PROJECTION SUD EST

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Magazine 2011

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  • ProSYNERPASYNERPASYNERPA

    I N F O R M A T I O N S U D - E S TS Y N D I C AT N AT I O N A L D E S E TA B L I S S E M E N T S E T R S I D E N C E S P R I V S P O U R P E R S O N N E S A G E S

    2011www.synerpa.fr

    PNURIEde

    personnels SOIGNANTS

    Pratiques innovantes

    Vie syndicale

  • Conception graphique et publicit : Agence 3MSAgence de CommunicationRgie PublicitaireEdition - Multimdia40 AV de Saint-Antoine13015 MarseilleMail : [email protected]. : 04 91 09 00 34Responsable dition : Marc SALVADEROPublicit : Marc SALVADERO,Pascal SUFFRENCration : Eric PERRINImprimerie HORIZON

    Seule l'Agence 3MS est habilite recueillir vos insertions publicitaires au nom de la revue "Projection".Toute reproduction interdite (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41 et Code Pnal art. 425).

    Conception graphique

    Directeur de la publication : Jean-Alain MARGARITResponsable de la publication : FlorenceARNAIZ-MAUMRdacteurs : Thierry HAASFranois ALBERTINIMichle TOMASClaude CHETONJoseph SCHEMBRIDavid GRIVELRomy LASSERREAlain BURNELCarole FALGUIERESPatrick ARDIZZONIJean-dominique MOUCHARDHubert BLAINGuillaume TALONPauline QUEYROUX-GALERAAurelie AUREGLIA-CAUNELLECatherine ALVANSophie DARTEVELLEMarie-Madeleine GASTALDI-ADLERMarie-France CAPARROS

    Prsentation 3

    Editorial des Dlgus Rgionaux 5

    Vie syndicale locale Auvergne, Rhne Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes Cte dAzur et Corse 8

    Cartographie des Adhrents sur les rgions 8 Les lections

    o Rhne Alpes 10o Languedoc-Roussillon 12o PACA 16

    Ressources humaines 18 Enqute PACA 20 Zoom sur les territoires frontaliers avec la Suisse 25 La prvention des risques professionnels : lEHPAD de demain vu par le service de la CARSAT du Sud-Est 26 Prsentation des travaux mens au niveau national 31 Le sport en entreprise 33 La dmarche FACE HERAULT Profi lires 34

    Vie des tablissements 37 Etude clinique mene par le service de griatrie du CHU de Montpellier :

    Exprimentation 39 Rintroduction des mdicaments dans les tarifs de soins :

    retour dexprience de 2 tablissements exprimentateurs 41 LEquithrapie en faveur des rsidents dEHPAD 49 Sant bucco-dentaire : dmarche mene par un groupe d'tablissements et accord conclu au niveau national entre le SYNERPA et l'UFSBD 50 Le concept Rminiscence 56

    Le SYNERPA : cest quoi ? 59 Contacts utiles 60 Agenda 63 Conditions dadhsion 64

    SYNERPASYNERPASYNERPA

    I N F O R M A T I O N S U D - E S TAuvergne

    CorseLanguedoc-Roussillon

    Provence-Alpes-Cte d'AzurRhne-Alpes So

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    Provence-Alpes-Cte d'Azurwww.synerpa.f

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  • Le premier numro de la revue rgionale du SYNERPA est sorti en juin 2009 linitiative de la Dlgation Rgionale Provence-Alpes-Cte dAzur du SYNERPA.Depuis, beaucoup deau a coul sous les ponts et PROJECTION est devenu grand ! Grand dabord par sa diff usion puisquaprs PACA, dautres rgions ont repris linitiative. Ainsi, ce magazine du SYNERPA sest dploy en Aquitaine, en Ile de France, en Bretagne ou en Normandie.Mais cette croissance ne sarrte pas l puisque dsormais, cette revue prendra un format interrgional, se callant ainsi sur nos supra-rgions syndicales.

    Grand ensuite par sa maturit ! Initialement destin prsenter le Syndicat en rgion et ouvrir une tribune aux reprsentants locaux du SYNERPA ainsi quaux directeurs dtablissements, PROJECTION se veut dsormais plus incisif ! Aussi, ct de nos traditionnels articles sur la vie des tablissements et leurs pratiques innovantes ou sur lactualit de notre Syndicat en rgions, nous entendons dsormais porter haut et fort les problmatiques du secteur quitte tre drangeant !

    Dans le droit fi l de cette nouvelle ligne ditoriale, vous dcouvrirez ci-aprs plusieurs articles ddis aux lections de nos reprsentants syndicaux en rgions, mais galement dautres sujets plus centrs sur la vie des tablissements et les pratiques innovantes mises en uvre par certains.

    Et vous dcouvrirez surtout le dossier central de ce numro ax sur une problmatique laquelle tous les tablissements sont confronts un jour ou lautre : la pnurie de personnel soignant ! Constat gnant qui se rpte au fi l des ans, cette pnurie ne cesse de lasser les professionnels qui at-tendent dsormais des rponses concrtes cette diffi cult rcurrente. Ces professionnels qui ne restent pas pour autant les bras croiss puisqu leur manire ils innovent, la recherche des solutions qui leur permettront de recruter plus facilement, de fi dliser leur personnel A travers la prvention des risques professionnels, le dveloppement du sport en entreprise ou le nouveau processus de recrutement mis en place dans lHrault, ce sont autant dexpriences que nous vous proposons de partager avant que vos propres initiatives viennent nourrir bientt un prochain numro.

    Voil ! Le (nouveau) ton est donn !Nous reste vous souhaiter une excellente lecture tous.

    Florence ARNAIZ-MAUME David GRIVELDlgue Gnrale Conseiller Technique Rgional

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    nPROJECTION change de ton !

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    alEt si les EHPADpouvaient participer la reprise conomique et au soutien de la croissance

    Le moins que lon puisse dire est que lactualit de cette rentre ne brille pas par son optimisme.En dehors du retour mdiatis de certaines per-sonnalits et des premiers matchs de la Ligue 1, ce sont plutt accroissement des chiff res du ch-mage, plan(s) de rigueur, dette grecque (mais pas seulement), risques de note AAA potentiellement dgrade par les agences de notation, qui sont en vedettes dans les mdias.

    Cest pourquoi, en tant quacteurs conomiques, nous nous sommes interrogs sur notre potentialit tre un moteur de la croissance conomique, alors que les EHPAD, bnfi ciant en partie de fi nancements publics, pourraient, au contraire, tre regards comme participant au creusement des actuels dfi cits des comptes de la nation.

    Ce serait oublier, comme cela sera abord dans ce numro de PROJECTION SUD-EST, que lesdits EHPAD continuent crer des emplois et connaissent mmes de trs grandes diffi cults pour trouver le personnel qualifi ncessaire.

    Aussi souhaitons-nous poser le dbat en dautres termes :

    Pourquoi, ne pas investir massivement dans les mtiers lis laccompagnement des personnes ges, fragilises ou malades, alors que les besoins sont connus et que le secteur souff re dune pnurie rcurrente en personnel qualifi ?

    Pourquoi, ne pas accrotre les moyens allous ces tablissements leur permettant dembaucher, donc de crer des emplois, tout en amliorant qualitativement et quantitativement laccompa-gnement des personnes ges ?

    De notre point de vue, nous ne comprenons que trs diffi cilement, pourquoi les pouvoirs publics ne saisissent pas plus cette opportuni-t, ou du moins ne paraissent pas sinterroger sur lutilit tant conomique que sociale de ce secteur.

    Certes notre activit, et plus gnralement celles lies au monde de la sant au sens large, fonc-tionne en partie grce des fi nancements publics (Assurance-Maladie, Dpartements). Mais se limi-ter cette approche serait par trop rducteur.

    Certes lquation est dlicate, dans un contexte de dfi cits chroniques des budgets dassurance maladie, daugmentation trs rapide des dpenses dAPA supportes principalement par les Conseils Gnraux, contexte qui a dailleurs conduit le Gouvernement, reporter une fois de plus la rforme sur la Dpendance.

    Pour autant, il sagit dun vrai dbat :

    Politique de rigueur budgtaire pour rduire les dfi cits publics versus reprise conomique et soutien une croissance conomique dj faible ?

    En tant quacteurs, mais galement bnfi ciaires directement ou indirectement de ces fi nancements publics, notre position pourrait tre juge partiale ou intresse. SYNERPASYNERPASYNERPA

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  • Cest pourquoi, nous souhaitons reprendre ici un extrait du rapport de la Commission pour la libration de la croissance franaise de 2008 ; prside par Jacques Attali :

    "Les dpenses de sant sont trop souvent prsentes comme une charge dont le poids croissant menacerait la croissance de lconomie.

    Ds lors, il faudrait, selon cette thse, ma-triser ces dpenses, rationaliser loff re de soins, chasser les gaspillages, engager des politiques volontaristes de restriction. Le Danemark, lIrlande et la Finlande sy sont rcemment essays, sans rel succs.

    En fait, tout au contraire, le secteur de la sant ne constitue pas une charge mais un moteur de croissance : la sant de la population, lallongement de lesprance de vie, la rduction de la douleur, sont des progrs en soi. Lindustrie de sant est un facteur de croissance de lconomie, repr-sentant prs de 11 % du PIB et employant prs de 2 millions de personnes (soit 9 % de la population active). Son chiff re daff aires a doubl en 40 ans et augmente plus vite que le revenu disponible. Les emplois dans la sant ont augment depuis 20 ans 6 fois plus vite que lemploi total."

    Bien entendu les auteurs de ce rapport ne visaient pas spcifi quement les EHPAD, mais lensemble des acteurs du secteur de la Sant.

    Dans le secteur des EHPAD privs, les fi nancements publics ne reprsentent que 30 35 % du chiff re daff aire total. Ces fi nancements ont donc un eff et multiplicateur trs apprciable.

    En dautres termes, les 8 milliards deuros que verse la Caisse Nationale de Solidarit pour lAutonomie (CNSA) pour le fonctionnement des EHPAD et des SSIAD , gnrent entre 25 et 30 milliards deuros de chiff re daff aire dont 60 % 70 % se retrouvent reverss directement sous forme de salaires et de cotisations sociales.

    En tant quoprateurs privs, nous ne pou-vons qutre sensibles lobjectif de rduction des dfi cits ou du moins au ncessaire qui-libre des comptes, mais nous devons gale-ment ltre loptimisation des dpenses et des recettes.

    Cest pourquoi, il est essentiel que les pou-voirs publics sattachent mettre en uvre une vritable politique deffi cience dans lallo-cation des crdits dAssurance Maladie, comme ceux de lAide Sociale ou de lAPA.

    A loccasion dune Interview au Journal Libration, suite au report de la rforme sur la Dpendance, Ma-dame Roselyne BACHELOT, Ministre des Solidarits, a indiqu que : le dbat national [sur le fi nancement de la Dpendance] a montr que de nombreuses marges de manuvre taient possibles, plus de 2 milliards deuros pourraient tre mieux utiliss : il y a des choses optimiser .

    Ne sachant pas de quels milliards, ni de quelles marges de manuvre il sagit, cette dclaration nous laisse quelque peu perplexes ou du moins dubitatifs.

    En eff et le gouvernement tarde depuis maintenant plus de 2 ans publier le dcret dapplication de la loi de fi nancement de la Scurit Sociale pour 2009 prvoyant une tarifi cation dite la ressource au sein des EHPAD.

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  • Or, la mise en uvre de cette rforme est jus-tement susceptible dinstaurer une plus grande effi cience dans lallocation des crdits de soins ou de dpendance, ainsi quune plus grande quit entre les tablissements, ds lors que sa mise en uvre ne saccompagnera pas de multiples excep-tions et que lon acceptera de revenir sur certaines situations acquises.

    De mme, une meilleure mdicalisation des EH-PAD peut galement participer une diminution des hospitalisations ou des recours aux services durgence et donc une rduction de certaines dpenses dAssurance Maladie.

    La gnralisation du tarif soins global a galement t mise en standby depuis fi n 2010 alors que celle-ci tait galement de nature assurer une meilleure rgulation de lvolution des dpenses de soins.

    De grandes interrogations se font jour sur la rin-troduction des dpenses de mdicaments dans les tarifs de soins prvue pour 2013 alors que celle-ci peut tre une source dconomies couple une diminution de la iatrognie mdicamenteuse, dont les consquences sur la sant des personnes peuvent tre dramatiques.

    Il sagit certes de rformes dampleur qui mritent rfl exion quant leurs incidences sur les dpenses publiques, sur le fonction-nement des tablissements, et surtout sur les conditions daccompagnement des personnes ges.

    Pour autant lheure o des choix politiques importants doivent tre faits en matire budg-taire, il nous semblait opportun de mettre en avant les atouts de notre secteur en matire de cra-tion demplois, de croissance conomique mais galement de matrise de lvolution des dpenses dAssurance-Maladie.

    Les secteurs dactivits potentiellement forte-ment gnrateurs demplois et de croissance sur les 10 30 prochaines annes ne sont, en eff et, pas si nombreux pour que lon sen dsintresse.

    Franois ALBERTINIDlgu rgional

    Corse

    Joseph SCHEMBRIDlgu Rgional

    Rhne-Alpes

    FranoisClaude CHETON

    Dlgu rgional PACA

    Michle TOMASDlgue rgionale

    Languedoc-Roussillon

    Thierry HAASDlgu rgional

    Auvergne

    Or, la mise en uvre de cette rforme est jus-tement susceptible dinstaurer une plus grande

    Il sagit certes de rformes dampleur qui

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  • Le SYNERPA Sud-Est580 adhrents

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    22 adhrentsAllier 7Puy de Dme 12Cantal 15Haute Loire 2

    95 adhrentsPyrnes orientales 12Aube 15Hrault 57Gard 11Lozre 0

    DOM-TOM 9 adhrentsGuadeloupe 7 Martinique 1 La Runion 1

    2011 marque, pour le SYNERPA, lanne du renouvellement de ses reprsentants locaux, Dlgus Rgionaux et Dlgus Dpartementaux.

    Afi n de coller au plus prs des volutions institutionnelles (cration des Agences Rgionales de Sant, rforme des collectivits territoriales), le processus lectoral a t mo-difi et le poids des dlgations rgionales renforc.

    Sur linter rgion Sud-Est, trois lections se sont dj droules, lheure o nous ditons la revue PROJECTION :

    Rhne-Alpes le 10 mai 2011 Languedoc-Roussillon le 15 septembre 2011 Provence-Alpes-Cte dAzur le 16 septembre 2011.

    Un compte rendu synthtique de ces 3 Assembles R-gionales, au cours desquelles outre les lections ont t abordes les actualits rgionales et nationales, vous sont prsents.

    Pour la rgion Corse les lections se drouleront le 10 oc-tobre CORTE et, pour la rgion Auvergne, le 7 novembre 2011 CLERMONT-FERRAND.

  • SYNERPASYNERPASYNERPALe SYNERPA Sud-Est580 adhrents

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    152 adhrentsHaute Savoie 20Savoie 5Isre 9 Ain 15Rhne 63Drme 14Ardche 8 Loire 42

    292 adhrentsHautes Alpes 2 Alpes de Haute Provence 10Alpes maritimes 114Var 68Bouches du Rhne 108Vaucluse 18

    10 adhrentsHaute Corse 6Corse du Sud 4

    AUVERGNERHNE-ALPES

    PROVENCEALPESCTE D'AZUR

    LANGUEDOCROUSSILLON

    CORSE

  • 2669017438Assemble et lections rgionales Rh ne Alpes10 mai 2011Elections rgionalesConduite par Joseph SCHEMBRI et Bruno MARQUET, la liste des dlgus rgionaux et dpartementaux SYNERPA Rhne Alpes a brillamment t lue lunanimit des tablissements adhrents de la rgion.

    Elle permet dassurer la reprsentativit du SYNERPA au sein de chaque dpartement mais galement de prendre en compte la diversit de ses adhrents : Etablissements indpendants ou groupes de diffrentes tailles, de statut priv commercial ou associatif.

    Actualits nationale et rgionaleAnims par Florence ARNAIZ-MAUME, Dlgue Gnrale du SYNERPA, les diffrents thmes dactualit intressant notre secteur ont t abords en prsence :

    - Du Conseil Gnral du Rhne, reprsent par Jean-Paul DELORME, Conseiller Gnral et membre de la Commission spcialise des affaires sociales

    - De lAgence Rgionale de Sant, avec la prsence de Muriel LE JEUNE-VIDALENC, Directrice Handicap et Grand ge.

    La signature des contrats avec les interve-nants libraux, mdecins et kinsithrapeutes a tout dabord t voque pour arriver un constat assez mitig voire dcevant.

    En effet, cette nouvelle obligation rglementaire ne rencontre pas ce jour une franche adh-sion de la part des praticiens libraux, mme si son objectif qui vise assurer une meilleure coordination des soins au profit des personnes ges, parat partag par tous.

    Lannonce dune campagne budgtaire pour lanne 2011 dsastreuse pour notre secteur :

    - Revalorisation a minima des tarifs dpendance et de soins

    - Gel complet des renouvellements des conven-tions pluriannuelles sur la rgion comme au plan national

    a malheureusement assombri lassemble alors que le soleil brillait sur le Palais de la Bourse.

    Muriel LE JEUNE-VIDALENC na pu que confir-mer labsence de crdits nouveaux allous par la CNSA lAgence Rgionale de Sant.

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    7438Assemble et lections rgionales Rh ne Alpes10 mai 2011 Dnonce trs fortement par le SYNERPA, la campagne budgtaire 2011 constitue un coup

    darrt brutal une dynamique de mdica-lisation pourtant indispensable dans une optique damlioration de la qualit des soins apports aux personnes ges.

    Dans ce contexte, seules des pistes, visant mieux utiliser les moyens fi nanciers existants, ont pu tre voques : mutualisation travers les CPOM, coordination entre les acteurs sur les territoires, .

    Jean-Paul DELORME a pu toutefois apporter un peu de baume au cur lassistance en annonant que les visites que le Conseil Gnral conduit sur le Dpartement du Rhne aboutissaient plutt un constat positif de la qualit des tablissements.

    Evaluations internes et externes VS certifi cationMalgr un contexte fi nancier diffi cile, lamliora-tion de la qualit des prestations apportes aux personnes ges reste un objectif majeur pour le SYNERPA et ses adhrents.

    Les dispositifs dvaluation interne et externe prvus par la loi du 2 janvier 2002 ont t dtaill par Ccile RUSSIER, responsable du dpartement Qualit et Effi cience au sein de lAgence Rgionale de Sant Rhne Alpes.

    Le SYNERPA a t prcurseur bien en amont des travaux de lANESMS en matire de dmarche qualit.

    Laurentia PALAZZO, Membre de la Commission Qualit du SYNERPA, et la socit SGS Qualicert, sont quant eux intervenus sur la procdure de certifi cation via le rfrentiel SYNERPA FNAQPA QUALIPASS .

    La question de lquivalence, totale ou partielle, entre certifi cation et valuation externe reste encore sans rponse ce jour alors que, selon la Commission Qualit du SYNERPA, il y aurait 84 % de convergences entre la dmarche de certifi ca-tion et lvaluation externe. Pierre LECORNET, Directeur dun E.H.P.AD rcem-ment certifi , est venu faire part de son exprience, en regrettant toutefois que les autorits com-ptentes (ARS et CG) ne prennent pas en compte les dmarches menes par les tablissements dans ce domaine.

    4242Le 4242SYNERPA4242 remer-4242cie ses diff rents 4242partenaires sans qui 4242lorganisation de ces 4242Assembles rgionales 4242ne serait pas possible :4242Pour la qualit de leur 4242intervention :4242- Appel Mdical4242- Link Care Services4242- Canal Plus4242- Huon Cornil4242- SGS - Qualicert42Pour leur prsence remarque :- SOS Oxygne- Tlconcepts- Gronto Services

    Et bien sr :- SODEXO pour la

    qualit du buff et off ert aux participants

    - La CCI de Lyon qui nous accueille depuis de nombreuses an-nes dans ses locaux.

    73De gauche droitre : Jean-Paul DELORME, Muriel LE JEUNE-

    VIDALENC, Joseph SCHEMBRI, Florence ARNAIZ-MAUME

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    rgionales Languedoc Roussillon15 septembre 2011

    De gauche droite de haut en bas : Rgis BONNAFOUS (DDadj 34), Marie-Madelaine ADLER-GASTALDI et Isabelle

    RODRIGUEZ (DD 66), Olivier BOUGEARD (DDadj 30), Claude ALBERT (DD 11), Vanessa BOUTON (DD 34), Eric TEISSIER

    (DD 30), Philip pe LAPORTE (DR Adj LR), Michle TOMAS (DR LR), Florence ARNAIZ-MAUME (DG SYNERPA)

    Elections rgionalesEn ouverture de lAssemble Rgionale Lan-guedoc-Roussillon Michle TOMAS et Philippe LAPORTE, respectivement candidats aux postes de Dlgue Rgionale et Dlgu Rgional Adjoint, ont prsent leur programme dactions syndicales pour les 3 annes venir. Celui-ci sarticule autour de 5 axes majeurs : Le dveloppement durable et lintgration des

    problmatiques conomiques, cologiques et sociales ;

    La consolidation de lactivit des tablis-sements, travers des problmatiques telles que lhabilitation au titre de lAide Sociale, les extensions de capacit et limpact de lvolution des nouvelles normes ;

    La comprhension des futurs enjeux sociaux et socitaux, comme lvolution des mtiers et des qualifications, linsertion des jeunes dans les tablissements, la formation professionnelle des salaris, le lien social et intergnrationnel ;

    Linnovation et la crativit au sein de notre secteur, par le recensement des actions inno-vantes et leur diffusion au grand public

    La coopration entre le secteur Mdico-so-cial et les autres acteurs de la Sant, et son incidence sur la politique syndicale rgionale travers le dveloppement des liens avec les autres fdrations (FHP Languedoc-Roussillon).

    Aprs que chaque Dlgu Dpartemental se fut prsent, la liste rgionale, qui permet dassu-rer la reprsentativit du SYNERPA au sein de chaque dpartement mais galement de prendre en compte la diversit de ses adh-rents (Etablissements indpendants ou groupes de diffrentes tailles, de statut priv commercial ou associatif ) a t lue lunanimit des adh-rents prsents.

    Actualits nationale et rgionaleAnims par Florence ARNAIZ-MAUME, Dl-gue Gnrale du SYNERPA, et Benot GREFFE, Responsable du Ple Rgions, et en prsence des trois administrateurs nationaux du SYNERPA que compte la rgion Languedoc-Roussillon1, plusieurs thmes dactualit intressant notre secteur ont t abords tels que :

    - Le report de la rforme sur le financement de la dpendance ;

    - LOrganisation des soins au sein des EHPAD, tra-vers notamment la mise en place de la Commis-sion de Coordination Griatrique.

    Michle TOMAS

    Philippe LAPORTE

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  • 663048Aprs le djeuner, les dbats se sont poursuivis sur lactualit rgionale en prsence de Monsieur Yannick MOUREAU Coordonnateur du Ple Mdico-social au sein de lAgence Rgionale de Sant Languedoc-Roussillon (ARS-LR)La mise en uvre du plan Alzheimer, et plus particulirement le dveloppement des Ples dActivits et de Soins Adapts (PASA) ou les actions en faveur des aidants familiaux, a t aborde.

    Sil sagit dun axe majeur de la politique de lARS-LR en faveur des personnes ges atteintes de la maladie dAlzheimer, les responsables dtablis-sements prsents ont fait part des difficults quils rencontraient pour rpondre un cahier des charges trs contraignant notamment sur le plan architectural.

    Il en ressort que la cration des PASA ne peut senvisager que dans le cadre dun projet plus global de restructuration et devrait pouvoir saccompagner, dans certains cas, dextension de capacit plus particulirement au sein des structures de petite et moyenne capacit.

    La poursuite de la mdicalisation des tablis-sements, aujourdhui en panne en raison de gel du renouvellement des conventions plurian-nuelles tripartites, a ensuite t au centre des changes entre lARS-LR et les tablissements.

    Le SYNERPA rappelle quil sagit dune priorit afin daccompagner les tablissements pour quils puissent prendre en charge des personnes de plus en plus dpendantes, mais galement dquit dans lallocation des financements publics.

    Rachel ALBERT, reprsentante SYNERPA la CRSA

    Madame HUSTAIX-PEYRAT, Monsieur Yannick MOUREAU - ARS LR et Florence ARNAIZ-MAUME

    1- Jean-Claude TOMAS, Renaud ALBERT,

    Pierre Montagne.

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    Evaluations internes et externes VS certifi cationLes dispositifs dvaluation interne et externe prvus par la loi du 2 janvier 2002 ont t dtaills par Mme HUSTAIX-PEYRAT, responsable du dpartement Evaluation Qualitative de lARS-LR.

    Elle a galement prsent les rsultats de lenqute mene auprs des tablissements et services concerns par ces valuations (tablissements ou services pour personnes ges, pour personnes handicapes).

    Madame HUSTAIX-PEYRAT a alert les tablisse-ments sur la ncessit dengager ds prsent leur dmarche dvaluation interne dans un premier temps et externe ensuite, et de ne pas attendre les dates butoirs rglementaires2.

    Les reprsentants dtablissements prsents, dont certains avaient dj procd leur valuation interne et mme externe, ont fortement regrett labsence dun rfrentiel unique et national dvaluation.

    Ils estiment en eff et que, sil leur appartient deff ec-tuer ces valuations et de fdrer leurs personnels autour de cette dmarche, la ralisation du rfrentiel devrait relever de la comptence des pouvoirs publics, comme ceci est le cas dans le secteur sanitaire travers la procdure daccrditation de lHAS , transforme rcemment en procdure de certifi cation.

    Le SYNERPA et lorganisme de certifi cation SGS-Qualicert ont ensuite prsent le rfrentiel de certifi cation Qualipass, en prcisant que des dmarches taient actuellement menes auprs du Ministre et de lANESMS afi n dobtenir une quivalence, totale ou partielle, entre la procdure de certifi cation et celle de lvaluation externe.

    2- Pour les tablissements autoriss avant le 2 janvier 2002, les dates sont le 31/12/2013 pour lvaluation interne et 31/12/2014 pour lvaluation externe. 3- HAS : Haute Autorit de Sant.4- ANESMS : Agence Nationale de lEvaluation et de la Qualit des Etablissements Sociaux et Mdico-sociaux.

    66346634663434Pour la qualit de leur 3434intervention :3434- Appel Mdical3434- Canal Plus3434- Huon Cornil3434- SGS - Qualicert3434Pour leur prsence 3434remarque :3434- SOS Oxygne3434- Tlconcepts3434- INITIAL34Le SYNERPA remercie ses diff rents partenaires sans qui lorganisation de ces Assembles rgionales ne serait pas possible :SUD EST 2011

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    84Assemble et lections rgionales

    Provence-Alpes-Cte dAzur16 septembre 2011

    Plus de 120 responsables dE.H.P.A.D adh-rents du SYNERPA se sont runis, Vendredi 16 septembre 2011, au sein de la rsidence ELEONORE Aix-en-Provence pour dbattre des sujets dactualits rgionale ou nationale, mais galement pour procder llection de leurs reprsentants au sein de la rgion et des diff rents dpartements.

    Actualits nationale et rgionaleOuverte par Monsieur jean CHORRO, premier adjoint au Maire dAix-en-Provence, la runion dbute sur la mise en uvre du Plan ALZHEIMER 2008-2012 et plus spcifi quement sur la labelli-sation des Ples dActivits et de Soins Adapts (PASA), en prsence de plusieurs reprsentants de lAgence Rgionale de Sant Provence-Alpes-Cte dAzur (ARS PACA) :

    Madame Astrid LAURENT Direction de lOff re de Soins et de lAutonomie - Responsable du Ple Mdico-Social

    Madame Sophie RIOS Responsable du service Organisation de lOff re

    Madame Florence BONNABEL Rfrente ALZHEIMER

    Monsieur Bernard DAMIANI Ingnieur Rgional de lEquipement

    Ont t largement dtailles les conditions archi-tecturales et de fonctionnement des PASA dont lobjectif est damliorer la prise en charge des personnes atteintes de la maladie dAlzheimer en dveloppant des activits adaptes.

    Madame Astrid LAURENT a sollicit les respon-sables dtablissements prsents afi n quils fassent remonter leurs demandes de labellisation.

    Plusieurs reprsentants dtablissements ont vo-qu les diffi cults quils pouvaient rencontrer plus particulirement au niveau architectural.

    LActualit nationale a ensuite t aborde, notam-ment travers le renouvellement des conventions pluriannuelles.

    Le retard important rencontr au sein de la rgion (240 conventions sont renouveler) a t loccasion de discussions et dchanges entre Florence ARNAIZ-MAUME, Dlgue Gnrale du

    138313Le 1313SYNERPA1313 remer-1313cie ses diff rents 1313partenaires sans qui 1313lorganisation de ces 1313Assembles rgionales 1313ne serait pas possible :13

    Pour la qualit de leur intervention :- Appel Mdical- Bulle de Linge- Link Care Services- Huon Cornil- SGS - Qualicert

    Pour leur prsence remarque :

    - SOS Oxygne

    83- SOS Oxygne

    8383- Tlconcepts

    8383- Canal Plus

    8383Un remerciement tout 8383particulier lquipe de 8383la Rsidence ELEO-8383NORE pour la qua-8383lit de leur accueil et 8383lorganisation de cette 8383Assemble Rgionale.83

    Zo

    om

    su

    r la

    rg

    ion

    840484040484048404SUD EST 2011

    16

  • 040605

    84SYNERPA, Madame Astrid LAURENT de lARS PACA et Madame CHAUVET de la Direction Personnes ges du Conseil Gnral des Bouches du Rhne. Le SYNERPA a rappel que le renouvellement de ces conventions tait un gage damlioration de la qualit, notamment en permettant aux tablisse-ments les moins bien lotis en terme de finance-ment Assurance-Maladie daugmenter leur ratio dencadrement en personnel soignant.Madame Astrid LAURENT prcise quun des axes du futur schma rgional de lorganisation mdico-sociale devrait justement port sur la mdicalisa-tion accrue des tablissements.Le SYNERPA a galement demand aux reprsen-tants de lAgence Rgionale de Sant duniformiser les procdures de renouvellement au sein des diffrents dpartements de la rgion.

    Plusieurs responsables dtablissements ont attir lattention sur la ncessit daugmenter fortement et trs rapidement le nombre de personnels soi-gnants (Infirmiers notamment) forms sur la rgion.

    Sur cette thmatique des ressources humaines, Monsieur Alain BRUNEL, du service Prvention de la CARSAT du Sud-Est, a prsent les actions menes sur la prvention des risques profession-nels et ce en partenariat avec la Dlgation Rgio-nale du SYNERPA, ainsi que les aides financires en direction des personnes ges.

    Evaluations internes et externes VS certificationAprs le repas de midi, les dbats se sont pour-suivis sur le thme des valuations internes et externes dont les objectifs sont de mettre en

    uvre une politique continue damlioration de la qualit au sein des tablissements.

    Monsieur Jol JACQUES de lAgence Rgionale de Sant PACA est venu prsenter sa vision de la dmarche dvaluation interne et externe.

    La procdure de certification Qualit mise en place conjointement par le SYNERPA et lorganisme SGS-QUALICERT a ensuite t explicite aux tablisse-ments prsents.

    Elections rgionalesEn clture de cette journe, se sont droules les lections des dlgus Rgionaux et Dpartemen-taux du SYNERPA.

    En prsence de Monsieur Jean-Alain MARGARIT, Prsident National du SYNERPA, la liste conduite par Monsieur Claude CHETON et Monsieur Jean-Christophe AMARANTINIS a t soumise au vote des tablissements adhrents et lue lunanimit.

    De gauche droite : Florence ARNAIZ-MAUME, Claude CHETON, Jean-Alain MARGARIT, Jean-Christophe AMARANTINIS, David GRIVEL

    De gauche droite : Astrid LAURENT, Florence ARNAIZ-MAUME

    Assemble et lections rgionales Provence-Alpes-Cte dAzur

    16 septembre 2011

    2011 SUD EST

    17

  • SYNERPASYNERPASYNERPA

    Dans ce numro de PROJECTION SUD EST,

    nous reviendrons une nouvelle fois sur les diffi cults de recrutement

    en personnel soignant au sein des EHPAD.

  • Si nous prsentons les rsultats de lenqute mene sur la rgion Pro-vence Alpes Cte dAzur, les diffi cults concernent lensemble des rgions.Ainsi une enqute similaire avait t ralise il y a plus de 2 ans sur la Rgion Languedoc-Roussillon. Les rsultats taient trs proches.

    En rgion Rhne-Alpes, comme en Corse ou en Auvergne, beaucoup dtablissements sont confronts aux mmes diffi cults.

    Plusieurs raisons sont voques : Manque dattractivit pour les mtiers en EHPAD

    et plus gnralement pour les mtiers de la Griatrie

    Rmunrations juges peu attirantes Pnibilit due un manque de personnel et des

    ratios dencadrement parfois trop faibles au regard des besoins daccompagnement et de soins des personnes ges,

    Diffi cult, pour les salaris, de se trouver face des situations qui peuvent nous concerner tous plus tard

    .

    A son niveau, le SYNERPA, mais surtout ses adh-rents, mnent plusieurs actions pour essayer dy apporter des rponses :

    En travaillant sur les conditions de travail et la prvention des risques professionnels, comme le dmontrent les travaux conjointement menes au niveau rgional ou au niveau national entre le SYNERPA et la CNAMTS et les CARSAT

    En participant aux travaux sur les Schmas Rgio-naux des Formations, comme cest le cas actuelle-ment sur la rgion Languedoc-Roussillon

    En collaborant la cration dEcoles dAides-soi-gnants, etc

    En formant son personnel de emplois qualifi s En participant des dmarches visant rins-

    rer dans le milieu professionnel les personnes faible niveau de qualifi cation, comme celle mene par FACE Hrault laquelle plusieurs ta-blissements de ce dpartement participent,

    En menant des dmarches visant promouvoir le sport en entreprise

    etc.

    Pour autant, les tablissements ne sont pas les seuls matres bord, loin de l. En eff et, qui fi xe le montant des dotations de soins des EHPAD ?

    Qui a dcid en 2011 doctroyer une revalorisation des dotations de soins de 0,85 % ?

    Qui dfi nit les ratios dencadrement en personnel soignants au sein des tablissements ?

    Qui a dcid de geler depuis fi n 2010 le renou-vellement des conventions pluriannuelles lequel permettait daccrotre les ratios en personnel de nombreux tablissements ?

    Ress

    ou

    rces

    hu

    mai

    nesPnurie

    de personnel et dmarches

    menes

    2011 SUD EST

    19

  • Enqute relative aux personnels soignants

    dans les EHPAD de la rgion Provence

    Alpes-Cte dAzur

    Ress

    ou

    rces

    hu

    mai

    nes

    Les rsultats qui sont prsents concernent la fin de lanne 2010 et le dbut danne 2011.Il sagit dune enqute FLASH, c'est--dire une photographie un moment T.

    Elle nest donc pas le reflet dune situation tout au long de lanne.

    Elle porte sur le personnel soignant : IDE, ASD ou AMP, Auxiliaires mdicaux et Mdecin Coordonnateur.

    Sans que ces rsultats ne constituent une surprise pour les responsables dtablissements, ils viennent dmontrer que les difficults de recrutement en personnel soignant qualifi sont gnralises lensemble des tablissements et ce quel que soit le dpartement et la localisation (urbaine ou non).

    Limportance des actions de formation menes par les tablissements est galement mise en exergue par cette enqute, lesquelles pour autant ne permettent pas de pallier aux insuffisances du systme de formation initiale.

    I. Nombre de rponses

    Les tablissements ayant rpondu lenqute reprsentent 33 % des adhrents du SYNERPA sur la rgion.Par rapport lenqute mene en 2009, le nombre de rponses est en lgre baisse (98 contre 105). Par contre elle porte sur un nombre de lits plus important (7.327 contre 6.412).

    Rpartition des rponses par dpartement :

    Le taux de rponse par dpartement est relativement simi-laire. Les tablissements du Vaucluse ayant toutefois rpondu de manire plus importante que les autres dpartements .

    II. Postes vacants et/ou occups par recours lintrim

    73 % des tablissements ont des postes vacants ou occups par recours lintrim.

    Nombre dtablissements ayant rpondu lenqute

    98

    Nombre de lits concerns 7.327

    Capacit moyenne des tablissements 75 lits

    Nombre%

    ADHNbre

    de litsCapacit

    Moy/etabl.

    Alpes de Haute Provence

    2 29 % 145 73 lits

    Alpes maritimes

    37 35 % 2.163 58 lits

    Bouches du Rhne

    31 31 % 2.744 89 lits

    Var 22 33 % 1.767 80 lits

    Vaucluse 6 50 % 463 77 lits

    Toutes catgories de personnel soignant confondues

    Toutes catgories de personnels

    confondues

    Nombre dtablissements ayant signal avoir un ou plusieurs postes vacants au moment de lenqute

    72

    Pourcentage dtablissements concerns/Total des tablissements ayant rpondu

    73 %

    La dlgation rgionale Provence-Alpes-Cte dAzur

    du SYNERPA mne depuis maintenant 2 ans une enqute rgulire

    auprs de ses adhrents sur les difficults quils rencontrent pour recruter du personnel soignant qualifi.

    SUD EST 2011

    20

  • Enqute relative aux personnels soignants

    dans les EHPAD de la rgion Provence

    Alpes-Cte dAzur

    Avertissement : Le nombre dETP vacants comprend les ETP vacants (non occups) et les ETP occups par du personnel intrimaire.

    III. Recours lintrim

    Par rapport lenqute mene en 2009, on constate :

    Une augmentation importante du nombre dETP dIDE occups par recours lintrim (30,73 ETP en 2010 contre 21,05 en 2009)

    Une diminution du recours lintrim pour les ASD et AMP (45,09 en 2010 contre 54,83 en 2009)

    Une trs grande majorit dtablissements ont recours lintrim, alors que seuls 11 % des tablissements estiment qu'il s'agit une solution satisfaisante pour rpondre aux difficults de recrutement.

    Le recours lintrim apparat donc plus clairement comme une consquence de la pnurie de personnel diplm que comme un choix de fonctionnement et/ou dorganisation.

    Outre le cot du recours lintrim, cest linstabilit et les changements frquents quil induit qui parat expliquer ce faible taux de satisfaction.

    Par catgorie de personnel soignant

    IDEASD/ AMP

    Aux Med

    Med Coord.

    Nombre dtablissements ayant signal avoir un ou plusieurs postes vacants au moment de lenqute

    45 50 20 4

    Pourcentage dtablisse-ments concerns/Total des tablissements ayant rpondu

    46 % 51 % 20 % 4 %

    Nombre d'ETP vacants sur lensemble des tablisse-ments

    42,63 111,78 12,27 0,98

    Nombre moyen dETP sur total des tablissements

    0,44 1,14 0,13 0,01

    Nbre %

    Nombre dtablissements ayant recours lintrim

    73 74,5 %

    IDE ASDAux Med

    Med Coord.

    Nombre dETP vacants occu-ps par des intrimaires

    30,73 45,09 1 0

    Taux de couverturedes postes vacants par recours lintrim (Nbre dETP intrimaires/Nbre dETP vacants)

    72,09 % 40,34 % 8,15% 0 %

    oui non

    Le recours lintrim est-il considr comme une solution satisfaisante pour les tablissements ?

    11(11,22%)

    64(65,31%)

    Nombre%

    ADHNbre

    de litsCapacit

    Moy/etabl.

    Alpes de Haute Provence

    2 29 % 145 73 lits

    Alpes maritimes

    37 35 % 2.163 58 lits

    Bouches du Rhne

    31 31 % 2.744 89 lits

    Var 22 33 % 1.767 80 lits

    Vaucluse 6 50 % 463 77 lits

    Toutes catgories de personnel soignant confondues

    Toutes catgories de personnels

    confondues

    Nombre dtablissements ayant signal avoir un ou plusieurs postes vacants au moment de lenqute

    72

    Pourcentage dtablissements concerns/Total des tablissements ayant rpondu

    73 %

    2011 SUD EST

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  • Ress

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    IV. Nombre de postes occups par des personnes nayant pas la qualification requise

    Avertissement :Le nombre de postes occups par des personnels nayant pas la qualification requise inclut les personnels inscrits dans un parcours de formation (apprentissage, formation continue,

    ) ou en cours de VAE.

    Par rapport lenqute mene en 2009, le nombre dETP occups par des personnels nayant pas la qualification requise apparat relativement stable (216 en 2010 contre 214,75 en 2009).

    Toutefois ceci signifie que malgr les actions de formation mises en uvre par les tablissements au cours de ces dernires annes et la mise en place de la VAE, la situation ne sest pas amliore.

    V. Validation des acquis de lexprience

    VI. Incidence sur la qualit de prise en charge

    Pour la grande majorit des tablissements la situa-tion du march de lemploi est considre comme ayant une incidence ngative sur le fonctionne-ment et la qualit du service offert aux rsidents.

    La pnurie de personnels soignants diplms g-nre un turn-over important qui ne permet que trs difficilement de mettre en uvre une dmarche continue de la qualit et de suivre les objectifs prvus dans les conventions pluriannuelles.

    ASD/AMP

    Nombre dtablissements ayant des personnels non qualifis

    66

    Pourcentage dtablissements concerns/Total des tabl. ayant rpondus

    67 %

    Nombre dETP occups par des personnels nayant pas la qualification requise

    216

    Nombre moyen dETP par tablissement occups par des personnels nayant pas la qualification requise

    2,20

    Nombre dtablissements ayant des personnels bloqus au jury VAE (livret 2)

    36

    % dtablissements concerns 37 %

    Nombre de salaris bloqus au jury pour la validation du livret 2 de la procdure de VAE

    54

    oui nonNe sait

    pas

    Considrez-vous que votre tablissement ptisse des difficults recruter du personnel diplm ?

    81 % 7 % 1 %

    Considrez-vous que la pnurie de personnel diplm dgrade la qualit de service offerte vos rsidents ?

    73 % 15 % 0 %

    Considrez-vous que la conscience professionnelle du personnel soignant se soit dgrade du fait de la pnurie ?

    48 % 34 % 8 %

    SUD EST 2011

    22

  • Les tablissements soulvent la problmatique de plus en plus frquente de salaris cumulant plusieurs emplois salaris ou intrimaires.

    Ils regrettent trs souvent la non-prise en compte, ou le peu dcoute, par les autorits comptentes des difficults de recrutement quils rencontrent.

    Un nombre important dtablissements estiment que le manque dattractivit des personnels soignants pour le secteur des EHPAD est principale-ment du une charge de travail trop importante par rapport celle constate dans le secteur hospitalier.

    Une amlioration des ratios dencadrement en personnel soignant au sein des tablissements, qui saccompagnerait dune formation plus spcifique, permettrait damliorer significativementlattractivit du secteur.

    Enqute mene fin 2010 - dbut 2011 par David GRIVEL,

    Conseiller Technique Rgional

    Le SYNERPA tient dnoncer les pratiques de cer-taines dlgations territoriales de lARS et de certains Conseils Gnraux de la rgion PACA consistant fixer de manire unilatrale des salaires moyens pour les professions dIDE ou dAides-soi-gnants et mme des Agents de Service.

    Outre lillgalit de cette pratique, elle ne correspond aucune ralit co-nomique et aggrave de fait les difficults de recrutement des tablissements.

    Nombre dtablissements ayant des personnels bloqus au jury VAE (livret 2)

    36

    % dtablissements concerns 37 %

    Nombre de salaris bloqus au jury pour la validation du livret 2 de la procdure de VAE

    54

    oui nonNe sait

    pas

    Considrez-vous que votre tablissement ptisse des difficults recruter du personnel diplm ?

    81 % 7 % 1 %

    Considrez-vous que la pnurie de personnel diplm dgrade la qualit de service offerte vos rsidents ?

    73 % 15 % 0 %

    Considrez-vous que la conscience professionnelle du personnel soignant se soit dgrade du fait de la pnurie ?

    48 % 34 % 8 %

    2011 SUD EST

    23

  • En effet, sur cette zone (Haute-Sa-voie, Savoie, Ain notamment), les tablissements (les EHPAD, mais plus gnralement les tablissements de sant comme les services domicile) conjuguent la fois les mmes difficults que ceux dautres rgions ainsi que la concurrence des tablisse-ments Genevois.

    Ainsi les rmunrations pratiques dans les Etablis-sements sanitaires et mdico-sociaux Suisses sont 3 4 fois plus leves que ceux des tablissements franais.

    Par ailleurs, la situation conomique mondiale renforant le franc suisse (actuellement entre 1,04 et 1,20 Frs pour 1 euro) a pour effet daugmenter les rmunrations verses en francs suisse par le mcanisme du taux de change.

    Les ratios dencadrement sont de 0,5 0,6 dans les tablissements Franais et de 1 1,5 dans les Etablissements Mdico-sociaux Genevois.

    Les autorits Suisse ne forment pas assez de personnels Infirmiers ou Aides-soignants pour leurs tablissements et prfrent ainsi "faire leur march" sur lHexagone.

    Le SYNERPA a rencontr plusieurs Dputs des circonscriptions concernes, lAgence Rgionale de Sant Rhne Alpes, la Rgion etc. afin dessayer de trouver des solutions.

    Or, les rponses sont aujourdhui inexistantes. On nous fait comprendre quon ne va pas augmenter les quotas de formation pour que les personnels soignants forms, diplme en poche, rejoignent les tablissements Genevois.

    Certes, le raisonnement peut se comprendre, mais bon ! On fait quoi en attendant ????

    La cration dune cole de formation Franco-Suisse a t voque, mais sans certitude ce jour.

    Il y a pourtant urgence, des EHPAD ou des tablis-sements de sant ne peuvent faire fonctionner la totalit des lits, dautres ferment des services, faute de personnel soignant, alors mme que les besoins de la population franaise, eux, existent bien. Certains sinterrogent sils ne vont pas suivre le mouvement, afin dviter quon ne vienne leur reprocher, un manque de personnel soignant qua-lifi pouvant mettre en jeu leur responsabilit.

    Peut-tre que la seule solution serait que les per-sonnes ges des territoires concerns migrent vers la Suisse ?

    Romy LASSERREDirectrice

    Dlgue Dpartementale SYNERPARsidence Les Cyclamens Challex (01630)

    Zoom sur les difficults

    de recrutement en zone frontalire

    GenevoiseUne attention particulire mrite dtre porte sur la zone frontalire

    avec la Suisse et tout spcialement avec le Canton

    de Genve. Res

    sou

    rces

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    mai

    nes

    2011 SUD EST

    25

  • La prvention des risques

    Professionnelsen EHPAD

    Mais voil, si le bien tre des salaris est un pr-requis pour la qua-lit de vie des rsidents, linverse nest pas toujours assur :

    la rptition des taches quotidiennes, conjugue avec les efforts physiques dployer, notamment pour le transfert des rsidents les plus dpendants, provoquent, dans le temps, une usure des corps et des motivations.

    Ainsi, on trouve les Troubles Muscullo-Squelet-tiques (TMS), et en particulier les lombalgies, largement en tte des causes darrt de travail des personnels des EHPAD !Les consquences sont alors bien connues, et dans le pire des cas, labsentisme et le turn-over peuvent mettre mal la conduite dun tablissement.

    En effet, le report des taches sur ceux qui sont prsents, le manque dexprience des remplaants, la difficult de recrutement peuvent se combi-ner pour entrainer lEHPAD vers des dsordres importants (ce qui accroit de faon importante les risques psychosociaux).

    Alors, que faire pour assurer dans lEHPAD DE DEMAIN , une qualit de vie maximum pour tous ses occupants ? Assurment, la plupart des lecteurs auront beaucoup plus dides et dexp-rience que moi sur la question, notamment concer-nant l'organisation gnrale et le management.

    Mais je souhaiterai tout de mme contribuer au dbat avec la question suivante :

    Comment concevoir un tablissement, ou sa rhabilitation, afin dintgrer le mieux possible les conditions de travail et la prvention des accidents du travail avant sa mise en service ?

    La plupart des matres douvrage et des directeurs se posent la question avant de se lancer dans un tel projet. Or nous avons constat dans le temps, que leurs rponses taient trs diverses dans leur dfinition autant que dans leur efficacit

    Avant tout, lEtablissement dHbergement pour Personnes ges (E.H.P.A.D) est un lieu de vie ou il fait bon vivre, ou chacun trouve

    sa place et est reconnu dans son utilit sociale : on pense tout dabord aux rsidents bien sr,

    puis aux familles, et encore au personnel, sans oublier le directeur.

    Ress

    ou

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    (1) Le prventeur CARSAT :

    Cest un technicien de la Direction des Risques Professionnels des CARSAT (Caisses dAssurance Retraite et de sant au Travail, anciennement les CRAM, Caisse Rgionale dAssurance Maladie).

    Il a pour mission de dvelopper et coor-donner la prvention des risques profes-sionnels dans les tablissements de son secteur. Pour cela, il conseille, contrle, incite financirement les tablissements pour rduire la frquence et la gravit des accidents du travail et des maladies professionnelles.

    SUD EST 2011

    26

  • La prvention des risques

    Professionnelsen EHPAD

    Aussi, conscients des enjeux importants et de laspect unique et irrversible dun tel chantier, nous avons entrepris de mettre en commun les meilleures pratiques de prvention constates dans les EHPAD par nos prventeurs(1), sur lensemble du territoire.

    Cette dmarche nest pas comparable avec la mise en uvre dun rfrentiel, car elle ne traite pas le sujet de faon exhaustive au moyen dune rgle-mentation ou dune norme. En effet, elle sappuie sur des solutions prouves et propose une approche structure avec une priorisation des mesures de prvention.

    Ainsi, nous avons constat que les tablissements qui parvenaient rduire durablement les lom-balgies staient quips avec succs de lves-per-sonnes sur rail.

    En effet, face la difficult demploi des mthodes traditionnelles (transfert manuel, lve-malade roues, verticalisateur), ces dispositifs apportent de nombreux avantages (2). Attention, son accepta-tion par les rsidents, les familles, les personnels et les dirigeants ncessite une bonne prparation et le plus souvent, une volution de la culture de prvention de ltablissement.

    Par ailleurs, limplantation des diffrents locaux et ltude judicieuse des circulations seront un gage de rduction de fatigue et de chutes pour le personnel.

    Les units de vie devront intgrer proximit tous les locaux utiles au service : stockage, nettoyage, soins, pause, etc

    La buanderie-lingerie intgrera des baies vitres hauteur des yeux pour le personnel, ainsi quune matrise du niveau sonore des appareils et une rgulation thermique renforce (attention aux apports calorifiques).

    2011 SUD EST

    27

  • La cuisine devra tre dote dun carrelage anti-dra-pant, nettoyable et satisfaisant les critres dhygine.

    Lentretien ultrieur devra tre prvu pour que les salaris ou les entreprises interviennent sur louvrage en scurit (nettoyage de vitres, entretien du toit, des rseaux, etc ).

    Afi n de mieux concevoir lEHPAD DE DEMAIN, les matres douvrage, les directeurs, les services

    immobiliers des groupes peuvent complter leur cahier des charges, ds lAvant-Projet Sommaire, par ces bonnes pratiques disponibles auprs de la CARSAT de leur rgion (3). De plus, une brochure INRS indite sera dite ce sujet dici fi n 2011, en lien avec le SYNERPA.

    Alain BRUNELIngnieur Conseil

    CARSAT Sud Est

    Ress

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    (2) Pourquoi utiliser des lves-personnes sur rail plafonniers ?

    - Rduire fortement les contraintes posturales lors des transferts- Permettre un meilleur contact avec le rsident (face face)- Assurer plus de scurit et de confort pour le rsident - Gagner du temps pour sa mise en place- Ncessiter moins despace au sol quun lve-personne roulant.

    (3) Les aides disponibles auprs des CARSAT pour les projets de construction, dextension ou rhabilitation dEHPAD :

    - Le guide de conception EHPAD Les bonnes pratiques de prvention paratre dici fi n 2011 (tlchargeable sur www.inrs.fr )- Le guide de bonnes pratiques de prvention dans les EHPAD DT 51 (tlchargeable sur www.carsat-sudest.fr)- Les formations la prvention des accidents du travail : consulter la CARSAT de votre rgion.- Les aides fi nancires : consulter la CARSAT de votre rgion.o le contrat de prvention (eff ectif national infrieur 200 personnes) ,o LAide Financire Simplifi e (eff ectif natio-nal infrieur 50 personnes).

    auprs des CARSAT pour les projets de construction, dextension ou rhabilitation dEHPAD :

    - Le guide de conception EHPAD Les bonnes pratiques de prvention paratre dici fi n 2011 (tlchargeable sur www.inrs.fr )- Le guide de bonnes pratiques de prvention dans les EHPAD DT 51 (tlchargeable sur www.carsat-sudest.fr)- Les formations la prvention des accidents du travail : consulter la CARSAT de votre rgion.- Les aides fi nancires : consulter la CARSAT de votre rgion.o le contrat de prvention (eff ectif national infrieur 200 personnes) ,o LAide Financire Simplifi e (eff ectif natio-

    SUD EST 2011

    28

  • Produits dincontinence et dhygineLa gamme de protections, complte et performante, rpond lensemble

    des situations rencontres tout en respectant la dignit de vos rsidents.

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  • Le SYNERPA nest pas en reste avec la dmarche de prvention des risques professionnels !Suite aux travaux qui avaient dj t raliss entre la Dlgation Rgionale du SYNERPA PACA et la CARSAT du Sud-Est, il est apparu ncessaire de les poursuivre au niveau national.

    Aprs avoir mis en place au niveau national un partenariat avec la CNAMTS sur la prvention des risques en EHPAD1, les 2 organisations vont plus loin en sassociant pour une 2me phase portant cette fois sur la prvention des risques profession-nels des EHPAD en cours de construction ou de rnovation.

    Cette initiative qui se situe en amont de la mise en service dun tablissement prend toute sa dimen-sion de dmarche prventive.

    A cet effet, un groupe de travail compos de directeurs dEHPAD, de membres des quipes RH, ou des services immobiliers des groupes et copilot par le SYNERPA et la CNAMTS se runit pour laborer un guide de prvention des risques professionnels destination des EHPAD en cours de construction.

    La mthode de travail consiste, sur la base des pr-conisations de la CNAMTS, prioriser pour chaque pice dun EHPAD2 les mesures de prvention mettre en place tout en proposant des solutions adaptes.

    Les membres du groupe de travail procdent alors des tests terrain , des changes avec leurs matres douvrage ou leurs services immo-biliers afin de proposer des axes damlioration, des remarques tenant la faisabilit des solutions proposes tant sur leurs mises en uvre concrtes que sur leurs impacts budgtaires et ce, dans lobjectif de rendre ce 2me guide applicable cl en main.

    Ce 2me guide sera disponible fin 2011. En atten-dant, pour plus dinformations, connectez-vous sur le site internet du SYNERPA www.synerpa.fr

    Carole FALGUIERESResponsable du ple Social du SYNERPA

    Prvention des risques :un par tenariatactif

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    1- Le guide devrait prochainement tre adress tous les adhrents.

    2- Chambre des rsidents, salle de bain, couloir, salle de pause, cuisine, etc.

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  • angelica-optiqueOPTICIENS - SPCIALISTES

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  • Monsieur Jean Chorro et Patrick Ardizzoni, dirigeants de quatre structures de sant des secteurs sani-taires ou mdicaux- social, ont dcid de promou-voir le sport dans leurs entreprises.

    Pour se faire depuis plusieurs annes la Clinique les Feuillades permet ses salaris de bnficier sur le lieu de travail de cours de gym et daquagym entre 12 et 14 heures plusieurs fois par semaine.

    Lobjectif premier de cette dmarche est de contribuer au dveloppement de la condition physique, de promouvoir une hygine de vie et de prvenir des risques corporels tout en crant une dynamique dentreprise.

    En 2009, pour persvrer dans cette dmarche de promotion du sport dans les entreprises, des rassemblements autour de la course pieds ont vu le jour pendant les temps de pause des professionnels.

    Cest dans cet esprit que des actions ont t prsentes, telle que la participation au marathon relais entreprises Nice-Cannes en quipe le 14 novembre 2010.

    Ce dfi a t propos lensemble des person-nels des 4 tablissements (Les Feuillades, Sibourg, Sainte Victoire et Les Amandines). Ce fut un grand succs, 6 quipes de 6 coureurs ont t engages.

    Le personnel du centre de Sibourg sest class trs honorablement la 67me place sur 250 quipes.Pour poursuivre dans cette dynamique, lexp-rience a t renouvele le 17 avril 2011, sur le marathon relais interentreprises de Marseille. 4 quipes de 4 coureurs ont relev le nouveau chal-lenge. Le meilleur classement revient 4 sprinteurs (tous tablissement confondus) qui sont arrivs la 21me place sur les 115 quipes engages.

    Monsieur Jean Christophe Ducasse triathlte et directeur du centre de Sibourg, organise chaque dbut de mois des entrainements ouverts tous les salaris.

    Ces ateliers permettent de persvrer dans cette dmarche et de poursuivre la promotion du sport dans les entreprises. Certains salaris bnficient galement damnagements dhoraires de travail afin de pouvoir profiter de ces sances denseigne-ments techniques.

    De mme une action en collaboration avec le mdecin du travail a t entreprise.

    Des formations sur la nutrition et le sport sont proposes aux personnels des tablissements.

    Patrick ARDIZZONIDlgu Dpartemental Adjoint

    du SYNERPA des Bouches du Rhne

    La promotion du sport

    dans les tablissement de sant et mdico-sociaux du secteur

    dAix-en-Provence

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  • Profilire ASH. une dmarche visant au retour lemploi des personnes faible niveau de qualification

    FACE HERAULT dveloppe depuis plus de 10 ans de multiples actions autour notamment de la lutte contre les discriminations et de laccompagnement vers lemploi de publics en difficults. Ces actions sont menes par les chefs dentreprises qui adhrent la fondation.

    Une des actions mise en place porte le nom de PROFILIERE et existe dans plusieurs secteurs o des problmes de tension sur la main duvre peu qualifie existent (btiment, supermarchs par exemple).

    Les tablissements de sant font face un paradoxe dans la mesure o de grandes tensions existent sur les mtiers qui ncessitent des qua-lifications spcifiques (IDE, ASD ...) et contrario reoivent normment de demandes sur les autres mtiers et en particulier celui dagent de service hospitalier.

    On constate malheureusement que beaucoup de ces demandes concernent des personnes sans qualification ou exprience dans notre secteur avec la simple motivation daimer soccuper des gens . Le nombre important de demandes, par nature peu documentes, est un facteur de recrutement avec un fort taux dchec renforant ainsi labsentisme et le turn-over important dans cette catgorie socio-professionnelle.

    Ce constat et lexprience de la fondation FACE ont permis de construire un projet PROFILIERE ASH en partenariat avec la Fdration de lhospitalisa-tion prive et le SYNERPA depuis 2010.

    Droulement du programme

    La fondation FACE HERAULT sollicite ses partenaires institutionnels (maisons pour lemploi, ple emploi, conseil gnral ) en informant de la tenue dun petit djeuner mtier au cours duquel plusieurs professionnels de diffrents tablissements viennent expliquer le mtier et en particulier ses contraintes. Sur Montpellier 140 invitations sont ainsi adresses des candidats potentiels, 102 personnes se sont prsentes montpellier.

    Les participants intresss sinscrivent ds la fin de ce petit djeuner pour passer des entretiens de slection organiss par les chargs de mission de FACE HERAULT. Il y a environ 30 inscriptions.

    Les participants retenus (10 sur Montpellier en 2011) suivent ensuite une formation sur les sa-voirs tre au travail. Ces personnes sont souvent en rupture avec le monde du travail depuis long-temps et ont besoin dtre accompagnes pour favoriser leur intgration dans nos structures.

    Si ncessaire une formation complmentaire de remise niveau est propose certains partici-pants.

    Entre 2007 et 2010 il a t possible dorganiser galement des sessions de formation thorique au mtier dASH grce lintervention de FOR-MAHP. Les bnficiaires de laction ont ainsi t forms par FC SANTE (lorganisme de formation cre par la FHP-LR) pendant 2 semaines sur tous les aspects du mtier : techniques, outils, com-portement lgard des patients, rgles de base, utilisation des produits

    Les participants sont ensuite accueillis dans les tablissements volontaires pour 2 semaines de stage pratique, stage au cours duquel plusieurs valuations sont ralises.

    Depuis 2007 les tablissements de sant privs de Montpellier et de Bziers (depuis 2010) se sont

    investis en partenariat avec la fondation FACE HERAULT dans une action qui favorise le retour lemploi de personnes ne disposant souvent que

    dun faible niveau de qualification.

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  • Profilire ASH. une dmarche visant au retour lemploi des personnes faible niveau de qualification

    Bien videmment le calendrier retenu pour le droulement de laction permet de proposer ensuite aux participants ainsi forms denchainer sur des remplacements sur des priodes de congs.

    Les valuations des participants sont ralises de concert par les chargs de mission de FACE HERAULT et les tuteurs de stage dans les tablissements fi gurent dans les mini cv mis en ligne sur le site de la fondation ce qui permet aux tablissements daller y chercher des candidats forms, oprationnels et motivs.

    En 2011, 13 entreprises se sont impliques sur les diff rentes tapes de l'action Montpellier (EHPAD Les Aigueillres ; EHPAD La Cyprire ; EHPAD La Martegale ; Clinique du Millnaire ; Clinique du Parc; Clinique Fontfroide; Clinique Rech; Maison de retraite Sudalia ; Clinique du Pic saint-Loup). Certaines propositions daccueil de stagiaires nont pu tre hono-res en raison du profi l des candidats (ASH ou auxiliaire de vie) et des contraintes personnelles (non-vhicul, absence de disponibi-lit ...).

    Sur Bziers 20 personnes au petit djeuner mtier et 6 candidats retenus avec la participation des tablissements suivants : EHPAD TERRE BLANCHE et LOUIS FONOLL, Cliniques Champeau, La Pergola, ST Privat et le Val dorb.

    La participation des tablissements se matrialise par du temps pass aux actions suivantes :- Groupe de Travail prparatoire l'action,- Participation au Petit Djeuner Mtier,- Participation la formation sur les savoir-tre en entreprise,- Accueil de stagiaires (entretien pr-accueil, tutorat, bilan de stage)

    Bien entendu cette action enregistre son lot de dceptions et dchecs mais globalement la satisfaction est au rendez-vous et aprs 4 annes de fonctionnement, les tablissements participants ont tous plusieurs CDI occups par des personnes issues de cette fi lire de recrutement. Leur point commun est la motivation et un

    parcours de vie qui leur permet de prendre du recul.

    Jean-Dominique MOUCHARDDirecteur de la Clinique du Millnaire

    Montpellier

    Les candidats qui passent par laction PROFILIERE Sant et qui valident leur parcours sont ensuite identifi s et ont la possibilit de laisser un mini-cv qui est mis en ligne sur le site de FACE HERAULT.

    Les tablissements de soins ont ainsi la possibilit de diversifi er leur sourcing de recrutement en trouvant des salaris forms et opration-nels dans une catgorie socio-professionnelle ou souvent nous faisons face un affl ux de demandes peu qualifi es.

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  • Malgr un contexte budgtaire et financier difficile, malgr les difficults de recrutement de personnels qualifis, notre secteur continue avancer, innover et amliorer les prestations quil offre aux personnes ges.Que ce soit linitiative des tablissements (Equithrapie, Rminiscence) ou en partena-riat avec dautres organismes ou institutions (Recherche Clinique mene par le CHU de Montpellier, dmarche sur la Sant Bucco-dentaire en lien avec lUFSBD), de nombreuses dmarches sont menes et vous sont ici prsentes.

    Nous abordons galement larlsienne de la rintroduction des mdicaments dans les tarifs de soins, non pas pour annoncer si cela ce fera ou non en 2013 comme prvu, mais travers le tmoignage de deux tablissements exprimentateurs.

    Vie des tablissements

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  • La recherche clinique en EHPADprvention des chutes

    par un entranement sur plate-forme vibrante

    chez des sujets institutionnaliss

    En eff et, l'organisme rpond en s'adaptant aux vibrations et cette adaptation tend induire une augmentation de la force (Rees et al., 2008; Machado et al., 2009), de la puis-sance musculaire (Rees et al., 2008 ; Torvinen et al., 2002; 2003), et de la rigidit osseuse (Verschueren et al., 2004).

    De mme, une meilleure rponse aux dstabilisa-tions a t mise en vidence suite un entrane-ment spcifi que sur plate-forme vibrante (Rees et al., 2009), suggrant un eff et positif sur l'quilibre.

    Cela explique l'intrt rcent des griatres pour ce type dentranement, qui parat cibler des fonctions - force, quilibre, rsistance osseuse - diminues chez leurs patients.

    Dans ce contexte, le CHU de Montpellier est le promoteur dun programme de recherche clinique dont linvestigateur principal est le Profes-seur Hubert Blain (Ple de Griatrie).

    Ce programme a pour objectif principal dtudier leff et sur les chutes incidentes d'un entranement sur plate-forme vibrante chez des sujets institutionnaliss : Diff rentes capaci-ts physiologiques en lien sont aussi analyses ; notamment la force et la masse musculaire, lqui-libre et la densit osseuse du col du fmur.

    Cette tude durera 3 ans afi n dinclure un grand nombre de patients pour obtenir une puissance statistique permettant de montrer les bnfi ces de ce programme.

    Chaque anne, 10 EHPADs seront associs ce projet. Une douzaine de rsidents participera un programme dentranement de trois sances de 20 minutes par semaine sur une dure de 6 mois.

    La moiti dentre eux raliseront des exercices de squat (accroupissement du corps grce la fl exion des genoux, pieds plat sur le sol) soumis diff -rentes frquences de vibrations ; alors que lautre moiti travaillera en position de squat statique et constituera le groupe contrle.

    La constitution des groupes se fait par randomi-sation (tirage au sort des patients entrant dans chaque groupe). En plus du recensement des chutes, diff rents tests fonctionnels tels le Timed Up and Go (test simple de relever d'une chaise et de marche) et le test de Tinetti (test simple d'quilibre et de marche) seront raliss toutes les 8 semaines ; une ostodensitomtrie corps entier sera ralise dans le centre quip le plus proche en dbut et fi n de programme pour explorer son eff et sur les masses musculaire, grasse et osseuse.

    Lentranement se ralise sur une plateforme Body-green qui prsente la particularit de dvelopper des oscillations 100% verticales grce sa techno-logie Linkage (Figure 2).

    Les vibrations, administres pendant des squences courtes,

    sont depuis une quarantaine dannes utilises pour leurs

    intrts physiologiques.

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  • Cela permet un travail sans dstabilisation dans le plan transversal. De plus, nous utilisons un plateau gnrant des vibrations de basses frquences (1,5 2,4 Hz) et haute amplitude (30 mm) stimulant la proprioception, sans acclration trop importante (< 1 g).

    Depuis janvier, 6 EHPADs ont t associs au protocole, reprsentant un total de 83 rsidents inclus. Quatre groupes dentranement ont dbut en mars et trois autres en juin. Les quatre premiers groupes, soit 45 rsidents, viennent de terminer lentranement.

    22 rsidents ont suivi lentranement dans sa totalit, 29 ont suivis 16 semaines dentranement, 36 lont suivi durant 8 semaines ; et 9 ont t exclus avant la deuxime valuation.

    La participation moyenne au protocole est de 94%.

    Les premiers rsultats, sans analyse statis-tique, tendent montrer des amliorations plus importantes dans les groupes soumis aux vibrations, notamment concernant le Time Up and Go, le Test de Tinetti et le temps dappui unipodal. Ces rsultats, surtout notables aprs 8 semaines dentranement, restent confi rmer par lanalyse statistique quand un plus grand nombre dinclusions auront t faites.

    Nous souhaitons aux personnes incluses dans ce programme un trs bon entranement, et remer-cions toutes personnes impli-ques dans ce programme.

    Guillaume Tallon1,2, Sofi ane Ramdani1, Pierre Louis Bernard1, Hubert Blain1,2

    1. Laboratoire Movement to Health (M2H), Euromov, 700 avenue du Pic Saint Loup, 34090 Montpellier

    2. Centre de Prvention et de Traitements des maladies du vieillissement Antonin Balms, CHU de Montpellier,

    39 avenue Charles Flahault, 34295 Montpellier Cedex 5

    Pour toute information complmentaire, vous pouvez joindre :

    - Le professeur Hubert Blain : Centre de griatrie, CHU de Montpellier, 39 avenue Charles Flahault, 34295 Montpellier Ce-dex 5; e-mail : [email protected]; Tl : 0467336790; Fax : 0467336887.

    - Monsieur Guillaume Tallon : Laboratoire Movement to Health (M2H), EuroMov, 700 avenue du Pic Saint Loup,

    34090 Montpellier ; e-mail : [email protected]; Tl : 0617372242.

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  • 1. Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez souhait participer lexprimentation sur la rintgration des mdicaments ?

    Le rseau OMERIS souhaitait quun de ses tablis-sements participe lexprimentation lance par le Ministre sur la rintroduction des dpenses de mdicaments dans le tarif de soins.

    Notre tablissement, qui disposait dj dun partenariat avec une offi cine de ville et ce depuis louverture de la rsidence, sest donc port volon-taire.

    Le pharmacien intervenant sur la rsidence a t galement volontaire pour participer lexpri-mentation.

    Les objectifs poursuivis taient : Doptimiser et damliorer le fonctionnement du

    circuit du mdicament De lutter contre la iatrognie mdicamenteuse

    par une collaboration troite entre le mdecin coordonnateur et le pharmacien rfrent et lutili-sation dune liste prfrentielle de mdicaments

    Lexprimentation a dbut en dcembre 2009 et est toujours en cours.

    2. Quels ont t lorganisation et les moyens dploys ?

    La mise en place de lexprimentation a ncessit du temps de coordination important entre les acteurs de la rsidence et du rseau OMERIS (direction, cadre de sant, mdecin coordonnateur

    et IDE) et le pharmacien pour dfi -nir les modalits de fonctionnement.

    Il a ainsi fallu dfi nir le rle et les obligations de chacun.

    Nous avons mis en place un comit de pilotage qui sest runi tous les trimestres pour faire une analyse de la consommation fi nancire, ainsi que des pratiques et dfi nir des ventuels rajustements.

    Le circuit de la commande de mdicaments na pas t modifi puisque sur la base des prescriptions mdicales, les IDE ou le cadre de sant transmettent les ordonnances la pharmacie de manire scurise. Par contre, les modalits de dlivrance ont chang dans la mesure o le pharmacien doit, une fois par mois, raliser une vrifi cation du stock individuel de chaque rsident afi n, lors de la rception des prescriptions, de ne dlivrer que les mdicaments non disponibles au sein de la rsidence pour le rsident concern.

    La diffi cult a donc repos sur des modifi cations de pratique de la pharmacie de ville qui livrait jusque-l lensemble des prescriptions.

    Afi n de scuriser le circuit, la cadre de sant doit, chaque livraison, vrifi er que les mdicaments rceptionns taient bien ncessaires au regard des prescriptions mais galement des traitements dj disposition.

    En cas de livraison non justifi e lensemble des traitements sont retourns la pharmacie et donc non facturs.

    Retour dexprience sur la rintgration des mdicaments La Rsidence les Quatre Fontaines

    est situe en milieu semi-rural proximit de Lyon et du dpartement de lIsre.Ltablissement est ouvert depuis dcembre 2007 et accueille 73 rsidents dont 13 en unit de vie protge.La rsidence est partiellement habilite laide sociale avec 7 places et dispose de 3 lits dhbergement temporaire. Le GIR Moyen Pondr (GMP) valid en 2010 tait de 704.

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  • Dans la pratique les livraisons trop frquentes de mdicaments non ncessaires ont conduit la cadre de sant notifier sur chaque ordonnance les traitements ne pas dlivrer.

    Cette tche rsulte dune analyse hebdomadaire du stock de mdicaments prsents dans les casiers individuels, ce qui est trs chronophage pour la cadre de sant.

    3.La ralisation de lexprimentation a-t-elle modifi vos relations avec :

    a. les Mdecins traitants des personnes prises en charge Nous navons pas ce jour impliqu les autres mdecins traitants dans lexprimentation pour plusieurs raisons :

    notre mdecin coordonnateur est galement mdecin traitant de 63 rsidents sur 73,

    nous navons pas encore pass de convention avec les mdecins libraux intervenant sur la structure.

    b. les pharmaciens dofficines Avant la mise en place de lexprimentation nous avions dj instaur une collaboration troite avec une pharmacie, ce qui nous a permis de mettre en place ds dcembre 2009 lexprimentation. Les modalits de mise en uvre de lexprimentation induisent la collaboration exclusive avec une pharmacie.

    4. Quels ont t les principaux enseignements retirs de cette exprimentation ?

    Sur un plan financier :

    o Nous avons not une diminution de la consommation de mdicaments qui rsulte de plusieurs actions :- Lutilisation optimale de la liste prf-

    rentielle des mdicaments labore par lensemble des mdecins coordinateurs du rseau OMERIS

    - Lutilisation prfrentielle des mdicaments dj prsents dans les casiers des rsidents

    - Limplication des infirmires dans la gestion des mdicaments et ce en lien troit avec le phar-macien (suivi et lisibilit des livraisons en lien avec les prescriptions et gestion des urgences)

    o Des points faibles sont nanmoins souligner :- Le temps de suivi et de gestion consacr par

    la cadre de sant pour rajuster les com-mandes aux mdicaments dj prsents dans les casiers des rsidents (quivaut 3 4h par semaine)

    - Labsence doutil informatique de gestion des mdicaments prsents dans les casiers des rsidents en lien avec les prescriptions

    o Lanalyse de la consommation a permis de

    mettre en vidence le lien qui existe entre la variation de la consommation en mdica-ments et les pathologies des rsidents.

    En effet, nous avons constat que le taux doccupation (sur la base dune variation faible) nimpacte pas directement le niveau de consom-mation alors que la variation du nombre de pathologies coteuses (traitement de lutte contre la douleur, soins palliatifs, diabtiques) entraine sur un mois une augmentation du niveau de consommation.

    Ce constat va ncessiter dans la logique dune gnralisation de la rintroduction des mdica-ments de pouvoir disposer dun budget soins variable en fonction des pathologies co-teuses prsentent sur la rsidence au mois le mois.

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  • Sur le plan qualitatif :

    o La mise en place de lexprimentation nous a permis dengager une action de lutte contre la iatrognie mdicamenteuse travers :

    - Limplication du pharmacien de ville en lien avec les pathologies et la dgradation de ltat de sant des rsidents

    - Le regard du pharmacien sur linteraction des traitements (hypertenseurs, psychotropes, trai-tement contre la dmence)

    - La limitation de la polymdication qui pouvait reposer sur lachat de mdicaments lextrieur de la rsidence sur la base de prescriptions non faites par le mdecin traitant.

    o Dans le cadre de la prolongation de lexpri-mentation les indicateurs qualitatifs transmis au niveau national nont pas t poursuivis alors quils permettaient de disposer travers un regard crois de lexpertise du mdecin et du pharmacien dune analyse globale de la qualit de la prescription.

    Sur un plan organisationnel :

    o Pour que la plusvalue de la rintroduction des mdicaments soit optimale pour la structure il faudrait un temps de prsence du pharma-cien de plusieurs heures par semaine et ce en coordination avec la cadre de sant et le mdecin coordonnateur.

    Cette mise en place pratique pose aujourdhui problme face des pharmaciens qui estiment la prestation financire du rfrent sous-value.

    o Ce qui en pratique conduit notre cadre de sant consacrer beaucoup de temps cette expri-mentation.

    o Dans le cadre de la poursuite de lexprimen-tation et dans la logique dune signature de convention avec les prestataires libraux, nous allons impliquer les autres mdecins traitants.

    Rsidence Les Quatre Fontaines Rseau OMERIS 69720 Saint Bonnet de Mure

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  • 5. La rintgration des dpenses de mdicaments dans les tarifs soins est-elle, votre avis, susceptible dentraner une slection des personnes lentre des tablissements ? Une augmentation des hospitalisations en cours de sjours ?

    Il serait illusoire de ne pas envisager ce risque. En eff et, lexprimentation a mis en avant limpact des pathologies coteuses sur le budget des mdicaments.

    La logique dun budget annuel dfi ni sur la base dune consommation moyenne risque dentraner des dfi cits systmatiques et peut-tre conduire certains slectionner les rsidents.

    Cest pourquoi, il est essentiel que le budget soins des tablissements puisse tre rajust en fonction des pathologies coteuses.

    Si cela venait se produire, nous aurions un problme plus grave encore que la rduction des dpenses.

    Je ne pense pas que lon puisse connatre une augmentation des hospitalisations en court sjour. Par contre il est craindre que certains naccom-pagnent plus les rsidents jusquau bout compte tenu du cot des soins palliatifs (traitement de lutte contre la douleur).

    La rintroduction des mdicaments doit tre pen-se en tenant compte de la capacit des EHPAD grer une dgradation de ltat de sant.

    En eff et, nous devons pouvoir continuer mettre en place en lien avec le pharmacien et dans les meilleurs dlais des traitements pouvant viter un passage aux urgences voire une hospitalisation.

    6. A votre sens, la gnralisation de la rintgration des mdicaments dans les tarifs de soins, prvue pour 2013, vous parat-elle souhaitable :

    Il me semble intressant dans une logique de gestionnaire dtre responsable du budget des mdicaments la condition que la tarifi cation des EHPAD intgre les variations des dpenses de mdicaments en lien avec les pathologies des rsidents.

    Il faut envisager cette gnralisation comme un moteur pour amliorer nos pratiques en lien troit avec les professionnels libraux et donc comme un outil de qualit.

    Cette gnralisation pourrait conduire au dve-loppement des PUI au sein des EHPAD, voir inter tablissements, mais galement de lintervention de lHAD dans nos structures.

    Nanmoins la gnralisation me semble au-jourdhui compromise tant quun moyen naura pas t dfi ni pour rendre aux mutuelles leur place de fi nanceurs quelles perdent travers un fi nance-ment exclusivement scurit sociale.

    La poursuite de lexprimentation devrait per-mettre aux autorits de trouver une solution ce travers.

    Interview de Pauline QUEYROUX-GALERA, Directrice de la Rsidence OMERIS

    Les Quatre Fontaines (Saint Bonnet de Mre), ralise par David GRIVEL

    Conseiller Technique Rgional

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  • C O N S E I L

    D E S I G N

    D I T I O N

    R G I E P U B

    V N E M E N T S

    W E B M A S T E R

    R S E A U X S O C I A U X

    40, av. de Saint Antoine 13015 Marseille04 91 09 00 [email protected]

    OM

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    40, av. de Saint Antoine 13015 Marseille

  • 1. Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez souhait participer lexprimentation sur la rintgration des mdicaments ?

    Lexprimentation lance par le Ministre sinscri-vait pleinement dans notre dmarche.

    Nous avons dmarr lexprimentation en dcembre 2009.

    Cela fait donc maintenant prs de deux ans que nous la poursuivons.

    2. Pouvez-vous nous dtailler lorganisation qui a t mise en place pour cette exprimentation ?

    Au niveau organisationnel et humain, des runions ont t organises entre le mdecin coordonnateur et le Pharmacien doffi cine.

    Ils ont rdig ensemble un livret thrapeutique, bas sur la ralit des mdicaments prescrits au sein de la Rsidence. Celui-ci a t enrichi des dif-frents travaux sur liatrognse mdicamenteuse chez la personne ge.

    Le Mdecin Coordonnateur fait rgulirement des remontes lARS sur des donnes qualitatives.

    Paralllement, nous avons dploy le Plan de Soin Informatis afi n de mieux suivre les pres-criptions et amliorer le circuit du mdicament.

    3. La ralisation de lexprimentation a-t-elle modifi vos relations avec :

    a. les mdecins traitants des personnes prises en charge ?Le Docteur Anne Catherine MADIGNIER, notre Mdecin Coordonnateur, entretenait dj de bonnes relations professionnelles avec les mde-cins traitants.

    Eux-mmes sinscrivaient dans une dmarche dvolution de leur pratique base sur les forma-tions continues qui leur sont dispenses.

    Cette exprimentation na donc fait que ren-forcer une coopration dj existante.

    b. les pharmaciens doffi cines ?Nous sommes situs en milieu rural et lOffi cine qui nous a suivis dans cette exprimentation travaille avec nous depuis de nombreuses annes.

    L encore, lexprimentation a renforc nos changes.

    Retour dexprience sur la rintgration

    des mdicamentsLa rsidence Les Cyclamens est un tablissement

    de 58 lits situ en zone rurale dans le Dpartement de lAin et en zone frontalire avec la Suisse

    (Canton de Genve).Le Gir Moyen Pondr (GMP) est de 748 et la Pathos

    Moyen Pondr de 168.70% de personnes atteintes de maladie dAlzheimer

    ou troubles apparents.

    Le ratio dencadrement total est de 0,56 ETP par lit et le ratio dencadrement soin de 0,22, comprenant 3,3 ETP dIDE et 0,2 ETP de Mdecin Coordonnateur.

    Six mdecins traitants interviennent au sein de ltablissement.

    Rsidence les Cyclamens

    CHALLEX (01630)

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  • 4. Quels ont t les principaux enseignements retirs de cette exprimentation ?

    Sur un plan fi nancier ?Le cot moyen journalier initialement valu par la CPAM (3,02 / jrs/ Rsident) sest avr erron et infrieur au cot rel (4,32 / jrs / Rsident).

    Cette sous valuation initiale a donc entran des diffi cults de trsorerie au dmarrage de lexpri-mentation.

    La Dlgation territoriale de l'ARS de lAin (ex-DDASS) a toutefois rvalu rapidement notre dotation.

    Sur la dure de lexprimentation le cot journalier varie entre 3,62 et 5,16 .

    Sur le plan de la prise en charge des personnes accueillies ?Lexprimentation na pas, en tant que telle, eu de consquences signifi catives sur la prise en charge des Rsidents.

    En eff et, ltablissement avait dj men, avant lexprimentation, un travail important sur la iatro-gnse mdicamenteuse.

    Sur un plan organisationnel ? Lexprimentation entrane une surcharge de travail pour le service administratif afi n dassurer le suivi de la consommation des mdicaments.

    Il en est de mme sur le temps de travail du Mde-cin Coordonnateur qui assure la remonte des donnes qualitatives.

    5. La rintgration des dpenses de mdicaments dans les tarifs soins est-il, votre avis, susceptible dentraner une slection des personnes lentre des tablissements ? Une augmentation des hospitalisations en cours de sjours ?On peut craindre en eff et que cela puisse avoir un impact sur la politique dadmission dun EHPAD, tout comme ce fut le cas pour les Dispositifs Mdicaux.

    Concernant une augmentation de lhospitalisa-tion, nous ne le pensons pas, au contraire puisque les hpitaux franais ont plutt une tendance rduire leur Dure Moyenne de Sjour.

    6. A votre sens, la gnralisation de la rintgration des mdica-ments dans les tarifs de soins, pr-vue pour 2013, vous parat-elle souhaitable pour le secteur ? Pour les personnes prises en charge ?

    Nous allons vers la gestion en direct de plus en plus dlments qui composent laccompagne-ment mdical des rsidents : rintgration des dis-positifs mdicaux, dveloppement du tarif global et demain rintgration des mdicaments.

    Cela peut gnrer potentiellement des conomies et une meilleure coordination de la prise en charge.

    Lorganisation des EHPAD sen trouvera galement fortement aff ecte.

    Il en dcoulera une charge de travail beaucoup plus importante pour les services administratifs et les quipes dencadrement (Direction, Mdecins Coordonnateurs, Infi rmires, etc).

    Cest pourquoi, il sera ncessaire que les dotations de soins verses aux tablissements soient rva-lues pour intgrer galement ce volet coordination.

    Romy LASSERREDirectrice Groupe DomusViDolcea Rsidence Les Cyclamens 554, Rue de la Treille 01630 CHALLEX Tl. : 04 50 56 46 50

    Interview ralise par David GRIVEL, Conseiller Technique Rgional.

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  • I l naura fallu quune dizaine de minutes Oif, aide mdico-psychologique lEHPAD Les Heures Claires, pour convaincre lquipe et la direction de l'intrt de l'utilisation du cheval dans une dmarche de possible amliora-tion d'une pathologie psychique ou d'un mal-tre. Dans ce projet il ntait pas envisageable, quun rsident ne puisse pas profi ter de cette alternative thrapeutique pour des raisons fi nancires. Il a donc t dcid en conseil de la vie sociale que les frais engags dans cette sortie sont compltement assums par Les Heures Claires.

    Les comptences et les amnagements off erts par le centre questre de lAGASC1 permettent aux rsidents de lEHPAD de profi ter une fois par mois de toutes ces infrastructures. A leur arrive, les personnes ges ont t accueillies par Samy et Grisouille, deux poneys entirement disponibles pour eux. Durant la sance la monitrice, Stpha-nie, accompagne les gestes, rassure et encourage ces nouveaux cavaliers pitons. En eff et il nest pas encore question de monter cheval, mais bel et bien dtablir une relation avec lanimal qui permet de favoriser la communication et lmotion. Certaines personnes ges ont t sensibles aux odeurs, dautres au toucher, aux sons tous les sens sont stimuls.

    Les personnes ges ne sont pas seules dans ce centre questre. Au-tour d'eux, des cavalires prsentent leurs montures, et fond des exercices dans la carrire. Cette mixit sociale et cet change intergnrationnel permet aux malades de redevenir des personnes part entire dans le regard de lautre.

    Aprs ce premier rendez-vous, une rsidente rsume ainsi sa sortie au centre questre Je ne pensais pas tre encore capable de faire tant de choses ! .

    Aurlie AUREGLIA-CAUNEILLEDirectrice - EHPAD Les Heures Claires

    284 Corniche Fahnestock06700 SAINT LAURENT DU VAR

    1- AGASC : Association de Gestion et dAnimation Sportive et Socio-Culrurelle

    Les anciens dcouvrent l quithrapie

    Vers une prise en charge non mdicamenteuse

    de lAlzheimerQuand le premier centre questre de France quip pour recevoir tous types de handicap rencontre lEHPAD en recherche de solution non mdicamenteuse pour apaiser les personnes atteintes de la maladie dAlzheimer, et quen plus ils sont voisins, linnovation prend tout son sens.

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  • Le projet sant bucco dentaire au sein de 12 tablissements lyonnais du Groupe ACPPA1 Partenariat : SOHDEV2 - Groupe ACPPA - Rseau SBDH-RA

    ESOPAD rep