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Atelier International du Grand Paris 36 37 VOIE FLUVIALE : ACHÈRES PLATEFORME SUR SEINE Conférence-débat le 22 novembre 2012 Antoine Grumbach, Architecte, Agence Antoine Grumbach, membre du Conseil scientifique de l’AIGP François Decoster, Architecte, Agence AUC Architecture, membre du Conseil scien- tifique de l’AIGP (2010-2011) Lydia Mykolenko, Responsable des études fret et logistique à l’IAU IDF Francis Toqué, Adjoint au maire de Conflans-Sainte-Honorine (1989-2014) Hugues Ribault, Maire d’Andrésy Nicole Bineau, Adjointe au maire d’Achères, chargée de l’aménagement et de Paris Métropole (2007-2014) David Morgant, Directeur général de l’Etablissement Public d’Aménagement - Man- tois Seine Aval Alexis Rouque, Directeur général de Ports de Paris Le projet en bref - Achères Débat public PSMO création du GIE Haropa création de l’association Confluence-Seine- Oise 2011 2012 création de l’AUDAS Inauguration de Port 2000 au Havre 2006 2006 Mise en service du RER Eole Mise en service progressive du PSMO Mise en service de la tangentielle ouest Début du chantier PSMO signature de l’accord cadre du CDT 2013 2019 2020-2040 2020 2014 OIN Seine- Aval 2008 début de l’épandage des égouts de Paris à Achères 1889 création de Voies navigables de France création des usines Ford à Poissy Premières études pour le canal Seine-Nord- europe 1991 1938 1993 1882 mise en service du triage du Grand Cormier 2018 CDT - La Confluence Seine-Oise 255 km² 29 communes 416 000 habitants 170 000 emplois – taux d’emploi de 0,8 872 000 de parc d’entrepôts industriels et logistiques, en grande partie à Saint-Ouen- l’Aumône Le Port Seine Métropole 420 ha d’aménagement en deux opérations Le Port Seine Métropole Ouest 100 ha et 15% d’espaces publics 500 à 1000 emplois directs sont prévus 110 millions d’euros d’investissement Trafic de 1100 tonnes de granulats en 2025 2008 : Définition de l'OIN Seine-Aval et création de l'Établissement public d'aménagement Seine Aval 2008-2009 : Etude de composition urbaine et paysagère du territoire” confiée par l'EPAMSA à 3 équipes d'architectes-urbanistes (Antoine Grumbach, LIN, Finn Geipel+Giulia andi et Obras) 29 avril 2009 : Présentation des résultats de la consultation sur le Grand pari de l’agglomération parisienne. Antoine Grumbach propose le projet « Seine Métropole » 30 avril 2009 : Lancement de la démarche de l’Axe Seine entre les maires et présidents d’agglomération de Paris, Rouen et Le Havre. 3 juin 2010 : Adoption de la Loi n°2010-597 relative au Grand Paris qui définit notamment les CDT 18 novembre 2011 : Création de l’Association Confluence Seine-Oise 2010-2011 : Étude préparatoire à l’élaboration du CDT Confluence Seine-Oise menée par l'EPAMSA 22 avril 2013 : Création du Comité Directeur pour l’aménagement et le développement de la vallée de la Seine (piloté par l’Etat et les trois Régions Île-de-France, Basse-Normandie et Haute-Normandie) 24 juin 2013 : Signature de l’accord cadre du CDT Confluence Seine-Oise 2014 : Abandon du CDT faute de volonté des élus 15 septembre – 15 décembre 2014 : Débat public sur le projet du Port Seine-Métropole Ouest 28 janvier 2015 : Amendement à la Loi Macron validant le principe du Canal Seine Nord Europe 2015 : Validation du schéma stratégique « Vallée de la Seine » (horizon 2030) et signature du Contrat de Projet interregional (CPIER) « Vallée de la Seine » 2015-2020 Les étapes du projet de territoire

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Atelier International du Grand Paris

36 37

VOIE FLUVIALE : ACHÈRES PLATEFORME SUR SEINE

S

Conférence-débat le 22 novembre 2012

Antoine Grumbach, Architecte, Agence Antoine Grumbach, membre du Conseil scientifique de l’AIGP François Decoster, Architecte, Agence AUC Architecture, membre du Conseil scien-tifique de l’AIGP (2010-2011)

Lydia Mykolenko, Responsable des études fret et logistique à l’IAU IDF

Francis Toqué, Adjoint au maire de Conflans-Sainte-Honorine (1989-2014)Hugues Ribault, Maire d’AndrésyNicole Bineau, Adjointe au maire d’Achères, chargée de l’aménagement et de Paris Métropole (2007-2014)

David Morgant, Directeur général de l’Etablissement Public d’Aménagement - Man-tois Seine Aval

Alexis Rouque, Directeur général de Ports de Paris

Le projet en bref - Achères

Débat public PSMO

création du GIE Haropa

création de l’association

Confluence-Seine-Oise

2011

2012

création de l’AUDAS

Inauguration de Port 2000 au

Havre

2006

2006

Mise en service du RER Eole

Mise en service progressive du

PSMO

Mise en service de la tangentielle

ouest

Début du chantier PSMO

signature de l’accord cadre

du CDT

2013

2019

2020-2040

2020

2014

OIN Seine-Aval

2008

début de l’épandage des

égouts de Paris à Achères

1889

création de Voies

navigables de France

création des usines Ford à

Poissy

Premières études pour

le canal Seine-Nord-

europe

1991

1938

1993

1882mise en service

du triage du Grand Cormier

2018

CDT - La Confluence Seine-Oise

255 km²

29 communes

416 000 habitants

170 000 emplois – taux d’emploi de 0,8

872 000 m² de parc d’entrepôts industriels et logistiques, en grande partie à Saint-Ouen- l’Aumône

Le Port Seine Métropole

420 ha d’aménagement en deux opérations

Le Port Seine Métropole Ouest

100 ha et 15% d’espaces publics

500 à 1000 emplois directs sont prévus

110 millions d’euros d’investissement

Trafic de 1100 tonnes de granulats en 2025

2008 : Définition de l'OIN Seine-Aval et création de l'établissement public d'aménagement Seine Aval

2008-2009 : “Etude de composition urbaine et paysagère du territoire” confiée par l'EPAMSA à 3 équipes d'architectes-urbanistes (Antoine Grumbach, LIN, Finn Geipel+Giulia andi et Obras)

29 avril 2009 : Présentation des résultats de la consultation sur le Grand pari de l’agglomération parisienne. Antoine Grumbach propose le projet « Seine Métropole »

30 avril 2009 : Lancement de la démarche de l’Axe Seine entre les maires et présidents d’agglomération de Paris, Rouen et Le Havre.

3 juin 2010 : Adoption de la Loi n°2010-597 relative au Grand Paris qui définit notamment les CDT

18 novembre 2011 : Création de l’Association Confluence Seine-Oise

2010-2011 : étude préparatoire à l’élaboration du CDT Confluence Seine-Oise menée par l'EPAMSA

22 avril 2013 : Création du Comité Directeur pour l’aménagement et le développement de la vallée de la Seine (piloté par l’Etat et les trois Régions Île-de-France, Basse-Normandie et Haute-Normandie)

24 juin 2013 : Signature de l’accord cadre du CDT Confluence Seine-Oise

2014 : Abandon du CDT faute de volonté des élus

15 septembre – 15 décembre 2014 : Débat public sur le projet du Port Seine-Métropole Ouest

28 janvier 2015 : Amendement à la Loi Macron validant le principe du Canal Seine Nord Europe

2015 : Validation du schéma stratégique « Vallée de la Seine » (horizon 2030) et signature du Contrat de Projet interregional (CPIER) « Vallée de la Seine » 2015-2020

Les étapes du projet de territoire

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Atelier International du Grand Paris

38 39

La logistique fluviale des ports de Paris

« La voie fluviale a des difficultés à se développer. Pour une entreprise, le plus simple reste le transport des conteneurs par camion. Pour faire du report modal, dans la logique du Grenelle, il faut des acteurs derrière pour proposer des infrastructures, de l’initiative, de l’ingénierie, de la recherche sur les solutions logistiques nouvelles. Port de Paris est à la fois un gestionnaire d’infrastructure et le porteur à l’échelle de l’Île-de-France du mode de transport fluvial. »

Alexis Rouque

Le développement et la modernisation, après-guerre, des infrastructures portuaires franciliennes ont sévèrement touché le secteur de la batellerie artisanale dont le port de Conflans était un haut lieu. Il constitue aujourd’hui une des mailles du grand réseau géré par l’établissement public d’état Ports de Paris. 70 plateformes réparties le long de la Seine, de la Marne et de l’Oise, permettent le transport de 14 millions de tonnes de produits par an, dont 60 % de

matériaux de construction et de déchets de chantier, mais aussi principalement des céréales et du mâchefer. Depuis les années 2000, l’essor du trafic de conteneur a permis de diversifier les produits. 17% des 1 300 000 d’EVP qui entrent et sortent d’Île-de-France transitent ainsi par voie fluviale.

Le réseau portuaire francilien prend appui sur les 6 grandes plateformes multimodales de Gennevilliers, Bonneuil-sur-Marne, Limay, Evry, Bruyères-sur-Oise et Montereau, où sont massifiés les flux de marchandises principalement à destination ou en provenance de Rouen et du Havre. Les quais de déchargement des 64 « ports urbains » complètent le réseau et offrent des possibilités de desserte plus fine de l’agglomération. Ces ports sont essentiellement utilisés par le secteur de la construction afin d’apporter les matériaux et de se débarrasser des déchets au plus près possible des chantiers. Cependant, la chaîne de distribution Franprix a récemment mis en place un système pour livrer 80 de ses magasins par voie d’eau, de Bonneuil-sur-Marne au port de la Bourdonnais au pied de la tour Eiffel. La réussite d’une telle initiative ouvre des perspectives pour développer le mode fluvial comme un des maillons de la logistique urbaine pour le transport de biens de consommation ou des déchets.

Un nouveau port ouvert sur la plaine d’Achères

Situation métabolique - Achères

Le Port Seine Métropole au sein des dynamiques fluviales mondialisées

« Aujourd’hui, le port de Paris c’est quand même Anvers. On ne peut plus imaginer une mégapole si elle n’a pas un rapport à la mer. Toutes les grandes métropoles s’articulent sur des fondamentaux géographiques, des côtes ou des fleuves. »

Antoine Grumbach

Deux projets d’infrastructures d’envergure nationale pourraient faire augmenter significativement le transport fluvial de conteneurs. Port 2000, le développement d’un grand terminal pour les porte-conteneurs au Havre, et le canal Seine-Nord Europe qui reliera l’hinterland des ports d’Anvers, Zeebrugge et Rotterdam à celui des ports du Havre, et de Rouen, faisant de la métropole parisienne non plus un terminus mais un nœud du réseau de logistique fluviale européen.

Lors de la consultation internationale « le Grand pari de l’agglomération parisienne », Antoine Grumbach a développé la vision d’une métropole se développant le long de la vallée de la Seine jusqu’au Havre. Il a proposé la construction d’un nouveau grand port sur les communes d’Achères, Andrésy et Conflans-Sainte-Honorine, à la confluence Seine-Oise où se croiseront les flux de l’axe Seine et ceux provenant du canal Seine-Nord Europe. Cette hypothèse a depuis fait son chemin auprès des acteurs économiques et politiques. La réalisation, à l’ouest de la RN184, d’une première darse nécessaire à l’échelle régionale pour soulager le réseau portuaire saturé, est d’ores et déjà au stade de l’enquête publique. Il s’agit de permettre l’exploitation des granulats de la plaine d’Achères et de répondre aux besoins dans le domaine des travaux publics. Un quai à usages partagés offrira également un service de transbordement de matériaux et de marchandises aux entreprises locales. La construction d’une seconde darse dédiée au transport de conteneurs, à l’est de la RN 184, est pour l’instant conditionnée à la réalisation du canal Seine Nord Europe et au renforcement de la desserte routière par le prolongement de l’A104. Cette nouvelle plateforme portuaire pourrait s’appuyer sur la réactivation de la gare de triage du Grand Cormier, et permetre un rééquilibrage du fret ferroviaire vers l’ouest de l’Île-de-France.

Port - ville : une relation à (ré)inventer

« Quand vous implantez une infrastructure comme celle-là, pour la ville d’Achères qui est mitoyenne du port, ça veut dire que d’une certaine façon vous l’invitez à se réinventer. Ça va poser toute une série de questions en termes de circulation, d’articulation entre la ville et le port, et soulever des problèmes de logement, d’accueil des entreprises. »

Alexis Roucque

La logistique fluviale est souvent qualifiée de mode doux car elle permet de réduire significativement les nuisances dues au trafic routier, notamment dans les zones d’extraction de granulats comme celle de la plaine d’Achères. Néanmoins, les plateformes multimodales portuaires comme celles de Gennevilliers ou Bonneuil-sur-Marne constituent de très grandes infrastructures, dont la logique de productivité s’accorde difficilement avec les logiques urbaines et environnementales. Ces grandes emprises fermées créent

des coupures dans le paysage et la continuité des berges. Leur modèle actuel de construction implique une forte artificialisation des sols qui perturbe l’écosystème fluvial et renforce les risques en cas d’inondation. Le futur port d’Achères s’inscrit dans un environnement très préservé de l’agglomération parisienne, en bordure de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et faisant face au paysage au caractère rural de la colline de l’Hautil et de la boucle de Chanteloup.

Un port est une opportunité pour des petites communes comme celles d’Achères, Andrésy ou Conflans, 500 à 1000 emplois directs sont prévus. Cependant, en termes de qualité urbaine, les ports contemporains n’apportent pas beaucoup aux lieux où ils sont implantés et constituent souvent l’arrière de la ville. L’image du quartier de port, mixte, dense et animé s’est perdue au profit de grandes zones clôturées et dédiées exclusivement à la logistique. La constitution d’une grande interconnexion en transports en commun avec les mises en service du RER Eole, de la Tangentielle ouest et de la ligne à grande vitesse Paris Normandie obligent à penser le port comme un lieu métropolitain et à y réinventer les rapports entre infrastructure, nature et ville.

Un “port paysage”

« On a toujours pensé que les ports ou l’urbanisation allaient contre la nature. Aujourd’hui, que ce soit l’urbanisation ou les grandes implantations industrielles, elles doivent avoir une espèce de culture écologique et environnementale qui était souvent négligée précédemment. »

Antoine Grumbach

L’établissement public Ports de Paris a confié les études de conception du port d’Achères à une équipe pluridisciplinaire ayant pour mandataire Antoine Grumbach et composée d’Egis, Thierry Laverne paysagiste, et du bureau d’étude environnement Space. Un premier enjeu a été d’imaginer un « vrai travail de transformation du territoire pour ne pas impacter les grandes crues et les laisser s’essuyer et traverser l’ensemble de la plaine et des futures installations portuaires ». Celles-ci s’organiseront donc en plateformes successives parallèles au courant du fleuve, mises hors-d’eau grâce aux remblais liés à l’excavation de la darse et séparées par de grandes traversées paysagères inondables.Un aspect important du Port Seine-Métropole Ouest, première phase du projet, concerne son inscription dans le paysage et ses pratiques. Le choix de créer une darse plutôt qu’un quai directement au bord du fleuve, permettra de préserver et de renaturer les berges de Seine et de conserver une continuité pour les circulations douces le long de la Seine. Plus de 15% de l’emprise totale du projet a été réservée pour des espaces publics fortement plantés afin de rendre traversante la plateforme et relier la ville au fleuve. Ces espaces étant pensés en complémentarités des deux parcs urbains prévus autour du projet portuaire. L’ambition est de requalifier globalement les panoramas depuis les coteaux de Conflans, d’Andrésy et de la colline de l’Hautil.

La question de l’urbanité reste ouverte, notamment pour la réalisation de la deuxième phase du port. Au-delà de la construction de lieux de vie liés à l’activité du site, il serait possible de faire cohabiter les installations portuaires avec de grands équipements métropolitains comme l’a proposé l’agence l’AUC dans leur étude plus large sur le contrat de développement territorial de la Confluence.

Contexte

Projets

Organe

vers Mantesla-Jolie

Aire de triageGrand Cormier

vers Poissy

vers Paris

Achèresville

vers ParisSaint-Lazare

Seine - vers Paris

Vers CergyOise

Tangentielle ouest

TransilienRE

R A

Sei

ne -

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Hav

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la Francilienne

Port deConflans

Port SeineMétropole

Ouest

Port SeineMétropoleEst

RER E Éole

vers

Canal Seine

Nord Europe

HISTOIRE A la fin du XIXème siècle, de grands travaux améliorent considérablement la navigation fluviale sur la Seine et l’Oise. Le port de Conflans-Sainte-Honorine devient une étape importante du flux de péniches alimentant Paris. La « capitale de la battelerie » prospère grâce à l’essor du transport fluvial avant d’être marquée par la crise des années 70, et le report sur le mode routier.

GRAND PARIS A partir de 2008, le projet du Grand Paris et la démarche de l’axe Seine ont permis d’identifier le site d’Achères sur la rive gauche de la Seine comme le lieu idéal pour la création d’un nouveau grand port apte à faire face à ces nouveaux enjeux.

METABOLISME En 1991, la création de

l’établissement public Voies navigables de France (VNF)

marque le début d’une politique de relance du mode fluvial. D’importantes études

sont lancées, comme celle du Canal Seine Nord qui rendrait

possible le trafic à grand gabarit depuis le port du Havre

jusqu’aux grands ports du Nord de l’Europe.

La plaine agricole qui accueillait depuis 1889 les champs d’épandages des égouts de Paris devrait entrer dans une grande phase de transformation. Son accessibilité renforcée avec la mise en service du RER Eole et de la tangentielle Ouest

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Atelier International du Grand Paris

40 41

le business trip de Mr. Smith, homme d’affaires

Eco-ExpoLab. Intelligence embarquée

speedy CDG

cambrede

hcommerce

congrès

tradecentre

TAXI

R E R

C.S.O

HOTEL

Achère-Ville TGV

CONVIN EI NCETOWE

24 h

Mr. Smith arrive pour un voyage d’affaires.Il n’a pas beaucoup de temps. Il prend “speedy CDG” un mini bus direct.

Il participe à un dîner d’affaires dans un hôtel au bord de la forêt de St. Germain.

Dans la ‘convinience tower’, à coté du Grand Stade de Rugby, il trouve un jolie t-shirt pour sa fille. Alors qu’il est déjà minuit, les rayons sont remplis de légumes frais de la Ferme du Grand Paris.

Le lendemain, il a un RDV au quartier du port.

Comme il est en retard, il prend le water-taxi pour se rendre à l’Eco-Pôle de Carrière-sous-Poissy.

Il rencontre non seulement les professionnels mais aussi les habitants qui s’intéressent aux matériaux durables pour leurs maisons. Un des habitants lui suggère d’aller voir le Laboratoire d’Intelligence Embarquée de Cergy-Pontoise.

Avant le départ, il prend un café devant la cathédrale St-Maclou de Pontoise.Ensuite, il prend le train pour aller au carrefour Pleyel.

Il monte sur la tour Pleyel avant de répartir à l’aéroport CDG.

Business : une histoire d’innovation économique.

22 Grand Paris – Confluence Seine-Oise22

le quotidien de Monsieur Colombo, habitant de Poissy

FOR RENT

PoissyEco

Expo

FOR RENT

Poissy

cambrede

hcommerce

congrès

tradecentre

Eco-Expo

Poissy

CONVIN EI NCETOWE

24 h

Un dimanche, Monsieur Colombo loue une voiture électrique à la gare de Poissy pour aller à l’Eco-Pôle.

Il achète les matériaux pour l’extension de sa maison.

Il fait du bricolage dans son jardin.

L’après-midi, il retrouve sa famille pour un pique-nique au parc écologique de Carrière-sous-Poissy.

Chaque matin, il prend la TGO pour aller au travail.

Il travaille dans le quartier du port.

Pendant sa pause déjeuner, il passe à la salle de massage dans la ‘convinience tower’.

Chaque mardi soir, il prend son panier de légumes à la gare.

vie quotidienne (1) : une histoire de qualité de vie.

+ l’AUC as + MSC + d’ici là + FBC 23

FILAMENTS ET SECTEURS DE PROJETSun urbanisme de situations appuyé sur des projets engagés ou en réflexion

1. la ville des coteaux

1

2. la ville des réseaux

2

3. la ville des loisirs

3 4. la ville agricole

4

5. la ville en lisière

5

+ l’AUC as + MSC + d’ici là + FBC

«HISTOIRES DE CSO+», un projet construit à partir du ter-ritoire et pour le territoire - Une image du territoire de la Confluence Seine Oise construite à partir des grandes probléma-tiques partagées par plusieurs communes : la ville des côteaux, la ville des réseaux, la ville des loisirs, la ville agricole et la ville en lisière. Les lieux et le sprojets sont définis par les différentes his-toires territoriales des réseaux de valeur de demain qui s'entre-croisent sur le territoire. / L'AUC

Les études en image - Achères

Principe d’aménagement du port d’Achères - Alternance de grandes noues paysagères inondables et de plateformes successives hors-d’eau accueillant les entrepôts et les voies de communication. / Antoine Grumbach et associés

Port Seine Métropole Ouest - Plan des aménagement paysagers Une promenade le long des berges préservées, un mail planté reliant le port à la ville et un grand parc linéaire inondable. / Antoine Grumbach et associés

Filaments et secteurs de projets - 5 grandes problématiques partagées par plusieurs com-munes du territoire de la Confluence Seine-Oise. Un cadre pour travailler un urbanisme de situations appuyé sur des projets engagés ou en réflexion. / L'AUC

Le futur port Seine-Métropole à Achères, maillon du transport maritime mondial

Un récit pour le territoire de la Confluence Seine-Oise

Le business trip de Mr. Smith, homme d'af-faires - une traduction territoriale de la méthode de développement économique des réseaux de valeur expérimentée par la DATAR sur le terri-toire de la Confluence Seine-Oise. / L'AUC

Étude préparatoire à l’élaboration du CDT Confluence Seine-Oise - 2010-2011

Mission : Assistance à la maïtrise d'ouvrage (AMO)Maîtrise d’ouvrage : EPAMSAMaîtrise d'oeuvre : l’AUC - l’AUC as + MSC + d’ici là + Franck Boutté Consultants SYSTRA + TRANSITEC CMI + Frédéric Gilli (agence Campana Eleb Sablic)

Port Seine Métropole - 2011-2014Mission : assistance pour la préparation et le suivi du débat public menée par la CNDPMaîtrise d’ouvrage : Haropa - Ports de Paris / Région Île-de-France / Union européenneMaîtrise d'oeuvre : Antoine Grumbach et associés (mandataire) + Agence Laverne paysagistes + Theorit consultancy + Egis France + S'pace

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CDTl’O

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Conflans

Grand Cormier

ZonelogistiqueSaint-Ouenl’Aumône

PSM

RER E Éole

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Tangentiell e Nord

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ACHÈRESACHÈRES

la Sein

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CONFLUENCESEINE-OISE

Atelier International du Grand Paris

42 43

La Confluence Seine-Oise : une polarité composée

Les “réseaux de valeur” du port

« La plateforme est un enjeu métropolitain, mais il est important pour les élus de voir ce qu’ils peuvent en retirer pour le développement territorial. Nous avons travaillé avec l’appui de la DATAR pour voir ce qu’on pouvait faire sur la chaîne de transports, la logistique du dernier kilomètre. »

David Morgant

Le projet du port d’Achères découle d’une stratégie nationale visant à dynamiser le transport fluvial. Au-delà de cette volonté de capter des flux logistique à très grande échelle, les acteurs économiques et politiques locaux se sont mobilisés pour réfléchir aux incidences territoriales possibles de cette grande infrastructure. Comment faire pour que le port ne soit pas uniquement un lieu de transit de produits mais qu’il interagisse avec les filières économiques locales ? Le territoire de la confluence de la Seine et de l’Oise n’a pas été identifié dans la première cartographie des clusters du Grand Paris en 2008, mais d’autres outils comme ceux

développés par la DATAR sur les « réseaux de valeur » ont accompagné la territorialisation du projet du port d’Achères. Cette méthode expérimentale de développement économique repose sur l’identification dans un territoire des acteurs pionniers complémentaires, du fournisseur de matière première au client, qui, en se regroupant, seraient susceptibles de capter ensemble de nouveaux marchés.Un travail a ainsi été mené par l’EPAMSA sur les réseaux de valeurs de la logistique innovante. Il a mis en évidence les complémentarités possibles entre le futur port et les entreprises innovantes et centres de recherche et de formation présents à Cergy-Pontoise. En lien avec les pôles de compétitivité Nov@log et Mov’eo, il est ainsi prévu de développer des projets de recherche et des brevets dans le secteur de la batellerie et des véhicules destinés au transport du dernier kilomètre, et de travailler à la création d’entrepôts innovants et de nouvelles solutions logistiques avec les filières industrielles existantes comme l’automobile ou le textile. Une société de co-développement devrait être créée prochainement pour animer ces réseaux. Un enjeu majeur pour elle sera d’œuvrer à ce que les innovations développées puissent diffuser dans toute la métropole et accompagner la transformation de toute la chaîne logistique.

Territoires d'échanges - Achères

Un «multi-pôle» qui tente de se fédérer

« L’opportunité de réindustrialisation de la vallée de la Seine est un enjeu extrêmement important pour nous. Depuis les années 70-80 l’industrie a nettement diminué. Il s’agit de lui redonner une dynamique. Je pense qu’à travers le port il y a des opportunités extrêmement intéressantes. »

Hugues Ribault

Le territoire de la Confluence Seine-Oise est un ensemble plutôt hétérogène de 29 communes rassemblant 416 000 habitants et 170 000 emplois. Trois pôles urbains qui se sont développés selon des logiques singulières, concentrent la majeure partie de la population et des emplois. Les villes du bord de Seine, qui ont subi une désindustrialisation partielle, mais restent des pôles d’emplois importants, notamment Poissy avec 25 000 emplois. La ville nouvelle de Cergy-Pontoise, polarité mixte concentrant 53% des emplois du territoire et mêlant centre administratif et universitaire, activités industrielles et de logistique. Et la ville historique de Saint-Germain-en-Laye très résidentielle mais comptant tout de même 21 000 emplois principalement dans le secteur tertiaire. Le reste du territoire est occupé par des communes à caractère rural et dominé par les activités agricoles et de loisirs.

Ce vaste ensemble connaît aujourd’hui une perte d’attractivité démographique et continue d’être touché par la crise industrielle. Le taux de chômage atteint ainsi 16% dans certaines communes. Le port d’Achères et les réseaux de valeur de la logistique et de l’éco-mobilité doivent participer à relancer la dynamique du territoire. Mais les acteurs locaux misent également, avec l’EPAMSA, pour le développement du secteur des éco-industries et de l’éco-construction notamment dans la boucle de Chanteloup.La réalisation de plusieurs grands projets infrastructurels dans les prochaines années, comme le RER Eole, la Tangentielle Ouest, la LNPN ou le prolongement de l’A104, devrait renforcer considérablement le maillage du territoire et appuyer ces nouvelles dynamiques économiques.

Un urbanisme en filament

« Nous avons toujours prisle contrepied des actes planificateurs à 100%. La planification est indispensable, mais nous pensons qu’il est aussi possible de faire naître les projets plutôt de l’intérieur. J’ai interprété la commande qui nous était faite comme une espèce de plateforme pour mettre les gens autour de la table et réfléchir au devenir d’un territoire au-delà d’un projet de port. Comment ça pouvait faire métropole localement et finalement intéresser les gens. »

François Decoster

D’importantes études menées dans le cadre de l’OIN Seine-Aval, par Antoine Grumbach ou l’agence LIN, ont permis de développer une lecture à grande échelle de l’urbanisation de la vallée de la Seine. En 2010, L’AUC a ensuite été chargée par l’EPAMSA de la maîtrise d’œuvre d’une étude préparatoire à l’élaboration du CDT Confluence Seine-Oise. Un travail réalisé avec un groupement pluridisciplinaire autour de trois thématiques : mobilité / développement économique / urbanisme, planification, paysage, développement durable.

Comment dépasser le côté “un peu violent” des grands projets infrastructurels définis par la planification et arriver à mettre en route un projet ce vaste territoire très hétérogène ?En lien avec le principe des réseaux de valeurs développé par les économistes du groupement, L’AUC a développé un “urbanisme en filament”qui s’appuie sur les projets locaux engagés ou en réflexion. Les architectes urbanistes ont ainsi identifié 5 filaments, c’est-à-dire des problématiques que certaines communes partageaient les unes avec les autres, pas forcément toutes ensemble. Comme l’a expliqué François Decoster, cela a permis aux acteurs du territoire de parler d’une question ou d’un potentiel qu’ils avaient en commun, sans pour autant mettre en partage la totalité de leur devenir. L’agence a expérimenté une forme de pédagogie pour illustrer ce “tissage des potentialités du territoire”, en racontant des histoires en rapport avec chaque filament, à partir de personnages fictifs qui venaient pratiquer le territoire. De là, il a alors été possible de déterminer un certain nombre de secteurs de projet qui “combinés les uns avec les autres pouvaient donner une forme de ville spécifique pour cette partie de l’ouest parisien. ”

Des coopération territoriales récentes

«Il y a quelques années, chacun était dans sa petite ville avec ses projets, un peu concurrents de ceux du voisin. Le port d’Achères, le canal Seine-Nord-Europe, plus les dispositifs de l’OIN et du CDT, toutes ces mécaniques qui ont vu le jour ces dernières années ont permis aux élus d’échanger sur des projets qui dépassent le périmètre de leur commune. Nous nous sommes aperçus que nous avions en commun un territoire de projet. »

Francis Toqué

Hormis la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, qui a connu un développement intercommunal intégré et constitue depuis 2004 une communauté d’agglomération, le territoire s’est urbanisé essentiellement à l’échelle communale, dans le cadre de la planification régionale. C’est à partir du milieu des années 2000 que des logiques de coopération entre communes ont été mises en place avec la création de la communauté d’agglomération des deux rives de Seine, et la mise en place de l’opération d’intérêt national Seine Aval. Elle rassemble 51 communes riveraines de la Seine, touchées par la désindustrialisation depuis les années 70. Une agence d’urbanisme, l’AUDAS, a été créée en 2006 pour accompagner la mise en œuvre de cette OIN de troisième génération où il ne s’agit plus d’inventer une “nouvelle ville” mais de ré-inventer un territoire déjà structuré en le rassemblant autour d’un projet fédérateur.Le projet du Grand Paris et la démarche autour de l’axe Seine, ont poussé les élus de 28 communes du territoire à se regrouper pour créer l’association Confluence-Seine-Oise en 2011, afin de pouvoir peser dans ces deux grands projets. Associé avec la ville de Saint-Germain-en-Laye, ce grand territoire devient la 4ème polarité urbaine de l’axe Seine. De quoi établir le dialogue avec l’Etat et travailler à l’élaboration d’un contrat de développement territorial. Une étude préparatoire a été menée par l’EPAMSA en collaboration avec les communes en 2010-2011 et a permis d’aboutir à la signature d’un accord cadre en 2013, mais le projet n'a finalement pas abouti faute de volonté des élus. Comme l’a rappelé Francis Toqué, tous ces enjeux communs ont néanmoins permis à l’établissement public de coopération intercommunal Poissy-Achères Conflans de voir le jour en 2014.

Gouvernance

Pôle

ClusterProjets

GRAND PARIS Le territoire de la Confluence Seine-Oise n’est pas directement traversé par le futur métro du Grand Paris, mais deux projets structurants vont améliorer son accessibilité : le RER Eole et la tangentielle ouest. Les enjeux des projets du Grand Paris et de l’axe Seine ont fait naître des logiques de coopération sur ce grand territoire hétérogène voué à devenir une interface de l’ouest parisien.

HISTOIRE La vallée de la Seine connaît au XIXème siècle

une forte industrialisation portée par la voie d’eau et le chemin de fer. La confluence de

la Seine et de l’Oise, avec le port de Conflans et la gare de triage du Grand Cormier, offre

l’armature nécessaire à la création de vastes emprises industrielles. L’urbanisation de cette

campagne rurale est portée par l’industrie, mais aussi l’ambiance de villégiature qui

caractérise les boucles de la Seine.

Au milieu des années 2000, alors que l’Etat se désengage de Cergy-Pontoise, l’Etablissement public d’aménagement

du Mantois Seine Aval (EPAMSA) est créé afin de mener une grande opération

d’intérêt national pour faire face à la déprise industrielle.

METABOLISME A partir des années 70 les modes de transport fluviaux et ferrés ne cessent de régresser au profit de la route. Une grande zone logistique voit le jour à Saint-Ouen-l’Aumône alors que le triage du Grand Cormier et le port de Conflans perdent une grande part de leur activité.

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SEINE METROPOLE : LES GRANDS PRINCIPES DU PROJET

Antoine Grumbach

« [...] Dans la concurrence entre les grandes aires métropolitaines de la mondialisation, on doit s’interroger aujourd’hui – en France et en Europe – sur le lieu et l’existence de ces entités urbaines. Le Havre, port de Paris et de l’Europe, au transit accru vers les nouveaux venus de l’Union européenne, doit s’ouvrir. Fernand Braudel et Jacques Attali ont tous deux démontré que toute grande métropole a un port et que Paris souffre d’être trop continentale.

La Seine, fleuve chargé d’histoire, dont l’identité géographique peut être partagée par tous, définit « Seine Métropole », une réponse à la perte d’identité de l’agglomération parisienne. Le développement radioconcen-trique de Paris et des communes qui l’entourent s’est étendu jusqu’à dissoudre la représentation collective partagée par les habitants jusqu’à la fin du 19e siècle. La vallée de la Seine offre l’opportunité d’un dévelop-pement métropolitain linéaire et multipolaire, associé à des espaces naturels d’une qualité exceptionnelle. L’opposition ville nature est en passe d’y être révolue. L’agriculture urbaine devient l’un des enjeux de l’après-Kyoto, pour des raisons de sécurité alimentaire et d’économie – dans la perspective d’une taxation carbone des produits lointains. La solidarité entre l’urbain et le rural, entre l’intensité et l’urbanisme diffus, est doréna-vant indispensable pour penser la forme des métropoles contemporaines. [...]»

La grande échelle

Seine Métropole représente le cadre idéal pour aborder l’après-Kyoto en ce qu’il a été montré que seule la grande échelle permet de régler les effets négatifs conjugués de l’agriculture, de l’industrie, des déplace-ments et des constructions. La vallée de la Seine offre en outre le cadre d’une économie circulaire, permet-tant le recyclage de tous les déchets.

Cette opportunité écologique ne doit pas occulter que la prise en compte de la grande échelle dans la ré-ponse à la question posée sur le Grand Pari de l’agglomération parisienne répond à une autre question : celle de savoir quelle métropole européenne peut accrocher l’Europe à sa façade atlantique. Seine Métropole, avec son réseau de villes, ses activités économiques et industrielles, son port et sa dimension culturelle, répondparfaitement à cette question.

La grande échelle correspond par ailleurs à la dimension des planifications des métropoles mondiales. A Shanghai, l’échelle de réflexion correspond à l’ensemble Paris, Londres, Randstad ; la Côte Est des états-Unis élabore une planification qui englobe Boston, New York et Washington. Ces dispositifs correspondent à l’évolution des transports ferrés à grande vitesse où le train s’est substitué à l’avion pour toutes les destina-tions à moins d’une heure de vol. La future ligne à grande vitesse inscrit le port du Havre dans une position analogue à celle d’Orléans, R eims ou Amiens, villes à une heure de Paris. La grande échelle est indissociable d’une stratégie de déplacements et d’une offre résidentielle diversifiée entre l’intensité urbaine et l’urbanisme diffus, réalisant ainsi la fin de l’opposition entre monde Urbain et monde Naturel.

Et le Grand Paris ? - Achères

Image et textes extraits de Seine Métropole, Paris Rouen Le Havre, consultation internationale de recherche et de développement sur le grand pari de l’agglomération parisienne, Antoine Grumbach & Associés, 2009

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