229

Click here to load reader

Echanges B2 B

  • Upload
    walid17

  • View
    2.336

  • Download
    5

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Echanges B2 B

1Janvier –février 2008

De l’EDI à XML

Walid [email protected]

Page 2: Echanges B2 B

2Janvier –février 2008

Chapitre 0

Panorama des échanges B2B

De l’EDI à XML

Page 3: Echanges B2 B

3Janvier –février 2008

• Définition La notion d'e-business recouvre les différentes applications possibles

de l'informatique faisant appel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour qu'une entreprise telle qu'une PME:

traite de façon efficace ses relations avec des organisations externes ou des particuliers,

développe de nouvelles opportunités d'affaires.Les technologies utilisées sont principalement celles de l'internet et

des serveurs Web.Le schéma ci-dessous illustre ces multiples relations de

communication d'information d'une PME avec l'extérieur: échanges de documents, accès à  des services, consultation de sources d'information, etc.

Qu'est-ce que l'e-business?

Page 4: Echanges B2 B

4Janvier –février 2008

Les communications d'information des PME

Page 5: Echanges B2 B

5Janvier –février 2008

Définition et classification

Le Business to Business (B to B) concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des échanges d'information d'une entreprise avec d'autres entreprises: fournisseurs, sous-traitants, clients,

prestataires de services, organismes financiers, etc.

Page 6: Echanges B2 B

6Janvier –février 2008

Classification• De nombreux ouvrages et revues consacrés à  l'e-business

classent les modèles B to B sur la base des formes d'intégration décrites ci-dessus. Cette approche n'est pas significative pour les PME car la problématique envisagée s'applique essentiellement aux grandes entreprises et aux sociétés multinationales.

• Le premier critère de classification proposé concerne la finalité des échanges d'information d'une PME avec d'autres entreprises. Sur la base de ce critère, on distinguera trois modèles B to B:

• le modèle des relations transactionnelles;• le modèle d'intégration des processus;• le modèle de partage des ressources.

Page 7: Echanges B2 B

7Janvier –février 2008 Automatisation interne

Page 8: Echanges B2 B

8Janvier –février 2008

Déroulement du cours

• Introduction générale :

Objectifs du coursIntroduction : Panorama des échanges B2B

• Partie 1 :

Les échanges de données informatisées (EDI)

• Partie 2 :

Les technologies XML

Page 9: Echanges B2 B

9Janvier –février 2008

Les échanges B2B et Technologies de l’EDI à XML

Introduction générale

Page 10: Echanges B2 B

10Janvier –février 2008

Objectifs du cours

Les échanges dans l’entreprise

B2Bi

Banques

Transports

Sous-traitants

Distributeurs

EAI

StocksProduction

Back office

Frontoffice

Comptabilité

CommercialMarketing Echanges B2B

Echanges B2B

Page 11: Echanges B2 B

11Janvier –février 2008

Objectifs du cours

• Un double objectif

Faire un panorama marketing et technologique des deux technologies d’échanges B2B les plus utilisées :

EDI (Electronic Data Interchange)

XML (eXtensible Markup Language) Présenter l’impact business et économique de la dématérialisation des échanges B2B

Page 12: Echanges B2 B

12Janvier –février 2008

Les échanges B2BTechnologies et marchés :

de l’EDI à XML

Page 13: Echanges B2 B

13Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

Echange B2B :

Tout type d’échange électronique entre deux organisations :

• 2 sociétés commerciales (B2B)

• 1 société commerciale et 1 administration (B2A)

Les échanges B2B peuvent être de nature :

• administrative

• commerciale

• technique

Page 14: Echanges B2 B

14Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

Type d’échange Acteurs de l’échange Informations échangées

AdministratifAdministrations

Sociétés commerciales

• Informations comptables

• Informations fiscales

• Informations juridiques

• Informations sociales

CommercialSociétés commerciales

Grand public

• Accusé de réception

• Demande de livraison

• Facturation client

• Passage de commande

• Ordre de paiement

Technique Sociétés commerciales

• Documents techniques

• Etat des stocks

• Etat de la production

• Informations logistiques

Page 15: Echanges B2 B

15Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

MessageEntreprise 2

Réseauinformatique

Réseauinformatique

Un échange électronique

B2B isolé

• communication par messages• seulement 2 acteurs concernés

Message

Message B2B : information métier normalisée échangée électroniquement

Entreprise 1

Page 16: Echanges B2 B

16Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

MessageEntreprise 2

la normalisation est fondamentale car les messages B2B

s’échangent au sein de réseaux métiers

Message

Message B2B : information métier normalisée échangée électroniquement

Entreprise 3Message

Réseauinformatique

Réseauinformatique

Entreprise 1

Page 17: Echanges B2 B

17Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

• Technologies d’échanges de données informatisées (EDI) Deux grandes normes de messages métiers :

EDIFACT XML

• Technologies de portails Places de marchés Portails B2B

• Technologies réseaux Intranets Extranets

Segmentation technologique du marché des échanges électroniques B2B

Page 18: Echanges B2 B

18Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

Technologie utilisée

Fonctionnalité principale

Initiateur de l’échange

Utilisateurs

Technologies EDI

Station EDI Echanges métiers Grands comptes Middle-market

Serveur B2B Echanges métiers Grands comptes Grands comptes

Technologies de portail

Portail B2B Gestion de la relation client Société commerciale Clients

Place de marchéGestion des achats

(sourcing, procurement)Grands comptes Middle-market

Technologies réseaux

Intranet/ExtranetGestion de projets

(entreprise étendue)Grands comptes

Partenaires de niveau 1

Typologies de marché et types de technologies

Page 19: Echanges B2 B

19Janvier –février 2008

Les échanges électroniques B2B

• Marché des échanges de données informatisées (EDI) Echanges inter-entreprises de données métiers via des messages normalisés

• Marché des portails B2B Gestion des relations commerciales d’une entreprise avec ses clients

• Marché des places de marché Gestion des opérations d’achat (sourcing/procurement) des grands comptes

• Marché des technologies réseaux Gestion des projets de grande ampleur au sein d’une entreprise étendue

Segmentation marketing du marché des échanges électroniques B2B

Sous l’angle IT

Page 20: Echanges B2 B

20Janvier –février 2008

Transporteurs

Demandes de livraison

Banques

Ordres de mise en paiement

Fournisseur 1

Fournisseur 2

Fournisseur 3

Grand compte

Commandes

Réseau à valeur

ajoutée (VAN)

Réseau à valeur

ajoutée (VAN)

Accusés de réception

Les échanges EDI

Page 21: Echanges B2 B

21Janvier –février 2008

Acteurs du marché de l’EDI

Rôles et fonctions

Grands comptes

• Gestion des échanges métiers au sein de leurs réseaux de fournisseurs et de sous-traitants

• Initiateurs de la mise en place d’infrastructures EDI

Fournisseurs

• Gestion des relations commerciales avec les grands comptes qui sont leurs clients

• Utilisation interne

Opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (VAN)

• Gestion des infrastructures réseaux

• Confidentialité, sécurité et historisation des transactions

Transporteurs Transports des marchandises

Banques Gestion des transactions financières

Les échanges EDI

Page 22: Echanges B2 B

22Janvier –février 2008

Les portails B2B

Serveur duportail B2B

Internet Internet

Portail B2B : portail Internet « classique » auxquels peuvent accéder les clients professionnels d’une société commerciale

Technologies sous-jacentes :serveur d’application + technologies Web

Entreprise 1

Entreprise 2

Entreprise 3

Page 23: Echanges B2 B

23Janvier –février 2008

Les places de marché

Grand compte 1

Fournisseur 1

Fournisseur 2

Fournisseur 3

Grand compte 2

Internet Internet Internet Internet

Serveur de place de marché

Technologies sous-jacentes :serveur d’application + technologies spécifiques pour les places de marché

Place de marché :portail Internet collaboratif permettant de gérer les relations commerciales entre acheteurs et vendeurs

Page 24: Echanges B2 B

24Janvier –février 2008

Les places de marché

1. Fonction d’une place de marché :Mise en relation de différentes catégories d’acteurs économiques :

• des acheteurs

• des vendeurs

La place de marché est un intermédiaire commercial « en ligne » !

2. Offre de valeur :• Pour l’acheteur :

Accès à une offre importante et cibléeAchat au meilleur prix grâce à un mécanisme d’enchères inversées

• Pour le vendeur :

Accès à un large panel de clients Vente de fins de stocks ou d’excédents de production

et en bénéficiant de nombreux services de gestion des achats à coûts mutualisés.

Page 25: Echanges B2 B

25Janvier –février 2008

Les places de marché

3. Fonctionnalités offertes :• Au niveau du « sourcing » (recherche de vendeurs) :

Sélection d’un pull de vendeurs

Gestion de la mise en concurrence des vendeurs (enchères inversées)

Gestion collaborative de la finalisation du processus d’achat (contrat)

• Au niveau du « procurement » (gestion de l’approvisionnement) :

Gestion de stocks

Gestion des ré-approvisionnements

Suivi de la chaîne logistique

i.e. les fonctions classiques d’un ERP ou d’un système de SCM offertes en mode ASP (Application Service Provider).

Page 26: Echanges B2 B

26Janvier –février 2008

Les places de marché

Un exemple typique d’une bonne idée apparente …

… mais structurellement vérolée !

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Nombre de places de marchés dans le monde

500

2.000

10.000

Contraction du marché :

• Disparition des « pure players » • Regroupement de places de marché

• Disparition des sociétés de technologies spécialisées

Consolidation du marché :

• Des « click and mortar » et 1 « pure player » (eBay)• Leaders technologiques (Oracle, IBM, etc)

Page 27: Echanges B2 B

27Janvier –février 2008

Les places de marché

Un business model …• Modèle de revenu : royalties sur les montants des transactions

… incohérent• Mieux fonctionne la place de marché, plus la marge des vendeurs est réduite,

• Et plus fort est le poids des royalties sur la marge qui reste aux vendeurs une fois la négociation terminée

Conséquences :

• Retrait de nombreux vendeurs après des tentatives initiales

• Finalisation des transactions en dehors de la place de marché

Baisse de la marge des vendeurs Réduction supplémentairede cette marge par les royalties

Page 28: Echanges B2 B

28Janvier –février 2008

Les places de marché

… qui cherche toujours son équilibre économiqueNécessité de capturer des marchés – i.e. des vendeurs et des acheteurs – d’une surface suffisamment vaste pour assurer la viabilité économique d’une place de marché …

• Investissements initiaux très importants

• Coûts de fonctionnement importants

• Marges financières très faibles

L’équilibre n’est donc pas garanti vue la lenteur de pénétration du concept de place de marché dans les milieux industriels.

Le concept survivra t-il !?

Page 29: Echanges B2 B

29Janvier –février 2008

Les intra/extra-nets

Grand compte

Partenaire 3

Partenaire 2

Partenaire 1

Extranet Extranet

Intranet étendu

Technologies sous-jacentes :Intranet + serveurs d’applications + VPN

Extranet :Intranet étendu permettant d’assurer les relations inter-partenaires dans le cadre de la gestion de projets industriels de grande ampleur

Page 30: Echanges B2 B

30Janvier –février 2008

Conclusion

Technologies d’échanges B2B

Maturité technologique Maturité du marché

Technologies EDI De faible à forte Forte

Portails B2B Très faible De faible à forte

Places de marché Très forte Très faible

Extranet Moyenne -

Page 31: Echanges B2 B

31Janvier –février 2008

Conclusion

Technologies d’échanges B2B

Maturité technologique Maturité du marché

Technologies EDI De faible à forte Forte

Portails B2B Très faible De faible à forte

Places de marché Très forte Très faible

Extranet Moyenne -

Page 32: Echanges B2 B

32Janvier –février 2008

Les échanges B2Bde l’EDI à XML

Chapitre 1

Les échanges EDI

Page 33: Echanges B2 B

33Janvier –février 2008

Plan du cours

• Les principes constitutifs des échanges EDI

Organisation d’un échange EDI Normes EDI : EDIFACT, XMLs Infrastructure informatique

• Le marché de l’EDI Les acteurs du marché Business models Evolution à court et moyen terme

• Les principales technologies EDI

• Mise en œuvre d’un projet EDI

• Etude de cas Traçabilité de production industrielle

Page 34: Echanges B2 B

34Janvier –février 2008

Organisation d’un échange EDI

• EDI : en anglais : Electronic Data Interchange en français : Echange de Données Informatisées

i.e. échange normalisé d’informations en mode électronique entre des acteurs professionnels

• Formats d’échange normalisés (accords inter acteurs)

Normalisation des structures (syntaxe) Normalisation des contenus (sémantique)• Mécanismes automatisés de traitement Technologies de traitement des messages B2B Intégration dans des processus métiers

Page 35: Echanges B2 B

35Janvier –février 2008

Organisation d’un échange EDI

Informationsélémentaires

Fabricationdu

message

Les étapes de fabrication d’un message B2B

Extractiondes

données

VAN / Internet /Intranet

Envoi

Message

Format normalisé :XML ou EDIFACT

Message B2B : information métier normalisée échangée électroniquement

Page 36: Echanges B2 B

36Janvier –février 2008

Organisation d’un échange EDI

• Condition sine qua non de l’EDI : des acteurs qui se connaissent et partagent des règles communes

L’EDI est très fortement lié à des communautés métiers.

Processus de mise en place d’un échange EDI :

• Etape 1 : Accord d’échange Juridique : mise en place du cadre contractuel Technique : choix des formats de messages

• Etape 2 : Choix et mise en place des infrastructures informatiques de gestion automatisée des échanges B2B

Page 37: Echanges B2 B

37Janvier –février 2008

Transporteurs

Demandes de livraison

Banques

Ordres de mise en paiement

Fournisseur 1

Fournisseur 2

Fournisseur 3

Grand compte

Commandes

Réseau à valeur

ajoutée (VAN)

Réseau à valeur

ajoutée (VAN)

Accusés de réception

Organisation d’un échange EDI

Page 38: Echanges B2 B

38Janvier –février 2008

Organisation d’un échange EDI

De très nombreuses catégories d’échanges EDI :

• selon la nature des messages échangés : échanges commerciaux, administratifs, etc

• selon le format des messages échangés : normes EDIFACT, XMLs

• selon le réseau de communication sous-jacent : VAN, Intranet, Internet sécurisé

• selon l’infrastructure logicielle utilisée : stations EDI, serveur B2B, Web EDI

Il vaut mieux parler d’EDIs que d’EDI …

Page 39: Echanges B2 B

39Janvier –février 2008

Les grandes catégories d’échanges EDI

1994 20001996

Nombre de messages (en millions / an)

100

500

1998 2002

1.000

1.500

Doublement du trafic tousles deux ans en France !

Très forte évolution du trafic EDI …

Page 40: Echanges B2 B

40Janvier –février 2008

Les grandes catégories d’échanges EDI

... mais ratios relatifs assez stables des types d’échanges B2B

Nature de l’échangePourcentage relatif dans les

échanges EDI

Echanges commerciaux 60 %

Echanges administratifs 10 %

Echanges logistiques 25 %

Echanges bancaires 5 %

Page 41: Echanges B2 B

41Janvier –février 2008

Les grandes catégories d’échanges EDI

Les principaux types de messages B2B (France)

Type de message Nom

1995 1997 2000

Bons de commande ORDERS 32% 37% 23%

Factures INVOIC 13% 20% 22%

Bons de livraison DESADV 14% 12% 20%

Paiements PAYORD 2% 3% 5%

Autres messages - 38% 29% 31%

Pourcentage relatif dans

les échanges EDI

Page 42: Echanges B2 B

42Janvier –février 2008

Les grandes catégories d’échanges EDI

Les « autres » messages B2B (30% des échanges EDI) :

• accusés de réception (APERAK)

• informations de contrôle de transmission (CONTRL)

• ordres de transport (BAPLIE, COARRI)

• fiches produits (PRODAT, QUOTES)

• prévisions de livraison (DELJIT, DELFOR)

• transmission de catalogues prix / produits (PRICAT)

Page 43: Echanges B2 B

43Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Rappel :

EDI = échange normalisé d’informations inter-entreprises en mode électronique

XMLEDIFACT

• L’EDI ne se réduit pas à EDIFACT !

• L’EDI et XML ne s’opposent pas !

Page 44: Echanges B2 B

44Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Echanges B2B - un peu d’histoire

• Début des années 1980 : Premières infrastructures EDI Nombreux standards professionnels de fait

• 1988 : EDIFACT – norme ISO 9735 / ONU Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport 80 à 90 % des échanges B2B existants

• 1998 : XML – norme ISO 8879 / W3C Standard émergent en matière d’échanges B2B Utilisé par de nombreux projets récents

Page 45: Echanges B2 B

45Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

EDIFACT : Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport

Un ensemble de règles syntaxiques

Des dictionnaires de références qui décrivent la structure syntaxique et sémantique des

constituants de base d’un message EDIFACT

Page 46: Echanges B2 B

46Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

UNH segment segment segment segment UNT

donnée simplecode + donnée composite

valeurcode code donnée simple donnée simple

code valeur code valeur

Structure (simplifiée) d’un message EDIFACT

Page 47: Echanges B2 B

47Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Les 10 premiers segments (sur 216) du message ORDERS (bon de commande)

• UNH – Entête de message : identification du message

• BGM – Début du message : identification de la commande

• DTM – Date, heure ou période : date de commande

• PAI – Instructions de paiement : de la commande (facultatif)

• ALI – Informations complémentaires : conditions particulières liées à la commande (facultatif)

• IMD – Description de l’article : description générale de la commande

• TFX – Texte en format libre : complément d’information (facultatif)

• GR1 – Groupe de segments 1 : références globales du message

• RFF – Référence : référence interne du message

• DTM – Date, heure ou période : date de la référence du segment RFF

Page 48: Echanges B2 B

48Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Le début du segment UNH d’identification du message

• UNH

• S009

• 0065 ORDERS

• 0052 D

• 0054 96A

• 0051 UN

La donnée composite S009

Page 49: Echanges B2 B

49Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Une version XML du débutdu segment UNH d’identification du message

• <UNH>• <COMPOSITE code = « S009 »>• <NOM code=« 0065 »> ORDERS </NOM>• <REF1 code = « 0052 »> D </REF1>• <REF2> code = « 0054 »> 96A </REF2>• <ORGANISME code =« 0051 »> UN </ORGANISME>• </COMPOSITE>• <COMPOSITE code = « S011 »>• …• </COMPOSITE>• </UNH>

Page 50: Echanges B2 B

50Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Différences fondamentales entre EDIFACT et XML

EDIFACT XML

Organisation de l’information

Organisationpositionnelle

Organisation nonpositionnelle

Méta-donnéesPas de méta-données

dans le messageMéta-données internes

au message

Outils d’analyse Outils ad hoc Outils génériques

Page 51: Echanges B2 B

51Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

XML / EDI : récupérer l’acquis d’EDIFACT en XMLmais repenser aussi l’EDI en XML …

EDIFACT XML

Organisation de l’information

Organisationpositionnelle

Organisation nonpositionnelle

Méta-donnéesPas de méta-données

dans le messageMéta-données internes

au message

Outils d’analyse Outils ad hoc Outils génériques

Page 52: Echanges B2 B

52Janvier –février 2008

Les principales normes EDI

Evolution des normes EDI

• Période 2000-2002 : Disparition des anciens formats propriétaires (GENCOD/EAN, GALIA) par convergence vers EDIFACT

• Période 2001-2002 : Apparition et développement des premières infrastructures EDI basées sur Internet et sur XML /EDI

• Horizon 2004-2005 : • Amplification prévue de ce mouvement à l’horizon

• Horizon 2010 :• Remplacement d’EDIFACT par XML / EDI

Page 53: Echanges B2 B

53Janvier –février 2008

L’infrastructure informatique de l’EDI

Données

Rôle : traitement des messages B2B en émission et en réception

Rôle : transmission sécurisée, gestion des erreurs de transmission et historisation des messages B2B

Technologie EDI

Message

Intrane

t

Intrane

t

Réseau à valeur ajoutée (VAN)

Réseau à valeur ajoutée (VAN)

Destinataire

ExpéditeurEntreprise

Page 54: Echanges B2 B

54Janvier –février 2008

L’infrastructure informatique de l’EDI

Technologie EDI

Message

Intrane

t

Intrane

t

Réseau à valeur ajoutée (VAN)

Réseau à valeur ajoutée (VAN)

Destinataire

ExpéditeurEntreprise

Evolution des VAN (Value Added Networks) : • Utilisation de l’Internet à la place de VAN propriétaires

• Développement d’offres de services métiers chez les opérateurs de VAN

Données

Page 55: Echanges B2 B

55Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

• Prescripteurs EDI : les grands comptes qui sont à l’origine de l’adoption de l’EDI dans un secteur métier vertical

• Utilisateurs EDI : les entreprises qui utilisent les technologies EDI pour gérer leurs échanges B2B avec leurs partenaires

• Opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (VAN) : les opérateursdes réseaux de télécommunications servant aux échanges EDI

• Editeurs de technologies EDI : les sociétés d’édition de logiciels qui développent les technologies EDI

• Intégrateurs de solutions EDI : les SSII qui mettent en place les technologies EDI chez un utilisateur EDI

Les principaux acteurs du marché de l’EDI

Page 56: Echanges B2 B

56Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Utilisateurs EDI

Utilisateurs EDI

Utilisateurs EDI Utilisateurs EDI

PrescripteursEDI

Intégrateurs

Editeurs

Opérateurs deVAN

Opérateurs deVAN

Technologies EDI

Technologies EDI

Technologies EDI

Intégration etconseil

Page 57: Echanges B2 B

57Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Une organisation fondamentalement sectorielle !

Administration Filière « Livre »

Aéronautique Filière « Sport »

Agro-alimentaire Industrie pétrolière

Assurance Industrie pharmaceutique

Automobile Justice

Banque Publicité

Construction Santé

Eau Textile

Filière « Chaussure » Transports

Page 58: Echanges B2 B

58Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les prescripteurs EDI

• Prescripteurs EDI : Grands comptes Fédérations professionnelles Etat : Dématérialisation des procédures administratives

• Rôle des prescripteurs : Ils obligent leurs fournisseurs de premier rang à adopter les technologies EDI pour gérer leurs interactions métiers

• Importance des prescripteurs : L’EDI se diffuse très lentement dans les secteurs d’activité sans prescripteurs forts !

Processus métiers

Page 59: Echanges B2 B

59Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Exemples de prescripteurs EDI (France)

• Assurance : Prescripteurs : mutuelles d’assurances (MAAF, MAIF, MACIF, etc) Type d’EDI : gestion des relations avec leurs partenaires métiers (banques, experts, mutuelles de santé, réparateurs automobiles, etc)

• Grande distribution : Prescripteurs : centrales de distribution (Auchan, Carrefour, etc) Type d’EDI : gestion des relations commerciales (commandes, livraisons, etc) avec leurs fournisseurs de premier rang

• Industrie automobile : Prescripteurs : constructeurs automobiles (Peugeot, Renault, etc) Type d’EDI : gestion des relations commerciales (commandes, livraisons, etc) avec les équipementiers et les concessionnaires

Page 60: Echanges B2 B

60Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les utilisateurs EDI

Deux grandes catégories d’utilisateurs : Les prescripteurs Les partenaires ou fournisseurs de 1er rang des prescripteurs

Dissymétrie des deux types d’utilisateurs :

• Prescripteur : gros volume d’échanges

100/500.000 messages B2B / jour

• Utilisateur « normal » : faible volume d’échanges2/300 messages B2B / jour

Page 61: Echanges B2 B

61Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les utilisateurs EDI

Utilisateurs EDI

PrescripteurEDI

Technologies EDI

Opérateurs de VAN

Opérateurs de VAN

Partenaires de 1er rang

Partenaires de 2ème rang

Echanges B2B en EDIEchanges B2B non électroniques

Page 62: Echanges B2 B

62Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Utilisateurs EDI

PrescripteurEDI

Technologies EDI

Opérateurs de VAN

Opérateurs de VAN

Partenaires de 1er rang

Partenaires de 2ème rang

Echanges B2B en EDIEchanges B2B non électroniques

VANVAN

Pénétration partielle de l’EDIdans les chaînes de sous-traitance

Page 63: Echanges B2 B

63Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Pénétration de l’EDI par secteur professionnel (France)

Secteur industriel Pénétration EDI

Energie : eau, gaz et électricité 69 %

Produits combustibles et carburants 65 %

Pharmacie, parfumerie et entretien 56 %

Equipements électriques et électroniques 46 %

Chimie, caoutchouc et plastiques 48 %

Industrie automobile 51 %

Edition, imprimerie et reproduction 44 %

Produits minéraux 49 %

Construction navale, aéronautique et ferroviaire 47 %

Bois et papier 40 %

Industrie textile 39 %

Habillement et cuir 33 %

Page 64: Echanges B2 B

64Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les opérateurs de réseaux à valeur ajoutée

VAN / RVA : Value Added Network / Réseau à valeur ajoutée

Fonctions des opérateurs de VAN : Acheminement sécurisé des messages B2B Fonction « notariale » : historisation des transactions B2B

recours en cas de contentieux

Développement d’offres complémentaires :Aide à la recherche de partenaires Conseil informatique et formation spécialiséeLogiciels métiers (ERP, CRM, SCM, etc) en mode ASP

RSVA : Réseau et service à valeur ajoutée

Page 65: Echanges B2 B

65Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les opérateurs de réseaux à valeur ajoutée

Deux catégories d’opérateurs de réseaux à valeur ajoutée :

• Opérateurs généralistes : Secteurs d’opération : tous les secteurs métiers Dépendance : souvent liés aux opérateurs historiques de télécommunications

• Opérateurs liés à un secteur métier :Secteurs d’opération : un seul secteur métier vertical Dépendance : souvent liés fortement aux prescripteurs de leur secteur par une dépendance capitalistique

Page 66: Echanges B2 B

66Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Exemples d’opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (France)

Opérateurs généralistes :

• Allegro : filiale de « La Poste » (66 %) et de « Bull » (33%) 6.000 clients – 15.000 entreprises utilisatrices CA 2002 : 6 M€ (en forte croissance) Valeur des transactions 2002 : 100 G€

• Atlas 400 : filiale à 100 % de « France Telecom » opérateur EDI sur le réseau Transpac utilise la norme de télécommunications X 400

Page 67: Echanges B2 B

67Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Opérateurs liés à un secteur métier :

• Assurance : d’Arva leader européen de l’EDI pour l’assurance filiale des grandes mutuelles d’assurance (MAIF, MACIF, MAAF, etc) gestion des relations B2B entre les mutuelles d’assurance et les filières de la réparation automobile et de la santé 2002 : 30.000 utilisateurs 2002 : 74 millions de messages échangés sur l’année (70% dans la santé et 30% dans la réparation automobile) 2002 : CA de 13 M€

Exemples d’opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (France)

Page 68: Echanges B2 B

68Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Opérateurs liés à un secteur métier :

• Automobile : Galia organisme de normalisation (association loi 1901) « filiale » des grandes constructeurs (Peugeot, Renault) et de 10 grands équipementiers (Michelin, St Gobain, etc) gestion des relations B2B entre les constructeurs automobiles et les équipementiers de 1er et de 2ième rang évolution vers l’extranet :

pilotage du projet ENX (European Network Exchange)

Exemples d’opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (France)

Page 69: Echanges B2 B

69Janvier –février 2008

Le marché de l’EDIOpérateurs liés à un secteur métier :

• Grande distribution : GENCOD / EAN net 5.000 entreprises utilisatrices

200 centrales de distribution 4.500 fournisseurs

12.000 sites utilisateurs agro-alimentaire : 33 % cosmétiques : 14 % textile : 23 % marchandises générales : 20 %

2002 : 18 millions de messages B2B / mois 2003 : 22 millions de messages B2B / mois

Exemples d’opérateurs de réseaux à valeur ajoutée (France)

Page 70: Echanges B2 B

70Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Modèle de pricing basé sur un mixte :

• Coût fixe mensuel ou annuel d’abonnement

• Tarification supplémentaire proportionnelle au volume de données acheminées

Le pricing est le gros problème de l’EDI :

• Coût des télécommunications très élevé pour un service qui reste in fine à faible valeur ajoutée

• Apparition d’opérateurs de VAN basés sur une offre de transmission sécurisée de messages B2B sur l’Internet

Réseaux à valeur ajoutée : modes de pricing

Page 71: Echanges B2 B

71Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Un exemple : le pricing d’Atlas 400

Taille du message (M) Coût (C)

M 2 Ko 0,1 € C 0,32 €

2 Ko < M 30 KoPar tranche de 2 Ko

0,02 € C 0,06 €

M > 30 Ko Par tranche de 2 Ko

0,01 € C 0,03 €

• 5 catégories d’abonnement : de 12 € à 1.125 € / mois

• Tarifs variables au volume selon la catégorie de l’abonnement

min max

Page 72: Echanges B2 B

72Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les éditeurs de technologie EDI

Plusieurs catégories d’éditeurs de technologies EDI :

• Les éditeurs « purs » EDI : Petits ou moyens éditeurs de niche Dimension nationale ou européenne Technologies propriétaires et souvent archaïques Marché cible : middle-market

• Les opérateurs de VAN : Parfois éditeurs de solutions middle-market

• Les éditeurs de serveurs B2B : Grands éditeurs internationaux Technologies robustes et novatrices Marché cible : grands comptes

Page 73: Echanges B2 B

73Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les éditeurs de technologie EDI (France)

Les éditeurs « purs » EDI :

• Editeurs généralistes • Editeurs de solutions fonctionnelles spécialisées

Caractéristique : solutions dédiées à une fonctionnalité Types de fonctions : collecte de taxes professionnelles, gestion de la paye, sourcing, etc Principaux éditeurs : ADP GSI Transport, CLG, Kewill, etc

• Editeurs de solutions verticales spécialisées Caractéristique : solutions adaptées à un secteur métier Secteurs cibles : assurance, automobile, grande distribution, mode, pharmacie, santé, textile, etc Principaux éditeurs : Cegedim, Influe, Thalma, TX2, etc

Page 74: Echanges B2 B

74Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les éditeurs de technologie EDI

Les opérateurs de VAN :

• Opérateurs généralistes : Allegro, Atlas 400

• Opérateurs liés à un secteur métier : EAN net, Cegedim, D’Arva, etc

Les éditeurs de serveurs B2B :

• Offre d’intégration B2B (ou B2Bi) souvent couplée avec une offre d’intégration d’applications (EAI)• Leaders généralistes :

IBM, Microsoft, Oracle, Sybase

• Leaders spécialisés : BEA, Vitria, Web Methods, TIBCO, etc

Page 75: Echanges B2 B

75Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Les intégrateurs EDI

Plusieurs catégories d’intégrateurs EDI :

• Les grandes SSII généralistes Internationales : Accenture, Cap Gemini Ernst & Young, IBM Global Services, Microsoft, etc Européennes : Altran, etc

• Les SSII spécialisées dans le secteur industriel Internationales : Schlumberger SEMA, etc Européennes : Euriware, PEA, etc

• Quelques très petites SSII spécialisées sur l’EDI

Page 76: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 76

Le marché de l’EDI

L’exemple du B2A en France

Experts comptables

Internet Internet

Données administrativeset sociales

http://www.jeclare.com

Page 77: Echanges B2 B

77Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

L’exemple du B2A en France

• Un prescripteur : L’Etat français

• Une association fédératrice en matière de normalisation : EDSI : Echanges de Données Sociales Informatisées

• Implication de nombreux industriels : Editeurs de logiciels de comptabilité Développement d’offres de portail B2A

une infrastructure transparente pour l’utilisateur final !• Avantages :

Gains de temps et de productivité !

Page 78: Echanges B2 B

78Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Officines de pharmacie

Grossistesrépartiteurs

Laboratoirespharmaceutiques

EDIPHARM

EDIPHARM

Demandesde réassort

Un exemple de filière : le secteur de la pharmacie (France)

Page 79: Echanges B2 B

79Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Un exemple de filière : le secteur de la pharmacie (France)

Officines de pharmacie

Grossistesrépartiteurs

Laboratoirespharmaceutiques

EDIPHARM

EDIPHARM

Demandesde réassort

HistorisationVente

d’étudesmarketing

Page 80: Echanges B2 B

80Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Un exemple de filière : le secteur de la pharmacie (France)

• Des prescripteurs : Les laboratoires et les grossistes pharmaceutiques

• Une société clef : CEGEDIM Opérateur d’EDI PHARM Leader européen de l’informatique médicale Leader européen en marketing pharmaceutique CA 2002 : 340 M€

• Avantages de l’EDI : Gains de temps et de productivité Reconcentration du pharmacien sur son cœur de métier Déploiement sur toute la France fait en 1 an !

Page 81: Echanges B2 B

81Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

La valeur ajoutée de l’EDI

Pourquoi utiliser l’EDI ?

• Objectif principal : automatisation de tâches routinières sans valeur économique intrinsèque

Préparation des bons de commande et des ordres de livraison, Préparation et vérification des factures

• Valeur principale apportée : Diminution des temps de traitement administratif

Concentration sur le cœur de métier et gains de productivité Meilleure efficacité commerciale et gains commerciaux

• Valeur indirecte : Suppression de l’archivage papier et des frais postaux

Page 82: Echanges B2 B

82Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

La valeur ajoutée de l’EDI : l’exemple de Massive

La société Massive

• Métier : fabrication et vente de luminaires

• Choix de l’EDI en 1989 : Gestion des commandes (60% en 1989 80% en 1999)

• Gains constatés : Réduction drastique du temps de traitement des commandes Meilleure organisation du processus commercial Augmentation de 15% du chiffre d’affaires

• Une politique EDI volontariste devant l’impact business : 1997 : dématérialisation de la facturation 2001 : dématérialisation des échanges de fiches produits

Page 83: Echanges B2 B

83Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

La valeur ajoutée de l’EDI : l’exemple de Benetton

Réseau dedétaillants Informations

de vente

Production

Stocks

Direction groupe

VANVAN

Livraisons

Ordresde réassort

Page 84: Echanges B2 B

84Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

La valeur ajoutée de l’EDI : l’exemple de Benetton

4. Besoin client

La gestion de la production sans EDI

1. Production

3. Réassort

2. Stocks

Page 85: Echanges B2 B

85Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

La valeur ajoutée de l’EDI : l’exemple de Benetton

1. Besoin client mieux satisfait

Le cercle vertueux de l’EDI : pilotage de la production par la demande

2. Productionplus efficace

4. Réassortplus rapide

3. Stocksmoins importants

Page 86: Echanges B2 B

86Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

ROI (Return On Investment) d’un projet EDI

Coûts (€)

Temps

Dépenses

Gains

Investissements initiaux :

• Technologies• Réorganisations

• FormationsDépenses récurrentes : • Télécommunications

• Maintenance

Gains récurrents : • Augmentation du CA

• Diminution des frais généraux

Page 87: Echanges B2 B

87Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Le modèle économique de l’EDI

• Un modèle économique pensé par et pour les prescripteurs : Volumes importants de données à traiter Très importante économie d’échelle ROI très rapide

• Un modèle plus discutable pour les fournisseurs : Imposition de l’EDI par les prescripteurs Coûts initiaux importants Réorganisations internes douloureuses ROI souvent beaucoup plus tardif Capture de la valeur par les VAN

Et pourtant l’EDI se diffuse très lentement !

Page 88: Echanges B2 B

88Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Le modèle économique de l’EDI

L’exemple d’Auchan :

• Mise en place d’une infrastructure EDI : Rôle : gestion des commandes fournisseurs Taille : réseau de 1.500 fournisseurs Durée : 10 ans (1987-1997)

• Volumes de données échangées : Auchan : 14.000 commandes / jour Fournisseur : 10 commandes / jour en moyenne

Gain de productivité 1.000 fois plus important pour Auchan !

Page 89: Echanges B2 B

89Janvier –février 2008

1994 20001996

Nombre de messages (en millions / an)

100

500

1998 2002

1.000

1.500

Doublement du trafic tousles deux ans en France !

Le marché de l’EDI

Evolutions et tendances : augmentation forte du trafic

Page 90: Echanges B2 B

90Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Evolutions et tendances : diffusion de l’EDI

1980 1990 2000 2005

Mise en place des infrastructures EDI :

• Grands comptes

• Fournisseurs de 1er rangDiffusion

de l’utilisation de l’EDI :

• Petites PME

• Fournisseurs de 2ème rang

Apparition de l’EDI/EFI

Apparition du Web/EDI

Nombre d’utilisateurs

Page 91: Echanges B2 B

91Janvier –février 2008

Le marché de l’EDI

Evolutions et tendances : émergence d’Internet et de XML

1990 2000 2005 2010

Volumes demessages B2B

Apparition du Web/EDI

EDIFACT / VAN

XML / Internet

Les nouveaux projets EDI choisissent XML !

EDIFACT disparaîtra t-il ?

Page 92: Echanges B2 B

92Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière de la construction automobile française

ConstructeursEquipementiers

Distributeurs de pièces techniques

Concessionnaires

• Elle emploie directement et indirectement 11 % population active• C.A. : 100 G€ réparti entre 550 entreprises de plus de 20 personnes• 60 % marché français – 25 % marché européen – 10 % marché mondial

Page 93: Echanges B2 B

93Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière de la construction automobile française

• Utilisation de l’EDI : Filière : très avancé Equipementiers / constructeurs : intégration forte et réussie

• Etat de l’EDI : Dématérialisation de la gestion de commande : acquis Dématérialisation de la facturation : en cours d’acquisition

• Perception de l’EDI : Incontournable pour la survie d’une entreprise Suppression des re-saisies manuelles gain de productivité Amélioration des processus commerciaux

• Freins majeurs : Problèmes de sécurité informatique Coût des télécommunications (VAN) Hétérogénéité des systèmes d’information

Page 94: Echanges B2 B

94Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière « textile et habillement »  française

Fabricants de fibres

Enn

oblis

sem

ent

• Disparition de 15 % des entreprises sur les 10 dernières années• C.A. : 25 G€ réparti entre 2.700 entreprises de plus de 20 personnes

Transformateurs de fibres

Fabricants d’étoffes

Ateliers de confection

Distributeurs

Page 95: Echanges B2 B

95Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière « textile et habillement » française

• Utilisation de l’EDI : Pénétration de l’EDI : faible (33% de la filière) Confection / Distribution : concentre les entreprises de la filière qui utilisent l’EDI

• Etat de l’EDI : Dématérialisation de la gestion de commande :

Enjeu majeur de la filière Complexité due au grand nombre de produits

• Perception de l’EDI : Amélioration des processus commerciaux Coordination logistique / production

• Freins majeurs : Réorganisation interne des processus métiers Formation des personnels

Page 96: Echanges B2 B

96Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière « transport »  française

CommissionnairesD

onne

urs

d’or

dre

• 40.000 entreprises dont 80 % avec moins de 5 personnes• 4.000 créations / 5.000 disparitions d’entreprises en 1999 • faible valeur ajoutée apparition de services (tracking)

Messagers

Transporteurs de lots

Transporteurs à température dirigée

Groupes de transport et de logistique

Page 97: Echanges B2 B

97Janvier –février 2008

Exemples de secteurs métiers

La filière « transport » française

• Utilisation de l’EDI : Très grande difficulté de mise en place d’infrastructures EDI Mais secteur très dynamique en matière d’EDI

• Etat de l’EDI : Dématérialisation de la gestion des commandes et des livraisons : acquis au niveau des grandes entreprises du secteur Dématérialisation de la facturation : en cours d’acquisition

• Perception de l’EDI : Amélioration des processus métiers (optimisation des chargements) Gains de productivité bien identifiés (disparition des re-saisies, etc)

• Freins majeurs : Coût initial d’introduction de l’EDI Formation du personnel Performances des réseaux de télécommunications (VAN)

Page 98: Echanges B2 B

98Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Technologies EDI UtilisateursNiveau

technologique

Serveur B2B Grands comptes Moderne

Station EDI Middle-market Ancien

Serveur EII Middle-market Moderne

EFI Petites PME -

Web EDI Petites PME -

Emergent

Les principales technologies EDI

Page 99: Echanges B2 B

99Janvier –février 2008

Les technologies EDI

InformationsFabrication

de messages

EFI : Edition de Formulaires InformatiséesFabrication manuelle de messages B2B

VAN

Emission

Message

Extractionmanuelle

Poste de travail EFItechnologie propriétaire

Page 100: Echanges B2 B

100Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Réceptionde messages

EFI : Edition de Formulaires InformatiséesRéception de messages B2B

VAN

Réception

Traitementsmanuels

Gestion du message

Poste de travail EFItechnologie propriétaire

Message

Page 101: Echanges B2 B

101Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Fabrication et réceptionde messages

Web EDI : l’EDI via Internet et/ou le WebFonctionnalités : pas de différences avec l’EFI

Technologies : standards ouverts Web et Internet

Emissionet réception

Messagesencapsulés

en http

Internet

Serv

eur

Web

Traitementsmanuels

antérieurs ou

ultérieurs

Page 102: Echanges B2 B

102Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Donnéesde base

Fichiers structurés

(XML, cvs)

Réseau

Emission

Message

Station EDI Fabrication automatisée ou assistée de messages B2B

Scripts

Station EDIIn

put

• Mapping de données• Fabrication du message

Out

put

En mode batch

Batchsd’extraction

Scri

pts

AP

I

Page 103: Echanges B2 B

103Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Systèmesd’information

• Analyse du message• Mapping de données

• Fabrication des outputs Batchsde mise à jour

Station EDI Réception automatisée ou assistée de messages B2B

Réseau

Réception

Message

Scripts

Station EDIO

utpu

t

Inpu

t

Fichiers structurés

(XML, cvs)

Scri

pts

AP

I

Page 104: Echanges B2 B

104Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Systèmesd’information

Transformateurs

EmissionRéception

Messages

• Analyse des inputs• Mapping de données

• Fabrication des outputs

Serveur B2BEmission/réception robuste et automatisée de messages B2B

AP

I

Réseau

Répartiteurs

ScriptsInterfaces

Serveur B2B

In /

Out

Out

/ In

Page 105: Echanges B2 B

105Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Mettre en correspondance

les données sourcesavec les données cibles

La gestion du mapping de données

T

T

S1

S2

S3

Données sources

Source 1d’information

Données cibles

Source 2d’information

Page 106: Echanges B2 B

106Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Programme de calculde T en fonctionde S1, S2 et S3

• Vue SQL• Trigger• Description XQUERY

Exprimer chaque donnée cible en fonction des données sources

Source 1d’information

Source 2d’information

Données sources Données cibles

La gestion du mapping de données :Partie difficile du paramétrage d’une technologie EDI

T

T

S1

S2

S3

Page 107: Echanges B2 B

107Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Informationsde production

Informationslogistiques

Données sourcesDonnées cibles

La gestion du mapping de données :Partie difficile du paramétrage d’une technologie EDI

• GTIN• Numero_lot• Code_usine• Poids• Expediteur • Destinataire

• GTIN• USINE

• CODE-EXP• EXP • DEST

• GTIN• NUM_LOT• POIDS

Intégration de données : consolidation cleaning

Difficulté : expression des relations entre les clefs ?

Page 108: Echanges B2 B

108Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Un exemple d’interface de gestion du mapping

Page 109: Echanges B2 B

109Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Informations

BD virtuelle

Scr

ipts

Consolidation

Message

Intégration de données Réception d’un message

Règles de mapping

Outilde mapping

Message

Nettoyage de données

Emission

Analyse Réception

Fabrication d’un message

Connecteurs

Serveur EII (Enterprise Information Integration)Emission/réception automatisée de messages B2B

Page 110: Echanges B2 B

110Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Serveur EII (Enterprise Information Integration)Emission/réception automatisée de messages B2B

• Innovation majeure : l’utilisation d’une base de données virtuelle

Possibilité de déploiement à grande échelle Expression du mapping à haut niveau Découplage sources / cibles

• Evolutivité de la solution : maintenance facilitée

Gestion de l’évolution des ressources Gestion de l’évolution des référentiels

Page 111: Echanges B2 B

111Janvier –février 2008

Les technologies EDI

L’intégration B2B (B2Bi)

Page 112: Echanges B2 B

112Janvier –février 2008

Les technologies EDI

EAI

O N

Commande

Donnéesde production

Informationslogistiques

Erreur

OK

ERP

SCM

EAI : communication inter-applications en gérant des

échanges de messages normalisés

L’intégration B2B (B2Bi)

EDI Réseau

MessageB2B

TechnologieEDI

Page 113: Echanges B2 B

113Janvier –février 2008

Les technologies EDI

CICS

OracleProgiciel Internet

Web EDI

Utilisateurs

L’intégration B2B (B2Bi)

Web

Ser

vice

s

EDI

TechnologieEDI

Coucheapplicative

Couchedonnées

Page 114: Echanges B2 B

114Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Technologies EDI

Utilisateurs Volumétrie Pricing

Serveur B2B Grands comptes Forte 200 k€

Station EDI Middle-market Moyenne 30 k€

Serveur EII Middle-market Moyenne 30 k€

EFI Petites PME Faible 1 k€

Web EDI Petites PME Faible 0,1 k€

Tableau comparatif des principales technologies EDI

Page 115: Echanges B2 B

115Janvier –février 2008

Les technologies EDI

Technologies EDI Principaux éditeurs

Serveur B2B• IBM, Oracle, Microsoft, Sybase

• BEA, Software AG, TIBCO, Vitria, Web Methods

Station EDI• Euro EDI, Influe, Kewill, TIE, etc

• ADP GSI (paye), CEGEDIM (pharmacie), etc

Serveur EII• IBM (Xperanto), BEA (Liquid Data)

• MetaMatrix, Modulant, Nimbles, Sunopsis

EFI Offres d’opérateurs de VAN

Web EDI Offres d’opérateurs de VAN

Principaux éditeurs de technologies EDI

Page 116: Echanges B2 B

116Janvier –février 2008

Mise en œuvre d’un projet EDI

• Etape 1 : Analyse d’opportunité Analyse des besoins

juridiques, partenariaux, commerciaux humains, matériels, logiciels, organisationnels

Evaluation des coûts humains, informatiques, télécommunications

Evaluation des impacts organisationnels, humains, commerciaux, qualité

Evaluation des gains Processus métiers, productivité, relation client

Validation de l’opportunité stratégique d’un projet EDI

Les étapes de la mise en œuvre d’un projet EDI

Page 117: Echanges B2 B

117Janvier –février 2008

Mise en œuvre d’un projet EDI• Etape 2 : Définition du projet

L’accord d’interchange Définition des responsabilités Définition des processus de traitements

Fonctions et utilisations des messages B2B Rôles des destinataires des messages B2B

Définition des contenus des échanges Choix des codifications utilisées Structure et format des messages B2B échangés

Choix techniques Logiciels, matériels, télécommunications

Mesures d’accompagnement Formation, qualité, accompagnement du changement

Validation du cahier des charges d’un projet EDI

Les étapes de la mise en œuvre d’un projet EDI

Page 118: Echanges B2 B

118Janvier –février 2008

Mise en œuvre d’un projet EDI

• Etape 3 : Mise en place du projet Mise en place de l’accord d’interchange Déploiement de l’infrastructure informatique Mise en place des mesures d’accompagnement Mise en place des nouveaux processus métiers

Recette du projet EDI finalisé

• Etape 4 : Fonctionnement du projet Fonctionnement des nouveaux processus métiers Exploitation commerciale de l’EDI

Intégration forte de l’EDI dans la stratégie de l’entreprise

Les étapes de la mise en œuvre d’un projet EDI

Page 119: Echanges B2 B

119Janvier –février 2008

Mise en œuvre d’un projet EDI• Freins financiers

Coût d’introduction Coût des télécommunications Coût des migrations technologiques

• Freins organisationnels Attitude des cadres dirigeants Formation du personnel Problèmes juridiques

• Freins commerciaux Difficultés des relations inter-partenaires Poids des structures commerciales existantes

• Freins techniques Qualité et sécurité des réseaux de télécommunications Hétérogénéité des systèmes d’information

Les freins à la mise en œuvre d’un projet EDI

Page 120: Echanges B2 B

120Janvier –février 2008

Traçabilité de production

• Définition de la traçabilité - Norme ISO 8402 (1987) : Aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation

d’une entité au moyen d’identifications enregistrées

Producteurs Point de vente

Transformation 1

Transformation 2

Plate forme de distribution

Tracer un produit physique = consolider des informations

Page 121: Echanges B2 B

121Janvier –février 2008

Traçabilité de production

Producteurs Points de vente

Transformation 1

Transformation 2Plate formes

de distribution

Traçabilité descendante :

Trouver la localisationd’ un produit

Producteurs Points de vente

Transformation 1

Transformation 2Plate formes

de distribution

Traçabilité ascendante :

Trouver l’origined’un produit

Page 122: Echanges B2 B

122Janvier –février 2008

Traçabilité de production

Fournisseur

Lots de production

Lots logistiques

Expédition

Problématique : gestion de la traçabilité descendanteentre les centrales de distribution et leurs fournisseurs

Centrale de distribution

Page 123: Echanges B2 B

123Janvier –février 2008

Traçabilité de production

Fournisseur

Centrale de distribution

Portail de traçabilité

Cahier des charges

Informationsde traçabilité

Problématique sous-jacente : gestion des incidents qualité

Gestion de la traçabilité en mode centraliséChoix d’architecture informatique

Dossiers de lots

InternetInternetFournisseur

Fournisseur

Internet

Internet

Page 124: Echanges B2 B

124Janvier –février 2008

Traçabilité de production• Contenu des messages B2B de traçabilité :

Informations logistiques Où se trouvent les lots ? Pour pouvoir les rapatrier en cas d’incident qualité

Informations de production Comment ont été fabriqués les lots ? Pour pouvoir analyser les incidents qualité

• Structure et format des messages de traçabilité : Définition de la structure des message de traçabilité

Normalisation partielle de GENCOD / EAN Analyse du message DESADV d’EDIFACT

Choix d’un format XML

Gestion de la traçabilité en mode centralisé Définition des messages de traçabilité

Dossiers de lots

Page 125: Echanges B2 B

125Janvier –février 2008

Traçabilité de production• Contraintes du projet :

Nombre des systèmes d’information en jeu : Systèmes de gestion de production (ERP) Systèmes de gestion logistique (SCM) Systèmes de gestion administrative (ERP ou OLAP)

Contraintes de déploiement : Hétérogénéité des systèmes d’information Echelle de déploiement (1.000 fournisseurs concernés)

• Choix de la technologie EDI : Serveur EII

Structure de la base de données virtuelle = structure de la base de données centralisée Généricité, adaptabilité et évolutivité de la solution

Gestion de la traçabilité en mode centraliséContraintes du projet et choix EDI

Page 126: Echanges B2 B

126Janvier –février 2008

Traçabilité de production

Internet LOT

Scr

ipts

Serveur EII

PROD

LOG

CAT

LOT(gencod, poids, destination)

Référentiel métierInformations de traçabilité

PROD(code_prod, date_fab, poids)

LOG(code_lot, date_exp, site_dest)

CAT(gencod,infos_packaging)

Portail de traçabilité

Dossiers de lots

Con

soli

dati

on

Em

issi

on

Outil demapping

Gestion de la traçabilité en mode centraliséChoix technologique

Page 127: Echanges B2 B

127Janvier –février 2008

Traçabilité de production

L’interface de gestion du mapping

Page 128: Echanges B2 B

128Janvier –février 2008

Traçabilité de production

• Etape initiale de déploiement : Phase pilote Vérification d’aptitude (VA)

15 fournisseurs pilotes 4 mois d’expérimentation

Phase initiale Vérification en service régulier (VSR) 50 fournisseurs supplémentaires 4 mois de vérification en service régulier

• Etape de déploiement opérationnel : Phase 1 – VSR : 500 fournisseurs initiaux Phase 2 – VSR + 6 mois : 500 nouveaux fournisseurs

Gestion de la traçabilité en mode centralisé Etapes de déploiement du projet

Page 129: Echanges B2 B

129Janvier –février 2008

Les échanges B2BTechnologies et marchés :

de l’EDI à XML

Chapitre 2

Les technologies XML

Page 130: Echanges B2 B

130Janvier –février 2008

Plan du cours

• Les principes constitutifs de XML Structure d’un document XML Les DTD et les schémas XML

• XML en pratique

• Pourquoi choisir XML ?

• Les échanges B2B en mode XML / EDI

• Les grandes normes émergentes Les Web Services Electronic Business XML (ebXML)

• Etude de cas Gestion de produits financiers dérivés (FpML)

Page 131: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 131

Le méta-langage XML

• Méta-langage « formel » de description de données Origine : héritier du méta-langage HTML Différence fondamentale avec HTML : séparation

de deux niveaux conceptuels :1. Description des données : XML2. Présentation des données : XSL

• Document XML : Format : fichier texte structuré par des balises 

Structure définie par une grammaire formelle Grande universalité et facilité d’interfaçage

Contenu : uniquement des données (structurées)

Le modèle de données XML (eXtensible Markup Language)

Page 132: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 132

Le méta-langage XML

• World Wide Web Consortium (W3C) : Coordination du standard XML Proposition initiale de définition de XML : 1996

• Environnement technologique extrêmement riche : Descriptions de structures de documents :

DTD : Document Type Definition XML Schema : schémas XML

Descriptions de styles de présentation : CSS : Cascading Style Sheets XSL : eXtensible Stylesheet Language

Langages de requêtes : XQUERY : requêtes sur des données XML

L’environnement juridique et technologique de XML

XML est bien un modèle de

données !

Page 133: Echanges B2 B

133Janvier –février 2008

• Utilisation de balises (tags) : Deux types de balises :

Balise ouvrante : <NOM-BALISE> Balise fermante : </NOM-BALISE>

Deux caractéristiques : Noms de balises propriétaires Attributs associés aux balises

• Organisation hiérarchique de l’information : <NOM-BALISE attribut = « valeur » … > Données XML | constante </NOM-BALISE> Données XML

Les principes constitutifs d’un document XML

Données

XML

Les documents XML

Page 134: Echanges B2 B

134Janvier –février 2008

Les documents XML<?xml version=« 1.0 » encoding = « ISO-8859-1 »?><commande> < numero-cmd> 99-nnnn </numero-cmd> <facturation>

<adresse id =« siege »><entreprise> ZNZ Marketing Facilities </entreprise><numero> 51 </numero><rue> Boulevard Biron </rue><code_postal> 93400 </code_postal><ville> Saint Ouen </ville>

</adresse> </facturation> <article>

<identifiant> 67890 </identifiant><nom> stylo </nom><quantite> 100 </quantite>

</article></commande>

Un exemple de document XML : un bon de commande

Page 135: Echanges B2 B

135Janvier –février 2008

Représentation arborescente d’un document XML

commande

numero-cmd facturation article

adresse

entreprise numero rue code_postal ville

identifiant nom quantite

67890 stylo 100

ZNZ MarketingFacilities

51 BoulevardBiron

93400 SaintOuen

99-nnnn

id

siege

Les documents XML

Page 136: Echanges B2 B

136Janvier –février 2008

Représentation arborescente d’un document XML

Les documents XML

Page 137: Echanges B2 B

137Janvier –février 2008 Un document XML peut contenir des ambiguïtés sémantiques !

• Même balises• Sémantiques

différentes

Les documents XML<?xml version=« 1.0 » encoding = « ISO-8859-1 »?><commande> < numero> 99-nnnn </numero> <facturation>

<adresse id =« siege »><entreprise> ZNZ Marketing Facilities </entreprise><numero> 51 </numero><rue> Boulevard Biron </rue><code_postal> 93400 </code_postal><ville> Saint Ouen </ville>

</adresse> </facturation> <article>

<identifiant> 67890 </identifiant><nom> stylo </nom><quantite> 100 </quantite>

</article></commande>

Page 138: Echanges B2 B

138Janvier –février 2008

Les documents XML

Deux types de documents XML :

• Les documents XML « bien formés » : Définition : respect des règles grammaticales de XML Outils de vérification : parseurs XML

• Les documents XML « valides » : Définition : documents XML bien formés qui vérifient aussi des règles spécifiques spécifiées par des :

DTD : Document Type Definition DCD : Document Content Definition

Utilité : définition d’informations normalisées : normalisations propriétaires ou communautaires récupérations en XML de normes existantes

Outils de vérification : parseurs DTD, DCD / XML

Page 139: Echanges B2 B

139Janvier –février 2008

Les DTD en XML

Les DTD (Document Type Description)

• Rôle d’une DTD : Définir la structure autorisée d’un document XML

• Structure d’une DTD : Liste des éléments autorisés d’un document XML

• Langage de description d’une DTD : Langage spécifique « XML-like » Une DTD n’est pas un document XML ( DCD)

• Deux types de DTD : Les DTD externes : partage inter-partenaires Les DTD internes : vérification intra-entreprise

Page 140: Echanges B2 B

140Janvier –février 2008

Les DTD en XML<!DOCTYPE CATALOG [<!ENTITY AUTHOR "John Doe"> <!ENTITY COMPANY "JD Power Tools, Inc."><!ENTITY EMAIL "[email protected]">

<!ELEMENT CATALOG (PRODUCT+)> CATALOG = liste non vide de PRODUCT

<!ELEMENT PRODUCT (SPECIFICATIONS+,OPTIONS?,PRICE+,NOTES?)> + : obligatoire, ? : optionnel<!ATTLIST PRODUCT Liste des attributs de PRODUCTNAME CDATA #IMPLIED CATEGORY (Table|Chair|Lamp) "Table" PARTNUM CDATA #IMPLIED PLANT (Pittsburgh|Chicago) "Chicago" INVENTORY (InStock|OutStock) "InStock">

<!ELEMENT SPECIFICATIONS (#PCDATA)> PCDATA : Parsed Character Data <!ATTLIST SPECIFICATIONS WEIGHT CDATA #IMPLIED CDATA : le champ ne sera pas analyséPOWER CDATA #IMPLIED> IMPLIED : valeur non obligatoire

Exemple de DTD (Document Type Description)Description d’un catalogue

Méta-données

Page 141: Echanges B2 B

141Janvier –février 2008

Les DTD en XML

Exemple de DTD (Document Type Description)Description d’un catalogue

<!DOCTYPE CATALOG [<!ENTITY AUTHOR "John Doe"> <!ENTITY COMPANY "JD Power Tools, Inc."><!ENTITY EMAIL "[email protected]">

<!ELEMENT CATALOG (PRODUCT+)>

<!ELEMENT PRODUCT (SPECIFICATIONS+,OPTIONS?,PRICE+,NOTES?)> <!ATTLIST PRODUCT NAME CDATA #IMPLIED CATEGORY (Table|Chair|Lamp) "Table" PARTNUM CDATA #IMPLIED PLANT (Pittsburgh|Chicago) "Chicago" INVENTORY (InStock|OutStock) "InStock">

<!ELEMENT SPECIFICATIONS (#PCDATA)><!ATTLIST SPECIFICATIONS WEIGHT CDATA #IMPLIED POWER CDATA #IMPLIED>

<!ELEMENT OPTIONS (#PCDATA)> <!ATTLIST OPTIONS FINISH (Metal|Polished|Matte) "Matte" ADAPTER (Included|Option|No) "Included" CASE (HardShell|Soft|No) "HardShell">

<!ELEMENT PRICE (#PCDATA)> <!ATTLIST PRICE MSRP CDATA #IMPLIED WHOLESALE CDATA #IMPLIED STREET CDATA #IMPLIED SHIPPING CDATA #IMPLIED>

<!ELEMENT NOTES (#PCDATA)>

]>

Page 142: Echanges B2 B

142Janvier –février 2008

Les DTD en XML<? Xml version=« 1.0 » encoding=« ISO-8859-1 » standalone = « yes »?><!DOCTYPE CATALOG « JD_Power_catalog_1.5.dtd »><CATALOG>

<PRODUCT NAME=« Red » CATEGORY=« Chair » PLANT=« Chicago »> <SPECIFICATIONS>

Spec_2003_V_1.2 </SPECIFICATIONS> <PRICE> 1500 </PRICE> <PRODUCT> <PRODUCT NAME=« Blue » CATEGORY=« Table » PLANT=« Chicago »> <SPECIFICATIONS WEIGHT = « 10 »> Spec_2002_V_5.2 </SPECIFICATIONS> <PRICE SHIPPING=« Fedex »> 5500 </PRICE> <PRODUCT></CATALOG>

Exemple de document XML respectant la DTD du catalogue

Références de la DTD

Existence d’une DTD

Page 143: Echanges B2 B

143Janvier –février 2008

DCD (Document Content Description) d’un contenu EDIFACT

<ElementDef Type = « Adresse » Model = « Elements »> <Group RDF:Order = « Seq »> <ElementDef Type = « Numero » Datatype = « String »

Occurs = « Optional » /><ElementDef Type = « Voie » Datatype = « String »

Occurs = « Optional » /><ElementDef Type = « Sous-adresse » Datatype = « String » Occurs = « Optional » /><ElementDef Type = « Ville » Datatype = « String »

Occurs = « Required » /><ElementDef Type = « Code-Postal » Datatype = « Char(5)String »

Occurs = « Required » /><ElementDef Type = « Pays » Datatype = « String »

Occurs = « Required » Default = « France » /> </Group></ElementDef>

Les DCD en XML

Page 144: Echanges B2 B

144Janvier –février 2008

Les schémas XML

• Difficultés d’utilisation de XML dans les échanges B2B : Messages B2B très fortement contraints

Contraintes syntaxiques (structures, types, etc) Contraintes sur les données

• Limitations d’expression des DTD et des DCD Les DTD ne sont pas des documents XML

Inconsistence syntaxique Impossibilité d’exprimer certaines contraintes :

La valeur de <hauteur> varie entre 0 et 10 Pas de contraintes de structure avec les DCD

Limitations du nombre de types de données manipulés Seul 10 types sont utilisables

L’évolution vers les schémas XML

Page 145: Echanges B2 B

145Janvier –février 2008

Les schémas XML

• La solution : les schémas XML Spécifications complète d’un document XML Expression de contraintes de structure Expression de contraintes de typage :

Existence de 44 types de données élémentaires Possibilité de définir des types de données complexes

Expression de contraintes sur les valeurs Formats spécifiés par des expressions régulières

Mécanismes « object-like » favorisant le partage : Composition et héritage de schémas Possibilité d’utilisation de dictionnaires

Outil fondamental des échanges B2B en XML

L’évolution vers les schémas XML (2001)

Page 146: Echanges B2 B

146Janvier –février 2008

Les schémas XML

Page 147: Echanges B2 B

147Janvier –février 2008

Les schémas XML

Page 148: Echanges B2 B

148Janvier –février 2008

XML en pratique

RDF

XHTML

XSL

WSDL

SOAP

UDDI

ebXML

cXML

B2C Web servicesEAIB2B

Quelques langages de l’univers XML

XQUERY

SVGXUL

BPML

OAGIS

RosettaNet

Page 149: Echanges B2 B

149Janvier –février 2008

XML en pratique

Les utilisations des technologies XML

Domaine d’utilisation

Type d’utilisation Degré d’utilisation

B2C Portails et sites Web Très forte

B2C/B2B Gestion de documents• B2C : Moyenne

• B2B : Faible

B2C/B2B Gestion de données• B2C : Moyenne

• B2B : Faible

B2BIntégration d’applications

d’entreprise (EAI)Forte

B2B Web Services Très forte

Page 150: Echanges B2 B

150Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

Mid

dlew

are

ClientWeb

ServeurWeb Serveur

d’applicationsServeurs

de donnéesFlux

HTTP

InternetInternet

HTTP mélange données et présentation

Coût de maintenance des applications élevé !

Architecture multi-tiersNavigateurWeb

Page 151: Echanges B2 B

151Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

Application

ServeurWeb

Base dedonnées

Pro

cess

eur

XSL

T

XML

1

Requête SQLou XQUERY

Bases de formats de présentation

XSLT 2

3Internet

Internet

HTML

Requête SQLou XQUERY

ClientWeb

Input :• Données : XML• Présentation : XSLTOutput : HTML

NavigateurWeb Flux HTTP

Page 152: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 152

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

ProcesseurXSLT

<livre id=« 03432 »> <auteur> Daniel Krob </auteur> <titre> Le système Maple </titre></livre>

<xsl:stylesheet xmlns:xsl=«  »><xsl:template match=« livre »><html><body> <p> <b><xsl:valeur-of select=« auteur »></b><xsl:valeur-of select=« titre »></p> </body></html></xsl:template></xsl:stylesheet>

<html><body> <p> <b>Daniel Krob</b>Le système Maple</p> </body></html>

XML

XSLT

HTML

Page 153: Echanges B2 B

153Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

Application

Serveurservicesmobiles

Base dedonnées

Pro

cess

eur

XSL

T

XML

1

Requête SQLou XQUERY

Bases de formats de présentation

XSLT 2

3RéseauRéseau

WML

Requête SQLou XQUERY

Terminalmobile

Adaptation aisée à d’autres modes de présentation

Input :• Données : XML• Présentation : XSLTOutput : WML

Page 154: Echanges B2 B

154Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

Autres champs d’applications B2C des technologies XML :

• Génération de documents PDF : XSL-FO : XSL Formating Object XML + XSLT XSL-FO PDF

• Définition d’images vectorielles sur le Web : SVG : Scalable Vector Graphics Echange d’images sur Internet

• Spécification d’interfaces homme / machine (IHM) : XUL : XML-based User Interface Language Language au cœur de Netscape et Mozilla

Tous ces langages de spécification utilisent le standard XML

Page 155: Echanges B2 B

155Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C : portails et sites Web

Intérêt d’une architecture B2C basée sur XML :

• Un avantage conceptuel : un mécanisme unifié Données brutes en XML Formats de présentation en « ZML » Processeur dédié pour produire le document final :

HTML ou image vectorisée : Web WML : Terminal mobile (téléphone, PDA) Voix synthétisée (serveur vocal) Document PDF

• Des avantages opérationnels : une efficacité accrue Meilleure organisation du travail Plus grande facilité de maintenance Fortes possibilités de personnalisation

Page 156: Echanges B2 B

156Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C/B2B : gestion de données

• XML est un modèle de données : Syntaxe pour représenter les données Langage(s) pour extraire des données

Langage simple : XPATH Langage SQL-like : XQUERY

• Domaines d’utilisation du modèle de données XML : Systèmes de gestion de bases de données

Oracle 8i SQL Server

Serveurs EII (Enterprise Information Integration) Xperanto Meta-matrix

mais pas demodifications

possibles

fédération dedonnées via une

BD virtuelle

Page 157: Echanges B2 B

157Janvier –février 2008

XML en pratique

<annuaire type=« pages blanches »> <entree> <nom> Daniel Krob </nom> <tel> 06 03 02 01 00 </tel> </entree> <entree> <nom> Alain Bloch </nom> <tel> 06 00 01 02 03 </tel> </entree></annuaire>

Document XML

Requête XPATH

/annuaire/entree/[nom=« Alain Bloch »]

<entree> <nom> Alain Bloch </nom> <tel> 06 00 01 02 03 </tel></entree>

Fragment XML

XML et applications B2C/B2B : gestion de données

Page 158: Echanges B2 B

158Janvier –février 2008

XML en pratique

<annuaire type=« pages blanches »> <entree> <nom> Daniel Krob </nom> <tel> 06 03 02 01 00 </tel> </entree> <entree> <nom> Alain Bloch </nom> <tel> 06 00 01 02 03 </tel> </entree></annuaire>

Document XML

Requête XQUERY

FOR $entree IN //entreeWHERE $entree/nom = « Alain Bloch »RETURN <telephone> $entree/telephone </telephone>

<telephone> 06 00 01 02 03 </telephone>

Fragment XML

XML et applications B2C/B2B : gestion de données

Page 159: Echanges B2 B

159Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et applications B2C/B2B : gestion de documents

Documents• Textes, images

• Son, vidéos, etc

Index XML• Informations• Localisations

Indexation

Moteur de recherche

Requête XPATHou XQUERY

Possibilités d’indexationet de recherche très fines

Page 160: Echanges B2 B

160Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et EAI : communication inter-applications

Application de gestiondes commandes

Application de gestionde la relation client

Application de gestionde la facturation

EAILa problématique de

l’EAI (EnterpriseApplication Integration)

Page 161: Echanges B2 B

161Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et EAI : communication inter-applications

Les technologies XML et les fonctions clefs de l’intégration d’applications d’entreprise (EAI) :

• Interfacer : extraire et injecter les données des applications Utilisation de Web Services

• Transformer : convertir les données issues des applications vers et hors un format pivot

Utilisation de transformateurs XSLT

• « Router » : transporter les données d’une application source vers une application cible

Utilisation du protocole SOAP (Web Services)

• Modéliser : spécifier les processus métiers Utilisation de BPML (Business Process Modeling Langage)

Page 162: Echanges B2 B

162Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et EAI : communication inter-applications

Début

Données correctes ?

Notificationde l’erreur

Collectedes données

Envoides données

Fin

NON OUI

Un exemple de processus métier

Page 163: Echanges B2 B

163Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et EAI : communication inter-applications

Un exemple de dialogues au sein de deux processus métiers

Demande de devis

Client Fournisseur

Accusé de réception

Devis

Accusé de réception

Page 164: Echanges B2 B

164Janvier –février 2008

XML en pratique

XML et EAI : communication inter-applications

Business Process Management Langage (BPML) :

• Initiative de standardisation fédérée par le BPMI : Business Process Management Initiative

• Définition d’un processus e-business : Un langage de modélisation de processus métier Un langage de définition de dialogues

• Objectif de BPML : Portabilité de la description d’un processus métier

Conception d’outils de description de processus métier Conception d’outils d’exécution de processus métier

BPML est cependant encore une initiative non transformée !

Page 165: Echanges B2 B

165Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Un standard incontournable : l’impact technologique

Prise en compte de XML dans de nombreuses technologies :

• Langages de développement : Technologies Java : SAX, XAPI-J Technologies Web : Python, Perl

• Technologies d’infrastructure :• Technologies d’intégration (EAI, EII)• Systèmes de gestion de bases de données

• Technologies Internet : Navigateurs Internet :

Internet Explorer, Netscape, Mozilla Sécurité informatique

XML Encryption, XML Signature

Page 166: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 166

Pourquoi choisir XML ?

Un standard incontournable : l’impact industriel

Prise en compte de XML dans de nombreuses communautésprofessionnelles (plus de 600 initiatives industrielles) :

• Quelques exemples représentatifs : Administration : EML (Election ML) Bibliothèques : BiblioML (Bibliography ML) Biologie : GEML (Gene Expression ML) Commerce international : CTML (Controled Trade ML) Electronique : ECIX (Electronic Component Information X) Finance : FpML (Financial Products ML) Industrie automobile : recommandation SAE J2008 Mathématique : GXL (Graph eXchange L) Pétro-chimie : PIDX (Petroleum Industry Data eXchange) Télécommunications : recommandation TCIF / IPI

Page 167: Echanges B2 B

167Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Une évolution lente, mais inéluctable !

2002 2003 2004 2005 2006

25 %

50 %

2 %

Prédiction IDC

L’évolution de l’utilisation des documents XML

Parts de marché de XMLpour la gestion de données

2000

Démarrage

Page 168: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 168

Pourquoi choisir XML ?

Une abondance d’outils !

Page 169: Echanges B2 B

169Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Application API Parseur XML

• Principaux produits : IBM, Oracle, Sun (Java Project X) Microsoft XML Parser

Document XMLInterfaceJava

• Principales interfaces : SAX : Simple API for XML DOM : Document Object Model Interfaces de Data Binding

Parseurs XML : analyse et création de documents XMLSpécification XML 1.0 du W3C

Page 170: Echanges B2 B

170Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Parseurs XML : analyse et création de documents XMLLes principaux mécanismes d’interfaçage

• Principales interfaces (API) Java : SAX : Simple API for XML

Parcours arborescent du document XML Mécanismes de renvois d’événements

DOM : Document Object Model Création d’un arbre associé au document XML Méthodes de parcours et de modification de l’arbre

Interfaces de Data Binding Création d’un objet Java associé au document XML Accès direct aux composants par des méthodes

Page 171: Echanges B2 B

171Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Parseurs XML : analyse et création de documents XMLL’exemple du Data Binding

<entree>

<nom> Daniel Krob </nom>

<telephone> 06 01 02 03 04 </telephone>

</entree>

public interface Entree{

public String getNom();

public void setNom(String nom);

public String getTelephone();

public void setTelephone(String telephone);

}

Document XML

Création automatiqued’une implémentationd’une interface Javaassociée au document

Page 172: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 172

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLPrincipales fonctionnalités

• Fonctions d’édition :Edition de DTD et de schémas XMLEdition de documents XMLEdition de feuilles de style XSLT

• Fonctions de conversion : DTD schéma XML Message EDI Document XML Modèle XML Modèle relationnel

• Fonctions de génération de code Code Java, documents HTML, …

Page 173: Echanges B2 B

173Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLEdition XSL

Page 174: Echanges B2 B

174Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLEdition HTML orientée XML

Page 175: Echanges B2 B

175Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLTransformation XML + XSL HTML

Page 176: Echanges B2 B

176Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLGénération de code Java (Data Binding)

Générationdu code

Page 177: Echanges B2 B

177Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

Les éditeurs XML : manipulation de documents XMLNavigation dans des bases de données

Page 178: Echanges B2 B

178Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

L’impact business de XML

• L’impact technologique … Interopérabilité des systèmes d’information Intégration des applications et des données

• … débouche sur un impact économique : Capitalisation sur l’existant

Interne : réutilisation des applications existantes Externe : stratégies Open Source

Amélioration des processus de développement Diminution des coûts de développement informatique Meilleure organisation des projets informatiques

Faire plus avec les moyens existants et à moindre coût !

Page 179: Echanges B2 B

179Janvier –février 2008

Pourquoi choisir XML ?

L’impact business de XML

• L’impact de XML est profond (et caché) : Intégration (interne) au sein de nombreuses applications Langage pivot des échanges inter-applications

EAI et Web Services mais encore limité :

Impact faible en valeur absolue dans les échanges B2B La migration annoncée HTML XML n’a pas eu lieu !

car utiliser XML, c’est changer de monde : Coûts d’acquisition et de maîtrise (logiciel, humain) Réorganisation profonde des process internes

Page 180: Echanges B2 B

180Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

Application

Application

Internet

Internet

XML

XML

Client

Fournisseur 1

Fournisseur 2

Devis

Devis

Demandede devis

Problématiques d’infrastructure

Problématiques de contenus

Les deux grandes problématiques du B2B

Page 181: Echanges B2 B

181Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

Application

Application

Internet

Internet

XML

XML

Problématiques syntaxiques

Problématiques sémantiques

Les deux grandes problématiques du B2B

• Web Services• ebXML

• Rosetta Net• OAGIS• cXML

Client

Fournisseur 1

Fournisseur 2

Devis

Devis

Demandede devis

Page 182: Echanges B2 B

182Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

<requete><demandeDevis>

<refProduit> 10A441 </refProduit><quantite> 1541 </quantite>

</demandeDevis></requete>

<requeteClient><objet> demande de devis </objet><refArticle> 10A441 </refArticle><quantite> 1541 </quantite>

</requeteClient>

Il est nécessaire d’avoir des spécifications de contenus !

Devis :vision client

Devis :vision fournisseur

Page 183: Echanges B2 B

183Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

Comparaison EDIFACT / XML : modèles économiques

EDIFACT XML

Coût des télécommunications

Elevé (VAN) Faible (Internet)

Coût des serveurs Elevé Faible à élevé

Coût des logiciels spécialisés

Elevé Faible

Economie Etablie Emergente

Page 184: Echanges B2 B

184Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

Comparaison EDIFACT / XML : langages

EDIFACT XML

Structure Syntaxe Méta-langage

Grammaire Empirique Formelle

Dictionnaires Oui Non

Lisibilité Non Oui

Stabilité Oui Non

Maturité Oui Non

Page 185: Echanges B2 B

185Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

Comparaison EDIFACT / XML : technologies

EDIFACT XML

Niveau technologique Bas Haut

Offre Complète En développement

Interface bases de données Faible Oui

Interactivité Non Oui

Facilité de maintenance Faible Fort

Stabilité Fort Faible

Adaptation au Web EDI Moyen Fort

Prix Moyen/Elevé Faible/Moyen/Fort

Page 186: Echanges B2 B

186Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

• Une offre encore mal adaptée au B2B Offre riche, mais trop orientée high tech Manque de progiciels industriels pour les PME

• Emergence de normes d’infrastructure Web Services (+ ebXML)

• Emergence de normes de contenus Rosetta Net (industrie informatique et électronique) Global Commerce Initiative (EAN) Open Buying on the Internet (American Express) Commerce XML : cXML (Ariba, Sterling Commerce) Open Application Group Inc. (OAGIS) xCBL (Commerce One)

XML / EDI : état de l’offre

Page 187: Echanges B2 B

187Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

XML / EDI nécessite de repenser l’infrastructure EDI :• Au niveau des protocoles d’échanges • Au niveau des messages :

la structure et le contenu des entêtes et des enveloppes la structure et la sémantique des messages

• Au niveau de la gestion des échanges : les mécanismes de sécurisation des échanges la traçabilité et la notarisation des échanges

• Au niveau de l’environnement global : la définition des répertoires B2B les normes d’accès aux répertoires B2B

XML / EDI : une nouvelle architecture pour les échanges B2B

Page 188: Echanges B2 B

188Janvier –février 2008

Echanges B2B : XML/EDI

• XML / EDI : les échanges B2B doivent s’intégrer au sein de l’ensemble technologique cohérent qu’est devenu XML

Récupération de l’existant Traduction des dictionnaires EDIFACT en XML

Développement de schémas XML pour le B2B Au sein des initiatives de normes de contenus Mise en place de serveurs de schémas XML

Développement de nouvelles normes XML Représentation de scénarios d’échanges B2B Description d’environnement d’échanges B2B

Redéfinition complète de l’infrastructure EDI

XML / EDI : une nouvelle architecture pour les échanges B2B

Page 189: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 189

Les Web Services

Définition du W3C (http://www.w3c.org/TR/ws-gloss/) :

• Un service Web est un système logiciel : identifié par une URI (Uniform Resource Identifier), dont les interfaces sont décrites en XML.

• Les spécifications d’un service Web peuvent être découvertes par d’autres systèmes logiciels.

• Ces autres systèmes peuvent ensuite interagir avec le service Web d’une manière décrite dans sa spécification, en utilisant des messages XML transportés par des protocoles Internet.

Page 190: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 190

Les Web Services

Reformulation de la définition du W3C :

• Un service Web est une application : spécifiée en XML identifiée par une URI (Uniform Resource Identifier)

URL : http://www.w3c.org Adresse mail : [email protected] Adresse FTP : ftp://ftp.znz.fr

• Les fonctionnalités du service Web peuvent : être obtenues dynamiquement être utilisées grâce à des protocoles

spécifiés en XML basés sur l’échange de messages XML transmis par des protocoles Internet (HTTP, FTP, SMTP, etc)

Page 191: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 191

Les Web Services

Fournir une architecture générique d’accès aux applications de manière à permettre :

• L’inter-opérabilité : Utilisation de standards ouverts Pas de composants spécifiques à un langage Indépendance de la plate-forme d’exploitation

• Une faible dépendance inter-applications : Contraintes limitées sur les applications Pas de modèle de programmation imposé

Les objectifs des Web Services

Page 192: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 192

Les Web Services

L’architecture générale des Web Services

Annuaire

Utilisateur

Fournisseur

Web Service

Description duWeb Service

Description duWeb Service

1. Publication

Programmeclient

2. Recherche

3. Interaction

Page 193: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 193

Les Web Services

L’architecture générale des Web ServicesEncapsulation d’une application métier par un Web Service

Application métier

Mid

dlew

are

Web Service

Interface WSDL

Requête XML

Réponse XML

SOAP

Vue interneVue utilisateur

HTTP

CORBA, RMI, COM, EJB

Page 194: Echanges B2 B

194Janvier –février 2008

Les Web Services

CICS

OracleProgiciel Internet

Web EDI

Utilisateurs

Un exemple d’utilisation de Web Service

Web

Ser

vice

EDI

TechnologieEDI

Coucheapplicative

Couchedonnées

Page 195: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 195

Les Web Services

L’architecture générale des Web Services

Annuaire

Utilisateur

Fournisseur

Web Service

Description duWeb Service

Description duWeb Service

1. Publication

Programmeclient

2. Recherche

3. Interaction

SOAP

UDDI

WSDL

Page 196: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 196

Les Web Services

L’architecture générale des Web Services

• Trois spécifications XML majeures :

• SOAP (Simple Object Access Protocol) Protocole de transport de données basé sur HTTP Gestion des échanges de données XML Etat d’avancement : version 1.2 en juin 2003

• WSDL (Web Service Description Language) Langage de description en XML de Web Services Etat d’avancement : version 1.2 en juin 2003

• UDDI (Universal Description, Discovery and Integration) Langage de description en XML d’annuaires de référencement de services Web Etat d’avancement : version 3 en juillet 2002

Page 197: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 197

Les Web Services

Le protocole SOAP (Simple Object Access Protocol)

SOAP est un protocole normalisé d’échanges de messages XML en environnement distribué, composé de 3 parties :

• Enveloppe SOAP : Spécification de la structure d’un message SOAP Description des contenus et du destinataire

• Règles d’encodage SOAP Mécanismes bas niveau d’échanges d’objets

• SOAP RPC (Remote Procedure Call) Conventions de représentation des appels et des réponses des procédures distantes

Page 198: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 198

Les Web Services

Structure de l’enveloppe SOAP

POST / Computer HTTP/1.1Host: www.znz.comContent-Type:text/xml;Charset=« utf-8 »Content-length: 10SOAPAction:

<SOAP-ENV:Envelope xmlns:SOAP-ENV= « http://schemas.xml.org/soap/envelope/ » SOAP-ENV:encodingStyle= « http://schemas.xml.org/soap/encoding/ »>

</SOAP-ENV:Envelope>

<SOAP-ENV:Header> //contenu du header</SOAP-ENV:Header>

<SOAP-ENV:Body> //contenu du body</SOAP-ENV:Body>

EnveloppeHTTP

HTTPHeader

EnveloppeSOAP

HeaderSOAP

BodySOAP

NormalisationSOAP RPC

Page 199: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 199

Les Web Services

Le mécanisme utilisé par SOAP : SOAP-RPC

Application 1 Web Service

1. Requête XML

2. Exécution de laMéthode invoquée

3. Réponse XML

HTTPHTTP

Page 200: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 200

Les Web Services

Structure du body SOAP : SOAP RPC

<SOAP-ENV:Body><m:echo xmlns:m=« urn:echo »>

<expression type=« xsd:string »>Hello World !

</expression></m:echo>

</SOAP-ENV:Body>

public class echo{public String echo(String expression){

return « message recu: »+expression ;}

}

Méthode Java à rendre accessible en SOAP

identifiant : URN:echo

Un exemple de requêteSOAP-RPC

Page 201: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 201

Les Web Services

Structure du body SOAP : SOAP RPC

<SOAP-ENV:Body><m:echo xmlns:m=« urn:echo »>

<return type=« string »>message recu: Hello World !

</return></m:echo>

</SOAP-ENV:Body>

public class echo{public String echo(String expression){

return « message recu: »+expression ;}

}

Méthode Java à rendre accessible en SOAP

identifiant : URN:echo

La réponseSOAP-RPC

associéeà la requête

Page 202: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 202

Les Web Services

Structure du body SOAP : SOAP RPC

<SOAP-ENV:Body><m:ajout xmlns:m=« urn:ajout »>

<val1 type=« xsd:int »>12

</val1><val2 type=« xsd:int »>

15</val2>

</m:ajout></SOAP-ENV:Body>

public class echo{public int ajouter(int val1, int val2){

return val1+val2 ;}

}

Méthode Java à rendre accessible en SOAP

identifiant : URN:ajout

Un exemple de requêtecomplexe

SOAP-RPC

Page 203: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 203

Les Web Services

Le protocole SOAP (Simple Object Access Protocol)

• Le protocole SOAP-RPC permet également : La récupération des erreurs La gestion de la sécurité

Confidentialité et intégrité Authentification et non répudiation

• Outils du marché : Implémentation de référence : Apache SOAP API SOAP :

JAXM : Java API for XML Messaging JAX RPC : Java API for XML RPC

Page 204: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 204

Les Web Services

Le protocole WSDL (Web Service Description Language)

<definitions><message> ………….</message><portType>

<operation> … </operation><operation> … </operation>

</portType><binding>………….</binding><service>

<port> … </port><port> … </port>

</service></definitions>

Message = paramètresd’entrée / sortie des opérations

opération = méthodeportType = interface Java

Association des <portType> à un protocole (SOAP, CORBA, DCOM)

Informations complémentairespour invoquer un service

<port> = (<binding>,URI)

Page 205: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 205

Les Web Services

Le protocole WSDL (Web Service Description Language)

Page 206: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 206

Les Web Services

UDDI (Universal Description, Discovery and Integration)

UDDI est un annuaire distribué de Web Services

• Objectifs d’UDDI : Identification rapide d’un partenaire métier Définition simple de scénarios d’échanges B2B

• Fonctionnalités principales offertes par UDDI : Enregistrement de Web Services Recherche de Web Services

• Bénéfices attendus d’UDDI : Fidéliser ses clients Trouver de nouveaux clients Développer des nouvelles offres de services

Page 207: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 207

Les Web Services

UDDI (Universal Description, Discovery and Integration)

Plusieurs types d’annuaires UDDI :

• L’opérateur UDDI : Catalogue global des Web Services IBM, Microsoft, HP

• L’UDDI e-marketplace : Catalogues des services d’une communauté métier

• L’UDDI portail d’entreprise : Catalogue des services d’une entreprise Ouverture possible aux partenaires (UDDI B2B)

• L’UDDI EAI : Catalogue utilisé de manière interne par un EAI

Page 208: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 208

Les Web Services

Web Services : une réalité de marché

Utilisation interne des Web Services

%Utilisation externe des Web Services

%

0% 27 % 0% 24 %

1-25% 19 % 1-25% 21 %

26-50% 16 % 26-50% 20 %

51-75% 10 % 51-75% 6 %

76-99% 13 % 76-99% 11 %

100% 9% 100% 9 %

Page 209: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 209

Les Web Services

Web Services : une réalité de marché

Usage des Web Services %

Nouvelle architecture de services 22 %

Création de services publics 24 %

Création de réseaux de Web Services 25 %

Nouvelles applications 24 %

Intégration B2B (B2Bi) 26 %

Intégration d’applications internes (EAI) 24 %

Connection à des Web Services tiers 25 %

Couche d’accès SOAP aux applications 20 %

Page 210: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 210

Les Web Services

Web Services : une réalité de marché

• Principales plate-formes actuelles :J2EE (Sun) : 48 %.NET (Microsoft) : 31 %Mixte : 21 %

• Les plate-formes du futur (estimations 2003) :• Microsoft : 72 %• IBM : 49 %• Oracle : 46 %• Sun : 40 % (position clef au niveau J2EE)• Open Source : 40 %• BEA : 25 % (acquisition stratégique de Crossgain)

Page 211: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 211

L’évolution du marché des Web Services

Web services represent a tectonic shift in the software industry : this is the nextwave of computing and we are at the beginning of a massive 10-year build out

AT Kearney - 2003

2001 2002 2003 2004 2005 2006

Taille du marché (€)

1,7 G€

Phase 1 :Utilisateurs

précoces

Phase 2 :Déploiement

massif

Phase 3 :Businessmodels

Page 212: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 212

L’évolution du marché des Web Services

Contrôle

Flexibilité

EDI

ERP

EAI

email

Sites Webnon structurés

Technologiesrigides

Processusinformels

Web Services

Processusrigoureux

Les Web Services : des processus rigoureux, mais souples

Page 213: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 213

L’évolution du marché des Web Services

Les Web Services : un point de rencontre de deux tendancesmajeures du marché des technologies de l’information

Créationd’applications

Déploiementd’applications

Serveurs d’applications

Applicationspackagées

Marché desapplications

informatiques

Web ServicesWrappers

Portails

Intégration d’applicationset de données

Page 214: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 214

L’évolution du marché des Web Services

Les Web Services ne résolvent cependant pas tout !

• Les problèmes techniques en suspens : Des standards non figés et pas toujours bien établis Des transmissions non optimisées

Un rapport de 1 à 10 entre EDI et XML Des problématiques de sécurité mal gérées

Pas de standard de sécurité pour les Web Services Le passage des firewalls est souvent problématique

• Les problèmes marketing en suspens : Des business models à créer et à valider Une masse critique de services à atteindre

Page 215: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 215

L’évolution du marché des Web Services

… un bel avenir pour les Web Services …

Le développement de Web Services a vocation à s’intégrer dans les stratégies informatiques des entreprises, mais …

• pensez d’abord à utiliser l’existant !

• n’oubliez pas d’établir la rentabilité de votre projet

• évitez la création de Web Services nécessitant un haut niveau de sécurité

• commencez toujours petit, mais réfléchissez d’entrée de jeu à la problématique du passage à l’échelle

Page 216: Echanges B2 B

216Janvier –février 2008

Electronic Business XML

La norme ebXML (Electronic Business XML)

• Historique d’ebXML : Démarrage du projet ebXML en 1999 (ONU) Version 1 de la norme ebXML : Mai 2001

• Objectifs d’ebXML : Devenir le standard international pour les échanges B2B Remplacer à terme EDIFACT !

• Organismes de normalisation (ONU) : CEFACT (Center for Trade Facilitation and Electronic Business) OASIS (Organization for the Advancement of a Structured Information Standards)

Page 217: Echanges B2 B

217Janvier –février 2008

Electronic Business XML

La norme ebXML (Electronic Business XML)

Quatre concepts clefs (1/2) :

• Service métier Activité élémentaire existant dans une entreprise Exemples de services métiers :

passage de commande, envoi d’accusés de réception demande de livraison, etc

• Message métier Information brute échangée entre deux acteurs d’un processus commercial

Page 218: Echanges B2 B

218Janvier –février 2008

Electronic Business XMLQuatre concepts clefs (2/2) :

• Profil de collaborationSpécification d’un processus commercial

Acteurs du processus Services métiers utilisés Format des messages métiers utilisés Scénario du processus commercial

• Processus métierToute activité de haut niveau d’une entrepriseUn processus métier est défini par :

Un ensemble de services métiers Le profil de collaboration entre ces services métiers

La norme ebXML (Electronic Business XML)

Page 219: Echanges B2 B

219Janvier –février 2008

Electronic Business XML

Architecture fonctionnelle d’ebXML

Page 220: Echanges B2 B

220Janvier –février 2008

Electronic Business : ebXML

Les messages ebXML : des messages SOAP enrichis

Format SOAP +• Garantie de réception• Gestion des erreurs• Sécurité

Authentification Intégrité Non répudiation

Contenu métier du message B2B

Page 221: Echanges B2 B

221Janvier –février 2008

Electronic Business : ebXML

Les services de messagerie ebXML

Réseau

Réseau

Com

mun

icat

ion

Fabr

icat

ion

de m

essa

ges

CryptageSignature Fabr

icat

ion

des

« he

ader

s »

Gestion des erreurs

Sécu

rité

AP

I eb

XM

L

ApplicationebXML

Organisation d’un service de messagerie ebXML

Protocolesréseau

Page 222: Echanges B2 B

222Janvier –février 2008

Electronic Business : ebXML

La réalité « marché » d’ebXML

• Mise en œuvre d’ebXML : Actuellement pas de solution industrielle complète Annonces de quelques industriels pour courant 2003

Commerce One, Data Access, Fujitsu

• ebXML a t il un avenir ? La mise en place d’ebXML implique une restructuration complète des infrastructures B2B des entreprises

Probabilité très faible de voir la norme s’établir vite La mise en place des scénarios ebXML est complexe

Probabilité faible d’une pénétration de ce concept Les messageries ebXML répondent aux besoins du B2B

Potentialité marché de cette partie de la norme

Page 223: Echanges B2 B

223Janvier –février 2008

Une étude de cas : FpML

Les produits financiers dérivés

• Les produits dérivés couvrent de nombreux produits financiers : Options, futures, warrants, etc Obligations convertibles, etc Les nouveaux produits financiers des banques (hors actions)

• Caractéristiques fondamentales : Un produit dérivé est un contrat La mise en place d’un produit dérivé nécessite un accord entre deux parties (typiquement deux banques)

• Intérêt des produits dérivés : Maîtrise des risques d’investissement Grosse potentialité de plus value / investissement limité

Page 224: Echanges B2 B

224Janvier –février 2008

Une étude de cas : FpML

La mise en place « manuelle » d’un produit dérivé

Page 225: Echanges B2 B

225Janvier –février 2008

Une étude de cas : FpML

Un manque de technologies pour les produits dérivés

• Les produits dérivés : un marché très dynamique Croissance constante en volume Grande diversité des produits

• Mise en place « classique » d’un produit dérivé Mécanismes d’échanges B2B manuels

Téléphone, email, courrier et fax ! Pas de technologies d’échanges consensuelles

• Un constat : un besoin criant de technologies pour améliorer le processus de mise en place d’un produit dérivé

Confirmation de transactions Vérification des transactions

Page 226: Echanges B2 B

226Janvier –février 2008

Une étude de cas : FpML

La mise en place automatisée d’un produit dérivé : FpML

Page 227: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 227

Une étude de cas : FpML

La norme FpML (Financial Products Markup Language)

• FpML est un standard XML pour gérer les produits financiers complexes :

Standard XML ouvert, modulaire et libre Coordonné par un consortium industriel Première version : version 1.0 (Mai 2000) Dernière version : version 3.0 (Décembre 2002)

• Objectifs de FpML : Automatisation de la gestion des flux d’information échangés lors de la mise en place d’un produit dérivé Devenir le standard en matière de gestion automatisé des produits financiers dérivés

Page 228: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 228

Une étude de cas : FpML

La norme FpML en pratique

• Normalisation de la description des produits dérivés : Acteurs concernés Nature du produit dérivé Conditions contractuelles Couverture des risques

• Normalisation de la description de processus métiers : Processus de négociation Définition du prix d’une transaction Gestion de la couverture des risques Confirmation d’une transaction Exécution d’une transaction

Page 229: Echanges B2 B

Janvier –février 2008 229

Une étude de cas : FpML

L’impact de la norme FpML

Une utilisation encore limitée, mais un très grand intérêt du monde bancaire :

• Démarrage des premières expériences pilotes en 1999 dès la publication du premier « draft » de FpML• Premières utilisations concrètes de FpML :

Chase Manhattan Bank Fuji Capital Markets Corporation UBS Warburg J.P. Morgan

• De nombreuses initiatives industrielles d’implémentation complète de la norme FpML

Une norme sans doute promise à un bel avenir …