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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Canceret intelligence économique
Jean-Jacques ZambrowskiPolitiques et Économie de la Santé
1
PARIS19 novembre 2015
MEDSYS CONSULTINGHE A L T H PO L I C I ES & EC O N O M I CS
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Liens d’intérêtsArt. L. 1453-1. CSP
Comon. Européenne (DG Sanco, DG Industrie)
Ministère de la santé (DGOS, DSS)
Assemblée Nationale (Commission Aff. Soc)
ANAP
UNCAM
FHF
FHP
AP – HP
Université Paris Descartes
Université Paris Sud
Université Pierre et Marie Curie
Institut d’Etudes Politiques de Paris
EHESP
Abbott C
Arrow C, I
AstraZeneca I
BMS C, I
Gilead C, I
GSK I
Janssen C, I
Lilly I
Roche C, I
Novartis C, I
Pfizer I
Pierre Fabre C, I
Sanofi I
Takeda I
Teva-Cephalon C, I
Vifor C, I
2
C : consultantI : intervenant
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Un titre paradoxal ?
Intelligence économique
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées
de collecte, traitement et diffusion de l'information utile aux
acteurs économiques, en vue de son exploitation.
On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que
celles liées à la protection de l'information. ...
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Un titre paradoxal ?
Intelligence économique
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées
de collecte, traitement et diffusion de l'information utile aux
acteurs économiques, en vue de son exploitation.
On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que
celles liées à la protection de l'information. ...
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Il a fallu attendre octobre 2003 pour que soit mise en place une
Commission d’Evaluation Economique au sein de la HAS.
Les investigateurs français peinent à inclure un volet
économique dans les études cliniques « en vie réelle ».
L’Assurance Maladie et les ARS commencent tout juste à rendre publiques les données qu’elles
recueillent et traitent.
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Un titre paradoxal ?
Intelligence économique
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées
de collecte, traitement et diffusion de l'information utile aux
acteurs économiques, en vue de son exploitation.
On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que
celles liées à la protection de l'information. ...
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Faute d’information fiable, globale et précise, la décision se fonde sur des
certitudes idéologiques ou des points de vue catégoriels.
Les malades et leurs familles, les professionnels de santé et les
établissements sont des acteurs économiques, comme la tutelle.
Le pilotage de la santé dans ces conditions n’est rien d’autre que
du pilotage sans visibilité.
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Un titre paradoxal ?
Intelligence économique
L’intelligence économique est l'ensemble des activités coordonnées
de collecte, traitement et diffusion de l'information utile aux
acteurs économiques, en vue de son exploitation.
On peut y ajouter les actions d'influence et de notoriété ainsi que
celles liées à la protection de l'information. ...
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Comme toute activité en santé, la confidentialité des données individuelles
doit être absolument préservée et garantie.
Les choix des politiques, par exemple lors du vote du PLFSS ou de la Loi Santé, doivent être
fondés sur des informations justes
Les professionnels de santé et les associations de patients doivent être en mesure de porter le débat devant l’opinion publique sur la base
de faits et de chiffres probants.
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Les enjeux économiques du cancer
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Un questionnement inévitable
«Les techniques médicales deviennent de plus en plus coûteuses au fur et à mesure qu'elles se perfectionnent.
[…]
Plus le droit de l'individu à la vie et à la santé coûtera cher, plus il se heurtera à des impératifs économiques de la part de la collectivité, dont les ressources ne sont pas inépuisables, et qui devra choisir entre diverses options et établir des priorités.»
Odette Thibault, Maîtrise de la mort, Paris, Éditions Universitaires, 1975
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Le dilemme en deux phrases
"Le coût de l’innovation est le prix du progrès. "
"Dans un contexte de ressources limitées, les soins dont les coûts sont les plus élevés doivent être évalués et confrontés aux exigences de la réalité économique."
Paul L. Nguyen, Xiangmei Gu, Stuart R. Lipsitz, Toni K. Choueiri, Wesley W. Choi, Yin Lei, Karen E. Hoffman, and Jim C. Hu Cost Implications of the Rapid Adoption of Newer Technologies for Treating Prostate Cancer
Journal of Clinical Oncology, Vol 29, 2011
Kleinke J.D.The price of progress: prescription drugs in the health care market
Health Affairs, 20 (5), 48-60, 2001.
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
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Pour certains, les traitements du Cancer coûtent cher. …. Trop cher
Bien au-delà des sommes engagées ou perdues, le Cancer coûte à notre pays 150 000 vies par an.
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
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Pour certains, les traitements du Cancer coûtent cher. …. Trop cher
Bien au-delà des sommes engagées ou perdues, le Cancer coûte à notre pays 150 000 vies par an.
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Sur environ 550 000 décès par an en France,
30 %sont dus à une tumeur ou une
hémopathie maligne
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
PIB 2 000 Md€
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SANTÉ*
256 Md€
Dépenses de santé en France : plus de 250 Md€ / an
Source : Drees - Comptes nationaux de la Santé – 15 Sept 2015
* : Dépenses courantes de santé
Soins hospitaliers 88,6 Md€
Soins de ville 49,9 Md€
Médicaments 33,9 Md€
Transports de malades 4,4 Md€
Biologie Biochimie, Hématologie, Cytologie, Immunologie… 4,2 Md€
SOINSet BIENS
MEDICAUX
190 Md€
CSBM 2014
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Consommation de Soins et Biens Médicaux : 190,6Md€
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Contribution à la croissance (en prix) de la CSBM
Source : Drees - Comptes nationaux de la Santé – 15 Sept 2015
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
La sécurité sociale : 76,6 % des dépenses de la CSBM en 2014
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HôpitalPublic36 %
HôpitalPrivé9 %
Médecins7 %
Médicaments12 %
Autressoins de ville
10 %
Transports3 %
Soins de longue durée10 %
Indemnités journalières7 %
Subventions, prévention2 %
Coûts degestion
2 %
Soins & Biens Médicaux
146 Md€
19 Md€
13 Md€
7 Md€
7 Md€
Financements de la Sécurité Sociale de la Dépense Courante de Santé en 2014
Autres biens4 %
4 Md€
6 Md€
DCS : 256,8 Md€, dont Sec. Soc. 190 Md€
63 Md€
18 Md€
13 Md€
23 Md€
19 Md€
Source : Drees - Comptes nationaux de la Santé – 15 Sept 2015
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Perte de productivité = coût des soins !
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114 17619
37163025
4990
2299 2543
Luengo-Fernandez R. et al. Lancet Oncol. – Nov 2013
Millions d’Euros
SOINS 7 051 M€
PRODUCTIVITÉ7 289 M€
S.INFORMELS2 543 M€
Coût du cancer en France en 2009
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015 16
Cancer en France : 110 € par habitant (en 2009)
Dépenses de santépar personnedans les pays
de l’Union Européenneen 2009
par catégorie de soins
France 110
Dépenses par habitant (€)
Luengo-Fernandez R. et al. Lancet Oncol. – Nov 2013
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Cancer : près de 2,5 millions de patients (2012)
Effectifs de bénéficiaires
CNAMTS : Propositions de l’Assurance Maladie sur les charges et produits pour l’année 2015 – Août 21014
Champ : Régime général extrapolé tous régimes
Cancer 2 470 700
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Propositions de l’assurance maladie pour 2015 — CNAMTS – Août 2014
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Cancers 14,5 Md€
Répartition des dépenses en 2012 par groupe de pathologies et traitements
Tous postes de dépenses confondues dans et hors champ de l’ONDAM (indemnités journalières maternité, invalidité)soit sur un total de 146 Md€
Md€Dépenses dans le champ de l’Ondam : 170,1 Md€ en 2012. L’analyse écarte certaines dépenses car non individualisables par patient(Migac, prise en charge des cotisations des professionnels libéraux…).
Propositions de l’assurance maladie pour 2015 — CNAMTS – Août 2014
Le coût du cancer pour l’Assurance maladie (2012)
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Propositions de l’assurance maladie pour 2015 — CNAMTS – Août 2014
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Données 2012
Le coût du cancer pour l’Assurance maladie (2012)
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015 20
Source : CNAMTS 2014
Dépenses de l’Assurance Maladie
Cancer
10 % 14,5 Md€
80 % de ces dépenses concernent les patients en phase active de prise en charge
Le coût du cancer pour l’Assurance maladie (2012)
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
14,5 Md€ soit 5 180 € /patient/ an
La phase active coûte 5 fois plus que la phase de surveillance.
CNAMTS : Propositions de l’Assurance Maladie sur les charges et produits pour l’année 2014 – Juillet 2013
Champ : Régime général extrapolé tous régimes Smic (au 28/06/12) : 1425 € /mois
La prise en charge de la phase active du cancer coûte moins des 2/3 d’un Smic…
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Le coût du cancer pour l’Assurance maladie (2012)
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Un type de cancer, un profil de coûts
Analyse économique des coûts du cancer en France – Inca - 2007
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Chaque mode de traitement, chaque phase du cancer a un coût
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Prises en charge(en séjours et
séances) de cancérologie dans les établissements MCO*
hors coût des moléculesanticancéreuses en sus
du GHS
Inca Les cancers en France en 2014 – Janvier 2015
Dépenses de soins 2013 :
8,7 Md€
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Depuis octobre 2013, l’accès au marché comporte une évaluation médico-économique
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ASMR
Niveau de prix
HAS
Transparence
SMR
Taux deremboursement
EMEAANSM
Évaluationmédico-
technique
AMM
ComitéEconomiquedes Produits
de Santé
Négociationde prix
Prixbase Sec. Soc
Inscrit
Conseil de l’hospitalisation
Listeen sus
VIL
LE
Médicamentsde ville
CEESP
Évaluationéconomique
ASMRI II III
Médicamentshospitaliers
ASMRIV V
HO
PIT
AL
GHS
NonInscrit
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QALY = Quality - Adjusted Life - YearAnnée(s) vie gagnée pondérée par la qualité de vie
Durée de vie gagnée (années)
Qualité de vie (0 →1)
QALY
1 0,8 0,8
0,5 0,8 0,40
0,5 0,5 0,25
Coût Tt A - Coût Tt BICER =
Efficacité Tt A - Efficacité Tt B
ICER = Incremental Cost-Effectiveness RatioRapport Incrémental Coût-Efficacité
Gain en années de vie ou en QALY
€ , $, £
Deux indicateurs clés pour les évaluations médico-économiques
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QALY et ICER
L’ICER constitue un critère de décision pour les analyses coût-efficacité et coût-utilité
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Coût
Effet
Plus cher, davantage d’effet
Moins cher, davantage d’effetMoins cher, moins d’effet
Plus cher, moins d’effet
Le gain d’effet vaut-il le surcroît de
ressources à engager ?
Est-on prêt à accepterun effet moindre
pour réduire le coût ?
+-
-
Plan coût-efficacité
Un modèle simple, mais qui comporte des interrogations
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+
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Des critères généralement admis
27
1 PIB/ hab.( ± 30 000 €)
pour 1 QALY
3 à 5 PIB/hab.( ± 90 000 à 150 000 €)
pour 1 QALY
Efficacité
Coût
Trop cher
Bas coût
zoneacceptable
Inspiré de Laupacis A et al. Can Med Assoc J 1992; 146:473-81Eurostat Statistics Exoained - 2015
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Quels coûts ?
Coûts des soins médicaux Consommation médicamenteuse
Utilisation de ressources médicales Hospitalisations (nombre, durée, …)
consultations et visites de médecins
examens de laboratoires et explorations
coût du traitement des effets secondaires
Coûts non médicaux : transport du patient
aides à domicile
soins fournis par des bénévoles
Coûts liés à la perte de productivité
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Raisonner en ressources globales
Il faut considérer les diverses ressources mises en œuvre au niveau du Service qui achète (Pharmacie, service Achats…)
de l’Unité de Soins
de l’Établissement
Bloc (temps passé, personnel nécessaire, consommables…)
Réanimation, soins intensifs
Durée effective du séjour
du Système de Santé / Assurance maladie
Durée de la convalescence, rééducation,
Complications, séquelles…,
Echecs, effets indésirables
de la Collectivité
Impact sur l’entourage
Reprise du travail à temps complet ou partiel, invalidité…
Ne considérer que le coût d’un acte ou d’acquisitiond’un médicament ou dispositif est par trop restrictif !
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Evaluation médico-économique
Comparaison typique entre deux stratégies A et B, dont les coûts et les conséquences sont différents
L’enjeu : l'allocation efficiente ou optimale des ressources
Stratégie A
Stratégie B
Choix
sur le court terme (épisode actuel) et le long terme (lifetime)
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Divers types d’études selon la nature des unités mesurées
Les études relient les coûts d’une stratégie à ses conséquences exprimées en
coût-efficacité unités physiques (cas de maladie évitée, années de vie gagnées) : coûts en unités monétaires et bénéfices en unités non monétaires
coût-bénéfice unités monétaires coûts et bénéfices en unités monétaires
coût-utilité Indicateur composite incluant la qualité de vie
coût par année de vie gagnée pondéré par la qualité de vieCoût par QALY
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Le bien-fondé économique des soins de support
32
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Le bien-fondé économique des soins de support
Bénéfices de la prise en charge et impact sur les coûts
Lutte contre la douleur : l’exemple de Megan, 31 ans, myélome multiple + ADPc
Abernethy AP1, Wheeler JL, Fortner BV.; Am J Manag Care. 2008 May;14(5 Suppl 1):S129-40n
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Le bien-fondé économique des soins de support
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Bénéfices de la prise en charge et impact sur les coûts
Abernethy AP1, Wheeler JL, Fortner BV.; Am J Manag Care. 2008 May;14(5 Suppl 1):S129-40n
Lutte contre la douleur : l’exemple de Megan, 31 ans, myélome multiple + ADPc
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Abernethy AP1, Wheeler JL, Fortner BV.; Am J Manag Care. 2008 May;14(5 Suppl 1):S129-40n
Le bien-fondé économique des soins de support
Bénéfices de la prise en charge et impact sur les coûts
Lutte contre la douleur : l’exemple de Megan, 31 ans, myélome multiple + ADPc
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Le bien-fondé économique des soins de support
Etude rétrospective portant sur des patients traités par chimiothérapie aux USA, avec et sans ETE
3 fois plus d’hospitalisations chez les patients avec ETE
Dépenses sans ETE : 44% moins élevées
36
Khorana et al.,, ASCO 2012, in I. Borget (IGR) Poids économique de la thrombose au cours du cancer
Coût liés aux évènements thrombo-emboliques au cours du cancer
Coûts hospitaliers et ambulatoires sur 12 mois
Coût par patientet par an ($)
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Le bien-fondé économique des soins de support
Après un ETE, risque élevé de récidives et de ré-hospitalisations
Coût de la récidive
1,24 récidives chez 25 % des patients
14 975 $ / récidive
Surcoût : 102 $ par an et par patient ayant eu un ETE
30% de récidives sans hospitalisation
239 $/ patient
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Bullano 2005, Spyropoulos 2007, in I. Borget (IGR) Poids économique de la thrombose au cours du cancer
Prévention des récidives d’évènements thrombo-emboliques
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Le bien-fondé économique des soins de support
La prévention de la neutropénie fébrile par le G-CSF est préconisée au cours des chimiothérapies
mais son coût élevé est parfois considéré comme un obstacle à sa mise en œuvre.
Une étude montre que la prévention par G-CSF à chaque cycle de chimiothérapie est plus efficace et plus onéreuse.
38
Aarts M et al. J Clin Oncol. 31,1 2013
Prévention de la neutropénie fébrile au cours du cancer du sein
Le rapport incrémental coût-efficacité (ICER) s’établit à 13 112 $ pour les patients ayant reçu 1 à 6 cycles de G-CSF comparé à ceux n’en ayant reçu qu’1 à 2 cycles.
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Le bien-fondé économique des soins de supportUne équation simple, une évidence médicale
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Efficience = Bénéfice clinique
Coût
Recommandations thérapeutiques
Traitements ciblés
Moindres toxicités
Amélioration de la survie
Amélioration de la qualité de vie
« Best Supportive Care »
Hospitalisations moins nombreuses et plus courtes
Consultations moins nombreuses
Coûts de séjours moins élevés
Coûts moindre des effets secondaires et des complications
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Le bien-fondé économique des soins de support
Il faut promouvoir les études mettant en parallèle
le bénéfice médical des soins de support pour les patients en termes de survie, de complications, de récidives et de qualité de vie,
et les ressources engagées, humaines, matérielles et financières.
Il faut évaluer à ce titre
la prise en charge psychologique, les groupes de parole,
l’activité physique et sportive
les méthodes de soins « non conventionnelles » : hypnose, sophrologie, relaxation, méditation,
le soutien esthétique, nutritionnel, …
40
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Le bien-fondé économique des soins de support
Il faut promouvoir les études mettant en parallèle
le bénéfice médical des soins de support pour les patients en termes de survie, de complications, de récidives et de qualité de vie,
et les ressources engagées, humaines, matérielles et financières.
Il faut évaluer à ce titre
la prise en charge psychologique, les groupes de parole,
l’activité physique et sportive
les méthodes de soins « non conventionnelles » : hypnose, sophrologie, relaxation, méditation,
le soutien esthétique, nutritionnel, …
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Si les soignants eux-mêmes ne le font pas, personne ne le fera !
© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
Maximiser le bénéfice thérapeutique au mieux des ressources disponibles : l’affaire des soignants aussi !
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© Jean-Jacques Zambrowski – Novembre 2015
43
•
Les choix de prises en charge des patients ne peuvent être fondés sur des critères comptables, ni administratifs.
Ils doivent reposer sur des critères cliniques et éthiques.
•Les soignants doivent s’impliquer dans l’Economie de la Santénon pour dépenser moins, mais pour dépenser mieux et juste.
•L’evidence-based medicine ne peut méconnaître la réalité économique.
•Il faut inclure un volet économique dans les études cliniques en vie réelle.
•Il faut montrer le bien-fondé des soins de supportsnon seulement pour le patient et son entourage
mais aussi pour la collectivité,y compris en termes économiques