ANKH_ Egyptologie Et Civilisations Africaines

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  • 8/19/2019 ANKH_ Egyptologie Et Civilisations Africaines

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    11/03/2016 ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

    http://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_sur.htm#Considérations_sur_la_réception_de_lœuvre_de_C._A._Diop 1/12

     CHEIKH ANTA DIOP   Recherche  GO  ACCUEIL / HOME PAGE

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    L'œuvre de Cheikh Anta DIOP : 

    Commentaires, critiques,témoignages, hommages.

     

    Ville de Bénin au 16 siècle entourée d’un rempart de 30 km de circonférence ; laplus longue rue : 7 km. 250 000 habitants

     

    - Considérations sur l'œuvre historique de Cheikh Anta Diop saréception dans le monde académique et institutionnel (cf. C. M. Diop,Cheikh Anta Diop - L'homme et l'œuvre , Paris, Présence africaine, 2ème éd. 2004)

    Une méthodologie novatrice

    Exigence de rigueur 

    "Réponses à quelques critiques" et débats scientifiques

    A propos de la critique africaniste

    Le renouvellement des Études africaines

    - Quelques références sur l'œuvre- Références sur l'action politique au Sénégal- Références sur témoignages, hommages, commentaires

     

    Considérations sur l'œuvre historique de C. A. Diop et sa réception dans lemonde académique et institutionnel  

    Une méthodologie novatrice

    L'œuvre de Cheikh Anta Diop fixe un cadre géographique et chronologique neuf pour étudier le passé des peuples Noirs. Elle dégage des orientations de recherche quiconduisent à des découvertes insoupçonnées sur les peuples d'Afrique et leursrelations avec les peuples des autres continents. Ce faisant, elle propose uneméthodologie de recherche historique novatrice.

    Le temps historique et l’unité culturelle africaine

     Au moment où Cheikh Anta Diop entreprend ses premières recherches historiques(années quarante) l'Afrique noire ne constitue pas, nous l’avons vu plus haut, "unchamp historique intelligible". Il est symptomatique qu'encore plus d’une dizaine

    d’années après, dans le numéro d'octobre 1959 du Courrier de l'UNESCO, l'historienanglais Basile Davidson  introduise son propos sur la “Découverte de l'Afrique“ par laquestion : “Le Noir est-t-il un homme sans passé ?” et que cette même interrogationapparaît sous une forme à peine différente -" L'Afrique, un continent sans histoire ?"-dans un dossier photographique récent de La documentation française  [Pierre Boilley,Jean-Pierre Chrétien, Histoire de l'Afrique ancienne, VIIIe-XVIe  siècle, dossier n°8075, mai-juin 2010, pp.

    2-3]. Dans son ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx , Théophile Obengamontre en quoi consiste l'originalité et la nouveauté de la problématique historiqueafricaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop. “En refusant le schéma hégélien de la lecture de l'histoire humaine, Cheikh Anta Diops'est par conséquent attelé à élaborer, pour la première fois en Afrique noire uneintelligibilité capable de rendre compte de l'évolution des peuples noirs africains,dans le temps et dans l'espace  [...] Un ordre nouveau est né dans lacompréhension du fait culturel et historique africain. Les différents peuples africainssont des peuples "historiques" avec leur État : l'Égypte, la Nubie, Ghana, Mali,Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. ... ". [Théophile Obenga,Cheikh Anta Diop, Volney et le Sp hinx , Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996, p. 28].

     Nations nègres et Culture – De l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturelsde l'Afrique d'aujourd'hui–  que publie en 1954 Cheikh Anta Diop aux ÉditionsPrésence Africaine d'Alioune Diop  est le livre fondateur d'une histoire africainescientifique. La reconstitution scientifique du passé de l'Afrique devient possiblegrâce à l'introduction du temps historique  et de l'unité culturelle  dans les “Étudesafricaines”. 

     Autrement dit, les sociétés africaines, comme les autres sociétés européennes,asiatiques, amérindiennes, ont une histoire qui s’étudie sur la longue durée. S’ilexiste une diversité évidente des peuples africains, ceux-ci sont cependantrattachés, à des degrés divers, les uns aux autres par des liens culturelsmultiformes (langues, coutumes, organisation sociale, conception du pouvoir,totémisme, philosophie, etc.), témoins d’une vie commune de leurs ancêtresnotamment dans la vallée du Nil, en partant de la région des Grands Lacs (Kenya,Tanzanie).

    Par conséquent, l'approche diachronique étudie l’Afrique dans le temps, identifie lesrapports existants entre les différents peuples d’Afrique et aussi avec ceux des

    autres terres habitées. La dimension historique doit être introduite dans toutes lesdisciplines : “C'est le lieu de dire qu'aucune pensée et, en particulier aucune philosophie, ne peut se développer en dehors de son terrain historique. ... En renouant avec l'Égypte nousdécouvrons, du jour au lendemain, une perspective de cinq mille ans qui rend 

     possible l'étude diachronique, sur notre propre sol, de toutes les disciplinesscientifiques que nous essayons d'intégrer dans la pensée africaine moderne” [Cheikh

     Anta Diop, Civilisation ou Barbarie , Paris, Présence Africaine, 1981, p.13].

    ème

    http://www.cheikhantadiop.net/index.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_telecharger.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_documents.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_conferences.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_articles.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_livres_books.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_livres_books.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_context_historic.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_context_historic.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_biograph.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/index.htmhttp://www.cheikhantadiop.net/index.htm

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    Un exemple de l'écriture africaine vaï

     

    L'idéologie occidenta le dominante : La hiérarchisation raciale de J. C. Nott et G. R. Gliddon, 1854(Cf. Stephen Jay Gould,La Mal -Mesure de l'Homme , Paris, Ed. Odile Jacob, 19 97)

     

    Préhistoire, origine de l'homme : Musée d'Olduvaï en Tanzanie

     

    L'approche diachronique réinsère l’Afrique dans le mouvement historique del’humanité duquel elle avait été exclue, comme un élément essentiel decompréhension de l’évolution du monde (cf. Chapitre 1). Elle s’oppose radicalementà la méthode ethnographique d’étude des peuples non “Blancs” qui juxtapose desdescriptions, dont certaines “feraient rougir un singe”, des populations dans lasynchronie, c’est-à-dire à un instant donné et qui ignore l’évolution dans le temps. Cette introduction du temps historique  et la restitution de l’unité culturelleafricaine constituent un premier apport méthodologique fondamental de Cheikh AntaDiop dans le domaine de l'histoire des peuples négro-africains. 

    La réfutation du concept de race au sens de l'idéologie occidentale dominante

    L’étude de l’Afrique était abordée avant Cheikh Anta Diop avec un préjugé racial. Eneffet, la notion de race telle qu’elle est conceptualisée par nombre de philosophes,les anthropologues et les ethnologues occidentaux depuis le Siècle des Lumières,établit des corrélations entre le type physique (que les spécialistes dénomment

     phénotype  : couleur de la peau, nature des cheveux, prognathisme, etc.) et lescapacités intellectuelles des individus [Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop, Volney et leSphinx , Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996 ; Claude Liauzu, La société française face au racisme –De la Révolution à nos jours, Paris, Editions Complexe, 1999 ; Dominique Schnapper, Sylvain Allemand,

    Questionner le racisme, Paris, Gallimard Éducation, 2000].  Blanc est devenu synonymed’intelligence, de rationalité, de créativité, Noir synonyme de bestialité, de paresse,d’émotivité. Il découle de cette conception de la communauté humaine l’existenced’une hiérarchie entre les différentes races.

    L’ethnologie et l’anthropologie occidentales appréhendent les sociétés africaines àtravers ce découpage vertical de l’humanité. Dans un tel cadre de pensée, un Nègre n’a jamais créé de civilisation, ou bien n’a

     jamais été l’ auteur d’une quelconque découverte ou innovation. Ceci explique la “naissance du mythe du Nègre [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et Culture,

    4ème

     édition, p. 49] et la notion de “vrai Nègre” [Jean Vercoutter, L'Égypte et la Vallée du Nil , Paris,PUF, Nouvelle Clio - L'histoire et ses problèmes, 1992, p. 39] sorte d'outil méthodologique conçupar des spécialistes occidentaux pour étudier l’histoire des peuples africains afin dene jamais être en contradiction avec leur propre conception hiérarchisante de larace : "Les anthropologues ont inventé la notion ingénieuse, commode, fictive du "vrai Nègre" qui leur permet de considérer au besoin tous les Nègres réels comme de faux Nègres se rapprochant plus ou moins d'une sorte d'archétype de Platon, sans jamaisl'atteindre" [Cheikh Anta DIOP, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?, Paris,Présence africaine, 1967, 1993, p. 24.]

     La “mécanique” du mythe du Nègre/“vrai Nègre”  fonctionne de la manière suivante : - tout fait de civi lisation mis au jour en n’importe quel endroit du continentafricain, est l’œuvre d’un non-Nègre. - tout peuple Nègre responsable d’une civi lisation est en fait un peuple Blanc,quitte à être un peuple Blanc à peau noire ! Tel est le cas des Égyptiens, desNubiens, et de tous les autres Négro-Africains responsables des constructions

    anciennes du Zimbabwe, de l’architecture soudanaise de Djenné et de Tombouctou,de l'impluvium yoruba, etc. L’étude de la société Baoulé par Maurice Delafosse dans son article “Sur des traces

     probables de civil isation égyptienne et d'hommes de race blanche à la Côte d'Ivoire[L'Anthropologie, tome 11, Paris, 1900], et les considérations de Félix Dubois  sur lacivilisation Songhaï dans son livre Tombouctou la Mystérieuse, publié en 1897, sontdes illustrations typiques du mythe du Nègre  à l'œuvre dans les “Études africaines”.Dans le premier cas, seuls des Blancs (introuvables) ont pu apporter les éléments dela civilisation aux Nègres Baoulés, et dans le second, les Soudanais, auteurs desœuvres architecturales des cités du Niger, Djenné, Tombouctou, ... bien que noirs depeau et crépus de cheveux, ne sont pas des Nègres. Dans ce contexte d'obscurantisme et de racisme ambiants, l’apport déterminant deCheikh Anta Diop est :

    de récuser toute corrélation entre couleur de la peau (l’apparence physique demanière générale ou phénotype) et capacités intellectuelles, de récuser toutehiérarchie raciale : les différentes races humaines possèdent les mêmes

    aptitudes intellectuelles.de réfuter les caricatures raciales et de considérer les grandes familleshumaines, Noirs, Blancs, Jaunes, dans leur variabilité respective de typesphysiques.d’affirmer l’origine monogénétique africaine de l’espèce humaine : l’humanitéest une dans sa diversité  [Cheikh Anta Diop, "L'unité d'origine de l'espèce humaine", in

     Actes du colloque d'Athè nes : Racisme science et pseudo-science, Paris, UNESCO, coll. Actuel,1982, pp. 137-141].

    Dans Nations nègres et Culture, en 1954, Cheikh Anta Diop écrit à propos de lacivilisation égyptienne : “ […] la civilisation dont il [le Nègre] se réclame eût pu être créée par n’importequelle autre race humaine – pour autant que l’on puisse parler d’une race – qui eût été placée dans un berceau aussi favorable, aussi unique” [Cheikh Anta Diop, Nationsnègres et Culture , op. cit ., 4 ème édition, p. 401].

     Cheikh Anta Diop rend caduque, ruine la conception occidentale hiérarchisante ethégélienne de l'humanité, en montrant que si la réalité humaine présente de manièreévidente une variété de types physiques différents, désignés faute de mieux par leterme de races, celles-ci sont toutes à placer sur le même plan. Pour lui, la notion dehiérarchie raciale est scientifiquement un non-sens. Les données actuelles de lascience mettent en relief la justesse et la précocité de l'analyse de Cheikh AntaDiop. En effet, aujourd'hui, la génétique récuse la notion de race au sens d’unehiérarchisation raciale affirmant par là même l'inexistence de toute corrélation,biologiquement parlant, entre la couleur de la peau et les capacités intellectuelles

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    Figurine aurignacienne de la préhistoire en Europe.

     

    des différents groupes humains de l’humanité actuelle. Mais, les généticienssignalent l’existence et la permanence de certains caractères héréditaires comme lacouleur de la peau, et utilisent les termes de Blancs, de Jaunes, de Noirs, de race,de facteurs raciaux, etc. [J. Ruffié, De la Biologie à la Culture , Flammarion, Paris, 1976, pp. 392-393; J.-Y. Nau, Le Monde, Sciences et Médecine, Mercredi 15 mars, 1989, p. 19 ; R. Cooper, C. Rotimi, RykWard, Pour la Science, n° 258, avril 1999, pp. 62-68 ; Jean Bernard, Le sang et l’histoire, ÉditionsBuchet/Chastel, 1983, pp. 12, 13, 77 ; ...]

      A titre d'exemple, qu'il suffis e ici de citer la définition de la race donnée par legénéticien, militant anti-raciste, Luca Cavalli-Sforza : “Un ensemble d’individus qui ont une origine commune et conservent donc unecertaine ressemblance génétique, c’est-à-dire une ressemblance au niveau descaractères dont ils ont biologiquement hérité. Ils peuvent avoir conservé ou non unecertaine identité culturelle : traditions communes, langue commune, unité politique,ou bien avoir perdu l’un de ces traits ou plusieurs. Les identités culturelles sont en

    général plus instables, et les identités génétiques plus durables dans le temps ; c’est  pourquoi nous nous occuperons uniquement de ces dernières pour défi nir une race”[L. et F. Cavalli-Sforza, Qui sommes-nous ? , Paris, Albin Michel, 1994, p. 326].

     Cette remise en cause radicale de la conception occidentale dominante de la race

    héritée des 18ème  et 19ème  siècles constitue un deuxième apport décisif de Cheikh Anta Diop. 

     Approche pluridiscipl inaire et comparatisme Une troisième composante de la méthodologie que met en œuvre Cheikh Anta Dioppour étudier le passé de l’humanité réside dans la pluridisciplinarité et la démarchecomparative critique. Les disciplines sollicitées sont : l'archéologie, la linguistique,l'ethnonymie/toponymie, la sociologie, les sciences exactes, etc.  [Cf. Cheikh Anta Diop,  Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ?, chapitre X ; Cheikh Anta Diop, “Pour une méthodologie de l'étude des migrations” dans Histoire générale de l'Afrique : Études et Documents 6 ,“Ethnonymes et toponymes africains” (1978), UNESCO, 1984, pp. 97-121].

     Concernant la documentation, la connaissance directe des sources d'information

    (textes hiéroglyphiques, grecs, latins, arabes, etc.) doit être systématiquementrecherchée chaque fois que cela est possible. Il accorde un rôle déterminant aux conditions géophysiques et matériellesd’exist ence, prises comme éléments de compréhension, par exemple, du typed’organisation sociale des peuples étudiés.

     Il s’agit d’une méthodologie qui offre une toute autre perspective que la juxtapositionde monographies exclusivement descriptives dans des domaines cloisonnés,émiettés, sans effort de synthèse, sans vue d’ensemble. Cherchant à dégager les grandes "lois" qui gouvernent l'évolution des sociétés, ilopte pour une approche comparatiste du fait humain (langues, institutions politiques,coutumes, structures sociales, etc.) “non pas par référence, non pas pour hiérarchiser, mais pour comprendre” . 

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    http://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_sur.htm#Considérations_sur_la_réception_de_lœuvre_de_C._A._Diop 4/12

    Formation du peuple sénégalais reconstituée à partir de l'ethnonymie.

     

    Un extrait du livre Parenté génétique  ... portant sur la similitude des pronomsdémonstratifs en égyptien ancien et en wolof , langue maternelle de l'auteur.

     

    L’approche pluridisciplinaire fait intervenir : - les faits archéologiques. De l’archéologie il dit : “Elle introduit la certitude brutale làoù il n'y avait que doute, sceptic isme ou supputation. Ses résultats ruinent chaque

     jour les dogmes fondés sur les notions peu scienti fiques de vraisemblancehistorique…” .- “l'ethnonymie et la toponymie” ,- l'analyse des “faits linguistiques” ,- l'établissement ”des corrélations entre des événements intérieurs et extérieurs” ,- l'analyse des “phases d'évolution politico-sociales”  des sociétés,- les méthodes des sciences exactes, auxquelles l'histoire africaine peut désormaisavoir recours sont : les techniques de datations des échantillons archéologiques, lesanalyses chimiques et métallurgiques, les techniques de détection, la photographieaérienne, etc. [Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nè gres – mythe ou vérité h istorique ? , op.cit ., Chapitre X : “Esquisse d'une méthodologie en matière d'histoire africaine”, pp. 195-215].

     Cheikh Anta Diop a adopté d'emblée cette approche pluridisciplinaire en étudiantl'Égypte ancienne dans son contexte négro-africain : “Partant de l'idée que l'Égypte ancienne fait partie de l'univers nègre, il fallait lavérifier dans tous Ies domaines possibles, racial ou anthropologique, linguistique,sociologique, philosophique, historique, etc. Si l'idée de départ est exacte, l'étude dechacun de ces différents domaines doit conduire à la sphère correspondante del'univers nègre africain. L'ensemble de ces conc lusions formera un faisceau de faitsconcordants qui éliminent le cas fortuit. C'est en cela que réside la preuve de notrehypothèse de départ. Une méthode différente n'aurait conduit qu'à une vérification

     partielle qui ne prouverait rien. Il fallait être exhaustif ” [Cheikh Anta Diop, Antériorité descivilisations nègres – mythe ou vérité historique ? , op. cit ., p. 275]. 

     Analytique, la démarche de Cheikh Anta Diop est également synthéti que. Ellepropose une vision cohérente du passé africain. En cela, elle s'oppose à la méthodeexclusivement analytique et ethnographique de nombre d'historiens occidentaux del'Afrique, qui dissout la réalité collective africaine dans le menu détail rejetant "àl'infini le stade de la synthèse" . C’est par cette méthodologie scientifique novatrice appliquée à l’étude descivilisations africaines que Cheikh Anta Diop sort l’Afrique de l’ethnologie colonialepour la faire entrer dans l’Histoire de l’humanité. 

    Exigence de rigueur  Dans le domaine de l'histoire africaine Cheikh Anta Diop a donc élaboré un nouveaucadre fécond de recherche et une méthodologie de travail pluridisciplinaire novatrice.Il reste cependant pleinement conscient des imperfections de son travail : “L'ensemble du travail, n'est qu'une esquisse où manquent les perfections de détail.Il était humainement impossible à un seul individu de les y apporter : ce ne pourraêtre que le travail de plusieurs générations africaines. Nous en sommes conscientset notre besoin de rigueur en souffre : cependant les grandes lignes sont solides et les perspectives justes” [Cheikh Anta Diop, Nations nègres et Culture, op. cit ., p. 12.] Dans Antériorité des civil isations nègres - Mythe ou vérité historique ? , il écrit: 

    “Dans Nations nègres et Culture, nous avions rapporté exprès un ensemble de faitsgrammaticaux les uns quasi certains, les autres probables ou simplement possibles.Nous étions en effet conscient du fait que la recherche était à peine commencée et qu'il fallait reconnaître le terrain et signaler à l'attention des futurs chercheursafricains tout ce qui méritait de l'être. Certains critiques feignent de méconnaîtrecette attitude”. [Cheikh Anta Diop,  Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?,op. cit ., p. 275].

     S'agissant de l'élaboration de son lexique égyptien ancien - walaf (wolof) il préciseencore : “Nous avons établi ce lexique à l'aide du Wörterbuch [Wöterbuch der Aegyptischen Sprache,dictionnaire de la langue de l'Égypte ancienne en plusieurs volumes établi par des égyptologues

    allemands A. Erman et H. Grapow.],  et des textes qui l'accompagnent, du dictionnaire deFaulkner et du lexique de Lambert comme cela a été dit page 94. Il va de soi que lesfausses étymologies sont nombreuses dans un lexique de ce genre et qu'un long travail de plusieurs chercheurs, seul, permettra de réduire progressivement leur nombre. Mais que l'on soit sur la bonne voie, cela ne fait aucun doute. Ce qui manque tragiquement, c'est le labeur des générations ! ”[Cheikh Anta Diop, Parentégénétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines, Dakar, Abidjan, Université de Dakar-

    IFAN/Nouvelles, Éditions Africaines, 1997, p. 161.Cheikh Anta Diop, Parenté génétique de l'égyptien pharaon ique et des langues négro-africaines , Dakar, Abidjan, Université de Dakar-IFAN/Nouvelles,Éditions Africaines, 1997, p. 161.]

      Autrement dit, le cadre et les axes de recherches fixés dans Nations Nègres et Culture  sont solides car scientifiquement étayés. Le terrain de la recherche fécondea été reconnu, déblayé, de nombreuses voies d'investigation ont été tracées, autantde sujets de travail. Cependant, au sein de ce nouveau paradigme de la recherche historique dans lequell'Égypte ancienne est replacée dans son contexte naturel négro-africain, la tâche duchercheur reste considérable pour cerner avec plus de précision les liens divers quiunissent l'Égypte pharaonique à l'ensemble du continent sur la longue durée. Denouvelles questions surgissent sur lesquelles les chercheurs sont conduits àconfronter leurs points de vue, leurs interprétations des faits. Dans sa préface du livre de Théophile Obenga L'Afrique dans l'Antiquité , Cheikh

     Anta Diop rappelle avec force que  dans cette quête de la connaissance, lacompétence technique et la mise en œuvre d'une démarche strictement scientifiqueconstituent des exigences incontournables. Ces mêmes exigences sont requises

    pour instruire une critique constructive. [Théophile Obenga, L'Afrique dans l'Antiquité - Égypte pharaon ique / A frique Noire, Paris, Présence Africaine, 1973, chapitre 8, pp. 264-268. Préface de Cheikh Anta Diop.]

     Cheikh Anta Diop, comme tout homme de science, considère la critique comme unenécessité, une exigence faisant partie de l’appareil méthodologique du scientifique. L’œuvre de Cheikh Anta Diop a fait et continue de faire l’objet d’analyses, decritiques et de commentaires de la part de spécialistes appartenant à différents

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    11/03/2016 ANKH: Egyptologie et Civilisations Africaines

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    La psychologie des élites africaines est “étudiée” à Paris avecentre autres objectifs détourner les étudiants et chercheursAfricains des travaux de Cheikh Anta Diop. Article de Philippe

    Decraene, Le Monde, 4 mars, 1965, p. 6.

     

    Une partie des participants au Colloque d’égyptologie du Caire

    de droite à gauche : W. Kaiser (Allemagne), J. Leclant(France), R. El Naduri (Egypte), T. Obenga (Congo), S.Sauneron (France), T. Säve Söderbergh (Suède), P. L. Shinnie(Canada), J. Vercoutter (France). Les autres participants,dont Cheikh Anta Diop, étaient en face de ceux figurant surcette photo.

     

    domaines, notamment : l'histoire, la préhistoire, l'archéologie, l'anthropologie, lasociologie, la linguistique, l'égyptologie, la littérature, l'art, la philosophie, la politique.

    De son vivant il a répondu aux critiques qui lui ont été adressées critiques nonseulement par écrit mais également lors de débats scientifiques. 

    "Réponses à quelques critiques" et débats scientifiques 

    En 1967, Dans Antériorité des civil isations nègres - mythe ou vérité historique ? Cheikh Anta Diop répond de manière minutieuse, circonstanciée à un certain nombrede critiques qui lui ont été faites par   les historiens africanistes  Raymond Mauny,Jean Suret-Canale, Louis Vincent Thomas, Jean Devisse  [cf. Cheikh Anta Diop,

     Antériorité des civilisations nègres - mythe ou vérité historique ?,  1967, pp. 229-274 de la réédition de

    1993 ; [Raymond Mauny, Bulletin de l’IFAN , Tome XXII, juillet-octobre 1960, n°

    s

      3-4, Notesbibliographiques, pp. 544-555 ; Jean Suret-Canale, Recherches africaines, n°4, octobre-novembre 1960 ;Louis-Vincent Thomas, “Temps, mythe et histoire en Afrique de l’Ouest”, Revue Présence Africaine , n°39,1961, pp. 12-58 ; Philippe Decraene, Le Monde  du 5 mars 1965 (p. 6) : "Mardi au C.H.E.A.A.M. Uncolloque a traité de la psychologie des élites d'Afrique noire ”, colloque organisé par le Centre des HautesÉtudes Administratives sur l'Afrique et l'Asie Modernes  – C.H.E.A.A.M ; Georges Balandier, L’Afriqueambiguë, Paris, 1957].

     Deux rencontres directes de Cheikh Anta Diop avec d'autres spécialistes ont eu unécho particulièrement important : - le Colloque d'égyptologie du Caire  en 1974  où ont été éprouvées la soliditéscientifique de ses travaux et de ceux de Théophile Obenga et la faiblesse del'argumentation adverse. il a été rendu compte de manière circonstanciée des débatset donc des critiques exprimées de la part des uns et des autres dans les actespubliés par l’UNESCO  [Le peuplement de l'Égypte ancienne et le déchiffrement de l'écritureméroïtique , Histoire générale de l'Afrique, Études et documents 1, Paris, UNESCO, 1978, pp. 65-71.].

     Rappelons en effet, qu'en 1970, Cheikh Anta Diop a été sollicité officiellement par René Maheu, directeur général de l'UNESCO, pour devenir membre du Comitéscientifique international pour la rédaction de  l'Histoire générale de l'Afrique. Le

    secrétaire général de ce comité est le Béninois Maurice Glélé. Guidé par son exigence d'objectivité Cheikh Anta Diop pose trois préalables à saparticipation à ce projet. Les deux premiers consistent en la tenue d'un colloqueinternational, organisé par l'UNESCO, réunissant des chercheurs de réputationmondiale, pour d'une part, débattre de l'origine des anciens Égyptiens, et d'autre partfaire le point sur le déchiffrement de l'écriture méroïtique. La rédaction de l'Histoire générale de l'Afrique  lancée par l'UNESCO rend primordialde traiter la question de savoir à quelle aires culturelle et anthropologique appartientl'Égypte ancienne compte tenu de l'état des connaissances. Une confrontation destravaux de spécialistes du monde entier lui apparaît indispensable pour faire avancer la science historique. Le troisième préalable concerne la réalisation d'une couverture aérienne (par avion etsatellite) de l'Afrique susceptible de révéler les voies anciennes de communicationdu continent et l'existence de vestiges archéologiques. C'est dans ce contexte, que se tient au Caire du 28 janvier au 3 février 1974,

    organisé par l'UNESCO dans le cadre de la Rédaction de l'Histoire générale del'Afrique, le colloque intitulé : “Le peuplement de l'Égypte ancienne et ledéchiffrement de l'écriture méroïtique”. Cheikh Anta Diop se rend en Égypte pour lapremière fois. Il avait également demandé à ce que les participants pressentis soient contactéslongtemps à l’avance afin qu’ils puissent disposer de tout le temps nécessaire à lapréparation de leur contribution à cette future rencontre. Il était en effet essentielqu’aucun argument autre que scientifique puisse être invoqué pour affaiblir la portéedu compte rendu et des conclusions du colloque. Dans le même ordre d’idée, il aégalement souhaité, que le rapporteur soit une personne autre que lui-même ouThéophile Obenga, les seuls représentants, avec A. M. Abdalla du Soudan, del'Afrique subsaharienne à ce colloque. Le colloque d'Égyptologie du Caire a ainsi rassemblé vingt spécialistes, cinqobservateurs et deux représentants de l'UNESCO appartenant à quatorze nationsdifférentes. - le Symposium de Dakar de 1982  où l'ensemble de l'œuvre historique, sociologique

    et égyptologique est mise en question par les universitaires, à l'Université de Dakar,au cours de deux semaines de débats passionnants. 

    A propos de la critique africaniste Contrastant avec la lecture critique sereine d'un intellectuel comme Jean Duvignaud[cf. Jacques Julliard, Michel Winock (sous la direction de), Dictionnaire des intellectuels français, Paris,Éditions du Seuil, 1996, "Jean Duvignaud", p. 415 ; Jean Duvignaud : "Idéologies africaines", in Preuves

    n°113, juillet 1960, pp. 84-86 ; cf. C. A. Diop,  Antériorité des civilisations nègres   ..., note p. 229.], lacritique et le commentaire africanistes se sont cristallisés, ossifiés au fil du tempsautour des analyses et des propos souvent très subjectifs des premiers critiquesafricanistes de l’œuvre cités plus haut [cf. François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétienet Claude-Hélène Perrot,  Afrocent rismes. L ’histoire des Africains en Égypte et Amérique , Paris, Karthala,2001 ; Alain Froment, “Origine et évolution de l’homme dans la pensée de Cheikh Anta Diop : une analysecritique”, in Cahier d’Études africaines, La Malédiction, n°121-122, 1991, pp. 29-64 ; Alain Froment, “Raceet Histoire : la recomposition idéologique de l'image des Égyptiens anciens”, in Journal des Africanistes,tome 64, Fascicule 1, 1994, pp. 37-64 ; Catherine Coquery-Vidrovitch, in Cahier d’Études africaines, n°125, 1992, p. 136 ; Gilles Boëtsch, Jean Noël Ferrié, “L'impossible objet de la raciologie”, in Cahier d’Études africaines, n°129, 1993, pp. 14-15 ; Marc Michel, GDR 118, Histoire de l’Afrique : Mémoires et identités. Université d’Aix-en-Provence , décembre 1994 : “Cheikh Anta Diop fabriquant de mémoire” (sic ) ;Jean-Loup Amselle, Figures de l’afrocentrisme  dans le cadre de l’atelier Anthropologie et historicité,

    Enseignement Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie, 1997-1998, p.89 ; F. X. Fauvelle,L'Afrique de Cheikh Anta Diop - Histoire et idéologie,  Paris, Éditions Karthala/Centre de recherchesafricaines - Université Paris I, juillet 1996, préface du professeur Elikia M'Bokolo de l’ École des HautesÉtudes en Sciences Sociales  ; Jahnheinz Jahn, Muntu, 15 ; M. Cornevin, Secrets du continent noir révélés par l'archéologie, Paris, Maisonneuve et Larose, 1998, p. 19, ...].

     C'est ainsi que des auteurs s'évertuent par des acrobaties littéraires interprétativeset/ou s'appuyant sur des écrits de seconde main, à faire dire à Cheikh Anta Diop lecontraire de ce qu'il a écrit à l'exemple de ceux qui qualifient l'œuvre de Cheikh AntaDiop d'"essentialiste". Souvent, ces mêmes auteurs en recourant à des amalgames

    http://www.cheikhantadiop.net/compte_rendu_les%2020%20ans%20du%20colloque%20du%20caire.pdfhttp://www.cheikhantadiop.net/www.ankhonline.com_new_r/revue/colloque_egyptologie_caire_1974.htm

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    En avril-mai 1982, à l'initiative des Éditions Sankoré dirigées par le linguiste et sociologue Pathé Diagne, est organisé àl'Université de Dakar , un symposium sur l'ensemble de l’œuvrede Cheikh Anta Diop.

    En De nombreux universitaires, historiens, sociologues,philosophes, égyptologues, linguistes, juristes, économistes,mathématiciens, physiciens, médecins, … questionnent l’œuvrede Cheikh Anta Diop : Mamoussé Diagne, Pathé Diagne,IbouDiaité, Amady Ali Dieng, Adama Diop, Babacar Buuba Diop, DjibrilFall, Yoro Fall, Saliou Kandji, Abdoulaye Kane, AboubacryMoussa Lam, Massamba Lame, Geneviève Lebaud, Sékéné ModyCissoko, Habib Mbaye, Rawane Mbaye, Mamadou Mbodj,Alassane Ndaw, Aloyse Raymond Ndiaye, Djibril Tamsir Niane,Souleymane Niang, Babacar Sall, Mame Sow, Saxiir Thiam,Cheikh Touré, Bakary Traoré, …

     

    Cheikh Anta Diop au tableau procédant à une démonstration.

    grossiers qualifient aussi Cheikh Anta Diop d'afrocentriste. La critique africaniste montre une adhésion, par filiation intellectuelle, à la conceptionoccidentale hiérarchisante de l’humanité des siècles passés : l’expression de“véritable gobinisme nègre”  [Raymond Mauny , cf. Bulletin de l’IFAN,  Tome XXII, juillet-octobre1960, n°s 3-4, Notes bibliographiques, pp. 55]  employée par l'historien africaniste RaymondMauny  pour qualifier l'œuvre de Cheikh Anta Diop, illustre cette inclination à prêter sa propre vision (Blanc supérieur au Nègre) inversée (supériorité du Nègre par rapportau Blanc) de la réalité humaine à Cheikh Anta Diop . Qu’un Nègre dise ou écrive,preuves à l’appui, que les Égyptiens sont des Nègres  est perçu, ressenti, interprétécomme : le Nègre est supérieur au Blanc . La substance de cette critique est révélatrice de la double incapacité de ses auteursde concevoir l’origine nègre de la civilisation égyptienne et d'admettre qu’un Nègresoit le fondateur de l’école historique scientifique africaine. Par construction, l'universmental africaniste est réfractaire à l'idée même d'une égyptologie africaine. C'est aussi l'ensemble de cette critique africaniste, éminemment idéologique, queThéophile Obenga  analyse dans différents écrits. [Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop,Volney et le Sphinx , Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996, chapitre 2, pp. 2 7-44 ; “Un commentaire sur les réflexions de M. Luc Bouquiaux”, Ankh n°4/5, 1995-1996, pp. 317-346 ; Théophile Obenga, “Les

    derniers remparts de l’Africanisme”, Présence Africaine, n° 157, 1 er  semestre 1998, pp. 47-65 ; ThéophileObenga, Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste,  Paris, Khepera/L'Harmattan, 2001].

     Cette critique africaniste tente de substituer au débat scientifique des analyses detexte et des discussions de nature "psycho-sociologiques" : 

     A ceux qui critiquent ses travaux sans jamais se placer sur le terrain de ladiscus sion scientifi que, Cheikh Anta Diop répond : «On fuit le débat scientifique d’une façon qui ne trompe personne lorsqu’on substitueà la réfutation des arguments une explication “psychologique“ de la motivation d’uneœuvre. Nous assumerons toujours allègrement la somme des qualificatifs divers par lesquels on peut décrire le flux et le reflux de nos états d’âmes de “colonisés” ou

    d’ex-colonisés “en situation de”, etc. Mais on peut rappeler à tous ces psycho-sociologues de circonstance ou de métier qu’ils diss imulent leur dérobade car lesraisons qui poussent à écrire n’ont rien à voir avec la véracité ou l’exactitude de ceque l’on écrit. Or, c’est sur ce terrain qu’ils sont invités à se prononcer. Car il est leseul qui soit vraiment intéressant et accessible à une science objective.» [Cheikh AntaDiop, Antériorité des civilisations nègres – Mythe ou vérité historique ? , op. cit ., p. 11.]

    Odile Biyidi relève la nature pathologique de certaines critiques :

    “…  Les réactions quasi névrotiques de la critique à son égard [Cheikh Anta Diop] sont venues corroborer ses dires. Autant “on” accorde généreusement au Noir uneémotion animale, un sens “inné” du rythme, autant d'inquiétantes résistances

     psyc hiques, déguisées en objecti ons “sc ientifiques” empêchent d'admettre qu'il ait puêtre l'artisan d'une des plus brillantes civilisations de l'Antiquité.” ["Cheikh Anta Diop", inDictionnaire des Littératures de la langue française   (J. P. Beaumarchais, D. Couty, A. Rey), Paris, Bordas,p. 658 ; voir aussi Alain Anselin, "L'adieu aux hiéroglyphes de Jean Yoyotte (1927-2009)", in MontrayKréyol, 16 juillet 2009].

     En 1986, Jean Devisse, médiéviste venu aux “Études africaines”, adversaireacharné de Cheikh Anta Diop dans les années qui ont précédé le Colloque du Cairecité plus haut et dont il a été le rapporteur, reconnaît l’existence de ses proprespréjugés : “Je tiens à lui dire [à Cheikh Anta Diop], et je suis heureux de le faire à Yaoundé, àl'occasion de ce colloque, que je lui suis profondément reconnaissant de m'avoir, par sa ténacité, par son acharnement de chercheur, contraint à modifier plus d'un demes points de vue, à abandonner nombre de préjugés que m'avait inculquésl'éducation que j'ai reçue. Même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui sur tousles points, je lui devais cet hommage”. [Jean Devisse, professeur émérite à l'Université de ParisI, " Apport de l'archéologie à l'historien de l'Afrique", in L'archéologie du Cameroun,  Actes du premier colloque international de Yaoundé , 6-9 janvier 1986, études réunies par Joseph-Marie Essomba). Cecolloque était présidé par Cheikh Anta Diop.]

     Ces deux citations traduisent l'existence d'une barrière éducationnelle et 

     psyc hologique qui empêche de considérer l'Égypte ancienne dans son contextenaturel négro-africain, tant les préjugés raciaux sont ancrés, vivaces et vécus,encore aujourd'hui, dans les consciences. La nature et l'ampleur des enjeux, en particulier l'institution d’une recherchehistorique africaine véritablement scientifique et autonome, éclairent aussi le fond et

    la forme de nombre de critiques exprimées à l'encontre des travaux de Cheikh AntaDiop et de ceux de ses continuateurs : conspiration du silence, procès d'intention,mépris, ironie, calomnie, insinuation malveillante, .... C’est ce dont finissent par témoigner certains africanistes eux-mêmes. En 1980, deux linguistes européens, Maurice Houis  et Emilio Bonvini, devantl’imposant ouvrage Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des languesnégro-africaines dont ils prennent connaissance, se sentent obligés, dans la revue

     Afrique et Langage, de rompre le silence qui entoure l’œuvre de Cheikh Anta Diopet qu’ils dénoncent. Leur éditorial présentant le compte-rendu critique de ce livre esten effet explicite : “… l'analyse qui en est donnée le présente comme un dossier ouvert   et sur lequel il serait malhonnête de faire silence : les relations de l'Égypte pharaonique et del'Afrique Noire sont un écheveau d'interrogations que l'archéologue, l'historien et lelinguiste ne peuvent éluder. ” “L'analyse ici proposée accuse du retard. En effet, envoyée à une revue delinguistique générale, elle fut égarée. Elle fut alors envoyée à une revue orientalisteet biblique ; là, on l'accepta sans l'accepter, mais sans pour autant la refuser. Nousdécidâmes alors de publier le texte dans ce numéro d' Afrique et Langage.” [Revue

     Afrique et Langa ge  (Paris, n°13, 1er   semestre 1980) concernant le livre de Cheikh Anta Diop Parentégénétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines (Dakar, IFAN-NEA, 1977)]

     Dans un article intitulé “Cheikh Anta Diop 1923-1986 ", et publié dans l ’'EncyclopaediaUniversalis, Jean Devisse confesse : “ … l'homme et le savant [Cheikh Anta Diop] ont été au cœur de trop de

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    Une occasion rare aussi pour la jeunesse étudiante d’avoir uncontact direct avec Cheikh Anta Diop, au Sénégal dans le cadrede débats sur les grandes problématiques de l’histoire, de lasociologie, de la linguistique, de la philosophie.

     

    contestations et de controverses, l'œuvre est trop importante pour que le silence lesrecouvre. (…) L'Europe, tout particulièrement la France, a beaucoup hésité à prendreen considération cet homme et les idées dont il était porteur. (…) Peu d'historiensauront renversé autant d'idées reçues, bouleversé autant de perspectives, ouvert autant de pistes de recherches.” [Jean Devisse : "Cheikh Anta Diop 1923-1986", in EncyclopaediaUniversalis, Vies et P ortraits — Les vies, p. 546.]

     Cheikh Anta Diop souligne, lors d'une conférence-débat avec la jeunesse étudiante,que l'un des défis que doit relever le chercheur novateur, lorsqu'il est face à l'hostilitégénérale, est de défendre sur la durée la vérité scientifique qu'il a établie.   [Conférencede Niamey, 1984].

     

    Le renouvellement des Études africaines En 1967, Cheikh Anta Diop annonce déjà la fin de l’africanisme : « Il y a lieu d'insister en guise de conclusion, sur les nouvelles exigences des"Études africaines"... Pour pénétrer plus profondément la complexité de la réalitéafricaine, un contact direct avec le milieu, supposant une connaissance des languesafricaines, sera nécessaire. La formation de l'africaniste traditionnel est devenueinsuffisante. La connaissance de l'égyptien ancien, en particulier, deviendraindispensable pour faire des travaux sérieux d'anthropologie culturelle sur l'Afriquenoire. En effet on a commencé à se rendre compte que l’on avait séparéartificiellement, dogmatiquement et anti-scientifiquement, ce qui ne faisait qu’un ; et il faudra bien réunifier les parties pour retrouver l’ensemble, la macro-unité, le sens et la continuité, la profondeur. A défaut de cette adaptation, le rôle de l'africanistetraditionnel sera progressivement réduit à une activité quasi journalistique.

    En réalité, la notion d’africaniste correspondait à une phase du développement culturel et politique de l’Afrique noire dans les temps modernes, à une situationspécifique comme l’étaient naguère la notion de sinologue pour la Chine et dans unegrande mesure encore celle d’orientaliste pour l’Asie occidentale. Elle suppose unetutelle culturelle et intellectuelle. Elle sera dépassée au fur et à mesure que les

     Africains prendront en main leurs destinées politiques et culturelles  » [ Antériorité descivilisations nègres - mythe ou vérité historique ? , pp. 213-214]. L'échec académique, entre autres, de cet africanisme est analysé dans un ouvrageédifiant de l'historien Ch. Didier Gondola  intitulé  Africanisme : La crise d'uneillusion  (L'Harmattan, 2007). Des ouvrages collectifs récents ont mis en relief le rôle majeur des travaux deCheikh Anta Diop dans la restitution de l'histoire africaine [Makhily Gassama (sous ladirection de) L'Afrique répond à Sarkozy , Paris, Ed. Philippe Rey, 2008 ; Adame Ba Konaré (sous ladirection de) Petit Précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy , Paris,

    Ed. La Découverte, 2008 ; ...] . Par ailleurs, l'existence de la recherche égyptologique africaine, l'intérêt qu'ellesuscite, conduisent les égyptologues occidentaux à y faire de plus en plusfréquemment allusion dans leurs publications, mais en privant dans bien des cas, lelecteur des références précises des travaux des chercheurs africains, objets de leurscommentaires [Christiane Ziegler, Jean-Luc Bovot, Art e t a rchéologie : l'É gypte ancienn e, Paris, Écoledu Louvre, Réunion des musées nationaux, la Documentation française, Manuels de l'École du Louvre,2001, p. 21 ;  ArchéoNil , Bulletin de la société pour l'étude des cultures prépharaoniques de la vallée du

    Nil , n° 0, octobre 1990, p. 2, 8 et 9 ; Jean Vercoutter, L'Égypte et la vallée du Nil , Tome 1, Des origines àla fin de l'Ancien Empire, Paris, PUF, Collection Nouvelle Clio, 1992 ; Maurizio Damiano-Appia, L´Égypte,Dictionnaire encyclopédique de l'ancienne Égypte et des Civilisations nubiennes , Paris, Günd, 1999, p.105 ; V. Davies and R. Walker, Editors, Biological Anthropology and the Study of Ancient Egypt , BritishMuseum Press, 1993, p. 2. ; l'information donnée au lecteur sur les travaux des chercheurs africains esttrès souvent lacunaire : références absentes et/ou incomplètes ; Quentin Ludwig, Comprendre l'Égypteancienne, Paris, Eyrolles Pratique, 2008 : plusieurs références faites aux travaux des égyptologuesafricains].

     On note, par ailleurs, que des égyptologues anglo-saxons ont initié une analysecritique de leur propre tradition de recherche en égyptologie : “It cannot denied that many Egyptologists of previous generations shared the racist views that were endemic in their societies, and their work has often reflected this.”[Ann Macy Roth, “Afrocentrism”, in The Oxford Encyclopedia of Ancient Egypt , Donald B. Redford Editor inChief, Volume 1, Oxford University Press, 2001.]

     Le India nap olis Museu m of Art  aux États-Unis a réalisé une publication collective et uneexposition intitulées  Egyp t in Africa   [Theodore Celenko, editor, Egypt in Africa, IndianapolisMuseum of Art, 1996].

     “Egypt in Africa places ancient Egyptians in an African context, in contrast to the

    tendency of universities, museums, and the popular media to view ancient Egypt from Mediterranean, Middle Eastern, and European perspectives.” Plus de 20 ans après le colloque du Caire (1974), des colloques internationauxcommencent à se tenir consacrés à la thématique Égypte-Afrique  et où l'Égypteancienne  est progressivement replacée dans son contexte africain  :  Antic Egipteuna civilizacio Africana, 1996, Barcelone, L'Égypte pré- et protodynastique,Toulouse, 2005, Egypt in its African Context , Manchester, 2009, ... Des résultats récents dans les domaines de l'égyptologie, de l'archéologie, de lalinguistique, de la paléontologie, de la génétique, etc. soulignent encore la féconditédes champs de recherche ouverts par Cheikh Anta Diop en 1954 avec  Nati ons nègre s et Culture. [cf. : ANKH, Revue d'Égyptologie et des Civilisations africaines (http://www.ankhonline.com), E.Huysecom, “Un néolithique ancien en Afrique de l’Ouest ?”, Pour la Science, n°358, août 2007, pp. 44-55; H. Bocoum (dir. publ.),  Aux origines de la métallurgie du fer en Afrique - Une ancienn eté méconnu e.Paris, UNESCO, 2002 ; J. M. Bonnet-Bidaud, “L’observation de l’étoile Sirius par les Dogon”,  ANKH   n°10/11, 2001-2002, pp. 144-163 ; J. P. Mbelek, “Le déchiffrement des os d'Ishango – Confirmation de lanaissance des mathématiques en Afrique équatoriale aux sources du Nil”,  ANKH   n°16, pp. 178-195,2007 ; B. Sall, “Des grands lacs au Fayoum : l’odyssée des pêcheurs”,  ANKH   n° 12/13, 2003-2004, pp.109-117 ; Bozet Nathalie  (édité par),  Aux origines de Pharaon, Éditions du CEDARC, 2009 ; DavidRosalie (Edited by), Egyptian mummies and Modern Science, New York, Cambridge University Press,

    2008 ; Béatrix-Mydant-Reynes, "Comment la civilisation pharaonique est-elle née" in Sciences et Avenir ,Égypte – 3000 ans d’énigmes , n°165 janvier/février 2011, pp. 20-21 ; Béatrix-Mydant-Reynes, "Auxorigines de l'Egypte pharaonique", Le Monde de la Bible, n°162, novembre-décembre 2004, pp. 19-25 ;Jean-Philippe Gourdine, "Contribution de la biologie moléculaire du gène à l'étude du passé del'humanité. Cas de l'Afrique ancienne et moderne, in Cahiers Caribéens d'Egyptologie, n°9, février/mars2006 ; Ph. Charlier : interview par Caroline Lachowsky sur l'ADN de Toutankhamon dans le cadre del'émission Microméga diffusée le dimanche 21 février sur RFI ; ...]

     "[Et] les études africaines ne sortiront du cercle vicieux où elles se meuvent, pour retrouver tout leur sens et toute leur fécondité, qu'en s'orientant vers la vallée du Nil.Réciproquement, l'égyptologie ne sortira de sa sclérose séculaire, de l'hermétisme

    http://www.ankhonline.com/

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    Ramsès II Un tutsi

     

    des textes, que du jour où elle aura le courage de faire exploser la vanne qui l'isole,doctrinalement, de la source vivifiante que constitue, pour elle, le monde nègre" 

     Antériorité d es civilisations nègres - mythe ou v érité histo rique ? , p. 12].

     

    Quelques références sur l'œuvre

     Aux références listées ci-après s'ajoutent celles complémentaires indiquées précédemment.

    Général  FALL A. B.  : "Cheikh Anta DIOP Docteur ès Lettres", compte rendu de sa soutenance de thèse in LaVie Africaine, n° 6, mars-avril 1960, p. 9.DIOUF Bara : "Cheikh Anta DIOP ", in La Vie Africaine, n° 6, mars-avril 1960, p. 9.KALA-LOBÉ Iwiyè : "Vitalité du "CHEIKHANTAISME", in Revue France Eurafrique, n° 165, septembre1965, page 10 à 12.DIAGNE Pathé  : "Les Noirs, ces précurseurs", in Jeune Afrique, 22 Octobre 1967, pp. 34-35.

    OBENGA Théophile  : "Méthode et conception historique de Cheikh Anta DIOP", in Présence Africaine, n° 74, 2 ème  trimestre 1970, pp. 3-28.SPADY James G.  : "Negritude, Pan Negritude and the Diopian Philosophy of African History", in ACurrent Bibliography On African Affairs, January Issue, 1972.OBENGA Théophile  : L'Afrique dans l'Antiquité - Égypte ancienne / Afrique Noire , Paris, Présence

     Africaine, 1973.CLARKE John Henrik  : "Cheikh Anta DIOP And The New Light On African History" in Freedomways,Vol. 14, n° 4, 4th Quarter, 1974, and in Transition (Ghana), n° 46, vol. IX, pp. 74-76.Culture : "Cheikh Anta DIOP", in Afrique-Asie, n° 62, lundi 22 juillet 1974, pp. 40-43.KEITA L.  : Two philosophies of African History : HEGEL and DIOP, in Présence Africaine, n° 91, 3 ème

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    "Jeune Afrique fait parler Senghor", in Jeune Afrique, n° 940, janvier 1979, pp. 45-62.MENDY Justin : "Sénégal : L'épreuve de force", in Afrique, n° 34, avril 1980, pp. 28-29.KA Djibo  : "Les contrevérités de Cheikh Anta DIOP", in Caaxaan Faaxee, n° 12, janvier 1980, pp. 1 et6.BIARNÈS Pierre : "Sénégal : Sept partis animent désormais la vie politique", in Le Monde, 1981."Le Sénégal", in Le Monde : dossiers et documents, n° 83, juillet-août septembre 1981.COT Ginette  : "Sénégal : Du côté de l'opposition (2) ", in Afrique-Asie, n° 250, du 12 au 25 octobre1981, pp. 25-27.THIAM Awa : "Dix partis en quête d'avenir", in Africa, n° 135, novembre 1981, pp. 3139 et 106.COT Ginette : "Sénégal : Du côté de l'opposition (4) : les héritiers du P.A.I.", in Afrique-Asie, n° 253, 23novembre au 6 décembre 1981, pp. 45-47.FALL Birane : "Le R.N.D. entre en scène", in Afrique Tribune, n° 17, février-mars 1982, pp. 1 et 4."Élections législatives : les candidats du R.N.D.", in Le Soleil, n°3814, mardi 11 janvier 1983, pp. 12-13.DAHMANI Abdelaziz : "Sénégal : c'est parti", in Jeune Afrique, n° 1150, 19 janvier 1983, pp. 24-25.HASKI Pierre: "La démocratie baigne dans l'huile", in Le Quotidien de Paris, 26-27 février 1983, p. 22.BIARNÈS Pierre : "Veille d'élections au Sénégal. II/. Un trop-plein démocratique", in Le Monde, samedi25 février 1983, p. 5.BIARNÈS Pierre  : "Veille d'élections au Sénégal. II/. Un président assuré de l'emporter", in Le Monde,samedi 26 février 1983, p. 4.D.F. : "Sénégal : succès total pour Adou DIOUF", in Libération, mardi 1er  mars 1983, p. 21."Sénégal : Abdou Diouf plébiscité", in Le Matin, 1 er   mars 1983, p.17.BIARNÈS Pierre  : "Sénégal : Victoire électorale sans surprise du Président Diouf et du partisocialiste", in Le Monde, mardi 1er  mars 1983, p. 8.B. P. : "Sénégal : L'opposition qualifie de "mascarade" les élections du 27 février ", in Le Monde, 3 mars

    1983.DIA Mam Less: Éditorial, in Le Politicien, n°86, mars 1983, p. 8.N'DIAYE Macodou : "Une démocratie qui grince", in Sans Frontières, n° 74, mars 1983, pp. 30-31.DIALLO Siradiou : "Sénégal : Diouf ne sera plus le même", in Jeune Afrique, n° 1157, 9 mars 1983, p.46-47.DIALLO Siradiou : "Sénégal : L'alternance est-elle possible", in Jeune Afrique, n° 1158, 16 mars 1983,p. 24-26.FALL Amadou : "Cheikh Anta DIOP face à la presse", in Le Soleil, 16 mars 1983, p. 4.DAHMANI Abdelaziz  : "Sénégal : Le Président et "son" parti", in Jeune Afrique, n° 1159, 23 mars1983, pp. 46-47.CONCHIGLIA Augusta  : "La démocratie à l'épreuve des urnes", in Afrique-Asie, n° 291, du 4 au 27

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    http://www.cheikhantadiop.net/cheikh_anta_diop_sur.htm#Considérations_sur_la_réception_de_lœuvre_de_C._A._Diop 11/12

    mars 1983, pp. 12-13.DIALLO Siradiou  : "Sénégal : les fraudeurs vont-ils payer", in Jeune Afrique, n° 1160, 30 mars 1983,pp.28-29.Chronique électorale d'ELBAF, in Dieuf Action, n° 19, avril 1983, pp. 6-7."Sénégal : Vers des élections anticipées ?", in Afrique-Asie, n° 297, 6 au 19 juin 1983, p. 33.MANE Ibrahima : "Sénégal : Veillée de congrès", in Afrique-Asie, n° 314, 30 janvier au 12 février 1984,pp. 32-33.FALL Amadou : "Babacar NIANG invité à siéger à la place de Cheikh Anta DIOP", in Le Soleil, samedi25 - dimanche 26 février 1984, p. 7.DIOP Mamadou  : "Sénégal : Remous d'après congrès", in Afrique-Asie, n° 317, 12 au 25 mars 1984,pp. 29-30. 

    Références : Hommages, témoignages, commentaires VAN SERTIMA IvanGreat African Thinkers, Vol.1, Cheikh Anta DIOP , (ouvrage collectif), Transaction Books, N ewBrunswick (USA) and Oxford (UK), 1986.

     Van SERTIMA Ivan : "Death Shall Not Find Us Thinking That We Die", p. 7.CAREW Jan : "Conversations with DIOP and TSEGAYE : The Nile Valley Revisited", p. 19.FINCH Charles S. : "Meeting the Pharaoh", p. 28.SPADY James G. : "The Changing Perception of C. A. DIOP and His Work : The Preeminence of aScientific Spirit", p. 292.HILLIARD III Asa G. : "The Cultural Unity of Black Africa : The Domains of Patriarchy and of Matriarchy in Classical Antiquity", p. 102.CLARKE John Henrik : "Cheikh Anta DIOP and the New Concept of African History", p. 110.WILLIAMS-MYERS A. J. : "The African Origin of Civilization – Myth or Reality ?", p. 118.RASHIDI Runuko : "Dr. DIOP on Asia : Highlights and Insights", p. 127.JEFFRIES Leonard Jr. : "The Legacy of Cheikh Anta DIOP", p. 146.TAYLOR Edward F. : "The Introduction and First Two Chapters from His Last Book, Civilization or Barbarism : An Authentic Anthropology", p. 161. 

    ÉTHIOPIQUESRevue trimestrielle de culture négro-africaine, 2ème  trimestre 1987, volume IV, n° 1.2, Dakar. Teraanga ñeel na Seex Anta Jóób ; Hommages à Cheikh Anta DIOP :CAAM Saxiir : "Teraanga Ñeel na Seex Anta Jóób", poème, 4è page de couverture.SENGHOR Léopold Sédar : "Préface", p. 7.OBENGA Théophile : "L'univers puissant et multiple de Cheikh Anta DIOP", p. 9.SAMB Djibril : "Les thèses fondamentales de Cheikh Anta DIOP", p. 17.

    DIOP Babacar : "L'identité culturelle dans l'œuvre de Cheikh Anta DIOP", p. 37.KIÉSÉ M'Boka : "Un commentaire sur les fondements des mathématiques d'après l'introduction deCheikh Anta DIOP", p. 43.KOTCHY Barthélémy : "Cheikh Anta DIOP, fondateur des théories de la culture des nations nègres", p.57.N'DIAYE Cheikh Tidiane : "Ce qu'il faut retenir des tr avaux linguistiques de Cheikh Anta DIOP", p. 69. 

    PANAFRICARevue panafricaine de recherches scientifiques et d'études politiques, n° spécial 1, Cheikh AntaDIOP, Terebi, Toronto (Canada), 1988 : NIANG Cheikh Ibrahima : "La question de l'unité culturelle de l'Afrique dans l'œuvre de Cheikh AntaDIOP", pp. 9-27.N'DIAYE Mamadou : "Unité culturelle des peuples négro-afr icain et indo-dravidien", pp. 29-39.KEDOWIDE François Corneille : "Arguments pour la thèse de l'appartenance de l'Égypte antique aumonde négro-africain", pp. 41-52.N'DIAYE Souleymane : "L'École mathématique des nègres d'Égypte 1300 ans avant Thalès", pp. 53-57.BA Diao : "Cheikh Anta DIOP et la question du nucléaire", pp. 59-69.N'DIAYE Alioune Badara : "Cheikh Anta DIOP et la question sud-africaine", p. 71-78.DIOP Dialo : "Réflexions sur la pensée politique de Cheikh Anta DIOP", pp. 79-88.SAMB Moussa : "La contribution de Cheikh Anta DIOP au panafricanisme", pp. 89-96.NDAMBA Josué : "La littérature négro-africaine : un mythe ambigu", pp. 97-109. 

    NOMADERevue culturelle, n° spécial 1-2, Cheikh Anta D IOP, Paris, 1989, articles sur Cheikh Anta DIOP :EWAN Kangué : "In memoria : gerbe au regretté Cheikh Anta DIOP", pp. 8-17.DOU KAYA : "Éditorial", pp. 2-3.FALL A.B. : "Cheikh Anta DIOP, Docteur ès lettres", pp. 22-29.Mgr. THSIBANGU THSISHIKU : "Hommage des hommes de science et de culture zaïrois", pp. 30-33,pp. 160-167 et 206-207.GOMEZ Coovi Gbété Zannon : "Personalité humaine et scientifique de Cheikh Anta DIOP", pp. 30-43.DIOP Cheikh Anta : "L'importance de l'Égypte dans les civilisations africaines", pp. 44-63.ESSOME Kotto : "Cheikh Anta DIOP connu et méconnu", pp. 66-73.NDOH Michel : "Des Africains revendiquent leur histoire", pp. 86-96 et 140-155.MAUNY Raymond : extraits des critiques apportées aux travaux de Cheikh Anta DIOP, pp. 100-109.NOMADE : interview de Théophile OBENGA, pp. 156-159.VOUNDI A. KOE : "Cheikh Anta DIOP ou la problématique du développement centré sur la culture", pp.172-181.DIOP THIERNO : " Cheikh Anta DIOP et le matérialisme historique", pp. 182-183.MASSONSA wa MASSONSA : "Quelle Afrique les Africains veulent-ils construire ?, pp. 184-189.SY Papa Demba : "Itinéraire politique de Cheikh Anta DIOP", pp. 192-197.DIOP Cheikh Anta : "Le prob lème énergétique africain", pp. 202-205.KEI¨TA Thérèse et DOU KAYA : "L'Oncle BIK", interview de Cheikh Anta DIOP, pp. 208-231.DOU KAYA : "Musicologie comparée, Égypte antique, Afrique contemporaine, pp 235-247.ESSO-NGOME : "La Création : critique du principe de l'évolution", pp. 248-262.MATUNGULU Kaba : "La tradition dans son expression pharaonique et africaine", pp. 264-269.KANDJI Saliou : "La place de la femme dans la société nègre-africaine traditionnelle", pp. 281-284.DO NASCIMENTO José : "Sur la portée opératoire de l'œuvre de Cheikh Anta DIOP", pp. 286-298. 

    CARBETRevue Martiniquaise de Sciences Humaines et de Littérature, n° 8, Sciences et civilisationsafricaines - Hommage à Cheikh Anta DIOP, Fort de France, 1989 : 

     ANSELIN Alain : "Avant propos", pp. 5-8.OBENGA Théophile : "Editorial", pp. 9-10.SPADY James : "A philosophical perspective of black history", pp. 11-16.FINCH Charles S. : "Rencontre avec le Pharaon : Conversation avec Cheikh Anta DIOP", pp. 17-23.SY Demba Jacques Habib : "Quelques repères dans la pensée politique de Cheikh Anta DIOP", pp. 25-60.SPADY James G. : "La fulgurance d'un signe : Cheikh Anta DIOP, la négritude et le discours sur lecolonialisme", pp. 61-66.VAN SERTIMA Ivan : " Death shall not find us thinking that we die", pp. 67-75.OKASSA Frédér ic : "L'archéologie africaine : du premier homme à la diversité humaine actuelle", pp.77-86.CAVEING Maurice : "Les principaux caractères de l'arithmétique des anciens Égyptiens", pp. 87-97.OBENGA Théophile : "La notion de "logique" en mathématique pharaonique", pp. 99-117.

     ANSELIN Alain : "La Rouge et la Noire — Le paradigme du pouvoir", pp. 1 19-147.WINTERS Clyde Ahmad : "Cheikh Anta DIOP et le déchiffrement de l'écriture méroïtique", pp. 149-152.CAVEING Maurice : "Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ? par Cheikh AntaDIOP", pp. 153-158.

     ANSELIN Alain : " Forbear s of Ménès in Nubia : Myth or Reality — Trois articles et un livre de BruceWILLIAMS", pp. 159-161.

     ANSELIN Alain : "Pour une morphologie élémentaire du Négro- africain — Essai sur l'ouvrage deCheikh Anta DIOP, Nouvelles recherches sur l'Égyptien ancien et les langues négro-africainesmodernes", pp. 163-174. 

    PRÉSENCE AFRICAINERevue culturelle du Monde noir, Hommage à Cheikh Anta DIOP, Nouvelle série bilingue, n° 149/150,1er   et 2ème  trimestres 1989 :

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     OBENGA Théophile : Propos préliminaire, p. 1.M'BOW Amadou Mahtar , "Hommage à Cheikh Anta DIOP", p. 6.

     ANDJEMBE Léonard : "Sur la rupture opérée par Cheikh Anta DIOP dans l'historiographie négro-africaine", p. 10.

     ANSELIN Alain : "Le s Initiés de l'Aube", p. 20.BAHOKEN Jean Calvin : "Universalité de la pensée philosophique africaine : apport de l'Égypte", p. 41.BEKOLO-EBE Bruno et NGANGO Georges : "Crise économique et impératif d'unité en Afrique", p. 51.BILOLO Mubabinge : "La civilisation pharaonique était-elle KAME/ KMT/NEGRE ? L'état de la questionen égyptologie avant et après "Nations nègres et Culture"", p. 68.CASE Frederick Ivor et CASE Marcel Ivor : "L'héritage égyptien : Perspectives culturelles de l'œuvre deCheikh Anta DIOP", p. 101.CLARKE John Henrik : "The Historical Legacy of Cheikh Anta DIOP : Contributions to a New Conceptof African History", p. 110.DATHORNE O.R. : "Africa As Ancestor ; DIOP As Unifier".DIASSENY Dorank Assifat : "Les fondements philosophiques de la problématique culturelle et politiquede Cheikh Anta DIOP", p. 134.DIOP Babacar : "L'Antiquité africaine dans l'œuvre de Cheikh Anta DIOP", p. 143.DIOP Dialo : "Réflexions sur la pensée politique de Cheikh Anta DIOP", p. 150.

    ELA Jean-Marc : "Conscience historique et révolution africaine chez Cheikh Anta DIOP", p. 161.KESTELOOT Lylian : "Du pouvoir à la métaphysique dans le mythe de Seth et Horus", p. 193.LAM Aboubacry Moussa : "Égypte ancienne et Afrique noire chez Cheikh Anta DIOP", p. 203.NGOM Gilbert : "L'égyptien et les langues bantu : le cas du duala", p. 214.OBENGA Théophile : "L'économie de la nature ou le Grand Hymne à Aton", p. 249.PFOUMA Oscar :" L'héritage pharaonique : Hommage à C heikh Anta DIOP", p. 267.SALL Babacar : "Histoire et conscience historique : De la philosophie de l'histoire dans l'œuvre deCheikh Anta DIOP", p. 283.SPADY James : "Dr. Cheikh Anta DIOP and the Background of Scholarship on Black Interest inEgyptology and Nile Valley Civilizations", p. 292.TOUNKARA Boury : "Problématique du comparatisme égyptien ancien/langues africaines (wolof)", p.313.VAN SERTIMA Ivan : "Death Shall Not Find Us Thinking That We Die", p. 321.WONDJI Christophe : Pour une histoire africaine engagée et responsable, p. 331.MOITT Bernard : "Cheikh Anta DIOP and the African Diaspora", p. 374.FINCH Charles S. :" Interview With Cheikh Anta DIOP", p. 361.MOORE Carlos : "Conversations With Cheikh Anta DIOP", p. 374. 

    LE CHERCHEURRevue scientifique de l'Association des Chercheurs Sénégalais, n°1, Hommage à Cheikh Anta DIOP,Forum sur l'intégration africaine, 1990 : YÉRO SYLLA : Éditorial, pp. 9-10.

    DIOP Cheikh Anta : "Làmmiñu réew mi ak gëstu", pp. 16-49, texte d'une conférence prononcée enwolof le 28 avril 1984 à l'École normale Germaine LEGOFF de Thiès (Sénégal), présentation par Babacar DIOP, cartographie par Abdoul N'DIAYE et d'Ibnou DIAGNE, enregistrement de Guedj FALL,transcription de Abdoul Aziz DIAW, révision par Amadou DIALO, pp. 13-15.YÉRO SYLLA : La vie de Cheikh Anta DIOP : "Une fidélité à la recherche jamais trahie", pp. 53-64.OBENGA Théophile : "Un homme grand par le cœur et par l'esprit", pp. 63-64.NIANG Souleymane : "Cheikh Anta DIOP physicien et humaniste : Le savant multidimensionnel, pp. 65-68.HAIDARA Baba Akhib , Introduction au Forum, pp. 71-72.KI-ZERBO Joseph : "Les trois dimensions d'une intégration authentique", pp. 73-88.DIOUF Makhtar : "La problématique de l'intégration africaine dans l'œuvre de Cheikh Anta DIOP,présentation par Amady Aly DIENG, pp. 89-102.BARRY Boubacar : "Les problèmes de l'intégration régionale de la Sénégambie", pp. 103-112.Interventions-Contributions : Diathlem NDING (pp. 115-116), Louise Marie DIOP-MAES (pp. 117-124),Théophile OBENGA (pp. 125-126), Alphonse BLAGUE (pp. 127-130), Matiteuw Chimère DIAW(pp.131-134), Ibrahima DIA (pp. 135-136), Diao BA (pp. 137-141), Joseph KI-ZERBO (pp. 143-146),

     Amady Aly DIENG (pp. 147-149), Boubacar BARRY (pp. 151- 152). 

    Mémoire d'un Continent, émission Radio France Internationale, 1986,Hommage à Cheikh Anta DIOP , émission animée par l'historien Ibrahima Baba KAKE, avec laparticipation de :TRAORÉ Alioune, historien, ancien Secrétaire Général du Comité pour la Rédaction de l'Histoireculturelle et scientifique de l'humanité, projet de l'UNESCO.

    WONDJI Christophe, historien, Université d'Abidjan (Côte d'Ivoire).KAMBOU Jeanne, historienne, Burkina-Faso.IROKO Félix, historien, Université de Cotonou, Bénin. 1987 : L' Université de Dakar devient l'Université Cheikh Anta DIOP. Arame DIOP-FAL : Recueil de poèmes en walaf   : Sargal Séex Anta JÓÓB, rassemblés par,Département de linguistique de l'IFAN-C. A. DIOP, Dakar. DIONGUE Mariétou : Exposition "Cheikh Anta DIOP : l'homme et l'œuvre 1923-1986" , réalisée pour la première fois à l'occasion du 40ème  jour du décès de Cheikh Anta DIOP. - Dakar : Bibliothèqueuniversitaire centrale, 18 au 30 mars 1986. Exposition conçue par. Présentée au siège de l'UNESCO àParis du 13 au 21 mars 1989. Plaque commémorative, hommage de l'Afrique à Cheikh Anta DIOP, apposée sur la façade de l'hôtelSully, 29-31 rue des Écoles, Paris 5ème. Inauguration le 7 février 1988. Initiateur du projet : LeCentre Culturel Africain (CCA) dirigé par le professeur Abel EYINGA. Têtêvi Godwin TÉTÉ-ADJALOGO, ancien fonctionnaire international de l'ONU, membre du CCA, a assuré la réalisation duprojet, cf. JEUNE AFRIQUE nos 1451, 1421 et 1437. Ibrahima N'DIAYE, dit SEVA : Stèle commémorative de l'IFAN- Cheikh Anta DIOP, par, 1988. LE XALAM, Groupe musical sénégalais, cassette audio,.SUPER DIAMONO, Groupe musical sénégalais, Album 33 tours Cheikh Anta DIOP , 1988.

    EL HADJ NDIAYE, cassette audio Cheikh Anta DIOP , 1990, Dakar, Sénégal.DOUDOU NDIAYE ROSE, Compact Disc Djabote, "Cheikh Anta Diop", Vir