EEXXEERRCCIICCEE GGUUAARRDDEEXX 2288 SSEEPPTTEEMMBBRREE 22001111

CREDITS PHOTOS ET ILLUSTRATIONS : MARINE NATIONALE/DR

SSOOMMMMAAIIRREE

• COMMUNIQUE DE PRESSE DU SECRETARIAT GENERAL DE LA MER – SG-MER

• PRESENTATION DE L’EXERCICE

• LES OBJECTIFS GENERAUX DE L’EXERCICE

• LE THEME GENERAL DE L’EXERCICE

• LE SCENARIO

• LE MANCHEPLAN

• LE BISCAYE PLAN

• SAUVETAGE EN MER – UN ACCORD ENTRE LA FRANCE ET L’IRLANDE

• LES MOYENS � BELGIQUE � ESPAGNE � GUERNESEY � IRLANDE � NORVEGE � ROYAUME-UNI � FRANCE : FONCTION GARDE-COTES

BIOGRAPHIE DU VAE ANNE-FRANÇOIS DE SAINT SALVY CROSS CORSEN LES EQUIPES D’EVALUATION ET D’INTERVENTION LES MOYENS NAUTIQUES ET AERIENS DE LA MARINE NATIONALE LES MOYENS AERIENS DE LA SECURITE CIVILE LES MOYENS NAUTIQUES ET AERIENS DES DOUANES FRANÇAISES LES AUTRES MOYENS ENGAGES DANS GUARDEX 2011,

• GLOSSAIRE

LA FRANCE PREND LA PRESIDENCE DU FORUM

DES GARDE-COTES DE L’ATLANTIQUE NORD

Le Secrétaire général de la mer Jean-François Tallec va exercer au nom de la France la présidence du Forum des gardes-côtes de l’Atlantique Nord pour un an. Durant la conférence plénière de ce forum qui vient de se tenir à Tromso, il a reçu des mains du président sortant, l’amiral norvégien Arild-Inge Skram, les symboles de cette fonction puis a exposé aux 20 services de gardes-côtes réunis le programme de travail de l’année 2011. Cette année, les services de gardes-côtes travailleront sur le thème de la sécurité et de la sûreté des navires transportant un nombre important de passagers. En effet, l’augmentation considérable du nombre de passagers à bord des navires entraîne de nouvelles contraintes liées à la sécurité et à la sûreté de ces navires. Certains paquebots peuvent embarquer 6 000 passagers et 2 000 membres d’équipage. En cas de détresse, il serait difficile à un seul pays de fournir rapidement la totalité des moyens de sauvetage nécessaires et une opération internationale serait incontournable. Les membres du forum sont très sensibles à ce sujet puisque tous accueillent des navires de croisière ou des ferries. La France accueillera sur son littoral en 2011 les deux réunions plénières du forum : en avril la réunion des experts des sept groupes de travail et en septembre, la réunion plénière des directeurs des services gardes-côtes ou équivalents. Cette dernière sera accompagnée d’un exercice majeur sur le thème de l’année. Cet exercice sera exceptionnel à deux titres : il permettra de tester la coordination des moyens de sauvetage issus de plusieurs Etats, mais aussi de coordonner les phases maritimes et terrestres de l’exercice. Le Forum des gardes-côtes de l’Atlantique Nord (en anglais NACGF North Atlantic Coast Guard Forum) a été créé en 2007 à l’initiative du Canada pour permettre dans tous les domaines intéressant les services de gardes-côtes, l’échange de bonnes pratiques et d’analyses et la mise en place de coopérations internationales dédiées. Il réunit 20 pays riverains de l’Atlantique nord : Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Irlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Fédération de Russie, Suède. Une présidence tournante définit le thème de travail annuel. La France assure cette fonction pour 2011 après la Suède, le Danemark, l’Islande et la Norvège. Les experts des 20 pays sont répartis en 7 groupes de travail spécialisés : problématiques environnementales, contrôle des pêches, trafic de drogue, immigration clandestine, sûreté maritime, recherche et sauvetage, technologie. En tant que responsable de la fonction garde-côtes, le Secrétaire général de la mer représente à la conférence plénière l’ensemble des administrations françaises agissant en mer et définit, tout au long de l’année, les positions françaises à développer dans chacun des groupes de travail.

PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LL’’EEXXEERRCCIICCEE LES OBJECTIFS GENERAUX DE L’EXERCICE :

- TESTER LE PLAN ORSEC MARITIME ATLANTIQUE, DEPARTEMENTAL ET ZONAL POUR FAIRE FACE A UNE

OPERATION DE SAUVETAGE MARITIME DE GRANDE AMPLEUR ; - TESTER LE PROCESSUS DE PRISE DE DECISION CONDUISANT A LA DETERMINATION DU OU DES POINTS DE

DEBARQUEMENT EN CAS DE SINISTRE SUR UN NAVIRE A PASSAGERS ; - TESTER LA CAPACITE A RECOURIR A DES MOYENS D’AUTRES ETATS DANS LE CADRE D’UNE OPERATION DE

SAUVETAGE MARITIME DE GRANDE AMPLEUR. LE THEME GENERAL DE L’EXERCICE : La présidence française des travaux du Forum des gardes-côtes de l’Atlantique Nord a choisi comme thème des travaux de l’édition 2011 la sécurité à bord des navires à passagers de « grande capacité », dont les plus récents peuvent accueillir jusqu'à 6 000 passagers et 2 500 membres d’équipage. En cas de sinistre à bord d’un tel navire, l’évacuation et la récupération des passagers deviennent des opérations d’une grande complexité avec un risque très important de pertes humaines. Aussi, l’Organisation Maritime Internationale recommande de mobiliser les capacités des Etats côtiers pour intervenir à bord du navire afin de limiter la progression du sinistre et permettre de ramener le navire à quai ou à proximité de la côte, où l’évacuation pourra se faire dans des conditions de sécurité optimales. LE SCENARIO : Le navire affrété (simulant un navire de grande capacité – 4 000 passagers, 1 000 membres d’équipage) effectue une liaison entre Roscoff et un port du Royaume-Uni. Un feu se déclare à bord et s’étend rapidement, le navire est par ailleurs en avarie de propulsion. Le capitaine demande rapidement l’assistance du CROSS Corsen, dont le directeur décide l’armement de la cellule interface. Une équipe d’évaluation, une équipe médicale et une équipe d’intervention feu de navires sont projetées à bord. La situation médicale à bord requiert l’appui d’un poste médical avancé. Conformément aux recommandations de l’OMI relatives aux opérations de sauvetage de grande ampleur et au vu des conditions météorologiques, le choix est fait de remorquer le

navire à quai, afin de l’évacuer en toute sécurité et de confiner ou ralentir la progression du sinistre à bord. Le préfet maritime de l’Atlantique et le préfet du Finistère décident conjointement, en liaison avec le préfet de zone de défense et de sécurité, que le point de débarquement est le port de Roscoff. A terre, le préfet du Finistère, directeur des opérations de secours à terre, met en œuvre le centre des opérations départemental (COD), le poste de commandement opérationnel près du lieu de l’accident, ainsi que le poste médical avancé. Le préfet maritime de l’Atlantique, le préfet du Finistère et le préfet de zone de défense et de sécurité s’assurent de la cohérence des opérations terrestres et maritimes.

LLEE MMAANNCCHHEEPPLLAANN

Le MANCHE PLAN : cet accord conclu entre la Grande-Bretagne, la France (la Belgique et l’Irlande sont observateurs), permet l’action concertée et la mise en commun des moyens des Etats bordant la Manche et la mer du Nord pour toute opération d’assistance, de sauvetage et de lutte contre les pollutions de toute nature. Il est fréquemment mis en œuvre pour des opérations de sauvetage, et il est parfaitement rôdé. Dans le cas d’une pollution, il s’accompagnerait de la mise à disposition d’avions équipés de moyens d’épandage de dispersants, d’équipements anti-pollution (navires, barrages,…) et d’experts.

L’importance du trafic maritime ainsi que des conditions météorologiques parfois rudes peuvent entraîner des accidents dans le Golfe de Gascogne et nécessiter des opérations de sauvetage ou de lutte antipollution. Les risques identifiés relevant du cadre de ce plan sont notamment : un naufrage, une collision, une avarie, une perte de cargaison ou la déstabilisation d’un navire, une pollution des eaux. Dans ces circonstances, les autorités françaises et espagnoles sont appelées à intervenir simultanément dans la lutte contre ces sinistres. Pour éviter toute confusion et augmenter l’efficacité de la lutte, les autorités françaises et espagnoles peuvent convenir d’agir conjointement conformément au BISCAYE PLAN qui fixe notamment :

- l’autorité désignée à l’avance, chargée de coordonner l’action conjointe ; - les principes et les procédures de coopération dans les opérations de recherche et de

sauvetage maritimes et de la lutte contre une pollution de toute nature.

LLEE BBIISSCCAAYYEE PPLLAANN

Le déclenchement du BISCAYE PLAN initie la collaboration opérationnelle entre les parties qui s’engagent à un concours mutuel pour intervenir en cas de sinistre en mer. Le BISCAYE PLAN s’inscrit dans le cadre des accords régionaux prévus dans la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (article 197) et dans la convention de Hambourg relative à la recherche et au sauvetage maritimes (3.1.8 de l’annexe à ladite convention). Dans le cas d’opérations conjointes, les moyens participants continuent à agir conformément à leurs instructions et à leurs procédures nationales. Le succès de l’action conjointe dépend grandement :

- d’une bonne connaissance et compréhension par chaque nation des instructions et procédures de l’autre (le BISCAYE PLAN explicite ces instructions et procédures) ;

- du bon usage qui sera fait des procédures internationales applicables en la circonstance.

SSAAUUVVEETTAAGGEE EENN MMEERR

UUNN AACCCCOORRDD EENNTTRREE LLAA

FFRRAANNCCEE EETT LL’’IIRRLLAANNDDEE

Le directeur des Coast Guard irlandais et le préfet maritime de l'Atlantique ont signé un accord de coopération sur le sauvetage en mer. Le 09 juin 2011 à Dublin, Chris Reynolds, le directeur des Coast Guard Irlandais, et le vice-amiral d'escadre Anne-François de Saint Salvy, préfet maritime de l'Atlantique, ont signé un accord technique de coopération pour les opérations de sauvetage en mer ou d'assistance se déroulant aux limites de leurs zones respectives de responsabilité ou revêtant un caractère de gravité exceptionnelle. Les conventions internationales de sauvetage en mer incitent les états voisins à coopérer et à s'assister mutuellement dans la recherche et les secours à la personne en mer. Cet accord technique permet de mutualiser des moyens aériens dans le cas d'un accident majeur au large de l'Irlande. Bien que ces évènements soient rares, il est nécessaire de prévoir et de s'entraîner mutuellement pour cette éventualité. Chaque partie reste responsable de la décision d'engagement de ses moyens et des coûts induits.

Légende photo - Chris Reynolds, directeur des Coast Guard Irlandais, montre au VAE Anne-François

de Saint Salvy, Préfet maritime de l'Atlantique la zone de l'accord de coopération

LLEESS MMOOYYEENNSS

BBEELLGGIIQQUUEE

SSTTRRUUCCTTUURREE DDEE LLAA GGAARRDDEE CCOOTTIIEERREE

Depuis le 8 juillet 2005, les gouvernements fédéral belge et régional flamand ont décidé de mutualiser leurs compétences en mer du Nord en concluant une entente de collaboration. Cette entente comprend l’établissement d’une garde côtière structurée responsable de la coordination et de la consultation entre 17 ministères fédéraux et régionaux différents. Les principes fondamentaux de cette collaboration sont l’égalité de toutes les parties, le respect mutuel des compétences juridiques et l’utilisation optimale du personnel, de l’infrastructure et des moyens, de façon à éviter le chevauchement des coûts d’investissement. Le Centre de la garde côtière est constitué de deux piliers en fonction en tout temps qui se complètent pour les questions de sécurité et de sûreté maritimes dans la ZEE belge. Il s’agit du Centre de Coordination et de Sauvetage Maritime (MRCC) situé à Ostende et du Centre de Sûreté maritime (MIK) situé à Zeebrugge. Les exploitants du Centre de la garde côtière surveillent la mer du Nord au moyen d’images radar, de cartes marines et de données hydrométéorologiques. Ainsi, ils peuvent prendre des mesures afin de prévenir les accidents. Le MRCC, à titre de point de contact unique pour les bâtiments en détresse, offre ses services à la navigation et coordonne les opérations de sauvetage en mer. Le MIK, qui compte des exploitants issus du domaine de la défense, des douanes et de la police maritime fédérale, a accès aux mêmes images radar et à ses propres données. Les exploitants sont chargés de faire appliquer la loi en mer. Le Centre de la garde côtière, qui utilise les bâtiments, les hélicoptères et l’aéronef de surveillance de différents partenaires de la garde côtière, peut être considéré comme les yeux et les oreilles de la mer du Nord.

BBEELLGGIIQQUUEE

SSEEAA KKIINNGG SS--6611

MISSIONS : Mener à bien des opérations de sauvetage en cas d'accident d'avion civil, en application de la Convention de Chicago de l'Organisation de l'aviation Civile Internationale (OACI), et d'accident d'avion militaire sur le territoire belge et luxembourgeois. En outre, les Sea King peuvent être engagés pour sauver des personnes de la noyade, transporter des grands brûlés, assister des navires en difficulté, rechercher des disparus et surveiller le littoral.

� constructeur : Westland � diamètre rotor : 18,90 m � équipage : 6 � hauteur : 5,10 m � longueur : 22,15 m � moteur : 2 Rolls Royce Gnome H-1400-1 � poids : 5.263 kg � rayon d'action : 1112 km � vitesse maximum : 226 km/h

BBEELLGGIIQQUUEE

AA 996633 SSTTEERRNN -- NNAAVVIIRREE DD’’AASSSSIISSTTAANNCCEE

MISSIONS RDS : - Garde pêche - Participation à des opérations de contrôle de garde pêche dans un cadre multinational, comme par exemple les opérations Shark - A été reconnu comme moyen de contrôle national par l’agence de contrôle européenne de la pêcherie - Exécuter des contrôles dans les eaux de la communauté européenne - Prise d’échantillons en cas de pollution et lutte contre la pollution - Plate-forme de commandement pour le ‘On Scene Commander’ en cas de mise en oeuvre de la troisième phase du plan catastrophe mer du nord. - A la disposition des démineurs du DOVO pour exécuter des exercices de destruction en mer du nord - Plate-forme pour des actions de police et de douane. AUTRES MISSIONS : - Plate-forme de plongée pour les stages de plongées de l’école de plongée du DOVO ; - Navire école pour l’ OCA (formation des officiers et des brevetés en navigation) ; - Plate-forme pour les exercices de survie du personnel naviguant de la composante aérienne ; - Plate-forme de sécurité pour les exercices d’infiltration des SF (Special Forces) ; - Plate-forme d’exercice pour les exercices amphibies de la Composante Terre ; - Plate-forme de départ et d’accompagnement pour toutes sortes d’activités aquatiques ; - Participation à des opérations de ‘Defence diplomatie’ à l’étranger. INFORMATIONS GENERALES : Le Stern est d’origine le KBV 171, un navire de la Garde Côtière Suédoise. Le navire a été construit par Karlskronavarvet, la coque est en ‘GRP’ (Glass Reinforced Polyester) et il a été fait usage du principe de fabrication ‘Structure sandwich’.La coque a été développée pour un projet de dragueurs de mines qui n’a pas abouti. Pour des raisons budgétaires le projet a eu du retard, finalement les deux coques ont été vendues à la Garde Côtière Suédoise qui les a transformées en patrouilleurs. La coque du Stern est identique à celle des chasseurs de mines de la classe Landsort.(1982-1992). Pose de la quille en 1979 et mise en service en 1980. Le navire jumeau, le KBV 172, a été vendu à la marine Suédoise et est utilisé comme plate-forme de plongée. D’origine la coque faisait 43,9 mètres. La vitesse de 20 noeuds que les constructeurs s’étaient fixée avec un tirant d’eau de 230 tonnes n’a pas pu être réalisée. Il a été décidé de rallonger la coque, une modification qui a augmenté le tirant d’eau de 280 à 378 tonnes. Le navire est pourvu d’un pont hélicoptère de 63 m² (9x7m) et dispose d'un RIB. Le navire est un brise glace de la catégorie 1C. GENERAL Vitesse maximum: 18,42 noeuds Tiran d’eau : 378 T Longueur : 49,9 m Largueur : 8,52 m Tiran d’eau : 2,9 m Hauteur à partir de la ligne de flottaison : 18 m

VITESSE : � 18,42 kn à 1500 rpm � 17 kn à 1350 rpm � 16 kn à 1250 rpm

CARBURANT :

� quatre réservoirs avec une capacité totale de 81 cums � 2x 500 l Fuel Heli

Eau potable : 2 réservoirs avec une capacité totale de 17 cums Capacité de stockage des frigos : 15 cums RAYON D'ACTION

� 3000 Miles à 12 nœuds EQUIPAGE

� 1 officier � 5 sous-officiers � 7 matelots

MOYENS DE NAVIGATION Détection surface : Kelvin Hughes A X-band 3 cm et S-band 10 cm avec écran ‘daylight’. Navigation : Pilote automatique, Sperry gyroplot heading selector, DGPS Trimble Navigation- NT200DGPS, Log Sperry SRD 301, ECDIS PROPULSION 2 moteurs (Hedemora, Suède) avec une puissance de 1353 kW (1840 pk) à 1350 rpm et max 1647 kW (2240 pk) à 1500 rpm. Les moteurs ont 16 cylindres et un double ‘Turbo blower’ (Brown Boveri) qui sont placés sur des amortisseurs. Deux hélices à trois pales avec un pas variable.Pas variable Kamewa. Les hélices ont été construites pour un brise glace C1.Deux compresseurs 30 bars de Atlas Copco (LT 930)Le moteur tribord est couplé à la pompe hydraulique de l’hélice d’étrave de 250 pk.

EESSPPAAGGNNEE

La « Sociedad de Salvamento y Seguridad Maritima » (SASEMAR) est chargée, au sein de l’organisation espagnole de l’action de l’Etat en mer, du sauvetage et de la lutte contre les pollutions en mer. La SASEMAR est le bras opérationnel de la Direction Générale de la Marine Marchande. Sa mission est de résoudre n’importe quelle situation d’urgence en mer. Pour mener à bien cette mission, SASEMAR dispose de Centres de Coordination et de Sauvetage (CCS), de nombreux moyens et d’un centre de formation de personnel à la sécurité maritime (Centro Integral Jovellanos). L’aire de responsabilité SAR espagnole est de 1 million de Km2 (dont 8000 Km de côte) sur laquelle se déploie un intense trafic maritime. En 2005, on estime que SASEMAR a du s’occuper en moyenne de 11 urgences par jour. Le Plan National de Sauvetage (PNS) 2006-2009 est l’instrument fondamental du système espagnol en matière de sécurité maritime. Il est financé par le ministère du développement (infrastructure et transport). Il donne les directives en matière de sauvetage et de lutte contre la pollution. Il a été approuvé en mai 2006 en conseil des ministres. Son objectif est d’améliorer la prévention et le temps de réponse face à une urgence en mer. Pour ce faire, il prévoit de rénover les moyens de SASEMAR, d’augmenter leur nombre et leurs capacités. MOYENS DE SASEMAR :

� 11 navires de sauvetage (6 d’entre eux ont une grande capacité de remorquage et une grande puissance)

� 2 navires polyvalents de lutte contre la pollution et l’incendie (300 mètres cube de capacité de récupération des hydrocarbures)

� 45 vedettes d’intervention rapide (15 ou 21 mètres de longueur pour un temps de réponse sur les lieux du sinistre estimé à 20-35minutes)

� 30 embarcations semi-rigides confiées à la Croix rouge.

EESSPPAAGGNNEE CCAASSAA CCNN--223355--110000MMPP

PPEERRSSUUAADDEERR

Conçu au début des années 1980 en coopération entre les sociétés espagnole CASA et indonésienne IPTN, le CN-235. Pour les missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 21 brancards, accompagnés d'une équipe médicale. Il assure également des missions de recherche en mer (largage de chaîne de secours), et de transport de VIP, avec des sièges de type avion de ligne à la place des banquettes latérales. CASA a développé ces dernières années ses propres séries et versions de l’appareil de base, en améliorant sans cesse la capacité de charge utile, les performances globales et les caractéristiques de maintenabilité. Persuader est le nom donné à la version de patrouille maritime du CN-235.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Transport de passagers : 44 places Évacuation sanitaire : 12 brancards et 4 assistants médicaux Charge utile maximum : 5 500 kg Longueur de la soute : 9,65 m (31 ft 8 in) Largeur de la soute : 2,70 m (8 ft 10 in) MOTORISATION Moteur General Electric CT7-9C3s Nombre 2 Type Turbopropulseurs Puissance unitaire 1 750 ch DIMENSIONS Envergure 25,81 m Longueur 21,40 m Hauteur 8,18 m Surface alaire 59,1 m2 MASSES À vide 10 100 kg Maximale 16 500 kg PERFORMANCES Vitesse maximale 450 km/h Plafond 7500 m

GGUUEERRNNEESSEEYY

CCHHAANNNNEELL IISSLLAANNDDSS AAIIRRSSEEAARRCCHH

BBRRIITTTTEENN NNOORRMMAANN BBNN22BB «« AAIIRR SSEEAARRCCHH OONNEE »»

DISPOSITIF DE RECHERCHE ET SAUVETAGE L'autorité Portuaire de Guernesey exerce les fonctions de Garde côtes dans les eaux territoriales de Guernesey et fournit la coordination des services de recherche et sauvetage ainsi que l'information maritime à travers les canaux 16, 20 et 26 de la Radio VHF du Port de St Peter. Ces canaux fournissent une garde permanente. La Radio du Port de St Peter est aussi équipée pour recevoir les alertes de détresse DSC VHF. Les coordinateurs de Recherche et Sauvetage sont entraînés par les Gardes côtes du Royaume Uni et sont formés à l'utilisation du système IT de recherche et sauvetage SARIS. EQUIPEMENTS DE RECHERCHE ET SAUVETAGE La Royal National Lifeboat Institution (RNLI) dispose d'un navire de sauvetage tout temps, de classe Severn basé au Port de St Peter, à Guernesey, d'un navire de sauvetage tout temps, de classe Tyne et d'un Patrouilleur côtier de sauvetage basés au port de Braye, à Alderney. Le Service de secours et d'ambulances de St John dispose d'une ambulance maritime basée au Port de St Peter, à Guernesey ainsi que d'un Patrouilleur côtier et d'un service de secours en falaises. Le Service de secours aérien des Iles Anglo-Normandes dispose d'un avion Islander, dont l'indicatif est "Air Search 1" qui est disponible en permanence pour la recherche maritime et est muni de radar, recherche à vue et FLIR (Système de détection par l'avant aux rayons infrarouges). Les services de Gardes côtes de France et du Royaume Uni mettent aussi leurs équipements à disposition pour une utilisation dans la zone maritime des Iles Anglo-Normandes si on leur en fait la demande.

Le Maritime-Defender est une version navale principalement utilisée pour effectuer la recherche et sauvetage, patrouille côtière et des opérations de protection de la pêche.

DIMENSIONS : Longueur : 10,86m Envergure : 14,94m Hauteur : 4,18m Largeur du fuselage : 1,09 Surface alaire : 30,2 m²

DIMENSIONS DE LA CABINE:

Longueur : 2,9 m Largeur : 1,24m Hauteur : 1,09

POIDS:

Poids à vide : 1,667 kg Maximum au décollage : 2,994 kg

MOTEURS:

Nombre de moteurs : Deux Capacité de l'alimentation : 260ch (195 kW)

PERFORMANCE:

Vitesse maximale : 273 km/h Vitesse de croisière : 257 km/h Vitesse de décrochage : 64 km/h Vitesse minimale contrôlable : 72 km/h Gamme : 1,400 km Plafond : 4024 m Taux de montée : 4,91m / s

IIRRLLAANNDDEE

La garde côtière irlandaise est l’agence d’intervention d’urgence uniforme du ministère des Transports et est responsable de l’intervention et de la coordination en cas d’accidents maritimes nécessitant des opérations de recherche et de sauvetage, de lutte contre la pollution et d’assistance en mer. L’organisme est également chargé de la surveillance du trafic maritime. Les opérations menées dans le domaine de la sûreté maritime, du trafic de drogues illicites, de la migration illégale et de l’application de la réglementation sur les pêches sont coordonnées par d’autres entités du gouvernement irlandais et la délégation irlandaise complète vis-à-vis du FGCAN, par domaine, est la suivante :

- recherche et sauvetage : Garde côtière irlandaise - Intervention environnementale : Garde côtière irlandaise - Sûreté maritime : Police irlandaise (An Garda Siochana) - Trafic de drogues illicites : Police irlandaise (An Garda Siochana) - Application de la réglementation sur les pêches : Administration de protection de pêche en mer.

La garde côtière irlandaise (IRCG) est responsable du système national de gestion des urgences maritimes survenant dans la ZEE et les voies navigables intérieures du pays. La garde côtière fait partie du ministère des Transports et les fonctions de gestion des urgences qu’assume la garde côtière irlandaise sont les suivantes :

- Offrir un service national d’intervention de recherche et de sauvetage maritimes, ce qui comprend un service aux îles situées au large ;

- Offrir un service de recherche et sauvetage côtier, intérieur et, s’il y a lieu, à proximité des falaises ;

- Offrir un service de recherche et de récupération des corps à la suite d’une urgence et une liaison connexe ;

- Créer et coordonner un régime efficace de collaboration, de préparation et d’intervention en cas de pollution du milieu marin, ce qui comprend l’orientation et la coordination des opérations de récupération sur la côte et au large ;

- Approuver les plans d’intervention du port, des autorités locales et des autorités extracôtières en cas de pollution par les hydrocarbures ;

- Intervenir en cas de sinistre maritime et superviser les opérations d’assistance en mer ; - Emettre des directives ou prendre des mesures directes en fonction des pouvoirs d’intervention

du ministre relativement à la prévention, à l’atténuation ou à l’élimination de la pollution ;

• Autorité nationale compétente pour les règlements des communautés européennes (exigences minimales pour les bâtiments transportant des marchandises dangereuses ou polluantes) (HAZMAT);

• Unique point de contact national pour la sûreté maritime; • Service d’assistance en mer internationalement désigné pour l’Irlande et point de contact national

entre les bâtiments et les États côtiers; • Offrir un service de sensibilisation et d’information public vis-à-vis de la sûreté en ce qui concerne

l’exécution des fonctions susmentionnées; • Établir des communications sur la sûreté maritime et mettre à disposition un réseau national de

radiomessagerie numérique; • Offrir un service de consultation médicale par le biais de Medico Cork, situé à l’hôpital universitaire

de Cork; • Approuver et appliquer le plan de recherche et de sauvetage pour les navires/transbordeurs à

passagers requis par la Convention SOLAS; • Mettre à disposition un système d’identification automatique national, offrir un service de

sensibilisation maritime à la navigation et au trafic côtier et mettre le tout à la disposition des parties concernées.

La garde côtière effectue son intervention d’urgence en mer par le biais de diverses ressources déclarées et d’embarcations de services d’intervention occasionnelle.

Au nombre des services déclarés, certains sont directement gérés et contrôlés par la garde côtière, dont trois centres de coordination du sauvetage en mer, six hélicoptères SAR moyens répartis dans quatre bases, 55 équipes de sauvetage bénévoles réunissant 1 000 bénévoles et un réseau national de communications, de radiomessagerie et de surveillance de la navigation.

Les trois centres de coordination/communication sont le MRCC de Dublin, le MRSC de Malin Head et le MRSC de Valentia, qui gèrent les urgences maritimes.

Les activités opérationnelles sont menées dans trois divisions – Opérations de recherche et de sauvetage (Op SAR), Services bénévoles et formation et Opération de lutte contre la pollution et d’assistance en mer, dont l’administration centrale est située sur Leeson Lane, Dublin 2. La section Technique et logistique de Blanchardstown et la section Administration rehaussent les fonctions opérationnelles.

IIRRLLAANNDDEE

SSEEAA KKIINNGG SS--6611

MISSIONS : Mener à bien des opérations de sauvetage en cas d'accident d'avion civil, en application de la Convention de Chicago de l'Organisation de l'aviation Civile Internationale (OACI) et d'accident d'avion militaire sur le territoire irlandais. En outre, les Sea King peuvent être engagés pour sauver des personnes de la noyade, transporter des grands brûlés, assister des navires en difficulté, rechercher des disparus et surveiller le littoral.

� constructeur : Westland � diamètre rotor : 18,90 m � équipage : 6 � hauteur : 5,10 m � longueur : 22,15 m � moteur : 2 Rolls Royce Gnome H-1400-1 � poids : 5.263 kg � rayon d'action : 1112 km � vitesse maximum : 226 km/h

IIRRLLAANNDDEE

CCAASSAA CCNN--223355--110000MMPP PPEERRSSUUAADDEERR

Conçu au début des années 1980 en coopération entre les sociétés espagnole CASA et indonésienne IPTN, le CN 235. Pour les missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 21 brancards, accompagnés d'une équipe médicale. Il assure également des missions de recherche en mer (largage de chaîne de secours), et de transport de VIP, avec des sièges de type avion de ligne à la place des banquettes latérales. CASA a développé ces dernières années ses propres séries et versions de l’appareil de base, en améliorant sans cesse la capacité de charge utile, les performances globales et les caractéristiques de maintenabilité. Persuader est le nom donné à la version de patrouille maritime du CN-235.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Transport de passagers : 44 places Évacuation sanitaire : 12 brancards et 4 assistants médicaux Charge utile maximum : 5 500 kg Longueur de la soute : 9,65 m (31 ft 8 in) Largeur de la soute : 2,70 m (8 ft 10 in) MOTORISATION Moteur General Electric CT7-9C3s Nombre 2 Type Turbopropulseurs Puissance unitaire 1 750 ch DIMENSIONS Envergure 25,81 m Longueur 21,40 m Hauteur 8,18 m Surface alaire 59,1 m2 MASSES À vide 10 100 kg Maximale 16 500 kg PERFORMANCES Vitesse maximale 450 km/h Plafond 7500 m

IIRRLLAANNDDEE

LLEE NNIIAAMMHH

PP5522

Le Niamh (P52) est un navire de patrouille extracôtier. Il est le plus jeune navire en service dans la flotte irlandaise, et tire son nom de la mythologie irlandaise. Le navire a été conçu par STX Canada Marine (anciennement Kvaerner Masa Marine) et a une coque tout acier. Le niveau élevé d'automatisation intégré dans les systèmes du navire lui permet d'être utilisé avec seulement 44 membres d'équipage dont six officiers. CARACTERISTIQUES GENERALES CLASSE ET TYPE:

� Patrouilleur Off shore classe Róisín � Déplacement: 1.500 tonnes standard � Longueur: 78,84 m (258,7 pi) d'ensemble � Largeur: 14 m (46 pi) � Tirant d'eau: 3,8 m (12 pi) � Vitesse: 42,6 kilomètres par heure (23,0 kN ) maximum � Complément: 44 (6 officiers et 38 votes)

ARMEMENT:

� 1x 76 mm Oto Melara Cannon � 2 X 20mm Canon Rheinmetall RH202 � 2x12.7 mm HMG � 4x7.62 mm GPMG

NNOORRVVEEGGEE

La garde côtière norvégienne (GC) fait partie intégrante des Forces armées de la Norvège en tant que composante de la Marine. La loi sur la Garde côtière est le fondement juridique adopté par le Parlement et établit le mandat de la GC. Les principales tâches de la Garde côtière norvégienne sont d’exercer la souveraineté et de protéger les droits souverains. En plus, elle doit exercer des pouvoirs liés à l’exploitation des ressources maritimes et elle doit mener des activités d’intervention environnementale et de recherche et sauvetage (SAR). Finalement, la Garde côtière doit aussi appuyer d’autres autorités gouvernementales et établissements ou agir en leur nom pour s’acquitter de leurs responsabilités dans le milieu maritime. La Garde côtière norvégienne est la principale autorité juridique qui s’occupe des questions relatives à la pêche en mer. D’autres institutions sont les premières responsables de toutes les autres questions liées aux groupes de travail de la FGCAN, mais la Garde côtière constitue tout de même un outil de soutien vital pour elles. Des ententes officielles ont été conclues avec ces autorités et ces institutions. La zone de responsabilité s’étend du 67° de latitude N jusqu’au 84° de latitude N et elle couvre environ deux millions de kilomètres carrés, soit à peu près sept fois la superficie de la Norvège. Dans la plupart des régions situées le plus au nord de la zone, la Garde côtière est la seule ressource d’intervention en mer et constitue la seule autorité représentant toutes les autres autorités qui ont des responsabilités dans cette zone. La Garde côtière norvégienne a adopté une approche polyvalente liée aux capacités de chaque bâtiment, combinée à l’éducation et à la formation polyvalentes des équipages, et compte également sur d’autres ressources militaires comme les avions.

NNOORRVVEEGGEE

KK//VV BBEERRGGEENN –– WW334411

MISSIONS : Garde côtière - Application de la loi

K / V "Bergen" est conçu pour un total de 40 personnes et est équipé, entre autres choses, des salles de conférence, gymnase, hôpital, salle sociale, d'exposition, bureaux, dont un pour la cryptographie, des opérations, de sauvetage et des entrepôts.

La vitesse est évaluée à environ. 15,5 noeuds de gaz opération de base, env. 18 nœuds mécanique ou environ. 20 noeuds en fonction hybride.

PRINCIPALES DONNEES:

Longueur hors tout 93,00 m

Longueur bpp 82,40 m

Largeur totale 16,60 m

Profondeur de fissures 8,60 m

GT 4025

Dw env. 2.100 t

Capacité de traction 101 h

OMI n ° 9389368

RROOYYAAUUMMEE--UUNNII

La garde côtière du Royaume-Uni est l’agence d’intervention d’urgence uniforme de l’autorité maritime du Royaume-Uni, la Maritime and Coastguard Agency. Elle est responsable de l’intervention et de la coordination en cas d’accidents maritimes nécessitant des opérations de recherche et de sauvetage, de lutte contre la pollution et d’assistance en mer. L’organisme est également chargé de la surveillance du trafic maritime. Les opérations menées dans le domaine de la sûreté maritime, du trafic des drogues illicites, de la migration illégale et de l’application de la réglementation sur les pêches sont coordonnées par d’autres entités du gouvernement britannique.

RROOYYAAUUMMEE--UUNNII

AAGGUUSSTTAAWWEESSTTLLAANNDD AAWW 113399

WEIGHTS Max take off 6400 / 6800* kg 14110 / 14991* lb Max useful load 2570 kg 5665 lb ENGINE RATING (2 x Pratt & Whitney PT6C - 67C) FUEL CAPACITY Standard 1568 l 414 USgal Auxiliary 500 l 132 USgal CREW / Pilots / passengers 1 - 2 / 15 EXTERNAL DIMENSIONS Length (rotors turning) 16.66 m 54.66 ft Overall height 5.17m m 16.96 ft Main rotor diameter 13.80 m 45.28 ft Performance (ISA, 6400 kg / 14110 lb) VNE 310 km / h 167 kts Max cruise speed 306 km / h 165 kts Rate of climb > 10.9 m / s > 2140 ft / min Service ceiling (MCP) 6096 m 20000 ft Max range ** 1250 km 675 nm Max endurance ** 5 h 56 m * 6800 kg / 14881 lb with the application of the "Bollettino Tecnico N. 139 - 1 - 40

** with 1654 kg fuel - no reserve - @ 6000 ft

EQUIPMENT - Engine air particle separators - Closed circuit refuelling system - Auxiliary fuel tanks (500 litres / 132 USgal) - Anti/de-icing system - Wire strike protection - Blade folding and ship deck mooring - Cargo hook - Single/dual rescue hoist (272 kg / 600 lb) with utility hoist light - Fast roping/rappelling - Cargo hook (2200 kg / 4850 lb) with monitoring cameras - External loudspeaker - Self contained EMS/MEDEVAC kit - Snow skis/slump protection pads - Cabin bubble windows - Life raftsSearch lights - Marking for high visibility main rotor blades - Emergency floats - Customising painting scheme with metallic colours - All weather covers

AVIONICS

• Cockpit Voice Recorder & Flight Data Recorder (CVR/FDR) • Weather radar • Weather/search radar • 4-axis Digital Automatic Flight Control System (DAFCS) with SAR modes & FMS SAR patterns • Health and Usage Monitoring System (HUMS) • Helicopter Operations Monitoring Programme (HOMP) • NVG compatibility (formation, cockpit & external lights) • SATCOM Iridium satellite phone • TCAS I • FLIR • Digital video recorder • Video downlink • Helicopter Emergency Exit Light System (HEELS) • Auto-Deployable ELT (ADELT) • Moving map on 5th display • Enhanced Ground Proximity Warning System (EGPWS) • Enhanced Vision System (EVS) • HF radios • Tactical radios • Maritime radios

EQUIPMENT/INTERIOR

• Executive interior • VIP interior • Elite interior • EMS interior • SAR interior • Law enforcement interior • Air conditioning • Active Noise Reduction (ANR) headsets • Silent/Super silent soundproofing • High density utility kit configuration (15 passengers) • Cockpit/cabin separation wall • Passenger Address (PA) system • Electrically operated passenger steps (left and right) • Cabinets • Multi-purpose cubby • Audio/video entertainment systems with LCD monitors • VIP interphone system with secure communications

FFRRAANNCCEE

FFOONNCCTTIIOONN GGAARRDDEE--CCOOTTEESS

La France est dotée depuis 1978 d’une organisation originale pour son action en mer reposant sur la coordination des administrations agissant en mer (marine nationale, douane, affaires maritimes, police nationale, gendarmerie nationale, sécurité civile) sous l’autorité unique d’un délégué du gouvernement, par bassin maritime : les préfets maritimes en métropole et les préfets de zone de défense outre-mer. Cette organisation simple et économe a montré son efficacité mais les enjeux maritimes de notre temps demandaient son renforcement par une nouvelle impulsion au niveau central. La « fonction garde-côtes » demandée par le Président de la République au Havre le 16 juillet 2009 dans son discours consacré à la politique maritime de la France répond à cette nécessité. La création de la fonction garde-côtes est l’une des décisions prises par le Comité Interministériel de la Mer du 8 décembre 2009. Elle permet de mettre en place un dispositif cohérent, global et adapté aux défis maritimes du moment. Ce dispositif se déploie dans le cadre de la stratégie nationale pour la mer et les océans (Livre bleu, consultable sur le site du SG-Mer) par : - l’adoption de priorités nationales, déclinées par zone maritime, en lettres de missions du Premier ministre vers chacun des délégués du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, - la définition d’un schéma directeur des moyens d’action de l’Etat en mer, en adéquation avec les priorités retenues, - l’optimisation du dispositif de l’action étatique par une meilleure coordination au niveau central, c’est la fonction garde-côtes.

La fonction garde-côtes a pour but d’améliorer la cohérence de l’action des administrations maritimes et d’offrir une meilleure visibilité à l’international dans un domaine, la mer, où l’on ne peut agir en se cantonnant aux limites de nos zones. Elle est placée sous l’autorité du Premier ministre et mise en oeuvre par le Secrétaire général de la mer. La fonction garde-côtes est dotée d’un comité directeur et d’un centre de tenue de situation maritime. Un comité directeur constitué des directeurs des administrations agissant en mer et présidé par le SG-Mer, prépare et met en œuvre les décisions du gouvernement concernant la fonction garde-côte : priorités d’action, schéma directeur des moyens, mutualisation des moyens, coopération internationale, formation. En quelques mois, il a déjà retenu la création d’un centre unique de l’action de l’Etat en mer en Polynésie française, l’organisation de la mutualisation des moyens maritimes à La Réunion, la mise en place de formations communes aux agents publics intervenant en mer et réunit les moyens pour constituer le centre opérationnel de la fonction garde-côtes. Le CoFGC est un centre interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre et dirigé par le Secrétaire général de la mer. Chargé de la tenue de la situation maritime de référence, il a pour missions l’information permanente du gouvernement, l’observation et l’analyse des flux maritimes. Il permet aux autorités nationales l’adaptation des priorités d’action (analyse d’autant plus pertinente qu’elle est conduite par des agents provenant d’administrations différentes). Il est aussi le point d’entrée des coopérations internationales en matière de situation maritime (NCC). Le CoFGC est opérationnel depuis le 20 septembre 2010. Au titre de ses attributions dans la direction de la fonction garde-côtes, le Secrétaire général de la mer, représente la France dans les différents forums internationaux ad hoc et assurera la présidence du Forum des garde-côtes de l’Atlantique nord (NACGF) en 2011.

BBIIOOGGRRAAPPHHIIEE DDUU VVIICCEE--AAMMIIRRAALL DD’’EESSCCAADDRREE AANNNNEE--FFRRAANNÇÇOOIISS DDEE BBOOUURRDDOONNCCLLEE DDEE SSAAIINNTT SSAALLVVYY

Le vice-amiral d’escadre Anne-François de BOURDONCLE de SAINT SALVY est né le 31 août 1954 à Paris, 17ème. Entré à l'école navale en 1973, il embarque en 1976 sur le porte-hélicoptères JEANNE D’ARC, puis rallie la Nouvelle Calédonie où il sert pendant deux ans comme officier en second du bâtiment hydrographique L'ESTAFETTE. En 1978, il embarque pour un an sur le SNLE LE FOUDROYANT en tant qu’officier torpilleur. En 1979, il retrouve l'outre-mer avec le commandement de l'EDIC 9083 basé à Nouméa et à bord duquel il participe aux opérations conduites lors de l'accession à l'indépendance du condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (évacuation de ressortissants et soutien des troupes engagées à terre). De retour en métropole en 1980 et promu lieutenant de vaisseau, il entre à l'école des officiers de lutte sous la mer et rallie en juin 1981 l'escorteur d'escadre D’ESTREES où il occupe les fonctions d'adjoint au chef du service de lutte sous la mer (LSM). En 1983, il prend la direction du service LSM de la frégate GEORGES LEYGUES. A bord de ces deux bâtiments, il prend part aux opérations OLIFANT au large du Liban. En 1985 il embarque sur la frégate PRIMAUGUET en armement à Brest en tant que chef du service LSM, puis, promu capitaine de corvette, chef du groupement opérations. Il conduit les essais des installations de lutte anti-sous-marine et l'évaluation opérationnelle du premier sonar passif très basse fréquence équipant un bâtiment de surface de la marine française. En août 1987, il prend le commandement de l'aviso COMMANDANT BLAISON avec lequel il participe au soutien de la Force océanique stratégique avant de rallier l'état-major du commandant en chef pour l'Atlantique où il sert à la division Opérations. En 1989, promu capitaine de frégate, il suit les cours de l'Ecole supérieure de guerre navale, puis du Cours supérieur interarmées. Après avoir obtenu le brevet d’atomicien et le certificat supérieur de sécurité nucléaire, il rejoint l'état-major de la marine. Il y exerce les fonctions de chef de la section "études" au bureau "Etudes générales", chargé des questions financières de la marine et des travaux prospectifs sur l'avenir de la marine. En charge des relations avec le parlement, il assure notamment la liaison avec les rapporteurs du budget de la marine. Il participe à l’étude et à la mise en oeuvre du vaste plan de restructurations de la marine qui concentrera ses implantations sur les ports de Toulon, Brest et Cherbourg et permettra de dégager les marges financières nécessaires pour la poursuite des programmes navals. Après la réorganisation de l'état-major de la marine en 1993 dans laquelle il est impliqué directement, il est affecté au bureau "Etudes et plans généraux" où il poursuit ses travaux sur l'avenir de la marine et l'élaboration des caractéristiques des moyens futurs de la marine. Au cours de cette période, il participe notamment à l’élaboration du Livre blanc sur la défense de 1994 qui conduira à la professionnalisation des armées.

En 1994, sous-chef d'état-major "opérations" au sein de l'un des états-majors tactiques de la force d'action navale, il participe à la planification et à la conduite des opérations du groupe aéronaval en Adriatique, en liaison étroite avec les autres armées et les marines alliées, notamment américaine et britannique. Promu capitaine de vaisseau le 1er janvier 1996, il prend le commandement de l'unité CHARLES DE GAULLE, équipage d'armement du porte-avions du même nom, le 16 septembre 1996. En coordination avec la DGA et l’industriel DCN, il conduit le bâtiment à sa prise d’armement pour essais et en devient le premier commandant en second. Nommé le 11 août 1997 au commandement du porte-avions FOCH qui sort d'une période de 18 mois d'entretien à Toulon, il réalise plusieurs campagnes de qualification (Rafale et missile SCALP, Super Etendard) et conduit le FOCH lors de l'opération TRIDENT - FORCE ALLIEE en Adriatique, sous le commandement du contre-amiral Alain COLDEFY, au cours de laquelle le groupe aérien du porte-avions effectue plus de 700 missions opérationnelles au sein des forces aériennes de l'Alliance au-dessus du Kosovo et de la Serbie. Après son commandement, le capitaine de vaisseau de SAINT SALVY participe à la création du Service de soutien de la flotte qui assure la maîtrise d’ouvrage de l’entretien des bâtiments de la marine. Après avoir suivi les cours du Centre des hautes études militaires et de l’Institut des hautes études de défense nationale (mémoire de groupe sur le thème : concept de défense et concept de sécurité : du préfet au porte-avions), le capitaine de vaisseau de SAINT SALVY est nommé le 1er juillet 2001, conseiller marine au cabinet militaire du Premier ministre. Responsable des questions maritimes, il y assure la gestion de la crise du Prestige ainsi que la relance du programme de mesures qui permettra à la France de déposer son dossier d’extension du plateau continental auprès de l’ONU. Il y suit également les questions de prolifération et la gestion des crises en Asie, notamment le lancement des opérations en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. Il traite enfin les dossiers financiers de la défense et participe directement aux négociations concernant le changement de statut de la DCN. En septembre 2003, il rejoint de nouveau l’état-major de la marine où il exerce jusqu’en mars 2004 les fonctions d’adjoint au sous-chef d’état-major PROGRAMMES. Pendant cette courte période, il participe aux négociations du contrat des frégates multimissions (FREMM) et au pilotage de plusieurs programmes majeurs (Rafale, NH 90, SNLE/NG). Nommé au grade de contre-amiral le 1er février 2004, il prend le 1er mars de la même année les fonctions de sous-chef d’état-major PLANS de l’état-major de la marine. Responsable des finances de la marine, il achève la mise en place de la LOLF, pilote le budget de la marine et prépare les arbitrages financiers et capacitaires. Sous la direction du major général, l’amiral Alain OUDOT DE DAINVILLE, il conduit une profonde réorganisation de l’état-major, mettant en place une organisation originale qui, associant une direction stratégique renforcée et une vision transverse incluant des méthodes modernes de management, rompt totalement avec l’ancienne structure pyramidale. En septembre 2006, il est nommé directeur adjoint de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la défense. Il est promu au grade de vice-amiral le 1er janvier 2007. Il assure la direction du programme budgétaire « Environnement et prospective de la politique de défense » et pilote le budget des services de renseignement de la défense. Il participe à la définition et au soutien de la politique française d’exportations d’armement. .

Conduisant les études de prospective de la défense, il pilote le projet de développement de la recherche stratégique de défense lancé par Mme ALLIOT-MARIE et visant à renforcer l’influence de la pensée stratégique française, notamment dans les milieux européens. Enfin, il participe aux travaux du Livre blanc sur la défense et la sécurité pour les aspects concernant d’une part l’organisation de l’Etat pour la gestion des crises et celle du ministère de la défense (conduite des programmes d’armement, politique d’achat, gestion des ressources humaines) et d’autre part ceux concernant la recherche et la politique industrielle de défense et leurs impacts économiques et sociaux. Elevé au rang et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er août 2008, il prend les fonctions de commandant de la zone maritime atlantique, commandant la région maritime Atlantique-Manche-mer du Nord et préfet maritime de l’Atlantique le 4 août 2008. L'amiral de SAINT SALVY est commandeur de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite et commandeur de l’ordre du mérite maritime. Il est également titulaire de la croix de la valeur militaire avec palme, de la croix du combattant, de la médaille d'outre-mer (agrafe de vermeil LIBAN), de la médaille d'argent de la défense nationale (agrafes BATIMENTS DE COMBAT et MISSION D'ASSISTANCE EXTERIEURE), de la médaille commémorative française (agrafe EX-YOUGOSLAVIE), de la médaille de l'OTAN (agrafe EX-YOUGOSLAVIE) et de la médaille de l'OTAN (agrafe KOSOVO).

CCEENNTTRREE RREEGGIIOONNAALL OOPPEERRAATTIIOONNNNEELL

DDEE SSUURRVVEEIILLLLAANNCCEE EETT DDEE SSAAUUVVEETTAAGGEE DDEE CCOORRSSEENN ((CCRROOSSSS))

Comme ses homologues tout autour des côtes françaises et outre-mer, le CROSS assure la direction et la coordination des opérations de sauvetage en mer, la surveillance de la navigation maritime, la surveillance des pollutions, et la diffusion des renseignements de sécurité maritime dans sa zone de responsabilité qui couvre le Golfe de Gascogne. Il assure enfin la surveillance des pêches maritimes, notamment au travers d'un système de suivi par satellite des navires de pêche, de toutes les eaux sous juridiction française. Service spécialisé de l’administration des affaires maritimes (ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de Corsen « CROSS Corsen-Ouessant » est implanté à proximité de Brest sur deux sites principaux : à la pointe de Corsen sur le continent et à la pointe du Stiff sur l’île d’Ouessant. Il exerce ses compétences de la baie du Mont Saint-Michel à la pointe de Penmarc’h sur le littoral et au milieu de la Manche au large jusqu’à 8° de longitude Ouest en Atlantique. Le CROSS est placé sous l'autorité opérationnelle du préfet maritime de l'Atlantique, et appartient au réseau international des "Centres de coordination de sauvetage maritime" (MRCC) institué par la convention de Hambourg de 1979. Pour assurer ses missions, le CROSS peut faire appel à tous les moyens appropriés : Moyens de l'Etat : Affaires maritimes, marine nationale, gendarmerie, douane, sécurité civile , Moyens des collectivités locales : Pompiers, postes de secours des plages ; Autres moyens : Canots de la Société Nationale de Sauvetage en Mer ; Tout navire se trouvant à proximité d'une zone de détresse. En 2010, le CROSS Corsen a conduit 896 opérations de recherche et de sauvetage.

EEQQUUIIPPEESS

DD''EEVVAALLUUAATTIIOONN EETT DD''IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN

La convention de Bruxelles de 1969 a permis à la France d’intervenir à titre préventif ou curatif, y compris en haute mer, sur un navire présentant un danger grave et imminent pour ses côtes ou ses intérêts connexes (activités maritimes, touristiques, de pêche…).

De cette convention a découlé le pouvoir de mise en demeure échu au préfet maritime. Pour émettre cette mise en demeure, le préfet maritime s’appuie sur des éléments d’information sur la situation réelle du navire. C’est pour améliorer cette prise d’informations qu’ont été créées les Équipes d’Évaluation et d’Intervention (EEI.) LES EEI SONT DIVISEES EN 2 BRANCHES :

• équipe d’évaluation : composée au minimum de 3 personnes, cette équipe est dédiée à l’évaluation de la situation du navire pour le compte du Préfet Maritime. Elle est armée par du personnel de différentes catégories : officiers de marine, inspecteurs des centres de sécurité des navires, officiers de port, pilotes maritimes. Ce personnel est réparti dans les différents ports de la façade, avec une équipe d’astreinte permanente sur Brest.

• équipe d’intervention : composée de spécialistes dans leurs domaines, cette équipe est mise en œuvre parallèlement ou après l’équipe d’évaluation pour faire face à un danger ou une crise identifié. Il existe 3 types d’équipes d’intervention : « remorquage » (armée par des manœuvriers de la marine en cas d’incapacité pour le navire en difficulté de passer une remorque), « incendie et voie d’eau » (armée par des marins-pompiers et plongeurs démineurs) et « risque chimique ou radiologique » (armée par des marins pompiers spécialement formés).

A toutes ces équipes peut s’adjoindre une composante médicale pour poser un diagnostic lorsqu’il ne peut être établi à distance et apporter les soins aux membres d’équipage qui le nécessiteraient

Les EEI sont mises en œuvre par le Centre Opérationnel de la Marine, et transportées après briefing sur la situation par moyens nautiques ou hélicoptères. Les membres des EEI suivent une formation particulière (treuillage, maîtrise du matériel) afin de pouvoir exercer leurs missions dans les meilleures conditions ).

A ce jour, plusieurs équipes sont intervenues : Depuis deux ans, celle de Brest a été mobilisée pour faire face à des navires en difficulté Mario M, Onyx, Pentalina B) ou s’entraîner à l’occasion de l’exercice ORSEC HNS 2010), Celle de Saint-Nazaire est intervenue à bord de l’Aspet en juillet 2009 et celle de La Rochelle a participé à l’exercice ORSEC 2009. Composante essentielle de l’aide aux navires en difficulté, les EEI sont les yeux du préfet maritime et l’aident, dans des conditions souvent difficiles, parfois extrêmes, à garder une vision claire et objective de la situation.

Dernière mission : 08 octobre 2010 – YM Uranus

� 3 équipes d’évaluation de 3 personnes treuillés sur le bâtiment en difficulté � 2 marins-pompiers (EI risques chimiques) � 4 manœuvriers (EI remorquage)

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE

RREEMMOORRQQUUEEUURR DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN

DD’’AASSSSIISSTTAANNCCEE EETT DDEE SSAAUUVVEETTAAGGEE AABBEEIILLLLEE

BBOOUURRBBOONN ((RRIIAASS))

Missions

Remorqueur de sauvetage et d'assistance, l’Abeille Bourbon appartient à la société Les Abeilles

International, filiale de Bourbon.

Il est affrété par la marine nationale. Sa mission est de prévenir les échouements, assister et sauver les navires en détresse, combattre les risques de pollution dans des zones maritimes à fort trafic.

Basée à Brest, l’Abeille Bourbon est maintenue à 40 minutes d'appareillage. Quand le vent atteint 25 nds elle se met en veille soit à Camaret, soit dans l'anse Bertheaume. Si le vent fraîchit encore elle prend poste près d'Ouessant, au Stiff.

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE

BBAATTIIMMEENNTT DDEE SSOOUUTTIIEENN

DD’’AASSSSIISSTTAANNCCEE EETT DDEE

DDEEPPOOLLLLUUTTIIOONN AALLCCYYOONN ((BBSSAADD))

Présentation

• Ex- Bahran ( Alcyon ) • Appartiennent à l'armement Surf • Affrétés le 02 janvier 1988 • Coque construite à Braila en Roumanie • Peints en noir (coque) et blanc (superstuctures) • Portent depuis 2004 la marque distinctive des

bâtiments affectés à l'action de l'État en mer (bandes obliques bleue, blanche et rouge sur la coque)

Caractéristiques - Longueur : 53,01 mètres - Largeur : 13,31 mètres - Tirant d'eau : 6,75 mètres - Tirant d'air : 24 mètres - Déplacement : 1.210 tonnes et 2.000 tonnes en pleine charge - Vitesse : 14 nœuds - Distance franchissable : 5.400 nautiques à 14 nœuds - Autonomie : 25 jours - Traction au point fixe : 60 tonnes

Energie et propulsion - 2 moteurs diesels Bergen KVMB-12 - 2 hélices à pas variable - 5.200 ch (3.820 kW) - Puissance électrique : 1.000 kW - 2 propulseurs d'étrave de 370 kW

Equipements électroniques - 2 radars Racal/Decca - Système de transmission par satellite Inmarsat mini M Equipements - 1 bras écrémeur de 12 mètres (ajouté en décembre 2003) - 2 canons à eau - 1 grue de 23 tonnes à 7 mètres - 1 grue de 4 tonnes à 20 mètres sur la plage arrière - Gréés pour la lutte antipollution et la mise en oeuvre d'unités TRANSEC 250 (capacité : 500 m³) Equipage - 3 officiers - 4 hommes

Le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD)

En application des décisions du comité interministériel de la mer (CIMER), la marine nationale a affrété un quatrième bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution, l'Argonaute, en complément de l'Alcyon, de l'Ailette et de la Carangue. Ce navire, qui est sorti des chantiers de construction fin décembre 2003 a rejoint Brest, son port d'attache, le 10 janvier 2004. Navire ultra moderne, puissant, et premier bâtiment affrété par la marine nationale à être doté d'un système de positionnement dynamique et de capacités de lutte contre les incendies, il contribue, grâce à ses capacités accrues, à renforcer notablement le dispositif d'intervention mis à la disposition du préfet maritime de l'Atlantique. L'Argonaute remplit des missions d'assistance (sauvetage-remorquage), de prévention et de lutte contre la pollution marine, de soutien de région et de participation à la sauvegarde maritime.

Ses capacités couvrent de nombreux domaines : - dépollution et stockage des polluants - récupération des macro-déchets - remorquage - sauvetage collectif - lutte contre l'incendie en haute mer - relevage de containers perdus en mer - repêchage de torpilles - assistance et soutien divers (notamment intervention sous la mer avec ROV)

Caractéristiques : - Longueur : 69 mètres - Largeur : 15.5 mètres - Tirant d'eau : 7 mètres - Tonnage : 2100 tonnes - Puissance : 10800CV - Propulseurs : 2*590 kW avant et 1*590 kW arrière - Vitesse maximale : 16 Nds - Longueur de la remorque : 1500 mètres - Traction au croc : 133 tonnes - Equipage : 9 personnes - Capacités d'accueil : 22 personnes

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE

BBAATTIIMMEENNTT DDEE SSOOUUTTIIEENN

DD’’AASSSSIISSTTAANNCCEE EETT DDEE

DDEEPPOOLLLLUUTTIIOONN AARRGGOONNAAUUTTEE

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE::

FFRREEGGAATTEE AANNTTII--SSOOUUSS--MMAARRIINNEE

LLAATTOOUUCCHHEE--TTRREEVVIILLLLEE

Missions La frégate Latouche-Tréville a pour vocation la lutte anti-sous-marine en haute mer. Mission principale : sûreté de la force océanique stratégique. Autres missions : Escorte d’un groupe aéronaval ou amphibie, lutte contre le terrorisme et les trafics illicites, sauvegarde maritime et service public, présence, renseignement, représentation de la France dans le monde. Caractéristiques - Déplacement à pleine charge : 4.800 tonnes - Longueur : 139 mètres - Largeur : 14 mètres - Tirant d'eau : 6 mètres Propulsion / Energie Combinaison de deux modes de propulsion :

- 2 moteurs diesel de propulsion (DP) de 5 200 CV chacun permettant une vitesse maximale de 18 noeuds

- 2 turbines à gaz (TAG) de 23 000 CV chacune permettant une vitesse maximale de 30 nœuds - 2 hélices à pales orientables - 4 diesels alternateurs (production d’électricité) - Stabilisation au roulis - Autonomie sur diesels de propulsion : 10 000 nq à 15 nœuds - Autonomie sur turbine à gaz : 1 000 nq à 30 nœuds

Systèmes de lutte anti-sous-marine

- 1 sonar d’étrave (DUBV 24) - 1 sonar remorqué (DUBV 43 C – immersion maximale 600 mètres) - 1 sonar passif bande étroite (DSBV 61/UTSS) - 1 unité de recherche et détection de torpilles

Présentation

• Mise sur cale le 31 mai 1985 • Lancée le 19 mars 1988 • Entrée en service le 16 juillet 1990

Systèmes de lutte anti-surface - 1 radar de navigation, 1 radar de veille air/surface - 1 radar d’appontage - Système de traitement de l’information SENIT - Contre-mesures : lance –leurres, intercepteurs et brouilleurs radars

Armement

- 10 torpilles MU90 anti-sous-marines - 6 torpilles MK46 aéroportées - 8 missiles anti-navires Mer-Mer 40 « Exocet » - 24 missiles anti-aériens Crotale (courte portée) et 4 missiles anti-aériens Mistral (très

courte portée) - 1 canon de 100mm, 2 canons de 20mm et 4 mitrailleuses de 12,7mm

Moyens aériens

- 2 Lynx WG 13 - Equipements de lutte anti-sous-marine : sonar DUAV 4 et torpilles MK 46 - Appui feu aérien : mitrailleuse ANF1 (calibre 7,62mm)

Equipage : 231 personnes au plan d’armement :

- 21 officiers - 134 officiers mariniers - 76 quartiers-maîtres et matelots

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE // 3322FF LLAANNVVEEOOCC

HHEELLIICCOOPPTTEERREE EECC 222255

Le EC225 est utilisé dans le cadre des missions d’alerte pour l’assistance et le secours maritime (alerte SECMAR) et de missions militaires liées à l’action de l’État en mer. Il assure également l’entraînement des commandos et le soutien à la force océanique stratégique. Au nombre de 2, ils ont été affectés à la flottille 32F de la BAN de Lanvéoc et livrés courant 2010, en remplacement des Super Frelon.

Caractéristiques - Vitesse de croisière : 270 km/h (320 km/h maximum) - Autonomie : 4 heures - Distance franchissable : 220 nautiques (1000 km) - Altitude : max 20 000 pieds (6095 m) - Capacité : 16 personnes assises ou 6 civières et 4 personnes assises. 3,8t en charges suspendues Moteurs - 2 turbomoteurs Makila 2A Equipement - Avionique moderne avec écran (EFIS) - Système de pilotage automatique permettant une mise en stationnaire automatique de jour et de nuit - Certifié IFR Equipage En SAR/SECMAR : 2 pilotes, 1 treuilliste, 1 plongeur, 1 médecin et 1 infirmier

MMAARRIINNEE NNAATTIIOONNAALLEE:: // 3355FF LLAANNVVEEOOCC

HHEELLIICCOOPPTTEERREE DDAAUUPPHHIINN DDEE

SSEERRVVIICCEE PPUUBBLLIICC

MISSIONS :

• La recherche, le secours et le sauvetage en mer (répartition sur 5 sites de service public: Le Touquet, Cherbourg, Lanvéoc, La Rochelle et Hyères).

• Police des pêches,

• Surveillance des approches maritimes,

• Lutte contre les pollutions et les trafics,

• Assistance dans les situations de détresse.

Caractéristiques - Diamètre rotor : 11,94 mètres - Longueur : 13,68mètres - Hauteur : 4 mètres - Vitesse: max 180 nœuds, transit135 nœuds - Autonomie : 4 heures ou 400 nautiques - Altitude : max 20 000 pieds Moteurs - 2 turbines Turbomeca Ariel 1 MN de 760 ch chacune Equipement électronique - Radar ORB-32 Equipage - 4 hommes dont 1 plongeur

SSEECCUURRIITTEE CCIIVVIILLEE

HHEELLIICCOOPPTTEERREE EECC 114455

Missions

Dans le cadre de leurs missions d’assistance, les services de la défense et de la sécurité civile participent au sauvetage des personnes en zones côtières.

Caractéristiques

L'EC-145 est la version C2 du BK-117, il a effectué son premier vol le 12 juin 1999. Cet hélicoptère de sauvetage des plus modernes du monde a été conçu afin de satisfaire à la demande de la Sécurité Civile et de la Gendarmerie en vue de remplacer notamment les alouette III.

L'EC-145 dispose des derniers équipements technologiques: GPS, écrans LCD, pilote automatique 3 axes, treuil de 90 m avec dispositif d'éclairage et affichage de la longueur de câble déroulé, ... . La capacité de vol IFR (Instrument Flight Rules) et l'emploi de JVN (Jumelles de Vision Nocturne) permettent le vol tout temps.

Possédant un volume intérieur environ 4 fois supérieur à celui de l'alouette III, il a été conçu pour le chargement et le déchargement à l'arrière même rotor tournant.

Caractéristiques techniques de l'EC-145

• Longueur (avec rotor): 13,02 m

• Hauteur: 3,95 m

• Diamètre rotor principal: 11 m

• Diamètre rotor anticouple: 1,96 m

• Longueur de cabine: 3,42 m

• Largeur exploitable: 1,60 m

• Volume intérieur: 5,85 m3

• Nombre de pales: 4

• Vitesse de rotation des pales du rotor principal: 370 tours/mn

• Consommation: 300l/h

• Masse à vide: 1804 kg

• Charge maximale à l'élingue: 1500 kg

• Masse maximale: 3585 kg

• Vitesse de montée maximale (avec une masse de 2200 kg): 16,3 m/s

• Autonomie (avec 694 kg de kérosène): 700 km

• Capacité du réservoir : 867 litres

• Plafond (avec une masse de 2200 kg): 5485 m

• Longueur du treuil: 90 m

• Vitesse de croisière: 240 km/h

• Vitesse maximale: 278 km/h

• Type de propulseur: 2 turbines Arriel 1E2 de 750 CV chacune environ • Nombre de places: 10 ou 4 avec 2 blessés couchés

• Constructeur: Eurocopter (EADS)

DDOOUUAANNEESS

HHEELLIICCOOPPTTEERREE EECC 113355

Missions Ces hélicoptères permettent de renforcer les capacités opérationnelles de la douane française dans ses missions de surveillance maritime contre les trafics illicites, de lutte contre la pollution maritime, ou de sauvetage des personnes. Nom du constructeur : Eurocopter Date de mise en service : juillet 2007 Composition de l’équipage : 1 pilote, 1 copilote, 1 personnel navigant technique Equipement embarqué - Tourelle gyrostabilisée électro-optique et infrarouge FLIR systems Ultra Force 2 permettant de détecter, reconnaître et identifier les cibles en mer, de jour comme de nuit - Phare SX 16 - Treuil Motorisation Moteur : Turboméca 2 GTM Arrius, 2 Pratt & Whitney PW 206B Nombre de moteurs : 2 Type de moteur :Turbine Puissance unitaire : 780 ch (574 kw) Nombre de pâles : 4 Dimensions Diamètre du rotor : 10,20 m Longueur : 12,19 m Hauteur : 3,62 m Masses Masse : 2 835 kg Capacité de transport : 5 Passagers : 2 Performances : Vitesse de croisière maximale : 256 km/h Vitesse maximale : 260 km/h Autonomie (heure ou distance) : 640 km Plafond : 6 095 m

DDOOUUAANNEESS

DDFF PP22 KKEERRMMOORRVVAANN

Le KERMORVAN, porte le numéro de coque DF P2, pour Douane française – Patrouilleur 2 Le DF P2 KERMORVAN est basé à Brest, où il a été livre en décembre 2007. Il relève à ce titre du dispositif garde-côtes douanier de l’Atlantique. Adaptés aux conditions de mer souvent difficiles de la Manche et de l’Atlantique, ces navires répondent à deux objectifs : plus de présence en mer pour plus de contrôles de navires, grâce aux capacités suivantes : - présence à la mer 300 jours par an pour des missions embarquées de six jours, contre 36 à 48 heures pour les vedettes garde-côtes classiques ; - deux annexes embarquées, pour effectuer des contrôles de navires en mer, dont l’une de dix mètres bénéficiant d’une large autonomie lui permettant de s’éloigner à la limite de portée radar du patrouilleur. - système antiroulis permettant la mise à l’eau sécurisée des annexes et de leur équipage ; - équipements de vision nocturne et de détection embarques ; - matériels performants de visite des navires (vidéo-endoscopes, densimètres). Données techniques :

● Constructeur : chantier SOCARENAM à Boulogne-sur-Mer Caractéristiques générales :

● Bâtiment monocoque acier, superstructures et passerelle en aluminium

● Déplacement : 412 tonnes à pleine charge ;

● Longueur hors tout : 43,40 mètres ;

● Largeur : 9 mètres ;

● Tirant d'eau : 2,60 mètres ;

● Creux : 4,75 mètres ;

● Jauge brute : 476 UMS.

● Capacité gas-oil : 44 m3 ;

● Capacité eau douce : 8 m3 ;

● Vitesse maximale : 18 noeuds ;

● Distance franchissable : 3 300 milles à 12 noeuds ;

● Navigation : 2eme catégorie.

Propulsion

● Deux moteurs diesels CATERPILLAR - type 3516 B HD réglé a 2535 cv / 1864 Kw à 1600 tr/mn chacun ;

● Deux réducteurs/embrayeurs/inverseurs ZF -type 7566 ;

● Deux hélices à pas fixe BRUNTONS diam. 2150 mm ;

● Appareil à gouverner BOPP - type DV 2/70 - 3000 daN ;

● Deux propulseurs d’étrave HYDRO-ARMOR - type 950. Energie

● Deux groupes électrogènes CATERPILLAR - type C9 de 150 Kw a 1500 tr/mn chacun, pouvant être couplés ;

● 380 volts triphasés pour la force, 220 volts pour l’éclairage, 24 volts continus pour les circuits de sauvegarde. Equipements de pont

● Deux bossoirs ACEBI pour la mise en œuvre des embarcations pneumatiques ZODIAC - type HURRICANE H920-10, avec 10 personnes à bord et type SRMN 600, avec 6 personnes (la mise à l'eau pouvant s'effectuer avec 2 à 5 personnes à bord pour le premier et aucune personne pour le second ;

● Un guindeau BOPP - type TC 2B 24 Elec de 3700 daN de traction au barbotin ;

● Deux cabestans de manœuvre arrière BOPP - type 2000 1PV Elec. ;

● Une grue de manutention HEILA - type HLM2-2S de 400 Kg à 5,65 m de portée. Autres équipements

● Un système de cuve antiroulis ;

● Un canon a eau de grande portée ;

● Possibilité d'embarquer un conteneur destiné à l’emport de matériel antipollution par exemple. Aménagements et armement

● Navire conçu pour accueillir 22 personnes dont 17 hommes d'équipage au maximum pour une durée de mission de 6 jours (24h/24h) ;

● 5 cabines simples avec sanitaires individuels, 6 cabines doubles et un poste 6 couchettes ;

● Cuisine, cambuse, carre et coin repos pour 22 personnes ;

● Un bureau pour travaux douaniers ;

● Une buanderie ;

● Un local pour plongeurs de bord avec compresseur d’air.

GGEENNDDAARRMMEERRIIEE DDEEPPAARRTTEEMMEENNTTAALLEE

HHEELLIICCOOPPTTEERREE EECC 113355

Missions Ces hélicoptères permettent de renforcer les capacités opérationnelles de la douane française dans ses missions de surveillance maritime contre les trafics illicites, de lutte contre la pollution maritime, ou de sauvetage des personnes. Nom du constructeur : EUROCOPTER Date de mise en service : juillet 2007 Composition de l’équipage : 1 pilote, 1 copilote, 1 personnel navigant technique Equipement embarqué

• Tourelle gyrostabilisée électro-optique et infrarouge FLIR systems Ultra Force 2 permettant de détecter, reconnaître et identifier les cibles en mer de jour comme de nuit,

• Phare SX16

• Treuil Motorisation

• Moteur : Turboméca 2 GTM Arrius, 2 Pratt & Whitney PW 206B

• Nombre de moteurs : 2

• Type de moteur : Turbine

• Puissance unitaire : 780 ch (574 kw)

• Nombre de pâles : 4 Dimensions

• Diamètre du rotor : 10,20 m

• Longueur : 12,19 m

• Hauteur : 3,62 m Masses

• Masse : 2 835 kg

• Capacité de transport : 5

• Passagers : 2 Performances :

• Vitesse de croisière maximale : 256 km/h

• Vitesse maximale : 260 km/h

• Autonomie (heure ou distance) : 640 km

• Plafond : 6 095 m

LLEESS AAUUTTRREESS MMOOYYEENNSS EENNGGAAGGEESS DDAANNSS LL’’EEXXEERRCCIICCEE

GGUUAARRDDEEXX 22001111

GENDARMERIE DEPARTEMENTALE :

� 1 vedette de 7 mètres : « White Shark » � 1 pneumatique

GENDARMERIE MARITIME

� 2 VCSM � 1 zodiac

SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER

� 2 canots tout temps (Batz et Ploumanach) � 2 vedettes de 2ème classe (Roscoff et Primel

AFFAIRES MARITIMES � 1 vedette � 1 zodiac

EQUIPES PROJETEES SUR LE NAVIRE

� EQUIPES D’EVALUATION : 1 équipe (Centre de Sûreté des Navires de Brest, Base Navale de Brest, Cie marins pompiers de Brest )

� EQUIPES MEDICALES :

1 équipe SAR Lanvéoc (Service de Santé des Armées) 2 équipes HIA Clermont-Tonnerre (SSA) avec lot médical de catastrophe 3 équipes SAMU 29

� EQUIPES D’INTERVENTION : 3 équipes des marins-pompiers de Brest

RENFORT DES STRUCTURES OPERATIONNELLES A TERRE

� CROSS CORSEN 1 médecin des armées, responsable des secours médicaux (RSM Mer) 1 officier du SDIS 29, en cellule interface

� SCMM BREST :

Armement de crise

� CENTRE DES OPERATIONS MARITIMES (PREFECTURE MARITIME) Cellule de réaction immédiate

� CENTRE DE TRAITEMENT DE CRISE DE LA PREFECTURE MARITIME

Centre opérationnel départemental à la préfecture du Finistère Poste opérationnel de commandement Cellule d’information des familles Capitainerie Poste médical avancé – CUMP : SAMU 29 et SAMU 22 SDIS 29 et SDIS 22 Croix Rouge Française et ordre de malte ADRASEC Mairie et services techniques

GLOSSAIRE A AEM DIVISION DE L’ACTION DE L’ETAT EN MER (PREMAR) ADRASEC ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES RADIO TRANSMETTEURS AU SERVICE DE

LA SECURITE CIVILE ANED ASSISTANCE AUX NAVIRES EN DIFFICULTE

B BISCAYE PLAN PLAN FRANCO-ESPAGNOL DE COOPERATION SAR ET ANTIPOLLUTION

C CCMM CENTRE DE CONSULTATION MEDICALE MARITIME CECLANT COMMANDANT DE LA ZONE MARITIME ATLANTIQUE (MARINE NATIONALE) CEPPOL CENTRE D’EXPERTISES PRATIQUES DE LUTTE ANTIPOLLUTION CMS COORDONNATEUR DE MISSION DE SAUVETAGE (OFFICIER DESIGNE PAR LE DIRECTEUR

DU CROSS POUR DIRIGER L’OPERATION DE SAUVETAGE) CNCS CENTRE NATIONALE DE COORDINATION DES SECOURS (MRCC MADRID) COD CENTRE OPERATIONNEL DEPARTEMENTAL (PREFECTURE DE DEPARTEMENT) CODOUANES CENTRE OPERATIONNEL DES DOUANES (MOYENS AERO-MARITIMES DES DOUANES) CODIS CENTRE OPERATIONNEL DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS COFGC CENTRE OPERATIONNEL DE LA FONCTION GARDE-COTES COGIC CENTRE OPERATIONNEL DE GESTION INTERMINISTERIELLE DES CRISES COM CENTRE OPERATIONNEL DE LA MARINE (COMMANDEMENT MOYENS DE LA MARINE) COM CENTRE DES OPERATIONS MARITIMES (PERMANENCE DE LA PREFECTURE MARITIME) CORG CENTRE OPERATIONNEL ET DE RENSEIGNEMENT DE LA GENDARMERIE COS COMMANDANT DES OPERATIONS DE SECOURS (A TERRE) COZ CENTRE OPERATIONNEL DE ZONE CROSS CENTRE REGIONAL OPERATIONNEL DE SURVEILLANCE ET DE SAUVETAGE CENTRE DE COORDINATION DES SECOURS MARITIMES (CCSM) MARITIME RESCUE COORDINATION CENTER (MRCC) SERVICE D’ASSISTANCE MARITIME (MARITIME ASSISTANCE SERVICE / MAS) SERVICE DE TRAFIC MARITIME COTIER / STM (VESSEL TRAFFIC SERVICE / VTS) CSN CENTRE DE SECURITE DES NAVIRES (AFFAIRES MARITIMES) CTC CENTRE DE TRAITEMENT DES CRISES A LA PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE CZM COMMANDANT DE ZONE MARITIME

D DDSP DIRECTEUR DEPARTEMENTAL DE LA SECURITE PUBLIQUE DDTM DIRECTION DES TERRITOIRES ET DE LA MER DML DELEGATION A LA MER ET AU LITTORAL DIRCAB DIRECTEUR DE CABINET (DU PREFET DE DEPARTEMENT) DOS DIRECTEUR DES OPERATIONS DE SECOURS DRAM DIRECTEUR REGIONAL DES AFFAIRES MARITIMES DRSSA DIRECTION REGIONALE DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES DST DISPOSITIF DE SEPARATION DU TRAFIC (TRAFFIC SEPARATION SHEME / TSS)

E EEI EQUIPE D’EVALUATION ET D’INTERVENTION EGC EQUIPE DE GESTION DE CRISE : NIVEAU STRATEGIQUE, CONSEILLE LE PREFET MARITIME,

DIRECTEUR DES OPERATIONS DE SECOURS EGI EQUIPE DE GESTION DE L’INTERVENTION : NIVEAU DE CONDUITE DES OPERATIONS

F FNRASEC FEDERATION NATIONALE DES RADIO TRANSMETTEURS AU SERVICE DE LA SECURITE CIVILE

H HMCG HER MAJESTY’S COASTGUARD (HOMOLOGUE BRITANNIQUE DU CROSS)

I ICS INCIDENT COMMAND SYSTEM / SYSTEME DE GESTION D’INCIDENT (SGI) IRCG GARDE COTIERE IRLANDAISE (IRLANDE) ISM INTERNATIONALE SAFETY MANAGEMENT PLAN

M MANCHEPLAN PLAN FRANCO-BRITANNIQUE DE COOPERATION SAR ET ANTIPOLLUTION MAS MARITIME ASSISTANCE SERVICE (SERVICE D’ASSISTANCE MARITIME) MCA MARITIME AND COASTGUARD AGENCY (ROYAUME-UNI) MDA MEDECIN DES ARMEES MIK CENTRE DE SURETE MARITIME (BELGIQUE) MP MARINS-POMPIERS MRCC MARITIME RESCUE COORDINATION CENTER : CENTRE DE COORDINATION DU

SAUVETAGE MARITIME (CROSS) MRO MASS RESCUE OPERATION (OPERATION DE SAUVETAGE DE GRANDE AMPLEUR)

O OAAEM OFFICIER D’ASTREINTE POUR L’ACTION DE L’ETAT EN MER (PREFECTURE MARITIME) OCR OFFICIER DE COMMUNICATION REGIONALE DU PREMAR (RELATIONS MEDIAS) OFFICIER DE LIAISON REPRESENTANT DESIGNE PAR SA HIERARCHIE, EXERÇANT AUX DIFFERENTS PC

UN ROLE D’INTERFACE, DE COORDINATION ET D’INFORMATION INTER-SERVICES OMI ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE (IMO EN ANGLAIS) OPEM OFFICIER DE PERMANENCE ETAT-MAJOR DE LA PREFECTURE MARITIME ORSEC PLAN D’ORGANISATION DES SECOURS OSC ON SCENE COORDINATOR (COORDONNATEUR SUR LES LIEUX, DESIGNE PAR LE CMS)

P PCM POSTE DE COMMANDEMENT MOBILE PCO POSTE DE COMMANDEMENT OPERATIONNEL PDZ PREFET DE ZONE PMA / MER POSTE MEDICAL AVANCE (MER) PMA / TERRE POSTE MEDICAL AVANCE (TERRE) POLMAR POLLUTION MARITIME PREMAR PREFET MARITIME (OU PREFECTURE MARITIME) DE L’ATLANTIQUE PRV POINT DE REGROUPEMENT DES VICTIMES

R RSM RESPONSABLE DES SECOURS MEDICAUX (MDA AU CROSS) RNLI ROYAL NATIONAL LIFEBOAT INSTITUTION

S SAMU SERVICE D’AIDE MEDICALE URGENTE SAR SEARCH AND RESCUE (RECHERCHES ET SAUVETAGE MARITIMES) SASEMAR AGENCE DE SAUVETAGE ESPAGNOLE (MINISTERE DES TRANSPORTS) SCMM SAMU DE COORDINATION MEDICALE MARITIME SDIS / DDIS SERVICE / DIRECTEUR DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS SGI SYSTEME DE GESTION D’INCIDENT / INCIDENT COMMAND SYSTEM (ICS) SIDPC SERVICE INTERMINISTERIEL DE DEFENSE ET DE PROTECTION CIVILE (PREFET) SITREP SITUATION REPORT (MESSAGE NORMALISE DE COMPTE-RENDU D’OPERATION SAR) SMDSM SYSTEME MONDIAL DE DETRESSE ET DE SECURITE MARITIME / GMDSS SMUR SERVICE MOBILE D’URGENCE REANIMATION SNSM SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER SRR SEARCH AND RESCUE REGION (REGION DE RECHERCHES ET DE SAUVETAGE) SSA SERVICE DE SANTE DES ARMEES

V VTS VESSEL TRAFFIC SERVICE (SERVICE DE TRAFIC MARITIME / STM)