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Fonds d’invesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 14 octobre 2013

PolyFinances-Note Sectorielle-Semaine du 14 octobre

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 14 octobre 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 14 octobre 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 6

Energie et Environnement 8

Manufacturier et Services 10

Matériaux et Construction 12

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Pétrole et Ressources Naturelles 16

Technologies de l’Information 18

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Perception positive de l’action de Bombardier

Depuis son vol inaugural, qui a eu lieu le 16 septembre dernier, le CSeries de Bombardier a été

le sujet de plusieurs analyses financières. En effet, selon la Financière Banque Nationale et

Desjardins Marché des Capitaux, l’action de Bombardier aéronautique représente une

opportunité intéressante à long terme. Cela est en partie dû au fait que le vol d’essai du CSeries

a été en mesure d’attirer beaucoup de clients potentiels et surtout de démontrer que l’objectif

principal de Bombardier pour se différentier de ses concurrents, soit d’avoir une économie de

20% par rapport à la consommation habituelle de carburant, a été atteint. Malgré les quelques

tests qui restent à faire au niveau des systèmes d’asservissement du CSeries, les performances

du moteur sont déjà connues. Le risque de ne pas rencontrer ce principal objectif est donc très

faible.

Les analyses prévoient que les commandes potentielles, provenant principalement des

compagnies Lion Air, Air Canada et AMR, s’élèveront à un total de 123 appareils, s’ajoutant aux

177 commandes fermes. Avec ces prévisions, le carnet de commandes de l’ensemble des avions

de Bombardier atteindrait la barre des 65.5G $CAN. Le tout pourra être confirmé lors de la

sortie des résultats de Bombardier du troisième trimestre, à la fin octobre.

Cependant, toujours selon les analyses faites par la Financière Banque Nationale et Desjardins

Marché des Capitaux, le facteur qui joue principalement dans la balance au niveau de la valeur

de l’action de Bombardier est sa capacité à mettre en service son CSeries dans un délais

raisonnable. En effet, pour qu’un avion puisse avoir l’autorisation de voler, une série de tests et

de rapports doivent être approuvés par Transport Canada. Bombardier prévoit qu’il aura son

autorisation pour une entrée en service du CSeries en automne 2014, soit un an après son vol

inaugural. Enfin, il serait prudent pour Bombardier de ne pas créer de faux espoirs pour cette

entrée en service. Selon les experts du domaine, l’automne 2014 semble être une date assez

optimiste pour cette entrée. On se rappelle que le vol inaugural a eu lieu neuf mois en retard

par rapport à la date initialement divulguée lors du début du programme du CSeries.

Résumé par David ST-JACQUES

«Deux analystes ont confiance en l’action de Bombardier», dans La Presse. Publié le 10/10/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201310/10/01-4698474-deux-analystes-

ont-confiance-en-laction-de-bombardier.php

Aérospatial et Défense

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La ruée vers les marchés émergents, oui, mais…

Au courant des dernières semaines, nous avons présenté certains pays émergents, par exemple

le Vietnam et certains pays africains, comme des marchés stratégiques pour les entreprises

pharmaceutiques. Néanmoins, certains analystes demeurent prudents et révèlent certaines de

leurs particularités.

Tout d’abord, les gouvernements forment une première barrière à l’entrée pour les

entreprises. Par exemple, certains brevets sont bloqués par les instances au Vietnam. Les

autorités préfèreraient les produits génériques aux produits originaux. De plus, le manque

d’infrastructures de soin dans les pays émergents demeure un défi de taille. Résultat, le tout

réduit les possibilités pour les entreprises pharmaceutiques de s’intégrer de façon permanente

sur le marché et de demeurer des joueurs actifs.

Néanmoins, certaines compagnies comme Novo Nordisk, une pharmaceutique du Danemark,

décide d’employer une stratégie différente. Elle vise un segment bien spécifique du marché,

dans leur cas, celui des diabétiques. Leurs ventes confirment que cette approche est plus

payante qu’une stratégie globale d’insertion sur ces nouveaux marchés. Par exemple, en Chine,

l’entreprise possèderait 60% du marché des produits d’insuline et 37% du marché global des

produits pour diabétiques. Le tout serait évalué à 1.13 G$. En réponse aux difficultés citées

plus tôt, l’entreprise a formé avec plusieurs partenaires près de 55 000 médecins entre 2006 et

2010. Ce n’est pas tout, en Russie elle bâtit actuellement une usine de production de

cartouches d’insuline, un investissement de 100 M$. Dans leur rapport annuel, le chef des

opérations, Kåre Schultz y résume la stratégie: « It can take many years to create a sustainable

business in these countries, but once the economy allows for proper diabetes care for the

population, doctors and health authorities will remember that we were there for them when

the going was tough. That's our experience. »

Finalement, soyons clairs, ces pays émergents vivent réellement une croissance très

intéressante chiffrée à environ 165G $US d’ici 2016. Ils doivent donc demeurer intégrés aux

stratégies des entreprises pharmaceutiques.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

« Top 10 Drugmakers in Emerging Markets », dans FiercePharma. Publié le [10/10/2013]. Tiré de : http://www.fiercepharma.com/special-reports/top-10-drugmakers-emerging-markets

«Novo Nordisk», dans FiercePharma. Publié le [10/10/2013]. Tiré de :

http://www.fiercepharma.com/special-reports/novo-nordisk-top-10-drugmakers-emerging-markets

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Medtronic bien positionné pour tirer profit du marché chinois

L’année dernière, Medtronic faisait l’acquisition de Kanghui Holdings, une compagnie

orthopédique chinoise, pour 816M $US et se fixait comme objectif d’augmenter de 10% à 20% la

part de ses revenus provenant des pays émergeants d’ici 2016. Maintenant, la firme d’analyse

financière Morningstar croit que Medtronic est la compagnie la mieux placée pour profiter de la

croissance du marché chinois.

En effet, l’acquisition de Kanghui Holdings procure à la compagnie du Minnesota un réseau de

distribution lui permettant de vendre ses produits à travers le pays entier. Outre cette acquisition,

Medtronic a aussi effectué un joint-venture avec Shandong Weigao et un investissement dans

LifeTech Scientific, deux leaders chinois sur le marché national des instruments médicaux.

Toutefois, Medtronic n’est évidemment pas le seul joueur à s’intéresser au marché chinois : suite à

l’acquisition de Kanghui Holdings, Stryker a annoncé l’acquisition de Trauson Holdings, une

compagnie qui opère elle aussi dans l’orthopédique, pour 764M $US, donnant ainsi raison à la

stratégie employée par Medtronic.

Plusieurs compagnies importantes n’ont pas encore de moyen de distribution efficace en Chine,

notamment Boston Scientific, Edwards Lifescience, St. Jude Medical et Smith & Nephew.

Considérant la modernisation continue du système de santé chinois, il ne serait ainsi pas étonnant

de voir d’autres de ces joueurs réagir bientôt afin de solidifier leur position sur ce marché

grandissant.

Résumé par François MARCOUX

« Morningstar : Medtronic leads multinational med tech china expansion », dans

FierceMedicalDevices. Publié le 03/10/2013. Tiré de :

http://www.fiercemedicaldevices.com/story/morningstar-medtronic-leads-multinational-med-tech-china-expansion/2013-10-03

« Medtronic Agrees to pay $816 Million for China Kanghui », dans Bloomberg. Publié le

28/09/2012. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2012-09-28/medtronic-to-buy-china-kanghui-to-expand-in-orthopedic-market.html

« Stryker to buy Chinese orthopedics biz for $764M », dans FierceMedicalDevices. Publié le

17/01/2013. Tiré de :

http://www.fiercemedicaldevices.com/story/stryker-buy-chinese-orthopedics-biz-764m/2013-01-17

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Après le Vermont, l’hydroélectricité québécoise intéresse le Massassuchetts

En 2010, l’ancien premier ministre Jean Charest a signé une entente avec le gouverneur du

Vermont stipulant qu’Hydro-Québec fournira le tiers de l’électricité dont aurait besoin l’État du

gouverneur James Douglas. Alors qu’un contrat existait depuis 1987, ce dernier expirait en

2012. Ainsi, la signature d’un nouveau contrat avant échéance de l’ancien devait assurer un

approvisionnement énergétique stable en énergie « renouvelable ». Rappelons qu’aux États-

Unis l’électricité est considérée comme énergie propre, mais non comme une énergie

renouvelable au même titre que l’éolien ou le solaire par exemple.

Le passé risque-t-il de se répéter? Cette fois-ci avec l’État du Massassuchetts… C’est ce que

laisse entendre le gouverneur Patrick Duval. Bien que les dirigeants de cet État considèrent

avantageux l’importation d’hydroélectricité québécoise, la position géographique du

Massassuchetts rend sa réalisation légèrement plus complexe. Séparée du Québec par le

Vermont et le New Hampshire, l’apport d’hydroélectricité ne pourrait être concrétisé que par

un investissement et un développement d’infrastructures. Bien que des projets existent pour

relier le Québec, ou Montréal, à New York en passant par des voies terrestres ou marines, ceux

-ci sont toutefois stagnants.

Avec la sortie du rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du

climat) dans lequel des scientifiques attribuent, pour la première fois de l’Histoire, la

responsabilité du réchauffement climatique à l’Homme avec un taux de certitude de plus de

85%, la possibilité de voir davantage de projets en développement durable n’est plus un rêve

mais une réalité. Pour le Québec, particulièrement pour Hydro-Québec, cela risque de justifier

les investissements continus dans le secteur de l’énergie. Rappelons que le Québec est déjà

énergétiquement auto-suffisant et que la production supplémentaire en énergie est destinée à

l’exportation.

Résumé par Ivan BELTRAN

«Le Massassuchetts intéressé par l’hydroélectricité du Québec», dans Les Affaires - LaPresse.

Publié le 11/10/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201310/11/01-4698991-le-

massachusetts-interesse-par-lhydroelectricite-du-quebec.php

«Hydro-Québec et le Vermont concluent un accord jusqu’en 2038», dans Le Devoir Publié le

13/08/2010. Tiré de :

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/294221/hydro-quebec-et-le-

vermont-concluent-un-accord-jusqu-en-2038

«Climate Change 2013 - IPCC», dans ClimateChange2013.org. Publié le 27/09/2013. Tiré de :

http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5-SPM_Approved27Sep2013.pdf

Énergie et Environnement

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Du boulot pour Siemens et REpower dans l’éolien canadien

De l’activité dans le secteur éolien canadien : d’abord, REpower, filiale importante du géant indien

Suzlon Group (NSE:SUZLON) vient d’annoncer l’introduction au Canada d’un modèle d’éolienne

adapté à des régions aux vents plus faibles. Cette caractéristique ne se reflète pas nécessairement

dans la taille, car le modèle en question possède un diamètre de 122 m, pour une hauteur du rotor

de 100 m. C’est plutôt sa cadence qui est réduite à 60 Hz. Selon le PDG, cela permettra de

s’implanter dans des régions non-côtières ou plus valonneuses. Cette stratégie devrait contribuer à

relancer l’entreprise indienne, dont la remontée est timide suite à sa vertigineuse chute durant la

crise de 2008. Les premières commandes officielles devraient se faire d’ici la fin de l’année, pour

des mises en fonction début 2015.

D’autre part, la filiale canadienne de l’allemande Siemens (NYSE:SI) vient de remporter un contrat

de 67 turbines d’éolienne pour un projet de 150 MW piloté par Samsung Renewable Energy. Fait

intéressant, les éoliennes seront entièrement produites en Ontario, province où elles seront

ensuite mises en service.

Ces projets contribueront à augmenter la part de l’éolien au Canada, qui se trouve toujours sous la

barre du 1%, ainsi que l’avance considérable de l’Ontario parmi les provinces candiennes. En effet,

notre voisine possède le tiers de la capacité éolienne installée, avec 1270 MW fin 2011.

Résumé par Benoit THIBAULT

«REpower introduces 3MW turbine for low-wind areas in Canada», dans Clean Technology

Business Review. Publié le 09/10/2013. Tiré de :

http://www.cleantechnology-business-review.com/news/repower-introduces-3mw-turbine-for-low-

wind-areas-in-canada-091013

«Siemens wins contract to supply turbines for 150MW Grand Renewable wind project in Canada»,

dans Clean Technology Business Review. Publié le 09/10/2013. Tiré de :

http://www.cleantechnology-business-review.com/news/siemens-wins-wind-turbine-blades-order-

in-canada-091013

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Del Monte Pacifique achète la division américaine de la compagnie

Depuis les années 1990, une restructuration importante a eu lieu, toutes les divisions

internationales de la compagnie Del Monte, l’un des plus grands vendeurs au monde de fruits

et légumes préparés, opèrent indépendamment dans différents pays sous la marque Del

Monte, dont Pacific, Foods US, Asia ainsi que Del Monte Canada. Cette semaine, la compagnie

Del Monte Pacific, basée à Singapour, a annoncé l’acquisition de son équivalent opérant aux

États-Unis, Del Monte Foods, pour un montant total de 1.7G $US. Cette initiative a pour but de

développer une position dominante sur le marché américain, introduire de nouveaux produits

ainsi que réunir deux filiales importantes de la compagnie. Le titre de Del Monte Pacific a ainsi

augmenté de 11% depuis l’annonce de la nouvelle, s’inscrivant dans une hausse de 76% des

actions depuis janvier.

Del Monte Pacific souhaite profiter du fait que le niveau de consommation des américains est

en hausse depuis 4 années et ainsi s’établir comme le numéro 1 dans la catégorie de vente de

fruits et légumes en canne. Or, la compétition est très forte au niveau des prix offerts ainsi que

la présence croissante de marques maisons de grands détaillants comme Costco et Wal-Mart.

Les analystes avaient prévu le montant de la transaction à 2 G$, mais la justification du prix a

été établie en fonction du taux de croissance du marché américain ainsi que le prix d’une

transaction similaire, soit l’achat de Dole Foods Asia par Itochu. Or, l’analyste singapourien Siyi

Sim croit que le prix payé est trop élevé, soit 0.93 fois le revenu total de la compagnie par

rapport à la moyenne de 0.85 des 14 dernières transactions du même secteur. En effet, le taux

de croissance du marché américain est assez faible en comparaison aux marchés émergents, et

le marché américain approche rapidement la saturation en raison de la quantité de produits

offerts. Del Monte Foods souhaite d’ailleurs développer le marché de la nourriture pour

animaux domestiques aux États-Unis, un type de produit complètement absent des produits

offerts par Del Monte Pacific.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«Del Monte Pacific ventures into US with 1.7 billion deal », dans CNBC. Publié le 11/10/2013.

Tiré de :

http://www.cnbc.com/id/101104703

«Del Monte Pacific to Buy U.S. Food Brands for $1.68 Billion», dans Bloomberg. Publié le

11/10/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-11/del-monte-pacific-to-pay-1-68-billion-for-u-s-

foods-business.html

Manufacturier et services

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La Chine : un marché potentiel important pour l’efficacité énergétique du bâtiment

Lors de son douzième plan quinquennal (2011-2015), le gouvernement chinois a déployé un

programme ambitieux pour réduire la consommation d'énergie et améliorer l'efficacité

énergétique. Le secteur du bâtiment étant l'un des plus importants consommateurs d'énergie

au monde et l'un des plus gros producteurs de gaz à effet de serre, ce programme affecte un

budget global d'environ 404 G$ à la construction d'un milliard de mètres carrés de « bâtiments

verts » ou bâtiments à faible consommation d'énergie et à l’amélioration des performances

énergétiques de 520 millions de mètres carrés de bâtiments résidentiels et publics. Toutefois, si

la Chine souhaite améliorer ses performances énergétiques, elle manque certainement

d’expertise dans ce domaine et elle représente ainsi un énorme marché potentiel pour les

entreprises étrangères qui en sont parfaitement conscientes. C’est notamment le cas des

géants mondiaux Saint-Gobain, Schneider Electric et Veolia. En effet, Schneider Electric,

société française d'automation électrique et Dalkia, une filiale de la société française de

services en environnement Veolia Environment et du groupe français de l'électricité EDF

viennent de signer un accord stratégique afin de percer ce marché chinois sans se faire

concurrence lors des appels d’offre. L’expertise de ces deux groupes se complète : si Schneider

Electric apporte ses technologies matérielles et logicielles et ses services comme l’audit

énergétique, Dalkia offre ses services énergétiques et en particulier ses forces dans

l’exploitation des équipements et bâtiments. De plus, les deux entreprises ont déjà des

activités en Chine depuis plus d’une dizaine d’années.

Cette tendance se confirme par l’intérêt du leader mondial de l’habitat, Saint-Gobain qui vient

d’inaugurer l’extension de son centre de R&D à la pointe de la technologie près de Shanghai,

construit en 2007. Le groupe a investi €7 millions dans ce projet dans le cadre de sa stratégie

de recentrage sur les métiers de l'habitat avec un positionnement sur le domaine porteur de

l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments. Saint-Gobain veut inventer de

nouvelles technologies pour la Chine, en Chine, afin de répondre au mieux à leurs

problématiques particulières.

Résumé par Léa FAGGIO

« Les entreprises françaises se concentrent sur le marché de l'énergie verte en Chine », dans French.china.org.cn. Publié le 26/09/2013. Tiré de : http://french.china.org.cn/business/txt/2013-09/26/content_30141731.htm

« SAINT-GOBAIN a inauguré l'extension de son centre R&D de Shanghai », dans Boursorama.

Publié le 30/09/2013. Tiré de :

http://www.boursorama.com/actualites/saint-gobain-a-inaugure-l-extension-de-son-centre-r-d

-de-shanghai-3ee2fbda114ba72074d23fe34d1d7f1b

« SAINT-GOBAIN Schneider s’allie à Dalkia pour attaquer le marché chinois de l’efficacité

énergétique des bâtiments », dans Usinenouvelle.com. Publié le 26/09/2013. Tiré de :

http://www.usinenouvelle.com/article/schneider-s-allie-a-dalkia-pour-attaquer-le-marche-

chinois-de-l-efficacite-energetique-des-batiments.N205857

Matériaux et Construction

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Mirabela Nickel en mauvaise posture

La minière australienne Mirabela Nickel, principalement active au Brésil, fait face à de graves

problèmes financiers. De nombreux facteurs ont fait que cette firme à la pointe du secteur en

2007 est aujourd’hui en difficulté. Parmi les plus importants, la perte d’un des deux clients de la

compagnie (Votorantim Metais Niquel), la chute du cours du nickel et des couts de production

qui ont dépassé les prix de vente.

La compagnie est présentement à la recherche d’un nouveau client mais Tom Meyer, analyste

de CIBC, souligne qu’il est peu probable que la minière décroche un contrat qui lui soit

favorable en raison du marché d’une part mais également de la position de faiblesse de

Mirabela. La perte du contrat avec Votorantim Metais Niquel remet en cause le prêt de 50 M$

pour l’installation de Banco Bradesco. La compagnie minière australienne étudie donc

actuellement la possibilité de faire défaut sur ce prêt. Moody’s et Standard & Poor’s ont donc

abaissé la note de la firme.

Cette semaine, Mirabela a dû interrompre deux fois de suite sa cotation en bourse après avoir

échoué à informer le marché sur l’état de ses comptes. Lors de la publication de ses résultats

pour les six premiers mois de l’année, la firme avait annoncé des pertes de 68.9 M$ (USD)

contre des pertes de 60 M$ un an plus tôt.

Au niveau boursier la dégringolade de Mirabela est spectaculaire. Avant la crise financière

mondiale, les actions de Mirabela se négociaient autour de 7$ par action pour atteindre le 4

octobre 1.6c par action soit une chute de 43800%

Résumé par Guillaume VERGNE

«Nickel miner's shares frozen, well under a dime», dans The Australian. Publié le 10/10/2013.

Tiré de :

http://www.theaustralian.com.au/business/mining-energy/nickel-miners-shares-frozen-well-

under-a-dime/story-e6frg9df-1226735720481

«Mirabela halts trading again», dans The Autralian. Publié le 08/10/2013. Tiré de :

http://www.theaustralian.com.au/business/mining-energy/mirabela-halts-trading-again/story-

e6frg9df-1226734350503

«Mirabela Nickel in critical financial condition», dans Financial Post. Publié le 27/09/2013. Tiré

de :

http://business.financialpost.com/2013/09/27/mirabela-nickel-in-critical-financial-condition/

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Du pétrole, encore et toujours!

Dans son rapport publié ce jeudi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP),

produisant 40% de la demande mondiale, prévoit une légère augmentation de la demande

mondiale de brut pour 2013 et 2014 bien que la production journalière du mois dernier ait

atteint le niveau le plus bas depuis Octobre 2011.

Les modifications des prévisions de l’organisation sont tout d’abord dues aux fait que malgré une

amélioration de l'économie européenne, la demande en pétrole continue de baisser par rapport

à l'année précédente, et ce à un rythme toutefois plus faible que lors des derniers mois. C’est

d’ailleurs le cas de l’Allemagne, la France, l’Italie ou encore le Royaume-Uni

Les légères modifications notées viennent aussi d’une consommation asiatique diminuée à cause

de la suppression des subventions dans certains pays tels que l'Indonésie et la Malaisie.

Par ailleurs, selon les prévisions de l’organisation, la production des pays non-membre de l’OPEP

devrait augmenter de 1,2 million de barils par jour et ainsi produire 55,27 millions de barils par

jour l’année prochaine, ce qui cause une réduction de l’apport de l'OPEP. La production de l'OPEP

sera alors en moyenne de 29,6 millions de barils par jour en 2014. Cet effet se fait déjà ressentir

aujourd’hui car la production de la Lybie, l’Arabie Saoudite, le Venezuela et l’Irak a sensiblement

diminué.

Ces prévisions seront très probablement revues lors de la publication du prochain rapport, prévu

le 12 novembre. En effet, l'impasse en cours sur le budget pourrait gêner la situation favorable

actuelle pour l'économie américaine, avec également certains impacts sur l'économie mondiale

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«OPEC Curbing Supply to Two-Year Low Sees Sluggish Fuel Demand», dans Bloomberg. Publié le

10/10/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-10/opec-curbing-supply-to-two-year-low-sees-

sluggish-fuel-demand.html

Pétrole et ressources naturellles

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La Malaisie en passe de devenir le plus gros investisseur étranger au Canada

L’entreprise malaisienne Petronas a confirmé dimanche 6 octobre ses intentions d’investir 35 G$

dans un projet de gaz naturel liquéfié (GNL).

Cet investissement considérable propulse ainsi la Malaisie au rang de premier investisseur

extérieur au Canada. Il a été officialisé au cours d’une rencontre à Bali entre Stephen Harper et

Najib Razak -le premier ministre malaisien- et fait suite au rachat par Petronas de la compagnie

canadienne Progress Energy. Pourtant, les relations entre les deux pays étaient initialement mal

amorcées. En effet, les deux entreprises constituaient déjà une joint-venture depuis 2011 sous le

nom « Pacific Northwest LNG » et il y a exactement un an, en octobre 2012, le premier ministre

canadien s’était opposé au rachat de Progress Energy par Petronas. Le gouvernement fédéral

s’était ensuite rétracté au mois de décembre 2012, autorisant le rachat de la compagnie pour 5,2

G$.

L’ensemble de ces 35 G$ englobe plusieurs sous-projets. Il comprend tout d’abord le rachat de

Progress Energy, le forage de nouveaux puits en Colombie Britannique mais surtout la

construction de deux terminaux d’exportation de GNL, à destination des marchés asiatiques. Ces

terminaux seront vraisemblablement construits au nord de la Colombie Britannique, dans la

région de Prince Rupert et auraient une capacité annuelle de 3,8 millions de tonnes chacun. Si le

développement du projet le permet, un troisième terminal pourrait également voir le jour. En

outre, le projet inclut également la construction d’un pipeline reliant ces nouvelles infrastructures

aux gisements de schiste de Montney, afin d’acheminer le gaz extrait.

Ces investissements s’étalent sur une période totale de 30 ans, comme le rappelle Najib Razak, et

seront confirmés à la fin de l’année prochaine. A priori, la construction pourrait créer jusqu’à 3500

emplois directs puis la période d’exploitation nécessiterait entre 200 et 300 personnes.

Résumé par Lucas PICCI

«GNL : le malaisien Petronas investit 26 milliards d’euros au Canada», dans Les Echos. Publié le

06/10/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203049083132-gaz-

naturel-liquefie-le-malaisien-petronas-investit-26-milliards-d-euros-au-canada-614063.php

«Malaysia's Petronas to spend $35B on Canadian LNG project», dans Business News Network.

Publié le 07/10/2013. Tiré de :

http://www.bnn.ca/News/2013/10/7/Malaysias-Petronas-to-spend-35B-on-Canadian-LNG-

project.aspx

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Silicon Graphics mis à mal par l’impasse budgétaire aux États-Unis

La compagnie de serveurs informatiques, Silicon Graphics International Corp. (SGI), spécialisée

dans le calcul haute performance (HPC), a fait savoir jeudi que ses résultats trimestriels seraient

en deçà des espérances, en raison de l’impasse budgétaire actuelle aux États-Unis

En effet, les revenus pour cette période ont été annoncé par la compagnie californienne à

hauteur de 147 M$US, alors que les estimations tablaient sur un revenue de 164.7 M$US.

Silicon Graphics met en avant la fermeture partielle des services du gouvernement fédéral

américain depuis le 1er octobre, causée par l’impasse budgétaire concernant notamment la

réforme Obamacare du système de santé américain. Cette fermeture, rend « virtuellement

impossible » à SGI de discuter avec ses clients de l’administration américaine selon le PDG de

SGI Jorge Titinger, ainsi que le gel de versements de ces clients à SGI pour un projet fédéral. SGI

travaille notamment avec le Department of Homeland Security, Defense Department et d’autres

agences.

Silicon Graphics s’attend présentement à ce que son chiffre d’affaires annuel soit en baisse de

10% par rapport à ses prévisions initiales de près de 760 M$US.

Les actions de SGI ont perdu près de 17% après la fermeture de la bourse de New York après

cette annonce, à un montant de 13.52$. Par ailleurs, le bénéfice par action a été annoncé entre

2 et 4 cents, alors qu’il devait initialement être aux alentours de 9 cents.

Résumé par Arthur CLAIRE

«Silicon Graphics’ Sales and Profit Crimped by Shutdown», dans Bloomberg. Publié le

11/10/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-10-10/silicon-graphics-sales-and-profit-crimped-by-shutdown.html «Silicon Graphics Trims Outlook on Government Shutdown Woes», dans The Wall Street Journal.

Publié le 10/10/2013. Tiré de :

http://online.wsj.com/article/BT-CO-20131010-710707.html «Silicon Graphics says hit by government shutdown», dans BloombergBusinessweek. Publié le

10/10/2013. Tiré de :

http://www.businessweek.com/ap/2013-10-10/silicon-graphics-says-hit-by-government-

shutdown

Technologies de l’information

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LG lance sa production en masse d’écrans flexibles ainsi que de batteries incurvées pour

smartphones

Alors que des prototypes d’écrans flexibles avaient été présentés plus tôt cette année par LG et

son frère ennemi Samsung, LG passe enfin à l’offensive et a récemment débuté la production

d’écrans flexibles et incassables pour téléphones intelligents. En effet, alors que Samsung a

récemment annoncé la sortie prochaine de son smartphone doté d’un écran incurvé, LG à quant à

elle publié un communiqué pour annoncer le lancement de la production de masse du premier

écran OLED complètement flexible au monde destiné aux smartphones. Un écran de 6 pouces, qui

suit de quelques mois l'arrivée du premier téléviseur à écran flexible de 55 pouces de la marque et

mesure seulement 0,44 mm d'épaisseur pour un poids annoncé de 7.2 grammes.

En troquant les substrats de plastique à la place du verre, les écrans de cette nouvelle génération

sont plus solides, flexibles et incassables, assure LG. S'il faudra attendre encore un moment avant

de pouvoir les plier réellement - sans compter que le reste des composants aura de toute manière

du mal à suivre - il faudra vraisemblablement compter sur ces nouveaux écrans dans les futurs

terminaux de LG et d'autres firmes.

Après avoir fait cette annonce, LG a annoncé ses dernières trouvailles en matière de batteries. Des

nouveautés plus qu'intéressantes à l'heure où l'autonomie des téléphones est devenue leur

principal défaut. LG a en effet déposé des brevets protégeant les avancées de sa R&D sur des

batteries courbées. Il s’agit d’un prototype de batteries, qui prennent tout bonnement la forme

d'un câble, et sont donc parfaitement flexibles, pouvant être tordues et même nouées. Résistantes

à l'eau, ces batteries d'un nouveau genre chauffent peu et seront destinées, dans les années à

venir, à des terminaux basse consommation.

Finalisées, les premières batteries de ce type seraient prêtes pour être utilisées dans le fameux

smartphone incurvé que prépare la marque : le G Flex doté d’un écran flexible de 6 pouces qui

devrait être disponible en novembre.

Résumé par Ludovic DEUMAGA

«LG puts curved batteries into mass production ahead of potential curved smartphone

», dans TheVerge.com. Publié le 10/10/2013. Tiré de :

http://www.theverge.com/2013/10/10/4825180/lg-puts-curved-batteries-into-mass-production «LG lance la production d'un écran flexible pour smartphones», dans lesnumeriques.com. Publié le

08/10/2013. Tiré de :

http://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/lg-g2-p15661/lg-lance-production-ecran-flexible-pour-smartphones-n31289.html «LG se lance dans la production de masse de batteries incurvées», dans generation-nt.com. Publié

le 11/10/2013. Tiré de :

http://www.generation-nt.com/lg-se-lance-dans-production-masse-batteries-incurvees-actualite-

1799702.html

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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arte

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

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