “brevet” qui protège noscréations et nous rapporte l’essentielde nos ressources via les royalties »,

    explique Arnaud Delbard.Aujourd’hui, le phénomène a ralenti,

    mais les professionnels estiment quela contrefaçon touche encore un quartà un tiers de la production mondialede roses. « Sur les 100 millions deplants cultivés dans le monde, celareprésente des sommes colossalesqui échappent à l’hybrideur et mettenten péril son outil de production, mais

    aussi toute la filière », conclut le pa-tron de Delbard. W

    COMMERCEUne loi votée ce mercredi renforce la lutte contre la contrefaçon

    Une épine retirée du pied

    des créateurs de roses

    F .

    A p e s

    t e g u y

    / A F P

    Les créations sont faciles à copier. Ci-dessus : une rose Queen Elizabeth.

    Bataille économique« La contrefaçon est massive,planétaire et elle prend de nouvellesformes. Elle peut directementmettre en danger la santé despersonnes à travers la contrefaçonde médicaments, mais elle nuitaussi à l’économie », explique à20 Minutes la ministre du Commerceextérieur, Nicole Bricq. Le coût desfraudes se chiffrerait à 6 milliardsd’euros de manque à gagner par anpour les entreprises françaiseset 38 000 destructions d’emplois.

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    Mercredi 26 f é vrier 2 0 1416 ■■ ■Pause

    MOTS FL ÉCH ÉS N°2772 Force 3

    SUDOKU N°1941

    9 5 8 41 3 9 5

    2 4 5 1 8 7

    4 3 7 8

    3 2

    7 1 3 2

    9 2 6 8 4 1

    8 7 9 3

    1 2 7 8

    FacileEn partant des chiffres déjà

    inscrits, remplissez la grillede manière que chaque ligne,chaque colonne et chaquecarré de 3 par 3 contienneune seule fois tousles chiffres de 1 à 9

    Solutiondu sudoku n°1940 5 4 2 3 8 7 1 6 9 9 6 3 4 1 2 5 7 8

    1 7 8 9 5 6 3 2 4 8 1 7 2 6 3 9 4 5 4 5 9 8 7 1 2 3 6

    3 2 6 5 4 9 8 1 7 7 9 1 6 2 5 4 8 3

    6 3 4 1 9 8 7 5 2 2 8 5 7 3 4 6 9 1

    FOUSMÉDE-CINS

    RURAUX

    COURTEPAILLE

    AMORTIS-SEUR

    EFFETSÉCOSSAIS

    CORRIGÉ

    PIERREMARBRÉE

    PETIT

    VÉRIFIÉSARROSE

    PÉ-RIGUEUX

    PODIUMDEPROFDIREC-TION

    OUATANTAUGMEN-

    TERL’EFFET

    LENEP-TUNIUMTRAVAUXFORCÉS

    LICHENSMETTRELAMAIN

    AUCOLLET

    AVANTLIBITUMESPACEVERT

    ÉLÉMENTNÉGATIF

    BIENARRIVÉ

    ADEPTEDUYINETDUYANG

    SŒURDE

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    AMANTD’APH-RODITE

    LIEUTE-NANT

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    C’EST LEPRÉSENTEXTRAITE

    DE

    TOURABRÉGÉSAINT DEBIGORRE

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    LAFIANCÉE

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    TERRAIN

    ABRÉVIA-TIONDEVITESSE

    GROUPEDESTRA-

    TÈGES

    ENTREDEUXAG-GLOMÉ-RATIONS

    CERTAI-NESSONTMARQUI-

    SES

    U S A J A E

    I N O U B L I A B L E S

    I N T O L E R A B L E

    M E I R I N L U R

    R A M E A U M A I

    P E I S N

    B S F E E

    I R M P S

    O E S T

    O U B D M I E

    E R R A T A O U S T

    E M A I L R A I N E E

    E P A I S S I R

    E N A S U E D E

    T I R E E E R

    SOLUTIONDELA

    GRILLEN° 2771

    HOROSCOPEBé lier du 21 mars au 20 avrilVous n’accordez pas facilement

    votre confiance ; à moins de savoir à qui vousavez r é ellement affaire.

    Taureau du 21 avril au 21 maiVous aimez recevoir les f é licitationsde votre entourage et faites tout aujourd’huipour les m é riter.

    Gé meaux du 22 mai au 21 juinVos activit é s ne vous passionnent pas.

    Surtout à cause de la mauvaise ambiancequi règne autour de vous.

    Cancer du 22 juin au 22 juilletVous multipliez les d é marches

    pour provoquer de nouvelles rencontreset trouver des pistes int é ressantes.

    Lion du 23 juillet au 23 aoûtPourquoi s’embrouiller l’espritde questions sans v é ritable importance.

    Vous prenez beaucoup de distance.

    Vierge du 24 août au 23 septembreAujourd’hui ressemble à hier

    et cela finit par vous lasser. Vous esp é rezqu’un é vé nement int é ressant arrive.

    Balance du 24 sept. au 23 octobreVos ambitions peuvent se concr é tiser

    gr â ce aux moyens que vous vous donnezpour parvenir à vos fins.

    Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Vous comprenez qu’il est n é cessaire

    de s’adapter aux nouvelles situationspour avancer plus rapidement.

    Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.En é quipe, vous donnez libre cours

    à vos projets les plus fous. Chacun saitque vous pouvez les r é aliser.

    Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Vous restez dans le mouvement,

    quoiqu’il arrive. C’est le seul moyende pouvoir saisir les bonnes occasions.

    Verseau du 21 janvier au 18 févrierVous avez besoin d’être rassur é .

    C’est uniquement auprès de vos prochesque vous trouvez un vrai r é confort.

    Poissons du 19 février au 20 marsPlus il y a d’agitation autour de vous,

    plus vous prenez la poudre d’escampette.Pour agir en silence.

    « 20 Minutes », 4 376 000 lecteurs, 1er quotidien français(Audipresse ONE 2012-2013, LNM 15+)50-52, bd Haussmann, CS 1030075427 Paris Cedex 09

    Tél. : 01 53 26 65 65 Fax : 01 53 26 65 10Fax rédaction :01 53 26 65 68E-mail :[email protected]é par 20 Minutes France, SAS au capitalde 5 743 392 €, RCS Paris 438 049 843

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    Président, directeur de la publication : Olivier BonsartDirecteur de la rédaction : Acacio PereiraDirecteur général adjoint en charge des revenus :Renaud Grand-ClémentDirecteur général adjoint en charge de l’exploitationet des systèmes d’information : Frédéric LecarmeRédacteur en chef magazine : Laurent BainierDirectrice du marketing et de la communication :Nathalie DesaixDirectrice administrative, nancière et des ressourceshumaines :Magali AldonImpression : Maury, Sego, IPS, Weiss Drück, Midi Print, RPI,Reiff Zeitungs Drück, RotoGaronne, Roto Centre, CILA© 20 Minutes France, 2014.Dépôt légal : à parution.Nos ISSN : 2109-134X, 1777-8301,2269-1618, 2269-1677, 2269-1758,

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    Cin é ma ■■ 17

    On connaissait Marilyne Cantocomme com é dienne, elle signe avecLe Sens de l’humour un premier long-mé trage qui dissimule une certainegravité sous un titre guilleret. Elle semet elle-même en scène dans cettechronique tendre o ù elle incarne uneveuve tentant de retrouver go û t à lavie grâ ce à Antoine Chappey, son

    compagnon à la ville. La r é alisatriceavait remport é un cé sar en 2007 pourFais de beaux rêves , un court-m é trageoù elle é voquait le choc d’une femmequi venait de perdre son mari : « J’aieu envie de raconter la suite, la diffi-cult é qu’allait rencontrer cettefemme pour accepter d’aimer denouveau. » Pari tenu. W C. V.

    RÉUSSITE

    Marilyne Canto derrière la cam é ra

    Caroline Vi é

    M eryl Streep a du charme et duchien. « Bien s û r que je trouvegé nial d’être de nouveau cit é eà l’oscar parce que cela veut dire qued’autres acteurs appr é cient mon tra-vail. » La grande dame a en effet reçusa 18 e nomination pour Uné té à OsageCounty de John Wells, o ù elle incarne

    une mère caracté

    rielle.Ressentir la haineLa com é dienne s’est d é lect é e à entrerdans la peau de cette femme odieuseaux r é pliques acerbes et à la clopevissé e au coin de la bouche. « Jen’avais jamais eu l’occasion de jouerquelqu’un d’aussi franc. Elle dit cequ’elle pense sans aucun filtre » ,confie la com é dienne.Julia Roberts, Juliette Lewis, EwanMcGregor et Julianne Nicholson es-saient de tenir tête à cette mar â tred’anthologie. « Ce qui est g é nial quandon ré unit une distribution pareille, c’estqu’on a tous envie de s’impression-

    ner » , plaisante Meryl Streep. Tousé taient d’ailleurs venus avec leursnotes pour rencontrer le dramaturgeet sc é nariste Tracy Letts : « Chacund’entre nous souhaitait qu’il r é intègreles passages qu’il avait coup é s dansnos personnages en adaptant sa piècepour l’é cran » , sourit la com é dienne.Meryl Streep a aussi é té contrainte des’entra î ner à fumer pour trouver la voix

    de son personnage

    : «

    Je devaisconsommer des cigarettes aromatis é set j’avais l’impression de sentir le vieuxmé got. » La comé dienne et ses parte-naires ont aussi d û recommencer unesoixantaine de fois une scène de dix-huit minutes o ù la famille s’ é charpe.« C’é tait physiquement très é prouvantet psychologiquement é puisant, confiela com é dienne. Mon personnage tientcette scène et ce n’est pas plaisant deressentir la haine des autres quiconverge vers soi. » Pour se remettre,Meryl a trouv é le remède id é al : « Unbon verre de bourgogne ! » Elle le lè-vera peut-être après avoir reçu son4e oscar ce week-end. W

    DRAME Elle é pate dans « Un é té à Osage County »

    Meryl Streep,mère caract é rielle

    T h e

    W e i n s

    t e i n C o m p a n y

    Grâ ce à ce rôle, Meryl Streep a d é croch é sa 18 e citation pour un oscar.

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    Mercredi 26 février 201418 ■■ ■Cinéma

    ##JEV#148-110- http://m.20minutes.fr/tv/cine-vie/101166-t ##JEV#

    En chiffres

    Super 8 C’est le formatdans lequel Wes Anderson a tournéses premiers films.

    1996 L’année où Andersona signé son premier long, BottleRocket, sorti en vidéo en France.

    8 Le nombre de longs-métragesqu’il a réalisés.

    3 Ses citations aux Oscars :meilleur scénario de La FamilleTenenbaum et Moonrise Kingdomet meilleur film d’animationpour Fantastic Mr. Fox .

    10 000 La superficie, en m 2,du magasin qui a servi de décor.

    Caroline Vié

    Le jury de la Berlinale, qui lui adonné son Ours d’argent – GrandPrix, s’est laissé envoûter par lecharme nostalgique de The Grand Bu-dapest Hotel , l’initiation tragicomiqued’un garçon d’étage par un maîtred’hôtel raffiné. Wes Anderson fait par-tie des cinéastes dont on dit qu’ils ontun « style », une qualité pour ceux quiaiment son travail, un défaut pour quine l’apprécie pas. Quatre élémentspermettent de reconnaître un film deWes Anderson d’un seul coup d’œil…

    VLes couleurs saturées. Vert,orange, marron, marron : De Rushmore

    (1998) àFantastic Mr. Fox (2010) en pas-sant par La Famille Tenenbaum (2001)et Moonrise Kingdom (2011), Wes An-derson a choisi une gamme chroma-tique chaleureuse. Il l’a même adoptéepour sa garde-robe : personne d’autrene peut avoir la classe en costume develours côtelé et Clarks marronnasses.

    V La nostalgie teintée d’absurde.Ses personnages sont fortement an-crés dans le passé. Le héros du GrandBudapest Hotel initie son disciple aux uset coutumes d’un temps déjà dépassé.Les gamins de Moonrise Kingdom et lesfrères d’ A bord du Darjeeling Limited(2007) évoluent eux aussi dans des uni-

    vers nostalgiques souvent soulignés

    par une bande-son seventies.V Des personnages très encadrés.L’un des signes les plus distinctifs dela mise en scène de Wes Anderson estla façon dont il enferme ses héros dansses cadres comme dans des boîtesdont ils vont essayer de sortir. L’ascen-seur du Grand Budapest Hotel, la de-

    meure de la Famille Tenenbaum , les

    terriers de Fantastic Mr. Fox et le sous-marin de La Vie aquatique (2003) sontcomme autant de maisons de poupées,des écrins en dehors du monde.VDes bandes à part. Pour échapperà la brutalité de l’univers, il faut serassembler. La famille réelle ou réin-ventée est au centre du cinéma de Wes

    Anderson. Que ce soit pour ses acteurs

    (les frères Wilson, Bill Murray) ou pourses personnages, l’union fait la forcede héros inadaptés. W

    TRAGICOMÉDIEPour son 8 e film, l’Américain reçoit le spectateur dans son « Grand Budapest Hotel »

    Wes Anderson, le cinéma dandy

    T w e n

    t i e

    t h C e n

    t u r y

    F o x

    Ralph Fiennes, concierge en chef du Grand Budapest Hotel, et Tony Revolori, son apprenti groom.Des personnagesancrés dans le passé.

    Wes AndersonRéalisateur

    de The GrandBudapest Hotel

    D’où est venule personnagede MonsieurGustave ? Mon coscénariste Ugo Guinness etmoi-même nous sommes inspirés del’un de nos amis. A l’origine, il n’étaitpas concierge dans un grand hôtelparce qu’il ne l’est pas dans la vie.La première mouture du scénarion’aurait donné qu’un court-métrage.Ce n’est que des années après avoireu cette idée que j’ai découvertl’œuvre de Stefan Zweig et que j’ensuis tombé amoureux. J’ai eu envied’en retrouver l’esprit dans un film

    et c’est de là qu’est né The GrandBudapest Hotel .Qui est l’ami qui vous a inspiré ? C’est un homme très attachant qui ades opinions très tranchées et qui tra-vaille dans le milieu de l’art. C’estquelqu’un de doux qui s’est tout desuite trouvé. On a l’impression que letemps s’est arrêté autour de lui. Il aune cinquantaine d’années, mais il nechange pas. Il venait nous voir pendantl’écriture et nous disait régulière-ment : « Je ne ferais jamais ça. » Il étaitenchanté d’être incarné par RalphFiennes et il a apprécié le film…Comment avez-vous conçu l’hôtel ? Je rêvais de trouver un véritable éta-blissement où nous pourrions vivre ettourner, mais je me suis vite renducompte qu’un tel hôtel n’existe pas…J’ai finalement trouvé mon bonheur

    dans un grand magasin désaffecté, leGörlitzer Warenhaus, pour construirele décor du hall et des chambres etinstaller nos bureaux.Où avez déniché le jeuneTony Revolori ? Dans un casting tout simplement ! Cecomédien californien m’a enthou-siasmé par sa fraîcheur et sa pré-sence. Il fallait qu’il soit sacrément fortpour pouvoir exister à côté de JudeLaw ou Ralph Fiennes.Des acteurs français se sont glissésdans le générique du film…Je connaissais Mathieu Amalric parcequ’il a doublé le héros de Fantastic Mr.Fox pour la version française. Quant àLéa Seydoux, je l’avais dirigée dans unepublicité où je l’avais trouvée si parfaiteque j’ai souhaité la retrouver au plusvite. W Propos recuellis par C. V.

    « Ce comédien californien m’a enthousiasmé »

    P .

    A v e n

    t u r i e r

    / S i p a

    Regardezl’émission

    « Ciné Vié » sur

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    ##JEV#175-268-http://m.20minutes.fr/tv/le-rewind/101142-p##JEV#

    Mercredi 26 f é vrier 2 0 1420 ■■ ■Cin é ma

    Dany Boon Acteur et r é alisateur

    de Supercondriaque

    Etes-vous vraimentaussi hypocondriaqueque votre h é ros ? Disons que j’ai de bonnes bases, maisque j’ai un peu forcé le trait. Il est vraique j’adore les pharmacies et que lesexamens m é dicaux me rassurent. Jepense que c’est un ph é nomène quetout le monde peut comprendre car,maintenant, gr â ce à Internet, les pa-tients d é barquent chez leur docteuravec un diagnostic trouvé sur la Toile.Comment vous dirigez-vousen tant qu’acteur ? Je travaille tellement mon sc é narioavant le tournage que je connais toutesles r é pliques par cœur y compriscelles des autres acteurs ! Je sais doncparfaitement ce que je vais faire devantla camé ra. Là , j’ai souhaité apporterdavantage de gags visuels plusproches de mes prestations sur scène.Et vos retrouvailles avec Kad Merad ? Dès le premier jour, j’ai é té sidé ré devoirà quel point nous fonctionnons bienensemble. Six ans après les Ch’tis, nous

    sommes toujours aussi complices. Kada une tendresse et une humanit é in-croyables. Il m’é meut tout le temps.Votre m é decin a-t-il vu le film ? Il l’a beaucoup aimé et cela d’autantplus que je lui avais ré servé un petitrôle, dans la scène du caf é .Le film vous a-t-il gu é ri ? Pas vraiment, mais je m’am é liore. Jeprends un grand plaisir à rire et à fairerire de mes n é vroses.Vous avez un autre film sur le feu ? Cet hiver, je vais ré aliser une com é diebaptisé e The Ambassadors aux Etats-Unis. W Propos recueillis par C.V.

    DANY BOON

    « J'adore les pharmacies »

    J . -

    C .

    L o

    t h e r

    / P a

    t h é

    D i s t r i b u

    t i o n

    Dany, incurable hypocondriaque.

    Caroline Vi é

    L iam Neeson retrouve JaumeCollet-Serra, r é alisateur deSans identit é (2011) pour un nou-veau thriller haletant. Dans Non-Stop ,l’acteur doit identifier un terroristedans un avion en plein vol. Ce derniermenace de tuer les passagers un parun si ce policier au bout du rouleau nelui fait pas verser une forte sommed’argent sur un compte secret …

    Ambiance claustrophobeA 61 printemps, Liam Neeson est tou- jours prêt à faire le coup de poing ycompris dans l’espace plutôt succintd’un avion de ligne. « Quand j’ai signé pour le film, je n’avais pas du tout in-té gré que mon mètre quatre-vingt-treize serait difficile à caser dans ledé cor » , avoue le comé dien.Bien que versé dans les arts mar-tiaux, Neeson a dû suivre un entra î -nement particulier pour apprendre à

    se battre entre les sièges avec l’aided’un authentique marshal, policiersqui veille discrètement à la sé curité des passagers en plein vol. « Cestypes savent vous neutraliser un f â -cheux en un rien de temps sans nuireau confort des autres passagers » ,explique-t-il. L’acteur s’est cepen-dant retrouv é couvert de bleus aprèss’être beaucoup battu avec les siègesqui l’entouraient…« J’ai admiré la façon dont Liam arri-vait à dé placer son grand corps entre

    les sièges, se souvient sa partenaireJulianne Moore. Il avait vraimentadopté un langage corporel très par-ticulier et je suis maintenant capabled’identifier le marshal dans les nom-breux vols que je prends … »Si Liam Neeson a tenu à payer de sapersonne pour les nombreuses scènesde bagarres, Jaume Collet-Seraveillait au grain en pilote avisé . « Biené videmment, nous tournions dans undé cor dont chaque pan é tait escamo-

    table mais je tenais à garder l’aspectclaustrophobe d’une cabine d’avionpour que le spectateur se sente op-press é . » Le ré sultat est fort convain-cant car bien des spectateurs regar-deront sans doute les passagers deleur prochain vol d’un air suspicieuxaprès avoir suivi cet excellent sus-pense. Attachez vos ceintures ! W

    THRILLER L'acteur irlandais qui encha îne les rôles physiques est à l'affiche de « Non-Stop »

    Liam Neeson

    veut de l'action

    S t u d i o C a n a

    l

    Liam Neeson joue un marshal, officier charg é de la s é curit é dans les avions.

    Avec JulianneC'est la seconde fois que LiamNeeson et Julianne Moorecollaborent. Ils interpr é taient uncouple en crise dans le filmd'auteur Chloé ré alis é par AtomEgoyan en 2009.

    JUSTICE

    John McTiernan lib é ré de prisonLe ré alisateur am é ricain de la saga Une journ é e en enferavec Bruce Willis, a é té libé ré de prison mardi après avoirpass é près d'un an derrière les barreaux. Il avait fait appelà un dé tective pour é couter ill é galement un producteur.

    TOURNAGEMoins de d é localisations qu’en 2012Grâ ce à un cr é dit d’impôt r é troactif, la d é localisation à l’é tranger des tournages de longs m é trages français a é té en net recul en 2013, près de 30 % de moins qu’en 2012.

    F W Y L M X W F

    ) 9

    Le RewindRetrouvez l’ é mission d é calé e qui revientsur les faits insolites du jour.

    www.20minutes.fr/tv/le-rewind

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    High-tech ■■ 21

    *;"53" )!#/=&9 +-#- 8=% 1=& 7!;5396=-?.6= 7;!?3:& 42==#9 !<

    56= 05!#= *:= 02>=;?39"!2#5 , ?3= *#5'!!;? + 1,2$ &'""

    #-0($,) + *3;$!2;#= 1-$/ &,%,!!***Le PDG de l’op é rateur t é lé phonique

    Orange, St é phane Richard, aconfirmé mardi, au micro de BFMBusiness, qu’il é tait en discussionavec le gé ant amé ricain de l’informa-tique Microsoft concernant un par-tenariat industriel autour de Daily-motion. « Ça ne veut pas dire qu’onarrivera à un accord, mais j’ai bon

    espoir » , a-t-il confirmé , interrog é en marge du Mobile World Congress.« L’accord sera avant tout indus-triel » , a ajouté Sté phane Richard, quia pré cisé que le groupe français de-vrait « garder la majorit é de Daily-motion, car nous voulons resterma î tres d’une des plus belles r é us-sites de l’Internet français » . W

    DAILYMOTION

    Orange discute avec Microsoft

    De notre envoy é sp é cial à Barcelone,

    Christophe S é frin

    V itrine du monde de la mobilité

    avec des smartphones et ta-blettes qui font rêver, le Mo-

    bile World Congress de Barcelone faitaussi é cho à des r é alité s moins glo-rieuses. Sp é cialiste dans la protection

    des smartphones avec son applicationde s é curité gratuite, Lookout profitedu salon pour faire le bilan autour desmé thodes des cybercriminels desti-né es à infecter nos terminaux.

    Des bombes à retardement« Jusqu’alors, on voyait beaucoup d’ex-pé rimentations autour des malwares(virus malicieux). Nous constatons queles cybercriminels essaient de maximi-ser le volume des personnes atteinteset de limiter la d é tection en ciblantleurs attaques » , explique à 20 MinutesThomas Labarthe, directeur Europe deLookout. Leur technique ? Investir lessmartphones par le biais d’applications

    à priori anodines. Mais celles-ci sontcontaminé es par une sous-couche vi-rale, dont ils pourront activer les effetsné fastes … quand et où ils le voudront.Un peu comme avec une bombe à re-tardement.Le taux de malwares a beaucoup é vo-lué d’un pays à l’autre en 2013. SelonLookout, 1 % des terminaux ont é té contaminé s au Japon, 3 % en France,

    18 % en Espagne, voire 63 % en Rus-sie. Comble du cynisme : l’introductionsur le march é de smartphones chinoisavec des malwares pr é installé s !Autre mé thode, contaminer les kits misà la disposition des dé veloppeurs d’ap-plis : « C’é tait très, très pro, mais nousavons reconnu des lignes de code d’unmalware qui y é tait injecté » , relateThomas Labarthe. Les criminels ontattendu deux mois pour activer « Bad-news » , un « SMS Fraud» , soit un mo-dule qui envoie des SMS surtaxé s.Selon Lookout, 60 % des arnaques auxSMS proviendraient de Russie. Une di-zaine d’organisations criminelles seu-lement en seraient à l’origine. W

    TÉLÉPHONIE Lookoot fait le point sur la s é curit é

    Le cybercrimea des id é es

    F .

    L o

    d i / 2 0 M i n u

    t e s

    Le sp é cialiste Lookout piste les m é thodes des cybercriminels.

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    Mercredi 26 février 201422 ■■ ■TV-Médias

    ■■ ■Votre soirée télé

    ##JEV#117-258-http://m.20minutes.fr/tv/zap-tele/101170-a##JEV#

    Décidée à redresser son audience

    de l’après-midi pour atteindre les14 %, France 2 prépare de nou-veaux programmes. « Nous vou-lons mettre l’accent sur les maga-zines art de vivre », a expliqué lenouveau directeur des pro-grammes de la chaîne publique,Thierry Thuillier, en présentant sespistes pour la tranche 16 h 30-20 h,un « triangle des Bermudes »,selon lui : « Sur 10 programmeslancés l’après-midi, seuls 3 ont faitplus que 10 % », a-t-il expliqué.Plusieurs pistes ont été évoquées :une version française d’« Antiques

    Roadshow », une émission emblé-matique de la BBC autour des an-tiquités par Charlotte de Turc-kheim ; une quotidienne autour de« L’Artisan préféré des Français ».France 2 va aussi tenter de doperl’audience du magazine de cuisine« Dans la peau d’un chef », avec lechef pâtissier Christophe Michalak,dont une nouvelle formule démar-rera la semaine prochaine. W

    FRANCE 2

    Des aprèmen chantier

    Stéphane Leblanc

    C ’est mardi que se déroulaientles auditions des six candidatsà la présidence de RadioFrance, retenus par le Conseil supé-rieur de l’audiovisuel. Ils disposaientde 30 minutes pour exposer leur pro- jet, suivies de 45 minutes de discus-sion. La décision sera connue au plustard le 7 mars. Nos pronostics.

    VUne femme serait hautement appré-ciée à la tête de Radio France et Annede Brucy a toutes ses chances. A56 ans, l’ex-direcrice de France Bleu

    a pour elle une belle expérience et unbon réseau. Ce serait aussi une sacréerevanche pour celle qui a été licenciéesans ménagement, ni motif sérieux,par Jean-Luc Hees alors qu’elle obte-nait de très bons résultats d’audienceà France Bleu. Pronostic : 32 % .V Martin Ajdari est un sérieux postu-lant. A 44 ans, le secrétaire général deFrance Télévisions connaît bien la mai-son puisqu’il y est déjà passé commedirecteur général délégué, où il était

    apprécié, y compris des syndicats. Deplus, cet énarque connaît bien DavidKessler, en charge du dossier médiasauprès d’Aurélie Filippetti. 23 % .VLe profil deMathieu Gallet est trèsdifférent. A 37 ans, le président del’INA est un peu le jeune loup quimonte grâce aux cabinets ministérielset notamment l’appui de Frédéric Mit-terrand. Brillant, ambitieux, c’est

    un homme de dossiers qui a des sou-tiens à droite sans être pour autantmal vu à gauche. 19 % .V Anne Durupty , directrice généraled’Arte France et ex-DG adjointe duCNC, a pour elle d’être une femme et

    ses compétences sont reconnues, maiscette technicienne de 59 ans affiche unepersonnalité très discrète. Pas forcé-ment l’idéal pour occuper un poste depremier plan, très politique. 14 % .V Philippe Gault , c’est la surprise.Venu du monde des radios libres,cet homme de 57 ans est président duSirti (Syndicat des radios et télévisionsindépendantes). Pas forcément lemeilleur atout pour gérer une institu-tion classique et monumentale. 4 % . W

    A la conférence de rentrée

    de Radio France, fin août.

    RADIO Elles sont deux parmi les six candidats auditionnés par le CSA

    Une femme à Radio France ?

    A .

    M e u n

    i e r

    / S i p a

    SuccessionIl est improbable que Jean-LucHees, 63 ans, soit reconduit. Cettepersonnalité diversement appréciéen’a pas un bilan flamboyant et seraatteinte par la limite d’âge en coursde second mandat. Pronostic : 8 %.

    « Un anniversaire inou-bliable ». (USA, 2013).

    Avec Ted Danson, JorjaFox, Elisabeth Shue.Sara apprend que l’hommeavec qui elle a passé la nuita été poignardé. Elle doitprouver son innocence.

    Réalisation : JérômeFoulon (Fr., 2011). 1h30.

    Avec Muriel Robin, FatouN’Diaye, Christian Hecq.Une commissaire en retraiteet sa voisine enquêtent surun meurtre commis dans leXe arrondissement de Paris.

    Présenté par Patrick de

    Carolis. « Passion patri-moine : En Polynésie, deTahiti aux Marquises ».Rencontres avec ceux quise battent pour préserver lepatrimoine de la Polynésie.

    ·· Comédie de DanièleThompson (Fr., 2013).1h40. Avec Eric Elmos-nino, Monica Bellucci.La relation déjà bancale dedeux frères prend l’eau petità petit.

    ·· Drame de KatellQuillévéré (Fr., 2010).1h20. Avec Clara Augarde,Lio, Michel Galabru.Une adolescente quitte l’in-ternat pour rejoindre sonvillage. Elle découvre queson père est parti.

    Présenté par StéphanePlaza.Des particuliers recherchentl’appartement ou la maisonidéale : Stéphane Plaza etson équipe les aident.

    FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC D8

    20.45 Le VilainComédie de et avec AlbertDupontel. Un gangster seréfugie chez sa mère.22.05 Eric Antoine

    & Friends décoiffentMontreuxSpectacle.

    20.40 La Maison France 5Magazine. Présenté parStéphane Thebaut. L’équipesemble décidément seplaire en Belgique : elle y

    poursuit son séjour.21.40 Silence, ça pousse !

    20.50 Enquêtes criminellesMagazine. Présenté parSidonie Bonnec. « Quandle meurtrier s’inspire deColumbo »...

    22.50 Enquêtes criminellesMagazine.

    20.50 AlphasSérie. « La vie après lamort ». « Mémoire caché ».« Alphaville ». « Dieux etdémons ». « Le grand saut ».

    « Enfer voltaïque ». AvecDavid Strathairn .

    20.55 Les 30 Histoires...mystérieusesDivertissement. Présentépar Karine Ferri, PascalBataille.

    23.30 Les 30 Histoires...spectaculaires

    20.50 En quête d’actualitéMagazine. Présenté par GuyLagache. «Trafic de fauxpapiers, usurpation : lesvoleurs d’identité ».

    22.35 En quête d’actualitéMagazine.

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    Mercredi 26 février 201426 ■■ ■Lyon Sports

    FOOTBALLUn Macédonien au sifflet

    Aleksandar Stavrev (37 ans) aété désigné pour diriger ce jeudi (21 h 05), au stade deGerland, le 16 e de finaleretour de Ligue Europa entrel’OL et le TchernomoretsOdessa. C’est la première foisqu’il arbitrera ces deuxformations.

    BASKETLa rencontreDijon-Asvel fixéeLa chambre d’appel de laFédération française ayant

    validé vendredi le résultat du16e de finale de Coupe deFrance remporté le 28 janvierpar l’Asvel à Chalon (76-77a.p.), le club villeurbannaisest donc appelé à affronterla JDA Dijon en 8e de finale. Larencontre a été programméele mardi 11 mars (20 h), enBourgogne. Le vainqueur seraopposé au Paris-Levalloisen quart de finale.

    TAEKWONDOYasmina Aziez confirme

    Une semaine après avoirremporté l’Open de Louxor(Egypte) dans la catégorie desmoins de 49 kg, la Vénissianea récidivé ce week-end lorsde l’Open de Fujaïrah (Emiratsarabes unis). Pour sa part, laSaint-Foniarde MustaphaHajer a obtenu la médailled’argent dans la catégorie desmoins de 46 kg. Les deuxtaekwondoistes enchaînentcette semaine avec l’Open deManama (Bahreïn) qui débutece jeudi.

    ESCRIMESéance de rattrapage pourQuentin ThivelTrois jours après avoir échouédevant le Croate Petar Files(13-15) en 16 e de finale del’épreuve individuelle desChampionnats d’Europecadets qui se déroulentactuellement à Jérusalem(Israël), le fleurettiste duMasque de Fer participe cemercredi à l’épreuve paréquipes. Les Françaisdébuteront la compétitionface à la Belgique.

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    Stéphane Marteau

    L’OL s’apprête à compter dansses rangs une nouvelle interna-tionale. Le sélectionneur Phi-lippe Bergeroo a en effet convoquéAmel Majri (21 ans) pour participer autournoi de Chypre qui aura lieu du 5 au12 mars. « Je suis super contente.Cela vient récompenser mes presta-tions avec mon club, mais aussi lorsde mon match disputé avec l’équipede France B contre la Belgique où j’aifait en sorte de me montrer à monavantage », nous a confié cette joueusequi a débuté le football aux Minguettes

    avant de rejoindre l’OL il y a sept ans.« Elle est la preuve que la formationlyonnaise n’est pas mauvaise », se fé-licite son entraîneur Patrice Lair,convaincu qu’elle peut apporter beau-

    coup aux Bleues. « Elle a un profil de

    gauchère dribbleuse qui manque àl’équipe de France », souligne-t-il.

    Inspirée par Ronaldinhoet Ben ArfaJoueuse polyvalente, Amel Majri peutévoluer au poste de défenseur latéral,de milieu offensif, voire de meneusede jeu. Mais depuis le départ de l’Amé-ricaine Megan Rapinoe, Patrice Lairl’utilise le plus souvent à gauche de ladéfense lyonnaise. « Je m’adapte,même si je préfère provoquer et drib-bler plutôt que défendre. » Pas éton-

    nant quand on a comme source d’ins-piration Ronaldinho et Hatem Ben Arfa.Elle compte ainsi mettre ses qualitéstechniques au service des Bleues oùelle retrouvera dix autres lyonnaises.

    « Leur présence devrait me mettre en

    confiance. » Elle appréhende juste unéventuel bizutage. « Je n’aime pas ça »,reconnaît-elle. Elle devra aussi se fa-miliariser avec la Marseillaise . « Mescoéquipières me l’ont collé dans moncasier car je ne connais pas très bienles paroles », avoue Amel qui a tournéle dos à la sélection tunisienne « car leniveau n’était pas assez élevé. » W

    FOOTBALL FÉMININ La Lyonnaise vient d’être convoquée chez les Bleues

    Amel Majri change de statut

    Soeur jumelleAmel Majri a une sœur jumelle,Rachida, qui évolue également àl’OL, mais au sein de l’équipe

    réserve engagée en divisiond’honneur (3 e niveau). CommeAmel, Rachida a été sélectionnéeavec la sélection U20 tunisienne.

    Les joueurs de l’OL ménagent leurs efforts

    Soins et récupération. Tel est le pro-gramme auquel s’astreignent depuisdeux jours les hommes de RémiGarde. Tout du moins ceux qui ont dis-puté le match à Lille (0-0), dimanche.A deux jours de la réception du Tcher-nomorets Odessa lors des 16 es de fi-nale retour de la Ligue Europa (0-0 àl’aller), une partie des joueurs titula-risés dans le Nord a effectué mardi un

    léger footing. Y compris Maxime Go-nalons qui avait quitté la pelouse dustade Pierre-Mauroy sur une civièreen raison d’une blessure à la hanche.Le capitaine de l’OL et ses coéquipiersont ensuite regagné les vestiaires tan-dis que les remplaçants ont poursuivila séance sous les ordres de BrunoGénésio et de Gérard Baticle, deux desadjoints de Rémi Garde.

    En revanche, Yoann Gourcuff, en déli-catesse avec ses adducteurs depuis ledéplacement à Nantes (1-2), le 9 fé-vrier, est toujours aux abonnés ab-sents. Autant dire que sa présence surle terrain, jeudi, face à la formationukrainienne, mais aussi trois joursplus tard contre Montpellier pour lecompte de la 27e journée de L1, sembleplus que compromise. W S.M.

    P .

    F a y o

    l l e

    / S i p a

    Maxime Gonalons (ici face au Betis Séville) était de retour à l’entraînement, mardi.

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    Mercredi 26 f é vrier 2 0 14 Sports ■■■ 27

    FOOTBALLDortmund frappe fort

    Le Borussia Dortmund a prisune très s é rieuse option surles quarts de finale de C1en battant largementle Zenith Saint-P é tersbourg à l’exté rieur (2-4) en 8 e de finalealler de la Ligue deschampions, mardi.

    Le bon coup de BordeauxLes Girondins ont ma î tris é Lorient (3-2) mardi en matchen retard de la 24 e journ é e deL1. Ils sont d é sormais 7 es.

    CYCLISME SUR PISTETop d é part pourles Mondiaux à CaliLes championnats du mondede cyclisme sur pistes’ouvrent ce mercredi,à Cali (Colombie). FrançoisPervis, en lice dans les troisé preuves individuellesdu sprint, repr é sentela meilleure chance demé dailles pour la France. Fin2013, il a battu deux recordsdu monde, sur le 200 m lanc é et le kilomètre d é part arrêt é .

    ATHL ÉTISMEIvan Ukhov s’envoleLe Russe Ivan Ukhov,champion olympique de lahauteur à Londres en 2012,a r é ussi avec 2,42 mla meilleure performancemondiale de l’ann é e en salleet la deuxième meilleureperformance de tous lestemps, mardi, lors de laré union de Prague.

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    FORMULE 1

    La rumeur vrombit autour de Michael SchumacherPrès de deux mois après le grave ac-cident de ski de Michael Schumacher,les interrogations vont bon train surl’é tat de sant é du septuple championdu monde de F1. Dernière rumeur endate : celle lanc é e par l’hebdomadaireallemand Focus , qui affirme que leprocessus de r é veil entamé il y a trois

    semaines « n’a pas progress é et amême d û être arrêt é » . Selon le ma-gazine, le pilote aurait donc é té re-plongé dans un coma artificiel par lesmé decins du CHU de Grenoble. Uneaffirmation accueillie avec scepticismepar Gary Hartstein, ancien d é lé gué mé dical de la FIA (Fé dé ration interna-

    tionale de l’automobile), pour qui« cette rumeur n’a aucun sens et doitêtre ignor é e » . Lui s’interroge tout demême sur le mutisme du CHU de Gre-noble depuis de longue semaines :« Les fans mé ritent qu’on leur parle,ils mé ritent de savoir » , é crit-il sur sonblog. W A Grenoble, Manuel Pavard

    Antoine Maes

    A vec 33 mé dailles, dont 13 en

    or, la Russie a r é gné sans par-tage sur ses Jeux de Sotchi.

    Un peu trop, visiblement. La cha î neallemande WRD, dans une enquêtediffusé e lundi soir, assure que l’ é quiperusse a eu massivement recours audopage pour faire exploser son total.Selon la WRD, les athlètes russes uti-liseraient comme produit dopant lexé non, un gaz rare, dont la propri é té

    principale est de stimuler la productionpar le corps de l’EPO, hormone natu-relle qui augmente le nombre de glo-bules rouges et permet d’am é liorerl’endurance. Alerté e, l’Agence mon-diale antidopage a assur é qu’elle sepencherait sur la question.

    Ind é tectableL’utilisation du xé non n’est pas unemé thode nouvelle, selon Gé rard Dine,mé decin spé cialiste du dopage. « Onpeut imaginer que ça remonte aux an-né es 1970, explique-t-il. Il y a eu un

    transfert de comp é tences du militaireet du spatial vers le monde sportif. » Beaucoup moins puissant que les in- jections d’EPO, le dopage au xé non aun grand point fort : la mé thode estindé tectable. Ce qui pourrait expliquerl’absence de contrôles positifs à Sotchi.

    « Vous ne pouvez pas repé rer quelqu’unqui en a inspiré . C’est votre propre EPOque vous allez stimuler » , abonde Gé -rard Dine. La seule limite à ce produitmiracle : son accessibilit é . D’autantque son utilisation né cessite de solidescompé tences scientifiques. W

    OLYMPISME Des athlètes du pays hôte pourraient avoir utilis é un gaz dopant

    Un nuage de soupçon

    sur les mé

    dailles russes

    S i p a

    N Y

    La Russie a r é alis é un triple podium en ski de fond et glan é 33 mé dailles.

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