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Héroïque – Alan Cashion Allan Cashion a péri, à l’âge de 23 ans, le 25 juillet 1944, pendant la seconde guerre mondiale. Il était membre de l’escadron 421 de l’Aviation Royale du Canada (ARC), une unité qui a participé à la libération de la France du joug nazi, après le jour du débarquement. A. Cashion pilotait l’un des dix Spitfires Mark IX, en reconnaissance sur Pont l'Évêque et les bords de Seine où la Luftwaffe était installée, quand quarante Messerschmitd bf 109 pourchassèrent l’escadron. Seul Allan Cashion tomba. Les habitants de Charleval ébranlés, se précipitèrent. Ils enveloppèrent l’aviateur dans un linceul et l’inhumèrent au cimetière de Charleval. Il n’aura pu assister à la libération de Charleval, le mercredi 30 août 1944, à 10h30. Différentes recherches en France n’ont pas été concluantes. Il faudra attendre la pugnacité de M. Pesier, l’intérêt de Matthew McHugh, guide du "Musée canadien des plages du débarquement - Centre Juno Beach" puis les recherches, la rédaction d’un article et l’appel à témoins, mené par le journaliste canadien Robert Frank , dans le 1er hebdomadaire québequois, The Suburban, pour retrouver des parents du pilote. "Tout le monde est heureux. Les gens sortent de leurs cachettes. Nous allons dans Charleval, voir passer l’infanterie Canadienne..." écrira Marguerite Sandrail, dans son "Journal de guerre sur Charleval 1944". Quelques années plus tard, l’Association Normande du souvenir (ANSA) mena des fouilles et exhuma des morceaux de l’avion. Baptiser le pont situé sur cette nouvelle déviation permettra de rendre hommage à l'aviateur Allan Cashion, comme un devoir de mémoire. Cependant, tout baptême doit avoir l’autorisation de la personne qui en porte le nom ou d’un de ses parents. Aujourd’hui, non seulement de grands moments d’émotion ont été réveillés, à Charleval et outre-Atlantique, chez nos "cousins" ; mais surtout, un de ses descendants autorise Charleval à rendre cet ultime hommage. A l'initiative de la municipalité, le pont sera baptisé "Pont Allan Cashion", le 1er septembre 2012. Prenez-date! Deux articles, rédigés par le journaliste Robert Franck parus dans l'hebdomadaire le plus diffusé au Canada : The Suburban Blog de Robert Franck : http://www.newscoverage.org Blason de l'escadron et morceaux de la carlingue des avions, retrouvés par ANSA. Site internet : http://www.ansa39-45.fr/news.htm Autre site ressource : http://www.junobeach.org/

Héroïque Allan Cashion

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Différentes recherches en France n’ont pas été concluantes. Il faudra attendre la pugnacité de M. Pesier, l’intérêt de Matthew McHugh, guide du "Musée canadien des plages du débarquement - Centre Juno Beach" puis les recherches, la rédaction d’un article et l’appel à témoins, mené par le journaliste canadien Robert Frank, dans le 1er hebdomadaire québequois, The Suburban, pour retrouver des parents du pilote. mena des fouilles et exhuma des morceaux de l’avion.

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Page 1: Héroïque Allan Cashion

Héroïque – Alan Cashion

Allan Cashion a péri, à l’âge de 23 ans, le 25 juillet 1944, pendant la seconde

guerre mondiale. Il était membre de l’escadron 421 de l’Aviation Royale du

Canada (ARC), une unité qui a participé à la libération de la France du joug

nazi, après le jour du débarquement.

A. Cashion pilotait l’un des dix Spitfires Mark IX, en reconnaissance sur Pont

l'Évêque et les bords de Seine où la Luftwaffe était installée, quand

quarante Messerschmitd bf 109 pourchassèrent l’escadron. Seul Allan

Cashion tomba.

Les habitants de Charleval ébranlés, se précipitèrent. Ils enveloppèrent

l’aviateur dans un linceul et l’inhumèrent au cimetière de Charleval.

Il n’aura pu assister à la libération de Charleval, le mercredi 30 août 1944, à

10h30.

Différentes recherches en France n’ont pas été concluantes. Il faudra

attendre la pugnacité de M. Pesier, l’intérêt de Matthew McHugh, guide du

"Musée canadien des plages du débarquement - Centre Juno Beach" puis

les recherches, la rédaction d’un article et l’appel à témoins, mené par le

journaliste canadien Robert Frank, dans le 1er hebdomadaire québequois,

The Suburban, pour retrouver des parents du pilote.

"Tout le monde est heureux. Les gens sortent de leurs cachettes. Nous

allons dans Charleval, voir passer l’infanterie Canadienne..." écrira

Marguerite Sandrail, dans son "Journal de guerre sur Charleval 1944".

Quelques années plus tard, l’Association Normande du souvenir (ANSA)

mena des fouilles et exhuma des morceaux de l’avion.

Baptiser le pont situé sur cette nouvelle déviation permettra de rendre

hommage à l'aviateur Allan Cashion, comme un devoir de mémoire.

Cependant, tout baptême doit avoir l’autorisation de la personne qui en

porte le nom ou d’un de ses parents.

Aujourd’hui, non seulement de grands moments d’émotion ont été

réveillés, à Charleval et outre-Atlantique, chez nos "cousins" ; mais surtout,

un de ses descendants autorise Charleval à rendre cet ultime hommage.

A l'initiative de la municipalité, le pont sera baptisé "Pont Allan Cashion",

le 1er septembre 2012. Prenez-date!

Deux articles, rédigés par le journaliste Robert

Franck parus dans l'hebdomadaire le plus

diffusé au Canada : The Suburban

Blog de Robert Franck : http://www.newscoverage.org

Blason de l'escadron et morceaux de la carlingue

des avions, retrouvés par ANSA. Site internet :

http://www.ansa39-45.fr/news.htm

Autre site ressource :

http://www.junobeach.org/