ENGAGEMENT - Maison Radio-Canada€¦ · plus élevés, entraînés par la croissance des ventes de publicité sur les plateformes numériques. Cependant, la faiblesse du marché

Rapport financier du troisième trimestre 2016‐2017 de CBC/Radio‐Canada 2

ENGAGEMENT DE CBC/RADIO‐CANADA ENVERS LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILISATION En tant que diffuseur public national, nous accordons beaucoup d’importance à notre obligation de transparence et de responsabilisation envers les Canadiens. Pour nous acquitter de nos responsabilités à cet égard, nous publions sur notre site web institutionnel de l’information sur nos activités et sur la gestion des ressources publiques qui nous sont confiées.

BUREAU DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL (BVG)

COMPARUTIONS DEVANT LES COMITÉS

PARLEMENTAIRES

POLITIQUES ET PRATIQUES

RAPPORTS AU CRTC

RÉPONSES AUX DEMANDES D’ACCÈS À L’INFORMATION ET

AUX RENSEIGNEMENTS PERSONNELS (AIPRP)

RAPPORTS DES OMBUDSMANS

RAPPORTS INSTITUTIONNELS

CONFORMITÉ DES RH

BULLETIN SUR LA TRANSPARENCE ET LA RESPONSABILISATION

ASSEMBLÉE PUBLIQUE ANNUELLE

DIVULGATION PROACTIVE


RAPPORT DE GESTION Outre un rapport annuel, nous sommes tenus – comme la plupart des sociétés d’État canadiennes sous régime fédéral – de déposer des rapports financiers trimestriels pour les trois premiers trimestres de chaque exercice. Le rapport de gestion qui suit vise à donner au lecteur un aperçu des activités et du rendement de la Société pour le troisième trimestre de 2016‐2017 et doit être lu en parallèle avec le rapport annuel le plus récent.

Conformément à notre engagement de faire preuve de transparence et d’assurer une surveillance efficiente des fonds publics qui nous sont alloués, nous avons le plaisir de présenter notre rapport trimestriel pour le troisième trimestre, terminé le 31 décembre 2016. L’information contenue dans le rapport de gestion est présentée comme suit :

FAITS SAILLANTS FINANCIERS DU T3 .......................................................................................................................................................................... 4

FAITS SAILLANTS DES ACTIVITÉS ................................................................................................................................................................................. 5

LE POINT SUR LE RENDEMENT ..................................................................................................................................................................................... 7

ANALYSE DES RÉSULTATS ............................................................................................................................................................................................ 13

RESSOURCES EN CAPITAL, SITUATION FINANCIÈRE ET LIQUIDITÉS ...................................................................................................................... 18

LE POINT SUR LES RISQUES .......................................................................................................................................................................................... 20

PRÉSENTATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE ................................................................................................................................................... 21

DÉCLARATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION PAR LES CADRES SUPÉRIEURS ................................................................................. 22

Voici quelques renseignements utiles pour faciliter la compréhension du rapport de gestion :

Rapports trimestriels – Les états financiers consolidés résumés intermédiaires n’ont pas fait l’objet d’un examen par notre auditeur.

Saisonnalité – La majeure partie de nos revenus autogénérés est constituée de revenus publicitaires. Ceux‐ci suivent un cycle saisonnier dicté par notre grille de programmation et varient aussi en fonction des conditions du marché, de l’économie en général et du rendement de la grille. Les revenus d’abonnement sont relativement plus stables d’un trimestre à l’autre. Les dépenses d’exploitation tendent également à suivre un cycle saisonnier, fluctuant aussi au gré des variations de la grille de programmation. Les crédits parlementaires sont constatés en résultat en fonction du budget annuel, qui reflète les influences saisonnières sur les dépenses et les revenus autogénérés.

Note relative aux déclarations prospectives – Ce rapport renferme des déclarations prospectives sur la stratégie, les objectifs et les résultats d’exploitation et financiers escomptés. Les verbes « croire », « s’attendre », « prévoir », « anticiper », « projeter », « planifier », « estimer », de même que l’emploi du futur ou du conditionnel ainsi que de mots et d’expressions semblables dénotent généralement des énoncés prospectifs. Les déclarations prospectives sont basées sur les hypothèses générales suivantes : le financement public de CBC/Radio‐Canada demeure conforme aux annonces faites dans le budget fédéral et le contexte de la réglementation de la radiodiffusion ne changera pas fondamentalement. Les principaux facteurs de risque et d’incertitude sont décrits à la section Le point sur les risques du présent rapport. Toutefois, certains risques et certaines incertitudes échappent à notre volonté et restent difficiles à prévoir. Ceux‐ci comprennent, sans s’y limiter, des facteurs liés à la conjoncture économique et financière et au marché publicitaire, ainsi que d’autres facteurs d’ordre technologique et réglementaire. En raison de l’influence de ces facteurs ou d’autres facteurs, les résultats réels peuvent différer considérablement des prévisions contenues, de manière explicite ou implicite, dans les déclarations prospectives.

Indicateurs de rendement – Nous mesurons notre rendement au moyen de données fournies par des outils internes et des fournisseurs externes. Ces données s’appuient sur des calculs qui nous paraissent raisonnables pour la période visée, mais leur collecte comporte certaines difficultés, en particulier du fait de la transformation numérique qui caractérise actuellement l’industrie médiatique. Par exemple, les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Avec l’avènement de nouvelles méthodes de collecte des données, certains chiffres pourraient ne plus être comparables avec les chiffres publiés précédemment. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer nos indicateurs de rendement stratégiques et opérationnels, il nous faudra peut‐être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données et d’appliquer les pratiques exemplaires de l’industrie.

Mesure non conforme aux IFRS – Le présent rapport comprend la mesure « résultat d’exploitation sur une base courante », qui n’a pas de sens normalisé prescrit par les normes internationales d’information financière (IFRS). Il est donc peu probable qu’on puisse la comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres entreprises. Plus de détails sont fournis à la section Analyse des résultats.


FAITS SAILLANTS FINANCIERS DU T3

2016‐2017 : 138,1 M$ 2015‐2016 : 139,2 M$

BAISSE TOTALE 1,1 M$ (0,8 %)

Les revenus tirés de nos activités courantes ont diminué de 0,8 % ce trimestre. Ce recul est attribuable à l’effet combiné de la baisse du nombre d’abonnés à certaines de nos chaînes spécialisées et d’un recul des ventes de contenus.

Ces diminutions ont été en partie compensées par des revenus publicitaires plus élevés, entraînés par la croissance des ventes de publicité sur les plateformes numériques. Cependant, la faiblesse du marché de la télévision traditionnelle a continué de peser sur nos ventes de publicité à la télévision.

2016‐2017 : 445,1 M$ 2015‐2016 : 418,6 M$

HAUSSE TOTALE 26,5 M$ (6,3 %)

Nos dépenses courantes ont augmenté de 6,3 % dans la foulée de la mise en œuvre des projets qui découlent du financement public accru approuvé pour 2016‐2017.

Au troisième trimestre, nous avons continué d’investir dans de nouveaux contenus pour différentes plateformes, conformément à notre stratégie, tout en engageant des fonds additionnels pour réaliser des initiatives numériques.

Ces augmentations ont été compensées en partie par la baisse des dépenses par rapport au dernier exercice, résultat de la mise en œuvre de mesures de réduction des coûts.

2016‐2017 : 288,8 M$ 2015‐2016 : 254,1 M$

HAUSSE TOTALE 34,7 M$ (13,6 %)

Le total des crédits parlementaires de l’exercice 2016‐2017 augmentera de 75,0 millions de dollars, conformément à l’annonce faite par le gouvernement en mars 2016. La hausse de 13,6 % du financement public au cours du troisième trimestre reflète ces crédits additionnels, mais aussi des prélèvements plus importants par rapport à la même période l’an dernier.

Le résultat d’exploitation sur une base courante affiche un gain de 8,8 millions de dollars pour le trimestre. Cette hausse tient principalement à l’évolution des revenus et des dépenses, et au moment auquel les prélèvements du financement public ont été effectués, comme cela est résumé ci‐dessus. Ce résultat se compare à une perte de 1,7 million de dollars au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

Le résultat net en IFRS équivaut à une perte de 18,4 millions de dollars pour le trimestre, une amélioration de 8,7 millions de dollars par rapport à la même période l’an dernier. L’évolution des revenus et des dépenses, ainsi que le financement public comptabilisé ce trimestre contribuent à ce résultat.

(en milliers de dollars canadiens) 2016 2015 Écart en % 2016 2015 Écart en %

Revenus 138 045 139 173 (0,8) 429 476 400 051 7,4 Dépenses (445 132) (418 558) (6,3) (1 229 689) (1 157 324) (6,3) Résultat avant financement public et éléments hors exploitation (307 087) (279 385) (9,9) (800 213) (757 273) (5,7) Financement public 288 777 254 121 13,6 767 966 666 074 15,3 Résultat avant éléments hors exploitation (18 310) (25 264) 27,5 (32 247) (91 199) 64,6

Résultat net de la période en IFRS (18 403) (27 081) 32,0 (34 461) (90 841) 62,1

Résultat d'exploitation sur une base courante(1) 8 757 (1 734) N. S. 3 286 (36 126) N. S.

(1) Le résultat d'exploitation sur une base courante n'est pas une mesure conforme aux IFRS. Ce résultat ne comprend pas les éléments qui ne nécessitent pas d'apport en fonds d'exploitation ou qui ne contribuent pas aux fonds d'exploitation. Un rapprochement du résultat net avec le résultat d'exploitation sur une base courante est présenté à la section Analyse des résultats de ce rapport.

N. S. non significatif

Pour les trois mois terminés le 31 décembre Pour les neuf mois terminés le 31 décembre


La veille du jour de l’An, l’émission de CBC Countdown to 2017 a attiré près de 5,5 millions de téléspectateurs, alors que près de 4 millions de personnes ont regardé le fameux Bye bye de Radio‐Canada.

2017 sera une année importante, car elle marque les 150 ans de la Confédération.

CBC/Radio‐Canada sera au cœur des célébrations.

FAITS SAILLANTS DES ACTIVITÉS Le troisième trimestre de l’exercice 2016‐2017 a été chargé. En plus de proposer à nos auditoires des contenus captivants et multiplateformes, nous avons lancé notre vision d’avenir Propulser la culture canadienne.

CONTENU ET SERVICES Au troisième trimestre, nous avons diffusé des contenus riches et diversifiés, comme le démontrent la programmation d’automne de CBC et de Radio‐Canada et, en décembre, la programmation des fêtes sur les deux réseaux.

CBC a donné le coup d’envoi à sa grille automnale avec plusieurs nouveautés, dont Kim’s Convenience, The Goods, Shoot the Messenger et This is High School (y compris les vidéos complémentaires diffusées sur Facebook Live), ainsi que des rendez‐vous populaires comme Rick Mercer Report, This Hour Has 22 Minutes, Dragons’ Den, Heartland et Murdoch Mysteries. À la radio, le diffuseur public a conservé son titre de chef de file des contenus canadiens en baladodiffusion, avec 12,2 millions de téléchargements en décembre. Des émissions vedettes comme Someone Knows Something ne sont pas étrangères à cette belle réussite. Les auditeurs de CBC Radio 2 ont pu retrouver Marvin’s Room et découvrir de nouvelles animatrices sur les ondes matinales pendant la semaine et le week‐end, et CBC Music a annoncé les gagnants du concours Canadian Music Class Challenge. Du côté de CBC Radio One, la nouvelle émission Now or Never a été lancée, Vinyl Cafe a cessé la diffusion de nouveaux épisodes, et Tom Power a pris les commandes de q pour la toute première fois. La programmation télévisuelle de Radio‐Canada aux heures de grande écoute a fait belle figure, avec le retour d’émissions comme Unité 9, Tout le monde en parle, Mémoires vives, Les pêcheurs et quelques nouveautés, telles que Feux et Les Simone. La série dramatique District 31, également lancée cet automne, a presque instantanément recueilli et maintenu un auditoire de plus d'un million de téléspectateurs1. Après des résultats concluants l’année dernière au chapitre de la diffusion multiécran, Radio‐Canada a récidivé en diffusant le premier épisode de la nouvelle série à suspense Fatale‐Station sur ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ, et en rendant les épisodes suivants disponibles exclusivement sur la plateforme numérique ICI TOU.TV EXTRA.

En décembre, nous avons proposé sur nos réseaux de télévision une programmation des plus variées comprenant des grands favoris du cinéma, des spéciales des fêtes et des concerts avant de conclure l’année avec une veille du jour de l’An spectaculaire à l’antenne de CBC et de Radio‐Canada. Tout au long de la soirée, quelque 5,5 millions de Canadiens ont regardé, à un moment ou à un autre, l’émission Countdown to 2017 de CBC2. Radio‐Canada a pour sa part proposé des rendez‐vous habituels et des incontournables : la spéciale Infoman 2016, À l’année prochaine, la spéciale du jour de l’An d’En direct de l’univers, ainsi que Le compte à rebours du 31 décembre, un résumé des événements de la soirée. Encore une fois, c’est le Bye bye 2016 qui a remporté la faveur du public le 31 décembre avec 3,8 millions de téléspectateurs, soit 85 % du marché francophone du Québec3.

2017 sera une année importante, car elle marque les 150 ans de la Confédération. Le diffuseur public est au cœur des célébrations. Nous rassemblerons les Canadiens autour d’émissions spéciales et de grands événements, et nous alimenterons les conversations sur notre identité nationale commune, sur notre diversité et sur ce qui nous unit. Les Canadiens peuvent consulter la liste complète de notre programmation dans notre guide de programmation 2017.

Nous continuons de favoriser et de promouvoir la production de contenu canadien comme moyen de renforcer la culture canadienne. Ce trimestre, Radio‐Canada a lancé son initiative 50 films/50 semaines afin d’offrir à ses auditoires le meilleur du cinéma canadien tout au long de 2017. Les films sont

d’abord présentés sur ICI TOU.TV EXTRA, puis sur ICI ARTV, et enfin sur ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ. CBC, de son côté, a inauguré le Breaking Barriers Film Fund, qui soutient la production de longs métrages par des créateurs canadiens sous‐représentés, plus précisément les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles.

Nous avons annoncé qu’afin de resserrer nos liens avec les Canadiens à l’échelle locale, nous allions installer notre nouvelle station de radio de London, en Ontario – ouverte grâce au renouvellement de l’investissement fédéral – dans la bibliothèque municipale, un immeuble moderne au cœur du centre‐ville.

Nous continuons de faire découvrir à nos auditoires des artistes et des producteurs autochtones et de braquer nos projecteurs sur les enjeux touchant les peuples autochtones du Canada. Dans cette optique, Radio‐Canada a lancé ce trimestre Espaces autochtones, un portail web et mobile consacré aux questions touchant les Premières Nations qui rassemble des nouvelles et des analyses approfondies. De son côté, CBC a entrepris, avec l’équipe de The Current, une série de rencontres sur les femmes autochtones portées disparues ou assassinées, et présenté en primeur son tout premier documentaire en réalité virtuelle, Highway of Tears. Combinant cette technologie émergente aux solides assises journalistiques de CBC, ce court métrage explore la réalité des nombreuses femmes autochtones disparues le long de cette autoroute tristement célèbre. En outre, CBC a diffusé sans interruption publicitaire The Secret Path de Gord Downie, un film d’animation d’une heure sur Chanie Wenjack, qui a connu une fin tragique tandis qu’il tentait de retourner auprès de sa famille après avoir quitté le pensionnat où on l’avait placé.

Le troisième trimestre marque l’enregistrement du dernier épisode de L'auberge du chien noir, ce qui constitue un jalon important dans la démarche de Radio‐Canada de cesser graduellement la production de séries dramatiques à l'interne. Cette approche est aussi en phase avec notre objectif stratégique visant à ramener notre capacité de production à une taille adéquate et à améliorer notre agilité sur ce front. En ondes depuis 15 ans, la série a attiré des auditoires nombreux dépassant souvent le million de téléspectateurs4. La finale sera diffusée plus tard ce printemps.

Pour plus d’indicateurs de rendement sur nos contenus, consultez la sous‐section Mesurer nos composantes médias de ce rapport. 1 Source : Numeris. 2 Idem. 3 Idem. 4 Idem.


INFRASTRUCTURE Afin de poursuivre notre objectif stratégique qui consiste à réduire notre empreinte immobilière et à moderniser nos espaces de travail, nous avons modifié notre parc immobilier. Nous avons vendu notre immeuble de l’avenue Université à Moncton à la fin de novembre, après le déménagement de notre station l’an dernier. Nous avons aussi offert en location, dans le cadre de deux transactions distinctes, environ 10 000 pieds carrés d’espace inutilisé dans notre Centre de radiodiffusion de Vancouver. Enfin, nos employés d’Iqaluit se sont officiellement installés dans leur nouvelle station au début de décembre.

Comme nous l’avons indiqué dans notre dernier rapport, le projet de redéveloppement de la Maison de Radio‐Canada à Montréal a progressé en novembre 2016. L’immeuble actuel et le terrain ont été vendus au Groupe Mach, et le contrat de construction de la nouvelle Maison de Radio‐Canada a été accordé au groupe Broccolini. Ces deux transactions doivent être approuvées par le Conseil du Trésor du Canada avant la première pelletée de terre. Le déménagement est prévu pour janvier 2020.

PERSONNES ET CULTURE En réponse aux recommandations du rapport Rubin, une stratégie intégrée de changement de culture a été développée et fait l’objet de discussions avec les parties intéressées à l’interne et les syndicats. Elle a ensuite été approuvée par l’Équipe de la haute direction en décembre 2016. Partant du contexte actuel, cette stratégie vise la mise en place d’une culture axée sur la mobilisation et sur les résultats. Une feuille de route triennale définissant une approche multidimensionnelle, intégrée et progressive en matière de talents nous permettra de poursuivre cet objectif.

Faisant également suite aux recommandations du rapport Rubin, le deuxième sondage annuel Dialogue sur la mobilisation des employés a été mené ce trimestre, en partenariat avec Gallup. Cette année, le taux de participation a atteint un sommet de 71 %, et les résultats préliminaires indiquent une amélioration globale et une dynamique positive. Les gestionnaires communiqueront ces résultats à leur équipe et élaboreront un plan d’action d’ici le 31 mars 2017.

Le 10 novembre 2016, CBC/Radio‐Canada et l’Association des réalisateurs (AR) de Radio‐Canada ont conclu une entente de principe, et les membres du syndicat ont appuyé le contenu de cette entente lors d’un vote le 28 novembre 2016. La convention collective unissant CBC/Radio‐Canada à l’AR est en vigueur depuis le 7 décembre 2016 et jusqu’au 15 décembre 2019.

AUTRES QUESTIONS LIÉES AUX ACTIVITÉS Le printemps dernier, le gouvernement fédéral a sollicité l’avis des Canadiens sur la manière de renforcer la place du Canada dans l’univers numérique.

Des citoyens des quatre coins du pays ont participé à cette consultation : ils ont répondu à des sondages en ligne, participé à des tables rondes et soumis des mémoires. En novembre 2016, nous avons fait connaître notre vision pour renforcer la culture canadienne en proposant un modèle capable de servir d’assise à un cadre de politiques culturelles modernes, qui place le diffuseur public au centre d’un secteur culturel dynamique. Notre proposition comprend trois recommandations clés :

Élaborer, au Canada, notre propre stratégie intégrée d’investissement dans la culture, qui prend en compte tous les créateurs et toutes les industries de la création de notre pays, et qui fait du diffuseur public une pièce maîtresse de cette stratégie;

Retirer la publicité de toutes nos plateformes, ce qui nous permettait de nous concentrer sur nos priorités culturelles plutôt que commerciales. Pour que cette vision puisse se concrétiser, il faudrait accroître le financement par habitant de CBC/Radio‐Canada à 46 $ par an – une augmentation de 12 $ par Canadien;

Dépolitiser le financement de CBC/Radio‐Canada pour qu’il devienne prévisible et stable, lié au cycle de renouvellement des licences sur cinq ans, indexé en fonction de l’inflation, et indépendant du calendrier électoral et du cycle budgétaire annuel du gouvernement.

Notre mémoire en version intégrale est accessible sur notre site web institutionnel.

Le 26 janvier 2017, le Forum des politiques publiques a remis au gouvernement fédéral un rapport sur les nouvelles, la démocratie et la confiance dans l’ère numérique. Il y fait référence au rôle vital du diffuseur public pour informer les Canadiens. Nous avons accueilli favorablement ce rapport dans un communiqué, et nous sommes ravis d’avoir eu l’occasion d’exprimer notre point de vue lors des discussions qui ont précédé sa préparation. Toutefois, la recommandation contenue dans le rapport voulant que CBC/Radio‐Canada offre gratuitement ses contenus de nouvelles aux autres selon un système de publication sous licence Creative Commons doit être étudiée de plus près, surtout si l’on tient compte des préoccupations croissantes que suscitent l’exactitude et le comportement de certains sites web. Par ailleurs, le Forum recommande que CBC/Radio‐Canada reçoive un financement additionnel afin d’éliminer la publicité sur ses plateformes numériques. Bien que cette recommandation constitue un point de départ important pour cette discussion, il ne s’agit en fait que d’une demi‐mesure. En éliminant uniquement la publicité sur ses plateformes numériques, CBC/Radio‐Canada continuerait de livrer concurrence pour les revenus publicitaires pour ses autres plateformes, ce qui limiterait ainsi sa capacité de conclure des partenariats avec d’autres organisations. Par ailleurs, la publicité est maintenant vendue en blocs incluant les plateformes numériques et la télévision. Ainsi, éliminer partiellement la publicité nuirait à notre capacité de percevoir des revenus publicitaires. Nous avons recommandé dans notre mémoire que CBC/Radio‐Canada élimine la publicité sur toutes ses plateformes, afin que le diffuseur public puisse mieux soutenir la culture canadienne.

Le gouvernement a proposé, dans son budget 2016, un investissement additionnel de 75 millions de dollars dans CBC/Radio‐Canada en 2016‐2017, puis de 150 millions de dollars les années suivantes, et a demandé à la ministre du Patrimoine canadien de collaborer avec le diffuseur public en vue d'élaborer un plan de reddition de comptes. Ce plan de reddition de comptes pour le réinvestissement est maintenant affiché sur notre site web institutionnel.

Au début de 2017, notre commissaire aux valeurs et à l’éthique, Diane Girard, a officiellement ouvert la porte de son bureau aux employés de CBC/Radio‐Canada et aux membres du public. Ceux qui souhaitent communiquer avec elle peuvent le faire dans la section qui lui est réservée sur notre site web institutionnel.


LE POINT SUR LE RENDEMENT

CADRE DE MESURE DU RENDEMENT Un des piliers de la Stratégie 2020 est l’établissement d’indicateurs permettant de suivre et d’évaluer notre rendement. Nous appuyant sur les outils de mesure existants, nous avons développé un cadre simplifié de mesure du rendement pour évaluer notre plan stratégique, qui repose sur trois outils distincts : le sondage de perception portant sur le mandat et la vision, le rapport de performance de la Stratégie 2020 (indicateurs stratégiques) et le rapport sur le rendement des composantes médias (indicateurs opérationnels).

Dans la foulée de son investissement supplémentaire dans le diffuseur public, le gouvernement a demandé à la ministre du Patrimoine canadien de collaborer avec le diffuseur public en vue d'élaborer un plan de reddition de comptes. Le plan qui en a résulté comporte deux nouveaux indicateurs de rendement qui visent à mesurer l’impact différentiel du nouveau financement sur deux priorités clés : l’expansion de notre présence numérique et l’augmentation de nos services aux marchés locaux. Nous commencerons à rendre compte de nos progrès sur ces deux fronts dans notre prochain rapport annuel.

NOTRE MANDAT ET NOTRE VISION L’établissement d’indicateurs permettant de suivre et d’évaluer les perceptions relativement à notre rendement est essentiel pour démontrer notre responsabilité envers les Canadiens à titre de diffuseur public national du Canada. Le sondage de perception portant sur le mandat et la vision permet de démontrer dans quelle mesure les Canadiens jugent que nos services sont conformes au mandat de la Société en vertu de la Loi sur la radiodiffusion de 1991. Il permet également de mesurer le rendement de notre programmation en ce qui concerne sa qualité, son caractère distinctif, et sa capacité de refléter et de rassembler les Canadiens. Le rapport comporte également des indicateurs liés à la vision, qui traduisent le rôle de la Société dans la réalisation de la vision de la Stratégie 2020. Les données proviennent de sondages menés auprès d’un échantillon représentatif de Canadiens francophones et anglophones5.

Les résultats du plus récent sondage sont présentés sur notre site web institutionnel, dans un tableau de bord interactif auquel tous les Canadiens ont accès.

STRATÉGIE 2020 Le rapport de performance de la Stratégie 2020 vise à vérifier que nous atteignons les objectifs nationaux de notre plan stratégique actuel. Nous avons déterminé les objectifs à long terme que nous cherchons à atteindre en 2020. Chaque année, nous mesurons les progrès réalisés à l’égard de ces objectifs à l’aide de cibles annuelles intermédiaires. Neuf indicateurs clés sont utilisés afin de mesurer notre rendement relativement aux composantes fondamentales de notre stratégie actuelle : l’auditoire, l’infrastructure, les personnes et la viabilité financière6.

L’objectif de notre stratégie est d'accroître notre valeur aux yeux de tous les Canadiens et d'approfondir notre relation avec eux. Avec ce but en tête, nous avons réservé cinq de ces neuf indicateurs à l’évaluation de notre succès auprès de l’auditoire. D’ici 2020, nous voulons :

Que trois Canadiens sur quatre estiment qu’au moins un de nos services est très important pour eux personnellement (indicateur 1);

Que les Canadiens continuent d’être fortement d’accord que nos émissions d’information reflètent la diversité des opinions, et traitent de manière objective des sujets abordés (indicateur 2);

Augmenter notre portée numérique afin que 18 millions de Canadiens utilisent nos plateformes numériques tous les mois (indicateur 3), et accroître le nombre d’interactions numériques que les Canadiens ont avec nos services (indicateur 4);

Maintenir le temps que les Canadiens passent avec CBC/Radio‐Canada, même si la concurrence est de plus en plus forte pour capter leur attention (indicateur 5).

Afin d’atteindre nos objectifs en matière d’auditoire, nous devrons transformer notre infrastructure, notamment en réduisant de 50 % notre empreinte immobilière (indicateur 6). Nous devrons également mobiliser nos employés (indicateur 7) et veiller à ce qu’ils reflètent mieux la diversité qui caractérise la société que nous servons (indicateur 8). Nous voulons atteindre ces objectifs en réduisant nos coûts pour être plus viables financièrement (indicateur 9).

COMPOSANTES MÉDIAS Le compte rendu sur les composantes médias nous sert à mesurer notre rendement et à le comparer à nos cibles opérationnelles. Celles‐ci ont essentiellement trait à la portée de nos diverses plateformes, aux parts d’auditoire et aux revenus autogénérés, tous services confondus.

5 Source : Sondage Mission Metrics, TNS Canada (1 000 répondants de langue anglaise et 1 000 répondants de langue française par sondage). Les sondages sont effectués chaque année, à l’automne et au printemps. 6 Depuis le début de 2016‐2017, l’indicateur du fonds d’investissement (anciennement l’indicateur 10) n’est plus présenté dans le rapport de performance de la Stratégie 2020, cet indicateur n’ayant plus d’utilité en raison du réinvestissement du gouvernement dans CBC/Radio‐Canada.


MESURER NOTRE MANDAT ET NOTRE VISION Les résultats et les faits saillants du plus récent sondage sont présentés ci‐après. Les pourcentages ci‐dessous représentent la proportion de Canadiens qui ont accordé à CBC/Radio‐Canada une note de 8 ou plus sur une échelle de 10 points. Vous trouverez des résultats plus détaillés dans notre tableau de bord interactif.

Dans l’ensemble, la perception des Canadiens à l’égard de CBC/Radio‐Canada est demeurée solide et stable à l’automne 2016 comparativement aux résultats de l’année dernière. Cela dit, certains faits saillants méritent d’être soulignés :

Les trois perceptions les plus positives montrent que les Canadiens sont encore fermement convaincus que la programmation de CBC/Radio‐Canada est de grande qualité (68 %), qu’elle reflète les différentes régions du Canada (68 %) et qu’elle est informative (65 %).

Les indicateurs sur les régions ont atteint des sommets cet automne : 68 % pour l’indicateur montrant dans quelle mesure notre programmation reflète les différentes régions du Canada et 46 % pour l’indicateur montrant dans quelle mesure notre programmation reflète la région de chaque participant.

Plusieurs indicateurs ont enregistré des variations négatives depuis l’automne dernier. Toutefois, seulement deux de ces baisses sont statistiquement significatives : reflète ma culture (45 %, en baisse de 5 points) et couvre les enjeux majeurs de façon équitable et équilibrée (56 %, en baisse de 3 points).

Pourcentage des Canadiens qui ont accordé à CBC/Radio‐Canada des notes élevées (8, 9 ou 10 sur une échelle de 10 points)7

7 Source : Sondage Mission Metrics, TNS Canada (1 000 répondants de langue anglaise et 1 000 répondants de langue française par sondage). Les sondages sont effectués chaque année, à l’automne et au printemps.


MESURER NOTRE STRATÉGIE 2020 Les indicateurs de la Stratégie 2020 au 31 décembre 2016 sont présentés ci‐dessous.

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut‐être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données. 8, 8F9, 9F10, 10F11, 11F12, 12F13, 13F14

Auditoire/marché – Ce trimestre, les résultats du sondage de perception relatifs à l’importance personnelle pour les Canadiens (indicateur 1) et aux émissions d’information (indicateur 2) sont inférieurs aux cibles pour 2016‐2017. Les résultats pour l’année complète nous permettront de déterminer s’il s’agit d’une tendance ou d’une fluctuation passagère des données.

Au 31 décembre 2016, nos indicateurs liés à la portée numérique (indicateur 3) et au nombre d’interactions numériques par mois (indicateur 4) étaient en hausse par rapport aux résultats de l’exercice précédent et dépassaient les cibles pour 2016‐2017. Nos interactions numériques (indicateur 4) ont été stimulées par notre couverture des Jeux Olympiques de Rio 2016 en août, et de l’élection présidentielle américaine en novembre.

Infrastructure – L’indicateur 6 était en voie d’atteindre la cible pour 2016‐2017. Nous devrions considérablement réduire notre empreinte immobilière après la vente de la Maison de Radio‐Canada actuelle et le déménagement dans un immeuble loué, prévu pour l’exercice 2019‐2020.

Personnes – L’amélioration notable du climat organisationnel et de l’environnement de travail réalisée cette année explique en grande partie notre résultat au chapitre de la mobilisation des employés (indicateur 7), supérieur à la cible annuelle de près de huit points de pourcentage.

L’indicateur sur la diversité des employés (indicateur 8) est actuellement au‐dessous de la cible, du fait que la diversité des candidats recrutés à l'externe a été inférieure à la disponibilité dans l’industrie d’après le Recensement de 2011. Au troisième trimestre, nous avons connu notre meilleur rendement depuis l’introduction de cet indicateur, mais du travail reste à faire pour atteindre notre cible. L’inclusion et la diversité sont plus que jamais au centre de nos préoccupations, et nous avons lancé plusieurs initiatives qui – à notre avis – nous permettront d’attirer plus de candidats externes et de mieux retenir les employés issus de la diversité afin de mieux refléter la composition de la population canadienne.

Finances – Les réductions de coûts (indicateur 9) étaient supérieures à la cible pour 2016‐2017.

8 Source : Sondage Mission Metrics, TNS Canada. Pourcentage de répondants ayant accordé une note de 8, 9 ou 10 sur une échelle de 10 points. 9 Source : comScore, mesure multiplateforme, moyenne mensuelle de visiteurs uniques. 10 Source : comScore, mesure multiplateforme, moyenne mensuelle de visites. 11 Source : Numeris, temps consacré à l’écoute de nos services de télévision et de radio; Adobe SiteCatalyst et comScore, temps consacré à l’utilisation de nos services Internet. À l’automne 2016, Numeris a modifié sa méthodologie en offrant aux participants une option de cahier d’écoute en ligne plutôt qu’un cahier en papier. Numeris reconnaît que cette amélioration dans sa méthodologie a pu avoir une incidence sur les résultats, et elle conseille à ses membres d’en tenir compte dans l’évaluation des résultats de l’automne. Les résultats seront rendus publics dès que les répercussions de ce changement auront été évaluées. 12 Nos résultats liés à la superficie locative excluent les locaux à l’extérieur du pays (p. ex., les bureaux à l’étranger), les sites d’émetteurs, les stationnements et les locaux loués uniquement pour l’entreposage (c.‐à‐d., ne servant pas aux activités de radiodiffusion). 13 Source : Gallup Consulting, sondage Dialogue 2016. Pourcentage des employés qui sont fiers d’être associés à CBC/Radio‐Canada. Il s’agit donc de ceux qui ont accordé une note de 4 ou de 5 sur une échelle de 1 à 5 dans le cadre d’un sondage auprès d’un échantillon représentatif d’employés. 14 Cette mesure vise trois groupes : les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles. Elle correspond au pourcentage de nouveaux employés recrutés à l’externe pour des postes de 13 semaines et plus.

Indicateur Résultats

2015‐2016Cibles

2016‐20171er avr. au

31 déc. 2016Cibles2020

Auditoire/marché

1. Importance personnelle pour les Canadiens (% très important)8 56,6 % 57,6 % 54,2 % 75,0 %2. Les émissions d'information ont des opinions diversifiées et sont objectives (% fortement en accord)8 56,2 % 56,5 % 53,5 % 57,0 %

3. Portée numérique de CBC/Radio‐Canada (en millions)9 14,6 16,5 16,6 18,04. Nombre d'interactions numériques avec CBC/Radio‐Canada tous les mois (en millions)10 103,8 117,2 133,7 95,05. Temps total passé avec CBC/Radio‐Canada (en millions d'heures/semaine)11 171 177 N. D.11 173

Infrastructure6. Diminution de l'empreinte immobilière (en millions de pieds carrés de superficie locative)12 3,9 3,9 3,9 2,0

Personnes

7. Mobilisation des employés (% qui sont fiers d'être associés)13 69,0 % 74,2 % 82,0 % 90,0 %

8. Diversité des employés (% des nouveaux employés)14 18,5 % 23,2 % 18,7 % 23,2 %

Finances

9. Cible de réduction des coûts atteinte (en millions $) 62,0 $ 85,1 $ 87,5 $ 117,0 $

N. D. non disponible


MESURER NOS COMPOSANTES MÉDIAS RÉSULTATS DES SERVICES FRANÇAIS

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut‐être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données. 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21

Les Services français devraient atteindre, voire dépasser, la plupart de leurs cibles de rendement pour 2016‐2017. Voici les faits saillants du trimestre :

Télévision – À mi‐parcours de la saison de programmation régulière, ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ enregistre des résultats supérieurs à la cible avec une part d’auditoire moyenne de 20,2 % aux heures de grande écoute. Ces résultats positifs sont dus au retour de succès populaires comme Unité 9, Mémoires vives et Tout le monde en parle, ainsi qu’à l’ajout à la grille d’automne de nouvelles émissions comme la quotidienne District 31, qui attire en moyenne plus d’un million de téléspectateurs tous les jours22.

La part d’auditoire combinée d’ICI RDI, d’ICI ARTV et d’ICI EXPLORA, à 4,8 %, est légèrement supérieure à la cible. ICI RDI a enregistré de bonnes cotes d’écoute durant la dernière ligne droite de l’élection présidentielle américaine, et d’autres événements de la scène politique québécoise ont aussi fait accroître les niveaux d’auditoire. L’ajout de contenus canadiens originaux à notre programmation a contribué à la performance d’ICI ARTV et d’ICI EXPLORA. De son côté, ICI ARTV a profité du retour de Marc Labrèche à la télévision avec son émission Info, sexe et mensonges, tandis que les cotes d’écoute d’ICI EXPLORA ont poursuivi leur croissance grâce à l’arrivée de nouvelles émissions comme Les aventures du Pharmachien.

Service régional – Les cotes d’écoute des Téléjournaux 18 h sont actuellement inférieures à la cible, mais on devrait voir une amélioration à la saison d’hiver. Le nombre de personnes qui consultent notre offre numérique régionale est supérieur à la cible.

Services numériques – Les Canadiens fréquentent en grand nombre nos plateformes numériques, qui reçoivent en moyenne 3,7 millions de visiteurs uniques par mois depuis avril. Près de la moitié d’entre eux consultent maintenant nos contenus sur des appareils mobiles, et leur nombre est en croissance constante. Au troisième trimestre, les contenus originaux et distinctifs publiés sur Radio‐Canada.ca à l’occasion de l’élection présidentielle américaine ont généré un achalandage important.

Revenus – Malgré un marché de la publicité à la télévision difficile, nous sommes en voie d’atteindre notre cible en matière de revenus en raison des très bonnes cotes d’écoute.

15 Source : Numeris, cahiers d'écoute de l’automne, francophones du Québec âgés de 12 ans et plus. Émissions du matin : du lundi au vendredi, de 6 h à 9 h. À l’automne 2016, Numeris a modifié sa méthodologie en offrant aux participants une option de cahier d’écoute en ligne plutôt qu’un cahier en papier. Numeris reconnaît que cette amélioration dans sa méthodologie a pu avoir une incidence sur les résultats, et elle conseille à ses membres d’en tenir compte dans l’évaluation des résultats de l’automne. Les résultats seront rendus publics dès que les répercussions de ce changement auront été évaluées. 16 Source : Numeris, audimètres portables, francophones du Québec âgés de 2 ans ou plus, saison régulière d’ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ (septembre à mars). 17 Source : Numeris, audimètres portables, francophones du Québec âgés de 2 ans ou plus, avril à mars. 18 Source : comScore Media Metrix, visiteurs uniques, utilisation sur ordinateur (2 ans et plus) et sur appareil mobile (18 ans et plus), avril à mars. En 2015‐2016, la mesure de l'offre régionale d'ICI Radio‐Canada.ca tenait compte de l'utilisation des services sur ordinateur uniquement. Comme les données multiplateformes pour la période d’avril à juillet 2016 étaient limitées, le résultat de 2016‐2017 correspondra au nombre moyen de visiteurs uniques par mois d’août 2016 à mars 2017. 19 Source : comScore Media Metrix, visiteurs uniques, utilisation sur ordinateur (2 ans et plus) et sur appareil mobile (18 ans et plus), avril à mars. Offre numérique de Radio‐Canada : ICI.Radio‐Canada.ca, ICI.TOU.TV, ICIMusique.ca, RCInet.ca, ICI.ARTV.ca et ICI.EXPLORAtv.ca. 20 Non publié pour des raisons de concurrence. 21 Comprend les revenus publicitaires, les revenus d’abonnement et autres revenus (p. ex., distribution de contenu). 22 Source : Numeris.

Résultats2015‐2016

1er avr. au31 déc. 2015

Cibles2016‐2017


Part d'auditoire de la journée complète 15 21,8 % 21,8 % 21,8 % N. D.15

Part d'auditoire aux heures de grande écoute 16 19,9 % 19,2 % 19,5 % 20,2 %

Part d'auditoire de la journée complète 17 4,7 % 4,7 % 4,7 % 4,8 %

Part d'auditoire des émissions du matin 15 19,9 % 19,9 % 18,9 % N. D.15

Auditoire moyen par minute 17 319 milliers 306 milliers 319 milliers 305 milliers

Moyenne mensuelle, visiteurs uniques 18 0,7 million 0,7 million 1,2 million 1,3 million

Moyenne mensuelle, visiteurs uniques 19 3,0 millions 2,8 millions 3,4 millions 3,7 millions

Abonnés 10,7 millions 10,8 millions S. O.20 S. O.20

Abonnés 1,8 million 1,8 million S. O.20 S. O.20

Abonnés 0,8 million 0,7 million S. O.20 S. O.20

216 millions $ 160 millions $ 201 millions $ 154 millions $

Offre numérique de Radio‐Canada

Chaînes de télévision spécialisées

ICI RDI

ICI ARTV

ICI EXPLORA

N. D. non disponible / S. O. sans objet

Téléjournaux 18 h

Revenus21

Services généralistes, spécialisés et en ligne

Numérique

Réseaux de radio

Télévision

ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ

Service régional

ICI RADIO‐CANADA PREMIÈRE

ICI RDI, ICI ARTV, ICI EXPLORA

ICI RADIO‐CANADA PREMIÈRE et ICI MUSIQUE

Offre régionale d'ICI Radio‐Canada.ca


RÉSULTATS DES SERVICES ANGLAIS

Nos indicateurs de rendement évoluent au fil de la transformation numérique de l’industrie médiatique. Les Canadiens consomment aujourd’hui sur de multiples appareils (téléphones intelligents, tablettes, téléviseurs intelligents, etc.) des contenus proposés par un nombre croissant de fournisseurs. Au fil de l’évolution des habitudes des consommateurs, les entreprises spécialisées dans la mesure d’auditoires, de même que la Société, raffinent leurs méthodologies et adoptent de nouvelles technologies leur permettant de recueillir des données précises et exhaustives. Comme certaines de ces données sont employées pour mesurer notre rendement stratégique et opérationnel, il nous faudra peut‐être revoir nos cibles et nos résultats antérieurs afin de faciliter la comparaison des données. 19F23, 24, 25, 20F26, 21F27, 22F28, 23F29, 24F30

Voici les faits saillants du trimestre :

Télévision – Les cotes d’écoute de CBC Television étaient en hausse à l’automne, notamment grâce à de nouvelles séries à succès comme Kim's Convenience et au retour de grands favoris du public comme Murdoch Mysteries et The Nature of Things, toutes des créations canadiennes. Nous suivrons le rendement de la programmation aux heures de grande écoute au cours du prochain trimestre.

Les résultats de CBC News Network pour les neuf premiers mois de l’exercice sont supérieurs à la cible, stimulés par la couverture de grands événements internationaux et, plus particulièrement, de l’incendie de Fort McMurray au début de l’exercice.

Service régional – Les cotes d’écoute des bulletins de nouvelles locales de 18 h sont inférieures à celles de l’année dernière. On devrait voir une amélioration à la saison d’hiver. Grâce à un investissement accru dans le cadre de notre nouvelle stratégie locale, nous avons étendu substantiellement la portée de notre offre régionale numérique, comme le montre le nombre moyen de visiteurs uniques par mois.

Services numériques – Le rendement de nos plateformes numériques est solide avec un nombre moyen de visiteurs uniques par mois bien au‐delà de la cible et des résultats de l’exercice précédent. Cette hausse est attribuable à une nouvelle programmation et à des ressources bonifiées.

Revenus – Les revenus annuels sont actuellement en passe d’atteindre la cible établie. Des résultats positifs au titre de la publicité numérique y contribuent, mais ils sont en partie compensés par la faiblesse du marché publicitaire à la télévision traditionnelle.

23 Source : Numeris, sondage d'automne (cahiers d'écoute), personnes de 12 ans et plus. Émissions du matin : du lundi au vendredi, de 6 h à 8 h 30. À l’automne 2016, Numeris a modifié sa méthodologie en offrant aux participants une option de cahier d’écoute en ligne plutôt qu’un cahier en papier. Numeris reconnaît que cette amélioration dans sa méthodologie a pu avoir une incidence sur les résultats, et elle conseille à ses membres d’en tenir compte dans l’évaluation des résultats de l’automne. Les résultats seront rendus publics dès que les répercussions de ce changement auront été évaluées. 24 Source : Numeris, audimètres portables, personnes âgées de 2 ans ou plus, saison régulière de CBC Television (octobre à mars). 25 Source : Numeris, audimètres portables, personnes de 2 ans ou plus, avril à mars. 26 Source : Numeris, audimètres portables, personnes âgées de 2 ans ou plus, bulletins de nouvelles locales de 18 h de CBC Television pendant la saison régulière (septembre à mars). En 2015‐2016, la saison régulière a commencé en octobre avec le lancement de la nouvelle programmation. 27 Source : comScore Media Metrix, visiteurs uniques, utilisation sur ordinateur (2 ans et plus) et sur appareil mobile (18 ans et plus), avril à mars. En 2015‐2016, la mesure de l’offre régionale de CBC.ca tenait compte de l’utilisation des services sur ordinateur uniquement. Comme les données multiplateformes pour la période d’avril à juillet 2016 étaient limitées, le résultat de 2016‐2017 correspondra au nombre moyen de visiteurs uniques par mois d’août 2016 à mars 2017. 28 Source : comScore Media Metrix, visiteurs uniques, utilisation sur ordinateur (2 ans et plus) et sur appareil mobile (18 ans et plus), avril à mars. 29 Non publié pour des raisons de concurrence. 30 Comprend les revenus publicitaires, les revenus d’abonnement et autres revenus (p. ex., distribution de contenu). Ne comprend pas les revenus provenant des Jeux Olympiques et de l’entente avec Rogers Communications Inc. qui prévoit la poursuite de la diffusion des matchs de hockey du samedi soir et des séries éliminatoires à Hockey Night in Canada. Les revenus inclus dans les résultats des exercices précédents pour les Jeux panaméricains de 2015 à Toronto représentent la somme des revenus tirés par les Services français et les Services anglais pour cet événement.

Résultats2015‐2016


Cibles2016‐2017


Part d'auditoire de la journée complète 23 18,5 % 18,5 % 18,7 % N. D.23

Part d'auditoire aux heures de grande écoute 24 5,8 % 5,6 % 6,0 % 5,3 %

Part d'auditoire de la journée complète 25 1,7 % 1,8 % 1,5 % 1,6 %

Part d'auditoire des émissions du matin 23 20,4 % 20,4 % 20,4 % N. D.23

Auditoire moyen par minute 26 345 milliers 331 milliers 345 milliers 303 milliers





260 millions $ 201 millions $ 211 millions $ 170 millions $

Chaînes de télévision spécialisées

Réseaux de radio

CBC Radio One et CBC Radio 2

Télévision

CBC Television

CBC News Network

Service régional

CBC Radio OneBulletins télévisés de nouvelles locales de 18 h

Offre régionale de CBC.ca

Numérique

Offre numérique de CBC

CBC News Network

documentary Channel

Revenus30

Services généralistes, spécialisés et en ligne

N. D. non disponible / S. O. sans objet


CONTENU CANADIEN Le CRTC établit le cadre réglementaire en matière de contenu canadien à la télévision, et fixe les conditions de licence pour ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ et CBC Television. Pour l’ensemble de la journée de radiodiffusion, au moins 75 % du contenu diffusé doit être canadien. Durant les heures de grande écoute, le minimum passe à 80 %. Ces deux mesures sont des moyennes calculées sur toute l’année de radiodiffusion, soit du 1er septembre au 31 août. Le tableau ci‐dessous donne les résultats pour l’année de radiodiffusion en cours et pour l’année précédente. Au cours de ces deux périodes, ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ et CBC Television ont dépassé les attentes du CRTC en matière de contenu canadien, que ce soit pour l’ensemble de la journée de radiodiffusion ou aux heures de grande écoute.

Ify Chiwetelu et Trevor Dineen, animateurs de Now or Never, CBC Radio One

Conditionsde licenceannuelles

Résultats1er sept. 2014

au 31 août 2015

Résultats 1er sept. 2015

au 31 août 2016

Journée de radiodiffusion (lundi au dimanche, 6 h à minuit) 75 % 82 % 84 %

Heures de grande écoute (lundi au dimanche, 19 h à 23 h) 80 % 91 % 94 %

CBC Television

Journée de radiodiffusion (lundi au dimanche, 6 h à minuit) 75 % 92 % 84 %

Heures de grande écoute (lundi au dimanche, 19 h à 23 h) 80 % 87 % 85 %

ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ


ANALYSE DES RÉSULTATS

RÉSULTAT EN IFRS ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION SUR UNE BASE COURANTE Nos résultats financiers sont analysés plus en détail ci‐après.

RÉSULTAT NET DU TRIMESTRE EN IFRS Le résultat net en IFRS du troisième trimestre correspond à une perte de 18,4 millions de dollars, contre une perte de 27,1 millions de dollars au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Depuis le début de l’exercice, le résultat net en IFRS équivaut à une perte de 34,5 millions de dollars, un résultat supérieur de 56,4 millions de dollars, ou 62,1 %, par rapport à la perte enregistrée à la période comparable de l’exercice précédent. L’effet combiné de l’augmentation du financement public et de la diminution de notre charge de retraite a contribué à cette amélioration des résultats. Ces changements ont plus que compensé l’augmentation des dépenses liées aux événements et au contenu découlant de la diffusion des Jeux Olympiques de Rio 2016 au dernier trimestre et des investissements faits dans nos priorités stratégiques tout au long de l’exercice.

Le résultat net en IFRS comprend des éléments qui ne nécessitent pas d’apport en fonds d’exploitation ou qui ne contribuent pas aux fonds d’exploitation dans la période considérée, comme il est expliqué plus en détail ci‐après.

RÉSULTAT D’EXPLOITATION SUR UNE BASE COURANTE Le résultat d’exploitation sur une base courante du trimestre correspond à un gain de 8,8 millions de dollars, contre une perte de 1,7 million de dollars au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Cette augmentation est conforme à l’amélioration du résultat net en IFRS telle qu’expliquée ci‐dessus. Le résultat d’exploitation sur une base courante depuis le début de l’exercice affiche un gain de 3,3 millions de dollars, contre une perte de 36,1 millions de dollars enregistrée pour la même période de l’exercice précédent.

Nous définissons le résultat d’exploitation sur une base courante comme le résultat net en IFRS diminué des ajustements pour les dépenses qui n’exigent pas le décaissement de fonds d’exploitation sur une période d’un an, et des ajustements pour les revenus qui ne génèrent pas de fonds d’exploitation sur une période d’un an. La direction se sert de cette mesure régulièrement pour suivre la performance de la Société et pour tenir le budget de la Société en équilibre constant avec les crédits parlementaires. Nous considérons qu’elle constitue une information complémentaire utile pour les lecteurs de nos rapports financiers, même s’il est vrai qu’elle n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS et qu’il est peu probable qu’elle puisse être comparée avec les mesures présentées par d’autres entreprises.

Un ajustement est effectué pour éliminer les dépenses sans effet sur la trésorerie au titre des régimes de retraite et des autres avantages du personnel postérieurs à l’emploi, qui représentent l’excédent des dépenses calculées selon les IFRS sur les cotisations monétaires réelles de la période. Des ajustements concernent également d’autres éléments hors trésorerie, comme l’amortissement et la mise hors service d’immobilisations corporelles; l’amortissement du financement des immobilisations différé; et les congés annuels non budgétaires. D’autres postes moins significatifs principalement reliés aux avantages du personnel, auxquels des fonds ne sont pas affectés ou qui ne génèrent pas de fonds dans la période considérée, sont ajustés aux fins du rapprochement du résultat net avec le résultat d’exploitation sur une base courante.

2016 2015 Écart en % 2016 2015 Écart en %

138 045 139 173 (0,8) 429 476 400 051 7,4 (445 132) (418 558) (6,3) (1 229 689) (1 157 324) (6,3) (307 087) (279 385) (9,9) (800 213) (757 273) (5,7) 288 777 254 121 13,6 767 966 666 074 15,3 (18 310) (25 264) 27,5 (32 247) (91 199) 64,6

(93) (1 817) 94,9 (2 214) 358 N. S.(18 403) (27 081) 32,0 (34 461) (90 841) 62,1

Régimes de retraite et autres avantages du personnel 14 570 15 542 (6,3) 36 646 51 216 (28,4) Amortissement et coûts de mise hors service, déduction faite de l'amortissement du financement des immobilisations différé 5 519 4 308 28,1 16 775 14 842 13,0 Autres provisions pour des éléments hors trésorerie 7 071 5 497 28,6 (15 674) (11 343) (38,2)

8 757 (1 734) N. S. 3 286 (36 126) N. S.



Éléments ne contribuant pas aux fonds d'exploitation ou ne nécessitant pas d'apport en fonds d'exploitation

(1) Le résultat d'exploitation sur une base courante n'est pas une mesure conforme aux IFRS. Une explication du résultat d'exploitation sur une base courante est présentée ci‐dessous.

(en milliers de dollars canadiens)

RevenusDépensesRésultat avant financement public et éléments hors exploitationFinancement publicRésultat avant éléments hors exploitationÉléments hors exploitationRésultat net de la période en IFRS

Résultat d'exploitation sur une base courante (1)


REVENUS

Les revenus ont reculé de 1,1 million de dollars (0,8 %) au troisième trimestre de 2016‐2017 comparativement à la même période de l’exercice précédent.

REVENUS PUBLICITAIRES Nos revenus publicitaires ont augmenté de 1,6 million de dollars (2,1 %) dans le trimestre considéré, et de 47,8 millions de dollars (25,5 %) depuis le début de l’exercice. Nos revenus publicitaires sont déterminés par les activités courantes, mais aussi par les événements que nous diffusons.

ÉVÉNEMENTS Aucun événement générateur de revenus publicitaires n’a eu lieu ce trimestre, ou au troisième trimestre de l’exercice précédent.

Les revenus tirés des événements depuis le début de l’exercice ont été plus élevés en raison du volume de publicités diffusées pendant la période des Jeux Olympiques de Rio 2016. Les résultats du trimestre correspondant de l’exercice précédent incluaient les revenus publicitaires générés par notre couverture des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto.

ACTIVITÉS COURANTES

Nos revenus publicitaires pour le trimestre ont augmenté de 1,6 million de dollars en raison d’une hausse des revenus numériques dans les marchés anglophones, en partie parce que plusieurs événements importants ont marqué l’actualité dans les derniers mois de 2016. L’augmentation des revenus a été quelque peu compensée par les facteurs suivants :

L’affaiblissement du marché canadien de la publicité télévisuelle. Notre programmation des fêtes a eu des retombées positives, mais le marché des plateformes traditionnelles souffre toujours d’un recul des auditoires parmi les personnes de 25 à 54 ans. Comme ce segment influence particulièrement les acheteurs‐médias, nous continuons de surveiller attentivement le marché et notre performance dans ce segment.

Le CRTC a annoncé que nous ne pourrons plus diffuser de messages publicitaires sur CBC Radio 2 et sur ICI MUSIQUE, ce qui aura des répercussions sur nos revenus, mais dans une moindre mesure.

Les effets du ralentissement du marché de la publicité à la télévision ont été plus prononcés depuis le début de l’exercice : le marché est en baisse de 1,5 % comparativement à l’exercice précédent (avril à décembre). Ce recul a causé une diminution globale des revenus publicitaires tirés de nos activités courantes.

REVENUS D’ABONNEMENT Depuis le début de l’exercice, nos revenus d’abonnement ont accusé des baisses de 1,2 million de dollars (3,5 %) au troisième trimestre et de 2,4 millions de dollars (2,4 %) comparativement à la même période l’an dernier. CBC News Network, ICI ARTV et ICI RDI ont vu leur nombre d’abonnés diminuer sous l’effet des tendances au désabonnement et à la réduction des services, et de l’introduction des petits forfaits de base à la suite de l’instance Parlons télé du CRTC.

Ces baisses de revenus ont été en partie compensées par les résultats toujours excellents d’ICI TOU.TV EXTRA. Cette réussite démontre aussi comment CBC/Radio‐Canada devient plus numérique et, dans cette optique, explore de nouvelles façons de distribuer ses contenus. L’augmentation du nombre d’abonnés à ICI EXPLORA nous a également permis d’atténuer, dans une moindre mesure, la baisse générale des revenus d’abonnement.


Services anglais 38 835 37 586 3,3 137 584 94 254 46,0 Services français 38 749 38 400 0,9 97 753 93 291 4,8

77 584 75 986 2,1 235 337 187 545 25,5

Services anglais 17 749 18 471 (3,9) 53 805 55 388 (2,9) Services français 14 758 15 204 (2,9) 44 744 45 585 (1,8)

32 507 33 675 (3,5) 98 549 100 973 (2,4)

Services anglais 9 889 10 738 (7,9) 44 586 60 765 (26,6) Services français 8 033 8 786 (8,6) 20 226 20 517 (1,4) Services institutionnels 10 032 9 988 0,4 30 778 30 251 1,7

27 954 29 512 (5,3) 95 590 111 533 (14,3) 138 045 139 173 (0,8) 429 476 400 051 7,4


Revenus publicitaires

Revenus d'abonnement

Revenus financiers et autres revenus

TOTAL


REVENUS FINANCIERS ET AUTRES REVENUS La diminution de 1,6 million de dollars (5,3 %) de nos revenus financiers et autres revenus au trimestre considéré, et de 15,9 millions de dollars (14,3 %) depuis le début de l’exercice, résulte principalement des facteurs suivants :

ÉVÉNEMENTS Aucun événement générateur d’autres revenus n’a eu lieu ce trimestre, ou au troisième trimestre de l’exercice précédent.

Les revenus tirés des événements depuis le début de l’exercice ont diminué de 19,3 millions de dollars (78,8 %) en raison principalement de nos activités de diffuseur hôte des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto en 2015‐2016. Cette diminution a été en partie compensée par les revenus additionnels tirés des licences pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 en 2016‐2017.


Au troisième trimestre, les revenus financiers et autres revenus tirés des activités courantes ont diminué de 1,6 million de dollars (5,3 %), surtout en raison d’une baisse des ventes de contenus.

Depuis le début de l’exercice, nos revenus financiers et autres revenus ont augmenté de 3,3 millions de dollars (3,8 %) en raison des facteurs suivants :

Augmentation des revenus provenant de la vente d’émissions et de commandites.

Comptabilisation des revenus ponctuels tirés d’un règlement suite à la fin d’une entente concernant deux stations affiliées.

Ces augmentations ont été en partie compensées par la baisse des revenus de location d’installations auprès de producteurs indépendants, conformément à la stratégie de CBC/Radio‐Canada de réduire ses ressources de production.

L’auberge du chien noir, ICI RADIO‐CANADA TÉLÉ


DÉPENSES D’EXPLOITATION

Nos dépenses d’exploitation ont augmenté de 26,6 millions de dollars (6 3 %) au troisième trimestre de 2016‐2017, et de 72,4 millions de dollars (6,3 %) depuis le début de l’exercice. Les principales variations constatées sont examinées ci‐dessous.

COÛTS DES SERVICES DE TÉLÉVISION, DE RADIO ET DES SERVICES NUMÉRIQUES Les coûts rattachés aux services de télévision et de radio ainsi qu’aux services numériques ont augmenté de 28,3 millions de dollars (7,2 %) dans le trimestre considéré et de 74,4 millions de dollars (6,9 %) depuis le début de l’exercice. Nos dépenses sont déterminées par les activités courantes, mais aussi par les événements que nous diffusons.

ÉVÉNEMENTS Aucune dépense liée à des événements n’a été engagée ce trimestre, ou au troisième trimestre de l’exercice précédent.

La hausse des dépenses découlant d’événements observée depuis le début de l’exercice résulte des coûts d’acquisition des droits de diffusion et des coûts de production entraînés par la diffusion des Jeux Olympiques de Rio 2016. Au dernier exercice, ces dépenses étaient occasionnées par la diffusion des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto.


Les coûts associés à nos activités courantes ont augmenté de 28,3 millions de dollars au troisième trimestre et de 16,9 millions de dollars depuis le début de l’exercice, principalement du fait de nos investissements continus dans de nouveaux contenus :

Télévision : Des dépenses additionnelles ont été engagées pour ajouter à nos grilles de nouvelles séries humoristiques et dramatiques.

Radio parlée et musicale.

Nouvelles et affaires publiques : L’amélioration des services numériques et de la couverture de l’actualité internationale a entraîné une augmentation des dépenses.

De plus, nous avons mis en œuvre plusieurs initiatives techniques afin de mieux soutenir notre virage numérique, et nous avons engagé des dépenses additionnelles pour soutenir nos chaînes spécialisées et le lancement de notre programmation d’automne.

Nous avons réalisé ces investissements additionnels dans nos contenus et nos capacités techniques tout en continuant d’appliquer notre plan stratégique. Ces hausses ont été en partie compensées par les initiatives de réduction des coûts et la diminution de notre charge de retraite.

AUTRES DÉPENSES D’EXPLOITATION Les autres dépenses d’exploitation ont diminué de 1,7 million de dollars (6,5 %) au cours du troisième trimestre, et de 2,1 millions de dollars (2,7 %) au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2016‐2017. Les principales variations constatées sont soulignées ci‐dessous :

La baisse des coûts de transmission, de distribution et de collecte de 1,3 million de dollars (7,0 %) au trimestre considéré et de 1,9 million de dollars (3,6 %) depuis le début de l’exercice est en partie attribuable à des dépenses moindres pour la technologie satellite et aux coûts ponctuels engagés l’an dernier pour la mise hors service d’équipement.

La baisse des paiements aux stations privées de 0,7 million de dollars (57,5 %) comptabilisée depuis le début de l’exercice résulte de la fin d’une entente concernant deux stations affiliées en août 2015.

Notre quote‐part du résultat de l'entreprise associée a diminué de 0,3 million de dollars (25,2 %) dans le trimestre considéré et de 1,9 million de dollars (45,0 %) depuis le début de l’exercice, étant donné surtout que nous n’avons pas reçu de dividende ordinaire de Sirius XM Canada Holdings Inc. (SiriusXM) depuis le premier trimestre en raison de la vente en cours de notre participation dans cette entreprise. En janvier 2017, SiriusXM a annoncé le paiement d’un dividende régulier. Pour plus d’information sur notre participation dans une entreprise associée, veuillez consulter la note 8 des états financiers consolidés résumés intermédiaires.


Services anglais 242 897 220 343 10,2 659 021 603 482 9,2 Services français 177 574 171 853 3,3 495 161 476 279 4,0

420 471 392 196 7,2 1 154 182 1 079 761 6,9 Autres dépenses d'exploitation

Coûts de transmission, distribution et collecte 16 694 17 947 (7,0) 50 122 52 006 (3,6) Administration nationale 2 596 2 625 (1,1) 7 495 7 340 2,1 Paiements aux stations privées 64 213 (70,0) 488 1 147 (57,5) Charges financières 6 333 6 948 (8,9) 19 665 21 183 (7,2) Quote‐part du résultat de l'entreprise associée (1 026) (1 371) 25,2 (2 263) (4 113) 45,0

24 661 26 362 (6,5) 75 507 77 563 (2,7) 445 132 418 558 6,3 1 229 689 1 157 324 6,3

Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques

Pour les trois mois terminés le 31 décembre

TOTAL

Pour les neuf mois terminés le 31 décembre


FINANCEMENT PUBLIC

Le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation est comptabilisé en fonction des besoins en fonds de roulement, compte tenu des revenus et des dépenses budgétés pour la période. Pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l’exercice 2016‐2017, le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation a été supérieur de 34,9 millions de dollars (15,2 %) et de 103,8 millions de dollars (17,5 %) respectivement par rapport aux périodes correspondantes de l’exercice précédent. Le crédit parlementaire comptabilisé pour le trimestre reflète à la fois la saisonnalité de nos activités et les tendances historiques observées.

À la suite de l’annonce faite en mars 2016 par le gouvernement fédéral voulant qu’il réinvestisse dans CBC/Radio‐Canada, notre crédit parlementaire pour les activités d’exploitation devrait s’accroître de 75 millions de dollars en 2016‐2017. Le financement accordé au titre de l’inflation salariale reste à confirmer pour 2016‐2017.

Le financement des immobilisations est comptabilisé à titre de financement des immobilisations différé. Il est amorti et comptabilisé comme revenu sur les mêmes périodes que celles où les immobilisations corporelles et incorporelles sont utilisées dans le cadre des activités de CBC/Radio‐Canada. La diminution de 0,3 million de dollars (1,1 %) au trimestre considéré et de 1,9 million de dollars (2,7 %) depuis le début de l’exercice rend compte de la moins‐value de notre portefeuille d’actifs, étant donné que nous réduisons notre empreinte immobilière et que nous simplifions notre infrastructure.

ÉLÉMENTS HORS EXPLOITATION

La perte hors exploitation de 0,1 million de dollars comptabilisée ce trimestre résulte de la mise hors service d’actifs dans le cadre de nos activités courantes. Depuis le début de l’exercice, cette perte s’élève à 2,2 millions de dollars. Cette dernière résulte de la mise hors service d’actifs et d’une perte de valeur d’actifs classés comme détenus en vue de la vente après la réévaluation à la baisse de leur juste valeur estimée.

Au troisième trimestre de l’exercice précédent, la perte hors exploitation comptabilisée pour la mise hors service d’actifs dans le cadre de nos activités courantes a été de 1,8 million de dollars. Depuis le début de l’exercice, les pertes totales ont été plus que compensées par les gains tirés de la sortie de nos actifs de production mobile et du produit d’une réclamation d’assurance concernant un camion incendié, qui s’est élevé à 0,4 million de dollars.

TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL

Le total du résultat global du trimestre considéré s’élève à 257,8 millions de dollars, comparativement à 150,4 millions de dollars dans le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Outre le résultat net, le total du résultat global comprend des réévaluations de nos régimes de retraite. Ces réévaluations surviennent quand les résultats réels ou les taux d’intérêt diffèrent des hypothèses actuarielles, entraînant d’importantes variations hors trésorerie des obligations et des actifs de nos régimes de retraite. Les variations sont comptabilisées immédiatement en autres éléments du résultat global dans chaque période de présentation de l’information financière.

Des réévaluations de nos régimes de retraite à prestations définies, qui ont eu pour effet d’augmenter l’obligation au titre des prestations de retraite correspondante, se sont traduites par un gain de 276,2 millions de dollars pour le trimestre considéré. Cette augmentation de l’obligation au titre des prestations de retraite s’explique par la révision à la hausse de 50 points de base du taux d’actualisation appliqué pour évaluer ce passif à long terme, laquelle a été compensée en partie par le rendement de l’actif du régime, qui a été inférieur aux estimations faisant partie de nos hypothèses actuarielles. Depuis le début de l’exercice, un écart favorable entre le rendement réel des actifs du régime et le rendement appliqué dans nos hypothèses a donné lieu à un gain de 121,5 millions de dollars au titre de nos régimes de retraite à prestations définies.


Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation 264 666 229 752 15,2 695 628 591 794 17,5 Crédit parlementaire pour le fonds de roulement 1 000 1 000 ‐ 3 000 3 000 ‐ Amortissement du financement des immobilisations différé 23 111 23 369 (1,1) 69 338 71 280 (2,7) TOTAL 288 777 254 121 13,6 767 966 666 074 15,3

Pour les neuf mois terminés le 31 décembrePour les trois mois terminés le 31 décembre


(Perte) gain sur la sortie d'immobilisations corporelles et incorporelles (93) (1 817) 94,9 (2 214) 358 N. S.TOTAL (93) (1 817) N. S. (2 214) 358 N. S.




(18 403) (27 081) 32,0 (34 461) (90 841) 62,1

Réévaluations des régimes de retraite à prestations définies 276 180 177 514 N. S. 121 497 312 767 N. S.257 777 150 433 71,4 87 036 221 926 (60,8)

Résultat net de la périodeAutres éléments du résultat global

Total du résultat global de la période




RESSOURCES EN CAPITAL, SITUATION FINANCIÈRE ET LIQUIDITÉS

RESSOURCES EN CAPITAL DU T3 Nous disposons de quatre sources de financement direct : les crédits parlementaires (pour les activités d’exploitation, le fonds de roulement et les dépenses en immobilisations), les revenus publicitaires, les revenus d’abonnement, et les revenus financiers et autres revenus.

Financement public (68 % des sources de financement au troisième trimestre de 2016‐2017) : Un financement public de 288,8 millions de dollars a été comptabilisé pendant le trimestre, y compris 23,1 millions de dollars attribuables à l’amortissement du financement des immobilisations différé. En mars 2016, le gouvernement fédéral a annoncé un important réinvestissement dans CBC/Radio‐Canada sous la forme d’une injection supplémentaire de 75 millions de dollars en 2016‐2017 et de 150 millions de dollars par an par la suite, à titre permanent. Le financement accordé au titre de l’inflation salariale reste à confirmer pour 2016‐2017.

Revenus publicitaires (18 % des sources de financement au troisième trimestre de 2016‐2017) : Comprend la vente d’espace publicitaire sur nos chaînes de télévision généralistes et spécialisées et sur d’autres plateformes, dans le cadre des activités courantes mais aussi des événements. Les revenus publicitaires tirés des événements peuvent avoir un impact significatif sur les revenus autogénérés de la Société.

La proportion des revenus publicitaires tirés des activités courantes par rapport au total des revenus autogénérés et des sources de financement a diminué en raison du marché qui se détourne de plus en plus des plateformes publicitaires traditionnelles. La croissance de la publicité numérique constitue une source émergente de revenus autogénérés, mais elle ne suffit pas à contrebalancer la contraction des revenus tirés de la publicité à la télévision.

Revenus d’abonnement (8 % des sources de financement au troisième trimestre de 2016‐2017) : Revenus d’abonnement de nos services spécialisés – CBC News Network, documentary Channel, ICI EXPLORA, ICI ARTV, ICI RDI, le nouveau service ICI TOU.TV EXTRA et Curio.ca. Les revenus d’abonnement continuent d’être affectés par la tendance au désabonnement et les effets de changements récents à la réglementation instaurés par le CRTC (forfait de télévision de base abordable, petits forfaits de télévision et chaînes de télévision à la carte).

Revenus financiers et autres revenus (6 % des sources de financement au troisième trimestre de 2016‐2017) : Comprennent les revenus tirés des activités courantes et des événements, pour des activités telles que la location d’actifs immobiliers, la vente de contenus, la location d’espaces aux sites d’émetteurs, les services de diffuseur hôte et les contributions du Fonds des médias du Canada.

PLAN D’EMPRUNT L’article 46.1 de la Loi sur la radiodiffusion accorde à CBC/Radio‐Canada le pouvoir de contracter des emprunts ne dépassant pas 220,0 millions de dollars, ou des emprunts de tout montant supérieur autorisés par le Parlement, sous réserve de l’approbation du ministre des Finances. Le paragraphe 54(3.1) de la Loi stipule que notre plan d’emprunt doit être inclus dans notre plan d’entreprise. Les emprunts visant à financer le fonds de roulement sont interdits.

En vertu du paragraphe 47(1) de la Loi sur la radiodiffusion, la Société a la qualité de mandataire de Sa Majesté et, de ce fait, jouit des mêmes immunités, privilèges et prérogatives constitutionnels que Sa Majesté (l’État). Sa Majesté, ou l’État, est aussi entièrement responsable de toutes nos actions et décisions lorsque nous exécutons notre mandat, et elle en assume tous les risques financiers. En d’autres mots, les actifs et les passifs de la Société sont les actifs et les passifs de l’État.


SITUATION FINANCIÈRE ET LIQUIDITÉS Pour financer nos activités d’exploitation et nos besoins en capitaux afin d’évoluer dans un environnement à forte composante technologique, nous dépendons des crédits parlementaires que nous recevons du gouvernement et des revenus que nous tirons de nos activités commerciales. Nos principales sources de liquidités sont les crédits parlementaires qui nous sont versés pour financer nos activités d’exploitation, nos immobilisations et notre fonds de roulement, ainsi que nos revenus autogénérés de provenances diverses, dont la vente de publicité sur l’ensemble de nos plateformes.

Notre solde de trésorerie s’élevait à 95,9 millions de dollars au 31 décembre 2016, comparativement à 156,5 millions de dollars au 31 mars 2016. Les flux de trésorerie liés à nos activités d’exploitation, d’investissement et de financement pour le troisième trimestre terminé le 31 décembre 2016 sont résumés ci‐dessous.

POSITION DE TRÉSORERIE

FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'EXPLOITATION Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation comprennent les entrées de trésorerie provenant des prélèvements sur le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation et pour le fonds de roulement.

Les activités d’exploitation du troisième trimestre ont donné lieu à des entrées de trésorerie de 22,2 millions de dollars. Les sorties de trésorerie utilisées pour financer le fonds de roulement au trimestre considéré ont été inférieures à celles de la même période l’an dernier. Elles ont été en partie compensées par des entrées de trésorerie plus faibles du fait de prélèvements moindres sur le crédit parlementaire. Il en résulte une augmentation de 17,4 millions de dollars des entrées de trésorerie liées aux activités d’exploitation par rapport au même trimestre de l’exercice précédent.

Les sorties de trésorerie liées aux activités d’exploitation depuis le début de l’exercice ont été inférieures de 53,9 millions de dollars (59,4 %) à celles de l’exercice précédent. Cet écart est principalement attribuable aux prélèvements sur le crédit parlementaire qui ont été plus élevés.

FLUX DE TRÉSORERIE AFFECTÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Les activités de financement ont donné lieu à des sorties de trésorerie stables. Les sorties de trésorerie liées à des activités de financement présentées ci‐dessus ont surtout trait :

au paiement d’intérêts de 11,8 millions de dollars pendant le trimestre et de 24,3 millions de dollars depuis le début de l’exercice;

au remboursement des obligations émises par la Fiducie du Centre canadien de radiodiffusion de 7,3 millions de dollars pour le trimestre et de 14,4 $ depuis le début de l’exercice;

au paiement d’effets à payer de 3,4 millions de dollars pour le trimestre et de 6,8 millions de dollars depuis le début de l’exercice;

au paiement d’obligation au titre de contrats de location‐financement de 2,9 millions de dollars pendant le trimestre et de 8,5 millions de dollars pour les neuf premiers mois de l’exercice.

FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement comprennent les flux de trésorerie provenant des prélèvements sur le crédit parlementaire pour le financement des immobilisations.

Les activités d’investissement ont donné lieu à des entrées de trésorerie de 1,7 million de dollars dans le trimestre considéré, contre 18,9 millions de dollars en 2015‐2016. La baisse des entrées de trésorerie au troisième trimestre est surtout le fait d’une augmentation de 9,7 millions de dollars au titre de l’acquisition d’immobilisations corporelles, et d’une diminution de 9,0 millions de dollars des prélèvements sur le crédit parlementaire pour le financement des immobilisations.

Depuis le début de l’exercice, les entrées de trésorerie provenant des activités d’investissement ont été inférieures de 3,3 millions de dollars (9,7 %) en 2016‐2017. Le produit net provenant de la sortie de nos actifs de production mobile explique les entrées de trésorerie plus élevées en 2015‐2016.


97 475 105 456 (7,6) 156 465 214 884 (27,2)

Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 22 196 4 754 N. S. (36 832) (90 732) 59,4 Flux de trésorerie affectés aux activités de financement (25 433) (25 433) ‐ (54 046) (54 078) 0,1 Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement 1 709 18 925 (91,0) 30 360 33 628 (9,7)

(1 528) (1 754) 12,9 (60 518) (111 182) 45,6 95 947 103 702 (7,5) 95 947 103 702 (7,5)


Trésorerie – Début de l'exercice

Écart net

Variations de la période

Trésorerie – Fin de la période



LE POINT SUR LES RISQUES En tant que radiodiffuseur public national du Canada, CBC/Radio‐Canada occupe une place importante au sein du système canadien de radiodiffusion et fait face à des risques uniques sur le plan de la planification et de l’exploitation. Comme tous les radiodiffuseurs, nous devons nous adapter aux changements technologiques, à l’évolution démographique et aux exigences changeantes des consommateurs, ainsi qu’aux changements structurels qui surviennent dans l’industrie. Ayant en vertu de la loi le mandat de servir tous les Canadiens, CBC/Radio‐Canada doit composer également avec les attentes du public et des défis financiers uniques.

CBC/Radio‐Canada a pour politique de concevoir, de mettre en œuvre et d’appliquer un cadre de gestion des risques afin de s’assurer que les risques et les possibilités qui touchent nos stratégies, nos objectifs et nos activités sont déterminés, évalués et gérés de façon appropriée.

Outre les points décrits ci‐dessous, notre profil de risque n’a subi aucun changement important depuis la fin de l’exercice précédent. Pour un examen plus approfondi des risques, des conséquences possibles et des mesures d’atténuation, veuillez vous reporter au Rapport annuel de 2015‐2016.

REMPLACEMENT ET OPTIMISATION DU PORTEFEUILLE IMMOBILIER Nous demanderons l’approbation du Conseil du Trésor du Canada pour la vente de l’immeuble et du terrain actuels de la Maison de Radio‐Canada (MRC) et pour la construction de la nouvelle MRC.

RELATIONS ET NÉGOCIATIONS AVEC LES SYNDICATS Le 10 novembre 2016, CBC/Radio‐Canada et l’Association des réalisateurs (AR) de Radio‐Canada ont conclu une entente de principe. Le 28 novembre 2016, les membres du syndicat ont, lors d’un vote, appuyé le contenu de cette entente. La convention collective entre CBC/Radio‐Canada et l’AR est en vigueur depuis le 7 décembre 2016 et jusqu’au 15 décembre 2019.

CONSULTATION SUR LE CONTENU CANADIEN DANS UN MONDE NUMÉRIQUE CBC/Radio‐Canada a publié le 28 novembre 2016 son mémoire Propulser la culture canadienne : renforcer la place du Canada dans l'univers numérique dans le cadre de la consultation publique du gouvernement sur l’avenir du contenu canadien dans un monde numérique. Une éventuelle modification du modèle d’affaires et du mandat de CBC/Radio‐Canada pourrait avoir de profondes répercussions sur l’avenir de l’organisation.

Reportez‐vous à la section Faits saillants des activités pour en savoir plus sur ces risques.


PRÉSENTATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE

NOS MÉTHODES COMPTABLES Nos états financiers consolidés résumés intermédiaires du troisième trimestre ont été préparés conformément aux normes IFRS publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par le Conseil des normes comptables (CNC), en application de la norme IAS 34, Information financière intermédiaire. Ils ont été approuvés par le Conseil d’administration de la Société le 17 février 2017. Ces états financiers intermédiaires ont été préparés selon la base de présentation et les méthodes comptables indiquées à la note 2 des états financiers consolidés annuels de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2016. Nos états financiers intermédiaires pour le trimestre terminé le 31 décembre 2016 n’incluent pas toutes les notes qui sont requises dans les états financiers annuels consolidés.

Le compte rendu de notre situation financière et de notre résultat d’exploitation repose sur nos états financiers intermédiaires.

NORMES COMPTABLES FUTURES Reportez‐vous à la note 3 des états financiers intermédiaires pour obtenir des informations relatives aux prises de position comptables qui entreront en vigueur dans des périodes ultérieures, et à celles qui étaient en vigueur en 2016‐2017.

PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLES ET JUGEMENTS IMPORTANTS La préparation de ces états financiers intermédiaires exige de la direction qu’elle effectue des estimations et pose des jugements sur l’avenir. Ces estimations et jugements sont fondés entre autres sur l’expérience passée, et sont continuellement réévalués.

Aucun changement significatif n’a été apporté à nos principales estimations comptables dans les neuf premiers mois de l’exercice 2016‐2017. Les principales estimations comptables et les jugements importants sont présentés dans les différentes notes de nos états financiers consolidés annuels.

TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES Reportez‐vous à la note 15 des états financiers intermédiaires pour obtenir des informations relatives aux transactions avec SiriusXM.

PARTICIPATION DANS UNE ENTREPRISE ASSOCIÉE Aucun changement important n’a été apporté à notre participation dans SiriusXM pendant la période considérée.

TRANSACTIONS AVEC DES RÉGIMES DE RETRAITE À PRESTATIONS DÉFINIES Comme il est indiqué à la note 10, nous avons versé des cotisations à titre d’employeur à nos régimes à prestations définies, auxquels nous avons également fourni des services de gestion et d’administration.


DÉCLARATION DE LA RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION PAR LES CADRES SUPÉRIEURS La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers trimestriels consolidés conformément à la norme IAS 34, Information financière intermédiaire, ainsi que des contrôles internes qu’elle considère comme nécessaires pour permettre la préparation d’états financiers trimestriels consolidés exempts d’anomalies significatives. La direction veille aussi à ce que tous les autres renseignements fournis dans ce rapport financier trimestriel concordent, s’il y a lieu, avec les états financiers trimestriels consolidés.

À notre connaissance, ces états financiers trimestriels consolidés non audités donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière, des résultats d’exploitation et des flux de trésorerie de la Société, à la date et pour les périodes visées dans les états financiers trimestriels consolidés

Hubert T. Lacroix,

Président‐directeur général

Judith Purves,

Vice‐présidente principale et chef de la direction financière

Ottawa, Canada

Le 17 février 2017

CBC/Radio‐Canada Annual Report 2015‐2016 Confidential Draft 1 February 22, 2017


TABLE DES MATIÈRES – ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES (NON AUDITÉS)

Pages

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DE LA SITUATION FINANCIÈRE ..................................................................... 26

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT .............................................................................................. 27

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT GLOBAL ................................................................................. 28

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES ................................................... 29

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES FLUX DE TRÉSORERIE ............................................................................ 30

NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES POUR LE TROISIÈME TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2016 .................................................................................................................................... 31

1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX ............................................................................................................................... 31

2. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES .................................................................................................................. 31

3. CHANGEMENTS NOUVEAUX ET FUTURS DE MÉTHODES COMPTABLES .................................................................... 32

4. CRÉANCES CLIENTS ET AUTRES CRÉANCES .............................................................................................................. 34

5. PROGRAMMATION ................................................................................................................................................ 34

6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES .......................................................................................................................... 35

7. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ....................................................................................................................... 36

8. PARTICIPATION DANS UNE ENTREPRISE ASSOCIÉE ................................................................................................. 37

9. PROVISIONS .......................................................................................................................................................... 38

10. PASSIFS AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL .......................................... 38

11. REVENUS ............................................................................................................................................................... 41

12. FINANCEMENT PUBLIC ........................................................................................................................................... 41

13. VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT ................................................................................................................ 42

14. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ...................................................................................................... 43

15. PARTIES LIÉES ........................................................................................................................................................ 44

16. ENGAGEMENTS ...................................................................................................................................................... 44

Rapport financier du troisième trimestre 2016‐2017 de CBC/Radio‐Canada

En milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire

26

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DE LA SITUATION FINANCIÈRE (NON AUDITÉ)

NOTE 31 décembre 2016 31 mars 2016ACTIFCourant

Trésorerie 95 947 156 465 Créances clients et autres créances 4 167 592 136 370 Programmation 5 285 563 237 827 Stock de marchandisage ‐ 258 Charges payées d'avance 26 186 38 568 Billets à recevoir 2 793 2 651 Investissement dans un contrat de location‐financement 3 117 2 960 Instruments financiers dérivés 14 429 151 Actifs classés comme détenus en vue de la vente 6 220 3 483

581 847 578 733 Non courant

Immobilisations corporelles 6 861 784 885 069 Immobilisations incorporelles 7 28 245 28 757 Actifs sous contrats de location‐financement 14 924 20 596 Actif au titre du régime de retraite 10 225 611 145 406 Programmation 5 94 046 107 629 Billets à recevoir 38 781 40 877 Investissement dans un contrat de location‐financement 42 061 44 419 Charges différées 18 214 17 274 Participation dans une entreprise associée 8 3 389 2 496

1 327 055 1 292 523 TOTAL DE L'ACTIF 1 908 902 1 871 256

CourantCréditeurs et charges à payer 75 565 112 512 Provisions 9 29 379 24 556

Passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel 10 131 104 121 561 Passif de programmation 15 151 15 151 Dette obligataire 18 463 22 269 Obligations au titre de contrats de location‐financement 12 082 11 476 Effets à payer 7 620 8 523 Revenus différés 22 077 25 729 Crédit parlementaire d'exploitation reporté 12 31 872 ‐ Instruments financiers dérivés 14 ‐ 159

343 313 341 936 Non courant

Revenus différés 20 700 32 851 Passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel 10 237 675 239 651 Passif de programmation 23 095 33 184 Dette obligataire 221 361 236 851 Obligations au titre de contrats de location‐financement 7 433 16 581 Effets à payer 86 709 93 784

Financement des immobilisations différé 12 536 457 531 295 1 133 430 1 184 197

Capitaux propresRésultats non distribués 431 610 344 628 Total des capitaux propres attribuables à la Société 431 610 344 628 Participations ne donnant pas le contrôle 549 495

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 432 159 345 123 TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 1 908 902 1 871 256

Engagements (NOTE 16)Les notes ci‐jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

PASSIF



ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT (NON AUDITÉ)

NOTE2016 2015 2016 2015

11Publicité 77 584 75 986 235 337 187 545 Revenus d'abonnement 32 507 33 675 98 549 100 973 Autres revenus 25 684 27 101 88 481 103 889 Revenus financiers 2 270 2 411 7 109 7 644

138 045 139 173 429 476 400 051

Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques 420 471 392 196 1 154 182 1 079 761 Coûts de transmission, distribution et collecte 16 694 17 947 50 122 52 006 Administration nationale 2 596 2 625 7 495 7 340 Paiements aux stations privées 64 213 488 1 147 Charges financières 6 333 6 948 19 665 21 183 Quote‐part du résultat de l’entreprise associée 8 (1 026) (1 371) (2 263) (4 113)

445 132 418 558 1 229 689 1 157 324

(307 087) (279 385) (800 213) (757 273) 12

Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation 264 666 229 752 695 628 591 794 Crédit parlementaire pour le fonds de roulement 1 000 1 000 3 000 3 000 Amortissement du financement des immobilisations différé 23 111 23 369 69 338 71 280

288 777 254 121 767 966 666 074

(18 310) (25 264) (32 247) (91 199)

(Perte) gain sur la sortie d'immobilisations corporelles et incorporelles (93) (1 817) (2 214) 358

(93) (1 817) (2 214) 358 (18 403) (27 081) (34 461) (90 841)

À la Société (18 444) (27 155) (34 515) (90 971) Aux participations ne donnant pas le contrôle 41 74 54 130

(18 403) (27 081) (34 461) (90 841) Les notes ci‐jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

Perte d'exploitation avant financement public et éléments hors exploitation

Résultat net avant éléments hors exploitation

Résultat net de la période

Résultat net attribuable :

REVENUS

DÉPENSES

FINANCEMENT PUBLIC

ÉLÉMENTS HORS EXPLOITATION




28

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DU RÉSULTAT GLOBAL (NON AUDITÉ)

NOTE

2016 2015 2016 2015RÉSULTAT GLOBALRésultat net de la période (18 403) (27 081) (34 461) (90 841)

Réévaluation au titre des régimes de retraite à prestations définies 10 276 180 177 514 121 497 312 767

257 777 150 433 87 036 221 926

À la Société 257 736 150 359 86 982 221 796 Aux participations ne donnant pas le contrôle 41 74 54 130

257 777 150 433 87 036 221 926 Les notes ci‐jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

Autres éléments du résultat global ‐ non reclassés ultérieurement dans le résultat net


Total du résultat global de la périodeTotal du résultat global attribuable :



ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES (NON AUDITÉ)

NOTE

Résultats non distribués et total des

capitaux propres attribuables à la Société

Participations ne donnant

pas le contrôle Total173 874 508 174 382

Résultat net de la période (18 444) 41 (18 403) Réévaluation au titre des régimes de retraite à prestations définies 10 276 180 ‐ 276 180

257 736 41 257 777 Solde au 31 décembre 2016 431 610 549 432 159


















221 796 130 221 926 Distributions aux actionnaires sans contrôle ‐ (146) (146)

Solde au 31 décembre 2015 597 772 525 598 297

Total du résultat global pour la période

Les notes ci‐jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

Solde au 30 septembre 2016


Solde au 30 septembre 2015



Pour les trois mois terminés le 31 décembre 2016

Pour les trois mois terminés le 31 décembre 2015

Pour les neuf mois terminés le 31 décembre 2016

Solde au 31 mars 2016





Pour les neuf mois terminés le 31 décembre 2015

Solde au 31 mars 2015



30

ÉTAT CONSOLIDÉ RÉSUMÉ INTERMÉDIAIRE DES FLUX DE TRÉSORERIE (NON AUDITÉ)

NOTE2016 2015 2016 2015

ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLESRésultat net de la période (18 403) (27 081) (34 461) (90 841) Ajustements :

Perte (gain) sur la sortie d’immobilisations corporelles et incorporelles 6, 7 93 1 817 2 214 (358) Revenus financiers (2 270) (2 411) (7 109) (7 644) Charges financières 6 333 6 948 19 665 21 183 Variation de la juste valeur des instruments financiers désignés comme des actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net 14 (292) (299) (437) (525) Amortissement des immobilisations corporelles 6 25 359 25 042 75 762 76 589 Amortissement des immobilisations incorporelles 7 1 419 1 630 4 597 4 961

Amortissement d’actifs sous contrat de location‐financement 1 898 1 897 5 672 5 694 Quote‐part du résultat de l’entreprise associée 8 (1 026) (1 371) (2 263) (4 113) Variation des charges différées (5) (253) (940) 303 Variation de l'actif de programmation [non courant] 5 5 962 2 109 14 973 53 147 Variation du passif de programmation [non courant] 5 (3 923) (3 765) (10 845) (10 579) Amortissement du financement des immobilisations différé 12 (23 111) (23 369) (69 338) (71 280) Variation du crédit parlementaire d'exploitation reporté 12 (39 166) 16 748 31 872 35 206 Variation des revenus différés [non courant] (2 051) (3 592) (12 829) (15 612) Variation de l'actif du régime de retraite [non courant] 10 (225 611) (163 567) (80 205) (250 386) Variation des passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel [courant] 10 5 997 6 179 8 913 8 684 Variation des passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel [non courant] 10 240 023 179 103 119 520 301 583 Accroissement des billets à recevoir (6) (6) (17) (16)

13 50 976 (11 005) (101 576) (146 728) 22 196 4 754 (36 832) (90 732)

(2 896) (2 712) (8 541) (7 923) Remboursement de la dette obligataire (7 326) (6 804) (14 386) (13 361) Remboursement d’effets à payer (3 445) (3 290) (6 812) (6 504) Distributions aux actionnaires sans contrôle ‐ ‐ ‐ (146) Intérêts payés (11 766) (12 627) (24 307) (26 144)

(25 433) (25 433) (54 046) (54 078)

12 23 500 32 499 74 500 70 000 Acquisition d’immobilisations corporelles 6 (25 867) (16 148) (51 047) (52 499) Acquisition d’immobilisations incorporelles 7 (1 940) (2 922) (7 471) (9 359)

2 700 784 3 005 11 058 Recouvrement des billets à recevoir 662 617 1 951 1 819

701 654 2 068 1 928 Dividendes reçus 8 ‐ 1 371 1 371 4 113 Intérêts reçus 1 953 2 070 5 983 6 568

1 709 18 925 30 360 33 628 Variation de la trésorerie (1 528) (1 754) (60 518) (111 182) Trésorerie, début de la période 97 475 105 456 156 465 214 884 Trésorerie, fin de la période 95 947 103 702 95 947 103 702

Produit net de la vente d’immobilisations corporelles

Recouvrement de créances au titre de contrats de location‐financement

Pour les neuf mois terminés le 31 décembre

Les notes ci‐jointes font partie intégrante des états financiers consolidés résumés intermédiaires.

FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES (AFFECTÉS AUX)

Variations du fonds de roulement

ACTIVITÉS DE FINANCEMENTRemboursement des obligations au titre de contrats de location‐financement

ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT

Pour les trois mois terminés le 31 décembre

Crédit parlementaire pour le financement des immobilisations



NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS INTERMÉDIAIRES POUR LE TROISIÈME TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2016 (NON AUDITÉS)

1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX CBC/Radio‐Canada (la Société) a été constituée en vertu de la Loi sur la radiodiffusion de 1936. Société d’État fédérale domiciliée au Canada, la Société est un mandataire de Sa Majesté, et tous ses actifs et passifs sont ceux de l’État. Son siège social est situé au 181, rue Queen, Ottawa (Ontario) K1P 1K9. La Société rend compte de ses activités au Parlement par l’entremise du ministre du Patrimoine canadien. Conformément au paragraphe 85(1.1) de la Loi sur la gestion des finances publiques, elle n’est pas visée par certains articles des sections I à IV de la partie X de cette Loi.

À titre de radiodiffuseur public national, la Société offre, dans les deux langues officielles, des services de radio, des services de télévision et des services numériques présentant une programmation principalement et typiquement canadienne, afin de refléter la globalité canadienne et de rendre compte de la diversité régionale du pays, à l’intention des auditoires nationaux et régionaux.

2. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES DÉCLARATION DE CONFORMITÉ A.

La Société a préparé les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires conformément à l’article 131.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques qui exige de la plupart des sociétés d’État mères qu’elles établissent et rendent public un rapport financier trimestriel conformément à la Norme sur les rapports financiers trimestriels des sociétés d’État du Conseil du Trésor du Canada. Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires répondent également aux exigences de la norme comptable internationale 34, Information financière intermédiaire (IAS 34), publiée par l’International Accounting Standards Board (IASB) et adoptée par le Conseil des normes comptables (CNC).

Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires n’ont pas été audités ou révisés par l’auditeur externe de la Société. Ils ont été approuvés pour publication par le Conseil d’administration le 17 février 2017.

BASE DE PRÉPARATION B.

Base de présentation

Les présents états financiers consolidés intermédiaires sont des états résumés, comme le permet IAS 34. À ce titre, ils ne comprennent pas l’intégralité des informations requises dans un jeu complet d’états financiers. Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires visent à mettre à jour les informations fournies dans le plus récent jeu complet d’états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice terminé le 31 mars 2016. En conséquence, ils doivent être lus en parallèle avec les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice terminé à cette date.

Les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires ont été établis selon une comptabilité au coût historique, sauf autorisation contraire des IFRS et tel qu’indiqué aux notes.

Les méthodes comptables appliquées dans la préparation de ces états financiers consolidés résumés intermédiaires sont conformes à celles qui ont été indiquées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société, à l’exception des nouvelles normes, modifications et interprétations mises en œuvre à compter du nouvel exercice de la Société le 1er avril 2016. Sauf indication contraire, les méthodes comptables ont été appliquées uniformément pour toutes les périodes considérées.

Changement de présentation

À compter de ce trimestre, le total des revenus publicitaires indiqué dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat sera précisé dans la note 11, Revenus, en séparant les revenus publicitaires provenant des services de télévision et de radio d’une part, et des services numériques d’autre part.

À titre comparatif, ce changement de présentation a également été appliqué aux périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2015. Ainsi, pour ces deux périodes, le total des revenus publicitaires s’établit à 76,6 millions de dollars et à 188,7 millions de dollars respectivement, et se répartit comme suit :



32

La direction estime qu’avec ce changement de présentation, les utilisateurs des états financiers auront accès à des données plus pertinentes, surtout en cette période où la Société réalise son virage numérique conformément à son plan stratégique actuel, la Stratégie 2020.

Saisonnalité

Exclusion faite des crédits parlementaires, environ 50 % des revenus autogénérés de la Société proviennent de revenus publicitaires ayant tendance à suivre un cycle saisonnier, ceux du deuxième trimestre étant habituellement les moins élevés en raison de la baisse des cotes d’écoute durant la saison estivale. Les revenus publicitaires tendent également à varier en fonction des conditions du marché et de l’économie en général ainsi qu’en fonction de la grille de programmation. Par opposition, les revenus d’abonnement sont plus stables d’un trimestre à l’autre. Les dépenses d’exploitation tendent également à suivre un cycle saisonnier lié aux variations de la grille de programmation.

Sources principales d’incertitude relative aux estimations et jugements importants

Pour préparer les présents états financiers consolidés résumés intermédiaires, la direction doit faire des estimations, formuler des hypothèses et porter des jugements qui ont une incidence sur la valeur des actifs et des passifs comptabilisés à la date de ces états, ainsi que sur la valeur des revenus et des charges présentés dans la période. Elle doit également fournir toutes les informations s’y rapportant.

La direction revoit régulièrement les estimations et tout changement est comptabilisé de façon prospective et inclus dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat de la période du changement, si le changement ne concerne que cette période, ou de la période du changement et des périodes ultérieures, si celles‐ci sont également concernées par le changement. Les chiffres réels pourraient différer de façon importante de ces estimations. De même, les jugements importants sont revus à chaque période de présentation de l’information financière.

Les principales estimations ou les jugements importants de la Société n’ont fait l’objet d’aucun changement depuis la publication des derniers états financiers consolidés annuels audités de la Société au 31 mars 2016, à l’exception du changement d’estimation comptable mentionné ci‐dessous.

Passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel

À la suite de la publication d’une nouvelle directive de l’Institut canadien des actuaires (ICA) en novembre 2016, la Société a révisé ses estimations pour déterminer le taux d’actualisation à appliquer dans le calcul de l’obligation au titre des prestations définies à partir du troisième trimestre de 2016‐2017. La révision de cette estimation n’a pas changé le taux d’actualisation que la Société aurait de toute façon adopté, comme il est expliqué plus en détail à la note 10b.

3. CHANGEMENTS NOUVEAUX ET FUTURS DE MÉTHODES

COMPTABLES ADOPTION DE NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIÈRE NOUVELLES ET RÉVISÉES A.

La Société a adopté et appliqué la nouvelle prise de position suivante publiée par l’IASB le 1er avril 2016.

NORME DESCRIPTION INCIDENCE ENTRÉE EN VIGUEUR

Modifications à IAS 1 Présentation des états financiers – Initiative concernant les informations à fournir

Modifications publiées pour améliorer la présentation des états financiers et la communication d’informations dans les états, dans le but de réduire la quantité d’informations non significatives fournies par voie de notes.

L’adoption de cette norme n’a pas eu d’incidence notable.

1er janvier 2016, application prospective

Pour les trois mois terminés Pour les

Publicité ‐ télévision et radio 69 272

Publicité ‐ services numériques 7 352

Total des revenus publicitaires 76 624

31 décembre 2015



CHANGEMENTS FUTURS DE MÉTHODES COMPTABLES B.

L’IASB a publié de nouvelles normes et des modifications aux normes publiées mais non encore entrées en vigueur (et donc non appliquées au 31 décembre 2016) susceptibles d’avoir une incidence sur les états financiers consolidés de la Société à une période ultérieure. À la date des présents états financiers, la Société ne prévoit pas appliquer par anticipation les normes et modifications suivantes :

NORME DESCRIPTION INCIDENCE ENTRÉE EN VIGUEUR

IFRS 9 Instruments financiers

Norme remplaçant IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, et toutes les versions antérieures d’IFRS 9. Classement, évaluation et communication des instruments financiers d’une entité selon son mode de gestion de ses instruments financiers dans le cadre de son modèle économique et selon les caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de ses actifs et passifs financiers. Comprend un modèle unique et prospectif de dépréciation fondé sur les pertes attendues et une approche sensiblement réformée de la comptabilité de couverture.

L’adoption d’IFRS 9 ne devrait pas entraîner de changement important dans le classement et l’évaluation des instruments financiers de la Société. Cette dernière évalue l’incidence du nouveau modèle de dépréciation sur ses processus et ses états financiers, particulièrement en ce qui concerne la dépréciation des créances clients.

1er janvier 2018, application rétrospective sous réserve de certaines exceptions

IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients et clarification d’IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

Norme remplaçant IAS 18, Produits des activités ordinaires, et IAS 11, Contrats de construction, et les interprétations afférentes dès son entrée en vigueur. Elle renferme des directives sur la comptabilisation des produits tirés de contrats conclus avec des clients, y compris les accords de prestations multiples et les transactions qui n’avaient pas été complètement traitées auparavant, et améliore les informations à fournir sur les produits. En vertu de cette nouvelle norme, une entité doit comptabiliser les produits des activités ordinaires au moment où elle transfère les biens et les services à un client, et selon un montant correspondant à la contrepartie qu’elle prévoit recevoir du client. Les biens ou les services sont transférés lorsque le client en obtient le contrôle. Communication de nombreuses informations qualitatives et quantitatives nouvelles pour aider les utilisateurs des états financiers à comprendre la nature, le montant, le calendrier et le degré d’incertitude des produits des activités ordinaires.

La Société a terminé d’évaluer les principales incidences comptables pour chaque source importante de revenus, et elle a commencé à les quantifier pour évaluer leur importance relative.

1er janvier 2018, application rétrospective incluant certaines mesures de simplification

IFRS 16 Contrats de location

Norme remplaçant IAS 17, Contrats de location, et les interprétations afférentes. Élimination de la distinction entre les contrats de location‐financement et les contrats de location simple du point de vue du preneur, de sorte que tous les contrats de location sont traités comme des contrats de location‐financement en application d’IAS 17. Devrait entraîner une augmentation des actifs loués et des passifs financiers. Du point de vue du bailleur, le traitement comptable demeure essentiellement le même et la distinction entre contrats de location‐financement et contrats de location simple reste inchangée.

La Société entreprend un examen de la norme pour déterminer son incidence potentielle.

1er janvier 2019, application rétrospective incluant certaines mesures de simplification

Modifications à IAS 7 Tableau des flux de trésorerie

Modifications publiées portant sur l’obligation de rapprocher les soldes d’ouverture et de clôture de chaque poste pour lequel des flux de trésorerie ont été ou seraient classés comme des flux de trésorerie liés aux activités de financement, à l’exclusion des postes de capitaux propres.

La Société prévoit que l’adoption de cette norme n’aura pas d’incidence notable.

1er janvier 2017, application prospective



34

4. CRÉANCES CLIENTS ET AUTRES CRÉANCES

Les créances clients ci‐dessus comprennent des créances (voir tableau A ci‐dessous) en souffrance à la fin de la période de présentation de l’information financière et pour lesquelles la Société n’a comptabilisé aucune provision pour créances douteuses parce qu’il n’y a pas eu de changement important dans la solvabilité du débiteur et qu’elle estime être encore en mesure de recouvrer les sommes dues.

L’augmentation des créances clients de plus de 90 jours depuis le 31 mars 2016 est principalement attribuable aux créances publicitaires liées aux Jeux Olympiques de Rio en août 2016 qui restent à percevoir.

ANCIENNETÉ DES CRÉANCES CLIENTS EN SOUFFRANCE, MAIS NON DÉPRÉCIÉES A.

VARIATION DE LA PROVISION POUR CRÉANCES DOUTEUSES B.

5. PROGRAMMATION PROGRAMMATION PAR CATÉGORIE A.

VARIATION DE LA PROGRAMMATION B.

Les variations dans les Émissions diffusées comprennent des sorties totalisant 2,6 millions de dollars (0,3 million de dollars en 2015) et 3,2 millions de dollars (1,1 million de dollars en 2015) pour les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016, respectivement. Elles sont essentiellement le fait de projets abandonnés, d’émissions qui ne se prêtent pas à la télédiffusion, ou encore d’émissions pilotes qui ne donnent pas lieu à une série.

31 décembre 2016 31 mars 2016Créances clients 152 020 123 121 Provision pour créances douteuses (399) (2 058) Autres 15 971 15 307

167 592 136 370

31 décembre 2016 31 mars 201631 à 60 jours 25 901 35 314 61 à 90 jours 23 555 673 Plus de 90 jours 30 011 13 874 Total 79 467 49 861

31 décembre 2016 31 mars 2016Solde d'ouverture (2 058) (2 683) Montants irrécouvrables sortis pendant la période 1 731 571 Reprises de pertes de valeur comptabilisées sur les créances 171 1 113 Augmentation nette de la provision pour tenir compte des nouvelles dépréciations (243) (1 059) Solde à la fin de la période (399) (2 058)

31 décembre 2016 31 mars 2016Émissions achevées 99 844 61 076 Émissions en cours de production 117 881 63 524 Droits de diffusion des émissions disponibles pour diffusion au cours des douze prochains mois 67 838 113 227

285 563 237 827 Droits de diffusion des émissions non disponibles pour diffusion au cours des douze prochains mois 94 046 107 629

379 609 345 456

31 décembre 2016 31 mars 2016

Solde d'ouverture 345 456 310 290 Acquisitions 811 431 990 842 Émissions diffusées (777 278) (955 676) Solde à la fin de la période 379 609 345 456



6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES COÛT ET AMORTISSEMENT CUMULÉ A.

Les engagements contractuels relatifs à l’acquisition d’immobilisations corporelles s’établissent à 32,4 millions de dollars au 31 décembre 2016 (21,0 millions de dollars au 31 mars 2016).

DÉPRÉCIATION ET AUTRES CHARGES B.

Pour les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016, une perte de valeur nulle (zéro en 2015) et de 1,2 million de dollars (zéro en 2015) respectivement a été comptabilisée au titre de certains actifs classés comme détenus en vue de la vente dans l’État consolidé résumé du résultat. Aucune perte de valeur n’a été reprise pendant les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016 (zéro en 2015).

Terrains ImmeublesAméliorations

locativesÉquipement technique Autres

Projets d'immobilisations

inachevés TotalCoût au 31 mars 2016 174 306 555 422 63 878 1 075 623 147 203 39 970 2 056 402 Acquisitions ‐ 12 ‐ 8 622 2 728 39 685 51 047 Transferts (Reférer à la note 7) ‐ 3 414 453 25 027 8 906 (34 416) 3 384 Actifs classés comme détenus en vue de la vente (28) (204) ‐ ‐ ‐ ‐ (232) Sorties et amortissements complets (49) (2 159) (1 036) (37 922) (5 859) (31) (47 056) Coût au 31 décembre 2016 174 229 556 485 63 295 1 071 350 152 978 45 208 2 063 545 Amortissement cumulé au 31 mars 2016 ‐ (234 131) (32 799) (796 491) (107 912) ‐ (1 171 333) Amortissement pour la période ‐ (23 275) (2 780) (40 744) (8 963) ‐ (75 762)

Reclassement de l'amortissement des actifs classés comme détenus en vue de la vente ‐ 204 ‐ ‐ ‐ ‐ 204 Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis ‐ 1 829 1 036 36 508 5 757 ‐ 45 130 Amortissement cumulé au 31 décembre 2016 ‐ (255 373) (34 543) (800 727) (111 118) ‐ (1 201 761) Valeur comptable nette au31 décembre 2016 174 229 301 112 28 752 270 623 41 860 45 208 861 784

Terrains ImmeublesAméliorations

locativesÉquipement technique Autres


inachevés Total

Coût au 31 mars 2015 174 552 553 585 53 253 1 129 557 139 591 42 034 2 092 572 Acquisitions ‐ 10 ‐ 11 390 4 998 76 240 92 638 Transferts (Reférer à la note 7) 6 14 237 10 625 46 746 11 588 (78 304) 4 898 Actifs classés comme détenus en vue de la vente (257) (5 472) ‐ ‐ ‐ ‐ (5 729) Sorties et amortissement complets 5 (6 938) ‐ (112 070) (8 974) ‐ (127 977) Coût au 31 mars 2016 174 306 555 422 63 878 1 075 623 147 203 39 970 2 056 402 Amortissement cumulé au 31 mars 2015 ‐ (209 726) (28 864) (847 406) (103 824) ‐ (1 189 820)

Amortissement pour la période ‐ (30 461) (3 935) (56 097) (11 749) ‐ (102 242) Reclassement de l'amortissement des actifs classés comme détenus en vue de la vente ‐ 2 790 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 790 Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis ‐ 3 266 ‐ 107 012 7 661 ‐ 117 939 Amortissement cumulé au 31 mars 2016 ‐ (234 131) (32 799) (796 491) (107 912) ‐ (1 171 333) Valeur comptable nette au 31 mars 2016 174 306 321 291 31 079 279 132 39 291 39 970 885 069



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ACTIFS CLASSÉS COMME DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE C.

En conformité avec le plan financier de la Société qui prévoit notamment la réduction de son empreinte immobilière, plusieurs actifs immobiliers étaient classés, à des fins comptables au 31 décembre 2016, comme détenus en vue de la vente, pour une valeur comptable totale de 0,2 million de dollars (3,5 millions de dollars au 31 mars 2016). Ces actifs devraient être vendus individuellement au cours des douze prochains mois.

Le 22 novembre 2016, CBC/Radio‐Canada a annoncé qu’elle vendrait l’immeuble et le terrain de la Maison de Radio‐Canada au Groupe Mach, et qu’elle avait retenu les services du groupe Broccolini pour ériger la nouvelle Maison de Radio‐Canada sur une partie du site. Ces transactions étant assujetties à l’approbation du Conseil du Trésor du Canada dans la prochaine année, la vente de l’immeuble et du terrain ne rencontre pas les critères d’un actif détenu en vue de la vente. La vente et le projet de modernisation de la Maison de Radio‐Canada ne devraient pas avoir d’incidence financière notable avant le 31 mars 2017.

SORTIES D.

Au troisième trimestre, la Société a vendu ses actifs immobiliers de Moncton (Nouveau‐Brunswick), qu’elle avait auparavant classés comme détenus en vue de la vente. Le produit de la vente s’est chiffré à 2,2 millions de dollars et a donné lieu à un gain minime.

D’autres pertes et gains nets pendant la période de trois mois terminée le 31 décembre 2016 sont attribuables à la sortie ou au remplacement d’équipements dans le cycle normal de renouvellement des actifs de la Société.

Pour les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2015, les pertes et gains nets sont attribuables à la sortie ou au remplacement d’équipements dans le cycle normal de renouvellement des actifs de la Société.

7. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée ou reprise pendant les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016 (zéro en 2015).

Logiciels développés à

l'interne Logiciels acquis


inachevés Total

Coût au 31 mars 2016 140 760 32 191 12 903 185 854 Acquisitions ‐ 199 7 272 7 471 Transferts (Reférer à la note 6) 605 2 752 (6 741) (3 384) Sorties et amortissements complets (8) (61) ‐ (69) Coût au 31 décembre 2016 141 357 35 081 13 434 189 872

Amortissement cumulé au 31 mars 2016 (137 827) (19 270) ‐ (157 097) Amortissement pour la période (973) (3 624) ‐ (4 597) Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis 8 59 ‐ 67 Amortissement cumulé au 31 décembre 2016 (138 792) (22 835) ‐ (161 627) Valeur comptable nette au 31 décembre 2016 2 565 12 246 13 434 28 245

Logiciels développés à

l'interne Logiciels acquis


inachevés Total

Coût au 31 mars 2015 140 594 26 602 9 499 176 695 Acquisitions ‐ 251 14 902 15 153 Transferts (Reférer à la note 6) 681 5 919 (11 498) (4 898) Sorties et amortissements complets (515) (581) ‐ (1 096) Coût au 31 mars 2016 140 760 32 191 12 903 185 854

Amortissement cumulé au 31 mars 2015 (137 090) (14 281) ‐ (151 371) Amortissement pour la période (1 252) (5 132) ‐ (6 384) Reclassement de l'amortissement des actifs sortis et des actifs complètement amortis 515 143 ‐ 658 Amortissement cumulé au 31 mars 2016 (137 827) (19 270) ‐ (157 097) Valeur comptable nette au 31 mars 2016 2 933 12 921 12 903 28 757



8. PARTICIPATION DANS UNE ENTREPRISE ASSOCIÉE Sirius XM Canada Holdings Inc. (SiriusXM), une entreprise de radio par satellite située et domiciliée au Canada, offre à la population canadienne des contenus diversifiés par abonnement, dont six chaînes qui diffusent la programmation de la Société.

La date de clôture de l’exercice de SiriusXM est le 31 août et ne coïncide pas avec celle de la Société. La norme IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises, prescrit que l’écart entre la date de clôture d’une entreprise associée et celle de l’investisseur ne doit pas être supérieur à trois mois. Conformément à cette exigence, la Société a inclus la part des résultats intermédiaires de SiriusXM qui lui reviennent dans ses résultats pour la période allant jusqu’au 30 novembre 2016, en phase avec les dernières informations fournies par SiriusXM qui peuvent être rendues publiques. IAS 28 prescrit également un ajustement au résultat pour toute transaction importante qui survient pendant la période en question. Aucun ajustement de ce type n’a été nécessaire pour le trimestre terminé le 31 décembre 2016 (aucun en 2015).

Le tableau suivant résume l’information financière sur la participation de la Société dans l’entité émettrice (SiriusXM) comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence au 31 décembre :

Les informations financières résumées ci‐dessus sont rapprochées avec les valeurs comptables de SiriusXM figurant dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière, comme suit :

SiriusXM n’a abandonné aucune activité. Elle n’est assujettie à aucune restriction importante en ce qui concerne le transfert de fonds à ses investisseurs.

La Société n’a aucun passif éventuel ni engagement en ce qui a trait à son entreprise associée.

Le 13 mai 2016, CBC/Radio‐Canada a annoncé son intention de voter pour la transaction de recapitalisation et de privatisation dans laquelle son entreprise associée, SiriusXM, s’était engagée. Ainsi, la Société vendrait sa participation de 10,15 % au prix de 4,50 $ l’action, ce qui lui rapporterait environ 58 millions de dollars. La transaction devrait être finalisée en 2016‐2017, sous réserve de l’obtention de certaines approbations réglementaires, notamment du CRTC. Il n’y a eu aucun changement dans les termes de cette transaction à la date du présent rapport.

31 décembre 2016

31 mars 2016

31 décembre 2016

31 mars 2016

31 décembre 2016

31 mars 2016

31 décembre 2016

31 mars 2016

31 décembre 2016

31 décembre 2015

SiriusXM 10,15 % 10,15 % 9,63 % 9,64 % 66,3 M$ 60,5 M$ 3 389 2 496 1,4 M$ 4,1 M$

(1)Au 31 décembre 2016, la société détenait 13 056 787 actions à droit de vote subalterne de catégorie A de SiriusXM.(2) La valeur cotée (juste valeur) était basée sur des prix cotés non rajustés sur les marchés actifs (niveau 1).(3)La politique de distribution de SiriusXM prévoie le versement de dividendes trimestriels et, selon le bon vouloir de l'entreprise, de dividendes spéciaux. La société n'a pas reçu de dividende depuis le deuxième trimestre de cette année en attendant la conclusion de la vente de notre investissement dans SiriusXM. Pour les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016, SiriusXM n'a pas versé de dividendes spéciaux (aucun en 2015).

Participation (1) Valeur comptableDroit de vote Juste valeur (2) Dividendes reçus (3)

31 décembre 2016 31 mars 2016Solde d'ouverture 2 496 ‐ Quote‐part du résultat de l'entreprise associée(1) 2 263 7 980

Dividendes reçus(1) (1 370) (5 484) Solde à la fin de la période 3 389 2 496 1 Les dividendes reçus pendant les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016 ont totalisé zéro (1,4 million en 2015) et 1,4 million (2,7 millions en 2015). Pour la période de neuf mois terminée le 31 décembre 2016, un gain sur la quote‐part de 2.3 M$ a été comptabilisé et les dividendes reçus de 1,4 million de dollars ont réduit la valeur comptable de la participation à 3,4 millions de dollars. Pour la période de neuf mois terminée le 31 décembre 2015, l'excédent des dividendes reçus sur la valeur comptable de la participation de 4,1 millions de dollars est comptabilisé en résultat net au poste Quote‐part du résultat de l'entreprise associée.



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9. PROVISIONS

Diverses réclamations ont été formulées ou des poursuites ont été intentées contre la Société. Dans certains cas, leurs auteurs demandent des dédommagements pécuniaires élevés ou d’autres redressements qui pourraient entraîner des dépenses importantes. Les enjeux portent principalement sur des tarifs de droits d’auteur, des griefs et d’autres litiges.

Bien des incertitudes entourent les poursuites, et le résultat de chaque affaire n’est pas toujours prévisible. Les réclamations dont l’issue est incertaine, qui pourraient donner lieu à des sorties de ressources ou qui ne sont pas mesurables, sont réputées être des éventualités et ne sont pas comptabilisées dans les états financiers consolidés de la Société. Les réclamations pour lesquelles il est peu probable que des sorties de trésorerie soient effectuées sont également réputées être des éventualités.

Au 31 décembre 2016, la Société avait constitué des provisions d’une valeur de 29,0 millions de dollars (24,2 millions de dollars au 31 mars 2016) au chapitre des réclamations et poursuites. Lorsqu’elles peuvent être estimées, toutes les affaires sont classées comme courantes, puisque la Société s’efforce de résoudre ces cas dans les douze prochains mois.

10. PASSIFS AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET

AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL ACTIFS/PASSIFS AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL A.

Les actifs et les passifs liés au personnel comptabilisés et présentés à l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière sont les suivants :

Coûts de restructuration

Réclamations et poursuites Environnemental

Indemnités de cessation d'emploi Total

Solde d'ouverture 24 196 343 17 24 556 Provisions supplémentaires comptabilisées 9 152 255 360 9 767 Provisions utilisées (2 347) (46) ‐ (2 393) Réductions découlant d'une réévaluation ou d'un règlement sans coût (2 047) (127) (377) (2 551) Solde à la fin de la période 28 954 425 ‐ 29 379

31 décembre 2016 31 mars 2016 31 décembre 2016 31 mars 2016Actif au titre du régime de retraite ‐ ‐ 225 611 145 406

Passif au titre du régime de retraite ‐ ‐ 104 065 102 739 Avantages futurs du personnel ‐ ‐ 133 551 136 833 Indemnités de vacances 57 841 55 056 ‐ ‐ Réduction des effectifs 9 096 17 310 ‐ ‐ Passifs liés aux salaires 64 167 49 195 59 79 Total des régimes de retraite et autres avantages du personnel 131 104 121 561 237 675 239 651

Courant Non courant

Régime de retraite capitalisé

Régimes de retraite

non capitalisés

Autres avantages postérieurs à l’emploi

Régime de retraite capitalisé


non capitalisés


Juste valeur des actifs du régime 6 604 767 ‐ ‐ 6 456 327 ‐ ‐ Obligation au titre des prestations définies 6 379 156 104 065 133 551 6 310 921 102 739 136 833 (Passif) actif net lié à l’obligation au titre des prestations définies 225 611 (104 065) (133 551) 145 406 (102 739) (136 833)




HYPOTHÈSES ACTUARIELLES IMPORTANTES B.

Comme il est indiqué à la note 15, Passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel, des états financiers consolidés annuels de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2016, la direction revoit ses hypothèses actuarielles à la fin de chaque période de présentation de l’information financière pour assurer que le passif (l’actif) net au titre des prestations définies comptabilisé dans les états financiers reflète les changements importants dans les hypothèses actuarielles et les changements importants découlant d’événements ponctuels. L’effet des changements importants dans les hypothèses actuarielles sur le passif (l’actif) net au titre des prestations définies est comptabilisé dans les autres éléments du résultat global en tant que réévaluation pour la période.

La Société se réfère à la courbe de Fiera Capital (« courbe de l’ICA ») pour déterminer le taux d’actualisation à utiliser dans le calcul de l’obligation au titre des prestations définies. Or, la courbe de l’ICA a été révisée au troisième trimestre de 2016‐2017 à la suite de la publication, en novembre 2016, d’une nouvelle directive par le Groupe de travail sur les taux d’actualisation applicables à la comptabilisation des prestations de retraite et postérieures à la retraite, pour faire face à la pénurie d’obligations de sociétés cotées AA à longue échéance.

L’ICA utilise habituellement des obligations de sociétés provinciales cotées AA à écarts constants pour extrapoler sa courbe de rendement. Avec la nouvelle approche, l’ajustement de l’écart de crédit associé à des échéances plus longues repose sur le rapport entre différents écarts. Malgré ce changement d’approche, les taux d’actualisation devraient produire des résultats très semblables à ceux de l’ancienne méthode. Pour le troisième trimestre de 2016‐2017, la révision de cette estimation n’a rien changé dans le taux d’actualisation que la Société aurait de toute façon adopté, étant donné qu’elle a pour pratique d’arrondir son taux d’actualisation à la tranche de 0,25 % la plus proche.

TOTAL DES PAIEMENTS C.

La Société a effectué les paiements suivants au titre des prestations de retraite, des autres avantages postérieurs à l’emploi et des autres avantages à long terme :

La capitalisation du Régime est basée sur les évaluations actuarielles qui sont faites une fois par an. Les employés doivent cotiser au Régime selon un pourcentage de leur salaire admissible. La Société complète la capitalisation, au besoin, selon les évaluations actuarielles.

VARIATIONS DE LA VALEUR ACTUALISÉE DE L’OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS DÉFINIES D.

Hypothèses – taux annuels 31 décembre 2016 31 mars 2016

Hypothèses utilisées pour établir le coût des prestations de retraite :

Taux d’actualisation 3,75 % 3,50 %

Taux d’actualisation – régime de retraite 3,75 % 3,75 %

Taux d’actualisation – indemnité de cessation d'emploi 3,00 % 3,00 %

Taux d’actualisation – prestations d'invalidité de longue durée 3,00 % 3,00 %

Taux d’actualisation – assurance vie 3,75 % 3,75 %

Hypothèses utilisées pour établir l'obligation au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel :

2016 2015 2016 2015Prestations versées directement à des bénéficiaires 3 224 2 942 9 672 8 826 Cotisations habituelles de l'employeur aux régimes de retraite 12 090 16 401 40 983 43 967 Total des paiements pour les régimes à prestations définies 15 314 19 343 50 655 52 793






Obligation au titre des prestations définies, solde d'ouverture 6 413 660 136 833 6 565 275 140 339 Coût des services rendus 79 176 3 435 125 661 5 564 Coût financier 178 203 2 955 227 795 4 049 Cotisations des employés 35 641 ‐ 46 064 ‐ Réévaluations :

‐ ‐ ‐ (627) ‐ ‐ (271 327) (3 748)

Écarts actuariels découlant des ajustements liés à l'expérience (2 637) ‐ 21 888 4 165 Prestations versées (220 822) (9 672) (301 696) (12 909)

6 483 221 133 551 6 413 660 136 833


Écarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses démographiquesÉcarts actuariels découlant de changements dans les hypothèses financières

Obligation au titre des prestations définies, fin de la période



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VARIATIONS DE LA JUSTE VALEUR DES ACTIFS DU RÉGIME E.

COÛTS DU RÉGIME À PRESTATIONS DÉFINIES F.

Montants comptabilisés en résultat global

Les résultats non distribués comprennent des gains actuariels cumulatifs de 521,6 millions de dollars au 31 décembre 2016 (gains de 400,1 millions de dollars au 31 mars 2016).

Répartition de la charge comptabilisée en résultat net





Juste valeur des actifs du régime, solde d'ouverture 6 456 327 ‐ 6 648 816 ‐ Frais d'administration (autres que les coûts de gestion des placements) (4 869) ‐ (6 160) ‐ Revenus d'intérêts tirés des actifs du régime de retraite 178 647 ‐ 229 510 ‐ Rendement des actifs du régime de retraite, à l'exclusion des revenus d'intérêts 118 860 ‐ (216 370) ‐ Cotisations des employés 35 641 ‐ 46 064 ‐ Cotisations de la Société 40 983 9 672 56 163 12 909 Prestations versées (220 822) (9 672) (301 696) (12 909) Juste valeur des actifs du régime, fin de la période 6 604 767 ‐ 6 456 327 ‐


2016 2015 2016 2015Coût des services rendus 27 537 32 661 82 611 97 983 Frais d'administration (autres que les coûts de gestion des placements) 1 623 1 540 4 869 4 620 Coût financier de l'obligation au titre des prestations définies 60 386 57 902 181 158 173 706 Revenus d'intérêts tirés des actifs du régime de retraite (59 549) (57 378) (178 647) (172 134) Autres (264) 160 ‐ (166) Charge comptabilisée en résultat net 29 733 34 885 89 991 104 009 Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global (276 180) (177 514) (121 497) (312 767) Total (246 447) (142 629) (31 506) (208 758)


2016 2015 2016 2015

Coûts des services de télévision, de radio et des services numériques 28 543 33 490 86 391 99 849 Coûts de transmission, distribution et collecte 892 1 046 2 700 3 120 Administration nationale 298 349 900 1 040 Total 29 733 34 885 89 991 104 009




11. REVENUS

12. FINANCEMENT PUBLIC FINANCEMENT PUBLIC REÇU A.

Les crédits parlementaires approuvés et les sommes reçues par la Société sont ventilés comme suit :

PRÉLÈVEMENT DIFFÉRÉ SUR LE CRÉDIT POUR LES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION B.

Le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation est comptabilisé dans l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat. Il correspond à la différence nette entre les dépenses et les revenus autogénérés budgétés pour le trimestre.

Les budgets trimestriels sont dérivés du budget annuel approuvé par le Conseil d’administration au début de chaque exercice. Ils reflètent le financement public attendu de l’exercice ainsi que les impacts saisonniers des charges et des revenus autogénérés.

2016 2015 2016 2015

Publicité ‐ télévision et radio 68 452 68 634 206 483 167 875

Publicité ‐ services numériques 9 132 7 352 28 854 19 670

Revenus d'abonnement 32 507 33 675 98 549 100 973

Location d'immeubles, de pylônes de transmission, d'installations et de services 11 735 11 785 32 271 33 245 Production 3 855 5 407 18 043 39 573 Programmation numérique 3 760 3 391 16 317 12 084 Droits de retransmission 794 781 2 297 2 282 Commandites d'émission 1 581 658 4 488 3 051 Autres services 1 014 1 727 3 277 2 872 Total des revenus liés à la prestation des services 132 830 133 410 410 579 381 625

Total des revenus financiers 2 270 2 411 7 109 7 644 Revenus de contrats‐échanges autres que publicitaires 2 553 2 787 11 032 9 960 Gain sur taux de change 94 261 302 281 Gain net provenant de l'évaluation à la juste valeur d'instruments financiers 298 304 454 541

Total des revenus 138 045 139 173 429 476 400 051


2016 2015 2016 2015Financement des activités d'exploitation 225 500 246 500 727 500 627 000 Financement des immobilisations 23 500 32 499 74 500 70 000 Financement du fonds de roulement 1 000 1 000 3 000 3 000

250 000 279 999 805 000 700 000


31 décembre 2016 31 mars 2016Financement des activités d'exploitation reçu au cours de la période 727 500 928 332 Moins: Crédit parlementaire pour les activités d'exploitation comptabilisé dans l'État consolidé résumé intermédiaire du résultat au cours de la période (695 628) (928 332) Crédit parlementaire d'exploitation reporté 31 872 ‐



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FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DIFFÉRÉ C.

Le financement des immobilisations reçu est comptabilisé à titre de financement des immobilisations différé dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière et le revenu est comptabilisé à l’État consolidé résumé intermédiaire du résultat de la même façon et sur les mêmes périodes que les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles auxquelles il se rapporte.

13. VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT

31 décembre 2016 31 mars 2016Solde d'ouverture 531 295 520 200 Financement public au titre des immobilisations 74 500 105 692 Amortissement du financement des immobilisations différé (69 338) (94 597) Solde à la fin de la période 536 457 531 295

2016 2015 2016 2015

Créances clients et autres créances 9 584 (8 378) (31 321) 17 148 Actif de programmation (courant) 23 231 17 934 (47 736) (101 363) Stocks de marchandisage 44 1 258 18 Charges payées d’avance 7 106 431 12 382 (346) Créditeurs et charges à payer (4 454) (9 385) (36 947) (19 655) Provisions 926 (3 585) 4 823 (4 633) Passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel (courant) 17 375 (6 448) 617 (30 641) Revenus différés (courant) (2 836) (1 575) (3 652) (7 256)

50 976 (11 005) (101 576) (146 728)

Variations du fonds de roulement sont composées de :




14. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS Le tableau ci‐après présente les valeurs comptables et les justes valeurs des instruments financiers de la Société :

Il n’y a pas eu de transferts entre les différents niveaux pendant les périodes de trois mois et de neuf mois terminées le 31 décembre 2016.

(a) Les justes valeurs avoisinent les valeurs comptables de ces instruments en raison de leurs échéances rapprochées.

(b) La juste valeur est établie d’après un modèle des flux de trésorerie actualisés basé sur les prix observables sur un marché à terme normalisé.

(c) La juste valeur est estimée grâce à un modèle d’évaluation des options dont les principales données d’entrée sont notamment le cours de clôture et la volatilité des actions détenues, les taux officiels des obligations du gouvernement et les rendements des actions observables directement.

(d) La juste valeur des diverses sommes à recevoir a été déterminée en utilisant les flux de trésorerie futurs attendus, actualisée au moyen des taux officiels des obligations du gouvernement, dont les conditions et les caractéristiques sont semblables, et ajustée par un facteur qui reflète la solvabilité des contreparties.

(e) La juste valeur des divers passifs financiers de la Société a été déterminée en utilisant les flux de trésorerie futurs attendus, actualisée au moyen des taux officiels des obligations du gouvernement dont les conditions et les caractéristiques sont semblables, et ajustée par un facteur qui reflète la solvabilité de la Société.

Valeur comptable

Juste valeur

Valeur comptable

Juste valeur Note

(Niveau 2) (Niveau 2)

Trésorerie 95 947 s.o. 156 465 s.o. (a)Instruments financiers dérivés

Options sur actions (actifs) 429 429 151 151 (c)Contrats à terme (passifs) ‐ ‐ 159 159 (b)

Créances clients et autres créances 167 592 s.o. 136 370 s.o. (a)Billets à recevoir (courant) 2 793 s.o. 2 651 s.o. (a)Investissement dans un contrat de location‐financement (courant) 3 117 s.o. 2 960 s.o. (a)Créditeurs et charges à payer 75 565 s.o. 112 512 s.o. (a)Dette obligataire (courant) 18 463 s.o. 22 269 s.o. (a)Obligation au titre de contrats de location‐financement (courant) 12 082 s.o. 11 476 s.o. (a)Effets à payer (courant) 7 620 s.o. 8 523 s.o. (a)Billets à recevoir (non courant) 38 781 44 464 40 877 48 270 (d)Investissement dans un contrat de location‐financement (non courant) 42 061 49 351 44 419 53 507 (d)Dette obligataire (non courant) 221 361 283 936 236 851 317 488 (e)Obligation au titre de contrats de location‐financement (non courant) 7 433 7 437 16 581 16 780 (e)Effets à payer (non courant) 86 709 96 238 93 784 107 335 (e)

31 décembre 2016

Instruments financiers évalués à la juste valeur :

Instruments financiers évalués au coût amorti :

31 mars 2016



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15. PARTIES LIÉES Dans le cadre de ses activités courantes, la Société conclut des transactions avec des parties liées conformément aux conditions commerciales normales applicables à tous les particuliers et à toutes les entreprises, ainsi qu’aux prix du marché. Elle les comptabilise à la juste valeur. Les transactions suivantes ont été effectuées avec des parties liées :

En outre, les paiements en espèces pour les contributions de la Société aux régimes à prestations définies sont décrits à la note 10C.

TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES AUTRES QUE DES ENTITÉS LIÉES À UNE AUTORITÉ PUBLIQUE A.

Les sommes à recevoir des parties liées s’établissaient comme suit à la fin de la période et sont incluses dans le poste « Créances clients et autres créances » dans l’État consolidé résumé intermédiaire de la situation financière :

La Société ne devait aucune somme à des parties liées au 31 décembre 2016 (aucune au 31 mars 2016).

Les sommes à recevoir ne sont pas garanties et seront réglées en espèces. Aucune dépense n’a été comptabilisée dans la période considérée ou dans des périodes antérieures relativement à des créances irrécouvrables ou douteuses de parties liées.

AUTRES TRANSACTIONS AVEC UNE ENTREPRISE ASSOCIÉE B.

La Société n’a effectué aucune transaction significative avec son entreprise associée pendant la période considérée ou la période précédente autre que les dividendes reçus, comme il est indiqué à la note 8.

TRANSACTIONS AVEC DES ENTITÉS LIÉES À DES AUTORITÉS PUBLIQUES C.

CBC/Radio‐Canada, une société d’État fédérale, exerce ses activités dans un environnement économique dominé par des entités sous le contrôle direct ou indirect du gouvernement fédéral par l’entremise de ses autorités, organismes, entités affiliées et autres organisations (désignées collectivement par « entités liées à une autorité publique »). Elle fait des transactions avec d’autres entités liées à une autorité publique, notamment aux fins de l’achat et de la vente de biens ainsi que de la prestation et de la réception de services.

La Société a choisi de se prévaloir d’une exemption des obligations d’information prévue par IAS 24, Information relative aux parties liées, qui limite les informations à fournir aux transactions entre parties liées conclues avec l’État et d’autres entités liées à des autorités publiques.

16. ENGAGEMENTS La note 27, Engagements, des états financiers consolidés de la Société pour l’exercice terminé le 31 mars 2016 traite en détail des engagements de la Société. Les engagements relatifs à l’achat d’immobilisations corporelles pris pendant le trimestre considéré sont décrits à la note 6A, Immobilisations corporelles des présentes. Aucun changement significatif n’est survenu dans les engagements pendant le troisième trimestre de 2016‐2017.

2016 2015 2016 2015Entreprise associée 646 621 ‐ ‐ Autres entités liées(1) 27 313 ‐ 21

673 934 ‐ 21

2016 2015 2016 2015Entreprise associée 1 772 1 794 ‐ ‐ Autres entités liées(1) 83 369 ‐ 167

1 855 2 163 ‐ 167

Prestation de services

(1) Les transactions avec les autres entités liées correspondent essentiellement à la prestation de services administratifs au Régime de retraite de la Société.

Utilisation de servicesPour les trois mois terminés le 31 décembre

Prestation de services Utilisation de servicesPour les neuf mois terminés le 31 décembre

(1) Les transactions avec les autres entités liées correspondent essentiellement à la prestation de services administratifs au Régime de retraite de la Société.

31 décembre 2016 31 mars 2016Entreprise associée 582 579

Sommes dues par les parties liées

Documents

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