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Infections UrinairesQ93
Quelques Définitions
• Infections urinaires simples
• IU survenant chez des patients ne présentant pas de facteurs de risque de complication (voir ci-dessous). En pratique, elles ne concernent que la femme sans terrain particulier et sans comorbidité.
• Les IU simples comprennent les cystites aiguës simples et les pyélonéphrites aiguës simples.
• • Infections urinaires compliquées
• IU survenant chez des patients ayant au moins un facteur de risque pouvant rendre l’infection plus grave et le traitement plus complexe. Ces facteurs de risque de complication sont :
• - les anomalies organiques ou fonctionnelles de l'arbre urinaire, quelles qu’elles soient (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent, …)
– certaines situations pathologiques (diabète, immunodépression, insuffisance rénale, …)
– certains terrains physiologiques (homme, sujet âgé avec comorbidité, grossesse). Chez l’homme, les IU sont systématiquement à considérer comme compliquées du fait de la fréquence des anomalies anatomiques ou fonctionnelles sous-jacentes. Chez eux, toute cystite (sauf cas exceptionnel) et toute pyélonéphrite doivent être considérées et traitées comme des prostatites aiguës. Le sujet âgé est défini arbitrairement dans les publications par tout individu de plus de 65 ans. Il est cependant préférable de prendre en compte l’âge physiologique plutôt que celui de l’état civil. En conséquence, une cystite survenant chez une femme de plus de 65 ans n’ayant aucune comorbidité est à considérer et à traiter comme une cystite simple.
• Les IU compliquées regroupent les cystites compliquées, les pyélonéphrites compliquées et les Prostatites.
Quelques Définitions
• Remarques importantes
• Qu’elle soit initialement simple ou compliquée, une IU peut s’accompagner d'un sepsis grave parfois
• dénommé « uro-sepsis» .
• L’espèce bactérienne responsable n’intervient pas dans la classification en IU simple ou IU compliquée. E. coli reste toujours la bactérie la plus souvent isolée toutes formes cliniques confondues et quels que soient l’âge et le sexe du patient.
• Les termes « infection urinaire haute » et « infection urinaire basse » sont souvent utilisés. Ils peuvent cependant prêter à confusion, une IU « basse » pouvant être considérée à tort comme une infection facile à traiter. Or, parmi les IU « basses », on trouve des prostatites et des IU survenant chez des patients ayant un ou des facteurs de risque de complication. Cette terminologie ne sera donc pas employée ici.
• Les termes « infection primitive » et « infection secondaire » parfois utilisés par certains, notamment dans le cadre des pyélonéphrites [1], ne seront pas non plus utilisés ici car également susceptibles de créer une confusion.
• - Seules peuvent être qualifiées de simples les IU de la femme n’ayant aucun terrain particulier,
• aucune comorbidité et aucune anomalie organique ou fonctionnelle de l'arbre urinaire.
• - Les autres situations sont qualifiées d'IU compliquées. Par définition, les hommes ne peuvent avoir
• une IU simple.
• - Simple ou compliquée, l'IU parenchymateuse peut s'accompagner d'un sepsis grave.
• - Les terminologies suivantes sont abandonnées : IU haute ou basse ; IU primitive ou secondaire.• Une cystite est qualifiée de récidivante s’il y a eu au moins 4 épisodes en 12 mois.
• La colonisation urinaire – ou bactériurie asymptomatique – est la présence d’un micro-organisme dans les urines sans manifestations cliniques associées.
Incidence et Epidémiologie
• 30% des femmes de 20-40 ans (30 X plus chez la Femme / Homme)• > 65 ans 20% des Femme /10% Homme• Probabilité de faire une réinfection liée au nombre d’infections
antérieures• La récidive intervient après 15J et avant 5 mois
Stamey Medecine 1977
Physiopathologie• Voie ascendante• 85% de E Coli• Adhérence et colonisation• Pili / Fimbriae• Pili 1 – Uroplakines (UPIa et UPIb)
des cellules Urothéliales en ombrelles
GénotypeHLA A3
Le (a–b–) Le (a+b–)
(non sécréteur)
Pas de fucosylation
Généralités• Infections fréquentes non spécifiques
• Origine ascendante
• Favorisées par un terrain (diabète, grossesse, HBP…)
• Plus souvent = BG- (E Coli)
• Agents fréquents dans pathologie urétrale = Techniques d’identification spéciales (CT, UU, GV)
• Infections dites « spécifiques » = BK, Bilharzie, gonocoque
• Deux situations
– Infections fébriles (parenchyme)
– Infections non fébrile (cystite)
Epidémiologie
• Infections bactériennes les + fréquentes• Prévalence < 5% chez la femme• Prévalence < 0.1% chez l’homme• Après 65 ans Prévalence > 20% chez la femme• Après 65 ans Prévalence > 10% chez l’homme• Ratio F/H = 30/1 chez adulte jeune• Ratio F/H = 3/1 chez les sujets âgés
Physiopathologie
• Chez la femme– Brièveté urétrale– Modification de la flore
• Toilette intime, ménopause + pH urinaire (pH >4.4)
– Rapports sexuels (cystite de la lune de miel)
• Chez l’homme– Urètre long et sécrétions prostatiques acides (rôle
bactéricide)– Homme âgé = diminution des sécrétions prostatiques, HBP
Physiopathologie • Voies de contamination
• Vessie
– Spontanées
• Ascendante digestif -> urètre -> vessie
• Anatomique + brides hyménéales + Troubles digestifs
– Provoquées
• Traumatiques (instrumentales, hygiène, modification du pH vaginal)
• Rein
– Ascendante = reflux, obstruction
– Hématogène = septicémie, bactériémie
Question devant l’infection urinaire
• Réalité de l’infection
– BU/ ECBU
• Fièvre ?
• Obstruction ?
• Cause favorisante ?– Corps étranger
– Malformation
• Terrain favorisant ?– Âge (ménopause)
– Diabète
– Femme enceinte
– T immunodéprimé
Les Germes en causeCommunautaire Nosocomiale
E Coli (colibacille)
R à Amoxicilline
80%
40%
50%
>50%
Proteus (calculs)
Klebsiella
10% 25%
Staph sp 2-3% 4%
Strep sp 1% 7%
Pseudomonas Aeruginosa
- 10-20%
Candida sp - 2%
La résistance antibiotique de l’E Coli?
(réponses vraies)
• A/ Amoxicilline = 40 à 60%
• B/ Augmentin 40%
• C/ Bactrim 20%
• D/ Ciflox 5 à 20%
• E/ Ciflox 1à 2%
• F/ 30% des antibiotiques prescrits sont inadaptés ou inefficaces.
La résistance antibiotique de l’E Coli?
(réponses vraies)
• A/ Amoxicilline = 40 à 60%
• B/ Augmentin 40%
• C/ Bactrim 20%
• D/ Ciflox 5 à 20%
• E/ Ciflox 1à 2%
• F/ 30% des antibiotiques prescrits sont inadaptés ou inefficaces.
La résistance antibiotique de l’E Coli? AFSSAPS 2008
• La résistance d'E. coli aux C3G injectables reste faible (≤ 2%), même s'il émerge un mécanisme derésistance préoccupant : la production de BLSE (type CTX-M) par des souches communautaires.
• Une antibiothérapie par SMX-TMP ou par un autre antibiotique dans les 3 à 6 mois précédents augmente significativement le risque d’infection urinaire à bactérie résistante au SMX-TMP.
La résistance antibiotique de l’E Coli? AFSSAPS 2008
• De façon pragmatique :
• - la prescription d’une quinolone dans les 6 mois précédents (quelle qu’en ait été l’indication) expose au risque de sélection de souches moins sensibles. Il faut donc veiller à ne pas prescrire ces molécules de façon répétée chez un même patient.
• - la prescription d’une fluoroquinolone devrait être évitée lorsqu’il existe une résistance aux quinolones de première génération (acide nalidixique, acide pipémidique, fluméquine).
• - chez la femme jeune, sans exposition récente à la classe des quinolones, la prévalence de la résistance reste faible (environ 5%), ce qui autorise l’utilisation de cette classe en traitement probabiliste.
• - la résistance acquise aux fluoroquinolones est plus fréquente chez la personne de plus de 65 ans et elle est plus fréquente chez la femme que chez l’homme.
La résistance antibiotique de l’E Coli? AFSSAPS 2008
• Au total, les dernières données dont nous disposons indiquent une résistance à E. coli :
• - faible (< à 10 %) pour les aminosides, les carbapénèmes, les C3G, les fluoroquinolones (pourcentages de résistance différents selon les populations étudiées), la fosfomycine trométamol et la nitrofurantoïne.
• - élevée (> 20 %) pour l’amoxicilline, l’amoxicilline + acide clavulanique, les céphalosporines de première génération, le pivmecillinam et le SMX-TMP.
Le diagnostic • Clinique• Bandelette urinaire
– En urgence ++, rapide et VPN=98%• Faux négatifs : les cliniciens doivent être avertis du risque très faible (environ 3 %) mais possible de
• faux négatifs pour le test des nitrites en cas de :
• - bactériurie faible (dilution des urines, séjour des urines dans la vessie < 4 heures, compte de
• bactéries trop faible) ;
• - régime restreint en nitrates, pH urinaire acide ou traitement diurétique ;
• - infection causée par certaines bactéries non productives de nitrites comme les infections à streptocoques, entérocoques,
Acinetobacter spp. ou S. saprophyticus.
2008
Le diagnostic
• ECBU– Germes à l’examen direct– Culture + antibiogramme– Bactériurie monomicrobienne > 100 000/ml– Leucocyturie > 10000/ml
2008
Concernant l’ECBU et sa technique de prélèvement (réponses vraies)
• A/ Désinfection locale préalable (Dakin), rétraction du prépuce et des lèvres.
• B/ Recueil des urines en milieu de jet.• C/ Si patient sondé ponction dans le collecteur
ou l’orifice de la sonde.• D/ Transport au laboratoire en moins de 4
heures.• E/ Conservation possible à 4°C quelques
heures.
Concernant l’ECBU et sa technique de prélèvement (réponses vraies)
• A/ Désinfection locale préalable• B/ Recueil des urines en milieu de jet.• C/ Si patient sondé (ponction de la sonde après
clampage, jamais dans le collecteur, ni à l’orifice de la sonde).
• D/ Transport au laboratoire en moins de 4 heures (une heure).
• E/Conservation possible à 4°C quelques heures.
Images et infection urinaire
• Dans les pyélonéphrites aiguës, sauf cas particuliers, il n’y a plus lieu de réaliser un ASP en plus de l’échographie pour rechercher un calcul radio-opaque.
• L'UIV n'a plus aucune indication dans le champ de l'infection urinaire. Elle doit être remplacée dans tous les cas par le scanner multibarrettes.
Autres examens
• Cystoscopie (CR)• UIV (CR)• Urétrocystographie ascendante et mictionnelle
– (CR et 2 mois après la cystite)
• Echographie scanner = 0• Cytologie des urines = (CR) et après cystoscopie• Examen gynécologique = prélèvements• Examen digestif = colopathie• Examen endocrinien = diabète
DEFINITION CYSTITE
• Etat inflammatoire ou infectieux• Douleurs sus-pubiennes• Urines troubles / Hématuriques (terminale)• Pas de fièvre état général conservé• Cystite aigüe simple, compliquée, récidivante• Triade:
– Brûlures mictionnelles– Pollakiurie intense– Mictions impérieuses
DEFINITION CYSTITE
• Cystite aiguë simple– Femme 15-65 ANS– Pas de FDR, isolée– ECBU inutile
• Cystite compliquée– Tous les autres cas
• Obstacle, reflux, postopératoire, calcul, diabète, sida, grossesse, enfant, corticoïdes
– Reprise des troubles dans le mois– plus de 4 épisodes par an
• Cystite récidivante– Au moins 4 épisodes sur 12 mois (AFSSAP 2008)
ETIOLOGIES• Sujet prédisposé • Tumeur de vessie• Lithiase vésicale• Mauvaise hygiène locale• Constipation• Tuberculose• Rétrécissement uréthral• Diverticule uréthral• Reliquats hyménéaux• Atrophie vaginale post ménopausique• Modification de la flore et du PH vaginal• Rapports sexuels
Infections Urinaires Récidivantes Définition
• > 4 IUB / an• 95% des infections récurrentes = réinfections• Etat inflammatoire ou infectieux• Douleurs sus-pubiennes• Urines troubles / Hématuriques (Terminale)• Pas de fièvre état général conservé• Triade:
– Brûlures mictionnelles– Pollakiurie intense– Besoin impérieux
Réinfection ? Versus Persistance Bactérienne ?
Les Facteurs Favorisants la Réinfection
• L’urètre féminin aisément colonisable / défenses efficaces
– Élimination des germes liées aux cellules par desquamation superficielle (épithélium oestrogéno-sensible susceptible de fixer les Uro-pathogènes)
– Bactéries « piégées » par le mucus des glandes para-urétrales
– Passages de l’urine
– Production d’Ig, de cytokines et phagocytose
– Rôle protecteur capital des lactobacilles vis-à-vis des infections
– Lactobacilles dépendent de l’imprégnation oestrogénique +++
• Oestrogénodépendance +++KUNIN J urol 2002
NEUT Sté Française de microbiologie 2003
Les Facteurs Favorisants la Réinfection
d’Origine Sexuelle (OS)
Activité sexuelle ++RR X 60 < 48H
STROM Ann Intern Med 1987
Utilisation de SpermicidesRR X 5.7
Hooton N Engl J Med. 1996
Utilisation de préservatifs+ E Coli – Lactobacillus VaginauxESCHENBACH J Infect Dis 2001
LACH Nurse Pract 1980
Partenaire récent < 1 anRR X2
FOXMAN Epidemiology 1995
DiaphragmeRR X 8.4
STROM Ann Intern Med 1987
Lingettes déodorantes
Tampons
RR X 1.51
FOXMAN Epidemiology 1995
Homosexualité féminineMARRAZZO J Infect Dis 2002
Position sexuelleLACH Nurse Pract 1980
Les Facteurs Favorisants la Réinfection
d’Origine Hormonale (OH)
Ménopause =
Résidu vésical (28 % vs 2 % non M)
Cystocèle (19 % vs 0 % non M)
RAZ Clin Inf Dis 2000
Intégrité Muqueuse
Vestibulo-urétrale
Equilibre de la flore vestibulaireRôle protecteur des lactobacilles
Sécrétions des glandes para-urétrales
Traitement oestrogénique local10 X (-) cystite chez Ménopausée
RAZ UTI 1993
+++++
Les Facteurs Favorisants la Réinfection Autres
DIGESTIFSConstipationColites
GYNECOLOGIQUESInfections gynécologiques
HYGIENODIETETIQUESBoissonStressAnxiété
Les Facteurs Favorisants la Persistance Bactérienne
Important de les Identifier = Traitements SpécifiquesGLUCO + PHOTO (ASP) + ECHO + CYSTO
Diagnostics différentiels• Cystites tuberculeuses
– ECBU + PCR urine, UIV, Cystoscopie + Biopsies
• Cystites Iatrogènes– Cyclophosphamide
• Cis• Fistules colovésicales • Cystites à urine claires
– Origine psychique
• Cystites interstitielles– Femme de 50-55 ans– Infection chronique, virale, hormonale, immunologique
Principes généraux du traitement de la cystite
• Avantages et inconvénients de la fosfomycine trométamol dans le traitement des cystites aiguës simples
• Avantages :
• - Prise unique facilitant l’observance thérapeutique.
• - Prévalence très faible des résistances acquises pour les entérobactéries.
• - Absence de résistance croisée avec les autres antibiotiques.
• - Bonne tolérance clinique et absence d’effets indésirables graves.
• Inconvénients :
• - Inefficacité sur Staphylococcus saprophyticus.
• - Pas d’études disponibles pour les traitements de 3 jours.
• - Taux d'éradication tendant à être inférieur à celui des fluoroquinolones (en traitement de 3 jours, en particulier).
• Avantages et inconvénients de la nitrofurantoïne dans le traitement des cystites aiguës simples
• Avantages :
• - Prévalence très faible des résistances acquises.
• - Absence de résistance croisée avec les autres antibiotiques.
• - Efficacité sur Staphylococcus saprophyticus.• Inconvénients :
• - Traitement long, avec un nombre élevé de comprimés et de prises quotidiennes.
• - Absence d’efficacité sur certaines entérobactéries (Proteus rettgeri, Morganella et Providencia).
• - Effets indésirables graves décrits (rares, essentiellement en cas de traitements prolongés).
Principes généraux du traitement de la cystite
• Avantages et inconvénients des fluoroquinolones dans le traitement des cystites aiguës simples
• Avantages :
• - Très bonne efficacité clinique et bactériologique.
• - Traitement court possible, en prise unique ou en cure de 3 jours.
• - Peu d’effets indésirables.
• Inconvénients :
• - Evolution de la résistance.
• - Faible efficacité des traitements en prise unique sur S. saprophyticus par rapport aux traitements de 3 jours.
• - Classe thérapeutique précieuse pour d'autres indications.
• Avantages et inconvénients du SMX-TMP dans le traitement des cystites aiguës simples
• Avantages :
• - Très bonne efficacité clinique et bactériologique sur les souches sensibles.
• - Traitement court possible (cure de 3 jours).
• Inconvénients :
• - Effets indésirables parfois sévères.
• - Fréquence des résistances acquises élevée ne permettant plus de l’utiliser en traitement
• probabiliste.
Principes généraux du traitement de la cystite
Principes généraux du traitement de la cystite
Principes généraux du traitement de la cystite
Principes généraux du traitement de la cystite
Principes généraux du traitement de la bactériurie asymptomatique
PYELONEPHRITE AIGUE
DEFINITION
• Infection parenchymateuse rénale fébrile– Fièvre et/ou Frissons
• Douleurs lombaires unilatérales
• Triade:– Brûlures mictionnelles– Pollakiurie– Pyuries
Causes Urologique de la Pyélonéphrite
• A/ Reflux vésico-rénal• B/ Lithiase (coralliforme = protéus)• C/ ATCD pyélonéphrite = foyer microbien quiescent• D/ Manœuvre rétrograde, chirurgie du rein• E/ Dérivations urinaires• F/ Stase rénale (Lithiase, tumeur, grossesse, jonction
pyélo-urétérale, sténose urétérale, tuberculose)• G/ Foyer infecté loco-régional (cystite,
prostatite,sigmoidite, appendicite, salpingite)
Facteurs « terrain » qui doivent faire considérer la PNA comme
compliquée ?
• A/ Grossesse
• B/ Diabète
• C/ Sujet immuno-déprimé
• D/ Sujet d’âge supérieur à 65 ans ou d’âge inférieur à 18 mois
• E/ Anomalies urologiques connues
Quels sont les facteurs « cliniques » qui doivent faire considérer la PNA
comme compliquée ?
• A/ Hypotension artérielle• B/ AEG• C/ Anurie• D/ Fosses lombaires hyperalgiques, empâtées avec
contractures• E/ Etat de choc infectieux
Les Examens Complémentaires à Demander
• Bandelettes Urinaires– (si négatives élimine pratiquement le diagnostic (faux négatif < 5%)
• ECBU + antibiogramme– (pyurie et présence de germes)
• Hémocultures• NFS, VS, CRP (Hyperleucocytose avec polynucléose)• Ionogramme sanguin, urée, créatininémie• bHCG• ASP + Echographie (Calcul? Dilatation? Abcès?)• UIV (Si pyélonéphrite récidivante +/- cystographie
rétrograde)• TDM discutée (échec thérapeutique ou récidive)
Quels sont les principes généraux du traitement de la PNA non
compliquée?
Quels sont les principes généraux du traitement de la PNA compliquée?
Quels sont les principes généraux du traitement de la PNA gravidique?
Quels sont les antibiotiques utilisables et la durée de traitement ?
Quels sont les antibiotiques utilisables et la durée de traitement ?
Quels sont les antibiotiques utilisables et la durée de traitement ?