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L'avenir de la medecine by Mackenzie, James; F. Francon Review by: L. Guinet Isis, Vol. 5, No. 1 (1923), pp. 189-190 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223626 . Accessed: 14/06/2014 03:52 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.106 on Sat, 14 Jun 2014 03:52:13 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

L'avenir de la medecineby Mackenzie, James; F. Francon

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L'avenir de la medecine by Mackenzie, James; F. FranconReview by: L. GuinetIsis, Vol. 5, No. 1 (1923), pp. 189-190Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223626 .

Accessed: 14/06/2014 03:52

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Mackenzie, Sir James. -- L'avenir de la medecine, trad. de l'anglais par F. FRANCON, viii + 272 p., 225x 140,28 fig. Paris, F. ALCAN, 1922. [12 fr.].

La medecine, qu'on la considere comme une science, pour ses moyens d'etude, ou comme un art, par ses applications, a pour buts essentiels la prevention et la guerison de la maladie. Au cours des cent dernieres annees, elle a fait d'immenses progres en ce qui concerne l'etude de la maladie lorsque celle-ci est arrivee a un stade assez avance pour avoir lese les tissus (periode a laquelle il est d'ailleurs en general trop tard

pour guerir): ou commence en effet 'a etre parfaitement renseigne sur les lesions que presente apres la mort un organisme tue par la maladie, et la science du diagnostic doit enormement a l'anatomie pathologique; ou est assez bien renseigne egalement sur les signes physiques de la maladie. On l'est beaucoup moins pour ce qui touche la lguerison du malade, et surtout on n'a pas encore appris a reconnaitre les signes precoces qui permettraient de distinguer les etats qui predisposent Ia la maladie. Et c'est dans cette direction qu'est la tache a venir de la medecine.

SIR J. MACKENZIE pense qu'il n'est qu'un moyen de se rapprocher du

but que l'on doit poursuivre en medecine, c'est de rompre avec la fagon dont est donne l'enseignement; celui-ci est beaucoup trop morcele entre les mains de specialistes qui ne peuvent plus arriver a acquerir une vue d'ensemble de la medecine; il est aussi beaucoup trop surcharge par l'etude de recettes de laboratoire, qui certes ont rendu et rendent des services a la medecine, mais qui ne peuvent guere en rendre au prati- cien isole devant un cas concret, ni par le fait au malade qui vaut bien

qu'on s'interesse a lui autant qu'a sa maladie. Et cette idee prend ici d'autant plus de force de persuasion qu'elle emane d'un praticien dont la longue experience fait autorite, dont les travaux sur le mecanisme de l'arythmie et la signification pronostique de ses differentes formes, sur les caracteres cliniques de la fibrillation auriculaire, sur l'action de la digitale sur le coeur, etc., ont bouleverse les anciennes concep- tions, et jete un jour nouveau et inattendu sur un probleme de la plus haute importance au point de vue medical. Dans le cas des arythmies, c'est certes l'instrumentation qui a reve8e a MACKENZIE quel en est le mecanisme; mais il estime que cette instrumentation doit etre mise de cote dans la pratique, les signes pouvant etre reconnus sans instru- ments. Et il donne de nombreux autres exemples de faits du meme genre, tous tires de sa pratique personnelle, et pour lesquels il constate que l'enseignement regu par lui ne lui a ete pour ainsi dire d'aucun secours, sauf pour les cas tres rares ou une partie de cet enseignement etait donnee par un vieux clinicien reste toute sa vie en contact avec la medecine g6nerale.

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isIS. v. 1923 isIS. v. 1923

Celui-la seul saura depister la maladie avant qu'elle ait trop grave- ment atteint l'organisme, qui, sachant l'anatomie et la physiologie rigoureusement indispensables au medecin, aura regu au chevet de tres nombreux malades, et non au laboratoire, un enseignement clinique donne par un medecin ayant acquis de'ja par une longue pratique au dehors de l'h6pital, la seulement ou il est possible de suivre pendant des annees un meme malade, l'experience de la medecine generale necessaire

pour simplifier celle-ci dans sa pratique, et la rendre plus efficace. II y a dans ce livre, ou l'experience personnelle de MACKENZIE tient

un role considerable, bien des pages que pourront mediter ceux qui ont a charge de former les futurs medecins. Malheureusement, la traduc- tion offerte au lecteur francais est tres lourde, certaines pages en sont

penibles a lire; le fait de serrer un texte etranger de tres pres ne dis-

pense pas le traducteur de penser qu'il ecrit en une langue qui a une forme qui lui est propre, et qui doit etre respect6e.

(Bruxelles.) L. GUINET.

Apert. - Vaccins et seruns, 282 p., 180 X 120. Paris, E. FLAMMARION, 1922. [7.50 Fr.] Le Dr APERT inaugure avec ce petit livre une Bibliotheque des con-

naissances medicales, publiee sous sa direction, et qui doit comprendre une serie de volumes sur les sujets les plus interessants des sciences medicales, ecrits par (( des professeurs autorises et des medecins des

hopitaux ) et destines, dans 1'esprit du directeur de la collection, a la fois aux medecins, aux etudiants et a tous ceux que leur instruction

gen6rale met a menme de comprendre les sujets scientifiques speciaux, pourvu qu'ils soient clairement exposes. On n'y trouvera naturelle- ment aucune recette.

L'emploi des vaccins et des serums, soit au point de vue prophylac- tique, soit au point de vue curatif, est appele a largement se develop- per, les resultats obtenus dans certaines directions (charbon, rage, diphterie, tetanos, fievre typhoide, etc.), et le raisonnement per- mettent de l'affirmer; de plus, la question a une importance fondamen- tale au point de vue de la biologic generale; si bien que le choix de la matiere traitee pour le volume inaugural permet d'esperer une suite interessante.

Vaccins et sertums est conc,u suivant le plan habituel des ouvrages traitant des medicaments microbiens; sa redaction m'amene cependant a penser qu'APERT a ecrit beaucoup plus pour le grand public que pour les medecins et les etudiants. Mais pour le profane desireux d'ajouter a sa culture, le livre est excellent, encore qu'on puisse lui reprocher certains oublis dont l'importance serait precisement moindre pour le medecin qui aura sans doute toujours d'autres ouvrages sous la main.

Celui-la seul saura depister la maladie avant qu'elle ait trop grave- ment atteint l'organisme, qui, sachant l'anatomie et la physiologie rigoureusement indispensables au medecin, aura regu au chevet de tres nombreux malades, et non au laboratoire, un enseignement clinique donne par un medecin ayant acquis de'ja par une longue pratique au dehors de l'h6pital, la seulement ou il est possible de suivre pendant des annees un meme malade, l'experience de la medecine generale necessaire

pour simplifier celle-ci dans sa pratique, et la rendre plus efficace. II y a dans ce livre, ou l'experience personnelle de MACKENZIE tient

un role considerable, bien des pages que pourront mediter ceux qui ont a charge de former les futurs medecins. Malheureusement, la traduc- tion offerte au lecteur francais est tres lourde, certaines pages en sont

penibles a lire; le fait de serrer un texte etranger de tres pres ne dis-

pense pas le traducteur de penser qu'il ecrit en une langue qui a une forme qui lui est propre, et qui doit etre respect6e.

(Bruxelles.) L. GUINET.

Apert. - Vaccins et seruns, 282 p., 180 X 120. Paris, E. FLAMMARION, 1922. [7.50 Fr.] Le Dr APERT inaugure avec ce petit livre une Bibliotheque des con-

naissances medicales, publiee sous sa direction, et qui doit comprendre une serie de volumes sur les sujets les plus interessants des sciences medicales, ecrits par (( des professeurs autorises et des medecins des

hopitaux ) et destines, dans 1'esprit du directeur de la collection, a la fois aux medecins, aux etudiants et a tous ceux que leur instruction

gen6rale met a menme de comprendre les sujets scientifiques speciaux, pourvu qu'ils soient clairement exposes. On n'y trouvera naturelle- ment aucune recette.

L'emploi des vaccins et des serums, soit au point de vue prophylac- tique, soit au point de vue curatif, est appele a largement se develop- per, les resultats obtenus dans certaines directions (charbon, rage, diphterie, tetanos, fievre typhoide, etc.), et le raisonnement per- mettent de l'affirmer; de plus, la question a une importance fondamen- tale au point de vue de la biologic generale; si bien que le choix de la matiere traitee pour le volume inaugural permet d'esperer une suite interessante.

Vaccins et sertums est conc,u suivant le plan habituel des ouvrages traitant des medicaments microbiens; sa redaction m'amene cependant a penser qu'APERT a ecrit beaucoup plus pour le grand public que pour les medecins et les etudiants. Mais pour le profane desireux d'ajouter a sa culture, le livre est excellent, encore qu'on puisse lui reprocher certains oublis dont l'importance serait precisement moindre pour le medecin qui aura sans doute toujours d'autres ouvrages sous la main.

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