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Poste publications : Numéro de convention 40036364 Printemps/Été2013 Spring / Summer 2013 RevuedelaGuildedesmusiciensetmusiciennesduQuébec Journal of the Guilde des musiciens et musiciennes du Québec Rémy Malo Un gars de famille ATTENTION à LA CESSION DE DROITS CRéATION D’UN CENTRE DE PLACEMENT FORMATION SUR MESURE POUR LES MUSICIENS

Entracte Printemps/Ete 2013

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La revue Entracte est publiée par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)

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DirigeantsMylène Cyr, directrice générale Luc Fortin, président

Geneviève Plante, vice-présidente, Montréal

Jacques Bourget, vice-président, Est du Québec

Éric Lefebvre, secrétaire-trésorier

AdministrateursMuhammad Abdul Al-Khabyyr, Nicolas Cousineau, Jean-Luc Gagnon, Richard Gagnon, Roberto Murray, Myriam Pelletier, Vincent Seguin, Annie Vanasse

Siège social505, boulevard René-Lévesque Ouest Bureau 900, Montréal (Québec) H2Z 1Y7Téléphone : 514-842-2866Téléphone : 1-800-363-6688(sans frais de l’extérieur de Montréal)Télécopieur : 514-842-0917

www.gmmq.com

GMMQ

@GMMQ

Section locale 406 de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada

La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec assume l’entière responsabilité des articles et opinions publiés dans les pages d’Entracte, sauf avis contraire. La Guilde auto-rise toute citation ou réimpression des articles écrits par la rédaction à la condition expresse qu’une mention en indique la source et qu’au moins un exemplaire en soit expédié à la Guilde. Prenez note que cet avis ne s’applique pas aux articles qui ne sont pas écrits par la rédaction. Le générique masculin est employé dans cette publication sans aucune discrimination de notre part dans le seul but d’alléger les textes.

Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec, deuxième trimestre 2013

Poste publication : Numéro de convention 40036364

ISSN : 0841-8160-B

Coordination : Julie Bréhéret Rédaction : Julie Bréhéret, Jade Coderre, Claude Côté, Mylène Cyr, Luc Fortin, Eric Lefebvre, Bernard LeBlanc, Simon RouxRévision : Christine Dufresne Traduction : David B. Smith Design graphique : Stéphane Olivier Photographie de la page couverture : David Marien-Landry

Pour tout commentaire : [email protected]

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Plus d’autonomie pour la GuildeDans le dernier Entracte (automne/hiver 2012-2013), je vous faisais part de la situation particulière, voire unique, de la GMMQ au sein de la Fédération américaine des musiciens des États-Unis et du Canada (AFM). Il nous paraissait alors inévitable de redéfi -nir les liens qui nous unissent depuis 108 ans à cette fédération.

L’AFM a négocié des ententes-cadres, notamment dans le secteur des médias électroniques (fi lm, disque, publicité, télévision), basées sur les critères de la grande industrie culturelle amé-ricaine, mais qui doivent être appli-quées uniformément au Canada et aux États-Unis. Ces ententes-cadres (encore non traduites en français, ce qui contrevient à la Charte de la langue française) ne sont cependant que rarement applicables au Québec, les lois étant différentes aux États-Unis, au Canada et au Québec. En tant qu’agent négociateur exclusif de l’ensemble des musiciens sur le ter-ritoire du Québec, la GMMQ a besoin de ressources exceptionnelles pour respecter les obligations juridiques que lui confèrent les lois provinciale et fédérale sur le statut de l’artiste. La loi nous oblige en effet à négocier de bonne foi avec les producteurs en tenant compte des particularités du marché local du Québec, qui est bien différent du marché nord-américain. Bien que nous comprenions la volonté de l’AFM de négocier des ententes applicables sur tout le continent, nous constatons que, dans les faits, cela ne nous est pas très utile à cause de la législation québécoise qui nous

Mot du présidentM

empêche d’en imposer l’application ici. Voilà pourquoi nous souhaitons adap-ter le modèle. Rappelons que la GMMQ envoie près d’un quart de million de dollars à l’AFM annuellement, somme prélevée sur vos cotisations d’exercice et annuelles.

C’est pourquoi nous demandons à l’AFM de diminuer substantiellement notre contribution afi n que nous puis-sions dégager la marge de manœu-vre fi nancière qui nous permettra de prendre en charge pleinement les nombreuses négociations et actions propres à notre situation juridique, culturelle et linguistique. Le manque de ressources actuel met un frein au développement de la GMMQ et de ses services, et vous, les membres, êtes les premiers à en souffrir. Le modèle que nous avons proposé à l’AFM nous paraît juste et équitable : la GMMQ serait considérée comme un syndi-cat autonome affi lié qui paierait une contribution tenant compte de sa réa-lité. En ce sens, nous avons d’ailleurs soumis une résolution au congrès de la fédération, qui se tiendra en juillet (voir la Résolution no 21 dans le numéro de mai 2013 d’International Musician). Notre demande est raisonnable et logique. Mais pour le moment, nous n’avons pas encore réussi à convain-cre l’AFM d’adapter le modèle.

Les 13 et 14 mai dernier, une équipe de dirigeants et de cadres de l’AFM, menée par le président Ray Hair, est venue rencontrer le conseil d’admi-nistration de la Guilde pour discu-ter de nos revendications. Ils ont fait valoir sans équivoque que la fédération

Congrès de l’AFM Vers une reconnaissance de nos droits ?

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s’oppose au nouveau modèle d’affi lia-tion. On nous propose plutôt la solution inverse : envoyer davantage de contri-butions à l’AFM pour pouvoir obtenir plus de services en retour. Cela nous obligerait à faire des compressions importantes dans d’autres postes bud-gétaires et, donc, dans les services aux membres. Dans le modèle que nous préconisons, vos cotisations restent au même niveau, mais sont utilisées de façon optimale en fi nançant les servi-ces propres à notre situation.

l’AFM prévoit une augmentation des cotisationsIl est d’ailleurs intéressant d’étudier les résolutions déposées par l’exécutif international de l’AFM en vue du 99e congrès. Bien que la fédération ait réa-lisé des surplus d’un million de dollars au cours des deux derniers exercices fi nanciers, elle propose d’obliger les sections locales à augmenter auto-matiquement de 10 $ par année la cotisation des membres. Cette aug-mentation sera destinée à l’AFM et non aux sections locales. Si les délégués au congrès en décident ainsi, nous serons donc forcés d’appliquer cette augmen-tation à nos membres, et ce, dès le 1er janvier 2014. De même, les cotisations d’exercice visant les médias électro-niques négociées par l’AFM, incluant Radio-Canada, augmenteraient de 20 % (de 1,25 % à 1,50 %). Nous ne savons pas, à l’heure actuelle, à

quelles fi ns budgétaires serait utilisé l’argent provenant de ces nouvelles augmentations. Toutefois, demander plus d’argent aux sections locales aura pour effet de limiter la possibilité pour chacune d’elles de fi nancer des initia-tives locales.

Au moment d’écrire ces lignes, le conseil d’administration de la GMMQ a statué sur le rejet de la proposition de l’AFM. Cette position a ensuite été présentée à nos membres lors de l’as-semblée générale du 28 mai dernier. Nous avons également fait savoir à l’AFM que sa proposition ne correspon-dait pas à nos attentes. Nous espérons que les prochaines semaines permet-tront de mieux nous comprendre et de mettre en place les conditions néces-saires pour améliorer la qualité de service à laquelle nos membres sont en droit de s’attendre. C’est notre sou-hait le plus cher.

Nous serons présents au 99e congrès de l’AFM pour représenter les mem-bres de la section locale 406. Après tout, le but même d’un syndicat est de défendre et d’améliorer la condition socioéconomique de ses membres. Nous demandons simplement à l’AFM de nous permettre de mieux réaliser cet objectif fondamental.

Luc FortinMontréal, le 30 mai 2013

QUEL EST LE PER CAPITA REMIS À L’AFM SUR VOTRE COTISATION ?

Selon les règlements généraux de la Fédération américaine des musiciens (AFM), une portion (appelée per capita) de la cotisation annuelle payée par chacun des membres des sections locales est remise à l’AFM.

Prix de votre cotisation annuelle en 2013Membre régulier : 205 $ (dont 56 $ remis à l’AFM)Membre à vie : 81 $ (dont 40 $ remis à l’AFM)

Frais d’inscription en 2013 Nouveaux membres seulement : 195 $ (dont 65 $ remis à l’AFM)

La Recommandation 1 concernant les fi nances de la Fédération sera soumise au 99e congrès par l’exécutif interna-tional de l’AFM. Elle vise notamment l’augmentation du per capita et, par le fait même, une augmentation de la coti-sation annuelle des membres qui serait imposée unilatéralement par toutes les sections locales.

Prix de votre cotisation annuelle en 2014 avec l’augmentation envisagée par l’AFMMembre régulier : 205 $ + 10 $ = 215 $ (dont 66 $ remis à l’AFM)Membre à vie : 81 $ + 10 $ = 91 $ (dont 50 $ remis à l’AFM)

Une fois par année, la GMMQ souligne le parcours de l’un de ses membres s’étant distingué par une carrière remarqua-ble ou par des services exceptionnels rendus à la Guilde et

à ses membres, en lui attribuant le statut de membre honoraire.

En plus d’obtenir cette reconnaissance offi cielle de la Guilde, le membre honoraire est dispensé du paiement de la cotisation annuelle et continue de bénéfi cier des droits et avantages rat-tachés au statut de membre en règle. Les candidatures seront étudiées par un comité de nomination indépendant du conseil d’administration.

Comment obtenir ce statut honorifi que ?Un membre ne peut pas soumettre sa propre candidature

Pour être admissible au statut de membre honoraire, le candidat doit :• être âgé de 65 ans et plus ;• compter plus de 35 années consécutives d’affi liation à la Fédé-

ration américaine des musiciens (AFM) ;• avoir eu une carrière de musicien ayant eu un rayonnement qui

refl ète la fi erté évidente des membres ou avoir été un membre actif s’étant distingué par les services rendus envers l’associa-tion et l’ensemble de ses membres.

Pour proposer la candidature d’un membre, il suffi t de suivre la procédure indiquée sur le site www.gmmq.com et de transmettre à la GMMQ un dossier complet avant le 1er septembre de chaque année.

Membre honoraire de la Guilde Une reconnaissance méritée

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More autonomy for the GuildIn the last Entracte (Fall/Winter 2012-2013) we discussed the GMMQ’s special, indeed unique, position within the American/Canadian Federation of Musicians (AFM). It seemed inevit-able to us that our relationship with this Federation would have to be redefined.

The AFM has negotiated framework agreements, notably in the electronic media sector (film, recordings, advertising, television), which are based on criteria defined by America’s enormous cultural industry, but which must be applied uni-formly in both the USA and Canada. However, these frame-work agreements, (still not translated into French, which contravenes the Charter of the French Language) are only rarely applicable to Québec, whose laws differ from those of the United States and Canada. As the sole negotiator for all musicians in Québec, the GMMQ requires exceptional resources to meet the legal obligations conferred upon it by provincial and federal laws governing the status of the artist. The law obliges us in fact to negotiate in good faith with producers while taking into account the particular demands of the local Québec market, which is very different from the North American market. Although we understand the desire of the AFM to negotiate agreements that are applicable throughout the continent, we also realize that in fact this is not very useful for us since Québec legislation prevents us from ensuring that the agreements are applied locally. This is why we wish to see the proposed model adapted to our needs. Keep in mind that the GMMQ sends almost a quarter of a million dollars every year to the AFM, an amount that basically comes out of your own annual dues.

In view of all this, we are asking the AFM to reduce our con-tribution substantially so we can have more room to man-euver financially and be fully empowered to handle the many negotiations and actions specifically tailored to our unique legal, cultural and linguistic situation. Our current lack of resources is impeding the development of the GMMQ and its services, and you, our members, are the first to suffer. The model we have proposed to the AFM seems to us fair and equitable: the GMMQ would be considered an autonomous affiliated union which would pay a contribution that is com-

mensurate with our situation on reality. We have submitted a resolution along these lines to the federation’s Convention, to be held in July (see Resolution No. 21 in the May 2013 issue of International Musician). Our request is reasonable and logical. But so far we have not yet succeeded in persuading the AFM to adopt the model.

This past May 13th and 14th, a team of AFM directors and staff, led by its president Ray Hair, came here to meet with Guild management to discuss our claims. They made it clear that the federation is unequivocally opposed to the new model of affiliation we have proposed. In fact, they proposed the exact opposite: send more money to the AFM in order to obtain more services in return. This would force us to make major reductions in other areas of our budget and consequently, in services to our members. In the model we recommend, your contributions would remain the same, but would be used to maximum effect in financing the services needed for our special situation.

AFM is planning a dues increaseIt is worth taking a look at the resolutions submitted by the international executive of the AFM in the context of their 99th Convention. Even though the federation enjoyed a surplus of a million dollars over the last two financial periods, it is proposing to force local chapters to automatically increase members’ dues by $10 annually. This increase would go dir-ectly to the AFM, and not the local chapters. If the delegates to the Convention vote in favour of this proposal, we would be forced to pass on this increase to our members as of January 1st, 2014. In addition, the annual contributions for AFM negotiations with the electronic media, including Radio-Canada, would be increased by 20% (from 1.25% to 1.5%). We don’t know, at this point, to what budgetary ends the money coming from these new increases would be used. Nonetheless, asking for more money from local chapters would limit the opportunities for each of them to finance local initiatives.

As these lines were being written, the Board of Directors of the GMMQ decided to reject the AFM’s proposal. This position was then presented to our members at the May 28th General Assembly. We have also let the AFM know that its proposal is not in line with our expectations. We hope that in the coming weeks they will better understand us and set in motion the conditions necessary for us to improve the quality of service that our members have the right to expect. This is our most heartfelt desire.

We will be present at the AFM’s 99th Convention to represent the members of local chapter 406. After all, the main goal of a union is to defend and improve the socioeconomic situa-tion of its members. We are simply asking the AFM to enable us to carry out this fundamental objective more effectively.

Luc FortinMontreal, May 30, 2013

Word from the president

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AFM Convention Towards a recognition of our rights?

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Calendrier des événements

10 janvierVisite des administrateurs de la Canadian Conference of Musicians

17 janvierLancement des travaux du Groupe de travail sur la philanthropie culturelle

27 janvierGala des prix Opus

29 janvier Comité Santé auditive des musiciens

4 févrierVisite de Tino Galiardi, membre de l’exécutif international de la Fédéra-tion américaine des musiciens (AFM) et président de la section 802 de New York, et de Ray Hair, président de l’AFM

5 févrierForum sur la chanson québécoise du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)

30 avrilAssemblée générale annuelle de la GMMQ (ajournée)

28 mai Assemblée générale annuelle reportée de la GMMQ

18 févrierDAMIC : collectif regroupant neuf associations de créateurs et leur société de gestion collective

19 févrierGroupe de travail sur les besoins en formation audiovisuelle – Regroupe-ment pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ)

27 févrierConseil général de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ)

28 févrierTable de concertation en santé et sécurité dans les arts de la scène

3 mars« Coup de chapeau » à la Maison sym-phonique pour le fonds Jean-Carignan avec l’Orchestre Métropolitain

5 marsRéunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ, GMMQ, SARTEC, UDA)

20-21 marsAssemblée des fi duciaires de la Caisse de retraite des musiciens du Canada

21 marsLancement de la saison 2013-2014 de l’Orchestre Métropolitain

21 mars« Coup de chapeau » à la Maison sym-phonique pour le fonds Jean-Carignan avec l’Orchestre symphonique de Mon-tréal (OSM)

23 marsRemise des prix du Concours de la relève au festival Jazz en rafale

28 marsComité sur la santé auditive des musiciens

6 avrilJazz Fest des jeunes du Québec à Longueuil

9 avrilConseil régional FTQ Montréal métropolitain

9-10 avrilSéminaire FTQ – La retraite et les assurances collectives

24 avril Signature de l’entente collective de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke

29 avrilRéunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ, GMMQ, SARTEC, UDA)

3 mai Rencontre avec les responsables de Semaine pour l’école publique

10 maiDéjeuner-causerie au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM)

13-14 maiRencontre avec les dirigeants de l’AFM – négociations sur nos conditions d’affi liation

29 maiConseil général de la FTQ

« COUP DE CHAPEAU » À LA MAISON SYMPHONIQUE POUR LE FONDS JEAN-CARIGNAN

Le fonds Jean-Carignan, créé par la GMMQ pour soutenir les musiciens professionnels dans le besoin, s’est

associé à l’événement « Coup de chapeau » de la Fondation des artistes (FDA) afi n de récolter des fonds pour les artistes en diffi -culté entre le 28 février et le 30 mars 2013. L’événement de la FDA avait déjà investi les théâtres pour solliciter l’aide du public, mais c’est la première fois qu’il s’associait au fonds et qu’il s’arrêtait à la Maison sym-phonique. Les deux plus grands orchestres de Montréal, soit l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Montréal,

Calendrier des représentations

ont gentiment accepté que nous sollicitions l’auditoire après les concerts prévus les 3 et le 21 mars.

C’est le compositeur et animateur radio bien connu François Dompierre qui, en tant que porte-parole du fonds Jean-Carignan, en a appelé à la générosité du public. Des musiciens des deux orches-tres ainsi que des bénévoles ont, comme le veut la coutume, passé le chapeau à la sortie de la salle pour recueillir les dons des spectateurs.

Et le public a été généreux ! En effet, ces deux soirées ont permis de recueillir plus de 9000 $ pour le fonds. Rappelons que vous pouvez en tout temps faire un don au

fonds Jean-Carignan. Pour en savoir plus, visitez le site Web de la Guilde, au www.gmmq.com/fondsjeancarignan.

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En 2011, lors des journées stratégiques où vous étiez convoqués afi n d‘établir les grandes lignes de notre plan d’action triennal, vous nous avez souligné la dimi-

nution constante des engagements sous contrat Guilde dans le secteur des prestations sur scène.

Il nous a donc semblé nécessaire de mettre en place un centre de placement qui deviendrait LA référence pour l’en-gagement de musiciens à un juste prix auprès de divers clients (grand public, entreprises, organisateurs d’événe-ments, etc.) et qui faciliterait l’administration de contrats (traitement, paiement, remises à la Caisse de retraite des musiciens du Canada) respectant des conditions de travail égales ou supérieures aux Normes minimales de la GMMQ. Notre modèle d’affaires visera avant tout les meilleures conditions de travail possible pour les musiciens, et il ne sera pas basé sur le profi t. Nos prix seront donc très compé-titifs par rapport à ceux demandés par certaines entreprises.

Nous avons confi é à la fi rme MBMA le mandat de préparer le plan d’affaires. La fi rme a entamé ses travaux en février et devrait les fi naliser à la fi n juin. Ce plan d’affaires nous permettra de consolider le projet et de passer ensuite à la phase du fi nancement global.

Jusqu’à maintenant, de nombreuses consultations ont été effectuées auprès d’organismes afi n de vérifi er les possibi-lités de fi nancement, les différentes formes juridiques, les impacts sur le plan fi scal, les besoins informatiques, etc. Il en ressort que ce centre de placement sera une entité indépendante de la GMMQ, même si cette dernière en assu-mera la création et la promotion jusqu’à ce que le centre soit fi nancièrement autonome. L’hypothèse de travail envisagée actuellement est que cette entreprise serait constituée sous forme de coopérative afi n d’encourager l’implication directe des musiciens dans ce nouvel outil de promotion.

Les prochaines étapes seront consacrées à établir un échéancier de travail pour le site Web, adapter les fi ches de membres, procéder au recrutement de personnel, etc. Il y a encore beaucoup de travail à abattre avant d‘en arriver à l’ouverture du service au public, que nous prévoyons pour le milieu de 2014. Il s’agit d‘un grand projet et nous croyons qu’il stimulera l’engagement de musiciens professionnels par le public tout en contribuant à la reconnaissance de leur valeur fi nancière.

Mylène CyrDirectrice générale

Création d’un centre de placement pour les musiciens professionnels du Québec

In 2011, during the strategic sessions you were invited to attend to help determine the main goals of our three-year action plan, you told us about the constantly decreasing

number of engagements under Guild contract in the stage performance sector.

We therefore felt it advisable to establish a placement centre that would become THE reference point for hiring musicians at a fair price by a variety of clients (the general public, corporations, event organizers, etc.) and make it easier to administer contracts (processing, payment, contributions to the Musicians’ Pension Fund of Canada) requiring working conditions equal to or better than the minimum standards of the GMMQ. Our business model will be aimed above all at obtaining the best working conditions possible for musi-cians and it will be a non-profi t organization. Our prices will therefore be very competitive compared to other compagnies.

We have given the accounting fi rm MBMA a mandate to prepare the business plan. The fi rm began work on this in February and expects to have it ready by the end of June. This business plan will enable us to concretize the project and proceed to the general fi nancing phase.

To date, we have consulted a number of organizations with respect to options for fi nancing, legal aspects, taxation, computer needs, and so on. The optimum scenario calls for the placement centre to be an entity separate from the GMMQ, although the latter will be in charge of establish-ing and promoting the centre until it is fi nancially independ-ent. Our current thinking is that the centre should be set up as a cooperative undertaking so as to encourage the direct involvement of musicians in this new promotional tool.

The next phases will be devoted to establishing a work schedule for website development, adapting members’ fi les, recruiting personnel, etc. There is still lots of work to be done before we’ll be ready to open this service to the public, planned for the middle of next year. This is a big project, but we are confi dent that it will motivate more people to hire professional musicians and recognize their true worth, fi nancially.

Mylène CyrExecutive Director

Establishment of a placement centre for Québec’s professional musicians

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La GMMQ négocie actuellement plusieurs projets d’en-tente collective. Signalons tout d’abord l’entente col-lective de la CBC/Radio-Canada, négociée par la

Fédération canadienne des musiciens (FCM). Luc Fortin, président, et Simon Roux, directeur des relations de travail, représentent la GMMQ au sein de l’équipe de négociateurs de la Fédération. La FCM et CBC ont participé à un blitz de négociations qui s’est tenu à Montréal jusqu’au 17 mai 2013.

Pendant ce temps, notre confrère Bernard Leblanc pour-suit son travail auprès des orchestres symphoniques et des ensembles et organismes de musique classique. La liste des dossiers de négociation en cours et des ententes signées, que vous pouvez lire en page 14, montre que le domaine de la musique classique répond généralement bien aux demandes de négociation de la GMMQ en ce qui a trait aux conditions de travail des musiciens.

Malheureusement, certains autres dossiers ne se règlent pas aussi rapidement. Comme nous l’avons déjà indiqué, la négociation du renouvellement de l’entente collective du phonogramme, conclue avec l’ADISQ en 1996, suit son cours en présence de la médiatrice Nadine Côté. Avec Simon Roux, directeur des relations de travail, et les membres Nathalie Bonin, Ligia Paquin et Maxime Lalanne, nous tentons depuis 2010 d’obtenir une amélioration des conditions de travail des musiciens. Nous déplorons la lenteur du processus ainsi que l’écart considérable qui persiste entre nos demandes et les offres qui nous ont été faites par la partie adverse.

Enfi n, nous poursuivons nos efforts auprès de l’Association des producteurs de théâtre privé (APTP), avec des musiciens ayant participé à la production de comédies musicales, ainsi qu’auprès de TVA, producteur et diffuseur d’émissions de télévision.

Dans les prochaines semaines, la GMMQ effectuera une tournée de consultation, plus particulièrement auprès des chefs d’orchestre, afi n de mieux connaître les améliorations souhaitées par les membres dans les domaines de la télé-vision et de la scène.

Éric LefebvreSecrétaire-trésorier

i n M e M o R i A MLe point sur les négociations

NOM DU MUSICIEN DATE DE NAISSANCE DATE DE DÉCÈS

RICHARD PROULX 21-02-1952 12-11-2012

BENITO TROGI 25-03-1937 23-12-2012

REMUS TZINCOCA 15-09-1915 28-12-2012

YULI TUROVSKY 07-06-1939 15-01-2013

PAUL BEAUREGARD 26-06-1927 18-01-2013

NORMAND CORBEIL 06-04-1956 29-01-2013

GLORIA MARCON 06-03-1928 03-02-2013

EVELYNE ROBITAILLE 23-03-1935 17-02-2013

PATRICK HEALEY 02-12-1967 25-03-2013

JEAN COUSINEAU 06-11-1937 04-04-2013

JEAN-BAPTISTE CHARTIER 26-06-1927 11-04-2013

RAYMOND ARDUINI 18-07-1930 29-04-2013

Le composi-teur et vio-loniste Jean

Cousineau, qui a consacré une grande partie de sa vie et de sa carrière à l’ensei-gnement de son instrument, est décédé le jeudi 4 avril 2013 à l’âge de 75 ans. Devenu professeur de violon dans les années 1960, Jean Cousineau fonde en 1965 l’école Les Petits Violons, à Montréal. Il y élabore sa propre méthode d’en-seignement, inspirée de la méthode Suzuki. En 1974, il lance l’ensemble Les Petits Violons, formé des élèves les plus avancés. L’ensemble se produit dans différents festivals. Parallèlement à son activité de pédagogue, Jean Cousineau poursuivra une carrière de compositeur, signant la trame sonore de plusieurs fi lms québécois, notamment Mon oncle Antoine du réalisateur Claude Jutra. Jean Cousineau a reçu plusieurs honneurs, dont le prix Calixa-Lavallée de la Société Saint-Jean Baptiste, décerné à une personnalité québécoise s’étant illustrée dans le domaine de la musique.

« Le milieu musical québécois perd un grand pédagogue, un musicien et un compositeur remarquable », a déclaré Luc Fortin, président de la GMMQ.

La GMMQ adresse ses plus sincères condoléances à la famille de Jean Cousineau, ainsi qu’à ses amis et collègues. Nos pensées vont particulièrement à son fi ls, Nicolas Cousineau, membre du conseil d’administration de la GMMQ. Jean Cousineau laisse également dans le deuil ses fi lles Yukari Cousineau, violon solo de l’Orchestre Métropolitain et Marie-Claire Cousineau, violoniste, qui prend la succession à la direction de l’école Les Petits Violons, de même que ses frères François Cousineau, compositeur et chef d’orchestre, et Luc Cousineau, auteur-compositeur. Il était membre de la GMMQ depuis 1957.

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La GMMQ partenaire du Concours de la relève du festival Jazz en rafale

Le 23 mars dernier, le Robert Flood Sextet remportait le Concours de la relève dans le cadre de la 13e édition du festival Jazz en rafale de Montréal. La formation a décro-ché de nombreux prix pour une valeur totale de 10 000 $. Partenaire du concours, la GMMQ a remis aux membres du groupe vainqueur une adhésion d’un an à la Guilde.

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Musicien de studio, de plateaux de télévision et de tournée, Rémy Malo a tout fait depuis ses débuts

professionnels, à l’âge de 17 ans. Il accompagnait alors la chanteuse Lara Fabian aux quatre coins de l’Europe, une aventure qui a duré 13 ans.

Initiation aux basses fréquencesTout a commencé à la polyvalente de Saint-Bruno : « J’ai essayé une basse juste pour le plaisir et ç’a été le coup de foudre, c’est comme si j’en avais joué toute ma vie ! Dans la vie, il y a des ins-trumentistes et il y a des musiciens – je ne dis pas ça de façon péjorative. Un bas-siste comme Alain Caron est un véritable ambassadeur de son instrument, tandis que moi, j’aime trop jouer toutes sortes de choses. »

« Jusqu’à l’âge de 30 ans, se remé-more Malo, j’ai entretenu le rêve d’être le meilleur bassiste possible pour faire partie d’un groupe et faire le tour du monde. Et j’ai joué dans plusieurs grou-pes comme les Funkafones [avec le

pportrait / Rémy Malo

saxophoniste Luc Lemire]. En 1995, j’ai commencé à faire de la télé avec [le chef d’orchestre] Charlot Barbeau. À cette époque, je pouvais autant accompagner Lara Fabian qu’enregistrer un disque de Jean Leloup. Je n’appartenais à aucune chapelle. »

La tournée « Carpe Diem » de Fabian a connu un gros succès au Québec : « On a dû faire 165 spectacles en une seule année », évoque celui qui est resté fidèle à sa bonne vieille basse Fender 1965. « Ça colle bien avec tous les contextes musicaux, tu peux jouer toutes les chan-sons du monde avec celle-là. »

La télévison, fenêtre sur l’avenirLes talents de bassiste de Rémy Malo sont régulièrement sollicités au petit écran : en plus de participer aux enre-gistrements des trames musicales de séries télé, il a joué lors de plusieurs galas, notamment ceux de l’ADISQ, de La Presse et de la remise des prix du Gou-verneur général. Puis, la reconnaissance est arrivée sous la forme d’un quatuor de

Le bassiste de 42 ans s’est trouvé un créneau sur les plus gros pla-teaux de télévision au Québec, de même qu’en réalisant les disques de sa compagne, Marie-Élaine Thibert, dont il est aussi le directeur musical. Entretien.

locomotives télévisuelles : Dieu Merci !, On n’a pas toute la soirée, On connaît la chanson et l’incontournable, La voix, qui défonce les cotes d’écoute.

Comme les deux dernières émissions font relâche pour l’été, Malo en pro-fite. Tout en travaillant au prochain disque de sa compagne, il partira en tournée avec Marc Dupré et fera quel-ques concerts avec la chanteuse Marie-Christine Depestre. Ses autres familles. « Être musicien sur le plateau de La voix, c’est comme réaliser un album chaque semaine parce qu’il faut adapter les chansons au style des concurrents et leur créer un univers musical. »

Heureusement, les gadgets électroni-ques permettent de gagner du temps. Selon Malo, ils ont élevé les normes du musicien de télé. « On injecte la chanson dans son iPad et on la lit. Si un concur-rent veut faire une version hip-hop de “Mon Ange” d’Éric Lapointe, on l’envoie dans un drop box et il en ressort une ver-sion écrite pour ce nouveau genre. C’est

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malade. Plus besoin d’imprimer de par-titions : avec ces logiciels, c’est instan-tané. Alors, on gagne du temps. Malgré ça, il faut que j’aie une forme de liberté, sinon je ne suis pas heureux. C’est pour-quoi j’ai dû prendre une pause des pla-teaux de télé parce que je m’ennuyais de jouer des chansons au complet. »

Père, mari et réalisateurLa maison dans l’ouest de Montréal qu’il partage avec Marie-Élaine Thibert, leur fille et son fils est aussi son repaire créa-tif. Il y a aménagé un petit studio dans le garage. « Le matin, je mets mes pan-toufles et je m’en vais travailler ! Pas de trafic, pas de clients, je ne veux rien savoir. Ce qui m’intéresse le plus dans

A musician equally at home in the studio or performing live on tele-vision or on tour, Rémy Malo has

done it all since his professional debut at the age of 17. Not long after he went on tour across Europe with Laura Fabian, an association that lasted 13 years.

Initiation to the lower frequenciesEverything began at St. Bruno Polyvalent high school: “I tried playing bass just for fun and it was an epiphany; it felt like I had played bass my whole life! In life, there are instrumentalists and there are musicians – I don’t mean that in a pejorative sense. A bassist like Alain Caron is a true ambas-sador for his instrument, whereas in my case, I enjoy playing all sorts of things.”

“Up until I was 30,” Malo reminisces, “I kept the dream alive to be the best bass player possible, to join a group and tour the world. And I played in a bunch of bands, like the Funkafones (with saxophonist Luc Lemire). In 1995 I started doing TV shows with orchestra leader Charlot Barbeau. During that period I could jump from accompanying Laura Fabian to recording an album with Jean Leloup. I didn’t belong to any one school.”

Laura Fabian’s “Carpe Diem” tour enjoyed tremendous success in Québec: “We had to do 165 shows in single year”, notes Malo, who remains loyal to his trusty vin-tage 1965 Fender. “It sounds great in any musical context; you can play all the songs in the world with this axe.”

Television, a window on the futureBassist Rémy Malo’s talents are in con-stant demand for the small screen: in addition to contributing to the music tracks for various television series, he has played on numerous TV specials, includ-ing galas for the ADISQ, La Presse and Governor General awards. Further recog-

nition has come through his participation in four hit TV shows : Dieu Merci !, On n’a pas toute la soirée, On connaît la chanson and the super-popular La voix, whose TV ratings have gone through the roof.

With the latter two shows on summer break, Malo has time for other projects: working on his partner’s next album, going on tour with Marc Dupré and doing several concerts with Marie-Christine Depestre. His other families. “Being a musician on the set of La Voix is like making an album every week, because you have to adapt the songs to the contestants’ styles and create a musical universe for them.”

Fortunately, there are electronic gadgets to help save time. Malo asserts that they have raised the standards of music for television. “You put a song into your iPad and you can read it. If a contestant wants to do a rap version of Eric Lapointe’s “Mon Ange”, you send it to a drop box and out comes a written version for the new genre. It’s crazy. No more need to print out scores: with this software it’s instan-taneous. So you save time. Despite this, I need to feel some sort of freedom, or I wouldn’t be happy. That’s why I had to take a break from the TV shows, because I was getting bored with playing songs already completely laid out.”

Father, husband and producerThe Montreal west house he shares with Marie-Élaine Thibert and their daughter and son also serves as his creative retreat. He has built a small studio in the garage.

“In the morning, I put on my slippers and go to work! No traffic, no clients, I don’t need any of it. What interests me most in preparing an album is the pre-production process, writing songs, doing arrangements and being artistic director. Marie-Élaine wants her next record (after Je Suis) to be more orchestral, so we’re trying to create a palette full of nuances and expand her horizons a little further. You’re going to be surprised!”

Claude Côté

la préparation d’un disque, c’est la pré-production, l’écriture de chansons, les arrangements et la direction artistique. Marie-Élaine souhaite que son prochain disque (qui succédera à Je suis) soit plus orchestral, alors on essaie d’injecter une belle palette de nuances et de repousser ses limites un peu plus loin. Vous allez être surpris ! »

The 42 year-old bassist has carved a niche for himself on Québec’s biggest TV shows, while serving as producer and artistic director on albums for his partner, Marie-Élaine Thibert. Interview.

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Une cession de droits, lorsqu’elle est valide, permet au producteur ou à la personne ayant enregistré

une image ou une prestation de l’utiliser sans rémunération supplémentaire par rapport à ce qui est prévu dans l’entente collective applicable.

Une cession de droits peut causer de graves préjudices à celui qui la signe. En plus de ne pas être payé lorsque son image et sa prestation seront utilisées, il n’aura aucun droit de regard sur cette utilisation.

Sur le plan financier, à court terme, accor-der une cession de droits peut sembler anodin. À long terme, toutefois, il peut en être autrement. Par exemple, l’image captée lors du spectacle donné par un artiste encore peu connu peut devenir une source de rémunération importante quand cet artiste sera connu davantage ou lorsqu’il sera question de produire une œuvre rétrospective de sa carrière. Si le musicien a cédé tous ses droits, le pro-ducteur de l’œuvre ne sera pas obligé de demander une autorisation au musicien. Par contre, s’il n’y a pas eu cession de droits, le producteur devra demander une autorisation, laquelle pourra être accor-dée contre rémunération.

Voici quelques situations où la ces-sion de droits peut être un enjeu, peu importe le secteur d’activité (studio, télé, scène, etc.) :

• Quelques minutes avant que vous entriez en scène, une personne très pressée vous tend un document et vous demande de le signer tout en prétendant qu’il ne s’agit que d’une formalité

• Après votre prestation en studio, on vous demande de signer un document comportant de nombreuses clauses en très petits caractères

• Une personne vous demande de signer un document en vous men-tionnant qu’elle n’a pas le choix, elle demande la même chose à tout le monde

• En lisant le document qu’on vous demande de signer, votre première impression est que vous ne compre-nez pas de quoi il s’agit

Attention à la cession de droits

• Le producteur demande au musicien de jouer bénévolement en lui promettant de la visibilité pour sa future carrière

• Quelques minutes avant d’entrer en ondes, le producteur demande au musicien de signer une libération complète de droits (cession de droits) pour utiliser sa prestation sur toutes les plateformes présentes et futures sans autre rémunération

• Le producteur exige la présence du musicien sur le plateau de tournage pendant de longues heures, mais ne le rémunère que pour la durée de l’enregistrement

• Le musicien ou le producteur omet de vérifier l’existence d’une entente collective entre le producteur et la GMMQ pour le type de prestation demandé, avant, pendant ou après l’engagement

Si vous vous retrouvez dans une situation similaire, n’hésitez pas à communiquer avec la direction des relations de travail de la GMMQ.Avis : L’information ci-dessus ne constitue pas une opinion juridique. Si vous avez besoin de conseils juridiques, veuillez consulter un avocat.

• Le document qu’on vous demande de signer comporte des expressions telles que « cession », « irrévocable », « emporte le droit pour le producteur d’utiliser via tout moyen technologi-que connu ou inconnu »

Rappelons qu’il ne faut jamais signer un document sans en prendre connaissance au préalable. Sachez également que « je ne le savais pas » ne constitue pas un moyen de défense.

Si on vous demande de signer un docu-ment, n’hésitez jamais à demander le temps nécessaire pour en prendre connaissance auparavant. Vous pouvez également communiquer avec la direc-tion des relations de travail de la GMMQ où nous pourrons vous informer de vos droits. Dans tous les cas, refuser de signer une cession de droits ne remet pas en cause le paiement du cachet qui vous est dû pour votre prestation.

Simon Roux Directeur des relations de travail

Voici des exemples de situations inacceptables vécues par des musiciens collaborant à des émissions de télé :

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LUCE DUFAULT LUNOU

DU TEMPS POUR MOI [MUSIQUE FRANCOPHONE] Sortie : 19 mars 2013

Luce Dufault nous offre ici son huitième disque en carrière : 11 titres inédits qui ont tous été choisis avec soin par la chanteuse et son équipe. Des chansons qui la touchent, des chansons qui la racontent. Parmi les auteurs et les com-positeurs figurent des habitués tels que Daniel Bélanger, Marc Chabot, Nelson Minville, Sylvie Paquette, Michel Rivard et Richard Séguin,

ainsi que de nouveaux collaborateurs, dont Frédérick Baron, Ève Déziel, Catherine Major, Louise Marois, Patrice Michaud et Moran. Réalisateur, musicien et ami, Jean Garneau (guitares, banjo, basse et piano) réalise l’album. Les autres instrumentis-tes qui ont façonné ce disque, tous des complices de longue date de la chanteuse, sont Jean-Sébastien « Ti-Basse » Fournier (piano, mixage et mastering), Alain Bergé (batterie) et Karl Surprenant (basse et contrebasse). [Source : Lunou Disques]

FORÊT SIMONE RECORDS

FORÊT [POP] Sortie : 18 mars 2013

Forêt, c’est d’abord le noyau que forment Émilie et Joseph, autour duquel se sont mis à graviter, au fil des saisons, de nombreux colla-borateurs. À commencer par Kim Doré, à qui le duo a demandé d’écrire des textes destinés au projet, qui se tisse d’une manière peu banale : souvent, Joseph élabore une trame que vien-dront ensuite habiter Kim, avec ses mots, puis

Émilie, avec sa voix et ses mélodies aériennes. Le petit groupe d’explorateurs forestiers compte également François Lafontaine (claviers et coréalisation avec Joseph Marchand), Philippe Brault (basse), Robbie Kuster (batterie), Guido del Fabbro (violon et man-doline) et Pierre Girard (prise de son et mixage). Sans oublier Pierre Lapointe, promeneur inattendu dans ces boisés, et l’ar-tiste visuel David Altmejd, dont les sculptures ont un jour ins-piré à Joseph la question suivante : « Est-ce qu’on ne pourrait pas traduire tout ça en musique ? » David Altmejd signe d’ailleurs la pochette de l’album, qui ne laissera personne indifférent.

[Source : Simone Records/Projet Caravelle]

STÉPHANE CÔTÉ BLEU DE PLUME

BALLON D’HÉLIHOMME [MUSIQUE FRANCOPHONE] Sortie : 12 mars 2013

L’auteur-compositeur-interprète Stéphane Côté nous offre son quatrième album. Les arrangements et la réalisation sont d’Éric Goulet (Les Chiens, Vincent Vallières) qui y joue également de la majorité des instruments (guitares, basse, claviers, harmonica, banjo, percussions). Vincent Carré est à la batterie. Stéphane Côté présente ici un album plus per-

sonnel, aux sonorités modernes et qui flirte avec le country et le folk avec ses guitares, sa basse, ses claviers et ses percus-sions. Sa poésie s’y fait plus fine, plus directe et plus mordante que jamais. [Source : Bleu de plume/Objectif lune]

OLIVER JONES JUSTIN TIME RECORDS

JUST FOR MY LADY [JAZZ] Sortie : 30 avril 2013

Enregistré à l’automne 2012, Just for My Lady témoigne d’abord du formidable rapport qui s’est développé au fil des ans entre Jones et ses collaborateurs de longue date, le vétéran contrebassiste Éric Lagacé et l’extraordinaire batteur Jim Doxas, véritable étoile montante du jazz d’ici. Sur les pièces au rythme enlevé (« Josée’s Blues ») comme sur les ballades

mélancoliques (« When Summer Comes »), le trio fait preuve d’une époustouflante synergie. La présence d’une invitée de marque, Josée Aidans au violon, constitue un bel apport au swing et à l’élégance déjà remarquables. Avec une qualité d’émotion qui rap-pelle le panache d’un Stéphane Grappelli (particulièrement dans la relecture de « Windmills of Your Mind » de Michel Legrand), Aidans s’intègre sans effort au groupe, tout en faisant entendre une voix distincte qui invite gentiment les autres à se dépasser. [Source : Justin Time Records]

ARTISTES VARIÉS TANDEM

CHAPEAU WILLIE Sortie : 2 avril 2013(UN HOMMAGE À WILLIE LAMOTHE) [COUNTRY]

Willie Lamothe a été l’un des pionniers de la musique dite « western » au Québec. Ayant appris la guitare pendant son service militaire, il se consacre après la guerre à l’écriture de chansons country. Il écrira plusieurs des plus grands canons du répertoire au Québec. Ici, les stars du Québec lui rendent hommage en

interprétant ses plus belles chansons. On retrouve sur cet album Renée Martel, Maxime Landry, Zachary Richard, Kaïn, Isabelle Boulay, Annie Blanchard et plusieurs autres. [Source : Tandem]

SHIRLEY THÉROUX MUSICOR

ENTRE BREL ET MOI... [MUSIQUE FRANCOPHONE] Sortie : 19 mars 2013

Après 22 ans d’absence du monde musical, Shirley Théroux, l’une des voix phares et incon-tournables des années 1960 et 1970, propose un disque hommage à Jacques Brel. Ce nouvel album arrive à point nommé, puisqu’elle inves-tissait la scène lors du spectacle Retour de nos idoles, à Québec, les 3 et 4 mai dernier. Shir-ley Théroux s’approprie ce grand répertoire en

livrant des versions toutes personnelles des classiques de Brel, et propose une chanson inédite, composée au Québec en 1965. [Source : Musicor.ca]

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Note :Les albums mentionnés ici sont sélectionnés parmi ceux pour lesquels un contrat a été déposé à la GMMQ. Il existe deux types d’ententes d’enregistrement d’album, l’entente ADISQ – phonogramme, pour un album réalisé par un producteur membre de l’ADISQ, et l’entente AFM – Sound Recording Labor Agreement, pour un album réalisé par tout autre producteur.

Pour plus d’information sur la promotion des CD dans Entracte, écrivez à [email protected].

Pour plus d’information sur les contrats, contactez le service des relations de travail au 514-842-2866.

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L’appel de projets pour les bourses du Fonds de pro-

motion de la musique est lancé !

Créé par la GMMQ, le Fonds de promotion de la musique sou-tient et encourage des indi-

vidus ou des organismes dans la réalisation d’un projet contribuant au développement artistique des musiciens québécois. Un montant de 1500 $ sera distribué selon les demandes retenues.

Les règlements du Fonds, et plus particulièrement les cri-tères d’évaluation, ont été modifi és récemment. Des condi-tions d’attribution des bourses ont également été ajoutées. Les règlements ainsi que le formulaire de demande de bourse sont disponibles sur le site de la GMMQ (www.gmmq.com), sous l’onglet « Fonds de promotion ». Les membres ont jusqu’au 10 septembre pour soumettre leur projet.

Modifi cation aux règlements et appel de projets Fonds de promotion de la musique

Étudiante en techniques juridi-ques depuis 2010, je devais, pour conclure mon programme d’études,

effectuer un stage en milieu de travail afi n de mettre en application les notions acquises lors de mes cours magistraux. Le droit du divertissement et le droit du travail m’ayant toujours intéressée, j’ai décidé d’orienter ma recherche de stage en ce sens et de soumettre ma candida-ture à la GMMQ.

En novembre 2012, j’entamais mon aven-ture à la Guilde. La recherche juridique, la rédaction de procédures judiciaires et l’interprétation d’ententes collectives allaient désormais faire partie de mon quotidien. N’ayant eu jusqu’alors qu’un regard extérieur du milieu du spec-tacle, j’ai été enchantée de découvrir

les rouages et les particularités de ce domaine.

Car, au cours des derniers mois, j’ai beaucoup appris, tant sur le métier de juriste que sur celui de musicien. L’expé-rience m’a permis de prendre conscience de bien des aspects de la réalité des membres de la GMMQ. J’ai d’ailleurs eu la chance de participer à l’activité de formation « Alerte aux décibels ! », qui m’a montrée toute l’importance, pour les musiciens, de prendre des précau-tions pour assurer leur santé auditive. J’ai aussi pris part à l’atelier de forma-tion sur la négociation, qui offre différen-tes perspectives du processus et amène ainsi le musicien à faire preuve de pru-dence au cours des discussions liées à ses engagements.

Mon expérience à la GMMQ m’a aussi permis d’assimiler des notions relati-ves aux mécanismes de règlement des mésententes, au suivi de dossiers, à la communication et à l’interaction avec différents intervenants, ce qui a rendu mon stage enrichissant, tant sur le plan professionnel qu’humain.

Je tiens à saluer le dévouement de l’équipe administrative de la GMMQ et tous les efforts qu’elle consacre à veiller à la reconnaissance du travail des musi-ciens professionnels à grande échelle. Travailler avec un personnel aussi dyna-mique a été à la fois formateur et très ins-pirant. Ce sera donc un honneur pour moi que de poursuivre mes fonctions en tant qu’agente de gestion des ententes collec-tives pendant toute la période estivale.

Jade Coderre Agente de gestion des ententes collectives

Une nouvelle alliée des musiciens aux ententes collectives

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Analyse des états fi nanciers d’un orchestreLorsque l’administration d’un orches-tre fait état de problèmes fi nanciers, qu’en est-il au juste ? L’analyse des états fi nanciers d’un orchestre a permis aux musiciens de s’initier aux différentes composantes des états fi nanciers des orchestres afi n de poser les bonnes questions sur les chiffres qui leur sont présentés par l’administration.

La négociation d’une entente collectiveComment se déroule une négociation d’entente collective ? Dans cet ate-lier de formation, les participants ont simulé une négociation d’entente col-lective par un jeu de rôles : certains incarnaient les représentants du pro-ducteur et d’autres, les représentants des musiciens. Cette activité a été très appréciée par les membres qui font partie d’un comité de négociation ainsi

Des activités de formation sur mesure pour les musiciens saviez-vous que

en studio comme à la scène, il est important pour les musiciens profes-sionnels de signer un contrat Guilde avec le producteur ?

Ainsi, pour chacun de vos engage-ments (enregistrements – phono, radio, télé, publicité, cinéma, jeux vidéo – ou concerts), vous cotiserez à la Caisse de retraite des musiciens du Canada et vous bénéfi cierez d’une aide juridique en cas de litige avec le producteur. Tra-vailler aux conditions recommandées par la Guilde contribue à améliorer les conditions de travail de l’ensemble des musiciens professionnels. Qu’attendez-vous pour exiger un contrat Guilde ?

saviez-vous que la Loi sur la santé et la sécurité du tra-vail s’applique aussi aux producteurs engageant des musiciens ?

La Loi sur la santé et la sécurité du tra-vail vise à protéger les travailleurs en obligeant les employeurs à éliminer, à la source même, les dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physi-que. En cas de danger, la Loi permet au travailleur d’exercer son droit de refuser de travailler. Les producteurs qui retiennent les services de musi-ciens sont assujettis à cette loi. Ainsi, d’après l’article 12, un musicien qui aurait des motifs raisonnables de croire que l’exécution de la prestation qu’on lui demande l’exposerait à un danger pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique, ou pourrait exposer une autre personne à un tel danger, peut exercer son droit de refus.

Les membres de la GMMQ ont pu participer dernièrement à des activités de for-mation gratuites, pour lesquelles ils étaient rémunérés et qui ont été conçues sur mesure à leur intention, en collaboration avec la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Voici un aperçu de trois de ces ateliers.

que par ceux qui souhaitent négocier leur contrat individuel de travail avec un producteur.

Alerte aux décibels ! – La santé auditive des musiciensDans cet atelier, les participants ont acquis des connaissances relatives aux composantes de l’oreille interne, aux différents niveaux d’exposition au bruit, à plusieurs règles de santé et de sécurité à suivre pendant les répé-titions et les prestations, ainsi qu’à la possibilité d’être indemnisé par la Commission de la santé et de la sécu-rité du travail (CSST) en cas de surdité liée au travail.

Vous auriez aimé participer à l’une ou l’autre de ces activités de formation ? Sachez qu’elles sont proposées de manière récurrente. Nous vous invi-tons donc à lire notre cyberbulletin : vous y trouverez les dates et les ren-seignements utiles pour vous inscrire.

saviez-vous que une entente verbale est aussi valide qu’une entente écrite ?

C’est en cas de différend qu’il est plus diffi cile de faire la preuve de l’entente verbale. C’est pourquoi il est important de mettre par écrit, le plus rapidement possible, les éléments essentiels de votre

entente verbale tels que la rémunération, la date, le nombre d’heures de travail exigé et le lieu d’engagement. De plus, ces renseignements nous permettent de vérifi er que les conditions d’engagement sont en conformité avec l’entente col-lective applicable. Il ne s’agit pas d’être pointilleux, mais d’adopter de bonnes pratiques d’affaires !

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RENOUVELLEMENTS D’ENTENTEOrchestre symphonique de Lévissignée le 22 novembre 2012 pour une durée de trois (3) ans (2012-2015)

Orchestre symphonique de Sherbrooke [photo page 15]signée le 24 avril 2013 pour une durée de cinq (5) ans (2012-2017), incluant une rétroactivité à partir de septembre 2012.

EN COURS DE NÉGOCIATIONLe Domaine Forget (dernière entente signée le 23 juin 2005)Orchestre symphonique de Trois-Rivières (expirée le 31 août 2012)Orchestre symphonique de Laval (expirée le 31 août 2012)Les Jeunesses Musicales du Canada (expire le 30 juin 2013)Appassionata, orchestre de chambre (expire le 31 août 2013)La Sinfonia de Lanaudière (expire le 31 août 2013)

NOUVEAUX GRIEFS Déposés par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)

LES VIOLONS DU ROY (secteur scène)Le 4 avril 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre des Violons du Roy. Le producteur aurait omis de déposer les contrats des musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels).

AUDIOGRAM (secteur phonogramme) Le 13 mars 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du produc-teur Audiogram. Le producteur aurait omis de déposer les contrats des musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels).

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL (secteur scène)Le 10 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Orchestre symphonique de Montréal. Les musiciens auraient effectué un nombre plus élevé de services que ce qui est prévu à l’entente collective. L’audience est prévue le 4 avril 2014.

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL (secteur scène)Le 31 août 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du pro-ducteur Orchestre symphonique de Montréal. Le producteur aurait organisé un déplacement des musiciens lors d’une journée incluse dans une semaine d’inactivité prévue à l’entente collective. L’audience est prévue le 22 janvier 2014.

GRIEFS RÉGLÉSC4 PRODUCTIONSLe 15 novembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur C4 Productions portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plu-sieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.

SPHÈRE MUSIQUE Le 11 octobre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du pro-ducteur Sphère Musique portant sur le non-respect de l’entente col-lective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis certains montants relatifs aux cachets et aux remises afférentes dus aux musiciens pour des spectacles de l’artiste Clément Jacques. À la suite de l’obtention de confirmations de la part des musiciens visés, la GMMQ s’est désistée du grief.

OPAK MÉDIA (secteur scène)Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Opak Média portant sur le non-respect de l’entente col-lective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.

BONSOUND (secteur scène)Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Bonsound portant sur le non-respect de l’entente col-lective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.

PRESTE (secteur scène)Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Preste inc. Le producteur avait omis de déposer les contrats de musiciens et d’effectuer les remises (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels) pour des spectacles postérieurs à l’adhésion du producteur à l’ADISQ. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.

SIMONE RECORDSLe 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Simone Records portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plu-sieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par le producteur.

DARE TO CARE RECORDS (secteur scène)Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Dare to Care Records inc. Le producteur avait omis de déposer les contrats de musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés annuels). Le dossier a été réglé à la suite du dépôt des contrats et des remises afférentes.

Ententes et griefs

Il est important de signaler à la GMMQ toute contravention à une entente collective afin de faire respecter vos droits.

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caissedelaculture.com

Siège social215, rue Saint-Jacques Ouest Bureau 200Montréal (Québec) H2Y 1M6(514) 285-8873 | 1 800 305-2787Télécopieur: (514) 285-4445

Métro Place d’Armes

De gauche à droite : Luc Fortin, président de la GMMQ, Dominic Ferland, directeur général de l’OSS, Christian Beaucher, représen-tant des musiciens de l’OSS, Michel Bédard, vice-président du conseil d’administration de l’OSS, et Bernard LeBlanc, directeur associé de la division des services symphoniques de la Fédération canadienne des musiciens (CFM).

RENOUVELLEMENT DE L’ENTENTE DE L’OSS

La GMMQ et l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) ont signé, le 24 avril dernier, une nouvelle entente collective en vigueur jusqu’au 31 août 2017.

Les membres de la GMMQ bénéfi cient de rabais sur les produits et ser-vices de nombreux partenaires, dans les domaines suivants : santé, bien-être, musique, hébergement, transport, services. Il vous suffi t de présenter votre carte de membre GMMQ pour en profi ter ! La liste com-plète des rabais en vigueur est disponible dans la section des membres du site www.gmmq.com

[Partout au Québec] Nautilus Plus, centres d’entraînement partout au Québec, offre un rabais sur l’abonnement annuel proposé au tarif spécial de 20,15 $ aux deux semaines, excluant les taxes au lieu du prix courant de 22,50 $ aux deux semaines ; aucuns frais d’adhésion. www.nautilusplus.com

Linda Orefi ce, coach de carrière, offre un forfait de cinq séances en coaching de carrière à 250 $ au lieu de 325 $. Rabais de 10 % sur la séance individuelle: 58,50 $ au lieu de 65 $. lindaorefi [email protected]

[Montréal] Ovarium Spa offre un rabais de 15 % sur les massages et de 25 % sur NeuroSpa, Pulsar et bain fl ottant. Les rabais sont offerts sur le prix régulier des séances (exclusions : toute promotion en cours, forfaits, abonnements et certifi cats-cadeaux), du lundi au jeudi sur présentation de la carte de membre GMMQ. Le rabais est ouvert au conjoint ou à un invité (maximum un invité). www.ovarium.com

[Montréal] Studio de yoga Wanderlust, alliant musique et yoga, offre 20 % de rabais sur le prix régulier des cours. www.lestudiodeyoga.com

NOUVEAUX RABAIS POUR LES MEMBRES

Page 16: Entracte Printemps/Ete 2013

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