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UNIVERSITE NATIONALE DU ZAlRE CAMPUS DE KISANGI\M FACUL TE DES SOP,CES D€part.ment : Ecologie et Cons rvatioA d. III Nature UREf : Protecti::J,l lil Fêll~" (Zoologi, ) laVariàhilité' Biologiqù~ de Ma b ~ y a' m· ma cul ira br i~ GRAY 1845 (Repl.iJe" Scincidé). PAR PUNGA KUMANENGE MEMOIRE Présenté en vue de l'obtention du diplême de licence en Sciences (Option: Biologie) Année académique 1975 - i 976

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UNIVERSITE NATIONALE DU ZAlRECAMPUS DE KISANGI\M

FACULTE DES SOP,CESD€part.ment : Ecologie et Cons rvatioA

d. III NatureUREf : Protecti::J,l dè lil Fêll~" (Zoologi, )

laVariàhilité' Biologiqù~

deMa b ~ y a' m· ma cul ira b r i~ GRAY 1845

(Repl.iJe" Scincidé).

PAR

PUNGA KUMANENGE

MEMOIREPrésenté en vue de l'obtention dudiplême de licence en Sciences

(Option: Biologie)

Année académique 1975 - i976

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§§ § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § §

§ § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § §§ §§ §§ §§ §§ §§ §§ Ce travail a été réalisé sous la direction ~u §

§-profésseur-~-O V A. C. §§ §§ §§ §

§§

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§ § § § § § §~ ~ § § § ~ § § § § § § § § § § § § § § § § § § § ~§ §§ §§ §§ A toi militant de la paix,je dédie ce travail. §§ §§ §§ §§ §§ § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § § §

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REM E R CIE MEN T.

Nous tenons à remercier spécialement le professeur f 0 V Aqui nous a suivi tout au long de la réalisation de ce travail avec ses con-seils,ses remarques et qui a déterminé l'espècü qui fut l'objet de notreétude.Nous remercions particulièrement le professeur H E Y MAN 5 pourson dévouement à natre égard.Que le professeur LIS O~5 K 1trouv~ ici notre profonde gratitude. A tout le corps professoral qui a con-tribué à notre formation intellectuelle, aux parents,frères,amis et autrepour une aide quolconque de leur côté,nous disons merci.

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TABLE DES

--H--

MAT I E RES •

1t

1. Introduction ••.•.•.••.•..•.•.....••••..••.••••.......•..•.1.1. Défin:tion et types de variabilités •••••.••••.••••••••••••1 .2. Synonymes de Mabuya .!!l' maculilabris ••...... _. .....•.•..•• 31 .3. But du travail................................................ 3

2. Matériel et méthode de travail ••••••.........•....•..•.•..•• 42.1. Matériel ...••.....•.•.......•.•...•.••. " .•......•..•.••••••• 42.2. Méthode de travail....................................... 52.3. Description des biotopes................................. 6

3. Résultats •••••.•• '.'..••••••.•••••••.••••.•.•.••.•.•...••••••• 73.1. La variabilité de la couleur •.••.••••.•..••.••..•...•..•• 7

3.1.1. Description générale des couleurs observées •••••••.•••••• 73.1.2. Les points blancs sur le dos •••••••.•••.•.•.•.•.••..••..• 73.1.3. Les taches noires sous la .mâchoire inférieure •.•.•••••..• B

3.2. La variabilité dans les rangs d'écailles ••..•••.•..•...•• B3.J. La variabilité dans le nombre des lamelles sous les

doigts et les orteils •.....•..••.....••....•••.•.•••• 93.4. La variabilité dans le dessin du crâne •..•••.•.•..•.•.••• 10

3.4.1- Relation entre la fronto-nasale et la frontale .••.••••.••3.4.2. Relation entre la 1ère supra-oculaire et la frontale •••••3.4.3. Relation entre l'interpariétale et les nuchales •...•••.••3.4.4. La variabilité dans la forme des bords posrérieurs des

10

10

10

pariétales. •.••.•...••.•••.••....••.•.••••...•.•...•• 103.5. La variabilité dans le nombre des supralabiales •..•••..•• 113.6. La présence des supra"asales ••....•.......•..••......•.•• 11

4. Discusliœon............................................... 125. Conclusions.............................................. 126. Resumé.................................................... 147. Bibliographie............................................ 15Ii!l, Te~18 BelS flfIEltiièrse .....•..................•...•.......••• ~

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1. INTRODUCTION.

1.1. Définition ~ types de vaI'iab~lité§.

Les biologistes sont aujourd'hui unanimes GUI'le faitque la ressemb1ance a·osolue entre deu..'{indi vic1us au ,;ein d'unemêmeespèce ou des espèces difft:rentes, ne se rencontre Po.sdans la nature. Chaque organisme se clistingcl0 (le l'artl'e po.run certain nombre de caractères particuli ers, inc1ivi<:~u':lls,perceptibles ou pas, qu'on appelle "~variations" et le phénomè·-ne, d'après BOTl\:ilUUC et DGROBIUjTl;(1) (1974), 88 nOlllile"vsI'ia-·bili té". AB:GLOCS(2) (1966) fait remarquer cepenc'2.:"tque le

"type spécifique" souvent défini en biologie, n'e;:t qu'un ty-pe moyen, théorique; autour duquel gravitent plusieill's typesindividuels aux care.ctères dissemblables.

Lorsque les différenc3 intéressent les reprc'sentaYJtsd'une mêmeGspèce, on p~rle des variations intraspécifiques;

tEmclis qU~endehorG d.u cadre de l'efJpèce, ce sont des varia-

tions intersp8cifiques. C:uelque soit le niveau considéré onreconnaît généralenlent Jeux types principnux de variations ..0'une part les vari,,;tions héréCitaires qui affectent les subs-trats matérielf-' des canLCtÈ;res, c' est-2.·-cirb 1er" {(mes et ac-cordent ~l 1.'organisme de nouvelles pos:3ibiltés ôvolutives enrapport z;ux Cha~lf,'0;~lentsdu milieu. liious n'envisageons p2.G ori-entel~ l i étude de vart2.tions 801'-3 set angle .

.D'2.utre part, los val'iationc non-·héréditaires a:D:;;(üée&aussiI,lodifications ou variations '~cologiques~ constituent la r(;pon-se de l'organisme aux conditions concrètes du milieu, asnux.elltla survie, la prolifÉ;ration et le Lmintient de l'ecnèce dansles conditions du milieu.

(1) BOïN1ÙUUCet DOEOB1I.l?Ï'U:Biologie Générale p .188-189, 243.(ln ABELO(J~:Biologie Animale; p.438.

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On sait guI :1~:"est parfois très difficile de disjinguer leS unesdes autres.

A côté de l' isoleI:lentgénétique, les princiI'ales causesde variations phénotypiques restent l'isolement géogrûphi~Àe etl'isolement écologique. Une montagne, un désert, une rivière, uneîle, les carctères du milieu ou du terrain sont autant des fac-teurs responsables de l'un ou de l'autre type d'isolefJent. Bnétudiant deux formes de lézard: ~~lyrk12L~~~ de~~~al}~ terres-tre et ~\..ÇI}§.!~'§' Olquatique de l'Archi:ge1 de CialalJa~os,::Jl\.R'JIN(3)constata que la forme terrestre a développé dans chaque île, uneautre forme, ta~dis que l'aquatique, pouvant se déplacer d'uneîle à l'autre, ne permettait pas la différen~œation des formes.))EL~)C]~(4) (1973) a. trouvé que le nombre d'arcs aortiques chezles tritons varie d'Ull individu ~ l'autre en fonction du milieuet des caractères génétiques.

A partir de la littfrature sur la faune herpétologiquezairoise, on peut déduire quelques cas de variations écologiquesqui ont conduit à des dénominations de nombreuses sous-espèces.Exemple le ~ia h. h§j~ du Haut-Zaire et le H. h. ~Èicta~ duShaba; AJFactas~is irregulari~ par~_~ de Kinshasa et ~. i.~~l~E~,Haut-Zaire.

De notre côté, nous essayons d'établir la nature de lavariabilité, en fonction de l'isolement géographique,(génétique)et écologique pour quelques caractères de r,a~_~y-a~.m~~lilabrisde la ville de Kisangani et ses alentolITs.

~3) DPJJJIN: cité par BOTNARIUC et Col.: Biologie Générale p.150(4) DELSOL: l,a Biologie. l,es êtres vivants ,page 613.

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1845 E~2~§~is maculilab]:is GRAY. Cat. Liz. Brit. iU1S. p.114.1866 ~èJJ2repes anchietae BOCAG:;~,Jorn. Sci. I,isboa, l p. 62.lS79 ~~~reQ~ notabil~~ PETER~, Sitzber. Ges. Natury. ~reunde

Berlin p.36.1287 fAgmia ~ulibabrifi. BOUL~NGBR, Cat. !iz. Brit. Eus. J p.164.1912 !,iabuiamaculilabJ;:_~sma,jor S'I'r;p.1TJ.~bLD,li1ris.Er&,ebrn. Deutsch.

Centr. Afrika ~xp.4, p. 232.1912 kLaJ?.1&S!:maculilabriq, beI.Mr:i:.Ul'mU~}'I::LD, Ic1m, p. 235.

1.3. ~~~utravail.

Les Nabuya n'ont certa:ienent pas d'intérêt iL1!::lédiatpour l'homme. Au Zaïre, on ne connaît pas de tribus qui se nour-rissent de ces animaU}:. Dépourvu8 d'indiridus vénimeux, ilssont sans utilité méclicale pour les huma.ins. l)~U!_ql,LOialoJ's étu-dier les lézards ? D 'abOl'd,-nous" savons que l'hic taire évolu-tive des marmnifères a des oriGines re!"ti1ienn~ j5nsuite, leslézards contribuent au maintient ,le l'équilibre naturel bio--logique. En/Îin, les fluctuations dans les caractères, quelqu'en soient les causes, entraînent deux types d'effets sur lespopulations anir.léÜes: soit elles élnnhilent le d6veloppenentet conduisent ci la disparition de l'espèce affectée, soit ellessont favorables à l'epanouis~ement,;, au maintient et à l'évolu-tion de celle-ci en fonction du milieu. En accord avec ce quia été dit préc€de~~ont, au niveau de Kisangani, le fleuve Zaï-re et la rivière Lindi constituent des barrières géographiquesnon pas pour certainS5GspècGs, mais ausGi pe-sible pour les

•lézards. Nous nous proposons donc d'étudier les type~des lé-zards et l'impact du dévelo~peillent du centre urb~in Sl,ITces• des variations pour les populations

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sauriens en comparaison avec ceux des milieulpeu dégradés. Nousconsidérons ici que les écar~s entre les facteurs abiotiques(la température, l'humidité, la lumière, la pluviosité et l'al-titudelsont négligeable:'> et la nourriture suffisante dans leszones d'échantillonnage.

2. Hatériel et f1éthode de travail.

2.1. fIatérie1.

Notre 6tude se porte sur une collection de 222 exem-plaires, repartis en quatre populations, recoltées en quatreendroits différents comme indiqué sur la figure 1.

Les lézards entrent dans la catégorie des anima1Lx àactivité diurne. 1.e jour de soleil, on les rencontre déjàvers 7h, posé sur une pierre, une brique, un tronc d'arbremort, contrû le mur, aux endroits dégagés, le dos tourné ausoleil: ils lézardent.A 17h, ilG se font généralement rares. Nous estimons que lapériode active de ces reptiles se situe e~tre 9 et l5h.Pendant cette période, la tochnique de captlrre à main libreapplicable la nuit, devient inéfficace. La méthode utiliséeconsiste d'assomer l'animal en lui donnant un coup de bâtonde façon de ne pas trop l'abîmer.I.'nsage de catapulte est aus-si possible mais faudrait-il être un bon viseur.

Les spécimens obtenus sont conservés dans l'alcool(méthanol) à 75%, quelque fois mélangé de formaline.

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2.2. Méthode de travil.

Chaque exemplaire porte une étiquette sur la~uelleon mentionne le numéro du spécimen et le nom du lieu de récolte.

Qualitativement, nous avons considéré la colorationdes individus. Il est relativement malaisé de décrire les cou-leurs sur le "vivant" chez les Habuya parce qu'on les approcherarement le jour en temps normal, ensuite il n'existe pas devivarium permettant une observation facile. Ainsi les couleursdécrites, sont celles des types ayant séjournés plus de deuxjours dans l'alcool. Notons on passant qu'après un long séjourdans l'alcool, les lézards perdent leurs couleurs: le rouge, levert et le jaune qui permettent la distinction des sexes dis-paraissent compl~tement.Quantitativement, nous avons examiné au grossiment 6xlC du bi-noculaire, des caractères qui, selon PElLtŒT (5) (1973), sontspécifiques.Ce sont: - la préseJ;lceou l'absence des supranasales. Fig.2 A.

- le nombre de supralabiales. Fig. 2 B- les rangs d'écailles autour du milieu du corps.

?ig. 3.- le nombro de lamelles sous les doigts et les orteils.

l"ig. 4.A ces caractères, nous avons ajouté les relations entre quelqueEplaques céphaliques et la forme des pariétales.

Pour quelques aspects de la coloration, le nombre desupralabiales et los caractères de la têtes, les résultats sontprésentés en pourcentage; les graphiques en nombre réel et enpourcentage pour les écailles; la corrélation entre los lamol-les des doigts et des orteils, ainsi que la vérification de la

pstabilité de ce caractère se font avec la formule: r =: - .

------- 0'x Gy(5) PERt1ET: Contribution à l'étuc}ü ,-le"Panaspis"

(Roptilia, Scinciùao) ù'Afrique occiùentalo avecla description de ~cuxnouvelles cspèces.pp.596-600

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où p = la covariance, C et 0 écart typo des lamelles desx ydoigts et des orteils. Remarquons que le comptage des écaillesn'est pas très aisé. En considérant 34 comme la moyenne dosrangs d'écailles au milieu du corps, cela donne un nombre con-sidérable pour toute la collection.

2.3. pescription des biotopes.

L'espèce ~iabuya m. maculilabris est à la fois savani-cole et forestière. On la rencontre au F.N. Upemba, F.N. Viru-nga et au P.N. Garamba, dans des biotopes comme on }_e sait trè$variés. Elle grimpe aisément et hante les habitatiollS.

La fig. l, en rapport a~ec le but de notre travail,indique dans leur ordre, les endroits de récoltes:

- La population de Simisimi (1) Km 16 (route Yangambi) autourdes bâtiments d'une école et des habitations entourées deschamps des cultures et d'une végétation maiststouffue.

- k, population de Yelenge (2) sur la rive droite de la riviè-re Lindi Km 20 sur route Yangambi. Autour des habitations etdes bâtiments d'une éool~, entourés d'une végétation dense.Biotope coùVl;!:.t~.

La population GG la rive gauche du fleuvo Zabe (3) et celledu Campus Central Kisangani (4), sent caractérisées par leur

biotope o~vert dans la cour d'une école ct résidences desétudiants où dominent le ~aspalum notatum, Eulosoni indica,Panicum repens, Digitaria polybatrya, PanicULl maxinwn(PO:J.ccac)•Calopogoniunl f.lucunoides (Fabacoao).Synedrelle nodiflorù,AgeraturJ conyzoiJos (Astcraceae)

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3. Résultats.

:3 .1.1. p.-e_scri.ntiongén.(rale des coü.leurs 0b_servées.

La coloration des flancs pCrDlet de séparer lé? sexes.JJes mâl,:s se distinguent par une bande rouge naissant en àes-sous du tYI!lpêtn,parcoure los flancs, s'arrête soit au milieu

du corps, soit nu dessus det; mer..:brespostéricurs, ne dépas-sant jaIù;).isceux--ci. .;,urcette ùande, on voit tro"is à quatrerangées parallèles ou plus des points blancs, qui débutentau museau, débordent l'oeil et les épaules, parcoure~t lcs

1

flancs etlestompent au mê~e niveau que la ligne rouge, ou surles membres postérieurs voire à la base de la queue.Les femelleb ont les flancs soit verdâtre soit jaunâtre, éga-lement sillonnés de points blanchâtres comme dans le premier c~

La pigmentation dorsale reste cependant identiquedans les deux sexes: elle varie du b~ln rotu au gris foncé a-vec assez des variations mimétiques.Chez cert~ins le dos estpointillé d'ocelles noirs ou de points blancs. ou encore desdeux à la fois.

Cuant au ventre, il est blanchâtre au jallilâtreavocchez certains mâles un colier rouge à la gorge et quelques foisdes taches rouges mêlées de noir sous la mâchoire infértpure.Alors quo chez l~~ feme~les, le"rouge fait déf8ut, mais destaches noires sous la mâchoire inférieure existent.

3.1.2. ~e~~~ints blancs Sl~-1~~.Tableau nOl.

0ans tenir compte de l~ fréquence et de la distributio"'"

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des points blancs qui ccuvrent parfois le l~OS, nous E,vons, pourchaque population, séparé ceux qui en sont marqués de ce~u quien manquent.

Le tableau nOl montre que dans les lluatre popula-tions les individus marqu2s sont en e/n('ral minoritt'ires sFtnsdistinction de sexo. Cependant ce caractère s'exprime un peuplus chez les mâles que chez le~ femelles.

j .1.:3. :rJe~_to.chesnoires sous la mâchoire inférieure. Tsbloau nC>2

La fig.5 illustre ce type de caractère aussi trèsvariable. Les rÉsultats du t~bloau n02 mettent en Gvidence lesindividus de la population do YcüengG en ce qui concerne lafréquence élevl: du caractère par rapport ~t ceux des popu1ationsde Simisimi et du Campus ContraI aux frÉquences rapprochées.

Comme dans le cas prÉcédent, 10 caractère affecte lesdeux sexes ruais avec une nette dominance des mâles.

3.2. ·~a ~ariabili té Sl,Sln~les ranp;s d' écaille3 au milieu du corps.Fig. 6, 7, E et 9.

l,es raü{:;sd' éco.illes autour du milieu du corps chezL1El.b~ ~. ~,lilab!,j.~ des quatre populations v[)rie de 31 tl36. Fig. 61\, 7ft et 91\ pour les femelles comme pour les mâlesaux forts degré de vaTi~tions. ~'absence des individus avec31 rangs d'Écailles sur la fig.BA s'expliquerait par le faitque l'effectif do la population et la fréquence de co caractè-rG sont très petits.La population serait égalelJlent COf:lposéeuniquement des élémentsadultes.

Sur les fig. 6B, 7B, SB et 9B, on voit clairement

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qu'au sein de chaque population.les individus los plus fréquentssont les types de 32. suivi do ce~~ ~ avec 3L!. 33. 35, 31 et~6 rang d'écailles. bntre les soxes. cet ordre est égalementref>pecté.

8ign,üons ici que 1<.;8 écailles d.orsales de tous lesexemplaires sont carcnÉes. !,e nonbre des carènes varie de 4 S.7. Jes écaL'..les dGS flancs sont r;JOinscarcmées que les dorsales,alors que ce] lerj ('le la partie ventriüü sont lisses.

3.3. IJ,-~v~!,ia.?Xhité_9-ar:.:2.J;:.9_112mbreues laITl~llSJ__S2~'...lesdoiRt_~et 108 orteils. Fiv.4 .

• _------------ <>

Le qu~trième doigt et le quatrième orteil. fig.4Aet 4B ont été séléctionnÉs pOLI cc comptage. Le tableau n03nous présente les situation7suivantes: 9 à 12 lamelles sousle quatrième dcigt pOlIT les populations de Yelenge. de la ri-ve gauche du fleuve ~aïre et du Campus Central. le à 12 pour

celle de Simisimi; sous le quatrième orteil 10 à 13 lamellespour les populations de Yelenge. rive gauche du fleuvo Zaïreet àu Campus Central. Gependant. lorsqu'on observe les va-leUl~s des moye~~es pour les lamelles du quatrième doigt et duquaor1eme orteil des quatre populations on constate que cello-ci sonttrès rapprochées sur les tabletll1xn°L).et 5. Tandis quecelles de r confirment qu'il existe une corrélation positiveentre les lamelles des doigts et des ortGils dans los popula-tions Étudiées comme le montre la fig.10. ~t los faibles V2-leurs des coefficients de variation (c.v.) montrent la stRbi-lité de ce caractère (tableau n04 et 5).

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1.

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lour tOut28 les pOpl..8-e. tions, et üntre les sexes, onvoi t clairemtmt que lE type 11., c'8st~à-dire celui oi:<la fron-to-na3ale ~o touche pG8 l~ front~le est le plus fréquent.

3.4.2. R.cloJ.i.on_g2Ü:r.2.J:.~~~T.'2.lIJièresu..En-oculai!..o~_~.tla frontale:fig.12.

1'0 type .J" àont la première supra-oculaire touchela frontale, fréquont dans lc~popul~tion de Simisimi, devientmoins fréquent dans los trois [lutres populations où domine letype B. Les mêmes choses se passent dans los deus sexes.

3.4.3. Relation entre l'inter~arietale et les ~uchples. Pig.13.

Contrairement aux cas précédents, nous avon8 repé-ré trois types de variations:..type A, le plus fréquent da.ns les quatre populations cussi

bien chez les mâles que chez les femelles. -- type B, l'interpariétalc touche les nuchales, peu fré~ucnt,

se retrouve également dsns toutes les populations sauf chez lesm~les de la rive gauche du fleuve Zaïre.

- type C où l'on voit une plaque occipitale s'intercaler entrel'interpariétale et les nuchales, rare et présent uniquementà la population de Simisimi et celle de la J,indi.

:3.4.4. I~._~.i2~2-lité _d..0E~1.:1.}·.9.E.J:ll..c~des bords postéri~~n~riétale? Pig.14.

I,e cero.ctéristique du typo 11. ici est que les bords_ l'interpariétale ne touche pas les nuchales.

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~ostérieurs des pnriétales forment un angle bien net, ~lorsqu'ils sont arrondis chez 10 typo B. Le typo A, fréquent par-tout, ne l'ost pas pourtant chez les individus de la Lindi.(Yelenge).

3.5. I@:.,.Y.flri:ô!.bilité r:8.:'l§..12_..!l0E.1.PI.e.A~J2rD.labJalo~. rie;. 15.

Ge cnrm.ctèro, 0t;alement très stable, où le type Aavec scpt supr21nbi21qo cCillposela presque totalité dos indi-vidus de t01':tesles qu<:t.trufopulations.

Ch07J tous los individus examinés, on observe une pai-re des sups,nasales. Jamais soudées entre elles, par contreelles restent séparées par la fronto-nasale.

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4. 1!iscussion.

COillli18 on a pu le constater, l'espèce ~abuya ~. ~-culilabriQ présente plusieurs typos de vQriations des caractèrescapablesd'incluirG en erreur, lor.squ'on les considère séparement.Ces v~riations, au niveau do Kisangani et ses ale~tours, ne subis-sent presque pas la loi do la séparation géographique, ni cellesde types de biotopes et l'ospèco 8volue do ln même manière dansles différentes zones d'échantillonage. Ce qui s'expliquerait p~rle fait qUG les distances Gé~aréènt les différentes populations sontreduites.}Jais la prése~ce des individus avec six supralabiales ne constituc-elle pas une marche lente et sûre vers Lune nouvelles espèce ?

Pour la même espèce, de 'TeTB (1933-1935) a trouvéClu;eles écailles au milieu du corps variont de 32-34 à. l'Upemba,de 29-36 à la Garamba; 15-18 lamolles sous le 4è doigt et 5 3 7 ca-rènes pour les écailles, dorsales.

5. Conclusions.

Dans les biotopes étudiés, compte tenu dcs résultatsobtenus, nous sommes enclin de croire que chez les scincidés, lasous-espèce t~~buya ~. maculilabris est la plus fréquente.Ses individus ont une gaillelarge de spectre de variation qui scprésente de la manière suivante:- rangs d'écailles au milieu du corps 32-36.-lamelles sous la 4è doigt: S-12.- lamolles sous 10 4è orteil: 10-13.- nombre de supralabiales: 7-7 rarowcnt 6-6 et 6-7.- su:vranasalcs toujOl!rB présentes et séparées.Ces caractères peuvent êty~ utilisés dans UDO clé do détermination.

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,

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Le fleuve Zaïre et son affluent, la rivière Lindi,ne constituent pas une barrière pour l'isolement géographique despcpulations de cette sous-espèce.

Les différences des fréQuences des caractères étu-diés indiquent dans ce cas une spécificité génétique pour chaquepopuJ.ation •

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6. Résumé.

~~ fl~uve Zaïre et la rivière Lindi ne forment pas unebarrière géographique pour l~s popul~tions de i~b~a Q. ôaculil~-~ espèce polytipiquG ,lont les inlivülus ont une granélc varia-bilité Jes caractèrGS. Chaquo population consorve les caractèresgunétiques spécifiques •

.Summa~.

The Rivers Zaïre and Linùi do not form a geographic bar-rier for Iijabuyam. maculilabris~ a pûlytipical speciesp members ofwhich possess a great variety of characteristics. Each populationgroup preserves specifie gcnetic characterstics •

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Légende: 1-Simisimi2=Rive droite Lindi (Yelenge)3=Rive gauche Fleuve ZaIre4=Campus ~entral Kisangani'ï7riI~'(;11.·1id Ilot

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fig. 2

Temporale

Préfrontalefronto-nasale

Supra-nasale.Nasale

Post-nasaleRostrale

LoréaleSupra-labiale

B V U Ec LAT E R ALE

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A E

Fig.4 : Les l~elles sous les doigts et les orteils.A:le 4 me doigt;B:le 4ème orteil.