8
" ECHOS DES COLLINES" S S o o m m m m a a i i r r e e [email protected] Le journal de Kédougou Numéro: 02 Février 2012 E E d d i i t t o o r r i i a a l l Lecteurs et lectrices Pour ce mois « Echos des Collines »s’efforce de vous plonger au cœur de l’environnement. Pour ce faire nous tenterons de vous pro poser quelques conceptions que les populations de la commune de Kédougou se font par rapport à la problématique de la gestion des ordures dans notre cité.La citoyenneté étant au cœur des débats en ce moment crucial de la vie de notre nation, nous ne pourrons rester muets face aux comportements civiques responsables que doivent avoir les électeurs pendant la présidentielle de 2012. La communauté rurale de Dindéfélo est bien partie pour devenir une référence dans la région de Kédougou. Les amoureux de la culture et du sport trouveront aussi de quoi se faire plaisir. Des idées de solutions pour vaincre ces fléaux vous en trouverez dans ce numéro d’« Echos des Collines ». Certes les suggestions ne manqueront pas certainement par rapport aux idées développées ça et là dans ce présent numéro d’« Echos des Collines », le journal du Cmc de Kédougou, votre journal de proximi té par vous et pour vous. Le journal mensuel « Echos des Collines » sera toujours présent à vos côtés pour vous accompagner dans l’im mortalisation de vos activités. Adama Diaby, responsable du Pole Edition . R R é é d d a a c c t t i i o o n n

Echos des collines fevrier 2012

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Echos des collines fevrier 2012

" ECHOS DESCOLLINES"

SSoommmmaaiirreeEEdd ii ttoorrii aa ll--pprroobbll éémmaattii qquuee ddee ll aa ggeessttii oonnddeess oorrdduurreessddaannss ll aa ccoommmmuunnee ddeeKKééddoouuggoouuccuu ll ttuu rreeRRééttrroossppeeccttii vvee ssppoorrttii vvee 220011 11

"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48journal du Cmc de Kédougou e-mail : eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoommPériodicité mensuelleNuméro: 2Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimerie Dental Elh Amadou K Ba

Le journal de KédougouNuméro: 02 ­ Février 2012EEddiittoorriiaallLecteurs et lectricesPour ce mois « Echos des Collines »s’efforce de vous plonger aucœur de l’environnement. Pour ce faire nous tenterons de vous pro­poser quelques conceptions que les populations de la commune deKédougou se font par rapport à la problématique de la gestion desordures dans notre cité.La citoyenneté étant au cœur des débats ence moment crucial de la vie de notre nation, nous ne pourrons restermuets face aux comportements civiques responsables que doiventavoir les électeurs pendant la présidentielle de 2012.La communauté rurale de Dindéfélo est bien partie pour devenir uneréférence dans la région de Kédougou.Les amoureux de la culture et du sport trouveront aussi de quoi sefaire plaisir. Des idées de solutions pour vaincre ces fléaux vous entrouverez dans ce numéro d’« Echos des Collines ». Certes lessuggestions ne manqueront pas certainement par rapport aux idéesdéveloppées ça et là dans ce présent numéro d’« Echos desCollines », le journal du Cmc de Kédougou, votre journal de proximi­té par vous et pour vous. Le journal mensuel « Echos des Collines »sera toujours présent à vos côtés pour vous accompagner dans l’im­mortalisation de vos activités.AAddaammaa DDiiaabbyy,, rreessppoonnssaabbllee dduu PPoollee EEddiittiioonn .

RRééddaaccttiioonnAmadou Diop

Adama Diaby

Mamadou Cissé

Khoudousse Dial lo

Cheikhou Kéita

Page 2: Echos des collines fevrier 2012

EEnnvviirroonnnneemmeenntt::CCiittooyyeennss,, eexxpprriimmeezz ­­ vvoouuss ssuurr llaa pprroobblléémmaattiiqquuee ddeellaa ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoou­u­ggoouu.Micro­trottoir réalisé par AAddaammaa DDiiaabbyy

MMaammaaddoouu KKaa,,qquuaarrttiieerr GGoommbbaa : « Il est inaccep­table que des gens viennent déverser leurs orduresde toutes sortes dans de nos champs .La mairie doit nous aider sinon nous risquons denous affronter un jour avec ces gens qui viennent sa­lir nos champs."

FFaattoouu cciisssséé ,,qquuaarrttiieerr TTooggoorroo « Au lieu de s’adonnerà l’alcool et au banditisme, les jeunes devront aiderla municipalité en montant des comités de salubritéet des comités de vigilance contre toute personnequi salira les parties de la ville déjà débarrasséesdes ordures »BBoouubbaaccaarr DDiioopp,, qquuaarrttiieerr DDaannddéé­­mmaayyoo«Nous devons tous faire des efforts pour soutenirl’Etat, les associations de jeunes doivent s’entendrepour organiser de façon permanente des journéesd’investissement humain … ».

MMmmee CCiisssséé eennsseeiiggnnaannttee"Les ordures sont nuisibles à la santé, on devrait

procéder à une large sensibilisation des populationspour que les ordures ménagères soient levées. ilfaudrait aussi le concours de la mairie pour qu’il y'ait des dépotoirs à ordures.Les ordures constituentun problème de santé publique, en hivernage, ellespeuvent entrainer des maladies hydriques ; l’éter­nel message,c’est qu’il faut nettoyer et éloigner lesordures des maisons."AAmmaaddoouu KKeeiittaa,, qquuaarrttiieerr DDaannddéé­­mmaayyoo« Il est inacceptable que des gens viennent déver­ser des ordures de toutes sortes à la corniche ( kon­kodakhoto),la mairie doit déposer ici des poubellesqu’ elle va évacuer après… ».

SSaarraa DDiiaalllloo ,, qquuaarrttiieerr DDaallaabbaa« Il faut que dans chaque quartier les gens se mo­bilisent pour nettoyer leur quartier .Sans la collabo­ration entre les jeunes, la ville de Kédougou ne serajamais propre… ».SSoouunnttoouu CCaammaarraa,, qquuaarrttiieerr DDiinngguueessssoouu..« Il faut que les jeunes acceptent de travailler.S’il ya trop d’ordures dans une ville donc, il y ‘aura moinsde paix… ».

Page 3: Echos des collines fevrier 2012

BBaahh DDiiaakkhhaabbyy,, qquuaarrttiieerr TTooggoorrooIl faut que la mairie trouve un véhicule qui fera letour des quartiers pour le ramassage des ordures.Aussi personne ne doit plus compter sur l’autre pourla satisfaction de tous ses besoins.Tout ce que l’onpeut faire pour soi­ même tout de suite vaut mieuxque ce que l’autre fera pour moi après.Ne soyonspas trop attentistes, nettoyons nos maisons et nosquartiers tout de suite… »Les ordures exposent pourtant la population àd’énormes problèmes sur les plans économique so­cial et sanitaire .

OOrrdduurreess eett ééccoonnoommiiee ::Les ordures peuvent constituer un obstacle au déve­loppement du tourisme dans la région de Kédou­gou.Une ville truffée d’ordures ne sera jamaisconvoitée par les touristes qui sont généralementdes porteurs de projets de développement.Lorsqu’ilstourneront le dos à la région de Kédougou ce seraune véritable catastrophe, d’autant plus que de nosjours l’accent est de plus en plus mis sur l’écotou­risme, un tourisme durable et responsable.Toutefoissi la destination Kédougou est abandonnée, cela vabeaucoup influer sur le chiffre d’affaires des gérantsde campements qui n’auront plus la possibilité d’em­ployer autant de jeunes au chômage.Combien de fa­milles qui profitaient des retombées du tourisme àtravers les métiers de leurs enfants comme guidesou accompagnateurs de touristes vont souffrir decette situation?Les artisans et les vendeurs et lescommerçants n’auront plus la possibilité d’écoulerrapidement leurs produits.

OOrrdduurreess eett ccoohhééssiioonn ssoocciiaallee ::Lorsqu’elles sont mal gérées, les ordures peuventêtre à l’origine de plusieurs conflits interpersonnelsqui pourront aboutir au désastre.Un simple citoyenpeut –il se permettre d’interdire à son voisin de dé­verser des déchets dans un coin du quartier ou debrûler des ordures entassées à la devanture de samaison sous prétexte que la fumée dérange?La ré­ponse qu’il attendrait serait toujours : « La ruen’appartient à personne, j’en ferai ce que je voudrai,tu penses que tu es plus propre que moi… Et voilàc’est parti pour une querelle intestine entre deux voi­sins.Ce conflit va certainement aboutir au clivageentre deux familles qui partageaient tout en­semble.Des relations séculaires sont vite brisées parun problème qui devrait pourtant trouver solution sichacune des deux parties avait pris le soin de s'in­téresser à la problématique de la gestion des or­dures.Le reflexe de chacun devrait être de ne jamaissalir ou salir moins et nettoyer juste aprés avoir sali.

Page 4: Echos des collines fevrier 2012

QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ssoocciioo­­ééccoonnoommiiqquueess eett eennvvi­i­rroonnnneemmeennttaauuxx lliiééss àà uunnee mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeess oor­r­dduurreess??Kédougou est une région pluvieuse, avec la pluie,les points d’eau, les dépôts sauvages cela peutcréer des problèmes du coté santé humaine ani­male.Les ordures, peuvent nuire à la santé humaine,quand on n’est pas sain, impossible de se donneraux activités économiques, on se rend souvent à l’hô­pital pour payer des ordonnances.Et pourtant toutcet argent dépensé pouvait servir à d’autres fins.Lesordures drainées par les eaux de ruissellement versle fleuve peuvent affecter la pêche continen­tale.Une fois pollué, le fleuve ne disposera plus d’as­sez de poissons et les pécheurs risquent de perdreune source de revenus importante.Les ordurespolluent la terre et l’atmosphère, Avec le brûlagecertaines substances comme les dioxines peuventse dégager parce que les populations brûlentn’importe quelles ordures des matières en plastique,des déchets magnétiques entre autres, ces compor­tements peuvent nuire à la santé humaine et ani­male.Avec la lutte contre les changementsclimatiques, on ne peut pas accepter que les gensbrûlent à l’air libre leurs ordures car cela peut polluerl’atmosphère. Par le phénomène du ruissellement,l’eau peut drainer avec elle toutes les ordures et celapeut polluer les cours d’eaux (fleuves, marigots….).La nappe est utilisée directement par les popula­tions, avec le phénomène de l’infiltration, la nappe

phréatique peut être polluée par les ordures en­fouies ou jetées n’importe comment.

QQuueelllleess ssoonntt lleess ppeerrssppeeccttiivveess eett lleess ssoolluuttiioonnss eennvvi­i­ssaaggeeaabblleess??Nous sommes en train de réfléchir sur commentmettre en place un système de gestion des ordurespour débarrasser Kédougou de ses orduresNous mettrons l’accent sur le ramassage des or­dures, le choix d’un dépotoir et débarrasser totale­ment Kédougou de ses dépotoirs sauvages.

Page 5: Echos des collines fevrier 2012

QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ssoocciioo­­ééccoonnoommiiqquueess eett eennvvi­i­rroonnnneemmeennttaauuxx lliiééss àà uunnee mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeess oor­r­dduurreess??Kédougou est une région pluvieuse, avec la pluie,les points d’eau, les dépôts sauvages cela peutcréer des problèmes du coté santé humaine ani­male.Les ordures, peuvent nuire à la santé humaine,quand on n’est pas sain, impossible de se donneraux activités économiques, on se rend souvent à l’hô­pital pour payer des ordonnances.Et pourtant toutcet argent dépensé pouvait servir à d’autres fins.Lesordures drainées par les eaux de ruissellement versle fleuve peuvent affecter la pêche continen­tale.Une fois pollué, le fleuve ne disposera plus d’as­sez de poissons et les pécheurs risquent de perdreune source de revenus importante.Les ordurespolluent la terre et l’atmosphère, Avec le brûlagecertaines substances comme les dioxines peuventse dégager parce que les populations brûlentn’importe quelles ordures des matières en plastique,des déchets magnétiques entre autres, ces compor­tements peuvent nuire à la santé humaine et ani­male.Avec la lutte contre les changementsclimatiques, on ne peut pas accepter que les gensbrûlent à l’air libre leurs ordures car cela peut polluerl’atmosphère. Par le phénomène du ruissellement,l’eau peut drainer avec elle toutes les ordures et celapeut polluer les cours d’eaux (fleuves, marigots….).La nappe est utilisée directement par les popula­tions, avec le phénomène de l’infiltration, la nappe

phréatique peut être polluée par les ordures en­fouies ou jetées n’importe comment.

QQuueelllleess ssoonntt lleess ppeerrssppeeccttiivveess eett lleess ssoolluuttiioonnss eennvvi­i­ssaaggeeaabblleess??Nous sommes en train de réfléchir sur commentmettre en place un système de gestion des ordurespour débarrasser Kédougou de ses orduresNous mettrons l’accent sur le ramassage des or­dures, le choix d’un dépotoir et débarrasser totale­ment Kédougou de ses dépotoirs sauvages.

CCuullttuurree::LLee hhiipp­­hhoopp,, ppaassssiioonn ddee llaa jjeeuunneessssee ddee KKééddoouuggoouu..DDaannss ccee nnuumméérroo «« EEcchhooss ddeess ccoolllliinneess »» rreettrraaccee iicciillee ppaarrccoouurrss dd’’AAbbddoouu DDiioouuff SSyyllllaa ddiitt DDjj pplleexx,, uunn jjeeuunneeaarrttiissttee ccoommppoossiitteeuurr,, eennsseeiiggnnaanntt ddee pprrooffeessssiioonn qquuiiss’’eesstt iinnvveessttii ddaannss llaa mmuussiiqquuee ((RRaapp && RReeggggaaee)) dde­e­ppuuiiss pplluuss ddee ddiixx aannss..

CCoommmmeenntt aavviieezz­­vvoouuss eeuu llee ggooûûtt ppoouurr llaa mmuussiiqquuee ??« Les grands chanteurs que j'écoutais quand j’étaisenfant m’ont beaucoup influencé. Alors leurmanière de dénoncer les maux de la société estrestée ancrée dans ma tête. J'ai dit que cela pouvaitpourtant me donner la possibilité de combattre lesmauvais comportements de certains citoyens ausein de ma localité. J’ai fait ma première sortieavec Benoit, un camarade de classe. Dans un pre­mier temps, nous avons sorti un son sur le VIH /sidaet ça a bien impressionné les amateurs de rap. Parla suite, je suis monté plusieurs fois sur podiumpour des prestations que le public kédevin a ap­précié d’ailleurs. Et je profite de cette occasion pourremercier fortement ce public qui m’a propulsé audevant de la scène.OOnn rreeccoonnnnaaiitt àà cceerrttaaiinnss aarrttiisstteess lleeuurr ccoommbbaattiivviittééccoonnttrree lleess ffllééaauuxx ddee llaa ssoocciiééttéé,, ffaaiitteess­­vvoouuss ppaarrttiiee ddeecceess aarrttiisstteess ddéénnoonncciiaatteeuurrss ??On ne fait pas gratuitement le rap ou le reggae. Jelutte surtout contre l’injustice, la violence. Je mebats pour l’équité des genres et pour l'emploi dé­cent des jeunes, mais aussi la sensibilisation sur lesmaladies occupe une place de choix dans mes acti­vités d’artiste, compositeur et animateur à la radiocommunautaire de Kédougou.QQuueelllleess ssoonntt lleess ddiiffffiiccuullttééss qquuee vvoouuss rreennccoonnttrreezz ??Dans le milieu du hip­hop, les difficultés ne

manquent pas. Vous savez, dans ce milieu, il fautrédiger des textes et passer à l’enregistrement.Beaucoup parmi ceux qui nous aidaient à enre­gistrer nous faisaient valser .Ils nous fatiguaient àfaire des va et vient incessants. Je me suis dit qu’ilfallait partir à Dakar pour me faire produire dansles plus grands studios. Quand j'y suis allé en2001 j'ai réécris mon texte sur le Sida en Reggae etbeaucoup de gens ont apprécié.AAvviieezz­­vvoouuss ppaarrttiicciippéé àà ddeess ccoommppééttiittiioonnss ??Ah oui c’est évident et indispensable pour tout rap­peur, il faut autant que faire se peut participer àdes compétitions pour mesurer ses talents. Il n’y apas longtemps, j’ai participé à une compétition na­tionale de hip­hop. Ensuite je me suis rendu enGuinée Conakry avec un autre ami rappeur du nomde Mbaye Djt .Et nous avons remporté le prix de­vant des rappeurs Guinéens et Maliens ».QQuueellss ssoonntt vvooss rrêêvveess ??« Le rêve qui me tient à cœur c’est celui de me re­trouver un jour dans le cercle restreint des grandschanteurs. C’est pourquoi, aujourd’hui je m’appe­santis plutôt sur le Reggae .QQuu’’eesstt ccee qquuee vvoouuss ddéépplloorreezz llee pplluuss ??« Il n’y a pas d’union entre nous les chanteurs ici àKédougou, c’est vraiment regrettable» .

Entretien réalisé par KKhhoouuddoouussssee DDiiaalllloo

Page 6: Echos des collines fevrier 2012

SSoocciiééttéé:LLeess ffeemmmmeess ddee DDiinnddééfféélloo àà ll''ééccoollee ddee llaa ddéémmooccrraattiieeeett ddee llaa cciittooyyeennnneettééLL’’AAssssoocciiaattiioonn dd’’AAppppuuii aauuxx IInniittiiaattiivveess LLooccaalleess eett àà ll’’EEn­n­vviirroonnnneemmeenntt ((AAIILLEE)) ddee DDiinnddééffeelllloo vviieenntt dd’’oorrggaanniisseerreenn ppaarrtteennaarriiaatt aavveecc llaa ffoonnddaattiioonn KKoonnrraadd AAddeennaauueerruunnee sseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee ccaappaacciittééss aauu pprrooffiittddeess ffeemmmmeess ddee llaa ccoommmmuunnaauuttéé rruurraallee ddee DDiinnddééffeelllloo..

Le contexte politique actuel du Sénégal constituel’un des motifs qui justifient la tenue de cet ate­lier.Les femmes de la communauté rurale de Dindé­félo restaient jusque là plongées dans une profondeignorance de leurs droits civiques .Et beaucoupd’entre elles subissaient toutes sortes de pressionsau moment des échéances électorales. Au lieu d’êtreun atout pour la prise en charge de leurs différentespréoccupations, la forte représentativité de femmesdans l’électorat a longtemps été synonyme de « bé­tail électoral ».

La fondation Konrad Adenauer très soucieuse de ladéfense des principes de démocratie et de citoyenne­té ne pouvait pas rester muette face à cette situa­tion. Ainsi a­t­elle soutenu l’Association d’Appui auxInitiatives Locales et à l’Environnement de Dindéfello

(AILE) pour l’organisation de cet atelier. « En cettepériode de précampagne, il est important de sensibi­liser les femmes sur les pouvoirs qu’elles ont de às’impliquer dans le processus électoral, les formerpour ne pas commettre des erreurs qui leur serontfatales après » a précisé Mme Ute Bocandé, la char­gée de programme de la fondation Konrad Ade­nauer.Elles ont été une quarantaine de femmesévoluant dans différents groupements de promotionféminine de la communauté rurale de Dindéfélo àprendre part à cette session de formation..Pendantdeux jours, du 18 au 19 janvier 2012, sous la pen­sée éclairée des responsables de l’Association AILEles participantes à cet atelier ont été initiés auxprincipes de démocratie et de citoyenneté. Elles sesont rendu compte que la femme a aussi le droit aumême titre que l’homme de contribuer de façon effi­ciente à la construction de la nation en participant aulibre choix de ses dirigeants. Afin de combler un videlongtemps et toujours laissé par les leaders poli­tiques, les facilitateurs de l’AILE ont mis un accentparticulier sur la formation sur la pratique du vote.Pour ce faire ils se sont fixé un certain nombre d’ob­jectifs. Il s’agit entre autres de former les femmespour qu’elles ne puissent plus être influencés dansleurs choix, former les femmes pour qu’ellespuissent s’acquitter convenablement de ce devoir ci­vique.Au delà de la présidentielle de février 2012qui s’annonce tendue pour beaucoup d’observa­teurs, l’AILE n’a pas lésiné le temps et les idéespour sensibiliser davantage les femmes pour l’adop­tion de certains comportements.

« Nous avons mis l’accent sur la tolérance et lapaix car sans ces éléments on ne pourra jamais of­frir aux femmes l’opportunité d’exercer librement le

Page 7: Echos des collines fevrier 2012

RRééttrroo--SSppoorrtt 22001111:ppaarr MMaammaaddoouu CCiisssséé

2011 n'a pas été une année de repos pour les spor­tifs de la région de Kédougou. Cette terre deshommes, terre pétrie de jeunes sportifs talentueux avibré au rythme du football après une légère période

de flottement. Les pratiquants des autres disiplinescontinuaient quand­même leurs entrainementsailleurs.La reprise des activités sportives n’a pas tar­dé avec le démarrage du tournoi de l'amitié qui re­groupait une dizaine d'équipes de la commune .Cetournoi a été organisé par Omar Bongo et les jeunesde Dandé Mayo au terrain Diadié Ba de Kédougou.Des équipes très bien construites à l’image d’AfiaDandé­mayo 1, lawol tamba, Mosquée1, Diao Teamentre autres. Une finale remportée par l'académiesalif Diao sur le score d’un but à zéro face auxjeunes de la mosquée qui n'avaient pas démérité.Enjuin dans le cadre de la tripartite, un tournoi a réunile cercle de Kéniéba(Mali),la gazelle de Kédou­gou(au Sénégal)et le Football club mont Loura deMaali (Guinée Conakry). Au sortir de ce tournoi,l’équipe de Kéniéba sortie victorieuse, le FC MontLoura s’est contenté de la deuxième tandis que lagazelle de Kédougou a fermé le podium en prenantla troisième place.Les sportifs de la région ont pusouffler quelques semaines au courant du mois dejuillet, période des d'examens scolaires.L’Associa­

vote qui est un droit civique reconnu pour tout ci­toyen se trouvant dans les conditions de l’exercer,surtout il ne faut pas sous­estimer les compétencesdes femmes… » a souligné Carim Camara, un desfacilitateurs de cette session de formation et parailleurs membre fondateur de l’AILE. Les dif­férentes bénéficiaires ont pris l’engagement de res­tituer fidèlement contenu de la formation au restede la population. Elles ont reçu des attestationspour immortaliser cette session de formation dedeux jours.Tout laisse croire que les femmes de la communau­té rurale sont ainsi suffisamment outillées pourvivre une période électorale apaisée.Correspondance ((AAddaammaa DDiiaabbyy))

Page 8: Echos des collines fevrier 2012

tion Sportive de la Corniche(ASCO) a pris départ le28 septembre pour les phases nationales séniors àKaolack.De cette participation très positive ASCOa laissé une bonne image de la région de Kédou­gou à Kaolack. Malgré ses faibles moyens ASCO,est revenue à la maison avec 3 précieux points, unrésultat insuffisant pour se qualifier en huitième definale. On se souvient encore de Raul Bindia, Ba­kary Sy, Toto, Amadou Woury, Kaladzé, Omar Di­eng entre autres...Meilleure occasion ne pouvaitêtre que celle­ci pour relancer Boubacar Camaral’entraineur adjoint de l’ASC ASCO qui a conduitl’équipe en compagnie de Djiby Diop.Après le re­tour de l’ASC ASCO à Kédougou, chacune desdeux zones a organisé sa finale comptant pour lechampionnat national populaire.

La finale de la zone1 a été parrainée par IbrahimaSolo Diallo, le deuxième adjoint au maire de la com­mune de Kédougou. La finale de la zone 2 parrai­née par Mamadou Diop alias Diop Dollar secrétaireélu du conseil régional a été remportée par l’ASCLT (Lawol­ Tamba).

La finale départementale tenue le 17 décembre2011 entre l’ASC LT et l’ASC Samécouta s’est sol­dée par la victoire de l’ASC LT sur la marque de 5buts a 0. Parrain de cette finale, Mamadou HadjiCissé, président de la chambre de commerce deKédougou offert une entrée gratuite en mettant lamain à la poche pour satisfaire la jeunesse. Par lamême occasion, il a décoré une trentaine d'an­ciennes gloires pour services rendus au football ké­dovin.Il s’agit entres autres d’ Elhadj Saliou Diaby,Malick Konaté,Djiby Diop,Omar Bongo Diallo,Mous­sa Sakho, Arfang Sylla,Bébé Cissokho,ArbyNdiaye,Mbemba Keita,,Ithiar Biadiar,feu­MamadouMbaye,Elhadj Ismaila Diouf,Malick Diouf .Les vain­queurs de cette finale de la phase départementaleédition 2011ont été distingués en médailles d’or.positivement été saluée par l'ODCAV de Kédougou,par la voix de son président, Kaounding Dansokho,a magnifié ce geste de Mamadou hadji Cissé quisauve ainsi les "navétanes" de la commune enacceptant de parrainer cette finale .En 2011, letournoi des pupilles a occupé une place de choixdans les activités sportives. Il s'est déroulé aucamp milliaire de Kédougou de janvier à juin2011.Ce tournoi a opposé les pupilles de l'école defootball Omar Bongo aux pupilles des autres écolesde foot.Pour raffermir davantage les liens d’amitiéentre les jeunes, certaines équipes de la région ontaussi effectué de nombreuses sorties pour jouerdes matchs amicaux dans les villages.La lutte aaussi occupé une partie du sport à Kédougou avecle gala du Cng/section Kédougou dirigé par Mama­dou Cheikh Fall.Kédougou a vibré au rythme dusport même si le football s'est taillé la part du lion.