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Farmers Advocacy Consultation Tool- FACT RAPPORT ATELIER PREPARATOIRE DE L’APPROCHE FACT Kindu-Maniema du 26 au 29 Mai 2014 Rapport écrit par Maliyasasa Syalembereka & Florence SITWAMINYA UWAKI MANIEMA

ATELIER DE

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Page 1: ATELIER DE

Farmers Advocacy Consultation Tool- FACT

RAPPORT

ATELIER PREPARATOIRE DE L’APPROCHE FACT

Kindu-Maniema du 26 au 29 Mai 2014

Rapport écrit par Maliyasasa Syalembereka & Florence SITWAMINYA

UWAKI MANIEMA

Page 2: ATELIER DE

AGRITERRA

P.O. Box 158

6800 AD Arnhem

Willemsplein 42

Pays-Bas

T +31 26 44 55 445

F +31 26 44 55 978

[email protected]

www.agriterra.org

Rabobank Arnhem: 16 21 46

280

Fondation Agriterra Chambre de Commerce 41 048542 Membre d’AgriCord

Auteurs

Maliyasasa Syalembereka Joas a un diplôme de Graduat en

Pédagogie Appliquée, option Anglais et Culture Africaine, obtenue à

l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en 1982. Après quelques

années dans le service de l’enseignement secondaire en RD Congo, Mr

Maliyasasa s’est décidé de contribuer au développement du monde

paysan. Pour cela, il a travaillé avec le Syndicat de Défense des Intérêts

Paysans (SYDIP) où il a été chargé du programme de formation des

leaders paysans depuis 2003 jusqu’à la fin de l’année 2009. Durant cette

période, il a suivi une formation de formateur, d’abord au Congo puis

chez MDF/Pays-Bas à Ede en Septembre 2009 où il a été renforcé en

techniques de formation des adultes. Maliyasasa a une expérience

comme facilitateur; il a dirigé plusieurs ateliers au Nord-Kivu, Sud-Kivu,

Rwanda et Burundi. En Juillet 2011 il a animé un thème sur l’expérience

des organisations paysannes du Congo en gestion des problèmes

fonciers à l’université d’Utrecht (Pays-Bas) à l’intention des étudiants

candidats au Doctorat. Il a également conduit une enquête auprès de

MVIWATA/Tanzanie, une plateforme des organisations agricoles de

Tanzanie. Sa capacité à écrire et à parler couramment l’Anglais, le

Français, le Swahili et d’autres langues locales fait de lui un facilitateur

pour plusieurs groupes tribaux du Congo, de l’Afrique et du monde. Il

est actuellement Directeur de la FOMAC (Fondation Maendeleo au

Congo).

Maitre Florence SITWAMINYA est détentrice du diplôme de

licence en Droit, option Droit Public International, obtenu à L’université

Catholique du Graben à Butembo/RDC. Elle a travaillé de 2004 – 2009,

avec les communautés locales du Nord et Sud Kivu, et ceux du Maniema

dans une fédération des réserves communautaire à l’Est de la RDC. En

plus de ses fonctions, elle a dispensé les cours en caractère juridique au

sein de l’université née de ladite fédération. Deux ans de consultance

soit 2011 -2013, dans le domaine juridique à la FOPAC Nord Kivu lui ont

donné des connaissances suffisantes à l’égard des organisations

paysannes. En juin et décembre 2013, Florence a été formée par

Agriterra en technique de plaidoyer selon l’approche FACT à Kinshasa.

Son expérience dans l’enseignement, ses aptitudes d’apprentissage

facile et ses habitudes de mettre en pratique les notions apprises, lui

ont permis d’inspirer confiance à ses formateurs qui lui ont notifié de la

qualité de formatrice, qu’elle a eu à exercer pour la première fois,

auprès des leaders des organisations paysannes du Maniema à Kindu,

en mai 2014. Florence est actuellement Assistante chargée de Lobbying

et Plaidoyer au sein de la FOPAC Nord Kivu en RDC.

Page 3: ATELIER DE

Table des matières

Résumé ................................................................................................................ 5

Chapitre 1. Introduction ......................................................................................... 6

Chapitre 2. Activités menées durant la mission .......................................................... 8

Chapitre 3. Résultats de la mission .........................................................................13

Chapitre 4. Conclusions .........................................................................................14

Chapitre 5. Recommandations ................................................................................15

Chapitre 6. Plan de suivi des actions à mener...........................................................15

Annexes …………………………………………………………………………………………………16

Annexe 1. Termes de référence............................................................…………………17

Annexe 2. Evaluation de l'atelier par les participants ………………………………………………………22

Annexe 3. Rapport de l'atelier………………………………….................................................26

Annexe 4. Plans d'action pour la phase de suivi……………………………………………………………….53

Annexe 5. Liste des participants..............................................................………………67

Page 4: ATELIER DE

Résumé

Dans le souci de renforcer la capacité de ses membres dans le domaine de plaidoyer qui

est la mission principale des Organisations paysannes, la CONAPAC, avec l’appui

méthodologique d’Agriterra et Financier de FIDA, a organisé aux dates du 26 au 29 mai

2014, dans la salle de réunion du CRONGD Maniema à Kindu, le premier atelier

préparatoire de l’approche FACT (Farmers Advocacy Consultation Tool), anciennement

appelée PGPP (Approche Participative de la Génération de Propositions et de Positions).

35 délégués de 30 OPA de la province, dont UWAKI/ Maniema, ont participé à cet atelier

qu’ils ont trouvé enrichissant par rapport aux activités de lobbying qu’ils conduisent au

sein de leurs organisations afin de défendre les intérêts des agriculteurs.

En effet, l'approche FACT développé par Agriterra, en consultation avec les organisations

paysannes, sera appliqué dans les processus de génération des propositions formulées de

commun accord avec les membres des organisations paysannes pour lever les différents

défis relatifs à la sécurité alimentaire, à la gestion foncière et pour résoudre les

problèmes liés aux abus de la taxation dont sont victimes les agriculteurs.

Dans la défense des intérêts des agriculteurs, la consultation est un moyen essentiel pour

les organisations paysannes. Cette consultation donne mandat aux représentants des OP

pour parler en leurs noms. Les informations obtenues des membres par le processus de

consultation systématique donnent l’assurance que toutes les propositions et positions

que l'organisation prépare prennent racine dans la réalité et répondent aux besoins et

préoccupations des membres. La combinaison de la représentation des membres de

l'organisation par leurs dirigeants avec les informations reçues des membres et les

conseils des experts peut générer des propositions qui sont responsables, bien informés

et aborder les questions pertinentes qui sont techniquement bien préparées. Bien que le

succès de tout projet n'est jamais garanti, l'approche FACT augmente certainement la

possibilité du succès.

L’atelier de Kindu a été organisé dans le cadre du renforcement de capacité des leaders

des OPs potentielement membres de la fédération paysanne en province du Maniema

dont la mission consisterait à défendre les intérêts des producteurs agricoles de toute

l’étendu de ladite province. Dans cette optique, comme les fédérations membres la

CONAPAC exercent quotidiennement des activités de lobbying et plaidoyer, elles doivent

donc se familiariser à l’approche FACT pour s’assurer que les propositions formulées

relèvent des organisations de base pour que celles-ci les reconnaissent comme leurs

porte-parole.

Considérant les termes de référence de l’atelier, nous pouvons dire que l’atelier a atteint

ses objectifs. En effet, les participants ont exprimé leur satisfaction à la fin de l’atelier à

travers un exercice d’évaluation (cfr annexe 1). Ensuite, chaque organisation a élaboré

un plan d’action dans lequel les éléments de l’approche FACT ont été élucidés. Dans leurs

interventions au cours des échanges dans l’atelier, la plupart des participants ont montré

qu’ils ont compris les quatre piliers de l’approche FACT ainsi que l’applicabilité de ces

piliers au sein de leurs organisations. L’atelier a été très participatif et les participants ont

apprécié les échanges d’expérience. Cependant, certains participants ne savaient pas

distinguer les membres comme étant les paysans et la communauté, comme s’ils ne

représentent pas des organisations paysannes alors que l’approche FACT vise à recueillir

les avis des membres des organisations paysannes et non de la communauté tout

entière. Par ailleurs, la connexion totale du milieu à l’internet a rendu la communication

difficile, et pour ce fait, la préparation des présentations et sa transmission aux

Page 5: ATELIER DE

facilitateurs avant la tenue de l’atelier comme prévu n’avait pas été effectué. Cela a eu

un effet négatif au déroulement de l’atelier.

Une difficulté majeure a été le transport jusqu’au lieu de la formation. En effet, la

province du Maniema est une des provinces de la RDC où les moyens de transport sont

quasi-inexistants. A deux reprises, la seule Compagnie Aérienne qui dessert le milieu a

annulé ses vols, ce qui a entraîné des charges supplémentaires à l’organisation de

l’atelier.

L’équipe de la mission impliquée dans l’organisation de l’atelier était composée de Mr.

Maliyasasa Syalembereka (Fondation Maendeleo) et Mme Florence SITWAMINYA

(Chargée de Plaidoyer FOPAC NK).

Chapitre 1. Introduction

Depuis des années les paysans congolais tentent de s’organiser pour vouloir résoudre ensemble les problèmes et les défis communs qui handicapent le développement de leur métier d’agriculteurs. Pour ce faire, seuls ou avec l’appui des ONG, ils se sont organisés à travers des associations villageoises, des coopératives, des unions et des fédérations au

niveau local, territorial ou provincial, dans certaines provinces. En vue de mieux s’organiser, jusqu’au niveau national, pour un dialogue permanent et productif avec les autorités politico-administratives, les autres intervenants dans le secteur agricole et les bailleurs des fonds, des leaders des fédérations provinciales agricoles, ont mis en place, en Octobre 2011, une structure faitière de niveau national dénommée, « Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo», en sigle CONAPAC, une association sans but lucratif rassemblant en son sein les Fédérations provinciales des producteurs agricoles de toutes les 11 Provinces du pays.

En vue de renforcer les capacités de défense et de promotion des intérêts des

producteurs agricoles, la CONAPAC, avec l’appui technique et financier d’AGRITERRA,

organise des ateliers de renforcement des capacités de plaidoyer de leaders paysans. Le

mouvement paysan est encore très faible dans certaines provinces du pays, dont le

Maniema, Province dans laquelle le FIDA appuie et finance le Programme Intégré de

Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province du Maniema, PIRAM en sigle. C’est ainsi

Un bac reliant les deux rives du fleuve Congo dans la ville de Kindu

Page 6: ATELIER DE

que la CONAPAC, avec l’appui d’Agriterra et de FIDA, a organisé en dates du 26 au 29

mai 2014, dans la salle de réunion du CRONGD Maniema à Kindu, le premier atelier

préparatoire de l’approche FACT (Farmers Advocacy Consultation Tool), anciennement

appelée PGPP (Approche Participative de la Génération de Propositions et de Positions).en

faveur des leaders et techniciens des Organisations Paysannes de la Province du

Maniema, et a profité de l’occasion d’accompagner la consolidation de la structuration du

mouvement paysan au niveau provincial dans la Province du Maniema.

L’atelier s’est déroulé sur quatre (4) jours dont trois (3) jours de formation incluant

l'échange d'expériences, l'analyse et les discussions autour des concepts et méthodes de

l'approche FACT et un (1) jour de travail en groupe où les participants ont défini un plan

d’action de mise en œuvre des concepts et méthodologies de l’approche FACT au sein de

leurs organisations respectives. A la fin de chaque journée, les facilitateurs se

retrouvaient dans une petite réunion de synthèse pour faire le bilan de la journée et

discuter l’agenda du jour suivant, après avoir participé à la réunion pédagogique avec les

deux représentants de l’OP hôte, ainsi que ceux de la CONAPAC.

A la fin de l’atelier, les facilitateurs se sont réunis avec les membres de chaque groupe tel

que constitués selon les 5 territoires représentés à l’atelier, pour discuter les plans

élaborés dans le cadre de la mise en pratique des concepts de l’approche FACT au sein de

leurs organisations respectives. A cette occasion, les groupes sont passés un en un

auprès des facilitateurs pour des nouvelles orientations dans le cadre d’adapter leurs

plans de travail aux concepts de l’approche FACT.

La salle de formation + le bureau du CRONGD/Maniema

Page 7: ATELIER DE

Chapitre 2. Activités menées durant la mission

Les activités suivantes ont été menées dans le cadre de réalisation des objectifs de cette

mission.

Préparation technique et administrative de la mission : pendant cette étape, les

facilitateurs ont pris contact avec l’organisation hôte pour partager les points de vue

sur la préparation du voyage et l’organisation matérielle de l’atelier. Les finances et

la logistique qui étaient gérées par l’organisation hôte n’ont pas fait objet de

partage, cela suite à la longue distance, mais aussi à l’inaccessibilité du milieu e,

Internet. Ce qui n’a pas permis aux facilitateurs de prendre connaissance de la liste

des participants, afin de les contacter pour leur envoyer les indications et les

formats de présentation pour la préparation de leurs exposés. Pour ce fait, aucune

présentation n’était prête jusqu’au premier jour de l’atelier. Pour remédier à ce

manquement, les facilitateurs, lors de leurs deux jours de préparation y avaient

réfléchi longuement et avaient fini par opter pour la modification de l’agenda du jour

un, en y prévoyant une heure de préparation des présentations, soit de 11h00 à

12h00.

Le dimanche soir, jour d’arrivé à Kindu, avant le démarrage de l’atelier, une

première séance de travail a réuni l’équipe de la mission et les représentants de la

CONAPAC, ainsi que celui de UWAKI Maniema, pour discuter de quelques aspects

logistiques du déroulement de l’atelier.

Ensuite, les facilitateurs se sont réunis en séance de travail pour définir la

méthodologie et se partager les rôles. C’est en cette occasion qu’ils ont eu à adopter

la dernière version du programme pour le premier jour de l’atelier. Aussi, le

facilitateur MALIYASASA qui avait suivi la formation des formateurs et qui avait déjà

plus d’une fois formé, était en train de donner à Madame Florence, co facilitateur,

des précisions sur la méthodologie de transmission de la matière relative à

l’Approche FACT, et les modifications y apportés et partagées au cours d’un atelier à

Tanzanie, atelier auquel avait également participé Monsieur Maliyasasa.

Parmi les modifications apportées à la méthodologie, citons la diminution du nombre

des présentateurs. En effet, lors de l’atelier organisé à Goma et à Bujumbura en

2012, chaque organisation présente devait exposer son expérience en plaidoyer.

Cela amenait les participants à somnoler, vue le nombre élevé d’exposés. Dans la

nouvelle méthodologie, trois ou quatre organisations choisies par les facilitateurs

devaient présenter leurs expériences. Ainsi, pour le cas d’espèce, les facilitateurs

s’étaient attendus sur la présentation de cinq organisations regroupés selon leurs

territoires de provenance. Il s’agit des OPs des territoires de : Kailo, Kabambare,

Kasongo, Kibombo et Pangi. Une autre modification était de donner d’abord un input

avant de suivre les expériences des OP et chercher les lacunes en comparaison avec

la méthodologie FACT.

L’atelier s’est déroulé sur quatre (4) jours dont trois (3) jours de formation incluant

l'échange d'expériences, l'analyse et les discussions autour des concepts et

méthodes de l'approche FACT et un (1) jour de travail en groupe où les participants

Page 8: ATELIER DE

ont défini un plan d’action de mise en œuvre des concepts et méthodologies de

l’approche FACT au sein de leurs organisations respectives.

Un participant explique les enjeux nécessitant un plaidoyer dans son territoire

A la fin de chaque journée, les facilitateurs se retrouvaient dans une petite réunion

de synthèse pour faire le bilan de la journée et discuter l’agenda du jour suivant,

après avoir participé à la réunion pédagogique avec les deux représentants de l’OP

hôte, ainsi que ceux de la CONAPAC.

A la fin de l’atelier, les facilitateurs se sont réunis avec les membres de chaque

groupe tel que constitués selon les 5 territoires représentés à l’atelier, pour discuter

les plans élaborés dans le cadre de la mise en pratique des concepts de l’approche

FACT au sein de leurs organisations respectives. A cette occasion, les groupes sont

passés un en un auprès des facilitateurs pour des nouvelles orientations dans le

cadre d’adapter leurs plans de travail aux concepts de l’approche FACT.

Les activités menées lors de l’atelier se sont déroulées en sept sessions comme indiqué

dans les programmes des quatre jours de la manière suivante :

Jour1 :

Session/ Sujet Activité Objectifs d’apprentissage

S-1A

Introduction et

FACT

MODALITÉS D’OUVERTURE

DE L’ATELIER

Ouverture de l’atelier

&présentation des

participants

A la fin de la session, les participants

auront:

- Fait leur présentation

- Reçu une information sur la

trajectoire FACT et le but de cet

atelier sera visualisé dans le cadre

Page 9: ATELIER DE

Introduction au processus de

pilotage de l’approche

FACT : La trajectoire FACT

de cette trajectoire

- Exploré les objectifs de cet atelier

préparatoire

PAUSE

S-1B

Suite...

Préparation des

présentations par les

participants (travail en

groupe).

Introduction à l’approche

FACT

Présentation théorique par le

facilitateur

Questions-réponses-réflexion

Travaux en carrefours :

Importance du FACT au sein

des OP

Attentes des participants

A la fin de la session, les participants

auront:

- Exploré les fondements de base du

FACT

- Discuté en quoi consiste le FACT

- Discuté les attentes de cet atelier

- Discuté et conclu pourquoi le FACT

peut améliorer le travail des OP

REPAS & REPOS

S-2 A

Consultations

des membres

Présentation théorique par le

facilitateur

Questions-réponses-réflexion

Jeu de conseiller sur les

consultations

A la fin de la session, les participants

auront:

- Discuté pourquoi les OP doivent

consulter leurs membres

- Exploré et montré comment les

concepts FACT peuvent être

appliqués dans la vie réelle des

membres

- Exploré comment les consultations

des membres doivent être

planifiées et appliquées

PAUSE

S-2 B

Suite …

Plénière : commentaire sur

le jeu de conseiller sur les

consultations : lacunes et

pistes de solution

Travaux en carrefours :

dessiner la consultation

Synthèse de la session

A la fin de la session, les participants

auront:

- Visualisé les différents types de

lacunes entre les expériences

réelles de la vie des OP et

l’approche FACT

- Exploré et montré comment les

Consultations peuvent être

planifiées et appliquées dans la vie

réelle des membres

- Partagé entre eux les différentes

façons de comprendre le concept

‘consultation’

Page 10: ATELIER DE

Jour 2 :

Session/ Sujet Activité Objectifs d’apprentissage

S-3A

Recherche

participative

(Collecte des

données auprès

des membres)

Présentation théorique par le

facilitateur

Questions-réponses-réflexion

Jeu de conseiller : identifier

les lacunes sur la manière

dont les OP font la collecte

des données en rapport avec

l’approche FACT.

Les participants reconnaissent:

- Pourquoi les OP ont besoin de la

collecte des données pour rédiger

des propositions

- Les deux principales sources de

données et information pour

constituer une proposition -analyse

de base & analyse par les experts –

et que les membres sont l’unique

source d’information pour l’analyse

de base.

PAUSE

S-3B

Suite...

Recherche

participative

Commentaires et conclusions

sur le jeu de conseiller :

lacunes et conseils pour une

amélioration de la façon de

mener la recherche

participative

Travaux en carrefour et mise

en commun

Synthèse de la session :

résumé par le facilitateur sur

la recherche participative

- Les participants connaissent les 6

étapes de base de la recherche

participative dans l’approche FACT

- Les participants sont capables de

définir les étapes élémentaires

d’une recherche participative et

expliquer la succession des 6

étapes du FACT

- Les participants reconnaissent le

bien fondé de travailler avec un

expert pour s’assurer d’une bomme

méthodologie de recherche

participative et une bonne analyse

des résultats de la recherche.

REPAS & REPOS

S-4 A

Rédaction d’une

proposition

SMART

(rédiger un

document de

proposition)

Présentation théorique par le

facilitateur

Questions-réponses-réflexion

Jeu de conseiller sur les

consultations

Les participants reconnaissent:

- La différence entre position et

proposition

- Le caractère

‘chargement/téléchargement’ d’une

proposition (chargement des

problèmes des membres,

téléchargement des solutions)

- Que le critère SMART permet de

‘clouer’ les décideurs

PAUSE

S-4 B

Suite …

Rédaction d’une

proposition

SMART

Travaux en carrefour et mise

en commun

Sur la rédaction d’une

proposition SMART

Synthèse de la session :

Les participants reconnaissent et

s’exercent à:

- Inclure les 5 points du critère

SMART dans leurs propositions

- Utiliser les données reçus de leurs

membres et des experts pour

Page 11: ATELIER DE

résumé par le facilitateur sur

la recherche participative

construire des arguments et

élaborer leurs propositions

- Montrer clairement dans une

proposition que celle-ci est basée

sur les consultations des membres

et la recherche participative (SMS)

Jour 3 :

Session/ Sujet Activité Objectifs d’apprentissage

S-5A

Cartographie du

lobby et analyse

des acteurs

Présentation théorique par le

facilitateur

Questions-réponses-réflexion

Jeu de conseiller : identifier

les lacunes sur la manière

dont les OP font la

cartographie du lobby en

rapport avec l’approche

FACT.

Les participants explorent le concept

de préparation d’une cartographie du

lobby et son utilisation

Les participants sont capables de

reconnaitre les deux principaux

paramètres pour l’identification de

différents types d’acteurs (pouvoir &

intérêt)

Les participants reconnaissent les

acteurs qu’ils ont (ou n’ont pas)

mentionné dans leurs cas réels de

plaidoyer.

PAUSE

S-5B

Suite...

Commentaires et conclusions

sur le jeu de conseiller :

lacunes, conseils piste

d’amélioration

Travaux en carrefour et mise

en commun : Cartographie

du lobby et analyse des

acteurs

Synthèse des leçons

apprises

Les participants de pratiquer :

- Le montage d’une cartographie de

lobby

- Une analyse des acteurs

cartographiés

- Classifier les acteurs et montrer

comment communiquer avec

chaque type d’acteur

REPAS & REPOS

S-6 A

Planification de

la phase de suivi

Résumé des 4 piliers du

FACT : Présentation

théorique par le facilitateur

Discussion et questions de

clarification

Conclusions sur la valeur

ajoutée du FACT aux

organisations

Travaux en carrefour :

Les participants vont :

- Visualiser l’approche FACT comme

une force motrice composée de 4

piliers qui vont ensemble en

relation avec le travail de leurs

organisations

- Reconnaitre l’essentialité et la

systématisation du travail du

lobbying et plaidoyer dans le travail

de leurs organisations

- Refléter l’applicabilité du FACT dans

Page 12: ATELIER DE

définir quels concepts FACT

vont faire la différence dans

les organisations et

pourquoi.

leurs organisations et définir quels

éléments du FACT seront mis en

application comme suivi cet atelier

préparatoire

PAUSE

S-6 B

Suite …

Planification de

la phase de suivi

Travaux en carrefour : a)

établir une liste des

problèmes sur lesquels vous

allez travailler pendant les 6

mois à venir et sélectionner

ceux qui peuvent faire objet

de l’utilisation des concepts

FACT.

b) définir comment chaque

élément FACT sélectionné

sera une contribution pour

l’organisation

Les participants auront:

- Sélectionné un ou deux thèmes sur

lesquels l’organisation va travailler

pour piloter les concepts

méthodologues du FACT

- Expliqué pourquoi le FACT va faire

une différence dans le travail de

plaidoyer sur les thèmes

sélectionnés (quels concepts pour

améliorer quoi ?)

Jour 4 :

Session/ Sujet Activité Objectifs d’apprentissage

S-7A

Planification de

la phase de suivi

Travaux en groupe par

organisation

Travail selon le canevas

fourni par le facilitateur

Les participants réfléchissent sur

comment mettre en pratique les

concepts FACT qu’ils ont choisis

PAUSE

S-7B

Suite...

Planification de

la phase de suivi

Suite...

Travaux en groupe par

organisation

Travail selon le canevas

fourni par le facilitateur

- Idem

Evaluation et

clôture de

l’atelier par

l’organisation

hôte

- Echanges finales

- Remplissage des fiches

d’évaluation

- Mots de clôture

Les impressions générales sur l’atelier

sont exprimées

Page 13: ATELIER DE

Cartographie du lobby et analyse des acteurs

Jeu de conseiller : un participant racontant son expérience à ses collègues

Page 14: ATELIER DE

Chapitre 3. Résultats atteints par la mission

En voyant les résultats attendus tels que stipulés dans les termes de référence nous

pouvons dire que les résultats ont été atteints à 80 %. En effet, sur les sept résultats

attendus, seul le premier résultat qui consistait à ce que les participants envoient leurs

présentations avant la tenue de l’atelier pour que les facilitateurs donnent leurs réactions

sur ces présentations, n’a pas été accompli. Ce qui a entrainé des répercussions sur le

programme du premier jour de l’atelier. Cela a cependant été réadapté par les

facilitateurs.

Considérant les objectifs spécifiques prévus pour chaque sous point traité dans l’atelier,

nous pouvons dire que le score est plus élevé. En effet, avec la méthodologie réadaptée

les échanges en groupe et les discussions après chaque présentation par les facilitateurs

ont permis une meilleure compréhension de l’approche FACT. Cela a été exprimé par les

participants à travers l’exercice d’évaluation.

L’atelier a permis d’expérimenter le guide du facilitateur FACT ainsi que le manuel du

participant, document élaborés après les premières expériences de la facilitation de

l’approche FACT.

Les participants ont exprimé leur satisfaction à la fin de l’atelier à travers un exercice

d’évaluation (cfr annexe 1). Ensuite, chaque organisation a élaboré un plan d’action dans

lequel les éléments de l’approche FACT ont été élucidés. Dans leurs interventions au

cours des échanges dans l’atelier, la plupart des participants ont montré qu’ils ont

compris les quatre piliers de l’approche FACT ainsi que l’applicabilité de ces piliers au

sein de leurs organisations. L’atelier a été très participatif et les participants ont apprécié

les échanges d’expérience.

Toutes les étapes pédagogiques prévues dans le guide du facilitateur ont été parcourues

lors de l’atelier. Cependant, il a été constaté que les exercices en carrefours sont très

nombreux à tel point que le temps devient très difficile à gérer.

Page 15: ATELIER DE

A la fin de l’atelier, les participants ont planifié la phase de la mise en ouvre des concepts

FACT

Chapitre 4. Conclusions

Dans l’ensemble, la mission sur l’organisation de l’atelier FACT à Kindu s’est bien

déroulée. L’atelier a réuni 35 participants, représentants les organisations paysannes

des producteurs agricoles des 5 territoires de la province de Maniema (OP du territoire

de Kailo, Kabambare, Kasongo, Kibombo et Pangi.

Parmi ces organisations trois ont exposé des présentations sur le processus de

consultation de leurs membres, de la recherche participative, de la préparation des

propositions et du lobby/plaidoyer ou de la négociation des propositions. Des échanges

qui ont suivi ces présentations ainsi que les présentations des facilitateurs, les

conclusions suivantes ont été retenues:

Les exposés des facilitateurs et les échanges entre les participants ont beaucoup

contribué à la réussite de l’atelier. Ces échanges ont porté sur le processus de

consultation de leurs membres, la collecte de l’information et des données auprès des

membres (recherche participative), la préparation des propositions et du lobby/plaidoyer

ou de la négociation des propositions auprès de différents cibles de plaidoyer.

Les participants ont manifesté un grand intérêt pour l’approche FACT qu’ils trouvent

comme une méthodologie de travail très pertinente qui apporte de nouveaux éléments

qu’il est possible d’adapter et d’intégrer aux activités de l’organisation. Les participants

ont déclaré avoir beaucoup appris de cette formation car l’approche FACT leur apporte

une valeur ajoutée par rapport à ce qu’ils font déjà, et notamment en ce qui concerne la

systématisation des activités de consultation, de recherche participative, de préparation

de propositions et de positions, et de lobby et de plaidoyer. Cette systématisation,

disent-ils, leur a permis de découvrir les étapes à parcourir pour mener à bien des

activités de lobby.Pour certains participants, le FACT est un moyen de raffermir la

Page 16: ATELIER DE

communication entre la base et le sommet. Il permet de rétablir la confiance entre les

membres et les dirigeants.

Pour d’autres participants, l’approche FACT permet de capitaliser les données depuis la

base car elle met l’accent sur les préoccupations des membres à la base. Cet aspect de

l’approche FACT permet la formulation de propositions convaincantes et légitimes.

Des plans d’action par organisation ont été élaborés sur la base des éléments et concepts

de l’approche FACT discutés durant l’atelier. Ces plans d’action ont été longuement

discutés entre l’équipe de la mission et les organisations concernées. Cependant, il a été

constaté que certaines organisations se référaient à la communauté comme base ; cela a

poussé les formateurs à se demander comment ces organisations sont structurées à la

base.

Chapitre 5. Recommandations

Au cours des échanges dans l’atelier, il a été constaté que les organisations paysannes

de la province du Maniema ont besoin d’un appui institutionnel pour qu’elles fonctionnent

réellement comme des OP. Il convient à la CONAPAC de développer un plan de

structuration de ces organisations pour que les intérêts des agriculteurs soient défendus

par les agriculteurs eux-mêmes.

Pour pallier au déficit de communication, chaque organisation dont les délégués ont

participé à la formation, devra définir le moyen qui peut leur faciliter la communication.

Cela permettra la communication facile dans le cadre du suivi de l’exécution du plan par

les facilitateurs et leur permettra d’éviter les lacunes qui se sont glissées dans la

préparation du premier atelier. UWAKI Maniema devra s’efforcer à se connecter à

l’internet pour permettre une communication plus rapide.

La mise en application de l’approche FACT pouvant nécessiter des moyens financiers, il

est souhaitable que les organisations puissent mobiliser des moyens nécessaires pour

restituer et vulgariser l’approche au sein de leurs organisations respectives.

Pendant la mise en application de l’approche FACT au sein des organisations, il serait

important que les formateurs et Agriterra soient informés continuellement sur l’évolution

du processus afin de prodiguer des conseils. Ce qui permettrait aux organisations de bien

maitriser l’approche.

Les plans d’action de mise en œuvre de l’approche FACT au sein des organisations

participantes étant prévus pour être exécutés dans les six prochains mois, il est

primordial que les organisations concernées démarrent au plus vite les activités de mise

en œuvre au sein de leurs organisations respectives.

Vu la difficulté de transport au Maniema, le nombre de jours de la mission ne doit pas

être égale au nombre de jours de l’atelier. Il faut penser aux risques de manquer le

transport au cours de la mission.

Chapitre 6. Plan de suivi des actions à mener

Les plans de suivi des actions à mener à la suite de l’atelier sont principalement les plans

de mise en œuvre de l’approche FACT par les organisations participantes pendant les

Page 17: ATELIER DE

prochains mois. Dans ce cadre un coaching régulier sera mené par l’équipe de la mission.

Les principaux points retenus dans le plan de suivi des actions à mener sont les suivants:

Rapport de l’atelier par l’Assistant technique d’UWAKI MANIEMA

Validation du rapport de l’atelier par CONAPAC

Mise en œuvre du plan d’action par les organisations concernées

Coaching des organisations concernées durant la phase pilote

Préparation du second atelier à l’issue de la phase pilote

ANNEXES

Page 18: ATELIER DE

Annexe 1 : Termes de Référence

L’atelier préparatoire de l’approche FACT, (Farmers Advocacy

Consultation Tool)au sein de CONAPAC en RDC.

I. Cadre général

L’atelier préparatoire est une formation dans le cadre du d’agrément tripartite

entre IFAD-Agriterra-CONAPAC. Le responsable des contacts à entretenir pour

cette mission est Niek Thijssen. En cas des modifications de la mission et/ou du

programme au cours de son exécution, l’accord du chargé de relations concerné

s’avère nécessaire, après concertation.

La CONAPAC (Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo) a

comme vision : « Un monde paysan solidaire, professionnel et prospère» et sa

mission de représenter et de défendre tant au niveau national qu’international

les intérêts des producteurs agricoles congolais pour leur permettre de participer

activement à la vie de la société et de s’y épanouir.

A partir de cette vision et mission, la CONAPAC s’est assigné 5 objectifs

principaux ou fonctions : i. Défendre et promouvoir les intérêts des producteurs agricoles ; ii. Promouvoir le commerce des produits agricoles ; iii. Informer les producteurs agricoles pour leur permettre de mieux valoriser leur

métier ; iv. Accompagner la structuration du monde paysan suivant les intérêts spécifiques de

chaque catégorie de producteurs agricoles ; v. Promouvoir et veiller à la bonne gouvernance au sein des organisations

membres ;

Elle est une organisation relativement jeune et on travaille dur pour inclure toutes les fédérations provinciales dans cette plateforme. Entretemps, le besoin ou la nécessité de renforcer la capacité des organisations et ses membres s’accroit. La formation des membres du conseil d’administration ainsi que les employés est entre autre un instrument important pour le renforcement des capacités.

Page 19: ATELIER DE

Les fédérations faitières provinciales de CONAPAC sont :

- Kinshasa : AFRIKI

- Bas Congo : FOPAKO

- Bandundu : FOPABAND - Equateur : COPADE

- Kasaï-Oriental : FOPAKOR

- Kasaï-Occidental : FOPACOK

- Katanga : CAT - Kisangani : UPDKIS

- Maniema : UWAKI

- Nord Kivu : FOPAC NK - Sud-Kivu : FOPAC SK

Les activités de lobby et de plaidoyer de ces organisations visent à la foisles

questions foncièreset financières et notamment les budgets publics destinés à

l’agriculture (budgets des états, des organisations internationales, etc.).

En vue de renforcer les capacités de défense et de promotion des intérêts des

producteurs agricoles, la CONAPAC, avec l’appui technique et financier

d’AGRITERRA, organise des ateliers de renforcement des capacités de plaidoyer

de leaders paysans. Le mouvement paysan est encore très faible dans certaines

provinces du pays, dont le Maniema, Province dans laquelle le FIDA appuie et

finance le Programme Intégré de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province

du Maniema, PIRAM en sigle. C’est ainsi que CONAPAC et AGRITERRA envisagent

d’organiser un atelier de renforcement des capacités de plaidoyer d’au moins 15

leaders des Organisations Paysannes de la Province du Maniema, et de quelques

animateurs des ONG qui accompagnent les Organisations paysannes, en vue

d’outiller ceux-ci dans les techniques de montage et de conduite des actions de

plaidoyer des intérêts des petits producteurs agricoles, et qui sera une occasion

d’accompagner la consolidation de la structuration du mouvement paysan

jusqu’au niveau provincial dans cette Province

II. Contexte et justification

Agriterra s’est inscrite dans un processus d’élaboration d’une approche FACT

(Farmers Advocacy Consultation Tool) auparavant nommé approche

« Participative de Génération de Propositions et de Positions », ou l'approche

FACT.

Actuellement, l’approche FACT représente l’un des axes d’intervention d’Agriterra

(équipe de défense d’intérêts) avec ses partenaires.

L’approche FACT est essentiellement un moyen pour les organisations paysannes

d'interagir et de communiquer avec leurs membres. L’objectif de cette approche

est de renforcer les capacités des organisations paysannes à utiliser des modes

Page 20: ATELIER DE

participatifs de génération de politique et de positions en fournissant aux

organisations paysannes un moyen de travail avec leurs membres pour préparer

des propositions. Elle fait en sorte que toutes les propositions et déclarations de

position que l'organisation prépare trouvent leurs racines dans la réalité et les

besoins des membres C’est un moyen de générer des propositions et des

déclarations de positions basées à la fois sur des consultations avec les membres

et sur les conseils d’experts. La combinaison de la représentation des membres

d'OP par leurs leaders, des informations sur les préoccupations des membres et

les avis d'experts, peut générer des propositions qui sont à la fois légitimes,

basées sur les bonnes informations, traitant des questions pertinentes et

techniquement bien préparées. Quoique le succès d'une telle proposition ne soit

jamais garanti, l'approche FACT augmente certainement ses chances de succès.

La méthode FACT peut convenir à une organisation paysanne au niveau national,

mais aussi aux organisations paysannes internationales, régionales et sous-

régionales, auxquelles chacune des branches nationales peut fournir des

informations et des propositions générées par des consultations avec les

membres à la base.

III. Composition de la mission

L’équipe de la mission est composée de deux facilitateurs : Mr. Maliyasasa

SYALEMBEREKA et Mme Florence Sitwaminya. La préparation de l’atelier ainsi

que la formation et l’animation de l’atelier seront facilitées par M. Maliyasasa

SYALEMBEREKA.

M. Maliyasasa SYALEMBEREKA rédigera le rapport de la mission et assurera le

suivi de l’approche FACT sur place avec CONAPAC et lafédérations

provincialesUWAKI Les notes et le rapport de l'atelier seront rédigés par

l'organisation hôte.

La mission aura lieu du 23 au 26 Mai 2014(Voir V Activités et calendrier)

IV. Objectifs de la mission

Dans le cadre de l’approche FACT, les informations émanant des membres sont

obtenues à travers un processus de consultation systématique qui permet à

l'organisation paysanne non seulement « de connaître » les questions et les

informations pertinentes, mais aussi de « montrer qu'elle connaît ». Cela signifie

que tout document de position ou toute proposition basée sur la méthode FACT

demeure la responsabilité légitime des membres qui représentent l’organisation

paysanne et reste crédible auprès des décideurs. Le sentiment d’appropriation

des documents de position et des propositions des membres est renforcé

lorsque l’organisation les consulte effectivement sur leurs sujets de

préoccupation.

L'approche FACT est basée sur quatre piliers: (1) Consultations; (2) Recherche

Participative (collecte et analyse de données avec le conseil d’experts); (3) Ecrire

Page 21: ATELIER DE

des propositions `SMART` et (4) cartographie du lobby et analyse des parties

prenantes.

La mise en œuvre de l’approche FACT comporte trois phases dont la phase

initiale concerne l’organisation d’un atelier préparatoire.

L’objectif principal de cette mission est donc l’organisation de l’atelier

préparatoire pour les Organisations Membres de CONAPAC.

Cet atelier préparatoire focalisera sur l'explication et l'analyse de l'approche

FACT, comparant la méthode FACT aux pratiques des organisations paysannes

participantes (et à d'autres approches méthodologiques que les organisations

participantes pourraient apporter).

L'atelier s’étalera sur 4 jours dont 3 jours de formation sur l’approche FACT,

incluant l'échange d'expériences, l'analyse et la discussion méthodologique

autour de l'approche FACT. Au 4ème (dernier) jour, les participants feront des

travaux en groupe afin de définir un plan visant à insérer et tester des approches

méthodologiques qui leur sont d’intérêt et qui rentrent dans le travail de

préparation des propositions au sein de l'organisation. Les organisations

participantes prendront directement avantage de cette formation et pourront

utiliser les acquis dans leurs activités quotidiennes.

V. Activités et Calendrier de la mission

La mission aura lieu du 22 au 25 avril 2014 selon le calendrier suivant :

Date Thèmes à traiter

Vendredi, le 23 mai 2014 MALIYASASA : Butembo – Beni - Goma

Samedi, le 24 mai 2014 MALIYASASA : Goma - Kindu

FLORENCE : Goma - Kindu

KAMBAZA : Kinshasa - Kindu

PALUKU : Kinshasa - Kindu

Dimanche, le 25 mai 2014 · Atelier pédagogique : les facilitateurs,

CONAPAC, UWAKI, quelques ONG de Kindu

· Préparation de matériel pédagogique

· Elaboration du calendrier et des horaires

· Mise au point des tous les aspects logistiques

Lundi, le 26 mai 2014 Arrivée et logement des participants

Page 22: ATELIER DE

IV. Résultats attendus

Les résultats attendus sont:

1. Avant le démarrage de l’atelier préparatoire, des présentations seront élaborées par les membres d’Uwaki et autres Organisaions Paysannes sur

a) le processus de consultations des membres, b) la collecte de

l’information et des données auprès des membres, c) la préparation des positions et des propositions, et d) enfin le lobby des propositions.

2. Les facilitateurs révisera les présentations des participants et apportera

des amendements si besoin.

3. Les expériences sur le processus de consultation des membres, de la préparation des propositions et du lobby/plaidoyer ou de la négociation

des propositions (politiques et autres) seront partagées et discutées

parmi les organisations participantes. 4. Une analyse des concepts et méthodologies exposés sera menée dans le

but de les insérer ou les adapter aux activités courantes des organisations

par rapport au plaidoyer. 5. Un plan d’action sera élaboré, indiquant les différentes étapes de la

phase pilote durant une période de 6 à 8 mois suivant l’atelier.

6. Un rapport de l’atelier sera élaboré par les facilitateurs avec des

recommandations pour le suivi de la mission 7. Plus spécifiquement Identifier avec CONAPAC l’importance et l’intérêt pour

l’approche FACT et son articulation avec les centres d’intérêts de ses

membres fédérations provinciales : a. La valeur ajoutée de l’approche par rapport à ce qui se fait déjà ;

b. Les choix des thèmes pour lesquelles le FACT sera utilisé ;

c. Les résultats escomptés de plaidoyer selon l’approche FACT.

Visite de civilité auprès des autorités politiques

Impression des documents pédagogiques

Travail de finalisation des présentations des

facilitateurs

Mardi, mercredi, jeudi et

vendredi: du 27 au 30 mai

2014

Déroulement de l’atelier

Samedi, le 31 mai 2014 Retour à Goma de MALIYASASA et FLORENCE

Mercredi, le 4 juin 2014 Retour à Kinshasa de Paluku et KAMBAZA

Page 23: ATELIER DE

Annexe 2 : Evaluation de l’atelier par les participants

N° Ce qui était bon A améliorer

1. La qualité des échanges, le contenu

de la matière et aussi la compétence

des formateurs

Le nombre des jours de l’atelier de 4

à 7 jours minimum et prochainement

le module doit être bien espacé

2. La méthodologie participative

Les facilitateurs à la hauteur de leurs

taches

L’ambiance de convivialité qui a

régner tout au long de l’atelier

Le service de protocole appréciable

La connexion superficielle de certains

travaux produits en carrefour par les

participants. Ce qui risque de pousser

certains participants à demeurer dans

des confusions

3. Le courage des organisateurs de ces

assises, du coté logistique,

intervenants, cuisine etc.

Au niveau logistique : répondre aux

nécessités des participants (savon,

l’eau, allumettes, etc., et prévoir le

per diem pour permettre à ces

derniers de payer quelque chose pour

leur structure

4. La matière a été bien dispensée et

bien maitrisée car au moins 80%

s’est montré avoir compris

Rien à signaler

5. Maitrise de la matière par les

formateurs

Le changement au sein de l’OP, du

travail de plaidoyer

Il faut encore une autre formation de

pareil

6. - Les concepts FACT (objectif du

FACT)

- Toute la matière sur la

cartographie, tableau de lobby et

les relations efficaces qu’il

renferme

- La participation de tous pour une

bonne solution basée sur les faits

pertinents et essentiels

- La combinaison des connaissances

des paysans et celles des experts

Rien à signaler

7. La maitrise de la matière et la

meilleure façon de transmettre des

formateurs (coup de chapeau aux

facilitateurs) : les concepts de

l’approche FACT très bien maitrisés

La remise à la fin de l’atelier, de

l’attestation de participation

8. - L’approche FACT : l’approche

FACT : malgré que nous avions la

notion sur l’élaboration des petits

projets mais FACT vient nous

renforcer et nous faire sortir de

l’ignorance des Etapes pour rédiger

le projet.

- Partager les expériences des

autres territoires ainsi que les

problèmes

La période de la formation pour bien

approfondir la matière, nous

proposons 5 jours au lieu de 4

- Recommandation : que la

fédération du Maniema soit

disponible pour nous

accompagner

Page 24: ATELIER DE

- La facilitation ainsi que la

participation ont été excellentes

9. Ce que nous venons d’apprendre c’est

surtout le pilier 1 qui s’intéresse à la

consultation des membres afin de les

impliquer à toutes les activités des

recherche de la trajectoire FACT. (la

transparence)

Conseiller les responsables des

structures de développement de

vouloir changer leur comportement

négatif, d’une manière ou d’une autre

d’exclure, d’écarter la population

paysanne à apporter leur pierre

d’angle du point de vue difficultés

dans les conditions de leur vie.

10. Apprentissage de l’approche FACT

surtout la connaissance des ces

piliers et les 6concepts clés : QQQC,

SMS, BPBP, SMART, CENOT et LIP.

La maitrise des facilitateurs dans la

transmission qui me permet

d’élaborer une proposition et avec

cette méthode, elle aura 85% d’être

retenue par les décideurs

Non respect de l’heure, la durée de 4

jours ne suffisent pas pour une

formation combien louable comme

celle-ci.

11. - Le contenu de la matière

- La méthodologie

- La maitrise de la matière par les

facilitateurs

- Le respect de l’heure

- La participation active des

apprenants

- Charge horaire assez épuisante

- Finesse des écritures dans le

support demandant ou exigeant un

travail des nerfs visuels.

12. - La Façon dont les formateurs

donnaient le temps de réflexion

c'est-à-dire la méthode

participative

- Quant aux matières, l’approche

FACT donne la possibilité

d’élaborer un projet de plaidoyer et

lobby dans nos milieux

- Les concepts de l’approche FACT

Le temps était limité c’est un atelier

qui devrait prendre 6 jours au lieu de

4, car il reste beaucoup à faire

13. Les 6 concepts comme QQQC, LIP,

SMS, SMART, CENOT, BPBP

La cartographie des acteurs par leur

pouvoir/intérêt dans le problème en

question

14. Pour moi, l’approche FACT m’a

beaucoup intéressé depuis le début

jusqu’à la fin y compris la

méthodologie de nos facilitateurs je

donne la cotation Très bon.

Rien à signaler

15. L’étude de l’approche FACT du début

jusqu’à la fin, la méthodologie

appliquée par les facilitateurs, la

participation active des participants,

la logistique bien assurée.

Rien à signaler

16. La bonne méthode pratiquée par les

formateurs dont nous avons tous

Rien à signaler

Page 25: ATELIER DE

assimilé l’approche FACT.

17. Pour la première fois de ma vie j’ai

appris l’Approche FACT avec ses

quatre piliers ou pièces maitresses.

Ce qui me permettra, avec tout ce

qui bouillonne dans ma tête, de

mettre en pratique dans mon

organisation lors de nos actions de

plaidoyer, toutes les connaissances

que je viens d’encaisser.

Rien à signaler

18. - La recherche participative et se

étapes en particulier et la

méthodologie FACT en général

- L’adaptation des enseignements au

niveau des participants

- La logistique adéquate et

appropriée

- Le temps accordé aux travaux a

fait que les travaux se passent en

vitesse de croisière

- Beaucoup à apprendre et peu de

temps.

19. L’approche FACT m’a beaucoup

intéressé dans le sens où cette

approche ou méthode qui montre

l’utilisation des plusieurs concepts

comme : QQQC, SMS, CENOT, LIP,

SMART

Rien à signaler

20. - La transmission de la matière par

les facilitateurs qui était approprié

- La méthodologie était participative

et inclusive

- La logistique était bonne

Faire le bon choix des participants et

partager à temps les TDR afin que les

derniers comprennent ce qu’ils

viennent faire ou l’objectif de la

réunion

21. - La méthodologie basée sur

plusieurs exercices

- La logistique

- Compte tenu de l’importance de

l’approche FACT dans le plaidoyer il

y a lieu d’augmenter le nombre de

jours de l’atelier

- Améliorer le processus de sélection

des délégués des OP et autres

leaders paysans.

22. L’approche FACT en travers ses 4

piliers

Logistique insuffisant (pas de tea

shirt et chapeau pour la visibilité, etc.

23. Cet atelier vient de tomber à juste

mesure et au moment opportun

suivant la problématique que

connaissent les OP et/ou les ONGD en

matière de plaidoyer et lobbying.

Vraiment l’approche FACT vient

enrichir et combler quelques lacunes

dans la mise en œuvre

d’encadrement des OP.

Il faut tout simplement prévoir le

module de formation ensemble avec

le cahier d’exercices pour faciliter la

compréhension.

24. - La méthodologie d’enseignement

basée sur les pratiques et

simulation à travers les exercices

- La constitution du vrai problème

en incluant toutes les parties

Rien à signaler

Page 26: ATELIER DE

prenantes ainsi que les membres

des associations paysannes du

début à la fin c'est-à-dire à tous

les 4 piliers de FACT.

Annexe 3 : Rapport de l’atelier préparatoire de l’approche FACT organisé à

Kindu du 26 au 29 juin 2014

INTRODUCTION

Le vingt- sixième jour du mois de mai 2014 est une journée restée mémorable

pour la jeune fédération provinciale des Producteurs Agricoles en naissance au Maniema.

Page 27: ATELIER DE

Un atelier réunissant des représentants des OP de la plus grande partie du territoire

provincial a ouvert ses portes à Kindu, dans la salle polyvalente dénommée BARZA DES

ONGDs( salle de réunion du Collectif Régional des ONG de Développement- MANIEMA)

avec la facilitation des consultants venus de GOMA et de BENI en présence de la

délégation de la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles venue de Kinshasa,

en l'occurrence le Président et le Secrétaire Exécutif.

Trente-trois participants dont 7 femmes ont pris part active à cet atelier de quatre

jours qui a commencé le 26 pour se clôturer le 29 mai avec une implication du

Gouvernement provincial du Maniema à travers son Ministère de l'Agriculture et du

Développement rural et de ses deux divisions techniques.

Cet atelier appuyé financièrement par le Fonds International pour le

Développement de l'Agriculture( FIDA en sigle),a eu également le mérite de réunir une

dizaine des organisations travaillant comme Prestataires responsables des activités des

bassins dans le programme intégré de relance de l'Agriculture au Maniema( PIRAM),

lequel programme est également financé par le même Bailleur.

Ci- dessous, le déroulement détaillé des activités tout au long de ces quatre jours

de travail intense avec une excellente participation des délégués venus de plusieurs coins

de la province dont les territoires de KASONGO, KABAMBARE, KIBOMBO, PANGI, KAILO

et de la ville de Kindu et ses interlands.

TRAVAUX DU JOUR I

0. CEREMONIE D'OUVERTURE

L'atelier de renforcement des capacités de plaidoyer des leaders des OP du

Maniema a démarré par une cérémonie solennelle d'ouverture organisée de 9h04' à

10h00' avec comme éléments constitutifs les temps forts ci-après:

1. MOT DE UWAKI-MANIEMA

Un mot de bienvenue a été prononcé par Mme KADY KASAKARUME, Secrétaire Exécutive

de UWAKI-MANIEMA et membre du Conseil 'Administration de la CONAPAC(

Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo). Sa brève allocution a

consisté non seulement à remercier Son Excellence Monsieur le Ministre Provincial de

l'Agriculture et Développement rural pour avoir accepté de sacrifier de son temps pour

arriver au lieu de la rencontre afin d'ouvrir ledit atelier mais aussi à remercier tous les

participants, particulièrement ceux venant des territoires, pour leur courage et

l'abnégation malgré les tâches innombrables et les déplacements pénibles et périlleux

vue l'état des routes. Dans la même allocution, Mme KADY a aussi loué la ténacité de

l'équipe des facilitateurs venue du Nord Kivu et la délégation de CONAPAC venue de

Kinshasa pour leur omniprésence partout où se fait encore sentir le besoin d'émergence

d'un mouvement paysan comme cela est le cas pour le Maniema.

Tout en souhaitant la bienvenue et un bon séjour à Kindu aux uns et aux autres, elle a,

avant de céder la parole au Président du Conseil d'Administration(PCA) de la CONAPAC,

désiré voir cet atelier commencer et se terminer dans un climat de paix et de cohésion

entre toutes les parties prenantes.

2. MOT DU PCA DE LA CONAPAC

Page 28: ATELIER DE

Monsieur MATHUSALEM PALUKU MIVIMBA, Président du Conseil d'Administration

de la CONAPAC ,a pris la parole pour placer son mot à l'occasion de l'ouverture solennelle

de cet atelier de renforcement des capacités de plaidoyer des leaders des OP. L'essentiel

de son message a tourné autour des principaux points ci- après: Il a d'abord remercié

S.E Mr le Ministre de l'Agriculture pour sa disponibilité en acceptant d'ouvrir

personnellement cette rencontre de très grande importance, cela en dépit de ses

multiples charges d'Etat. Il a aussi remercié tous les participants, plus spécialement ceux

venus des territoires lointains pour l'acceptation de l'invitation , ce qui est un témoignage

éloquent de leur souci et leur attachement à la cause paysanne. Il a ensuite procédé à

une présentation sommaire de la structure CONAPAC( son organisation, son

fonctionnement, ses stratégies, sa vision, sa mission...). A cette étape de son allocution,

le Président de CONAPAC a dressé aussi un état de lieu du mouvement paysan dans la

province du Maniema avant de présenter les objectifs de cet atelier tendant à

l'émergence d'une fédération des producteurs agricoles suffisamment outillés en matière

de plaidoyer. Enfin, tout en remerciant les partenaires financiers et techniques FIDA et

AGRITERRA, il a , au nom de tout le conseil d'Administration, souhaité une bonne

application à tous les participants.

3. MOT D'OUVERTURE PAR S.E Mr le MINAGRIDRAL

Prenant la parole, S.E Mr le Ministre provincial de l'Agriculture et Développement

rural a, de prime abord, remercié CONAPAC et UWAKI-MANIEMA, coorganisateurs de

l'atelier, d'avoir impliqué leur ministère de tutelle pour ouvrir solennellement cette

rencontre et AGRITERRA et FIDA d'avoir accepté de soutenir techniquement et

financièrement cette activité de grande importance dans la province du Maniema. Il a

aussi souhaité la bienvenue à Kindu à la délégation des facilitateurs venus de Goma,

BENI et Kinshasa ainsi qu'aux différents représentants des organisations paysannes

venus de l'intérieur de la province du Maniema. Tout en annonçant que l'année 2014 a

été décrétée par les Nations Unies comme étant une année de l'Agriculture familiale,

cette agriculture dont l'essor est freiné par différents facteurs dont essentiellement la

déficience d'accompagnement des paysans, S.E Mr le Ministre a invité les participants à

demeurer attentifs et assidus aux matières qui seront développées tout au long de

l'atelier en vue de renforcer effectivement leurs capacités et arriver ainsi à bien

accompagner les paysans du Maniema dont le retard dans la structuration et dans le

plaidoyer n'est à cacher comparativement aux paysans d'autres provinces et d'autres

pays qui sont déjà très bien organisés et très engagés dans le développement

économique des ménages et des entités locales. C'est à ces mots qu'il a ouvert

solennellement cet atelier de quatre jours organisé dans la salle polyvalente du CRONGD-

MANIEMA nommée Barza des ONGDs.

Aussitôt après, les participants ont procédé tour à tour à une présentation ou une

identification nominale afin de se faire connaître aux autres participants et à l'autorité

venue pour la circonstance.

Un cocktail a été offert à tous les participants et invités de marque pour sceller la fin de

cette brève cérémonie qui a pris exactement une heure avant de céder la place au

déroulement proprement dit de l'atelier ayant été caractérisé, dans sa phase

introductive, par les étapes suivantes:

La présentation des dispositions logistiques et pratiques de l'atelier,

L’élaboration du code de conduite

L’organisation du village/groupe des participants

La présentation des participants.

Page 29: ATELIER DE

a) DISPOSITIONS PRATIQUES ET LOGISTIQUES DE L'ATELIER

Le Secrétaire Exécutif de la CONAPAC qui a présenté cette plage a commencé par

rabâcher les idées maîtresses contenues dans les différentes allocutions suivies pendant

la cérémonie d'ouverture notamment les défis de relance de l'agriculture au Maniema, la

nécessité d'une solidarité dans la réclamation des droits des paysans et la nécessité

d'une bonne restitution à la base de toutes les notions de l'atelier qui vient de démarrer.

Il a loué la compétence des facilitateurs FACT venus du Nord- Kivu tout en rappelant aux

participants qu'ils auront l'obligation de monter chacun un projet de plaidoyer à l'issue de

cet atelier; d'où la nécessité de suivre attentivement les matières qui seront

développées.

Il a, ensuite, insisté sur les défis techniques et financiers de l'atelier qui ont limité

la représentation de chaque organisation invitée à une seule personne . Pour ce faire, il a

procédé à un appel nominal de chaque organisation invitée afin de se rendre compte des

structures présentes et celles qui ne sont pas encore arrivées. Le constat a été très

positif étant donné que c'est une seule organisation de SALAMABILA, en territoire de

Kabambare , qui n'était pas encore dans la salle à cette heure- là, son délégué étant déjà

en route vers Kindu.

Le Secrétaire Exécutif de la CONAPAC a également passé en revue les conditions

logistiques d'organisation de l'atelier( logement des participants venant des territoires,

aspect des remboursements des frais de transport, les dispositions pour le repas du soir,

etc)

C'est après la présentation de ces dispositions logistiques et pratiques de l'atelier

que l'un des deux facilitateurs a pris la parole pour présenter en détails l'agenda prévu

pour la première journée de travail dont une partie était déjà entamée. A ce sujet, un

des participants a souhaité que soit harmonisée et uniformisée l'heure mentionnée sur

l'invitation(16 h30') par rapport à celle de l'agenda(17h30'). Le petit débat autour de

cette question a poussé tous les participants et facilitateurs à s'accorder de terminer les

travaux de chaque journée à 17 h30 compte tenu du volume des matières à traiter.

b) CODE DE CONDUITE

Sous la modération du Facilitateur, quelques normes ont été élaborées pieds par les

participants pour régir la rencontre pendant les quatre jours, notamment:

Le respect des temps impartis à chaque activité

La demande et l'obtention de la parole avant de parler

La mise des téléphones sous vibreur pendant les travaux

La tolérance (respect des avis et opinions des uns et des autres), ...

c) CHOIX DU CHEF DE VILLAGE

Mme YVONNE RISASI TAMASHA a été choisie à l'unanimité comme Chef du village alors

que Mr BALENGESILA BRAHIMU EMMANUEL de Kabambare a été plébiscité Chef de

village adjoint chargé essentiellement de la réglementation de temps.

d) PRESENTATION DES PARTICIPANTS

Le Facilitateur a préparé les participants à une forme de présentation

prévue à la page 20 du cahier des exercices, document qui a été remis à chacun des

participants. Dix minutes ont été accordées aux participants qui se sont tous librement

Page 30: ATELIER DE

constitués en couples pour faire connaissance chacun de l'autre et présenter son

partenaire à l'assemblée tout en déterminant le nom, l'organisation, le lieu d'origine, ce

qui fait la fierté du partenaire présenté, quelle personne de prédilection aimerait

rencontrer le partenaire et enfin ce qu'il voudrait éliminer de la terre. Ce tour de table a

été fait en binôme et avec succès par tous les participants sous les applaudissements à

chaque présentation.

Et c'est seulement après cette présentation des participants qu'un des deux

facilitateurs a introduit le 1èr module de cet atelier préparatoire au FACT, un module

donnant des notions générales sur le FACT.

I. GENERALITES SUR LE FACT

1. DEFINITION DU FACT (Par le Facilitateur MALIYASASA)

Le FACT ( Farmer's Advocacy Consultation Tools) a été défini sommairement

comme une méthodologie basée sur les consultations des membres et les conseils des

experts afin que l'organisation puisse avoir une meilleure compréhension des problèmes

afin de préparer des bonnes propositions ou positions, des bons programmes, des bons

plans stratégiques, programmes, projets, ... Autrement dit, il s'agit simplement d'un outil

Page 31: ATELIER DE

à utiliser pour faire le plaidoyer en faveur des Agriculteurs, des producteurs agricoles.

Cette approche correspond à ce que l'on appelait dans le temps "Processus de Génération

Participative des Propositions"( P.G.P.P).

Le facilitateur a souligné que le présent atelier est une première étape du

trajectoire FACT . La deuxième étape sera consacrée à la mise en pratique des notions

apprises à travers l'application ou la conduite du plan de plaidoyer à élaborer à la fin de

cette rencontre et la troisième étape portera sur la présentation des résultats et des

contraintes rencontrées lors de la pratique sur terrain.

L'esquisse de ces grandes étapes a poussé le facilitateur à donner sommaire le

plan global de l'atelier.

2. CONTENU DU FACT

Le facilitateur a permis à tous les participants d'avoir à l'esprit que le contenu de

la formation est ventilé dans les six grands points suivants:

- L'introduction sur le FACT

- La consultation avec les membres

- La recherche participative

- L'élaboration et la formulation des propositions SMART

- Le lobbying et plaidoyer

- La planification de la phase de suivi.

Couronnée des échanges et clarifications subséquentes aux questions posées par

les participants, cette étape a frayé la voie au premier exercice pratique que les

participants étaient appelés à traiter en groupes selon qu'ils sont venus d'un même

territoire. Les Cinq groupes constitués (KABAMBARE, KASONGO, PANGI, KIBOMBO et

KAILO ) ont été appelés à donner chacun une expérience de plaidoyer déjà mené par une

des organisations dans l'entité concernée tout en décrivant comment cela s'est fait, les

différentes étapes de ce plaidoyer, avec qui, etc.

Soixante minutes ont été accordées aux groupes de travail pour cet exercice. Les

travaux ont été très interactifs dans les groupes si bien que le temps imparti a même été

légèrement dépassé entraînant ainsi la survenue de la pause- repas dans l'intervalle de

14h00' à 15 h00'. La reprise a été marquée non pas par la mise en commun des résultats

de l'exercice effectué en groupes avant la pause mais plutôt par quelques exposés se

rapportant à l'agenda du jour.

3. INTRODUCTION A L'APPROCHE FACT

L'objectif du FACT, a insisté le facilitateur, est de permettre une préparation fouillée et

réaliste des bonnes propositions ou positions.

Et pour qu'une proposition soit qualifiée de "bonne proposition", elle doit être:

Légitime et responsable( envers les membres et auprès des partenaires

auxquels elle sera présentée);

Informée ( c'est- à- dire bien informée)

Pertinente.

Plusieurs explications ont été données par le facilitateur par rapport à ce premier

concept dit" "L.I.P."

Page 32: ATELIER DE

PILIERS DU FACT:

Il y a quatre piliers dans le processus FACT, à savoir:

La consultation des membres

La recherche participative,

L’élaboration d'une bonne proposition SMART

L’analyse des acteurs et la cartographie du lobby.

POURQUOI UTILISER LE FACT ?

L'approche FACT permet que:

Ceux qui parlent au nom des paysans soient réellement mandatés par eux et

qu'ils aient préalablement reçu les désidératas, les problèmes qui nécessitent une

solution.

La base, la communauté soit d'abord consultée pour une bonne participation à

venir à la solution.

L'introduction à l'approche FACT, ainsi présentée, a permis alors au premier facilitateur,

conscient d'une compréhension assez élémentaire de cette nouvelle approche FACT par

les participants, d'orienter ces derniers à exprimer pendant quelques minutes leurs

attentes par rapport à l'atelier de formation.

Le dépouillement participatif de ces attentes a donné lieu à ce qui suit:

Maîtriser l'approche FACT pour une bonne restitution dans les organisations

paysannes,

Connaître en profondeur et largement l'approche FACT,

Etre capable de conduire un bon plaidoyer paysan,

Etre suffisamment outillé pour l'élaboration d'une bonne proposition,

Devenir capable de renforcer les capacités des OP

Etre capable d'élaborer un bon projet de lobbying et plaidoyer.

II. CONSULTATIONS DANS LE PROCESSUS FACT

(Par la Facilitatrice FLORENCE)

Les consultations des membres sont faites pour trois buts:

Pour identifier/ définir la question à aborder par l'organisation

Pour collecter l'information afin de préparer les bonnes propositions, des positions

Pour obtenir un retour d'informations favorables à ce que l'on veut faire.

De manière très interactive avec les participants, la facilitatrice a orienté les réflexions

sur quelques questions telles que:

Comment une OP peut- elle effectuer des consultations?

Page 33: ATELIER DE

Soit lors des réunions habituelles, ordinairement ou périodiquement tenues avec

les membres

Soit lors des réunions spécialement organisées pour mener ces consultations

Soit encore directement avec les membres( par enquêtes, ...)

Quel niveau de détails une consultation peut- elle avoir ?

Cela dépend soit des besoins, soit des structures organisationnelles, soit encore en

fonction du temps dont on dispose et des ressources disponibles.

En plus, les consultations peuvent être réalisées soit pour un membre individuel, soit

pour tout groupe (élus/leaders au niveau du village), soit encore pour tout groupe au

niveau national.

ETAPES D'UNE CONSULTATION:

A cette étape de l'exposé, la facilitatrice a posé plusieurs questions auxquelles des

réponses ont été réservées par différents participants notamment: Qu'entend- on par

Consultation? Quoi consulter? Qui consulter? Quand consulter? Comment cela sera- t- il

fait?

Les réponses avancées par les participants ont clairement été résumées par la

facilitatrice en montrant que

La question "Quoi?" renvoie aux objectifs de la consultation,

La question" Qui?" renvoie au groupe cible,

La question "Quand?" renvoie au délai et

La question "Comment§" ramène aux stratégies et méthodologies.

Toutes ces questions ont été résumées en un concept" Q.Q.Q.Comment", concept

renvoyant à l'opération de planification dans le processus FACT.

Cette étape de planification est suivie par celle du travail proprement dit de la

consultation des membres conformément à une méthodologie choisie. Cette consultation

se fait à travers l'enregistrement des informations/données, la mise en ordre de ces

informations, ainsi que le traitement des résultats de ces consultations.

Ces différentes étapes se résument par un deuxième Concept dit "CENOT",

c'est- à- dire :

Consulter les membres

Enregistrer les résultats

Ordonner les informations

Traiter les informations.

Cet exposé a suscité plusieurs interrogations de la part des participants qui, de

temps en temps, essayaient soit de confronter ce concept CENOT à celui de

QQQComment, soit de confronter les exigences FACT sur la consultation à leurs

habitudes ou expériences courantes dans leurs Organisations paysannes. Des débats

se sont même soulevés autour des organes des Oragnisations Paysannes qui,

normalement, devraient avoir la tâche de mener des consultations comme leur

attribution à part entière.

Page 34: ATELIER DE

Tous ces échanges ont abouti à la conclusion selon laquelle dans une OP, toutes ces

consultations doivent se faire de manière participative depuis la planification jusqu'à la

restitution des résultats des consultations en passant par le travail de consultation

proprement dit.

Plusieurs échanges ont accompagné cette plage avant de passer à l'exercice de jeu de

rôle dans les 3 cabarets (ou Nganda en langue locale) que les groupes respectifs des

participants étaient invités à visiter pour écouter les explications des présentateurs

relatant leurs propres expériences dans la conduite des consultations, une façon

d'amener les autres à critiquer cette façon de mener les consultations en se référant au

processus FACT( Cfr pages 37, 38, 39 du cahier d'exercices du participant).

Soixante minutes ont été accordées à cet exercice qui a regroupé les participants

autour de 3 cabarets (ou Nganda en langue locale) dénommés KASONGO, KIBOMBO et

KAILO.

Toutefois, les réflexions en groupes se sont prolongées vu leur intérêt et cela jusqu'à

l'arrêt des travaux de la journée intervenu à 17 h 36', la mise en commun ayant été

renvoyée au deuxième jour de l'atelier.

TRAVAUX DU JOUR II ( LE 27 MAI 2014)

Cette deuxième journée des travaux a démarré à 9 h00' par une prière suivie de

la revue et des commentaires sur l'agenda de la journée. Cette prospection des activités

de la deuxième journée a cédé sa place à l'évaluation de la première journée des travaux

ainsi qu'à une récapitulation des connaissances emmagasinées au premier jour.

Au sujet de l'évaluation, elle s'est basée sur 5 paramètres clés à savoir:

- Au point de vue Facilitation: Tous les deux facilitateurs ont été jugés vraiment à la

hauteur de leur tâche. Il leur a été reproché seulement une vitesse de croisière dans la

projection des plages sur le retro- projecteur, aspect ayant été motivé par les

facilitateurs qui se sont appuyés sur le fait qu'un module en soft est disponible en plus du

cahier d'exercices des participants où se trouvent certaines matières présentées.

- Au point de vue méthodologique, ce sont des fleurs qui ont encore été jetées à

l'équipe de la facilitation de l'atelier car il n'y avait presque rien à reprocher.

- Sur le plan logistique, C'est une très bonne cotation qui a été avancée

(documentation, eau, repas bien préparés, dispositions de logement, salle,...)

- En matière de participation: Environ 78% des participants étaient très actifs, les

autres étant ainsi invités à améliorer sensiblement leurs interventions et interactions tout

au long de l'atelier.

- Enfin, sur les points à améliorer, il a été noté notamment le non respect du temps

pendant le déroulement des travaux surtout avec les cérémonies d'ouverture avec les

autorités. Il a été également noté la vitesse des facilitateurs dans la présentation de

certaines parties des modules.

Dans la récapitulation, les participants ont été accompagnés, par

brainstorming, à passer en revue toutes les matières développées au cours de la

première journée de travail.

Page 35: ATELIER DE

Après cet exercice, une pause a été accordée pour le petit- déjeuner consommé

en 36' avant de passer ensuite à la plénière pour la mise en commun des résultats du jeu

de conseil sur la consultation dans les cabarets.

RAPPORTS ET CONTRIBUTONS SUR LES JEUX DE CONSEIL

1. CABARET KIBOMBO

Le présentateur a expliqué aux visiteurs de son cabaret le problème de faible

production agricole dans le territoire de Kibombo en mettant en exergue une des causes

essentielles à savoir la dégénérescence des semences. L'association du présentateur s'est

basée sur un constat relevé dans un rapport d'enquête menée initialement par CARE

International évoquant le problème de dégénérescence des semences à Kibombo. Sur

base de cela, l'OP du présentateur a sollicité des semences à CARE et les a obtenues et

distribuées aux membres.

Les visiteurs qui sont arrivés dans ce cabaret ont formulé quelques remarques

notamment:

- le manque de contact avec la base ; donc pas de consultation effective avec la base (le

problème ayant été identifié au bureau du secrétariat exécutif sur base d'une étude

documentaire)

- Toujours dans le sens de déceler les écarts entre l'exemple et la méthodologie FACT en

matière de consultation, il a été relevé le manque de retour de l'information à la base.

2. CABARET KASONGO

Dans ce cabaret, le problème central présenté par le présentateur était la diminution de

la production agricole dans les ménages de Kasongo.

Et, après échange dans le groupe et en plénière, il a été relevé un seul écart par rapport

à cet exemple: c'est le manque de retour auprès des membres pour validation des

données et pour le feedback des dispositions arrêtées ou des options levées à l'issue du

plaidoyer.

3. CABARET KAILO

Problème soulevé: Difficulté d'accès à la terre par les paysans

Principaux écarts entre l'exemple du groupe et la méthodologie FACT de

consultation: - Non pertinence du problème

o Pas de bonnes informations

o Pas de feedback

o Pas de planification de la consultation

Comment combler ces écarts?

- Atteindre tous les membres dans tous les villages pour avoir des informations

beaucoup plus fiables et pour le feedback

- Il faut bien planifier la consultation (QQQ.Comment).

Page 36: ATELIER DE

A l'issue de cet exercice qui a été couronné des grands applaudissements, les

participants ont été ensuite répartis en 5 groupes territoriaux afin de dessiner le croquis

des différentes étapes de la consultation.

Quarante- cinq minutes ont suffi pour que les membres apprêtent leurs croquis

respectifs. Ils ont ensuite affiché leurs croquis à différents murs de la salle et ont observé

de façon rotative et au gré de chaque participant ces différents croquis. Des

commentaires ont été faits sur les points forts de cet exercice par les uns et les autres

après avoir écouté les explications fournies par le responsable de chaque groupe de

travail.

Dans les échanges qui s'en sont suivis, à l'unanimité, les participants ont trouvé

que c'était une façon de pratiquer les théories apprises. Ensuite, ces croquis ont tous

clairement montré qu'il n'y a pas de techniciens ou de grands connaisseurs exclusifs dans

une consultation. Cette étape requiert de se référer à la documentation , aux expériences

des autres, aux connaissances des membres et des non membres, etc.

Cette plénière a cédé la place à un autre exercice se trouvant dans le cahier des

exercices des participants à la page 44. Chaque participant a répondu individuellement

aux différentes questions en 7 minutes et puis la facilitatrice a dirigé les échanges en

prenant les réponses des participants par rapport aux différentes questions que voici:

Quelle chose de nouveau est découverte ? Quelque chose à ne pas Oublier? Points à

vérifier dans le manuel? Question à poser?

III. RECHERCHE PARTICIPATIVE (Par Mr MALIYASASA)

Les buts de la collecte d'information et des données

Il a été insisté qu'il existe trois principaux buts de la collecte des données et des

informations:

Savoir, c'est- à- dire s'assurer que la proposition à préparer est basée sur des

faits et des informations réels

Montrer/ Démontrer que vous savez: c'est être capable de montrer que votre

proposition est basée sur une fondation solide en terme d'argument.

Proposer une bonne solution.

Ces trois buts se résument dans le concept S.M.S (Savoir Montrer que vous Savez).

Pourquoi les op ont elles besoin de collecter des données destinées à préparer

une proposition ou position?

Par brainstorming, les participants ont répondu à tour de rôle que la collecte des

données par les organisations paysannes, c'est pour:

Actualiser les données anciennes

Fiabiliser les informations et corriger les erreurs

Contextualiser les solutions préconisées

Vérifier la pertinence des informations( savoir si elles sont réelles, adaptées,

appropriées, nécessaires, ...)

Page 37: ATELIER DE

Quel type d'information serait-il nécessaire de collecter par une organisation?

C'est notamment:

les problèmes des membres

les problèmes considérés comme prioritaires, très grands, qui ont trait à l'intérêt

de la communauté ( faible productivité agricole par exemple).

Quelle peuvent être les sources des données des informations?

Il existe plusieurs sources dont:

Les membres

Les leaders/ Personnes influentes du milieu

Les services étatiques de tutelle.

Toutes ces questions entraînent une bonne application du concept LIP- Bon et Bien .

Voies de collecte d'informations pour préparer des propositions

Les participants ont donné leurs opinions et expériences à ce sujet sur comment

leurs OP collectent habituellement l'information requise pour préparer une proposition ou

position. Leurs idées ont tourné autour des voies telles que :

Les réunions

Les enquêtes.

Il a été ainsi résumé que cette méthodologie est basée sur la recherche

participative et l'organisation essaie de ce fait de lier les connaissances des paysans aux

connaissances des experts.

Etapes d'une recherche participative

Il y a 5 principales étapes dans la recherche participative à savoir:

Définir la méthodologie( Q.Q.Q.Comment)

La collecte de l'information auprès des membres (CENOT)

L'analyse de l'information par les experts et la recherche par eux des sources

supplémentaires

La formulation des conclusions ( liées aux solutions à un certain problème) et leur

présentation aux membres pour un retour de l'information définissant ce qui est

finalement proposé ou les arguments

Le feedback/ la validation du fond et de la forme de la proposition passés par les

membres.

Toutes ces étapes forment donc un cycle qui va de la définition de la méthodologie

au feedback en passant par la collecte des données et la consultation des membres,

l'étude documentaire par les experts, les conclusions et l'élaboration du premier draft de

la proposition ainsi que la réaction des membres.

Après beaucoup d'échanges sur la recherche participative et même la notion

d'Organisation Paysanne dont les membres des organes directeurs sont nécessairement

des paysans et non des experts, il a été constitué trois autres cabarets afin de faire des

réflexions sur les expériences des participants en matière de recherche participative.

Page 38: ATELIER DE

Près d'une heure était consacrée à cet exercice en groupes dont la mise en

commun est intervenue à partir de 13 h02' sous la facilitation de la facilitatrice Florence.

Voici un aperçu des résultats des groupes:

I. GROUPE DE KAILO:

Problème traité: Difficultés d'accès à la terre par les paysans

Ecarts dans la recherche:

- Il n'y a pas eu d'association/implication des experts dans la recherche et la

collecte des données

- Il n'y a pas eu maîtrise des informations sur les étendues qu'occupent les

concessionnaires, le nombre de concessions dans tout le territoire, le nombre des

nécessiteux qui manquent de terres arables, le nombre de terres accaparées, etc.

Donc les informations sont incomplètes.

- Il apparaît en plus que ce groupe n'a pas fait une planification réaliste et

participative( QQQComment).

Comment combler ces écarts:

- Il faut associer les experts

- Il faut faire des enquêtes

- Il faut informer la population sur la législation et la réglementation foncière au

pays

- Il faut respecter toutes les étapes de la recherche participative( RP)

- Il faut systématiser la recherche participative

- Il faut étudier comment impliquer les autorités , si possible.

II. GROUPE DE KIBOMBO:

Problème: Dégénérescence des semences

Ecarts:

- Manque de recours à l'expert

- Pas de feedback

Conseils :

- Il faut savoir respecter toutes les étapes de la Recherche Participative

- Il faut toujours faire le feedback

- Il faut toujours associer les experts en cette matière des semences( notamment

le SENASEM, les centres de recherche, etc)

Page 39: ATELIER DE

III. GROUPE DE PANGI:

Problème: Insécurité alimentaire/spécifiquement la malnutrition

Ecarts:

- Mauvais enregistrement des données et confusion manifeste ne facilitant pas

clairement la perception du problème majeur auquel on doit chercher une

solution.

- Pas de spécificités observées

- Pas de diversification de sources de recherche( Enquêtes basées sur les

documents des tiers et non sur la consultation des membres.

Conseils:

- Il faut bien identifier le vrai problème

- Il faut mener une enquête participative

- Il faut prioriser le problème central.

Dans cinquante minutes après cette mise en commun, un autre travail en groupes

a été lancé avec la constitution de trois autres groupes formés de façon aléatoire. Le

travail à effectuer a consisté, cette fois- ci, à rédiger une proposition SMART sur base

d'un problème librement identifié par les membres de chaque groupe et dans le respect

de toutes les étapes de la recherche participative.

La pause- repas est intervenue au terme des travaux en équipes et la plénière a

démarré juste après avec les présentations respectives des trois groupes.

EXERCICES SUR DES PROPOSITIONS SMART

GROUPE 3

Problème: La mosaïque de manioc dans le territoire de Kibombo

1ère étape: Contacts avec le service étatique(ITAPEL), les écoles techniques( ISP, ITPK),

les producteurs agricoles, etc

2è étape: Descente sur terrain avec des questions d'interview( pour chercher à savoir

comment la maladie a commencé, comment elle évolue dans le temps et dans l'espace),

pour faire une observation directe de la situation, la prise des photos, ...

3è étape: Etude documentaire par les experts:

C'est l'Observation documentaire des signes de maladie et d'autres caractéristiques et

conséquences( présence des tâches jaunes sur les feuilles qui se recroquevillent et la

présence des mouches blanches, ...)

4è étape: Solutions:

- Arracher les plantes attaquées et nettoyer les outils aratoires utilisés

- Utiliser les matériels sains

Page 40: ATELIER DE

- Introduire des variétés résistantes( liyayi, mayombe, etc)

5è étape: Tenue/ Organisation des réunions avec les membres pour la restitution et

validation des propositions exprimées à la 4è étape

6è étape: Recherche des boutures saines de manioc au niveau de territoires voisins qui

en disposent notamment à Kasongo chez UWAKI, CARITAS,...

Dans les échanges en plénière, il a été proposé à ce groupe une bonne documentation

des informations/données. Cela est très important car il se pourrait qu'il y ait déjà eu des

études autour de la même problématique et éventuellement des intervenants ayant

initialement tenté de résoudre ce problème.

GROUPE 1:

Problème: Epizooties des chèvres à Kibombo( Recherche participative)

ETAPES:

1. Définir la méthodologie QQQComment, c'est-à- dire

- Déterminer d'abord le but de la recherche participative qui est de Mettre fin

aux pertes des chèvres suite aux épizooties

- Définir qui sera contacté (les experts vétérinaires et membres des centres de

recherches spécialisés, etc)

- Déterminer le temps( Immédiatement vu l'urgence qui s'impose)

- Planifier matériellement et techniquement la descente sur terrain.

2. Préparer un questionnaire d'enquête( experts et membres) en vue de savoir: - le

nombre des ménages affectés par ces épizooties

Le nombre de chèvres mortes jusque- là de suite de ces épizooties

déterminer l'espèce essentiellement touchée ( mouton ou chèvre)

Estimer la cause probable de cette mortalité( symptômes lors du décès,

examens de laboratoires effectués, etc)

Après enregistrement des données, le Secrétaire Exécutif ordonne et traite les

informations/données recueillies.

3. Analyse des données par les experts en s'appuyant aux services scientifiques( pour

trouver des causes réelles)

4. Les dispositions pratiques en terme de conclusion par les experts( soit la vaccination,

soit la mise en quarantaine des animaux malades, soit la suspension de la consommation

des bêtes mortes, etc)

5. Feedback pour la validation : c'est-à- dire le retour aux membres, et la vérification de

l'état d'épizooties

Page 41: ATELIER DE

6. On remonte au Secrétariat exécutif/Conseil d'Administration pour l'établissement du

document définitif ou de la proposition à soumettre aux décideurs/bailleurs/Président.

GROUPE II

Problème: Le non- accès à la terre arable par les paysans

Etapes:

1.- Quoi? : Non accès à la terre

- Qui? : Les paysans, les notables, les experts, les leaders, les communautés,

et autres alliés

- Quand? Pendant les réunions, à travers les enquêtes, interviews, les travaux

de routine, les descentes sur terrain, les rencontres statutaires, ..

2. - Collecte des informations auprès des membres:

- Consulter les membres lors des descentes sur terrain

- Enregistrer les résultats et les documenter à travers différents

rapports

- Valider les informations par toutes les parties prenantes

- Analyser, traiter et ordonner les informations.

3. Etude documentaire par les experts internes et externes

4. Identification des solutions possibles et leur soumission aux membres pour

augmenter et argumenter les amendements

5. Validation des documents traités par les membres

6. Elaboration de la proposition finale et la restitution à la base.

A l'issue de toutes ces trois présentations, les participants ont ouvertement exprimé leur

satisfaction du fait qu'ils ont reconnu que jusqu'avant la tenue de cet atelier, beaucoup

travaillaient encore vaille que vaille sans respecter les différentes étapes d'une recherche

participative. Beaucoup de fleurs ont alors été encore jetées sur l'équipe de facilitation

pour leur méthode participative au cours de cet atelier .

Avant de clôturer les travaux de cette deuxième journée, chaque participant a été invité

à recourir à la page 60 de son cahier d'exercices afin de répondre rapidement aux 4

questions clés en rapport, cette fois- ci, avec le pilier de la recherche participative (Quoi

de nouveau, quelque chose à ne pas oublier, Quels points nécessitent d'être encore

vérifiés dans le Manuel et Questions à poser?).

Les réponses ont été partagées par brainstorming sous la facilitation de la facilitatrice et

la séance a été levée à 17 h30'.

JOUR III ( LE 28 MAI 2014)

La journée a démarré à 9h05'par une prière , puis la présentation de l'agenda du

jour, les échanges à propos et puis la récapitulation des matières vues le jour précédent.

Page 42: ATELIER DE

Cette étape introductive a été suivie de l’exposé sur un autre pilier du processus FACT, à

savoir :

LA FORMULATION DES POSITIONS ET DES PROPOSITIONS DANS L'APPROCHE

FACT (Par FLORENCE)

La formulation des positions et des propositions est le 3è pilier de l'approche

FACT. Les positions et les propositions sont des instruments pour transmettre les

problèmes des membres aux différents décideurs dans les buts: - d'influencer les

décisions des autorités, du secteur privé, des ONGDs, de la société civile, des

organisations paysannes partenaires, etc

- d'informer et sensibiliser les opinions sur certaines questions et certains problèmes.

En général, le but final est de transmettre des problèmes tout en proposant des

solutions et tout en retransmettant et restituant ces solutions aux membres.

En effet, la formulation, c'est la définition d'une position, ou proposition à préparer ou à

élaborer pour l'adresser au décideur.

Dans ce processus, il y a deux grandes étapes:

1. Il faut d'abord définir le sujet: dire pourquoi l'OP a- t- elle besoin de préparer une

position ou une proposition.

Beaucoup de questions ont été posées par les participants pour déceler la

différence nette entre la position et la proposition.

En effet, il a été noté qu'à travers la proposition, on fait connaître ce qu'on veut

atteindre, un ensemble de solutions préconisées, envisagées face à un problème( =

cahier des charges en langage courant). Mais la position a été considérée comme un

point de vue, une opinion qu'on doit toujours garder face à un problème.

2. Ensuite, il faut définir le public cible et l'analyser:

- Qu'espère réaliser l'O.P. avec la position ou la proposition?

- Où est- ce que la position ou la proposition fera-t-elle objet de lobby ( Où sera- elle

présentée?)

-Quand est- ce que la position ou la proposition sera- elle- présentée?

- Que contient spécialement la position ou la proposition ? ( D'abord les problèmes

rencontrés, puis les solutions spécifiques proposées pour répondre au problème soulevé).

METHODES DE PREPARATION DES PROPOSITIONS SMART (par Florence)

La facilitatrice a sommairement expliqué les caractères devant accompagner la

préparation et l'élaboration des propositions.

Spécifique Propose quelque chose de spécifique que l'organisation souhaiterait

voir se passer ( Quoi? Où? Comment?)

Mesurable Propose quelque chose qui peut être mesuré, Que cette chose soit

Page 43: ATELIER DE

mesurée et qu'elle ait lieu ou non.

(Que? Par exemple la mosaïque de manioc qu'il faut éradiquer

Quand? Dans deux ans par exemple).

Atteignable Propose quelque chose de faisable en termes de capacité de

l'organisation à faire en sorte qu'elle se fasse et de façon explicite(

Comment? Quand?). Que cela ne soit pas utopique.

Réaliste Propose quelque chose de possible dans des circonstances

particulières( Comment? Quand? Qui? et avec Qui?)

Temps limité Limité dans le temps en terme de période( Qui? Quoi? )

Quelques exemples concrets de formulation des objectifs SMART ont été réalisés

par les participants avant d'aller en pause- café intervenue de 10 h30' à 11h 04'.

La reprise a été marquée par un jeu dirigé par le facilitateur MALIYASASA avant

de passer à la présentation suivante consacrée au 4è pilier du FACT.

IV. LOBBY, PLAIDOYER et PRESENTATION DES POSITIONS ET DES

PROPOSITIONS DANS L'APPROCHE FACT

Au niveau de ce pilier, il a été expliqué que dans le processus, il faut:

Montrer les problèmes → Plaidoyer

Proposer des solutions → Faire du lobby

Demander des solutions → Présentation

Influencer des décisions → Négocier

LES ASPECTS QUI INFLUENCENT SUR LA FACON D'ABORDER LES DECIDEURS

TYPES DE DECISION QUE LES ORGANISATIONS RECLAMENT

- les lois, réglementations, taxes, subventions, mesures d'urgence, etc

- les programmes, projets, ...

- les prêts, investissements, ....

TYPES DE DECIDEURS

- Gouvernement et autorités à différents niveaux( national, provincial, local, ...)

- Parlement

- Banque, etc

EXEMPLE DE LOBBY, DE PLAIDOYER OU DE PRESENTATION DES POSITIONS ET/OU DES

POSITIONS

Page 44: ATELIER DE

Le facilitateur a largement expliqué dans cette partie l'organisation et le contexte

du travail de lobby, du plaidoyer, les objectifs pour lesquels un lobby est mené, la

question par rapport à Qui doit présenter cette proposition, Où doit- on amener cette

proposition, l'analyse ou le monitoring des résultats successifs et leur qualité, ...

Il a été noté que pour cela, il faut toujours faire une cartographie de lobby afin de

décrire schématiquement comment transmettre les problèmes, et comment

retransmettre les solutions.

Ceci revient donc à dresser un diagramme de Qui décide sur Quoi (liste de tous

ceux que ce dossier/problème concerne pour arriver ensuite à déterminer le destinataire

principal du dossier.

Pour chaque sujet, question ou problème, pour chaque Etat, District ou Territoire, pour

chaque produit ou activité, on doit dresser une cartographie des acteurs.

Par exemple, pour des questions des semences en territoire, il est impérieux d'intéresser

l'ITAPEL, l'ITDRAL, les centres de recherche, le SENASEM, les programmes en cours dans

ce domaine en cette région, les acteurs actifs dans le secteur, les fédérations des OP

existantes, les OP, etc.

Beaucoup de conseils ont été donnés dans la sélection des acteurs; notamment - il

faudrait identifier les acteurs directement ou indirectement impliqués avec les décideurs

ou pouvant être affectés par la décision.

- Le diagramme à dresser doit comporter un plus grand nombre possible d'acteurs selon

qu'il y a des acteurs possibles sur un sujet de la proposition concernée

- Il faut choisir les acteurs les plus pertinents en rapport avec la question et analyser en

montrant leur intérêt et leur pouvoir sur la question qui vous concerne.

Tout cet exercice de cartographie donne lieu à une plate- forme multi- acteurs de:

- ceux qui ont un intérêt à défendre sur une certaine question

- ceux qui ont quelque chose à dire et qui peuvent influencer les autres sur la question,

- ceux qui réagissent à ce que les autres essaient de réaliser

- ceux qui sont du côté opposé de la négociation( interlocuteurs).

CLASSIFICATION DES ACTEURS PAR LEUR POUVOIR/INTERET

DANS LE PROBLEME EN QUESTION

Page 45: ATELIER DE

En conclusion, il a été expliqué un concept supplémentaire: B. P.B.P. (Bonne Personne

Bonne Place).

Plusieurs échanges ont marqué cette plage relative à la catégorisation des acteurs

sur base du pouvoir et de l'intérêt ; ce qui a poussé participants et facilitateurs à revoir

presque la majorité des matières jusques- là développées.

Ensuite, comme pour aller dans le sens du principe Learning by doing, deux

exercices à résoudre en groupes de travail ont été donnés à tous les participants en vue

d'élaborer d'une part une proposition SMART ( cfr page 73 du cahier des exercices des

participants) et d'autre part une carte de lobbying avec analyse des acteurs.

Une heure a été accordée aux groupes des participants pour ce double travail et la

pause- repas est intervenue avant la mise en commun des résultats des groupes.

RAPPORTS DES GROUPES

GROUPE I

1er exercice

Sujet: Manque d'eau potable dans le territoire de Kabambare

Problème: Taux de mortalité élevé dû à des maladies d'origines hydrique

Définition de la solution potentielle:

- Distribuer le chlore, les aquatabs, le PURR,

- Aménager les sources d'eau potable.

Préparation d'une publicité : " Wababa, Wamama, Tutumie sisi wote maji safi kwa

kuepuka vifo na magonjwa yenye kusababishwa na maji chafu" (= Messieurs,

Mesdames, utilisons tous de l’eau propre pour éviter les maladies et la mort

causées par l’eau sale).

Page 46: ATELIER DE

2è exercice: Cartographie du lobbying

District sanitaire CB Mines BDD Kasongo

Leaders communautaires Regideso Environnement

Musaf

Ministre de la santé OMS A.T CNOS Société civile

UNICEF CARE TUUNGANE ITDRAL HYDROLIQUE RURALE

3. LES TROIS PRINCIPAUX ACTEURS : Hydraulique rurale, Zone de santé, UNICEF

Dans les débats, plusieurs questions ont été posées par les participants et des

améliorations ont été apportées car, sur consigne de l'équipe de facilitation de l(atelier,

ce groupe a mal travaillé sciemment ; une façon de pousser tous les autres participants à

dénicher les irrégularités surtout le non respect des différentes étapes du FACT. Tous ces

manquements ont été décelés à la satisfaction des facilitateurs, ce qui a attesté une

assez bonne assimilation des matières ou de l'approche FACT.

GROUPE II

Sujet: La mosaïque de manioc dans le territoire de Kibombo/ Village Tunda

Objectifs: - Eradiquer la maladie de mosaïque dans le village de Tunda à partir de juin

2014 à Juin 2015

Contacts avec les décideurs

Comme solutions: - Disponibiliser les boutures saines de manioc avant la saison

agricole( variétés Liyayi, mayombe, sawa sawa) par le MINGRIDRAL

Disponibiliser les moniteurs agricoles dans le milieu pour accompagner les

paysans

Comme publicité: Baba, Mama, Ngola mihogo yako... Tangola nini? na mihogo

inaisha kuoza na magonjwa. Watalamu walisema kama ni magonjwa ya

mosaïque.

2e exercice:

Sujet: La mosaïque de manioc dans le territoire de Kibombo/ Village Tunda

Comme décision: Eradiquer la maladie de mosaïque dans le village Tunda

Les principaux acteurs sont: le Gouvernement (MINAGRIDRAL), le PIRAM, la FAO,

la CARITAS, le CHRISTIAN AID, UWAKI- MANIEMA, ITAPEL.

CARTE DE LOBBY : Gouvernement( MINAGRI), FAO, UWAKI

Page 47: ATELIER DE

Commentaires:

Gouvernement à un pouvoir fort et un intérêt fort

FAO a un intérêt fort et un pouvoir faible mais est très influent

UWAKI a un intérêt fort mais a un pouvoir faible.

Beaucoup de commentaires ont été faits sur le travail présenté et des

grands enrichissements ont été portés notamment pour l'amélioration du

message/ publicité proposée ainsi que pour l'enrichissement de la cartographie

des acteurs par rapport à leur pouvoir et à leurs intérêts.

GROUPE 3.

Exercice 1

Problème: La mosaïque de manioc dans le territoire de PANGI/ cas de Kampene

L'OP veut éradiquer la mosaïque de manioc dans le territoire de Pangi/ Kampene

en utilisant les boutures saines et en pratiquant les techniques agricoles

adéquates.

Contribuer à éradiquer la mosaïque à Kampene dans 50 ménages à raison de 2

ha/ménage, soit 100 ha pendant 2 ans.

Acquisition et distribution des boutures saines de manioc à raison de 8000 ml /

ménage soit 400000 ml pour les 50 ménages

Accompagnement technique de 50 ménages( choix du terrain)

Inviter dans des réunions les membres, les experts, les agronomes, IPAPEL,

ITAPEL, les OP expérimentées, SENASEM, INERA.

Les activités se feront dans le timing ci- après:

o Réunion avec les membres

o Sensibilisations

o Identification des cibles

o Acquisition des boutures saines

o Distribution des boutures

2e Exercice: CARTOGRAPHIE

Sujet: Mosaïque de manioc dans le territoire de Pangi/ Kampene

Principaux décideurs: MINAGR( National et provincial), ITAPEL, IPEDRAL, SENASEM,

INERA, CRONGD, FAO, PIRAM, CHRISTIAN AID, GIZ, CONAPAC, UMAMA, ICCN, RADEMA,

UWAKI, etc

Après ces exercices, il a été passé en revue les différentes matières déjà développées au

cours de l'atelier à travers une plage animée et interactive entre le facilitateur et les

participants.

Après une révision sommairement faite sous la modération de la facilitatrice

Florence, les participants ont été invités à recourir à la page 106 du cahier des exercices

pour faire un autre dernier travail de groupe pour cette journée. Il s’agit d’élaborer un

plan de plaidoyer pour la période de mise en pratique des concepts FACT. Des

Page 48: ATELIER DE

explications ont été fournies par le facilitateur Maliyasasa en vue de faire comprendre

l'exercice aux participants qui étaient appelés à travailler dans des groupes territoriaux.

La séance a été levée à 17 38' pour cette journée de travail.

JOUR IV ( LE 29 MAI 2014)

La rencontre a commencé à 9h30' par une prière ensuite suivie par la

récapitulation des activités et matières traitées le jour précédent. Après cela ce sont les

groupes des participants qui ont poursuivi la suite des travaux entamés le jour avant.

La plénière s'en est suivie aussitôt après.

GROUPE I : PANGI

Question 1: Des enjeux ont été identifiés à l'heure actuelle:

L'Insécurité alimentaire; Le problème des semences et des alevins

L'Analphabétisme

Le délabrement avancé des Routes de desserte agricole

L'Appui en intrants et semences améliorées

Problème de création des coopératives agricoles

Enjeux majeurs:

Insuffisance des semences et outils aratoires

Insuffisance des outils de transformation

Non commercialisation des produits agricoles

Question 2

Enjeux majeurs sélectionnés:

Appui en semences améliorées

Création des coopératives agricoles tout en définissant les concepts FACT

Les concepts clés: LIP QQQComment CENOT SMART et BPBP

Observations des autres participants

Mauvaise présentation de certains enjeux comme des solutions au lieu d'être

présentés sous forme des problèmes (il faut dire par exemple: Insuffisance

d'intrants agricoles, faible structuration du monde rural).

Dans les échanges, il a été informé et insisté sur le fait qu'il existe, au Maniema,

un édit N° 003 de l'Assemblée provinciale du Maniema qui exige aux Divisions de

l'Agriculture et de Développement rural d'organiser et de structurer les paysans

dans la province du Maniema. Ce texte est un support indéfectible devant soutenir

toute la dynamique de structuration des organisations paysannes.

GROUPE II: KIBOMBO

Page 49: ATELIER DE

Enjeux:

Maladies liées aux plantes ( bananes, riz, manioc, ...)

Maladies des animaux( volailles, chèvres, ...)

Stockage, conservation, conditionnement, transformation et commercialisation

des produits agricoles

Inégalité dans la représentation dans les institutions

Multiplicité des taxes au détriment des paysans

Enclavement des routes

Conflits coutumiers

ENJEUX SELECTIONNES COMME PRIORITAIRES: Stockage, conditionnement,

transformation et commercialisation des produits agricoles

Concepts: SMS , QQQComment, LIP, CENOT, SMART

Enjeu majeur : Multiplicité des taxes au détriment des paysans

OBSERVATIONS DE LA PLENIERE

D'abord il a été dénoncé le fait qu’un des problèmes n'a pas été très spécifique et prête à

confusion dans la compréhension. Il s'agit notamment du droit dit à l'égalité des

territoires, aspect qui n'a pas été très bien appréhendé et qui est aussi discutable dans le

sens où il a été exprimé.

GROUPE III :KAILO

ENJEUX:

Prolifération des taxes

Accès difficile à la terre

Insuffisance des intrants agricoles,

La mosaïque de manioc

La peste porcine

ENJEUX MAJEURS SELECTIONNES : Prolifération des taxes

Concepts à utiliser : LIP, QQQ.Comment, CENOT, SMS et SMART

OBSERVATIONS DE LA PLENIERE:

Le groupe a été appelé à intégrer dans les concepts celui du BPBP car il est

important dans le plaidoyer.

Un autre conseil a été donné à tous par rapport à l'imagination préalable de ce

que devraient faire les membres des communautés, des organisations paysannes.

"Il faut surtout écouter ce que les autres pensent et non présager ou proposer des

solutions en lieu et place des concernés", a- t - on martelé .

GROUPE IV KASONGO

ENJEUX RETENUS:

Page 50: ATELIER DE

- Les conflits fonciers

- Les produits agricoles vendus à très moins chers

- Insuffisance des unités de transformation des produits agricoles

- Multiplicité des taxes sur les unités de transformation existantes

- Mauvais état des routes de desserte agri

- Les maladies de bêtes et des plantes

DEUX ENJEUX PRINCIPAUX:

Les conflits fonciers( insécurité foncière des communautés)

Le mauvais état des routes de desserte agricole

CONCEPTS: LIP, QQQComment , CENOT, BPBP, SMS

GROUPE V: KABAMBARE

ENJEUX:

Pestes caprines

Imposition du prix des produits agricoles par les marchands

Insuffisance d'intrants agricoles

Insuffisance des unités de transformation

Enclavement de beaucoup de villages, pourtant grands producteurs

Conflits des terres

DEUX ENJEUX MAJEURS:

Imposition du prix des produits agricoles sur le marché par les clients

Insuffisance des intrants agricoles

CONCEPTS LES: LIP, QQQComment , CENOT, BPBP, SMS, SMART

REACTIONS DE LA PLENIERE:

Après beaucoup d'échanges sur les causes et conséquences se rapportant à Ia

vente des produits agricoles à vil prix( inaccessibilité, manque d'acheteurs, surtaxation,

etc), il a été proposé de reformuler l'enjeu d'imposition de prix comme suit: " Faible

prix des produits agricoles" ou "Difficulté d'écoulement des produits agricoles".

Des grands applaudissements ont été faits en faveur de tous les groupes qui ont

présenté les résultats de leurs travaux et des orientations ont été données avant la

pause- repas pour le travail à poursuivre aussitôt après par territoire. Il s'est agi de

considérer un enjeu par groupe et de remplir ce qui sera amélioré par le pilotage FACT

conformément à la page 107 du cahier des exercices des participants. C'est à 11h00' que

la pause- café est intervenue.

La reprise a été marquée par des travaux des groupes où les ressortissants de

chaque territoire ont élaboré, jusqu'à l'heure de la clôture de l'atelier, leur propre plan de

plaidoyer qu'ils se sont engagés à mettre en œuvre tout en respectant les diverses

étapes et exigences du FACT. Chaque groupe territorial a pris un temps pour échanger,

discuter avec l'équipe de facilitation autour de comment ils comptent réaliser leur plans

Page 51: ATELIER DE

respectifs. C'est en date du 30 mai que tous ces échanges ont été réalisés dans la même

salle de réunion, et cela à la grande satisfaction aussi bien des participants que des

facilitateurs. Il convient néanmoins de noter que seul le groupe du territoire de Kasongo

n' a pas eu le temps d'échanger avec les facilitateurs sur le plan qu'ils ont monté et

déposé. Ils étaient tous pressés de rentrer pour prendre part au grand événement du

sacre du nouvel Evêque du Diocèse catholique de Kasongo prévu le samedi 31 mai.

CEREMONIES DE CLOTURE DE L'ATELIER

Comme initialement prévue, la cérémonie de clôture de l'atelier a commencé à 15

h30' et a eu deux temps forts à savoir: un mot du PCA de la CONAPAC et ensuite, le mot

de clôture de l'atelier par SE Mr le Représentant du MINAGRI.

En effet, sous la modération de Mme la Secrétaire Exécutive de Uwaki- Maniema

qui est en même temps membre du Conseil d'Administration de la CONAPAC, la

cérémonie a tour à tour pris les virages suivants:

1. Mot du PCA CONAPAC

Dans son mot, le PCA a salué la disponibilité de l'autorité de tutelle qui s'est fait

représenter par le Chef de Division Provinciale du Développement Rural ; Il a aussi

remercié tous les participants pour l'assiduité et l'intérêt accordé à cette session de

formation. Il n'a pas manqué d'insister sur le fait que l'année 2014 est décrétée Année de

l'Agriculture familiale. Il a terminé par le souhait de voir tous les participants s'approprier

l'approche et faire une bonne restitution à la base tout en espérant que chacun pourra

aisément et bien retourner dans son milieu et qu'une autre rencontre permettrait

d'évaluer tout ce qui a été fait sur terrain, en terme de capitalisation des acquis du

présent atelier.

2. Mot de S.E Monsieur le Ministre de l'Agriculture et Développement rural

Prenant la parole, le représentant du Ministre provincial de l'Agriculture et

Développement rural a commencé par remercier CONAPAC, AGRITERRA ET FIDA pour

avoir permis que pareille approche( FACT) soit vraiment connue au Maniema à travers

cet atelier que tous ces partenaires ont facilité.

Il a souhaité que toutes ces notions soient restituées et appliquées à la base par

tous les participants et que cela fasse tâche d'huile dans le Maniema à travers les travaux

qu'exécuteront les participants à la base.

Tout en remerciant encore les uns et les autres, et tout en souhaitant un bon

retour aussi bien aux facilitateurs qu'aux participants venus de l'intérieur de la province,

il a , au nom de SE Mr le Ministre provincial de l'Agriculture, déclaré clos l'atelier sur le

renforcement des capacités de plaidoyer des leaders des OP du Maniema.

Un cocktail a sanctionné cette cérémonie de clôture bien que les participants

aient sacrifié encore de leur temps pour poursuivre leurs travaux d'élaboration des plans

de plaidoyer sous les échanges orientateurs des facilitateurs.

Page 52: ATELIER DE

Annexe 4 : Plans d’action pour la phase de suivi

Objectif L’enjeu politique –

et ce qui sera

amélioré par

l’approche FACT

TERRITOIRE DE PANGI :

Insuffisance des intrants agricoles dans le Territoire rural de Pangi, secteur Beion et

Wakabango II

Pousser le

Ministère

provinciale de

l’agriculture

à disponibiliser

les intrants

dans les

deux secteurs de

Beia et de

Babene

Les éléments FACT

À inclure Etapes

FACT

Acronyms/concepts

clefs

Timing

(Ideal)

Notes - Details

Les consultations des

membres

- Planifier la

consultation

QQQ Comment 5 juin Réunion au bureau du S, E,

technicien, CA

Travail de

consultation

LIP

CENOT

8 juin - Réunions de restitution de

l’atelier, auprès des trois

membres du comité, secteur et 18 leaders, pour les deux

secteurs.

Récolte d’autres infos au cours de réunions mensuels ;

- Enregistrement des

données

Recherche

participative

Planification des

activités

QQQ Comment ,

LIP, CENOT

Juillet –

mi août

- Réunion de planification au

bureau du SE, par les

animateurs, C A, ainsi que l’expert.

élaboration du questionnaire

d’enquête par l’expert et les

Page 53: ATELIER DE

SMS

techniciens

formation des enquêteurs

- collecte de l’information par

les enquêteurs, enregistrement des données,

- analyse des données et

compilation et exploitation des rapports de PIRAM,

- élaboration de l’ébauche

proposition, - Retour de l’info

auprès des 18 leaders et 3 membres du comité par

territoire par une réunion au

niveau du chef lieu des secteurs

- collecte des données

complémentaires

Préparation/élaborati

on de la proposition

selon l’approche SMART

- Enoncer le

problème

- Proposer des

solutions

- Retour de

l’information

pour validation

SMART Septembr

e

Equipe des rédacteurs des 5

participants à la formation,

l’expert, et les enquêteurs. - spécifier la variété des

semences et outils aratoires à

demander, préciser la période d’acquisition selon le respect

des saisons, limiter les

secteurs, le nombre des

bénéficiaires et la quantité à donner à chaque ménage

- validation de la proposition

par réunion des personnes qui avaient été consultés dans la

réunion préparatoire

Page 54: ATELIER DE

Cartographie du

Lobby et analyse des

acteurs

- Enumération

des acteurs

- Classification et cartographie

- Désignation des acteurs (qui a le

pouvoir

d’influence dans

l’OP pour déposer la

proposition

BPBP Octobre Réunion des 5 participants à

l’information, le staff du SE et

CA,

Minagri province (auprès duquel le plaidoyer sera dirigé)

Liste des alliés UWAKI, ITAPEL, Christian AID

Objectif L’enjeu politique –

et ce qui sera

amélioré par

l’approche FACT

TERRITOIRE DE KIBOMBO :

Enclavement du territoire de Kibombo

Influencer le Gouverneme

nt provincial

à réhabiliter les 5

tronçons

reliant le territoire de

Kibombo aux

centres

urbains.

Les éléments FACT

À inclure Etapes

FACT

Acronyms/concepts

clefs

Timing

(Ideal)

Notes - Details

Les consultations des membres

- Planification de

la consultation

QQQ Comment 10 juin Réunion des ceux qui ont

participé à la formation (3

personnes)et 5 leaders :

Représentant des femmes, des jeunes, président de la société

civile, représentants des

confessions religieuses et le président CARG

Page 55: ATELIER DE

Travail de

consultation

LIP,

CENOT

20 juin Dans la réunion de restitution

des acquis de la formation

auprès des délégués des 39

OPA ainsi que ceux qui ont à la planification de la consultation,

- Enregistrement des données

selon CENOT

Recherche

participative

- Définir la

méthodologie

- Collecte des informations

auprès des

membres

- analyse des

données et compilation

QQQ Comment

CENOT,

SMS

25 juin

05 au 15

juillet

Réunion de planification

constituée de trois formés et les 5 délégués, experts

(Ingénieur DVDA, chef de

service de TPA, une personne

qui a suivi la formation de HIMO)

Elaborer les questionnaires

d’enquête sur les éléments

supplémentaires Enquête sur terrain,

- analyse des données et

compilation (comparer les données reçues de la base avec

les documentations)

Proposer une ébauche de

Page 56: ATELIER DE

- conclusion des

experts

- retour de l’info auprès des

membres

-

LIP 25 juillet proposition

Réunions avec 39 délégués des

39 OPA du territoire

Enregistrement des nouveaux

éléments

Préparation/élaboration de la proposition

selon l’approche

SMART

- Transmettre les problèmes et

proposer des

solutions

SMART Spécifier les tronçons à réhabiliter, la distance, la M.O,

le matériel, le temps de la

réhabilitation

Cartographie du Lobby et analyse des

acteurs

Enumération des acteurs,

classification

BPBP 10 aout Le gouvernement provincial (cible de plaidoyer)

Les alliés

- Administrateur de territoire - 2. Députés provinciaux

- 1 député national

- CARG

Page 57: ATELIER DE

Objectif L’enjeu politique –

et ce qui sera amélioré par

l’approche FACT

TERRITOIRE DE KAILO :

La prolifération des taxes en territoire de Kailo n secteur d’AMBWE, BASONGOLA, et chefferie

de BANGENGELE

Plaider pour

l’éradication de la sur

taxation et

la

suppression des taxes

illégales.

Les éléments FACT À inclure

Etapes

FACT

Acronyms/concepts clefs

Timing (Ideal)

Notes - Détails

Les consultations des membres

Planification des

consultations

QQQ Comment Juin, Réunion par les 6 personnes qui ont

participé à la formation

Travail de

consultation

LIP

CENOT

Juin Réunion de restitution des acquis de la

formation : deux animateurs par

chefferie : 30 personnes dont 16 leaders paysans, FEC, les gérant des

marchés etc. ;

Enregistrement des données

Recherche

participative

- Définir la

méthodologie

QQQ Comment

Juillet Réunion de planification de la

recherche ; 5 formés, un expert juriste de UWAKI,

- Interview auprès des membres et

des non membres par des

animateurs et un expert

Page 58: ATELIER DE

- Collecte le

l’information

auprès des membres

- Analyse des

données et

rechercher les ressources

supplémentaires

(documentation),

enregistrement

des données

- Conclusions :

ébauche de

proposition

CENOT

SMS

LIP

Réunion des 5 animateurs qui ont

participé à la formation, les experts et

les gens qui ont réalisé les interview.

Réunion de 5 animateurs qui ont

participé à la formation et l’expert

Réunion de restitution des résultats de

consultation et recherche par les 5

animateurs auprès des 30 personnes

par chefferie

Page 59: ATELIER DE

Retour de

l’information

auprès des

membres

Préparation/élaborat

ion de la proposition selon l’approche

SMART

Transmettre des

problèmes

Retransmettre des

solutions

Retour de

l’information pour

validation

SMART Aout Réunion des 6 animateurs formés

avec l’expert, les deux secteurs et une chefferie,

Réalisable dans le temps limité

Cartographie du

Lobby et analyse des

acteurs

Identifier les

différents acteurs

Classer selon leur

pouvoir et intérêt

par rapport à

l’enjeu

BPBP Septembre

- octobre

Réunion des 6 animateurs avec

l’expert, quelques leaders

Cible : le Gouverneur de province Les alliés : les 2 députés élus du terr.

De Kailo, ONG DH (haki za Binadamu,

MALI,etc.

Page 60: ATELIER DE

Objectif L’enjeu politique – et ce qui sera

amélioré par

l’approche FACT

TERRITOIRE DE KASONGO : Insécurité foncière des communautés locales dans le territoire de

Kasongo

Mise en place du

conseil

consultatif

provincial agricole et

appui à son

fonctionnement

Les éléments FACT

À inclure Etapes

FACT Acronyms/concepts

clefs

Timing

(Ideal)

Notes - Details

Les consultations des membres

Définition de la consultation

(planification)

QQQ Comment Juin – juillet

Réunion des participants à la formation

Travail de

consultation

CENOT, LIP Juin –

juillet

Réunion de restitution des acquis de la

formation par les 5 formés e, t 30 participants dont les leaders paysans,

les notables, les chefs coutumiers,

enregistrement des données et retour de l’information

Recherche

participative

- Définition de la

méthodologie

- Collecte de

l’information et

documentation

QQQ Comment

SMS, CENOT,

Aout –

septembre

- Réunion des formés avec un expert

en matière foncière.

- interview par l’expert auprès des

différents services comme comme le

parquet secondaire de Kasongo, Barza communautaire, ITDRAL, ITAPEL,

chefs de secteur et groupement,

conseiller du Gouverneur en matière

focnière, CDJP/ Kasongo. Documents à consulter : Loi focnière,

loi agricole, les cartes géographiques

des groupements, etc

Enregistrement progressif des

Page 61: ATELIER DE

- Analyse des

données par

l’expert

- Les conclusions

- Retour de

l’information

pour validation

LIP

données

Seront partagées avec les groupes des

formés

Sera réalisée par les experts, dans

une réunion de restitution auprès des

tous ceux qui avaient participé à la réunion de consultation

Page 62: ATELIER DE

- Définition du

document de

proposition

Préparation/élaborat

ion de la proposition

selon l’approche SMART

Transmettre les

problèmes

Retransmettre les

solutions

Retour de

l’information pour

validation

SMART Octobre Par le secrétariat exécutif et l’expert.

un CCP A installé en province de

Maniema au plus tard en fin 2014

Cartographie du Lobby et analyse des

acteurs

Enumération des acteurs

Classification des

acteurs selon leur pouvoir et intérêt

BPBP Novembre Cible du plaidoyer : Gouverneur de Province

Alliés : Assemblée provincial,

notables et gardiens de coutume, les chefs de secteurs, etc.

Page 63: ATELIER DE

Objectif L’enjeu politique – et ce qui sera

amélioré par

l’approche FACT

TERRITOIRE DE KABAMBARE :

Insuffisance des intrants agricoles dans le Territoire KABAMBARE

Pousser le

Ministère

provinciale

de l’agriculture

à

disponibiliser les

semences

améliorées

de riz, maïs et manioc

dans le

territoire de KABAMBARE

Les éléments FACT

À inclure Etapes

FACT Acronyms/concepts

clefs

Timing

(Ideal)

Notes - Details

Les consultations des membres

- Planifier la consultation

QQQ Comment 8 juin Réunion avec la société civile, les délégués des autres OPA du

territoire, et 6 représentants des

OPA par secteur + l’équipe des formés (3 personnes). Planifier le

déroulement de la consultation

Travail de

consultation

proprement

dit

LIP

CENOT

Juillet - Réunions de restitution de la

formation, auprès des 60 membres dont 10 par secteur :

les leaders des paysans,

président de la société civile par les personnes qui ont suivi la

formation

- Enregistrement des données.

Recherche participative

Planification des activités

QQQ Comment, LIP, CENOT

Aout - Réunion de planification par les personnes qui ont suivi la

formation, ainsi que l’expert en

recherche pour l’

élaboration du questionnaire d’enquête,

- collecter des l’information par

l’expert et les formés, quelque personnes compétentes ayant

Page 64: ATELIER DE

- Collecte de

l’information auprès des

membres

- Analyse des

données et

compilations - Etude

documentaire

- Conclusion : élaboration de

l’ébauche de la

proposition

SMS

CENOT

participé à la restitution

enregistrement des données,

- comparaison des données

issues de la base et les documents par les enquêteurs et

les formés, ainsi que l’expert

- élaboration de l’ébauche

proposition,

- Retour de l’info auprès des 10 représentants par secteur, par

les formés. collecte des données

complémentaires pour validation

Préparation/élaborat

ion de la proposition

selon l’approche

SMART

- Enoncer le

problème

- Proposer des

solutions

- Retour de

SMART Aout Equipe des rédacteurs : des 5

participants à la formation,

l’expert, et les enquêteurs.

- spécifier la variété des semences et outils aratoires à

demander, préciser la période

d’acquisition selon le respect des saisons, le nombre des

bénéficiaires et la quantité à

Page 65: ATELIER DE

l’information

pour validation

donner à chaque ménage

- validation de la proposition par

réunion des personnes qui

avaient été consultés dans la réunion préparatoire de la

consultation

Cartographie du

Lobby et analyse des acteurs

- Enumération

des acteurs

- Classification

et cartographie

- Désignation

des acteurs (qui a le

pouvoir

d’influence

dans l’OP pour déposer la

proposition

BPBP Octobre Réunion des 5 participants à

l’information,

Minagri province (auprès

duquel le plaidoyer sera dirigé)

Liste des alliés

UWAKI, ITAPEL, Christian AID

Page 66: ATELIER DE
Page 67: ATELIER DE

Annexe 5 : Liste des participants

N° NOMS ORGANISATION TELEPHONE E-MAIL

1 TWAHA NURA Patrice BPDC/5e CEPAC 0821943658

0995520341

[email protected]

2 Risasi Tamasha Cfr ALFED 0814475831

0859128214

[email protected]

3 ASINA – Jodie SOCODEV 0825052599

0840176868

[email protected]

4 MADJALIWA –

MASUDI

I.T.D.K 0998363706 -

5 BALENGESILA

BRAHIMU-EM

O.R.D.M 0993774500 -

6 ALIMASI USENI -

Petro

MSAADA WETU 0815822523

09956553394

-

7 SHUTSHA YUMBI

Pruline

VDA 0812873634

0821292484

-

8 KANDOLO OKITO GRAAPI 0817656204 -

9 ABUTU KANEFU U.P.A 0822758472 -

10 Albetine Wakusimba UMAMA 0810847325

085963030

[email protected]

11 Anges – Misenga UWAKI 0993825006 [email protected]

12 Josée Wakengele UMOJA YAWA 0813187612

0844489499

-

13 ALI ISMAILA COPACO 0813376309 [email protected]

14 Moise AMISI Lulonga YMCA 0817846734 [email protected]

[email protected]

15 Ir Moise LUKUSA DADEMA 0817919160 [email protected]

Page 68: ATELIER DE

Bopol 0997810377 [email protected]

16 AMURI KITOKO Jean COOPADEM 0817935739

0975582003

[email protected]

17 MUGALU ZAKUANI

Donat

MAMA AMKA 0994441333

0817536571

[email protected]

18 Déogratias

KAMBEYAMU

CARITAS

DEV.KASONGO

0814607559

0993364272

[email protected]

[email protected]

19 Kubila Useni Jean –

Masi

MUSAF 0993774664 -

20 ARUBU KAMAMABA CODER 0992991430 -

21 Paul KITENGE UWAKI - MIK 0813372512

0995678994

[email protected]

22 MUBENGWA AMISI

Mathieu

ACOPAPEM 0810782732

0859327730

[email protected]

23 MONGWAJUE

KISOKO MPOKO

K.M 0826862584 -

24 AMURANI ARUNA UPKA 0812912990 [email protected]

25 Franck RADJABU

MASUDI

MANIDEV 0818585436

0997723115

[email protected]

26 SEFU KIRONGOZI

Marcel

MANIEMA

FEOD/PANG

0823651323 [email protected]

27 AMSINI MUNGWAJUE

SAKHONL

CLOD/PANGI 0822177580 -

28 MIASUDILA KASAU U.P.L.P 0852869930

0826525013

-

29 MWIMBISA – WANTE UWAKI 0812882770

0974698072

-

30 SYLVESTRE KAMBAZA CONAPAC 0999907251 [email protected]

Page 69: ATELIER DE

31 KADY KASAKARUMI CONAPAC 0997141247 [email protected]

32 PALUKU MIVIMBA CONAPC 0998386456 [email protected]

33 Florence

SITWAMINYA

Consultante 0997703162 [email protected]

34 Maliyasasa

SYALEMBEREKA

Consultant 0995626740 [email protected]

35 Me DIDIER ILUNGA RAPPORTEUR 0813130335

0999076176

[email protected]

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