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Introduction à un ENSEIGNEMENT de la TUBERCULOSE. Bordeaux, Décembre 2004 Guy AUREGAN. TROIS RAISONS DE LUI ACCORDER NOTRE INTERET. 1°.Importance en termes de morbidité et mortalité nombre d'infectés 2 milliards (2° rang après hépatite B) - PowerPoint PPT Presentation
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Introduction à unENSEIGNEMENT
de la TUBERCULOSE
Bordeaux, Décembre 2004Guy AUREGAN
TROIS RAISONS
DE LUI ACCORDER NOTRE INTERET
1°.Importance en termes de morbidité et mortalité
nombre d'infectés 2 milliards (2° rang après hépatite B)
nombre de malades/an 8 millions (dont 4 contagieux)nombre de décès/an 3 millions (1° cause liée à un seul
agent)
2°.Intéresse toutes les spécialités et grande richesse clinique
3°.Armes et stratégies efficaces qui devraient permettre son contrôle
ORIGINALITES
DE L'ORGANISATION DE LA LAT
Nécessite le concours de tous les acteurs sanitaires
cliniciens(dépistage-traitement des malades)
bactériologistes(dépistage des malades bacillifères)
Hommes de santé publique(recueil et analyse de données, approvisionnement, supervision)
PLAN SUIVI
*Richesse clinique de la tuberculose
(sous forme de diaporama).
*Traitement de la tuberculose
*Les principes généraux de la LAT.
RICHESSE CLINIQUE DE LA TUBERCULOSE
INTERESSE TOUTES LES SPECIALITES
RECONTRE QUOTIDIENNE DANS LES PED
FREQUENTE DANS LES POPULATIONS IMMIGREES
RICHESSE DES TABLEAUX CLINIQUES
Formes évoluéesFormes associéesFormes oubliées
Modifications liées au VIH
TUBERCULOSES PULMONAIRES
1°. Les tuberculoses pulmonaire "communes".
75% des localisations75% des cas des PED sont "historiques"
Infiltrat non excavé moins de 10% reprises évolutives ou des rechutes dans
10%létalité hospitalière de l'ordre de 10%.
2°. les pneumonies tuberculeuses.
La pneumonie caséeuse (rare, moins de 1%)caséification massive d'un lobe
forme aiguë de mortalité constante autrefoisproduction de bacilles dans les 15 jours qui suivent le début
clinique.
"Pneumonies tuberculeuses communes" (Brocard);difficulté de mise en évidence des BAAR
évolution mutilante, ou un passage à une forme extensive.
Opacités systématisées de la primo-infection (PIT) l'évolution mutilante les rapproche des pneumonies communes
3°. Les bronchopneumonies
tuberculeuses
Classiques "phtisies galopantes" (rares)altération rapide de l'état général et
symptomatologie clinique bruyantelésions radiologiques extensives bilatérales
Crachats fourmillent de bacillesMort peut être évitée grâce aux traitement
modernesmais séquelles conduisant souvent à des
insuffisances respiratoires
4°. Les Miliaires
Bien que localisée au poumon sont usuellement enregistrées parmi les
TPM, car atteinte diffuseNous en reparlerons dans les
urgences
LES TUBERCULOSES EXTRA
PULMONAIRES
Intérêt évident pour le clinicien
Intérêt modeste pour l'épidémiologiste
peu fréquentes (20 à 25% des tuberculose)
taux élevé de guérison spontanée,presque jamais source de contamination
Intérêt modeste pour
l'épidémiologiste
Cependant
Indicateur de qualité de fonctionnement d'un service
Impact publicitaire positif pour le Programme.
LES TUBERCULOSES EXTRA
PULMONAIRES FREQUENTES
-ganglionnaires périphériques,-pleurales,-laryngées,-osseuses,-péritonéales,-péricardiques,-ganglionnaires médiastinales.
LES TUBERCULOSES EXTRA
PULMONAIRES MOINS HABITUELLES
-ORL (autres que laryngées),
-méningées,-urinaires,-génitales,-cutanées,-ophtalmologiques, etc.
LES TUBERCULOSES EXTRA PULMONAIRES
OBEISSENT AUSSI,
FORT CURIEUSEMENT,A DES
VARIATIONS GEOGRAPHIQUES
1°. Tuberculoses ganglio-cutanées
En seconde position après les tuberculoses pulmonaires.
Place de la TB au sein des ADPp variable selon les pays
Foyer exceptionnel « la Corne de l’Afrique »
Incidence du VIH sur la fréquence et le diagnostic différentiel
Allure clinique des Tuberculoses ganglio-cutanées
Initialement sans particularité,
Généralement indolores
Elles deviennent souvent volumineuses
Et régulièrement fistulisent
Exceptionnelle altération de l’EG
Allure clinique des Tuberculoses ganglio-cutanées
Peuvent atteindre toutes les aires
Les plus fréquentes étant cervicales
Adénopathies cervicales
Adénopathies inguinales
Tuberculoses ganglio-cutanées
En Afrique:adénopathie périphérique fistulisée
= tuberculose
Tuberculoses ganglio-cutanées
Evolution
30 à 50% de "guérisons" spontanées.
2°. Les pleurésies
tuberculeuses.
Pleurésie claire, lymphocytaireSans particularité? Aucun intérêt de
l’IDRT!
Preuve obtenue que par la biopsie pleurale à l'aiguille
75 à 80% des pleurésies guérissent spontanément.
3°. Le mal de Pott.
Aussi souvent découvertpar des abcès périphériques
que par troubles neurologiques
Preuve bactériologie rarement obtenue (culture)
Récupération motrice très satisfaisante avec kinésithérapie
4°. Les laryngites tuberculeuses
Mal connue et pourtant fréquente(10% des TPM+)
atteinte de surface de contiguïtéA évoquer devant toute dysphonie
récente chez un cracheur
Aucune conduite thérapeutique particulière, traitement comme toute tuberculose… presque toujours associée à
une TPM+
5°. Les abcès froid pariétaux
Fréquents; Tuméfactions froides évoquant un lipome
parfois douleur à la palpation appuyée
bactériologie directe positive dans 5% (culture)
s'effacent spontanément dans la moitié des cas, après fistulisation.
Abcès froid sternal et ADPp
6.Les tuberculoses uro génitales
probablement fréquentes
mais manifestement sous diagnostiquées
Preuves dans les pays industrialisés, difficiles ailleurs
(stérilité, pseudo néoplasies du col, vésicales, rénales, épididymo-testiculaires…)
7. les tableaux plus rares et parfois déroutants
Empyèmes de nécessité
Otomastoïdites Larges fistules de la marge anale
Tuberculoses congénitales
TABLEAUX ASSOCIES
20% des tuberculeux ont des localisations multiples
TABLEAUX ASSOCIES
Généralement 2 ou 3 organes(adénopathies périphériques, pleurésie et
tuberculose pulmonaire)
Il n'est pas rare de rencontrer des malades ayant
6 ou 8 localisations tuberculeuses.
Il n'est pas rare de s'arrêter à un premier diagnostic lésionnel et de ne découvrir les
atteintes associées qu'ultérieurement.
LES URGENCES EN TUBERCULOSE
MILIAIRES
et
MENINGITES
1°. Les miliaires tuberculeuses.
Fréquence très difficile à estimerles patients décèdent avant le diagnostic
n'excèdent pas 1% des tuberculosesgrâce à la couverture vaccinale par le BCG?
Tableau cliniquetoux sèche, dyspnée rapidement progressive,
fièvre élevée, examen clinique souvent normal
nécessite une radiographie thoracique,
et parfois un lecteur expérimenté.
2°. Les Tuberculoses méningées.
Fréquence très mal appréciée dans les PED,
probablement faible grâce à la vaccination par le BCG
Toujours un autre foyer tuberculeux associé.
LES URGENCES EN TUBERCULOSE
Pratiquer les prélèvements nécessaires
etmettre au traitement
sans attendre leurs résultats
Pour conclure sur les TEP,
la présentation hétéroclite ne se justifie que par l'unité étiologique,il semble raisonnable de proposer
d'adopter la conduite suivante:Toute lésion chronique et curieuse
doit êtreprélevée et mise en culture
ou étudiée en histologie
TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSE
Si bien codifié
Et si mal connu!
En fait, peu d'armes…
Streptomycine (1944) premier antituberculeux,
Rifampicine (1967) dernier produit commercialisé
13 molécules antituberculeuses reconnues,
6 seulement sont utilisables aisément,
3 sont réellement puissantes.
Mais des stratégies efficaces
mono thérapie = Apparition de BK résistants
association de médicaments (années 60)
poly chimiothérapies (UICT, années 70)
BASES BACTERIOLOGIQUESDU TRAITEMENT
Le BK se multiplie toutes les 20 heures,
une prise unique par 24 heures
Mutations chromosomiques constantes,
association de médicaments
Les BK vivent dans différents milieux,
extra-cellulaires, intra-cellulaires, multiplication rapide, semi-sommeil ,
association de médicaments
ISONIAZIDE 5
RIFAMPICINE 10
PYRAZINAMIDE 20
ETHAMBUTOL 20
STREPTOMYCINE 20
THIACETAZONE 2,5Mg/kg/j
Programme et standardisation
Il y a des formes cliniques de la tuberculose,
il n'y a qu'un seul traitement de la tuberculose.
Pratique standard
remplissage des documents pour l’enregistrement des cas, dates des contrôles, type des contrôles et critères
de guérison
quel que soit le lieu, la pratique est la même;
gestion des approvisionnements
LES SCHEMAS DE TRAITEMENT
Pour les nouveaux cas
2 SHT + 10 HT le plus ancien
2 SHRZ + 6 HT préconisé par l’UICTMR
2 SHRZ + 4 HR le plus court
2ERHZ + 6 HE en cas de co-infection
LES SCHEMAS DE TRAITEMENT
Pour les rechutes OMS : 2 SERHZ + 1 ERHZ + 5 R3H3E3.
conditions de programmepas en retraitement ”individuel”
règle absolue, universellement admise,rechute ou reprise évolutive
= preuve bactériologique certaine
REGLES POUR LA CONDUITE D'UN TRAITEMENT
Toujours 3 médicaments au moins;pour un traitement court il faut R, H et Z ;
1 seule prise, le matin, à jeun ;posologie adaptée ;
durée parfaitement respectée ;
DOTS
contrôles réguliers
EFFETS SECONDAIRES DES ANTITUBERCULEUX
Les médicaments antituberculeux sont généralement fort bien tolérés, mais les effets secondaires graves imposent leur excellente
connaissance.
En pratique cependant il faudra garder à l’esprit que toute modification thérapeutique est si
lourde de conséquence qu’il impose de, chaque fois, bien mûrir cette décision
Monsieur Robert KOCH écrivait en 1882
"Désormais... nous sommes en présence d'un parasite visible et tangible...; ce parasite ne trouve des conditions d'existence que dans le corps de l'homme et des animaux: c'est là une donnée très consolante au point de vue de la lutte contre la tuberculose. Il en résulte qu'il faut s'attacher, avant tout, à tarir les sources d'où dérive l'infection. Une de ces sources, et la principale certainement, est l'expectoration des phtisiques qu'il faut s'appliquer à désinfecter et rendre inoffensive..."
RESISTANCE DES MYCOBACTERIES
Le phénomène du Fall and Rise
et sa signification
MUTATION CHROMOSOMIQUE
Z 1000 pour 1.000.000 de BK
S 40 pour 1.000.000 de BK
H 5 pour 1.000.000 de BK
R 1 pour 10.000.000 de BK
Richesse bacillaire des lésions
Nodule caséeux de 2 cm contient 1000 BK
Nodule excavé de même taille 1 M de BK
Caverne ouverte de même taille 1 MM de BK
Exemple: si H employé seul pour une caverne de 2 cm,
il survivra 5000 BK, initialement résistants!
POLYCHIMIOTHERAPIE
Cette connaissance de la résistance chromosomique explique la nécessité des
associations
Fait compris dès la première année d’utilisation de la Streptomycine
Validé par les travaux de Fox à Madras dès 1960
PREVENTION DES RESISTANCES
Priorité des Programmes de LAT:
Drogues en associations fixes
DOTS
Supervision des programmes
« Il vaut mieux ne rien faire plutôt que de mal le faire »