INTRODUCTIONEnquête de terrain
Christèle Géraud & Jessica Vandamme
INTRODUCTION
Après presque 20 années d’expérience professionnelle dans des
secteurs d’activités divers tels que la logistique, le transport,
la grande distribution, le travail temporaire et le recrutement…,
et issues de formation différentes, notre démarche au travers de
cette enquête de rentrée est tout d’abord de nous permettre de
mieux appréhender les métiers de la formation grâce à la mise en
relation avec différents formateurs, responsables de formations et
consultants, et également de détecter les opportunités d’un futur
stage au sein d’un organisme ainsi que les possibilités d’emplois
offertes actuellement sur le marché.
Cette démarche nous permet en conséquence de confirmer notre choix
de projet initial ou à défaut, de nous permettre de nous
réorienter.
Avant de vous présenter un résumé des 10 entretiens passés auprès
des professionnels rencontrés, nous allons décliner la procédure
mise en place pour mener à bien nos interviews :
· Réflexion commune
Nous avons réfléchi au portefeuille de contacts que nous avions
dans le métier de la formation afin de lister les personnes à
contacter pour la prise de rendez-vous.
· La prise de rendez-vous
Nous nous présentons, expliquons notre démarche dans le cadre de
notre Licence en Sciences de l’éducation. Nous organisons un
rendez-vous en fonction des disponibilités de chacun.
· L’entretien
Nous présentons de nouveau notre diplôme universitaire et rappelons
les objectifs de notre démarche ainsi que nos attentes.
· Le questionnaire
À l’aide du guide d’entretien que nous avons créé ensemble, nous
menons nos entrevues afin de connaître nos interlocuteurs et leurs
organismes. Nous avons choisi d’effectuer un entretien
semi-directif et de poser des questions ouvertes et
semi-ouvertes. L’intérêt étant de laisser la parole à notre
interlocuteur.
· Remerciements
Après chaque entretien, nous remercions notre interlocuteur du
temps qu’il a bien voulu nous accorder de vive-voix et/ou par
e-mail ou SMS.
L’étude qui va suivre est le résultat des différentes interviews
effectuées lors de notre enquête de rentrée.
Pour chaque entretien, nous proposons à travers ce dossier, de vous
présenter :
1- l’organisme de formation
2- l’interlocuteur au travers d’un résumé de notre échange
L’organisme de formation
· Son histoire, son statut
· Le public auquel il s’adresse, les différentes formations
proposées
· Son mode de fonctionnement
· Ses fonctions,
· Ses choix en matière de pédagogie, de techniques de
formation
· Ses motivations et ses difficultés pour le métier de
formateur,
· Ses souhaits d’évolution
Conclusion
D., Professeur de Lycée
Le lycée
Fondée en 1897, l’établissement catholique présente un profil
atypique. Il s’agit d’un seul établissement réparti sur 2
sites : Gignac et Marignane.
L’établissement compte presque 140 professeurs pour plus de deux
mille élèves répartis sur deux maternelles, deux collèges et un
lycée général et technologique.
Il veut promouvoir toutes les valeurs humaines et spirituelles
rendant possible le choix de la Foi Chrétienne comme le choix de
tout autre idéal humain.
Il vise donc à l’Éducation de tout l’Être dans toutes ses
dimensions : intellectuelles, affectives, relationnelles et
spirituelles.
Le professeur
D., Professeur d’Histoire Géographie en Lycée privé depuis 8
ans.
De formation universitaire, elle a commencé par un DEUG d’histoire
et géographie après son bac littéraire. Puis a continué ses études
par une licence et une maîtrise d’histoire.
Elle a tout d’abord exercé son métier de professeur au sein d’un
lycée privé sur Marseille auprès d’élèves de 3ème. Depuis 3 ans,
elle enseigne la même discipline auprès d’élèves allant de la 2nde
à la terminale.
D’une manière assez classique les outils de formation utilisés sont
des documents dans des manuels, les cahiers pour les élèves et le
tableau blanc. Néanmoins, depuis l’année dernière, dans le cadre
d’un projet pilote auquel D. participe, les classes se sont vues
équipées de tablettes pour les élèves et les professeurs. Les
manuels sont ainsi dématérialisés et le prof projette ses cours sur
un écran.
L’évaluation est une part importante de son travail. En tant que
professeur, « sa mission » est de transmettre, expliquer,
raconter, surtout en histoire. Mais il faut aussi évaluer…
Une préparation aux évaluations est faite en donnant aux élèves au
début de chaque chapitre, une fiche qui reprend les thèmes, les
titres, les problématiques et les compétences abordées.
D’une façon assez classique, les évaluations sont faites avec des
notes sur 10 ou sur 20.
Au collège où elle a exercé précédemment, une évaluation des
compétences acquises avait été mise en place. Cette démarche était
fructueuse mais engendrait deux fois plus de travail pour le
professeur, entraînant un retard dans l’avancement du
programme.
Bien qu’en tant qu’élève, D. ne se voyait absolument pas occuper un
poste de professeur, son expérience de cheftaine d’un camp de
scouts lui a fait prendre conscience qu’elle était faite pour
l’enseignement. Ce qu’elle aime aujourd’hui c’est transmettre,
expliquer, découvrir et raconter ce qu’elle a appris. Elle se
positionne comme un guide, un accompagnateur. La relation humaine
avec les élèves mais aussi avec ses collègues lui permet de
s’épanouir. Elle qualifie les périodes de vacances scolaires comme
bénéfiques pour tous, élèves comme professeurs, car chacun a besoin
de prendre de la distance compte tenu du nombre d’heures important
passé ensemble.
Elle rencontre toutefois quelques difficultés telles que le travail
en dehors du temps d’enseignement, la correction des copies, la
préparation des cours, la prévision des outils d’évaluations d’une
rentrée à une autre puisque les programmes sont remaniés tous les
ans.
Depuis maintenant 6 ans, D. est professeur principal ce qui selon
elle, est déjà une évolution. Dans quelques années, elle serait
intéressée par un poste de directrice adjointe, pour cela, des
formations seront nécessaires.
Notre interlocuteur nous conseille de demander de l’aide à nos
collègues et de ne surtout pas nous isoler et bénéficier de l’aide
des plus expérimentés. De plus, selon elle, l’expérience est
primordiale on ne l’apprend pas ailleurs que lorsqu’on est en
situation.
En conclusion, D. passionnée par son métier a fait preuve d’une
grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre
au mieux à nos questions.
D’après elle, le lieu dans lequel elle exerce son métier de
professeur contribue également à sa réussite. Nous avons d’ailleurs
eu la chance de découvrir les locaux et infrastructures. Même les
élèves semblaient y être épanouis. Pour elle, ce choix de métier
est une vocation et les clés de la réussite sont en chacun de
nous.
G., Consultant Coach
Son entreprise
Affaire personnelle en profession libérale, en activité depuis
février 2014. Située à SAINT MANDRIER SUR MER (83430), elle est
spécialisée dans le conseil en relations publiques et
communication, en externalisation des RH au sein des TPE et
PME : mise en place d'une politique RH, des compétences,
accompagnement du dirigeant dans sa gestion quotidienne des
ressources humaines, aide au recrutement, à la gestion de la
formation, dialogue social, veille juridique sociale.
Le consultant
G. propose un accompagnement stratégique et opérationnel dans le
cadre d'une étude de marché et développement de l’activité, plan
d’actions, mise en place d'outils et méthodologies. Il
propose une définition des objectifs stratégiques, la gestion de
projet et la mise en œuvre de solutions opérationnelles, un
accompagnement sur le terrain.
Depuis 1999, il accompagne les TPE et PME dans la gestion des
ressources humaines et le développement commercial. Son expérience
s'est essentiellement faite sur le terrain et dans des situations
où il était nécessaire d'être très opérationnel. Il intervient sur
l’ensemble des activités liées à la gestion des ressources humaines
dans le respect des dispositions légales et réglementaires. Ses
domaines d'intervention: - Recrutement : de la définition du besoin
à l’intégration du candidat interne ou externe. - Développement
RH : Accompagnement du changement
- Politique salariale : définition et mise en place des nouvelles
grilles salariales - Gestion administrative des salariés
- Suivi de tableaux de bord - Organisation de sessions de formation
– suivi et évaluation- - Mise en place des procédures
internes et conception des documents correspondants - Veille
juridique et sociale - Les contrats de travail (CDI, CDD, VRP,
Cadres...), - La qualification, l’apprentissage, l’emploi des
jeunes, les conventions collectives (interprétation), la
réglementation du travail - Une mise en relation avec les
organismes : Urssaf, RSI, médecine du travail, CFA
Les outils utilisés et mis en place par G. sont essentiellement des
tableaux de bord (suivis d’intégration d’un salarié, suivi
d’activité et de qualité). Il évalue le suivi d‘intégration sous
forme de satisfaction auprès du salarié ou de son client,
responsable d’entreprise.
G. présentait le besoin de devenir consultant par choix personnel
et par soucis de liberté.
Il nous explique lors de notre échange qu’il en a manqué par son
passé ainsi que de reconnaissance au sein d’une entreprise où il
était salarié.
Il est pour lui plus intéressant maintenant d’apporter, son
expérience, son recul. Il a aujourd’hui la liberté de pouvoir
apporter ses compétences et conseiller ses clients de par sa
pratique.
Ses perspectives d’évolutions sont salariales. Étant sur une
création récente d’entreprise, il rencontre parfois quelques
difficultés financières. Ensuite, pour lui, les relations avec ses
clients sont importantes et il souhaite les voir évoluer de façon
amicale. Son travail étant un plaisir, il ne conçoit pas cette
relation autrement.
La liberté qu’il a obtenu en créant sa société depuis peu de temps
lui a permis de réaliser rapidement que le temps et sa gestion sont
les priorités.
Les difficultés qu’il rencontre sont liées à la gestion de celle-ci
et de trouver le bon compromis entre la partie administrative et
commerciale (prospection) et la pratique, le terrain en
entreprise.
Notre interlocuteur nous conseille à la suite de notre échange de
bien répartir notre travail si nous souhaitons officier à notre
compte.
La disponibilité et la patience ainsi que l’envie de transmettre
sont primordiales selon lui.
Nous nous devons d’être très à l’écoute, d’avoir envie d’aider la
personne pour apporter le savoir-faire et le savoir-être, d’être là
en soutien pour un bon accompagnement.
En conclusion, notre interlocuteur est passionné par son métier et
a fait preuve d’une grande disponibilité malgré la glace qu’il aura
fallu briser au début de notre entretien.
G. est une personne calme, posée et réservée, il aura fallu revenir
à quelques reprises sur les questions, de façon différente, pour
avoir des réponses.
Le fait qu’il nous présente ses difficultés en étant à la fois son
propre patron et salarié, nous aide sur une réflexion de ce type
pour le statut que nous pourrions choisir pour le métier de
formateur.
R., Formateur indépendant
Son entreprise
Affaire personnelle en profession libérale, R. est à son compte
depuis 4 ans. Située à NANS LES PINS (83), il est spécialisé dans
le secteur d'activité de la formation dans la sécurité, les gestes
et postures et des formations réglementaires en électricité,
travail en hauteur et les comportements professionnels.
R. travaille aujourd’hui avec différents organismes de formations
pour adultes (centres et Greta) ainsi qu’avec des PME et PMI.
Il a actuellement 3 statuts différents :
· Salarié
Le Formateur
R. qualifie sa formation de « formation terrain » acquise
lors de ses différentes expériences professionnelles en tant que
manager et gestionnaire de centre de profits. Il n’a jamais suivi
de formation pour devenir formateur. Il s’est fait sa propre
expérience en exerçant et en apprenant grâce à des lectures sur
Internet ou des livres achetés.
Lors de l’évocation des outils et méthodes pédagogiques, R. nous a
expliqué les avoir tous en tête, il se renseigne pour en trouver de
nouveaux sur Internet ou auprès de la CARSAT, de la CRAM et de
l’INRS. Néanmoins, selon les exigences client, R. se doit d’être
organisé et méthodique pour transmettre le message. Il doit
préparer les objectifs de la formation, savoir ce qu’il veut/doit
leur apprendre et comment. Il se doit de tenir quoiqu’il arrive,
une ligne de conduite pour atteindre son objectif.
Les évaluations proposées lors de ses formations sont qualifiantes
pour les formations réglementaires (H0B0, travail en hauteur, SST…)
et sont basées sur les acquis de connaissances évoqués lors du
programme de formation.
Lorsqu’il travaille dans un centre de formation, selon les modules
proposés, il établit lui-même des questionnaires de validation des
connaissances avant et après formation. Le but étant de valider les
nouveaux acquis à l’aide de 10 questions. La note détermine
l’intégration des éléments évoqués par le formé.
R. semble s’épanouir dans son travail en tant que formateur. Il
nous précise que le contact avec les autres, la polyvalence, le
fait de transmettre et se dire qu’il a apporté un savoir, lui
confirme chaque jour qu’il a choisi le métier qui lui
correspond.
Le fait d’être indépendant lui octroie une liberté et une autonomie
qu’il n’avait jamais connue jusqu’alors.
Cependant, il nous informe des difficultés qu’il a rencontrées à
ses débuts il y a 4 ans. Tout d’abord financières, particulièrement
en termes de chiffre d’affaires. Débutant dans ce métier, il
n’avait pas de portefeuille client lui permettant de subvenir à ses
besoins ne serait-ce qu’alimentaires. Pour lui, le métier est dans
ses débuts, précaire. À aujourd’hui, il le considère toujours de la
sorte bien qu’il ait trouvé son rythme de croisière selon lui. Mais
la précarité n’est pas que financière, en effet, pour lui, avoir
des dates de formations planifiées sur 1 à 3 mois maximum restent
une inconstance qu’il faut apprendre à gérer au même titre que la
gestion du temps pour appréhender la partie administrative et
commerciale. Cette période de difficultés a duré 2 ans ½.
Pour pallier à cette difficulté, notre interlocuteur s’octroie 1 à
2 journées par semaine pour s’occuper de la gestion administrative
et commerciale dans le but de continuer non seulement à pérenniser
son entreprise mais également de pouvoir la développer.
Notre interlocuteur nous conseille de communiquer avant tout,
d’être à l’écoute, disponible et polyvalent. Il nous conseille de
bien réfléchir au(x) choix de formation(s) que nous voulons
proposer compte tenu des complications et évolutions du contexte
économique notamment dans le métier de la formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
Grâce à lui, nous avons pu obtenir une autre approche et une autre
vision du métier de formateur indépendant. Il est important d’avoir
un objectif et une ligne de conduite à tenir ainsi qu’une
connaissance du monde professionnel pour avoir plus de crédibilité
face à notre public.
D., Formateur indépendant
Son entreprise
Affaire personnelle, en profession libérale, D. est à son compte
depuis 3 ans. Situé à Aubagne (13), il est spécialisé dans le
secteur d'activité de la formation dans la vente et le management
pour des élèves et des personnes salariées.
D. travaille aujourd’hui principalement avec 2 entités, un centre
de formation spécialisé dans le domaine du nettoyage et
l’IUT.
Il a actuellement 2 statuts:
· Salarié
· Formateur vacataire
Le formateur
D. qualifie sa formation de « formation terrain ». Lors
de ses différentes expériences professionnelles et n’a jamais suivi
de formation pour devenir formateur. Il s’est fait sa propre
expérience en exerçant et en apprenant « sur le tas » il
y a 3 ans en commençant par former des élèves de 18 à 20 ans au
sein de l’IUT dans le domaine de la vente.
Il intervient dans la formation de ceux qu’il nomme « les
appelants » issus principalement du contexte professionnel. Il
propose ainsi des formations de management et de vente auprès de
manager en poste ou en devenir.
Avec plus de recul aujourd’hui, D. nous explique qu’à ses débuts,
en tant que formateur il « est parti au charbon » et
n’avait aucun élément pédagogique en qualifiant ses outils et
méthodes de « bricolage ». Il les a constitués au fur et
à mesure du temps et de son expérience dans ce nouveau métier. Sa
première inquiétude était cependant de savoir s’il avait les
capacités et compétences à « faire passer un message ».
L’apport de modules et d’outils que le centre de formation dans le
nettoyage lui ont transmis lui a permis de faire évoluer son
métier, sa façon de procéder et d’étoffer ses formations avec plus
de technicité et plus de professionnalisme.
Les évaluations proposées lors de ses formations sont transmises
par les centres de formation avec qui il travaille afin de valider
les acquis avec un barème de notes et selon une évaluation
déterminée. Il utilise également un système de notes et de contrôle
continu à l’IUT.
Malgré les difficultés rencontrées dans ses débuts, D. nous
explique qu’au plus lointain de ses souvenirs, lorsqu’il était
professionnel dans un domaine sportif, il avait déjà l’envie de
transmettre ses savoirs aux autres. Ainsi, après une carrière
nationale dans le volley, il est devenu entraineur pour transmettre
sa passion et ses connaissances. Il parle de son métier comme une
profession enrichissante à tous points de vue pour lui :
rencontres, échanges, transmission, animation, polyvalence,
dynamisme… Cependant, il nous explique que c’est aussi un métier
qui peut être épuisant car il demande un gros investissement de
soi, il faut animer, calmer, relancer, dynamiser, être à l’écoute,
être observateur. Il faut constamment s’adapter à notre public en
remodelant les modules au cours de la même journée s’ils ne sont
pas adaptés aux stagiaires.
La plus grosse difficulté en tant que formateur indépendant, même
si, lui, aujourd’hui ne se sent pas concerné, est de trouver des
contrats. Le marché est compliqué et selon lui, tout le monde
s’improvise formateur. Il avoue avoir été une de ces
personnes.
D. relance régulièrement son portefeuille existant et utilise le
bouche à oreille pour avoir des opportunités mais ne cherche pas de
manière investie, de nouveaux clients.
Selon notre interlocuteur, le métier de formateur demande les mêmes
qualités que celles du métier de commercial : l’écoute, la
découverte, la disponibilité et la polyvalence qui sont des
qualités essentielles pour une meilleure réussite.
Il nous conseille de multiplier les choix de formations que nous
pouvons animer et commencer dès à présent à constituer notre
réseau, source fiable pour une meilleure réussite compte tenu des
évolutions du contexte économique global et dans le métier de la
formation.
C’est un métier d’acteur selon lui, où il faut savoir être sérieux
sans se prendre au sérieux.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
D. est passionné par ce qu’il fait et aime l’aspect relationnel et
les différents échanges qu’il est amené à avoir au travers de son
métier. Des conseils stratégiques d’anticipation et de mise en
relation nous ont été communiqués. Selon lui notre avenir de demain
se prépare maintenant.
C., Formateur
L’entreprise
Créé en 1994, le groupe ETIC est un prestataire de service. À
travers son activité Conseil, Etic Marseille se spécialise dans les
fonctions accueil et sécurité, assure des missions d’expertise,
d’audit et de conseil et propose des formations sur-mesure
particulièrement en sécurité qui nécessite une qualification
spécifique. Les connaissances réglementaires et techniques des
agents devant être actualisées régulièrement.
C. est formateur à temps plein chez Etic Marseille depuis plusieurs
années. Son domaine de compétence est la sécurité : SST
(Sauveteur, Secouriste du travail), formation incendie,
habilitation électrique etc. il est également formateur de
formateurs depuis 2012, dans ce même domaine de compétence.
Le formateur
C. est formateur depuis 2005 et formateur de formateurs depuis 2012
dans le domaine très concurrentiel de la sécurité. Tout au long de
ses années de formation, C. a développé un réseau qui lui
permettrait aujourd’hui d’être à son compte mais le salariat est un
choix assumé car il privilégie aujourd’hui la sécurité compte tenu
de ses responsabilités familiales.
Il utilise toutefois ce réseau pour déléguer ou co-animer des
formations.
Avant d’être formateur, C. était militaire et a passé 15 ans chez
les pompiers de Paris. C’est lors d’une journée porte ouverte à la
caserne en animant un atelier de secourisme pour les enfants qu’il
se découvre une passion pour la transmission et a envie de se
tourner vers la formation. Il saisira dès qu’il pourra l’occasion
de concrétiser cette envie et de se former aux métiers de la
formation tout en restant pompier dans un premier temps.
C. est un passionné, et son engouement est communicatif. Il nous
reçoit d’ailleurs à la pause déjeuné d’une de ses formations de
formateurs SST. Son « light motiv » en formation :
« la maitrise technique provoque la libération pédagogique »,
à partir du moment où le formateur maitrise son sujet, il va
pouvoir se libérer au niveau pédagogique.
C. construit lui-même ses formations et utilise comme support des
présentations PowerPoint et des vidéos. Un mémo est remis aux
participants à l’issue de la formation. Il établit les devis dans
la majorité des cas. Le commercial ne l’intéresse pas du tout mais
il est toujours disponible pour ce qu’il appelle le « (…)
technico-commercial (…) », c’est-à-dire accompagner le
commercial chez le client pour expliquer la formation et ses
intérêts.
La réglementation pour les formations SST impose un nombre minimum
et un nombre maximum de participants : 4 min. et 15 max.
au-delà, les formateurs doivent être deux. C. quant à lui ne
dépasse pas les 10 participants par formation. Cependant il lui
arrive d’intervenir en amphi devant plusieurs dizaines de
personnes, pour ce qu’il appelle un cours magistral.
Sauf dans ce dernier cas, ses méthodes pédagogiques sont la mise en
situation (cas pratique) et la présentation d’exemples concrets
liés au métier ou au domaine d’activité de la société chez qui il
intervient.
Dans le cadre de ses formations, il utilise deux types
d’évaluations : l’évaluation normative et l’évaluation
formative. Pour les formations de formateurs, l’évaluation se fait
par le biais d’une grille de certification imposée par l’INRS, pour
le reste C. a créé sa propre grille d’évaluation.
Il est plutôt satisfait de ses conditions de travail et de son
salaire. C. a plaisir à former et transmettre à des publics
différents tous les jours. Le seul point négatif qu’il voit en tant
que formateur est quand le public n’est pas réceptif et qu’il faut
le tirer vers soi pour l’intéresser.
Il espère un jour avoir la gérance et la responsabilité de toute
l’ingénierie pédagogique de la formation de la partie
Conseil.
Pour nos futures recherches d’emploi il nous recommande de viser
des centres de formations qui ont pignon sur rue avec un chiffre
d’affaire « (…) sympathique (…) ». Ses conseils en
formation sont précis et méthodiques : suivre un plan,
l’annoncer et faire des liens entre les paragraphes. S’intéresser
et être à l’écoute du public et à ses différences pour ne pas perde
l’attention de certains. Et surtout, maitriser son sujet pour se
libérer en formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
C. se passionne pour son métier et c’est un vrai plaisir pour lui
de partager cette passion. Il est de bon conseil et nous a proposé
son aide pour nos études et après si besoin. Son enthousiasme est
communicatif et nous a donné envie de le suivre sur ses
formations.
M., Responsable de Formation
L’entreprise
Le groupe ATHMOS a été créé en 1997 suite à la fusion de 2 entités
(E.T.E et SOCOTEMP) exerçant depuis 20 ans. En janvier 2008, la
holding ATHMOS est créée et intègre les agences Ergos Intérim
Sud-Est. Elle complète sa représentation géographique par
l’ouverture du réseau LTI sur Rhône Alpes. D’autres filiales sont
ensuite créées : en intérim d’insertion (ETTIC Intérim ;
ATTI ; AIR 84), à l’international 5AMN), spécialisée médical
(EIMS).
Avec un chiffre d’affaires de plus de 36 millions d’euros, le
groupe ATHMOS représente plus de 20 implantations nationales et 70
collaborateurs.
La vocation première du groupe est de répondre tant aux besoins
occasionnels et urgents des entreprises utilisatrices, qu’à leurs
projets de recrutements pérennes. La gestion externalisée des
ressources humaines constitue, de fait, la base du savoir-faire
d’Ergos qui met en avant une politique très forte en matière de
formation, de prévention et de sécurité.
Le responsable de formation
M., associée au sein du groupe ATHMOS a plusieurs casquettes grâce
aux différentes compétences qu’elle possède (présidente de la
société d’intérim d’insertion, directrice RSE, responsable
formation, responsable communication et une partie DRH).
Lors de notre entretien, elle nous informe être arrivée un peu
« par hasard » dans le métier de la formation grâce à une
rencontre alors qu’elle était encore étudiante en communication -
publicité – marketing. Ce futur employeur a souhaité l’intégrer à
ses équipes alors qu’elle poursuivait sa maitrise pour occuper un
poste de responsable d’un centre de formation dans le domaine du
nettoyage. Pendant une année elle a ainsi découvert l’univers de la
formation et l’année suivante elle a créé un deuxième organisme de
formation pour devenir responsable régionale des deux sites.
Après 3 ans d’expérience puis un séjour d’un an à l’étranger, elle
est revenue en France pour exercer le métier de responsable
commerciale toujours dans la formation et le nettoyage industriel.
Pendant 2 ans sur Marseille, elle a ensuite créé Muse, centre de
formation spécialisé dans le nettoyage. Durant cette expérience,
elle a eu la chance de rencontrer le président du groupe ATHMOS qui
lui a proposé de les accompagner et de les aider à concevoir le
service formation de leur groupe, poste qu’elle occupe encore
aujourd’hui.
Sur la partie formation, M. nous explique qu’elle a amené
l’ingénierie de formation et tout ce qui peut en être fait, et que
cela a été adapté et transformé dans les métiers de l’intérim. Elle
s’occupe également de préparer et planifier les modules de
formations pour les salariés du groupe ATHMOS.
En ce qui concerne les méthodes pédagogiques, outils et systèmes
d’évaluations, n’ayant pas de formateurs internes, M. nous informe
qu’elle n’a pas de directives données aux organismes de formation
auxquels elle s’adresse, elle leur laisse la liberté de suivre leur
pédagogie.
Un centre de formation, fait d’ailleurs parti du groupe ATHMOS.
Elle va les consulter pour les projets de formations dont elle a
besoin mais leur laisse la liberté de choisir la pédagogie.
Selon les programmes conçus, elle interviendra pour ajuster les
heures accordées aux différents organismes de formations
collaborant indirectement ensemble pour la formation d’un métier
particulier (savoir-faire et savoir-être). Ce qu’elle souhaite
avoir comme retour des organismes, c’est l’évaluation à chaud, elle
désire connaitre leurs retours, les attentes afin de pouvoir
réfléchir à d’autres formations à venir.
Ce qui la motive au quotidien c’est l’aspect technique, le montage
du financement, la partie ingénierie et de voir l’évolution les
gens au travers de leur parcours, de leur permettre de trouver des
nouveaux métiers, pour les moins jeunes de pouvoir se réorienter.
La dynamique sociale est, pour elle très importante.
Étant associée à ce jour au sein du groupe ATHMOS, elle n’a pas,
pour le moment, d’autres souhaits d’évolution si ce n’est
l’amélioration continue du service formation. Les conditions de
travail dans lesquelles exerce M. lui conviennent
complètement.
Les conseils apportés par M. pour de futurs collaborateurs sont de
ne pas s’isoler compte tenu de l’évolution du marché de la
formation et des nouvelles réglementations. Selon elle, il est très
risqué de se lancer sur le marché en étant à son compte. Elle nous
conseille de faire partie d’un organisme de formation ou d’un
organisme de certification qui va sur une certification
grandissante. Mais également d’être sur des axes de
différenciations, d’être riche d’une expérience, de ne pas
s’éteindre en tant que formateur. De chercher des idées de proposer
des choses nouvelles, d’être dans des réseaux d’entreprises et
d’être à l’écoute des besoins des entreprises.
M. a fait preuve d’une grande disponibilité et a pris plaisir à
notre échange.
Elle est convaincue du bienfait de son métier et est persuadée
d’apporter dans une dynamique sociale, une réelle plus-value pour
les demandeurs d’emplois, cœur de cible de son activité. Elle nous
a donné beaucoup de conseils pour notre métier de demain.
N., Formatrice
L’entreprise
ELIOS est une entreprise de conseil et de formation en informatique
crée en 1992 par un groupe de consultants et d'ingénieurs de la
région PACA.
Leur but : transmettre les compétences techniques et pédagogiques
dans le monde de l'industrie des services et du commerce en
assurant excellence, mais également homogénéité et continuité des
prestations. ELIOS travaille principalement avec des collectivités
locales et des administrations.
N. est salariée actionnaire de l’entreprise. Aujourd’hui elle
« fait tout » car son associé est à la retraite et
n’intervient plus que ponctuellement. Elle assure donc la gestion
administrative, le commercial et surtout la formation qui est son
métier et sa passion.
La formatrice
N. est une passionnée. Passionnée de son métier de formatrice mais
également passionnée par les relations humaines, le contact avec
les autres et la transmission de ses connaissances.
Elle débute comme analyste programmeur mais est très vite
confrontée à la formation. Elle se découvre alors une passion pour
la transmission et oriente donc sa carrière dans ce sens jusqu’à
s’associer pour créer son propre centre de formation en
informatique. Elle forme sur les outils Microsoft mais développe
également des formations à la demande de ses clients. Sur des
logiciels développés en interne.
ELIOS a dû s’adapter au marché de plus en plus concurrentiel de la
formation. Elle a dû abandonner ses locaux afin de réduire ses
coûts. De fait, dans son entreprise N. fait tout : gestion
administrative, commercial, réponse aux appels d’offre, création
des supports et formation. Ce qui elle l’avoue lui prend beaucoup
de temps.
La majorité de ses clients sont des administrations et des
collectivités locales avec lesquelles elle travaille depuis de
nombreuses années maintenant. Elle avoue volontiers qu’une relation
de confiance s’est installée au fur et à mesure des années.
Depuis quelques années maintenant elle est également prof vacataire
pour les 1ere et 2eme années de licence sciences économiques de
l’université Aix-Marseille. C’est pour elle une reconnaissance de
son savoir-faire. Elle assure des cours en TP et en amphi.
Quand on lui demande les points forts de son métier elle répond
sans hésiter « le contact humain ». Que ce soit avec ses
élèves ou avec les salariés des sociétés pour lesquelles elle
travaille, elle privilégie toujours le dialogue, l’écoute et la
transmission.
Ses conseils pour des futurs formateurs : bien maitriser son
sujet car on ne transmet bien que ce qu’on connait bien et d’avoir
de l’empathie envers les autres. Venir du monde de l’entreprise est
aussi un « plus » non négligeable « (…) l’avantage
de bien connaitre le monde de l’entreprise c’est que je peux heu
leur faire un cours qui est pragmatique c’est-à-dire qu’ils voient
ce qu’ils apprennent l’utilisation qu’ils peuvent en faire, qu’ils
pourront ne faire voilà, c’est pas que de la théorie heu je pense
que c’est ce plus que je peux leur apporter par rapport à un autre
pro lambda de fac, heu qui n’a connu que le monde universitaire
(….) »
Elle avoue que les jours ‘off’ c’est-à-dire les jours de non
formation sont les bienvenus car un formateur ne peut pas être dans
le don de soi en permanence, il a besoin de souffler. Même si ce
sont des moments de besognes administratives.
En conclusion, notre interlocutrice a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
Écouter notre interlocutrice parler de formation donnerai envie à
n’importe qui de devenir formateur. Elle a son métier dans le sang,
c’est pour elle une vocation. Elle ne conçoit d’ailleurs pas que
l’on puisse former sans donner de sa personne et espère pouvoir
continuer à transmettre encore de nombreuses années.
J.L., Responsable de Formation
L’entreprise
Le groupe X conjugue développement économique, innovation sociale
et respect de l’environnement : une stratégie de performance
durable et mobilisatrice pour ses clients, ses salariés, et ses
partenaires. Sa mission répond au double objectif : contribuer au
progrès social et apporter des solutions pour mieux vivre au
quotidien !
Depuis plus de 50 ans, le groupe X propose à tous les types
d’organisations (organismes sociaux, comités d’entreprise,
associations, institutions publiques etc.) des solutions globales
pour répondre aux besoins de leurs équipes. Le champ d’expertise du
groupe va des avantages aux salariés à la gestion de
l’action sociale en passant par l’animation de la relation client,
les services à la personne et les avantages aux entreprises.
Ces missions sont assurées avec succès par ses plus de 2 000
collaborateurs.
Le responsable de formation
J.L. est un passionné, en particulier du le métier qu’il a exercé
pendant 25 ans, celui de Commercial. Le poste de Responsable de
Formation et formateur lui a ainsi été naturellement proposé à sa
création il y a 2 ans.
Il aime le contact humain et le don de soi est une qualité innée
chez lui. Depuis son adolescence, il s’investi dans des rôles
d’accompagnant en donnant des cours de maths et en exerçant pour
son loisir, le statut d’éducateur sportif grâce au brevet de 1er
degré passé comme entraineur coach de volley Ball. Le métier de la
formation était pour lui une continuité.
Lors de la création de son poste, J.L. a négocié auprès de son
employeur pour conserver une action « terrain » afin de
garder sa crédibilité et avoir plus de légitimité. Il en a besoin
pour concevoir ses modules et garder une connaissance des
difficultés rencontrées par les commerciaux du groupe. Après les
formations qu’il est amené à animer, il accompagne et coach en
individuel, les nouveaux commerciaux de la société.
Une grande liberté de création des modules de formation lui est
accordée par sa direction grâce à son savoir-faire et la
reconnaissance qu’il a dans la société dans laquelle il exerce
depuis plus de 25 ans.
En ce qui concerne les cours donnés à l’université, J.L. nous
confirme que l‘éducation nationale s’est ouverte et propose le même
type de formation qu’il propose à ses commerciaux mais à un niveau
d’exigence différent. Que ses formations soient animées en interne
ou auprès d’étudiants, il conduit des formations dites
ressources : pour lui, l’apprenant à 80% du savoir, il l’aide
à en prendre conscience et n’a plus qu’à étoffer avec les 20%
restants. Il souhaite que ses formations soient
participatives.
Ce qui anime notre interlocuteur, passionné de nature, c’est la
relation aux autres, le don de soi et il avoue timidement qu’il est
chanceux d’exercer dans ses conditions. En effet, tous les salariés
de la société dans laquelle il exerce sont actionnaires donc tous
sont impliqués. La seule contrainte qu’il évoque est les
déplacements nationaux 3 jours par semaines et sa difficulté à
canaliser son énergie. Il cherche à ce jour comment donner autant
tout en étant moins épuisé de ses journées, point important pour
lui. Dans la formation que depuis 2 ans, il souhaite se
perfectionner sur son nouveau poste avant de penser à une évolution
ou à un poste différent.
Les conseils que nous a procuré J.L. sont pour commencer d’avoir la
détermination d’un commercial si nous voulons nous installer à
notre compte ou travailler en tant qu’indépendant, de ne pas
baisser les bras. Pour lui une remise en question permanente, une
prendre du recul sur soi ainsi que sur nos méthodes et nos outils,
le don de soi, le contact, l’ouverture d’esprit sont des qualités
importantes pour exercer dans les métiers de la formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
Écouter J.L. parler de son métier donne envie de devenir formateur.
Il est passionné et son enthousiasme est communicatif. Il aime la
nature humaine, pratique l’empathie, maîtrise ses modules de
formation, éléments essentiels selon lui pour être performant,
crédible et légitime.
V., Directrice des ressources humaines
L’entreprise
Unique armateur français de navires de croisières et n°1 mondial
des croisières polaires,
PONANT a été fondé en 1988 par Jean-Emmanuel Sauvée et une dizaine
d’officiers de la marine marchande. La compagnie s’impose
aujourd’hui comme la référence d’un nouveau style de croisières de
luxe à travers une conception unique du voyage en mer alliant
itinéraires d’exception et prestations hôtelières 5 étoiles, à bord
de luxueux navires à taille humaine.
Basée à Marseille, l’entreprise possède une flotte unique, une des
plus récentes du marché. Leader mondial des expéditions
polaires ; depuis 2015 le principal actionnaire est ARTÉMIS,
holding de la famille Pinault.
PONANT compte 150 personnes entre Marseille et Paris, une
cinquantaine de personnes dans ses agences à l’international et
environ 800 marins sur les 5 navires de croisière.
La D.R.H.
Pour V.B., son arrivée au PONANT n’est pas le fruit du hasard, en
effet avant cela elle a touché le milieu du luxe en tant que
Responsable Paie chez L’Oréal Paris, le milieu du tourisme à son
arrivée dans le sud de la France en tant que RRH d’un Tour
Operateur et, par l’intermédiaire de son mari le milieu maritime. 3
domaines qui résument aujourd’hui le Ponant. Pour elle « C’est
une belle aventure, une belle histoire pour arriver
ici. ».
V.B. occupe le poste de Directrice des Ressources Humaines (DRH).
Son équipe est composée d’une assistante ressources humaines (RH)
pour la partie administration RH, un contrat de
professionnalisation qui travaille pas mal avec mon assistante RH
sur la partie administration RH. D’autre part, un cabinet comptable
gère les paies et elle fait appel à un avocat en droit social pour
la partie sociale.
Elle est motivée dans son travail car tout est à faire : les
ressources humaines ayant été gérées par l’ancien actionnaire
jusqu’à son arrivée il y a 1 an et demi. PONANT est en évolution
permanent et ne connait pour le moment pas de phase de
stabilisation. Il y a beaucoup de choses à mettre en place et c’est
« (…) challengeant (…) ».
Dans ses fonctions V.B. est en charge essentiellement de la
population qui est sédentaire en France et à l’international. Ce
qui représente à peu près 150 personnes entre Marseille et Paris et
une cinquantaine de personnes à l’international. En ce qui concerne
les marins, elle s’occupe plus des études au groupe, des reporting
d’effectif et d’activité dans un cadre plus global, macro.
Ce qu’elle apprécie particulièrement que son poste touche
différents domaines RH comme le recrutement, la partie sociale,
l’administration et également la partie formation.
Sur ce dernier sujet, peu d’actions avaient été menées jusqu’à
présent, elle a donc fait un bilan de l’année 2014 à son arrivée,
mis en place le plan de formation 2015 suite aux entretiens annules
de 13 et de 14 pour pouvoir évaluer les priorités et les actions à
faire rapidement.
Indépendamment de ça, elle a mis en place une université Ponant au
sein de l’entreprise. Pourquoi ? parce qu’elle s’est rendue compte
qu’il y avait beaucoup d’actions de formation qui étaient faites
mais de façon isolée, et pas forcément toujours partagés en interne
en France et à l’international mais également entre le personnel
sédentaire et le personnel navigant. La première étape a été de
faire un état des lieux global sur ce qui existait, et la deuxième
étape de créer ce catalogue. Les formations sont mises en ligne sur
un site identifié dans des formats très différents (PowerPoint,
Vidéos, photos etc…).
Parallèlement des ateliers ont été mis en place, animés par des
personnes de l’entreprise pour créer des modules de formations sur
les « manquants ».
Tout ceci avec l’appui et en étroite collaboration avec le
Président qui de par son implication et son énergie donne le ton et
dynamisme ses équipes.
Pour V.B., un responsable de la formation doit être au plus près
des opérationnels et connaitre les métiers de son entreprise.
Nous remercions particulièrement V.B. pour qui le temps est une
denrée rare de s’être rendue disponible pour répondre à nos
questions. Sa passion pour son entreprise est communicative
et son énergie et son enthousiasme pour son travail et les projets
en formation notamment l’université PONANT motivants et
inspirants.
C., Chef du service de la formation
L’entreprise
Rebaptisé Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône (C.D. 13)
depuis la réforme des collectivités territoriales en 2015. Le
« Département » comme l’appelle les agents territoriaux,
emploie 7000 agents dans tous le département. Ses compétences
s'exercent dans des secteurs aussi divers que l'action sociale, les
transports, l'enseignement, l'économie, l'environnement, les
routes, la culture...
La formation est une de ses agents reste une priorité pour
département. Deux services sont en charge du suivi de la
formation : le service Gestion des compétences pour les
formations liées au métier et les formations inter, et le service
de la Formation pour les formations intra, la gestion du budget
global et les marchés publics.
La chef du service de la Formation.
Titulaire un DESS Droit et gestion des collectivités territoriales,
C. est entrée au conseil département des Bouches-du-Rhône (à
l’époque conseil général des B.D.R.) en 2003 en tant que juriste
suite à la réussite au concours d’attachée territoriale. Puis
pendant 3 années responsables du service des moyens généraux. Elle
quitte le Département pendant 3 ans pour être directrice générale
des services d’une petite commune, et pour des raisons
personnelles, décide de réintégré le département le 1 er avril
2014. Elle candidate alors au poste de chef du service de la
Formation et est retenue.
Ce fut pour elle « (…) LA bonne surprise (…)». Même si le
service de 11 personnes est en sous-effectif en permanence,
l’activité est très variée et C. apprécie particulièrement la
transversalité de son poste et est ravie aujourd’hui d’être au
service de la formation, matière riche et intéressante.
Elle est en charge de :
· mettre en place les formations intra pour les agents (hors
formations métier gérées par le service Gestion des
compétences),
· gérer le budget formation dans ce cadre-là, elle va à la
rencontre de l’ensemble des directions pour étudier et évaluer avec
eux leurs besoins. Au département le plan de formation est
biennale, et s’appelle plan d’adaptation au développement des
compétences.
· Préparer les marchés publics pour la formation
Le C.D. 13 est une grosse collectivité où la communication et la
visibilité de la formation pour tous les agents ne sont pas
toujours évidentes.
Sur son temps libre et avec l’accord de son employeur, C. est
également formatrice au CNFPT, le Centre National de la Fonction
Public Territoriale qui est l’établissement public national en
charge d’organiser des formations obligatoires et non obligatoires
pour les agents des collectivités. Cet établissement public est
financé par une cotisation sur la masse salariale de chaque
collectivité. Le CNFPT la sollicite pour animer des formations dans
la filière administrative : formation d’intégration des
catégories C relative à l’environnement territorial du service
public, formation sur ‘le statut, les bases’, ainsi que l’animation
de prépa orale pour les concours. En tant que formatrice, C. aime
la transmission d’information et de connaissances et le côté
coaching dans le cadre de l’entrainement à l’oral pour les
préparations aux concours.
En conclusion, notre interlocutrice a fait preuve d’une grande
disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au
mieux à nos questions.
Bien qu’étant devenue chef du service de la Formation un peu
« par hasard » notre interlocutrice aime son métier et sa
variété d’activités. Sa casquette formatrice et sa connaissance des
collectivités territoriales sont certainement un plus dans son
métier aujourd’hui. Sa vocation « Service public » est
indéniable.
CHAPITRE II : SYNTHESE
Nous allons au travers de cette synthèse, traduire les points de
convergence et de divergence détectés lors des entretiens menés,
portant sur l’évolution des métiers et des compétences de
formateurs au travers d’une analyse qualitative.
Nous ferons le lien entre notre problématique pratique et des
références à des modèles théoriques vus dans notre cursus en
sciences de l’éducation.
Avant de commencer notre analyse, il nous a semblé approprié de
rechercher et mentionner la définition du métier de
Formateur :
· Selon Larousse :
« Qui développe les facultés intellectuelles et morales, les
aptitudes : Un exercice formateur. »
· Selon le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et
Lexicales):
« Personne qui forme, éduque, instruit. Ces actions peuvent
aller du simple conseil pédagogique à la formation de formateurs,
en passant par un apport d'outils et de documents
pédagogiques » (Schwartz, 1969).
E. de Lescure et C. Frétigné parlent dans leur ouvrage « Les
métiers de la formation » de la pluralité des fonctions des
agents de la formation. Au travers des différents entretiens menés,
nous avons pu constater cette diversité. Nous avons rencontré des
formateurs salariés d’entreprises privées, des formateurs
indépendants et un professeur de lycée, des responsables de la
formation (dont une Directrice des Ressources Humaines et une
salariée de la fonction publique) et un consultant coach.
L’ensemble évoluant dans des secteurs d’activités différents :
sécurité au travail, éducation nationale, informatique, tourisme de
luxe, vente et management.
Même si les niveaux de formation de nos interlocuteurs varient d’un
interlocuteur à un autre et notamment dans le poste de formateur,
ils se rejoignent dans les motivations quotidiennes de leur métier.
Nos interlocuteurs s’accordent sur les principales qualités
requises pour exercer dans les métiers de la formation: le don de
soi, empathie, l’écoute, la transmission, l’échange, le réseau et
la maîtrise de son sujet et des métiers de l’entreprise. La
maîtrise de son sujet et de son client permettrait au formateur
d’avoir plus de légitimité et de faire valoir son savoir.
Le désir de donner de soi pour l’autre, du formateur au stagiaire,
doublé d’un goût pour apprendre à l’autre, apprendre, au sens où M.
Fabre l’entend, c’est-à-dire que cela vise la centration sur
l’apprenant, l’articulation des questions et des réponses dans la
construction du savoir et qu’apprendre c’est prendre en compte
toutes les composantes (cognitives, affectives, sociales) de
l’apprentissage.
Nous avons découvert des professionnels passionnés par ce qu’ils
font et qui se remettent en question dans le but de performer leurs
méthodes et leurs outils. Si ceux n’ayant pas suivi de formation de
formateur se démêlent avec ce qu’ils nomment du
« bricolage », la plupart de nos interlocuteurs sont en
constante recherche d’amélioration de leurs pédagogies et ce même
pendant leur journée d’animation.
Selon les modules de formations animés, les pédagogies de nos
interlocuteurs diffèrent. En effet, selon les compétences ou sujet
abordés, les modèles de formation proposés seront parfois
didactique (dans la plupart des cas pour nos contacts), parfois
sociale et/ou psychosociale.
Voir annexe I Triangle de la formation de Michel Fabre (1994) et
annexe II Triangle d’Houssaye.
Si la méthodologie de la formation se regroupe dans un ensemble,
nous nous sommes rendu compte que les outils pédagogiques et
dispositifs d’évaluations étaient, à l’inverse assez différent chez
nos interlocuteurs.
Concernant les outils pédagogiques, la plupart de nos
interlocuteurs nous ont parlé de présentations Powerpoint et de
jeux de rôles et/ou mise en situation. Alors que certains semblent
se tourner vers les nouvelles technologies (utilisation de
tablettes, lien internet pendant le cours), d’autres proposent des
cours avec des livrets « papiers » remis aux
stagiaires.
Il semble important aujourd’hui d’utiliser les nouvelles
technologies et les mettre à profit dans les métiers de la
formation. En effet, les générations évoluent et il faut savoir
adapter les outils pour être plus performants et pertinents.
Nous avons également souhaité évoquer les dispositifs d’évaluation
proposés par nos interlocuteurs. À notre grande surprise, certains
semblaient étonnés par notre question. Les réponses apportées sont
par ailleurs parfois restées évasives. S’il est difficile
d’analyser les méthodes d’évaluation appliquées, nous constatons
que les notes sont utilisées au lycée et à l’université (évaluation
mesure) que des directives leur sont communiquées mais qu’au final
la façon d’évaluer est assez libre. Y. Abernot (1988) évoqua
ce phénomène des notes relatives et qui peuvent varier d’un
enseignant à un autre, pour la même matière.
Chez les formateurs, l’évaluation semble tenir une place moins
formelle sauf dans le cas des formations réglementaires. Bien que
nous nous situons dans un modèle d’évaluation gestion, nos
entretiens ne nous permettent cependant pas de confirmer quels
dispositifs sont utilisés.
L’enquête menée en ce début d’année fait ressortir la diversité de
comportements selon le public rencontré ainsi que les difficultés
qui y sont liées. Que le professionnel soit formateur auprès d’un
public d’étudiants, de salariés ou de demandeurs d’emploi, les
attitudes et motivations de chaque individu peuvent varier.
Alex Mucchielli, décrit la structuration du groupe (entendue comme
le degré d'organisation interne et la différenciation des rôles de
ses membres), la durée de vie du groupe, le nombre d'individus, les
relations entre les individus (nature et fréquence), l'effet sur
les croyances et les normes des membres du groupe, la conscience
des buts communs, les actions communes sont des éléments que le
formateur doit prendre en compte. Le critère de l'effectif du
groupe est particulièrement important : en effet, l'étude des faits
de groupe doit trouver sa place entre l'étude des faits individuels
(il faut au moins trois personnes pour qu'un groupe soit constitué)
et l'étude des faits sociaux. La motivation de chaque individu est
à prendre en compte. Si le formateur est présent pour l’autre, pour
transmettre un savoir, il ne doit néanmoins pas négliger les
motivations des participants à titre individuel.
Il existe selon A. Mucchielli différents niveaux de motivation
(Biologique, affectif, social, culturel, imaginaire-idéal).
« Motiver, c’est intervenir, de différentes façons, pour
stimuler un des ressorts inconscients participant d’une manière ou
d’une autre à la construction des significations et mettre du même
coup en branle le phénomène social complexe qu’est la conduite
humaine.
Les ressorts inconscients et irrationnels de la conduite humaine
sont nombreux. Ils sont soit innés, soit acquis, soit dépendants
des interactions et des situations. Ils sont soit communs à
beaucoup d’individus soit strictement personnels… Ils se situent à
différents niveaux du psychisme et peuvent se rapporter à
différents contextes : biologique, social, culturel et
imaginaire-idéel.» Mucchielli, A. (1981).
Notre enquête nous permet de soulever les difficultés rencontrées
selon le statut occupé.
En effet, que l’on soit salarié, indépendant ou vacataire, les
difficultés ne sont pas les mêmes. Les professionnels intervenant
sous un statut indépendant évoquent à plusieurs reprises le terme
« précarité ». Les formateurs salariés quant à eux
semblent pouvoir être remis en cause pour leurs compétences s’il
n’y a pas de résultat.
Les modifications de lois datant du 1er Janvier 2015 ont pour
certains un impact et laissent d’autres dubitatifs. En effet, ces
changements modifient l’avenir de certains organismes de formation.
Tout semble se passer comme si la formation devait faire advenir
une nouvelle réalité : permettre aux salariés de prendre en
main leur destinée professionnelle par le biais du compte personnel
de formation (CPF).
Dans notre guide était prévue une question sur les conditions
salariales. Beaucoup d’interlocuteurs se sont prêtés au jeu et ont
répondu franchement à cette question. Leur réponse nous a dans la
majorité surprise. Si pendant longtemps le coût d’une prestation de
formation était élevé, aujourd’hui les organismes de formation sont
confrontés à une baisse de leurs carnets de commande, une
concurrence assidue et pour les marchés publics, une procédure
lourde. Les revenus dans les métiers de la formation, et
particulièrement ceux des formateurs sont directement impactés par
le marché de plus en plus compétitif dans lequel ils
évoluent.
Quant aux conditions de travail, le fait le plus marquant depuis
plusieurs années est la demande croissante des entreprises pour de
la formation dans leurs locaux et non plus au sein de l’organisme
de formation.
CHAPITRE III : SOUS SYNTHESES
Ayant choisi d’interviewer deux groupes dans les métiers de la
formation nous vous proposons ici une sous-synthèse par
groupe.
1. Les formateurs,
Lors de notre enquête nous avons pu rencontrer des formateurs
salariés d’entreprises privées, des formateurs indépendants et un
professeur de lycée. Même s’ils évoluent dans des secteurs
d’activités différents (sécurité au travail, éducation nationale,
informatique, vente et management) et s’adressent à des publics
distincts (salariés d’entreprise ou étudiants), ils sont tous
animés par la même envie de transmettre. Tous s’accordent à dire
que pour transmettre correctement il faut être dans le don de soi,
avoir de l’empathie, être à l’écoute, échanger et maitriser son
sujet. L’apprenant n’est jamais un vase vide, quel que soit le
thème et le sujet. C’est une relation à double sens dans laquelle
l’apprenant apprend autant du formateur que ce que le formateur
apprend de l’apprenant. Nous rejoignons là l’idée de M. Fabre
(2015) selon laquelle le « se formant » est acteur de sa
formation.
Lorsque nous abordons les thèmes des difficultés rencontrées et des
points à améliorer nous constations une divergence au sein de ce
groupe. Alors que les formateurs salariés se heurte à la théorie
des équilibres quasi stationnaires de Lewin lorsqu’ils évoquent la
gestion d’un groupe de formés réfractaire. Pour les formateurs
indépendants, le frein reste la gestion administrative et
commerciale qui prend beaucoup de temps. Ils rejoignent en ça le
professeur d’Histoire-Géographie pour qui le traitement des copies
est chronophage.
De ces entretiens nous retiendrons une citation d’un des
formateurs qui nous a interpellées par sa pertinence et
son universalité: « la maitrise technique provoque la
libération pédagogique ».
2. Les responsables de la formation et les consultants
Lors de notre enquête nous avons rencontré des responsables de la
formation (dont une Directrice des Ressources Humaines et une
salariée de la fonction publique) et un consultant coach. Il est
difficile pour nous de trouver un fil conducteur à ces différents
parcours tant ils sont disparates. Cependant nous constatons tout
de même que tous sont animés par la passion de leur métier. Qu’ils
y soient arrivés par hasard ou par choix, ils sont liés par leur
approche humaine de leur métier, leur ouverture aux autres et leur
implication.
Nous constatons que responsable de la formation en entreprise est
un métier flou (E. de Lescure et C. Frétigné, 2015). Grâce à nos
entretiens, nous avons pu distinguer les fonctions / métiers du
Responsable de la formation :
· Le responsable de la formation en entreprise, rattaché au service
Ressources Humaines
· Le responsable de la formation interne
· Le responsable de la formation également formateur
· Le responsable d’un centre de formation
· Le responsable formation dans le secteur public
Nous observons que les missions sont diverses et variées, elles
passent du rôle fonctionnel strict jusqu’à la participation à la
stratégie de l’entreprise. Comme E. de Lescure et C. Frétigné, nous
pouvons distinguer un rôle administratif, un rôle d’intermédiation
et un rôle décisionnel dans le métier de responsable de la
formation.
AUTO EVALUATION
Jessica Vandamme
L’enquête que nous avons menée sur la fonction de Formateur m’a
permis de découvrir la réalité de ce métier que je ne connaissais
réellement qu’au travers des formations que j’ai pu suivre en tant
que stagiaire. J’ai pu voir qu’il n’y avait pas un type de
formateur, que le champ de la formation est très vaste et que le
métier est en constante évolution. Néanmoins, tous s’accordent à
dire que le don de soi, l’aide, l’accompagnement sont des qualités
requises pour pratiquer le métier de formateur. Ces entretiens
m’ont permis également de détecter la diversification du métier
ainsi que son évolution dans un contexte économique et social en
plein changement depuis le 1er Janvier 2015.
Ces enquêtes m’ont éclairée également sur les modes de
fonctionnement des différents organismes de formations ainsi que
les avantages et inconvénients du statut occupé en tant que
formateur. Il semble aujourd’hui essentiel, d’après les enquêtes
menées en binôme que pour être légitime et cohérent, le formateur
doit être en relation régulière avec les entreprises et les
partenaires sociaux mais surtout maîtriser son sujet.
L’analyse de ces rencontres avec les acteurs majeurs de la
formation professionnelle m’a permis d’affiner mon souhait
d’occuper un poste de formateur et d’affiner un peu plus le statut
que je désire.
Christèle Géraud
L’enquête que nous avons effectuée sur les métiers de la formation
m’a amené à beaucoup me questionner sur mon orientation
professionnelle.
Les métiers de la formation et particulièrement le métier de
formateur sont des métiers de passion, de relation aux autres. Une
passion que je croyais avoir perdu après plus de 10 ans en tant que
formatrice interne, d’où mon projet de réorientation vers le métier
de Responsable de la formation. Mon choix de ne plus exercer en
tant que formatrice est beaucoup moins affirmé. Je compte
aujourd’hui renforcer mes compétences professionnelles acquises en
tant que formatrice avec l'apport théorique que m'apporte le cursus
universitaire. Cependant, compte tenu des évolutions du contexte
économique global et celui des métiers de la formation, il me
semble judicieux de saisir l’opportunité qui m’est donnée d’étendre
le champ de mes compétences en m’orientant vers le métier de
responsable de la formation.
ANNEXES
« Madame, monsieur,
Nous vous remercions pour votre accueil et la qualité de nos
échanges lors de notre entretien du …
Cordialement
Annexes IV :
VOTRE FONCTION / ROLE
4. Qu’est ce qui a motivé votre choix d’être formateur/Responsable
de la formation ?
5. En quelques mots pouvez-vous nous décrire votre métier ?
6. Quel est votre domaine de compétences ?
7. Quel public visez-vous ?
8. Quels sont les outils et méthodes pédagogiques que vous utilisez
?
9. Quels dispositifs d’évaluation avez-vous mis en place ?
10. Quels sont selon vous les points forts de ce métier ?
11. Quels sont toujours selon vous les difficultés rencontrées
?
12. Dans quelles conditions exercez-vous votre métier ?
13. Voudriez-vous nous parler de votre salaire et de vos avantages
?
14. Êtes-vous satisfait de ces conditions ? (Sinon, que
souhaiteriez-vous voir évoluer pour les améliorer) ?
15. Quelles sont vos perspectives d’évolution ?
16. Par quels moyens vous faites-vous connaître ?
17. Avez-vous des relations avec le monde professionnel
(entreprises) ? Est-ce que cela vous semble important dans le cadre
d’une formation ? Est-il nécessaire d’aller sur le terrain pour
être cohérent ?
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
18. Quelles sont les influences de l’évolution du contexte
environnemental (politique de l’emploi…) sur les directives données
aux formateurs ? Par votre employeur ?
19. À quel point êtes-vous impacté(e) par les réformes la formation
professionnelle
20. Connaissez-vous des organismes de formation ou des formateurs
que nous pourrions contacter ?
21. Stage possible ?
EN CONCLUSION
22. Quels conseils donneriez-vous à un formateur débutant ? (choix
pédagogiques, techniques de formation et d’évaluation, choix de
formations et de centre de formation, de statut…)
Remarque :
Certaines questions ont été retravaillées et adaptées lors de nos
entretiens avec les responsables de la formation.
Annexes V :
Bibliographie Abernot, Y. (1988). Les méthodes d'évaluation
scolaire. Paris: Bordas. Anzieu, D., & Martin, J.-Y. (1968). La
dynamique des groupes restreints. Paris: puf. Collectif. (2016).
Larousse Illustré 2016. Paris: Larousse. de Lescure, E., &
Frétigné, C. (2010). Les métiers de la formation. Rennes: PUR.
Fabre, M. (2015). Penser la formation. Paris: Editions Fabert.
Mounier, E. (1946). Traité du caractère. Paris: Edition du Seuil.
Mucchielli, A. (2015). Les Motivations. Paris: puf. Schwartz, B.
(1969). Eduvcation permanente. Paris: Centurion.
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