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Action universitaire - mai 2006

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AU 259

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Page 1: Action universitaire - mai 2006

universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°259 ❚ mai 2006 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - ✆ 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 0507 G 79428 - dépôt légal deuxième trimestre 2006 - Mensuel

❚ Blocages et saccages des universités

La facture sera salée

près trois mois passés entreles mains de la gauche et del’extrême-gauche étudiante,

l’Université française panse ses plaies.L’heure est au bilan et la facture s’an-nonce salée.

Pour l'instant, aucun chiffre global etdéfinitif n'est disponible mais établis-sement par établissement, on com-mence à évaluer les sinistres.Certaines universités ont déjà publi-quement annoncé le coûts des dégatscommis lors des occu-pations. La présidencede l'université de laSorbonne a ainsi indi-qué, après l'occupa-tion de ses locaux les10 et 11 mars, que desexperts et un huissieravaient estimé entreun demi et un milliond'euros le coût desréparations et desvérifications.

A Rennes 2, les dégâtsont été estimés à 100.000 euros par leprésident de l'université MarcGontard qui a fait dresser un constatd'huissier.

A Nantes, le bâtiment principal de lafac de lettres a été occupé pendantsept semaines : le sous-sol notamment

a été vandalisé par les squatteurs quiy avaient installé leur QG avec infir-merie, cuisine et une chambre. Lesmurs, ont été très largement “taggés”.Certains slogans résumaient,d’ailleurs, parfaitement le programmedes militants anti-CPE : "je bloquedes gens et je suis content". Le prési-dent de l'université François Resche aindiqué que les dégâts avaient été éva-lués à 60 000 euros. L'université deNantes a procédé à la réfection deslocaux endommagés. La priorité a été

donnée aux salles de cours. Les cou-loirs seront refaits dans un deuxièmetemps.

Le montant du coût des dégradationsà l'université de Toulouse-II Le Mirail,se chiffre entre 140 000 et 180 000d'euros. C'est ce qu'indique, le prési-

L’UNI a rendu public, le 17 mai2006, les premiers résultats de saconsultation nationale «Universités / Entreprises». Cettedernière a débuté en octobre2005 et s’est achevée fin février2006. Cette enquête s’appuie surles réponses aux questionnairesdistribués aux étudiants de l’en-semble des universités françaiseset de 56 grands établissements.Elle avait pour thème la percep-tion qu’ont les étudiants de leurorientation, de leur projet profes-sionnel ainsi que des relationsuniversités-entreprises.

Pour une professionnalisa-tion généralisée des études

Entre 92% et 99% des étudiantsinterrogés estiment que l’intro-duction de stages au sein de leurcursus représente une valeurajoutée pour leur formation. 73%des étudiants en Economie/AES,60 % des étudiants en lettres et64 % des étudiants en droit pen-sent même qu’ils devraient êtreobligatoires. De plus, toutes filiè-res confondues, ce sont les diplô-mes professionnels tels que lesmasters professionnels (39% desétudiants d’éco/AES) et les DUT(34 % des étudiants en IUT) quibénéficient de la meilleure image.

Suite page 4

par Eric CHASSERY

Un tiers des étu-diants juge avoirété mal orienté

A

Le local de l’UNI en Sorbonne totalement saccagé

Page 2: Action universitaire - mai 2006

page 2 - L’action universitaire

dent de l'université, Daniel Filâtre.Selon lui, les dégradations (graffitis ettags, plus rarement destructions…)concernent principalement le bâti-ment de l'Arche, occupé sept semai-nes durant par les étudiants grévistes,mais également une partie du bâti-ment Candilis, dont l'accèsétait bloqué et où se sontnotamment produits "desvols importants", précise-t-il encore. "Les mouvementsdes étudiants sont de plusen plus durs et les dégra-dations progressent àchaque nouvelle grève",regrette Daniel Filâtre.

L'UPPA (université de Pauet des pays de l'Adour)évalue à 15 000 euros lesdommages causés par l'oc-cupation de ses locaux dePau, du 6 mars au 11 avril2006. Il s'agit essentielle-ment "d'extincteurs endommagés, devitres cassées, de barrières arrachéeset de quelques vols de matériel infor-matique", précise le secrétariat géné-ral de l'université. À cela s'ajoutentdes dégâts immatériels comme la

perte de chiffre d'affaires pour ledépartement de formation continuependant cette période, que l'UPPAchiffre à "plusieurs dizaines demilliers d'euros, qui ne sont pas for-cément rattrapables", ou le discréditen termes d'image au plan local ou

international.A Montpellier II, la secrétaire généra-le estime que 55 000 euros ont étédépensés, dont 80% pour des servi-ces de gardiennage. "Grâce à cetteprésence permanente, nous avons pu

éviter des intrusions, et maintenirune discipline pendant l'occupationdurant la nuit." L’université Lyon-II estime les dégâtsà un peu moins de 100 000 euros, "à90% sur le campus Porte des Alpes"précise Françoise Durieux, directrice

de cabinet du président del'université, qui souligneque les réparations sonten cours. Il s'agirait essen-tiellement de tags, de vit-res brisées.

Enfin, à Grenoble, où lemouvement a été très dur,une évaluation, pour l’en-semble du campus,annonce un montant desdégâts de l’ordre de 200000 ou 300 000 euros.

Notre rapide tour deFrance des universités faitdéjà monter la note à plus

de 1 300 000 euros… Une bellesomme qui aurait permis d’aider biendes jeunes au chômage, mais ce nedevait pas être la préoccupation pre-mière des militants anti CPE.

La fin des étudeset l’entrée dansla vie profes-sionnelle son-nent souvent lafin de l’engage-ment au sein de

l’Uni. Pourtant les militants de l’Uni ont une expérienceunique du terrain à travers la défense des idées de la droi-te universitaire, la participation aux élections étudiantes etplus généralement aux campagnes électorales. C’est juste-ment pour perpétuer ce supplément d’âme politique, cesavoir faire reconnu dans l’action politique et ces fortesconvictions de droite, qu’ont été créés les cercles de l’Uni– la droite après l’université.

Les cercles de l’Uni ont pour objectif de regrouper au seind’une structure adaptée, ceux qui ont quitté l’université et

qui sont membres de la société dite civile. Au-delà, les cer-cles de l’Uni sont ouverts à celles et ceux qui partagent nosidées et qui seraient parrainés par les anciens des sections.La vocation des cercles de l’Uni est de recréer des liensconviviaux, d’être à l’écoute de ses membres, d’apporterune information politique qui soit pertinente et imperti-nente, de permettre d’avoir une action militante spécifiqueet de constituer un réseau sur l’ensemble du territoire.

Nous entrons dans une période riche en élections, avec laplus emblématique de toutes : l’élection présidentielle.L’Uni aura à cette occasion un rôle central, les cercles del’Uni auront eux aussi une place importante dans les com-bats à venir car ils incarnent la droite après l’université.

Contact : [email protected] cercles de l’UNI

8 rue de musset - 75016 Paris

❚ La droite après l’université

Les Cercles de l’UNI

La galerie des amphis de l’Université Grenoble 2 transformée en squat

Page 3: Action universitaire - mai 2006

page 3 - L’action universitaire

Mots artificiels, mots artificieux, mots déterminants.

Talleyrand, homme politique aussi sou-ple d’échine que de pensée, aurait pro-noncé cet aphorisme demeuré célèbre: « La parole nous a été donnée pourdéguiser notre pensée ». De manièreplus pragmatique – ou plus idéaliste,l’évidence commande que « La parolenous a été donnée pour formuler notrepensée ».L’écrivain et ancien combattant pro-soviétique George Orwell , pluscynique mais peut-être moins praticienque Talleyrand écrivit en 1948 sonouvrage fameux, “1984”. La thèse cen-trale de ce roman d’anticipation repo-se sur l’observation suivante : « On neformule pas une pensée sans parole,on ne formule pas une parole sansmots ». Ainsi, dans le régime totalitaire décritpar George Orwell, le pouvoir s’em-ploie, grâce à la novlangue, à appauvrirle vocabulaire du peuple, afin qu’il soitdans l’incapacité d’exprimer, sinon depenser, l’idée même d’une contestation.Du pouvoir sur les mots à la penséeunique, si l’on veut. A titre incident, onnotera qu’une certaine proportion dela population, encore aujourd’hui, évo-lue dans le monde avec un capital utilede mots se réduisant à quelques cen-taines d’unités.D’autres, enfin, tels Lawrence d’Arabiefaisaient miroiter des mots aux peuplessoumis (patriotisme, panarabisme,etc.), car le seul pouvoir de ces motspouvait, lorsqu’ils étaient invoqués, ral-lier ces peuples à la cause.Dans tous les cas, la parole est leministère de la pensée. Sans entrerdans les controverses intellectuelles surle point de savoir qui, du mot ou del’idée, a la préséance , chacun saitqu’un mauvais serviteur, le cas échéant,peut nuire au maître . La rhétorique, «ouvrière de persuasion » , exige uneintendance dont on ne peut se conten-ter de dire qu’elle suivra : les muni-tions requièrent ici une attention plusvigilante, car elles sont parfois usinéespar l’adversaire politique.Quoique le langage para-verbal soitimportant , dans le débat politiquecomme en toute chose, la maîtrise pré-

judicielle du langage verbal tend par-fois à préjudicier à la loyauté desdébats.

On sait, en politique, l’impor-tance du choix des mots. L’actualité,plus ou moins récente, l’a prouvé : «précarité » (du travailleur), « insécuri-té » (physique), « insécurité » (sociale),etc. Il existe des mots investis d’unequalité magnétique qui attire à eux lesconvictions.Or, avant même que deux camps poli-tiques ne s’affrontent publiquement,laissant à l’arbitrage du public le soinde les départager, il apparaît quepatiemment, minutieusement, et dansune optique toujours programmatique,des militants et des groupes de pres-sion ont pu distribuer les cartes de lapartie à jouer, celles que tous lesjoueurs seront obligés de tenir.

Parfois, ces mots, quoique sou-vent utilisés dans les médias, mettentun certain temps à être reçus dans lechamp lexical « officiel ». Ainsi, lors-qu’on tape « islamophobie » , ou enco-re « homoparentalité » dans un traite-ment de texte standard, le correcteurd’orthographe , les dénonce commenon conformes. C’est que s’ils ont étéavalisés par cette convention socio-politique qu’est le dictionnaire de lalangue française, ils sont encore d’ex-traction récente.

Quoique récemment « officiels», ils pourvoient déjà bien à leur office: prédéterminer l’issue du débat poli-tique en imposant des concepts quiportent en eux-mêmes la réponse desquestions auxquelles ils sont censéscorrespondre.La sémiologie est une science difficile,parfois ésotérique . Mais, sans en êtreprofessionnel, chacun peut évaluer lagenèse et le devenir de certains termes. On pourrait ainsi distinguer au moinstrois étapes pertinentes pour notresujet : 1 – la fabrication unilatérale desmots 2 – le monopole de la mise ensystème des mots, 3 – le monopole dela commercialisation des systèmes demots. Depuis 1540, le mot « commer-ce » désigne entre autres acceptions les« relations que l’on entretient dans la

société ».Quoique la plupart des mots soientissus de la coutume, donc du peuple ,certains sont d’origine toute oligar-chique .Ces mots artificiels, parfois artificieux,en tout cas jamais totalement impar-tiaux, peuvent à l’occasion être élabo-rés par des groupes de pressions, ouencore ce que les américains appellentdes think tanks . Les think tanks n’ontpas une existence institutionnelle aussiforte en France qu’aux Etats-Unis, maisnul ne peut douter qu’ils existent etoeuvrent, de manière informelle, dansles salons ou les réunions militantes.L’hebdomadaire Le Point retrace ainsil’enfantement, qui ne doit rien à l’im-maculée conception, du mot « homo-parentalité » : « 1997. Dans le séjourd'un appartement parisien, trois mem-bres de l'Association des parents gayset lesbiens, dont Martine Gross, les-bienne et mère de deux enfants, se liv-rent à un brainstorming informel.Objectif : inventer le terme qui devradésigner ce qui est encore à l'époqueune bizarrerie sociale, être parents touten étant homosexuels. ». Quant à « islamophobie », les polé-miques en cours dans les dictionnairesnon standards, tels que celui deWikipedia sur internet, en forme detontine, montrent qu’il ne fait pasencore l’objet d’un consensus. Onretiendra seulement qu’il est déjàexploité, sinon breveté. Le sociologueVincent Geisser, par exemple, en a enquelque sorte préempté la propriétéintellectuelle , en publiant “La nouvelleislamophobie” .Tandis que certains think tanks oeuv-rent à la genèse des mots ou à leurpolysémie , d’autres opérateurs oeuv-rent à s’en assurer le monopole.L’ouvrage du sociologue LaurentMucchielli , travail unanimement invo-qué dans une partie de la presse, à titrede caution scientifique, lorsqu’il s’agitde réfléchir sur la criminalité, a béné-ficié d’un nombre proprement stupé-fiant d’occurrences dans ces médias.Dans ses interventions médiatiques,cet auteur référentiel argumente

par Philippe Boutherin

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page 4 - L’action universitaire

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universitaireLE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE

l’Action

Suite de la page 1

Une politique d’orientationcritiquée

Un tiers des étudiants interrogéssont mécontents de leur orienta-tion. Quant au projet profession-nel, corolaire d’une bonne orienta-tion, les étudiants sont peu nomb-reux à en avoir un bien défini etce, aussi bien dans les filières lit-téraires (22% des étudiants de let-tres ou sciences-humaines) quedans les filières professionalisantes(11% des étudiants d’écoles et17% d’étudiants d’IUT).

Ces chiffres sont sans appel, ilstémoignent du décalage importantqui existe entre les aspirations desétudiants, les attentes des recru-teurs et le système universitairefrançais.

17 mai Audition par la commission dudébat “Université emploi”, présidépar le recteur Hetzel.

17 mai Inauguration du portail étudiant(http://www.etudiant.gouv.fr) enprésence de Gilles de Robien etFrançois Goulard

24 mai Rencontre avec Sophie deMenthon, présidente d’ETHICpour lui présenter la campage“Université Entreprises” lancée parl’UNI.

notamment sur l’usage des mots « tour-nante » , « blousons noirs », « apaches», comme d’autres argumentent sur l’u-sage des mots « sauvageon » et «racaille » .Chose curieuse : la première partie del’ouvrage de Laurent Mucchielli nesemble pas porter directement sur lacriminalité. Elle porte sur ceux qui,peut-être frauduleusement, ont cherchéà s’approprier le ministère de la paroledans ce domaine . Arguments biogra-phiques à l’appui, minutieusement,sans relâche, l’auteur formule desmanières d’objections dirimantes . Lepostulat semble être ici – sous réservequ’il ait été bien compris - que seulsdes universitaires, préférablement dessociologues, sont habilités à tenir undiscours public sur la criminalité. Lesautres ne seraient qu’usurpateurs.Finalement, Laurent Mucchielli, dans lapremière partie de son ouvrage, parledonc bien de criminalité : l’usurpationconsiste à se revendiquer d’un titre quel’on ne possède pas. Même une ancien-ne commissaire des RenseignementsGénéraux, quoique titulaire d’un diplô-me de l’E.N.S., paraît incriminée : rienn’exonèrerait du délit d’initié quiconsiste à avoir travaillé dans les servi-ces policiers avant que de développerdes idées sur la criminalité .Au bout de la chaîne, dont les maillonssemblent solidaires, d’autres vont s’as-surer du monopole de la « commercia-lisation » des mots. Ainsi, telle journa-liste radiophonique (1) revendiquera ledroit de ne pas donner la parole àl’UNI. Le seul argument invoqué claire-ment tient en un mot : « syndicat ».Parce que l’UNI ne se revendique pasde ce mot, elle n’a aucun droit à laparole publique sur les ondes de cettejournaliste : « Pour les émissions spé-

ciales, nous équilibrons toujours lesintervenants. Mais, parmi les syndicatsétudiants, nous nous refusons à rece-voir l'UNI, parce que ce n'est pas unvrai syndicat » . C’est que l’UNI consi-dère, à tort ou à raison, que ne peuventse réclamer du titre de syndiqués quedes travailleurs employés ouemployeurs.

Plus trivialement, certains s’appro-prient, sous couvert d’arbitrage, le pou-voir de donner la parole : "Le mieux,c'est que [le président de séance] soitune personne de l'UNEF... Il est fonda-mental que cette personne sache s'im-poser, qu'elle ait un sens politique de lasituation, qu'elle sache où elle veut arri-ver à la fin de l'AG […] » (2). Il s’agitde ne pas laisser galvauder le mot «précarité », et surtout son usage.Charité bien ordonnée commence parsoi-même.L’autopsie de la genèse et du devenirdes mots, vue sous cet angle, impliqueun constat : avant même le temps dudébat d’idées, aucun camp politique nedoit laisser le champ libre à son adver-saire naturel dans le choix des armes,et donc, en matière de mots, du terrain.Il faut que, patiemment, méticuleuse-ment et sans excès de pusillanimité, niabus de partialité, ceux qui croient enleur bon droit en matière politique, seforment non seulement à l’exercice dela parole publique, mais également à lastratégie des mots préalable à cet exer-cice.

(1) Journaliste de la radio publique Le MOUV’cité dans Le Monde, « Les médias « jeunes » semettent à l’écoute du mouvement anti-C.P.E. ».

(2) Le Monde, « Le vade-mecum de l’U.N.E.F.pour le parfait mobilisateur étudiant ».

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