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COITRAIITES AGRONoIIQUES DANS LES SYSTEMES CULTURAUX SEII _CANISES DE LA REGION· CENTRE DE LA CÔTE D1yoIRE JULYSE DES RESULTATS CoNCERIAlr UNE CULTURE DE. .. UYLOSANTHES GUYANIEISIS ET UIE:. CULTURE DE RIZ PLUYIAL (oRYZA SA11YA t IGUAPE CATETD) IAPPOIT lum IfflCE DE LA liClnCILE SCIENTIFI'Uf il TECHNIQUE aUTIE - MER __- 1 CENTRE D' ADlapaDIUMÉ - CÎTE D1VI'RE B.P. V 51 - AIIDJAI paUlET 1. JU'D 1171..

Contraintes agronomiques dans les systèmes culturaux semi …horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/... · 2016. 4. 1. · OFFICE DE LA RECHERCHE SCI[!~TIFIQUE ET TECHNI0UE

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COITRAIITES AGRONoIIQUES DANS LES SYSTEMES CULTURAUX

SEII _CANISES DE LA REGION· CENTRE DE LA CÔTE D1yoIRE

JULYSE DES RESULTATS CoNCERIAlr UNE CULTURE

DE... UYLOSANTHES GUYANIEISIS ET UIE:. CULTURE DE RIZ

PLUYIAL (oRYZA SA11YA t IGUAPE CATETD)

IAPPOIT lum

IfflCE DE LA liClnCILE SCIENTIFI'Uf il TECHNIQUE aUTIE - MER

__- 1

CENTRE D' ADlapaDIUMÉ - CÎTE D1VI'RE

B.P. V 51 - AIIDJAI

paUlET 1.

JU'D 1171..

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OFFICE DE LA RECHERCHE SCI[!~TIFIQUE ET TECHNI0UE OUTRE-MER

CENTRE n'ADIOPODOUMÉ

Laboratoire d'Agronomie

CONTRAINTES AGRONOMIQUES DANS LES SYSTEMES CULTURAUXSEMI-MECANISES DE LA REGION CENTRE DE LA COTE D'IVOIRE

ANALYSE DES RESULTATS CONCERNANT UNE CULTURE DE.Stylosanthes guyannensis ET UNE CULTURE DE RIZ

(Oryza sativa~ var. Iguape CatetoJ

par

A. POUZET

Janvier 1976

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sOrvtt·1A 1 RE

1~lTRODUCT ION

CHAPITRE 1 - ÉTUDE D'UNE CULTURE DE STYLOSANTHES GUYANNENSIS

l - RAPPEL DES OBJECTIFS DE PRODUCTION"ET DESTECHNIQUES CULTURALES POUR LE Stylosanthes

II - OBJETS DE L'ETUDE

III - DISPOSITIF D'ETUDE

IV - ANALYSE DES RESULTATS

4.1. Etude du peuplement

4.2. Etude de l'évolution dans le temps de labiomasse des parties aériennes du StyZosanthes

4.3. Etude de l'évolution dans le temps de labiomasse des adventices.

V - CONCLUSIONS

1

2

2

3

.3

3

8

9

11

CHAP 1TRE II - ÉTUDE DE L' ÉLABORAT 1O~; nu RENDE~·1ENT D'UNE C'JLTURE DE RIZ

l - RAPPEL DES OBJECTIFS DE PRODUCTION ET DES TECHNIQUES 12CULTURALES POUR LE RIZ

II - OBJETS DE L'ETUDE 12

III - METHODES D'ETUDE 13

IV - ANALYSE DES RESULTATS 15

4.1. Mise en évidence de groupes de stations 15

4.2. Elaboration du rendement au sein de ~haque groupe 16

V - CONCLUSIONS

CONCLUSION GÉNÉRAL~

'B IBL 1OGRAPH 1E

A N N E XE: PRËSENTATION DE L'A.V.B.

19

21

22

24

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INTRODUCTION,

Ce rapport présente une partie des résultats issus destravaux réalisés depuis deux ans par voie d'enquête sur les par­celles des paysans encadrés p~r l'AVEx

Notre méthode d'enquête inspirée par les travaux etles réflexions de r~. SEBILLOTTE (1973, 1974) ne sera pas d€velop­pée ici. RappelIons seulement qu'à la suite des différences cons­tatées entre les rende~ents obtenus sur les parcelles expérimentaleset ceux obtenus par les paysans s il est nécessaire de s'interrogersur les raisons de ces différences. Cette préoccupation permet enoutre aux chercheurs de d6couvrj.r de nouveaux ~roblêm0s et de ren­contrer une ga~me de combinaisons des f~cteurs-et conditions quiinfluent sur le rendement, plus vaste que celle qu'ils peuvent ob­tenir sur une station exp&rimentale.

Dans le cas du système de culture mis en place parl'AVB, des objectifs de production ont été définis et les techni­ques culturales eOfloyées sont celles qui; d'après les résultatsdes stations de recherc~e, per~ettent d'atteindre ces objectifs.Il importe donc de voir quel est en réalité le niveau de produc­tion obtenu et, s'il n'est pas satisfaisant, de recenser et dehiérarchiser les contraintes qui enpêchent la réalisation de cesobjectifs.

C'est ce que nous avons essayé de faire ici pour deux~ultures : le StyZosanthes et le riz. L'analyse présentée reprenden la précisant celle qui a été réalisée à l'issue de la campagne1974-1975 (POUZET - FILLONNEAU 1975).

~ AVB : Autorité pour l'Aplénarrement de la Vallée du Bandama,cette soci€té et son cadre de travail sont présentés enannexe.

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- 2 -

C!-;;~P 1T~~ 1 ~ ETUDE ~j' !J:',:;: CULTUf;;::' Tf: STYLOSANTliES GUYANNENSIS

l - RAPPEL DES (lBJECTIFS DR PRODUCTION ET DES TECHNIOUES CULTt!RALES.POUR LE STYLOSANTHES (A.V.B. 1972).

La sole de StyZosanthes doit nermettre un paturagecontinu r-enrlant 18 F.ois à partir du mois d'octobre de l'annéed'installation. -

Cette sole est intégrée dans la rotation car on enattend des effets favorables sur les cultures cannuelles.

Compte tenu de la longueur de la phase d'installationde la prairie (4 mois) l'inplantation doit être faite en juin.

E~ fait) pour résoudre les contraintes de calendriercultural imFosées par-le cycle des cultures annuelles, deux pé­riodes de se~is sont prévues : la première déb~t mail la secondedans la deuxième quinzaine de juin. Elles concernent chacune àpeu près la IToitié de la sole. Le semis est mfcanlsé, ~ais il n'ya pas d'enfouisse~ent des graines.

Les travaux pré~aratoires au senis (un labour et deuxpulvérisages) commencent en avril et s'achèvent en juin.

Des syrobroya~es r6guliers permettent de contrôler lacroissance des advor,tices et de lirr-iter les pertes au paturageimputables aux rofus.

Ainsi, on peut réaliser un chargement de deux ou troisbovins par hectare, selon la saison, chaque animal ayant un gainjournalier de 400 ~.

Les ani~aux9 de la race N'Dama, sont achetés à 18 moisenviron (poids: 150 tp) et revendus à trois ans (poids: 360 kg).Ces objectifs zootechniques correspondent ft une production annuellede 3830 UF/ha x an, soit environ 5,6 T~S/ha.

II - OBJETS DE L'ETUDE.

Comme nous l'avons présenté dans l'introduction, notrebut principal est de définir les contraintes qui e~pêchent la réa­lisation des ohjectifs définis ci-dessus en matière de productionfourragère.

tion :Trois points ont particulièrewent retenu notre atten­

- l'obtention et l'évolution du peuplement en StyZosanthes

- l'évolution de la biomasse des parties aériennes duStyZosanthes

- l'évolution de la biomasse des narties aériennes des ad­t.

ventices.

Nous avons également essayé d'étudier l'influence destechniques d'entretien et d'exploitation du StyZosanthes sur laproduction fourragère.

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,- 3 -

III - DISPOSITIF D'ETUDD.

En 1974, notre etude a porte sur six ensembles de cul­ture : ASSAKP-A 1 (AI)~ ASSAKrA II (AIl), DIEVIESSOU (D), FITABRO 1(FI), FITARRn II (FIl), Y0130UE N'ZUE (Y).

Sur chacun de ces ensembles, quatre stations de 600 m2ont été implantées avant le semis du Stylosanthes~ pour l'étudede l'évolution des caractéristiques physiques et chimiques dessols teut au long de la rotation.

De 19 a 35 jours aprês les semis, les premiers comptagesdu nOrlhre de pieds au mètre carré ont été réalisésa.vec la répéti­tions par station. La fréquence des comptages a été de deux parmois au cours èes deux premiers mois aprês le semis, puis d'uncomptape bimestriel avec cinq répétitions par station.

Les mesures concernant .les biomasses du Stylosantheset des adventices ont dé~uté environ deux wois aJrès le semis etse sont r6pétéestous les deux mois, avec cinq ré~étitions de unmètre carré sur Ch~Hl.ue station (JTl.êmes emplacements que les comptagesde no~bre de pjeds).

Des o~servations aualitatives ont éqalernent été réa­lisées sur les parties des soies qui n'ont pas ~té semées le mêmejour que les stations suivies, afin d'é~ettre un juge~ent globalsur le peuplement à la lcvéG.

En 1975, notre étude a concerné seule~Gnt quatre en­sembles: A l, A II, P 1 et Y.

Des sondages (un miniTIu~ de 20 r6nétitions de un mètrecarré) ont été effectués pour cerner l'influeÎ1CG des dates de semisou de tectni~ues culturalës particulières sur la reussite des semis.De plus, r.ous avons étudié la variabilité spatiale du peuplementen Stylosanthes à la levée à partir de comptages sur un carré de100 m2 par village. .

IV - ANALYSE DES RESULTATS.

4.1. Etude du peuplement en Stylosanthes.

4.1.1. Le peuplement à la levée.

4.1.1.1. Caractéristiques du peuplement.

Les comptages réalisés sur les soles implan~ées enStylosanthe8 en 1975 nous ont permis:

- de tester la normalité de la distribution du nombre depivotsjr:12,

- do détcr~iner la taille opti~u~ de l'unité de comptageet le nombre de répétitions à effectuer pour obtenir uneprécision de 20% sur l'esti~ation de la moyenne.

Les données élémentaires corrospondant aux 100 comptagesde 1 m2 réalisés à A l, A II, Flet Y sor.t r0spective~ent présen­téesdans les tableaux 1, 2, 3 et 4.

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- 4 -

a) Tost de la normalit6 de la distri~ution du nombre de pivotsau m2 •

Les donn6es indivirluclles ont ét€ réparties en dix clas­ses ~ et on a a-::'1:Jlioué le test d.e KOLi.10GOF.OF. ct svnmov (tableaux4, S~ 6} 7~ 8L-ëomme indic:ué dans DAGNELIE, 1970.

On constate qU8 seules, les données de FITAB~O l nesont pas distri~uGes norEalement. L'étude de la variabilité sratialedu peuplement en StyZosanthes va nous permettre d'expliquer cettedifférence de CODl1)Orter!ent.

~) Etude de la variabilitê spatiale.

Les semis de StyZosanthes sc faisant â la vo16e, onpeut se de~ander si la tec~nique de sc~is n'entraine pas un reErou­pemcnt des ,:rraines dans dos zones privilé~iécs (tracc's de roues detracteur rar excrple). A ~artir de nos comptages sur 100 m2 ) nousavons donc procédé à des analyses de variance pour tester l'homo­g€n6ité du peuplement en StyZosanthes sur 100 m2 (tableau 9).

On constate qu'à ASSf·KDA l et à YOBOCE N'ZUE il n'y apas de regrcupenent privi16gié des ~Taincs dans des zones parall~les

au sens d.' avap.cement rlu se:flloir, alors qu'à ft.SSAKRA II et à FITABP.O l ~

un tel reBrou}}er~.ent existe. ft. FITABRO l At il ASSAl(f{A II ~ nous sommesdonc en présence de deux ]opulations distinctes

- la pre~iêre correspond ~ des handes de un ~être de largeoù le ~euplc~ent de StyZosanthes est élevé 9

- la seconde correspond ~ des handes o~ le peuplepcnt estplus faible.

Le fait ou'~ FITAB~O l cette distinction soit rarticu­lière~ent nette explique pourquoi, le test de norwalitG.ay~nt ét6réalisé sur l' ens(m!l:l(;dcs._~·dl'ux :)op1Xlations~'nous~la ·.conclui t à r.cj etarl'hypothèse de normalité de la distribution du no~~re de pieds parmètre carré.

Cette difffrencc de comportement entre A l ct Y, d'unepart, AIl (~t FI, d'autre rart peut être imputée à doux causes :

- une hétéroRénéité du semis liée ! un mauvais fonctionne­ment de certaines descentes du sC]noir li ASSAKP..i\ II et FITAPPO I}

- un entrainement des graines déposées à la surface de solpar suite des pluies après le semis.

La prenière hypothèse se~ble peu plausible, en parti­culier à .t'.SSAKfU\ II, puisque c'est le T!1êl1'.8 seJI'.oir qui a été ut:Ui­s6 ft ASSAK'A 1. La seconde hy~othèse suppose que le microrelief dusol soit irrportant au moment du semis. .

C'est pourquoi nous nous sommes intéressés à définirles conditions hydriques au moment du dernier pulv6risaee et dusemis afin de d6terminer les risques de nrésence de ~icroreli8f

important au reoment du sepis. (T~bleau 1b).A ASSAKPA 1 9 ASSAKP)\". II et YOBOUE N' ZUF.; le sol est probabler!\entassez hurr-ide au TI'oment du se!fois et il cst t'ossiblo aue ùans cesconditions, les roues de tracteur et les roues de s~woir ont crééun microrelief i~portant. A PITABRO l, le risque est probablementmoindre, quoique neuf willimètres soient tombés juste avant lesemis.

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- 5 -

Nous avons donc §t6 amen~ à nrendrc en consid€rationl'iBportance de la pr8~ière plui? après Îe semis (Tz11eau 11). Onpeut en effet !}enser qu'une fail",le pluie 'arrè~ le sevis provo~ue untassement du sol et donc une di~inution du microrelief sans entrai­nement des gr2ines,alors ~u'une forte rluie après le semis provo­quera une ~rosicn avec entrainemont des praines.

Les cornuortements diff6rents observês ~ FITABRD 1 et ~

YOBOUE N1ZUE peuveni probahlement s'expli~uer ainsi.A ASSAKRA 1 et ASSAKRA II, on a des co~rortements différents pourune même importance de la première pluie aprês le seEis. Cettepluie survenant il f.SSAKRA II au lender!!ain du semis a provo~ué unentrainement des Braines, alors qu'à ASSAKRA l, cette pluie estarriv€e 12 jours après le semis) soit après la lev6e du StyZosanthes set n'a donc pu provoquer un entraineDcnt des senences.

c) Influence de la sllTface et de la forme de l'unité decomptage élê~cntaire sur la variabilit€ et sur la précision del'estimation de la moyenne.

Les 100 écha.ntillons éléY.'.entaires de c1jaoue série decomptages ont été rE:groupés deux à doux, trois à trois, quatre àquatre ou 5 li S.

Le tahleau 12 pr6sente les caractéristioues des diffé­rents regroup0ffients et la figure 1 èonne des exernrylës de ces re­groupements.

Sur ces unités de comptago~ on a calcu16 les différentesvariances et les intervalles ~e confianse au seuil 5% des estima­tions de 18 ~oyenne sclo~ le no~tre d'unités de cemptage retenues.

Le tableau 13 rrfsente les diff€rentes valeurs du coef­ficient de variation suivarlt la surface et la fOrF.l0 de l'unité decompta~e élé~entairc.

On constate oue si le rC2roupement d'échantillons nermetde dirrinuer la variance ciu nO!n1~re de' TIivots/m 2 ; il ne permet nasde r~duire le nOD~re de mètres carrésl~ compter pour obtenir ~neprécision déterJTI.in&e ùe la moyenne. (Tab} eau 14).

A ASSAKFA II et à FIT.!\BRü l, I~our une surface don.n~e del'unité de comptap;c, l'orientation d13 cette unité influe sur lavariance du nOIllbr(~ de pivots/JT!2 ~ si on rcr.:roupe les échantillonsde 1 m2 dans le sens d'avancement du semoir, on diminue moins lavariabilité induite par l'interaction cliwat x techniqu~ de semisque si on les regroupe dans le sens perpendiculaire.

4.1.1.2. Obtention du peuplement.

Les données que nous avons pu recueillir auprès desservices de l'AVE concernant les quantités de semences de StyZo­santhes réelle~ent dEpesées sur le sol et leur pouvoir Derminatifnous ont paru trop peu fiables pour être utilisfes.

E~ particulier, nous n'avons nas les élGments nécessairespour essayer diëxpliquer la différence constatée entre les niveauxde peuplenent obtenus en 1974 (plus de 60· pieds/m2 en reoyenne surl'ensemble des villa~es) et en 1975 (roins de 30 pieds/m2 en ~oycnne).C'est pourquoi dans toute la discussion qui suit, nous distingueronsles r6sultats obtenus on 1974 de ceux obtenus en 1975 et nous feronsl'11ypothèse qUé ?our la m€~ü aI1D.ée, la densité (le semis et le pouvoirgerminatif des semences sont con~arab18s d'une rlate de semis à l'autre.

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- 6 -

On sait que pour certaines cultures, le mais par exem­ple, les conditions hydriques à la levée conditionnent le niveaude peuplement obtenu (BOIFFIN, SEBILLOTTE 1975).

~ Dans le cas d'un semis à la volée, les conditions degermination sont moins favorables que pour un semis avec recouvre­ment des graines, principalement vis à vis de l'alimentation eneau (DOWLING, CLE~1ENTS, MAC WILLIAM, 1971). Nous nous sommes doncattachés à mettre en liaison la réussite de la levée du StyZo­santhes et les conditions hydriques autour du semis. Les pluviomé­tries des décades précédant ct suivant le semis ont été repartiesen quatre groupes :

- décade très sèche (TS) : 0 mm au cours de la décade,- décade assez sèche (AS) : de 1 à 10 mm au cours de la

décade,décade assez humide (AH) : de 11 à 30 mm au cours

de la décade,

- décade très humide (TH) : 31 mm ou plus au coursde la décade.

La réussite de la levée a été appréciée pour chaque date de semisen comptant le nombre de pivots de StyZosanthes levés au m2 .

Les tableaux 15, 16 présentent pour 1974 et 1~7S lescaractéristiques de chaque situation rencontrée.

On constate qu'il y a une séquence hydrique très dé­favorable pour la levée du StyZosanthes : décade avant semis THet décade après semis TS. Par contre, quand la décade après lesemis a été TH, la levée est toujours réussie, quelles que soientles conditions hydriques précédant le semis.

L'hypothèse de la sensibilité des graines de StyZo­santhes aux conditions hydriques au moment du semis a été étudiéeau laboratoire (SEKA, 1975). Le traitement "humidité du sol ausemis" n'a pas permis de vérifier cette hypothèse, probablement enraison d'un arrosage insuffisant avant le semis (3 mm seulement).Par contre, il a été vérifié que la fréquence d'arrosage après lesemis (3 mm tous les jours ou 3 mm tous les 3 jours) conditionnaitla réussite de la levée, en interaction avec la profondeur (fi­gure 2).

4.1.2. Evolution du peuplement en StyZosanthes.

Sur les soles semées en 1974, les comptages périodiquesont été effectués pour suivre l'évolution du peuplement après lalevée et au cours de la phase d'exploitation de la prairie.Les données sont rassemblées sur la figure 3. On constate que lespeuplements en Sty~osanthes décroissent d'abord de façon rapide,puis plus lentement pour se stabiliser à peu près vers 15 pivots/m2au bout de 500 jours.

L'ajuste~ent de ces courbes d'évolution à une exponen­tielle décroissante a été testé, et on a les résultats suivants :

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- 7 .-

A l, 51-52 N(- 0,0037 n + 4,02) O,90~~x= c r = -

A l , 51-S3 N(- 0,0042 n + 4,56) o 97~~~'= e r = - ,

A II N(- 0,OO24n + 3, 78) o 91~~x= e r = - ,

Dier N(- 0,0048 n ;. 4,68) o 97x~~= e r = - ,

F l N = e (- 0,0045n+ 2,12) r = 0,90:tx~

F II N(- 0,0039 n + 4,63) 0,93~~~= e r = -

Yob N (- 0,0028 n + 3,98) 0,96~~X= e r =

N nombre de pivots

n nombre de jours après le semis

~~~: significativement 1 %0

Plusieurs hypothèses peuvent permettre d'expliquercette diminution du nombre de pivots de Stylosanthes.

-compétition interspécifique : les adventices abondantesdès l'implantation du Stylosanthes croissent très rapide~ent etpeuvent empêcher l'énergie lumineuse d'arriver aux jeunes feuillesde Stylosanthes~

- compétition intraspécifique : elle s'exerce proba­blement quand le Stylosanthes domine à son tour les adventices(fin de la saison sèche),

- influence de la saison sèche en interaction avec laprofondeur d'enracinement atteinte à ce moment là,

- influence du mode d'exploitation: la fréquence descomptages (bimestrielle) n'a pas permis de la mettre en évidence,sauf dans un cas (AIS2) où un surpaturage a entrainé la disparitioncomplète du Stylosanthes.

L'allure générale de la courbe d'évolution du peuple­ment en Stylosanthes en fonction du temps est comparable à celleobtenue en France pour la luzerne (DEy...jARLY, GUY, CHESNEAUX, 1964),mais l'évolution saisonnière est moins marquée ici.

Si la tendance Rénérale est la diminution du nombre depivots présents, il existe quelques cas oarticuliers où le peu­plement en Stylosanthes augmente (à A II~entre le 230 0 et le 290 0

jour après le senis et à F II entre le 210 0 et le 270 0 jour).Dans ces deux cas, qui correspondent au début de la saison despluies, nous avons pu observer que cette augmentation Gst due à laprésence de plantules de Stylosanthes levées après resemis naturel.Ces plantules n'ont d'ailleurs probablement pas continué leurcroissance puisque par la suite, les peuplements en Stylosanthesde ces deux villages ont une évolution identique à celle des peu­plements des autres villages.

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- 8 -

4.2. Etude de l'évolution dans le temps de la biomasse desparties aériennes du Stylosanthes.

Des prélèvements de Stylosanthes ont eu lieu pour lapremlere fois 2 à 3 mois après les semis et se sont répétés ensuitetous les 2 mois, aux mêmes endroits que les comptages de nombre depivots/m2 .

4.2.1.Liaison biomasse - nowbre de pivots de Stylosanthes/m 2 .

L'étude de cette liaison s'est faite par le calcul ducoefficient de corrélation entre ces deux variables. Les valeursobtenues pour ces coefficients sont reportés dans le tableau 17.

Au moment du preflier comptage, dans 5 cas sur 6, lecoefficient de corrélation est significativement supérieur à zéroau seuil 5% et la figure 4 montre que dans le sixièwe cas, on aégalement une relation lin&aire entre le nombre de pivots de Stylo­santhes et sa biomasse, mais que la présence d'un point aherrantdiminue la valeur calculée du coefficient de corrélation.

Par la suite 1 la linéarité de la relation entre lesdeux variables étudiées disparait en certains villages, alorsqu'elle existe toujours pour d'autres.

Le tableau suivant montre que la linéarité de la ré­gression persiste dans les villap,es où le niveau de peuplementest le plus faible.

Nbre pivots/m2 Persistance de laà la levée .correlation (nb . j . après semis)

A l 51-52 48 jusqu'à 149 j .

A l 53-54 88 71

A II • 36 209 j .

DIEV. 79 63 j .

F l 8 190 j .

F II 109 96 j .

YOB. 65 81 j .

Ici encore, on retrouve des résultats comparables àceux obtenus sur la luzerne aux Etats-Unis (JACKOBS et MILLER ­1973). Ces deux auteurs ont en effet montré qu'au dessus un niveaude peuplement donné (300 pieds au mètre carré, dans le cas de leurexpérience), la production de la luzerne est indépendante du peu­plement.

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Nous pouvons donc émettre l'hypothèse que la compétitionintraspécifique ne s'exerce que lorsqu'un certain niveau de produc­tion en Stylosanthes est atteint .:

- avant que ce niveau ne soit atteint, le rendement duStylosanthes est lié étroitement au peuplement. Donc ce niyeau estatteint d'autant plus rapidement que le peuplement est important.

- quand ce nivoau est atteint} le rendement est indé­pendant du peuplement dans les gammes de peuplement rencontrées.

Ceci suggêre que si, par suite d'une exploitation de la prairie oud'un évènement quelconque, la production du Stylosanthes redevientinférieure au niveau ainsi défini, nous retrouverons la correlationentre le peuplement et le rendement.

C'est ce que nous avons pu observer à DIEVIESSOU d'après les résul­tats obtenus en mars 1975 après le passage du feu sur la sole deStylosanthes (figure 5).

4.2.2. Evolution dans le temps de la biomasse des parties

aériennes du Stylosanthes.

Après prélèvement des parties aerlennes vivantes duStylosanthes~ les échantillons récoltés sont sechés à 105 0 pendant48 heures et pesés.

Les résultats de ces pr6lèvements bimestriels sont pré­sentés dans les figures 6 et 7. Pour les soles semées précocement(avant le 1/7) après une phase d'installation où la croissance duStY losanthes est lente, (du semis à 60 jours : gain de 4 kg MS/ha x j)on observe une phase d'augmentation rapide de la biomasse (du 60 0

au 150 0 jour, gain journalier de 35 kg/ha et du 150 0 au 210 0 gainde 75 kg/ha x j).

Pour les soles semées plus tardivement, la croissancedu Stylosanthes est liflitée par l'arrivée de la saison sèche avantla phase d'augmentation rapide de la biomasse.

Avec le retour des pluies et le début de l'exploitationpar paturage, on a ensuite une évolution difficile à préciser,puisque nous n'avons pu connaître avec précision les dates de pas­sage des animaux. On constate cependant, que, sauf à FITABRO l(mauvaises conditions de levée), et à DIEVIESSOU (le Stylosanthesa brûlé en fin de saison sèche) on a toujours plus de 2 tonnes dematière sèche par hectare.

4.3. Etude de l'évolution dans le temps de la biomasse des

adventices.

L'estimation que nous avons faite de la biomasse desadventices n'est pas sans biais. En effet, en raison de l'absencede l'entretien de la culture après les pâturages, on est en pré­sence d'une quantité importante de refus et d'adventices ligneuses,qu'il est impossible d'estimer à partir d'échantillons de 1 mètrecarré de surface. Ces refus et ligneux peuvent SUT certaines solesconstituer l'essentiel de la biomasse végétale présente.

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Les études que nous avons réal isées ne .portent donc quesur les adventices dë~tall1c_ réduite' (en général des graminéesannuelles: Digitapia velutina et Eleusine indiaa essentiellement).

4.3.1. Evolution de la hiomasse des adventices (fizures 6 et 7)

Après une phase d'installation et de croissance rapides(jusqu'au début de la saison sèche), la biomasse des adventicesconsidérées sc stabilise et décroit ensuite régulièrement.

4.3.2. Relation entre les populations de Stulosanthes et

d'adventices (tableau 17).

Dans cinq cas sur sept, on a une corrGlation significa­tivement inférieure à zéro entre la biomasse du Stylosanthes etcelle des adventices deux mois après le semis.

A FITABRO l, cette relation n'existe pas, probablementen raison du faible niveau de la hiomasse du Stylosanthes.

A FITAERO II, où cette relation n'existe pas non plus,on a probablement une sous-estimation des adventices présentes,puisqu'un gyroèroyage avait eu lieu quelques jours scùlcment avantles prélèvements.

Après cette phase de compétition entre les deux popu­lations caractérisée par la domination des adventices, on peutdistinguer trois types de relation entre le Stylosanthes et lesadventices. (figures 6 et 7)

- les adventices restent dominantes (FITABRO 1)

- les deux populations sont en équilibre (DIEVIESSOU)

- le Stylosanthes domine (A l, A II, FIl, Yob.).Ces trois types de relation sont en fait liées à la nature desadventices prises en compte. En effet, les graminées annuelles ar­rivées en fin de cycle se sont transformées en litière, et les se­mences qu'elles ont produites ont pu :

- soit germer et commencer un nouveau cycle quand leStylosanthes était peu abondant par suite d'une mauvaise levée(FITABRO 1) ou par suite du passage du feu (DIEVIESSOU),

- soit germer sans commencer un nouveau cycle quandun abondant couvert de Stylosanthes a gêné le développement desplantules.

Les types de relation ainsi définis auraient probable­ment été différents si notre méthode de prélèvement des adventicesavait pris en compte les adventices ligneuses et les refus au pâ­turage.

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v - CONCLUSIONS.

5.1. Conclusions d'ordre technique.

Le niveau de peuplement obtenu à la levée conditionnel'installation du StyZosanthes :un peuplement élevé permet d'avoirplus rapidement un couvert de StyZosanthes abondant et la compéti­tion avec les adventices est alors moins importante.

La densité théorique de semis (7 kg/ha) permet d'assu­rer ce niveau de peuplement élevé (225 pivots/m2 avec 80% de pouvoirgerminatif) à condition de réaliser le semis dans des conditionsfavorables. Pour cela, on peut conseiller de semer en sol sec etde recouvrir légèrement les graines.

En ce qui concerne l'exploitation du StyZosanthes, elleest actuellement caractérisée par un sous-pâturage sans entretiende la culture. Ce mode d'exploltation, s'iÏ est défavorable à lacroissance des graminées annuelles, permet le développement desligneux et des refus, ce qui conduit à la non-utilisation d'unepartie de la sole de StyZosanthes et probablement à des conditionsdifficiles de retournement de la sole fourragère avant l'installa­tion d'une culture annuelle.

5.2. Conclusions d'ordre méthodolop,iquc.

A la levée, le peuplement en StyZosanthes est ~rès

hétérogène. Une partie de cette hétérogénéité est induite par l'in­teraction climat x technique de semis. Des comptages sur une sur­face plus importante (de l'ordre de 4 m2 ) et disposés perpendicu­lairement au sens d'avancement du semoir permettent de réduire lavariance de la variable étudiée.

De même, pour les mesures de biomasse de StyZosantheset d'adventices, un prélèvement sur une surface plus grande per­mettrait de mieux apprécier la biomasse des adventices en prenanten compte les refus et les ligneux.

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l - RA.PPEL DES OBJECTIFS DE PRODUCTION ET DES TECHNIQUES

CULTURALES POUR LE RIZ.

La variété de riz pluvial cultivée par les paysans en­cadrés par l'AVB est "Iguape cateto". En 1974, les caractéristiquesdu cycle de cette variété, d'après les observations réalisées auchamp, ont été les suivantes :

Semis-montaison

Semis-épiaison

Epiaison-maturité:

60 jours105 jours

40 jours.

En principe, le riz est semé début JUln, les travauxpréparatoires étant réalisés au cours du mois de mai pour le labouret le premier pulv~risage et dfbut juin pour le second pulvérisage.

La densité de senis est de 50 kg/ha, ce qui conduit à unpeuplement théorique à la levée de 133 pieds/m2 (poids de 1000grains : 30 grammes - Pouvoir germinatif : 80%).

La profondeur de semis est de trois centimètres. Entreles deux pulvérlsagcs, 200 kg/ha d'engrais 10.18.18 sont épanduset un apport complémentaire de 50 kg de sulfate d'ammonium estlaissé à l'initiative du paysan.

Le sarclage manuel doit être réalisé quatre à six se­maines après le semis, et la récolte s'effectue à la fin du moisd'octobre.

Le rendement visé est de 20 Q x/ha.

II - OBJETS DE L'ETUDE.

Comme pour la culture du StyZosanthes~ notre objectifétait d'étudier la façon dont s'est élaboré le rendement du rizen 1974 afin de détecter ct de hiérarchiser les différentes con­traintes qui empêchent la réalisation des objectifs.

Nous avons donc été amenés à étudier dans plusieurssituations culturales, quelles sont les différentes combinaisonspossibles entre les composantes du rendement, et les conséquencesde ces variations sur l~ rendement.

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III - ~ffiTHODES D'ETUDE.

3.1. Le recueil de l'information.

Les soles de riz implantées en 1974 n'ont pu être sui­vies dès le semis.

Notre première intervention a eu lieu au début de lamontaison (début août 74). 22 stations réparties sur six ensemblesde culture (ASSAKRA l, ASSAKRA II, DIEVIESSOU, FITABRO l, FITABRO IIet YOBOUE N'ZUE ) ont alors été suivies jusqu'à la récolte.

Une station comprend cinq lignes de semis sur une lon­gueur de six mètrcs~ Sur chaque ligne, cinq pieds ont été marquéset, à chaque visite (2 par mois), la hauteur et le nombre de tallesde chaque pied ont été relevés. Certaines de ces stations ont reçul'apport complémentaire d'azote.

En fin de cycle, neuf stations supplémentaires, corres­pondant à des situations culturales intéressantes et n'existant pasdans notre premier échantillon (dates de sarclage tardiv~s ou .pasde sarclage) ont été introduites dans le dispositif.

A la récolte, sur chaque mètre de ligne, nous avonsnoté

- la somme des longueurs des intervalles sans pied deplus de 10 cm

- le nombre de pieds

- le nombre de panicules.

Par la suite, au laboratoire, nous avons pesé le poidssec des grains récoltés, et sur un mètre pris au hasard pour cha­que ligne, compté le nombre de grains pleins : les grains videset les rafles ont été isolés par aspiration après le battage.

Ainsi, nous avons pu estimer les composantes suivantes:

nombre de panicules par pied,

nombre de grains pleins par panicule,

poids de 1000 grains pleins.

Les caractéristiques des stations sont présentées dansle tableau 18.

3.2. Le traitement de l'information.

A partir des données recueillies à la récolte, nousavons cherché à mettre en relation les différents types de situa­tions culturales rencontrées avec les différents types de compor­tement des stations.

Pour mettre en évidence ces différents types de com­portement des stations, nous avons retenu une méthode présentéepar DAGNELIE (1968).

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devientclest nulle. Si)

stations n'ont pas le même

n 2E (Xli - Xlj)

1 = 1dirons que les deux

(d·· =lJ

très grand, nouscomportement.

Elle consiste à étudier les distances entre les points­image de chaque station. Si une station est définie par n composan­tes (X1i ... Xni)s chaque station est représentée par un point dansun espacè à n dimensions de coordonnées (X1i ... Xni).Deux stations auront le même comportement si'leurs deux points-imagessont confondus, donc si la distance enclidienne entre ces deuxpoints

La première phase consiste à calculer les distances en­tre toutes les stations prises 2 à 2. La deuxième phase est cellede la formation de groupes homogènes suivant la règle suivante :

si dji <- dik klj

et dji < dkj kT i

alors les stations et j sont rassemhlées A-

1 en un merne eroupe.

Chaque groupe intervient alors dans le calcul à laplace des stations qui le constituent et il est représenté dansl'espace par le barycentre des points-images des stations quiconstituent le p,roupe.

Po~r les groupes ainsi définis et les stations n'ap­partenant pas a un groupe on reprend alors la premi~re phase descalculs, et ainsi de suite jusqu'~ n'avoir plus que deux groupesen présence. Les résultats seront présentés sous forme de dendro­grammes.

Pour définir le Ilcomportement" des stations, nous di­rons que deux stations ont le même comportement si les composantes· dde leur rendement sont égales.

Le poids de 1000 grains n'est pas intégr§ dans cetteanalyse. En effet, son estimation comporte un biais, puisqu'ellen'a pris en compte que les grains pleins. Suivant les stations,le pourcentage de grains remplis par rapport au nombre de grainsformés peut être variable.

Chaque station est donc caractérisée par :

- le nombre moyen de pieds au mètre carré,

- le nombre noyen de panicules au mètre carré,

- le nombre moyen de panicules par pied,

- le nombre moyen de grains pleins par panicule,

- le rendement en grains secs exprimé en grammes parmètre carré.

Afin d'éviter les biais introduits par le choix desunités, l'analyse a été effectuée sur les données centrées etréduites (tableau 19).

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- 15 -

IV - ANALYSE DES ~ESULTATS.

4.1. ~ise en évidence de groupes de stations présentant uncomportement comparable.

Deux groupes s'opposent nettement (fip,ure 8)

- le premier groupe (G 1) est formé des stations 14,15~ 22, 23, 25, 26

- le second groupe (G II) comprend les autres stations.

On constate que dans G l, il n'y a que des stationsnon sarclées au 10/8, alors que G II est constitué de stationssarclées au 10/8, exception faite de la station 16.

Cette station n'était pas sarclée à la récolte, maisc'est la seule où les adventices dominantes 6taient des dicotylé­dones. Sur les autres stations, sarclées après le 10/8 ou non sar­clées, les adventices dominantes sont des graminées (DigitariaveZutina essentiellement) au développement très rapide et qui ontrapidement recouvert le riz.

~ême si en fin de cycle, la masse d'adventices pré­sente sur les stations est comparable, la compétition entre laculture de riz et les adventices ne s'est pas exercée à la mêmedate ni avec la même intensité.

Cependant, même si cette explication semble plausible,on ne peut la considérer comme définitive. Des conditions particu­lières au moment de la création et pendant l'évolution du profilcultural ont pu : -

- dans certains ca~ favoriser le développement de gra­minées adventices et gêner celui du riz,

- dans d'autres cas avoir un effet totalement opposé,

comme cela a été montré en France dans une étude sur la compétitionentre le blé et le chiendent (FLEURY, 1974). -

A l'intérieur du premier groupe, on peut distinguerdeux sous-groupes

G l ft.

G l Bstations 14 et 15

stations 22, 23, 25, 26.

Les stations 14 et 15 sont localisées à DIEVIESSOU,alors que les autres sont localisées à FITABRO 1.

De même, à l'intérieur du groupe II, on met en évidencedeux sous-groupes :

à 31.

à DIEVIESSOU21, 24~ 27

localisées

G II A stations 16 et 17

G II B stations 1 à 13, 18 à

Là aussi, ce sont deux stations (16 et 17)qui se distinguent

- des stations localisées dans les autres villages,

- de quatre autres stations localisées également àDIEVIESSOU.

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- 16 -

Dans le sous-groupe G II B, on distinguera deux ensem-bles

G II B 1 stations 1 à 12 et 19

G II B 2 stations 13, 18, 20, 21~ 27 à 31, 24

soit un ensemble constitué des stations d'ASSAKRA l, ASSAKRA II etde 2 stations de DIEVIESSOU oppose a un ensemble constitué des sta­tions de FITABRO l, FITABRO II, YOBOUE N'ZUE et également de 2 sta-tions de DIEVIESSOU. -

Cette-analyse de classification nous permet donc dedéceler deux facteurs importants de l'élaboration du rendement desstations :

- la date du sarclage, dont l'effet est différent sui­vant la nature des adventices présentes,

une interaction clinlat-sol-techniques culturales quis'extériorise de façon homogène dans tous les villages sauf àDIEVIESSOU.

Nous pouvons également proposer une hiérarchie de l'in­tervention de ces deux facteurs dans les conditions de 1974.

- Premier facteur discriminant : la date de sarclage

- Second facteur discriminant: l'interaction climat xsol x technique culturale.

4.2. L'élaboration du rendement au sein de chaque groupe.

4.2.1. Influence de la date du sarclage sur l'élaborationdu rendement.

Cette étude a été conduite sur 3 stations de FITABRO l(24, 25, 26), localisées sur la même parcelle (mêmes techniquesculturales avant le semis, même date de semis, même densité desemis).

Le tableau 20 montre comment le rendement s'est élabo­ré à l'intérieur de chacune des stations. La compétition entre leriz et les adventices entraine une diminution du nombre de panicu-les par pied et du nombre de grains par panicule. -

Ces stations n'ayant pas été suivies en cours de végé­tation, nous ne pouvons dire si la diminution constatée du nombrede panicules par pied résulte d'une diminution du nombre de tallestotal par pied (expression d'une compétition au cours de la phasede tallage) ou si cette diminution est dûe à une plus faible pro­portion de talles fertiles par pied (compétition en cours de mon­taison et après la montaison).

L'analyse des liaisons entre les·composantes du rende­ment montre que les phénomènes de compensation n'ont pas joué dela même façon pour les trois stations (figure 9)

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- 17 -

Sur la station sarclée, on observe des phénomènes decompensation, notamment entre le nombre de panicules par mètre li­néaire et le poids de grain par panicule . Ce ph€nomène ne se re­trouve pas sur les stations non sarclées au 10 août : corr€lationpositive entre ces deux composantes sur 525 et absence de liaisonsur 826.De plus, sur les stations non sarclées au 10 août, le nombre depanicules par mètre croit avec le nombre de panicules par pied.

L'hypothèse que suggère cette analyse est que sur lastation sarclée précocement, les compensations entre composantessont l'extériorisation d'une comp€tition intrasp€cifique, alorsque sur les autres stations, ces co~pensations sont influencéespar la compétition entre le riz et les adventices.

4.2.2. Analyse de l'interaction climat-sol-techniquesculturales.

Le tableau 21 présente les valeurs moyennes prisespar chaque composante du rendement à l'intérieur de chacun desgroupes précédemment définis.

GIA, G II A, G II B 1 s'opposent respectivement àG l B, G II B et G II B 2 par

- un nombre de pieds/m2 plus faible,

- un nombre de panicules/pied plus fort.

Entre GIA et G l B d'une part, G II A et G II B,d'autre part, on a également une différence importante du nombrede grains par panicule.

Cette différence ne se retrouve pas entre G II El etG II B 2.

Deux points semblent donc importants à étudier

- l'obtention du peuplement en pieds de riz,

- une fois ce peuplement obtenu, les ~écanismes docompensation qui jouent entre les com.posa.ntes du rendement.

4.2.2.1. L'obtention du peuplement en pieds de riz.

RappelIons que les mesures rapportées ici concernentle nombre de pieds de riz à la récolte,et que en 1974, nous n'avonspu étudier le peuplement à la levée.

Une analyse plus poussée sera·réalisée sur les donnéesrecueillies en 1975.

Cependant, nous avons vu que à llintérieur d'un mêmevillage (DIEVIESSOU) les stations n'ont pas eu le même comportement.Ceci semble être lié à la date de semis : la moyenne des peuple­ments des stations semées le 11 juin est de 29,3 p/m2 et celledes stations semées le 26 juin n'est que de 17,1 p/m2 (mesures du10 août).

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- 18 -

Deux facteurs peuvent permettre d'expliquer ces diffé-rences :

- la techniaue de semis : les deux semis n'ont pas €t€r€alisés avec le même semoir. Le réglage initial du s€moir peutavoir affect6 la densité de semis.

- la pluviométrie: 14 mm sont tomb€s le 14/6 contre64 mm le 27/6.

Nous avons pu observer d€but juillet une levée régu­lière sur les bandes semées le 11/6 alors qu'une croûte importante(1 cm d'€paisseur) a entrainé une levée très irr€gulière des ban­des semées le 26/6.

En ce qui concerne les différences de peuplement obser­vées dans les autres villages, nous manquons d'informations pourtenter de les expliquer.

4.2.2.2. Etude des compensations entre les composantesdu rendement.

Les figures 10, 11, 12 montrent les relations quiexistent entre les moyennes des stations de chaque groupe pour lescomposantes suivantes :

- nombre de pieds/m2 et nombre de panicules/pied (fig.10),

- nombre de piedsJm2 et nombre de grains/panicule(fig. 11)

- nombre de panicules/m2 et nombre de grains/panicules(fig. 12).

Le nombre de pieds par m2 et le nombre de panicules/pied sont en corrélation négative étroite, nous avons donc, dansla gamw-e de variation considérée, une compensation au niveau dupeuplement en panicules.

A l'int€fieur de chaque groupe, les autres composantesdu rendement ne sont pas corr€lées entre elles. Une tendance sed€gage cependant : la liaison entre le nombre de pieds/m2 et lenombre de grains par panicule est n€gative, et proche de la signi­fication (r calculé = 0,550 et le seuil à 5% est 0,553) pour legroupe G II B1.

La même tendance se retrouve pour le groupe G II B2.

pieds/m2 etcoefficientgroupe G IIdu groupe G

Si nous analysons les relations entre le nombre dele nombre de grains par pied (fig. 13) nous obtenons unde corrélation de -0,87 entre ces variables pour leB2 (seuil à 5% : 0,63) et de -0,525 pour les stationslIB1 (s eu i 1 à 5% : 0, 553) .

Donc, ici aussi, nous retrouvons une compensation im­portante liée au peuplement en pieds.

Le niveau de peuplement obtenu semble donc, sur lesstations sarclées et dans les conditions de 1974, jouer un rôleimportant dans l'élaboration du rendement.

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- 19 -

Cependant, toute la variabilité du renàement n'est pasexpliquée par les liaisons que nous avons pu observer entre sescomposantes. En particulier, l'interaction climat x sol permet d'ex­pliquer pourquoi les relations entre les composantes du rendementne s'extériorisent pas de la même façon.

Ainsi, le nombre de panicules/pied ne dépend pas seule­ment du peuplement initial.

Le tahleau 22 indique pour chaque village les valeursobtenues pour chaque composante du rendement dans le cas d'un peu­plement élevé et hOJ'1ogène (moins de 30 cm de vide par mètre de ligne).

La comparaison du nombre de panicules par pied entreA l, A II et DIEV. 20 semis oü les peuplements sont comparables .(10, 7, 10, 6 et 10,2 pieds par mètre respectivement) montre qu'unautre facteur intervient sur cette composante. ~

L'interaction climat-sol en particulier peut intervenirà DIEVIESSOU, les pluies ont été abondantes (339 mm entre le semiset le 60e jour contre 125 à A 1 et 127 à A II). Entre A 1 et A II,la différence constatée est probablement imputable à la capacitédu. sol pour la rétention d'eau : (à A 1 la teneur en argile est in­férieure à 15%, à A II elle est de l'ordre de 20%).

v - CONCLUSIONS.

5.1. Conclusions d'ordre technique.

Deux facteurs importants expliquent le comportement desstations suivies en 1974 : la date du sarclage et le peuplement enpieds.

En ce qui concerne le sarclage, ses effets sur le ren­dement des cultures sont bien connus, et l'apport principal de no­tre analyse est de pouvoir dire que dans les conditions climatiquesde 1974, ce facteur a été le plus marquant pour le rendement. Deplus, nous avons pu nous rendre compte que la nature des adventicesjoue probablement un rôle sur le niveau de compétition entre cesadventices et la plante cultivée.

Le peuplement en pieds est important, dans la mesureoù il conditionne le peuplement en panicules par son effet sur lenombre de panicules par pied et le peuplement en grains par soneffet sur le nombre de grains par panicule. Il est donc importantde déterminer quel est le peuplement optimum à réaliser et les ris­ques de péjoration du rendement auxquels on s'expose en s'écartantde cet optimum.

La figure 14 montre que dans la gamme de variation dupeuplement rencontrée, le rendement tend à augmenter quand le nom­bre de pieds augmente. Cependant, elle ne permet pas de préciserquel peut être le peuplement optimum.

Sur cptte figure 9, nous pouvons également constaterque dans les conditions climatiques de 1974, les stations sarcléesprécocement ont toujours GU un rendement supérieur à 18 Q x/ha etque dans 24 cas sur 25, l'objectif de rendement (20 Qx/ha) est at­teint. De mêmez dans huit cas sur neuf, un peuplement supérieur à25 pieds par m correspond à un rendement supérieur à 30 Qx/ha.

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- 20 -

Une conclusion importante se dégage donc ici : quoiqueles normes proposées n'aient pas été respectées en ce qui concerne

- les dates de semis (4 ensembles sur 6 ont été semésaprès le 10 juin),

- l'obtention du peuplement ~ le peuplement de 25 piedsau mètre carré est considéré par les chercheurs de l'I~\T à Bouakécomme un peuplement faihle après semis à 50 kg/ha. Notons cependantque d'après leurs expériences, ce peuplement faible ne conduit pasà une péjoration du rendement (IRAT - 1971), l'objectif de produc­tion a cependant été atteint t sauf dans un cas, à condition que lesarclage soit réalisé à temps. Cependant~ cet objectif de productiona été atteint alors que les conditions climatiques ont été bonnes.

La connaissance précise des conséquences d'un déficithydrique sur le nombre de panicules par pied et sur le nombre degrains par panicule, mise en relation avec une analyse fréquentielledes pluies de la région de B~oumi (GIGOU, 1973), permettrait depréciser les risques de péjoration des rendements liés à l'utilisa­tion d'une densité de semis.

5.2. Conclusions d'ordre méthodologique.

L'analyse statistique employée nous a permis de mettreen évidence plusieur~ types de comportement des stations étudiéeset de relier ces types de comportenent avec des situations cultu­rales bien définies.

Copendant, nous ne sommes pas sOrs qu'il n'y ait pasun biais introduit par la nature des variables prises en considé­ration.

En effet, on a probable~ent surestimé l'importance dupeuplement en panicules en prenant pour cette analyse le nombre depieds au mètre carré, le nombre de panicules par pied et le nombrede panicules au mètre carré.

Une étude méthodologique plus fondamentale serait doncà entreprendre pour essayer de déterminer le type d'analyse sta­tistique qui s'adapte le mieux aux problèmes agronomiques et lanature des variables qui permettent de décrire les situations ren­contrées.

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- 21 -

CœJCLUS l ON GËJ~ËRALE 1

Dos résultats présentés dans ce rapport~ nous pouvonsdégager

- des recommandations pour la vulgarisation,

- des pistes de recherche pour la poursuite des travauxdans le cadre de l'AVE,

- des remarques méthodologiques.

1. Recommandations pour la vulgarisation.

Nous avons pu mettre en évidence deux contraintes impor­tantes pour la réalisation des objectifs de production

- l'envahissement par les adventices,- le niveau de peuplement obtenu à la levée.

L'AVB doit donc faire porter ses efforts sur la vulgarisation dusarclage pr€cocc et sur le contrôle des peuplements à la levée.Ce dernier point nécessite aussi un contrôle des quantités de grai­nes semées à l'hectare et des réglages des semoirs.

2. Pistes de recherche pour la suite des travaux.

Trois thèmes semblent int&ressants à développer.. les conséquences de Il interaction climat x technique

de semis sur le niveau de peuplement à la levée,

- los causes des retards const~tés pour les interventionsmanuelles,

- la dynamique de l'installation des adventices en fonc­tion du climat et des techniques culturales.

L'étude des deux premiers thèmes a été entreprise en 1975et sera poursuivie en 1976.-L'étude du troisième thème débutera en1976.

3. Remarque méthodologique.

Avant de réaliser une observation, il est important debien préciser le modèle qui justifie cette observation. Une impré­cision dans l'élaboration de ce modèle conduit en effet à rendredifficil~ l'interprétation des données recueillies.

C'est pourquoi au cours des travaux à venir, il noussemble important, de pouvoir contrôler certains facteurs qui nesont pas pris en compte actuellement (quantités de semences etpouvoirs germinatifs, par exemple), et même provoquer des varia­tions de certains facteurs actuellement constants, afin de rendrenos modèles de plus en plus précis et explicatifs des situationsrencontrées.

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A N N E X E PRGSE~TATION DE L'A,V,E,

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L'Autorité pour l'Aménagement de la Vallée du Bandamaest une Société d'Etat dont le but prin~ipal, en matière agricole,est de permettre aux paysans déplacés à la suite de la mise eneau du barrage de Kossou, de reconstituer leur potentiel de pro­duction.

Son aire d'intervention est située dans une zone desavanes. Le régime pluviométrique moyen est caractérisé par(GIGOU s 1973)

- une première saison des pluies (début en mars et finen juillet),

- une petite saison sèche (juillet-août)

- une seconde saison des pluies (août-novembre),

- une grande saison sèche (novembre-mars).

Sur cette zone, la pluviométrie annuelle est de l'ordre de 1200 mm.

En raison de la forte densité de population sur cettezone, l'AVB a été amenée à proposer aux paysans déplacés un systèmede production intensif permettant en théorie des rendements plusimportants qu'en système traditionnel.Chaque paysan cultive un ha d'igname, un ha de mais, un ha de coton,un ha de riz. Pour chaque culture, les surfaces sont regroupées defaçon à avoir des soles d'environ 30 ha. Une culture de StyZosanthesguyannensis prévue pour deux ans occupe environ 60 ha et est in­corporée de la façon suivante dans la rotation :

Année 1 IgnameAnnée 2 Mais en prewier cycle

Coton en second cycleAnnée 3 Riz

Année 4

Année 5StyZosanthes

Cette rotation, en fait, est peu respectée. En 1975,sur plusieurs ensembles, on a un redécoupage des soles de façonà vulgariser la rotation suivante

Année 1 Igname

Année 2 Riz

Année 3 Mais en nremier cycleCoton en-second cycle

Année 4

Année 5

Année 6

Riz

StyZosanthes

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Mai

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En 1976,.une nouvelle modification est prévue. Ellecorrespond â une nouvelle rotation

Année 1 CotonAnnée 2 Riz

Année 3 IgnameAnnée 4 ...

StyZosanthesAnnée 5

Les paysans ont constitué des groupements villageoiscoopératifs (GVC). Chaque GVC s'occupe d'une unité de 150 ha en­viron, répartis en 5 soles en 1974. Une telle unité constitue unensemble de culture. Les travaux d'implantation des cultures sonten général mécanisés (sauf le buttage de l'igname) tandis que lestravaux d'entretien et de récolte sont manuels.

Pour le mais, le riz et le StyZosanthes~ les travauxculturaux précédant le semis sont un labour, un pulvérisage lourdet un pulvérisagc léger. Pour le coton, deux pulvérisages sonteffectués avant le semis et pour l'Igname, un labour est faitavant l'intervention des paysans.

Le calendrier cultural des opérations mécanisées estle suivant pour la rotation pratiquée en 1974

l'1ars : labour et pulvérisages sur la sole de maisAvril: semis du mais

labour de la sole d'ignamelabour de la sole de StyZosanthespulvérisages et semis sur la moitié de la sole

de StyZosanthes

labour de la sole de rizpulvérisages de la sole de riz

Juin semis du rizfin des labours, pulvérisages et semis duStyZosanthés

Juillet:.pulvérisages sur la sole de cotonsemis du coton.

En ce qui concerne -les travaux manuels, le calendriercultural prévu est moins précis:

Avril demariage et sartlagcdunmâisMai buttage de l'ignameJuin sarclage du 'riz

Juillet le sa~~l~g~ de l~igname

récolte du maisAoût démariage et sarclage du cotonSeptembre: 2e sar~lage~de.·l~igname

Octobre : récolte du rizNovembre: battaee du rizDécembre: récolte du cotonJanvier récolte du coton

récolte de l'ignameFévrier arrachage des pieds de coton et brûlage.

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- un pulvériseur lourd

- un pulvériseur léger

- un sémoir pour mais et

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Seuls, le coton et le riz reçoivent une fertilisationminérale. Pour ces cultures, on apporte entre les deux pulvérisagesprécédant le semis, 200 kg/ha d'engrais composé: 10 N, 18 P, 18 K.Sur le riz un apport d'azote complémentaire est facultatif (50 kg/hade sulfate d'ammonium à 21%).

Les tiges de mais, de coton et les pailles de riz sontbrûlées, les résidus de cultures de l'igname étant très faibles,les seules restitutions organiques sont dûes au StyZosanthes.

Le matériel agricole mis à la disposition du GVC estconstitué par

- un tracteur de 6S CV DIN

- une charrue à 4 disques

coton (4 éléments)

- un semoir pour le riz et le StyZosanthes qui peutêtre de deux types :

x largeur 4,4 m a.vec écartement minimum entre deuxdescentes : 20 cm,

~ largeur 3,3 m avec écartement minimum entre deuxdescentes: 15 cm.

Les niveaux de production attendus sont

Igname 12 T/ha

Mais CJB : 22 Qx/ha

Riz Iguape Catoto : 20 Qx/ha

Coton Allen: 12 Ox/ha.

Les rendements moyens obtenus sont les suivants :

Source journée de réflexion sur l'opération: cultures annuelles17/2/1975

Année 71 72 73 74

Cultures

Igname T/ha - 10, S 13,5 -Mais Qx/ha 20,8 21 ,6 9,6

Riz Qx/ha 19,6 9,6 18,4

Coton Qx/ha - ,8 7,8 7,4

Ces chiffres masquent une grande hétérogénéité tantentre les villages qu'à l'intérieur de chaque village.

En ce qui concerne le StyZosanthes, il était prévu unchargement animal de 2 à 3 bovins/ha prenant 400 g de poids/jour.(AVB, 1972)

Les résultats manquent pOUT comparer les résultatsobtenus avec ces objectifs.