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swing dancer,

there is no

swing

musician...

There is only

Jazz. » Steeven COOMBE—Shirt tail

Stompers

Momentum

2017, numéro 2 28 Janvier 2017

L’esprit Swingtime

Le mot des fondateurs

Swingtime vient de fêter ses 10 ans le 26 no-

vembre dernier.

Soirée simple le samedi et très réussie au casi-

no d’Arcachon. Très belle ambiance swing et

un bon état d’esprit, Jam comme toujours en-

tre musiciens et danseurs, compétition pour

faire participer tous les nouveaux inscrits….et

de fabuleux cadeaux aux fondateurs par tous

ceux qui sont passés à Swingtime ces 10 der-

nières années... tous ont réussis à se passer le

mot à travers les pays ! (merci facebook…).

Rester sur place pour dormir à Arcachon, a

permis à une trentaine de très motivés de se

retrouver le lendemain, et de swinguer sur la

jetée puis au marché après un superbe repas.

Une belle fête. Un très joli weekend et de bons

souvenirs.

Swingtime c’est bien plus qu’une histoire de

swing, c’est aussi une aventure incroyable pour

expliquer d’où vient ce swing, son lien avec

l’histoire de l’esclavage, et faire connaître cet-

te musique qu’est ce jazz, ce blues et d’où il

vient…

Swingtime, c’est bien plus que des cours de

danses, c’est une association de passionnés qui

depuis 10 ans fait connaître à Bordeaux, et au

grand public, cette musique et ses danses :

lindy hop, blues, balboa, roots… Que d’éner-

gies, de projets … sans cesse en mouvements !

Swingtime est bien plus qu’une association de

danses, c’est une association culturelle qui à

travers la musique et la danse, cherche à trans-

mettre l’Histoire de ce Swing et son état d’es-

prit en créant des temps de rencontres entre

différents publics, différents artistes.

Les danses de rue, le lien social…..toute une

histoire. (Suite page 2)

Ecouter, Découvrir

Conseils de lecture du Jazz Hot Club d’Ar-

cachon, radio et Maestria.

page 2

Swing Art #10

Plateau d’exception, programme du ‘Off’,

mais au fait… un festival pour quoi faire ?

page 4

Retour de pays Niortais

Chronique d’un week-end d’exception

page 6

Swinging Diary

Où sortir cet hiver ?

page 7

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 2

Maestro !

D’un cri céleste, d’un élan qui semble ne

plus devoir cesser de croître, en plein

festival de Newport, une après-midi de

feu, Paul Gonsalves relance à lui seul, en

1956, la machine ellingtonienne qui com-

mençait à se gripper. Le rôle incitateur de

l’individu (musicien de pupitre) dans l’en-

semble (orchestre) est particulièrement

frappant, comme une

métaphore de l’aventu-

re même du jazz. Dans

l’orchestre Ellington,

Jimmy Blanton, Paul

Gonsalves, Harry Car-

ney, Cootie Williams et,

de proche en proche,

tous les autres musi-

ciens, ne sont pas de

simples solistes, mais

des ellingtoniens restés

eux-mêmes. Sur Dimi-

nuendo In Blue And

Crescendo In Blue, ce

jour d’été le petit ténor,

tel un toro, aligne ving-

tsept chorus de rang,

hors norme, poussé par l’énorme machi-

ne que soudain il libère, cependant que le

fringant lion attablé à son clavier d’où il

dirige les opé- rations, grogne et rit, on

l’entend distinctement sur la bande, de

plaisir. Vingt-sept chorus : en concert,

personne n’avait encore osé le faire. Paul

Gonsalves, ex-pupitre discret de Count

Basie et de Dizzy Gillespie, ouvre grand la

porte aux improvisations fleuves du jazz

moderne : Rollins, Coltrane, le free…

D’un coup d’impertinence harmonique et

rythmique, il agrandit le champ du possi-

ble. Le microsillon contemporain fera le

reste. Dans l’enregistrement de 1956,

Diminuendo In Blue And Crescendo In

Blue dure 15 minutes et 41 secondes. En

fond sonore, comme une joie d’enfant,

on entend les « paroles » : la jubilation de

Duke Ellington, parfaitement audible, qui

scande la furie de Gonsalves.

Extrait de « Du sexe, des couleurs et du

corps » de Francis Marmande. Paru dans

la revue L’homme.

Un morceau d’anthologie à (re-)découvrir :

Diminuendo in Blue

Toute une histoire que nous souhaitons

continuer à faire passer à nos élèves,

nos adhérents, pour apprendre à tra-

vers la musique et la danse à être à l’é-

coute de l’autre, c’est une danse à deux,

ou en groupe, à être en lien avec les

autres, à respecter l’autre ….

Swingtime c’est aussi une association

avec l’esprit associatif qui laisse la pos-

sibilité à ceux qui le souhaitent de parti-

ciper, de s’engager, d’expérimenter

leurs compétences en terrain associatif

et à œuvrer pour un résultat partagé : la

passion pour le swing.

Kathereen & Maxim cofondateurs de

Swingtime Bordeaux

(Suite de la page 1)

Kathereen & Maxim

Crédit photo : Lili Bruyère

Scène ouverte Pour la première fois cette année : scène ouverte aux musiciens pendant le festival

Swing Art : répertoire swing, jazz, blues, groove.

Si vous souhaitez participer, contactez Swingtime Bordeaux :

06 15 75 77 76 ou par mail à cathe.reglat@free.fr.

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 3

A propos du Jazz Hot Club du Bassin d’Arcachon qui nous livre ses conseils de

lecture (Bernard Jouan) :

Notre association fondée il y a cinq ans propose chaque mois une conférence sur

un thème lié au JAZZ. Vous pourrez trouver toutes nos coordonnées et informa-

tions sur nos activités sur notre site internet : www.jazzhotclub-arcachon.org

Pour découvrir et commencer à apprécier cette musique à sa juste valeur, il n’est

pas superflu de s’intéresser à son histoire et à celle de ses grands interprètes.

Cette première rubrique sera donc consacrée à vous recommander deux ouvra-

ges en français (il en existe aussi beaucoup en anglais) concernant ce sujet.

HISTOIRE DU JAZZ et de LA MUSIQUE AFRO-

AMÉRICAINE

de Lucien MALSON (éditions

du SEUIL), 17.70 €.

Ce livre d’environ 250 pages

couvre une période allant de

la fin du 19ème siècle au dé-

but du 20ème. C’est un tra-

vail complet et bien illustré

qui permet de se faire une

bonne idée sur le JAZZ de-

puis sa naissance, en passant

par ses évolutions mais éga-

lement par ses errances qui

font qu’aujourd’hui on appel-

le souvent JAZZ ce qui n’en

est plus.

LES DIEUX DU JAZZ

(éditions ATLAS) - 29.99 €.

Cet ouvrage grand format

d’environ 330 pages couvre

les thèmes suivants :

• Les Pionniers

• Le Jazz Classique (ou au-

thentique)

• Le Jazz Moderne

• Une Chronologie des évè-

nements qui ont marqués

l’évolution de cette musique

de 1885 à 1994.

• Un Index des noms de la centaine de musiciens évoqués

dans l’ouvrage

Le travail réalisé par les éditions ATLAS est très complet et bien

illustré. Si le prix ne vous rebute pas choisissez-le !

The UK 1940s Radio Station Web radio proposant des retransmissions historiques et

des programmes originaux (une de leurs émissions est

même diffusée depuis en ancien bunker !).

Une grande part de l’antenne est consacrée à la musi-

que bien sûr.

http://www.1940sukradio.co.uk/

Swing FM Sur la radio du Hot-Club de Limoges retrouvez le meil-

leur du jazz, du swing, du blues, du gospel et du boogie.

http://www.swingfm.asso.fr/

A écouter

Agenda JANVIER

Saturday and Sunday Swing in Bordeaux (3SIB ), Guillaume

GOFFIN & Aurélia LEPINE, Les Swing Shouter (Samedi 28

et Dimanche 29 Janvier, Bivouac bastide)

FEVRIER

Swing party, 197 rue Judaïque (Dimanche 12 Février )

Swing Party à la Brasserie des Halles (Vendredi 17 Février )

MARS

Swing Party à la Brasserie des Halles (Vendredi 10 Mars )

Swing In Kiosque (Dimanche 12 Mars )

Festival Swing Art (Vendredi 17 au Dimanche 19 Mars )

Livres

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 4

Festivals : concentré de Swing et d’Amitié

L es ampoules, les courbatures, la fatigue n’y font rien …

impossible de dormir tant la musique, les mouvements,

les moments échangés sont présents. Le corps meurtri bounce

seul au souvenir de l’orchestre. Deux jours de swing : les sta-

ges et les soirées à peine interrompus par quelques heures de

sommeil ; immersion dans une bulle qui nous tient encore des

heures après la dernière note.

Un festival de swing ne laisse jamais indifférent. Son premier

festival en particulier car tout est découverte. L’histoire d’une

première fois : sa première danse, sa première invitation, son

premier fou rire en pleine danse. Après la première crainte

arrive bien vite le souhait de rencontrer les autres, de prendre

le temps de connaitre ce « monde swing » qui étonne et don-

ne envie de s’attarder un temps. Vous observez les danseurs

se saluer, rire ensemble comme s’ils s’étaient quittés la veille.

Ils arrivent de partout, au-delà de nos frontières, au-delà mê-

me de notre langue ! La convivialité, ici, n’est pas un vain

mot : il prend racine dans cette pause près du bar, s’installe

dans cette danse qui ne semble pas finir, car les musiciens ne

veulent pas quitter les danseurs, du moins pas encore… La

convivialité, elle s’épanouit parmi les rencontres improbables,

et les souvenirs que nous emportons, éreintés mais heureux.

Les cours donnent accès à des danseurs de niveau internatio-

nal dont la pédagogie ouvre le champ des possibles. Artistes

accomplis, compétiteurs chevronnés, ils savent soudain met-

tre les mots sur les pas qui nous manquent, trouver le geste

juste pour nous guider ; rire, enfin, et se réjouir avec nous de

nos jeunes progrès.

Une pratique intensive qui procure une dose de swing massive

en un temps record. Durant Swing Art, par exemple, seront

dispensés pour chaque stagiaire 8 heures de Lindy Hop, 6

heures de Blues, 2 heures de Solo (ou accros), en moins de

48h ! Et si, à cela, vous ajoutez les 10 heures de soirées, vous

voilà à découvrir ce que vous ne soupçonniez même pas : le

besoin de recommencer, de poursuivre, de pratiquer davanta-

ge. Alors que vous rentrez, fatigué et heureux, de votre tout

premier festival, vous réalisez qu’il y a un Avant et un Après.

Avant, timide et gêné, vous n’osiez inviter que quelques dan-

seurs, des visages connus, un terrain familier. Maintenant,

sans même le réaliser, vous voilà à chercher les prochains sta-

ges, les nouveaux visages. Vous voulez danser : non parce que

vous souhaitez appliquer les nouveaux pas, mettre en prati-

que les conseils de vos profs ; ce week-end vous a offert la

plus belle des leçons Swing : la joie de la danse et du plaisir

partagé. Et toujours, la musique résonne encore à vos oreilles

…

I ls viennent de partout dans le monde afin de nous transmettre

leurs passes préférées et surtout leurs ressentis et leurs visions

du swing… Petit tour d’horizon des profs à l’affiche pour cette 10ème

édition du Swing Art Festival.

Nathan Bugh & Gaby Cook (New York, USA)

Gaby est à la fois une danseuse de haut niveau et une chorégraphe

originale. Qu’elle danse du lindy hop lors de spectacles au sein de la

célèbre institution « Jazz at Lincoln Center » ou de l’électroswing

pour le Cirque du Soleil, on retrouve toujours son style très expres-

sif et dynamique, ses mouvements rapides, ses

jeux d’équilibre, le tout parfaitement

digne d’une comé- die mu-

sicale. Lorsqu’elle

ne sillonne pas le

monde pour ensei-

gner dans les festi-

vals swing, on peut

l’admirer danser au

mythique Cotton Club à

Harlem, ou la croiser lors de repré-

sentation de troupes de danses exclusive-

ment féminines, dans lesquelles elle s’impli-

que énormément.

La casquette souvent vissée sur la tête, Na-

than excelle dans toutes les catégories : Lin-

dy, Solo Jazz, Charleston, Cabaret, Blues…

Son jeu scénique et son excellente musicalité

lui permettent d’improviser à merveille, en

couplant technicité et passes comiques pour le

plus grand plaisir des spectateurs. Au-delà de

l’enseignement qu’il donne dans des festivals

internationaux et dans son école de danse à

New York, avec Gaby, il rafle régulièrement les

premières places, notamment lors de l’Ultimate

Lindy Hop Showdown (2012) et de l’International

Lindy Hop Championships (2014).

Laia Puig Azagra & Gustav Ingel Jakobsson (Barcelone, Espa-

gne)

Issue de la dance classique, on retrouve la grâce caractéristique des

danseuses de ballet dans les passes de Laia. Enseignant à Barcelo-

ne aussi bien le lindy hop que les danses solos, elle insiste sur la

complémentarité de ces deux approches du swing. Laia n’hésite

pas à ajouter une pointe de folie et d’humour à sa danse, et démon-

tre qu’une follower a bel et bien une part très active dans une danse

de couple.

Swing Art #10 : un plateau d’exception

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 5

Festivals : concentré de Swing et d’Amitié

tre qu’une follower a bel et bien une part très active dans une danse

Gustav nous prouve que le swing n’est pas une affaire de taille, et

que sa stature est loin d’être incompatible avec celle de Laia ! Gus-

tav a découvert le lindy hop en participant, un peu par hasard, à un

cours du célèbre Frankie Manning au Herräng Dance Camp, événe-

ment swing incontournable offrant 5 semaines de cours intensifs et

soirées… après un tel premier contact avec le swing, il est peu

étonnant qu’il en soit devenu complètement accro ! Son enseigne-

ment accorde beaucoup d’importance au rythme et au flow, et tout

comme Laia à l’enrichissement du lindy hop grâce aux danses solo.

Lisa Clarke

(Angleterre) & Fabien Vrillon (France)

Lisa a grandi dans la danse, et ne l’a jamais quittée. Danseuse pro-

fessionnelle diplômée du London Studio Center, spécialisée dans le

hip-hop et le swing, elle a pu groover dans « Britains Got Talents »

ou participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de

Londres. Sur scène, Lisa n’est qu’élégance et sensualité. En blues

bien sûr, mais également en lindy… une preuve supplémentaire de

sa polyvalence.

Promis à une brillante carrière d’ingénieur, Fabien s’est tourné vers

la danse au niveau professionnel après avoir rencontré Lisa au Her-

räng Dance Camp (encore !). Depuis, ils enseignent ensemble à

Grenoble, dans de nombreux festivals internationaux et brillent en

compétitions, aussi bien au niveau européen (1ers dans la catégorie

Slow Lindy & Blues et 3èmes en catégorie Showcase aux European

Swing Dance Championship 2013) qu’au niveau mondial (3èmes

dans la catégorie showcase et 3èmes en catégorie Classic à l’Inter-

national Lindy Hop Championship 2013). En cours, sourire, dyna-

misme et pé- dagogie rendent leurs ensei-

gnements très appréciés par les dan-

seurs. Que ce soit pour apprendre

des passes originales, ou

pour travailler des accros

qu’on espère pouvoir un

jour passer lors d’une jam

bien préparée, on ressort de

leurs ateliers enrichis et le sourire aux

lèvres !

Kamile Pundziute & Arnas Jasiunas (Vilnius, Lituanie)

Tombée dans le swing en 2003,

Kamile est depuis devenu une

figure incontournable de la

scène swing lituanienne. Son

style très gracieux et léger,

associé à son immense sourire

et ses yeux pétillants ravissent

les spectateurs et démontrent

son amour pour le swing. Elle

enseigne et sillonne les festivals

internationaux depuis plusieurs

années. Grâce à ses études sur le

corps et les mouvements, Kamile trans-

met à ses élèves une véritable réflexion et une

approche particulière sur le positionnement du

corps et la façon de se mouvoir.

La grâce de Kamile est parfaitement complétée par le dyna-

misme d’Arnas. Que ce soit lors des shows, où Arnas enrichit

ses passes de mouvements et expressions comiques, ou en cours,

pendant lesquels il motive et entraîne ses élèves à la persévérance.

Il place la rythmique au cœur de son enseignement, et ce dès l’é-

chauffement ! Ensemble, Kamile et Arnas ont raflé la 1ère place au

Lindy Shock 2015 à Budapest. Au-delà du swing, ils travaillent avec

une troupe de comédiens-danseurs sur une approche plus contem-

poraine du lindy hop, avec notamment une pièce de théâtre,

PARTNERS, mêlant danse et réflexion sur le langage du corps et le

lien qui unit leader et follower.

Swing Art #10 : un plateau d’exception

Morgane B.

Nathan & Gaby—Illustration Romain C

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 6

I ls étaient une vingtaine de Swingtimers, curieux de décou-

vrir le groove niortais lors du Houbaswing festival, du 13 au

15 janvier dernier. Un festival parmi les innombrables événe-

ments swing qui fleurissent partout en France, et plus générale-

ment en Europe et en Amérique, créant depuis plusieurs années

tout autant d’occasions de pratiquer. Et pour-

tant, il règne une ambiance particulière sur ce

petit festival qui voit grand. Est-ce par sa jeu-

nesse (seulement la 2ème édition !), par sa taille

raisonnable avec ses 220 participants aux cours

et 300 personnes aux soirées, ou grâce à ses

organisateurs ? Quelle qu’en soit la raison, ce

mélange d’accueil chaleureux, de bienveillance

et de convivialité permet aux danseurs de s’y

sentir comme à la maison.

C’est bien l’objectif principal de Louis et Laure,

à la tête de l’association niortaise et de l’organi-

sation du festival : du partage, de la conviviali-

té, et « offrir aux danseurs toutes les conditions

pour qu’ils se sentent bien, qu’ils prennent du plaisir à être ici

ensemble et à danser ». Cette volonté régnait déjà dans leur

association de swing parisienne, créée justement pour offrir une

alternative à l’offre de cours proposés au début des années

2000.

Cette dynamique ne les a pas empêchés de chercher à

hausser le niveau et l’offre par rapport à la

1ère édition, en invitant notam-

ment un 3ème couple de pro-

fesseurs. Les festivaliers

de 2017 ont donc pu

apprécier la péda-

gogie de Nawelle

et Alex (Paris), la

technicité de Catia et

David (Lisbonne) et

les plus belles passes de

Fabien et Lisa

(Grenoble). De belles oc-

casions de découvrir d’au-

tres façons de vivre et d’ap-

préhender le swing.

Les organisateurs du Houbaswing ne se sont pas arrêtés là, ils

ont voulu faire plaisir et se faire plaisir en invitant le Shirt Tail

Stompers, célèbre sextet londonien. Faire venir un des 5 meil-

leurs groupes swing de la scène européenne, pour jouer 2 soirs

de suite et animer un atelier sur la musicalité, le pari était osé.

Mais la prise de risque a payé, offrant un apprentissage clair du

parler et du ressenti de la musique, et des soirées à l’ambiance

survoltée. Privilégiés de n’avoir ce groupe que pour eux, dans

une vaste salle au beau parquet, les danseurs se sont donnés à

fond. Chaque soir, pendant 3 sets endiablés, les musiques s’en-

chaînent, les tempos varient, les corps bouncent et se déchaî-

nent.

Et pour 2018 ? A chaud, Louis

hésite encore, car organiser un

tel événement demande beaucoup

d’énergie et un investissement total. Claire-

ment, il ne fera pas plus gros, pour garder cette

convivialité tant recherchée. Attablés autour

d’un repas partagé proposé par le

festival, des dan-

seurs sont unani-

mes : qu’elle que

soit l’ampleur et le

contenu de la 3ème édition, le

rendez-vous est déjà pris.

Morgane B.

Zoom sur le Houbaswing Festival, à Niort

Houbaswing Festival—Niort —14/01/2017

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 7

DIMANCHE – Fin du week-end, on se décontracte et on se rend

au Café Brun, rue Saint Rémi dans le quartier Saint Pierre. Des

savoureux accords de jazz manouche émanent de l’ambiance cosy

de ce lieu historique des soirées bordelaises. On peut dépenser ce

qu’il nous reste d’énergie pour quelques Swing Out ou tout sim-

plement se laisser porter une dernière fois dans les années 30 au

son de la guitare.

LUNDI – La semaine commence au Café des Moines, rue des

Menuts dans le quartier Saint Michel. Tous les lundis, les musi-

ciens de la scène jazz/blues de Bordeaux se retrouvent autour d’u-

ne jam session au Café dans une ambiance bon enfant. Que l’on

soit musicien, simple amateur de musique et de danse ou juste

curieux, on se retrouve pour savourer les bières, danser ou simple-

ment écouter.

MARDI – On continue la semaine chez Le Pépère, rue Bonnac

près de la place Gambetta. Tous les premiers mardis de chaque

mois, le patron haut en couleur propose des apéros swing, suivi

d’une session jam musicale sur les rythmes endiablés de la Nou-

velle Orléans. Le Rhythm Club vous fait danser toute la soirée

dans la cave voutée de ce haut lieu de l’apéro bordelais.

MERCREDI – Rien de mieux que de se retrouver au Quartier

Libre, rue des Vignes près du Marché des Capucins. Toutes les

semaines, le collectif Action Jazz ainsi que des musiciens du

conservatoire de Bordeaux viennent vous remplir les oreilles des

rythmes be-bop ou des grands standards du jazz (Miles Davis,

Duke Ellington and Co) pendant deux heures de jam de haut ni-

veau, de 19h à 21h. Le temps ensuite de profiter des cocktails

frappés de la maison … allez-y, le mercredi c’est permis !

JEUDI – Allez demain c’est vendredi … et on sent que l’ambiance

monte ! Direction le CanCan, rue du Cerf Volant pas loin de la Por-

te Cailhau. Tous les jeudis soir c’est Strictly Vinyl ! Blues, rockabil-

ly, swing voire parfois hip-hop se côtoient dans une ambiance

prohibition. Le DJ maison fait chauffer les platines et vous fait

tourner la tête entre deux cocktails. Ça bouge, ça chante dans ce

petit bar… pour se mettre en jambe avant le week-end qui appro-

che ! VENDREDI – OUF on y est ! En cas de pénurie d’événements

swing ou de panne de Tandem, voici une recette simple : Prenez

un saladier, munissez-vous de morceaux de papier, écrivez sur

chacun d’eux les noms des bars ci-dessus. Y incorporer quelques

ingrédients comme Le Molly Malones, l’Avant-Scène ou le Caillou

du Jardin Botanique. Bien agiter et tirer un papier. Chaussez vos

plus beaux souliers et allez déguster le flot musical. Tout en re-

muant allègrement les jambes.

Swinging diary Vous venez de passer un week-end de folie à swinguer à Bordeaux (ou ailleurs !), la semaine reprend, les obligations professionnel-

les aussi mais problème… vos jambes dansent encore le charleston ! A moins d’initier vos collègues au lindy hop entre midi et

deux, vous vous dites qu’il est difficile de travailler votre bounce et votre oreille musicale la semaine. FAUX ! Swingtime Bordeaux

vous propose le SWING DIARY, un jour = un événement jazz swing !

Da Capo. Ad Lib.

Participer au Swing Art ? Chose rare, Swing Art est un festival ouvert sur la ville et

ouvert à tous.

On peut y participer en tant que danseur évidemment

(stages ou initiations), ou créateur (en participant au mar-

ché), en montrant son travail ou sa passion (exposition voi-

tures et motos anciennes, photographie, peinture, sculptu-

re...) ou en jouant de la musique (scène ouverte).

On y participe volontiers en simple spectateur en se régalant

du marché, des expositions, de la scène musicale et de biens

d’autres surprises (musique, cirque, dégustation de vin...,

soirée avec conférence sur le jazz, concerts, démonstrations

de danses, show cases....).

Enfin, le festival s’organise et prospère grâce à l ‘implication

des bénévoles, et quelle belle façon de participer que de

contribuer à son organisation au sein d’une équipe joyeuse

et motivée !

MOMENTUM Numéro 2, Janvier 2017 Page 8

Momentum est une édition exceptionnelle de l’association Swingtime Bordeaux - www.swingtime.fr - Numéro

réalisé par Romain Crestey, Morgane Bénard, Thomas Di Franco, Cédric Orain, Kathereen, Maxim. Remerciements

Bernard Jouan (JHCA) , Clélia Beutis, Inés Barrère, Maxim et Kathereen. Edition du 28/01/2017.

��

SWING ART pour ses 10 ans, se danse,

se joue, se dessine, se déguste ….