BILAN DES EPREUVES CLASSANTES NATIONALES EN MEDECINE

2015

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Introduction

Les épreuves classantes nationales (ECN) ont été mises en place lors dans le cadre de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 (articles 60 et 63) et définies par le décret n°2004-67 du 16 janvier 2004 modifié relatif à l’organisation du troisième cycle des études médicales.

Les ECN remplacent les concours de l’internat, qui étaient depuis 1984 le passage obligé pour l’accès aux spécialités à la fin du deuxième cycle des études médicales. Les études médicales en France ont une durée minimale de 9 ans après le baccalauréat et se répartissent en trois cycles, depuis l’arrêté du 8 avril 2013 relatif aux premier et deuxième cycles des études médicales. Le premier cycle sanctionné par le diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM), et le deuxième cycle (DCEM) sanctionné par le diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM) ont tous deux une durée de 3 ans, tandis que le troisième cycle (TCEM) est d’une durée de 3 ans pour la médecine générale ou de 4-5 ans pour les autres disciplines. L’accès en deuxième année de premier cycle est limité par le numerus clausus qui détermine le nombre de candidats autorisés à poursuivre des études médicales et donc le nombre d’étudiants qui sont susceptibles d’accéder au troisième cycle, cinq ans après. Pour la rentrée universitaire 2009-2010, le nombre d’étudiants autorisés à accéder en deuxième année de PCEM était de 7 400. L’accès au deuxième cycle est conditionné par l’obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, c’est-à-dire par la validation du premier cycle. Le troisième cycle des études médicales en France est également accessible aux étudiants européens titulaires d’un diplôme de fin d’études de deuxième cycle des études médicales ou d’un titre équivalent délivré par l’un des États européens. Pour se faire ils doivent également passer les ECN et participer à la procédure nationale de choix des postes d’interne en France. Les ECN concernent tous les futurs médecins, qu’ils se destinent à la médecine générale ou à une autre spécialité. Tous les étudiants achevant leur deuxième cycle des études médicales doivent se soumettre à ces épreuves pour accéder au troisième cycle. Sous réserve d’avoir validé leur deuxième cycle, ils choisissent, en fonction de leur rang de classement et du nombre de postes ouverts par les ministères chargés de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche, un groupe de spécialités (ou plus exactement une « discipline d’internat ») et un lieu de formation (« subdivision »). 11 disciplines d’internat et 28 subdivisions géographiques sont proposées. En France, les études médicales se déroulent dans les universités au sein des Unités de Formation et de Recherche (UFR), également appelées facultés de médecine. Au total, il existe 44 UFR, dont une dans les DOM-COM qui assure uniquement la formation de première année et de troisième cycle. Les deux premiers cycles d’études médicales sont donc essentiellement réalisés dans les 43 UFR de France métropolitaine. Ces UFR, réparties en 28 subdivisions, correspondent chacune à un centre hospitalier universitaire. Au total, 5 subdivisions possèdent plusieurs UFR de médecine : Bordeaux (3 UFR), Lille (2), Lyon (4), Paris (7) et Toulouse (2). Ces 11 disciplines suivantes sont concernées : Anesthésie-réanimation, Biologie médicale, Gynécologie médicale, Gynécologie-obstétrique, Médecine générale, Médecine du travail, Pédiatrie, Psychiatrie, Santé publique, Spécialités chirurgicales et Spécialités médicales.

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Les ECN sont impactées par plusieurs évolutions : Jusqu’en 2010 , les étudiants classés aux ECN exprimaient des vœux d’affectation pour occuper un poste d’interne dans un ordre prioritaire et réalisaient des simulations d’affectations chaque jour, via internet. Les choix d’affectation finale sur ces postes intervenaient lors d’un « amphi garnison » au cours duquel les étudiants étaient appelés, par ordre de mérite aux épreuves, pour effectuer leur choix parmi les postes ouverts par les ministères chargés de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche. En 2010, deux nouveautés ont été introduites. Le choix s’effectue parmi 30 spécialités, au lieu de 11 disciplines auparavant et les prévisions d’ouverture de postes sont présentées pour les cinq années à venir. En 2011, l’amphi « garnison » est devenu l’amphi « virtuel ». En effet, les étudiants effectuaient leur choix via Internet où qu’ils se trouvent dans le monde, sans avoir besoin de se déplacer. Ils se connectaient, dans le courant du mois de juin, à l’adresse Internet https://www.cngsante.fr/celine pour obtenir un code d’accès à l’application et mettre à jour les informations les concernant. A partir de la mise en ligne des résultats des épreuves, la procédure de choix des postes d’interne s’effectue en trois phases, durant lesquelles la simulation reste opérationnelle :

- Phase 1 : vœux et simulation du choix de poste d’interne, dès la date de signature de l’arrêté fixant le nombre de postes ouverts pour l’année universitaire suivante.

- Phase 2 : validation du 2°cycle. - Phase 3 : choix définitif du poste d’interne en septembre.

L’étudiant peut saisir autant de vœux qu’il le souhaite pour couvrir tous les scénarii, en fonction de son classement. Depuis les ECN 2012 , le décret n°2012-954 du 10 août 2011 prévoit notamment que les validations du 2ème cycle sont appréciées au plus tard à la date de la délibération du jury des ECN. Cette nouveauté permet ainsi de proposer un nombre de postes ouverts en meilleure adéquation avec le nombre d’étudiants qui seront finalement classés.

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I) Un nombre de postes ouverts de 8 783 (dont 157 CESP)(1) supérieur à celui du nombre de candidats affectés fixé à 8 477 en 2015

Schéma des ECN 2015

(1) CESP : Contrat d’engagement de service public conclu avec des étudiants et des internes

en médecine (2) ESSA : Etudiants du service de santé des armées

Candidats inscrits 9 148

Candidats absents aux ECN 238

Candidats présents 8 909

Postes ouverts 8 783

Candidats affectés 8 477

Candidats non affectés 334

Postes non pourvus

306

28 pour invalidation par UFR

95 candidats démissionnaires ou n’ayant pas choisi de postes

99 ESSA (2)

145 CESP (1)

136 CESP

157 postes CESP

8 342 étudiants

135 CESP

284 postes étudiants

22 postes CESP

Candidats entrant en troisième cycle 8 344

Internes de 1ère année repassant les ECN

133

9 CESP

8 675 étudiants

8 626 postes étudiants

8 904 étudiants

dont

dont

dont

dont

228 étudiants

9 049

98 ESSA

8 811

211 pour renoncement à la procédure de choix premier poste

d’interne

Candidats présents hors ESSA

8 811

1 ESSA

dont

dont

Postes pourvus 8 477

135 postes CESP

8 342 postes étudiants dont

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En 2015, 9 049 candidats (hors ESSA) sont inscrits aux ECN , contre 8 668 en 2014, soit une hausse de 4,4 %. Sur la période 2005-2015, le nombre de candidats inscrits a doublé en 10 ans. Cette croissance exponentielle est imputable pour l’essentiel à l’augmentation significative du numerus clausus.

8 811 étudiants se sont présentés aux ECN 2015 , dont 136 qui ont signé un contrat d’engagement de service public (+36 % entre 2014 et 2015, et+75,4 % entre 2013 et 2014). Parmi les candidats présents, 28 (167 en 2014, soit une baisse de 83 %) n’ont pas été classés du fait de l’invalidation de leur DCEM par leur UFR. 211 autres candidats (274 en 2014), insatisfaits de leur classement, ont renoncé à la procédure de choix de poste d’interne. Au total 429 candidats, dont 95 démissionnaires qui n’ont choisir un poste, n’ont pas été affectés (cf. schéma des ECN 2015). 8 477 candidats sont affectés sur un poste d’intern e en 2015, soit 7,8 % de plus qu’en 2014 et 3,1 % en 2013, pour 8 783 postes ouverts en 2015, contre 8 190 en 2014, soit +7,2 % (dont 157 postes ouverts aux CESP – cf. encadré 2). Le nombre de postes ouverts au titre des CESP poursuit sa croissance, même si un ralentissement est enregistré au cours de cette année. Il passe de 136 postes en 2014 à 157 postes en 2015, soit une augmentation de 7,5 % en 2015, contre +63,9 % en 2014. Le taux d’inadéquation, qui correspond au nombre de postes non pourvus par rapport au nombre total de postes ouverts retrouve son niveau de 2013 (3,5 %), après une progression observée en 2014 (4,0 %) imputable à une hausse du nombre de postes ouverts supérieur à celui des candidats affectés.

Tableau 1 : Bilan des ECN 2005 à 2015 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Numérus clausus cinq ans plus tôt 3 850 4 100 4 700 5 100 5 550 6 200 6 850 7 100 7 300 7 400 7 400

(a) Candidats inscrits * 4 472 5 176 5 631 5 884 6 422 7 106 7 924 8 156 8 441 8 668 9 049

(b) Candidats inscrits et absents aux ECN 240 276 183 185 235 266 283 386 337 311 238

- en % d'inscrits 5,4 5,3 3,2 3,1 3,7 3,7 3,6 4,7 4 3,6 2,6

(c) Postes ouverts aux ECN (y compris CESP) 4 803 4 760 5 366 5 704 6 186 6 839 7 626 7 564 7 903 8 190 8 783

- en % des inscrits et présents aux ECN 113,5 97,1 98,5 100,1 100 100 99,8 97,3 97,5 98 99,7

(d)=a-b Candidats inscrits et présents aux ECN 4 232 4 900 5 448 5 699 6 187 6 840 7 641 7 770 8 104 8 357 8 811

(e)

Candidats présents aux ECN, ne participant pas à la procédure de choix de postes d'interne 382 375 485 564 606 625 665 417 429 441 239

- en % des inscrits et présents aux ECN 9 7,7 8,9 9,9 9,8 9,1 8,7 5,4 5,3 5,3 2,7

- dont étudiants n'ayant pas validé leur DCEM 382 375 485 564 606 625 665 209 199 167 28

(non classés)

- dont étudiants ayant obtenu une dérogation pour repasser les ECN l’année suivante

- - - - - - - 208 230 274 211

(f)=d-e Étudiants autorisés à choisir un poste d'interne (ayant passé les ECN et ayant validé leur DCEM) 3 850 4 525 4 963 5 135 5 581 6 215 6 976 7 353 7 675 7 916 8 572

- en % des inscrits et présents aux ECN 91 92,3 91,1 90,1 90,2 90,9 91,3 94,6 94,7 94,7 97,3

(g) dont étudiants démissionnaires déclarés 6 95 31 23 15 0 0 0 0 0 0

- en % des inscrits et présents aux ECN 0,1 1,9 0,6 0,4 0,2 0 0 0 0 0 0

(h) dont étudiants n’ayant pas choisi de postes

d'interne 21 0 27 28 48 83 35 40 52 56 95

- en % des inscrits et présents aux ECN 0,5 0 0,5 0,5 0,8 1,2 0,5 0,5 0,6 0,7 1,1

(i)= f-g-h Étudiants affectés (postes pourvus) 3 823 4 430 4 905 5 084 5 518 6 132 6 941 7 313 7 623 7 860 8 477

- en % des inscrits et présents aux ECN 90,3 90,4 90 89,2 89,2 89,6 90,8 94,1 94,1 94,1 96,2

Champ : Etudiants de médecine hors étudiants du service de santé des armées Sources : Fichiers de gestion automatisée des ECN, exploitation DREES-CNG

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Encadré 1 : Les ECN et la loi Hôpital,Patients, San té et Territoires (HPST)

La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) du 21 juillet 2009 introduit plusieurs nouveautés pour les épreuves classantes nationales en médecine. Elle dispose qu’« un arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre chargé de la santé détermine, pour une période de cinq ans, le nombre d’internes à former par spécialité, en particulier celle de médecine générale, et par subdivision territoriale, compte tenu de la situation de la démographie médicale dans les différentes spécialités concernées et de son évolution au regard des besoins de prise en charge spécialisée » (article 43). Ainsi, conformément au décret n° 2010-804 du 13 juillet 2010, l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) fait des propositions aux deux ministres sur le nombre et la répartition des effectifs d’internes en médecine à former par région ou subdivision pour les prochaines cinq années. Deux arrêtés sont ensuite publiés, l’un relatif au nombre de postes offerts aux ECN pour l’année universitaire suivante, l’autre portant sur le nombre détaillé de postes offerts pour chacune des cinq années à venir. Depuis 2010, la répartition des postes est présentée par spécialité et subdivision sur une période de cinq ans. Une révision annuelle est prévue pour ajuster ces quotas en prenant compte du nombre exact d’internes entrant en 3e cycle et aux inscriptions effectives dans les différents diplômes de spécialités, en adéquation avec le diagnostic sur les besoins médicaux réalisé par les agences régionales de santé (ARS).

Encadré 2 : Le Contrat d’Engagement de Service Publ ic (CESP)

La loi « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST) du 21 juillet 2009 a instauré le CESP à destination des étudiants en médecine, de la 2ème année des études médicales à la dernière année d’internat, dans le but de fidéliser des jeunes médecins dans des spécialités et des lieux d’exercice fragiles où la continuité des soins est menacée. Ce contrat ouvre droit à une allocation mensuelle de 1200 euros bruts versée par le CNG. En contrepartie de cette allocation, les étudiants ou internes s’engagent à exercer leurs fonctions à compter de la fin de leur formation dans des zones où la continuité des soins fait défaut. La durée de l’engagement est égale à celle pendant laquelle l’allocation leur a été versée et ne peut être inférieure à 2 ans. Ce dispositif revêt donc à la fois une dimension sociale par cette aide au financement des études de médecine et une dimension citoyenne en complétant les différentes mesures déjà mises en place par les collectivités territoriales et l’État pour développer l’attractivité de l’exercice de la médecine dans des territoires ciblés. Les ARS siègent dans la commission de sélection des dossiers dans laquelle elles disposent d’une voix prépondérante pour l’inscription des candidats sur la liste des étudiants/internes retenus. En tant que contacts privilégiés des bénéficiaires, elles les guident dans leur parcours de formation et l’élaboration de leur projet professionnel, en lien avec les besoins médicaux de leur région de formation. Dans chaque ARS, un référent a été désigné pour animer ce dispositif, en lien avec les UFR de médecine de la région et le CNG. Ce dernier assure la gestion des bénéficiaires du CESP sur la base des dossiers des candidats retenus sur les listes principale et complémentaire, l’élaboration, l’envoi et la réception des contrats signés à ce titre ainsi que la gestion du paiement de l’allocation mensuelle et le suivi des bénéficiaires jusqu’à la fin de leur engagement. Les UFR de médecine organisent, quant à elles, les commissions de sélection dans lesquelles elles siègent et assurent un relais d’information auprès des étudiants/internes et du CNG. Chaque année, la liste des postes destinés aux signataires d’un CESP est mise au point en tenant compte des projets professionnels présentés. Ainsi, 157 postes ont été ouverts aux signataires dans 14 spécialités en 2015, soit un nombre de spécialités identique à celui de 2014 (dont 118 postes en médecine générale en 2015, contre 108 en 2014). 135 postes ont été pourvus par des étudiants/internes qui avaient signé un CESP de deuxième cycle. Ainsi, 18 postes de médecine générale, 2 de pédiatrie, 1 de gynécologie obstétrique et 1 d’oncologie sont restés vacants. En 2015, le premier classé bénéficiaire d’un CESP a choisi la gynécologie obstétrique . Son classement parmi l’ensemble des étudiants (1087ème), lui offrait un éventail de choix pourtant très large. Par exemple, un étudiant titulaire d’un CESP ayant obtenu un poste en ophtalmologie était classé au rang 7679 (le dernier à choisir cette spécialité était classé au rang 2522 pour les étudiants choisissant sur la liste principale) et l’un des étudiants bénéficiaire d’un CESP affecté en cardiologie et maladies vasculaires était classé au rang 8014 (le dernier à choisir cette spécialité était classé au rang 3787 pour les étudiants choisissant sur la liste principale).

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Un nombre de postes d’interne ouverts en forte augm entation

Comme chaque année, le nombre de postes d’interne a été fixé en fonction des objectifs programmés sur une période de cinq ans (2015-2019), révisable chaque année1. Toutes spécialités confondues, il a progressé de 7,2 % (+593 postes), soit plus du double par rapport à l’augmentation observée entre 2013-2017 (+ 3,4 %). Pour tenir compte de la proportion de candidats absents, le nombre de postes proposés aux étudiants (8 7832) est calculé en fonction des résultats des ECN (l’arrêté fixant le nombre de postes offerts par région et spécialités parait à la mi-juillet tandis que les épreuves ont lieu fin mai ou début juin) et est inférieur à celui des candidats inscrits aux épreuves. Le nombre de postes ouverts au titre des CESP continue de progresser mais selon un rythme qui se ralentit. De 83 postes en 2013, il passe à 136 postes en 2014 (soit +63,8 %) pour s’établir à 157 en 2015 (soit +15,4 %). Le nombre de postes d’internes ouverts a diminué pour 2 spécialités en 2015, contre 3 spécialités en 2014 et 11 en 2013. Il s’agit de la neurochirurgie et de la médecine nucléaire (-4 postes pour chacune d’entre elles). Tableau 2 : Répartition des postes ouverts et pourvus par spécialité

Libellé disciplines

2014 2015 Evolution 2014-2015

(en %) Postes ouverts

Postes pourvus (en %)

Postes ouverts

Postes pourvus (hors CESP) (en %)

Disciplines ou spécialités autres 5684 (+118) 95 6043 (+129) 95 6,3 (6,4) Anesthésie - Réanimation médicale 433 (+2) 100 487 100 12,5 (12,0)

Biologie médicale 120 93 144 84 20,0 Gynécologie médicale 48 100 68 100 41,7 Gynécologie obstétrique 212 (+2) 100 241 (+3) 100 13,7 (14,0) Médecine générale 3 752 (+108) 94 3894 (+118) 97 3,8 (3,9) Médecine du travail 177 66 194 54 9,6 Pédiatrie 320 (+3) 100 345 (+5) 100 7,8 (8,4) Psychiatrie 526 (+3) 96 557 (+2) 97 5,9 (5,7) Santé publique 96 75 113 (+1) 67 17,7 (18,8) Spécialités chirurgicales 686 (+10) 100 705 (+17) 100 2,8 (3,7) Chirurgie générale 423 (+1) 100 429 (+3) 100 1,4 (1,9) Chirurgie orale 11 100 16 100 45,5 Neurochirurgie 24 100 20 100 -16,7 O.R.L et chirurgie cervico-faciale 86 (+1) 100 94 (+1) 100 9,3 (9,2) Ophtalmologie 142 (+8) 100 146 (+13) 100 2,8 (6,0) Spécialités médicales 1 684 (+8) 100 1878 (+11) 100 11,5 (11,6) Anatomie et cytologie pathologique 65 (+1) 100 71 100 9,2 (7,6) Cardiologie et maladies vasculaires 203 (+3) 100 227 (+3) 100 11,8 (11,7) Dermatologie et vénérologie 96 (+1) 100 107 (+2) 100 11,5 (12,4) Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 79 100 90 100 13,9 Gastro-entérologie et hépatologie 124 100 142 (+1) 100 14,5 (15,3) Génétique médicale 21 100 24 100 14,3 Hématologie 45 100 53 100 17,8 Médecine interne 132 100 147 100 11,4 Médecine nucléaire 40 100 36 100 -10,0 Médecine physique et de réadaptation 97 (+1) 100 113 100 16,5 (15,3) Néphrologie 87 100 93 100 6,9 Neurologie 118 100 133 100 12,7 Oncologie 132 100 137 (+1) 100 3,8 (4,5) Pneumologie 114 (+1) 100 133 (+1) 100 16,7 (16,5) Radiodiagnostic et imagerie médicale 244 (+1) 100 273 (+3) 100 11,9 (12,7) Rhumatologie 87 100 99 100 13,8 Ensemble des disciplines hors médecine générale 4 302 (+28) 97 4732 (+39) 96 10,0 (10,2) Ensemble des disciplines 8 054 (+136) 96 8626 (+157) 97 7,1 (7,2) Sources : fichiers de gestion automatisée des ECN, CNG Arrêtés fixant le nombre de postes d’interne offerts aux épreuves classantes nationales en médecine (Entre parenthèses : ouvertures de postes dans le cadre du CESP) Champ : Etudiants et internes en médecine hors étudiants du service de santé des armées 1 Arrêté du 9 juillet 2015 déterminant au titre de l’année 2015-2016 le nombre d’internes en médecine à former par spécialité et par subdivision 2 Parmi ces postes, 157 sont réservés aux étudiants ayant signé un contrat d’engagement de service public (cf. encadré 2).

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La médecine générale comparée à l’ensemble des disciplines, poursuit sa baisse : de 49 % en 2013, elle passe en effet à 47,1 % en 2014, pour s’établir à 45,7% en 2015, soit -3,3 points en deux ans. Toutefois, la part des postes d’interne pourvus en médecine générale a légèrement augmenté entre 2014 et 2015 pour passer de 94 % à 97 %, soit +3 points. En revanche, les poids des spécialités médicales ne cessent d’augmenter pour atteindre 21,5 % en 2015, contre 20,7 % en 2014 et 19,4 % en 2013, soit +2,1 points en 2 ans. S’agissant des spécialités chirurgicales, elles varient en légères dents de scie : de 8,3 % en 2013, elles passent à 8,5 % en 2014 pour s’établir à 8,2 % en 2015.. Il convient de souligner que les spécialités ne parvenant pas à pourvoir l’ensemble des postes d’interne ouverts restent inchangées : il s’agit de la médecine générale (97 % de postes pourvus), de la psychiatrie (97 % de postes pourvus), de la biologie médicale (84 % de postes pourvus), de la santé publique (67 % de postes pourvus) et de la médecine du travail (54 % de postes pourvus). Toutes spécialités confondues, 306 postes restent ainsi vacants , dont 136 en médecine générale (dont 18 CESP), 90 en médecine du travail, 16 en santé publique, 37 en psychiatrie et 24 en biologie médicale. Pour la première fois, des spécialités prisées réservées aux bénéficiaires d’un CESP n’ont pas été pourvues : il s’agit de la pédiatrie (2 postes), de la gynécologie obstétrique (1 poste) et de l’oncologie (1 poste). Trois subdivisions pourvoient l’ensemble de leurs p ostes d’interne

Comme l’année précédente, 25 subdivisions sur les 2 8 ne pourvoient pas l’ensemble de leurs postes d’interne (y.c. CESP). 13 subdivisions en 2015 (contre 9 subdivisions en 2014) voient leur taux de vacance diminuer entre 2014 et 2015, allant de -0,3 point (Clermont-Ferrand) à -11 points (Brest). La subdivision de Limoges enregistre le plus fort taux de vacance avec 18,8 % des postes non pourvus, soit une augmentation de +10,7 points entre 2014 et 2015. Afin de mesurer les préférences des étudiants internes en matière de subdivision, un indicateur d’attractivité a été construit (cf. encadré 3). Tableau 3 : Inscrits, postes ouverts et affectations par subdivision

Subdivision

Candidats aux ECN

issus de la subdivision

en 2015

Nombre total de postes ouverts

(y.c CESP)

Dont part des postes ouverts en médecine

générale (en %)

Candidats affectés

(y.c CESP)

Taux d'affectation des postes ouverts en médecine

générale (en %)

Taux de vacance toutes

spécialités con fondues

(en %)

Evolution du taux de vacance (2014-2015)

Indicateur d'attractivité (Hors CESP)

Aix-Marseille 362 446 52,5 444 100 0,4 0,2 0,52 Amiens 260 229 45 205 85,4 10,5 9 0,61 Angers 196 234 50,4 223 100 4,7 -0,7 0,55 Antilles-Guyane 160 46,9 156 97,3 2,5 2,5 0,61 Besançon 213 216 41,2 210 98,9 2,8 0,2 0,6 Bordeaux 453 397 48,1 394 99 0,8 0,5 0,41 Brest 183 206 48,5 200 100 2,9 -11 0,58 Caen 240 246 44,7 226 90,9 8,1 -7,9 0,61 Clermont-Ferrand 192 231 41,1 216 96,8 6,5 -0,3 0,56 Dijon 266 242 45 225 93,6 7 -10,3 0,61 Europe 349 0 0 0 Grenoble 174 229 49,3 225 100 1,7 1,2 0,42 Paris-Ile-de-France 1 883 1 565 42,2 1 511 93,3 3,5 -0,6 0,45 Lille 629 562 44,5 554 99,6 1,4 0,1 0,5 Limoges 152 133 45,1 108 70 18,8 10,7 0,62 Lyon 479 430 45,8 429 99,5 0,2 -0,5 0,36 Montpellier 248 339 48,1 338 99,4 0,3 0 0,39 Nancy 369 331 44,1 315 97,3 4,8 -0,7 0,6 Nantes 248 259 46,3 256 99,2 1,2 1,2 0,36 Nice 136 175 48 175 100 0 -0,6 0,51 Océan-Indien 108 52,8 108 100 0 -3 0,52 Poitiers 231 254 47,2 235 100 7,5 6,3 0,62 Reims 247 234 46,6 213 87,2 9 -9,4 0,64 Rennes 259 256 44,5 248 99,1 3,1 1,3 0,41 Rouen 262 276 41,7 262 97,4 5,1 -3 0,59 Saint-Etienne 169 160 49,4 157 100 1,9 0,1 0,58 Strasbourg 356 293 47,4 293 100 0 -0,7 0,43 Toulouse 248 354 45,8 344 100 2,8 2,8 0,44 Tours 245 218 45,9 207 92 5 -2,2 0,55 Ensemble 9 049 8 783 45,7 8 477 96,6 3,5 -0,5

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Si l’on fait abstraction de Strasbourg qui s’ajoute à la liste, les subdivisions les plus attractives en 2015 sont identiques à celle des 3 dernières années. Il s‘agit de Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes, Bordeaux, Grenoble, Strasbourg, Toulouse et de l’Ile-de-France. Les 3 subdivisions qui ont pourvu l’ensemble de leurs postes d’interne n’avaient pas fait le plein en 2014. Il s’agit de Nice, Strasbourg et Océan Indien (contre Guyane, Nantes et Toulouse en 2014). Encadré 3 : Un indicateur d’attractivité

L’indicateur se calcule indifféremment pour une subdivision ou pour une spécialité. Il est construit par agrégation des classements (points) des étudiants choisissant la subdivision ou la spécialité. Moins une subdivision ou une spécialité a de points, plus on considère qu’elle est attractive, puisque meilleurs sont les classements des étudiants qu’ils l’ont choisie. L'indicateur prend en compte les différences entre le nombre de postes proposés par subdivision ou par spécialité de la façon suivante : trois sommes sont construites. La première porte sur la somme des classements obtenus par les étudiants ayant choisi la subdivision ou la spécialité. On note cette somme SCO pour somme des classements obtenus. La deuxième s’intéresse à la somme des classements que la subdivision ou la spécialité obtiendrait si elle était préférée unanimement par les étudiants ; dans ce cas, les n premiers la choisiraient, où n est le nombre de postes offerts dans la subdivision ou la spécialité. On note cette somme SCP pour somme des classements si préférée. La troisième concerne la somme des classements que la subdivision ou la spécialité obtiendrait si elle était unanimement rejetée par les étudiants, dans ce cas les n derniers du classement la choisiraient par défaut. On note cette somme SCR, pour somme des classements si rejetée. Un indicateur d’attractivité I est alors : I=(SCO-SCP)/(SCR-SCP). Plus I est proche de 0 (plus SCO est proche de SCP), plus la subdivision ou la spécialité peut être considérée comme attractive. Plus I est proche de 1 (plus SCO est proche de SCR), moins la subdivision ou la spécialité est attractive.

La part des postes d’interne offerts en médecine gé nérale confirme des disparités entre subdivisions , variant de 41,1 % (Clermont-Ferrand) à 52,8 % (Océan-Indien). Le nombre de subdivisions n’ayant pas pourvu tous les postes d’interne ouverts en médecine générale continue d’augmenter pour atteindre 18 subdivisions alors que 10 subdivisions étaient identifiées en 2014 et 7 en 2013. La subdivision de Limoges se distingue des autres avec un plus faible taux d’affectation sur des postes ouverts en médecine générale, le plus bas taux d’affectation avec 70 %. Elle est suivie des subdivisions de Reims et d’Amiens qui enregistrent des taux inférieurs à 90 % (respectivement 87,2 % et 85,4 %). Il est important de noter que les subdivisions Antilles-Guyane, Montpellier, Nantes, Poitiers, Strasbourg et Toulouse pourvoient l’ensemble de leurs postes d’interne ouverts en médecine générale. Une part de postes d’interne en légère hausse en 20 15

Depuis la mise en place de la réforme de 2011 visant à réduire le taux d’inadéquation, la part des postes d’interne pourvus a progressivement augmenté pour atteindre 96,2 % en 2015. Graphique 1 : Evolution de la part des postes d’interne pourvus de 2005 à 2015

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II) Candidats non affectés pour absence aux ECN, invalidation par l’UFR de médecine, renoncement à la procédure de choix absence de choix d’une affectation

II.1. Candidats inscrits non affectés en 2015 : 572 étudiants Schéma des non affectés

Le nombre de candidats inscrits aux ECN 2015 n’ayant pas été affectés confirme sa baisse. De 818 candidats en 2013, il passe à 808 candidats en 2014 (soit -1,2 %), pour s’établir à 572 candidats (soit -29,2 %). Depuis 2005, l’évolution de la part des étudiants inscrits et non affectés a été irrégulière. Alors qu’elle a connu son plus haut niveau en 2005 avec 14,5 %, elle passe pour la première fois sous les 10 % en 2013 (9,7 %), et continue de décroître pour s’établir à 9,3 % en 2014 et à 6,3 % en 2015, soit son niveau le plus bas observé sur la période. Graphique 2 : Evolution de la part des étudiants non affectés parmi les étudiants inscrits de 2005 à 2015

572 candidats inscrits non affectés en

2015

238 candidats inscrits et absents aux ECN en 2015

334 candidats présents aux ECN

en 2015 et non affectés

211 candidats classés ayant fait invalider leur affectation par la

commission

28 candidats ayant fait invalider leur DCEM par leur UFR (qui n’ont

donc pas été classés)

177 absents ayant fait invalider leur DCEM par leur UFR

95 candidats classés n’ont pas choisi de poste d’interne

205 candidats ayant fait invalider

leur DCEM par leur UFR

306 candidats classés non

affectés

61 absents aux ECN

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Le taux de non affectations varie fortement selon la subdivision d’origine des candidats. Si l’on exclut les candidats européens, le taux le plus faible est enregistré à Grenoble (1,7 %), tandis que le plus élevé concerne Amiens (10,3 %). 5 subdivisions ont un taux supérieur à la moyenne observée au niveau national de 6,3 %. Il s’agit de Nancy (10,3 %), Besançon (9,4 %), Rennes (8,1 %), Clermont-Ferrand (6,8 %) et Angers (6,6 %). Tableau 4 : Taux de non affectation par subdivision d’origine

Subdivision Candidats non affectés Candidats inscrits aux ECN Taux de non affectations (en %)

AIX MARSEILLE 14 362 3,9 AMIENS 16 260 6,2 ANGERS 13 196 6,6 BESANCON 20 213 9,4 BORDEAUX 21 453 4,6 BREST 10 183 5,5 CAEN 10 240 4,2 CLERMONT-FERRAND 13 192 6,8 DIJON 7 266 2,6 EUROPE 136 349 39,0 GRENOBLE 3 174 1,7 ILE DE FRANCE 109 1 883 5,8 LILLE 30 629 4,8 LIMOGES 7 152 4,6 LYON 10 479 2,1 MONTPELLIER 9 248 3,6 NANCY 38 369 10,3 NANTES 7 248 2,8 NICE 3 136 2,2 POITIERS 14 231 6,1 REIMS 11 247 4,5 RENNES 21 259 8,1 ROUEN 8 262 3,1 SAINT ETIENNE 9 169 5,3 STRASBOURG 14 356 3,9 TOULOUSE 13 248 5,2 TOURS 6 245 2,4 Total général 572 9 049 6,3

Il convient de relever un taux de non affectation élevé de 23,1 % parmi les candidats âgés de 30 ans ou plus, tandis que le plus faible se porte sur les candidats âgés de 23 ans (3,2 %).

Tableau 5 : Taux de non affectation par âge

Age Candidats non affectés Candidats inscrits aux ECN Taux de non affectation (en %)

inférieur ou égal à 22 ans 4 61 6,6 23 ans 32 1014 3,2 24 ans 126 2 938 4,3 25 ans 177 2 889 6,1 26 ans 102 1 159 8,8 27 ans 48 443 10,8 28 ans 23 194 11,9 29 ans 15 103 14,6 30 ans 15 65 23,1 plus de 30 ans 30 183 16,4 Ensemble 572 9 049 6,3

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Les candidats non affectés sont, pour 46,3 % d’entre eux des femmes en 2015, contre 52,1 % en 2014 et 49,6 % en 2013 (pour rappel, la part des femmes parmi les candidats inscrits en 2015 est de 57,8 % et de 58,2 % en 2014 et 2013).

Tableau 6 : Répartition par sexe et âge des candidats non affectés

Age Candidats non affectés

Femme % Homme % Ensemble %

inférieur ou égal à 22 ans 2 0,8 2 0,7 4 0,7 23 ans 15 5,7 17 5,5 32 5,6 24 ans 56 21,1 70 22,8 126 22,0 25 ans 82 30,9 95 30,9 177 30,9 26 ans 50 18,9 52 16,9 102 17,8 27 ans 25 9,4 23 7,5 48 8,4

28 ans 11 4,2 12 3,9 23 4,0

29 ans 3 1,1 12 3,9 15 2,6

30 ans 6 2,3 9 2,9 15 2,6

plus de 30 ans 15 5,7 15 4,9 30 5,2

Total 265 100,0 307 100,0 572 100,0

% de l'ensemble 46,3 53,7 100 Age moyen des non affectés 25,9 ans 25,0 ans 25,9 ans Age moyen des inscrits 24,9 ans 25,2 ans 25,0 ans

Encadré 4 : Une réforme en 2011 visant à réduire le taux d’inadéquation

Le Décret n°2011-954 du 10 août 2011 modifiant certaines dispositions relatives au troisième cycle des études médicales stipule dans son article 7 que les candidats ne peuvent se présenter aux épreuves classantes nationales en médecine et effectuer leur choix que deux fois, sauf empêchement dûment justifié (la première fois l’année où ils valident leur DCEM, la seconde fois l’année universitaire suivante, après avoir occupé un poste d’interne correspondant à leur affectation précédente). Les étudiants en médecine qui s’inscrivent aux ECN sont donc, soit des étudiants en DCEM4 (redoublants ou non), soit des internes de première année. Dans la pratique, les étudiants utilisent rarement leur deuxième chance, car elle présente un risque important: d’une part, ils sont en poste au moment de la préparation et ils disposent souvent de peu de temps pour préparer l’épreuve ; d’autre part, ils doivent renoncer au bénéfice de leur classement et prennent ainsi le risque d’être moins bien affectés la seconde fois. Pour se donner plusieurs chances avec le moindre risque possible, les étudiants ont eu recours à une procédure d’invalidation d’année. Celle-ci ayant lieu traditionnellement en septembre jusqu’en 2011, puisqu’il fallait avoir terminé ses stages hospitaliers pour faire valider l’intégralité de l’année, les étudiants attendaient les résultats des ECN et pouvaient même avoir accès aux premières simulations avant de faire invalider leur année. Si une partie de ces non-validations découlait de résultats insatisfaisants à un ou plusieurs examens écrits ou oraux, une autre résultait probablement de l’insatisfaction manifestée par certains étudiants au vu des postes accessibles au regard de leur rang de classement. Pour ces derniers, il apparaissait sans doute préférable de redoubler leur DCEM4 afin de pouvoir préparer dans les mêmes conditions les ECN, l’année suivante, le but étant d’améliorer leur classement pour disposer en conséquence d’un plus large choix de spécialité et de subdivision d’internat. Cette procédure d’invalidation tout à fait informelle, avait pour effet d’aboutir à un taux d’inadéquation élevé et à une augmentation corrélative du nombre de redoublants. Le Décret n°2011-954 du 10 août 2011 susvisé, prévoit, quant à lui, que les validations du deuxième cycle sont appréciées au plus tard à la date de la délibération du jury des épreuves classantes nationales en médecine et, vise donc à réduire le taux d’inadéquation entre le nombre de postes d’internes offerts à l’issue des ECN en médecine et le nombre d’étudiants/internes qui prennent effectivement un poste d’interne en participant à la procédure nationale de choix. Les étudiants n’ont désormais plus la possibilité, offerte auparavant par certaines UFR, d’invalider les stages de la dernière année du deuxième cycle des

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études médicales, pour redoubler et repasser les ECN l’année suivante, en cas de classement insatisfaisant. Le décret a aussi créé le statut d’auditeurs, qui concerne les étudiants qui ont validé leur DCEM, passé les ECN et qui, pour des motifs sérieux dûment justifiés, peuvent demander à titre dérogatoire à renoncer à la procédure de choix du premier poste d’interne et repasser les épreuves l’année suivante. Cette mesure étant de nature à augmenter le taux d’inadéquation, les doyens de médecine ont veillé à accorder un nombre limité de dérogations. La mise en œuvre de ces mesures en 2012 a réduit sensiblement le nombre de candidats classés mais non affectés. De 700 étudiants en 2011, il passe à 248 étudiants en 2012 puis 282 en 2013 (dont 230 auditeurs) et 330 en 2014 (dont 274 auditeurs) pour s’établir à 306 étudiants en 2015 (dont 211 auditeurs). En outre, il a été tenu compte des 205 candidats dont l’UFR a invalidé leur DCEM par l’UFR (435 en 2014), pour déterminer le nombre de postes d’interne à retenir en 2015. Depuis 2012, il faut souligner que le nombre d’absents aux ENC (386 en 2012) ne cesse de diminuer pour atteindre 238 en 2015. Parmi lesquels 177 étudiants dont l’UFR a invalidé leur DCEM, qui s’abstiennent à se présenter aux ECN. Il convient de préciser que 28 candidats présents aux ECN qui avaient fait invalider leur DCEM n’ont pas été classés et ont été exclus de la liste des candidats en situation d’affectation.

Le taux d’inadéquation est passé de 20,4 % en 2005 (le taux le plus élevé sur la période) à 3,5 % en 2015, soit une baisse -16,9 points en 10 ans. Graphique 3 : Evolution du taux de postes d’interne pourvus et du taux d’inadéquation observé entre 2005 et 2015

II.1.1 Candidats absents aux ECN: 238 étudiants

Après une diminution entre 2004 et 2008 (de 5,6 % à 3,1 %), la part des candidats absents a progressé pour atteindre 4,7 % en 2012 après une légère inflexion en 2011 (3,6 %). Une nouvelle baisse est enregistrée à partir de 2013 pour s’établir à 3,6 % en 2014 et de 2,6% en 2015, soit son niveau le plus bas sur la période considérée.

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Graphique 4 : Evolution de la part des candidats absents parmi les étudiants inscrits de 2005 à 2015

Le taux de candidats inscrits et absents aux ECN le plus élevé concerne les étudiants européens (15,2 % en 2015, contre 12,0 % en 2014). 6 subdivisions ont un taux d’absentéisme supérieur à celui observé au niveau national (2,6 %). Il s’agit de Brest (3,3 %), de Clermont-Ferrand (3,6 %), de l’Ile-de-France (2,7 %), de Poitiers (5,2 %), de Rennes (6,6 %) et de Saint-Etienne (4,1%). La subdivision de Tours se distingue puisqu’elle ne compte aucun étudiant absent pour la cinquième année consécutive. Les subdivisions de Grenoble et de Rouen n’enregistrent, quant à eux, aucun candidat absent aux ECN en 2015. Tableau 7 : Répartition par subdivision d’origine des candidats absents

Subdivision Candidats absents Candidats inscrits aux ECN Taux d'absentéisme (en %) AIX MARSEILLE 8 362 2,2 AMIENS 5 260 1,9 ANGERS 4 196 2,0 BESANCON 4 213 1,9 BORDEAUX 12 453 2,6 BREST 6 183 3,3 CAEN 6 240 2,5 CLERMONT-FERRAND 7 192 3,6 DIJON 1 266 0,4 EUROPE 53 349 15,2 GRENOBLE 0 174 0,0 ILE DE FRANCE 50 1883 2,7 LILLE 11 629 1,7 LIMOGES 1 152 0,7 LYON 3 479 0,6 MONTPELLIER 6 248 2,4 NANCY 5 369 1,4 NANTES 4 248 1,6 NICE 1 136 0,7 POITIERS 12 231 5,2 REIMS 6 247 2,4 RENNES 17 259 6,6 ROUEN 0 262 0,0 SAINT ETIENNE 7 169 4,1 STRASBOURG 3 356 0,8 TOULOUSE 6 248 2,4 TOURS 0 245 0,0 Total général 238 9049 2,6

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Les femmes continuent de se distinguer par un taux d’absentéisme inférieur à celui des hommes en 2015 (respectivement 2,0 % et 3,5 % des candidats inscrits). Pour rappel, en 2014, ces taux étaient de 3,2 % pour les femmes, contre 4,2 % pour les hommes. Les femmes représentent 43,3 % de l’absentéisme général, alors qu’elles constituent 57,8 % des candidats inscrits. Les candidats absents ont un âge moyen plus élevé que celui des étudiants inscrits quel que soit le sexe. Tableau 8 : Répartition par sexe et âge des candidats absents

Age Candidats absents aux ECN

Femme % Homme % Ensemble %

22 ans ou moins 1 1,0 0 1 0,4

23 ans 4 3,9 6 4,4 10 4,2

24 ans 23 22,3 26 19,3 49 20,6

25 ans 27 26,2 30 22,2 57 23,9

26 ans 13 12,6 28 20,7 41 17,2

27 ans 14 13,6 15 11,1 29 12,2

28 ans 5 4,9 7 5,2 12 5,0

29 ans 2 1,9 7 5,2 9 3,8

30 ans 5 4,9 7 5,2 12 5,0

plus de 30 ans 9 8,7 9 6,7 18 7,6

Total 103 100,0 135 100 238 100,0 % de l'ensemble 43,3 56,7 100 Age moyen des absents 26,4 ans 26,5 ans 26,4 ans Age moyen des inscrits 24,9 ans 25,2 ans 25,0 ans

II.1.2. Candidats présents aux ECN mais non affecté s : 334 étudiants

Après une stabilité à 5,9 % des candidats ayant par ticipé aux ECN, entre 2012 à 2014, le taux de non affectations amorce désormais une baisse en passant à 3,7 % en 2015, soit -2,2 points par rapport à 2014. Graphique 5 : Evolution de la part des étudiants non affectés parmi les candidats inscrits de 2005 à 2015

5 subdivisions ont une part d’étudiants présents aux ECN mais non affectés supérieure à la moyenne nationale (3,7 %). Les étudiants européens se distinguent, avec un taux de non affectations important de 23,8 %.

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Tableau 9 : Répartition par subdivision d’origine des candidats ayant invalidé leur DCEM ou n’ayant pas choisi de poste d’interne

Subdivision Candidats absents Candidats inscrits aux ECN Taux de non affectation (en %)

AIX MARSEILLE 6 362 1,7 AMIENS 11 260 4,2 ANGERS 9 196 4,6 BESANCON 16 213 7,5 BORDEAUX 9 453 2,0 BREST 4 183 2,2 CAEN 4 240 1,7 CLERMONT-FERRAND 6 192 3,1 DIJON 6 266 2,3 EUROPE 83 349 23,8 GRENOBLE 3 174 1,7 ILE DE FRANCE 59 1883 3,1 LILLE 19 629 3,0 LIMOGES 6 152 3,9 LYON 7 479 1,5 MONTPELLIER 3 248 1,2 NANCY 33 369 8,9 NANTES 3 248 1,2 NICE 2 136 1,5 POITIERS 2 231 0,9 REIMS 5 247 2,0 RENNES 4 259 1,5 ROUEN 8 262 3,1 SAINT ETIENNE 2 169 1,2 STRASBOURG 11 356 3,1 TOULOUSE 7 248 2,8 TOURS 6 245 2,4 Total général 334 9049 3,7

S’agissant de la répartition par sexe, les femmes représentent 48,5 % des candidats non affectés alors qu’elles constituent 57,8 % des candidats inscrits. Le taux femmes candidates présentes non affectées (3,1 % des inscrits) est inférieur à celui des hommes (4,5 % des inscrits).

Tableau 10 : Répartition par sexe et âge des candidats ayant invalidé leur DCEM ou n’ayant pas choisi de poste

Age DCEM invalidé ou absence de choix de poste Femme % Homme % Ensemble %

22 ans ou moins 1 0,6 2 1,2 3 0,9 23 ans 11 6,8 11 6,4 22 6,6 24 ans 33 20,4 44 25,6 77 23,1 25 ans 55 34,0 65 37,8 120 35,9 26 ans 37 22,8 24 14,0 61 18,3 27 ans 11 6,8 8 4,7 19 5,7 28 ans 6 3,7 5 2,9 11 3,3 29 ans 1 0,6 5 2,9 6 1,8 30 ans 1 0,6 2 1,2 3 0,9 plus de 30 ans 6 3,7 6 3,5 12 3,6 Total 162 100 172 100 334 100 % de l'ensemble 48,5 51,5 100

Age moyen invalidation DCEM ou non choix de poste 25,5 ans 25,5 ans 25,5 ans

Age moyen des inscrits 24,9 ans 25,2 ans 25,0 ans

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II.2. Zoom sur les redoublants

814 étudiants inscrits aux ECN 2014 sont identifiés parmi les étudiants inscrits aux ECN 2015.

Schéma des redoublants aux ECN 2015

Parmi les 814 redoublants, 796 ont été présents aux ECN 2015, soit un taux d’absentéisme de 2,2 % (contre 4,7 % en 2014), légèrement inférieur au taux d’absentéisme global de 2,6 % de l’ensemble des candidats inscrits aux ECN 2015. 781 des présents aux ECN ont été affectés, soit un taux d’invalidation de 1,9 %, inférieur au taux global d’invalidation de 2,7 % de l’ensemble des candidats présents aux ECN. Trois motifs caractérisent les 814 candidats redoublants identifiés aux ECN 2014 et 2015 :

- ceux qui n’ont pas été affectés en 2014, ces derniers ayant simplement invalidé leur DCEM, soit 51,8 % des étudiants inscrits, contre 53,3 % l’année précédente

- ceux qui ont été absents aux ECN 2014 (31,3 %, contre 39 % aux ECN 2013) - ceux qui ont obtenu une affectation en 2014 et qui utilisent leur dernière chance ou les

TCEM1 (16,8 % aux ECN 2015, contre 12,9 % aux ECN 2014 et 13,4 % aux ECN 2013). 394 étudiants sur les 781 affectés aux ECN 2015, n’ont pas été classés aux ECN 2014, soit 50,4 % des affectés, contre 52,8 % en 2014, 62,0 % aux ECN 2013 et 20,5 % des candidats aux ECN 2011 affectés aux ECN 2012 (hausse qui s’explique en grande partie par les dispositions prévues au décret n°2011-954 du 10 août 2011 (cf. encadré 4)). 59,4 % d’entre eux ont eu le choix parmi moins de 10 spécialités, et 23,6 % parmi 25 spécialités ou plus.

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Tableau 11 : Répartition du nombre de choix de spécialités en 2015 des étudiants non classés aux ECN 2014

Nombre de choix de spécialités en 2015 30 spécialités 29 à 25 spécialités 24 à 20 spécialités 19 à 15 spécialités 14 à 10 spécialités 9 à 5 spécialités Ensemble

Effectif 51 42 21 8 38 234 394 % 12,9 10,7 5,3 2,0 9,6 59,4 100,0

387 étudiants ont été classés aux ECN 2014, soit 49,6 % des candidats affectés en 2015. 61,5 % d’entre eux ont amélioré de manière significative leur possibilité de choix de spécialités aux ECN 2015, contre 66,1 % en 2014 et 59,9 % en 2013 :

- 11,4 % ont progressé de 1 niveau3 de choix de spécialités, contre 19,2 % en 2014 et 8 % en 2013 ;

- 8,5 % de 2 niveaux, contre 7,5 % en 2014 et 15,7 % en 2013; - 11,6 % de 3 niveaux, contre 9,6 % en 2014 et 9,3 % en 2013 ; - 15,5 % de 4 niveaux, contre 13,2 % en 2014 et 14,1 % en 2013 ; - 14,5 % de 5 niveaux, contre 16,5 % en 2014 et 12,8 % en 2013 ;

33,3 % des étudiants qui avaient la possibilité de choisir de 5 à 9 spécialités en 2014 ont un nombre de choix identique en 2015, contre 21,6 % en 2014. Au final, ce sont 36,4 % des étudiants classés aux ECN 2014 qui n’ont pas amélioré leur possibilité de choix de spécialités en 2015, contre 33,9 % en 2014.

Tableau 12 : Répartition du nombre de choix de spécialités en 2015 des étudiants classés aux ECN 2014 (en %)

Nb de choix de spécialités en

2014

Nb de choix de spécialités en 2015 30

spécialités 29 à 25

spécialités 24 à 20

spécialités 19 à 15

spécialités 14 à 10

spécialités 9 à 5

spécialités moins de 5 spécialités Ensemble Effectif

30 spécialités 1,0 0,3 0,3 0,3 1,8 7 29 à 25 spécialités 2,8 1,0 0,3 4,1 16 24 à 20 spécialités 2,3 1,0 0,3 0,3 3,9 15 19 à 15 spécialités 1,8 2,1 0,3 0 0,3 4,4 17 14 à 10 spécialités 4,9 2,8 0,8 0,5 0,8 0,5 10,3 40 9 à 5 spécialités 14,5 10,6 7,0 3,4 5,4 33,3 74,2 287 moins de 5 spécialités 0,0 1,3 0,0 1,3 5 Ensemble 27,4 17,6 8,3 4,1 7,0 35,7 100,0 100,0 387 Effectif 106 68 32 16 27 138 387 387

Les TCEM1 ont la particularité de repasser les ECN tout en ayant été affectés lors de la session précédente. Il s’agit d’internes qui font le choix de repasser les ECN afin de changer de spécialité ou de subdivision d’affectation. 137 sont enregistrés en 2015 dont 133 eux se sont présentés aux ECN. Parmi eux, 42,0 % ont effectué un changement de spécialité (39,7 % chez les femmes, contre 44,3 % chez les hommes). Le changement de spécialité et de subdivision a concerné 60,3 % de femmes et 55,7 % d’hommes.

Tableau 13 : Changement de spécialité ou de subdivision des TCEM1

Changement Femmes Hommes Ensemble

Effectif % Effectif % Effectif %

Aucun changement 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Changement de spécialité 25 39,7 31 44,3 56 42,1

Changement de subdivision 0 0,0 0 0,0 0 0,0

Changement de spécialité et de subdivision 38 60,3 39 55,7 77 57,9

Ensemble 63 100,0 70 100,0 133 100,0

3

La progression de 1 niveau correspond, par exemple, du passage de « 25 à 29 spécialités » à « 30 spécialités » et la progression de 2 niveaux du passage de « Moins de 5 spécialités » à « 15 à 19 spécialités », etc.

19

39,1 % des TCEM1 ont amélioré de manière significative leur possibilité de choix de spécialités aux ECN 2015 :

- 10,5 % ont progressé de 1 niveau4 de choix de spécialités ; - 6,0 % de 2 niveaux ; - 9,0 % de 3 niveaux ; - 7,5 % de 4 niveaux ; - 6,0 % de 5 niveaux ;

A l’inverse 55,6 % des TCEM1 n’ont pas amélioré leur possibilité de choix de spécialités en 2015 puisqu’ils ont eu un nombre de choix identique à celle de 2014. Il convient de préciser 5,3 % des TCEM ont réduit leur possibilité de choix de spécialités. Tableau 14 : Répartition du nombre de choix de spécialités en 2015 des étudiants TCEM1 affectés aux ECN 2014 (en %)

Nb de choix de spécialités en 2014

Nombre de choix de spécialités en 2015

30 spécialités

29 à 25 spécialités

24 à 20 spécialités

19 à 15 spécialités

14 à 10 spécialités

9 à 5 spécialités

moins de 5

spécialités Ensemble Effectif

30 spécialités 0,8 0,8 0,8 0,8 3,0 4 29 à 25 spécialités 0,8 3,0 3,8 5 24 à 20 spécialités 1,5 0,8 2,3 3 19 à 15 spécialités 0,0 1,5 0,8 0,8 3,0 4 14 à 10 spécialités 0,8 3,0 1,5 1,5 1,5 8,3 11 9 à 5 spécialités 6,0 6,8 6,0 3,0 5,3 50,4 77,4 103 moins de 5 spécialités 2,3 2,3 3 Ensemble 9,8 14,3 6,8 5,3 8,3 55,6 100,0 133 Effectif 13 19 9 7 11 74 0 133

4

La progression de 1 niveau correspond, par exemple, du passage de « 25 à 29 spécialités » à « 30 spécialités ». La progression de 2 niveaux correspond, par exemple, du passage de « Moins de 5 spécialités » à « 15 à 19 spécialités », etc.

20

La répartition des étudiants affectés par subdivision d’origine selon le rang de classement fait apparaître des disparités. Cependant, à l’exception de Grenoble, Montpellier et Brest, la majorité des étudiants se classent au-delà du 4000ème rang, quelle que soit la subdivision d’origine. Seuls 2,8 % des candidats redoublants se situent à un rang inférieur à 500. Tableau 15 : Répartition des redoublants selon la subdivision et le rang de classement

Subdivision d'origine rang< à 501

500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 rang> à

4000 Ensemble Effectif % <rang< <rang< <rang< <rang< <rang< <rang< <rang<

1001 1501 2001 2501 3001 3501 4001

AIX MARSEILLE 4,0 4,0 4,0 4,0 12,0 72,0 100,0 25 3,2

AMIENS 2,2 2,2 2,2 2,2 8,9 82,2 100,0 45 5,8

ANGERS 7,7 7,7 7,7 7,7 3,8 65,4 100,0 26 3,3

BESANCON 13,6 4,5 4,5 13,6 63,6 100,0 22 2,8

BORDEAUX 5,1 2,6 7,7 10,3 2,6 5,1 66,7 100,0 39 5,0

BREST 11,1 11,1 22,2 11,1 44,4 100,0 9 1,2

CAEN 6,9 3,4 10,3 6,9 6,9 3,4 62,1 100,0 29 3,7

CLERMONT-FERRAND 28,6 7,1 64,3 100,0 14 1,8

DIJON 4,5 4,5 13,6 13,6 63,6 100,0 22 2,8

EUROPE 100,0 100,0 2 0,3

GRENOBLE 14,3 14,3 14,3 28,6 28,6 100,0 7 0,9

ILE DE FRANCE 2,0 4,1 6,6 3,6 6,1 4,1 4,1 5,6 64,0 100,0 197 25,2

LILLE 8,1 8,1 8,1 8,1 67,6 100,0 37 4,7

LIMOGES 7,1 92,9 100,0 14 1,8

LYON 9,1 3,0 3,0 6,1 3,0 3,0 3,0 3,0 66,7 100,0 33 4,2

MONTPELLIER 4,0 16,0 4,0 12,0 12,0 12,0 40,0 100,0 25 3,2

NANCY 4,4 6,7 11,1 6,7 4,4 8,9 6,7 51,1 100,0 45 5,8

NANTES 5,6 16,7 5,6 11,1 5,6 55,6 100,0 18 2,3

NICE 14,3 14,3 14,3 7,1 50,0 100,0 14 1,8

POITIERS 5,6 5,6 5,6 5,6 77,8 100,0 18 2,3

REIMS 7,7 3,8 3,8 7,7 76,9 100,0 26 3,3

RENNES 5,3 5,3 5,3 5,3 78,9 100,0 19 2,4

ROUEN 3,6 96,4 100,0 28 3,6

SAINT ETIENNE 9,1 9,1 81,8 100,0 11 1,4

STRASBOURG 2,7 5,4 5,4 2,7 13,5 10,8 59,5 100,0 37 4,7

TOULOUSE 15,4 7,7 15,4 61,5 100,0 13 1,7

TOURS 16,7 16,7 16,7 50,0 100,0 6 0,8 Ensemble 2,8 4,0 3,6 4,2 5,1 5,2 3,5 5,6 65,9 100,0 781 100 Effectif 22 31 28 33 40 41 27 44 515 781

21

Concernant le choix des spécialités, c’est la médecine générale qui a absorbé la part la plus importante des redoublants avec 42,9 % des candidats affectés en 2015, contre 45,8 % en 2014. Elle est suivie de la psychiatrie (8,5 %) et de la chirurgie générale (7,6 %). Il s’agit des mêmes spécialités qu’en 2014 et 2013. Tableau 16 : Répartition des redoublants selon la spécialité et le rang de classement

Spécialités rang< à 501

500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 rang> à

4000 Ensemble Effectif % <rang< <rang< <rang< <rang< <rang< <rang< <rang<

1001 1501 2001 2501 3001 3501 4001

Anatomie et cytologie pathologique 12,5 25,0 62,5 100,0 8 1,0

Anesthésie réanimation 5,3 10,5 13,2 7,9 18,4 15,8 7,9 13,2 7,9 100,0 38 4,9

Biologie médicale 4,3 95,7 100,0 23 2,9

Cardiologie et maladies vasculaires 13,6 18,2 9,1 13,6 13,6 18,2 9,1 4,5 100,0 22 2,8

Chirurgie générale 1,7 6,8 5,1 8,5 10,2 11,9 13,6 13,6 28,8 100,0 59 7,6

Chirurgie Orale 50,0 50,0 100,0 4 0,5

Dermatologie et vénérologie 20,0 20,0 40,0 20,0 100,0 5 0,6

Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 10,0 20,0 10,0 60,0 100,0 10 1,3

Gastro-entérologie et hépatologie 18,2 9,1 9,1 27,3 27,3 9,1 100,0 11 1,4

Génétique médicale 100,0 100,0 4 0,5

Gynécologie médicale 50,0 50,0 100,0 2 0,3

Gynécologie obstétrique 4,5 4,5 4,5 9,1 13,6 4,5 13,6 4,5 40,9 100,0 22 2,8

Hématologie 25,0 25,0 25,0 25,0 100,0 4 0,5

médecine du Travail 100,0 100,0 15 1,9

Médecine générale 0,3 0,3 0,3 0,3 0,6 1,8 96,4 100,0 335 42,9

Médecine interne 9,1 18,2 18,2 9,1 9,1 36,4 100,0 11 1,4

Médecine nucléaire 50,0 33,3 16,7 100,0 6 0,8

Médecine physique et de réadaptation 100,0 100,0 13 1,7

Néphrologie 14,3 14,3 14,3 28,6 28,6 100,0 7 0,9

Neurochirurgie 100,0 100,0 1 0,1

Neurologie 33,3 33,3 16,7 16,7 100,0 6 0,8

Oncologie 18,8 18,8 6,3 18,8 6,3 25,0 6,3 100,0 16 2,0

Ophtalmologie 21,4 14,3 28,6 14,3 21,4 100,0 14 1,8

Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale 12,5 12,5 37,5 12,5 12,5 12,5 100,0 8 1,0

Pédiatrie 11,8 11,8 5,9 0,0 17,6 5,9 17,6 29,4 100,0 17 2,2

Pneumologie 18,2 9,1 9,1 18,2 45,5 100,0 11 1,4

Psychiatrie 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 92,4 100,0 66 8,5

Radiodiagnostic et imagerie médicale 20,0 13,3 20,0 13,3 13,3 10,0 6,7 3,3 100,0 30 3,8

Rhumatologie 50,0 50,0 100,0 2 0,3

Santé publique 100,0 100,0 11 1,4

Ensemble 2,8 4,0 3,6 4,2 5,1 5,2 3,5 5,6 65,9 100,0 781 100,0

Effectif 22 31 28 33 40 41 27 44 515 781

22

III) 8 477 candidats affectés, dont 8 342 hors CESP

Sur les 8 909 étudiants présents aux ECN 2015, 28 n’ont pas été classés car leur DCEM n’a pas été validé par leur UFR. Ainsi, 8 881 étudiants (dont ESSA et CESP) ont été classés aux ECN 2015 par ordre de mérite.

Le premier quart se situe au 2220 ème rang et le dernier quart au-delà du rang 6660 . 8 342 étudiants (hors CESP) ont été affectés sur un poste d’interne dans une spécialité et une subdivision données. Dans le premier quart, 2 187 étudiants ont été affectés et 1 963 dans le dernier quart.

III.1. Profil des candidats affectés

Une majorité de femmes bien que leur part diminue d ’année en année depuis 2011

La part des femmes poursuit sa diminution pour s’établir à 58,7 % en 2015, contre 59,0 % en 2014. Leur part a diminué de 3,9 points depuis 2011.

Graphique 6 : Evolution de la part des femmes de 2011 à 2015 parmi les candidats affectés (en %)

Hors CESP

Cependant des disparités existent selon les spécialités. En effet, si les spécialités médicales sont majoritairement féminines (54,7 % de femmes), les spécialités chirurgicales sont, quant à elles, majoritairement masculines (60,6 % d’hommes).

4 spécialités connaissent une très large proportion de femmes : la gynécologie médicale (97,1 % en 2015, contre 97,9 % en 2014), la gynécologie obstétrique (83,8 % en 2015, contre 82,5 % en 2014), la pédiatrie (83,2 % en 2015, contre 84,4 % en 2014) et, dans une moindre mesure, la dermatologie et vénérologie (79,4 % en 2015, contre 87,5 % en 2014).

12 spécialités sont à dominante masculine en 2015, contre 10 en 2014. La part la plus importante revient à : la neurochirurgie (75,0 %), la médecine nucléaire (72,2 %), la chirurgie générale (65,7 %) et la chirurgie orale (62,5 %).

23

Tableau 17 : Proportion de femmes par spécialité (en %)

Spécialité Part des

femmes en 2011

Part des femmes en

2012

Part des femmes en

2013

Part des femmes en

2014

Part des femmes en

2015

Anatomie et cytologie pathologique 68,9 65,1 48,5 69,2 62,0

Anesthésie réanimation 49,1 43,2 38,2 39,7 44,4

Biologie médicale 61,4 44,6 54,6 53,6 43,0

Cardiologie et maladies vasculaires 40,2 39,1 41,1 46,3 40,5

Chirurgie générale 31,4 30,7 36,3 31,4 34,3

Chirurgie orale 46,7 41,7 55,6 27,3 37,5

Dermatologie et vénérologie 93,8 85,2 86,0 87,5 79,4

Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 91,9 79,5 87,3 70,9 83,3

Gastro entérologie et hépatologie 72,0 66,7 69,0 66,9 59,9

Génétique médicale 52,6 61,9 50,0 66,7 50,0

Gynécologie médicale 100 96,7 97,6 97,9 97,1

Gynécologie obstétrique 85,5 80,1 82,7 82,5 83,8

Hématologie 63,4 57,4 54,2 51,1 52,8

Médecine du travail 66,7 68,0 57,8 59,0 60,6

Médecine générale 64,9 63,7 63,2 62,5 61,9

Médecine interne 54,1 61,6 50,0 50,8 46,3

Médecine nucléaire 39,4 35,1 29,4 35,0 27,8

Médecine physique et de réadaptation 68,0 58,3 59,6 52,6 64,6

Néphrologie 62,5 51,4 56,6 55,2 48,4

Neurochirurgie 38,5 27,3 33,3 37,5 25,0

Neurologie 62,9 60,8 54,8 64,4 54,1

Oncologie 56,9 52,4 57,6 49,3 59,9

Ophtalmologie 56,8 54,9 50,8 47,7 47,3

ORL et chirurgie cervico faciale 45,0 58,3 50,0 57,6 54,3

Pédiatrie 87,8 83,4 82,9 84,4 83,2

Pneumologie 64,8 57,0 48,0 51,8 56,4

Psychiatrie 68,6 62,3 62,2 63,2 61,6

Radiodiagnostic et imagerie médicale 42,9 46,4 40,6 39,3 42,1

Rhumatologie 77,0 67,9 59,5 67,8 67,7

Santé publique 46,7 61,8 51,3 41,7 47,4 Spécialités médicales 68,0 57,4 54,8 59,0 54,7 Spécialités chirurgicales 38,2 38,8 41,1 37,3 39,4 Ensemble 62,6 60,1 59,3 59,0 58,7 Hors CESP

Une répartition Hommes-Femmes quasi-identique entre les étudiants du 1er quart et du dernier quart du classement d’origine

La part des femmes atteint 58,7 % des étudiants affectés en 2015, leur part s’établit à 55,4 % des étudiants classés dans le 1er quart du classement d’origine et 55,7 % des étudiants classés dans le dernier quart.

Tableau 18 : Répartition Hommes-Femmes des candidats affectés

Sexe Ensemble 1er quart du classement d'origine Dernier quart du classement d'origine

Effectif % Effectif % Effectif % Femme 4 900 58,7 1 211 55,4 1 093 55,7 Homme 3 442 41,3 976 44,6 870 44,3 Ensemble 8 342 100 2 187 100 1 963 100

Hors CESP

24

Une prédominance des jeunes dans le 1 er quart du classement d’origine

45,7 % des étudiants affectés sont âgés de 24 ans ou moins ; proportion qui est encore plus importante dans le premier quart du classement (69,0 % des étudiants). Les étudiants du dernier quart sont, quant à eux, un peu plus âgés puisque 47,2 % ont plus de 26 ans5.

Tableau 19 : Age des étudiants selon le classement

Age Ensemble 1er quart du classement d'origine Dernier quart du classement d'origine

Effectif % Effectif % Effectif % - de 23 ans 57 0,7 38 1,7 4 0,2 23 ans 971 11,6 490 22,4 52 2,6 24 ans 2 785 33,4 983 44,9 327 16,7 25 ans 2 684 32,2 508 23,2 654 33,3 26 ans 1 032 12,4 104 4,8 445 22,7 27 ans ou + 813 9,7 64 2,9 481 24,5 Ensemble 8 342 100 2 187 100 1 963 100 Age moyen 24,9 ans 24,2 ans 26,0 ans

Hors CESP

Deux subdivisions ont une proportion supérieure à 1 3 % d’étudiants classés dans les 500 premiers

Montpellier et Nice enregistrent plus de 13 % de leurs étudiants classés parmi les 500 premiers. En élargissant au premier quart du classement, ces deux subdivisions demeurent en tête avec 45,9 % des étudiants de Nice et 42,2 % de ceux de Montpellier classés dans ce premier quart, suivie de Grenoble (40,6 %) et de Lyon (38,3 %).

Tableau 20 : Classement des étudiants par subdivision d’origine (en %)

Subdivision d'origine 500 premiers 1er quart du classement d'origine

Dernier quart du classement d'origine Ensemble

Aix-Marseille 8,6 30,0 23,1 100 Amiens 0,9 12,3 36,6 100 Angers 2,2 24,6 18,6 100 Besançon 4,2 21,1 34,2 100 Bordeaux 5,9 23,3 19,5 100 Brest 1,7 20,3 25,0 100 Caen 1,8 19,3 28,5 100 Clermont-Ferrand 4,7 22,7 22,1 100 Dijon 7,5 29,4 28,6 100 Europe 0,5 0,9 93,0 100 Grenoble 7,6 40,6 5,3 100 Ile-de-France 8,3 34,4 16,6 100 Lille 5,1 19,6 27,7 100 Limoges 1,4 12,8 32,6 100 Lyon 8,0 38,3 12,8 100 Montpellier 13,9 42,2 11,0 100 Nancy 3,3 21,1 29,6 100 Nantes 4,1 26,1 15,4 100 Nice 13,5 45,9 9,0 100 Poitiers 5,3 18,8 28,4 100 Reims 4,0 18,1 32,7 100 Rennes 2,6 15,3 25,1 100 Rouen 2,8 19,0 29,4 100 Saint-Etienne 5,7 20,4 22,9 100 Strasbourg 6,0 20,2 26,2 100 Toulouse 8,7 31,7 16,5 100 Tours 4,7 28,8 13,3 100 Ensemble 5,9 26,2 23,5 100 Hors CESP

5 L’âge des étudiants par spécialité se trouve en annexe 1

25

Une analyse « toutes choses égales par ailleurs », à âge, sexe et subdivision d’origine donnés confirme l’importance de ces caractéristiques sur le classement aux ECN. En effet, ces trois facteurs augmentent ou diminuent la probabilité d’être bien classé, laquelle diminue avec l’âge. Ainsi, les candidats âgés de 23 ans ou moins ont 1,9 fois plus de chance d’être bien classé que les candidats âgés de 24 ans. Les étudiants de Nice ont 1,6 fois plus de chance d’être bien classés que les étudiants de l’Ile-de-France (cf. annexe 2).

III.2. Préférences et choix des candidats affectés

5 spécialités très prisées

5 spécialités se démarquent avec un nombre important de candidats recensés dans le premier quart du classement (plus de trois quarts). Il s’agit de l’ophtalmologie (95,9 %), de la néphrologie (83,9 %), de la radiodiagnostic et imagerie médicale (82,1 %), de la cardiologie et des maladies vasculaires (81,5 %) et de la dermatologie et vénérologie (76,6 %).

La médecine générale semble, quant à elle, moins prisée par les étudiants du 1er quart, seuls 8,5 % d’entre eux ont en effet choisi cette spécialité. L’analyse des correspondances multiples (cf. annexe 3) confirme que la médecine générale est choisie le plus souvent par des étudiants classés au-delà du 4000ème rang et âgés de 25 ans ou plus. 4,9 % des étudiants affectés en médecine générale sont classés dans le premier quart, contre 76,8 % classés dans le dernier quart.

Tableau 21 : Choix de la spécialité

Spécialité Ensemble

1er quart du classement

d'origine

Part d es étudiants

classés dans le 1er quart (en

%)

Dernier quart du classement

d'origine

Effectif % Effectif % Effectif %

Anatomie et cytologie pathologique 71 0,9 14 0,6 19,7 Anesthésie réanimation 487 5,8 253 11,6 52,0 Biologie médicale 121 1,5 2 0,1 1,7 77 3,9 Cardiologie et maladies vasculaires 227 2,7 185 8,5 81,5 Chirurgie générale 429 5,1 168 7,7 39,2 Chirurgie orale 16 0,2 0 0,0 0,0 Dermatologie et vénérologie 107 1,3 82 3,7 76,6 Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 90 1,1 24 1,1 26,7 Gastro-entérologie et hépatologie 142 1,7 89 4,1 62,7 Génétique médicale 24 0,3 6 0,3 25,0 Gynécologie médicale 68 0,8 19 0,9 27,9 Gynécologie obstétrique 241 2,9 84 3,8 34,9 Hématologie 53 0,6 28 1,3 52,8 Médecine du travail 104 1,2 1 0,0 1,0 78 4,0 Médecine générale 3 776 45,3 185 8,5 4,9 1 507 76,8 Médecine interne 147 1,8 99 4,5 67,3 Médecine nucléaire 36 0,4 12 0,5 33,3 Médecine physique et de réadaptation 113 1,4 5 0,2 4,4 1 0,1 Néphrologie 93 1,1 78 3,6 83,9 Neurochirurgie 20 0,2 8 0,4 40,0 Neurologie 133 1,6 66 3,0 49,6 Oncologie 137 1,6 76 3,5 55,5 Ophtalmologie 146 1,8 140 6,4 95,9 ORL et chirurgie cervico-faciale 94 1,1 63 2,9 67,0 Pédiatrie 345 4,1 120 5,5 34,8 Pneumologie 133 1,6 69 3,2 51,9 Psychiatrie 541 6,5 36 1,6 6,7 255 13,0 Radiodiagnostic et imagerie médicale 273 3,3 224 10,2 82,1 Rhumatologie 99 1,2 50 2,3 50,5 Santé publique 76 0,9 1 0,0 1,3 45 2,3 Ensemble 8 342 100 2 187 100 26,2 1 963 100 Hors CESP

26

Un peu moins de 30 % des étudiants ont le choix ent re toutes les spécialités

29,8 % des étudiants classés peuvent choisir parmi toutes les spécialités offertes en 2015, contre 34,5 % en 2014. A près de la moitié du classement (48,4 %), 9 spécialités pourvoient l’ensemble de leurs postes d’interne, comme en 2014, tandis qu’à près des trois quart du classement (73,5 %), ce sont 15 spécialités supplémentaires qui comblent leurs postes. Les étudiants classés au-delà de ces 73,5 % n’ont plus le choix qu’entre 6 spécialités, dont 5 restent finalement avec des postes vacants.

Tableau 22 : Classement du 1er et du dernier étudiant à choisir la spécialité

Spécialité Classement du 1er étudiant

Classement du dernier étudiant

Indicateur d'attractivité

Anatomie et cytologie pathologique 48 4965 0,38

Anesthésie réanimation 6 4380 0,24

Biologie médicale 1269 8872 0,80

Cardiologie et maladies vasculaires 24 3787 0,15

Chirurgie générale 26 4766 0,29

Chirurgie orale 3240 4496 0,47

Dermatologie et vénérologie 15 3276 0,16

Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 137 5831 0,41

Gastro-entérologie et hépatologie 69 4111 0,20

Génétique médicale 395 6385 0,50

Gynécologie médicale 96 4942 0,33

Gynécologie obstétrique 8 4750 0,31

Hématologie 7 5452 0,27

Médecine du travail 251 8878 0,83

Médecine générale 111 8877 0,83

Médecine interne 9 5410 0,20

Médecine nucléaire 458 3666 0,30

Médecine physique et de réadaptation 926 6677 0,55

Néphrologie 3 4094 0,13

Neurochirurgie 465 4049 0,27

Neurologie 4 4764 0,26

Oncologie 1 4747 0,25

Ophtalmologie 20 2522 0,11

ORL et chirurgie cervico-faciale 223 4002 0,21

Pédiatrie 10 5494 0,33

Pneumologie 108 5025 0,28

Psychiatrie 164 8874 0,70

Radiodiagnostic et imagerie médicale 2 3156 0,15

Rhumatologie 59 4691 0,27

Santé publique 242 8856 0,76 Hors CESP

L’ophtalmologie est la première spécialité à pourvoir l’ensemble de ses postes et la première spécialité la plus attractive selon l’indicateur (rang du dernier classé hors CESP à 2522, pour 146 postes pourvus). Elle est suivie par la spécialité radiodiagnostic et imagerie médicale, troisième spécialité ex-aequo la plus attractive selon l’indicateur (rang du dernier classé hors CESP à 3156 pour 273 postes pourvus). En termes d’indicateur d’attractivité, la néphrologie, la cardiologie et maladies vasculaires et la dermatologie et vénérologie complètent cette liste.

27

III.3. Mobilité des candidats affectés

Un peu moins de la moitié des candidats restent dan s leur subdivision d’origine, avec une part en constante diminution

Ce sont 3 866 candidats, soit 46,3 % des candidats affectés hors CESP (8 342), qui font le choix de rester dans leur subdivision d’origine en 2015, soit 1 point de moins qu’en 2014 (47,3 % en 2014 et 48,2 % en 2013).

Comme en 2014, 8 subdivisions enregistrent de façon significative en 2015 une part de candidats originaires de la région d’affectation plus élevée que la moyenne nationale (46,3 %) : l’Ile-de-France (71,8 %), Strasbourg (64,9 %), Lille (63,0 %), Nancy (61,8 %), Amiens (54,5 %), Rouen (53,5 %), Saint-Etienne (52,3 %) et Besançon (51,5 %).

4 476 candidats sont pour leur part mobiles, puisqu’ils ont choisi une affectation dans une subdivision différente de leur subdivision d’origine. Ils représentent 53,7 % des candidats affectés hors CESP.

Certaines subdivisions révèlent une part importante d’étudiants issus d’une autre subdivision en 2015, comme Angers (80,9 %), Nantes (75,4 %), Tours (73,8 %), Montpellier (72,6 %) ou encore Poitiers (72,0 %), phénomène constant depuis 3 ans à l’exception de Tours.

2 907 étudiants ont changé de subdivision par choix , soit 68,2 % des candidats engagés dans une mobilité en 2015, contre 65,7 % en 2014

On parle alors de mobilité choisie, car les étudiants concernés avaient le choix de la même spécialité dans leur subdivision d’origine s’ils l’avaient souhaité.

A l’inverse, on parlera de mobilité contrainte quand un étudiant n’a pas pu choisir la spécialité dans sa subdivision d’origine car le dernier poste ouvert a été pris par un étudiant ayant un meilleur classement.

Il a semblé plus opportun de ne pas tenir compte des étudiants européens dans le calcul de la mobilité choisie ou contrainte, leur mobilité étant de fait obligatoire. Le critère de choix est en effet plus subjectif à attribuer : considère-t-on que la mobilité est forcément choisie puisqu’ils ont fait le choix de venir passer les ECN en France ? Cependant, comment mesurer si la subdivision ou la spécialité a réellement été choisie, puisqu’aucune information n’est connue sur le choix premier que l’étudiant aurait pu faire ?

Le pourcentage de mobilité choisie varie selon les subdivisions, pouvant aller de 19,5 % pour la subdivision de Reims à 94,5 % pour la subdivision de Lyon. Bordeaux, Nantes et Montpellier se distinguent également par une mobilité choisie, avec respectivement 93,7 %, 89,6 % et 87,0 % des étudiants volontaires pour une mobilité.

28

Tableau 23 : Mobilité selon la subdivision d’accueil

Candidats mobiles

Subdivision Total affectés

Candidats originaires

de la subdivision

% de candidats originaires

de la subdivision

Etudiants venant

d'une autre subdivision

% de candidats

issus d'une autre

subdivision

Etudiants venant

d'une autre subdivision

(hors étudiants

européens)

% de candidats

issus d'une autre

subdivision (hors

étudiants européens)

% de mobilité choisie

% de mobilité

contrainte

Aix-Marseille 442 196 44,3 246 55,7 240 54,3 79,2 20,8

Amiens 198 108 54,5 90 45,5 88 44,4 22,7 77,3

Angers 220 42 19,1 178 80,9 178 80,9 71,3 28,7

Antilles-Guyane 149 0,0 149 100 149 100,0 55,7 44,3

Besançon 206 106 51,5 100 48,5 96 46,6 26,0 74,0

Bordeaux 389 132 33,9 257 66,1 254 65,3 93,7 6,3

Brest 199 91 45,7 108 54,3 108 54,3 44,4 55,6

Caen 224 104 46,4 120 53,6 116 51,8 32,8 67,2

Clermont-Ferrand 206 89 43,2 117 56,8 101 49,0 42,6 57,4

Dijon 222 100 45,0 122 55,0 107 48,2 33,6 66,4

Grenoble 222 68 30,6 154 69,4 153 68,9 83,0 17,0

Ile-de-France 1 495 1 073 71,8 422 28,2 352 23,5 83,8 16,2

Lille 548 345 63,0 203 37,0 195 35,6 71,8 28,2

Limoges 103 42 40,8 61 59,2 53 51,5 22,6 77,4

Lyon 425 146 34,4 279 65,6 275 64,7 94,5 5,5

Montpellier 332 91 27,4 241 72,6 239 72,0 87,0 13,0

Nancy 314 194 61,8 120 38,2 112 35,7 33,0 67,0

Nantes 256 63 24,6 193 75,4 193 75,4 89,6 10,4

Nice 175 66 37,7 109 62,3 104 59,4 73,1 26,9

Océan Indien 106 0,0 106 100 106 100,0 71,7 28,3

Poitiers 225 63 28,0 162 72,0 155 68,9 51,6 48,4

Reims 202 94 46,5 108 53,5 82 40,6 19,5 80,5

Rennes 244 84 34,4 160 65,6 160 65,6 83,8 16,3

Rouen 258 138 53,5 120 46,5 109 42,2 49,5 50,5

Saint-Etienne 155 81 52,3 74 47,7 74 47,7 37,8 62,2

Strasbourg 285 185 64,9 100 35,1 100 35,1 79,0 21,0

Toulouse 340 112 32,9 228 67,1 225 66,2 85,3 14,7

Tours 202 53 26,2 149 73,8 139 68,8 51,8 48,2

Ensemble 8 342 3 866 46,3 4 476 53,7 4 263 51,1 68,2 31,8 Hors CESP

L’analyse de la mobilité sous l’angle de la spécialité montre également que pour certaines subdivisions, la mobilité peut-être également le résultat de l’absence de la spécialité dans la subdivision. 21 étudiants n’ont pas eu la possibilité de choisir la spécialité dans leur subdivision d’origine, aucun poste n’étant proposé en 2015 (23 en 2014 et 19 en 2013). Les spécialités concernées sont la chirurgie orale, la génétique médicale, la gynéc ologie médicale, l’hématologie, la médecine nucléaire, la neurochiru rgie et la médecine physique et de réadaptation .

Ce qui peut expliquer en partie le faible pourcentage de mobilité choisie observé pour ces mêmes spécialités : 6,7 % de mobilité choisie pour les étudiants mobiles en génétique médicale, 12,5 % en neurochirurgie, 16,7 % en médecine nucléaire, ou encore 25,0 % en chirurgie orale, d’autant plus que ces spécialités sont, soit à faible effectif, soit pourvues rapidement par les mieux classés, soit des spécialités peu attractives.

29

Tableau 24 : Mobilité selon la spécialité

Spécialité Candidats affectés

% de candidats

sédentaires

% de candidats mobiles

Nombre de candidats mobiles

(hors étudiants

européens)

% de candidats mobiles

(hors étudiants

européens)

% de mobilité choisie (hors

étudiants européens)

% de mobilité

contrainte (hors

étudiants européens)

Postes ouverts

hors CESP

% de postes

pourvus hors

CESP

Anatomie et cytologie pathologique 71 40,8 59,2 42 59,2 35,7 64,3 71 100

Anesthésie réanimation 487 41,9 58,1 280 57,5 53,6 46,4 487 100

Biologie médicale 121 43,0 57,0 59 48,8 76,3 23,7 144 84,0

Cardiologie et maladies vasculaires 227 44,5 55,5 126 55,5 50,8 49,2 227 100

Chirurgie générale 429 38,5 61,5 263 61,3 74,1 25,9 429 100

Chirurgie orale 16 25,0 75,0 12 75,0 25,0 75,0 16 100

Dermatologie et vénérologie 107 36,4 63,6 68 63,6 38,2 61,8 107 100 Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 90 40,0 60,0 54 60,0 46,3 53,7 90 100

Gastro-entérologie et hépatologie 142 39,4 60,6 86 60,6 45,3 54,7 142 100

Génétique médicale 24 29,2 70,8 17 70,8 29,4 70,6 24 100

Gynécologie médicale 68 44,1 55,9 38 55,9 42,1 57,9 68 100

Gynécologie obstétrique 241 40,7 59,3 143 59,3 54,5 45,5 241 100

Hématologie 53 35,8 64,2 34 64,2 32,4 67,6 53 100

Médecine du travail 104 55,8 44,2 37 35,6 70,3 29,7 194 53,6

Médecine générale 3 776 51,4 48,6 1 688 44,7 88,0 12,0 3 894 97,0

Médecine interne 147 39,5 60,5 89 60,5 50,6 49,4 147 100

Médecine nucléaire 36 50,0 50,0 18 50,0 16,7 83,3 36 100 Médecine physique et de réadaptation 113 43,4 56,6 62 54,9 38,7 61,3 113 100

Néphrologie 93 28,0 72,0 67 72,0 52,2 47,8 93 100

Neurochirurgie 20 20,0 80,0 16 80,0 12,5 87,5 20 100

Neurologie 133 39,8 60,2 80 60,2 51,3 48,8 133 100

Oncologie 137 46,7 53,3 73 53,3 37,0 63,0 137 100

Ophtalmologie 146 40,4 59,6 87 59,6 47,1 52,9 146 100

ORL et chirurgie cervico-faciale 94 42,6 57,4 54 57,4 44,4 55,6 94 100

Pédiatrie 345 47,5 52,5 180 52,2 59,4 40,6 345 100

Pneumologie 133 37,6 62,4 83 62,4 47,0 53,0 133 100

Psychiatrie 541 43,4 56,6 275 50,8 80,7 19,3 557 97,1 Radiodiagnostic et imagerie médicale 273 50,2 49,8 136 49,8 53,7 46,3 273 100

Rhumatologie 99 43,4 56,6 56 56,6 41,1 58,9 99 100

Santé publique 76 38,2 61,8 40 52,6 45,0 55,0 113 67,3

Ensemble 8 342 46,3 53,7 4 263 51,1 68,2 31,8 8 626 96,7 Hors CESP

La mobilité choisie en lien avec le rang de classem ent

Il convient de préciser qu’à l’exception des candidats classés au-delà du 4000ème rang, plus le rang de classement est élevé et plus la proportion d’étudiants mobiles augmente. Cette part varie de 44,2 % pour les étudiants classés dans les 500 premiers à 65,0 % pour ceux dont le rang de classement est compris entre 3500 et 4000.

La mobilité choisie est plus forte pour les candidats se situant en haut du classement (97,3 % des étudiants dont le rang est inférieur ou égal à 500). Cependant, les candidats ayant obtenu un moindre classement ne sont pas tous contraints de changer de subdivision.

30

Tableau 25 : Mobilité selon le classement

Classement Etudiants affectés

Candidats mobiles (hors étudiants européens)

% de candidats mobiles

% de mobilité choisie

(hors étudiants européens)

% de mobilité contrainte

(hors étudiants européens)

Rang < 501 496 219 44,2 97,3 2,7 500<rang<1001 494 228 46,2 89,0 11,0 1000<rang<1501 490 233 47,6 80,3 19,7 1500<rang<2001 495 275 55,6 67,6 32,4 2000<rang<2501 490 274 55,9 59,9 40,1 2500<rang<3001 489 280 57,3 53,2 46,8 3000<rang<3501 493 282 57,2 50,0 50,0 3500<rang<4001 486 316 65,0 46,5 53,5 Rang > 4000 4 409 2 156 48,9 70,4 29,6 Ensemble 8 342 4 263 51,1 68,2 31,8 Hors CESP

L'analyse « toutes choses égales par ailleurs » à sexe, subdivision d'origine, classement, nombre de postes offerts, spécialité choisie et âge donnés permet de mesurer l'impact de chacune de ces caractéristiques sur la probabilité d'être mobile. Si la subdivision d’origine, le sexe, le classement, le nombre de postes offerts et la spécialité ont une influence sur la mobilité, l’âge ne semble pas, quant à lui, avoir une influence spécifique sur la mobilité (cf. annexe 4).

La mobilité reste assez importante même après le re groupement de subdivisions en interrégions : 41,8 % d’étudiants m obiles

Les regroupements présentés sont composés de plusieurs subdivisons géographiquement proches. Ainsi, le Sud par exemple, regroupe les subdivisons Aix-Marseille, Montpellier et Nice alors que dans l’analyse précédente de la mobilité, si un étudiant de Nice choisissait une spécialité à Montpellier, il était alors considéré comme étudiant mobile.

Encadré 5 : Le regroupement des subdivisions

Les subdivisions sont regroupées en interrégions, le découpage fait état de 8 regroupements présentés ainsi.

- l’Ile-de-France : l’ensemble des subdivisions d’Ile-de-France - le Nord-Est : les subdivisions Nancy, Strasbourg et Dijon, Reims et Besançon - le Nord-Normandie : les subdivisions Caen et Rouen (Normandie) et Lille et Amiens (Nord) - l’Ouest : les subdivisions Brest et Rennes (Ouest 1), Angers, Tours, Nantes et Poitiers

(Ouest 2) - le Sud-Ouest : Bordeaux, Limoges et Toulouse - l’Auvergne et Rhône Alpes : les subdivisions Clermont Ferrand, Lyon, Grenoble et

St Etienne - le Sud : Montpellier, Aix-Marseille et Nice - et enfin, Les Antilles et L’Océan Indien.

Pour l’Ile-de-France, 38,4 % des étudiants originaires de cette région quittent leur UFR pour rejoindre une autre UFR d'une autre région et 28,2 % des candidats affectés dans cette région proviennent d'une autre région.

La plus forte part revient à la région Sud-Ouest qui enregistre 51,5 % d’étudiants en mobilité dans une autre région.

31

Tableau 26 : Mobilité interrégions

Interrégion Antilles -Océan Indien

Auvergne -Rhône-Alpes

Ile-de-France

Nord-Est

Nord-Normandie Ouest Sud Sud-

Ouest Ensemble Nb

d'étudiants mobiles et %

Auvergne-Rhône-Alpes Effectif 24 536 45 95 44 41 123 51 959 423

% 2,5 55,9 4,7 9,9 4,6 4,3 12,8 5,3 100 44,1

Ile-de-France Effectif 37 94 1 073 68 142 135 99 95 1 743 670

% 2,1 5,4 61,6 3,9 8,1 7,7 5,7 5,5 100 38,4

Nord-Est Effectif 24 122 62 846 68 75 80 58 1 335 489

% 1,8 9,1 4,6 63,4 5,1 5,6 6,0 4,3 100 36,6

Nord-Normandie Effectif 40 67 73 55 798 151 62 61 1 307 509

% 3,1 5,1 5,6 4,2 61,1 11,6 4,7 4,7 100 38,9

Ouest Effectif 38 65 75 36 87 785 75 111 1 272 487

% 3,0 5,1 5,9 2,8 6,8 61,7 5,9 8,7 100 38,3

Sud Effectif 34 65 43 48 22 20 429 56 717 288

% 4,7 9,1 6,0 6,7 3,1 2,8 59,8 7,8 100 40,2

Sud-Ouest Effectif 58 38 54 28 42 122 68 386 796 410

% 7,3 4,8 6,8 3,5 5,3 15,3 8,5 48,5 100 51,5

Europe Effectif 0 21 70 53 25 17 13 14 213 213

% 0,0 9,9 32,9 24,9 11,7 8,0 6,1 6,6 100 100

Ensemble Effectif 255 1 008 1 495 1 229 1 228 1 346 949 832 8 342 3 489

% 3,1 12,1 17,9 14,7 14,7 16,1 11,4 10,0 100 41,8 % de sédentaires - 53,2 71,8 68,8 65,0 58,3 45,2 46,4

% de mobiles 100 46,8 28,2 31,2 35,0 41,7 54,8 53,6

Hors CESP

Les étudiants qui effectuent une mobilité favorisent plutôt les interrégions voisines. On voit par exemple les étudiants du Nord-Normandie préférer l’Ouest, ou encore les étudiants du Sud-Ouest préférer l’Ouest comme destination. Les graphiques suivants proposent de montrer quels sont les flux des étudiants mobiles entre interrégions et confirment des mobilités de proximité.

Graphiques 7 à 14 : Répartition des étudiants mobiles par interrégions

51,6 % des étudiants d’Auvergne-Rhône-Alpes ont choisi les interrégions du Sud (29,1 %) et du Nord-Est (22,5 %).

41,3 % des étudiants des UFR d’Ile-de-France ont choisi les interrégions Nord-Normandie (21,2 %) et Ouest (20,1 %).

Près du quart des étudiants du Nord-Est choisissent Auvergne-Rhône-Alpes.

29,7 % des étudiants des UFR du Nord-Normandie ont opté pour une subdivision de l’Ouest.

32

22,8 % des étudiants de l’Ouest choisissent le Sud-Ouest comme affectation.

Les étudiants du Sud sont 22,6 % à choisir l’Auvergne-Rhône-Alpes et 19,4 % le Sud-Ouest.

Près de 30,0 % des étudiants du Sud-Ouest choisissent l’Ouest comme affectation.

Les étudiants européens choisissent principalement les interrégions Ile-de-France (32,9 %) et Nord-Est (24,9 %).

33

Annexes

1. Age des étudiants par spécialité

Seules 5 spécialités affichent un âge moyen supérieur à celui observé pour l’ensemble des spécialités (24,9 ans). Il s’agit de la biologie médicale, de la médecine du travail (+1,4 an), de la santé publique (+1,2 an), de la psychiatrie (+0,5 an) et de la médecine générale (+0,3 an). Ces 5 spécialités correspondent à celles dont les postes d’interne ouverts ne sont pas pourvus en totalité.

Tableau 27 : Age des étudiants par spécialité

Spécialité En années

Minimum Maximum Moyenne Médiane Anatomie et cytologie pathologique 21,0 29,0 24,4 24,0 Anesthésie réanimation 22,0 39,0 24,5 24,0 Biologie médicale 23,0 38,0 26,3 26,0 Cardiologie et maladies vasculaires 23,0 30,0 24,4 24,0 Chirurgie générale 22,0 36,0 24,6 24,0 Chirurgie orale 23,0 26,0 24,4 24,0 Dermatologie et vénérologie 22,0 27,0 24,0 24,0 Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 22,0 29,0 24,6 24,0 Gastro-entérologie et hépatologie 22,0 30,0 24,3 24,0 Gynécologie médicale 23,0 33,0 24,3 24,0 Gynécologie obstétrique 22,0 27,0 24,4 24,0 Génétique médicale 23,0 28,0 25,0 25,0 Hématologie 22,0 36,0 24,4 24,0 Médecine du travail 23,0 47,0 26,3 25,0 Médecine générale 22,0 59,0 25,2 25,0 Médecine interne 22,0 30,0 24,4 24,0 Médecine nucléaire 22,0 30,0 24,5 24,0 Médecine physique et de réadaptation 23,0 29,0 24,7 25,0 Neurochirurgie 23,0 36,0 25,3 24,0 Neurologie 22,0 28,0 24,3 24,0 Néphrologie 22,0 28,0 24,2 24,0 ORL et chirurgie cervico-faciale 22,0 29,0 24,3 24,0 Oncologie 23,0 32,0 24,4 24,0 Ophtalmologie 22,0 29,0 24,2 24,0 Pneumologie 22,0 33,0 24,5 24,0 Psychiatrie 22,0 46,0 25,4 25,0 Pédiatrie 23,0 37,0 24,4 24,0 Radiodiagnostic et imagerie médicale 22,0 29,0 24,2 24,0 Rhumatologie 22,0 26,0 24,0 24,0 Santé publique 23,0 36,0 26,2 26,0 Spécialités médicales 21,0 36,0 24,3 24,0 Spécialités chirurgicales 22,0 36,0 24,5 24,0 Ensemble 21,0 59,0 24,9 25,0

Hors CESP

2. Modélisation du rang de classement à l’aide d’un modèle polytomique ordonné

Avant de présenter les résultats des différentes régressions, il est important de définir l’Odds ratio (OR). L’Odds ratio (ou encore appelé rapport des chances) se définit par la formule OR(p) = p/(1–p), où p correspond à la probabilité de la survenue d’un événement et (1-p) à la probabilité de la non survenue de cet événement. Le résultat, soit l’Odds ratio, permet ainsi de donner la chance qu’un événement se réalise par rapport à la non réalisation de cet événement. Sont surlignés en bleu les coefficients de la régression significativement différents par rapport à la valeur de référence.

34

Modalités de référence des variables du modèle : Sexe : Femme Age : 24 ans Subdivision d’origine : Ile-de-France

L’analyse « toutes choses égales par ailleurs » du rang de classement permet de confirmer l’influence du sexe, de l’âge et de la subdivision d’origine sur le rang de classement. Prenons comme exemple le sexe. Les étudiants de sexe masculin ont 1,3 fois plus de chance (OR = 1,3) d’être bien classés (plutôt que de ne pas l’être) par rapport aux étudiants de sexe féminin.

Paramètres DDL Valeur estimée Erreur type Khi -2 de Wald Pr > Khi -2 Odds ratio 1 1 -1,3 0,1 464,2 <,0001 2 1 -0,3 0,1 34,3 <,0001 3 1 0,3 0,1 41,1 <,0001 4 1 0,9 0,1 291,4 <,0001 5 1 1,5 0,1 711,0 <,0001 6 1 2,1 0,1 1283,1 <,0001 7 1 2,8 0,1 2067,4 <,0001 8 1 4,1 0,1 3112,7 <,0001

Age 23 ans ou moins 1 0,6 0,1 97,0 <,0001 1,9 24 ans ref ref ref ref ref 1,0 25 ans 1 -0,9 0,0 335,6 <,0001 0,4 26 ans 1 -1,7 0,1 643,4 <,0001 0,2 27 ans et plus 1 -2,3 0,1 919,9 <,0001 0,1

Sexe Femme ref ref ref ref ref 1,0 Homme 1 0,2 0,0 36,9 <,0001 1,3 Subdivision d'origine

Aix Marseille 1 -0,5 0,1 23,0 <,0001 0,6 Amiens 1 -1,3 0,1 117,7 <,0001 0,3 Angers 1 -0,5 0,1 15,4 <,0001 0,6 Besançon 1 -1,3 0,1 91,6 <,0001 0,3 Bordeaux 1 -0,6 0,1 40,4 <,0001 0,5 Brest 1 -0,7 0,1 28,4 <,0001 0,5 Caen 1 -1,0 0,1 60,9 <,0001 0,4 Clermont-Ferrand 1 -0,7 0,1 24,2 <,0001 0,5 Dijon 1 -0,7 0,1 32,8 <,0001 0,5 Europe 1 -4,8 0,2 479,4 <,0001 0,0 Grenoble 1 0,2 0,1 1,8 0,2 1,2 Lille 1 -1,0 0,1 137,0 <,0001 0,4 Limoges 1 -1,4 0,2 83,5 <,0001 0,2 Lyon 1 -0,2 0,1 3,2 0,1 0,8 Montpellier 1 0,3 0,1 7,2 0,01 1,4 Nancy 1 -0,9 0,1 79,8 <,0001 0,4 Nantes 1 -0,4 0,1 12,0 0,001 0,7 Nice 1 0,5 0,2 8,9 0,003 1,6 Ile-de-France ref ref ref ref ref 1,0 Poitiers 1 -1,2 0,1 81,8 <,0001 0,3 Reims 1 -1,0 0,1 59,0 <,0001 0,4 Rennes 1 -0,9 0,1 49,5 <,0001 0,4 Rouen 1 -1,0 0,1 76,5 <,0001 0,4 Saint Etienne 1 -0,9 0,1 41,1 <,0001 0,4 Strasbourg 1 -0,8 0,1 55,7 <,0001 0,5 Toulouse 1 -0,2 0,1 2,6 0,1 0,8 Tours 1 -0,4 0,1 8,7 0,003 0,7

35

3. Analyse des correspondances multiples (ACM)

L’ACM propose une représentation graphique selon les deux premières dimensions (axe 1 et axe 2) permettant d’étudier les correspondances entre les différentes modalités de chaque variable, autrement dit, la liaison entre les variables.

Les modalités en rouge correspondent à celles ayant une contribution importante aux axes. Par exemple, sur l’axe 1, les contributions les plus importantes, « rang<2001 » et « rang>4000 », sont en opposition. L’axe 1 peut être interprété comme l’axe d’opposition entre le choix de la spécialité et l’âge des candidats selon le classement.

4. Modélisation de la mobilité à l’aide d’une régre ssion logistique

Modalités de référence des variables du modèle :

Sexe : Femme Age : 24 ans Subdivision d’origine : Ile-de-France Classement : Rang 1 à 500 Nombre de postes offerts : 100 à 149 postes Spécialité : Médecine générale

L’analyse « toutes choses égales par ailleurs » de la mobilité permet de confirmer l’influence du sexe, de la subdivision d’origine, du rang de classement, du nombre de postes d’interne offerts et de la spécialité. En revanche, l’âge ne semble pas avoir d’influence sur la mobilité.

36

Les étudiants, qui choisissent une spécialité comportant moins de 10 postes d’interne offerts, ont 8,4 fois plus de chance (OR = 8,4) d’être mobiles (plutôt que de ne pas l’être) par rapport aux étudiants dont le nombre de places offertes pour la spécialité choisie est compris entre 100 et 149.

Paramètres DDL Valeur estimée Erreur type Khi-2 de Wald Pr > Khi-2 Odds ratio Intercept 1 -1,4 0,2 80,5 <,0001

Sexe Femme ref ref ref ref ref 1,0 Homme 1 -0,1 0,1 8,2 0,004 0,9 Subdivision d'origine Aix Marseille 1 -0,1 0,1 1,2 0,28 0,9 Amiens 1 0,4 0,2 7,7 0,01 1,6 Angers 1 1,4 0,2 53,1 <,0001 4,1 Besançon 1 -0,3 0,2 3,2 0,07 0,7 Bordeaux 1 0,7 0,1 29,0 <,0001 2,0 Brest 1 0,1 0,2 0,3 0,56 1,1 Caen 1 0,2 0,2 2,3 0,13 1,3 Clermont-Ferrand 1 -0,2 0,2 1,0 0,33 0,8 Dijon 1 0,5 0,2 9,4 0,002 1,6 Grenoble 1 0,4 0,2 6,0 0,01 1,5 Lille 1 0,0 0,1 0,0 0,84 1,0 Limoges 1 0,7 0,2 12,0 0,001 2,0 Lyon 1 0,7 0,1 36,9 <,0001 2,1 Montpellier 1 0,5 0,2 9,3 0,002 1,6 Nancy 1 -0,4 0,1 9,4 0,002 0,7 Nantes 1 1,2 0,2 53,2 <,0001 3,4 Nice 1 0,0 0,2 0,0 0,82 1,0 Ile-de-France ref ref ref ref ref 1,0 Poitiers 1 1,0 0,2 34,6 <,0001 2,7 Reims 1 0,7 0,2 19,1 <,0001 2,0 Rennes 1 0,8 0,2 24,6 <,0001 2,2 Rouen 1 -0,2 0,1 1,4 0,23 0,8 Saint Etienne 1 -0,4 0,2 3,6 0,06 0,7 Strasbourg 1 -0,1 0,1 0,2 0,66 0,9 Toulouse 1 0,0 0,2 0,0 0,93 1,0 Tours 1 1,5 0,2 65,3 <,0001 4,3

Classement 1 à 500 ref ref ref ref ref 1,0 501 à 1000 1 0,1 0,1 0,2 0,69 1,1 1001 à 1500 1 0,2 0,1 2,7 0,10 1,3 1501 à 2000 1 0,5 0,1 13,2 0,0003 1,7 2001 à 2500 1 0,6 0,1 17,2 <,0001 1,8 2501 à 3000 1 0,8 0,1 25,3 <,0001 2,1 3001 à 3500 1 0,8 0,2 29,6 <,0001 2,3 3501 à 4000 1 1,1 0,2 50,5 <,0001 3,0 4001 à 4500 1 1,1 0,2 48,6 <,0001 3,1 4501 à 5000 1 1,2 0,2 51,8 <,0001 3,3 5001 à 5500 1 1,0 0,2 36,3 <,0001 2,8 5501 à 6000 1 1,0 0,2 31,8 <,0001 2,6 6001 à 6500 1 1,3 0,2 57,8 <,0001 3,7 6501 à 7000 1 1,1 0,2 37,8 <,0001 2,9 7001 à 7500 1 1,5 0,2 71,6 <,0001 4,4 7501 à 8000 1 1,5 0,2 75,7 <,0001 4,6 8001 à 8500 1 1,5 0,2 66,1 <,0001 4,3 8501 à 9000 1 1,6 0,2 43,7 <,0001 4,8

37

Paramètres DDL Valeur estimée

Erreur type

Khi -2 de Wald

Pr > Khi -2

Odds ratio

Nombre d'offres Moins de 10 postes 1 2,1 0,2 151,6 <,0001 8,4 10 à 19 postes 1 1,5 0,2 84,7 <,0001 4,3 20 à 29 postes 1 1,3 0,2 56,3 <,0001 3,7 30 à 39 postes 1 0,9 0,3 11,9 0,001 2,5 40 à 49 postes 1 0,7 0,3 5,5 0,02 1,9 50 à 59 postes 1 0,9 0,2 23,2 <,0001 2,6 60 à 69 postes 1 -0,4 0,4 1,3 0,26 0,6 70 à 79 postes 1 0,9 0,2 19,7 <,0001 2,5 80 à 89 postes 1 0,2 0,1 1,3 0,25 1,2 90 à 99 postes 1 -0,9 0,1 34,8 <,0001 0,4 100 à 149 postes ref ref ref ref ref 1,0 150 à 199 postes 1 0,9 0,1 70,2 <,0001 2,5 Plus de 200 postes 1 -0,5 0,1 23,3 <,0001 0,6

Spécialité Anatomie et cytologie pathologique 1 -1,1 0,3 12,2 0,001 0,3 Anesthésie-Réanimation 1 0,0 0,2 0,0 0,83 1,0 Biologie médicale 1 -1,8 0,3 48,9 <,0001 0,2 Cardiologie et maladies vasculaires 1 -0,4 0,2 2,5 0,11 0,7 Chirurgie générale 1 0,1 0,2 0,1 0,73 1,1 Chirurgie orale 1 -0,5 0,6 0,7 0,39 0,6 Dermatologie et vénérologie 1 -0,3 0,3 1,0 0,31 0,7 Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques 1 -1,1 0,3 13,2 0,0003 0,3

Gastro-entérologie et hépatologie 1 -0,6 0,3 5,0 0,03 0,6 Génétique médicale 1 -0,7 0,5 2,0 0,15 0,5 Gynécologie médicale 1 -1,1 0,3 11,3 0,001 0,3 Gynécologie obstétrique 1 -0,6 0,2 6,0 0,01 0,6 Hématologie 1 -0,4 0,4 1,4 0,24 0,7 Médecine du travail 1 -2,1 0,3 57,9 <,0001 0,1 Médecine générale ref ref ref ref ref 1,0 Médecine interne 1 -0,5 0,3 3,1 0,08 0,6 Médecine nucléaire 1 -1,2 0,4 9,4 0,002 0,3 Médecine physique et de réadaptation 1 -1,5 0,3 30,6 <,0001 0,2 Néphrologie 1 0,2 0,3 0,3 0,59 1,2 Neurochirurgie 1 0,1 0,6 0,0 0,93 1,1 Neurologie 1 -0,7 0,3 6,0 0,01 0,5 Oncologie 1 -1,0 0,3 13,2 0,0003 0,4 Ophtalmologie 1 -0,3 0,3 1,2 0,27 0,7 ORL et chirurgie cervico faciale 1 -0,7 0,3 5,8 0,02 0,5 Pédiatrie 1 -0,6 0,2 9,3 0,002 0,6 Pneumologie 1 -0,7 0,3 6,7 0,01 0,5 Psychiatrie 1 -0,7 0,2 17,7 <,0001 0,5 Radiodiagnostic et imagerie médicale 1 -0,6 0,2 7,1 0,01 0,6 Rhumatologie 1 -0,9 0,3 10,7 0,001 0,4 Santé publique 1 -1,4 0,3 20,2 <,0001 0,2

Age 23 ans ou moins 1 -0,2 0,1 4,6 0,03 0,8 24 ans ref ref ref ref ref 1,0 25 ans 1 -0,1 0,1 3,3 0,07 0,9 26 ans 1 0,1 0,1 1,2 0,26 1,1 27 ans et plus 1 -0,1 0,1 0,8 0,38 0,9

38

5. Mobilité par UFR d’origine et par subdivision d’ accueil

Les interrégions Nord-Normandie et Nord-Est conservent une majorité de leurs étudiants (respectivement 56,3 % et 55,2 %). En revanche, la mobilité contrainte est majoritaire pour les candidats venant d’une autre subdivision qui y sont affectés (57,3 % pour le Nord-Normandie et 55,8 % pour le Nord-Est).

Tableau 28 : Mobilité selon l’interrégion et l’UFR d’origine

Interrégion UFR d'origine % de

candidats originaires

Candidats mobiles % de

mobilité choisie

% de mobilité

contrainte

Subdivision d'accueil

Effectif %

% de mobilité choisie

% de mobilité

contrainte Etudiants européens 0 213 100 - - - -

Ile-de-France

UNIVERSITE DE PARIS V - MEDECINE 59,0 429 41,0 63,6 36,4

- -

UNIVERSITE DE PARIS VI - MEDECINE 62,1 348 37,9 53,8 46,2 - -

UNIVERSITE DE PARIS XI - KREMLIN BICETRE 53,0 149 47,0 75,7 24,3 - -

UNIVERSITE DE PARIS XII - CRETEIL 68,7 179 31,3 37,5 62,5 - -

UNIVERSITE DE PARIS XIII - BOBIGNY 61,2 121 38,8 66,0 34,0

- -

UNIVERSITE PARIS VII MEDECINE 65,3 386 34,7 62,7 37,3 - -

UNIVERSITE VSQ (ex-PARIS V) - PARIS IDF OUEST 58,0 131 42,0 58,2 41,8 - -

Ensemble Ile-de-France 61,6 1 743 38,4 60,3 39,7

83,8 16,2

Auvergne-Rhône-Alpes

UNIVERSITE DE CLERMONT-FERRAND 51,7 172 48,3 75,9 24,1

42,6 57,4

UNIVERSITE DE GRENOBLE 40,0 170 60,0 75,5 24,5 83,0 17,0

UNIVERSITE DE SAINT-ETIENNE 51,6 157 48,4 73,7 26,3 37,8 62,2

UNIVERSITE DE LYON 31,7 460 68,3 50,0 50,0 94,5 5,5

Ensemble Auvergne-Rhône-Alpes 40,0 959 60,0 61,4 38,6

76,0 24,0

Nord-Est

UNIVERSITE DE BESANCON 55,8 190 44,2 94,0 6,0 26,0 74,0

UNIVERSITE DE DIJON 39,7 252 60,3 87,5 12,5 33,6 66,4

UNIVERSITE DE NANCY 58,6 331 41,4 86,1 13,9 33,0 67,0

UNIVERSITE DE REIMS 41,6 226 58,4 93,2 6,8

19,5 80,5

UNIVERSITE DE STRASBOURG 55,1 336 44,9 32,5 67,5 79,0 21,0

Ensemble Nord-Est 50,9 1 335 49,1 76,5 23,5

38,8 61,2

Nord-Normandie

UNIVERSITE D'AMIENS 46,0 235 54,0 88,2 11,8 22,7 77,3

UNIVERSITE DE CAEN 45,6 228 54,4 87,9 12,1

32,8 67,2

UNIVERSITE DE LILLE 58,3 592 41,7 71,3 28,7 71,8 28,2

UNIVERSITE DE ROUEN 54,8 252 45,2 86,8 13,2 49,5 50,5

Ensemble Nord-Normandie 53,2 1 307 46,8 81,0 19,0

49,6 50,4

Ouest

UNIVERSITE D'ANGERS 23,0 183 77,0 77,3 22,7

71,3 28,7

UNIVERSITE DE BREST 52,9 172 47,1 85,2 14,8 44,4 55,6

UNIVERSITE DE NANTES 26,1 241 73,9 52,2 47,8 89,6 10,4

UNIVERSITE DE POITIERS 30,3 208 69,7 84,1 15,9 51,6 48,4

UNIVERSITE DE RENNES 35,7 235 64,3 45,7 54,3

83,8 16,3

UNIVERSITE DE TOURS 22,7 233 77,3 83,9 16,1 51,8 48,2

Ensemble Ouest 31,1 1 272 68,9 70,0 30,0

68,0 32,0

Sud

UNIVERSITE D'AIX MARSEILLE 56,5 347 43,5 58,3 41,7 79,2 20,8

UNIVERSITE DE MONTPELLIER 38,4 237 61,6 56,8 43,2

87,0 13,0

UNIVERSITE DE NICE 49,6 133 50,4 64,2 35,8 73,1 26,9

Ensemble Sud 49,2 717 50,8 58,8 41,2

81,3 18,7

Sud-Ouest

UNIVERSITE DE BORDEAUX 31,1 425 68,9 52,9 47,1 93,7 6,3

UNIVERSITE DE LIMOGES 29,8 141 70,2 91,9 8,1

22,6 77,4

UNIVERSITE DE TOULOUSE 48,7 122 96,7 66,9 33,1 85,3 14,7

Ensemble Sud-Ouest 35,9 796 64,1 63,7 36,3

83,1 16,9 Ensemble 47,6 8 129 52,4 68,2 31,8

68,2 31,8

Hors CESP

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6. Classement des étudiants par subdivision d’affec tation

Si l’Ile-de-France est la subdivision la plus représentée (17,9 % de l’ensemble des 8 342 étudiants affectés et 25,1 % des étudiants classés dans le 1er quart du classement), elle est cependant placée en 6ème position parmi les candidats classés dans le 1er quart du classement d’origine derrière Lyon, Nantes, Bordeaux, Montpellier et Toulouse.

Lyon enregistre effectivement 45,8 % de ses candidats dans le 1er quart du classement et seulement 6,9 % dans le dernier quart.

Tableau 29 : Classement des étudiants par subdivision d’affectation

Subdivision d'affectation Ensemble 1er quart du classement

d'origine Dernier quart du classement

d'origine

Effectif % Effectif % Part au sein de la subdivision (en %) Effectif % Part au sein de la

subdivision (en %) Aix-Marseille 442 5,3 132 6,0 29,9 142 7,2 32,1 Amiens 198 2,4 14 0,6 7,1 64 3,3 32,3 Angers 220 2,6 27 1,2 12,3 59 3,0 26,8 Antilles-Guyane 149 1,8 14 0,6 9,4 51 2,6 34,2 Besançon 206 2,5 25 1,1 12,1 62 3,2 30,1 Bordeaux 389 4,7 148 6,8 38,0 46 2,3 11,8 Brest 199 2,4 19 0,9 9,5 56 2,9 28,1 Caen 224 2,7 20 0,9 8,9 74 3,8 33,0 Clermont-Ferrand 206 2,5 33 1,5 16,0 58 3,0 28,2 Dijon 222 2,7 23 1,1 10,4 83 4,2 37,4 Grenoble 222 2,7 76 3,5 34,2 29 1,5 13,1 Ile-de-France 1 495 17,9 549 25,1 36,7 354 18,0 23,7 Lille 548 6,6 140 6,4 25,5 137 7,0 25,0 Limoges 103 1,2 4 0,2 3,9 32 1,6 31,1 Lyon 425 5,1 195 8,9 45,9 47 2,4 11,1 Montpellier 332 4,0 132 6,0 39,8 31 1,6 9,3 Nancy 314 3,8 42 1,9 13,4 113 5,8 36,0 Nantes 256 3,1 106 4,8 41,4 13 0,7 5,1 Nice 175 2,1 46 2,1 26,3 48 2,4 27,4 Océan Indien 106 1,3 13 0,6 12,3 11 0,6 10,4 Poitiers 225 2,7 16 0,7 7,1 73 3,7 32,4 Reims 202 2,4 17 0,8 8,4 74 3,8 36,6 Rennes 244 2,9 84 3,8 34,4 10 0,5 4,1 Rouen 258 3,1 41 1,9 15,9 96 4,9 37,2 Saint-Etienne 155 1,9 22 1,0 14,2 51 2,6 32,9 Strasbourg 285 3,4 85 3,9 29,8 20 1,0 7,0 Toulouse 340 4,1 125 5,7 36,8 63 3,2 18,5 Tours 202 2,4 39 1,8 19,3 66 3,4 32,7 Ensemble 8 342 100 2 187 100 26,2 1 963 100 23,5

Hors CESP