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INTRODUCTION  · Web view2017. 6. 21. · Après presque 20 années d’expérience professionnelle dans des secteurs d’activités divers tels que la logistique, le transport,

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INTRODUCTIONEnquête de terrain
Christèle Géraud & Jessica Vandamme
INTRODUCTION
Après presque 20 années d’expérience professionnelle dans des secteurs d’activités divers tels que la logistique, le transport, la grande distribution, le travail temporaire et le recrutement…, et issues de formation différentes, notre démarche au travers de cette enquête de rentrée est tout d’abord de nous permettre de mieux appréhender les métiers de la formation grâce à la mise en relation avec différents formateurs, responsables de formations et consultants, et également de détecter les opportunités d’un futur stage au sein d’un organisme ainsi que les possibilités d’emplois offertes actuellement sur le marché.
Cette démarche nous permet en conséquence de confirmer notre choix de projet initial ou à défaut, de nous permettre de nous réorienter.
Avant de vous présenter un résumé des 10 entretiens passés auprès des professionnels rencontrés, nous allons décliner la procédure mise en place pour mener à bien nos interviews :
· Réflexion commune
Nous avons réfléchi au portefeuille de contacts que nous avions dans le métier de la formation afin de lister les personnes à contacter pour la prise de rendez-vous.
· La prise de rendez-vous 
Nous nous présentons, expliquons notre démarche dans le cadre de notre Licence en Sciences de l’éducation. Nous organisons un rendez-vous en fonction des disponibilités de chacun.
· L’entretien
Nous présentons de nouveau notre diplôme universitaire et rappelons les objectifs de notre démarche ainsi que nos attentes.
· Le questionnaire
À l’aide du guide d’entretien que nous avons créé ensemble, nous menons nos entrevues afin de connaître nos interlocuteurs et leurs organismes. Nous avons choisi d’effectuer un entretien semi-directif et de poser des questions ouvertes et semi-ouvertes. L’intérêt étant de laisser la parole à notre interlocuteur.
· Remerciements
Après chaque entretien, nous remercions notre interlocuteur du temps qu’il a bien voulu nous accorder de vive-voix et/ou par e-mail ou SMS.
L’étude qui va suivre est le résultat des différentes interviews effectuées lors de notre enquête de rentrée.
Pour chaque entretien, nous proposons à travers ce dossier, de vous présenter :
1- l’organisme de formation
2- l’interlocuteur au travers d’un résumé de notre échange
L’organisme de formation
· Son histoire, son statut
· Le public auquel il s’adresse, les différentes formations proposées
· Son mode de fonctionnement
· Ses fonctions,
· Ses choix en matière de pédagogie, de techniques de formation
· Ses motivations et ses difficultés pour le métier de formateur,
· Ses souhaits d’évolution
Conclusion
D., Professeur de Lycée
Le lycée
Fondée en 1897, l’établissement catholique présente un profil atypique. Il s’agit d’un seul établissement réparti sur 2 sites : Gignac et Marignane.
L’établissement compte presque 140 professeurs pour plus de deux mille élèves répartis sur deux maternelles, deux collèges et un lycée général et technologique.
Il veut promouvoir toutes les valeurs humaines et spirituelles rendant possible le choix de la Foi Chrétienne comme le choix de tout autre idéal humain.
Il vise donc à l’Éducation de tout l’Être dans toutes ses dimensions : intellectuelles, affectives, relationnelles et spirituelles.
Le professeur
D., Professeur d’Histoire Géographie en Lycée privé depuis 8 ans.
De formation universitaire, elle a commencé par un DEUG d’histoire et géographie après son bac littéraire. Puis a continué ses études par une licence et une maîtrise d’histoire.
Elle a tout d’abord exercé son métier de professeur au sein d’un lycée privé sur Marseille auprès d’élèves de 3ème. Depuis 3 ans, elle enseigne la même discipline auprès d’élèves allant de la 2nde à la terminale.
D’une manière assez classique les outils de formation utilisés sont des documents dans des manuels, les cahiers pour les élèves et le tableau blanc. Néanmoins, depuis l’année dernière, dans le cadre d’un projet pilote auquel D. participe, les classes se sont vues équipées de tablettes pour les élèves et les professeurs. Les manuels sont ainsi dématérialisés et le prof projette ses cours sur un écran.
L’évaluation est une part importante de son travail. En tant que professeur, « sa mission » est de transmettre, expliquer, raconter, surtout en histoire. Mais il faut aussi évaluer…
Une préparation aux évaluations est faite en donnant aux élèves au début de chaque chapitre, une fiche qui reprend les thèmes, les titres, les problématiques et les compétences abordées.
D’une façon assez classique, les évaluations sont faites avec des notes sur 10 ou sur 20.
Au collège où elle a exercé précédemment, une évaluation des compétences acquises avait été mise en place. Cette démarche était fructueuse mais engendrait deux fois plus de travail pour le professeur, entraînant un retard dans l’avancement du programme.
Bien qu’en tant qu’élève, D. ne se voyait absolument pas occuper un poste de professeur, son expérience de cheftaine d’un camp de scouts lui a fait prendre conscience qu’elle était faite pour l’enseignement. Ce qu’elle aime aujourd’hui c’est transmettre, expliquer, découvrir et raconter ce qu’elle a appris. Elle se positionne comme un guide, un accompagnateur. La relation humaine avec les élèves mais aussi avec ses collègues lui permet de s’épanouir. Elle qualifie les périodes de vacances scolaires comme bénéfiques pour tous, élèves comme professeurs, car chacun a besoin de prendre de la distance compte tenu du nombre d’heures important passé ensemble.
Elle rencontre toutefois quelques difficultés telles que le travail en dehors du temps d’enseignement, la correction des copies, la préparation des cours, la prévision des outils d’évaluations d’une rentrée à une autre puisque les programmes sont remaniés tous les ans.
Depuis maintenant 6 ans, D. est professeur principal ce qui selon elle, est déjà une évolution. Dans quelques années, elle serait intéressée par un poste de directrice adjointe, pour cela, des formations seront nécessaires.
Notre interlocuteur nous conseille de demander de l’aide à nos collègues et de ne surtout pas nous isoler et bénéficier de l’aide des plus expérimentés. De plus, selon elle, l’expérience est primordiale on ne l’apprend pas ailleurs que lorsqu’on est en situation.
En conclusion, D. passionnée par son métier a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
D’après elle, le lieu dans lequel elle exerce son métier de professeur contribue également à sa réussite. Nous avons d’ailleurs eu la chance de découvrir les locaux et infrastructures. Même les élèves semblaient y être épanouis. Pour elle, ce choix de métier est une vocation et les clés de la réussite sont en chacun de nous.
G., Consultant Coach
Son entreprise
Affaire personnelle en profession libérale, en activité depuis février 2014. Située à SAINT MANDRIER SUR MER (83430), elle est spécialisée dans le conseil en relations publiques et communication, en externalisation des RH au sein des TPE et PME : mise en place d'une politique RH, des compétences, accompagnement du dirigeant dans sa gestion quotidienne des ressources humaines, aide au recrutement, à la gestion de la formation, dialogue social, veille juridique sociale.
Le consultant
G. propose un accompagnement stratégique et opérationnel dans le cadre d'une étude de marché et développement de l’activité, plan d’actions, mise en place d'outils et méthodologies.  Il propose une définition des objectifs stratégiques, la gestion de projet et la mise en œuvre de solutions opérationnelles, un accompagnement sur le terrain.
Depuis 1999, il accompagne les TPE et PME dans la gestion des ressources humaines et le développement commercial. Son expérience s'est essentiellement faite sur le terrain et dans des situations où il était nécessaire d'être très opérationnel. Il intervient sur l’ensemble des activités liées à la gestion des ressources humaines dans le respect des dispositions légales et réglementaires. Ses domaines d'intervention: - Recrutement : de la définition du besoin à l’intégration du candidat interne ou externe. - Développement RH : Accompagnement du changement
- Politique salariale : définition et mise en place des nouvelles grilles salariales - Gestion administrative des salariés
- Suivi de tableaux de bord - Organisation de sessions de formation – suivi et évaluation-  - Mise en place des procédures internes et conception des documents correspondants - Veille juridique et sociale - Les contrats de travail (CDI, CDD, VRP, Cadres...), - La qualification, l’apprentissage, l’emploi des jeunes, les conventions collectives (interprétation), la réglementation du travail  - Une mise en relation avec les organismes : Urssaf, RSI, médecine du travail, CFA
Les outils utilisés et mis en place par G. sont essentiellement des tableaux de bord (suivis d’intégration d’un salarié, suivi d’activité et de qualité). Il évalue le suivi d‘intégration sous forme de satisfaction auprès du salarié ou de son client, responsable d’entreprise.
G. présentait le besoin de devenir consultant par choix personnel et par soucis de liberté.
Il nous explique lors de notre échange qu’il en a manqué par son passé ainsi que de reconnaissance au sein d’une entreprise où il était salarié.
Il est pour lui plus intéressant maintenant d’apporter, son expérience, son recul. Il a aujourd’hui la liberté de pouvoir apporter ses compétences et conseiller ses clients de par sa pratique.
Ses perspectives d’évolutions sont salariales. Étant sur une création récente d’entreprise, il rencontre parfois quelques difficultés financières. Ensuite, pour lui, les relations avec ses clients sont importantes et il souhaite les voir évoluer de façon amicale. Son travail étant un plaisir, il ne conçoit pas cette relation autrement.
La liberté qu’il a obtenu en créant sa société depuis peu de temps lui a permis de réaliser rapidement que le temps et sa gestion sont les priorités.
Les difficultés qu’il rencontre sont liées à la gestion de celle-ci et de trouver le bon compromis entre la partie administrative et commerciale (prospection) et la pratique, le terrain en entreprise.
Notre interlocuteur nous conseille à la suite de notre échange de bien répartir notre travail si nous souhaitons officier à notre compte.
La disponibilité et la patience ainsi que l’envie de transmettre sont primordiales selon lui.
Nous nous devons d’être très à l’écoute, d’avoir envie d’aider la personne pour apporter le savoir-faire et le savoir-être, d’être là en soutien pour un bon accompagnement.
En conclusion, notre interlocuteur est passionné par son métier et a fait preuve d’une grande disponibilité malgré la glace qu’il aura fallu briser au début de notre entretien.
G. est une personne calme, posée et réservée, il aura fallu revenir à quelques reprises sur les questions, de façon différente, pour avoir des réponses.
Le fait qu’il nous présente ses difficultés en étant à la fois son propre patron et salarié, nous aide sur une réflexion de ce type pour le statut que nous pourrions choisir pour le métier de formateur.
R., Formateur indépendant
Son entreprise
Affaire personnelle en profession libérale, R. est à son compte depuis 4 ans. Située à NANS LES PINS (83), il est spécialisé dans le secteur d'activité de la formation dans la sécurité, les gestes et postures et des formations réglementaires en électricité, travail en hauteur et les comportements professionnels.
R. travaille aujourd’hui avec différents organismes de formations pour adultes (centres et Greta) ainsi qu’avec des PME et PMI.
Il a actuellement 3 statuts différents :
· Salarié
Le Formateur
R. qualifie sa formation de « formation terrain » acquise lors de ses différentes expériences professionnelles en tant que manager et gestionnaire de centre de profits. Il n’a jamais suivi de formation pour devenir formateur. Il s’est fait sa propre expérience en exerçant et en apprenant grâce à des lectures sur Internet ou des livres achetés.
Lors de l’évocation des outils et méthodes pédagogiques, R. nous a expliqué les avoir tous en tête, il se renseigne pour en trouver de nouveaux sur Internet ou auprès de la CARSAT, de la CRAM et de l’INRS. Néanmoins, selon les exigences client, R. se doit d’être organisé et méthodique pour transmettre le message. Il doit préparer les objectifs de la formation, savoir ce qu’il veut/doit leur apprendre et comment. Il se doit de tenir quoiqu’il arrive, une ligne de conduite pour atteindre son objectif.
Les évaluations proposées lors de ses formations sont qualifiantes pour les formations réglementaires (H0B0, travail en hauteur, SST…) et sont basées sur les acquis de connaissances évoqués lors du programme de formation.
Lorsqu’il travaille dans un centre de formation, selon les modules proposés, il établit lui-même des questionnaires de validation des connaissances avant et après formation. Le but étant de valider les nouveaux acquis à l’aide de 10 questions. La note détermine l’intégration des éléments évoqués par le formé.
R. semble s’épanouir dans son travail en tant que formateur. Il nous précise que le contact avec les autres, la polyvalence, le fait de transmettre et se dire qu’il a apporté un savoir, lui confirme chaque jour qu’il a choisi le métier qui lui correspond.
Le fait d’être indépendant lui octroie une liberté et une autonomie qu’il n’avait jamais connue jusqu’alors.
Cependant, il nous informe des difficultés qu’il a rencontrées à ses débuts il y a 4 ans. Tout d’abord financières, particulièrement en termes de chiffre d’affaires. Débutant dans ce métier, il n’avait pas de portefeuille client lui permettant de subvenir à ses besoins ne serait-ce qu’alimentaires. Pour lui, le métier est dans ses débuts, précaire. À aujourd’hui, il le considère toujours de la sorte bien qu’il ait trouvé son rythme de croisière selon lui. Mais la précarité n’est pas que financière, en effet, pour lui, avoir des dates de formations planifiées sur 1 à 3 mois maximum restent une inconstance qu’il faut apprendre à gérer au même titre que la gestion du temps pour appréhender la partie administrative et commerciale. Cette période de difficultés a duré 2 ans ½.
Pour pallier à cette difficulté, notre interlocuteur s’octroie 1 à 2 journées par semaine pour s’occuper de la gestion administrative et commerciale dans le but de continuer non seulement à pérenniser son entreprise mais également de pouvoir la développer.
Notre interlocuteur nous conseille de communiquer avant tout, d’être à l’écoute, disponible et polyvalent. Il nous conseille de bien réfléchir au(x) choix de formation(s) que nous voulons proposer compte tenu des complications et évolutions du contexte économique notamment dans le métier de la formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
Grâce à lui, nous avons pu obtenir une autre approche et une autre vision du métier de formateur indépendant. Il est important d’avoir un objectif et une ligne de conduite à tenir ainsi qu’une connaissance du monde professionnel pour avoir plus de crédibilité face à notre public.
D., Formateur indépendant
Son entreprise
Affaire personnelle, en profession libérale, D. est à son compte depuis 3 ans. Situé à Aubagne (13), il est spécialisé dans le secteur d'activité de la formation dans la vente et le management pour des élèves et des personnes salariées.
D. travaille aujourd’hui principalement avec 2 entités, un centre de formation spécialisé dans le domaine du nettoyage et l’IUT.
Il a actuellement 2 statuts:
· Salarié
· Formateur vacataire
Le formateur
D. qualifie sa formation de « formation terrain ». Lors de ses différentes expériences professionnelles et n’a jamais suivi de formation pour devenir formateur. Il s’est fait sa propre expérience en exerçant et en apprenant « sur le tas » il y a 3 ans en commençant par former des élèves de 18 à 20 ans au sein de l’IUT dans le domaine de la vente.
Il intervient dans la formation de ceux qu’il nomme « les appelants » issus principalement du contexte professionnel. Il propose ainsi des formations de management et de vente auprès de manager en poste ou en devenir.
Avec plus de recul aujourd’hui, D. nous explique qu’à ses débuts, en tant que formateur il « est parti au charbon » et n’avait aucun élément pédagogique en qualifiant ses outils et méthodes de « bricolage ». Il les a constitués au fur et à mesure du temps et de son expérience dans ce nouveau métier. Sa première inquiétude était cependant de savoir s’il avait les capacités et compétences à « faire passer un message ».
L’apport de modules et d’outils que le centre de formation dans le nettoyage lui ont transmis lui a permis de faire évoluer son métier, sa façon de procéder et d’étoffer ses formations avec plus de technicité et plus de professionnalisme.
Les évaluations proposées lors de ses formations sont transmises par les centres de formation avec qui il travaille afin de valider les acquis avec un barème de notes et selon une évaluation déterminée. Il utilise également un système de notes et de contrôle continu à l’IUT.
Malgré les difficultés rencontrées dans ses débuts, D. nous explique qu’au plus lointain de ses souvenirs, lorsqu’il était professionnel dans un domaine sportif, il avait déjà l’envie de transmettre ses savoirs aux autres. Ainsi, après une carrière nationale dans le volley, il est devenu entraineur pour transmettre sa passion et ses connaissances. Il parle de son métier comme une profession enrichissante à tous points de vue pour lui : rencontres, échanges, transmission, animation, polyvalence, dynamisme… Cependant, il nous explique que c’est aussi un métier qui peut être épuisant car il demande un gros investissement de soi, il faut animer, calmer, relancer, dynamiser, être à l’écoute, être observateur. Il faut constamment s’adapter à notre public en remodelant les modules au cours de la même journée s’ils ne sont pas adaptés aux stagiaires.
La plus grosse difficulté en tant que formateur indépendant, même si, lui, aujourd’hui ne se sent pas concerné, est de trouver des contrats. Le marché est compliqué et selon lui, tout le monde s’improvise formateur. Il avoue avoir été une de ces personnes.
D. relance régulièrement son portefeuille existant et utilise le bouche à oreille pour avoir des opportunités mais ne cherche pas de manière investie, de nouveaux clients.
Selon notre interlocuteur, le métier de formateur demande les mêmes qualités que celles du métier de commercial : l’écoute, la découverte, la disponibilité et la polyvalence qui sont des qualités essentielles pour une meilleure réussite.
Il nous conseille de multiplier les choix de formations que nous pouvons animer et commencer dès à présent à constituer notre réseau, source fiable pour une meilleure réussite compte tenu des évolutions du contexte économique global et dans le métier de la formation.
C’est un métier d’acteur selon lui, où il faut savoir être sérieux sans se prendre au sérieux.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
D. est passionné par ce qu’il fait et aime l’aspect relationnel et les différents échanges qu’il est amené à avoir au travers de son métier. Des conseils stratégiques d’anticipation et de mise en relation nous ont été communiqués. Selon lui notre avenir de demain se prépare maintenant.
C., Formateur
L’entreprise
Créé en 1994, le groupe ETIC est un prestataire de service. À travers son activité Conseil, Etic Marseille se spécialise dans les fonctions accueil et sécurité, assure des missions d’expertise, d’audit et de conseil et propose des formations sur-mesure particulièrement en sécurité qui nécessite une qualification spécifique. Les connaissances réglementaires et techniques des agents devant être actualisées régulièrement.
C. est formateur à temps plein chez Etic Marseille depuis plusieurs années. Son domaine de compétence est la sécurité : SST (Sauveteur, Secouriste du travail), formation incendie, habilitation électrique etc. il est également formateur de formateurs depuis 2012, dans ce même domaine de compétence.
Le formateur
C. est formateur depuis 2005 et formateur de formateurs depuis 2012 dans le domaine très concurrentiel de la sécurité. Tout au long de ses années de formation, C. a développé un réseau qui lui permettrait aujourd’hui d’être à son compte mais le salariat est un choix assumé car il privilégie aujourd’hui la sécurité compte tenu de ses responsabilités familiales.
Il utilise toutefois ce réseau pour déléguer ou co-animer des formations.
Avant d’être formateur, C. était militaire et a passé 15 ans chez les pompiers de Paris. C’est lors d’une journée porte ouverte à la caserne en animant un atelier de secourisme pour les enfants qu’il se découvre une passion pour la transmission et a envie de se tourner vers la formation. Il saisira dès qu’il pourra l’occasion de concrétiser cette envie et de se former aux métiers de la formation tout en restant pompier dans un premier temps.
C. est un passionné, et son engouement est communicatif. Il nous reçoit d’ailleurs à la pause déjeuné d’une de ses formations de formateurs SST. Son « light motiv » en formation : « la maitrise technique provoque la libération pédagogique », à partir du moment où le formateur maitrise son sujet, il va pouvoir se libérer au niveau pédagogique.
C. construit lui-même ses formations et utilise comme support des présentations PowerPoint et des vidéos. Un mémo est remis aux participants à l’issue de la formation. Il établit les devis dans la majorité des cas. Le commercial ne l’intéresse pas du tout mais il est toujours disponible pour ce qu’il appelle le « (…) technico-commercial (…) », c’est-à-dire accompagner le commercial chez le client pour expliquer la formation et ses intérêts.
La réglementation pour les formations SST impose un nombre minimum et un nombre maximum de participants : 4 min. et 15 max. au-delà, les formateurs doivent être deux. C. quant à lui ne dépasse pas les 10 participants par formation. Cependant il lui arrive d’intervenir en amphi devant plusieurs dizaines de personnes, pour ce qu’il appelle un cours magistral.
Sauf dans ce dernier cas, ses méthodes pédagogiques sont la mise en situation (cas pratique) et la présentation d’exemples concrets liés au métier ou au domaine d’activité de la société chez qui il intervient.
Dans le cadre de ses formations, il utilise deux types d’évaluations : l’évaluation normative et l’évaluation formative. Pour les formations de formateurs, l’évaluation se fait par le biais d’une grille de certification imposée par l’INRS, pour le reste C. a créé sa propre grille d’évaluation.
Il est plutôt satisfait de ses conditions de travail et de son salaire. C. a plaisir à former et transmettre à des publics différents tous les jours. Le seul point négatif qu’il voit en tant que formateur est quand le public n’est pas réceptif et qu’il faut le tirer vers soi pour l’intéresser.
Il espère un jour avoir la gérance et la responsabilité de toute l’ingénierie pédagogique de la formation de la partie Conseil.
Pour nos futures recherches d’emploi il nous recommande de viser des centres de formations qui ont pignon sur rue avec un chiffre d’affaire « (…) sympathique (…) ». Ses conseils en formation sont précis et méthodiques : suivre un plan, l’annoncer et faire des liens entre les paragraphes. S’intéresser et être à l’écoute du public et à ses différences pour ne pas perde l’attention de certains. Et surtout, maitriser son sujet pour se libérer en formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
C. se passionne pour son métier et c’est un vrai plaisir pour lui de partager cette passion. Il est de bon conseil et nous a proposé son aide pour nos études et après si besoin. Son enthousiasme est communicatif et nous a donné envie de le suivre sur ses formations.
M., Responsable de Formation
L’entreprise
Le groupe ATHMOS a été créé en 1997 suite à la fusion de 2 entités (E.T.E et SOCOTEMP) exerçant depuis 20 ans. En janvier 2008, la holding ATHMOS est créée et intègre les agences Ergos Intérim Sud-Est. Elle complète sa représentation géographique par l’ouverture du réseau LTI sur Rhône Alpes. D’autres filiales sont ensuite créées : en intérim d’insertion (ETTIC Intérim ; ATTI ; AIR 84), à l’international 5AMN), spécialisée médical (EIMS).
Avec un chiffre d’affaires de plus de 36 millions d’euros, le groupe ATHMOS représente plus de 20 implantations nationales et 70 collaborateurs.
La vocation première du groupe est de répondre tant aux besoins occasionnels et urgents des entreprises utilisatrices, qu’à leurs projets de recrutements pérennes. La gestion externalisée des ressources humaines constitue, de fait, la base du savoir-faire d’Ergos qui met en avant une politique très forte en matière de formation, de prévention et de sécurité.
Le responsable de formation
M., associée au sein du groupe ATHMOS a plusieurs casquettes grâce aux différentes compétences qu’elle possède (présidente de la société d’intérim d’insertion, directrice RSE, responsable formation, responsable communication et une partie DRH).
Lors de notre entretien, elle nous informe être arrivée un peu « par hasard » dans le métier de la formation grâce à une rencontre alors qu’elle était encore étudiante en communication - publicité – marketing. Ce futur employeur a souhaité l’intégrer à ses équipes alors qu’elle poursuivait sa maitrise pour occuper un poste de responsable d’un centre de formation dans le domaine du nettoyage. Pendant une année elle a ainsi découvert l’univers de la formation et l’année suivante elle a créé un deuxième organisme de formation pour devenir responsable régionale des deux sites.
Après 3 ans d’expérience puis un séjour d’un an à l’étranger, elle est revenue en France pour exercer le métier de responsable commerciale toujours dans la formation et le nettoyage industriel. Pendant 2 ans sur Marseille, elle a ensuite créé Muse, centre de formation spécialisé dans le nettoyage. Durant cette expérience, elle a eu la chance de rencontrer le président du groupe ATHMOS qui lui a proposé de les accompagner et de les aider à concevoir le service formation de leur groupe, poste qu’elle occupe encore aujourd’hui.
Sur la partie formation, M. nous explique qu’elle a amené l’ingénierie de formation et tout ce qui peut en être fait, et que cela a été adapté et transformé dans les métiers de l’intérim. Elle s’occupe également de préparer et planifier les modules de formations pour les salariés du groupe ATHMOS.
En ce qui concerne les méthodes pédagogiques, outils et systèmes d’évaluations, n’ayant pas de formateurs internes, M. nous informe qu’elle n’a pas de directives données aux organismes de formation auxquels elle s’adresse, elle leur laisse la liberté de suivre leur pédagogie.
Un centre de formation, fait d’ailleurs parti du groupe ATHMOS. Elle va les consulter pour les projets de formations dont elle a besoin mais leur laisse la liberté de choisir la pédagogie.
Selon les programmes conçus, elle interviendra pour ajuster les heures accordées aux différents organismes de formations collaborant indirectement ensemble pour la formation d’un métier particulier (savoir-faire et savoir-être). Ce qu’elle souhaite avoir comme retour des organismes, c’est l’évaluation à chaud, elle désire connaitre leurs retours, les attentes afin de pouvoir réfléchir à d’autres formations à venir.
Ce qui la motive au quotidien c’est l’aspect technique, le montage du financement, la partie ingénierie et de voir l’évolution les gens au travers de leur parcours, de leur permettre de trouver des nouveaux métiers, pour les moins jeunes de pouvoir se réorienter. La dynamique sociale est, pour elle très importante.
Étant associée à ce jour au sein du groupe ATHMOS, elle n’a pas, pour le moment, d’autres souhaits d’évolution si ce n’est l’amélioration continue du service formation. Les conditions de travail dans lesquelles exerce M. lui conviennent complètement.
Les conseils apportés par M. pour de futurs collaborateurs sont de ne pas s’isoler compte tenu de l’évolution du marché de la formation et des nouvelles réglementations. Selon elle, il est très risqué de se lancer sur le marché en étant à son compte. Elle nous conseille de faire partie d’un organisme de formation ou d’un organisme de certification qui va sur une certification grandissante. Mais également d’être sur des axes de différenciations, d’être riche d’une expérience, de ne pas s’éteindre en tant que formateur. De chercher des idées de proposer des choses nouvelles, d’être dans des réseaux d’entreprises et d’être à l’écoute des besoins des entreprises.
M. a fait preuve d’une grande disponibilité et a pris plaisir à notre échange.
Elle est convaincue du bienfait de son métier et est persuadée d’apporter dans une dynamique sociale, une réelle plus-value pour les demandeurs d’emplois, cœur de cible de son activité. Elle nous a donné beaucoup de conseils pour notre métier de demain.
N., Formatrice
L’entreprise
ELIOS est une entreprise de conseil et de formation en informatique crée en 1992 par un groupe de consultants et d'ingénieurs de la région PACA.
Leur but : transmettre les compétences techniques et pédagogiques dans le monde de l'industrie des services et du commerce en assurant excellence, mais également homogénéité et continuité des prestations. ELIOS travaille principalement avec des collectivités locales et des administrations.
N. est salariée actionnaire de l’entreprise. Aujourd’hui elle « fait tout » car son associé est à la retraite et n’intervient plus que ponctuellement. Elle assure donc la gestion administrative, le commercial et surtout la formation qui est son métier et sa passion.
La formatrice
N. est une passionnée. Passionnée de son métier de formatrice mais également passionnée par les relations humaines, le contact avec les autres et la transmission de ses connaissances.
Elle débute comme analyste programmeur mais est très vite confrontée à la formation. Elle se découvre alors une passion pour la transmission et oriente donc sa carrière dans ce sens jusqu’à s’associer pour créer son propre centre de formation en informatique. Elle forme sur les outils Microsoft mais développe également des formations à la demande de ses clients. Sur des logiciels développés en interne.
ELIOS a dû s’adapter au marché de plus en plus concurrentiel de la formation. Elle a dû abandonner ses locaux afin de réduire ses coûts. De fait, dans son entreprise N. fait tout : gestion administrative, commercial, réponse aux appels d’offre, création des supports et formation. Ce qui elle l’avoue lui prend beaucoup de temps.
La majorité de ses clients sont des administrations et des collectivités locales avec lesquelles elle travaille depuis de nombreuses années maintenant. Elle avoue volontiers qu’une relation de confiance s’est installée au fur et à mesure des années.
Depuis quelques années maintenant elle est également prof vacataire pour les 1ere et 2eme années de licence sciences économiques de l’université Aix-Marseille. C’est pour elle une reconnaissance de son savoir-faire. Elle assure des cours en TP et en amphi.
Quand on lui demande les points forts de son métier elle répond sans hésiter « le contact humain ». Que ce soit avec ses élèves ou avec les salariés des sociétés pour lesquelles elle travaille, elle privilégie toujours le dialogue, l’écoute et la transmission.
Ses conseils pour des futurs formateurs : bien maitriser son sujet car on ne transmet bien que ce qu’on connait bien et d’avoir de l’empathie envers les autres. Venir du monde de l’entreprise est aussi un « plus » non négligeable « (…) l’avantage de bien connaitre le monde de l’entreprise c’est que je peux heu leur faire un cours qui est pragmatique c’est-à-dire qu’ils voient ce qu’ils apprennent l’utilisation qu’ils peuvent en faire, qu’ils pourront ne faire voilà, c’est pas que de la théorie heu je pense que c’est ce plus que je peux leur apporter par rapport à un autre pro lambda de fac, heu qui n’a connu que le monde universitaire (….) »
Elle avoue que les jours ‘off’ c’est-à-dire les jours de non formation sont les bienvenus car un formateur ne peut pas être dans le don de soi en permanence, il a besoin de souffler. Même si ce sont des moments de besognes administratives.
En conclusion, notre interlocutrice a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
Écouter notre interlocutrice parler de formation donnerai envie à n’importe qui de devenir formateur. Elle a son métier dans le sang, c’est pour elle une vocation. Elle ne conçoit d’ailleurs pas que l’on puisse former sans donner de sa personne et espère pouvoir continuer à transmettre encore de nombreuses années.
J.L., Responsable de Formation
L’entreprise
Le groupe X conjugue développement économique, innovation sociale et respect de l’environnement : une stratégie de performance durable et mobilisatrice pour ses clients, ses salariés, et ses partenaires. Sa mission répond au double objectif : contribuer au progrès social et apporter des solutions pour mieux vivre au quotidien !
Depuis plus de 50 ans, le groupe X propose à tous les types d’organisations (organismes sociaux, comités d’entreprise, associations, institutions publiques etc.) des solutions globales pour répondre aux besoins de leurs équipes. Le champ d’expertise du groupe va des avantages aux salariés à la gestion de l’action sociale en passant par l’animation de la relation client, les services à la personne et les avantages aux entreprises. Ces missions sont assurées avec succès par ses plus de 2 000 collaborateurs.
Le responsable de formation
J.L. est un passionné, en particulier du le métier qu’il a exercé pendant 25 ans, celui de Commercial. Le poste de Responsable de Formation et formateur lui a ainsi été naturellement proposé à sa création il y a 2 ans.
Il aime le contact humain et le don de soi est une qualité innée chez lui. Depuis son adolescence, il s’investi dans des rôles d’accompagnant en donnant des cours de maths et en exerçant pour son loisir, le statut d’éducateur sportif grâce au brevet de 1er degré passé comme entraineur coach de volley Ball. Le métier de la formation était pour lui une continuité.
Lors de la création de son poste, J.L. a négocié auprès de son employeur pour conserver une action « terrain » afin de garder sa crédibilité et avoir plus de légitimité. Il en a besoin pour concevoir ses modules et garder une connaissance des difficultés rencontrées par les commerciaux du groupe. Après les formations qu’il est amené à animer, il accompagne et coach en individuel, les nouveaux commerciaux de la société.
Une grande liberté de création des modules de formation lui est accordée par sa direction grâce à son savoir-faire et la reconnaissance qu’il a dans la société dans laquelle il exerce depuis plus de 25 ans.
En ce qui concerne les cours donnés à l’université, J.L. nous confirme que l‘éducation nationale s’est ouverte et propose le même type de formation qu’il propose à ses commerciaux mais à un niveau d’exigence différent. Que ses formations soient animées en interne ou auprès d’étudiants, il conduit des formations dites ressources : pour lui, l’apprenant à 80% du savoir, il l’aide à en prendre conscience et n’a plus qu’à étoffer avec les 20% restants. Il souhaite que ses formations soient participatives.
Ce qui anime notre interlocuteur, passionné de nature, c’est la relation aux autres, le don de soi et il avoue timidement qu’il est chanceux d’exercer dans ses conditions. En effet, tous les salariés de la société dans laquelle il exerce sont actionnaires donc tous sont impliqués. La seule contrainte qu’il évoque est les déplacements nationaux 3 jours par semaines et sa difficulté à canaliser son énergie. Il cherche à ce jour comment donner autant tout en étant moins épuisé de ses journées, point important pour lui. Dans la formation que depuis 2 ans, il souhaite se perfectionner sur son nouveau poste avant de penser à une évolution ou à un poste différent.
Les conseils que nous a procuré J.L. sont pour commencer d’avoir la détermination d’un commercial si nous voulons nous installer à notre compte ou travailler en tant qu’indépendant, de ne pas baisser les bras. Pour lui une remise en question permanente, une prendre du recul sur soi ainsi que sur nos méthodes et nos outils, le don de soi, le contact, l’ouverture d’esprit sont des qualités importantes pour exercer dans les métiers de la formation.
En conclusion, notre interlocuteur a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
Écouter J.L. parler de son métier donne envie de devenir formateur. Il est passionné et son enthousiasme est communicatif. Il aime la nature humaine, pratique l’empathie, maîtrise ses modules de formation, éléments essentiels selon lui pour être performant, crédible et légitime.
V., Directrice des ressources humaines
L’entreprise
Unique armateur français de navires de croisières et n°1 mondial des croisières polaires,
PONANT a été fondé en 1988 par Jean-Emmanuel Sauvée et une dizaine d’officiers de la marine marchande. La compagnie s’impose aujourd’hui comme la référence d’un nouveau style de croisières de luxe à travers une conception unique du voyage en mer alliant itinéraires d’exception et prestations hôtelières 5 étoiles, à bord de luxueux navires à taille humaine.
Basée à Marseille, l’entreprise possède une flotte unique, une des plus récentes du marché. Leader mondial des expéditions polaires ; depuis 2015 le principal actionnaire est ARTÉMIS, holding de la famille Pinault.
PONANT compte 150 personnes entre Marseille et Paris, une cinquantaine de personnes dans ses agences à l’international et environ 800 marins sur les 5 navires de croisière.
La D.R.H.
Pour V.B., son arrivée au PONANT n’est pas le fruit du hasard, en effet avant cela elle a touché le milieu du luxe en tant que Responsable Paie chez L’Oréal Paris, le milieu du tourisme à son arrivée dans le sud de la France en tant que RRH d’un Tour Operateur et, par l’intermédiaire de son mari le milieu maritime. 3 domaines qui résument aujourd’hui le Ponant. Pour elle « C’est une belle aventure, une belle histoire pour arriver ici. ».
V.B. occupe le poste de Directrice des Ressources Humaines (DRH). Son équipe est composée d’une assistante ressources humaines (RH) pour la partie administration RH, un contrat de professionnalisation qui travaille pas mal avec mon assistante RH sur la partie administration RH. D’autre part, un cabinet comptable gère les paies et elle fait appel à un avocat en droit social pour la partie sociale.
Elle est motivée dans son travail car tout est à faire : les ressources humaines ayant été gérées par l’ancien actionnaire jusqu’à son arrivée il y a 1 an et demi. PONANT est en évolution permanent et ne connait pour le moment pas de phase de stabilisation. Il y a beaucoup de choses à mettre en place et c’est « (…) challengeant (…) ».
Dans ses fonctions V.B. est en charge essentiellement de la population qui est sédentaire en France et à l’international. Ce qui représente à peu près 150 personnes entre Marseille et Paris et une cinquantaine de personnes à l’international. En ce qui concerne les marins, elle s’occupe plus des études au groupe, des reporting d’effectif et d’activité dans un cadre plus global, macro.
Ce qu’elle apprécie particulièrement que son poste touche différents domaines RH comme le recrutement, la partie sociale, l’administration et également la partie formation.
Sur ce dernier sujet, peu d’actions avaient été menées jusqu’à présent, elle a donc fait un bilan de l’année 2014 à son arrivée, mis en place le plan de formation 2015 suite aux entretiens annules de 13 et de 14 pour pouvoir évaluer les priorités et les actions à faire rapidement.
Indépendamment de ça, elle a mis en place une université Ponant au sein de l’entreprise. Pourquoi ? parce qu’elle s’est rendue compte qu’il y avait beaucoup d’actions de formation qui étaient faites mais de façon isolée, et pas forcément toujours partagés en interne en France et à l’international mais également entre le personnel sédentaire et le personnel navigant. La première étape a été de faire un état des lieux global sur ce qui existait, et la deuxième étape de créer ce catalogue. Les formations sont mises en ligne sur un site identifié dans des formats très différents (PowerPoint, Vidéos, photos etc…).
Parallèlement des ateliers ont été mis en place, animés par des personnes de l’entreprise pour créer des modules de formations sur les « manquants ».
Tout ceci avec l’appui et en étroite collaboration avec le Président qui de par son implication et son énergie donne le ton et dynamisme ses équipes.
Pour V.B., un responsable de la formation doit être au plus près des opérationnels et connaitre les métiers de son entreprise.
Nous remercions particulièrement V.B. pour qui le temps est une denrée rare de s’être rendue disponible pour répondre à nos questions. Sa passion pour son entreprise est  communicative et son énergie et son enthousiasme pour son travail et les projets en formation notamment l’université PONANT motivants et inspirants.
C., Chef du service de la formation
L’entreprise
Rebaptisé Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône (C.D. 13) depuis la réforme des collectivités territoriales en 2015. Le « Département » comme l’appelle les agents territoriaux, emploie 7000 agents dans tous le département. Ses compétences s'exercent dans des secteurs aussi divers que l'action sociale, les transports, l'enseignement, l'économie, l'environnement, les routes, la culture...
La formation est une de ses agents reste une priorité pour département. Deux services sont en charge du suivi de la formation : le service Gestion des compétences pour les formations liées au métier et les formations inter, et le service de la Formation pour les formations intra, la gestion du budget global et les marchés publics.
La chef du service de la Formation.
Titulaire un DESS Droit et gestion des collectivités territoriales, C. est entrée au conseil département des Bouches-du-Rhône (à l’époque conseil général des B.D.R.) en 2003 en tant que juriste suite à la réussite au concours d’attachée territoriale. Puis pendant 3 années responsables du service des moyens généraux. Elle quitte le Département pendant 3 ans pour être directrice générale des services d’une petite commune, et pour des raisons personnelles, décide de réintégré le département le 1 er avril 2014. Elle candidate alors au poste de chef du service de la Formation et est retenue.
Ce fut pour elle « (…) LA bonne surprise (…)». Même si le service de 11 personnes est en sous-effectif en permanence, l’activité est très variée et C. apprécie particulièrement la transversalité de son poste et est ravie aujourd’hui d’être au service de la formation, matière riche et intéressante.
Elle est en charge de :
· mettre en place les formations intra pour les agents (hors formations métier gérées par le service Gestion des compétences),
· gérer le budget formation dans ce cadre-là, elle va à la rencontre de l’ensemble des directions pour étudier et évaluer avec eux leurs besoins. Au département le plan de formation est biennale, et s’appelle plan d’adaptation au développement des compétences.
· Préparer les marchés publics pour la formation
Le C.D. 13 est une grosse collectivité où la communication et la visibilité de la formation pour tous les agents ne sont pas toujours évidentes.
Sur son temps libre et avec l’accord de son employeur, C. est également formatrice au CNFPT, le Centre National de la Fonction Public Territoriale qui est l’établissement public national en charge d’organiser des formations obligatoires et non obligatoires pour les agents des collectivités. Cet établissement public est financé par une cotisation sur la masse salariale de chaque collectivité. Le CNFPT la sollicite pour animer des formations dans la filière administrative : formation d’intégration des catégories C relative à l’environnement territorial du service public, formation sur ‘le statut, les bases’, ainsi que l’animation de prépa orale pour les concours. En tant que formatrice, C. aime la transmission d’information et de connaissances et le côté coaching dans le cadre de l’entrainement à l’oral pour les préparations aux concours.
En conclusion, notre interlocutrice a fait preuve d’une grande disponibilité et d’une grande écoute en cherchant à répondre au mieux à nos questions.
Bien qu’étant devenue chef du service de la Formation un peu « par hasard » notre interlocutrice aime son métier et sa variété d’activités. Sa casquette formatrice et sa connaissance des collectivités territoriales sont certainement un plus dans son métier aujourd’hui. Sa vocation « Service public » est indéniable.
CHAPITRE II : SYNTHESE
Nous allons au travers de cette synthèse, traduire les points de convergence et de divergence détectés lors des entretiens menés, portant sur l’évolution des métiers et des compétences de formateurs au travers d’une analyse qualitative.
Nous ferons le lien entre notre problématique pratique et des références à des modèles théoriques vus dans notre cursus en sciences de l’éducation.
Avant de commencer notre analyse, il nous a semblé approprié de rechercher et mentionner la définition du métier de Formateur :
· Selon Larousse :
« Qui développe les facultés intellectuelles et morales, les aptitudes : Un exercice formateur. »
· Selon le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales):
«  Personne qui forme, éduque, instruit. Ces actions peuvent aller du simple conseil pédagogique à la formation de formateurs, en passant par un apport d'outils et de documents pédagogiques » (Schwartz, 1969).
E. de Lescure et C. Frétigné parlent dans leur ouvrage « Les métiers de la formation » de la pluralité des fonctions des agents de la formation. Au travers des différents entretiens menés, nous avons pu constater cette diversité. Nous avons rencontré des formateurs salariés d’entreprises privées, des formateurs indépendants et un professeur de lycée, des responsables de la formation (dont une Directrice des Ressources Humaines et une salariée de la fonction publique) et un consultant coach. L’ensemble évoluant dans des secteurs d’activités différents : sécurité au travail, éducation nationale, informatique, tourisme de luxe, vente et management.
Même si les niveaux de formation de nos interlocuteurs varient d’un interlocuteur à un autre et notamment dans le poste de formateur, ils se rejoignent dans les motivations quotidiennes de leur métier. Nos interlocuteurs s’accordent sur les principales qualités requises pour exercer dans les métiers de la formation: le don de soi, empathie, l’écoute, la transmission, l’échange, le réseau et la maîtrise de son sujet et des métiers de l’entreprise. La maîtrise de son sujet et de son client permettrait au formateur d’avoir plus de légitimité et de faire valoir son savoir.
Le désir de donner de soi pour l’autre, du formateur au stagiaire, doublé d’un goût pour apprendre à l’autre, apprendre, au sens où M. Fabre l’entend, c’est-à-dire que cela vise la centration sur l’apprenant, l’articulation des questions et des réponses dans la construction du savoir et qu’apprendre c’est prendre en compte toutes les composantes (cognitives, affectives, sociales) de l’apprentissage.
Nous avons découvert des professionnels passionnés par ce qu’ils font et qui se remettent en question dans le but de performer leurs méthodes et leurs outils. Si ceux n’ayant pas suivi de formation de formateur se démêlent avec ce qu’ils nomment du « bricolage », la plupart de nos interlocuteurs sont en constante recherche d’amélioration de leurs pédagogies et ce même pendant leur journée d’animation.
Selon les modules de formations animés, les pédagogies de nos interlocuteurs diffèrent. En effet, selon les compétences ou sujet abordés, les modèles de formation proposés seront parfois didactique (dans la plupart des cas pour nos contacts), parfois sociale et/ou psychosociale.
Voir annexe I Triangle de la formation de Michel Fabre (1994) et annexe II Triangle d’Houssaye.
Si la méthodologie de la formation se regroupe dans un ensemble, nous nous sommes rendu compte que les outils pédagogiques et dispositifs d’évaluations étaient, à l’inverse assez différent chez nos interlocuteurs.
Concernant les outils pédagogiques, la plupart de nos interlocuteurs nous ont parlé de présentations Powerpoint et de jeux de rôles et/ou mise en situation. Alors que certains semblent se tourner vers les nouvelles technologies (utilisation de tablettes, lien internet pendant le cours), d’autres proposent des cours avec des livrets « papiers » remis aux stagiaires.
Il semble important aujourd’hui d’utiliser les nouvelles technologies et les mettre à profit dans les métiers de la formation. En effet, les générations évoluent et il faut savoir adapter les outils pour être plus performants et pertinents.
Nous avons également souhaité évoquer les dispositifs d’évaluation proposés par nos interlocuteurs. À notre grande surprise, certains semblaient étonnés par notre question. Les réponses apportées sont par ailleurs parfois restées évasives. S’il est difficile d’analyser les méthodes d’évaluation appliquées, nous constatons que les notes sont utilisées au lycée et à l’université (évaluation mesure) que des directives leur sont communiquées mais qu’au final la façon d’évaluer est assez libre. Y. Abernot (1988) évoqua ce phénomène des notes relatives et qui peuvent varier d’un enseignant à un autre, pour la même matière.
Chez les formateurs, l’évaluation semble tenir une place moins formelle sauf dans le cas des formations réglementaires. Bien que nous nous situons dans un modèle d’évaluation gestion, nos entretiens ne nous permettent cependant pas de confirmer quels dispositifs sont utilisés.
L’enquête menée en ce début d’année fait ressortir la diversité de comportements selon le public rencontré ainsi que les difficultés qui y sont liées. Que le professionnel soit formateur auprès d’un public d’étudiants, de salariés ou de demandeurs d’emploi, les attitudes et motivations de chaque individu peuvent varier.
Alex Mucchielli, décrit la structuration du groupe (entendue comme le degré d'organisation interne et la différenciation des rôles de ses membres), la durée de vie du groupe, le nombre d'individus, les relations entre les individus (nature et fréquence), l'effet sur les croyances et les normes des membres du groupe, la conscience des buts communs, les actions communes sont des éléments que le formateur doit prendre en compte. Le critère de l'effectif du groupe est particulièrement important : en effet, l'étude des faits de groupe doit trouver sa place entre l'étude des faits individuels (il faut au moins trois personnes pour qu'un groupe soit constitué) et l'étude des faits sociaux. La motivation de chaque individu est à prendre en compte. Si le formateur est présent pour l’autre, pour transmettre un savoir, il ne doit néanmoins pas négliger les motivations des participants à titre individuel.
Il existe selon A. Mucchielli différents niveaux de motivation (Biologique, affectif, social, culturel, imaginaire-idéal).
« Motiver, c’est intervenir, de différentes façons, pour stimuler un des ressorts inconscients participant d’une manière ou d’une autre à la construction des significations et mettre du même coup en branle le phénomène social complexe qu’est la conduite humaine.
Les ressorts inconscients et irrationnels de la conduite humaine sont nombreux. Ils sont soit innés, soit acquis, soit dépendants des interactions et des situations. Ils sont soit communs à beaucoup d’individus soit strictement personnels… Ils se situent à différents niveaux du psychisme et peuvent se rapporter à différents contextes : biologique, social, culturel et imaginaire-idéel.» Mucchielli, A. (1981).
Notre enquête nous permet de soulever les difficultés rencontrées selon le statut occupé.
En effet, que l’on soit salarié, indépendant ou vacataire, les difficultés ne sont pas les mêmes. Les professionnels intervenant sous un statut indépendant évoquent à plusieurs reprises le terme « précarité ». Les formateurs salariés quant à eux semblent pouvoir être remis en cause pour leurs compétences s’il n’y a pas de résultat.
Les modifications de lois datant du 1er Janvier 2015 ont pour certains un impact et laissent d’autres dubitatifs. En effet, ces changements modifient l’avenir de certains organismes de formation. Tout semble se passer comme si la formation devait faire advenir une nouvelle réalité : permettre aux salariés de prendre en main leur destinée professionnelle par le biais du compte personnel de formation (CPF).
Dans notre guide était prévue une question sur les conditions salariales. Beaucoup d’interlocuteurs se sont prêtés au jeu et ont répondu franchement à cette question. Leur réponse nous a dans la majorité surprise. Si pendant longtemps le coût d’une prestation de formation était élevé, aujourd’hui les organismes de formation sont confrontés à une baisse de leurs carnets de commande, une concurrence assidue et pour les marchés publics, une procédure lourde. Les revenus dans les métiers de la formation, et particulièrement ceux des formateurs sont directement impactés par le marché de plus en plus compétitif dans lequel ils évoluent.
Quant aux conditions de travail, le fait le plus marquant depuis plusieurs années est la demande croissante des entreprises pour de la formation dans leurs locaux et non plus au sein de l’organisme de formation.
CHAPITRE III : SOUS SYNTHESES
Ayant choisi d’interviewer deux groupes dans les métiers de la formation nous vous proposons ici une sous-synthèse par groupe.
1. Les formateurs,
Lors de notre enquête nous avons pu rencontrer des formateurs salariés d’entreprises privées, des formateurs indépendants et un professeur de lycée. Même s’ils évoluent dans des secteurs d’activités différents (sécurité au travail, éducation nationale, informatique, vente et management) et s’adressent à des publics distincts (salariés d’entreprise ou étudiants), ils sont tous animés par la même envie de transmettre. Tous s’accordent à dire que pour transmettre correctement il faut être dans le don de soi, avoir de l’empathie, être à l’écoute, échanger et maitriser son sujet. L’apprenant n’est jamais un vase vide, quel que soit le thème et le sujet. C’est une relation à double sens dans laquelle l’apprenant apprend autant du formateur que ce que le formateur apprend de l’apprenant. Nous rejoignons là l’idée de M. Fabre (2015) selon laquelle le « se formant » est acteur de sa formation.
Lorsque nous abordons les thèmes des difficultés rencontrées et des points à améliorer nous constations une divergence au sein de ce groupe. Alors que les formateurs salariés se heurte à la théorie des équilibres quasi stationnaires de Lewin lorsqu’ils évoquent la gestion d’un groupe de formés réfractaire. Pour les formateurs indépendants, le frein reste la gestion administrative et commerciale qui prend beaucoup de temps. Ils rejoignent en ça le professeur d’Histoire-Géographie pour qui le traitement des copies est chronophage.
De ces entretiens nous retiendrons une citation d’un des formateurs qui nous a interpellées par sa pertinence et son universalité: « la maitrise technique provoque la libération pédagogique ».
2. Les responsables de la formation et les consultants
Lors de notre enquête nous avons rencontré des responsables de la formation (dont une Directrice des Ressources Humaines et une salariée de la fonction publique) et un consultant coach. Il est difficile pour nous de trouver un fil conducteur à ces différents parcours tant ils sont disparates. Cependant nous constatons tout de même que tous sont animés par la passion de leur métier. Qu’ils y soient arrivés par hasard ou par choix, ils sont liés par leur approche humaine de leur métier, leur ouverture aux autres et leur implication.
Nous constatons que responsable de la formation en entreprise est un métier flou (E. de Lescure et C. Frétigné, 2015). Grâce à nos entretiens, nous avons pu distinguer les fonctions / métiers du Responsable de la formation :
· Le responsable de la formation en entreprise, rattaché au service Ressources Humaines
· Le responsable de la formation interne
· Le responsable de la formation également formateur
· Le responsable d’un centre de formation
· Le responsable formation dans le secteur public
Nous observons que les missions sont diverses et variées, elles passent du rôle fonctionnel strict jusqu’à la participation à la stratégie de l’entreprise. Comme E. de Lescure et C. Frétigné, nous pouvons distinguer un rôle administratif, un rôle d’intermédiation et un rôle décisionnel dans le métier de responsable de la formation.
AUTO EVALUATION
Jessica Vandamme
L’enquête que nous avons menée sur la fonction de Formateur m’a permis de découvrir la réalité de ce métier que je ne connaissais réellement qu’au travers des formations que j’ai pu suivre en tant que stagiaire. J’ai pu voir qu’il n’y avait pas un type de formateur, que le champ de la formation est très vaste et que le métier est en constante évolution. Néanmoins, tous s’accordent à dire que le don de soi, l’aide, l’accompagnement sont des qualités requises pour pratiquer le métier de formateur. Ces entretiens m’ont permis également de détecter la diversification du métier ainsi que son évolution dans un contexte économique et social en plein changement depuis le 1er Janvier 2015.
Ces enquêtes m’ont éclairée également sur les modes de fonctionnement des différents organismes de formations ainsi que les avantages et inconvénients du statut occupé en tant que formateur. Il semble aujourd’hui essentiel, d’après les enquêtes menées en binôme que pour être légitime et cohérent, le formateur doit être en relation régulière avec les entreprises et les partenaires sociaux mais surtout maîtriser son sujet.
L’analyse de ces rencontres avec les acteurs majeurs de la formation professionnelle m’a permis d’affiner mon souhait d’occuper un poste de formateur et d’affiner un peu plus le statut que je désire.
Christèle Géraud
L’enquête que nous avons effectuée sur les métiers de la formation m’a amené à beaucoup me questionner sur mon orientation professionnelle.
Les métiers de la formation et particulièrement le métier de formateur sont des métiers de passion, de relation aux autres. Une passion que je croyais avoir perdu après plus de 10 ans en tant que formatrice interne, d’où mon projet de réorientation vers le métier de Responsable de la formation. Mon choix de ne plus exercer en tant que formatrice est beaucoup moins affirmé. Je compte aujourd’hui renforcer mes compétences professionnelles acquises en tant que formatrice avec l'apport théorique que m'apporte le cursus universitaire. Cependant, compte tenu des évolutions du contexte économique global et celui des métiers de la formation, il me semble judicieux de saisir l’opportunité qui m’est donnée d’étendre le champ de mes compétences en m’orientant vers le métier de responsable de la formation.
ANNEXES
« Madame, monsieur,
Nous vous remercions pour votre accueil et la qualité de nos échanges lors de notre entretien du …
Cordialement
Annexes IV :
VOTRE FONCTION / ROLE
4. Qu’est ce qui a motivé votre choix d’être formateur/Responsable de la formation ?
5. En quelques mots pouvez-vous nous décrire votre métier ?
6. Quel est votre domaine de compétences ?
7. Quel public visez-vous ?
8. Quels sont les outils et méthodes pédagogiques que vous utilisez ?
9. Quels dispositifs d’évaluation avez-vous mis en place ?
10. Quels sont selon vous les points forts de ce métier ?
11. Quels sont toujours selon vous les difficultés rencontrées ?
12. Dans quelles conditions exercez-vous votre métier ?
13. Voudriez-vous nous parler de votre salaire et de vos avantages ?
14. Êtes-vous satisfait de ces conditions ? (Sinon, que souhaiteriez-vous voir évoluer pour les améliorer) ?
15. Quelles sont vos perspectives d’évolution ?
16. Par quels moyens vous faites-vous connaître ?
17. Avez-vous des relations avec le monde professionnel (entreprises) ? Est-ce que cela vous semble important dans le cadre d’une formation ? Est-il nécessaire d’aller sur le terrain pour être cohérent ?
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
18. Quelles sont les influences de l’évolution du contexte environnemental (politique de l’emploi…) sur les directives données aux formateurs ? Par votre employeur ?
19. À quel point êtes-vous impacté(e) par les réformes la formation professionnelle
20. Connaissez-vous des organismes de formation ou des formateurs que nous pourrions contacter ?
21. Stage possible ?
EN CONCLUSION
22. Quels conseils donneriez-vous à un formateur débutant ? (choix pédagogiques, techniques de formation et d’évaluation, choix de formations et de centre de formation, de statut…)
Remarque :
Certaines questions ont été retravaillées et adaptées lors de nos entretiens avec les responsables de la formation.
Annexes V :
Bibliographie Abernot, Y. (1988). Les méthodes d'évaluation scolaire. Paris: Bordas. Anzieu, D., & Martin, J.-Y. (1968). La dynamique des groupes restreints. Paris: puf. Collectif. (2016). Larousse Illustré 2016. Paris: Larousse. de Lescure, E., & Frétigné, C. (2010). Les métiers de la formation. Rennes: PUR. Fabre, M. (2015). Penser la formation. Paris: Editions Fabert. Mounier, E. (1946). Traité du caractère. Paris: Edition du Seuil. Mucchielli, A. (2015). Les Motivations. Paris: puf. Schwartz, B. (1969). Eduvcation permanente. Paris: Centurion.
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