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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO **********************
FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION ET DE SOCI OLOGIE
******************
DÉPARTEMENT GESTION
*****************
MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE
ES SCIENCES EN GESTION
Option : Finances et Comptabilité
Présenté par : Mademoiselle NONENANTSOA Tsifoina
Sous l’encadrement pédagogique de :
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier
Maître de conférences et Chef du Département Gestion
Année Universitaire : 2011/2012
Session : 15 Mai 2013
ANALYSE DES ANALYSE DES ANALYSE DES ANALYSE DES PARTICULARITÉS DU CAPITAL PARTICULARITÉS DU CAPITAL PARTICULARITÉS DU CAPITAL PARTICULARITÉS DU CAPITAL
INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE
FINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISES ::::
CAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉ
FIAROFIAROFIAROFIARO
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO **********************
FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION ET DE SOCI OLOGIE
******************
DÉPARTEMENT GESTION
*****************
MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE
ES SCIENCES EN GESTION
Option : Finances et Comptabilité
Présenté par : Mademoiselle NONENANTSOA Tsifoina
Sous l’encadrement pédagogique de :
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier
Maître de conférences et Chef du Département Gestion
Année Universitaire : 2011/2012
Session : 15 Mai 2013
ANALYSE DES PARTICULARITÉS DU ANALYSE DES PARTICULARITÉS DU ANALYSE DES PARTICULARITÉS DU ANALYSE DES PARTICULARITÉS DU CAPITAL CAPITAL CAPITAL CAPITAL
INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE INVESTISSEMENT EN TANT QUE MODE DE
FINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISESFINANCEMENT D’ENTREPRISES ::::
CAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉCAS DE LA SOCIÉTÉ
FIAROFIAROFIAROFIARO
i
REMERCIEMENTS
Ce fût une longue route d’arriver au terme de ce mémoire. Nous exprimons nos
sincères gratitudes à un bon nombre de personne pour leur contribution capitale en vue de
l’aboutissement de ce mémoire.
Nous remercions particulièrement :
� Le SEIGNEUR tout puissant, qui nous a donné force et bénédiction ;
� Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René , Professeur Titulaire et Président
de l’Université d’Antananarivo ;
� Monsieur RAKOTO David Olivaniaina , Maître de conférences et Doyen de la
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
� Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier , Maître de conférences, Chef
de Département de Gestion et également notre encadreur pédagogique qui a bien
voulu nous apporter conseils et instructions durant nos recherches, malgré les diverses
obligations, sans qui nous n’aurions pas pu terminer nos travaux d’études ;
� Madame SAHOLIARIMANANA Andrianaly , Professeur Titulaire et Directeur du
Centre d’Etude et de Recherche en Gestion (CERG) ;
� Tous les Enseignants du Département Gestion, qui nous ont formé durant toutes ces
années, nos sincères remerciements leurs sont dédiés ;
� Le Président et les membres du jury, notre égard et notre estime leurs sont
respectueusement dédiés ;
� Tout le personnel administratif, nous lui exprimons également nos remerciements les
plus sincères ;
� Tous les responsables au niveau de la société FIARO qui nous ont reçu et auxquelles
nous avions pu effectuer nos visites, nos profondes reconnaissances leurs sont
exprimées ;
Enfin, nous ne saurions omettre d’exprimer notre immense gratitude à toute la famille, qui
a toujours été présent et nous a témoignée de leurs affections, leurs aides, et leurs
compréhensions; les amis de leurs présences, leurs soutiens et de leurs collaborations.
A vous tous un grand merci et puisse le Seigneur vous récompenser de tous les sacrifices
dont vous avez fait preuve à notre égard.
ii
RESUME
Le fonctionnement d’une entreprise se repose essentiellement sur son activité
financière. Pour cela, elle peut avoir recours à une certaine source de financement. La
contribution du capital investissement au financement du tissu économique national, dont
70% sont constitués en majorité de petites et moyennes entreprises, est encore modeste. Pour
des sociétés ou des initiateurs de projets, la quête de financement reste encore ardue à trouver
selon les cas. Cependant, le capital investissement témoigne d’une synergie entre le besoin en
fonds d’investissement de trouver de nouvelles opportunités et les problèmes financiers.
Le présent mémoire intitulé « Analyse des particularités du capital investissement en
tant que mode de financement d’entreprises cas de la société FIARO » présente l’étude des
spécificités du financement des capital-investisseurs étant donné l’existence d’entreprises ou
de projets à fort potentiel mais dont les fonds sont assez limités ; d’ailleurs les investisseurs
espèrent au terme de leur engagement, un rendement supérieur vu les risques qu’ils courent
lors de leurs investissements.
Cette étude résulte des diverses recherches et documentation effectuées à travers les
ouvrages littéraires, les supports pédagogiques ainsi que par les recherches effectuées via des
moteurs de recherches sur le net. De plus, les entretiens réalisés auprès de la personne
ressource de la société FIARO appuient notre investigation dans ce travail.
Notre étude a permis de reconnaître le fonctionnement spécifique du capital
investissement des sociétés œuvrant sur ce marché à travers les concepts sur le sujet et les
analyses effectuées concernant le plan d’affaires et le processus de financement nonobstant
les risques rencontrées. Des suggestions et recommandations seront formulées, à l’issu de
notre recherche en vu d’une perspective de développement de l’activité et l’amélioration de
celle-ci pour contribuer à l’accélération de la croissance des PME ou d’un projet.
Mots-clés : Capital investissement, mode de financement, Business Plan, processus de
financement, sortie.
iii
GLOSSAIRE
Acquisition par emprunt : consiste à acquérir la totalité du capital d'une société rentable,
évoluant généralement sur un marché mûr, par une combinaison de capitaux et de
financements bancaires.
Capital social : C'est la somme des valeurs nominales des actions ou parts qui constituent le
capital social d'une entreprise. Le capital social apparaît au passif du bilan, dans les capitaux
propres.
Effet de levier : terme général pour désigner n'importe quelle technique destinée à multiplier
les profits et les pertes.
Entité : terme désignant également entreprise.
Entreprise : C’est une entité économique qui produit des biens et services en vue de la
réalisation d’un profit.
Holding : société publique ou privée dont l'actif est composée de parts du capital d'autres
entreprises dont elle contrôle et coordonne les activités.
MBI ou management buyin : rachat lorsqu’il s’agit d’un LBO mis en place par des repreneurs
externes.
MBO ou management buyout : rachat lorsque le LBO est mis en place par l’équipe dirigeante
de l'entreprise.
Private Equity : désigne les titres des sociétés non cotées sur le marché par opposition au
« Public Equity » désignant les titres qui font l’objet de procédures de cotations sur le marché
public.
Projet : Un projet est une entreprise temporaire décidée dans le but de créer un produit, un
service ou un résultat unique.
Ratio d’endettement : Il s'agit de l'endettement total rapporté aux capitaux propres. Une
entreprise dont le ratio d’endettement est très élevé vit dangereusement.
Seuil de rentabilité : désigne le niveau du Chiffre d’affaires à partir duquel les marges brutes
dégagées couvrent tout juste ses coûts.
iv
LISTE DES ABRÉVIATIONS
CI : Capital Investissement
EVCA: European Private Equity and Venture Capital Association
GFA : Gestion Financière Approfondie
LBO : Leveraged Buyout
NTIC: Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
PME : Petites et Moyennes Entreprises
SWOT : Strengths Weaknesses Opportunities Threats
TRI : Taux de Rendement Interne
v
LISTE DE TABLEAUX
NUMEROS TITRES PAGES
1 Modèle de contenu du Business Plan 17-18
2 Chronogramme des activités 23
3 Répartition des investissements par secteurs d’activités 26
4 Répartition par stade de cycle de vie de l’entreprise
26
5 Contenu du Business Plan de la société FIARO
29
6 Tableau de la matrice SWOT de la société FIARO
34
7 Comparaison entre le capital investissement et la banque
38
LISTE DES FIGURES
NUMEROS TITRES PAGES
1 Illustration du processus de financement
13
2 Répartition des investissements
26
3 Illustration du processus de financement de FIARO
32
vi
SOMMAIRE
INTRODUCTION--------------------------------------- -------------------------------------
1
CHAPITRE I MATERIELS ET METHODES-------------------------
6
Section 1 MATERIELS --------------------------------------------------------
7
1.1 Présentation de la zone d’étude-------------------------------------------------------------- 7
1.2 Les fournitures employées---------------------------------------------------------------- 8
1.3 Notion de mode de financement----------------------------------------------------------
9
1.4 Notion de capital investissement et de capital risque----------------------------------
10
1.5 Notion sur le Business Plan---------------------------------------------------------------
16
Section 2 METHODES------------------------------------------------------
19
2.1 La phase préparatoire-------------------------------------------------------------------------- 19
2.2 Les techniques de collecte de données --------------------------------------------------- 19
2.3 Le traitement et l’analyse des résultats----------------------------------------------------- 21
2.4 Les limites et contraintes ---------------------------------------------------------------------
21
2.5 Le chronogramme d’activités---------------------------------------------------------------- 22
vii
CHAPITRE II RESULTATS -------------------------------------------
25
Section 1 LA PRESENTATION DE L’ETUDE DES PROJETS AU
NIVEAU DE LA SOCIETE FIARO ------------------------------------------
26
1.1 La répartition des financements effectués ------------------------------------ 26
1.2 La méthode de choix de projet-------------------------------------------------- 28
1.3 Le Business Plan------------------------------------------------------------------
28
Section 2 LE PROCESSUS DE FINANCEMENT ET LES
CARACTERISTIQUES DE FIARO ------------------------ -----------------
30
2.1 Les engagements ---------------------------------------------------------------- 30
2.2 Processus de financement de FIARO------------------------------------------ 31
2.3 Diagnostic SWOT au niveau de FIARO-------------------------------------- 32
CHAPITRE III DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 DISCUSSIONS -------------------------------------------------------
36
1.1 Comparaison entre le capital investissement et d’autre source de financement ------
36
1.2 Analyse interne et externe sur la méthode de choix de projet---------------------------- 38
1.3 Analyse du Business Plan----------------------------------------------------------------- 40
1.4 Discussions portant sur les engagements de FIARO-------------------------------------- 40
1.5 Analyse interne et externe sur le processus de financement-----------------------------
42
viii
Section 2 RECOMMANDATIONS---------------------------------- --------
43
2.1 Validations des hypothèses------------------------------------------------------------------- 43
2.2 Recommandations au niveau de l’expansion du financement en capital
investissement-------------------------------------------------------------------------------
44
2.3 Solutions au niveau de l’asymétrie d’information et de la méthode de choix de
projet
44
2.4 Recommandations au niveau du processus de financement ------------------------- 45
2.5 Propositions de solutions sur le Business Plan------------------------------------------
45
CONCLUSION GENERALE-------------------------------- ---------------------------------
47
REFERENCES DOCUMENTAIRES--------------------------------------------------------
I
LISTE DES ANNEXES ------------------------------------------------------------------------
III
TABLE DES MATIERES--------------------------------- -------------------------------------
XIII
~ 1 ~
INTRODUCTION
Devant l’essor que prenne la mondialisation, le développement économique constitue
un axe primordial pour un pays. Pour assurer l’évolution de cette économie, la création et
financement d’entreprises sont nécessaires. La finance de l’entreprise se rapporte aux flux et
aux modes de financement de l’entreprise. Pour son fonctionnement, les ressources
financières d’une entité économique comprennent celles qui lui sont disponibles
immédiatement qui constituent le fonds propres d’une part, et d’autre part celles qu’elle peut
se procurer d’une façon ou d’une autre à travers différentes possibilités comme les quasi-
fonds propres ou encore l’endettement.
Le capital étant l’une des ressources le plus répandu dans le fonctionnement d’une
entreprise, l’emploi de ce type de ressources est multiple telle l’allocation du capital,
l’investissement et requiert une utilisation rationnelle. De ce fait, l’entreprise doit se fixer un
objectif qu’elle s’efforcera d’atteindre en agissant en tant qu’agent économique dans un
système. C’est dans cette image de concrétisation de son objectif qu’une société
d’investissement choisit le projet dans lequel elle va octroyer des fonds.
En termes d’investissement, une entreprise dispose d’un large éventail de possibilités pour
investir des fonds mais face à une crise qui perdure, une grande réticence s’est montrée de la
part des investisseurs tant au niveau international que national, au niveau public que privé.
« Tous les institutionnels (banques, assurances, caisses retraites) qui gèrent des actifs
importants prennent des arbitrages qui ne profitent pas au non coté1. »
Par ailleurs, la crise financière mondiale de 2007 qui est née aux Etats-Unis a engendré
des difficultés conséquentes tant pour les sociétés de grande envergure que les petites et
moyennes entreprises. Suite à cette crise financière, les conditions d’emprunt ont entraîné des
difficultés pour nombreuses entreprises à lever les capitaux nécessaires à des opérations
d’acquisitions par emprunt ; les transactions ont représenté 192,7 milliards de dollars au
premier trimestre 2007, au second trimestre 320,6 et 107,8 au troisième trimestre. En Europe,
ce marché connaît ainsi une baisse.
Néanmoins, à chaque type d’entreprises correspond un type de financement. Nombreux
sont les types de financement qui sont proposés afin d’appuyer certaines entités dans leur
financement, ils présentent une large diversification en ce qui concerne leurs offres. Par
1 SIGOT, (Françoise). «Le capital investissement menacé », in Acteurs de l’Economie, Rubrique Finance, (Novembre 2009), p.62
~ 2 ~
exemple, le milieu rural fait appel à la micro finance dans la plupart des cas. A part le recours
aux crédits bancaires, qui est l’un des moyens le plus utilisé par les PME malgaches pour
financer leur développement, de nos jours, les clients des sociétés de capital investissement
sont pour la plupart des PME.
La notion de capital investissement ou « Private Equity » a suscité un intérêt
croissant dans la littérature économique et financière durant ces dernières années. Le capital
investissement montre l’innovation qui est portée au niveau des modes de financement en
proposant aux promoteurs de nouvelles perspectives contrecarrant la finance traditionnelle.
Cette dernière « donne trop d’importance à la finance des grandes entreprises et trop peu aux
problèmes des entreprises individuelles. »2
Dans ce contexte en constante évolution, le financement par les sociétés de capital
investissement s’est développé dans tout les pays industrialisés d’Europe et d’Amérique. Le
capital investissement est initialement développé par des entrepreneurs aux États-Unis dans la
Silicon Valley après la Seconde Guerre mondiale d'une part et dans les grandes universités
américaines, d'autre part. Dans les années 70, il s’est implanté en Europe. Des études ont déjà
montré que le capital investissement est favorable à la croissance économique. Par exemple, une
étude menée par un économiste français conclut que les entreprises françaises connaissent une
croissance annuelle de leur chiffre d'affaires de 5,6 % contre 0,7 % pour la moyenne nationale.
Cela s'accompagne d'une hausse des effectifs de 4,1 % contre 0,6 % en moyenne. Enfin
l'évolution des salaires dans les entreprises est de +3,3 % contre +2,9 % en moyenne. Les
perspectives de croissance s’avéraient très prometteuses, et que du capital investi soit exigé
un bon rendement.
Ainsi, cette pratique a permis à la majorité des PME de trouver le financement
nécessaire pour le démarrage ou encore le développement de leur projet. De nombreux
exemples étrangers, et en particulier les pays anglo-saxons, montrent le rôle que les petites et
moyennes entreprises (PME) jouent dans l’innovation et son application dans les technologies
avancées, et donc dans l’expansion économique et l’emploi. Aux Etats unis, le dynamisme
des petites entreprises nouvelles qui ont fleuries dans la Silicon Valley a largement contribué
aux récentes évolutions technologiques (micro-informatique, NTIC).Ces entreprises sont
désormais de taille moyenne ou grande et sont à l’origine de la création de millions d’emplois
2 GIRAULT, (Francis) et ZISSWILLER, (Richard).Finances modernes théorie et pratique, France, n°7689, édition DUNOD, 1973, tome1 gestion des capitaux circulants et choix d’investissement, 308p.
~ 3 ~
nouveaux. C’est le capital investissement qui a permis à ces entreprises de trouver les
financements nécessaires.
Pour les PME dont le nombre d’associés est faible, le capital constitue un moyen de
financement très limité. Pour pallier à cet inconvénient elle doit ouvrir le capital c'est-à-dire
faire appel à des nouveaux associés avec les risques que cela implique. L’ouverture du capital
a été facilitée par la création du second marché3. Ces PME sont souvent caractérisées par
leurs aspects : familial, introverti, sous capitalisé et peu transparent. Le capital investissement
symboliserait une nouvelle forme de partenariat entre les mondes de l’entreprise et de la
finance.
La problématique indique l’orientation générale de l’étude, ce que nous allons traiter
dans notre travail de recherche serait alors de savoir, en vue du développement et de la
croissance des PME, dans quelle mesure le Business Plan et le processus de financement
caractérisent-ils les éléments clés du Capital Investissement ? Cette question se pose du
fait que c’est un mode de financement qui enveloppe l’investissement dans tous les secteurs et
que la connaissance de ces éléments caractéristiques permet aux PME de mieux appréhender
cette option de financement du fait de leurs difficultés à trouver des investisseurs lors de leur
stade de création et de développement. C’est dans cet angle que nous avons orienté notre
mémoire qui s’intitule « Analyse des particularités du capital investissement en tant que
mode de financement d’entreprises : cas de la société FIARO ».
Etant donné que le tissu économique malgache est principalement constitué de 70% par des
PME, les établissements financiers représentent une grande importance dans le financement
de ces entreprises.
Nous avons choisi d’étudier le cas de la société d’investissement en capital qu’est
FIARO ou « Financière d’Investissement ARO » du fait de ses expériences dans le domaine
de l’investissement en capital et qu’afin d’assurer le développement économique du pays, il
est indispensable que les entreprises désirant évoluer dans le secteur puissent connaître les
possibilités de financement qui leurs sont offertes, surtout les modes de financement utilisés.
Pour booster leurs fonds propres, ces entreprises devraient se focaliser sur leur capital, donc
faire appel à de nouveaux associés afin d’investir des fonds au niveau de leur capital, cela par
3 Cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, année universitaire 2010/2011.
~ 4 ~
l’intermédiaire des sociétés de capital investissement. Vers la fin de cette investigation, la
compréhension de la méthode de financement des sociétés de capital investissement et la
connaissance de son environnement devraient être acquises.
L’objectif global de cette étude serait alors d’analyser le mode de financement des
sociétés de capital investissement par la maîtrise des processus de financement
spécifiques y afférentes. En fait, en termes de capital investissement il est de rigueur de
connaître le déroulement de ce mode de financement de même qu’il serait aussi important,
pour ceux qui sont en quête de fonds, d’avoir une éventuelle appréhension sur les démarches à
effectuer en termes de financement.
Afin d’éclaircir notre travail, l’objectif global ci-dessus sera scindé en deux objectifs
spécifiques. En premier lieu, l’objectif spécifique premier est de déterminer les principes à
respecter pour aboutir à un choix d’un projet ou d’une entreprise à financer. En second lieu,
d’étudier le processus de financement appliqué auprès des sociétés de capital investissement.
A partir de ces objectifs spécifiques, et étant donné que c’est un travail scientifique,
nous allons émettre deux hypothèses qui découlent des recherches antérieures et qui seront
vérifiées c'est-à-dire confirmées ou infirmées durant cette étude, par le biais d’une
démonstration développée dans la méthodologie de travail.
- La première hypothèse avance que la véracité du Business Plan conditionne la
méthode de choix d’un projet ou d’une entreprise à financer; cela permettra une aisance
dans le choix des entreprises bénéficiaires en vue d’assurer le développement futur de cette
dernière et la finalité de la société investisseur qui est la « sortie ».
- La seconde hypothèse évoque que la mise en œuvre d’un processus de financement
est garant du bon déroulement d’un investissement; cela repose sur le fait que le capital
investissement est une activité financière consistant pour un investisseur à entrer au capital
de sociétés qui ont besoin de capitaux propres après avoir réaliser un choix spécial et
déterminant.
Il est à noter que ces hypothèses découlent de la documentation disponible effectuées sur le
thème, et d’entretiens exploratoires sur la base d’un guide d’entretien préétabli.
Ainsi, après avoir effectué des observations acquises du fait des connaissances
antérieures, il en ressortira deux attentes ou résultats espérés découlant des hypothèses ci-
dessus : d’abord une meilleure compréhension de l’utilisation d’un plan d’affaires ou
~ 5 ~
Business Plan ; ensuite d’avoir une appréhension du processus de financement auprès des
sociétés de capital investissement en vue d’une amélioration.
Dans notre investigation, nous avons effectué des visites au sein d’une entreprise
concernée. Pour approfondir notre recherche, une démarche méthodologique à travers laquelle
nous avons utilisé la technique documentaire dont les consultations bibliothécaires, qui ont été
d’une aide précieuse pour rassembler les documents indispensables à la réalisation de ce
mémoire, et qui n’ont pas été négligées, sans oublier les recherches sur Internet afin d’étoffer
les informations afférentes à l’étude. Par ailleurs, quelques contraintes ayant subsisté à cette
investigation, les limites méthodologiques du mémoire s’en tiennent à l’indisponibilité de
certains employés à fournir des informations, ainsi qu’à la limite temporelle dans l’exécution
du mémoire proprement dit, à l’inaccessibilité aux documents représentatifs de l’organisation
telle que des données financières et la procédure administrative.
En outre, afin de développer notre étude, l’élaboration de cet ouvrage suit les
instructions et les directives de la norme AFNOR Z 41 006 IMMRED, l’organisation
structurelle du contenu du présent mémoire mettra en exergue trois grandes parties : d’abord
les matériels et méthodes, ensuite les résultats et enfin les discussions et recommandations ;
qui seront développés dans les pages suivantes.
D’abord, le premier chapitre, exposera d’une part les matériels utilisés composés par la
justification et la description du site d’étude qu’est la société de capital investissement
FIARO ; puis matériels utilisés ainsi que les concepts en référence avec notre thème; d’autre
part, les méthodes suivis durant l’étude pour la collecte jusqu’à l’analyse des données.
Ensuite, le deuxième chapitre, quant à lui, se contentera d’énumérer les résultats
ostentatoires obtenus lors des précédentes visites sans les analyser en vue d’en faire ressortir
les éléments clés du financement des sociétés de capital investissement à travers le
développement du Business Plan et les processus de financement propres à ces sociétés.
Enfin, le troisième chapitre exposera les discussions et les recommandations relatives
aux résultats. Il évoquera dans un premier temps les discussions et interprétations y afférentes
selon le diagnostic SWOT de FIARO en vue de valider les hypothèses proposées
antérieurement. Dans un second temps, des recommandations seront formulées en guise de
propositions de solutions suite aux analyses effectuées dans les discussions émises.
Une conclusion qui consistera à donner une synthèse du mémoire et ouvrira le chemin sur un
nouvel itinéraire de recherche clôturera cette étude.
~ 6 ~
CHAPITRE I
MATERIELS ET
METHODES
~ 6 ~
CHAPITRE I MATERIELS ET METHODES
Dans le cadre de la réalisation de ce travail, le recueil et l’exploration d’informations
empiriques sont nécessaires en vue d’aboutir à des résultats et ainsi de répondre aux
hypothèses. Pour ce faire, le premier chapitre de notre travail développera les matériels et
méthodes qui vont nous permettre de mener à bien notre étude.
Les matériels constituent les éléments indispensables utilisés en vue de l’élaboration de
notre ouvrage. Quant aux procédures mis en œuvre pour le traitement et l’exploitation des
données afin d’aboutir à un certain résultat, celles-ci constituent les méthodes utilisées.
La première section intitulée matériels mettra en avant la justification du choix de la
zone d’étude, ses caractéristiques, les concepts théoriques englobant le sujet du capital
investissement qui permettent d’exposer et de comprendre les différents termes spécifiques au
thème. Ensuite, la seconde section parlera des méthodes utilisées lors de ce travail, celle-ci
permettra d’assurer la base des résultats escomptés en développant les différentes étapes
suivies pour y aboutir en présentant les méthodes de collectes des données jusqu’à leurs
exploitations; ainsi que les limites liés à notre étude.
~ 7 ~
Section 1 MATERIELS
Les matériels relèvent d’un ensemble d’équipement nécessaire au travail de recherche. Ils
regroupent essentiellement l’entreprise étudiée, les moyens matériels utilisés, les concepts de
références utilisés dans notre étude afin de clarifier notre recherche et d’appuyer l’étude par
des théories. Seront développés dans cette section : primo, la zone d’étude : FIARO, secundo
les fournitures utilisées pour la collecte et le traitement des données, tertio les notions de
financement, de capital investissement, le business plan.
1.1 Présentation de la zone d’étude
L’octroi de fonds d’investissement repose sur les sources de financement dont fait partie
le capital investissement. A Madagascar, deux sociétés exercent les activités de capital
investissement : FIARO ou Financière d’Investissement ARO et SONAPAR ou Société
Nationale de Participations. De ces deux sociétés, notre choix s’est porté sur FIARO du fait
que c’est une société privée expérimentée, de renommée tant nationale qu’internationale au
chiffre d’affaires important; réciproquement SONAPAR est une société publique. De plus,
FIARO a montré une volonté de collaboration lors de nos visites.
1.1.1 Description
La société FIARO ou Financière d’Investissement ARO a été la première société de
capital risque à Madagascar. Elle a été crée en 1988 par la Compagnie d’Assurances ARO
avec l’appui de la SFI (Société Financière Internationale) et de PROPARCO. Elle est membre
de l’Association Française des Investisseurs en Capital ou AFIC. C’est une Société Anonyme
privée, au capital social de 1.400.000.000 Ariary qui compte actuellement plus de 600
actionnaires dont les principaux sont :
- La compagnie d’assurances ARO
- Le groupe AFRICAN FINANCIA HOLDING – BANK OF AFRIKA
- NATEXIS BANQUES POPULAIRE
- MAURITIUS COMMERCIAL BANK
- IMPERIAL TOBACCO MADAGASCAR
La répartition principale des actions est comme suit:
- actionnaires de référence : Groupe Bank Of Africa et assurance ARO ;
- des groupes financiers comme Natexis Banques Populaires ;
~ 8 ~
- des industries locales et étrangères : Henri Fraise, Barday, Bollore ;
- actionnariat public : 24% du capital réparti auprès de 597 petits porteurs.
L’audit des comptes est obligatoire de ce fait, une assemblée générale ordinaire est effectuée
par an pour l’arrêtée des comptes via un « reporting périodique », ainsi il y a la présence de
commissariats aux apports, des commissaires aux comptes au niveau de la société.
1.1.2 Objectif
Il est indispensable de préciser que FIARO n’est pas une banque. L’objectif de
FIARO est d’aider les promoteurs et les sociétés établies à Madagascar à consolider leurs
fonds propres et gagner la confiance d’autres institutions financières. Il apporte des capitaux
en échange d'une participation au capital de la société en quête de financement.
1.1.3 Métiers
Son métier consiste à financer les créations d’entreprises, à accompagner la croissance
d’entreprises existantes et à participer au financement des rachats d’entreprises.
Il accepte de prendre un risque qui peut l'amener à perdre la totalité de sa mise financière, au
cas où la société ne réalise pas ses objectifs. En contrepartie, il attend de cet investissement
financier un retour au moins équivalent au rendement des placements sans risque ; ce
rendement, il compte l'obtenir sous forme des dividendes distribués et sous forme de plus-
value lors de la cession à terme de sa participation. Au début de son engagement, un pacte
d’actionnaires appelé « acte notarié » par associés est élaboré, en effet, c’est un document qui
lie les différents actionnaires d'une société par la mise en place de mécanismes dont le but est
de réglementer les modifications de la répartition du capital social à l'occasion d’éventuelles
cessions.
1.2 Les fournitures employées
Quant aux moyens mis en œuvre pour la collecte d’informations, nous avons eu recours à
des supports papiers : bloc-notes, cahiers qui ont servi à recueillir et à conserver les
informations ; pour la prise de notes, l’emploi de fournitures de bureau comme les stylos était
plus pratique.
Lors du traitement des données, l’utilisation de supports multimédia comme le logiciel
Word pour la rédaction de la mémoire, le logiciel Excel pour le traitement des données
~ 9 ~
chiffrées, via un ordinateur a été indispensable pour la saisie de l’ouvrage. Par ailleurs, pour
transférer les documents, l’emploi d’une clé USB a été nécessaire.
En matière de communication, le téléphone portable a joué un rôle majeur pour prendre
rendez-vous et pour les entretiens personnels avec les différents responsables à contacter ; il a
été également fait recours aux moyens de transport.
1.3 Notion de mode de financement
Du fonctionnement de l’activité d’une entreprise dépend le pilier du développement
économique d’un pays, pour cela le financement de celle-ci s’avère être la base essentielle
pour y arriver.
En effet, il existe différentes sources de financement1 auxquelles l’entreprise peut faire
appel tant à court que long terme, comme le financement par fonds propres, par quasi-fonds
propres : constitués par des capitaux permanents ou quasi permanents mis à la disposition de
l'entreprise comprenant notamment le capital social et les réserves. Ils englobent également
certaines dettes telles que les obligations convertibles, les prêts participatifs, les obligations
remboursables en actions. Les comptes courants bloqués d'actionnaires sont aussi souvent
assimilés aux fonds propres. Le « cash flow » ou MBA Marge Brute d’Autofinancement
assure l’indépendance financière de l’entreprise, accroît la capacité d’endettement de cette
dernière du fait de l’augmentation des capitaux propres et de l’état stagnante des dettes
financières. Ce paramètre mesure la capacité d'une entreprise à générer des liquidités, c'est-à-
dire à financer des investissements et son besoin en fonds de roulement.
De plus, le financement par endettement complète les capitaux propres de l’entreprise,
constitué essentiellement par des emprunts ; un crédit renouvelable plafonné peut aussi être
accordé en vue d’une utilisation par rapport au besoin de l’entité; l’escompte d’effets de
commerce2 quant à elle est considéré comme un crédit accordé par la banque à l’entreprise, il
est à noter qu’un plafond de l’escompte est défini par la banque.
Par ailleurs, selon GINGLIGER, (E), le financement par capitaux propres est aussi un
mode de financement parmi d’autre. Les capitaux propres externes sont un financement de
dernier recours, lorsque l’autofinancement est insuffisant et que la capacité d’endettement est
1 Cours de Gestion Financière Approfondie 4ème année, année universitaire 2010/2011 2 Cours Gestion de Trésorerie, 3ème année, Université d’Antananarivo, 2009/2010
~ 10 ~
saturée. Ils représentent le financement le plus coûteux et entraînent une dilution du résultat
(s’il y a versement de dividendes). Lorsque les anciens actionnaires ne souhaitent pas
souscrire à l’augmentation de capital, la structure du contrôle de la firme peut être remise en
cause. Mais le recours à l’émission d’actions permet à l’entreprise de franchir des seuils de
croissance (gros investissements, achat de sociétés)3.
1.4 Notion de capital investissement et de capital risque
A Madagascar, le financement par capital investissement prend son ampleur ces temps-
ci nonobstant la période de crise qui persiste dans le pays. Voyons comment se présente cette
activité financière.
1.4.1 Généralités
L’activité d’investir a existé depuis de nombreux siècles antérieurs par les « financiers
de l’aventure ». A partir de 1830, des banquiers et des industriels français misaient sur des
nouvelles opportunités dans le domaine textile, de la sidérurgie, de la métallurgie, des travaux
publics, des services tels que les assurances. Avant, le capital investissement est une idée
venue de l’outre-Atlantique pour financer les jeunes entreprises comme General Electric,
Ford, etc. Vers la fin des années 1970, la bourse américaine et de nombreux investisseurs ont
retrouvé « les vertus » des jeunes entreprises technologiques. Aujourd’hui, la notion de
« Capital investissement » répond à la définition relative au Capital Risque. Cette dernière est
la traduction du « Venture Capital » américain. En effet, c’est de capital à risques élevés qui
est en cause pour souligner l’aspect plus aventurier de l’investissement.
En vu de résorber l’ambigüité qui se pose entre « capital investissement » et « capital
risque », il est essentiel d’apporter quelques éclaircissements. Littérairement, le capital risque
revient à parler de l’aventure du capital au sens du « venture capital » et non du financement
du risque au sens du « risque financing ». Le « venture capital » est apparu aux Etats-Unis en
1945 puis introduit en France dans les années 70. Par contre les praticiens du capital
investissement contestent largement ce point de vue littéraire, en effet le « venture capital »
met l’accent sur l’aspect du risque et fait l’impasse sur l’aspect aventure du capital,
l’évolution des projets, la concrétisation des idées, l’arrimage entrepreneur/investisseur et
l’ascension du capital.
3 GINGLIGER, (E). Les décisions de financement des entreprises, Nathan université, 1997.
~ 11 ~
1.4.2 Définitions
Le capital investissement ou « Private Equity » peut être défini comme un mode de
financement en fonds propre ou quasi-fonds propres dans les sociétés non cotées4 en bourse. Il
contribue directement à la création d’entreprises, à la promotion de l’innovation et de
nouvelles technologies, à la croissance, à l’emploi et au renouvellement du tissu économique,
donc lors de leur démarrage, leur développement, leur transmission ou l’acquisition d’une
entreprise ; prenant la forme d’une prise de participations que ce soit majoritaires ou
minoritaires au capital. Ainsi, cela montre que le capital investissement est une activité de
financement à tous les stades de développement de l’entreprise. Selon l'EVCA5 : le Capital
Investissement est l'ensemble des activités d'investissement à risque effectuées par un
intermédiaire financier professionnel dans des sociétés ou projets spécifiques prometteurs. Le
« Private Equity » désigne les titres des sociétés non cotées sur le marché par opposition au
« Public Equity » désignant les titres qui font l’objet de procédures de cotations sur le marché
public.
Quant au Capital Risque, d’après l'Association Française des Investissements en
Capital (AFIC) , communément admise en Europe ; le capital risque est un financement en
vrais fonds propres, c'est-à-dire exposé aux risques de l'entreprise ; sans garanties ni de
l'entrepreneur ni de la société ; qui prend la forme de prise de participation en capital , le plus
souvent minoritaire ; pour une durée généralement limitée à celle prévue pour la réussite du
projet ( 3 , 5 ou 7 ans le plus souvent), qui doit avoir un fort potentiel de croissance et de
rentabilité. « C’est un moyen de financement qui implique une partage de risques entre
entreprises et partenaires financiers »6.
1.4.3 Fonctionnement
Les opérations de capital investissement sont réalisées par des sociétés ou fonds
d'investissement spécialisés, d'origine industrielle ou financière ou encore par des individus
fortunés et expérimentés. Ces opérations ont souvent recours à un effet de levier, en
privilégiant un financement par endettement. L'effet de levier de l'endettement consiste en un
accroissement du rendement des fonds propres investis dans une activité, du fait du recours à
un emprunt dont le coût est inférieur au taux de rendement interne de l'activité considérée. 4 DOUHANE, (Amar) et ROCHI, (Jean-Michel). Techniques d'ingénierie financières ; pratiques et méthodologies des montages financiers, Ed. SEFI, Paris, 1997, P 12 5 European Private Equity and Venture Capital Association 6 LACHMANN, (Jean), RUDOLFF, (Marcel), et ZORITA, (Lees). Le Seed-capital : une nouvelle forme de capital risque. Paris : ECONOMICA, 1992, 137p.
~ 12 ~
La pratique de cette mode de financement qu’est capital investissement permet à la
société d’accompagner son intervention financière de conseils et d’appui. Il conjugue l’apport
en capital accompagné d’une vision stratégique de l’entreprise aux efforts et aux talents des
entrepreneurs et permet ainsi à ces derniers d’assurer le développement et la réussite de
l’entreprise. Selon BERTONECHE Marc et VICKERY Lister, « Certains considèrent que le
seul vrai capital risque est celui pratiqué par une poignée de spécialistes, qui par un savant
dosage de financements et de conseils, stimulent et encouragent la croissance spectaculaire
des jeunes entreprises 7».
En outre, les sociétés de capital investissement tirent essentiellement comme
rémunération la plus-value réalisée lors de la revente de leurs participations antérieures
acquises dans le capital de la société cible et éventuellement les dividendes distribués
annuellement. En effet, tout capital investi par un intermédiaire financier dans des sociétés ou
des projets spécifiques à fort potentiel présente des risques élevés et ces opérations sont
généralement compensées par des perspectives de plus-values : le retour sur investissement,
réalisés au bout d’un certain temps par leurs opérateurs lors des reventes des participations8.
Les organismes de capital investissement sont dégagés de toute responsabilité en cas de non
retour sur investissement
Ces prises de participations nécessitent l'instauration de protections conventionnelles, qui
impliquent des mécanismes juridiques. Le capital investissement est un partenariat entre le
capital investisseur et l'entrepreneur. Un partenariat prédéfini lors de la conclusion du contrat
de financement concrétisé par la rédaction d’un pacte d'actionnaires.
Les investisseurs en capital ont pour objectif la réalisation, par la cession ou la vente de
leur part à plus ou moins long terme (3 à 10 ans selon les secteurs économiques) de plus-
values. La durée du financement est assimilée à celle nécessaire à la réussite du projet, elle
dépend aussi des modalités de sorties elles même conséquentes du développement
impondérable de l'entreprise. Cette « sortie » se fait d’un commun accord entre la société de
capital investissement et l’entrepreneur.
7 BERTONECHE, (Marc), VICKERY (Lister). Le capital risque. PARIS : PUF 1987, 125p. 8 LACHMANN, (Jean), RUDOLFF, (Marcel), et ZORITA, (Lees). Le Seed-capital : une nouvelle forme de capital risque. Paris : ECONOMICA, 1992, 137p.
1.4.4 Le processus et modalité de financement
Le processus du capital investissement est assez long, complexe pour un entrepreneur mal
préparé. L’entreprise doit être extrêmement rigoureuse dans la transmission d’une information
exacte puisque c’est sur la foi de cette information
réalisera ou non son investissement.
Figure1 Illustration du processus de financement
Source : Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
De par cette figure s’illustre le processus de financement
investissement. En effet, pour une entreprise qui veut trouver du financement du type capital
investissement, elle peut être sollicitée par une société de capital investisseme
approchée directement par ladite société, soit par un intermédiaire financier. Pour ce faire, il
est essentiel de présenter : une équipe de direction compétente, les états financiers des trois
dernières années, un plan d’affaires de qualité, des
données sur le marché visé par l’entreprise.
9 Me FRANCOIS, (Arnaud). Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
~ 13 ~
Le processus et modalité de financement
capital investissement est assez long, complexe pour un entrepreneur mal
préparé. L’entreprise doit être extrêmement rigoureuse dans la transmission d’une information
e c’est sur la foi de cette information que la société de capital investissement
réalisera ou non son investissement.
Illustration du processus de financement
Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
par cette figure s’illustre le processus de financement9 des sociétés de capital
investissement. En effet, pour une entreprise qui veut trouver du financement du type capital
investissement, elle peut être sollicitée par une société de capital investisseme
approchée directement par ladite société, soit par un intermédiaire financier. Pour ce faire, il
: une équipe de direction compétente, les états financiers des trois
dernières années, un plan d’affaires de qualité, des prévisions financières réalistes, des
données sur le marché visé par l’entreprise.
Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
capital investissement est assez long, complexe pour un entrepreneur mal
préparé. L’entreprise doit être extrêmement rigoureuse dans la transmission d’une information
que la société de capital investissement
Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
des sociétés de capital
investissement. En effet, pour une entreprise qui veut trouver du financement du type capital
investissement, elle peut être sollicitée par une société de capital investissement, soit
approchée directement par ladite société, soit par un intermédiaire financier. Pour ce faire, il
: une équipe de direction compétente, les états financiers des trois
prévisions financières réalistes, des
Le processus de financement auprès d’une société de capital risque
~ 14 ~
Compte tenu de ces informations à transmettre à la société de capital investissement, il est
de rigueur de signer une entente de confidentialité qui permettra à l’entreprise bénéficiaire de
transmettre des informations en toute confidentialité. Par la suite, l’émission des informations
requises s’effectue en transmettant des informations exactes et précises avec des prévisions
financières pas trop optimistes.
Il se peut que le capital-investisseur décide de remettre une lettre d’intention ou « term
sheet » par laquelle elle confirme de soumettre à l’entreprise une offre d’investissement. Elle
détaille toutes les conditions de l’accord envisagé et donne en général quelque mois à
l’investisseur pour se dédire, ce délai permet aussi de réaliser l’ensemble des protocoles avec
les cabinets d’avocats des deux parties.
Après étude des informations, la société de capital investissement peut à ce stade refuser
la demande ou au contraire soumettre une offre de financement. Le comité décisionnel
approuvera ainsi la demande qui sera appuyée par une lettre d’offre. Ces offres sont
assujetties à une signature d’une convention unanime entre les actionnaires de l’entreprise
selon les termes : à la satisfaction de la société de capital investissement, au paiement des frais
de transaction (d’engagement) qui représentent parfois entre 1à 3% du montant de
l’investissement; et à la réalisation d’une revue diligente des affaires de l’entreprise c'est-à-
dire à une étude approfondie des affaires de l’entreprise qui peut avoir deux phases: une
première, ‘légère’ et conduite par le capital investisseur lui-même qui cherche à conforter son
opinion sur le projet et l’équipe, une deuxième, ‘lourde’, est menée par des conseils externes
dont l’importance du travail est fonction de la taille de l’entreprise, de la complexité du
dossier et du montant à investir. La clôture de la transaction s’effectue en dernier lieu.
1.4.5 Les différents types de capital investissement
A chaque stade de développement de l’entreprise correspondent des financements
spécifiques en capital investissement ainsi qu’un niveau de risque décroissant avec le temps.
Ceci dit, le métier de capital investissement s’exerce sur quatre segments : le capital risque, le
capital développement, le capital transmission et le capital retournement dont l’illustration
sera présenté en ANNEXE 1. Explicitement, le capital risque est « un moyen de financement
qui implique une partage de risques entre entreprises et partenaires financiers »10. Il est utilisé
dans le cadre de jeunes entreprises, notamment celles qui ont une activité innovante, qui
souhaitent trouver des financements afin de couvrir les coûts pour l’industrialisation ou la 10 LACHMANN, (Jean), RUDOLFF, (Marcel), et ZORITA, (Lees). Le Seed-capital : une nouvelle forme de capital risque. Paris : ECONOMICA, 1992, 137p.
~ 15 ~
commercialisation de leur produit. Ces sociétés évoluent principalement dans le secteur des
nouvelles technologies de l'information et des communications, des sciences du vivant, etc.
C’est un financement immatériel d’un projet de développement, ceci est de dire que la prise
de risque est très grande du fait de l’incertitude quant au devenir du projet. Cela appui l’idée
de J.B.EGGENS et C. CLEITFIE, que le financement du capital risque privilégie les PME et
les entreprises innovatrices à fort potentiel de croissance ; entreprise de petite taille et qui a un
problème d’insuffisance de fonds propres et de frein à l’ouverture de capital11. Bien que
souvent minoritaires, les actionnaires financiers s’impliquent fortement dans la stratégie de
l’entreprise. On peut distinguer au sein du capital risque le seed stage, dont le but est de
financer la recherche et le développement d’un concept initial, et l'early stage, qui correspond
au financement du développement du produit et de sa première commercialisation. Par
ailleurs, pour S.PRATT, le Venture capital contribue aujourd’hui au financement de trois
stades de développement possibles12 telles que : l’ « early-stade » ou démarrage, l’expansion
ou la croissance, et le « Leverage Management Buyout » (LMBO) ou reprise d’entreprise.
Selon VERNIMMEN, (P) la technique du LMBO est « le rachat des actions d'une entreprise,
financé par une très large part d'endettement. Concrètement, une holding constituée s'endette
pour racheter la cible. Le holding paiera les intérêts de sa dette et remboursera celle-ci grâce
aux dividendes réguliers ou exceptionnels provenant de la société rachetée »13.
Concernant le capital développement, il intervient à un stade plus avancé de la vie des
entreprises. Les investisseurs financiers prennent alors des participations dans des entreprises
existantes et parfois déjà rentables, mais qui ont besoin d'apports conséquents en fonds
propres pour consolider leur structure financière et financer une nouvelle étape de leur
développement c'est-à-dire au moment où l’entreprise commence à dégager du profit, et a
besoin de financements additionnels pour supporter et accélérer sa croissance.
Quant au capital transmission, cela correspond à des investissements effectués dans le
cadre d’un rachat d’une entreprise par les dirigeants de celle-ci ou par des repreneurs
extérieurs (en termes anglo-saxons, on parle de buyout). Le LBO (leveraged buyout) est le
principal type de capital transmission utilisé. Il s’agit du terme général des opérations de
rachat par effet de levier, c'est-à-dire en recourant à l’endettement. L'effet de levier de
l'endettement consiste en un accroissement du rendement des fonds propres investis dans une
11 EGGENS, (J.B.) et CLEITFIE, (C). Le Venture Capital, Revue française de gestion, 1980, p 50 à 56. 12 PRATT, (S). Guide to Venture Capital. Capital Publishing Corp. Wellesley, Mass, 1981. 13 VERNIMMEN, (P). Finance d'entreprise 5eme édition, Ed. Dalloz, Paris, 2002, P.688.
~ 16 ~
activité, du fait du recours à un emprunt dont le coût est inférieur au taux de rendement
interne de l'activité considérée. En pratique, un ou plusieurs investisseurs acquièrent une
société « cible » par le biais d’une société holding qui pourra rembourser les intérêts et le
principal de sa dette grâce aux profits dégagés par la société cible.
Relativement au capital retournement, ce mode financement a pour objectif le
redressement d'entreprises en difficulté, l'intervention de la société de capital investissement
n'a pas pour seul objectif de rétablir la situation financière de l'entreprise par un apport de
capitaux mais, aussi l'aider à retrouver une certaine prospérité sur le marché en l'assistant dans
sa gestion et ses choix stratégiques.
1.5 Notion sur le Business Plan
Le Business Plan ou plan d’affaires regroupe l’ensemble des éléments de réflexion qui
permet d’élaborer un projet ainsi que les différents axes de développement envisagé dans un
contexte donné14. Ce document ramène à une vision synthétique de l’entreprise ou du projet
indispensable à toutes phases stratégiques de la vie de l’entreprise : de sa création à sa
cession, partielle ou totale, en cas d’ouverture du capital à des associés extérieurs.
Etabli en équipe avec les associés ou les membres du comité de direction sans la
validation desquels il perd toute sa valeur, le plan d’affaires, quinze à vingt pages,
représentera aussi une forme de contrat autour duquel devront s’associer l’ensemble des
forces vives de l’entreprise pour en assurer la pérennité. Son existence est nécessaire à un
meilleur ciblage des actions envisagées pour réaliser les objectifs formulés et permettra de
faire centrer les énergies vers sa réussite. Ainsi, c’est un moyen, le seul, pour valoriser le
projet ou l’entreprise de manière crédible.
Un Business Plan n’est pourtant « vrai » qu’au moment de sa rédaction : en effet, sa mise
à jour devrait être périodique pour aboutir à l’adéquation entre le niveau des prévisions et les
capacités techniques, organisationnelles, financières de l’entreprise pour respecter les
objectifs donc pour contrôler la capacité de l’organisation à mettre en œuvre ce qui avait été
prévu au début. Le contenu d’un Business Plan se présente comme suit :
14 http://lentrepriseperenne.blogspirit.com/tag/business+plan
~ 17 ~
Tableau n°1 Modèle de contenu du Business Plan
Titre du chapitre Description
Résumé (deux à trois pages) Description globale de l’entreprise
PREMIERE PARTIE : Conception du Business Model ou modèle économique
Sur quel principe va se faire l'accès au marché et comment cela va fonctionner, la concurrence (directe ou indirecte)
Analyse du produit ou service (trois page)
Description détaillé, applications clé du
produit ou service
Accords déjà signé : fournisseurs,
partenaires, clients
Objectifs et stratégies (dix à quinze pages)
Plan général : mission (amélioration à une
demande précise par exemple)
Plan marketing : stratégie, canaux de
distribution, 4P ou 6P (produit, prix, place de
distribution, positionnement, promotion
concurrence, personnel)
Partie Opérative (quatre pages)
Ressources humaines : Stratégie de recrutement, politique de sous-traitants, conseil d’administration, consultant, arbre hiérarchique Biens matériels : équipement, ressource Service clientèle Frais complémentaire : taxes, assurance, licence requises
~ 18 ~
SECONDE PARTIE : Modèle de croissance financière
Finances (trois à cinq pages)
Stratégies, objectifs
Source du capital : type de capital, retour sur investissement
Risques (deux pages) Gestion des risques : identification,
minimisation des risques
Données chiffrés Prévisions financières : comptes d’exploitation, comptes de résultats, bilan des actifs, des passifs, cash flow
Technologies, systèmes (deux pages) Technique : Innovation, méthodes
Appendice Enjeux : analyse, solutions envisagées, glossaire, résumé des principaux acteurs : partenaires, équipe de direction
Source : Guide d’aide à la conception d’un Business Plan, Jean-Sébastien LANTZ
Précédemment, nous avons vu la présentation de la zone d’étude choisie qu’est FIARO ;
les outils théoriques de l’étude à travers des notions touchant notre thème sur le capital
investissement, le business plan. Dans ce qui va suivre, les méthodes utilisées pour notre
étude vont être démontrées.
Suite du tableau contenu du business plan
~ 19 ~
Section 2 METHODES
La seconde section de ce chapitre présentera les méthodes d’investigations entreprises en
vue d’aboutir à un certain résultat. La méthodologie se définie par l’étude des méthodes pour
entreprendre une recherche, un travail ou une activité afin de justifier les résultats obtenus et
les analyses qui en découlent et de monter un dossier favorable ou défavorable aux
hypothèses.
2.1 La phase préparatoire
La phase préparatoire est une phase cruciale avant la mise en œuvre des recherches. Il
est important de bien savoir organiser et préparer parfaitement les tâches afin de ne pas
s’induire en erreur.
Elle consiste à se procurer un thème, ensuite d’élaborer un protocole de recherches (voir
ANNEXE 3) avant toute recherche en situant le sujet dans un contexte et par rapport à la
réalité, puis de déterminer la problématique, de définir les objectifs de l’étude, de formuler
des hypothèses, et enfin de fixer des résultats attendus. La participation de notre encadreur
n’est pas le moindre dans l’administration de notre travail.
2.2 Les techniques de collecte de données
Il s’agit de passer à la phase de recherche proprement dite à partir des informations
secondaires en ayant recouru à la technique documentaire qui nous a permis de consulter
différents documents et ouvrages ; et des données primaires constituées par les informations
qui proviennent directement de l’entreprise étudiée : FIARO, et qui a un lien direct avec notre
thème.
2.2.1 La technique documentaire
Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissances sur le thème à
traiter. A partir de la source de données secondaires comme la technique documentaire, la
définition des concepts de notre sujet a pu être entreprise. Cette technique est beaucoup plus
ponctuelle et nous a permis d’entreprendre des recherches bibliographiques auprès des centres
de documentation, des bibliothèques pendant lesquelles nous avons eu recours aux lectures
des livres et d’ouvrages d’auteurs. Comme documents de référence grâce à la bibliographie,
nous avons aussi consulté quelques mémoires de fin d’étude portant également sur le thème
~ 20 ~
de capital investissement ainsi que des différents documents de nos prédécesseurs en vue de
faciliter notre recherche.
A part les recherches bibliographiques ci-dessus, nous avons eu recours à la recherche
webographique grâce aux informations rapides et détaillées de l’internet. De plus, les supports
pédagogiques sont nécessaires pour le traitement des résultats de notre étude. Aussi, avons-
nous lu et appliqué notre cours sur la méthodologie durant de ce chapitre, d’autant plus, nous
avons dû recourir à des cours traités en salle qui portent sur la finance.
2.2.2 L’observation non participante
S’agissant de visites et non de stage, pour mener à bien notre étude et constater par
nous même ce qui se passe en réalité dans les entreprises, la recherche ne peut se contenter
uniquement d’informations tirées des livres ; nous sommes donc descendues sur terrain pour
la collecte des données primaires. Suite à une réponse favorable à notre demande de
collaboration, nous avons pu visiter la société FIARO vu sa spécialité dans le domaine du
capital investissement. Le but de ces visites a été de comprendre et d’observer la manière
dont l’entreprise opère dans la politique de choix d’un projet afin de montrer son efficacité.
L’entretien de recherche que nous avons effectué lors des visites vise à recueillir
auprès d’une personne ressource des renseignements utiles à la recherche. Des entretiens
libres se sont enchaînés pour avoir une idée de fonctionnement de l’entreprise par rapport au
thème. Nous avons été reçus par le responsable chargé de mission de FIARO.
Aussi, un entretien semi-directif nous a permis de recueillir des informations de
profondeur pour connaître on ne peut mieux l’entreprise : sa création, son historique, son
statut juridique, ses actionnaires, ses activités et ses objectifs, son évolution au fil des années.
Cette méthode est une technique qualitative de recueil d’informations permettant d’orienter le
discours de la personne interrogée sur un sujet donné, elle offre une grande place à la
spontanéité de l’interviewé. Contrairement à l’entretien directif, l’interviewé n’est pas
enfermé dans des questions prédéfinies lors de l’entretien semi-directif, il lui laisse la
possibilité de développer et d’orienter ses propos, les différents thèmes devant être intégrés
dans le fil discursif du sujet.
Les questions de notre guide d’entretien (voir ANNEXE 2) se rapportent surtout sur
les modes opératoires des sociétés de financement en capital investissement, ainsi que leur
choix des entreprises à financer qui a un impact sur leur performance. De cet entretien ont pu
ainsi surgir des thèmes qui auraient été impossibles de traiter avec un guide d’entretien.
~ 21 ~
2.3 Le traitement et l’analyse des résultats
C’est la phase cruciale de la recherche car elle nécessite une capacité à exploiter les
informations obtenues. Ci-après la description de la manière dont nous avons analysé ces
informations.
2.3.1 Le traitement des données
Etant donné que notre étude a été effectuée auprès d’une seule société et que les
données recueillies sont de taille réduite, le traitement des données utilisé est fait
manuellement. Les informations obtenues ont été classées et analysées par rapport aux
théories et à la zone d’étude.
2.3.2 L’outil d’analyse SWOT
L’outil d’analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) tiré de leur
appellation Anglo-Saxons, signifie FFOM (Forces, faiblesses, Opportunités, Menaces). Il
permet de réaliser un diagnostic interne d’une entité sur ses forces et faiblesses mais aussi un
diagnostic externe sur ses opportunités et menaces. Il est utilisé afin de réaliser un portrait de
la situation de l’entreprise, comprendre les besoins de celle-ci et ainsi de guider les activités
de planification et de stratégie d’une organisation. En plus, grâce à sa simplicité, il est
facilement compréhensible et rapide à dresser.
Toutefois, opérant dans un domaine trop vaste, le SWOT s’avère une méthode qui est
loin d’être précise. Un diagnostic trop simple et global peut induire son utilisateur à l’erreur
ou le mener vers des situations hors sujet.
2.4 Les limites et contraintes
Dans toute étude, l’exhaustivité est rare. L’élaboration du présent ouvrage n’a pas échappé
à des limites. D’abord au niveau du thème, le concept de capital investissement est rarement
abordé ce qui n’a pas facilité les débouchés de l’étude.
Ensuite, la difficulté de trouver une entreprise qui présente les exigences du thème a
largement limité les résultats. Nous savons que toute société, quelque soit son importance,
possède des informations confidentielles qui ne peuvent être divulguées pour différentes
raisons. Ainsi, nous n’avons pas eu l’intégralité des informations que nous nous sommes fixé
d’obtenir au début. Malgré cela, les données dont nous avons eu accès nous ont beaucoup aidé
et pour l’élaboration de l’ouvrage et pour nos connaissances personnelles et plusieurs
recherches personnelles ont été menées pour bien fructifier notre travail.
~ 22 ~
Au sujet des entretiens, nous avons dû revenir à plusieurs reprises pour obtenir les
informations nécessaires. Cela s’explique l'indisponibilité des dirigeants pour la collecte des
données et par le fait que la personne interviewée ne pouvait nous accorder que peu de son
temps vu le volume de son travail et que certaines informations nécessitaient plus de temps
pour les recueillir. La durée d’un entretien ne dépassant pas une heure.
2.5 Le chronogramme des activités
C’est la représentation des activités parcourues par l’étudiant tout au long de son
investigation et qui est défini dans le temps. Le tableau n°2 ci-dessous résume les étapes de
la recherche depuis l’initiation au thème, des collectes de données jusqu’à la rédaction.
~ 23 ~
Tableau n°2. Chronogramme des activités
Désignation des activités 1er
mois
2ème
mois
3ème
mois
4ème
mois
5ème
mois
6ème
mois
7ème
mois
Choix du thème
Documentation et collectes de
données secondaires
Elaboration du protocole de
recherche
Elaboration du guide d’entretien
Plan de l’étude Au fur et à mesure de l’avancée du travail
Prise de contact auprès de
FIARO
Visites, entretien semi-directif
Collectes des données primaires
Traitements et analyses des
données
Rédaction
Source : Investigation personnelle
Ce tableau permet de présenter le déroulement de nos activités qui a abouti à
l’établissement du présent mémoire, suivant une méthodologie bien définie. La réalisation de
l’ensemble du travail de recherche sur les particularités du capital investissement dans le
mode de financement d’entreprises a une durée d’environ sept mois, débutée en mois
d’octobre 2012 et achevée en Avril 2013. Les cellules colorées dans le chronogramme des
activités marquent l’existence d’activités lors de la période où les parties colorées sont
affichées.
~ 24 ~
CONCLUSION PARTIELLE
En somme, ce chapitre sur les matériels et les méthodes utilisés pour l’avancement de
notre étude nous a permis la description générale de celui-ci. D’abord, en ayant présenté la
zone d’étude qu’est FIARO, spécifié dans le domaine de notre étude ; les différentes notions
conceptuelles qui composent notre sujet telles que les modes de financements, le capital
investissement, le business plan afin de réduire toute confusion ; les théories portant sur les
hypothèses ont également été évoquée.
Par la suite, les méthodes utilisées pour la collecte de données ont été présentés,
l’approche de l’étude par la méthode d’observation non participante à travers des visites
cadrées d’entretiens pour la vérification. Le traitement et l’analyse des données ont été
entreprise manuellement, à partir du diagnostic SWOT, et en élaborant des discussions. Enfin,
les contraintes, limites et le calendrier des activités ont été citées afin de justifier la non
exhaustivité de l’étude.
De tous ce qui précède, comment les résultats de ces précédentes recherches se présentent-
ils ? C’est ce qui va être développé dans le chapitre suivant.
~ 25 ~
CHAPITRE II
RESULTATS
~ 25 ~
CHAPITRE II RESULTATS
Ce chapitre va nous permettre de présenter les résultats de nos recherches. Ces
derniers, rappelons-le, sont issus des entretiens effectués auprès de la société FIARO.
L’entretien consistait à visiter l’entreprise et à poser des questions à la personne ressource
afin de recueillir des informations jugées utiles pour l’étude. En outre, les données essentielles
parues dans les manuels de procédures seront également citées.
Cette partie du mémoire a son importance de par le fait que c’est le fruit de la
recherche menée au moyen des éléments décrits dans le chapitre précédent et qui fera ensuite
l’objet de traitements et de discussions dans le dernier chapitre.
Ainsi la première section sera consacrée aux résultats portant sur la première hypothèse à
savoir « la véracité du Business Plan conditionne la méthode de choix d’un projet ou d’une
entreprise à financer ». La section suivante, quant à elle, exposera en détail les résultats
portant sur la deuxième hypothèse qui est « la mise en œuvre d’un processus de financement
est garant du bon déroulement d’un investissement ». Les résultats obtenus ne feront l’objet
d’aucune commentaire ni interprétation dans ce deuxième chapitre.
~ 26 ~
Section 1 LA PRESENTATION DE L’ETUDE DES PROJETS DE LA
SOCIETE FIARO
La société FIARO diffère des établissements bancaires par le fait qu’elle apporte ses
capitaux en échange d'une participation au capital de la société qui a besoin de financement.
FIARO accepte de prendre un risque qui peut l'amener à perdre la totalité de sa mise
financière, au cas où la société ne réalise pas ses objectifs. En contrepartie, cette société de
capital investissement attend de cet apport financier un retour au moins équivalent au
rendement des placements sans risque ; ce rendement pourrait être sous forme des dividendes
distribués et sous forme de plus-value lors de la cession à terme de sa participation.
1.1 La répartition des financements effectués
Depuis sa création, la société FIARO a donné un accord pour le financement de soixante
cinq projets et à la fin de l’année 2005, le portefeuille est composé de trente deux sociétés.
En termes de montant investi, la répartition des investissements en participation en capital
social et en prêts d’investissement est présentée dans la Figure n°2 qui suit.
Figure n°2 Répartition des investissements (en pourcentage)
Source : Portefeuille de la société FIARO
D’après cette figure, la participation au capital social de FIARO est plus répandue avec 65%
de taux par rapport aux prêts d’investissement constitués de 35%.
En effet, FIARO participe au financement d’un projet d’investissement à travers deux outils
complémentaires :
� une participation au capital social : caractérisée par une participation minoritaire,
maximum 40% du capital social, par l’intermédiaire d’actions ordinaires, d’actions
privilégiées, de Certificat d’investissement ( : Titre dénué de droit de vote, issu du
démembrement d'une action et représentant ses droits pécuniaires), la cession au promoteur
ou à un tiers de son choix se fait après une période de trois à sept ans ;
~ 27 ~
� des prêts d’investissements : peut être un financement de matériel par un
« cofinancement » entre FIARO et l’entité promoteur, prêts d’un montant minimum de
20 millions Ariary, sous forme de prêt classique ou de prêt participatif, avec un taux
d’intérêt qui suit le taux directeur de la Banque Centrale de Madagascar et
généralement inférieur au taux du marché, dépourvu de commissions et de garantie
non systématique, d’une durée de trois à sept ans.
Par ailleurs, La société FIARO finance tous les secteurs : primaires, secondaires et
tertiaires à l’exclusion de la promotion immobilière, les parcs automobiles, l’extraction
minière, le bâtiment travaux public et une partie de l’agriculture. De plus, elle finance les
entreprises dans les diverses stades du cycle de vie de l’entreprise. Les opérations financées
sont : des investissements productifs nouveaux, des fonds de roulement de croissance, rachat
de bloc d’actions. Voici les répartitions des investissements par secteur et par stade du cycle
de vie de l’entreprise représentés dans les tableaux n°3 et n°4 suivants.
Tableau n°3 Répartition des investissements par secteurs d’activités
Secteurs Taux de répartition (en %)
Primaire 3
Secondaire 44
Tertiaire 53
Source : Portefeuille de FIARO
Nous pouvons constater à travers ce tableau n°3 que par secteur d’intervention, la répartition
des investissements s’œuvre surtout au niveau du secteur tertiaire avec 53%, suivi du secteur
secondaire avec 44% et 3% pour le secteur primaire.
Tableau n°4 Répartition par stade de cycle de vie de l’entreprise
Stade de cycle de vie de l’entreprise Taux de répartition (en %)
Création 66
Développement 25
Transmission 9
Source : Portefeuille de FIARO
~ 28 ~
De par ce tableau n°4, l’investissement est en majorité exécuté au moment de la création
d’entreprises avec un pourcentage de 66%, puis au stade de développement 25%, et 9% pour
le capital transmission.
1.2 La méthode de choix de projet
Les projets que FIARO recherche devraient être cohérents et les potentiels de croissance
dont ils disposent sont visibles à travers la présentation d’un plan d’affaires bien défini. De ce
fait, l’évaluation se fait à partir de plusieurs critères :
- d’abord la société devrait avoir à sa disposition une bonne équipe de management
(compétence, expérience, éthique, etc.) ;
- ensuite l’existence d’un marché grandissant est souhaitée car l’ouverture à un marché
existant sera souvent préférée à un nouveau marché ;
- enfin les modalités de sortie de l’investisseur sont exposées à l’horizon de trois à sept
ans eu égard à la taille de l’entreprise, la position sur son marché et sa rentabilité.
La décision finale d’intervention de FIARO dans un projet est prise par un Comité
d’Investissement, indépendant de l’équipe opérationnelle, composé de quatre entités
professionnelles.
1.3 Le Business Plan
C’est un document résumant le concept de l’entreprise et se doit d’être le plus réaliste
possible. Plus précisément, il décrit le projet à réaliser : les objectifs, les ressources à mettre
en place, la stratégie commerciale, les prévisions des réalisations, la rentabilité, etc. La
décision d’investissement se base sur l’étude approfondie du Business Plan remis par
l’initiateur du projet.
Voyons dans le tableau qui suit l’illustration du contenu du Business Plan élaboré par
la société FIARO.
~ 29 ~
Tableau n°5 Contenu du Business Plan selon la société FIARO
PARTIE I Préalable : AVANT DE SE LANCER
1. Grandeurs et avatars de la création
d’entreprise
2. Idée du projet et son mûrissement
3. Bilan personnel du promoteur / des
promoteurs
4. Pourquoi un business plan ?
PARTIE II
Le Business Plan
1. Présentation du projet
2. Analyse du marché et du secteur
3. Stratégie commerciale
4. Analyse technique
5. Analyse organisationnelle
6. Plan d’investissement
7. Plan de financement
8. Analyse financière
9. Etude juridique
10. Plan opérationnel
Appendice
1. Le démarrage de l’activité
2. Risques et difficultés rencontrés
3. Les indicateurs clés de suivi pour le patron
/ promoteur
4. Planning synoptique de la création
d’entreprise
Source : Texte Vademecum FIARO, 2006
Moyennant un Business Plan ou plan d’affaires, illustré par le tableau ci-dessus, le comité
d’étude de projet de FIARO est dans la faculté d’évaluer l’opportunité d’affaires et la
pertinence du projet à sélectionner en considération de l’attention que peut porter les
éventuels partenaires sur le projet.
Précédemment, la répartition des financements effectués, la méthode de choix de projet
appliqué, ainsi que le Plan d’affaires initié par la société FIARO ont été présentés. Par la suite,
voyons les engagements de la société qui conduise à la levée de fonds, le processus suivi pour
le financement et résultats obtenus sur la société suivant la matrice SWOT.
~ 30 ~
Section 2 LE PROCESSUS DE FINANCEMENT ET LES
CARACTERISTIQUES DE FIARO
Cette section va nous permettre d’exposer les engagements de la société de capital
investissement FIARO en tant qu’apporteur en capital des entreprises qui sollicitent des fonds
d’investissement, le processus de financement particulier de FIARO et les résultats obtenus
mis en exergue suivant la matrice SWOT.
2.1 Les engagements
Dans le but de développer la transparence et les spécificités du Capital Investissement à
Madagascar, pour que les informations sur l’entreprise à financer soient fiables, la société
FIARO émet des engagements.
Suivant les procédures de financement, une Charte de Confidentialité est signée entre
FIARO et le promoteur lors de la remise du Business Plan. Ce contrat engage les deux parties
à respecter la confidentialité totale durant la construction du projet par FIARO.
Par la suite, FIARO applique la non ingérence c'est-à-dire qu’il ne va pas intervenir dans
la gestion quotidienne de la société bénéficiaire, cela reste sous la responsabilité directe de
cette dernière et de l’équipe de management. Cependant, FIARO demande à être associé à
toutes les décisions stratégiques concernant la pérennité de la société comme les nouveaux
investissements, l’ouverture d’une succursale ou la création d’une filiale, le lancement de
nouveaux produits, l’engagement financier supplémentaire.
Aussi, il n’a pas de vocation à rester indéfiniement partenaire de la société, par la suite, la
durée moyenne de l’intervention de FIARO se situe entre trois et sept ans. Au bout de cette
période, il procèdera à la cession de sa participation soit au promoteur soit à un tiers choisi par
le promoteur. Les conditions et modalités de cette cession peuvent être formalisées dès le
début du partenariat, via un contrat de portage signé entre les parties. Ce partenariat est en
effet basé sur différents contrats et protocoles l’officialisant appelés closing juridique
constitués par :
~ 31 ~
o Un protocole d’investissement : contour du projet, règles de partenariat, informations
périodiques ;
o Contrat de prêt : conditions et garanties éventuelles du prêt d’investissement ;
o Contrat de Portage : conditions et procédure de cession de la participation de FIARO.
De plus, FIARO est un partenaire loyal du promoteur. Cela exige un dialogue permanent
entre la société et le promoteur. FIARO se positionne comme l’allié du promoteur par rapport
aux autres partenaires de l’entreprise et lie ses intérêts à ceux de l’entrepreneur. Cet
engagement exige le partage des risques de l’entrepreneur d’où la « caution solidaire ». La
rémunération de l’apport de FIARO est fondamentalement liée à la réussite du projet.
2.2 Processus de financement de FIARO
Pour la société FIARO, le processus de financement est approfondi et continu, il dépend
de la clarté du dossier et de l’exhaustivité des données fournies par le promoteur en cas de
demande d’informations complémentaires.
Ce processus contient les 7 étapes qui suivent :
- Etape1 : Contact initial où les deux contractants (FIARO et l’entreprise) élaborent la
charte de confidentialité et l’entreprise remet le Business plan ;
- Etape 2 : Etude et analyse du Business plan effectuées par FIARO ;
- Etape 3 : Négociation du montage financier et juridique d’intervention de FIARO ;
- Etape4 : Décision du comité d’investissement après analyse du Business Plan ;
- Etape 5 : Diligence technique, comptable et juridique ;
- Etape 6 : Rédaction et signature des documents légaux et contractuels ;
- Etape 7 : Décaissement.
Figure n°3 Illustration du processus de
Le principal critère de décision est l
compte entre autres : de l’appréciation du
potentiel réel de croissance du marché à moyen et long terme
moyen terme pour l’ensemble des actionnaires
2.3 Diagnostic SWOT au niveau de FIARO
Afin de mettre en exergue les résultats obtenus, il a été utile de passer par la matrice
SWOT. Ces résultats sont les réalités
la situation interne ainsi qu’externe
Le partenariat avec le capital
société, telles que le renforcement des fonds propres qui augmenterait sensiblement sa
capacité d’endettement ; l’absence de contraintes de rentabilités
de FIARO est liée à la réussite du projet
conseils stratégiques mais aussi financiers
de la notoriété de FIARO dans le milieu des affaires à Madagascar.
~ 32 ~
Illustration du processus de financement de FIARO
Source : Données FIARO, années 2012
ipal critère de décision est le réalisme et la cohérence globale du projet, tenant
ppréciation du promoteur et de son équipe de management
croissance du marché à moyen et long terme et de la r
moyen terme pour l’ensemble des actionnaires.
Diagnostic SWOT au niveau de FIARO
Afin de mettre en exergue les résultats obtenus, il a été utile de passer par la matrice
Ces résultats sont les réalités du financement par capital investissement
ainsi qu’externe de la société FIARO.
Le partenariat avec le capital-investisseur peut procurer maints avantages à une
forcement des fonds propres qui augmenterait sensiblement sa
; l’absence de contraintes de rentabilités ; la rémunération des apports
de FIARO est liée à la réussite du projet ; le partenariat peut faire bénéficier à l’entreprise des
conseils stratégiques mais aussi financiers ; la société peut avoir une image renforcée du fait
de la notoriété de FIARO dans le milieu des affaires à Madagascar.
e réalisme et la cohérence globale du projet, tenant
romoteur et de son équipe de management, du
rentabilité visible à
Afin de mettre en exergue les résultats obtenus, il a été utile de passer par la matrice
du financement par capital investissement c’est-à-dire,
investisseur peut procurer maints avantages à une
forcement des fonds propres qui augmenterait sensiblement sa
; la rémunération des apports
; le partenariat peut faire bénéficier à l’entreprise des
; la société peut avoir une image renforcée du fait
~ 33 ~
L’existence des différents comités d’évaluation de projet permet à la société de
montrer sa force afin d’éviter le financement de projets qui émettent des informations
insuffisantes et qui pourraient conduire à des risques assez élevés pour la société en cas
d’échec. Des faiblesses au niveau de l’extension du capital investissement, le processus de
financement relativement long sont néanmoins remarquées.
FIARO a à faire à un environnement externe où quelques opportunités sont à saisir
comme l’existence de maints projets à fortes potentialité de développement, la rémunération
de la participation par un dividende ou une plus value. Toutefois, divers menaces qui les
guettent à savoir une asymétrie d’information, l’incertitude sur les informations relatives aux
actions non cotés, n’étant pas une obligation pour les entreprises bénéficiaires.
~ 34 ~
Tableau n°6 : Tableau de la matrice SWOT de la société FIARO
FORCES
- Existence d’un comité d’étude des
projets
- Existence d’un comité
d’investissement
- Evaluation d’un projet à partir d’un
plan d’affaires
FAIBLESSES
- Rémunération des apports liée à la
réussite du projet
- Processus de financement relativement
long
- Faiblesse au niveau de l’extension du
capital investissement
OPPORTUNITES
- Projets à fortes potentialité de
développement
- Augmentation de la capacité
d’endettement
- Valorisation de l’entreprise
bénéficiaire du fonds entrainant une
plus value intéressante sur la
participation
MENACES
- Incertitude inhérente à la détention
d’actions non cotées
- Asymétrie d’information
- Risques élevés
- Elaboration d’un plan d’affaires
Source : Investigation personnelle
La matrice SWOT ci-dessus, nous a permis de montrer les caractéristiques du capital
investissement de la société FIARO notamment sur les aspects positifs et négatifs de
l’environnement interne et externe de la société soit : sur sa méthode de choix de projet, son
plan d’affaires et son processus de financement.
~ 35 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Ce deuxième chapitre a permis d’exposer les informations brutes collectées basées sur
le capital investissement lors de notre investigation.
En premier lieu, il a été question de voir les répartitions des financements effectués par
FIARO, l’étude porté sur la méthode de choix de projet par la société de capital
investissement FIARO, l’application d’un plan d’affaires : le Business Plan. En second lieu,
les différentes données obtenues résultent des entretiens effectués auprès des responsables de
la société: concernant ses engagements en tant que sociétés de capital investissement, son
processus de financement sur le choix des entreprises bénéficiaires des fonds
d’investissement.
Ainsi les discussions et les analyses portant sur ces différents résultats seront
approfondies dans le dernier chapitre de ce mémoire.
~ 36 ~
CHAPITRE III
DISCUSSIONS ET
RECOMMANDATIONS
~ 36 ~
CHAPITRE III DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Ce dernier chapitre du mémoire s’avère être la partie analytique et critique des
résultats obtenus précédemment, tant théoriques que pratiques, concernant le problème posé
dans le but de concrétiser l’étude.
En effet, nous allons apporter des éclaircissements sur les faits exposés auparavant en
se rapportant directement aux méthodes utilisés. Ceci, en vu d’en déduire des propositions de
solutions adéquates pour une meilleure compréhension de l’utilisation d’un plan d’affaires
ensuite pour améliorer le processus de financement auprès des sociétés du capital
investissement.
Deux sections composerons ce dernier chapitre du travail, d’abord, les discussions sur
l’étude des projets selon FIARO: sur le mode de financement par capital investissement, la
méthode de choix des projets, le Business Plan mais aussi sur le processus de financement
appliqué et le diagnostic SWOT de FIARO. Tandis que la validation de la pertinence des
hypothèses de départ et les solutions appropriées sur la base des discussions émises feront
l’objet de la seconde section.
~ 37 ~
Section 1 DISCUSSIONS
Cette section va relater les différentes discussions et interprétations concernant la
pratique et les particularités du mode de financement par capital investissement. Il est
d’abord orienté sur les analyses du mode de financement du capital investissement par rapport
à une autre source de financement, puis axé sur l’analyse de la méthode de choix de projet, du
contenu du plan d’affaires de la société, du processus de financement de FIARO et les
interprétations sur le diagnostic SWOT de celle-ci.
1.1 Comparaison entre le capital investissement et d’autre source de financement
Notons que six banques commerciales opèrent à Madagascar (BNI - Crédit Lyonnais
Madagascar, BTM - BOA Madagascar, filiale du Groupe AFH (African Financial Holding),
BFV - Société Générale, BMOI, affiliée à la Banque Nationale de Paris, UCB, filiale de la
MCB Maurice et de la Standard Bank d’Afrique du Sud, SBM Madagascar, filiale de la State
Bank of Mauritius). Nous allons étudier le cas du capital investissement d’une part et de la
banque (en générale) d’autre part.
Généralement, l'investissement en capital investissement (CI) peut être considéré
comme étant en concurrence avec d'autres outils de financement. Les différences concernant
les coûts, la participation d'une tierce partie dans les questions de gestion, et les objectifs de
l'entrepreneur sont tous des éléments clés déterminant le choix entre le capital investissement
ou d'autres options disponibles. La disponibilité des autres outils de financement est
évidemment un autre facteur. La descente de ces dernières années de la disponibilité du crédit
offert par les banques aux PME peut être considérée comme une des variables expliquant
l'augmentation de l'activité de CI.
En effet, les entrepreneurs intéressés par l'examen de cette méthode de financement
avaient vu une première demande rejetée par les banques. D'autres craignent de fournir
d'importants gages de garanties, et de ce fait préfèrent recourir au financement par capital-
investissement. Le capital investisseur aussi bien que le banquier peut étendre son activité, à
titre accessoire, aux activités de l'autre : le premier peut octroyer des prêts et le deuxième peut
faire des apports en capital.
Afin de mieux appréhender davantage la différence entre ces deux mode de
financement, nous allons présenter dans le tableau n°7 qui suit la dite comparaison.
~ 38 ~
Tableau n°7 Comparaison entre le capital investissement et la banque
Caractéristiques Le Capital investissement La banque
Nature du financement Apport en capital Octroi de crédit à court, moyen, long terme
Améliore le ratio d’endettement
(����� ��������� )
Répond à un besoin de trésorerie
Durée du financement Dépend des modalités de sorties qui sont assimilés à la réussite du projet ou au développement de l’entreprise
Evoquée dans un contrat de prêt bien déterminé
Le retour sur
investissement
Plus-values/dividendes
Intérêt
Garantie de financement Sans garantie sauf mention dans le Plan d’affaires
En fonction du montant de la surface financière de l’emprunteur(ex :Hypothèque/gage/cautionnement)
Ressources du métier Fonds propres, institutions financières, industries, Etat
Fonds propres et fonds collectés au public
Clientèle cible Projet ou entreprise à fort potentiel de croissance, gros risque
Personne ou entreprise solvable, à rentabilité appréciable et à moindre risque
Etude du financement Par le Business Plan Le délai de récupération pouvant être généré, la solvabilité
Gestion du financement Finance et conseille
Finance
Source : Investigation personnelle
~ 39 ~
Ce qui ressort de ce tableau est que la banque, dans son rôle d'intermédiaire financier
entre les déposants de fonds et les demandeurs de capitaux, doit prendre en compte un certain
nombre de mesures lors de ces opérations d'octroi de crédit, telles que les taux d'intérêt, durée
du prêt, échéancier de remboursement, garanties, autant d'éléments contraignants pour une
entreprise à la recherche de financement. Tandis que le capital investissement peut favoriser
la complémentarité entre les fonds propres et l’endettement.
Face à une telle ambigüité, l'entreprise peut ainsi manquer l'occasion de développer
son activité au moment voulu. Partant de là, nous pouvons constater que ces deux mode de
financement ont des objectifs presque similaires concernant le financement de projets et
d’entreprises mais diffèrent considérablement sur leurs approches et leurs critères
d’éligibilité.
1.2 Analyse interne et externe sur la méthode de choix de projet
Le métier de FIARO est basé sur une totale identité de ses intérêts avec ceux des
promoteurs. Ceci implique une connaissance approfondie de l’entreprise et de ses activités.
Cette analyse est consacrée à la première étape du processus pouvant conduire le capital
investisseur à investir dans les fonds propres d'une entreprise. Il s'agit pour lui d'estimer si ses
critères d'investissement sont satisfaits selon le stade ou profil, le secteur d'activité ou le
montant du projet étudié
L’émission d’informations par le promoteur est bien définie par la société FIARO pour
que les détails sur le projet soient bien reçus. Des critères sont exigés pour que l’évaluation
des données soit exhaustive. Ces informations sont détaillées dans un plan d’affaires dont le
contenu est suggéré par la société afin de raffermir l’évaluation. Un comité d’investissement
prend la décision finale sur l’intervention de FIARO dans un projet.
Etant focalisées essentiellement sur le financement d'activités en phase de démarrage,
leurs résultats ne peuvent être généralisés aux autres stades ou profils d'investissement. Une
asymétrie d’information pourrait avoir de mauvais impacts sur l’investisseur étant donné les
risques prises lors d’un financement comme l’échec du développement de l’entreprise ou que
celle n’avait pas de réelles activités rentables ou n’avait pas l’intention d’un développement à
long terme.
~ 40 ~
1.3 Analyse du Business Plan
Le plan d’affaires vise à présenter la stratégie de l’entreprise promoteur aux investisseurs.
C’est un document qui permet de faciliter la présentation de l’objectivité des différents
aspects de l’entreprise ou du projet. Selon Jean-Sébastien LANTZ, il permet de formuler des
objectifs précis et clairs, de définir la meilleure stratégie, de constituer un plan d’action, de
mesurer les risques et proposer des solutions, de réunir les moyens nécessaires à la réussite du
projet.
Divers éléments tels que des contraintes budgétaires et de temps, ainsi que d'autres
facteurs situationnels, peuvent influencer directement le processus de due diligence1 ( :
procédure concertée par laquelle l'acquéreur cherche à définir la valeur de l'entreprise grâce à
un audit complet :financier, technique, commercial, des systèmes d'information et de
contrôle) ;et par l'obtention d'informations complémentaires auprès des dirigeants et de leurs
conseillers durant la phase de sélection des projets d'investissement. Il peut être en effet
difficile d'obtenir suffisamment d'informations pertinentes et de qualité, et ce dans des délais
satisfaisants, particulièrement lorsque la société cible est de petite taille.
Par ailleurs, la rédaction d’un plan d’affaires est quelque peut délicat et les entreprises ne
disposent pas de la formation technique suffisante. Il doit être adapté à la société sollicitée.
Aussi, dans bien des cas, une première lecture, sans la présence de l’initiateur de projet, est
une phase de filtrage.
1.4 Discussions portant sur les engagements de FIARO
1.4.1 La non ingérence
Selon la théorie de BERTONECHE Marc et VICKERY Lister, le financement et les
conseils, fournis par la société de capital investisseur, stimulent et encouragent la croissance
spectaculaire des jeunes entreprises2. Etant une société de « venture capital », FIARO octroi
des financements particulièrement à des projets ou entreprise qui ont des perspectives de
croissance et où l’innovation prime.
Devant l’engagement de non ingérence que prenne la société FIARO au niveau de la
gestion du financement de ses promoteurs, l’analyse revient à dire qu’ en tant qu’investisseur,
il joue un rôle actif dans l’entreprise financée : cette décision est favorable tant pour cette
1 Harvey, (M) et Lush, (R). 2 BERTONECHE, (Marc), VICKERY (Lister). Le capital risque. PARIS : PUF 1987, 125p.
~ 41 ~
dernière, dont l’équipe de direction est guidée à travers des conseils afin de stimuler le
développement de l’entreprise, que pour le capital investisseur qui lui n’intervient pas dans la
gestion financière de ses promoteurs mais prend part aux décisions d’ordre stratégique qui
lient les deux entités.
1.4.2 La durée d’interventions
Le capital risque est une activité à long terme. D’après les résultats obtenus,
l’intervention de FIARO est limitée dans le temps (trois à sept ans), elle est en fonction de la
réussite du projet et des modalités de sortie qui peut atteindre une durée assez longue.
Néanmoins, cette durée est dans la moyenne de l’intervention des sociétés de capital
investissement. En conséquence, le retour sur investissement ne pourrait avoir lieu qu’à
l’échéance de la période de l’année de croisière.
1.4.3 L’étude des documents et l’établissement des contrats
Compte tenu des échéances à long terme et des risques courus, nous pouvons constater
que la société FIARO est aussi exigeante sur l’aspect qualitatif de l’évaluation des projets qui
lui sont présentés que sur les aspects quantifiables. En effet, son plan d’affaires ou Business
Plan permet essentiellement la sélection éventuelle de l’opportunité qu’un projet puisse
présenter sur ses perspectives de croissance.
Par ailleurs, en vue des protections éventuelles lors des participations, l’établissement
d’un contrat est de rigueur. Pour cela, avant la mise en œuvre du financement, FIARO
procède à un engagement entre les parties prenantes en élaborant un contrat de confidentialité
(charte de confidentialité) et lors de la cession un contrat l’officialisant(le closing juridique).
Cet engagement est de ce fait une prérogative pour l’entreprise.
1.4.4 Le partage des risques
Le niveau des risques encourus est élevé pour le cas des capital- investissements.
Ainsi, la caution solidaire de FIARO améliore le partenariat entre FIARO et le promoteur, un
partenariat qui exige un système de partage de risques. De plus, un rapport sur les fonds
accordés est une obligation pour qu’une société soit transparente. Pour le cas de FIARO,
l’établissement du « reporting » périodique défend cette transparence.
~ 42 ~
1.5 Analyse interne et externe sur le processus de financement
Il dépend des informations obtenues lors de la sélection des projets à financer. C’est un
processus effectué d’une manière profonde et continu. Il permet d’effectuer le financement
par des minutieuses étapes qui permet de mieux appréhender le processus à partir du premier
contact jusqu’au décaissement.
Le processus est assez long et complexe. Le délai de réponse à la demande de financement
dépend de l’étude des dossiers du promoteur.
Il dépend de la réactivité des promoteurs en cas de demande d’informations
complémentaires. En cas de manque de quelconques informations dans les documents de
références de choix de projet, il est difficile de procéder à une levée de fonds.
Ayant analysé les caractéristiques propres au capital investissement, les forces et les
faiblesses de la société en termes de méthode de choix des projets, de Business Plan,
d’engagement de la société, et de processus de financement, dans la section suivante vont être
émises : la validation des hypothèses de départ, ainsi que des propositions de solutions afin de
mieux améliorer la compréhension sur l’utilité d’un plan d’affaires et d’améliorer le processus
de financement auprès de la société de capital investissement.
~ 43 ~
Section 2 RECOMMANDATIONS
Cette seconde section nous permettra de vérifier si nos hypothèses de départ s’avèrent
être infirmées ou confirmées. Par la suite, des suggestions de propositions seront émises en
tant que recommandations.
2.1 Validations des hypothèses
La confirmation ou l’infirmation des nos hypothèses est en fonction de leur capacité à
répondre au problématique posé au début de notre étude. Rappelons que nos hypothèses de
départ sont :
� la véracité du Business Plan conditionne la méthode de choix d’un projet ou d’une
entreprise à financer ;
� la mise en œuvre d’un processus de financement est garant du bon déroulement d’un
investissement.
2.1.1 Le Business Plan conditionne la méthode de choix d’un projet
La nécessité d’obtenir des informations bien définies sur le promoteur permet à la
société apporteuse de capital d’avoir les détails sur le projet à financer. De par la prise de
risques énorme que prenne la société de capital investissement, il lui est essentiel d’examiner
minutieusement les dossiers à sélectionner. En effet, notre investigation auprès de FIARO a
permis de discerner l’exhaustivité de la méthode de choix de projet, sa requête du Business
Plan qui décrit l’orientation future d’une entreprise promoteur. Ainsi, notre première
hypothèse est affirmée voire confirmée.
2.1.2 Le processus de financement est garant du bon déroulement d’un
investissement
A travers nos recherches, nous avons pu voir que malgré les diverses sources de
financement, le processus de financement est bien défini pour le capital investissement et à
chaque étape du processus son importance. Il est difficile de trouver des financements de
départ, de développement surtout pour les entreprises de petite et taille moyenne aux activités
attrayantes et rentables. Par ailleurs, la compréhension du mode opératoire de l’option de
financement par capital investissement a permis de démontrer que les fonds peuvent être
acquittés à divers étapes du cycle de vie d’une entreprise. Cela confirme donc notre première
hypothèse.
~ 44 ~
Au préalable, les chapitres et sections ont présenté les résultats obtenus et développé les
discussions sur le financement par capital investissement et la performance de la société qui la
pratique. Dans ce qui va suivre, des recommandations seront proposées en vu de renforcer les
points forts de ce type de fonctionnement et de contribuer à l’amélioration de la méthode de
choix de projets et celle du processus de financement
2.2 Recommandations au niveau de l’expansion du financement en capital
investissement
La faiblesse du niveau de l’expansion sur les financements en capital investissement est
un problème clé qui devrait être abordé. Pallier à cette carence pourrait être fournit déjà des
informations substantielles sur les outils de financement pour les PME en général et sur le
capital investissement en particulier. A nouveau, l’association des investisseurs en capitaux
malgaches pourrait également participer à ces activités. D'autres moyens de diffuser
l'information, tels que des incubateurs d'affaires gérées par l'état pourraient être également
envisagés. Dans le cadre de ce projet, les entrepreneurs devraient également être conscients
des bénéfices du financement en capital investissement, des exigences d'informations dont les
sociétés ont besoin, et de l'intérêt de la comparaison du financement par capital investissement
par rapport à d'autres options. Ainsi, une formation spécialisée inhérente au capital
investissement est une nécessité sans laquelle le métier connaît de véritables difficultés de
développement.
2.3 Solutions au niveau de l’asymétrie d’informations et de la méthode de choix
Une asymétrie d'information et des problèmes induits de sélection adverse, ne sont
résolus :
- qu'au prix de due diligences intensives (avant l’investissement) auxquels procèdent les
investisseurs en capital et d'une surveillance étroite des entreprises en portefeuille.
- les investisseurs en capital, à travers leurs associations professionnelles, procédé à une
formalisation des procédures d'évaluation des participations et de reporting à
l'attention des individus et des institutions auprès de qui ils ont levé des fonds, afin
précisément de limiter l'incertitude inhérente à la détention d'actions non cotées
~ 45 ~
2.4 Recommandations au niveau du processus de financement
Les capital-investisseurs s'attachent à réduire le déséquilibre en évaluant directement le projet
à financer et en mettant en place des mécanismes de contrôle appropriés. Par :
- L’établissement du tableau de bord pour les dirigeants ;
- Des informations périodiques aux actionnaires : suivi d’activité ;
- La tenue d’une Assemblée Générale et présentation du budget ;
- Suivi des décaissements réalisés et des écarts ;
- Bilan d’entrée après investissement ;
- Système de gestion administrative et technique
2.5 Propositions de solutions au niveau du Business Plan
Le financement offert par les sociétés de capital investissement peut être très utile pour
assurer une croissance plus rapide de l’entreprise.
Une bonne préparation peut permettre de faire la différence entre un refus et une offre
d’investissement. Ainsi, une formation sur l’élaboration d’un Business plan devrait être
effectuée.
C’est pourquoi il est important d’être bien accompagné tout au long de ce processus
par des conseillers compétents qui sauront faire éviter les pièges dans lesquels une entreprise
mal conseillée tombera inévitablement : donc effectuer un processus d’accompagnement,
ainsi que; le promoteur ne devrait pas être trop optimiste sur les chiffres opérationnels
contenu dans son plan d’affaires.
~ 46 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Ce troisième et dernier chapitre du mémoire a pour objet l’analyse des résultats
obtenus exposés dans le chapitre précédente.
Nous avons pu émettre des interprétations sur les particularités du capital
investissement et des discussions sur la place de cette option de financement par rapport
d’autre tel que la banque. Ensuite, une analyse sur la méthode de sélection de projets et sur le
processus de financement de la société FIARO a été conduite aussi bien que sur le plan
d’affaires.
Issue de ces analyses et discussions, l’émission de recommandations à laquelle il y a
l’attribution de propositions sur le remède à l’asymétrie d’information et sur la tenue de la
méthode de choix de projets ainsi que du processus de financement et du Business Plan.
~ 47 ~
CONCLUSION GENERALE
La conclusion est un résumé et une proposition finale caractérisant les grandes parties
de notre investigation en logique. Elle synthétise les idées traitées dans notre étude.
La conception du présent ouvrage nous a permis de mettre en relation la théorie et la pratique
ainsi de développer notre aptitude à la recherche et à l’analyse.
Notre étude portant sur le thème « Analyses des particularités du capital
investissement en tant que mode de financement d’entreprise pour le cas de la société
FIARO » se souciait de connaître les éléments essentiels appliqués pour le financement par
capital investissement afin que les sociétés en quête de financement notamment les PME
puissent en avoir une meilleure appréhension. L’objectif global de ce mémoire se trouve dans
la perspective d’analyser le mode de financement des sociétés de capital investissement par la
maîtrise des processus de financement spécifiques y afférentes. Quant aux objectifs
spécifiques, ils se préoccupent de déterminer les principes à respecter pour aboutir à un choix
d’un projet ou d’une entreprise à financer et d’étudier le processus de financement appliqué
auprès des sociétés de capital investissement. Par hypothèse, d’une part en analysant la
véracité d’un Business Plan qui conditionne la méthode de choix de projet et d’autre part en
étudiant la mise en œuvre du processus de financement par les sociétés de capital
investissement pour garantir le bon déroulement d’un financement.
Ainsi, dans le but de tester la pertinence de ces informations, il a fallu choisir la zone
d’étude qui s’est focalisé sur la société FIARO ou Financière d’Investissement ARO qui est
une société de capital investissement apporteur de capitaux en participant au capital de
l’entreprise promoteur. Elle évolue dans tous les secteurs que ce soit primaire, secondaire ou
tertiaire et à diverses stades du cycle de vie de l’entreprise.
Dans la conduite de cette analyse, nous avons adopté une démarche organisée et
rationnelle en vue d’aboutir aux résultats. De ce fait, des investigations méthodologique ont
été entreprises pour fructifier les recherches. Le premier chapitre sur les matériels et méthodes
a été consacrée à la description du cadre général de la zone d’étude ainsi que la démarche
méthodologique. L’étude du principal acteur qui est FIARO faite ; les fournitures employées
durant notre étude ont été de même évoquées, ensuite il a fallu donner quelques notions sur le
~ 48 ~
mode de financement notamment sur les différentes sources de financement auxquelles
l’entreprise peut faire appel dont le financement par fonds propres, par quasi-fonds propres,
par endettement, par capitaux propres ; le concept sur le capital investissement : son mode de
fonctionnement, les différents segments qui le constitue dont le capital risque, le capital
développement, le capital transmission et le capital retournement ; aussi sur la notion du
Business Plan ou plan d’affaires, un document important qui décrit les détails des projets à
réaliser ; ainsi que sur le concept du processus de financement qui est spécifiques pour les
sociétés de capital investissement. Ces informations récoltées, du fait des meilleurs canaux
d’accès conduit à travers la méthodologie. Cette dernière est divisée en deux parties majeures
pour la réalisation de l’étude. D’un côté, les données secondaires qui proviennent de la
technique documentaire via les recherches bibliographiques, la documentation par
l’intermédiaire des supports de cours, ainsi que par internet ont été d’une grande aide dans la
recherche sur le sujet et les idées relatifs à notre thème. De l’autre côté, la collecte de données
nous a permis de recueillir les données primaires en ayant effectué des visites au sein de la
société FIARO en étant muni d’un guide d’entretien prédéfini pour les entretiens avec les
personnes ressources pour avoir davantage une approche sur notre sujet et sur les situations de
la société. En outre, le traitement et l’analyse des résultats obtenus se sont effectués
manuellement, aussi par le recours à l’outil de diagnostic SWOT. Toutefois, le travail est
limité dans le cadre du capital investissement et l’étude a été soumise à des contraintes
majeures telles que le temps, les moyens mais surtout les informations. Cependant, le
chronogramme des activités relatent le déroulement de l’étude.
Pour passer dans un cadre plus pratique, les résultats ont fait l’objet du deuxième
chapitre de cet ouvrage. Ils constituent une démarche de démonstration des deux hypothèses
fixées au départ. Les entretiens entrepris nous ont permis de connaître les informations
principales sur l’ensemble de notre travail de telle sorte que les résultats sont catégorisés en
deux grandes sections. Dans un premier temps, la présentation de l’étude de projets auprès de
la société FIARO a été mise en exergue. D’abord, il a été utile de présenter la répartition des
financements déjà effectués par la société en terme de montant investi, tant sur les secteurs
d’intervention que sur les diverses stades de cycle de vie de l’entreprise. Ensuite, au niveau de
la méthode de choix de projets, il a été constaté que FIARO recherche des projets qui
requièrent une forte cohérence vu que leur évaluation se fait à partir de plusieurs critères :
sur les équipes constituantes, le marché, les modalités de sortie. Puis, les caractéristiques du
Business Plan selon la société ont été présentées étant donnée que cette société de capital
~ 49 ~
investissement l’emploi pour l’évaluation exhaustive des projets. Dans un second temps,
avant de procéder au financement, il a été nécessaire de connaître les engagements de FIARO
envers l’entreprise bénéficiaire pour assurer la transparence des deux parties prenantes. De là,
nous avons pu identifier que l’accord de financement est sous l’égide d’une charte de
confidentialité, or cet investissement, la société n’intervient pas dans la gestion quotidienne de
l’entreprise bénéficiaire, néanmoins un partenariat permanent est installé au sein de FIARO
et l’entrepreneur ainsi que son équipe dirigeante ; de ce fait un partage de risques est exigé et
une caution solidaire est ainsi de mise. Le processus de financement de FIARO est constaté
comme long, approfondi et continu, sur la base de la clarté des informations émises par le
promoteur. Il s’effectue à travers différents étapes avant d’aboutir à une levée de fonds. S’en
suit, la matrice SWOT qui a énoncé les forces et faiblesses sur l’environnement interne de la
société et les opportunités et menaces qu’entraine son environnement externe.
Le troisième et dernier chapitre est consacré aux discussions et recommandations. Les
bases des discussions émises concernent les écarts entre les résultats attendus et les résultats
observés. De même, les recommandations proposées concernent ces discussions. Les analyses
portant sur la comparaison du financement par capital investissement et ce de la banque a
permis de distinguer que l'investissement en capital investissement peut être considéré comme
étant en concurrence avec d'autres outils de financement comme la banque. Les différences
concernant les coûts, la participation d'une tierce partie dans les questions de gestion, et les
objectifs de l'entrepreneur sont tous des éléments clés déterminant le choix entre le capital
investissement ou d'autres options disponibles. Quant à l’analyse de l’environnement interne
et externe de la société FIARO sur la méthode de choix des projets et sur le Business Plan,
l’interdépendance entre les deux spécifie le mode opératoire du financement par capital
investissement à travers l’utilisation du plan d’affaires. Cela a permis de confirmer notre
hypothèse sur la véracité du Business Plan qui influe sur la méthode de choix de projets ou
d’entreprises. Concernant l’analyse portant sur les engagements de la société, son non
ingérence dans l’entreprise financée revient à dire que la société de capital investissement a
un rôle actif et que son intervention est limitée dans le temps ; face aux risques inhérentes des
contrats ont été établis, des rapports d’audit sont effectués pour défendre la transparence de la
société FIARO. En outre, l’ analyse sur les forces, faiblesses, opportunités et menaces du
processus de financement de FIARO a permis de déduire que la complexité des modalités agit
sur le bon déroulement d’un investissement, ainsi notre second hypothèse s’avère être
adéquat.
~ 50 ~
Des recommandations ont ensuite été émises par rapport aux résultats recueillis en
mettant l’accent sur l’expansion du financement par capital investissement par une formation
spécialisée inhérente à ce dernier. Par ailleurs, en vu de résoudre les problèmes d’asymétrie
informationnelle, il est mieux de proposer à FIARO un audit intensive avant l’investissement
mais aussi d’une surveillance étroite des entreprises en portefeuille. De plus, pour réduire le
déséquilibre au niveau du processus de financement, il est recommandé d’établir des
mécanismes de contrôle appropriés tels que l’établissement du tableau de bord pour les
dirigeants, du bilan d’entrée après investissement. Enfin, l’accompagnement de l’entreprise
promoteur du projet par un intermédiaire qui assurera une prestation : sur la prise en main du
projet, la reformulation éventuelle, la préparation des dossiers de représentation et
l’introduction de l’entreprise auprès des fonds qu’il connaît sera une proposition de solution
donc l’intermédiaire sera présent aux cotés de l’entreprise jusqu’à la signature des protocoles.
Nous espérons que les avantages et les opportunités apportées par le fruit de ce présent
ouvrage feront évoluer la société FIARO. D’autres entreprises évoluant dans le domaine du
capital investissement ainsi que les entreprises de petite et de taille moyenne dans notre pays
pourraient, elles aussi, se servir éventuellement de cet ouvrage pour tirer des idées
d’amélioration dans le capital investissement. Car la raison d’être de cet ouvrage est aussi
d’exister en tant qu’outil et référence pour une étude ou une utilisation future de toute sorte.
Nous considérons, ainsi, qu’après avoir traité le thème sur l’«Analyse des
particularités du capital investissement en tant que mode de financement d’entreprises. Cas de
la société FIARO », la question que nous nous sommes posée qui est : dans quelle mesure le
Business Plan et le processus de financement caractérisent-ils les éléments clés du Capital
Investissement est répondue en appuyant l’étude par des propositions de solutions
d’amélioration sur ces éléments clés. Par ailleurs, face à l’asymétrie d’information, comment
une introduction en bourse des entreprises financées pourrait-elle se présenter au niveau de
notre pays ?
I
REFERENCES DOCUMENTAIRES
� Bibliographie :
• Ouvrages académiques:
- BERTONECHE, (Marc), VICKERY (Lister). Le capital risque. PARIS : PUF 1987,
125p.
- DESBRIERES, (Philippe). Capital investissement
- DOUHANE, (Amar) et ROCHI, (Jean-Michel). Techniques d'ingénierie financières ;
pratiques et méthodologies des montages financiers, Ed. SEFI, Paris, 1997, p. 12
- GINGLIGER, (E). Les décisions de financement des entreprises, Nathan université,
1997.
- GIRAULT, (Francis) et ZISSWILLER, (Richard). Finances modernes théorie et
pratique, France, n°7689, édition DUNOD, 1973, tome1 gestion des capitaux
circulants et choix d’investissement, 308p.
- LACHMANN, (Jean), RUDOLFF, (Marcel), et ZORITA, (Lees). Le Seed-capital :
une nouvelle forme de capital risque. Paris : ECONOMICA, 1992, 137p.
- Me FRANCOIS, (Arnaud). Le processus de financement auprès d’une société de
capital risque
- PRATT, (S). Guide to Venture Capital. Capital Publishing Corp. Wellesley, Mass,
1981.
- VERNIMMEN, (P) Finance d'entreprise. 5eme édition, Ed. Dalloz, Paris, 2002, P.688.
• Supports de cours :
- ANDRIAMASIMANANA, (Origène), Cours Gestion de Trésorerie, 3ème année,
Université d’Antananarivo, 2009/2010
- ANDRIAMASIMANANA, (Origène). 2011, Cours de Gestion Financière
Approfondie, 4ème année, Université d’Antananarivo.
- ANDRIANARIVO, (Victorine). 2011, Méthodologie, Cours, 4ème année, Université
d’Antananarivo.
- Méthodologie de recherche IMMRED, norme AFNOR Z 41 006, guide, 10 p.
II
• Ouvrage spécial :
FIARO : « Vademecum » : document sur le business plan. 20p.
• Revues :
- EGGENS, (J.B) et CLEIFTIE, France « Le Venture Capital », in Revue française de
gestion, (1980), p.50 à 56.
- SIGOT, (Françoise). «Le capital investissement menacé », in Acteurs de l’Economie,
Rubrique Finance, (Novembre 2009), p.62
• Mémoires et thèses :
- DERKAOUI Mohamed Zakaria, 2008, Développement du capital investissement en
tant que solution de financement du cycle de vie d’une entreprise : Cas du Maroc,
Master spécialisé en management financier international, ESC Lille.
- GUHUR Guillaume, 2002-2003, L’évolution du capital investissement en Europe et
en France, Mémoire DESS ingénierie financière, UBO de BREST.
- MEHAL Mohamed Amin, 2006, Capital investissement : logique, technique et
pratique, Diplôme Supérieur des Etudes Bancaires, Ecole Supérieur des banques.
- RAKOTOVAO Tokiniaina Falitiana, 2010, La place du capital investissement à
Madagascar, Mémoire en Maîtrise ès Sciences économique, Université
d’Antananarivo.
� Webographie et sitographie :
http ://lentrepriseperenne.blogspirit.com/tag/business+plan consulté le 14/03/13, mots clés
« Bussiness plan »
www.afic.asso.fr consulté le 03/10/12, mots clés « Capital investissement »
www.evca.eu (association européenne de venture capital)
www.fiaro.net consulté le 23/09/12
www.livre.fnac.com
www.theses.recherches.gov.mg consulté le 23/09/12
www.vernimmen.net consulté le 23/09/12, mots clés « Capital risque »
www.univ-brest.fr
www.wikipédia.com
III
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES : Annexe 1 : Illustration des différents segments du capital investissement --------------
IV
Annexe 2 : Guide d’entretien------------------------------------------------------------------
V
Annexe 3 : Protocole de recherche-----------------------------------------------------------
VI
Annexe 4 : Eléments requis pour l’étude d’un projet d’investissement------------------
VIII
Annexe5 : Logo de FIARO------------------------------------------------------------------
X
Annexe 6: Partenaires local de référence pour les investisseurs étrangers -------------
XI
Annexe 7 : Partenaires des secteurs clés de l’Economie ---------------------------------
XI
Annexe 8 : Soutiens financiers des PME--------------------------------------------------
XII
IV
ANNEXE 1 : Illustration des différents segments du capital investissement
Taille
Début d’une activité commerciale Seuil de rentabilité atteint Cycle de vie de l’entreprise
Source : Investigation personnelle
CAPITAL RETOURNEMENT Rachat d’entreprise
en difficulté CAPITAL
TRANSMISSION Consolidation CAPITAL
DEVELOPPEMENT Croissance CAPITAL
RISQUE Innovation,
création
Sortie
V
ANNEXE 2 : Guide d’entretien
GUIDE D’ENTRETIEN
1) Pouvez-vous nous présenter globalement la société FIARO ?
2) Quels sont ses objectifs ?
3) Quelles sont les différentes activités qui définissent la société ?
4) Quel type de financement offre la société ?
Par fonds – propres Par quasi- fonds propres
Par endettement Par capitaux propres
5) A quel stade du capital investissement intervient la société FIARO ?
6) Quel type de projet est susceptible d’intéresser la société ?
7) Comment s’organise-t-elle pour choisir ses promoteurs ?
8) Quel type d’apport est offert ?
9) Comment se présente sa participation au niveau de l’entité financée ?
10) Comment se présente le processus de financement à suivre ?
11) Existe-t-il un système de garantie ?
12) Comment fait-elle face à la confidentialité ?
13) Quelles sont les obligations de la société envers ses partenaires ?
14) Au bout de combien de temps la société se retire-t-elle de la société financée ?
15) Comment s’organise FIARO pour sécuriser sa sortie ?
VI
ANNEXE 3 : Protocole de recherche
Thème : Analyse des particularités du capital investissement en tant que mode de
financement d’entreprises : cas de FIARO.
- Contexte
Le développement économique constitue un axe primordial pour un pays. Pour
assurer l’évolution de cette économie, la création et financement d’entreprises sont
nécessaires. Devant la crise financière mondiale de 2007 qui est née aux Etats-Unis des
difficultés qui en sont engendrées sont conséquentes tant pour les sociétés de grande
envergure que les petites et moyennes entreprises. Le capital étant l’une des ressources le
plus répandu dans le fonctionnement d’une entreprise, l’emploi de ce type de ressources est
multiple telle l’allocation du capital, l’investissement et requiert une utilisation rationnelle.
De ce fait, l’entreprise doit se fixer un objectif qu’elle s’efforcera d’atteindre en agissant en
tant qu’agent économique dans un système. C’est dans cette image de concrétisation de son
objectif qu’une société d’investissement choisit le projet dans lequel elle va octroyer des
fonds.
- Réalité contradictoire
Néanmoins, à chaque type d’entreprises correspond un type de financement. A part le
recours aux crédits bancaires, qui est l’un des moyens le plus utilisé par les PME malgaches
pour financer leur développement, de nos jours, les clients des sociétés de capital
investissement sont pour la plupart des PME.
- Problématique
Dans quelle mesure le Business Plan et le processus de financement caractérisent-ils les
éléments clés du Capital Investissement ?
- Objectif global
Analyser le mode de financement des sociétés de capital investissement par la maîtrise des
processus de financement spécifiques y afférentes
VII
- Objectifs spécifiques
A partir des théories et des observations personnelles:
Déterminer les principes à respecter pour aboutir à un choix d’un projet ou d’une entreprise à
financer.
Etudier le processus de financement appliqué auprès des sociétés de capital investissement.
- Hypothèses à vérifier
La véracité du Business Plan conditionne l’effet du choix d’un projet ou d’une entreprise à
financer.
La mise en œuvre d’un processus de financement est garant du bon déroulement d’un
investissement.
- Résultats attendus
Une meilleure compréhension de l’utilisation d’un plan d’affaires ou Business Plan.
L’appréhension et l’amélioration du processus de financement auprès des sociétés de capital
investissement.
VIII
ANNEXE 4 : Eléments requis pour l’étude d’un projet
IX
ANNEXE 4 : Eléments requis pour l’étude d’un projet (suite)
X
ANNEXE 5 : Logo de FIARO
Source : www.fiaro.net
XI
ANNEXE 6 : Partenaires local de référence pour les investisseurs étrangers :
Source : FIARO
ANNEXE 7 : Partenaires des secteurs clés de l’Economie :
CANDY TEX
Source : FIARO
XII
ANNEXE 8 : Soutiens financiers des PME
MYE
EMICO EXOTIC INJET
Source : FIARO
XIII
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS-------------------------------------- ------------------------------------
i
RESUME---------------------------------------------------------------------------------------
ii
GLOSSAIRE----------------------------------------------------------------------------------
iii
LISTE DES ABREVIATIONS----------------------------- ---------------------------------
iv
LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES ----------------- --------------------------
v
SOMMAIRE------------------------------------------- ----------------------------------------
vi
INTRODUCTION--------------------------------------- -------------------------------------
1
CHAPITRE I MATERIELS ET METHODES---------------------------
6
Section 1 MATERIELS --------------------------------------------------------
7
1.1 Présentation de la zone d’étude-------------------------------------------------------------- 7
1.1.1 Description-------------------------------------------------------------------- 7
1.1.2 Objectif ----------------------------------------------------------------------- 8
1.1.3 Métiers------------------------------------------------------------------------- 8
1.2 Les fournitures employées---------------------------------------------------------------- 8
1.3 Notion de mode de financement---------------------------------------------------------
9
1.4 Notion de capital investissement et de capital risque---------------------------------- 10
1.4.1 Généralités----------------------------------------------------------------------- 10
XIV
1.4.2 Définitions----------------------------------------------------------------------- 11
1.4.3 Fonctionnement----------------------------------------------------------------- 11
1.4.4 Le processus et modalités de financement----------------------------------- 13
1.4.5 Les différents types de capital investissement------------------------------- 14
1.5 Notion sur le Business Plan---------------------------------------------------------------
16
Section 2 METHODES--------------------------------------------------------
19
2.1 La phase préparatoire-------------------------------------------------------------------------- 19
2.2 Les techniques de collecte de données ----------------------------------------------------- 19
2.2.1 La technique documentaire------------------------------------------ 19
2.2.2 L’observation non participante-------------------------------------- 20
2.3 Le traitement et l’analyse des résultats--------------------------------------------------
21
2.3.1 Le traitement des données-------------------------------------------- 21
2.3.2 L’outil d’analyse SWOT-----------------------------------------------
21
2.4 Les limites et contraintes ------------------------------------------------------------------- 21
2.5 Le chronogramme des activités------------------------------------------------------------- 22
Conclusion partielle-----------------------------------------------------------------------------
24
CHAPITRE II RESULTATS --------------------------------------------
25
Section 1 LA PRESENTATION DE L’ETUDE DES PROJETS AU
NIVEAU DE LA SOCIETE FIARO --------------------------------------------
26
XV
1.1 La répartition des financements effectués --------------------------------------
26
1.2 La méthode de choix de projet---------------------------------------------------- 28
1.3 Le Business Plan--------------------------------------------------------------------
28
Section 2 LE PROCESSUS DE FINANCEMENT ET LES
CARACTERISTIQUES DE FIARO ------------------------ -------------------
30
2.1 Les engagements ------------------------------------------------------------------ 30
2.2 Processus de financement de FIARO-------------------------------------------- 31
2.3 Diagnostic SWOT au niveau de FIARO--------------------------------------- 32
Conclusion partielle---------------------------------------------------------------------------
35
CHAPITRE III DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS---
36
Section 1 DISCUSSIONS -------------------------------------------------------
37
1.1 Comparaison entre le capital investissement et d’autre source de financement ------
37
1.2 Analyse interne et externe sur la méthode de choix de projet---------------------------- 39
1.3 Analyse du Business Plan------------------------------------------------------------------ 40
1.4 Discussions portant sur les engagements de FIARO-------------------------------------- 40
XVI
1.4.1 La non ingérence----------------------------------------------------- 40
1.4.2 La durée d’interventions----------------------------------------------- 41
1.4.3 L’étude des documents et l’établissement des contrats----------- 41
1.4.4 Le partage des risques------------------------------------------------ 41
1.5 Analyse interne et externe sur le processus de financement-----------------------------
42
Section 2 RECOMMANDATIONS---------------------------------- ---------
43
2.1 Validations des hypothèses------------------------------------------------------------------- 43
2.1.1 Le Business Plan conditionne la méthode de choix d’un projet ---------- 43
2.1.2 Le processus de financement est garant du bon déroulement d’un
investissement----------------------------------------------------------------------------------
43
2.2 Recommandations au niveau de l’expansion du financement en capital
investissement--------------------------------------------------------------------------------
44
2.3 Solutions au niveau de l’asymétrie d’informations et de la méthode de choix de
projet
44
2.4 Recommandations au niveau du processus de financement ---------------------------- 45
2.5 Propositions de solutions sur le Business Plan-------------------------------------------
45
Conclusion partielle------------------------------------------------------------------------------
46
CONCLUSION GENERALE-------------------------------- ----------------------------------
47
REFERENCES DOCUMENTAIRES--------------------------------------------------------
I
Bibliographie----------------------------------------------------------------------------------
I
XVII
Webographie et sitographie------------------------------------------------------------------
II
LISTE DES ANNEXES ------------------------------------------------------------------------
III
TABLE DES MATIERES--------------------------------- -----------------------------------
XIII