Christophe Pichan Ecole Nationale d’Architecture Paris La Villette (ENSAPLV) Ecole Spéciale des Travaux Publics (ESTP) 7229

Mémoire de PFE

Foyer Tremplin Lieu de vie et apprentissage à l’autonomie

Année universitaire 2012-2013 Session Juillet 2013

Enseignants Jean-Marc Chanteux Varinia Taboada

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Contenu

1. Démarche et objectifs p. 4 2. Site, programme et enjeux p. 4 3. Aménagement urbain p. 10 4. Foyer tremplin p. 13 5. Démarche Durable p. 18 6. Système constructif p. 20 7. Autres usages p. 31 8. Bibliographie p. 35

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1. Démarche et objectifs

L’objectif de ce PFE est de dépasser le cadre strictement universitaire du projet. Il s’agit d’une réelle tentative de mise en application de 7 années d’enseignements complémentaires et d’expériences professionnelles :

Urbain Ce PFE s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain de la ville de Vendôme (41). Illustré par une analyse du site, ce projet proposera une autre réponse possible à un appel à candidature effectuée durant l’été 2012. Architectural Sur la base d’un programme développé avec l’Association des Paralysés de France (APF), le cœur de ce projet sera composé d’un foyer tremplin pour jeunes handicapés. Technique Avec la mise en œuvre d’un procédé constructif prenant en compte l’ensemble du cycle de vie de l’édifice, en mettant notamment l’accent sur la viabilité technique, économique, et de délais de chantier.

Ce projet se veut volontairement le plus proche possible de la réalité (économique, constructive, réglementaire, et qualité architecturale), afin d’en faire une première référence dans ma future vie professionnelle.

2. Site, programme et enjeux

Forte de 17 365 habitants et plus de 11.000 emplois, Vendôme apparaît comme un important pôle de centralité, de services et de structuration pour l’ensemble de son aire urbaine.

Actuellement en cours d’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme (PLU), la Ville de Vendôme s’engage dans un ambitieux programme urbain visant à renforcer l’attractivité de son territoire, qui s’inscrit pleinement dans les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale de l’Agglomération Vendômoise, approuvé en 2007.

Les objectifs poursuivis par ce programme s’articulent autour de trois orientations majeures :

Favoriser un meilleur équilibre démographique entre le ville-centre et les communes de la première couronne, par une politique de logement adaptée qui renforce et redensifie le centre. Les objectifs sont donc de :

-Soutenir et accompagner l’activité de construction dans la ville-centre. -Limiter le vieillissement de la population en développant des programmes adaptés aux familles avec enfants. -Poursuivre les efforts de requalification du parc HLM ancien face à une offre nouvelle de qualité.

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Renforcer l’attractivité de Vendôme en améliorant le fonctionnement urbain, en :

-Améliorant les déplacements et le stationnement dans la Ville. -Favorisant les relations inter-quartiers. -Réaménageant les espaces publics.

Maintenir un niveau de services et d’équipements publics élevé, adaptés à l’évolution de la ville et au bénéfice de tous les habitants du bassin de vie. Pour cela, il faudra :

-Adapter et rénover les équipements majeurs et leurs abords. -Développer les équipements et services notamment à vocation associative et en direction de la jeunesse.

Fig. 1 Position géographique de Vendôme (source : IGN)

La référence pour l’élaboration du programme du PFE sera le cahier des charges

de l’appel à candidatures pour « l’opération de renouvellement urbain du site de

l’ancien collège Gérard Yvon », situé avenue Gérard Yvon, sur lequel la Ville de

Vendôme est propriétaire d’une emprise d’1,5 hectares.

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Fig.2 Présentation des secteurs à fort enjeu urbain. Le site concerné par ce PFE est Gérard Yvon (source : Ville de Vendôme)

Le site actuel accueille les bâtiments et équipements d’un ancien collège de type Pailleron construit dans les années 1970.

Il est apparu nécessaire d’améliorer la sécurité du site suite à l’incendie survenu à Paris en

1973 dans un collège de même structure ayant provoqué la mort de 20 personnes, dont 16 enfants. C’est ainsi qu’un projet de démolition-reconstruction, porté par le Conseil Général, compétent dans le domaine de la construction et du fonctionnement des collèges, a vu le jour. Un permis de construire, déposé en 2004 a ainsi été délivré. Le projet ayant par la suite été abandonné, la gestion et l’aménagement du site Gérard Yvon est maintenant à la charge de

la ville de Vendôme.

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Fig. 3 Vue aérienne de l’ancien collège Gérard Yvon (source : IGN)

Fig. 4 Espaces piétons et ambiances du quartier (source : Ville de Vendôme)

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1.Square Peguy 2.Square du commandant Verrier

3.Impasse Guynemer 4.Square des Frères Lumière

5.Rue des Frères Lumière 6.Fossé chevrier

1’.Avenue Gérard Yvon 2’.Avenue Gérard Yvon

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Fig.5 Hauteur du bâti du quartier Gérard Yvon (source : Ville de Vendôme)

Sur le périmètre total d’1,5 hectares, la programmation envisagée par la ville de

Vendôme est la suivante :

- Environ 50 logements dont 2/3 de logements collectifs et 1/3 de maisons groupées ou intermédiaires avec un objectif de 25 % de logements sociaux,

- Une emprise de 2.500 m² pour un équipement de type hébergement spécialisé (foyer APF),

- 1.200 m² SHON de commerces ou services,

- La réalisation d’un jardin public d’environ 1.000 m².

Ce programme sera conservé dans ses grandes orientations lors de la réalisation du projet.

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3. Parti d’aménagement

Fig. 6 quartier existant Ce plan montre l’emprise du collège Gérard Yvon au milieu d’un quartier pavillonnaire dense. L’impression de vide laissée autour des bâtiments d’enseignement contraste avec la position stratégique du site. D’une part, le gymnase accueille des activités associatives le soir et le week end, et d’autre par le secours populaire et le pôle emploi, sont à l’origine d’une partie de l’activité du quartier en journée. Ces différents constats donnent les orientations du projet d’aménagement :

- Densifier ce quartier résidentiel, proche du centre-ville, avec du logement afin de limiter l’étalement urbain.

- Apporter de la vie au quartier en implantant des activités le long de l’avenue.

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Fig. 7 quartier projeté Le plan d’aménagement proposé s’organise selon 3 axes aux échelles différentes: Urbanité le long de l’avenue Cette bande bâtie alignée sur la rue permettra d’amorcer l’urbanisation de cette zone pavillonnaire développée « spontanément ». La hauteur limite du bâti (R+3) fera l’articulation entre les barres de logements sociaux hauts (R+5 ou 6) et les maisons individuelles (R+1 max). En modèle de développement urbain, cette bande accueillera du logement collectif en étage et activités au rez-de-chaussée (bureaux, commerces). Vie de quartier en cœur d’ilot Au-delà de cette ligne bâtie se développera une vie de quartier grâce à l’interaction entre les résidents des logements collectifs (dont l’entrée se fera par une venelle d’accès côté cœur d’îlot), des logements individuels (de type maisons en bande accolées en R+1), et du foyer d’accueil (qui ne dépassera pas le R+1) Activités en fond de parcelle Au fond de la parcelle, un atelier protégé (ESAT) sera bâti près du gymnase. Cet édifice aura 2 intérêts. Le gabarit de cet atelier (12m au faitage) et son grand volume (15m de portée) fera la liaison entre le volume du gymnase et des maisons aux alentours. De plus, cet atelier sera le lieu de travail de la plupart des résidents du foyer. En l’implantant ici, nous limiterons les déplacements collectifs (en bus spécialisé) en début et fin de journée, car ils pourront se rendre au travail en fauteuil. Cela favorisera la vie du quartier, d’autant qu’une cantine intégrée au foyer recevra les employés de l’ESAT à midi.

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Fig. 8A Nature de la venelle piétonne envisagée (Source : Reconquérir les rues, Nicolas Soulier)

Cette venelle piétonne ne fait pas abstraction du rôle de la voiture dans les villes de province. En effet, cette petite voie permettra aux résidents et usagers du quartier d’accéder aux logements collectifs et individuels. Toutefois, le rapport de la voiture et du piéton sera inversé dans ce lieu de vie. Pensé comme un prolongement public et collectif de la vie du quartier, les quelques voitures qui passeront sur cette rue en début et fin de journée seront limitées à 30km/h. De plus, la chaussée ne sera pas composée d’asphalte mais de dalles minérales, afin de donner une ambiance domestique à ce lieu.

Fig. 8B (à gauche) Venelle piétonne à Vauban 8C (à droite) Venelle piétonne à Brême (Source : Reconquérir les rues, Nicolas Soulier)

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4. Foyer Tremplin

41. Projet de l’établissement

L’APF, créée en 1933, est un mouvement national de défense et de représentation des personnes atteintes de déficiences motrices avec ou sans troubles associés et de leur famille.

Elle est la 2e plus importante association française gérant des services et des établissements sociaux et médico-sociaux sur le territoire métropolitain.

Son projet «porte la vision politique d’une société inclusive» c'est-à-dire ouverte à tous dans le respect des droits fondamentaux. Le Foyer APF «Jean MURIEL» s’inscrit dans ce projet associatif et s’y implique. Ouvert en 1980, ce Foyer qui héberge actuellement 32 personnes handicapées travaillant dans un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) est un établissement «Tremplin » situé à Lunay, en banlieue de Vendôme.

Il a pour mission la préparation et l’accompagnement des personnes en situation de handicap moteur vers une plus grande autonomie sociale. Pour répondre aux besoins et attentes des personnes accueillies, la démarche d’accompagnement a ainsi pour objectif l’apprentissage à l’autonomie et l’accompagnement individuel dans le cheminement du projet de vie.

L’établissement s’appuie alors sur différents moyens et outils comme des appartements d’apprentissages permettant des mises en situations concrètes de la vie quotidienne, des modules de formations à la vie sociale nécessitant un plateau technique adapté. Devenu vétuste et inadapté aux besoins actuels de prise en charge, le foyer a pour projet d’être déménagé près du centre-ville de Vendôme, où l’intégration sociale des résidents se fera plus facilement. Déviant un peu de la demande initiale, nous envisagerons dans ce PFE de déménager aussi l’ESAT au cœur du projet d’aménagement. En effet, l’objectif de ce projet est aussi d’engager une réflexion globale sur le fonctionnement de l’établissement, afin de proposer une solution qui nous semblera optimale en termes de qualité de vie pour les résidents.

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Fig. 9 L’activité du foyer s’étend sur l’ensemble du quartier

42. Les principes généraux

Le foyer s’organise autour de 3 pôles, qui intègreront le parcours d’apprentissage à l’autonomie pour les résidents.

- 1 pôle d’habitation regroupée en 3 lieux de vie de 8 personnes et 1 studio d’apprentissage à l’autonomie

- 1 Pôle d’habitation éclatée de 7 logements soit 2 F6, 2 F2, 3 studios pour un hébergement total de 15 personnes

- 1 pôle organisationnel (ou plateforme de services) où seront dispensés les cours d’apprentissage à l’autonomie (hygiène, organisation de la vie quotidienne, démarches administratives…).

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Fig. 10 Programme d’un résident pris en charge au foyer Le séjour d’un résident au foyer dure en moyenne 27 mois. Durant cette période, le résident âgé généralement entre 18 et 25 ans va apprendre progressivement à être autonome. Après un apprentissage de 15 mois à la vie collective, il va être mis en situation seul pour une durée de 2 à 4 semaines. Au terme de cette expérience, s’il se sent prêt, démarre alors une période de vie en collocation à 4 (F6), puis à 2 (F2), avant une période de vie en totale autonomie. A tout moment, un retour au foyer collectif est possible. Généralement, au bout de 27 mois, le résident devient autonome et peut quitter le foyer pour un logement de droit commun. Il est à noter que pendant cette période de 27 mois, le résident travaillera dans en ESAT (maintenant installé sur le site près du gymnase), où ils auront une formation professionnelle spécialisée, complémentaire des enseignements du foyer.

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43. Matérialisation du foyer

Le foyer, bâti en R+1, s’articule autour de 2 patios, qui permettront aux résidents et aux professionnels de vivre ensemble tout en respectant le rythme de chacun. En effet, le personnel (administratif, d’entretien, éducatif, soignant) pratiqueront des horaires de bureau, la journée et en semaine alors que les résidents auront le foyer comme lieu de vie permanent. Il y aura donc 2 programmes dans ce bâtiment :

-la partie ERP (en violet), où se trouveront les bureaux, salles de cours, salles d’activités communes, réfectoire et salles de soin -la partie résidentielle (en orange), où se trouveront les chambres individuelles, mais aussi les espaces de vie collectifs aux résidents

Fig. 11 Plan du foyer (à gauche RDC, à droite R1) Architecturalement, on pourra lire cette superposition des programmes ERP et résidentiel. En effet, toute la partie ERP sera symbolisée par un corps de bâtiment horizontal et fin, bardé de brises soleil / brises vue en lames de bois. Le tout surmonté de toitures végétalisées. L’hébergement, dont les toitures en pentes s’inspirent de l’habitation individuel, sera posé sur ce socle d’architecture contemporaine

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Fig. 12 La superposition des programmes, visible de l’extérieur et de l’intérieur du foyer.

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5. Démarche durable

Une réflexion sur l’utilisation des ressources naturelles à l’échelle du quartier a été menée durant le projet. En effet, l’importance de l’aménagement proposé et les hypothèses que nous pouvons faire sur le site (orientation, nature du sol), nous permettent de proposer quelques dispositions pouvant enrichir le projet. La démarche principale sera de valoriser au maximum les apports naturels afin de limiter la consommation des ressources. Nous proposerons alors d’intégrer :

PAC sur nappe : Une pompe à chaleur (PAC) est un système tirant parti de la différence de température entre un milieu et la température extérieure ambiante. Ainsi, en hiver, nous pouvons récupérer de la chaleur provenant du sol, afin d’alimenter un système de chauffage pour le bâtiment. La proximité du Loir et la présence d’une nappe d’eau près de la surface nous permettent de faire l’hypothèse que l’installation d’une pompe à chaleur prélevant la chaleur de l’eau souterraine est possible ici. Réversible et constant, 4 forages seuls pourraient fournir près de 60% des besoins en chauffage et rafraichissement de l’ensemble du site (foyer, logements, activités).

Panneaux solaires : Bien connu, le photovoltaïque permet de convertir le rayonnement solaire en énergie électrique. En cours de développement, de nouvelles technologies permet aujourd’hui de stocker cette énergie (plutôt que de la revendre au concessionnaire), et de l’utiliser en local. Sur l’ensemble du quartier, il est donc tout à fait envisageable de prélever l’énergie solaire sur des panneaux solaires installés sur le foyer, l’ESAT mais aussi les logements alentours afin de fournir une partie de l’énergie nécessaire aux activités de l’ESAT et du foyer. En effet, l’activité de ces 2 programmes se faisant essentiellement la journée, nous pourrons envisager que les logements normalement vides aux heures de bureau n’auront pas l’utilité de l’électricité générée de jour.

Récupérations des eaux pluviales : L’eau, par son abondance, est une ressource actuellement peu valorisée en France. Toutefois, une meilleure exploitation de cette ressource fait partie des enjeux les plus importants des années à venir. Sans anticiper sur le futur, la récupération des eaux de pluies est un sujet très actuel dans de nombreuses communes. En effet, de nombreux réseaux en France, anciens pour la plupart, se trouvent être de plus en plus saturés à cause du développement des villes. D’ailleurs, Vendôme est depuis début 2013 en pleine campagne de remplacement du réseau d’évacuation de l’eau de pluie existant dans le centre-ville, ce qui montre bien que cette problématique est bien d’actualité. Nous proposerons alors 2 choses : -limiter l’encombrement du réseau en utilisant localement l’eau de pluie -limiter la consommation d’eau potable quand de l’eau de pluie pourra être utilisée

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Ainsi, grâce à des noues paysagères, l’eau de pluie pourra s’infiltrer directement dans un sol aménagé, agrémenté d’une végétation appropriée, offrant une qualité d’espace bien plus intéressante qu’un sol en asphalte imperméable. Par ailleurs, en installant une cuve de récupération d’eau de pluie, l’arrosage aura besoin de beaucoup moins d’eau du réseau (qui est par définition traitée et potable, ce qui est donc du gaspillage). Cette technique est aussi applicable aux chasses d’eau, mais ne sera pas envisagée ici, car la législation interdit l’utilisation d’eau de pluie dans un établissement médico-social…

Fig. 13 Gestion des ressources naturelles du site

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6. Système constructif

Enjeux L’objectif est de proposer un outil innovant pouvant faciliter la mise en œuvre, réduire les coûts de travaux et améliorer les performances (acoustiques et thermiques) de l’édifice, sans contraindre la conception architecturale du foyer dans son ensemble.

61. Recherche de typologie de chambre

La chambre C’est l’espace le plus intime d’un foyer. Il est le lieu de repos, il contient les effets personnels et les souvenirs que le résident rapporte. Même si les variations sont possibles, les surfaces contraintes (généralement entre 24 et 28m² SU), et les besoins universels (espace nuit, salle d’eau, mobilier) font des chambres des espaces globalement classiques. Plutôt que de considérer cette « universalité » comme un inconvénient, nous avons ici pris le parti de considérer la chambre comme un espace standardisable au sein d’un projet.

Fig. 14 Exemple de chambre possible avec salle d’eau en façade

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La chambre proposée présente une organisation peu ordinaire, en plaçant les salles d’eau en façade. Ce choix est motivé par :

-la volonté d’avoir de la lumière naturelle dans la salle d’eau, pour lui donner de l’humanité. -la volonté de ne pas avoir de « couloir » d’entrée, qui fait perdre de l’espace, au risque de pouvoir voir l’espace nuit depuis la porte d’entrée.

La chambre est pensée comme le chez soi dans un établissement de service, et non comme une simple chambre d’hôpital de passage où le personnel entre sans prévenir. Ainsi, en entrant dans la chambre on pénètre chez un résident, pas dans un coin lit desservi par un espace d’entrée annexée à une salle d’eau sans identité. Bien entendu, ce type de chambre n’est pas possible pour tous les résidents d’un foyer. Aussi, d’un point de vue purement constructif, la salle d’eau peut être envisagée indifféremment côté façade, ou côté circulation.

Fig. 15 Variante de chambre, salle d’eau sur circulation Une variante, plus classique avec salle d’eau a été élaborée par la suite, afin qu’il n’y ait pas de vue directe sur le lit depuis la porte d’entrée. L’objectif recherché est de rendre l’espace d’entrée vivable, en l’utilisant comme coin bureau, ou kitchennette. Le projet propose une chambre dont la surface habitable est environ 21m² (Largeur : 4,5m x Longueur 5,4m = 24m²SDO).

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Le module de la chambre pourra ensuite se décliner en un studio et une salle de veille, le tout sur 2 modules.

Fig. 16 Studios (séjour + chambre) et salles de veilles

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62. Système préfabriqué

Comment faire pour bâtir des espaces confortables, répondant aux besoins des résidents tout en intégrant des problématiques économiques et techniques dans un contexte urbain ou rural ?

Fig. 17 Cellophane House, New York, 2008

Fig. 18 Design Indaba 10x10 low cost housing, Cape Town, 2007 Que ce soit pour une question esthétique et de facilité de mise en oeuvre, comme la cellophane house à NY, ou pour une question de coût et d’accès aux matériaux de construction, les architectes ont souvent recours à des systèmes préfabriqués. Cette préfabrication, qui peut être totale (Cellophane House), ou partielle et invisible (10x10 house), doit surtout répondre à une problématique précise.

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Fig. 19 Principe du portique En proposant un système préfabriqué, autoporteur, intégrant l’ensemble des fluides dédiés à la construction des unités de vie, il sera possible de réduire les coûts de construction de ces espaces de 25% environ. Le portique La structure porteuse de la chambre se présente comme un portique métallique creux, dimensionné de façon à pouvoir intégrer l’ensemble des réseaux (VMC, plomberie, électricité) Parmi eux, le plus important est la gaine de désenfumage. En estimant une circulation de 4UP à maxima (2m de large environ), le montant du portique pourra accueillir une gaine de section intérieure de plus de 4000dm² (environ 64x64cm). L’épaisseur du portique permettra 2 choses : -le contreventement transversal de la structure, car le portique se veut autostable. -l’intégration de mobilier préfabriqué. Elle a été estimée à 70cm à minima (cloison acoustique de 12cm et mobilier de 58 cm de profondeur).

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Sa hauteur de 3,00m permet d’intégrer un espace sous le portique (Ht : 2,30m). La poutre (Ht : 0,70m) reprend tous les passages de gaines et de fluides, dont la VMC, l’électricité et le siphon de sol. Ainsi, il n’y a pas besoin de plénum sous le plancher, donc pas de perte de volume bâti. Bien entendu, s’agissant d’un principe constructif, les différentes dimensions sont variables selon les projets d’établissements. Ponctuellement, il est possible qu’aucun réseau ne passe dans les poteaux du portique. Dans ce cas la dimension confortable du portique permettra d’accueillir une colonne de lumière (naturelle et artificielle), permettant d’améliorer la qualité des espaces de circulation.

Fig. 20 Exemple de colonne de lumière naturelle, musée d’archéologie d’Alava, 2009 Son coût Le portique a été prédimensionné par la méthode CM66. Composé de laminés marchands classiques il présente un poids propre de :

850 kg (en envisageant des cornières de a=90 mmx b=90mmx e=10mm) Fig. 21 Cornière à ailes égales

630kg (en envisageant des tubes carrés de a=70mmx e=4mm) Fig.22 Tube carré creux

En considérant un coût moyen de 1,5€/kg acier (compris laminé, usinage, soudure, peinture, livraison, et montage, sur la base du catalogue Mombazet 2002 actualisé pour 2012, pour une commande de plus de 20 tonnes). Pour les tubes, plus complexes à mettre en œuvre, et plus long à obtenir, on prendra un coût de 2€/kg. Soit un coût par portique d’environ 1200€.

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En comparaison, un voile en béton équivalent (Ep : 0,2m / L : 5,4m / Ht : 3,0m) a un poids de 7 800kg, pour un prix (en déboursés sec, d’après les moyennes de prix de Vinci et Batiprix) d’environ 1400€. Soit pour notre poutre un poids 8 fois moins élevé, et un prix 10% moins important. Mais la préfabrication permet d’obtenir d’autres économies. Les frais de chantier Ce système constructif permettra de réduire les frais de chantier de 2 façons :

-un chantier moins long est un chantier moins cher. (Moins d’encadrement, de temps de location de matériel de chantier, base vie) -pas besoin de mobiliser une grue. (Qui nécessite des conditions particulières de chantier)

Etant donné qu’il faut environ 33h de temps de travail cumulé pour poser un voile (source : VINCI, 2012), contre 5h par portique (comprenant le levage, la fixation et le réglage), nous pouvons estimer les économies de frais de chantier à 10%.

Fig. 23 Broadway Stack, GLUCK+ (source : InHabitat.com) Les CET et CEA Intégrant l’ensemble des fluides, il sera possible de pré équiper le portique et de :

-poser le tableau électrique, les boites de dérivation et placer les longueurs de câbles nécessaires en attente. -positionner l’ensemble des réseaux eaux et VMC passant à travers le portique. -positionner les attaches des cloisons légères (de type Vibrastil®), qui permet de ne pas avoir à percer la structure sur site, mais aussi de créer de rupteur acoustique mécanique. -positionner le mobilier encastré.

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La possibilité de pré équiper le portique présente 2 avantages :

- en atelier, les équipes disposent de meilleures conditions de travail et de matériel plus performant. - par ailleurs, travailler sur des éléments non montés réduit les distances de parcours des ouvriers.

Ces deux points permettent qualitativement de réduire le temps de travail nécessaire, donc le coût des corps d’états concernés. Bien entendu, sur site, il faudra toujours :

-raccorder les branchements des tableaux électriques au reste du réseau. -raccorder les alimentations en eau et leurs évacuations. -poser l’isolation entre armatures et poser le cloisonnement.

En estimant les économies réalisables à 5%, nous obtenons bien une économie globale de 25% grâce au changement de système porteur. Performances acoustiques Structure légère associée au système de fixation type Vibrastil® (attache d’armature de cloison avec rupteur acoustique) permet d’obtenir une isolation acoustique, pour les parois verticales pleines, d’environ 55Db (Rw+C). Contre 58Db pour un voile de béton de 20cm d’épaisseur.

Fig. 24 Système de plancher mince développé par l'agence d'architecture néerlandaise Cepezed Grâce au système de plancher collaborant hybride, il n’y aura pas de pont acoustique au droit des interfaces mur/sol.

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Fig. 25 Exemple de mise en œuvre du plancher de Cepezed Préfabriqué, manuportable et rapide à poser, ce système de plancher est compatible avec les intentions constructives de notre portique. Il est à noter que les performances globales acoustiques seront plafonnées par les performances des menuiseries. Performances thermiques Les portiques permettent l’utilisation de tout type de façade légère, avec isolation et parement extérieurs, ce qui garantit l’isolation thermique sans pont thermique (le coefficient U de l’enveloppe dépendra alors uniquement des matériaux de façade choisis). Le système envisage aussi l’accroche de balcons. Toutefois, des structures auto porteuses ou du moins n’induisant pas de moment d’encastrement sont des contraintes à minima. Résistance au feu Le comportement au feu de la structure dépendra de du type de parement intérieur. Un doublage en plaques de plâtre, ou panneaux agglomérés répondront aisément aux caractéristiques demandées par la réglementation.

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Réhabilitation La structure décrite envisage aussi l’après foyer. En effet, en cas de revente ou de reconversion, partielle ou totale, nous aurons la possibilité de décloisonner et de déposer les montants des portiques. L’idée est de permettre aux futurs utilisateurs de pouvoir ré agencer totalement la surface construite (pouvant aller de l’open space au programme de logement). Enfin, la structure étant en acier, son taux de recyclage de plus de 60% après déconstruction en font une solution durable. Dans cette application du portique préfabriqué, la volonté a été faite de permettre une évolution interne du foyer. En effet, les usages d’un foyer peuvent évoluer en 15, 20, ou 30 ans. Diminution de la fréquentation, changement d’orientation politique de l’association, modifications des besoins sur le département, sont autant de raisons qui pourrait nécessiter la vente d’une partie ou de la totalité du bâtiment. D’un autre côté, la structure, clos couvert d’un bâtiment bien réalisé peut aisément durer 50 à 70 ans. La possibilité est donc avec cette structure de remodeler entièrement l’intérieur des espaces, en open space au RDC ou à l’étage, ou de déposer une partie du plancher afin de créer des doubles hauteurs. Cette réhabilitation lourde est une alternative en coût, entre un recloisonnement simple (sol, peinture) à 500€/m², et une démolition-reconstruction intégrale à 2000€/m² (source : base de donnée interne de l’APF) En effet, pour moins de 1000€/m², un réaménagement total des espaces est possible. En effet, la dépose d’un poteau, d’une poutre ou d’un portique entier ne nécessite qu’une dépose de l’habillage (plâtre ou plaque d’aggloméré), et un déboulonnage de la partie non désirée. Les fluides qui s’y trouvaient éventuellement (électricité, plomberie, CVC), pourront être déposés ou réutilisés si leur état et leur nature le permet.

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Fig. 26 Exemple d’évolution de la structure initiale

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7. Autres usages 71. Bâtir dans le bâti Pour tenter d’aller plus loin, nous avons cherché les limites de notre système constructif, et nous nous sommes donc demandé s’il pouvait être utilisé autrement. Nous pouvons alors noter une des caractéristiques du système : sa légèreté. Ce qui est un des critères essentiels de la construction en milieu existant. Ainsi, notre portique pourrait être envisagé dans un projet de surélévation d’un immeuble existant, d’une reconversion d’un grand volume, le tout sans avoir à intervenir sur la structure existante. Surélévation Si le projet et la structure le permettent, la légèreté de ce système constructif alliée à sa vitesse de mise en œuvre permet de surélever un bâtiment de 1, 2 ou 3 étages. Ne nécessitant pas d’engin de levages ni d’installations de chantier importantes, on pourra alors se projeter en milieu urbain dense.

Fig. 27 Exemple « de socle » En ville, une ancienne école ou un équipement public pourrait être la base d’une surélévation. Une autre possibilité serait de surélever un îlot entier. A partir d’un petit ilot résidentiel, nous pourrions constituer un village urbain, avec des jardins suspendus, ou des terrasses donnant sur les toits de la ville.

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Reconversion Dans un ancien bâtiment de type industriel, nos portiques pourraient aisément se glisser et former des espaces utilisables comme bureaux, ou locaux commerciaux. Le tout sans avoir à démonter la toiture, ou agrandir les ouvertures (bien entendu après diagnostique du bâtiment). En effet, des chariots de levage mobiles seront tout à fait aptes à déplacer et positionner les portiques (comme le font aujourd’hui certains engins pour positionner des poutres en béton précontraintes).

Fig. 28 Exemple « d’écrins » Comme il en existe dans de nombreuses villes, les bâtiments industriels de la fin de la révolution industrielle (fin 18e, 19e siècle) ont un fort potentiel. Avec une structure métallique, en béton, ou en maçonnerie, ces beaux volumes ont déjà été l’objet de reconversions en bureaux, ou logements.

Extension Les qualités de notre système peuvent aussi s’appliquer à un projet d’extension. Sa vitesse d’exécution, et l’emprise limitée du chantier permettront de réduire les nuisances causées aux riverains.

Fig. 29 Exemple « de porte-greffe » En milieu rural, une belle ferme, une grange, ou une vieille bâtisse pourraient facilement accueillir des bureaux ou des logements.

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72. Logement collectif Dans le cadre d’un projet à l’ESTP, il a été envisagé d’appliquer le système de portique

préfabriqué à du logement collectif.

Fig.30 Exemple d’application du portique préfabriqué à un appartement de 120m² (appartement A)

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Fig. 31 Croquis d’ambiance de l’appartement A

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8. Bibliographie

Ouvrages de référence urbains et architecturaux Appel à candidature, Projet de renouvellement urbain du site de l’ancien collège Gérard Yvon, Direction urbanisme et aménagement de Vendôme, Janvier 2012 Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), Syndicat mixte de l’agglomération vendomoise, 2007 Vendôme, office de tourisme du Pays de Vendôme, Ed. Jean-Paul Gisserot, 2008 Lucan Jacques, Où va la ville aujourd’hui ? Formes urbaines et mixités, Ed. de la Villette, 2012 Soulier Nicolas, Reconquérir les rues, exemples à travers le monde et pistes d’actions, Ulmer, 2012 Ouvrages de référence techniques et économiques Saint-Jean Marc, Etude de prix, méthodologie, Cours ESTP B3, 2012-2013 Quenelle Alain, Construction Métallique, Cours ESTP B3, 2012-2013 Arval, Catalogue de produits et mise en œuvre, Arcelor Mittal, 2013 Construiracier, Catalogue de produits et mise en œuvre, Association Construiracier, 2012

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1 FOYER TREMPLIN SITUATION GEOGRAPHIQUE

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Foyers spécialisés

Présence nationale de l'APF

Vendôme au coeur de l'axe ligérien

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Développement urbain jusqu'en 1945

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Parcelles agricoles «Coteaux du Vendômois»

Frontières naturelles: Bois et Parcs

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Profil paysager La ville s'inscrit au creux des «Coteaux du Vendômois»

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2 FOYER TREMPLIN ETALEMENT URBAIN DE VENDOME Pichan Christophe ENSAPLV· ESTP

1700 Ville médiévale

ê;~i~:~[ sur rile du Loir

Développement le long de l'axe

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Centre médiéval

1945 1976

Axe Commercial

1976

Déviation de la nouvelle RN10

Explosion démo­graphique des 30 glorieuses

Création de zones pavillonnaires

Pavillonaire individuel

2013 1990

Apparition du TGV reliant Paris à Tours

L'étalement urbain pavillonaire continue

Densification du centre

Logement social

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3 FOYER TREMPLIN SE DEPLACER AVENDOME

Pichan Christophe ENSAPLV· ESTP

Position stratégique entre l'axe commercial et le centre historique

Avec le nouveau quartier un nouvel axe urbain s'affirme

Le centre ville pourra alors s'étendre et se densifier

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_ Gymnase Gérard Yvon _ Equipements

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Recherche de volumétrie du foyer Plans maquettes et croquis

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6 FOYER TREMPLIN ESQUISSES

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ENSAPLV - ESTP

Esquisses de recherche Plan Masse

Esquisse retenue Cette proposition permet d'articuler le front bâti de l'avenue Gérard Yvon et les espaces domestiques en coeur d'jlôt

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o FOYER TREMPLIN SYSTEME CONSTRUCTIF PREFABRIQUE Pichan Christophe ENSAPLV - ESTP

Toiture

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Système de végétalisation Etanchéité Laine de roche ép.100mm Support d'étanchéité Feutre tendu alu ép. 100mm Laine de roche ép. 100mm Système plafond suspendu

Façade Brise soleillC 600x60mm Panneau sandwich 160mm Laine de roche ép.80mm Pare vapeur Tubes acier 60x40mm Finition intérieure

Plancher bas Sol d'assise Graves compactées Film anticapilaire Isolation compacte Isolation périphérique Dallage désolidatisé Finition intérieure

Montage du portique utilisation de laminés marchands classiques

Précablage et prégainage électricité, désenfumage, VMC, plomberie, mobilier encastré

Transport

Assemblage par grue mobile

Plancher et finitions

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12 FOYER TREMPLIN COUPES ELEVATIONS DU FOYER Pichan Christophe ENSAPLV - ESTP

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Coupe longitudinale

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Coupe Patio Hébergement

Coupe Patio ERP

Elévation Ouest

Entrée de service

Entrée Hébergement

> Entrée ERP