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  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    L'ESPACE 

    La communication par satellite (Sabine Karmann, Alana Kirchner, 10d)

    Aujourd'hui, la communauté internationale dépense des milliards d'euros pour

    subventionner le perfectionnement des systèmes de satellites.

    Une quantité énorme d'informations s'échange à chaque seconde entre la Terre et l'Espace,à travers le réseau dense des satellites. Les satellites relais permettent de téléphoner à l'autre

     bout du monde, de capter sa chaîne de télévision préférée......

    Avec les satellites d'observation on peut prévoir le temps, examiner chaque région de notreglobe, etc. L'Espace nous permet de mieux connaître l'Univers et son histoire.

    L'Espace a transformé notre existence!

    1) Faire connaissance avec les satellites 

    C'est dans l'Espace proche qu'évoluent les satellites artificiels et les vaisseaux habités.

    La plupart se situent entre 200 et 800 kilomètres d'altitude. Plus loin, les satellites

    géostationnaires gravitent autour de la Terre à 36000 km d'altitude.Seules quelques sondes s'aventurent au-delà de l'Espace proche, jusque dans le milieu

    interplanétaire.

    Dès qu'ils ont franchi le cocon protecteur de l'atmosphère, les engins spatiaux doivent

    affronter un milieu particulièrement hostile et aux conditions extrèmes.

    A partir de 30 kilomètres d'altitude l'air commence à se raréfier, le ciel devient noir. Vers

    70 kilomètres, les sons ne se propagent plus, mais les ondes radio nous parviennent et

     permettent de communiquer avec les satellites.

    1. Les "moteurs" de satellites 

    Il y a deux sortes d'orbites principales dont l'une est l'orbite circulaire géostationnaire (

    36000 km d'altitude) qui est généralement utilisée par les satellites de télécommunication et

    de météorologie. On choisit ce type d'orbite pour ce domaine, parce qu'il a la même vitessede rotation que la Terre et à cause de cela, il survole toujours la méme région du globe.

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    L'autre sorte d'orbite est l'orbite circulaire basse polaire (200 km-1000 km d'altitude) qui estla trajectoire privilégiée des satellites d'observations civiles et militaires, parce qu'il voit

    défiler toutes les régions de la Terre.

    2. Carte d'identité du satellite TELECOM 2 

    Le satellite TELECOM 2 est un satellite de télécommunication qui se trouve au dessus du

    golfe de Guinée. Comme tous les satellites placés à 36000 kilomètres d'altitude au dessus

    de l'équateur, il survolve cette même région du globe. Cette orbite géostationnaire est latrajectoire exploitée particulièrement dans le domaine des télécommunications et de la

    météorologie. TELECOM 2 a une vitesse de 10800km/h.

    .

    3. Communiquer grâce à l'Espace 

    L'Espace nous donne la possibilité de communiquer, et le moyen de communication le plus

    important est actuellement probablement le téléphone. Une grande partie de lacommunication téléphonique intercontinentale fonctionne seulement à l'aide des satellites.

    Des relais émettent et captent les signaux au sol et les satellites les transmettent.

    Les téléphones portables ont des portées limitées et il est nécessaire de multiplier les

    stations relais pour couvrir les zones de communication. Pour les réseaux cellulaires

    actuels, les relais sont terrestres. Dans les projets de radio pour la téléphonie

    intercontinentale, ce sont des satellites qui seront les relais. Ce principe permet de découvrirle globe terrestre, même des zones géographiques peu habitées, grâce à une véritable

    constellation de satellites, dont il y a 48 utilisés sur tout le globe qui se trouvent en orbite basse (sur 8 plans orbitaux ). Ils sont à une distance de 1406 km de la Terre. Cette altitude

    est choisie, parce qu'il y a trop de satellites en orbite géostationnaire et que la distance de

    transmission est suffisamment courte.

    4. L'observation de la Terre 

    Le satellite d'observation le plus important pour la France et particulièrement pour Paris est

    le satellite SPOT. Il est placé sur orbite polaire à 820 km d'altitude et il tourne autour de la

    Terre en 101 minutes. Les images reçues sont numériques et traitées par ordinateur. Ellessont utilisées dans les domaines de la cartographie, l'agriculture, l'environnement,

    l'aménagement urbain et rural, etc.

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    2. Techniques spatiales 

    Comment quitter la terre? Comment arracher un engin à l'attraction terrestre? La solutionqui s'impose, c'est la propulsion à réaction. Tous les lanceurs actuellement en compétition

    fonctionnent sur ce principe, grâce à des moteurs à énergie chimique qui leur fournissentune poussée suffisante pour assurer la mise en orbite des satellites qu'ils transportent. L'unde ces lanceurs est la fusée ARIANE 5.

    Les trois avantages principaux de l'ARIANE 5 sont:

    - sa puissance

    Comme elle est plus puissante que les autres fusées, elle peut placer en orbite des satellites

     plus lourds. Deux propulseurs à poudre géants fournissent 90% de la poussée d'Ariane audécollage.

    - sa fiabilité

    Le moteur cryotechnique Vulcain assure l'essentiel de la mise en vitesse et son allumagedélicat permet de mieux contrôler l'opération. Ces améliorations permettent de garantir le

     plus grand taux de fiabilité pour les meilleurs lanceurs actuellement présents sur le marché.

    et enfin: -ses coûts abaissés en comparaison avec d'autres fusées

    En conclusion, on voit que les satellites jouent un très grand rôle dans notre vie

    quotidienne, surtout dans le domaine de la communication, et leur absence serait unchangement extrême pour la population d'aujourd'hui.

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    Savez-vous comment fonctionne unsatellite de télécommunication ? 

    24 août 2011 

    Comment voyagent les signaux ? Quelle bande de fréquence utiliser ? Quelles sont lesparticularités de l’orbite géostationnaire ? Comment s’effectue la régulation despositions des satellites en orbite ? 

    Un satellite de télécommunication fonctionne comme un relais : ses antennes de réception

    reçoivent les signaux émis depuis les stations au sol, ces signaux sont filtrés, transposés enfréquence et amplifiés, puis retransmis par les antennes de transmission vers la Terre. Dans

    certains cas, le signal est traité à bord par des processeurs numériques de signal, comme

    c’est le cas pour des missions très particulières comme celles d’Inmarsat-4 ou de Skynet 5.Toutefois la plupart des satellites sont « transparents » et retransmettent le signal sans le

    modifier : ils ne font que le transporter exactement où il le faut, et c’est là l’essentiel. 

    Comment voyagent les signaux ? 

    Les signaux sont véhiculés par des ondes porteuses qui sont modulés (en fréquence, en

    amplitude, ...). Chaque signal est caractérisé par une fréquence et par une largeur de bande.

    La largeur de bande est d’autant plus grande que le débit d’informations, c’est -à-dire le

    contenu informatif du signal, est important.

    Quelle bande de fréquence utiliser ? 

    La retransmission d’un signal au contenu informatif impor tant (voix + son + image) impose

    l’utilisation d’une large plage de fréquence. Les plages de télécommunication se situent principalement dans six bandes de fréquence désignées par des lettres.

     

    La largeur de bande utilisable pour moduler un signal commande directement le débit

    d’informations transmises (bande passante), indépendamment de la fréquence de la porteuse. Les fréquences très élevées telles que celles de la bande Ka peuvent

    s’accommoder plus facilement de larges bandes passantes que les fréquences plus basses

    comme celles de la bande L où la bande passante disponible est plus étroite et très disputéeentre utilisateurs.

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    Le choix des fréquences tient compte de la nature des applications et des besoins en largeurde bande, des conditions de propagation, ainsi que des infrastructures existantes et des

    équipements nécessaires au sol.

    Plus la fréquence est élevée, plus les faisceaux générés peuvent être directifs pour une taille

    d’antenne donnée : l’énergie est mieux concentrée et le même spectre peut être réutilisé plusieurs fois sur des zones (« cellules ») non adjacentes.

    Bande Fréquence ApplicationsL de 1 à 2 GHz Téléphonie mobile et transmission de données

    S de 2 à 3 GHz Téléphonie mobile et transmission de données

    C de 3,4 à 7 GHz Services fixes de téléphonie et services deradiodiffusion, réseaux d’entreprise 

    X de 7 à 8,4 GHz Communications gouvernementales et militaires protégées et cryptées

    Ku de 10,7 à 18,1 GHz Transmission de données haut débit, télévision,vidéoconférence, réseaux d’entreprise 

    Ka de 18,1 à 31 GHz Transmission de données haut débit, télévision,vidéoconférence, réseaux d’entreprise 

    Des plages précises à l’intérieur des bandes sont allouées à chaque système utilisateur.

    L’attribution des bandes de fréquence montantes et descendantes se fait de façon

    normalisée par l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), en fonction du typede service proposé, et doit être coordonnée entre les opérateurs pour éviter les interférences

    entre satellites.

    Au même rythme que la Terre : l’orbite géostationnaire 

    Les satellites de télécommunication, pour la plupart, se trouvent en orbite géostationnaire.

    L’orbite géostationnaire est une orbite circulaire, située dans le plan équatorial. Sur cette

    orbite, un satellite tourne à la même vitesse et dans le même sens que la Terre, et reste ainsistationnaire, fixe au dessus du même point au sol. Cette orbite est à une altitude de près de

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    36 000 km (35 784 km exactement), soit environ 6 fois le rayon de la Terre, et a une

     période orbitale de 23h 56 m.

    Pourquoi 23h56 et pas 24h ? A cause de la différence entre le temps que met la Terre pour

    tourner sur elle-même et la durée du jour. En effet, la durée du jour est un peu plus longue

    que le temps que met la Terre pour tourner sur elle-même puisqu’il faut tenir compte de larotation de la Terre autour du soleil. Il y a 365 jours dans une année et la Terre tourne 366

    fois sur elle-même. Il y a donc environ 4 min de décalage entre le jour sidéral et le jour

    solaire.

    L’orbite géostationnaire est particulièrement bien adaptée pour les applications de

    communication car les antennes au sol, qui doivent impérativement être pointées vers lesatellite, peuvent fonctionner efficacement sans devoir être équipées d’un système de

     poursuite des mouvements du satellite. L’exemple le plus connu est celui de la parabole

    utilisée pour recevoir les signaux de télévision par satellite, qui doit toujours être

     précisément pointée vers l’endroit du ciel où se situe le satellite. 

    Le satellite de télécommunication géostationnaire est utilisé tel un relais fixe pour la

    retransmission d’informations (voix, images, données), avec une couverture très étenduequi atteint 40 % de la planète pour un seul satellite.

    Pour en savoir plus: Voir le dossier  spécial (articles, animations, vidéos …) sur lessatellites de télécommunications.

    http://www.space-airbusds.com/fr/dossiers/astrium-et-les-satellites-de-telecommunications-etablir-la-connexion.htmlhttp://www.space-airbusds.com/fr/dossiers/astrium-et-les-satellites-de-telecommunications-etablir-la-connexion.htmlhttp://www.space-airbusds.com/fr/dossiers/astrium-et-les-satellites-de-telecommunications-etablir-la-connexion.htmlhttp://www.space-airbusds.com/fr/dossiers/astrium-et-les-satellites-de-telecommunications-etablir-la-connexion.html

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    La voiture sans chauffeur de Google

    autorisée à sortir en ville 

    Dans les prochaines semaines, un drôle de véhicule va commencer à arpenter les rues deMountain View, en plein cœur de la Silicon Valley. Avec son petit gabarit, ses formes

    arrondies et ses allures enfantines, il semble tout droit sorti d’un dessin animé. Il présente

    aussi une autre particularité : il est totalement autonome.

    Ce véhicule est le dernier prototype de voiture  sans conducteur développé par Google. 

    Dévoilé en mai 2014, il a déjà accumulé les kilomètres d’essais sur des pistes privées. A

     partir  de cet été, il roulera également sur les routes publiques à proximité du siège  social dumoteur de recherche.

    Cela fait déjà cinq ans que l’entreprise mène des expérimentations en Californie et dans le Nevada. Jusqu’à présent, elle n’a utilisé que des modèles commerciaux, des Toyota puis

    des Lexus, équipés d’un système sophistiqué de radar et de  caméra. Celui-ci permet de

    cartographier   l’environnement  et de détecter   voitures,  piétons, feux rouges, lignes blanches… 

    Onze accrochages

    Le nouveau prototype a été conçu en interne. Une vingtaine d’unités ont été produites par

    un petit équipementier de Detroit, le fief américain de l’automobile.  Initialement, ces

    voitures ne devaient inclure ni volant, ni pédales. Google a cependant dû  revoir  ses plans pour se conformer  à la réglementation californienne, qui impose la présence d’un chauffeur

     pouvant reprendre le contrôle.

     Niché dans Google X, le laboratoire maison qui imagine les concepts les plus futuristes, le

     projet  est encore loin d’aboutir. Son directeur, Chris Urmson, évoque un possible

    lancement commercial d’ici à cinq ans. Beaucoup de défis restent encore à résoudre, explique-t-il. Par exemple, « où doit s’arrêter la voiture quand sa destination est

    inaccessible pour cause de travaux » ?

    Depuis leurs premiers tours de piste, les voitures de Google ont effectué environ 1,5 million

    de kilomètres de manière autonome. Sans le moindre accident, expliquait encore la société

    l’an passé. Lundi 11 mai, elle a cependant dû admettre que onze accrochages avaient bien

    eu lieu.  « Le véhicule sans conducteur n’a jamais été la cause de l’accident  », assureM. Urmson.

    Un développement par étapes

    « De nombreux constructeurs  travaillent sur les voitures sans conducteur , indique Thilo

    Koslowski, du cabinet d’études Gartner.  Mais le développement va se  faire  par étapes. » 

    http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/commencer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/arpenter/http://www.lemonde.fr/m-voiture/http://www.lemonde.fr/m-voiture/http://www.lemonde.fr/google/http://www.lemonde.fr/google/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cartographier/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cartographier/http://www.lemonde.fr/environnement/http://www.lemonde.fr/environnement/http://www.lemonde.fr/environnement/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9tecter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9tecter/http://www.lemonde.fr/voitures/http://www.lemonde.fr/voitures/http://www.lemonde.fr/style-automobile/http://www.lemonde.fr/style-automobile/http://www.lemonde.fr/style-automobile/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/inclure/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/inclure/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/inclure/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revoir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revoir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revoir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conformer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conformer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conformer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre/http://www.lemonde.fr/projet/http://www.lemonde.fr/projet/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9soudre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9soudre/http://www.lemonde.fr/tours/http://www.lemonde.fr/tours/http://www.lemonde.fr/tours/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/admettre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/admettre/http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/developpement/http://www.lemonde.fr/developpement/http://www.lemonde.fr/developpement/http://www.lemonde.fr/constructeurs/http://www.lemonde.fr/constructeurs/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire/http://www.lemonde.fr/constructeurs/http://www.lemonde.fr/developpement/http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-ans_4631953_4408996.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/admettre/http://www.lemonde.fr/tours/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9soudre/http://www.lemonde.fr/projet/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conformer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/revoir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/inclure/http://www.lemonde.fr/style-automobile/http://www.lemonde.fr/voitures/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9tecter/http://www.lemonde.fr/environnement/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cartographier/http://www.lemonde.fr/social/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir/http://www.lemonde.fr/google/http://www.lemonde.fr/m-voiture/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/arpenter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/commencer/

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    L’analyste estime qu’il faudra encore attendre  dix ans avant qu’un modèle totalementautonome devienne grand public.

    Dans l’intervalle, un nombre croissant de véhicules se conduiront seuls dans certaines

    conditions. Par exemple, pour se garer   ou sur autoroute, où les données à analyser   sont

    moins complexes qu’en ville. Tesla, le fabricant américain de voitures électriques, prometmême l’arrivée d’une fonction de pilote automatique dès cette année. De son côté, General

    Motors prévoit un modèle semi-autonome pour 2017.

    Le marché pourrait bien être  l’avenir de l’automobile. « En 2035, les voitures sans

    conducteur représenteront 9 % de la flotte mondiale. Et presque 100 % en 2050 » , prédit

    Egil Juliussen, directeur de recherche au sein du cabinet IHS Automotive.

    Du fait de son expertise, Google pourrait devenir  un acteur majeur du secteur. « L’aspect

    logiciel   va être un élément primordial pour assurer   la fiabilité des véhicules,  renchérit

    M. Juliussen. Sur ce point, les  société s high-tech  disposent d’une expertise que ne possèdent pas les constructeurs automobiles. » 

    Lire (édition abonnés) : La longue route vers la voiture autonome 

    http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/attendre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/attendre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/garer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/garer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/analyser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/analyser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/devenir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/devenir/http://www.lemonde.fr/logiciel/http://www.lemonde.fr/logiciel/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/assurer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/assurer/http://www.lemonde.fr/societe/http://www.lemonde.fr/high-tech/http://www.lemonde.fr/high-tech/http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/high-tech/http://www.lemonde.fr/societe/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/assurer/http://www.lemonde.fr/logiciel/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/devenir/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/analyser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/garer/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/attendre/

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    Des ballons, des drones et maintenant des

    satellites: comment Google veut connecter

    le monde MAJ, 10 juin - Google vient d'officialiser le rachat de Skybox Imaging, une petite sociétéfabricant des satellites, qui servent pour le moment à prendre des photos en haute résolution

    de la terre. La société de Mountain View explique que cette acquisition, d'un montant de500 millions de dollars, va permettre d'améliorer ses cartes. Elle précise cependant que les

    satellites de Skybox pourraient, à plus long terme, être utilisés pour fournir un accès à

    Internet dans certaines régions.

    Article publié le 2 juin - Après les ballons gonflés à l'hélium, après les dronesatmosphériques, place aux satellites ! Voila le dernier projet de Google pour connecter àInternet les régions qui ne le sont pas aujourd'hui. Selon le Wall Street Journal, le moteur

    de recherche serait même prêt à dépenser jusqu'à trois milliards de dollars (2,2 milliards

    d'euros) afin de déployer une flotte de petits satellites, pesant moins de 115 kilos et volant à

     basse altitude. Dans un premier temps, près de 200 appareils seraient lancés.

    Ce projet serait dirigé par Greg Wyler, qui vient de rejoindre Google après avoir fondé O3b Networks, une start-up dans laquelle avait investi... Google. Il aurait depuis recruté entre 10

    et 20 personnes dans son équipe. Selon nos informations, la société de Mountain View

    rencontre depuis plusieurs mois des ingénieurs en aérospatiale, travaillant notamment pour

    la NASA, qui dispose d'un centre de recherche à Mountain View.

    "AUCUN PROJET" 

    Interrogé sur le sujet la semaine dernière, lors de la Code Conference, Sergey Brin, le

    cofondateur de Google, n'avait pas souhaité confirmer les ambitions de son entreprise dansle domaine, "Il n'existe aucun projet lié aux satellites chez Google X", a-t-il assuré. GoogleX est le laboratoire secret du moteur de recherche, travaillant sur les projets les plus fous.

    C'est ici, par exemple, que sont développées la voiture qui se conduit seule, les Google

    Glass ou encore les lentilles de contact connectées.

    Google X travaille aussi sur le projet Loon, officialisé en juin 2013. Sa mission: lancer des

     ballons gonflés à l'hélium volant à une vingtaine de kilomètres au-dessus du niveau de lamer pour fournir un accès haut débit à Internet.

    En avril dernier, Google a également racheté Titan Aerospace, une société fabricant desdrones atmosphériques, volant eux aussi à une altitude de 20 kilomètres. Propulsés grâce à

    l'énergie photovoltaïque, par l'intermédiaire de larges panneaux solaires placés sur leurs

    ailes, ils seraient capables de voler pendant cinq ans sans avoir besoin d'atterrir ou d'êtreravitaillés. Le premier lancement est espéré début 2015.

    LES SATELLITES PLUS EFFICACES 

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    Deux modèles sont en développement, le Solara-50 et le Solara-60, d'une envergurerespective de 50 m et de 60 m (contre 80 m pour un Airbus A380). Equipés de relais

    télécoms, les drones Solara pourront fournir une connexion Internet dans un rayon de

    30 km. Plus le réseau sera dense et plus la couverture sera puissante. Selon Titan, la vitessede connexion pourrait atteindre 1 Gbit/s, beaucoup plus que les connexions traditionnelles

    dans les pays occidentaux.

    Il est encore trop tôt pour savoir comment s'articuleront ces trois projets. Les ballons

     pourraient constituer la première étape, plus rapide (tant sur le plan technique que sur celui

    des autorisations administratives) et moins onéreuse à mettre en place que les deux autresoptions. Mais à terme, les drones et les satellites devraient être plus efficaces, explique un

    expert cité par le Wall Street Journal.

    COURSE AVEC FACEBOOK

    Google s'est fixé pour objectif de connecter à Internet les régions les plus pauvres ou les plus reculées. Une mission que partage Facebook, dans le cadre de l'initiative Internet.org,

    lancée en août 2013, avec le soutien de Samsung, Qualcomm ou encore Nokia. Le réseau

    social de Mark Zuckerberg investit lui-aussi dans les drones et les satellites. Il a lancé finmars une équipe de recherche, baptisée Connectivity Lab, pour coordonner ses efforts.

    Les deux sociétés assurent être motivées par la volonté de rendre la technologie et le savoiraccessibles au plus grand nombre. Mais derrière la vision idyllique se cachent aussi des

    objectifs économiques. En fournissant un accès à Internet, Google et Facebook espèrent

    gagner des millions d'utilisateurs. Cela veut dire une audience élargie et des nouvellesoccasions publicitaires. Alors même que leur croissance ralentit aux Etats-Unis et en

    Europe.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    Après Facebook, Google rachète à son tour

    un fabricant de drones 

    A peine deux semaines après Facebook, c'est au tour de Google de racheter un fabricant dedrones : Titan Aerospace, une petite société de 20 personnes sise au Nouveau-Mexique. Le

    montant de cette opération n'a pas été communiqué. Il devrait se chiffrer en dizaines de

    millions de dollars.

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    Au début de mars, le site américain TechCrunch expliquait que Facebook était sur le pointde conclure l'acquisition de la société pour 60 millions de dollars. Mais cela ne s'est jamais

    concrétisé. Le réseau social avait finalement  jeté son dévolu sur une entreprise britannique,Ascenta, intégrant ses cinq ingénieurs au sein d'un nouveau laboratoire, baptisé Connectivy

    Lab.

    DRONES ATMOSPHÉRIQUES 

    Fondé en 2012, Titan Aerospace s'est spécialisé dans la fabrication de drones

    « atmosphériques ». Volant à une altitude de 65 000 pieds, soit environ 20 km au-dessus du

    niveau de la mer mais toujours dans l'atmosphère, ils peuvent remplir les mêmes missionsqu'un satellite classique (surveillance, cartographie, communications…). Tout en étant

     beaucoup moins onéreux. Leur prix serait inférieur à 2 millions de dollars, contre plus de

    100 millions pour un satellite.

    Ces drones sont propulsés grâce à l'énergie photovoltaïque, par l'intermédiaire de larges panneaux solaires placés sur leurs ailes. Selon Titan, ils peuvent ainsi voler pendant cinq

    ans sans avoir besoin d'atterrir ou d'être ravitaillés. « Les coûts opérationnels sont

    quasiment nuls, précisait l'an dernier au magazine Fortune Dustin Sanders, ingénieur en

    chef de la société. Il ne suffit que d'une seule personne pour s'assurer que le drone fonctionne correctement. » 

    PHOTOS HAUTE DÉFINITION 

    Deux modèles sont en développement, le Solara-50 et le Solara-60. D'une envergurerespective de 50 m et de 60 m (contre 80 m pour un Airbus A380), ils peuvent transporterune charge utile de 35 kg et de 100 kg. Le premier lancement est espéré au début de 2015.

    La société devra au préalable obtenir l 'accord des autorités américaines, mais uniquement

     pour la phase ascendante. Une fois leur altitude de croisière atteinte, les appareils volerontassez haut pour échapper aux réglementations actuellement en vigueur.

    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2014/04/15/apres-facebook-google-rachete-a-son-tour-un-fabricant-de-drones/http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/28/facebook-travaille-sur-des-drones-fournisseurs-d-acces-a-internet_4391183_651865.htmlhttp://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/28/facebook-travaille-sur-des-drones-fournisseurs-d-acces-a-internet_4391183_651865.htmlhttp://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/28/facebook-travaille-sur-des-drones-fournisseurs-d-acces-a-internet_4391183_651865.htmlhttp://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/03/28/facebook-travaille-sur-des-drones-fournisseurs-d-acces-a-internet_4391183_651865.htmlhttp://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2014/04/15/apres-facebook-google-rachete-a-son-tour-un-fabricant-de-drones/

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    Pour Google, ces drones pourraient avoir un double usage. D'abord, ils pourront enrichirson service de cartographie, Google Maps, ou son globe virtuel, Google Earth. Les

    appareils de Titan peuvent en effet prendre des photos de la Terre en haute résolution. Cela

     pourrait permettre à la société de mettre à jour ses cartes de manière plus rapide. Ou alorsde fournir des informations en temps réel.

    Le moteur de recherche souligne aussi que les drones pourraient « résoudre d'autres problèmes, dont l'assistance en cas de catastrophe et des dommages environnementaux,

    comme la déforestation ».

    ACCÈS À INTERNET 

    Seconde utilisation : fournir un accès à Internet aux populations qui en sont encoredépourvues. Les équipes de Titan travailleront ainsi en étroite collaboration avec le projet

    Loon, dont la mission est de lancer des ballons gonflés à l'hélium volant eux aussi à une

    vingtaine de kilomètres au-dessus du niveau de la mer. « Il est encore tôt, mais des satellites atmosphériques pourraient aider à donner un accès Internet à des millions de

     personnes », explique Google.

    Facebook poursuit le même objectif dans le cadre de l'initiative Internet.org, lancée en

    août 2013, avec le soutien de Samsung, Qualcomm ou encore Nokia. Par son intermédiaire,

    Mark Zuckerberg veut connecter les 5 milliards de personnes qui n'ont pas accès à Internet.Les drones constitueront la prochaine étape.

    A terme, les deux géants du Web pourraient déployer une constellation de plusieurs milliersde drones, au-dessus des régions où Internet est encore absent, notamment en Afrique.

    Equipés de relais télécoms, les drones Solara peuvent fournir une connexion Internet dans

    un rayon de 30 km. Plus le réseau sera dense et plus la couverture sera puissante. SelonTitan, la vitesse de connexion pourrait atteindre 1 Gbit/s, beaucoup plus que les connexions

    traditionnelles dans les pays occidentaux.

    OBJECTIFS ÉCONOMIQUES 

    « Titan Aerospace et Google partagent un profond optimisme sur le potentiel de latechnologie pour améliorer le monde », assure le moteur de recherche. Mais derrière la

    vision idyllique se cachent aussi des objectifs économiques. En fournissant un accès à

    Internet, Google et Facebook espèrent gagner des millions d'utilisateurs. Cela veut dire uneaudience élargie et des nouvelles occasions publicitaires. Alors même que leur croissance

    ralentit aux Etats-Unis et en Europe.

    « Quand un enfant est atteint de diarrhée, non, aucun site Web ne pourra le soulager »,

    dénonçait en 2013 Bill Gates, dont la fondation lutte contre la pauvreté dans le monde.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    Loi Macron : l’amendement anti-Googleadopté 

    Les jours se suivent et se ressemblent pour  Google. Jeudi 16 avril, les sénateurs français ontadopté un amendement à la loi Macron « pour la croissance, l’activité et l’égalité des

    chances économiques ». Déposé initialement par des élus centristes et UMP, le texte de

    l’amendement défendu notamment par Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI de Seine-

    Maritime, a rencontré un soutien bien plus large au sein du palais du Luxembourg puisquecommunistes et socialistes l’ont appuyé. 

    Le gouvernement, par la voix d’Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, avait demandé le retrait de cette disposition la jugeant contraire au droit

    européen de la concurrence et au droit constitutionnel. En vain donc. Une commission

    mixte paritaire, rassemblant des élus de l’Assemblée nationale et du Sénat, devradéfinitivement trancher  le sort de cette disposition.

    Liens vers trois moteurs concurrents

    Ses auteurs ont voulu adresser  un signal  politique sur la nécessité d’encadrer les pratiques

    des moteurs de recherche : « Cet objectif pa sse par la mise en place d’une régulation ex

    ante [au préalable] », expliquent-ils dans l’exposé des motifs de l’amendement. 

    S’ils ne nomment pas Google explicitement dans le texte, c’est bien le géant américain qui

    est dans le collimateur des parlementaires. « Nous avons la conviction que Google favorise ses propres services et nous estimons qu’il faut  réguler  cette situation, sinon les autres

    entreprises ne peuvent se développer », a expliqué au Monde Catherine Morin-Desailly.

    Lire aussi Un nouveau front s’ouvre contre Google en France

    Afin de limiter  ces abus, l’amendement stipule notamment que « tout exploitant d’unmoteur de recherche susceptible, compte tenu de son audience, d’avoir un effet structurant

     sur le fonctionnement de l’économie numérique » soit contraint d’afficher sur sa page

    d’accueil des liens vers au moins trois autres moteurs de recherche concurrents. 

    Sur ce point précis de l’amendement, M. Macron a jugé qu’il s’agissait d’une mesure

    anticonstitutionnelle car consistant en une « attaque disproportionnée au droit

    d’entreprendre », estimant que cela reviendrait à demander  à « Renault d’afficher sur son pare-brise qu’on peut  acheter  une Peugeot ou une Fiat  ».

    Il n’a pas été entendu puisque la version initiale a même été durcie lors des débats. Un

    sous-amendement socialiste a été adopté qui exige que parmi les 3 moteurs concurrents

    figure un moteur qui ait son siège social en France. Une disposition qui risque bien d’êtrecontraire au droit européen de la concurrence.

    http://www.lemonde.fr/google/http://www.lemonde.fr/loi-macron/http://www.lemonde.fr/ump/http://www.lemonde.fr/udi/http://www.lemonde.fr/luxembourg/http://www.lemonde.fr/industrie/http://www.lemonde.fr/industrie/http://www.lemonde.fr/industrie/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/trancher/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/trancher/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/trancher/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser/http://www.lemonde.fr/politique/http://www.lemonde.fr/politique/http://www.lemonde.fr/politique/http://www.lemonde.fr/moteurs-de-recherche/http://www.lemonde.fr/moteurs-de-recherche/http://www.lemonde.fr/moteurs-de-recherche/http://www.lemonde.fr/m-design-deco-l-expo/http://www.lemonde.fr/m-design-deco-l-expo/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9guler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9guler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9guler/http://www.lemonde.fr/entreprises/http://www.lemonde.fr/entreprises/http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/04/04/un-nouveau-front-s-ouvre-pour-google_4609720_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/04/04/un-nouveau-front-s-ouvre-pour-google_4609720_4408996.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/limiter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/limiter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/limiter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acheter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acheter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acheter/http://www.lemonde.fr/afrique-debats/http://www.lemonde.fr/afrique-debats/http://www.lemonde.fr/afrique-debats/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/europeennes-france/http://www.lemonde.fr/europeennes-france/http://www.lemonde.fr/europeennes-france/http://www.lemonde.fr/europeennes-france/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/afrique-debats/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acheter/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/demander/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/limiter/http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/04/04/un-nouveau-front-s-ouvre-pour-google_4609720_4408996.htmlhttp://www.lemonde.fr/entreprises/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9guler/http://www.lemonde.fr/m-design-deco-l-expo/http://www.lemonde.fr/moteurs-de-recherche/http://www.lemonde.fr/politique/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/adresser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/trancher/http://www.lemonde.fr/industrie/http://www.lemonde.fr/luxembourg/http://www.lemonde.fr/udi/http://www.lemonde.fr/ump/http://www.lemonde.fr/loi-macron/http://www.lemonde.fr/google/

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    Feu nourri de critiques

    Les sénateurs veulent aussi que les moteurs de recherche veillent à ne pas favoriser  leurs

     propres services et produits dans leurs résultats de recherche. L’amendement pose que c’està l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l’Arcep, le

    gendarme français des télécoms), que reviendra « la mission de contrôler  le respect desobligations mises à la charge des exploitants de moteurs de recherche ».  

    L’autorité de régulation pourra –  en cas de manquements –  infliger  une amende pouvant

    aller   jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial du groupe mis en cause. Soit dans le cas deGoogle, une somme de l’ordre de 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros). 

    Google est actuellement soumis à un feu nourri de critiques. Au point que la Commission

    européenne a, mercredi 15 avril, accusé formellement le groupe américain d’abus de position dominante dans la recherche en ligne, en pointant particulièrement le

    fonctionnement du comparateur de prix pour les produits Google Shopping.

    Lire aussi Bruxelles accuse Google d’abus de position dominante

    Une mise en cause que Google –  qui a dix semaines pour  répondre à la Commission –  

    conteste déjà fermement. Estimant que jamais l’innovation ou la concurrence n’a été aussi

    forte qu’actuellement sur son marché. 

    Lire aussi Google prêt à en découdre face à Bruxelles

      Anne Eveno

    Journaliste au Monde

    http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/favoriser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/favoriser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/favoriser/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/infliger/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/infliger/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/infliger/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/aller/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/aller/http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2015/04/15/bruxelles-accuse-google-d-abus-de-position-dominante_4615967_4862750.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9pondre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9pondre/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9pondre/http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/15/google-pret-a-en-decoudre-face-a-bruxelles_4616487_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/15/google-pret-a-en-decoudre-face-a-bruxelles_4616487_3234.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9pondre/http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2015/04/15/bruxelles-accuse-google-d-abus-de-position-dominante_4615967_4862750.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/aller/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/infliger/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/favoriser/

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    Top 10 des universités les plus anciennes au monde

     Nombreuses sont les universités à avoir traversé les siècles et les années. Mais quels sont

    les plus anciens établissements au monde recevant encore des étudiants. La réponse autravers de ce Top 10.

    1 - Université Al Quaraouiyine, Maroc (859) 

    L’université Al Quaraouiyine, à Fès, est considérée comme la plus ancienne au monde parl’Unesco, le Guinness des records et de nombreux historiens. Encore en activité, sa

    construction a été initiée en 859 sous le règne de la dynastie idrisside. Elle a vu passer de

    grands philosophes arabes comme Averroès (Ibn Rochd) et Avempace (Ibn Baja).

    2 - Université al-Azhar, Egypte (988) 

    L’université al-Azhar - "La Splendide" en français - a été fondée au Caire en 969, bien

    après la construction de la mosquée du même nom. Au fil du temps, l’enseignement

     proposé s’est enrichi de cours de littérature et de langue arabe. Spécialisée dans l’étude del’islam, l’université al-Azhar est aujourd’hui l’université arabe la plus connue au monde.

    3 - Université de Bologne (1088) 

    Fondée en 1088, l’université de Bologne est la plus ancienne d’Europe. A l’origine dédiée à

    l’exégèse du droit romain, elle devient un lieu de recherche indépendant dès 1158, grâce à

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    la Constitutio Habita de l’empereur Barberousse. Comptant plus de 30 départements, ellefait aujourd’hui partie des plus grandes universités italiennes.

    4 - Université d’Oxford, Royaume-Uni (1167) 

    L’université d’Oxford est la plus vielle université britannique. Les traces les plus anciennesremontent à 1116 environ, avec l’arrivée de l’écolâtre Thibaud d’Etampes. Mais

    l’université a vraiment commencé à se développer à partir de 1167, lorsque Henry II a

    interdit aux étudiants anglais de suivre les cours de l’université de Paris.

    5 - Université de Modène, Italie (1175) 

    L’université de Modène et de Reggio d’Emilie a été fondée en 1175, à la fois à Modène

    (siège) et à Reggio d’Emilie. Parmi ses anciens étudiants, il est possible de citer l’historien

    Ludovico Antonio Muratori et le dramaturge Carlo Goldoni. Elle accueille près de 18 000étudiants dans ses facultés d’économie, de lettres et philosophie, de droit et de

    mathématiques.

    6 - L’université de Paris, France (1200) 

    La naissance officielle de l’université de Paris remonte au 15 janvier 1200, date à laquellePhilippe Auguste accorde dans une charte le "for ecclésiastique" à tous les membres de la

    corporation universitas magistrorum et scholarium Parisiensis. Puis, en 1231, la Bulle

     papaple ‘Parens Scientiarum’ donne à l’université de Paris toute son importance.

    7 - Université de Cambridge, Royaume-Uni (1209) 

    Cambridge est la deuxième plus ancienne université britannique. Elle a été fondée en 1209 par des étudiants et des universitaires fuyant Oxford après un différend avec les dirigeantslocaux. Mais l’université n’a obtenu qu’en 1318 du pape Jean XXII le droit de délivrer ses

    diplômes, en étant officiellement sacrée Studium generale.

    8 - Université de Salamanque, Espagne (1218) 

    L’université de Salamanque est la deuxième plus ancienne université d’Espagne, aprèsPalencia, mais cette dernière n’existe plus. Le roi Alphonse IX de Léon accorda à

    l’université de Salamanque le degré d’études générales en 1218 afin d’imiter son neveu,

    Alphonse VIII de Castille, qui avait fait de même à Palencia, en 1208.

    9 - Université de Padoue, Italie (1222) 

    L’université de Padoue a été fondée le 29 septembre 1222 par des professeurs et des

    étudiants ayant fui l’université de Bologne, en raison de l’atteinte aux libertés universitaires

    et aux privilèges qui avaient pourtant été garantis. A l’origine, les enseignements étaientlimités au droit et à la théologie, avant d’être élargis à la médecine, la philosophie, la

    rhétorique…

  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    10 - Université de Naples, Italie (1224) 

    La "Federico II" est la plus ancienne université laïque et d’Etat du monde. Elle a été fondéele 5 juin 1224 par l’empereur Frédéric II Stupor mundi, roi de Sicile. Elle compte

    aujourd’hui plus de 85 000 étudiants.

    Louis Bertrand 

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    Les voitures sans conducteur de Google

    impliquées dans 11 accidents « mineurs »

    en six ans 

    La voiture sans conducteur de Google est-elle plus ou moins sûre que les modèlesclassiques ? Lundi 11 mai, l’entreprise américaine a dévoilé pour la première fois des

    statistiques sur les accidents du véhicule, après que l’agence de presse américaine AP a

    révélé que ses voitures sans conducteur avaient été impliquées dans trois accidents depuisseptembre.

    Dans un texte  publié sur le réseau social Medium, le directeur du programme Google Car

    Chris Urmson révèle que les vingt voitures en circulation ont été impliquées dans11 accidents de la route depuis leur mise en service il y a six ans. Des accidents

    « mineurs », précise-t-il, qui ont causé de « petits dommages » mais « pas de blessures ». 

    Lire (édition abonnés) : La longue route vers la voiture autonome 

    Surtout, Chris Urmson s’empresse de souligner  que « pas une fois, la voiture sans

    conducteur n’a été la cause de l’accident  ». Dans la plupart des cas, la voiture a été

     percutée par-derrière, principalement à des feux, mais aussi sur l’autoroute, détaille-t-il. Lesvoitures ont aussi subi des accrochages, et une collision avec un véhicule qui n’a pas

    respecté un stop. Sur l’ensemble de ces accidents, huit ont eu lieu en ville.

    2,7 millions de kilomètres parcourus

    En tout, ces voitures ont parcouru plus de 1,7 million de miles (2,7 millions de kilomètres),avec ou sans conducteur, et 1 million (1,6 million de kilomètres) en mode automatique.

    Aujourd’hui, elles parcourent chaque semaine 10 000 miles, soit 16 000 kilomètres,

     principalement en ville.

    Les statistiques dévoilées par Google sont donc de 6,5 accidents pour 1 million de miles ;

    un chiffre important, comparé à la moyenne américaine de 2,8 calculée en 2012 par la

     National Highway Traffic Safety Administration. Mais, comme le souligne Chris Urmson,

    la comparaison est plus que hasardeuse. En effet, une grande partie de ces petits accidents,impliquant peu de dégâts matériels et ne générant aucune blessure, ne sont jamais signalés,

    et ne sont donc pas comptabilisés dans les statistiques.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/12/les-voitures-sans-

    conducteur-de-google-impliquees-dans-11-accidents-mineurs-en-six-

    ans_4631953_4408996.html#y6deGEmG37GvXyLT.99

    http://www.lemonde.fr/m-voiture/http://www.lemonde.fr/google/http://www.lemonde.fr/voitures/https://medium.com/backchannel/the-view-from-the-front-seat-of-the-google-self-driving-car-46fc9f3e6088https://medium.com/backchannel/the-view-from-the-front-seat-of-the-google-self-driving-car-46fc9f3e6088https://medium.com/backchannel/the-view-from-the-front-seat-of-the-google-self-driving-car-46fc9f3e6088http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/social/http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner/http://www.lemonde.fr/m-mode/http://www.lemonde.fr/m-mode/http://www.lemonde.fr/m-mode/http://www.lemonde.fr/m-mode/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner/http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/28/la-longue-route-vers-la-voiture-autonome_4495703_3234.htmlhttp://www.lemonde.fr/social/https://medium.com/backchannel/the-view-from-the-front-seat-of-the-google-self-driving-car-46fc9f3e6088http://www.lemonde.fr/voitures/http://www.lemonde.fr/google/http://www.lemonde.fr/m-voiture/

  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    Les nouvelles technologies de l'information

    et de la communication : un instrument

    potentiel au service de l'économie sociale ? 

    Ce texte a fait l'objet d'une communication lors du colloque "Economie sociale, mutationssystémiques et nouvelle économie", Deuxièmes journées d'étude du Laboratoire d'Analysedes Mouvements Economiques, 29 et 30 novembre 2001, Université de Reims Champagne-

    Ardenne, Reims. Nous tenons à remercier les participants au colloque du LAME, les

    lecteurs anonymes de la revue, ainsi que J. Bourdon et S. Boutillier pour leurs

    commentaires. Les erreurs et omissions restent nôtres.

    [2]

     Nelson (1970), puis Darby & Karni (1973) ont distingué trois types de caractéristiques des produits en fonction du moment où l'information sur la qualité (préalablement détenue par

    le vendeur) est vérifiée par le consommateur. Les caractéristiques de recherche permettentune vérification aisée de la qualité avant l'achat (titre d'un ouvrage). Pour les

    caractéristiques d'expérience, la qualité n'est connue qu'après l'achat (mise à jour d'un

    logiciel). Les caractéristiques de croyance sont des caractéristiques pour lesquelles le

    consommateur ne connaît pas la qualité, même après l'achat (qualité de la programmationsous-jacente à un logiciel). Chaque produit est généralement une combinaison de ces

    différents types de caractéristiques.

    [3]

    "What information consumes is rather obvious : it consumes the attention of its recipients.Hence a wealth of information creates a poverty of attention, and a need to allocate thatattention efficiently among the overabundance of information sources that might consume

    it", Herbert Simon, in Scientific American, September, 1995, p.201.

    [4]

    Pour les détails relatifs aux calculs de ces données et leur discussion, consulter Pargmegiani

    et Sachdeva, 2000.

    [5]

    "Les enregistrements canadiens sont répartis dans quatre catégories différentes :commerciale, gouvernementale, éducative et autre. Les organismes bénévoles sont classés

    dans la catégorie 'autre' avec les autres genres d'enregistrement. Il se peut donc que ce

    chiffre soit gonflé". (Pargmegiani et Sachdeva, 2000).

    https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re2no2https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re3no3https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re4no4https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re5no5https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re5no5https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re4no4https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re3no3https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-1-page-139.htm#re2no2

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    20/29

    Technologies de l’information et de la

    communication et nouveaux médias 

    L’évolution massive des technologies au cours de la dernière décennie a créé de nouvellesopportunités pour la liberté d’expression et la liberté d’information. ARTICLE 19 répond

    aux nouveaux développements et milite pour protéger ces nouvelles opportunités contre la

    censure.

    DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE

     Au cours du vingtième siècle, les individus ont reçu des informations par le bouche-à-oreille et par le biais de lettres, la radio et la télévision ou les éditeurs de journaux et de

    livres.

    Aujourd’hui, le développement des technologies et la disponibilité croissante d’Internet ontaccéléré et brouillé la différence entre l’émetteur et le récepteur de l’information. Les flux

    d’information sont dorénavant étendus, diversifiés, réversibles et accessibles. 

    La capacité de tout un chacun à créer un site Internet et à publier des contenus écrits ou

    audiovisuels a provoqué des changements radicaux dans les médias. Les entreprises et les

    individus peuvent publier n’importe quel contenu, textes, images ou vidéos, grâce à latechnologie numérique à haut débit et à large bande passante. Ils peuvent les diffuser

    directement sur des ordinateurs et des appareils mobiles dans le monde entier.

    NOUVEAUX MEDIAS

    Le développement technologique a provoqué à la fois l’expansion et la réduction desmédias. La transmission numérique a créé des opportunités plus nombreuses et moins

    coûteuses pour les radiodiffuseurs, et un choix plus vaste pour les utilisateurs. Les

    organisations de médias diffusent aujourd’hui des informations par  le biais d’une multitudede plateformes afin de répondre aux attentes de leurs publics.

    Les médias ont été contraints de :

     

    diversifier les méthodes de transmission des contenus,  diversifier leur vitesse de transmission,

      tenir compte de l’information croissante créée par les individus en dehors des médias.

    Certaines organisations de médias ont répondu à ces contraintes en acquérant des partsimportantes du paysage médiatique. Ces fusions ou concentrations peuvent menacer la

    diversité et le pluralisme.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    21/29

    IMPLICATIONS

    Aujourd’hui, l’information se répand instantanément à travers la planète. Des informationsqui étaient difficilement accessibles dans le passé peuvent être aujourd’hui publiées. 

     

    Les agressions contre les manifestants Neda Agha-Soltan en Iran ou Ian Tomlinson au Royaume-Uni auraient pu être ignorées si elles n’avaient pas été diffusées sur les

    nouveaux médias.

      Wikileaks a publié des dizaines de documents révélant des faits de corruption et des abus

    par les détenteurs du pouvoir, notamment les gouvernements.

      Twitter a été utilisé pour révéler des « super injunctions » (ordres de bâillonnement) en

    Grande-Bretagne et pour inspirer des manifestations de masse en Tunisie.

    En 2012, 665 millions de sites Internet ont fourni des informations et des commentaires surun large éventail de sujets, en plusieurs langues et sous plusieurs formes. Les communautés

    en ligne telles que Wikipedia utilisent les connaissances de millions d’utilisateurs pour

    crééer des bases de données exhaustives. Des moteurs de recherche fournissent des outils

     pour rechercher rapidement et sans effort des informations.

    Dans les pays en développement, les TIC et les nouveaux médias sont utilisés pourfavoriser le développement. Ils donnent également aux populations les plus démunies un

    accès à l’information qui les aide à prendre de meilleures décisions pour mener à bien leur

    vie.

    DEFIS DE LA LIBERTE D’EXPRESSION ET D’INFORMATION 

    Malgré les avantages considérables des TIC et des nouveaux médias, les défis restent très

    importants et se multiplient.

    Selon les législations juridiques traditionnelles, un auteur ou un locuteur relève d’une

     juridiction géographique précise. Mais dans un monde numérique, la localisation des idées

    et des opinions ne va pas de soi. Par exemple, un Libanais habitant à Londres peut écrire un blog hébergé au Japon qui accuse le gouvernement saoudien de corruption.

    Une autre législation traditionnelle stipule que les éditeurs sont responsables du contenuqu’ils publient. Mais qu’en est-il d’un éditeur en ligne ? Qui est responsable des contenus :

    le serveur qui les stocke (parmi des millions d’autres pages), le moteur de recherche qui les

    trouve ou le fournisseur d’accès (FAI) qui les distribue ? 

    Les gouvernements peuvent restreindre l’information en bloquant l’accès par dif férents

    moyens. Si les journaux peuvent être interdits par un juge, le blocage de sites internetsemble dépendre davantage des caprices de certains fonctionnaires que d’un juge. 

    La numérisation de l’information a non seulement permis à des gouvernements de bloquerautomatiquement des informations, mais aussi de contrôler ce que les personnes regardent,

    à un moment donné et rétrospectivement.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    22/29

    PROPRIETE INTELLECTUELLE

    La protection de l’information numérique en qualité de « propriété intellectuelle » pose pro blème à l’ère du numérique. ARTICLE 19 examine le développement des droits de la

     propriété intellectuelle et leur répercussion sur la liberté d’expression. 

    La propriété intellectuelle est un secteur de la loi qui ne cesse de se développer sous

    l’influence des entreprises américaines. Il est en train de passer d’un modèle où l’on peut

    acheter un objet matériel (un livre) et le transmettre à un modèle où l’on détient une licence pour utiliser l’information (par exemple de la musique) uniquement pour soi-même et de

    certaines façons.

    A la différence des copies papier comme des livres, l’information numérique peut être

     potentiellement copiée, modifiée et diffusée des millions de fois par seconde.

    L’évolution des modèles de propriété intellectuelle a un impact sur  la liberté d’expression

    et d’information. Par exemple, les musiciens qui rééchantillonnent des sons, une pratiquetrès répandue depuis une dizaine d’années, peuvent être poursuivis en vertu du code de la propriété intellectuelle même s’ils ont créé cette musique dans l’intimité de leur chambre et

    qu’ils ont été cinq à l’écouter. 

    En réponse à ces attaques contre la création numérique, de nouveaux modèles de protection

    démocratiques ont été créés. Le système de licence libre de droits Creative Commons est

    utilisé par de nombreuses organisations –  dont ARTICLE 19 –  et sur certains sites

    importants comme Flickr, Wikimedia et YouTube.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    23/29

    Impacts des nouvelles technologies de

    l’information et de la communication sur

    la qualité de vie et la santé au travail Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTICS) ont bouleversé notre vie quotidienne. Regroupant des techniques utilisées dans l’informatique,

    les télécommunications et Internet, les NTICS permettent de produire, transformer ou

    échanger de l’information en quantité importante en temps réel ou dans des délais très

    courts. Au sein de l’entreprise, les NTICS sont très liées aux systèmes d’information : ellesen constituent la partie matérielle (ordinateurs et téléphones portables, réseaux…) et

    logicielle (ERP...). Intégrées à la chaîne de valeur, les NTICS facilitent, voire rendent

     possibles de nouvelles organisations et de nouvelles pratiques professionnelles. Il s’agit le plus souvent de renforcer la flexibilité, d’augmenter la productivité, d’améliorer la valeur

     produite, ou encore de développer la capacité d’innovation. Dans tous les cas, leur mise en

     place ou leur développement est guidé par des choix organisationnels et managériaux.

    L’essor des NTICS ces dernières années a contribué à faire évoluer en profondeur les

    conditions de travail. Ce ne sont pas tant les techniques en tant que telles que les usages1 

    qui en sont faits, qui impactent le travail, son contenu et la manière de l’exercer. Les usages

     peuvent être considérés comme des construits sociaux que les différents acteurs (Direction,DSI, management, salariés, DRH, OS…) ont contribué à élaborer. On y retrouve

    l’influence d’évolutions sociétales avec l’essor des NTICS dans la sphère privée, ainsi quedes éléments propr es à l’entreprise (objectifs assignés aux projets de NTICS, attention portée à l’analyse des besoins, anticipation des usages, accompagnement du changement...). 

    Une analyse approfondie de ces usages devient incontournable dans les réflexions actuellesautour de l’amélioration de la Qualité de la Vie et de la Santé au Travail (QVST)2.

    Comment et à quelles conditions les NTICS peuvent-elles contribuer à « déployer un travail

    de qualité, créateur de valeur et facteur d’accomplissement3 » ? C’est une question à

    laquelle l’Accord national interprofessionnel sur « l’amélioration de la qualité de vie au

    travail et de l’égalité professionnelle » prévu pour 2013 apportera sûrement des réponses età laquelle se sont déjà attelés le management, la DRH et les partenaires sociaux de

    nombreuses entreprises.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    24/29

    Google veut se séparer des robots

    humanoïdes de Boston Dynamics 

    Alphabet abandonnerait-elle toutes ses ambitions dans la robotique ? Selon l'agenceBloomberg, la société chapeautant désormais Google  aurait en effet décidé de mettre en

    vente Boston Dynamics, moins de deux ans et demi après son rachat pour 500 millions de

    dollars (441 millions d'euros). En cause: des perspectives de revenus jugées trop lointaines

    et incertaines. Mais aussi la mauvaise presse suscitée par les dernières vidéos publiées enligne, notamment celle d'Atlas, un robot humanoïde.

    Issue du réputé Massachusetts Institute of Technology (MIT), Boston Dynamics travailleactuellement sur une dizaine de projets. Ils s’inspirent en majorité d'animaux, comme le

    robot guépard qui galope à près de 50 km/h et saute par dessus des obstacles. Ou encore

    Spot, le robot chien capable d’évoluer sur des terrains escarpés. Fin 2015, un autre projet,développé en collaboration avec l’armée américaine, avait en revanche été abandonné. Il

    visait à fabriquer un robot pouvant accompagner les soldats sur les champs de bataille.

    "TERRIFIANT" 

    Dévoilé le mois dernier, le dernier prototype du robot humanoïde Atlas est capable demarcher seul, d’ouvrir des portes, de soulever des paquets et de résister à une personne qui

    le pousse. Il peut également se relever seul après une chute. Et il est aussi intelligent: il sait

    s’adapter lorsque le paquet qu'il doit soulever est volontairement déplacé. Visionnée plus de14 millions de fois sur YouTube, la vidéo de présentation avait ravivé les inquiétudes

    suscitées par les récents progrès de la robotique.

    "Nous commençons à voir des commentaires négatifs sur le côté terrifiant d'un robot qui

     pourrait voler le travail des humains", se plaignait ainsi la directrice de la communication

    de Google X, le laboratoire de la société de Mountain View qui travaille sur les projets les plus futuristes. "Nous n'allons pas commenter cette vidéo parce qu'il n'y a pas grand chose àajouter et parce que nous ne voulons pas répondre à la majorité des questions qu'elle

    soulève", poursuivait-elle dans un message interne révélé par Bloomberg.

    CHANGEMENTS CHEZ GOOGLE 

    L'offensive de Google dans la robotique a débuté en 2013, sous l'impulsion d'Andy Rubin,

    le créateur du système d'exploitation mobile Android. En quelques mois, la société de

    Mountain View rachète alors sept sociétés spécialisées dans le domaine. Elle crée aussi une

    division, baptisée Replicant, pour coordonner ses efforts. Acquis fin 2013, BostonDynamics n'y a jamais été intégré. L'entreprise a conservé son autonomie, restant ainsi

    dans ses locaux de Boston. Une séparation à l'origine de nombreuses tensions

    et dysfonctionnements internes.

    Depuis 2013, la donne a fortement évolué chez Google, entre-temps renommé Alphabet.

    D'abord, M. Rubin a quitté le moteur de recherche en octobre 2014.  Il n'a jamais été

    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/10/03/google-devient-officiellement-alphabet/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/10/03/google-devient-officiellement-alphabet/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/04/08/andy-rubin-le-pere-dandroid-lance-son-incubateur-de-start-up/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/04/08/andy-rubin-le-pere-dandroid-lance-son-incubateur-de-start-up/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/04/08/andy-rubin-le-pere-dandroid-lance-son-incubateur-de-start-up/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/10/03/google-devient-officiellement-alphabet/

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    25/29

    véritablement remplacé. La robotique est ainsi devenue un peu moins prioritaire. Endécembre dernier, Replicant a été rattaché au laboratoire Google X. Une mise de tutelle

    sous forme de reprise en main, mais aussi d'avertissement: en cas d'absence de progrès

    notables, les 300 ingénieurs de la division pourraient être réaffectés sur d'autres projets.

    AMAZON ET TOYOTA INTÉRESSÉS ? 

    Deuxième changement: l'arrivée de Ruth Porat au poste de directrice financière. Ancienne

    responsable de la banque Morgan Stanley, elle souhaite rationaliser les investissementsd'Alphabet. Plus question de dépenser sans compter pour financer des projets sans espoir de

    retombées financières. "Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser 30% de nos

    ressources dans des choses qui vont prendre dix ans", résumait ainsi un responsable de la

    société au cours d'une réunion avec Boston Dynamics.

    Or, la route reste encore longue pour les robots, malgré les importants progrès réalisés ces

    dernières années. Le géant du Web pourrait ainsi choisir de concentrer ses investissementsau sein de Replicant. D'autant qu'une partie des projets de Boston Dynamics sont menés en

    collaboration avec l'armée américaine, un débouché commercial qui n'intéresse pas

    Alphabet. Reste maintenant à minimiser les pertes en vendant sa filiale à bon prix. SelonBloomberg, Toyota et Amazon seraient intéressés.

    http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/07/20/comment-ruth-porat-veut-transformer-google-pour-satisfaire-wall-street/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/07/20/comment-ruth-porat-veut-transformer-google-pour-satisfaire-wall-street/http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2015/07/20/comment-ruth-porat-veut-transformer-google-pour-satisfaire-wall-street/

  • 8/18/2019 Articulos en frances

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    Malgré les dérapages, Microsoft parie sur

    les « chatbots » 

    Pour Microsoft, l'avenir passe par les chatbots. Si ces petits programmes informatiquesintelligents capables de converser ne sont pas nouveaux, ils redeviennent à la mode grâce

    aux récents progrès en termes d'intelligence artificielle. "C'est un concept simple mais qui

     pourrait avoir un impact très important, aussi important que les précédents changements de

     plate-forme", assure Satya Nadella, le directeur général du groupe de Redmond, citant la bascule vers les supports mobiles.

    COMMANDER UNE PIZZA 

    "Les bots sont les nouvelles applications", poursuit le patron de l'éditeur de logiciels.

    Bientôt, ces programmes seront utilisés pour réaliser des tâches simples en lançant uneconversation. Ils deviendront ainsi une nouvelle porte d’entrée à Internet. "Commander un

    taxi, acheter un billet d'avion ou une pizza, tout ce que vous faites aujourd'hui en surfant sur

    le Web ou en utilisant une application, vous pourrez le faire demain en discutant avec unbot ", prédit M. Nadella.

    Le retour au premier plan des chatbots est aussi lié au succès des applications mobiles demessagerie instantanée. Chez Microsoft, ils seront d'abord intégrés à Skype, l’application

    maison de chat et d’appels vidéo. La voie a été ouverte par WeChat, la populaire

    application chinoise. Ses rivales Kik et Telegram, ainsi Slack, un service decommunications en entreprises, ont suivi. Et le mois prochain, Facebook devrait également

    officialiser l’arrivée des robots informatiques sur Messenger, sa plate-forme de messagerie.

    OUTILS DE DÉVELOPPEMENT 

    Le réseau social estime que les bots vont révolutionner les relations entre les entreprises etleurs clients. Pour les sociétés, grandes ou petites, ils représenteront un nouveau canal de

    distribution, permettant de toucher une cible très large. Messenger compte plus de 800

    millions d'adeptes. Skype plus de 300 millions. Pour les utilisateurs, ils simplifieront denombreuses tâches. Plus besoin de télécharger une multitude applications ou de chercher le

     bon endroit pour modifier ses coordonnées.

    Les ambitions de Microsoft ne se limitent pas à l'intégration dans Skype. Elles sont bien

     plus grandes. “Nous voulons que chaque entreprise, chaque service puisse concevoir un

    bot ”, indique M. Nadella. Pour les aider, le concepteur de Windows va lancer une plate-

    forme de développement permettant de facilement créer ces algorithmes informatiques. Ilva notamment mettre à disposition ses capacités de machine learning   (apprentissage

    automatique), sur lesquelles repose l’intelligence artificielle. 

    DÉRAPAGES 

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    27/29

    Après avoir raté le virage du mobile, Microsoft espère ainsi s'imposer comme la solution privilégiée pour les entreprises et les développeurs. C'est là tout l'intérêt pour la société, qui

     pourra alors facturer ses outils de création de bots. Conçus sous Windows, ils pourront

    aussi être hébergés sur Azure, la plate-forme maison de cloud computing (informatiquedématérialisée). Et ils utiliseront potentiellement les différents services d'analyse et de

    gestion de base de données. Autant d'activités très rentables pour Microsoft.

    Hasard du calendrier, les annonces du groupe de Redmond (qui ont eu lieu en ouverture de

    Build, sa grande conférence destinée aux développeurs, qui se tient cette semaine à San

    Francisco) interviennent à peine une semaine après les dérapages de Tay, son chatbotcapable de discuter avec les internautes sur Twitter et les applications de messagerie Kik ou

    GroupMe. Celui-ci avait rapidement été désactivé: manipulé, il avait en effet publié de

    nombreux messages racistes, antisémites et misogynes.

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    28/29

    Ces Français qui veulent apprendre aux

    Américains à coder 

    Pas de salles de classe ni même de professeurs. Bienvenue à la Holberton School, unenouvelle école d’ingénieurs informatiques, qui a ouvert ses portes en début d'année à San

    Francisco (Californie) et qui a lancé, jeudi 31 mars, le processus d'admission de sa

     prochaine promotion. Ambiance art déco, canapés et fauteuils, cafétéria, large open space

    où sont alignés les ordinateurs Mac… L’endroit ressemble davantage à l’une desnombreuses start-up de la ville.

    A l’origine du projet, trois Français installés dans la Silicon Valley. L’an passé, ils ont

    quitté leur emploi chez Apple, LinkedIn et Docker, une jeune société spécialisée dans le

    cloud computing. Ils ambitionnent désormais d’apprendre aux Américains à coder avec desméthodes d’enseignement importées de France. Plus précisément de l’Epitech et de

    l’Ecole 42, lancée en 2013 par Xavier Niel, le fondateur d’Iliad (également actionnaire à

    titre individuel du Monde).

    PAS DE COURS 

    "Il n’y a pas cours formels, où l’on apprend par cœur avant de tout oublier. L’enseignement

    est basé autour de projets que les étudiants réalisent en équipe", résume Julien Barbier, l’un

    des trois fondateurs de l’école –   dont le nom rend hommage à Betty Holberton, qui a participé dans les années 1940 à la création du premier ordinateur. "Nous fournissons à nos

    étudiants des éléments pour les mettre sur la piste mais jamais toutes les informations

    nécessaires. L’objectif est de leur apprendre à apprendre", poursuit-il. Le cursus s’étale sur

    deux ans, dont six mois de stage en entreprise.

    "La formation universitaire dans l’informatique reste fortement théorique. Pourtant, dansmon entreprise, je n’ai pas d’examen mais des projets à accomplir", explique AyeshaMazumdar, ingénieur chez Salesforce qui fait partie de la centaine de "mentors" qui

     participeront à la formation des étudiants. "L’approche de la Holberton répond à un besoin

    vital de changement. Elle est en phase avec le marché de l’emploi car elle est évolutive etrepose sur la pratique", renchérit William Brendel, chercheur au sein d’un des laboratoires

    d’Amazon et autre mentor. 

    Ces professionnels remplacent les professeurs, "parfois déconnectés du terrain", selon

    Sylvain Kalache, autre fondateur de l’école. Tous volontaires, ils travaillent dans les

    grandes sociétés (Google, Facebook, Microsoft…) ou les start-up de la région. Ils

     proposeront des projets, suivront des étudiants ou tiendront des conférences. "De cettemanière, nous sommes certains que l’enseignement correspondra toujour s aux évolutions

    de l’industrie", ajoute M. Kalache.

    40% de FEMMES 

  • 8/18/2019 Articulos en frances

    29/29

    L’école veut aussi être une alternative aux "bootcamps", ces formations intensives dequelques mois qui ont vu leur popularité exploser ces dernières années. Pour entrer à la

    Holberton School, aucune expérience en informatique n’est requise. "Ce qui compte, c’est

    la motivation", explique M. Barbier. L’inscription s’effectue en ligne par l’intermédiaire de plusieurs tests. "Pour les débutants, cela représente entre soixante et quatre-vingt heures de

    travail", poursuit cet ancien étudiant de l’Epitech. 

    La première promotion compte 32 élèves, dont 40% de femmes. "Notre processus de

    sélection automatique permet d'éliminer tous les biais, assure M. Barbier. C'est pour cela

    que notre promo est très diverse". Parmi les étudiantes, Naomi Veroczi, la doyenne del’école. "J’ai été restauratrice, menuisière, technicienne dans une usine de semi-conducteurs

    ou encore mère de famille", liste-t-elle. "Passionnée" par l’informatique depuis qu’elle mit

    la main sur son premier PC, au milieu des années 1970, elle voulait en faire son métier.

    Dora Korpar, de 27 ans sa cadette, cherchait, elle, sa voie. "Après mon diplôme

    universitaire, aucun métier dans mon secteur ne m’intéressait. Mes comptes bancairesétaient dans le rouge, donc j’ai accepté un emploi dans une grande surface. Mais j’ai

    toujours su que cela serait temporaire: , explique la jeune femme. William McCann, 37 ans,

    dont dix ans en tant que journaliste pour une chaîne de télévision locale, voulait changer de

    carrière. S’il a pensé aux bootcamps, il a renoncé car "la plupart de ces programmes exigentun niveau de connaissance minimum".

    POURCENTAGE DU SALAIRE 

    Ouverte à tous, la Holberton School se distingue aussi par son modèle économique. Lesdeux ans de scolarité sont gratuits. En échange, les étudiants s’engagent à reverser 17% de

    leurs salaires au cours des trois années qui suivent leur sortie de l’école. Ses fondateurs

    espèrent ainsi attirer des profils différents dans un secteur en proie à un problème de

    diversité. "C’est aussi un moyen de partager le risque avec nos étudiants ,ajoute M.  Barbier.Le succès de l’école va entièrement dépendre de la réussite de ses élèves." 

    En attendant les premières rentrées financières, Holberton dispose d’un matelas de  2 millions de dollars (1,85 million d’euros), levés auprès d’investisseurs et de personnalités

    de la Silicon Valley, comme Jerry Yang, l’un des deux fondateurs de Yahoo!. Une

    deuxième promotion devrait être lancée au cours de l’année. Mais les responsables de laHolberton voient beaucoup plus loin. "Notre ambition est d’avoir des centaines d’étudiants

    dans le monde entier, lance M. Kalache. Notre modèle repose sur une structure de faibles

    coûts d’opération, ce qui va nous permettre de facilement le reproduire ailleurs."

    Les trois associés le savent: les besoins en main-d’œuvre qualifiée sont immenses. Les

    entreprises de la Silicon Valley manquent cruellement d’ingénieurs informatiques. Une

     pénurie qui touche aussi les acteurs européens et asiatiques. "Nous pensons pouvoir aider àrésoudre ce problème", souffle M. Kalache.