Lapierre, Yvonne BCUC:EX

From: Roger Santini [roger.santini@free.fr]

Sent: Saturday, October 22, 2005 1:32 AM

To: namlaser@yahoo.com; Commission Secretary BCUC:EX

Cc: hkarow@shaw.ca; Iris Atzmon; Gomez-Perretta

Subject: BCTC VITR. Project . EMFs and Health Hazards.

Page 1 of 1

10/24/2005

Dear Sirs, Please found copies of my publications about people living in vicinity of cellular phone base stations (2001, 2002, 2003). Note that my publications and also the results from Navarro et al. (2003), Hutter et al. (2002) and Zwamborn et al. (2003) on the same subject, are not quoted in your report ! My book "Téléphones Cellulaires Danger ?" is referenced at the European Parliament of Bruxelles (Report of the Deputy G. Tamino - 1999). Sincerely yours, Roger SANTINI. Science Doctor. BEMS Emeritus Member.

E-15

Symptômes exprimés par des riverains de stations relaisde téléphonie mobile

; es symptômes qui résultent de I'utilisation d'un téléphone mobileL cellulaire sont reiativement bien çonnus [1-3]. Par contre, iln'existe aucune enquête intéressant la santé des riverains de stationsrelais de téléphonie mobile. Les résultats présentés ci-après analysent,dans leur globalité, 530 questionnaires reçus de personnes habitant laFrance et plus ou moins proches de stations relais. Les participants àI'enquête ont précisé leur éloignement de la station relais '. 19,6 o dessujets étaient situés à moins de 70 m;26,2 Yo entre 10 et 50 m ;13,8 % entre 50 et 100 m ; 9,6 0/o entre 100 et 200 m ; 10,1 7o enhe200 et 300 m;20,7 % à plus de 300 m ou non exposés. Ils ont estiméI'intensité de leurs symptômes au moyen du gradient : jamais :0 ;parfois: I ; souvent = 2 ; très souvent:3. [.]étude statistique (testdu 12 avec correction deYates) a porté sur la fréquence des symp-tômes d'intensite 2 et 3 en fonction de la distance. La comparaison aété faite avec le groupe référent constitué des participants les pluséloignés (distance > 300 m) ou situés hors de I'emprise des stationsrelais(station non existante ou non fonctionnelle).

|NSA Lyon, BâL 406, 20, av. A. Einstein, F69621 Vllleurbanne.

Le tableau 1 met en évidence :- I'existence pour certaines plaintes (nausées, perte d'appétit, perhlr-bations visuelles, difficultés de déplacement) de différences signifi-catives (p < 0,05) ruriquement à I'intérieur d'une zone très proche desstations relais (- 10 m) et non au-delà ;- le fait que, pour d'autres synptômes, I'augmentation significativede la fréquence des plaintes (p < 0,05) soit observéejusqu'à une dis-tance pouvant atteindre 100 m (irritabilité, tendance dépressive, pertede mémoire, vertige), 200 m (marx de tête, sommeil perturbé, senti-ment d'inconfort, problèmes cutanés), voire 300 m (fatigue).

Au regard de ces résultats et en application du principe de précau-tion, il est recommandé de ne pas implanter de stations relais à moinsde 300 m des habitations, particulièrement dans 1e cas de lieux oùséjournent des populations physiologiquement plus fragiles (crèches,écoles, maisons de retraites, hôpitaux, ...).

l. Santini R er oi. Symptoms expenenced by users of digital cellular phones : A study

of a French engineering school. Electro And Mognetobialoy 2OO1 , (sous presse).

2. Santini R er dl Symptômes rapportes Par des utilisateurs de téléphones mobiles cellulaires.

tukol Biol 2AO1 :49:222-6.5. Santini R. Les téléphones cellulaires et leurs stations relais : risques pour Ta sante ?

Presse Med I 999 ; 28: t 884-6.

Pourcentages des plaintes exprimées par des riverains de stations relais en fonction de leur éloignement

Distances des stations relais en mètres (m)

Symptômes ( l 0 m I 0 à 5 0 m 5 0 à 1 0 0 m 100 à 200 m 200 à 300 m ) 3 0 0 m . .

FatiguelrritabilitéMaux de têteNauséesPerte d'appétitSommeil perturbéT ^ ^ f , - ^ ^ ^ A A ^ . ^ - ^ i , , ^lç l ruor lLc utrPrg>5rvç

Sentiment d'inconfortDifficultés de concentrationPerte de mémoireProblèmes cutanésPerturbations visuellesPerturbations auditivesVertigesDifflcultés de déplacementProblèmes cardio-vasculaires

l o t z< l q x ) *

5 1 * 4 7 A +

1 4 5 * Â q

20,4* 8,3A 1 Z + C f l +

r  o ? A R *? R * 4 \ 4 *? O 1 ? R R *

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63,5t 50,9*4 1 1 4 ) \ 7 r

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R 5 5

L \ A 4 5 7 q s

) 1 ^ t o 7 *

, q f * t R q

37,5 16,629,4 26,6*6,6 10,8

17,7* 121-7 74 7 q+

8,2 \,7l q z * o A

60,6 56,6*4'7,2+ 44,1840,6+ 36,7+

5,1 3,85 5

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1 1 , 6 2 4 *30,6* 12,834,2 26,4437,1* 29 *

l l , l t 1 l , l22 7,18,3 15,5O A Q A T

3 31 ) 1 4 1 4

64,2 4l, l, q R 4 1

60,7+ 3l ,2*2,4 4,66,9 0

45,8* 50*16,2 3,115,-7* 0

25 r 5,6t ? o + 1 q

2,5 4,91:7 7,7

12,2 2,70 08,7 0

66,6* 43,72 5 9r9,3 00 2,34,2 0

1 1 1 1 5 5

r 3,6 2,5

4 < 7 5 5

17,2 1 I , l8,7 0

15 2 ,8I 1 ,6 9 ,57,7 5,22 08,5 6,s

40,7 27,21B 3 ,315,6 r ,B2 , 1 r , r1 1

l 3 ,B 21 ,110,3 3,12,4 B,l

26,1 7,117,9 5,81,2 4,6

13,6 4 ,15,6 B,l6,2 02,9 It 3

*:Différence significative (p<0,05) parrapportauxsujets référentssitués à )300 m ou non exposés, pourles réponses 2: "souvenf'et 3:"très souvent''.

| 594 - La Presse tulédicale 3 novembre 2001 I 30 I n'32

Pathol Brol 2002;50 :369-73@^2002 Éaitions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservéss0369-8 1 l4(02)003 I 1_5,€LA

Article original

base station / bioeffects / cellular ohone

1. INTRODUCTION

L'exposition chronique aux hyperfréquences ou micro_ondes provoque chez I'homme des effeis biologiques, telsque maux de tête, fatigue, perturbations du sommeil et

t Les résultats présentés dans cette érude n'engagent pas I,INSA de Lyon.* Correspondance et tirés à part.Adresse e-mail : rsantini@insalyon.fr (R. Santini).

de la mémoire LI, Zl. Ces effets biologiques, associésà d'autres (problèmes cutanés, nausées, irrltabilité, etc.)constifuent pour les auteurs anglo-saxons les < Non ,Spe_cific Health Symptoms >> (I{SHS) qui caractérisenr lamaladie des radiofréquences t3l. La technolosie des

Enquête sur la santé de riverains de stations relais detéléphonie mobile : I/Incidences de Ia distance et du

sç

SCXE ̂

R. Santini x, P. Santini, J.M. Danze, p. Le Ruz, M. Seigne

Institut national des science,s appliquées, Iaboratoire de biochimie-pharmacologie, bôtiment Louis pasteur; 20,avenue AIb ert Eins te in, 6962 I Villeurbanne, France

Résuméune étude a été conduite au moyen d'un questionnaire sur sgo personnes (270 hommes, 260 femmes) vivantou non' à proximité de stat ions relais de téléphonie mobile. Dix huit symptômes, décri ts dans la maladie desradiofréquences, ont été étudiés au moyen du test non paramétrique ou cHr-dnnnÈ1"""1" ."rr"Jà, o"Yates' Les résultats obtenus souilgneni que certaines plaintes sont exprimées uniquement dans le voisinageimmédiat (<10 m) des stat ions.relais (nausées, perte d'appéti t , perturbations visuel les, etc.), d,autres le sontà des distances plus grandes, 100 m pour I ' i rr i tabi l i té, la lendânce dépressive, la baisse de la l ibido, etc. voire200 m pour les maux de tête, les perturbations du sommeil, etc. Dans la zone de 2ool300 m, èeule la plaintefatigue est significativement plus souvent exprimée par rapport aux sujets résidant à plus de 300 m ou nonexposés' Pour sept symptômes étudiés la fréquence des plainles *ppÉiiJ" "., significativement plus élevée(p < 0,05) chez les femmes par rapport aux hommes. @ 2oo2 Éditions scientifiques et médicales Elsevier sAS

effets biologiques / riverains / stations relais

summary - symptoms experienced by people in vicinity of base stat ion: l / lncidences of distance andsex.A survey study using questionnaire was conducted in 530 people (270 men, 260 women) living ot not in vicinityof cellular phone base stations, on 18 Non specific Health synpàrr. coÂpii"ons of complaints frequenaes(cHl-souARE test with Yates correction) in relation with diitance from base station and sex, show significant(p < 0'05) increase as compared to people living > 300 m or not exposed to base station, tiil 300 m for tiredness,200 m for headache, sleep disturbance, discomfort, etc.

,lo0 m for irritabitity, depression, loss of mémory,dizziness, libido decrease, ,etc.

women significantly more often than men (p < 0.05) complained of headacne,nausea' loss of appetite, sleep disturbance, depreision, discomfort and vièual perturbations. This first study onsymptoms experienced by people tiving in vicinity of base stations shows that, ii view of radioprotection, minima!distance of peopre from ceilurar phone base stàilons shourd not be < 300 ,. aLoiz É;ù;r;;;i;;;rir", ",médicaies Elsevier SAS

310 R. Santini et al.

téléphones mobiles cellulaires utilise des hyperfréquences(fréquences 900 ou 1800 MHz) pulsées en extrêmementbasses fréquences (fréquences < 300 Hertz) [4]. Si les ef-fets biologiques résultant de I'utilisation d'un téléphonemobile cellulaire sont relativement bien connus et rappel-lent ceux décrits dans la maladie des radiofréquences [5,61, il n'existe pas, à notre connaissance, d'érude sur lasanté des riverains de stations relais de téléphonie mobile.

Nous rapponons, ici. les résulfats portunt sur 530personnes vivant en France, dans 1'environnement ou nonde stations relais, en relation avec la distance de cesstations et le sexe des sujets participant à 1'étude.

2. MATÉRIELS ET MÉTHODES

2,1. Questionnaire utilisé

Un questionnaire similaire à celui réaiisé pour 1'enquêtesur les utilisateurs de téléphones mobiles cellulaires [6] aété envoyé aux personnes souhaitant participer à l'étude.Des questions d'ordre général ont porté sur 1'âge, le sexe,la distance estimée des stations relais (moins de 10 m, 10à 50 m, 50 à 100 m, 100 à 200 m, 200 à 300 m, plusde 300 m) et la position par rapport aux antennes (face,côté, arrière, dessous dans le cas d'antennes placées surle toit). Les conditions d'exposition ont été définies parletemps de séjour dans I'environnement des stations relais(de moins d'un an à plus de cinq ans), le nombre de jourspar semaine et le nombre d'heures par jour (moins d'l hà L6t24hll .

I1 était demandé de préciser la présence ou non detransformateurs électriques (à moins de 10 m), de lignesélectriques à haute et très haute tension (à morns de100 m) et d'émetteurs de radiotélévision (à moins de4 km). Le questionnaire renseignait aussi sur I'usage d'unordinateur (plus de 2hll er. d'un téIéphone portable (plusde 20 min/j)

Le niveau de plaintes pour les symptômes étudiésa été exprimé par les participants à l'enquête, selonle gradient : 0 - jamais, 1 - parfois, 2 : souvent,3 : très souvent. Sur 570 questionnaires reçus, 40n'ont pas été exploités ptu- manque d'informations surla distance des stations relais ou sur le niveau desplaintes exprimées. Pour 1es 530 questiomaires étudiés,270 émanuent d'hommes (âge moyen f écart type :45 ans + 20) et 260 de femmes (47 ans * 19). 18symptômes référencés dans les < NSHS >> figuraient dansle questionnaile, I'un d'entre eux, ménopause prématurée,n'iltéressant que les femmes.

2.2. Analyse des résultats

Les résultats obtenus, portant sur la fréquence des plaintesexprimées (par rapport aux plaintes de niveau <0>),ont été,analysés par le test non paramétrique du CHI-CARRE avec la correction de Yates [7] au moyen d'un

logiciel (STA|ITCF, 1987, France). Nous présentons ici,les résultats se rapportant :a) A I'incidence de la distance des stations relais sur lafréquence des plaintes rapportées, par comparaison aveÇles sujets référents, exposés à > 300 m ou non exposés(stations relais non existantes ou non fonctionnelles).b) A I'incidence du sexe sur la fréquence des plaintesrapportées et ce indépendamment de l'âge des sujets.

3. RÉSULTATS

3.1. Incidence de la distance

Les sujets de l'érude se répartissent de la façon suivante :I9,6Vo sont à moins de i0 m des antennes de stationsrelus,26,2Vo entre 10 et 50 m, 13,8 Vo entre 50 et 100 m,9,6Vo entre 100 et 200 m, 10,17o entre 200 et 300 met 20,7 7o sont à plus de 300 m ou non exposés (grouperéférent).

Par rapport au groupe de sujets référents situés à>300 m ou non exposés aux stations relais, des plaintessont èxprimées de façon signiûcativement plus élevée parles sujetS situés dans les zones de distances de <10 m à300 m des stations relais. Certaias symptômes sont signi-ficativement plus souvent exprimés (p < 0,05) unique-ment .à proximité immédiate des stations relais (< 10 m)et non au-delà : nausées, perte d'appétit, perfurbationsvisuelles, difficultés de déplacement. Des différences si-gnificatives (p < 0,05) sont observées jusqu'à 100 mdes stations relais pour des symptômes tels que : irrita-bilité, tendance dépressive, diftcuités de concentration,perte de mémoire, vertiges, baisse de la libido. Dans lazone 100 à 200 m, ies symptômes maux de tête, pertur-bations du sommeil, sentjment d'inconfort et problèmescutanés s'expriment encore signi.ficativement plus sou-vent (p < 0,05) par rapport au groupe de sujets à > 300 mou non exposés. Au-delà de 200 m, seul ie symptôme fa-tigue est ràpporté à une fréquence significativement plusélevée (p < 0,05) (Tableau I). En revanche, il n'apparaîtpas d'effet significatif en relation avec la distance pourle s.vmptôme ménopause prématurée. Une baisse signifi-cative de la libido est rapportée pour les distances moi.nsde 10 m, 10 à 50 m et 50 à 100 m des stations relais.Les Figs 1 et 2 présentent pour la fatigue et les maux detête, les pourcentages de plaintes exprimées en fonctionde l'éloignement des stations relais.

3.2. Incidence du sexe

En fonction des difrérentes zones de distances, deuxplaintes sont significativement pius souvent expriméeschez les femmes (p < 0,05) ; nausées dans la zonemoins de 10 m, maux de tête dans les zones 10/50 m,50/100 m, 100/200 m et 200i300 m. Les hommes seplaignent significativement plus souvent (p < 0,05) que

Enquête riverains stations relais J t l

Tableau I. Pourcentages des plaintes exprimées par rapport aux réponses de niveau <Otr, par des riverains de stations relais en fonction de leuréioignement

Distances des stations relais en mètres (m)

Symptômes < 1 0 m 1 0 à 5 0 m 5 0 à 1 0 0 m 100 à 200 m 200 à 300 m > 3 0 0 m

Fatigue

Irritabilité

MaLL\ de tête

Nausées

D r * c  ' r n n É t i t

Sommeil

Tendancedépressive

Sentimentd'inconJort

Difûcultés deconcentration

Perte de mémoire

Problèmescutanés

Perturbaûonsvisuelles

Perturbationsauditives

Vertiges

Difficultés de. ,1Én lanemenr

Problèmescardio-vasculaires

76. 72*

32,8 23,2*

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1 4 , 5 *

6 , 9

20,4- 8,3

41,3* 57 ,L*

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6 ,2 0

2 ,9 I

T 3

*Différence significative (p < 0,05) parrapport aux sujets référents situés à > 300 m ounon exposés, pour les réponses 2: (souvent> et 3 : (très

souvett >).

les femmes, de baisse de la Libido dans la zone 50 à 100 mdes stati.ons relais.

Lorsque la comparaison hommes/femmes est faite pourles sujets exposés à une distance < 300 m, sept symp-iômes (maux de tête, nausées, perte d'appétit, perturba-tions du sommeil, tendance dépressive, sentiment d'in-confort et perturbations visuelles ) sont signifi cativementplus souvent exprimés chez les femmes (p < 0,05) (Ta-bleau II). Au contraire, dans le groupe de sujets vivantau-delà de 300 m ou non exposés aux stations relais, iln'apparaîtpas de différence significative liée au sexe dansla fréquence des plaintes rapportées pour les différentssymptômes.

4. DISCUSSION

Cette étude met en évidence le fait que des effets biolo-giques sont rapportés par les personnes exposées jusqu'à

300 m des stations relais. L'augmentation significative dela fréquence des piaintes par rapport au groupe référent(personnes exposées à > 300 m ou non exposées), va dansle sens de l'observation figurant dans un rapport gouver-nemental australien signalant qu'à 200 m d'une stationrelais, des personnes exposées dans leur logement se plai-gnent de fatigue chronique et de perturbations du sommeilt8 l .

Le nombre de symptômes rapportés est plus élevé àpronimité des stations relais et il décroît avec l'éloi-gnement de celles-ci, en relation avec le fait que dessymptômes telles que nausées, perte d'appétit, perturba-tions visuelles, difficultés de déplacement ne s'exprimentplus de façon significative au-delà de 10 m. Pour lessymptômes qui, comme la fatigue, les maux de tête, Iestroubles du sommeil, s'expriment significativement jus-qu'à des distances importantes des stations relais, il n'estpas observé de diminution notable des pourcentages deplaintes expri.mées avec l'éloignement. Or les mesures de

372 R. Santini et al

o

Fatigue (H + F) en fonction des distances

-10 10/50 50/100 100/200 200/300 > 300

distances en m

Figure 1. Fréquences des plaintes exprimées par rapport aux réponses deniveau < 0 > pour le symptôme fatigue, chez des riverains en fonction deleur distance de stations relais. H: hommes, F : femmes, m: mètres,+ = p < 0,05 (comparaison avec les sujets à une distance > 300 m ounon exoosés).

Maux de tête (H + F) en fonction des distances

-10 10/50 50/100 100/200 2c0/300 >300

distances en m

Figure 2. Fréquences des plailtes exprimées par rapport aux réponsesde niveau < 0 r pour le symptôme maux de tête chez des nverarns enfonction de leur distance de stations relais. H : hommes, F : femmes,m : mètes, +: p < 0,05 (comparaison avec Les sujets à une distance> 300 m ou non exposés).

champs électromagnétiques faites dans I' environnementde stations relais font état d'une diminution des valeursavec la distance [1, 9]. On peut penser que la sensi.bi-lité humaine aux ondes électromagnétiques est telle quel'éloignement des stations relais n'a pas d'effet significa-tif sur certails symptômes jusqu'à une distance de 200à 300 m. Il est également possible que les mesures dechamps électromagnétiques réalisées autour des stationsrelais ne soient pas la représentation exacte des niveauxd'exposition des populations. En effet, différents para-mètres sont susceptibles d'interférer pour modifier lesmesures et en particulier les fluctuations dans les puis-sances émises, en fonction du nombre de communicationstraitées par les stations relais, les réflexions des ondesélectromagnétiques, etc. [10].

Tableau II. Incidence du sexe sur la ftéquence des symptômes rapportéspar des sujets (270 hommes, 260 femmes) vivant dans I'environnement(toutes distances < 300 m) de stations relais de téléphonie mobile

Symptômes Hommes

(E" )

Femmes

(vo )

Fatigue

Irritabilité

IvIaux de tête (3)

Nausées (3)

Perte d'appétit (3)

Sommeil perturbé (3)

Tendance dépressive (2-3)

Sentrment d'inconfort (3)

Difficuhés de concentration

Perte de mémoire

Problèmes cutanés

Perrubations visuelles (2)

Pertubatons auditives

Vertiges

Difficultés de déplacement

Problèmes cardio-vasculaires

Baisse de la libido

4t,1

1 7 0

14,4

0

1 g

4 \ 4

9 , 8

1 5

1 8 , 4

1 8

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1 2*

p < 0,05. Niveaux de plaintes entre parenthèses.

Les résultats obtenus font apparaître une plus grandesensibilité des femmes pour 7 des < NSHS > étudiés.Une étude précédente portant sur les utilisateurs detéléphones portables [6] avait également mis en évidenceune plus grande sensibilité des femmes pour le symptômeperfurbations du sommeil. Cette différence iiée au sexeest à rapprocher de la sensibilité particulière des femmesaur champs électromagnétiques [11, 12].

5. CONCLUSION

Au regard de ce qui précède et en application du principede précaution, i1 conviendrait de ne pas implanter destations relais de téléphonie mobile à moins de 300 mdes populations et ceia d'autant plus que les personnesexposées peuvent avolr des sensibilités différentes liéesen particulier au sexe.

nÉrÉnrruces1 Santini R. Les téléphones cellulaires et leurs stations relais : risques

pour la santé ? La Presse Médicale 1999 ',28: 1884-6.2 Bielski J. Bioelectrical brain activity in workers exposed to electro-

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1 0 0

90

80

70

o b uG

r 4 0

20

1 0

0

Enquête riverains stations relais

Linde T, Mild KH. Measurement of low frequency magnetic fieldsfr-om digital cellular teiephones. Bioelectjmagnetics*1997 ; lg :184-6.Mild KH, Oftedal G, Sandstrôms M, Wilen J, Tynes T, Haugsda.l B,et gl...Cgrynaripon of symptoms experienced by users of ùalogueand digital mobile phones. Arbetslisrappon Iggg ;23 : l-47 _Santini R, Seigne lvl, Bonhomme-Faivre L, Bouffet S, DefrasmeF,, Sage M. Symptoms experienced by users of digital cellularphones: A study of a French engineering school.

-Electro And

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1 0

I 1

7

8T2

ET{QiIETE STIR LA SANTE DE RNERAINS DE STATIONS RELAIS DE TELEPHONIEMOBILE : V INCIDENCES DE LA DISTANCE ET DU SEXEpathol. Bto|2002- 50 :369-373. (R. SANTIM et co[.)

ERRATA,/ Page 372 - Tableau II - Lire : (205 hommes, 215 femmes).'/ Page 373 - Réference 6 - Lire : Electromagnetic Biology and Medic jne. 2002.21 : g 1-gg.

A Villeurban_rie, le 28 aofrt.2A02R. SANTIM

ELSEVIE,R

Available online at www.sciencedirect.com;,

a c r E N c e ( d ) o t R E c r .

Pathologie Biologie 51 (2003) 412415

www.elsevier. com/locate/patbio

Note brève

Enquête sur la santé de riverains de stations relais de téléphonie mobile :II/ Incidences de 1'âge des sujets, de la durée de leur exposition et de leurposition par rapport aux antennes et autres sources électromagnétiques *

Symptoms experienced by people in vicinity of base stations:IIl Incidences of age, duration of exposure, location of subjects

in relation to the antennas and other electromagnetic factors

R. Santini u'*, P. Santini o, J.M. Danze b, P. Le Ruz b, M. Seigne u

" Insritut nationat des sciences (lpptiquées' taMt;;";::i!;i'î::;#:::t;:;;;r';:#:?,'!i::,'Pasteur' 6e62t vitteurbanne cedex' France

Reçu le 23 septembre 2002 ; accepté le 7 octobre 2002

Résumé

TTnp ennr'Âte e été nnn,.lui[s au moyen d'un questionnaire auprès de 530 personnes (210 hommes, 260 femmes) vivant ou non à proximité

de stations relais de téléphonie mobile. Seize s;-mptômes (Non Specific Health Symptorns - NSHS) ont été étudiés (test non paramétrique du

CHI-Cané avec 1a correction de continuité de Yates). Les résultats obtenus dans cette 2'partie montrent des augmentations significatives(p < 0,05) de la fréquence de diftérentes plaintes exprimées par les riverains, en fonction de leur âge (plus grande sensibilité cies sujets âgés).

La position .face aux antennes > apparaît en outre, pour quelques symptômes, comme la plus nocive jusqu'à une distance de 100 m des stations

relais. La durée d'exposition (de < 1 an à > 5 ans) n'a pas d'effet significatif sur la fréquence des plaintes rapportées par les riverains à

I'exception du symptôme irritabilité. La présence d'autres sources électromagnétiques dans 1'environnement des riverains (transtbrmateurs

électriques, émetteurs de radiotélévision,...) rnodifie 1a fréquence de cefiaines plaintes.

O 2003 Éditions scientiliques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Abstract

This is the 2nd part of a survey study conducted on 530 people (270 men, 260 women) living or not in vicinity of cellular phone base

stations. Comparison of complaints frequencies for l6 Non Specific Health Symptoms was done with the CHI-Square test with Yates

correction. Our resuits show significant increase (p < 0.05) in relation with age of subjects (elder subjects are more sensitive) and also, that the

facing location is the worst position for some symptoms studied, especially for distances til1 100m from base stations. No significant differenct:

is observed in the frequency of syrnptoms related to the duration of exposure (from < 1 year to > 5 years), excepted for irritability signitcantll'

increased after > 5 years. Other electromagnetic factors (electrical transtbrmers, radio-television transmitters,...) have effects on the frequency'

of some symptoms reported by the subjects.^ ̂ ^ ^ ^ : , .O 2003 Editions scientifioues et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés.

Mots clés. Stations relais ; Riverains ; Eftèts biologiques

Kelw,ords: Cellular ohone: Base stationsi Bioeffects

PeruorocrnBrorocm

* Les résultats présentés n'engagent pas I'Insa de Lyon.t Auteur correspondant.Adresse e-rnail : rsantini@insa-lyon.fi (R. Santini).

O 2003 Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous drorts réservés,doi : 10 10 l6 iS036s-8 1 14(03)00020-8

R. Santini et al. / Pathologie Biologie 51 (2003) 4 j2415

Tableau IPourcentages de plaintes exprimées par rapport aux réponses de niveau < 0 >, par des riverains de stations relais (270 hommes, 260 femmes) en fonction de leurâg"

Symptômes

4t3

Groupes d'âges des riverains< 20 ans

Distances des stations relais en mètres< 300 > 300

21-40 ans

< 300 > 300

41-60 ans

< 300 > 300

> 60 ans

< 300 > 300Fatigue

Initabilité

N1aux de tête

Nausées

Perte d'appétit

Sommeilperturbé

Tendancedépressive

Sentimentd'inconfort

Difficultés deconcentration

Perte demémoire

Problèmescutanés

Perturbationsvisuelles

Perturbationsauditives

Vertiges

Difficultés dedéplacement

Problèmescardiovasculaires

16,242,42

13,326,1

r0,2

4,4

30,3

7 5

16,6

16,3

9,4

6,20

0

1 1 , 126,308,8

14.8

5 .7

1 A

40

8

q ?

1 1 5

5 , 1

5 ?

) ?

) 1

9 , ) 4*

46.25 7 6 r

12,912,75 3 E

26,3

42,1

2 1 , 8

24,2

1 4 7

15,4

? 1

0

5 .1

2518,21 8 , 20Ul r 5

5 R

6

18.7

6,6

6,6

1 ) 5

0

6,60

0

R I 4 +

52+q q

1 1 , 8

73,9

36

4r,6

4 5 R

43

18,3

26,6

29,8

15,4? 5

1 q ? *

5 7 R

1 ? 1

00

5 ) 6

20

16,6

36,8

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0

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21, ,7

4 5

4

0

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5 ' I *

4 q 5 *

1 5 , 615,968,5 *

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45*

5 1 ? +

61

20,4

36,8

.+3,8

3 q 1 *

) 1 / .

36,4

402 t1 015,7

44,4

27,7

i 9

20

36,8

\ )

17,6

3 1 , 5

q 5

10.5

1 5

-Compara i sondeSSu je tSexposés jusqu 'à300m,avecceuxdumêmeâgedug roupe ré fé ren t (>300 ; �

et < 3 > regroupées : * -p < 0,05.

1. Introduction

Les riverains de stations relais de téléphonie mobile sontexposés en < champ lointain > à des micro-ondes (900 ou1800 MHz) pulsées en extrêmement basses fréquences(< 300 Hz') ll,2). Une enquête conduire auprès de 530 per-sonnes [3] a analysé en fonction de la distance des stationsrelais et du sexe des sujets, la fréquence des plaintes rappor-tées pour différents symptômes décrits dans la maladie desradiofréquences (Non Specific Health Symptoms - NSHS)[4]. Cette enquête préliminaire a mis en évidence par rapportau groupe de sujets référents (sujets situés à plus de 300 m ounon exposés aux stations relais), la persistance de certainssymptômesjusqu'à 200 à 300 m des antennes. En outre, pour7 des symptômes étudiés une plus grande sensibilité desfemmes a été observée.

Nous présentons ici la suite des résultats de cette enquêteen abordant I ' inc idence :

r de I 'âge des sujets ;e de la durée de leur exposition ;e de leur position par rapport aux antennes ;. d'autres sources électromagnétiques présentes dans leur

environnement.

2. Nlatériels et méthodes

Le questionnaire utilisé a été décrit précédemment [3]. Ilcomportait des questions sur l'âge des sujets, sur la durée deleur exposition aux antennes (< I an, 1 à 2 ans,2 à 5 ans,> 5 ans) et sur leur position par rapport aux antennes(< face >, ( côté >, < derrière >> ou << dessous > dans le casd'antennes situées sur le toit). Le questionnaire renseignaitégalement sur la présence d'autres sources électromagnéti-ques dans I'environnement des sujets de I'enquête :

e lignes électriques à haute et très haute tension à moins de1 0 0 m ;

r transformateurs électriques à moins de 10 m ;. u t i l isat ion d 'un ord inateur p lus de 2 h j - I :r utilisation d'un téléphone portable plus de 20 min j t.

Pour les symptômes étudiés, le niveau de plaintes a étéestimé par les sujets de I'enquête selon le gradient :n g > =jamaiS,,. 1 )t =parfois, <<) >> =souvent et < 3 > - trèssouvent.

La fréquence des plaintes exprimées par rapport auxplaintes de niveau << 0 > a été analysée au moyen du test nonparamétrique du CHI-Cané avec la correction de continuité

414 R. Santini et al. / Pathologie Biologie 5I (2003) 112415

Tableau 2Pourcentages de plaintes exprimées par rapport aux réponses de niveau < 0 >, par des riverains (205 hommes, 215 femmes) exposés jusqu'à 300 m de stations

relais en fonction de la durée de leur exposition

Symptômes Durée d'exposition

< l a n I à 2 a n s 2 à 5 a n s

<<3>

> 5 a n s

, < ? > ,Niveaux de plaintes : << 2 >> = souvent - < 3 > = très souvent

<<2 >> << 3 ,, <<2 >, <<3r,

Fatigue

Initabilité

MauK de tête

Nausées

Perte d'appétit

Sommeil perturbé

Tendance dépressive

Sentiment d'inconfort

Diffi cultés de concentration

Perte de mémoire

Problèmes cutanés

Perturbations visuelles

Perturbations auditives

Vertiges

Diffi cultés de déplacement

Problèmes cardiovasculaires

69,83 147,410,51,2,641,41 8) ) 7)a /.

17,212,82010,54 q

8.6

60? O R

3 1 , 12) 1

6 ) \

15,7)l ta

) 1 1

25.86,46,8

12,8526,5

5 4 7

) 5 1

46,69

r0,240,2l l i

) 1 1

40,2281 020,81 8 , 813,40 ,8

1 2

47,619,17 ) ' � )

4,946,918,71 7 0

25,818,91 01 1 1

8.57,61 , 6

I 2

73,543,129.4

4 ' )

43,620,21 ) \

?rl 4

33,89 ,8

10,8t9,11 1 , 61,1

62,1.) 7 4

3 2À 1

5 i

54,4

20.2) ) \17,8

l l , 814,916,8q 5

5 q

10.5

66,65 S R +

42,84 5

10,6401-7 )

22,84022,25 ,5

) R ?

2016,68 ,5

1 1 1

57,82 T1 3

4 4

1 1 , 1

12 ,9\ )

t 7l ) s1 ? 5

14,22 ,22.6

-Compara i son< lanpa r rappo r tauxau t resdu réesd 'expos i t i onpou r l es réponsesden i veau< (2>>e t<<3 " *=p<0 ,05 .

de Yates [5] au moyen d'un logiciel (STATITCF, 1987,France). Les différences ont été jugées significatives pourp < 0,05.

3. Résultats

3.1. Incidence de l'âge des sttjets

Les sujets ont été regroupés selon leur âge : < à 20 ans, 21à 40 ans, 41 à 60 ans et > à 60 ans. Le Tableau I met enévidence, par rapport aux sujets du même âge du groupe

référent, des différences significatives pour les âges de 21 à40 ans, 41 à 60 ans et > à 60 ans. En revanche, pour les sujetsles pius jeunes (< à 20 ans), il n'apparaît pas de différencesignificative entre les sujets exposés jusqu'à 300 m des sta-tions relais et ceux du groupe référent.

3.2. Incidence de la durée d'exposition

Chez les sujets exposés jusqu'à 300 m des stations relais,la durée de leur exposition n'a pas d'effet significatif sur lafréquence des plaintes exprimées pour les différents symptô-mes étudiés, à 1'exception de I'initabilité qui augmente si-gnificativement chez les sujets exposés plus de 5 ans par

rapport aux sujets exposés moins d'un an (Tableau 2).

3.3. Incidence de la position par rapport aLLx antennes

Il est mis en évidence des augmentations significatives(p < 0,05) de la fréquence de certaines plaintes en relationavec la position des sujets :

o Lorsque la comparaison est faite pour les différenteszones de distances (< 10 m, 10 à 50 m, 50 à 100 m, 100à 200 m, 200 à 300 m), il est observé une prévalence de

la nocivité de la position < face > aux antennes jusqu'à

une distance de 100 m des stations reiais et pour certainssymptômes :o perturbations visuelies pour la distance < 10 m et par

rapport à la position < dessous > ;o fatigue pour la distance 10 à 50 m et par rapport à la

position << dessous o ,o maux de tête pour la distance 10 à 50 m et par rapport

à la position < côté > :o perte de mémoire pour la distance 50 à 100 m et par

rapport à la position < côté >.o Lorsque la comparaison porte sur I'ensemble des sujets

exposés jusqu'à 300 m, i l est observé une augmentation

significative de la plainte maux de tête chez ies person-

nes situées < dessous > par rapport aux personnes situéesen ( face > ou sur le < côté >> des antennes.

3.4. Incidence des autres sources électromagnétiques

Chez les sujets exposés jusqu'à 300 m de stations relais, la

présence d'autres sources électromagnétiques, fait apparaître

des différences significatives (p < 0,05) pour certains symp-

tômes :o diminution de ia fréquence des troubles du sommeil

chez les utilisateurs de téléphones portables ;. augmentation du sentiment d'inconfort et des vertiges

en présence d'un transformateur électrique ;. augmentation des difficultés de concentration en pré-

sence d'un émetteur de radiotélévision.

R. Santini et al. / Pathologie BioLogie 51 (2003) 412415 415

4. Discussion

Les résultats obtenus précédemment [3] ont soulignéI'importance de la distance des stations relais et du sexe dessujets dans la fréquence des plaintes exprimées par des rive-rains. Les résultats présentés ici apportent d'autres préci-srons.

Il apparaît ainsi que l'âge des sujets exposés est un facteurqui augmente également la sensibilité à certains des NonSpecific Health Symproms - (NSHS) étudiés. Cet effet plusmarqué chez les sujets dont l'âge est supérieur à 60 ans, vadans le sens de la plus grande sensibilité des personnes âgéesaux radiofréquences [6].

Nos résultats mettent également en évidence le fait que lafréquence des plaintes exprimées par les riverains, maximaledès le début de 1'exposition, reste relativement stable avec letemps.

Pour ce qui est de la position des sujets par rapport auxantennes, il apparaît que laposition < face >> aux antennes estIa plus nocive pour certains des symptômes étudiés et aumoins jusqu'à une distance de 100 m. Ce résultat est àrapprocher du fait que les antennes émettent des micro-ondesà un niveau plus élevé en avant des antennes que dans lesautres directions l7l.

Les incidences des autres sources électromagnétiques surla fréquence des plaintes exprimées mises en évidence dansnotre enquête. sont à rapprocher :

o des effets biologiques connus des radiations non ioni-santes : dépression [8] en présence de lignes électriques,perturbations cardiaques [9], troubles neurovégétatifs

[10] en présence de transformateurs électriques, trou-bles de i'attention et de la mémoire en présence d'émet-t e u r s d e r a d i o s I l ] .

o de l'existence d'interférences entre les diflérentes sour-ces électromagnétiques de i'environnement qui sontsusceptibles de modifier le sens de variation (augmenta-tion, diminution) des effets biologiques [12].

5. Conclusion

Les résultats obtenus dans cette 2" partie de notre enquêtemettent en évidence f importance de l'âge des riverains destations relais et de leur position par rappon aux antennesdans la fréquence des plaintes qu'ils expriment. En applica-tion du principe de précaution, il conviendrait donc de ne pas

implanter de stations relais de téléphonie mobile à moins de300 m des populations, les personnes exposées pouvant avoirdes sensibilités différentes liées en particulier à leur sexe et àleur âge. De plus, il serait bon d'éviter que I'orientation desantennes place des riverains dans les conditions d'une expo-sition ( face > aux antennes, position qui apparaît dans notreenquête, comme la plus nocive pour certains des symptômesétudiés jusqu'à une distance de 100 m.

Remerciements

Les auteurs remercient les participants à cette enquête.

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t7)

t8l

Ie]

t10 l

l12 l

ELECTRON,IAGNETIC BIOLOGY AND MEDICINEYol. 22, No. 1, pp. 4149,2003

Survey Study of People Living in the Vicinityof Cellular Fhone Base Stations

R. Santinirl,* P. Santini,2 P. Le Ruz,2 J. M. Danze,2 and M. Seignel

rlnstitut National des sciences Appliquées, Laboratoire de Biochimie-pharmacologie,Bâtiment Louis Pasteur, Villeurbanne, France

'ABPE, Rennes, France

ABSTRACT

A survey study was conducted, using a queslionnaire, on 530 people (21A men,260women) living or not in proximity to cellular phone base stations. Eighteen differentsymptoms (Non Specific Health Symptoms-NSHS), described as radiofrequencysickness, were studied by means of the chi-square test with Yates correction. Theresults that were obtained underline that certain complaints are experienced only in theimmediate viciniry of base stations (up to 10 m for nausea, Ioss of appetite, visualdisturbances), and others at greater distances from base stations (up to 100 m foriritability, depressive tendencies, lowering of libido, and up to 200 m for headaches,sleep disturbances, feeling of discomfort). In the 200 m to 300 m zone, only thecomplaint of fatigue is experienced significantly more ofren when compared withsubjects residing at more than 300 m or not exposed (reference group). For seven ofthe studied symptoms and for the distance up to 300 m, the frequency of reportedcomplaints is significantly higher (P<0.05) for women in comparison with men.

^Correspondence: R. Santini, Institut National des Sciences Appliquées, Laboratoire de

Biochimie-Pharmacologie, Bâtiment Louis Pasteur, 20, Ave. Albert Einstein 69621 Villeurbanne,Villeurbanne, France; Fax:33-412-43-85-24: E-mai1: roser.santini@insalvon.fr.

DOI: 10. 108 l/JB C-120020353Copyright O 2003 by Marcel Dekker, Inc

l5 i6 8378 qPr ingr 1536-838ô lOn l ine ;www.dekker.com

4l

42 Santini et al'

Significant diffèrences are also obsen'ed in relafion to the ages of subjects, rnd ibr the

location of subjects in relation to the antennas and to other electromagnetic factors.

Key Words: Cellular phone base stetions; Bio-effects.

INTRODUCTION

Chronic exposurc to u l t re-h igh- f requeney e lcct romaqnet ic l le lds or mrerowxvcsbrings on bioeffects in man such as headaches, fatigue. sleep. and memory disturbances(Bielski, 1994; Santini.1999). These biological effects, associated with others (skin

problems, nausea, in'itability) constitute what is known as "Non Specific HealthSymptoms" (NSHS) that characterize radiofrequency sickness (Johson Liakouris,1998). Celiular mobile phone technology uses microwaves (frequencies of 900 or 1800lvlHz in France) pulsed with extremely low frequencies (frequencies <300 Hertz)(Linde and Nlild, 1997). However manv of the biologicai effects resulting from mobilephone use are relatively well-known and bring to mind those described in radio-frequency sickness (N{ild et a1., 1998; Santini et a1., 2002).

We are reporting here the results concerning 530 people living in France, in theneighborhood or not, of cellular phone base stations, in relation to their exposureconditions to antennas, their sex, and their age.

ù1. \T E RI . \ LS A-\ D r \ tETHO DS

Quest ionnaire Used

A questionneire similar to that developed for the study on mobile phone users(Santini et a1., 2002) was sent to people wishing to participate in the study. Subjectswere enrolled through information given bv press, radio, and web sites, about the ex-istence of a study on people iiving near ce1lu1ar phone base stations. The questionnairewas filled out by subjects without the presence of a person in charge of the study andwas returned (generally by mail) to a person responsible for the study.

General questions pertained to age, sex. estimated distances from base stations( less than 10 m, 10-50 m,50- i00 m. 100-200 m,200-300 m. more than 300 m) andtheir location in relation to the antennas (facing, beside, behind, beneath in the case ofantennas placed on rooftops). The exposure conditions of subjects rvere also defined bythe length of time living in the neighborhood of base stxtions (less than 1 year, 1-2years, 2-5 years, more than 5 years).

Participants were asked to indicate the presence or not of electricai transformers (atless than 10 m). hi-uh or very high tension electric por.ver lines (at less than 100 m) andrrdio and television transmitters {ar less thln 4 kmt. The quesrionndre sought in-formation on computer use (more than 2 hours per day) and cellular telephone use(more than 20 minutes per day).

The level of complaints for the studied s,vmptoms was expressed by the studypffticipants usin_q a scale of: 0 = nover, 1 = sometimes. 2 = often. and 3 = veryotjen. Of 570 questionnaires received. 40 were not used because of lack of information

Effects of Proximit-v to Cellular Phone Base Stations 43

on the distance from the base stations or on the level of the complaints experienced'

Among the 530 questionnaires studied, 2J0 came from men (45 years t 20) and 260

f romwomen( . t 7yea rs t19 ) .E igh teensymptomsre fe renced in theNSHSwere foundin the questionnaire: one of which, premature menopause, concerned onlv women'

Analysis of Results

The results obtained, concernins the frequency of the complaints experienced

in reiation to responses with 0 = nevef, were analyzed b.v the chi-square test with

Yates correction (Dabts et a1., 1992) b,v means of a software program (STATITCF'

1 9 8 7 , F r a n c e ) . R e s u l t s w e r e C o m p a r e d w i t h t h e f r e q u e n c y o f c o m p l a i n t s o f t h ereference ,eroup (subject exposed ât > 300 m or, living in the vicinity of nonoperating

base stations) for incidences of distance and age. The comparisons were done with

the frequency of complaints expressed by subjects exposed up to 300 m for length of

exposure (companson to < 1 1'ear), for location of subjects (comparison of iocations

* ' o . ' g t h e m s e l v e s ) a n d f o r s e x . A P < 0 . 0 5 w a s c o n s i d e r e d s i g n i f i c a n t .ù. ur" presenting here the results tallied with: (1) the influence of subject's exposure

conditions to base stations (distance, length of exposule' location in relation to the

antennas other electromagnetic facTors). and (2) the influence of sex and age of subjects'

RESULTS

Influence of ExPosure Conditions

Distance

The 530 study subjects were distributed in the following manner: 19.67o were less

than 10 m from cellular phone base station antennas' 26:1c betv'een 10 and 50 m'

13.8% between 50 and 100 m,9.6% betrveen 100 and 200 m' 10.170 between 200 and

300 m. and 20.llo wele at more than 300 m or not exposed: these last subjects were

chosen as the reference -qroup.In comparison with the reference group, the complaints are experlenced Ln a

significantly lugher way by the subjects located in the distance zones of < 10 m to

300m from base statrons. Certain symptoms are experienced significantly more often

(P<0 .05 )on l y i n the immed ia te r , i c i n i t , vo fbaseS ta t i ons (up to10m)andno tbe -v -ondthar: Nausea, loss of appetite. visuai disturbances, and diff iculty in moving'

Significant differences (P < 0.05) are observed up to 100 m fiom base stations for

,.uirp,o-, such as: lritability, depressive tendencies. difficulties in concentration' ioss

oi ,,'.,,'ory, dizziness, and lowering of libido. In the zone 100 m to 200 m from base

starj.ons, rhe symptoms of headaches, sleep disruption, feeiings of discomfort' and skjn

problemsareagainexper iencedsigni f icant lymoreof ten(P<0.05) incompar isonu, i tht h " . . f e . . n . e g r o u p . B e , v o n d 2 0 0 m . o n l y t h e s y m p t o m o f f a t i g u e i s r e p o r t e d a t asignificantly hi-eh frequency (P < 0.05) (Tab1e 1). B-v contrast. no significant effect is

demonstrated in relation lo distance for the symptom of premature menopause' A

significant lowering of libido was leported by subjects iiving at the distances of less

than 10 m, 10-50 m. and 50-100 m f rom base stat ions '

Sanfini et al.

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Efïects of Proximitv to Cellular Phone Base Stations

Length of Exposure

There is no significant difference in the frequency of s)'mptoms erpressed bysubject ' L i r ing up to 300 m f rom cel lu ler phone base srr t ion. according to rhe Lengthof time ( < i vear to more than 5 years) thev have lived in the neighborhood ofbase stations.

Locat ion of Subjects

The location of subjects in relation to the antennas (facing, beside, behind,beneath) taken alone has little impact on the frequency of svmptoms reported. Whencomparisons are made in relation to the different distance zones. significant increasesof complaints (P < 0.05) are observ'ed for some distances and for some slmptoms inthe facing position: r'isual disturbances for distance <10 m as compared with beneath,fatigue for distance 10 to 50 m as compared u'ith beneath, headache for distance i0to 50 m as compared with beside, memory loss for distance 50 to 100 m as comparedwith beside. When comparisons are made for all subjects exposed at a distance of up to300 m from base stations. it is only observed a significant increase in headaches(P < 0.05) for subjects in the beneath position as compared *,ith subjects in thefacins position.

Table 2. Influence of sex on the percentaees of complaints

Symptoms Men (7c) Women (7o)

Fatiguetrritabilit.vHeadaches (3)

Nausea (3)

Loss of appetite (3)

Sleep disturbances (3)

Depressive tendencies (3)Ê e c l i n o o f d i c n n m f n r ( 1 1

Difficulties in concentrationMemory lossSkin problemsVisual disturbances (2)

Hearing disturbancesDizzinessNlovement difficultiesCardiovascular problemsLowering of libido

41.417.914.101 . 9

/ < t

9 .81 518. ,11 88

12.29 .663 .38 .3

1 8

51.528.345.6*5 .9 *8 *

6 l *26.7+1 < 1 *

21.621.11 3 . 122*1 99 .82.18 .8

12.

for 17 Non Specific Health Symptoms reported by 420 people(205 men vs. 215 women) Iiving in the vicinity of cellular phone base stations(a11 distances {iom < 10 m to -<300 m).* = P < 0.05 for level of complaints in parenthesis, 2 = often and

3 = very often.

Santini et al.

Exposure to Other Electromagnet ic Factors

The presence of factors such as an electrical transfbrmer, very high tension electric

power lines, radio-television transmitters, the use of computers, or cellular phones has

linle influence on the frequency of symptoms reported by subjects living at a distance

of up to 300 m from base stations. However, a si,enificant decrease of sleep disturbance

for ceilular phone users, and significant increases of discomfort and dizziness with the

presence of an electrical transformer, and of difficulties in concentration with the

presence of a radio-television transmitter, are observed in comparison with subjects

livin-e at a distance of up to 300 m, but not exposed to those factors.

Table 3. Intluence of age on the percentages of complÀints

Symptoms < 300 >300

( 20 years 21-,10 years 41-60 years >60,vears

Distances of subjects lrom antennas (in meters)

< 300 >300 < 300 > 300 < 300 > 300

FatigueT J ' - L i l i t - ,

HeadachesNauseaLoss of appetileSIeep

disturbancesDepressive

tendenciesFeeling of

discomfortDifficulries in

concentrationNlemory lossSkin problemsVisual

disturbancesHearing

disturbancesDizzinessNlovement

dilflcultiesCardiovascular

n r n h l e m c

56.116 .2t - i À

213 .326 . r

30.3

1 .516 .616.3

9.4

6.20

0

62.51 1 . 126.308 .8

1-1.8

5.1

2.9

40

89.3

t2.5

5 . 1

2.3

82.4*46.257.6*\2 .912 .753*

l.l

26.3

12.1

2 i . 8) 4 )

4.1

15 .4

8 i.r1*50.55?*9 .9

i 1 . 813.9

36

41 .6

45.8

+-l

18 .326.6

29.8

15.'13 .5

19 .2 *

2r . '7

4.51

0

57 .835 .3

00

52.6

20

16.6

36 .8

400

26.3

2518 .218 .200

1 r 5

5 .8

13.3* 405 2 . i * 2 l49.5* t0l ) . ô t ) . i

15 .9 1568.5* 41.4

41.7 2'7.7

45* 19

53.3* 20

64 36.8) o J 5 i

36.8 t1.6

43.8 3 1 .5

39.3x 9.521.4 10.5

36.-t 15

10.2

4 .4

18 .7

6.66.6

t2.5

5.2 3.2 6.62 . 3 0 0

5 . 1

lbr 16 Non Specific Health Symptoms experienced by 530 people (270 men + 260

women) in relation to theù distances from ceiluiar phone base stations (<300 m vs. >300 ml rc]-erennc orntrnl)- , e e Y ) / .

* - P < 0.05 for levels of complaints 2+3 pooled.

Effects of Proximity to Cellular Phone Base Stations

In f luence of Sex and Age

S e x

In terms of the different distance zones, two complaints were experienced sig-

nificantly more often for women (P < 0.05): nausea in the zone of less than 10 m,

headaches in rhe zones of 10-50 m,50-100 m, 100-200 m, and 200-300 m- NIen

complain significantly more often (P < 0.05) than women about lowering of libido in

the zone of 50 to 100 m from cellular phone base stations'

Wtren the men/women comparison is made for all subjects exposed at a distance

up to 300 m, seven symptoms (i.e., headaches, nausea, loss of appetite' sleep

disturbances, depressive tendencies, feeling of discomfort, and visual disturbances) are

experienced si_enificantly more often in women (P < 0.05) Oable 2). On the contrar)',

foi the subjects of the reference group, there appears to be no significant dilference

related to sex in the frequency of complaints reported for the different s-vmptoms'

Age

Significant differences are observed in relation to the age of the subjects (from 21

to >60 years) for symptoms such as fati,sue, irritability, headaches, sleep disturbances.

feeling àf discomfort. dizziness, cardiovascuiar problems when comparisons are made

between subjects living up to 300 m vs. subjects of the reference group. For subjects

younger than 20 years of age, there is no significant difference in the frequency

of symproms between subjects living at up to 300 m vs. subjects of the reference group

(Tab1e 3).

DISCUSSION

This srudy _sives evj.dence of the fact that NSHS are reported b-v people at distances

up to 200 m to 300 m from cellular phone base stations. The significant increase in the

fi"quen.y of complaints in relation to the reference group (people exposed at >300 m

or not exposed) goes in the direction of the observation found in an Australian

governmental report, which had signaied that at 200 m from a base staûon, some

p.opt. exposed in their homes are complaining of chronic fatigue and sleep dis-

iurbun""s (Australian Report, 1996). Our results agree with those of a Spanish pre-

iiminary study on people living in the vicinity of cellular phone base stations. whele

symptoms ut i.t'ituUitity, headaches, nausea. and sleep disturbances are experienced in a

,ignin"*tty higher way by the subjects located at a distance up to 150 m vs. subjects

at a distance > 250 m (Gomez-Perretta C1, personnal communication, 2001).

The number of reported symptoms is higher close to base stations' and that number

decreases with increased distance from them, in relation to the fact that some s,vmptoms

such as nausea. ioss of appetite, visual disturbances, and difficulties in movement are

no lonser experienced in a si-enificant way beyond 10 m'

Sy'mptoms such as fatigue, headaches, and sleep disturbances, which are ex-

p..i.*.d signifi'cantly at considerable distances from base stations. exhibit no notable

4'�1

48 Santini et al.

diminishment in the percentages of complaints experienced with increased distance. But

the measurements of electromagnetic fields in the neighborhood of cellular phone base

stations show a reduction in strength over distance (Petersen and Testagrosa, 1992;

Santini, 1999). One could expect that human sensiti.vity to electromagnetic waves is

such that increased distance from cel1u1ar phone base stations has no significant effect

on certain NSHS symptoms up to a distance of 200 to 300 m (difference in receptors

sensibility to microwaves?). It is also possible that the measurements of electromag-

netic r.fields found around base stati.ons may not be the true representation of

populations exposure. In fact, different pararneters are likely to interfere to modify the

measurements and in particular fluctuations in emission strengths relating to the

number of ca1ls handled by base stations, the reflection of electromagnetic waves, etc.

(Santini et a1., 2000).No significant decrease was observed in the frequency of symptoms in relation to

the length of time living in the neighborhood of base stations (from < 1 year to > 5

years). This result shows that there is no acclimation of subjects to microwave

bioeffects with duration of exposure.

This study shows that for some distances and for some symptoms, the facing

location is the worst position, especially for distances of < 100 m from celiular phone

base stations. This result can be related to the fact that antennas emit microwave at a

higher level in front than in other directions (Petersen and Testagrosa,1992).

The results obtained demonstrate the greater sensitivity of women for 7 of the

studied NSHS. One earlier sfudy related to cellular phones users demonstrated an

increase in women's sensitivity for the symptom of sleep disturbances (Santini et a1.,

2002). This sex-related difference is parallel to the particular sensitivity of women to

electromhgnetic fie1ds (Loomis et aL., 1994; Santini, 1998). The results obtained in this

study aiso show the existence of a greater sensibiiity for some NSHS symptoms, in

relation to age, in subjects older than 20 years. This sensibility is particularly high in

subjects older than 60 years. This last results agrees with the greater sensibility of the

elderlv to radiofrequencies (Tell and Harem, 1979).

CONCLUSION

From these resuits and in applying the precautionary principle, it is advisable that

cellular phone base stations should not be sited closer than 300 m to populations and

most significantly because exposed people can have different sensitivities related

particularly to their sex and their age. The facing position appears to be the worst one

for distances from cellular phone base stations < 100 m.

ACKNOWLEDGMENTS

The authors gratefully acknowledge Janet Newton, President of the EMRNet-

work, for her help in editing this articie. The authors also thank the participants in

the study.

Effects of Proximity to Cellular Phone Base Stations

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Ce l ivre publ ié en 1998 (Réédi té en 200 l ) . est référencé au Par lement européen de Brure l les (Rapporr