Enseigner la comprEnseigner la comprééhension hension des textes littdes textes littééraires au raires au cycle 3cycle 3

Annie PourtierAnnie PourtierConseillConseillèère pre péédagogique dagogique Inspection de lInspection de l’’Education nationale de Education nationale de

BourgoinBourgoin--Jallieu 3Jallieu 3

Apprendre Apprendre àà comprendre : des comprendre : des intentions aux actesintentions aux actes�� La comprLa compr ééhension nhension n ’’est pas un processus est pas un processus

automatisautomatis éé qui advient dqui advient d èès lors que tous les s lors que tous les mots du texte ont mots du texte ont ééttéé identifiidentifi éés.s.

�� Pour vPour v éérifier la comprrifier la compr ééhension, il ne suffit hension, il ne suffit pas de vpas de v éérifier lrifier l ’’ identification correcte des identification correcte des mots.mots.

�� Il est donc nIl est donc n éécessaire dcessaire d ’’apprendre apprendre ààcomprendre. comprendre.

Il faut renoncer aux textes plats Il faut renoncer aux textes plats qui squi s ’é’épuisent dans la littpuisent dans la litt ééralitralit ééde leur ditde leur dit

Il faut donner aux Il faut donner aux ééllèèves des textes ves des textes avec de lavec de l’é’épaisseur, paisseur, avec des portes avec des portes secrsecrèètes, avec des tes, avec des greniersgreniers……

Au CPAu CP ……

�� VolontVolontéé de passer de la comprde passer de la comprééhension hension littlittéérale rale àà la comprla comprééhension fine : hension fine :

ll’é’éllèève, aprve, aprèès ls l’’identification des mots, est identification des mots, est capable de faire quelques infcapable de faire quelques inféérences qui rences qui ne vont pas toutefois aune vont pas toutefois au--deldelàà de de connaissances pragmatiques ou connaissances pragmatiques ou encyclopencyclopéédiques.diques.

�� Le personnage se ronge les ongles, il Le personnage se ronge les ongles, il bafouillebafouille……

Le personnage est angoissLe personnage est angoisséé..

�� PrPréésence de la Tour Eiffel et de la Seinesence de la Tour Eiffel et de la Seine……

LL’’intrigue se dintrigue se dééroule roule àà Paris.Paris.

�� Il ne faut pas lire le texte littIl ne faut pas lire le texte littééraire comme raire comme on lirait un documentaire ou pire parfois on lirait un documentaire ou pire parfois comme on lirait une liste de commissions. comme on lirait une liste de commissions.

�� Il faut renoncer aux questionnaires dont on Il faut renoncer aux questionnaires dont on use pour le texte documentaire, use pour le texte documentaire, questionnaires dquestionnaires d’’abord centrabord centréés sur la s sur la littlittééralitralitéé du texte. du texte.

�� Il faut mettre en place des postures de Il faut mettre en place des postures de lecture particulilecture particulièères.res.

Le sens dLe sens d ’’un texte excun texte exc èède toujours la de toujours la somme du/des sens des mots qui le somme du/des sens des mots qui le composentcomposent ……�� Les Les ééllèèves pensent que pour comprendre un ves pensent que pour comprendre un

texte, il suffit dtexte, il suffit d’’identifier et de retenir chacun de identifier et de retenir chacun de ses mots et que de la somme de ces mots va ses mots et que de la somme de ces mots va naturellement jaillir le sens.naturellement jaillir le sens.

�� Il faut expliquer aux Il faut expliquer aux ééllèèves que lire implique de ves que lire implique de faire des inffaire des inféérences.rences.

Ces comportements inadaptCes comportements inadaptéés reposent sur des reprs reposent sur des repréésentations desentations dell’’acte de lire inadaptacte de lire inadaptéées qui trouvent leur origine dans des pratiques es qui trouvent leur origine dans des pratiques scolaires scolaires éégalement inadaptgalement inadaptéées. es.

Le rLe r éécit de fiction est cit de fiction est constitutivement lacunaireconstitutivement lacunaire�� Le monde produit par le texte littLe monde produit par le texte littééraire est raire est un un

monde incomplet.monde incomplet.�� Certaines Certaines œœuvres proposent des mondes plus uvres proposent des mondes plus

complets que dcomplets que d’’autres : autres : des fragments de des fragments de mondemonde ooùù des pans entiers de la rdes pans entiers de la rééalitalitéé font font ddééfaut.faut.

�� Le monde littLe monde littééraire ne souffre pas de raire ne souffre pas de complcompléétude perdue, faute dtude perdue, faute d’’avoir jamais avoir jamais ééttéécomplet.complet. P. Bayard P. Bayard

�� Le texte nLe texte n’’est pas lisible si le lecteur ne lui est pas lisible si le lecteur ne lui donne pas sa forme ultime.donne pas sa forme ultime.

�� CC’’est le lecteur qui vient achever lest le lecteur qui vient achever l’œ’œuvre.uvre.

�� Le lecteur le fait chaque fois de maniLe lecteur le fait chaque fois de manièère re diffdifféérente.rente.

�� Le sens du texte ne prLe sens du texte ne prééexiste pas existe pas àà sa sa lecture : le lecteur participe lecture : le lecteur participe àà sa formation.sa formation.

Il faut initier les Il faut initier les ééllèèves ves àà celacela

Constitutivement littConstitutivement litt ééraire, le texte raire, le texte peut aussi lpeut aussi l ’’être stratêtre strat éégiquementgiquement ……

�� LL’’auteur construit volontairement des auteur construit volontairement des éénigmes pour donner au lecteur lnigmes pour donner au lecteur l’’occasion occasion dd’’exercer sa sagacitexercer sa sagacitéé..

Dans Dans le rle r éécit policiercit policier , les indices , les indices sont dsont dééliblibéérréément tus car ils ment tus car ils pourraient mettre trop tôt le lecteur pourraient mettre trop tôt le lecteur sur la piste du coupable. sur la piste du coupable.

DD’’autres indices sont au contraire autres indices sont au contraire soulignsoulignéés afin de conduire le s afin de conduire le lecteur sur une fausse piste.lecteur sur une fausse piste.

Une nouvelle mission pour le Une nouvelle mission pour le lecteurlecteur ……�� Loin de faire seulement des infLoin de faire seulement des inféérences en rences en

ss’’appuyant sur le contexte, appuyant sur le contexte, le lecteur est invitle lecteur est invit ééàà combler souvent sans appuis les bcombler souvent sans appuis les b ééancesances(souvent non signal(souvent non signaléées) es) du texte.du texte.

Le lecteur doit mettre du plein Le lecteur doit mettre du plein dans du vide.dans du vide.Le lecteur doit comprendre Le lecteur doit comprendre davantage qudavantage qu’’il nil n’’entends.entends.Le lecteur doit se livrer Le lecteur doit se livrer àà deux deux opopéérations : rations : la dla d éétectiontection et et le le comblementcomblement ..

Le texte littLe texte litt ééraire organise la raire organise la confusionconfusion ……

�� AmbigAmbigüüititéé des personnages, de leurs des personnages, de leurs motivations, de lmotivations, de l’’issue de leur parcours, de issue de leur parcours, de ll’’univers dans lequel ils univers dans lequel ils éévoluentvoluent……

�� AmbigAmbigüüititéé des mots choisis pour leur des mots choisis pour leur polyspolyséémie.mie.

�� Contradiction de leurs propos.Contradiction de leurs propos.

Dans le texte informatif ou explicatifDans le texte informatif ou explicatif

�� LL’’auteur guide au mieux son lecteur :auteur guide au mieux son lecteur :-- Il nIl n’’omet pas domet pas d’’informations capitales.informations capitales.

-- Il ne se contredit pas.Il ne se contredit pas.

-- Il organise, hiIl organise, hiéérarchise, connecte les informations.rarchise, connecte les informations.

-- Il manifeste le plan.Il manifeste le plan.

-- Il Il éévite lvite l’’implicite.implicite.

-- Il explique les mots scientifiques ou techniques.Il explique les mots scientifiques ou techniques.

Le principe de coopLe principe de coop éération est de rigueurration est de rigueur

La littLa litt éérature : rature : lieu dlieu d ’’un un «« incomprincompr ééhensibilithensibilit éé programmprogramm ééee »»

La littLa littéérature, elle, se veut rature, elle, se veut problprobléématique.matique.

La littLa littéérature construit des rature construit des zones dzones d’’incomprincomprééhension.hension.

La littLa littéérature construit des rature construit des zones de comprzones de comprééhension hension plurielle.plurielle.

La littLa litt éérature rrature r ééclame un clame un partenaire dotpartenaire dot éé dd’’ initiativesinitiatives

�� Le territoire des textes Le territoire des textes littlittééraires est parcouru raires est parcouru dd’’accidents saccidents séémantiques.mantiques.

�� La prLa préésence de ces sence de ces accidents saccidents séémantiques est le mantiques est le signal pour le lecteur du signal pour le lecteur du ddéébut de la partie. but de la partie.

La lecture littLa lecture litt ééraire comme raire comme occupation doccupation d ’’un territoire de jeuun territoire de jeu

Initier les Initier les ééllèèves ves àà la lecture littla lecture litt ééraireraire

�� Il faut que les Il faut que les ééllèèves sves s’’engagent engagent dans une lecture attentive au dans une lecture attentive au fonctionnement du texte.fonctionnement du texte.

�� Les Les ééllèèves doivent dves doivent déébusquer les busquer les effets de sens non immeffets de sens non imméédiats et diats et doivent les faire prolifdoivent les faire proliféérer.rer.

�� Les Les ééllèèves doivent ves doivent éélaborer des laborer des ééchafaudages de toute sorte.chafaudages de toute sorte.

Il existe des appropriations lIl existe des appropriations léégitimes et des appropriations abusives.gitimes et des appropriations abusives.

La lecture littLa lecture litt ééraire fait appel raire fait appel ààdes opdes op éérations cognitives de rations cognitives de haut niveauhaut niveau …… mais nmais n ’’ayons pas ayons pas peur du paradoxepeur du paradoxe

�� CC’’est prest préécisciséément parce que le jeu ment parce que le jeu interprinterpréétatif fait appel tatif fait appel àà des opdes opéérations de rations de haut niveau quhaut niveau qu’’il est le plus capable de il est le plus capable de susciter lsusciter l’’intintéérêt des enfants. rêt des enfants.

Nous lui offrons une maison oNous lui offrons une maison oùù il puisse il puisse entrer, jouer, grandir, rapetisser, dentrer, jouer, grandir, rapetisser, déécouper couper avec les yeux comme avec les ciseaux et avec les yeux comme avec les ciseaux et coller avec lcoller avec l’’eau de ses rêveseau de ses rêves……

Typologie des Typologie des problprobl èèmes mes de comprde compr ééhension hension et det d ’’ interprinterpr éétation tation pospos éés aux s aux ééllèèves par ves par la littla litt éérature de rature de jeunessejeunesse

Des problDes probl èèmes de comprmes de compr ééhension, hension, non programmnon programm éés par le texte, mais s par le texte, mais imputables aux imputables aux ééllèèves euxves eux --mêmesmêmes

��Des problDes problèèmes cognitifsmes cognitifs

��Des problDes problèèmes dmes d’’ordre ordre culturelculturel

Des problDes probl èèmes cognitifsmes cognitifs

�� Les Les ééllèèves ont tendance ves ont tendance àà ne reconnane reconnaîître tre ll’’existence dexistence d’’un personnage que sun personnage que s’’il est il est nommnomméé. .

�� Les Les ééllèèves ont tendance ves ont tendance àà comprendre comprendre toute nouvelle apparition dtoute nouvelle apparition d’’un nom propre un nom propre et tout substitut det tout substitut d’’un nom antun nom antéérieurement rieurement donndonnéé comme le signalement de lcomme le signalement de l’’entrentréée e en scen scèène dne d’’un nouveau personnage.un nouveau personnage.

Certains Certains ééllèèves ont du malves ont du mal ::�� àà accomplir pour un personnage donnaccomplir pour un personnage donnéé la la

synthsynthèèse des informations discontinues le se des informations discontinues le concernant tout au long du texte (par exemple, concernant tout au long du texte (par exemple, les informations descriptives les informations descriptives ééparses) et donc parses) et donc ààen reconstituer la cohen reconstituer la cohéérence.rence.

�� àà distinguer le but et la quête secondaire ddistinguer le but et la quête secondaire d’’un un personnage de son but et de sa quête personnage de son but et de sa quête principale.principale.

�� àà lire les relations de llire les relations de l’’ensemble des ensemble des personnages autrement qupersonnages autrement qu’’en prenant le en prenant le personnage principal comme rpersonnage principal comme rééfféérence.rence.

Un texte atteint le degrUn texte atteint le degr éé maximal de maximal de lisibilitlisibilit éé ::�� Quand Quand le mobile et le but principal sont clairement affichle mobile et le but principal sont clairement affich ééss , ,

quand le parcours que suit le personnage est linquand le parcours que suit le personnage est linééaire (sans quêtes aire (sans quêtes secondaires) quand les autres personnages, en petit nombre, ontsecondaires) quand les autres personnages, en petit nombre, ontun positionnement un positionnement éévident et stable.vident et stable.

�� Quand Quand le nom, la description physique et morale et le le nom, la description physique et morale et le comportement dans lcomportement dans l ’’action de chaque personnage sont dans action de chaque personnage sont dans un rapport logique,un rapport logique, au besoin explicitau besoin explicitéé..

�� Quand Quand les termes qui reprennent les personnagesles termes qui reprennent les personnages (pronoms et (pronoms et ppéériphrases), riphrases), sont peu varisont peu vari ééss et peu susceptibles de confusion et peu susceptibles de confusion dd’’attribution.attribution.

�� Quand Quand le monde de rle monde de r ééfféérence de la fiction est un monde connurence de la fiction est un monde connuet homoget homogèène.ne.

�� Quand Quand le narrateurle narrateur , ext, extéérieur rieur àà ll’’histoire, histoire, adopte un point de vue adopte un point de vue unique et panoramiqueunique et panoramique , se montre digne de confiance, marque , se montre digne de confiance, marque nettement les valeurs et tire luinettement les valeurs et tire lui--même la morale de lmême la morale de l’’histoire, morale histoire, morale de surcrode surcroîît admissible sur le plan des valeurs courantes.t admissible sur le plan des valeurs courantes.

Des problDes probl èèmes dmes d ’’ordre culturelordre culturel

��Les rLes réécits les plus lisses en cits les plus lisses en apparence, sont ceux qui apparence, sont ceux qui vvééhiculent le plus grand nombre hiculent le plus grand nombre de lieux communs culturels qude lieux communs culturels qu’’on on suppose partagsuppose partagéés.s.

Des problDes probl èèmes de comprmes de compr ééhension hension programmprogramm éés ds d ééliblib éérréément par le ment par le textetexte

Il existe des rIl existe des réécits qui conduisent dcits qui conduisent dééliblibéérréément ment ààune comprune comprééhension erronhension erronééee

�� RRéécits pratiquant la rcits pratiquant la r éétention dtention d ’’ informationsinformations�� RRéécits rcits r éépartissant partissant àà la surface du texte des la surface du texte des

indices ambigusindices ambigus�� RRéécits parsemcits parsem éés de leurress de leurres qui invitent qui invitent àà une une

relecture relecture

Il existe des récits qui empêchent délibérément àune compréhension immédiate

�� Point de vue inattenduPoint de vue inattendu , insolite parce que non humain. , insolite parce que non humain. �� Point de vue polyphoniquePoint de vue polyphonique qui aboutit qui aboutit àà prpréésenter la senter la

même histoire au travers de consciences et de voix même histoire au travers de consciences et de voix diffdifféérentes. rentes.

�� Point de vue contradictoirePoint de vue contradictoire adoptadoptéé par un personnage par un personnage manifestement peu fiable et qui pose la question du manifestement peu fiable et qui pose la question du mensonge et de la vmensonge et de la vééritritéé des faits. des faits.

�� Le relais de narrationLe relais de narration qui consiste qui consiste àà faire se succfaire se succééder der les tles téémoignages partiels de plusieurs personnages qui moignages partiels de plusieurs personnages qui mis bout mis bout àà bout permettent de reconstituer lbout permettent de reconstituer l’’histoire histoire entientièère.re.

�� La perturbation de lLa perturbation de l ’’ordre chronologiqueordre chronologiquesurtout si les flashes back ne sont pas signalsurtout si les flashes back ne sont pas signaléés s comme tels par des indicateurs linguistiques. comme tels par des indicateurs linguistiques.

�� LL’’enchâssement de renchâssement de r éécit dans le rcit dans le r éécitcit surtout surtout si la transition entre les rsi la transition entre les réécits ncits n’’est pas marquest pas marquéés s explicitement.explicitement.

�� Le dLe d ééroulement en parallroulement en parall èèle de plusieurs le de plusieurs parcoursparcours de personnage surtout si la de personnage surtout si la simultansimultanééititéé des parcours ndes parcours n’’est pas est pas explicitement indiquexplicitement indiquéée par e par «« pendant ce pendant ce tempstemps »»..

�� Le silence sur lLe silence sur l ’’ identitidentit éé du personnage.du personnage.

�� Le brouillage volontaire des reprises Le brouillage volontaire des reprises anaphoriquesanaphoriques (les personnages sont (les personnages sont nombreux, les substituts de leurs noms nombreux, les substituts de leurs noms aussi et laussi et l’’auteur orchestre la confusion).auteur orchestre la confusion).

�� La perturbation des valeurs attenduesLa perturbation des valeurs attendues(humour noir dont l(humour noir dont l’’intention est difficile intention est difficile ààsaisir par des jeunes lecteurs).saisir par des jeunes lecteurs).

�� La pratique de lLa pratique de l ’’ ironie.ironie.�� La contradiction entre texte et images.La contradiction entre texte et images.

Des problDes probl èèmes dmes d ’’ interprinterpr éétation tation programmprogramm éés ds d ééliblib éérréément par le textement par le texte

Deux reprDeux repréésentations inadaptsentations inadaptééeses ::�� le texte little texte litt ééraire nraire n ’’a qua qu ’’un sens cachun sens cach éé par par

ll ’’auteurauteur et et àà ddéécouvrir en exercouvrir en exerççant sa sagacitant sa sagacitééet en faisant preuve de perset en faisant preuve de perséévvéérance.rance.

�� il existe une infinitil existe une infinit éé de sens.de sens.A lA l’é’école primaire, la premicole primaire, la premièère reprre repréésentation sentation dominedomine : : ll’é’éllèève a compris ou nve a compris ou n’’a pas compris ce a pas compris ce qui sous entend ququi sous entend qu’’il nil n’’y a quy a qu’’une maniune manièère de re de comprendre. comprendre.

«« Mange bien ma poulette, Deviens belle et grasse Mange bien ma poulette, Deviens belle et grasse àà souhait pour mon souhait pour mon souper.souper. »»

Quand il estime que son repas est Quand il estime que son repas est àà point, le loup spoint, le loup s’’apprête apprête àà la dla déévorer vorer mais les choses ne se passent pas comme prmais les choses ne se passent pas comme préévu. La porte svu. La porte s’’ouvre ouvre brusquement et la poule sbrusquement et la poule s’’exclameexclame ::

«« OhOh ! C! C’é’était donc vous Monsieur Loup Les enfants, les enfants, regardeztait donc vous Monsieur Loup Les enfants, les enfants, regardezbienbien ! Les crêpes, les beignets et le somptueux gâteau n! Les crêpes, les beignets et le somptueux gâteau n’’ont pas ont pas ééttééapportapportéé par le ppar le pèère nore noëël. Ce sont tous des cadeaux de ll. Ce sont tous des cadeaux de l’’oncle loup.oncle loup. »»

Les poussins se prLes poussins se préécipitent alors sur le loup et lui donnent cent baisers. Le cipitent alors sur le loup et lui donnent cent baisers. Le texte se termine ainsitexte se termine ainsi ::

«« Finalement, lFinalement, l’’oncle loup ne mangea pas de poule au pot cette nuit loncle loup ne mangea pas de poule au pot cette nuit làà. . Mais madame Poule lui prMais madame Poule lui préépara quand même un bon dpara quand même un bon dîîner. ner. «« FlFlûûte alors, te alors, se ditse dit--il en rentrant chez lui. Demain, je pril en rentrant chez lui. Demain, je prééparerai peutparerai peut--être une centaine être une centaine de sablde sabléés fondants pour ces petits coquins ls fondants pour ces petits coquins làà !! »»

Un loup trop gourmand de Keiko Kasza

En classe :En classe :

�� Expliquer aux Expliquer aux ééllèèves le principe du processus ves le principe du processus interprinterpr éétatiftatif : le texte litt: le texte littééraire vous autorise et vous raire vous autorise et vous encourage encourage àà trouver plusieurs interprtrouver plusieurs interpréétations. tations.

�� LL’’ interprinterpr éétation, pour être reconnue plausible, doit tation, pour être reconnue plausible, doit être soumise être soumise àà une procune proc éédure de validationdure de validation qui peut qui peut ss’’appuyer sur les donnappuyer sur les donnéées objectives du texte et/ou sur es objectives du texte et/ou sur des donndes donnéées extes extéérieures de nature culturelle. rieures de nature culturelle.

�� Le lecteur doit enfiler son costume de dLe lecteur doit enfiler son costume de d éétective et tective et rechercher des pirechercher des pi èèces ces àà conviction.conviction.

�� Apprendre Apprendre àà lire des histoires, clire des histoires, c ’’est apprendre est apprendre àà lire lire sur les lignes, entre les lignes et hors des lignes .sur les lignes, entre les lignes et hors des lignes .

Comment choisir les supports de lectureComment choisir les supports de lecture ??

� Le maître ne doit pas s’en remettre à sa seule impressio n.� Le maître ne doit pas s’appuyer sur les goûts supposés de ses

élèves . � Choisir une histoire qui réponde aux préoccupations d es

élèves.� Choisir les textes en fonction des obstacles auxquel s on

souhaite que les enfants se confrontent pour progresser en lecture.

� Il s’agit de construire des conduites de lecture réutilisables en dehors du contexte dans lequel elles ont été construites.

� Ne pas choisir des textes sans aspérités . � Il faut distinguer parmi les textes résistants, des textes réticents qui

posent des problèmes de compréhension délibérés et les textes proliférants qui, parce qu’ils sont localement ou globalement polysémiques, posent des problèmes d’interprétation. Un texte réticent peut aussi être un texte proliférant.

� La difficulté doit être vivable .

La lecture prLa lecture pr ééalable alable du madu ma îîtretre

�� Le travail du maLe travail du maîître rtre rééside moins dans la side moins dans la confection dconfection d’’un questionnaire que dans les un questionnaire que dans les relectures multiples, solitaires ou relectures multiples, solitaires ou àà plusieurs plusieurs mamaîîtrestres . Ces relectures permettent de sortir de . Ces relectures permettent de sortir de la fascination ou de la rla fascination ou de la réépulsion. pulsion.

�� A la fin, le maA la fin, le maîître connatre connaîît si bien le texte qut si bien le texte qu’’il est il est capable dcapable d’’en faire une lecture de qualiten faire une lecture de qualitéé, , capable aussi de faire face aux hypothcapable aussi de faire face aux hypothèèses ses interprinterpréétatives de ses tatives de ses ééllèèvesves…… Pour que le Pour que le mamaîître demeure garant des droits du texte.tre demeure garant des droits du texte.

Quelles compQuelles comp éétences tences ddéévelopper chez les velopper chez les ééllèèvesves ??

Des savoirDes savoir --faire ou des comportements faire ou des comportements spsp éécifiques face aux textescifiques face aux textes

�� Incomplet par nature, le texte littIncomplet par nature, le texte litt ééraire attend raire attend de son lecteur qude son lecteur qu ’’ il il œœuvre uvre àà sa complsa compl éétude.tude.

�� Dans le jeu quDans le jeu qu’’il instaure, il instaure, le texte little texte litt ééraire raire invite le lecteur partenaire invite le lecteur partenaire àà conjuguer conjuguer mmééfiance et adhfiance et adh éésionsion , , àà se mettre sur ses se mettre sur ses gardes pour gardes pour ééviter les leurres, viter les leurres, àà endosser le rôle endosser le rôle de stratde stratèège pour ge pour ééviter les coups, ou tombant viter les coups, ou tombant dans les pidans les pièèges tendus pour mieux ensuite en ges tendus pour mieux ensuite en estimer la finesse.estimer la finesse.

�� Le maLe ma îître doit favoriser un retour tre doit favoriser un retour mméétacognitif sur le travail interprtacognitif sur le travail interpr éétatiftatif afin de afin de faire comparer les voies empruntfaire comparer les voies empruntéées par chacun es par chacun pour pour éélaborer la signification, de dlaborer la signification, de dééterminer les terminer les lieux olieux oùù le texte contraint, les zones qule texte contraint, les zones qu’’il laisse il laisse indindééterminterminéées.es.

�� Il faut Il faut inviter les inviter les ééllèèves ves àà sortir sortir momentanmomentan éément du texte pour errer, fouiller ment du texte pour errer, fouiller dans sa mdans sa m éémoire affective et culturellemoire affective et culturelle intra intra et extra scolaire, mobiliser sa vie, ses souvenirs, et extra scolaire, mobiliser sa vie, ses souvenirs, sa culture livresquesa culture livresque…… Il sIl s’’agit dagit d’’intintéégrer grer ll’’intertexte au texte, de mettre en rintertexte au texte, de mettre en réésonnance sonnance ses lectures pour construire des couloirs de ses lectures pour construire des couloirs de circulation de sens. circulation de sens.

Les Les ééllèèves doivent donc atteindre ves doivent donc atteindre des objectifs comportementauxdes objectifs comportementaux

�� Les Les ééllèèves doivent se sentir autorisves doivent se sentir autoriséés s àà faire rfaire r ééfféérence rence àà des des savoirssavoirs acquis hors de la sphacquis hors de la sphèère scolaire ou bien dans la sphre scolaire ou bien dans la sphèère re scolaire amis hors de la discipline franscolaire amis hors de la discipline franççais. ais.

�� Nous ne pouvons faire lNous ne pouvons faire l’é’économie de cet apprentissage cognitif en conomie de cet apprentissage cognitif en maintenant les maintenant les ééllèèves rivves rivéés sur la litts sur la littééralitralitéé du texte traitdu texte traitéé de de manimanièère autarcique.re autarcique.

�� Il faut travailler sur Il faut travailler sur ll ’’explicitation des stratexplicitation des strat éégies de lecturegies de lecture qui ne qui ne peut prendre corps qupeut prendre corps qu’’appuyappuyéée sur la me sur la méémoire littmoire littééraire draire dééjjààstructurstructuréée du lecteur. La lecture en re du lecteur. La lecture en rééseau peut enrichir la mseau peut enrichir la méémoire moire littlittééraire du lecteur.raire du lecteur.

Les limites des dispositifs Les limites des dispositifs «« traditionnelstraditionnels »»

�� Contrairement aux idContrairement aux idéées rees reççues, ues, le le vocabulaire ne constitue pas lvocabulaire ne constitue pas l ’’obstacle obstacle majeur majeur àà la comprla compr ééhensionhension ..

Savoir lire, cSavoir lire, c ’’est prest pr ééciscis éément savoir ne ment savoir ne pas spas s ’’arrêterarrêter , voire se bloquer sur un mot , voire se bloquer sur un mot (attitude observ(attitude observéée chez certains enfants e chez certains enfants en difficulten difficultéés). s).

Les questionnaires des manuels Les questionnaires des manuels aidentaident --ils ils àà mieux comprendremieux comprendre ??�� LL’’ordre de prordre de préésentation des questions est significatifsentation des questions est significatif : il : il

reprend lreprend l’’ordre du texte. Les questions imposent un ordre du texte. Les questions imposent un parcours de lecture.parcours de lecture.

�� Les questions du type Les questions du type «« Quel est le titreQuel est le titre ?? »» «« Qui a Qui a éécrit crit le textele texte »» ont une ront une rééponse ponse éévidente. En quoi fontvidente. En quoi font--elles elles avancer la compravancer la comprééhension ?hension ?

�� Certaines questions nCertaines questions n’’appellent que des relevappellent que des relevéés dont s dont ll’’intintéérêt pour la comprrêt pour la comprééhension est pour le moins hension est pour le moins discutable. discutable.

�� Certaines questions demandent aux Certaines questions demandent aux ééllèèves de faire des ves de faire des infinféérences rences àà partir des blancs du texte. Mais les partir des blancs du texte. Mais les questions nquestions n’’engagent pas de travail interprengagent pas de travail interpréétatif. tatif.

�� Les questions fonctionnent comme un instrument de Les questions fonctionnent comme un instrument de vvéérification de la comprrification de la comprééhension. Elles ne permettent hension. Elles ne permettent pas un apprentissage de la comprpas un apprentissage de la comprééhension. hension.

Les questionnaires ne sont pas Les questionnaires ne sont pas sans dangersans danger……

�� Ils se substituent Ils se substituent àà ll ’’acte de lireacte de lire . La r. La réédaction daction des rdes rééponses occupe en effet lponses occupe en effet l’’essentiel du essentiel du temps de lecture temps de lecture «« Lire cLire c’’est remplir des est remplir des questionnairesquestionnaires.. »»

�� Certains Certains ééllèèves ont trouvves ont trouvéé la stratla stratéégie adgie adééquate quate leur permettant de leur permettant de rréépondre aux questions pondre aux questions sans lire intsans lire int éégralement le textegralement le texte et surtout sans et surtout sans avoir avoir àà le relire. le relire. Le questionnaire a pour effet Le questionnaire a pour effet paradoxale dparadoxale d ’’empêcher la lecture du texte empêcher la lecture du texte interroginterrog éé..

Ce que peuvent être des dispositifs fertilesCe que peuvent être des dispositifs fertiles

� La lecture ne devient littéraire que si l’on accepte d’avoir pu se tromper et de n’avoir pas compris.

� Les dispositifs, loin d’éviter les errements de lecture les recherchent pour les faire fructifier.

� Ces dispositifs, provocateurs d’effervescence, ne peuvent être déterminés à priori. Ils sont àtrouver après analyse des particularités du texte singulier donné à lire.

�� Tous ces dispositifs doivent avoir en commun Tous ces dispositifs doivent avoir en commun dd’’ouvrir un espace de nouvrir un espace de n éégociation de sensgociation de sens , , un espace qui autorise, lun espace qui autorise, léégitime, gitime, encourage la encourage la parole des parole des ééllèèvesves , le partage et l, le partage et l’’affinement affinement des rdes rééactions des actions des ééllèèves, ves, le dle d éébat bat argumentatif comme la sanction collective argumentatif comme la sanction collective des contresens provisoiresdes contresens provisoires , un espace qui , un espace qui permet de permet de socialiser des socialiser des éémotions privmotions priv ééeses ooùùil ne sil ne s’’agit pas dagit pas d’’imposer ses certitudes mis oimposer ses certitudes mis oùùll’’on peut communiquer et on peut communiquer et partager ces partager ces incertitudes dans le doute crincertitudes dans le doute cr ééatifatif ..

..

�� Dans les activitDans les activitéés ou les ds ou les déébats suscitbats suscitéés, s, ll ’’enseignant reste en renseignant reste en r ééserveserve : il peut donner : il peut donner sa lecture du texte mais sa lecture est resa lecture du texte mais sa lecture est reççue ue comme une lecture parmi dcomme une lecture parmi d’’autres possibles.autres possibles.

Il doit avoir Il doit avoir un rôle de un rôle de jardinierjardinier qui collecte et qui collecte et fait fructifier les amorces fait fructifier les amorces dd’’ interprinterpr éétationstations , ainsi , ainsi que son rôle de garant des que son rôle de garant des droits du texte.droits du texte.

Pour une mise en scPour une mise en sc èène de la ne de la lecturelecture

�� Traditionnellement, on ne pratique pas en Traditionnellement, on ne pratique pas en cycles 2 et 3 une cycles 2 et 3 une lecture in extensolecture in extensosurtout ssurtout s’’il sil s’’agit de romans dagit de romans d’’une certaine une certaine ampleur. On lui prampleur. On lui prééffèère une lecture re une lecture fragmentfragmentéée, souvent chapitre par chapitre e, souvent chapitre par chapitre entrecoupentrecoupéée de moments de discussion e de moments de discussion collective ou decollective ou de…… rrééponses ponses àà un un questionnaire. questionnaire.

�� En maternelleEn maternelle , la pr, la préésentation de lsentation de l’’album album obobééit la plupart du temps it la plupart du temps àà un rituelun rituel : : observation de la premiobservation de la premi èère de re de couverture, hypothcouverture, hypoth èèse sur le contenu se sur le contenu de lde l ’’histoire, lecture de la premihistoire, lecture de la premi èère re page, anticipation sur la suitepage, anticipation sur la suite ……

Le dLe déécoupage coupage ééditorial scande la lecture.ditorial scande la lecture.

�� LL’’engagement dans une lecture longue in engagement dans une lecture longue in extenso privextenso privéée aux cycles 2 et 3 ou magistrale e aux cycles 2 et 3 ou magistrale au cycle 1 avant toute au cycle 1 avant toute éétude collective est une tude collective est une option possible. Pour entrer dans loption possible. Pour entrer dans l’’univers de la univers de la lecture littlecture littééraire, il nraire, il n’’existe pas dexiste pas d’’autres voies autres voies que que ll ’’ immersion fictionnelleimmersion fictionnelle . .

Le dLe déécoupage intempestif, lcoupage intempestif, l’é’étirement de la tirement de la lecture, le retardement de llecture, le retardement de l’’issue de lissue de l’’intrigue intrigue peuvent priver lpeuvent priver l’é’éllèève de ce plaisir lve de ce plaisir làà..

�� La fragmentation de la La fragmentation de la linlinééaritaritéé nn’’a da d’’autre raison autre raison dd’’être que de permettre la être que de permettre la respiration de lrespiration de l’’organisme organisme satursaturéé ou gagnou gagnéé par la par la lassitude. lassitude.

Il se trouve simplement Il se trouve simplement ququ’’on oblige ainsi lon oblige ainsi l ’é’éllèève ve àà respirer quand il nrespirer quand il n ’’a a pas besoin dpas besoin d ’’airair ou quand ou quand le texte ne crle texte ne créééé pas un pas un appel dappel d’’air. air.

Il faut prévoir en classe des lectures privées in e xtenso et des relectures collectives partielles .

Il faut ouvrir des Il faut ouvrir des ééchanges sur les changes sur les manimanièères sont le livre a res sont le livre a ééttéé lulu :

�� Comment vous y êtes vous pris pour entrer Comment vous y êtes vous pris pour entrer dans le livredans le livre ??

�� Par oPar o ùù avezavez--vous commencvous commenc éé ??�� Quel a Quel a ééttéé votre volume moyen de lecturevotre volume moyen de lecture ??�� YY--aa--t il eu des ralentissementst il eu des ralentissements ? des ? des

accacc éélléérationsrations ? des survols? des survols ? Si oui ? Si oui àà quel quel moment et pourquoimoment et pourquoi ??

�� YY--aa--tt--il eu des abandons momentanil eu des abandons momentan éés et s et pourquoipourquoi ? D? Dééfinitifs et pourquoifinitifs et pourquoi ? ?

Pour une mise en rPour une mise en r éésonnance des sonnance des textestextes : : la lecture en rla lecture en r ééseauseau

La lecture rLa lecture rééseau permetseau permet ::

�� de de construireconstruire et de et de structurer la culturestructurer la culture

�� de de ppéénnéétrer avec plus de finesse dans trer avec plus de finesse dans le textele texte , de , de ddéécouvrir de nouveaux couvrir de nouveaux territoiresterritoires , , dd’é’éclairer des zones laissclairer des zones laiss éées es dans la pdans la p éénombrenombre ..

Les démarches possibles :

�� Dans une dDans une déémarche de rmarche de réésolution de problsolution de problèème, me, commencer par un commencer par un texte noyautexte noyau , difficile et probl, difficile et probléématique, qui sera matique, qui sera ééclairclair éé par les par les autres textes du rautres textes du r ééseauseau dd’’accaccèès plus facile.s plus facile.

�� Commencer par un texte simpleCommencer par un texte simple dont le procdont le procééddéé dd’é’écriture peut criture peut être nettement circonscrit pour être nettement circonscrit pour aller progressivement vers des aller progressivement vers des textes utilisant le proctextes utilisant le proc ééddéé de manide mani èère plus complexere plus complexe ..

�� Ne privilNe privil éégier aucun texte noyaugier aucun texte noyau . Donner . Donner àà lire en même temps lire en même temps les textes du rles textes du rééseau pour que sseau pour que s’’engagent entre eux des allers engagent entre eux des allers retours.retours.

Des dispositifs de Des dispositifs de questionnement du textequestionnement du texteLes Les ééchanges orauxchanges oraux�� Importance capitale pour Importance capitale pour parler des textes.parler des textes.

�� Ils doivent se dIls doivent se déérouler comme des rouler comme des ééchanges naturels.changes naturels.

�� DDèès la fin de toute lecture et surtout si le texte est ouvert s la fin de toute lecture et surtout si le texte est ouvert àà une pluralitune pluralitéédd’’interprinterpréétations, il convient dtations, il convient d’’accueillir les raccueillir les r ééactions oralesactions orales , spontan, spontanéées es des enfants.des enfants.

�� Le maLe maîître formule la demande de la manitre formule la demande de la manièère la plus gre la plus géénnéérale possiblerale possible : : «« Qui veut sQui veut s ’’exprimer sur ce qui vient dexprimer sur ce qui vient d ’’être luêtre lu ?? »»

�� Le maitre distribue la parole, nLe maitre distribue la parole, n ’’exprime aucun accord ou dexprime aucun accord ou d éésaccord.saccord. Il Il est est àà ll’é’écoute. Chacun entend lcoute. Chacun entend l’’interprinterpréétation de ltation de l’’autre sans quautre sans qu’’on puisse on puisse encore parler dencore parler d’’apprentissage organisapprentissage organiséé. .

Le rôle possible du dessinLe rôle possible du dessin

�� Comme lComme l’é’écriture, le dessin criture, le dessin permet, dans un autre registre permet, dans un autre registre sséémiotique, dmiotique, d’’exprimer une exprimer une interprinterpr éétationtation et det d’’en discuteren discuterensuite la pertinence ensuite la pertinence àà partir partir dd’’un support tangibleun support tangible ..

En libEn libéérant les rant les ééllèèves de la mise ves de la mise en mots, il peut sen mots, il peut s’’avavéérer plus rer plus efficace efficace àà condition de le condition de le rrééserver server àà des des scsc èènes nes problprobl éématiquesmatiques nettement nettement circonscritescirconscrites . .

Le rôle de lLe rôle de l ’é’écrit de travailcrit de travail

�� LL’é’écriture est utiliscriture est utiliséée comme e comme un moyen de un moyen de construire la comprconstruire la compr ééhension ou hension ou ll ’’ interprinterpr éétationtation . Les . Les éécrits sont des crits sont des éécrits crits transitoires et transitoires et ééphph éémmèères au service de res au service de ll ’é’élaboration de la penslaboration de la pens ééee et de let de l’é’échange change dd’’opinion. opinion.

�� Nous retrouvons ces Nous retrouvons ces éécrits en sciences. Ils crits en sciences. Ils accompagnent la daccompagnent la déémarche expmarche expéérimentale. Ils rimentale. Ils peuvent être transpospeuvent être transposéés s àà la lecture littla lecture littééraire.raire.

�� Expression des Expression des premipremi èères impressions de res impressions de lecture lecture àà partir dpartir d ’’un incipitun incipit (les (les ééllééments dont ments dont on est son est sûûr, ceux qui posent problr, ceux qui posent problèèmes, les mes, les impressions, les interrogationsimpressions, les interrogations……).).

�� Expression des Expression des ultimes impressionsultimes impressions de de lecturelecture : au terme de l: au terme de l’é’étude collective tude collective mmééticuleuse.ticuleuse.

�� AprAprèès avoir observs avoir observéé la couverture, la couverture, éécrire crire ll ’’ incipit.incipit.

La narration rechercheLa narration rechercheConfrontConfrontéé àà un texte run texte rééticent, dans lequel le lecteur est invitticent, dans lequel le lecteur est invitéé àà combler les passages combler les passages implicites, les vides dimplicites, les vides d’’informations, un informations, un ééllèève de CM2 a produit ve de CM2 a produit àà ll’é’écrit, dans le cadre crit, dans le cadre dd’’une narration recherche, le texte suivantune narration recherche, le texte suivant ::

«« Il faut quand même avoir la rIl faut quand même avoir la rééflexion pour comprendre flexion pour comprendre le texte. En fait, jle texte. En fait, j’’ai lu le texte plusieurs fois parce que je ai lu le texte plusieurs fois parce que je nn’’ai pas relevai pas relevéé tout de suite tous les indices. Jtout de suite tous les indices. J’’ai procai procééddééaussi par aussi par éélimination pour trouver le maximum dlimination pour trouver le maximum d’’indices. indices. [[……]]Il ne faut pas faire nIl ne faut pas faire n’’importe quoi et se fier au texte. Jimporte quoi et se fier au texte. J’’ai ai ééttéé attentif aux petits dattentif aux petits déétails et jtails et j’’ai jouai jouéé au dau déétectivetective ! J! J’’ai ai assemblassembléé les indices petit les indices petit àà petit. Le problpetit. Le problèème cme c’’est que est que ll’’auteur ne dit pas tout, alors il faut avoir de lauteur ne dit pas tout, alors il faut avoir de l’’imagination imagination et faire fonctionner son imagination pour trouver ce qui et faire fonctionner son imagination pour trouver ce qui nn’’est pas dit [est pas dit [……]] »»

Et lorsque cet Et lorsque cet ééllèève est interrogve est interrogéé sur le sens sur le sens du texte il rdu texte il réépondpond ::

«« Le roman, il est moins dLe roman, il est moins déétailltailléé que la que la notice de montage de chez IKEAnotice de montage de chez IKEA…… Le Le sens je le trouve en regardant les images sens je le trouve en regardant les images dans le livre, en lisant le textedans le livre, en lisant le texte…… mais il y a mais il y a du sens qui est cachdu sens qui est cachéé dans ldans l’’histoire et histoire et pour le trouver il faut le chercher dans le pour le trouver il faut le chercher dans le cerveau du lecteurcerveau du lecteur…… »»

LL’’explicitation des stratexplicitation des strat éégies de lecture gies de lecture par les par les ééllèèves euxves eux --mêmesmêmes

Trois Trois éétapes dans ltapes dans l’’enseignement explicite enseignement explicite des stratdes stratéégies de lecturegies de lecture : :

●● PrPrééciser la stratciser la strat éégie et son rôlegie et son rôle●● Mettre en lumiMettre en lumi èère des processus re des processus

cognitifs enfouiscognitifs enfouis●● Choisir, de faChoisir, de fa ççon autonome, la on autonome, la

stratstrat éégie adaptgie adapt ééee

●● PrPrééciser la stratciser la strat éégie et son rôlegie et son rôle

Il sIl s’’agit pour les agit pour les ééllèèves dves d’’identifier la stratidentifier la strat éégie gie nnéécessaire cessaire àà la comprla compr ééhension du textehension du texte et de et de lui attribuer un nomlui attribuer un nom dans un langage adaptdans un langage adaptéé..

LL’’observation dobservation d’é’éllèèves, confrontves, confrontéés s àà des des situations de lecture intsituations de lecture intéégrgréées dans des es dans des ssééquences littquences littééraires, rraires, réévvèèle leur surprenante le leur surprenante capacitcapacitéé de recherche et leur grande ingde recherche et leur grande ingééniositniositéédans les stratdans les stratéégies mobilisgies mobiliséées. es.

●● Mettre en lumiMettre en lumi èère des processus re des processus cognitifs enfouiscognitifs enfouis

Conduire les Conduire les ééllèèves ves àà ddéécrire crire verbalement ce qui se passe verbalement ce qui se passe «« dans le dans le cerveau du lecteurcerveau du lecteur »»..En effet, les processus cognitifs ne sont En effet, les processus cognitifs ne sont pas immpas imméédiatement perceptibles, ldiatement perceptibles, l’é’éllèève ve doit doit œœuvrer uvrer àà leur description. La leur description. La production production éécrite ou orale dcrite ou orale d’’un un raisonnement est recherchraisonnement est recherchéée.e.

● Choisir, de façon autonome, la stratégie adaptée

LL’é’éllèève doit faire preuve de ve doit faire preuve de discernement en sdiscernement en séélectionnant, lectionnant, dans un dans un ééventail de stratventail de stratéégies, la gies, la stratstratéégie la plus efficiente gie la plus efficiente àà la la situation de lecture qusituation de lecture qu’’il il rencontre.rencontre.

StratStratStratStratéééégies de lecture gies de lecture gies de lecture gies de lecture

de la classe de CM2de la classe de CM2de la classe de CM2de la classe de CM2

Dans un premier temps le lecteur lit le texte de haut en bas. Comme il n’a pas bien compris et qu’il cherche des informations, il revient en arrière pour mieux voir ce qu’il n’a pas eu le temps de voir la première fois. Il se promène dans le texte comme un vagabond.

Le rôle du vagabond

Le lecteur trouve les « blancs » du texte et imagine ce qui va dans ces « blancs », c'est-à-dire ce qui n’est pas écrit par l’auteur.

Pour cela, il utilise des connaissances qu’il a stockées dans sa mémoire.

Le rôle du chercheur d’or

L’auteur construit des énigmes volontairement ou involontairement, le lecteur doit alors mener une enquête.

Le lecteur est attentif et vigilant, il recherche des informations et des indices importants pour résoudre les énigmes de sens de l’auteur.

Le rôle du détective

Le lecteur doit être mLe lecteur doit être mééfiant. Il doit fiant. Il doit rester sur ses gardes rester sur ses gardes pour pour ééviter les viter les coups et pour ne pas tomber dans les coups et pour ne pas tomber dans les pipièèges tendus par lges tendus par l’’auteur.auteur.

Le rôle du renard stratégique

Pour faire le sens du texte, le lecteur doit se souvenir de ce qu’il a lu.

Il ouvre des tiroirs dans sa tête le « tiroir bibliothèque ». Mais il peut ouvrir d’autres tiroirs : le « tiroir école », le « tiroir maison », le tiroir « histoire-géo »…

Le lecteur tisse des fils entre les tiroirs pour faire du sens.

Le rôle du couturier (ou du rassembleur)

.

Le rôle du « pas-coupable »

On n’est pascoupable !

Nous ne pouvons faire une lecture littéraire que si l’on accepte de se tromper et de n’avoir pas compris.

Le lecteur, pour construire le sens du texte, est obligé de chercher ailleurs que dans sa tête

(sur des livres, sur l’ordinateur, en demandant aux autres élèves lecteurs, en demandant à la maîtresse, …).

Le rôle du décodeur

Les reprLes repr éésentations finales des sentations finales des ééllèèves de CM2ves de CM2

Le bon lecteur nLe bon lecteur n’’est plus est plus seulement celui qui procseulement celui qui procèède de aisaiséément ment àà un dun dééchiffrage chiffrage oralisoraliséé de lde l’é’écrit mais crit mais quelququelqu’’un qui vient achever un qui vient achever ll’œ’œuvre littuvre littééraireraire……

«« Dans le livre, il y a des blancs. Des fois, Dans le livre, il y a des blancs. Des fois, ll’’auteur fait exprauteur fait exprèès de ne pas tout s de ne pas tout expliquer pour que le lecteur imagine. Des expliquer pour que le lecteur imagine. Des fois, il ne le fait pas exprfois, il ne le fait pas exprèès mais on est s mais on est quand même obligquand même obligéé de trouver ce qui va de trouver ce qui va dans les blancs. On joue au chercheur dans les blancs. On joue au chercheur dd’’oror ! L! L’’or cor c’’est le sens qui est cachest le sens qui est cachéé. On . On est un bon lecteur quand on sait trouver ce est un bon lecteur quand on sait trouver ce qui est cachqui est cachéé.. »»

LLééaa

«« Le sens il est fait par lLe sens il est fait par l’’auteur quand il auteur quand il éécrit crit et par le lecteur quand il lit.et par le lecteur quand il lit. »»

AlexisAlexis

La comprLa comprééhension nhension n’’est plus pour les est plus pour les ééllèèves un mves un méécanisme rcanisme rééflexe qui flexe qui adviendrait dadviendrait dèès lors que tous les mots du s lors que tous les mots du texte ont texte ont ééttéé identifiidentifiéés.s.

LaLa comprcomprééhension est un acte complexe hension est un acte complexe qui requiert une participation active du qui requiert une participation active du lecteur dans la construction du sens. Pour lecteur dans la construction du sens. Pour cela, le lecteur en formation doit se doter cela, le lecteur en formation doit se doter de stratde stratéégies efficaces.gies efficaces.

«« Des fois cDes fois c’’est dur de comprendre alors il est dur de comprendre alors il faut jouer au vagabond. faut jouer au vagabond.

On relit pour voir ce quOn relit pour voir ce qu’’on non n’’avait pas vu la avait pas vu la premipremièère fois.re fois. »»

DorianDorian

« Quand j’ai lu Otto, la maman de David disait que le gouvernement rend la vie très difficile aux juifs. David et ses parents, ils sont emmenés vers une destination inconnue. Mais Tomi Ungerer il nous dit pas où. Mais je me suis souvenu du livre qu’on avait lu en classe « Un violon dans la nuit ». Dedans on avait bien vu que les nazis ils voulaient faire disparaître par n’importe quel moyen tous les juifs d’Europe dans des camps. Pour trouver ce que l’auteur voulait dire j’ai pris le rôle du « couturier » et je me suis souvenu de ce que j’avais lu. »

JJéérréémymy

Le plaisir de lire apparaLe plaisir de lire apparaîît encore et avec t encore et avec lui llui l’’ididéée du jeu litte du jeu littééraire auquel le lecteur raire auquel le lecteur est conviest conviéé. .

Le texte littLe texte littééraire est perraire est perççu par les u par les ééllèèves ves comme une aire parsemcomme une aire parseméée de d’’accidents accidents sséémantiques dans laquelle les allusions mantiques dans laquelle les allusions ààun hors texte sont frun hors texte sont frééquentes.quentes.

«« JJ’’aime bien lire, parce que caime bien lire, parce que c’’est rigolo, est rigolo, cc’’est comme un jeu. On joue parce que est comme un jeu. On joue parce que des fois ldes fois l’’auteur veut nous emmener sur auteur veut nous emmener sur des fausses pistes et il ne faut pas tomber des fausses pistes et il ne faut pas tomber dans les pidans les pièèges.ges. »»

SSééverineverine

« J’aime mieux lire qu’avant parce que le sens il est caché et il faut jouer à le trouver et des fois c’est difficile mais j’aime bien chercher.

Pour le chercher je dois jouer au vagabond, au détective, et au chercheur d’or. »

Thomas

Pour ces élèves de CM2, l’acte de lire a désormais une signification nouvelle.

« Lire veut dire comprendre. »Margot

« Lire veut dire imaginer des choses cachées par l’auteur.»

Morgane

« Lire c’est trouver l’or des mots.»Rémi

Les reprLes repr éésentations finales sentations finales

des enseignantsdes enseignants

««Je parviens maintenant Je parviens maintenant àà ddéécouper le couper le texte en moments de lecture aprtexte en moments de lecture aprèès avoir s avoir mis en mis en éévidence les moments charnividence les moments charnièères res du rdu réécit. cit.

Et lorsquEt lorsqu’’il est question de littil est question de littéérature, rature, jj’’abandonne les questionsabandonne les questions ! ! »»

« Je sais désormais qu’il est possible de faire travailler la compréhension aux élèves sans leur poser de questions. Je ne garderai les questionnaires que pour évaluer mes élèves. »

««JJ’’essaye de mettre en place de nouvelles essaye de mettre en place de nouvelles situations de lecture et de ne plus utiliser situations de lecture et de ne plus utiliser exclusivement les questions sur le texte. exclusivement les questions sur le texte.

Ces situations sont comme des points Ces situations sont comme des points dd’’appui qui vont stimuler la rappui qui vont stimuler la rééflexion et la flexion et la discussion des discussion des ééllèèves.ves.

La culture littLa culture littééraire se constitue aussi par raire se constitue aussi par le biais de ces pratiques nouvelles.le biais de ces pratiques nouvelles.»»

«« JJ’’ai pris en compte les reprai pris en compte les repréésentations de mes sentations de mes ééllèèves sur la lecture pour les faire ves sur la lecture pour les faire éévoluer mais voluer mais mes reprmes repréésentations dsentations d’’enseignants sur enseignants sur ll’’enseignement de la littenseignement de la littéérature ont changrature ont changéé. .

JJ’’essaye dessaye d’’aborder la littaborder la littéérature en offrant aux rature en offrant aux ééllèèves des angles de vue diffves des angles de vue difféérents et des rents et des situations varisituations variéées et ludiques. Mais construire es et ludiques. Mais construire des sdes sééquences de littquences de littéérature demande du rature demande du temps. Une solutiontemps. Une solution : le travail en : le travail en ééquipe pour quipe pour penser des spenser des sééquences littquences littéérairesraires…… »»

«« Je trouve intJe trouve intééressant de travailler les ressant de travailler les stratstratéégies de lecture avec les gies de lecture avec les ééllèèves. ves. Chacun voit quChacun voit qu’’il a un rôle il a un rôle àà jouer dans la jouer dans la construction du sens. construction du sens.

On met On met àà la conscience des la conscience des ééllèèves ces ves ces stratstratéégies. Les enfants en font des outils gies. Les enfants en font des outils ququ’’ils utilisent dans des situations ils utilisent dans des situations nouvelles de lecture.nouvelles de lecture. »»

«« Pour que mes Pour que mes ééllèèves deviennent des ves deviennent des lecteurs complecteurs compéétents, ils doivent tents, ils doivent comprendre qucomprendre qu’’il existe diverses il existe diverses sortes de lecture. sortes de lecture.

Le travail sur les stratLe travail sur les stratéégies de lecture gies de lecture permet cette comprpermet cette comprééhension.hension. »»

30 idées pour travailler la compréhension

1. Entra1. Entra îîner la comprner la compr ééhension orale hension orale par des textes longs et complexespar des textes longs et complexes

�� Cela passe par Cela passe par la lecture orale de lla lecture orale de l ’’enseignantenseignant . Les . Les textestextes sont sont longs, complexeslongs, complexes , tir, tiréés ds d’’albums de albums de littlittéérature jeunesse ou des contes. Ils sollicitent rature jeunesse ou des contes. Ils sollicitent ll’’imaginaire, ils peuvent imaginaire, ils peuvent ééveiller des veiller des éémotions intenses. motions intenses. Ils servent Ils servent àà transmettre le patrimoine culturel.transmettre le patrimoine culturel.

�� LL’’enseignant invite les enseignant invite les ééllèèves ves àà expliquer ce quexpliquer ce qu ’’ ils ont ils ont compris,compris, àà raconter lraconter l ’’histoire avec leurs propres histoire avec leurs propres motsmots . Pour les aider le ma. Pour les aider le maîître peut attirer leur attention tre peut attirer leur attention sur lsur l’’enchaenchaîînement des actions, sur ce que disent, nement des actions, sur ce que disent, ressentent, pensent les diffressentent, pensent les difféérents personnages. Il les rents personnages. Il les engage aussi et surtout engage aussi et surtout àà expliciter ce que le texte ne expliciter ce que le texte ne dit pas mais laisse entendredit pas mais laisse entendre ..

2. La lecture relais d2. La lecture relais d ’’un romanun roman

�� Un Un ééllèève lit un chapitre chaque jour, vient ve lit un chapitre chaque jour, vient le prle préésenter senter àà la classe, parle de lla classe, parle de l’é’état tat dd’’esprit des personnages, de lesprit des personnages, de l’é’évolution de volution de ll’’histoire.histoire.

�� Cette prCette préésentation peut ssentation peut s’’accompagner de accompagner de la lecture oralisla lecture oraliséée de d’’extraits du chapitre.extraits du chapitre.

3. Le t3. Le t ééllééphone arabephone arabe

�� Deux Deux ééllèèves sortent de la classe, un texte est lu ves sortent de la classe, un texte est lu au reste de la classe. Un au reste de la classe. Un ééllèève est dve est déésignsignéé pour pour raconter lraconter l’’histoire au premier histoire au premier ééllèève qui rentre ve qui rentre dans la classe. Ce dernier raconte ldans la classe. Ce dernier raconte l’’histoire au histoire au deuxideuxièème me ééllèève qui rentre en classe qui raconte ve qui rentre en classe qui raconte ll’’histoire histoire àà son tour. son tour.

�� DDéébat collectif qui se termine par la relecture du bat collectif qui se termine par la relecture du texte.texte.

4. La lecture suivie r4. La lecture suivie r ééguliguli èère et re et systsyst éématique suivie dmatique suivie d ’’un petit temps de un petit temps de ddéébatbat�� Le rôle du maLe rôle du maîître est de tre est de lancer les lancer les ééchangeschanges , d, d’’organiser les organiser les

ddéébatsbats et det d’’inviter les inviter les ééllèèves ves àà revenir au texte pour rrevenir au texte pour r éégler leur gler leur ddéésaccordsaccord . . Il relitIl relit àà leur demande leur demande les passages diversement les passages diversement interprinterpr ééttééss . Enfin il incite le groupe . Enfin il incite le groupe àà rréésumer le textesumer le texte avant de avant de procprocééder der àà une ultime lecture une ultime lecture àà voix haute.voix haute.

�� Pour affiner leur comprPour affiner leur comprééhension, il peut leur demanderhension, il peut leur demander ::-- dd’’inventer une suite ou un dialogue qui ferait suite au texte lu.inventer une suite ou un dialogue qui ferait suite au texte lu.-- de choisir entre plusieurs propositions la meilleure phrase titrde choisir entre plusieurs propositions la meilleure phrase titre ou e ou

rréésumsuméé..-- de raconter lde raconter l’’histoire individuellement en se servant dhistoire individuellement en se servant d’’illustrations illustrations

ddééjjàà organisorganiséées chronologiquement.es chronologiquement.-- dd’’insinséérer un extrait manquant.rer un extrait manquant.

5. 5. Prendre consciences des éléments qui assurent la cohérence du texte : les personnagesPour certains élèves, le personnage n’existe et n’e st identifié qu’une fois que son nom apparaît explicitement dans le texte. Tant qu’i l n’est pas nommé les qualifications qui lui sont attribuées sont mal mém orisées et parfois attribuées àun autre personnage .

� Surligner d’une même couleur toutes les désignations d’un même personnage (les élèves doivent pouvoir travailler sur des photocopies) : pronoms, périphrases…

� Relever toutes les qualifications du personnages antérieures à sa nomination.

6. Etablir une fiche d6. Etablir une fiche d ’’ identitidentit éé des personnagesdes personnages

�� Etablir une fiche dEtablir une fiche d’’identitidentitéé des des personnagespersonnages

�� Ranger les fiches dRanger les fiches d’’identitidentitéé par ordre par ordre dd’’apparition apparition

77·· Les lecturesLes lectures --puzzlespuzzles

� L'enseignant recopie sur ordinateur et imprime un extrait du texte qui sera lu par tous les élèves de la classe.

� Le texte est découpé en morceaux de différentes longueurs. Ceux-ci sont distribués aux élèves.

� Chaque élève lit silencieusement son passage sans pouvoir comprendre l'histoire. Puis l'enseignant appelle les élèves à lire oralement le texte en commençant par celui qui a le début et en continuant ainsi de suite jusqu'au dernier qui a la fin.

� La lecture orale est ainsi justifiée et les élèves se montrent très attentifs aux lecteurs.

88·· Le rLe r éésumsum éé d'aprd'apr èès s éécoutecoute

�� LL’’enseignant ou un enseignant ou un ééllèève lit un chapitre ve lit un chapitre entier entier àà la classe. la classe.

�� Puis les Puis les ééllèèves doivent essayer de ves doivent essayer de rréésumer brisumer brièèvement l'histoire par vement l'histoire par éécrit. crit. Chacun lit ensuite Chacun lit ensuite àà haute voix son haute voix son rréésumsuméé..

99·· Les premiers chapitresLes premiers chapitres

� L'enseignant lit les premières pages de plusieurs livres différents. Les élèves doivent ensuite attribuer le titre de livres àchaque extrait.

1010·· Les niveaux de langageLes niveaux de langage

� On peut confronter les élèves à trois bandes dessinées différentes.

� On peut comparer ainsi les niveaux de langage et essayer ensuite de récrire les textes de Tintin à la manière de Titeuf, Titeuf à la manière d’Achille Talon…

1111·· RRéédiger le quatridiger le quatri èème de couvertureme de couverture

�� Demander aux Demander aux ééllèèves, aprves, aprèès une s une lecture in extenso de llecture in extenso de l’œ’œuvre uvre littlittééraire, de rraire, de réédiger le texte de diger le texte de prpréésentation figurant sur la dernisentation figurant sur la dernièère re page en couverture.page en couverture.

1212·· Les incises supprimLes incises supprim ééeses

�� Les Les ééllèèves ont ves ont àà leur disposition un dialogue leur disposition un dialogue entre deux personnages (par exemple entre le entre deux personnages (par exemple entre le Petit Prince et le renard) dont on a supprimPetit Prince et le renard) dont on a suppriméétoutes les incises : toutes les incises : ditdit--il ; ril ; rééponditpondit--il ; soupira le il ; soupira le renard ; demanda le Petit Prince ; ditrenard ; demanda le Petit Prince ; dit--il ; ditil ; dit--il ; il ; s's'éétonna le Petit Prince...tonna le Petit Prince...

�� Les Les ééllèèves doivent lire le texte pour essayer de ves doivent lire le texte pour essayer de remettre remettre àà leur place les passages supprimleur place les passages suppriméés s (ceux(ceux--ci leur sont donnci leur sont donnéés dans le ds dans le déésordre)sordre)

dit le renard.

lui proposa le petit prince.

fit le petit prince.

soupira le renard.

dit la voix.

� Bonjour � Bonjour � Je suis là sous le pommier.� Qui es-tu ? Tu es bien joli…� Je suis un renard. � Viens jouer avec moi. Je suis tellement triste…� Je ne puis pas jouer avec toi. Je ne suis pas apprivoisé. � Ah ! pardon.� Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?� Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ? � Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ? � Les hommes, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi

des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ? � Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie

« apprivoiser » ? � C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « Créer des liens… »� Créer des liens ? � Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à

cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

� 13· Mon livre préféréDemander aux élèves d'apporter un livre pour le présenter en classe et en lire des passages à haute voix. Ils essaieront de communiquer leur plaisir.

� 14· Lecture aux tout-petits Envoyer un élève dans la classe maternelle ou au CP pour lire une histoire à haute voix devant les plus petits.

� 15· Noter les livres lus depuis le début de l'annéeChaque élève a une fiche bristol à son nom sur laquelle il note tous les livres lus avec une appréciation simplifiée

J'ai adoré

J'ai bien aimé

J'ai trouvé ce livre moyen

Je n’ai pas aimé

� 16· L'émission littéraireUn élève vient présenter un livre. Il s'aide d'une grille de lecture (Nom de l'auteur, genre, résumé de l'histoire, etc.), lit un ou plusieurs extraits, et répond aux questions de ses camarades.

� 17· Le résumé des nouvellesCertaines des nouvelles d’un recueil ont été étudiées collectivement en classe. Mais pour les autres, les élèves en choisissent une chaque jour puis la cochent sur leur grille.

Ils doivent la lire pour le lendemain et la raconter aux autres élèves de la classe mais sans dire la chute.

1818·· La mise en scLa mise en sc èène des contesne des contes

� Après l'étude des contes, les élèves ont lu personnellement des contes choisis en BCD ou apportés .Puis, par groupe, ils ont préparé soit des lectures, soit des lectures mimées, soit des mini-interprétations théâtrales, soit des lectures en réseau àprésenter aux autres élèves.

1919·· Un dUn d éébat hebdomadairebat hebdomadaire

� Le maître est avec un groupe de 3-4 élèves.1. Les élèves lisent le texte, silencieusement, seuls.2. Le maître lit l'extrait du roman ou la fable ou encore le conte, la saynète ou le poème.3. Puis échange entre les enfants quant à la signification du texte. Le maître guide et aide à valider ou remettre en questions les propositions des enfants. A la suite de ce travail, les élèves peuvent noter les décisions prises par le groupe dans le cahier de lecture. Le texte rejoint la banque de textes étudiés dans le classeur prévu à cet effet.

20. Le cercle litt20. Le cercle litt ééraireraire

�� Le travail se fait en Le travail se fait en ééquipe de 4. Chaque membre a une quipe de 4. Chaque membre a une tâche dtâche dèès le ds le déépart : part : -- l'animateurl'animateur doit poser des questions sur la lecture et doit poser des questions sur la lecture et cibler des points importants (Selon vous, le personnage cibler des points importants (Selon vous, le personnage avaitavait--il raison de faire ceci?). il raison de faire ceci?). -- Un Un ééllèèveve rréésume le schsume le schééma narratif de l'histoire. ma narratif de l'histoire. -- Le troisiLe troisièème fait une me fait une courte recherche sur la vie de courte recherche sur la vie de l'auteur.l'auteur.-- Le magicien des motsLe magicien des mots reprepèère les mots plus re les mots plus compliqucompliquéés dans le texte (de prs dans le texte (de prééfféérence un court roman) rence un court roman) et cherche leur det cherche leur dééfinition.finition.C'est une activitC'est une activitéé enrichissante qui peut aussi bien être enrichissante qui peut aussi bien être faite faite àà partir de nouvelles, de contes ou de rpartir de nouvelles, de contes ou de réécits cits d'aventure.d'aventure.

21. L'eau 21. L'eau àà la bouchela bouche

�� Pour donner envie aux Pour donner envie aux ééllèèves de lire des livres ves de lire des livres le male maîître commence en classe le dtre commence en classe le déébut d'un but d'un roman (ou autre) par une lecture orale et roman (ou autre) par une lecture orale et s'arrête au bout d'un ou deux chapitres. Ceux s'arrête au bout d'un ou deux chapitres. Ceux qui ont accrochqui ont accrochéé avec l'histoire peuvent la avec l'histoire peuvent la continuer en classe lors de moments de lecture continuer en classe lors de moments de lecture privprivéés ou s ou àà la maison grâce aux quelques la maison grâce aux quelques exemplaires prexemplaires préésents dans la classe. sents dans la classe.

22. La lecture reconstitu22. La lecture reconstitu ééee

�� Les Les ééllèèves ont une page de lecture ves ont une page de lecture constituconstituéée d'une dizaine de paragraphes e d'une dizaine de paragraphes en den déésordre. Chacun prsordre. Chacun préépare la lecture en pare la lecture en essayant de reconstituer le texte. Puis on essayant de reconstituer le texte. Puis on lit lit àà tour de rôle le texte. Souvent les avis tour de rôle le texte. Souvent les avis diffdifféérent sur l'ordre des chapitres. rent sur l'ordre des chapitres.

23. Le roman23. Le roman --photophoto�� A partir du Livre de M.A. Murail "Le Hollandais sans A partir du Livre de M.A. Murail "Le Hollandais sans

peine" (un livre plein d'humour, facile peine" (un livre plein d'humour, facile àà lire), les lire), les ééllèèves ves ddéécomposent le texte en plusieurs composent le texte en plusieurs éétapes. tapes. Puis, les Puis, les ééllèèves traduisent chacune de ces ves traduisent chacune de ces éétapes en tapes en passage dialogupassage dialoguéés (en ss (en s’’appuyant autant que possible appuyant autant que possible sur les dialogues dsur les dialogues dééjjàà prpréésents). Ensuite, par petits sents). Ensuite, par petits groupes, les groupes, les ééllèèves jouent ces scves jouent ces scèènes.nes.Puis, ils dessinent ces scPuis, ils dessinent ces scèènes en se fixant des nes en se fixant des contraintes : pas trop de dcontraintes : pas trop de déétails, 2 ou 3 personnages tails, 2 ou 3 personnages reprrepréésentsentéés...s...Enfin, les Enfin, les ééllèèves se sont servis des dessins pour prendre ves se sont servis des dessins pour prendre des photos (Les des photos (Les ééllèèves se sont rves se sont réépartis les rôles, mais partis les rôles, mais JeanJean--Charles reste JeanCharles reste Jean--Charles sur toutes les photos)Charles sur toutes les photos)Il reste Il reste àà reproduire les dialogues dans des bulles reproduire les dialogues dans des bulles ààcoller sur les photos et quelques lcoller sur les photos et quelques léégendes.gendes.

24. Le D24. Le Dééfifi --Lecture Lecture entre deux classes �� Dans chaque classe, on lit des livres proposDans chaque classe, on lit des livres proposéés s

par le mapar le maîître. Il est possible de choisir un thtre. Il est possible de choisir un thèème, me, un genre littun genre littééraire....raire....Les enfants, par groupes, rLes enfants, par groupes, rééalisent des puzzles, alisent des puzzles, des devinettes, des mots, croisdes devinettes, des mots, croiséés ou mêls ou mêléés .... s .... sur les livres lus. Les livres sont sur les livres lus. Les livres sont ééchangchangéés avec s avec ll’’autre classe ainsi que les activitautre classe ainsi que les activitéés. s. On termine le dOn termine le dééfi par la validation des rfi par la validation des rééponses ponses par la classe qui a produit les activitpar la classe qui a produit les activitéés au cours s au cours d'une rencontre.d'une rencontre.

25. L'enregistrement audio d'un 25. L'enregistrement audio d'un ouvrageouvrage

�� Les Les ééllèèves prves prééparent une lecture oralisparent une lecture oraliséée e de passage ciblde passage cibléés ds d’’un texte littun texte littééraire. Ils raire. Ils ss’’enregistrent. En se renregistrent. En se réééécoutant, ils coutant, ils s'apers'aperççoivent des noivent des néécessitcessitéés de s de corrections, et travaillent en conscorrections, et travaillent en consééquence. quence. Le maLe maîître peut laisser le libre choix tre peut laisser le libre choix ààl'enfant lecteur, de la durl'enfant lecteur, de la duréée et de la e et de la longueur de ce qu'il souhaite enregistrer.longueur de ce qu'il souhaite enregistrer.

26. La m26. La m éémorisation de textes en prosemorisation de textes en prose

�� Les Les ééllèèves doivent mves doivent méémoriser des moriser des passages de lpassages de l’œ’œuvre de littuvre de littéérature rature éétuditudiéée. e.

Les extraits doivent être bien ciblLes extraits doivent être bien cibléés. s.

La mLa méémorisation peut se faire en classemorisation peut se faire en classe.

27. Le livre27. Le livre --relaisrelais

�� Le maLe maîître choisit un livre et le prtre choisit un livre et le préésente sente àà la classe entila classe entièère. Un re. Un ééllèève ve l'emporte chez lui et lit le premier chapitre. Quelques jours pll'emporte chez lui et lit le premier chapitre. Quelques jours plus tard il us tard il raconte aux autres ce chapitre. Le maraconte aux autres ce chapitre. Le maîître peut montrer les illustrations tre peut montrer les illustrations quand il y en a et lire parfois ou faire lire quand il y en a et lire parfois ou faire lire àà ll’é’éllèève un passage amusant ou ve un passage amusant ou qui fait peur...Un autre enfant prend le livre et lit le chapitrqui fait peur...Un autre enfant prend le livre et lit le chapitre suivant et e suivant et raconte aux autres et ainsi de suite. A la fin du livre on discuraconte aux autres et ainsi de suite. A la fin du livre on discute et on donne te et on donne une apprune apprééciation. On argumente sur les impressions de chacun. ciation. On argumente sur les impressions de chacun. Chaque enfant inscrit dans un tableau la date Chaque enfant inscrit dans un tableau la date àà laquelle il a pris le livre. laquelle il a pris le livre. Cela permet de vCela permet de véérifier que ce n'est pas toujours les mêmes qui racontent. rifier que ce n'est pas toujours les mêmes qui racontent. Petite variantePetite variante …… Choisir un livre. Travailler le premier chapitre avec les Choisir un livre. Travailler le premier chapitre avec les ééllèèves afin de bien situer lves afin de bien situer l’’histoire. Puis le soir, un enfant emporte le livre histoire. Puis le soir, un enfant emporte le livre chez lui et prchez lui et préépare la lecture de 2 pare la lecture de 2 àà 4 pages (selon ses capacit4 pages (selon ses capacitéés). Le s). Le lendemain, llendemain, l’’enfant lit les pages quenfant lit les pages qu’’il a pril a prééparparéées chez lui. Les chez lui. L’’enseignant enseignant termine la lecture du chapitre. Ltermine la lecture du chapitre. L’’enfant qui a lu denfant qui a lu déésigne un camarade qui signe un camarade qui prprééparera la lecture pour le lendemain. Ce systparera la lecture pour le lendemain. Ce systèème permet dme permet d’’adapter le adapter le nombre de pages au niveau de lecture de lnombre de pages au niveau de lecture de l’’enfant et cenfant et c’’est assez rapide.est assez rapide.

28. La d28. La d éétection et le comblementtection et le comblement

�� Les Les ééllèèves repves repèères les zones de non dit res les zones de non dit dans le texte et les comblent en dans le texte et les comblent en éécrivant crivant ce que lce que l’’auteur a tu volontairement ou auteur a tu volontairement ou involontairement. Les involontairement. Les ééllèèves perves perççoivent le oivent le texte litttexte littééraire comme un lieu raire comme un lieu dd’’indindéétermination et termination et œœuvrent uvrent àà sa sa complcompléétude.tude.

Dans un premier temps le lecteur lit le texte de haut en bas. Comme il n’a pas bien compris et qu’il cherche des informations, il revient en arrière pour mieux voir ce qu’il n’a pas eu le temps de voir la première fois. Il se promène dans le texte comme un vagabond.

Le rôle du vagabond

29. L29. L’’explicitation par les explicitation par les ééllèèves des stratves des strat éégies de lecture de la classe gies de lecture de la classe

Exemple :