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Training seminar on impact and dissemination for strategic partnerships

TRANSNATIONAL COOPERATION ACTIVITIES (TCA)

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LES NOUVEAUX DEFIS DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Jeudi 26 avri l 2018 - 9h / 16h30

Une conférence organisée par l'Agence Erasmus+ France / Education Formation en partenariat avec le DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst). Les participants, issus des établissements et réseaux de l'enseignement supérieur français, européen et africain, sont réunis pour échanger sur les nouveaux défis de l'enseignement supérieur :

L’événement est accessible en anglais, allemand et français

Cité universitaire internationale de Paris

Journée animée par Emmanuelle Bastide, journaliste à RFI

• les universités européennes, nouvel enjeu de l'espace européen de l'enseignement supérieur• Erasmus + et la mise en œuvre des principes de Bologne• les nouveaux enjeux de la reconnaissance des compétences• les nouveaux modes de coopération avec le continent africain• le numérique pour une université européenne, ouverte et attractive

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PROGRAMME

Présentation

Cette conférence internationale Erasmus +, en inter-agences franco-allemand (Agence Erasmus+ France/Education Formation et DAAD - Deutscher Akademischer Austauschdienst) s’inscrit dans la suite des objectifs énoncés par le Président de la République française lors du Discours de la Sorbonne le 26 septembre 2017 et de ceux du Conseil européen du 14 décembre 2017 qui a placé l’éducation et la culture en haut des priorités politiques de l’Union européenne.

L’enseignement supérieur européen sera abordé sous l’angle de la mise en œuvre du programme Erasmus + pour renforcer l’espace européen de l’enseignement supérieur et des principes de convergence des systèmes d’enseignement des quarante-huit membres du processus de Bologne, de leur mise en œuvre, en amont de la Conférence interministérielle des 24 et 25 mai 2018, à Paris. La volonté de l’Union européenne est de bien s’articuler avec le processus intergouvernemental de Bologne, comme de déployer la coopération universitaire avec l’Afrique, tant avec les mobilités Erasmus + entre l’Europe et des pays de la zone Afrique Caraïbes Pacifique, qu’avec le programme de mobilités universitaires intra-africaines.

Les universités européennes devront permettre selon la Ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Innovation à « un étudiant européen d’avoir l’impression d’être dans son université lorsqu’il étudie dans un autre établissement que le sien » et également « d’assurer la mobilité des personnels pour diffuser une pédagogie commune et créer un vrai diplôme européen ».

Ces enjeux stratégiques pour le développement d’une économie de la connaissance seront abordés dans le contexte de la numérisation des savoirs, vital pour 90% des actifs d’ici 2025 (cf. Cadre général de la nouvelle stratégie globale en matière de compétences pour l’Europe) et des nouveaux outils et usages de la reconnaissance de toutes les compétences.

A travers trois ateliers, co-animés par des équipes franco-allemandes, la parole sera donnée à des experts et des porteurs de projets pour éclairer à la fois les perspectives et les réussites de terrain. Les établissements pourront réfléchir aux futurs enjeux de l’université dans cet espace européen de l’enseignement supérieur et échanger avec des homologues africains, français ou allemands.

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PROGRAMME

9h - 9h3 0

1 0h - 1 0h3 0

1 0h3 0 - 1 1h

9h3 0 - 1 0h

Les principes de Bologne et l’instrument Erasmus +, état de l’art w Klaus Birk, Directeur de l’Agence nationale Erasmus+, office allemand d’échanges universitaires (DAAD) w Simone Bonnafous, Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, IGAENR chargée de mission Bologne w Laure Coudret-Laut, Directrice de l’Agence Erasmus+ France / Education et Formation

Les universités européennes, nouvel enjeu de l’espace européen de l’enseignement supérieurw Sophia Eriksson Waterschoot, Directrice Jeunesse Education Erasmus+, Direction Générale Education Audiovisuel et Culture de la Commission européenne (sous réserve)w Maria Gravari-Barbas, Vice-Présidente en charge des Relations Internationales, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonnew Peter Lievens, Vice-Recteur des Relations internationales, KU Leuven, Belgique

Université de Paris-Descartes, projet Erasmus+ IDEAL, Infectious Diseases Teaching Europe Africa Learningw Paul d’Arbela, Doyen de la Faculté de Médecine, Mother Kevin post-graduate Medical School de Kampala - Ouganda w Caroline Charlier-Woerther, Université Paris-Descartes/Hôpital Necker enfants malades ;

Maison des Sciences et Techniques de Poitou-Charentes, projet Erasmus+ MIRVA, Making Informal Recognition Visible and Accessiblew Serge Ravet, Directeur de l’Innovation

Fondation Maison des Sciences de l’Homme, projet Erasmus+ D-Transform, DigiTal Resources As a New Strategical Factor for a Renovation of Modernization in higher educationw Anne Boyer, Présidente de l’Université Numérique Ingénierie et Technologie w Angela Procoli, Conseillère senior partenariats internationaux, Fondation Maison des Sciences de l’Homme

Accueil, café

Illustration des thématiques de la journée par des expérimentations et pratiques d’établissements

Pause

Propos introductifs

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PROGRAMME - ATELIERS

1 1h - 1 2h3 0Ateliers parallèles

Les nouveaux modes de coopération entre l’Europe et le continent africain

w Hortense Atta Diallo, Vice-Présidente Relations Internationales, Université Nangui Abrogoua, Côte d’Ivoire w Deidre Lennan, Commission européenne, Direction Générale Education, Audiovisuel et Culturew Julia-Sophie Rothmann, Justus Liebig University Gießen, Allemagne, Projets Erasmus + de mobilités avec l’Ougandaw Timothée Toury, Chef de projet européen, Université technologique de Troyes, projet Erasmus + renforcement des capacités MOSE-FIC

La coopération universitaire UE-Afrique est ancrée dans les pratiques des acteurs et décideurs de l’enseignement supérieur des deux continents. Cette coopération s’est notamment concrétisée dans le cadre du programme Erasmus + à travers des projets de mobilités et de soutien à la réforme de l’enseignement supérieur mais aussi par la diffusion des principes et outils de Bologne sur le continent africain.Il y a aujourd’hui une volonté politique forte de renforcer le partenariat UE-Afrique, notamment sur le volet jeunesse en favorisant le développement des compétences, la création d’emplois et in fine la stabilité et la prospérité des deux continents.

Quels sont les stratégies, les opportunités et les impacts de cette coopération universitaire ?Cela s’est traduit récemment par :• un cadre pour la mobilité intra-africaine adopté par la Commission européenne et l’Union Africaine en 2014 et effectif depuis 2016. L’objectif est de promouvoir la coopération entre les acteurs africains de l’enseignement supérieur afin de développer les compétences des étudiants et des personnels grâce à la mise en réseau, la mobilité et l’innovation avec le possible appuie technique d’établissements d’enseignement supérieur européens.

• la présentation d’un cadre revisité d’actions communes pour renforcer le partenariat stratégique entre l’Europe et l’Afrique (5eme Sommet EU –Afrique et 4ème somment Europe Afrique pour la jeunesse- Abidjan - octobre 2017).

• l’ouverture, en 2016, de la mobilité Erasmus + avec les pays ACP et en 2018 d’un volet spécifique avec 12 pays d’Afrique de l’Ouest : le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Sénégal. Cette ouverture traduit la priorité de la Commission européenne de développer la coopération avec le continent africain. L’enveloppe supplémentaire attribuée à la France est de 900 000€.

• la Commission a également présenté son approche Digital4Development sur la promotion des nouvelles technologies dans les pays en développement et la diffusion du numérique dans la politique de développement de l’UE.

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PROGRAMME - ATELIERS

Les nouveaux enjeux de la reconnaissance des compétences

w Jean-Louis Gouju, Conseiller scientifique, Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovationw Christian Ollivier, Coordonnateur du projet Evaluation des compétences en intercompréhension : réception et interactions plurilingues (EVAL-IC), Université de la Réunionw Juliette Plutus-Plateau, Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, projet Erasmus+ ExtraSup

w Serge Ravet, Directeur de l’Innovation, Maison des Sciences et Techniques de Poitou-Charentesw Christina Reissner, Université de la Sarre, partenaire du projet EVAL-IC (sous réserve) La perspective d’une économie de la connaissance concentre les enjeux sur le développement des compétences et leur reconnaissance. Cet enjeu est particulièrement prégnant dans la course mondiale pour l’accès des populations à l’enseignement supérieur.Le défi est également social, la reconnaissance des compétences étant directement liée à celui de l’inclusion.Au niveau européen, l’enjeu de la reconnaissance des compétences est triple car il doit articuler :• la prise en compte de types de compétences et leur contexte d’apprentissage ;• les outils et systèmes de reconnaissance construits ;• les finalités de cette reconnaissance, économique, sociale, citoyenne.

Plusieurs initiatives nourrissent cet enjeu.Le processus de Bologne souligne l’importance d’une approche centrée sur les compétences afin de favoriser la formation tout au long de la vie, l’élaboration de parcours flexibles, la validation des acquis qu’ils soient issus d’apprentissages formels, non-formels ou informels. Cette approche, nécessaire, a été rappelée lors du Conseil européen du 14 décembre 2017 lors duquel les chefs d’Etat ont souligné la nécessité de renforcer l’apprentissage des langues de sorte que les jeunes soient à l’avenir en capacité de parler au moins deux langues européennes en plus de leur langue maternelle.Selon la Commission européenne, ces compétences sociales, civiques, transversales sont essentielles pour participer pleinement aux sociétés diverses et changeantes que nous connaissons (« Renforcer l’identité européenne par l’éducation et la culture », novembre 2017).Au niveau français, la validation de l’apprentissage non formel et informel a trouvé écho en 2002 dans le système de validation des acquis de l’expérience (VAE). Adoptée en décembre 2016, la loi Egalité et citoyenneté permet aux étudiants inscrits dans une formation diplômante de demander la reconnaissance des compétences acquises dans l’exercice d’activités extra-académiques (bénévolat, réserve opérationnelle de la défense, service civique, etc.). Le projet ExtraSup, porté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, lancé en janvier 2017, a pour objectif d’assurer la reconnaissance et la validation des acquis de l’expérience et des compétences développées par les étudiants au cours d’activités citoyennes ou d’engagements étudiants au sein de leur parcours dans l’enseignement supérieur.

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PROGRAMME - ATELIERS

Cet atelier a pour objectif :• d’échanger sur l’enjeu de la reconnaissance des compétences transversales ou acquises dans un cadre non-formel ou informel, enjeu pour la formation tout au long de la vie et l’employabilité ;• de présenter les expérimentations en cours autour de la reconnaissance des compétences transversales (compétences acquises dans un cadre non-formel ou informel, compétences plurilingues et interculturelles) ;• d’échanger sur le futur de la reconnaissance des compétences, et notamment sur le nouveau Supplément au Diplôme et les badges numériques.

Le numérique pour une université européenne, ouverte et attractive

w Susanne Braun, Université de Hohenheim et Florence Dubois-Brissonnet, Professeur à AgroParisTech, présentation de l’expérimentation Erasmus+ « European FooD-STA »w Sophie Kennel, directrice de l’IDIP, docteur en sciences de l’éducation, enseignante à l’IUT Robert Schuman, chercheuse associée au LISEC de l’Université de Strasbourg (sous réserve)w Jérémie Koessler, Directeur Général d’Awabotw Stéphane Lauwick, Directeur de l’IUT du Havre, Vice-Président Relations Internationales de l’Association des Directeurs d’IUT, Président EURASHE, Association européenne des institutions d’enseignement supérieurw Daniel Pagonis, Praticien Hospitalier et Professeur Universitaire, spécialiste en pédagogie numérique et docimologie, responsable du projet Simulation au CHU de Grenoble-Alpes, présentation de l’expérimentation « PACES » ;w Didier Paquelin, Chaire de leadership en enseignement sur la pédagogie de l’enseignement supérieur de l’université de Laval (Québec), ; expert Mission pour la Pédagogie et du Numérique pour l’Enseignement Supérieur (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation) (sous réserve)w Jean-Paul Roumegas, sous-directeur des relations internationales, des relations institutionnelles et de la culture du CNOUS, présentation de l’expérimentation Erasmus + Carte européenne étudiante ;w Joachim Wyssling, Coordinateur de projet, European University Foundation, présentation de l‘experimentation Erasmus + Erasmus without paper.

Le numérique facilite de façon extraordinaire notre accès aux supports de connaissances et requiert de nouvelles compétences. Bien que le numérique ne modifie pas fondamentalement les tâches ni les apprentissages, ce bouleversement n’est pas sans poser de questions, notamment parce qu’il met en évidence le fossé qui existe parfois entre les nouvelles technologies et la réalité du terrain. Comment les acteurs de terrain s’approprient les outils numériques et comment innovent-ils avec ces nouvelles technologies ? Comment penser le design pédagogique des formations ? Face aux enjeux pédagogiques et à ceux liés à l’aménagement du territoire, aux enjeux économiques, politiques et culturels, comment favoriser la transformation de l’université en système agile pour préparer la société apprenante de demain ? Comment évoluer vers un nouveau modèle d’université ?

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PROGRAMME

1 2h4 5-14h15

14h3 0-15h3 0

15h3 0-16h3 0

Déjeuner

Propositions en ateliers

Conclusion prospective

• les nouveaux modes de coopération entre l’Europe et le continent africain ;• les nouveaux enjeux de la reconnaissance des compétences ;• le numérique pour une université européenne, ouverte et attractive ;

w Jean Arthuis, Député européen, Président de la Commission des budgets, Parlement européen w Petra Kammerevert, Députée européenne, Parlement européenw Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

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INFOS PRATIQUES

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