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FFOONNDDSS IINNGGRRIIDD RREENNAARRDD aassbbll
RAPPORT D’EVALUATION DU PROJET D’APPUI AU DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE PAR L’AUTONOMISATION DE GROUPEMENTS FEMININS DANS TROIS ZONES DU MALI
RAPPORT DEFINITIF
Consultant Amadou Bakary COULIBALY Ingénieur Agro économiste
Octobre 2013
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SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES .................................................................. 3
1. INTRODUCTION ............................................................................................................. 4 2. DESCRIPTION DE LA MISSION ........................................................................................ 4 2.1 Contexte et justification de mission ..................................................................................... 4 2.2 Objectifs de la mission ......................................................................................................... 5 2.3 Résultats attendus de la mission ........................................................................................... 5
3. APPROCHE METHODOLOGIQUE ............................................................................... 5 3.1 Les étapes de la mission ...................................................................................................... 5 3.2 Les outils utilisés ................................................................................................................. 6
3.3 Echantillonnage : ............................................................................................................... 6 3.4 Champ d’application de l’évaluation/tâches du consultant ............................................... 6 4. PRESENTATION DU PROJET ....................................................................................... 7 4.1 Historique du projet .............................................................................................................. 7 4.2 Description du projet ............................................................................................................ 8
4.2.1 Problèmes à résoudre ........................................................................................................ 8 4.2.2 But et objectif du Projet ................................................................................................... 8 5. APPRECIATION DE LA MISE EN ŒUVRE ............................................................... 10 5.1 Appréciation de la performance des différentes zones d’intervention : Résultat de l’exécution physique (2011-2013) ...................................................................................... 10
5.2 Appréciation des difficultés et changements induits à travers la mise en œuvre des
actions. 12 5.2.1 Zone de Kita ................................................................................................................. 12
5.2.2 Zone du Mandé ............................................................................................................... 15
5.2.3 Zone du Wassulu ............................................................................................................ 17 5.3 Appréciation aux critères d’évaluation ........................................................................... 18
6. FORCE ET FAIBLESSES .................................................................................................. 22 6.1 Forces : .............................................................................................................................. 22 6.2 Faiblesses : ...................................................................................................................... 23 Les principales faiblesses sont : ......................................................................................... 23
7. ACTIONS DE PRERENNISATION DU PROJET ........................................................ 23 8. RECOMMANDATIONS ................................................................................................ 24 9. CONCLUSIONS ............................................................................................................. 25
ANNEXES ............................................................................................................................... 26 ANNEXE 2 : TABLEAU DES INDICATEURS DE PERFORMANCE ........................................... 26
ANNEXE 2 : LISTE DES PERSONNES RENCONTREES ........................................................... 29
ANNEXE 3 : GUIDES D’ENTRETIENS ..................................................................................... 37
ANNEXE 4 : BIBIOGRAPHIE .................................................................................................... 41
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LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
3AG : Association d’Aide et d’Appui aux Groupements
APDev : Association-Promotion-Développement
CSCRP : Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
DP : Diagnostic Participatif
FIR : Fonds Ingrid Renard
GAFASE : Groupe pour les Actions de Formation, d’Animation et Suivi-Evaluation
GAR : Gestion Axée sur les Résultats
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
PDSEC : Programme de Développement Economique, Social et Culturel
PIC : Programme Indicatif de Coopération
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
TDR : Termes De Référence
SCA : Stratégie de Croissance Accéléré
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1. INTRODUCTION
Le concept de développement rural intégré est une notion développée par le Fonds Ingrid Renard et ses partenaires depuis 1998, à travers quatre (04) programmes Cofinancés par la DGD (1998-2002, 2003-2007, 2008-2010 et 2011-2013).
Les programmes du FIR se concentrent uniquement sur l'appui aux populations défavorisées et vulnérables, notamment les femmes vivant en milieu rural.
Le programme vise les groupements féminins de trois (03) zones du Mali (Wassulu, Mandé et Kita). Les femmes au Mali participent généralement à la quasi-totalité des besoins du foyer. Néanmoins, elles disposent de peu moyens, mais aussi de connaissances techniques insuffisantes pour gérer leurs activités au quotidien.
La femme joue cependant un rôle capital dans l'économie, non seulement familiale, mais aussi villageoise et communautaire. Elle a généralement très peu de sources de revenus, un difficile accès au foncier et aux matériels agricoles adéquats pour développer ses propres initiatives.
De plus, les corvées réservées aux femmes (transports d'eau et de bois de chauffe, entretien des enfants, etc.), sont particulièrement lourdes et prennent un temps considérable qui pourrait utilement être consacré à d'autres activités.
Il est accordé à la femme à travers le financement FIR, un rôle capital pour la mise en œuvre des activités, elle apparait comme un acteur essentiel d’un développement local visant l’ensemble de la communauté villageoise.
C’est pourquoi, le projet d’appui au développement intégré des groupements du Fonds Ingrid Renard, s’inscrit parfaitement dans les priorités de développement défini par l’Etat malien à savoir:
- le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et de la Stratégie de Croissance Accéléré (SCA),
- les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), - le Programme Indicatif de Coopération 2009-2012 entre la Belgique et le Mali
(PIC).
2. DESCRIPTION DE LA MISSION
2.1 Contexte et justification de la mission
La présente mission d’évaluation de mise en œuvre du programme, s’exécute au profit des trois ONG (APDev, 3AG et GAFASE) qui ont reçu le financement FIR pour appuyer les groupements féminins des trois (03) zones d’intervention (Wassulu, Mandé et Kita).
La mission s’est rendue dans toutes les zones et a échangé avec les bénéficiaires sur les conditions de mise en œuvre et de suivi des activités. La mission a identifié les difficultés rencontrées, les effets produits et les expériences à capitaliser pendant les deux (02) ans d’intervention.
C’est dans le cadre de la clôture du programme (qui a démarré le 01/09/2011 et qui a pris fin le 31/08/2013), qu’un Consultant a été commis pour faire l’évaluation de fin de phase du programme. Sa mission consistait à analyser les écarts entre résultats attendus et atteints, faire ressortir les difficultés par secteur, les propositions
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d’amélioration, les acquis et les actions possibles de pérennisation. Faire des recommandations pour la poursuite de l’intervention le cas échéant.
2.2 Objectifs de la mission
L’objectif global de la mission est de procéder à une évaluation complète du programme d’appui au développement rural intégré par l’autonomisation des groupements féminins dans les trois (03) zones (Wassulu, Mandé et Kita) avec l’implication de tous les acteurs de mise en œuvre des activités/actions.
Les objectifs spécifiques sont :
- Faire l’état des lieux des réalisations physiques et financières durant la phase du programme (2011-2013) de chaque zone et une situation consolidée de l’ensemble des zones.
- Décrire les forces, faiblesses rencontrées et proposer des réajustements stratégiques,
- Décrire les acquis du programme et les actions de consolidation, - Faire des recommandations de mise en œuvre du programme.
2.3 Résultats attendus de la mission
Les résultats attendus de la mission sont :
- L’état des lieux des réalisations physiques et financières durant la phase du programme (2011-2013) de chaque zone et une situation consolidée de l’ensemble des zones sont faits.
- Les forces, faiblesses sont identifiés et des réajustements stratégiques proposées,
- Les acquis du programme et les actions de consolidation sont identifiés. - Les recommandations de mise en œuvre sont faites.
3. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La réalisation de cette étude repose sur une approche participative de manière à impliquer les principaux acteurs de mise en œuvre du projet.
3.1 Les étapes de la mission
Au regard des objectifs et résultats attendus de l’évaluation et en rapport avec les TDR, notre démarche s’est articulée ainsi qu’il suit :
Prise de contact et signature du contrat : cette étape a consisté en une séance de présentation entre le consultant et les ONG Concernées, suivie de la signature du contrat.
Rencontre de cadrage : Cette rencontre qui a réuni le client et le Consultant, a servi de rencontre de clarification des TDR et de finalisation de la méthodologie, du programme de travail et de recherche de consensus sur la Matrice des
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questions évaluatives (domaines de l’évaluation, questions évaluatives, éléments d’appréciation, sources d’information, outils de collecte des données).
Elaboration des supports de collecte des données : des guides d’entretien ont été élaborés à l’intension des principaux acteurs (bénéficiaires, les coordinations, le partenaire financier).
Collecte des données secondaires: cette étape a consisté à réunir toute la documentation pertinente au niveau des commanditaires et de procéder à une revue documentaire.
Collecte des données primaires dans les trois zones (Wassulu, Mandé et Kita) et à Bamako: une enquête de terrain a été organisée auprès de tous les groupes cibles concernés (Agents des coordinations et les Bénéficiaires).
Analyse et interprétation des données
Production du rapport provisoire.
Production du rapport définitif.
3.2 Les outils utilisés
Les principaux outils utilisés sont :
Les documents du projet qui sont entre autres : le cadre logique, les rapports (exécution et évaluation) et les cahiers de suivi des investissements villageois.
Les guides d’entretien : ces guides sont élaborés par groupe cible.
Les techniques utilisées pour collecter les informations sont :
L’entretien individuel pour la collecte des données primaires auprès des membres des coordinations et certains leaders communautaires.
Les focus groups pour la collecte des données primaires avec les bénéficiaires des différents investissements.
Les techniques telles que la triangulation ont été appliquées en vue de s’assurer de la fiabilité des informations auprès des différents groupes enquêtés.
Les personnes rencontrées dans le cadre de la collecte des données figurent dans un tableau présenté en Annexe.
3.3 Echantillonnage :
L’échantillon a porté sur le choix raisonné cinq (05) de village par zone soit un total quinze (15) villages enquêtés.
3.4 Champ d’application de l’évaluation/tâches du consultant
Pour atteindre les objectifs de l’évaluation, le consultant s’intéressera à un certain nombre de domaines qui constituent les tâches qui lui sont assignées. Il s’agit notamment de :
La description du projet
L’évaluation de la conception
Les principaux résultats obtenus par composante
L’analyse critique des performances de la mise en œuvre
L’analyse des forces et faiblesses
L’analyse des perspectives pour une pérennisation des acquis.
Les recommandations
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4. PRESENTATION DU PROJET
4.1 Historique du projet
Ingrid Renard, licenciée en sciences politiques avait décidé d'orienter ses activités vers les pays en développement. Après trois années d'activités au sein de l'ex-AGCD, elle fût sélectionnée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour être affectée comme Junior Programme Officer au Bureau de Bamako/Mali. Elle était en mission dans le Sahel lorsqu'elle trouva la mort, le 22 février 1985, dans un accident d'avion à quelques kilomètres de Tombouctou. Ses proches et quelques personnes qui avaient eu le privilège de la connaître et de partager ses idéaux ont décidé de poursuivre son action.
Le 26 mars 1985, l'association sans but lucratif "Fonds Ingrid Renard" était créée. Les statuts parurent au Moniteur le 24 avril 1986.
L'association a immédiatement disposé de fonds propres suffisants pour démarrer ses activités sur le terrain au Mali et au Sénégal.
Depuis 1985, le Fonds a financé et réalisé en partenariat avec les ONG locales des projets de développement de communautés rurales de bases.
Du point de vue sectoriel: les interventions sont axées sur une stratégie de développement rural intégré, axé sur quatre (04) volets :
La santé
L'éducation : alphabétisation et formations spécifiques
L'agriculture
La promotion féminine (empowerment des groupements féminins).
Ce concept de développement rural intégré est à sa quatrième génération. Les trois premiers programmes (deux quinquennaux et un triennal) précédents (1998-2002, 2003- 2007 et 2008-2010) avaient couvert 42 villages dans trois zones différentes du Mali.
Le présent programme biennal (02 ans) a été financé pour la période 2011-2013.
Depuis 1998, le FIR a développé des relations avec trois ONG partenaires privilégiés (APDEV, 3AG et GAFASE) au Mali, travaillant chacune dans une zone géographique propre (Wassulu, Mandé et Kita).
Les interventions ponctuelles initiales ont débouché dès 1998 sur une programmation commune, déjà articulée autour du concept de développement rural intégré (santé de base, éducation d’adultes, agriculture et élevage) lié à l’empowerment des groupements féminins.
Les ONG partenaires du FIR sont des structures professionnelles compétentes, ayant eu l’occasion depuis plus de 12 ans de développer leur expérience, leur maîtrise et leur expertise en matière d’animation de groupements féminins, de transmission de connaissances, de mise en place, de suivi et d’encadrement des interventions sur le terrain.
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4.2 Description du projet
4.2.1 Problèmes à résoudre
Les études successives au Mali ont mis à nu les multiples obstacles au développement de la promotion des communautés rurales. Les diagnostics menés dans les zones d’intervention ont confirmé cet état de fait en mettant à nu les difficultés vécus au quotidien par les populations. Parmi ces multiples problèmes on peut citer :
Santé :
- Insuffisance d’infrastructures/équipements, - Insuffisance de personnel sanitaire qualifié, - Présence de beaucoup d’enfants malnutris et de maladies infantiles
Education :
- Insuffisance d’infrastructures/équipements. - Manque d’éducation pour une majeure partie des jeunes, des femmes et des
adultes, - Chômage des jeunes.
Agriculture :
- Faible productivité suite à l’insuffisance d’équipements et non maitrise des techniques agricoles,
- Absence de moyens pour l’achat d’intrants, - Insuffisances voire absence d’aménagements hydro agricoles, - Dégradation progressive des terres agricoles - Absence d’alternance pour les cultures de saisons.
Statut de la femme :
- Surcharge de travail des femmes, - Insuffisance du niveau d’organisation et d’éducation, - Très faible niveau d’équipement des femmes, - Faiblesse du niveau de revenu des femmes, - Marginalisation des femmes au niveau des prises de décisions.
En résumé, les multiples problèmes sont liés à la faiblesse du pouvoir d’achat, la faiblesse de la productivité, l’inexistences ou le mauvais état des infrastructures de base (sanitaire, éducative et de production), le coût élevé des intrants, le manque de qualifications du capital humain, le faible niveau organisationnel des acteurs, etc.).
4.2.2 But et objectif du Projet
Le but du projet est de lutter contre la pauvreté à travers l’appui aux femmes de 54 groupements féminins dans les trois zones du projet (Mandé, Wassulu et Kita). Ceci permettra à ces groupements de se structurer, de renforcer leurs capacités et de travailler au développement rural intégré de leurs communautés.
4.2.3 Résultats attendus
Au terme du projet, les résultats suivants sont attendus :
- les femmes de 47 communautés villageoises ont diminué la pénibilité de tâches ménagères (recherche de l’eau et mouture/décorticage)
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- les connaissances et les aptitudes en matière de santé de base se sont améliorées dans les communautés villageoises abritant les 54 groupements féminins
- les femmes de 54 groupements féminins ont acquis des savoirs de base, - 54 groupements féminins ont amélioré leurs capacités de gestion et de
gouvernance, - les femmes de 50 groupements féminins ont amélioré la disponibilité de
denrées alimentaires de base dans leurs communautés villageoises, - les femmes de 50 groupements féminins disposent d'opportunités de revenus
supplémentaires.
4.2.4 Montage institutionnel et stratégie de mise en œuvre
Au niveau de chaque ONG, une coordination du projet existe avec un coordinateur. La base des coordinations est à Bamako pour l’APDev et 3AG et à Kita pour GAFASE.
Au niveau des villages, on a des animateurs qui sont repartis entre les zones.
Pour GAFASE : on a trois (03) animateurs pour 14 villages soit un ratio d’environ d’un animateur pour quatre villages
Pour 3AG : les agents d’encadrement sont : un (01) superviseur et trois (03) animateurs pour 19 villages soit un ratio d’environ d’un agent pour cinq (05) villages
Pour APDev : on a quatre (04) animateurs pour 21 villages soit un ratio d’environ d’un animateur pour cinq villages.
4.2.5 Zones d’intervention du projet
Le Fonds Ingrid Renard a soutenu le financement des activités de développement dans trois zones distinctes du Mali.
La détermination des zones d’intervention du projet est liée aux zones d’évolution privilégiées des trois partenaires du Fonds Ingrid Renard. Les priorités de travail et d’interventions sont quasi les mêmes dans les trois zones, ce qui a conduit à la mise en place d’un programme d’actions commun aux trois partenaires (APDev, 3AG et GAFASE) du FIR.
a) La zone Wassulu (encadrée APDEV): Les communautés villageoises concernées dans cette zone dite Wassulu (région de Sikasso, cercle de Yanfolila, arrondissement de Yorobougoula) sont les suivantes :
- villages 1ère génération (1998-2002) : Yorobougoula, Nala et Kandjirila
- villages 2ème génération (2003-2007) : Yorontiena, Nieme, Nioguebougoula, Tabako, Bereko, Ouarala, Zamana, Faraba, Dougoufing, Thyan
- villages 3ème génération (2008-2010) : Gouna, Kokoun, Bérélé, Foulabla
- villages 4ème génération (2011-2012) : Niamouroula, Kodiaran, Gueleguetiguila, Toumani Oulena.
b) La zone Mandé (encadrée 3AG): Les communautés villageoises concernées dans cette zone du Mandé (région Koulikoro, arrondissements de Siby et Kourouba) :
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- villages 1ère génération (1998-2002) : Nioumala, Bally, Lassa, Kamanékéla
- villages 2ème génération (2003-2007) : Sakorodaba, Tambalé, Fouh, Séléfougou, Bagayokobougou
- villages 3ème génération (2008-2010) : Moussala, Dambala Makandiana, Niamou, Sèlin, Sanankoro, Balandougou I
- villages 4ème génération (2011-2013) : Kolena, Namina, Sélinkégny.
c) La zone Kita (encadrée GAFASE): Les communautés villageoises concernées par la zone dite Kita (région de Kayes, cercle de Kita, arrondissement de Djidian) sont les suivantes :
- villages 1ère génération (1998-2002) : Sandiambougou, Namala, Manakoto
- villages 2ème génération (2003-2007) : Kassan, Ségafina, Batimakana, Mambri, Kobokotony
- villages 3ème génération (2008-2010) : Dougourakoroba, Bambala
- villages 4ème génération (2011-2013) : Barbala, Sourasan Dalala, Kourougué, Moromoro
5. APPRECIATION DE LA MISE EN ŒUVRE
5.1 Appréciation de la performance
Résultat de l’exécution physique (2011-2013)
Kita :
Activités Prévues Réalisées Taux de réalisation
Observations (donner les raisons des écarts)
1-Local moulin Bambala 1 1 100%
2- Local moulin Dougourakoroba 1 1 100%
3- Installation moulin à Bambala 1 1 100%
4- Installation moulin à Dougourakoroba 1 1 100%
5- Réalisation puits à grand diamètre à Bambala 1 1 100%
6- Réalisation magasin céréalier à Bambala 1 1 100%
7- Réalisation périmètre maraîcher 1,5 ha à Moromoro 1 1 100%
8- Réalisation périmètre maraîcher ½ ha à Kassan 1 1 100%
9- octroi prêts caprins 4 villages Moromoro, Kobokotoni, Bambala, Dougourakoroba
4 4 100%
10-Equipement agricole de 5 villages : Kourougué, Sourasan-Dalala, Mambri, Moromoro, Barbala
5 5 100%
11- Equipement Matériel alphabétisation dans 4 villages : Kourougué, Sourasan-Dalala, Barbala et Moromoro
4 4 100%
12- Equipment Décortiqueuses dans 5 villages : Ségafina, Kobokotoni, Sourasan-Dalala, Batimakana, Dougourakoroba
5 5 100%
13- Formation et bilan programmation sur le VIH/Sida (Dougourakoroba et Namala)
2 2 100%
14- Formation sur la vie associative 6 villages 2 2 100%
15- Formation en gestion des activités techniques 2 2 100%
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Mandé :
Activités Unité Quantités Taux de réalisation
Observations (donner les raisons des écarts)
Prévues Réalisées
I Infrastructures et équipements
1-1 Périmètre maraîcher Ha 2,5 2,5 100%
I-2 Périmètre arboricole d’agrume Ha 1 1 100%
1-3 Moulin Nbre 2 2 100%
1-4 équipements Charrues bœufs Charrettes Anes
13 26 2 2
13 26 2 2
100% Il y a eu de sérieux problèmes pour l’achat des bœufs car on a été confronté à une flambée de prix des bœufs comme indiquer dans nos différents rapports précédents.
1-5 Puits à grand diamètre Nbre 3 3 100%
1-6 Petits élevages Nbre 50 50 100% Inflation des prix au moment des achats
1-6 Magasin de stockage Nbre n 2 2 100%
1-7 Bascule Nbre 2 2 100%
1-8 Fonds de commercialisation Village 2 2 100%
II Formations
2.1 Formation matrone Nbre 3 3 100%
2.2 Equipment Matrone Nbre 3 3 100%
2-3 Formation en Alpha Nbre 22 22 100%
2.4 Recyclage Alpha/gestion Nbre 22 22 100%
2.5 Formation des formatrices Nbre 11 11 100%
2-6 Formation en saponification 100%
2.7 Formation maraîchage 100%
2.8 Formation élevage des caprins 100%
2 .9 Formation meuniers 100%
2.10 Formation du personnel 100%
Taux moyen 100%
Wassulu :
Désignations Unité Quantités Taux de réalisation
Observations (donner les raisons des écarts) Prévues Réalisées
Puits à grand diamètre 4 4 100% 1 en cours de finalisation suite au retard de financement
Centres alpha 4 4 100%
Locaux moulins 4 4 100%
Puits maraîchers 4 4 100% 1 en cours de finalisation suite au retard de financement
Périmètres maraîchers (clôture, outillage, etc.)
2 2 100%
Moulin Mixte 4 4 100%
Mobiliers pour centre alpha 4 4 100%
maraîchage, GIPD, gestion des magasins, gestion des moulins, gestion des prêts caprins
16- Formation en teinture et confection de savon 2 2 100%
17- Formation en alphabétisation dans 5 villages 2 2 100%
18- Confection de plaques nominatives 0 1 -
Taux moyen 100%
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Attelage (charrues et bœufs) 3 2 66,66% Fonds non disponibles
Fonds de roulement 4 3 75% Fonds non disponibles
Equipement animatrice lot 1 1 100%
Formation relais 1 1 100%
Formation maraîchage 2 2 100%
Formation gestion des activités
2 2 100%
Conception modules 2 1 50% Fonds non disponibles
Surcreusement des puits 5 5 100% 2 en cours de finalisation suite au retard de financement
Réhabilitation locaux Moulin 5 5 100% 2 en cours de finalisation suite au retard de financement
Moto pour agents terrain 3 3 100%
Taux d’exécution moyen 93,63%
A l’analyse des résultats des différentes zones, on peut retenir les appréciations
suivantes :
- Zone du Mandé : le niveau d’exécution des activités physiques est de
100%.
- Zone de Kita : le niveau d’exécution des activités physiques est de
100%.
- Zone de Wassulu : le niveau d’exécution des activités physiques est de
93,63%.
Le niveau de réalisation de la zone du Wassulu n’a pu atteindre les 100% suite à
un retard observé dans l’obtention du fonds de la dernière tranche de
financement des activités de la zone. Cependant des fonds propres ont été
engrangés par l’ONG en charge des activités de la zone, ce qui a d’ailleurs permis
d’atteindre ce résultat de 83,40%.
Malgré cet effort de réalisation, des difficultés subsistent dans la mise en œuvre
des actions.
5.2 Appréciation des difficultés et changements induits à travers la mise en œuvre des actions.
5.2.1 Zone de Kita
Construction locaux et équipement en Moulin mixte :
a. Difficultés rencontrées :
- Rareté de meunier au niveau de la zone (cas de Kobokotoni)
- Panne sur certains moulins
- Absence de qualification technique de quelques meuniers dus aux
changements injustifiés de meunier formé (cas Bambala).
b. Changements induits :
- Réduction du temps de travail
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- Allègement des efforts fournis pour piler les céréales, - Risques liés aux déplacements vers villages voisins pour la mouture, - Meilleurs organisation autour du moulin, - Capacité des femmes à mieux suivre et gérer les activités du moulin, - Tenue d’une comptabilité simplifiée.
Magasins à céréales
a. Difficultés rencontrées :
La zone ne rencontre de difficultés majeures au niveau de magasin à céréales.
b. Changements induits : - Disponibilité permanente en céréales - Facilité de ravitaillement en céréale,
- Renforcement des capacités des membres de comités de gestion des
magasins à travers la maitrise d’outils simplifiés de gestion
- Sécurité alimentaire au niveau du village.
Périmètres maraichers
a. Difficultés rencontrées : - Présence d’insectes nuisibles - Nombre élevé d’exploitantes dans le périmètre - Problème d’exhaure
b. Changements induits :
- Amélioration de la qualité de l’alimentation des ménages - Amélioration du revenu des femmes, - Autonomie financière des femmes grâce aux revenus du périmètre
(Existence d’une caisse alimentée par les cotisations des exploitantes des périmètres et les vents de productions collectives).
Centres d’alphabétisation
a. Difficultés rencontrées : - Faible niveau d’organisation dans certains centres, - Manque d’assiduité des apprenants au cours
b. Changements induits :
- Amélioration de la capacité des femmes à la lecture, écriture et calcul, - Renforcement des capacités techniques de production, - Autonomie de certaines femmes à tenir correctement les outils de
gestion des activités. - Changements de comportement des femmes pour une acquisition de
connaissance.
Puits à grand diamètre
a. Difficultés rencontrées :
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La difficulté majeure est l’absence de sécurisation des puits.
b. Changements induits :
- Satisfaction des besoins en eau potable, - Allégement des taches de corvée d’eau des femmes, - Renforcement des capacités des membres des comités des points d’eau - Amélioration de la santé des populations
Matériels agricoles
a. Difficultés rencontrées : - Gardiennage et entretien des animaux - Pertes d’animaux suite aux maladies
b. Changements induits :
- Amélioration du niveau d’équipement des femmes, - Amélioration de la production, - Amélioration du niveau de revenu des femmes (environ 70.000 FCFA
sont perçus annuellement comme frais de location des animaux de trait).
- Mise en place d’un fonds de renouvellement des équipements, - Acquisition de compétence en matière de suivi et de gestion
Prêts caprins
a. Difficultés rencontrées : - Insuffisance des fonds alloués pour l’achat des animaux, - Risques de perte ou de maladies
b. Changements induits :
- Développement de l’esprit entrepreneurial des femmes, - Autonomie financière suite à l’amélioration des revenus, - Engouement des femmes pour le petit élevage, - Participation de plus en plus active des femmes aux dépenses
familiales.
Activités de production artisanale
a. Difficultés rencontrées : - L’activité est menée de façon irrégulière suite aux difficultés
d’obtention de la matière 1ère pendant certaines périodes, - Non maitrise totale des techniques de teinture par les femmes.
b. Changements induits :
- Acquisition d’équipement en bon état, - Acquisition des notions en techniques de teinture et de saponification
Décortiqueuses
a. Difficultés rencontrées :
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Difficultés d’opérationnalisation des décortiqueuses (défaut de fabrication d’au moins la moitie des machines).
b. Changements induits :
Allégement des taches des femmes
5.2.2 Zone du Mandé
Moulin mixte :
a. Difficultés rencontrées :
Rareté de meunier sur le marché villageois
b. Changements induits :
- Bonne organisation autour du moulin - Amélioration du revenu des femmes (cas Namina, on a en caisse au
moment du passage de la mission 65.000 FCFA après touts dépense), l - Allègement du temps de travail des femmes - Amélioration de l’autonomie financière des femmes.
Périmètres arboricoles
a. Difficultés rencontrées : - Insuffisance d’eau, - Eboulement des puits
b. Changements induits :
- Diversification et amélioration des sources de revenus des certains
jeunes bénéficiaire (14 personnes), - Disponibilité des fruits dans le village,
- Accroissement important du revenu des bénéficiaires (entre 100.000 et
200.000 FCFA/an)
- Réduction de l’exode rurale vers les zones aurifères.
Périmètre maraicher
a. Difficultés rencontrées : - Insuffisance d’eau dans le périmètre suite à l’assèchement des puits
pendant la saison sèche, - Occupation des femmes aux travaux champêtres pendant les périodes
propices au maraichage.
b. Changements induits : - Amélioration du niveau d’équipements collectifs des femmes, - Amélioration de la production et de la qualité de l’alimentation des
ménages - Amélioration du revenu des femmes.
16
- Nombre élevé de femmes exploitant les périmètres en moyenne 70 femmes.
Centres d’alphabétisation
a. Difficultés rencontrées : - Faible niveau d’organisation des acteurs autour des centres, - Manque d’assiduité des apprenants au cours surtout en période
d’hivernage
b. Changements induits : - Amélioration de la capacité des femmes à la lecture, écriture et calcul, - Renforcement des capacités techniques de production, - Autonomie de certaines femmes à tenir correctement les outils de
gestion des activités. - Changements de comportement des femmes pour une acquisition de
connaissance.
Matériels agricoles
a. Difficultés rencontrées : - Gardiennage et entretien des animaux - Pertes d’animaux suite aux maladies
b. Changements induits : - Amélioration du niveau d’équipement des femmes, - Diligence dans le labour des champs, - Amélioration de la production, - Amélioration du niveau de revenu des femmes (recettes de la location
varient de 75.000 à 100.000 FCFA annuellement. - Mise en place d’un fonds de renouvellement des équipements, - Bonne organisation autour de la gestion des équipements.
Prêts caprins
a. Difficultés rencontrées : - Insuffisance des fonds alloués pour l’achat des animaux, - Risques de perte (maladies, mortalité, vols)
b. Changements induits : - Développement de l’esprit entrepreneurial des femmes, - Amélioration des revenus (cas de certaines femmes de Fouh, qui à
partir de l’élevage des caprins ont pu acquérir des bovins.). - Acquisition d’une certaine autonomie financière, - Engouement des femmes pour le petit élevage, - Participation de plus en plus active des femmes aux dépenses
familiales.
Fonds petits commerce
a. Difficultés rencontrées :
Au niveau de la zone, cette activité ne rencontre pas de difficultés majeures.
17
b. Changements induits : - Satisfaction des besoins immédiats de chaque femme (achat de
semences, d’engrais, etc.), - Amélioration des revenus.
5.2.3 Zone du Wassulu
Moulin mixte :
a. Difficultés rencontrées :
- Pannes fréquentes des moulins,
- Absence d’un dépanneur dans le village ou ses environnants.
b. Changements induits :
- Allègement du temps de travail des femmes (mouture), - Amélioration de la santé des femmes (diminution des maladies liées à la
poitrine suite aux maniements du pilon), - Amélioration de la production, suite au gain de temps utilisé dans les
champs, - Bonne organisation autour du moulin - Amélioration du revenu des femmes (cas Niamouroula ou les recettes
Moulins on atteint 185.965 FCFA en caisse au moment du passage de la mission).
- Achat d’autres équipements avec les fonds moulin (décortiqueuse et un moulin à céréales à Dougoufing).
Puits à grand diamètre
a. Difficultés rencontrées : - Forte pression des populations autour du puits (Cas de Dougoufing), - Tarissement de certains puits.
b. Changements induits :
- Disponibilité en eau potable - Allègement des taches de corvée d’eau des femmes, - Amélioration de la santé des populations (consommation d’eau potable,
Allègement corvée).
Périmètres maraicher
a. Difficultés rencontrées : - Nombre élevé de femmes dans le périmètre (Cas d’un ½ ha pour 50
femmes) - Insuffisance d’eau dans le périmètre suite à l’assèchement des puits
pendant la saison sèche (Cas de Dougoufing),
b. Changements induits : - Amélioration du niveau d’équipements collectifs des femmes,
18
- Amélioration de la production et de la qualité de l’alimentation des ménages
- Amélioration du revenu des femmes.
Centres d’alphabétisation
a. Difficultés rencontrées : - Manque d’assiduité des apprenants au cours - Manque de volonté de certaines femmes d’apprendre.
b. Changements induits :
- Faible amélioration de la capacité des femmes à la lecture, écriture et calcul,
- Autonomie de quelques femmes à tenir correctement les outils de suivi et de gestion des activités.
- Eveil de conscience de certaines femmes (utilisation à souhait du téléphone mobile).
Matériels agricoles
a. Difficultés rencontrées : - Concurrence avec les équipements privés, - Pertes d’animaux suite aux maladies
b. Changements induits : - Amélioration du niveau d’équipement des femmes, - Diligence dans le labour des champs, - Amélioration de la production, - Amélioration du niveau de revenu des femmes suite aux recettes
perçues de la location varient de (45.000 à 50.000 FCFA par saison), - Existence d’un fonds pour le renouvellement des équipements, - Expérience et bonne organisation autour de la gestion des équipements.
Fonds petits commerce
a. Difficultés rencontrées : Difficiles choix des premières bénéficiaires suites l’impatience de certaines femmes,
b. Changements induits :
- Bonne organisation du comité de gestion, - Disponibilité de fonds pour satisfaction immédiate des besoins des
femmes (achat de semences, d’engrais, etc.), - Amélioration des conditions de vie et de travail des femmes - Développement des capacités de gestion des femmes.
5.3 Appréciation aux critères d’évaluation
L’analyse des résultats ont porté sur les quatre (04) questions fondamentales que sont :
la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité.
a. La pertinence :
19
Elle est la mesure par laquelle les interventions du projet sont en relation d’effet
avec la situation problématique de départ, entre autre celle donnée par les
priorités et politiques du groupe cible, du pays partenaire et du bailleur de fonds.
Par rapport aux bénéficiaires : Le projet répond aux aspirations des bénéficiaires
des trois zones (Mandé, Kita et Wassulu) puisqu’il vise la promotion des activités
socio économiques à travers le développement des activités génératrices de
revenus et de production qui sont traditionnellement menées dans les différentes
zones d’intervention (les cultures maraichères, les cultures de rentes, les
moulins, les banques de céréales, les puits à grand diamètre, le petit commerce
et l’élevage à cycle court).
Les activités visées sont inscrites dans les PDSEC des différentes communes.
Aussi, le projet a mis un accent particulier sur les groupes vulnérables que sont
les femmes et les jeunes en leur offrant des opportunités d’emploi et de
diversification des revenus.
Les groupements de femmes et de jeunes traditionnellement implantés dans les
zones sont les interlocuteurs sur le terrain des agences d’exécution (APDev, 3AG
et GAFASE), à ce titre, ils assurent ensemble la mise en œuvre du projet,
notamment la mise en place des structures de gestion des fonds rotatifs et le
suivi régulier des activités financées.
Les groupements avec l’appui des agences assurent aussi la détermination des
conditions d’octroi de prêts (Bénéficiaires, les montants à repartir, l’échéance de
remboursement, etc.), exercent les suivis et les recouvrements des fonds rotatifs.
Par rapport aux politiques sectorielles nationales
Le projet s’inscrit dans les politiques nationales à savoir :
- le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP),
- le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
(CSCRP),
- la Stratégie de Croissance Accéléré (SCA), - le Schéma Directeur du Secteur du Développement Rural (2000-2010).
Par rapport à l’environnement international
Il s’inscrit dans les politiques régionales et internationales tel que:
- le document de Stratégie de Coopération Union Européenne- Mali
(Programme indicatif 2003 – 2007),
- le Programme Indicatif de Coopération 2009-2012 entre la Belgique et le
Mali (PIC),
- les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), notamment les
objectifs (1) Réduire l’extrême pauvreté et la faim ; (3) Promouvoir
20
l’égalité et l’autonomisation des femmes et (7) Assurer un environnement
humain durable.
Par rapport à l’intervention du projet :
L’approche d’intervention du projet basé sur une approche participative qui
consiste à impliquer les bénéficiaires directs et les autres parties prenantes à la
conception, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des activités du projet.
Cette approche a permis aux bénéficiaires de s’approprier la gestion et les acquis
du projet.
b. L’efficacité :
Elle est la mesure par laquelle les résultats contribuent à l’atteinte de l’objectif
spécifique.
L’objectif spécifique du projet est que les femmes de 54 groupements féminins dans les trois zones du projet (Mandé, Wassulu et Kita) se structurent, renforcent leurs capacités et travaillent au développement rural intégré de leurs communautés. Le projet est efficace au vu des résultats obtenus (plus de 90% du taux moyen de
réalisation) qui sont conformes aux résultats attendus dans le cadre logique. Ils
ont permis l’atteinte de l’objectif spécifique.
Les activités prévues ont été réalisées conformément au Plan d’action et au
document du projet. Cependant la mise en œuvre de certaines activités a connu
des retards.
54 groupements féminins sont encadrés et chacun a en son sein au moins cinq (05)
comités de gestion formés soit environ 810 femmes au moins formées.
Aussi, les contributions des bénéficiaires dépassent en moyenne les 10% du coût
des investissements initiales, reparties entre la main d’œuvre et la participation
financière.
La plupart des activités génèrent des ressources, il s’agit des activités suivantes :
- Maraichage,
- Fonds caprins et commerce,
- Equipements agricoles,
- Magasins à céréales,
- Arboriculture,
- Séchage et décortiqueuse
- Artisanat.
Par exemple, le fonds caprins a démarré avec un investissement initial de 300.000
FCFA par Groupement. Le bénéfice moyen engrangé par groupement se situe
dans une fourchette allant de 200.000 FCFA à 700.000 FCFA.
21
c. L’efficience :
Elle est la mesure par laquelle les diverses activités ont transformé
économiquement les ressources disponibles en résultats escomptés, et ce en
termes de quantité, qualité et délais. Elle indique que l’intervention utilise des
ressources à moindres coûts en vue de réaliser les résultats souhaités.
La comparaison des coûts unitaires des réalisations du projet à ceux des projets
similaires dans les différentes zones, montre que les actions sont réalisées à
moindre coûts avec des résultats probants.
Le budget prévu a pu mener les actions à bout et même dégager un reliquat sur
l’ensemble du budget qui a permis de prendre en charge les activités pendant les
périodes de flottement.
La gestion du projet est jugée satisfaisante. Les différents postes du budget initial
ont été exécutés à plus de 90 %. Il y a eu des petits dépassements au niveau de
certaines activités (formation maraichage à Wassulu pour 25.000 FCFA ; Matériel
artisanal, l’alphabétisation, le périmètre maraicher et les équipements agricoles
pour environ 202.319 FCFA à Kita).
d. La Durabilité :
Elle est la mesure par laquelle les avantages produits par le projet pourront se
poursuivre au-delà de la période d’appui des partenaires en moyens techniques et
financiers.
Par rapport à la viabilité technico-économique des activités
- la rentabilité avérée des activités et la solvabilité des Bénéficiaires
assurent une durabilité aux actions du projet et par la même, contribuent à
(la diminution de l’exode) et à l’amélioration des conditions de vie des
groupes cibles ;
- la maîtrise des techniques de production par les bénéficiaires grâce aux
formations reçues
- La disponibilité des facteurs de production,
Par rapport au niveau d’implication des acteurs
- L’adhésion et l’implication forte des groupements féminins, des
organisations faîtières, des collectivités, sont des gages d’appropriation des
actions du projet,
- les structures de mise en œuvre des activités du projet (les comités de
gestion des différentes activités) sont fonctionnelles et ont atteint une
certaine autonomie.
22
- l’implication des élus communaux et des autorités coutumières dans les
activités du projet (participent aux rencontres de prises de décisions et
appuient les bénéficiaires dans la mise en œuvre et au suivi évaluation des
actions).
6. FORCE ET FAIBLESSES
6.1 Forces :
Les principales forces sont :
1. Existence d’une Fédération des organisations de la société civile (FABEMA:
Fédération des Associations de Base du Mandé, J£kafo : Fédération des
Associations féminines du Wassulu et AGFS: Association des Groupements
Féminins du secteur de Sandianbougou), devant aider et orienter les
groupements,
2. Développement de partenariat entre les groupements de femmes et les
collectivités territoriales (surtout les communes),
3. Adhésion et dynamisme/engouement des bénéficiaires autour des activités
(les bénéfices/profits acquis par la mise en œuvre des activités),
4. Maitrise technique accumulée par les membres des groupements
(utilisation des compétences et connaissances acquises par les comités de
différents domaines d’intervention à travers les formations),
5. Acquisition des capacités de négociation avec les partenaires (implications
des groupements aux rencontres d’échanges pour la mise en œuvre des
stratégies),
6. Acquisition d’infrastructures et d’équipements de production (réalisation
des d’infrastructures et achats d’équipements au profit des groupements),
7. Adhésion des autorités communales et coutumières à accompagner le
projet dans les différentes zones (appui des autorités aux différentes
étapes d’intervention),
8. Existence de comités de gestion fonctionnels de chacune des activités
initiées (planification, la mise en œuvre et le suivi et l’auto évaluation des
actions),
9. Existence de supports/outils de suivi technique et de gestion à la
disposition des bénéficiaires (Existence de cahiers ou de registre au niveau
de chaque activité),
10. Augmentation et amélioration de la qualité des productions (acquisition de
semences améliorées, de matériels, de formations, etc.),
11. Augmentation du revenu individuel et collectif des bénéficiaires,
12. Début de transformation des produits locaux (séchage des produits
maraichers et transformation des noix de karité en savon, etc.),
13. Diminution de l’exode des jeunes (jeunes hommes et jeunes femmes),
23
14. Renforcement de la sécurité alimentaire des bénéficiaires (disponibilité en
céréales dans les magasins en toute saison, l’accroissement de la
production et de la productivité, l’augmentation des superficies cultivées),
15. Amélioration du statut social des bénéficiaires à travers leurs contributions
aux dépenses de la famille et au développement de la communauté.
6.2 Faiblesses :
Les principales faiblesses sont :
1. La mauvaise qualité de quelques investissements réalisés (inadaptation des
disques de certaines décortiqueuses et machines à moulins, etc.).
2. Les frustrations nées du choix des premiers bénéficiaires individuels du fonds
de roulements (le souci des femmes à vouloir être les 1ères à bénéficier des
fonds)
3. Faible niveau de formation et d’organisation de certains groupements
(absence souvent de relais capables de poursuivre les formations, rôles des
femmes au niveau des comités pas toujours compris),
4. Inadaptation des périodes de réalisation de certains investissements (cas de
réalisation de puits pendant l’hivernage).
7. ACTIONS DE PRERENNISATION DU PROJET
Les principales actions de pérennisation des différentes activités sont :
Centre Alpha :
- Sensibilisation auprès des bénéficiaires (femmes) pour une plus grande
adhésion aux séances de formation.
- Poursuivre les formations jusqu’à pouvoir obtenir des relais villageois (2 au
minimum) capables de poursuivre les formations même après le départ du
formateur principal recruté par le projet.
Maraichage :
- Renforcer les capacités des femmes (recyclages) en techniques de
maraichages et des mesures de lutte contre les insectes nuisibles,
- Multiplier les points d’eau dans les périmètres maraichers (surcreuser les
puits qui tarissent et même creuser de nouveaux en cas de besoins).
-
Moulin mixte :
- Impliquer et former les femmes aux métiers de meunier,
- Mettre une caisse d’outillage à disposition pour d’éventuelles réparations
Puits à grand diamètre:
24
- Renforcer les capacités de gestion des membres des comités de gestion des
points d’eau
- Surcreuser les puits à grand diamètre qui tarissent et réfectionner ceux qui
sont en mauvais états.
Matériels agricoles :
- Renforcer les capacités de gestion des membres des comités
- Suivi rapproché des fonds afin de favoriser le revolving (renouvellement et
redistribution du fonds).
Fonds petit commerce et Fonds caprins:
- Renforcer les compétences des membres des comités en techniques de
gestion,
- Suivi rapproché des fonds afin de favoriser le revolving (renouvellement et
redistribution du fonds) ;
8. RECOMMANDATIONS
A la suite de cette évaluation, le consultant recommande :
Par rapport au Partenaire financier
Pour le partenaire, il s’agit de:
- Revoir à la hausse le volume des investissements en raison de demandes
croissantes de groupements féminins d’autres villages.
- Mettre à disposition de l’agence d’exécution au moment opportun, les
fonds programmés afin d’éviter les périodes d’occupation intenses des
bénéficières.
Par rapport aux Coordinations (GAFASE, 3AG et APDev)
Pour les coordinations, il s’agit de:
- Renforcer la supervision des équipes de terrain, tout en les apportant les
conseils et appuis nécessaires.
- Revoir avec le partenaire, comment adopter une stratégie uniforme de
mise en œuvre des actions.
- Revoir le système d’encadrement des groupements en responsabilisant
d’avantage les agents de terrain (répartition claire des zones entre les
agents)
Par rapport aux Agents de terrain
Pour les Agents de terrain, il s’agit de:
25
- Renforcer le suivi des bénéficiaires pour la tenue correcte des supports de
collecte des données.
- Renforcer l’appui conseil des bénéficiaires pour une meilleure
appropriation de leurs rôles et responsabilités.
- Susciter auprès des bénéficiaires la redynamisation des comités en vue de
les rendre plus performants.
Par rapport aux Bénéficiaires
Pour les bénéficiaires, il s’agit de :
- Remobilisation autour de l’alphabétisation afin que tous les membres des
comités soient au moins néo.
- Suivre scrupuleusement les supports de suivi et de gestions des différentes
activités auprès des bénéficiaires.
- Renforcer les capacités des membres des comités à la tenue correcte des
supports.
9. CONCLUSIONS
Nonobstant quelques difficultés de mise en œuvre du projet, on note une
satisfaction des communautés bénéficiaires quand à l’amélioration de leur
condition de vie et de travail.
Le niveau de réalisation est satisfaisante dans l’ensemble des zones (plus de 90%
en moyenne pour l’ensemble des zones).
Toutes les zones encadrées, ont démontré un réel décollage de leur capacité de
production à travers une amélioration nette des revenus des groupes bénéficières.
La mise en œuvre de certaines réalisations dans les zones, ont favorisé un
changement de comportement des bénéficiaires, cela s’expliquant aisément par
la diminution de l’exode rural chez certains jeunes impliqués dans le programme,
le respect des règles l’hygiène, l’amélioration de la qualité alimentaire, etc.
Tous ces constats concourent à militer en faveur de la multiplication des
initiatives en cours.
26
ANNEXES
ANNEXE 2 : TABLEAU DES INDICATEURS DE PERFORMANCE
TERMES DE REFERENCE
Evaluation du programme d’appui au développement rural intégré par
l’autonomisation de groupements féminins dans trois (03) zones du Mali
(Wassulu, Mandé et Kita).
1. Contexte et Justification
La présente mission d’évaluation de mise en œuvre du programme, s’exécute au profit des trois
ONG (APDev, 3AG et GAFASE) qui ont reçu le financement FIR pour appuyer les groupements
féminins des trois (03) zones d’intervention (Wassulu, Mandé et Kita).
La mission s’est rendue dans toutes les zones et a échangé avec les bénéficiaires sur les conditions
de mise en œuvre et de suivi des activités. La mission a identifiée les difficultés rencontrées, les
effets produits et les expériences à capitalisées pendant les deux (02) ans d’intervention.
Dans le cadre de la clôture du programme (qui a démarré le 01/09/2011 et qui a pris prendre fin le
31/08/2013), qu’un Consultant a été commis pour faire l’évaluation de fin de phase du programme.
Sa mission consistait à analyser les écarts entre résultats attendus et atteints, faire ressortir les
difficultés par secteur, les propositions d’amélioration, les acquis et les actions possibles de
pérennisation. Faire des recommandations pour la poursuite de l’intervention le cas échéant.
2. Objectifs
L’objectif général est de »évaluer la mise en œuvre du programme 2011-2012 ; 2012-2013 et
déterminer le niveau d’autonomisation actuel des groupements appuyés.
Il s’agit d’appréciez ;
- Le niveau organisationnel des groupements, - Le degré d’atteint des besoins dans le domaine de la sécurité alimentaire, - Le degré d’allègement des taches des femmes.
3. Résultats Attendus
Au terme de la mission, les résultats suivants sont attendus :
Un rapport de qualité est fourni, avec le détaille sur :
- Le niveau organisationnel des groupements, - Le degré d’atteint des besoins dans le domaine de la sécurité alimentaire, - Le degré d’allègement des taches des femmes
27
4. Le Mandat du consultant
- Fournir une offre technique et financière - Effectuer les missions de terrain - Elaborer les outils d’évaluation - Analyser les documents de base - Produire un rapport d’évaluation
5. Profil du consultant
Le consultant doit avoir une expérience avérée en matière d’évaluation et avoir au moins 5 ans
d’expériences.
A ce titre, il doit avoir les qualifications suivantes :
Formation supérieure (minimum Bac + 4) en agro économie, ou autres sciences sociales, de préférence avec une spécialisation en développement institutionnel avec au moins cinq ans d’expérience de travail dans la consultation.
Connaissances et intérêt démontrés dans le domaine du développement, notamment avec des projets financés par les PTF.
Aptitude prouvée à gérer et à résoudre en temps réel les goulots d’étranglement dans le processus de mise en œuvre de l’enquête en vue de minimiser les pertes de temps et d’optimiser le budget du projet.
Aptitude à communiquer avec habileté et tact, tant avec les acteurs que les partenaires.
Bonnes compétences d’utilisation d’Internet et du courrier électronique (e-mail) pour assurer une communication régulière et opportune avec le client et autres acteurs.
6. Démarche Méthodologique
L’approche de l’évaluation se basera sur :
- la collecte, synthèse et l’analyse de documents liés à la gestion du programme
- l’interview des principaux acteurs,
- l’analyse approfondie des différentes procédures mises en place pour la gestion
programmatique, financière, de suivi/évaluation, des ressources humaines et des
acquisitions,
- la collecte d’informations complémentaires liées à l’évaluation pouvant aider les ONGs
pour l’acquisition de nouveau financement.
28
7. Zones d’intervention :
Le programme financé par le fonds Ingrid Renard (Belgique), couvre quatre (04) cercles de
la partie sud du Mali qui sont :
- Cercle de Yanfolila (Pour l’ONG APDEV) : - Cercle de Kati et de Kangaba ou la zone du Mandé (pour l’ONG 3AG) : communes
de : Siby, Bancoumana, Sandama, Nioumamakana, Niagadina, Kourouba, Faraba, Tiakadougou- dialakoro, Séléfougou, Maramadougou.
- Cercle de Kita (Pour l’ONG GAFASE) dans les communes de : Didjan, Souransan-Toumoutou, Saboula, Namala-Guibala, Madina.
8. Durée de la mission La mission doit durée 30 jours à compter de la date de signature du contrat.
9. Calendrier indicatif
Activités Durée
Échanges avec les représentants des ONG autour des TDR 01
Élaboration des outils de collecte 02
Revue documentaire 03
Visite de terrain/ Collecte des données 10
Synthèse et analyse des données 05
Élaboration du rapport provisoire 05
Validation du rapport 01
Production du rapport final 03
Total 30
29
ANNEXE 2 : QUELQUES LISTES DES PERSONNES RENCONTREES
1. Bamako
N° Nom et prénom Qualité Structure Contact
1 Messoum GUINDO Président ONG GAFASE 65 64 39 54
2 Samba TOGOLA Coordinateur général ONG 3AG 76 49 06 84/69 31 98 44
3 Fadiala DEMBELE Président ONG APDev 76 21 76 93
4 Yaya ONG 3AG
5 Mme Comptable ONG 3AG
2. Zones d’intervention
Agents de terrain
N° Nom et prénom Qualité Structure Contact
1 Moussa SISSOKO Animateur/Délégué local chambre d’agriculture
ONG GAFASE 66 80 66 76
2 Kaly DIAKITE Animateur ONG GAFASE 66 57 75 53
3 Lassana SANGARE Comptable ONG GAFASE 66 62 69 80
4 Salia DEMBELE Animateur ONG APDev 74 52 25 00 63 42 10 88
5 TOGOLA Animateur ONG APDev
6 Traoré Yaya Superviseur ONG 3AG 76 49 06 88
7 Coulibaly Boubacar Animateur ONG 3AG 76 338938
8 Abdramane Koné Animateur ONG 3AG 66 92 15 16
Liste des personnes rencontrées dans les villages
30
LISTE DES PARTICIPANTS DE KOBOKOTONI
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Mamoutou Coulibaly Magasinier
2 Mady Coulibaly Secrétaire au Conflit
Maganfin Coulibaly Secrétaire à l’organisation
4 Mohamed Coulibaly Nombre Comité Magasin
5 Boubou Coulibaly Secrétaire Administratif
6 Karamogo Coulibaly Chef de village Secrétaire au Conflit
7 Sounouba Coulibaly Trésorier
8 Téréna Damba Trésorière adjt
9 Diango Soucko Présidente du groupement féminin
10 Bakou Soucko Présidente du périmètre
11 Mamagan Soucko Responsable de puits
12 Oumou Damba Exploitante périmètre
13 Sadio Soucko Exploitante du périmètre
14 Yakare Soucko Responsable de puits
15 Assetou Tounkara Exploitante périmètre
16 Hawa Fofana Présidente du Comité Moulin
17 Fanta Soucko Exploitante du périmètre
18 Assetou Diakité Exploitante du périmètre
19 Saly Soucko Exploitante du périmètre
20 Niamé Tounkara Exploitante du périmètre
21 Goundo Soucko Exploitante du périmètre
22 Doussouba Coulibaly Exploitante du périmètre
23 Fanta Tounkara Exploitante du périmètre
20 Djénéba Tounkara Exploitante du périmètre
21 M’Badiala Coulibaly Exploitante du périmètre
22 Mansa Fofana Exploitante du périmètre
23 Assitan Soucko Exploitante du périmètre
31
LISTE DES PARTICIPANTS DE BAMBALA
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Mody Keïta Comité d’Appui aux Femmes
2 Diango Keïta Magasinier
3 Diony Balla Keïta Secrétaire au Conflit
4 Bily Tounkara Responsable Matériel Agricole
5 Sabou Tounkara Membre du Groupement
6 Bintou Tounkara Membre du Groupement
7 Sata Soucko Exploitante
8 Nana Soucko 02 Exploitante
9 Nana Soucko 01 Exploitante
10 Safiatou Tounkara Responsable de Puits
11 Founemousso Traoré Responsable de puits
12 Famougoury Soucko Secrétaire Administratif/Responsable puits
13 Siré Coulibaly Responsable du Périmètre
14 Fatoumata Coulibaly Responsable puits/Membre CG magasin
15 Sayon Soucko Présidente du Groupement Féminin
16 Konfolo Tounkara Exploitante
17 Kadiatou Soucko Exploitante
18 Maramba Soucko Exploitante
19 Adama Soucko Exploitante
20 Siradoussouba Tounkara Trésorière
21 Guimbala Keïta Villageois
22 Korotoumou Tounkara Responsable Puits
23 Mamissa Tounkara Exploitante
24 Many Soucko Exploitante
32
LISTE DES PARTICIPANTS DE BAMBALA
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Mody Keïta Comité d’Appui aux Femmes
2 Diango Keïta Magasinier
3 Diony Balla Keïta Secrétaire au Conflit
4 Bily Tounkara Responsable Matériel Agricole
5 Sabou Tounkara Membre du Groupement
6 Bintou Tounkara Membre du Groupement
7 Sata Soucko Exploitante
8 Nana Soucko 02 Exploitante
9 Nana Soucko 01 Exploitante
10 Safiatou Tounkara Responsable de Puits
11 Founemousso Traoré Responsable de puits
12 Famougoury Soucko Secrétaire Administratif/Responsable puits
13 Siré Coulibaly Responsable du Périmètre
14 Fatoumata Coulibaly Responsable puits/Membre CG magasin
15 Sayon Soucko Présidente du Groupement Féminin
16 Konfolo Tounkara Exploitante
17 Kadiatou Soucko Exploitante
18 Maramba Soucko Exploitante
19 Adama Soucko Exploitante
20 Siradoussouba Tounkara Trésorière
21 Guimbala Keïta Villageois
22 Korotoumou Tounkara Responsable Puits
23 Mamissa Tounkara Exploitante
24 Many Soucko Exploitante
33
Participants de Fouh
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Nassira Camara Présidente
2 Manoumou Diabaté Secrétaire au Conflit
3 Damba Keïta Membre
4 Nassira Traoré Membre
5 Kandja Traoré Membre
6 Nakoria Saganogo Membre
7 Natènè Coulibaly Secrétaire adjoint périmètre
8 Kambasayon Keïta Membre
9 Soukoulouba Traoré Membre
10 Oumou Traoré Secrétaire au Compte
11 Kamissa Keïta Membre
12 Sadan Keïta Membre
13 Fanta W. Keïta Membre
14 Nassoun Keïta Secretaries au Moulin
15 Natènè Camara Membre
16 Nankandja Keïta Membre
17 Bajor Keïta Membre
18 Sitan Keïta Membre
19 Moriba Traoré Vice President
20 Noumori Traoré Trésorier
21 Noumoussa Traoré President
22 Seydou Traoré Adjoins 01
23 Fodé Traoré Adjoins 02
24 Fassouma Traoré Trésorière
25 Siriman Traoré Secrétaire
34
Participants à la Rencontre de Namina
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Sitan keïta Présidente
2 Mava keïta Membre
3 Nan keïta Membre
4 Fadima keïta Membre
5 Namissa keïta Membre
6 Safifiatou keïta Membre
7 Sako keïta Membre
8 Jiba keïta Membre
9 Kadja keïta Membre
10 Musoni Keïta Membre
11 Korotoumou Kamissoko Membre
12 Fanta Traoré Membre
13 Ko Traoré Membre
14 Na Traoré Secretaries au Moulin
15 Na Keïta Membre
16 Sali Konaté Membre
17 Tou Kamissoko Membre
18 Fatoumata Traoré Membre
19 Nan Keïta Vice President
20 Musso Sidibé Trésorier
21 Zoumana Sidibé President
22 Kanba Lamine Sidibé L’Imam
23 Adama Lamine Sidibé 24 Mimi Sidibé 25 Mavanou Lamine Sidibé 26 Fanta Madi Sidibé 27 Fadima Lamine Sidibé 28 Jonia Sidibé 29 Tièmogo Sidibé 30 Modibo Sidibé 31 Lamine Sidibé Membre
32 Sidibé Membre
33 Mambi Sidibé Membre
34 Sdiki Sidibé Membre
35 Namiyan Sidiki Sidibé Membre
35
Liste de Présence à la Rencontre de Niamouroula (Yanfolila)
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Adama Sidibé Chef de Village
2 Tidiane Sidibé Conseiller et Membre du Comité de Surveillance
3 Mama Sidibé Membre Groupement Femme Organisation
4 Bamira Diakité Présidente Cité Gestion Moulin
5 Sata Diallo Présidente Cité Gestion Fondation Commerce
6 Safiatou Diakité Cité Gestion Moulin
7 Fanta Diakité Membre Groupement Femme
8 Safiatou Sidibé
9 Mariam Sidibé
10 Sira Diakité Présidente Maraîchage
11 Sitan Diakité 12 Mamou Diallo 13 Sata Sidibé Membre Comité Gestion Fondation Commerce
14 Walama Diakité 15 Rokia Diallo 16 Awa Diakité 17 Sétou Diallo 18 Oumou Diakité 19 Nassoum Sidibé 20 Hadja Sidibé 21 Mama Diakité 22 Sata Diallo 23 Sira Diakité 24 Djénéba Diakité 25 Fanta Ballo 26 Djénéba Sidibé 27 Habi Sidibé
36
Liste de Présence des participants : Villa de Dougoufing (Yanfolila)
N° PRENOMS ET NOMS STRUCTURE/FONCTION
1 Sata Diallo Présidente du groupement
2 Modjouma Diakité Présidente Adjoint
3 Korotoumou Kouyaté Secrétaire
4 Sata Diakité Comité de Gestion « Moulin »
5 Kessa Diakité Comité de Gestion « Moulin »
6 Sali Diallo Comité de Gestion « Moulin »
7 Mariame Diakité Comité de Gestion « Moulin »
8 Maï Diallo Trésorier
9 Moussa Diallo Chef de Village
10 Brouma Diallo Villageois
11 Brouma Djémery Diallo 1er Conseiller
12 Lassine Diallo Conseiller
13 Moussa Diallo Conseiller
14 Daouda Diallo Conseiller
15 Abdoulaye Diallo Conseiller
16 Abdoulaye Diallo Conseiller
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ANNEXE 3 : GUIDES D’ENTRETIENS Guide d’entretien Bénéficiaire (Groupements de femmes)
1. Description du projet
1.1 Quels étaient les principaux objectifs du projet ?
1.2 Quels sont les principales activités du projet ?
1.3 Quels sont les principaux sous-groupes cibles du projet ? Quelles sont les activités
de chaque sous- groupe ?
1 4 Quels étaient les principaux résultats attendus du projet par sous groupe?
2. Coordination et mise en œuvre du projet
2.1 Quel a été l’organisation mise en place pour la mise en œuvre du programme?
2.2 Quels sont les rôles assignés aux différents bénéficiaires ?
2.3 Quelles étaient les relations fonctionnelles entre la coordination et les
bénéficiaires ?
2.4 Dans quelle mesure chaque acteur a-t-il assumé son rôle ? Quelles ont été les difficultés à ce niveau ? Comment ces difficultés ont-elles influencées la mise en œuvre du projet ? Quelles leçons peut-on en tirer ?
2.5 Quelle a été le système de suivi des réalisations mis en place (éléments du système, les acteurs et leur rôle) ?
2.6 Les ressources pour la mise en œuvre du projet ont-elles été suffisantes ? Ont-elles été mises en place en temps voulu ? Quelles ont été les difficultés rencontrées au niveau des ressources pour la mise en œuvre du projet ?
2.7 Quelles ont été de façon générale les difficultés rencontrées dans la conception et la mise en œuvre ?
2.8 De façon générale, quels sont les facteurs non prévus dans la stratégie et qui ont influencé les performances du projet ?
3. Principaux résultats et changements obtenus
3 1 Quels sont les principaux résultats enregistrés par le projet ?
3 2 Quels sont les principaux changements engendrés par le projet dans les domaines d’interventions?
3 3 Que pensez-vous des résultats et de l’impact du projet (niveau d’atteinte des objectifs, changements produits, etc.) ?
3 4 Selon vous, quels sont les facteurs explicatifs du niveau d’atteinte des résultats du projet ?
3 5 Quelles sont les facteurs non pris en compte dans la stratégie du projet et qui ont influencé (négativement ou positivement) ses résultats ?
38
4 Financement
41 Quelle appréciation pouvez-vous rapport au niveau de financement
4.2 Dans quelle mesure le projet a-t-il pu améliorer la capacité (matériel, humain,
etc.)
39
Guide d’entretien coordination du projet
1. Description du projet
1.1 Quels étaient les principaux objectifs du projet ?
1.2 Quels sont les principales activités du projet ?
1.3 Quels sont les principaux groupes cibles du projet ? Quelles sont les activités
de chaque groupe ?
1 4 Quels étaient les principaux résultats attendus du projet ?
2. Conception du projet
2.1 Quel a été l’organisation mise en place pour la mise en œuvre du
programme?
2.2 Quels sont les rôles assignés aux différents acteurs intervenants ?
2 3 Quelles ont été les principales difficultés rencontrées par rapport à la
conception du projet?
2 4 Dans quelle mesure prises pour minimiser les risques de ces difficultés ?
3. Coordination et mise en œuvre du projet
3.1 Comment la mise en œuvre du projet a-t-elle été organisée? Quels ont été
les différents acteurs impliqués (y compris les instances mises en place) ?
3.2 Quelles étaient les responsabilités et la mission assignées à la coordination
du projet ?
3.3 Quelles étaient les relations fonctionnelles entre la coordination et les
agents de terrain ?
3 4 Quelle a été la synergie avec les autres intervenants dans les domaines visés
par le projet ?
3 5 Comment la coordination avec les autres intervenants s’est-elle
concrètement faite ?
Quelles ont été les difficultés rencontrées à ce niveau ?
40
3.6 Dans quelle mesure chaque acteur a-t-il assumé son rôle ? Quelles ont été les difficultés à ce niveau ? Comment ces difficultés ont-elles influencées la mise en œuvre du projet ? Quelles leçons peut-on en tirer ?
3.7 Quelle a été le système de suivi des réalisations mis en place (éléments du système, les acteurs et leur rôle) ?
3.8 Quelles utilisations étaient faites des résultats du suivi ?
3.9 Les ressources pour la mise en œuvre du projet ont-elles été suffisantes ? Ont-elles été mises en place en temps voulu ? Quelles ont été les difficultés rencontrées au niveau des ressources pour la mise en œuvre du projet ?
3.10 De façon générale, quels sont les facteurs non prévus dans la stratégie et qui ont influencé l’efficience du projet ?
4. Principaux résultats et changements obtenus
4 1 Quels sont les principaux résultats enregistrés par le projet ?
4 2 Quels sont les principaux changements engendrés par le projet dans ses domaines d’interventions?
4 3 Que pensez-vous des résultats et de l’impact du projet (niveau d’atteinte des objectifs, changements produits, etc.) ?
4 4 Selon vous, quels sont les facteurs explicatifs du niveau d’atteinte des résultats du projet ?
4 5 Quelles sont les facteurs non pris en compte dans la stratégie du projet et qui ont influencé (négativement ou positivement) ses résultats ?
6. Financement
6.1 Quelle appréciation pouvez-vous rapport au niveau de financement
6.2 Dans quelle mesure le projet a-t-il pu améliorer la capacité (matériel,
humaine, etc.)
41
ANNEXE 4 : BIBIOGRAPHIE
1. Document du projet 2011-2013
2. Rapport d’évaluation du programme (2008-2010)
3. Rapport d’exécution Physique des activités des trois (03) zones
4. Rapport d’exécution financière des activités des trois (03) zones
5. Les cahiers d’activités et registres de suivi villageois.