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DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILE DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILE Colloque international Colloque international COGERIS 07,Alger 18 et 19 novembre 2007 COGERIS 07,Alger 18 et 19 novembre 2007 « « COMMUNICATION PUBLIQUE COMMUNICATION PUBLIQUE » » « « EN SITUATION DE CATASTROPHE EN SITUATION DE CATASTROPHE » » Par Le Colonel Ali GHALEL Par Le Colonel Ali GHALEL

DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION … · -Concrètement la gestion de crise traduit le moment du ... -Dans le champs social la communication de crise est un outil qui joue le rôle

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DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILEDIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILEColloque international Colloque international

COGERIS 07,Alger 18 et 19 novembre 2007COGERIS 07,Alger 18 et 19 novembre 2007

«« COMMUNICATION PUBLIQUECOMMUNICATION PUBLIQUE »»«« EN SITUATION DE CATASTROPHEEN SITUATION DE CATASTROPHE »»

Par Le Colonel Ali GHALELPar Le Colonel Ali GHALEL

SITUATIONS D’URGENCESITUATIONS D’URGENCE

--Par définition les situations d’urgence sont des Par définition les situations d’urgence sont des évènements inattendus qui s’accompagnent de évènements inattendus qui s’accompagnent de disfonctionnements non désirés dans la gestion des disfonctionnements non désirés dans la gestion des services publics essentielsservices publics essentiels--Les catastrophes naturelles ou technologiques sont par Les catastrophes naturelles ou technologiques sont par nature des situations d’urgence en raison de leur impact nature des situations d’urgence en raison de leur impact dévastateur, en termes de coût humain et économique dévastateur, en termes de coût humain et économique sur les collectivités territoriales et les services publicssur les collectivités territoriales et les services publics--La crise apparaît dés l’annonce d’un dysfonctionnement La crise apparaît dés l’annonce d’un dysfonctionnement qui met en rapport, face à face, le décideur qui gère la qui met en rapport, face à face, le décideur qui gère la crise et le journaliste qui la couvre en direction des crise et le journaliste qui la couvre en direction des différents publics qui sont susceptibles d’interagir différents publics qui sont susceptibles d’interagir --Pour Patrick Lagadeck la crise est l’urgence plus la Pour Patrick Lagadeck la crise est l’urgence plus la déstabilisationdéstabilisation

CATASTROPHES EN ALGERIECATASTROPHES EN ALGERIE

La loi, NLa loi, NOO04/20, du 25 décembre 2005, relative à la 04/20, du 25 décembre 2005, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement rurale catastrophes dans le cadre du développement rurale énumère les catastrophes les plus récurrentes en Algérie:énumère les catastrophes les plus récurrentes en Algérie:�� Séismes et les risques géologiquesSéismes et les risques géologiques�� InondationsInondations�� Risques climatiquesRisques climatiques�� Feux de forêtsFeux de forêts�� Risques industriels et énergétiquesRisques industriels et énergétiques�� Risques radiologiques et nucléairesRisques radiologiques et nucléaires�� Risques portant sur la santé humaineRisques portant sur la santé humaine�� Risques portant sur la santé animale et végétaleRisques portant sur la santé animale et végétale�� Les pollutions atmosphériques, Les pollutions atmosphériques, télluriquestélluriques, marines ou , marines ou

hydrauliqueshydrauliques�� Catastrophes dues à des regroupements humaines Catastrophes dues à des regroupements humaines

importantsimportants..

LES CATASTROPHES LES PLUS MEURTIERES LES CATASTROPHES LES PLUS MEURTIERES

EN ALGERIEEN ALGERIE

-- Séisme d’Orléansville, le jeudi 09 septembre Séisme d’Orléansville, le jeudi 09 septembre 1954, à 01H07 mn, 1500 personnes décédées, 1954, à 01H07 mn, 1500 personnes décédées, la magnitude sur l’échelle de Richter supérieure la magnitude sur l’échelle de Richter supérieure à 7, durée 12 secondesà 7, durée 12 secondes

-- Séisme d’El Asnam, en 1980, le vendredi 10 Séisme d’El Asnam, en 1980, le vendredi 10 octobre à 13H26 mn, 2 633 personnes octobre à 13H26 mn, 2 633 personnes décédées, avec une magnitude de 7,3 Mg .décédées, avec une magnitude de 7,3 Mg .

-- Séisme Constantine, El Khroub, 27 octobre 1985 Séisme Constantine, El Khroub, 27 octobre 1985 à 19h35 mn, 10 personnes décédées et 300 à 19h35 mn, 10 personnes décédées et 300 autres blesséesautres blessées

-- Séisme de Tipasa, Chenoua, 29 octobre 1989 à Séisme de Tipasa, Chenoua, 29 octobre 1989 à 20h09 mn, 22 personnes décédées 20h09 mn, 22 personnes décédées

-- Séisme de Beni Chougrane, Mascara, jeudi 18 Séisme de Beni Chougrane, Mascara, jeudi 18 août 1994 à 01h13 mn, 22 personnes décédées août 1994 à 01h13 mn, 22 personnes décédées et 15 blessées, une magnitude de 5,7 sur et 15 blessées, une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter.l’échelle de Richter.

-- Séisme de Béjaia, Beni Ourtilane, 10 novembre 1989, 4 personnes Séisme de Béjaia, Beni Ourtilane, 10 novembre 1989, 4 personnes décédées et 67 autres blesséesdécédées et 67 autres blessées

-- Séisme de Ain Temouchent, mercredi 22 décembre 1999, à 18h36 Séisme de Ain Temouchent, mercredi 22 décembre 1999, à 18h36 mn, 28 personnes décédées, (d’une magnitude de 5,8 degrés sur mn, 28 personnes décédées, (d’une magnitude de 5,8 degrés sur l’échelle de Richter)l’échelle de Richter)

-- Incendie de la salle Harcha Hacène, lundi 16 avril 2001 à 16hIncendie de la salle Harcha Hacène, lundi 16 avril 2001 à 16h

-- Inondations de Bab El Oued, samedi 10 novembre 2001 à 09 h, Inondations de Bab El Oued, samedi 10 novembre 2001 à 09 h, 712 personnes décédées, 115 personnes portées disparues, 311 712 personnes décédées, 115 personnes portées disparues, 311 autres blessées, et 1 454 familles sans abriautres blessées, et 1 454 familles sans abri

-- Séisme de Boumerdes, 21 mai 2003, magnitude 6,8 sur l’échelle Séisme de Boumerdes, 21 mai 2003, magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter (source CRAAG), 2 712 personnes décédées et blessées de Richter (source CRAAG), 2 712 personnes décédées et blessées

-- Incendie du complexe hydrocarbures de Skikda, 17 travailleurs Incendie du complexe hydrocarbures de Skikda, 17 travailleurs décédés et des dégâts matériels estimés à 500 millions de dollardécédés et des dégâts matériels estimés à 500 millions de dollarss

-- Séisme de Béjaia, le 21 mars 2006, à 20h44 mn, magnitude de 5,8 Séisme de Béjaia, le 21 mars 2006, à 20h44 mn, magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter, faisant 4 personnes décédées et près dsur l’échelle de Richter, faisant 4 personnes décédées et près de 69 e 69 blessés.blessés.

DROIT A L’INFORMATIONDROIT A L’INFORMATION

Art.11 de la loi N° 04/20, relative aux risques majeursArt.11 de la loi N° 04/20, relative aux risques majeurs

�� L’État assure aux citoyens un accès égal et L’État assure aux citoyens un accès égal et permanent à toute information relative aux permanent à toute information relative aux risques majeurs dans les domaines cirisques majeurs dans les domaines ci--aprèsaprès ::11-- connaissance des aléas et des vulnérabilités connaissance des aléas et des vulnérabilités de son lieu de résidence et d’activitéde son lieu de résidence et d’activité22-- l’information sur les dispositifs de prévention l’information sur les dispositifs de prévention des risques majeurs applicables sur son lieu de des risques majeurs applicables sur son lieu de résidence ou d’activité résidence ou d’activité 33-- l’information sur les dispositifs de prise en l’information sur les dispositifs de prise en charge des catastrophescharge des catastrophes

Le plan général de prévention définitLe plan général de prévention définit pour chaque pour chaque catastrophe :catastrophe :

-- Le Système De VeilleLe Système De Veille et de mode de et de mode de détermination des laboratoires de référence détermination des laboratoires de référence chargés d’exercer cette veille est prévu en chargés d’exercer cette veille est prévu en fonction de la nature de la catastrophefonction de la nature de la catastrophe--les systèmes de pré alerte ou d’alerte les systèmes de pré alerte ou d’alerte

Le principe de participationLe principe de participation-- Chaque citoyen doit avoir accès à la connaissance Chaque citoyen doit avoir accès à la connaissance des aléas qu’il encours, aux informations relatives des aléas qu’il encours, aux informations relatives aux facteurs de vulnérabilité s’y rapportant ainsi aux facteurs de vulnérabilité s’y rapportant ainsi qu’à l’ensemble du dispositif de prévention de ces qu’à l’ensemble du dispositif de prévention de ces risques majeurs et de gestion des catastrophesrisques majeurs et de gestion des catastrophes

GESTION DE CRISESGESTION DE CRISES

-- Pour la Protection Civile la crise c’est un ou plusieurs Pour la Protection Civile la crise c’est un ou plusieurs évènements qui ruinent la confiance de la population et évènements qui ruinent la confiance de la population et par voie de conséquence peut être l’origine de par voie de conséquence peut être l’origine de perturbations et de dysfonctionnements additionnels, perturbations et de dysfonctionnements additionnels, souvent non contrôlés, lors de la gestion des souvent non contrôlés, lors de la gestion des catastrophescatastrophes..La protection civile distingue entre La protection civile distingue entre ll’information’information qui profite au récepteur c’est à dire qui profite au récepteur c’est à dire d’abord et en priorité absolue aux victimes de la d’abord et en priorité absolue aux victimes de la catastrophecatastrophe

-- La La communicationcommunication à qui est dévolue de faire l’interface à qui est dévolue de faire l’interface avec les médias et l’opinion publique avec les médias et l’opinion publique

-- Au niveau fonctionnel, pour les décideurs politiques Au niveau fonctionnel, pour les décideurs politiques notamment au cours de la phase d’urgence, la crise est notamment au cours de la phase d’urgence, la crise est déstabilisantedéstabilisante..

-- Les évènements considérés peuvent, de surcroît, être à Les évènements considérés peuvent, de surcroît, être à l’origine d’une atteinte à l’ordrel’origine d’une atteinte à l’ordre et à la sécurité publicset à la sécurité publics..

Pratiquement on passe d’une situation d’urgence ou de Pratiquement on passe d’une situation d’urgence ou de catastrophe à une situation de crise, lorsque pour des catastrophe à une situation de crise, lorsque pour des raisons quelconques les araisons quelconques les autorités publiques ne sont utorités publiques ne sont plus ou ne sont pas en mesure de gérer les plus ou ne sont pas en mesure de gérer les problèmes en les compliquant de la sorte problèmes en les compliquant de la sorte davantagedavantage. .

-- L’interférence de la société civile et des médias L’interférence de la société civile et des médias introduit des facteurs critiques de complexité et introduit des facteurs critiques de complexité et d’urgence entraînant inéluctablement des d’urgence entraînant inéluctablement des incidences non désirées additionnelles sur le incidences non désirées additionnelles sur le processus décisionnel dévolu aux autorités processus décisionnel dévolu aux autorités publiques.publiques.

-- Domaine d’intervention quasi exclusif des Domaine d’intervention quasi exclusif des pouvoirs publics la gestion de crise conduit enfin pouvoirs publics la gestion de crise conduit enfin de compte à opter pour une rationalité politique de compte à opter pour une rationalité politique ou administrative lors de la gestion des ou administrative lors de la gestion des évènements exceptionnels. évènements exceptionnels.

-- Concrètement la gestion de crise traduit le moment du Concrètement la gestion de crise traduit le moment du passage d’un traitement technique d’un évènement à une passage d’un traitement technique d’un évènement à une politisation de cet évènement voire en sa transformation en politisation de cet évènement voire en sa transformation en évènement social évènement social

-- La crise introduit l’irrationalité dans la prise de décision, dLa crise introduit l’irrationalité dans la prise de décision, dans ans ces circonstances c’est à la fonction ces circonstances c’est à la fonction COMMUNICATIONCOMMUNICATION qui qui est dévolu de faire l’interface avec les médias et l’opinion est dévolu de faire l’interface avec les médias et l’opinion publique toujours à la recherche d’informations et donc publique toujours à la recherche d’informations et donc sensible aux rumeurs de toutes sortessensible aux rumeurs de toutes sortes

-- Ainsi par définition la Ainsi par définition la crisecrise est un événement ou une série est un événement ou une série d’évènements qui minent la confiance du public et cause d’évènements qui minent la confiance du public et cause des dommages aux institutions.des dommages aux institutions.

-- Dans le champs social la communication de crise est un outil Dans le champs social la communication de crise est un outil qui joue le rôle d’interface entre d’un côté les décideurs qui joue le rôle d’interface entre d’un côté les décideurs publics, les médias et les citoyens de l’autre dans un publics, les médias et les citoyens de l’autre dans un environnement parfois non maîtriséenvironnement parfois non maîtrisé

-- LES EFFETS INDÉSIRABLES DE LA CRISE LES EFFETS INDÉSIRABLES DE LA CRISE LaLa crise s’accompagne du dérèglement du fonctionnement du crise s’accompagne du dérèglement du fonctionnement du systéme systéme Les effets secondaires de la crise entraînent immédiatement la Les effets secondaires de la crise entraînent immédiatement la saturation de la capacité de communication d’une institution parsaturation de la capacité de communication d’une institution parl’afflux de demandes d’informations C’est en fait une remise en l’afflux de demandes d’informations C’est en fait une remise en cause de l’information et des personnes. Elle se traduit par unecause de l’information et des personnes. Elle se traduit par unemultiplication d’acteurs C’est le produit de la pression (urgencmultiplication d’acteurs C’est le produit de la pression (urgence) du e) du temps et de manque d’anticipation dans le processus de prise de temps et de manque d’anticipation dans le processus de prise de décision décision -- LA COMMUNICATION EN SITUATION DE CATASTROPHELA COMMUNICATION EN SITUATION DE CATASTROPHEEn cas de catastrophe l’autorité doit communiquerEn cas de catastrophe l’autorité doit communiquerpour informer la population de ce qui se passe sur le terrainpour informer la population de ce qui se passe sur le terrainlors d’une catastrophe l’organisation est très vite débordéelors d’une catastrophe l’organisation est très vite débordéeEn fait l’administration est invitée brutalement à fournir desEn fait l’administration est invitée brutalement à fournir desréponses face au désordre ambiantréponses face au désordre ambiantCependant toute catastrophe peut évoluer sans crise majeureCependant toute catastrophe peut évoluer sans crise majeureLa communication de crise dans ces conditions gèreLa communication de crise dans ces conditions gèrel’imprévisible, et l’incertain , elle doit réduire l’inquiétude l’imprévisible, et l’incertain , elle doit réduire l’inquiétude , la, lapeur , l’angoisse les rumeurs de toute sortes, éliminer le strespeur , l’angoisse les rumeurs de toute sortes, éliminer le stresssambiant, calmer le jeu , rassurer et clarifier , combattre leambiant, calmer le jeu , rassurer et clarifier , combattre lesensationnelsensationnel

LE PLAN ORSEC : LA GESTION DES CATASTROPHESLE PLAN ORSEC : LA GESTION DES CATASTROPHES

Le plan ORSEC est une véritable structure de gestion de crises àLe plan ORSEC est une véritable structure de gestion de crises àgrande échellegrande échelle

-- Après le séisme d’El Asnam 1980, le dispositif de gestion desAprès le séisme d’El Asnam 1980, le dispositif de gestion descatastrophes a été profondément remanié pour laisser place à unecatastrophes a été profondément remanié pour laisser place à uneorganisation des secours beaucoup plus adaptée aux situations organisation des secours beaucoup plus adaptée aux situations d’urgences complexes telles celles créées par le séismed’urgences complexes telles celles créées par le séisme

-- Le plan ORSEC est en fait une organisation dont le pivot, au Le plan ORSEC est en fait une organisation dont le pivot, au niveau local, est le Wali, représentant de chaque ministre au niveau local, est le Wali, représentant de chaque ministre au niveau de la Wilayaniveau de la Wilaya

-- Placé sous l’autorité directe du Wali un certain nombre de modulPlacé sous l’autorité directe du Wali un certain nombre de modules es techniques qui contribuent à gérer les situations d’urgence sonttechniques qui contribuent à gérer les situations d’urgence sontstructurés au sein d’un Etat major de crise désigné par le ‘’posstructurés au sein d’un Etat major de crise désigné par le ‘’poste te de commandement fixe’’, organe de coordination localede commandement fixe’’, organe de coordination locale

-- Au niveau du Plan ORSEC l’information a été prise en charge par Au niveau du Plan ORSEC l’information a été prise en charge par l’institution d’un module information avec une double mission l’institution d’un module information avec une double mission :informer la population sinistrée et organiser les relations ave:informer la population sinistrée et organiser les relations avec les c les médias. médias.

ORGANIGRAMME ORSECORGANIGRAMME ORSEC

Départements Ministériels

DGPC WALI PAPC

CENAC

Secours et sauvetage

Liaison et télécommunication

Soins médicaux

Expertise et conseil

Matériels et équipementsdivers

Sécurité ordre public

Recasement provisoire

Approvisionnements enAlimentation et secours en nature

Transports

Hydraulique

Energie

Travaux publics

Information

MODULES

Evaluation et bilan

Dispositif de GestionDispositif de GestionSEISME DE BOUMERDESSEISME DE BOUMERDES

1er niveau1er niveau

2ème niveau2ème niveau

3ème niveau3ème niveau

4ème niveau4ème niveau

5ème niveau5ème niveau

Gestion de la crise

Gestiontechnique

Gestion locale

Équipes surLe terrain

Gestionopérationnelle

MICL

Wali

Modulesopérationnels

PAPC

Informations

Cellule nationaleDe crise

Cellule deCommunication

Chargé de la Communication

Chargé de lacommunication

ATTRIBUTION DE CENTRE ATTRIBUTION DE CENTRE D’AIDE A LA DECISIOND’AIDE A LA DECISION

Missions généralesMissions générales ::-- Le Centre est un instrument d’écoute et de veilleLe Centre est un instrument d’écoute et de veille-- Recueille et exploite toutes les informations se rapportant à Recueille et exploite toutes les informations se rapportant à

la vie du pays susceptibles de la vie du pays susceptibles de prévenirprévenir et de faciliter la et de faciliter la gestion gestion d’événementsd’événements de portée nationale risquant de de portée nationale risquant de générer une situation de générer une situation de crisecrise et nécessitant, pour son et nécessitant, pour son règlement, une coordination intersectorielle et une prise de règlement, une coordination intersectorielle et une prise de décision immédiatedécision immédiate

-- Recueille auprès des parties concernées les informations et Recueille auprès des parties concernées les informations et les éléments nécessaires aux actions de prévention et de les éléments nécessaires aux actions de prévention et de protection des protection des personnes et des biens personnes et des biens

-- Informe en permanence le Ministre de l’Intérieur de tout Informe en permanence le Ministre de l’Intérieur de tout évènement pouvant déclencher la mise en place d’un évènement pouvant déclencher la mise en place d’un dispositif d’intervention et de secours.dispositif d’intervention et de secours.

LE CENTRE NATIONAL D’AIDE A LA DECISIONLE CENTRE NATIONAL D’AIDE A LA DECISION

Le Le Centre est chargé en particulier de :Centre est chargé en particulier de :-- recueillir auprès des parties concernées les informations et recueillir auprès des parties concernées les informations et les éléments nécessaires aux actions de prévention et de les éléments nécessaires aux actions de prévention et de protection des personnes et des biensprotection des personnes et des biens-- Informer en permanence le Ministre de l’Intérieur de tout Informer en permanence le Ministre de l’Intérieur de tout évènement pouvant déclencher la mise en place d’un évènement pouvant déclencher la mise en place d’un dispositif d’intervention et de secoursdispositif d’intervention et de secours

-- recenser, de centraliser, de mobiliser et de mettre à larecenser, de centraliser, de mobiliser et de mettre à ladisposition des autorités les moyens nécessaires à la disposition des autorités les moyens nécessaires à la conduite des actions de protection et de secoursconduite des actions de protection et de secours-- faciliter et de coordonner l’intervention des différents faciliter et de coordonner l’intervention des différents intervenants et opérateurs et permettre l’exercice de leur intervenants et opérateurs et permettre l’exercice de leur responsabilité dans les meilleures conditionsresponsabilité dans les meilleures conditions-- s’assurer de la mise en place et de la tenue à jour de s’assurer de la mise en place et de la tenue à jour de l’ensemble des plans d’intervention et de l’organisation de l’ensemble des plans d’intervention et de l’organisation de secours et autres plans similaires. secours et autres plans similaires.

-- La création du centre national d’aide à la décision a été La création du centre national d’aide à la décision a été entérinée par le décret Nentérinée par le décret NOO3/332 , du 9 octobre 2003 3/332 , du 9 octobre 2003

-- Sur le plan de la Sur le plan de la gestion de crisesgestion de crises le centre est érigé en le centre est érigé en instrument officiel d’écoute et de veille dont la mission est deinstrument officiel d’écoute et de veille dont la mission est derecueillir, de traiter et d ’exploiter toutes les informationsrecueillir, de traiter et d ’exploiter toutes les informations se se rapportant à la vie du pays, susceptibles de prévenir et de rapportant à la vie du pays, susceptibles de prévenir et de faciliter la gestion d’évènements générant une situation de faciliter la gestion d’évènements générant une situation de crise, nécessitant pour son règlement une coordination crise, nécessitant pour son règlement une coordination intersectorielle par une prise de décision en temps réel intersectorielle par une prise de décision en temps réel

-- ORGANISATION DU CENTREORGANISATION DU CENTRE

-- Sur le plan de la préparation de la décision le centre est doté Sur le plan de la préparation de la décision le centre est doté d’une cellule opérationnelle et d’un comité technique d’une cellule opérationnelle et d’un comité technique

-- Présidé par le ministre de l’intérieur , le comité technique de Présidé par le ministre de l’intérieur , le comité technique de liaison est composé des secrétaires généraux des ministères liaison est composé des secrétaires généraux des ministères concernés concernés

-- Le comité est chargé de recenser , de mobiliser les moyens Le comité est chargé de recenser , de mobiliser les moyens et de définir les modalités de leur utilisationet de définir les modalités de leur utilisation

-- Au sein du centre Au sein du centre la cellulela cellule est présidée par un directeur est présidée par un directeur général assisté de quatre directeurs d’étude général assisté de quatre directeurs d’étude

-- La cellule collecte , centralise , exploite et suit les La cellule collecte , centralise , exploite et suit les informations sur les évènements et faits pouvant mettre en informations sur les évènements et faits pouvant mettre en danger la sécurité des personnes et des biens danger la sécurité des personnes et des biens

-- Elle évalue les situations de crise et identifie les moyens à Elle évalue les situations de crise et identifie les moyens à mettre en œuvremettre en œuvre

-- Au niveau local , la wilaya , il est prévu une cellule de veilleAu niveau local , la wilaya , il est prévu une cellule de veilleet de suivi de wilaya chargée de collecter les informations et de suivi de wilaya chargée de collecter les informations et données se rapportant à la vie sociale et économique et données se rapportant à la vie sociale et économique

LE CENTRE NATIONAL D’AIDE A LA DECISIONLE CENTRE NATIONAL D’AIDE A LA DECISION

-- Neuf Secrétaires Généraux Neuf Secrétaires Généraux -- un représentant parun représentant par

des Ministères Département des Ministères Département ministérielministériel

-- une par Wilayaune par Wilaya-- un représentant de chaque un représentant de chaque Direction concernéeDirection concernée

MICL DIRECTEUR GENERAL

QUATRE DIRECTIONS

COMITE TECHNIQUE DE LIAISON

GESTION DE CRISES

CELLULE OPERATIONNELLE

WALICELLULE LOCALES

DE VEILLE ET DE SUIVI

�� Merci pour votre attentionMerci pour votre attention