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26/10/2016
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Infections urinairesInfections urinairescommunautairescommunautaires
Dr MARTINDr MARTIN
PhysioPhysio--pathologiepathologie
Voie ascendante, rétrograde
Anomalies anatomiques et/ou dispositif/exploration urinaire
Voie hématogène
26/10/2016
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Rappel anatomiqueRappel anatomique
Rétrograde
Rappel anatomiqueRappel anatomique
Hématogène
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TerminologieTerminologieInfection urinaire simple :
. Pas de facteur de complication
. Comprend la cystite aiguë simple et la pyélonéphrite
Infection urinaire compliquée :. Anomalie anatomique ou fonctionnelle (résidu post mictionnelle
reflux, lithiase, acte récent,…). Pathologies associées (diabète, immunodépression, …). Homme, grossesse. Comprend : cystites compliquées, pyélonéphrites compliquées, prostatites
Cystites récidivantes :. 4 épisodes/an ou dernier épisode<3 mois
Colonisation urinaire/ bactériurie asymptomatique :. Présence d’un micro-organisme SANS infection
Facteurs favorisantsFacteurs favorisants
Sexe féminin
Grossesse
Activité sexuelle
Utilisation de spermicides (mictions rares, retenues, incomplètes)
Diabète déséquilibré et/ou compliqué (neuropathie vésicale)
Anomalie organique ou fonctionnel du tractus urinaire
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CliniqueCliniqueCystite aigue simple :
. 3 signes :. Brûlures et/ou douleurs à la miction. Pollakiurie. Mictions impérieuses
. Absence +++ :. Fièvre. Douleurs lombaires
Une hématurie peut exister : ne constitue pas un signe de gravité
Chez l’homme à considérer comme une prostatite
Cystites aigues compliquées :. Mêmes signes que la cystite simple + anomalie urologique
CliniqueClinique
Cystites aigues récidivantes :. 4 épisodes de cystites simples/an
Facteurs favorisants :. Activité sexuelle. Spermicides. Première infection urinaire<15 ans
Chez la femme ménopausée :. Prolapsus vésical. Incontinence urinaire. Résidu vésical post-mictionnel
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CliniqueCliniquePyélonéphrite aigue simple :
. Signes de cystite (inauguraux, parfois discrets)
. Fièvre +- frissons
. Douleur fosse lombaire, irradiante descendantevers les organes génitaux
spontanéeprovoquée à la percussion (signe de Giordano)
. +- Signes associés :. Vomissements. Diarrhées. Météorisme abdominale
Pyélonéphrite aigue compliquée : cf infection urinaire compliquée
Chez l’homme : pyélonéphrite = prostatite associée
CliniqueClinique
Prostatite aigue :. Signes urinaires de cystite
. Douleurs pelviennes indépendantes de la miction
. Signes généraux : fièvre, frissons, malaise
Existe des formes pauci symptomatiques
. TR : prostate augmentée de volume, très douloureuseparfois TR normal
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Examens complémentairesExamens complémentaires
Bandelette urinaire (BU) : recherche de leucocyturie et/ou nitrite
Si : L- et N- : VPN à 95% (valeur prédictive négative d’une infection urinaire)
BU positive si L+ et/ou N+. N’affirme pas l’infection. Existence d’une infection urinaire si signe clinique +++
L + : détection de polynucléaires présent dans les urines
N+ : présence d’une enz (nitrate réductase) sécrétée par les bactéries(Faux positifs = N- mais présence de bactérie
. Staphylocoque, entérocoque, Streptocoque)
Examens complémentairesExamens complémentaires
ECBU : examen cyto-bactériologique des urines
. A réaliser devant TOUTE suspicion d’infection urinaire(sauf devant une cystite simple)
. Permet de quantifier la leucocyturie
. Permet la mise en culture des urines et l’obtention de l’antibiogramme
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Examens complémentairesExamens complémentaires
Autres examens :
. Echographie de « l’arbre » urinaire. Recherche résidu post-mictionnel. Dilatation des cavités pyélo-calicielles (obstacle en aval). Signe de pyélonéphrite et/ou abcès
. +- Echographie prostatique intra rectale
. +- ASP : lithiase radio opaque
. Uro-TDM : abcès, pyélonéphrite, dilatation pyélocalicielle
Examen ancien non recommandé : UIV (urographie intra veineuse)
Examens complémentairesExamens complémentaires
En pratique :
. Cystite simple : BU uniquement
. Cystite compliquée : BU + ECBU
. Pyélonéphrite (prostatite) : BU + ECBU + échographie (et/ou TDM)
Les examens doivent être réalisés au plus vite
En cas de pyélonéphrite : une imagerie (echo ou TDM) <24h
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TraitementsTraitements
A l’absence d’ECBU ou de négativité de l’ECBU :
Traitement probabiliste +++
UN SEUL GERME A RETENIR :
E. Coli = colibacille(entérobactérie)
Autres germes :. Protéus, Klebsiella. Staphylococcus saprophyticus (cystite). Streptocoques
. Pseudomonas (nosocomiale)
TraitementsTraitements
Cystite simple : . 1ere intention : fosfomycine en prise unique. 2eme intention : furadantine 5j
fluoroquinolone (FQ) prise unique ou 3j
Cystite compliquée :. 1ere intention : furadantine 7j. 2eme intention : FQ 5j
Cystite récidivante :. Traitement des facteurs favorisants. Traitement idem cystite simple. Si relation au coït : ex furadantine 1cp <2h après le rapport
(En simplifiant les traitements)
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TraitementsTraitements
Pyélonéphrite aigue :. Si simple : FQ ou céphalosporine 3eme génération
. Si signe généraux : hospitalisation. FQ ou C3G + aminoside (2 à 3j)
Durée : 7 à 14 jours en fonction de la clinique (hors prostatite)
Prostatite aigue :. FQ ou C3G. Si signes généraux : idem + aminoside (2 à 3j)
Durée : au moins 3 semaines… à ré évaluer
TraitementsTraitements
Quelque soit l’infection urinaire :
L’antibiothérapie probabiliste sera à adapter après :
ANTIBIOGRAMME