PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL (PASDeR, PHASE 2)
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016
MARS 2017
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 1
SOMMAIRE
LISTE DES ACRONYMES ...................................................................................................................................... 2
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................................................... 5
LISTE DES GRAPHIQUES ..................................................................................................................................... 6
RESUME EXECUTIF ............................................................................................................................................. 7
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 11
I- CONTEXTE DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME ................................................................................. 12
II- PROGRES VERS LES RESULTATS CONVENUS DANS LE CADRE LOGIQUE DU PROGRAMME .................... 14
III- POINT DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES PROGRAMMEES AU TITRE DE 2016 ........................... 26
IV- CONTRIBUTION DU CONSORTIUM A L’OBTENTION DES RESULTATS .................................................. 57
V- DIFFICULTES RENCONTREES ET RECOMMANDATIONS ........................................................................... 61
CONCLUSION ................................................................................................................................................... 63
ANNEXES .......................................................................................................................................................... 64
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 2
LISTE DES ACRONYMES
SIGLES DEFINITION ABSSA : Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments
ACFA : Association Communale des Femmes Agricoles
ADECOB : Association des communes du Borgou
ADT : Agent de Développement Territorial
AFDI : Agriculteurs Français et Développement International
AFEA : Association des Fabricants d'Equipements Agricoles
AGE : Assemblée Générale Extraordinaire
AGO : Assemblée Générale Ordinaire
AGR : Activités Génératrices de Revenus
AIC : Association Interprofessionnelle de Coton
AIMAEP : Appui Institutionnel au Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
ANaF : Association Nationale des Femmes Agricultrices
ANOPER : Association Nationale des Organisations Professionnelles d'Eleveurs de Ruminants
APD : Avant-Projet Définitif
APIDA : Association Pour la Promotion de l'Intercommunalité dans le Département de l'Alibori
APIDev : Association pour la Promotion des Initiatives de Développement
ARFA : Association Régionale des Femmes Agricultrices
ATCEF : Assistant Technique en Conseil à l'Exploitation Familiale
ATDA : Agence Territoriale de Développement Agricole
ATPA : Assistant Technique en Production Animale
ATTA : Assistant Technique en Transformation Agro-alimentaire
ATTAC : Assistant Technique en Transformation Agro-alimentaire et Conservation
AU-OHADA : Acte Uniforme de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique des Droits des Affaires
BAA : Bureau d'Appui aux Artisans
BAD : Banque Africaine de Développement
BE : Bureau Exécutif
BuCo : Bureau de la Coopération Suisse au Bénin
CA : Conseil d'Administration
CAIA : Centrale d'Achat des Intrants Agricoles
CAR : Chargé de l'Administration et des Ressources
CARDER : Centre d'Action Régional pour le Développement Rural
CCP : Comité de Coordination du Programme
CdG-OP : Conseil de Gestion des Organisations Paysannes
CEF : Conseil à l'Exploitation Familiale
CGT : Conseil en Gestion de Troupeau
CIM : Chambre Interdépartementale de Métiers
CIR : Carte d'Identité Rurale
CIRADEL : Centre International de Recherche Action en Développement Local
CLCAM : Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel
CNAB : Collectif National des Artisans du Bénin
COS : Comité d'Orientation Stratégique
CS : Comité de Surveillance
CSA : Comité de Sélection et d'Analyse
CT : Conseiller Technique
CTA : Comité Technique d'Approbation
CTB : Coopération Technique Belge
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 3
CTDO : Conseiller Technique en Développement Organisationnel
CTPA : Conseiller Technique en Production Animale
CVA : Chaîne de Valeurs Ajoutées
CVA : Conducteur de Véhicule Administratif
DANA : Direction de l'Amélioration et de Nutrition Appliquée
DAO : Dossier d'Appel d'Offres
DDC : Direction de Développement et de Coopération
DEDRAS : Organisation pour le Développement Durable, le Renforcement et l'Autopromotion des Structures
EFP : Exploitation Familiale Paysanne
ERAD : Etudes et Recherches Appliquées pour le Développement Durable
F CFA : Franc de la Communauté Francophone d'Afrique
FADeC : Fonds d'Appui au Développement Communal
FCDA : Fonds Communal de Développement Agricole
FDL : Fonds de Développement Local
FEA : Fabricants d'Equipements Agricoles
FECECAM : Fédération des Caisses d'Epargne et de Crédits Agricoles Mutuels
FIDA : Fonds International de Développement Agricole
FNDA : Fonds National de Développement Agricole
FUPRO : Fédération des Unions de Producteurs
GERED : Groupe d'Etude et de Recherche sur l'Environnement et le Développement
GF : Groupement de femmes
GIZ : Coopération Technique Allemande
GPER : Groupement Professionnel des Eleveurs de Ruminants
GPFER : Groupement Professionnel des Femmes Eleveuses de Ruminants
GPSC : Gestion des Programmes Sensibles au Conflit
Ha : Hectare
IFDC : International Fertilizer Development Center
IMF : Institution de Micro Finance
INRAB : Institut National de Recherche Agricole du Bénin
Kg : Kilogramme
Km : Kilomètre
LARES : Laboration d'Analyse Régionale et d'Expertise Sociale
M4P : Market For the Poor
MAEP : Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche
MIP : Micro-Projet
MRM : Monitoring and Results Measurements
NOWAF : North and West of Africa
ODD : Objectifs de Développement Durable
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique des Droits des Affaires
ONASA : Office Nationale de Sécurité Alimentaire
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONS : Office Nationale de Sécurisation des revenus des producteurs
OP : Organisation Paysanne
OPA : Organisation Professionnelles d'Artisans
ORTB : Office des Radio et Télévision du Bénin
OSP : Organisation Socio-Professionnelles
PA : Programme Annuel
PACER : Projet d'Appui à la Croissance Economique Rurale
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 4
PADA : Programme d'Appui à la Diversification Agricole
PADME : Association de Promotion de Développement des Micro-Entreprises
PAFILAV : Projet d'Appui aux Filières Lait et Viande
PAFPAA : Programme d'Appui à la Formation Professionnelle Artisane et Agricole
PAPA : Programme d'Analyse de la Production Agricole
PASDeR : Programme d'Appui au Secteur du Développement Rural
PCDA : Plan Communal de Développement Agricole
PDC : Plan de Développement Communal
PDIEM : Programme de Développement des Infrastructures Economiques et Marchandes
PIB : Produit Intérieur Brut
POA : Plan Opérationnel Annuel
PPAAO : Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest
ProAgri : Programme de Promotion de l'Agriculture
ProCIVA : Projet Centre d'Innovation Vertes pour le secteur agro-alimentaire
ProFinA : Projet Promotion de Financement Agricole
ProSME : Projet de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises dans le Secteur agro-alimentaire
ProSol : Projet de Protection et de Réhabilitation des Sols dégradées pour améliorer la sécurité alimentaire
PTF : Partenaire Technique et Financier
RTE : Référentiel Technico-Economique
SAN : Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
SC : Secrétaire Comptable
SCDA : Service Communal de Développement Agricole
SFD : Structure Financière Décentralisée
SIM : Système d'Information sur le Marché
SIMPA : Système d'Information sur le Marché des Produits Agricoles
SNV : Organisation Néerlandaise de Développement
SODECO : Société de Développement du Coton
SONAPRA : Société Nationale de Promotion Agricole
SRI : Système de Riziculture Intensive
STRACOBEN : Stratégie de Coopération au Bénin
TdR : Termes de Référence
UCOPER : Union Communale
UCP : Union Communale des Producteurs
UDOPER : Union Départementale
UFAG : Unité de Facilitation et d'Appui à la Gestion des partenariats
URP : Union Régionale des Producteurs
USAID : United States Agency For International Development
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 5
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Outputs de l’outcome 1 ................................................................................................................ 14
Tableau 2 : Taux d'exécution de l'outcome 1 .................................................................................................. 15
Tableau 3 : Output de l’outcome 2 .................................................................................................................. 16
Tableau 4 : Taux d'exécution de l'outcome 2 .................................................................................................. 18
Tableau 5 : Output de l’outcome 3 .................................................................................................................. 19
Tableau 6 : Taux d'exécution de l'outcome 3 .................................................................................................. 21
Tableau 7 : Synthèse de la performance du programme en 2016 .................................................................. 23
Tableau 8 : Situation des indicateurs d’impact suivis en 2016 ........................................................................ 24
Tableau 9 : Situation des indicateurs de la STRACOBEN suivis en 2016 ......................................................... 25
Tableau 10 : Situation des sessions de formation organisées par les OSP ...................................................... 27
Tableau 11 : Situation des sessions de formation organisées par les OSP ...................................................... 27
Tableau 12 : Point de la mise en œuvre des contrats avec les radios ............................................................. 28
Tableau 13 : Répartition des réunions statutaires par OSP ............................................................................ 28
Tableau 14 : Situation des sessions de formation sur les techniques de plaidoyer et de négociation ........... 29
Tableau 15 : Situation de la participation aux visites d’échanges et de partage d’expérience ...................... 30
Tableau 16 : Situation de la participation aux sessions de formation sur l’élaboration et la mise en œuvre
des instruments de planification et de gestion ............................................................................................... 30
Tableau 17 : Point exhaustif du matériel et équipement acquis dans le cadre de la CIR ............................... 31
Tableau 18 : Situation des AFEA par commune .............................................................................................. 32
Tableau 19 : Point du personnel recruté au profit des OSP et des partenaires .............................................. 33
Tableau 20 : Point des équipements et matériels acquis et mis à la disposition des OSP .............................. 33
Tableau 21 : Point des équipements et matériels supplémentaires acquis et mis à la disposition des OSP .. 34
Tableau 22 : Mobilisation de ressources propres par URP/BA et démembrements au titre de l'année 2016 35
Tableau 23 : Situation de la participation aux sessions de formation sur l’approche CVA et ses dérivées .... 37
Tableau 24 : Situation des indicateurs des deux éditions de vaccination ....................................................... 42
Tableau 25 : Point de la gestion des tracteurs au titre de la campagne agricole 2016-2017 ......................... 43
Tableau 26 : Niveau d’avancement physique des micro-projets .................................................................... 45
Tableau 27 : Niveau d’exécution financière .................................................................................................... 46
Tableau 28 : Situation des fonds effectivement retournés par les promoteurs ............................................. 46
Tableau 29 : Situation des couloirs de passage enrichis ................................................................................. 49
Tableau 30 : Point des recommandations issues de la mise en œuvre du programme en 2016 ................... 62
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 6
LISTE DES GRAPHIQUES
Figure 1 : Performance au niveau de de l'outcome 1 ..................................................................................... 16
Figure 2 : Performance au niveau de de l'outcome 2 ..................................................................................... 19
Figure 3 : Performance au niveau de de l'outcome 3 ..................................................................................... 21
Figure 4 : Synthèse du taux d’exécution physique par structure partenaire du programme en 2016 ........... 22
Figure 5 : Synthèse du taux d’exécution financière par structure partenaire du programme en 2016 ......... 22
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RESUME EXECUTIF
Le Programme d’Appui au Secteur du Développement Rural (PASDeR) dans les départements du Borgou et
de l’Alibori est l’un des cinq programmes du domaine stratégique « Développement Économique Rural - DER
» de la Coopération suisse au Bénin. Il s’agit d’un programme de type nouveau, destiné à soutenir les acteurs
économiques du monde rural pour impulser la croissance économique à la base. L’objectif de développement
du PASDeR est d’amener d’ici à l’horizon 2027, les exploitations familiales agricoles, pastorales et d’artisans
des départements du Borgou et de l’Alibori à contribuer durablement au développement socio-économique
en vue de la réduction de la pauvreté.
La deuxième phase du programme, implémentée par le Consortium Swisscontact-LARES mandaté à cet effet
et prévue pour démarrer en juillet 2015, ne l’a été qu’en octobre 2015, et sa formulation s’inscrit dans le
double objectif : (i) de consolider et prolonger les acquis de la précédente ; et (ii) d’opérer une mise à l’échelle
à travers l’extension spatiale du programme pour couvrir un nombre plus important de communes dans les
deux départements. Après trois mois de mise en œuvre en 2015, notamment au cours du dernier trimestre
de l’année, 2016 marque la première véritable année de mise en œuvre de cette deuxième phase du
programme pour la période allant du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2019.
Le secteur agricole constitue le pilier de l’économe béninoise qui mobilise à lui seul, environ 75% de la
population et représente 32,6% du Produit Intérieur Brut (PIB) du Bénin. Ce secteur est caractérisé par la
prédominance de petites exploitations agricoles et sa vulnérabilité à la variabilité climatique, la faiblesse des
revenus et de la productivité, le manque de valorisation de la force de travail et la faible compétitivité des
produits agricoles. Face à ce tableau peu reluisant, l’Etat béninois a initié dès 2006, plusieurs réformes qui
ont conduit à l’élaboration du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) échu en 2015 et dont
le processus d’élaboration d’une nouvelle génération est en cours. Deux autres importants outils, le Fonds
National de Développement Agricole (FNDA) et le Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC-
agriculture) sont préconisés par l’Etat béninois.
Au niveau des principales tendances en matière de développement au Bénin, il convient de retenir que sur
le plan politique, l’année 2016 a été principalement marquée par la tenue des élections présidentielles qui
ont permis d’installer le Gouvernement en place dont le Programme d’Actions sur la période 2016-2021 a
été élaboré et adopté.
Dans le cadre de la facilitation de l’accès au foncier, de l’atténuation du bradage des terres et de la
préservation des terres agricoles, le code foncier domanial a été promulgué avec la prise de nouveaux décrets
d’application, la loi-cadre sur l’aménagement du territoire a été votée.
Dans le cadre des réformes et initiatives de développement du secteur agricole, l’année 2016 a été marquée
par le vote de la loi relative aux Chambres d’Agriculture du Bénin, la mise en place d’un nouveau cadre
organique qui organise le développement des activités agricoles en République du Bénin autour de 7 pôles
de développement agricole, de 12 Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
(en lieu et place des CARDER en cours de liquidation) et du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la
Pêche avec des directions générales et techniques au niveau central, la mise en concession de certains offices
à caractère public du Ministère, notamment la SONAPRA, l’ONASA, la CAIA et l’ONS, la réorganisation de la
filière coton.
En dehors des réformes et initiatives de développement du secteur agricole, des perturbations d’ordres
socio-économiques et climatiques ont été enregistrées au cours de l’année. Il s’agit des débats sur les
changements climatiques et ses corollaires (sécheresse, installation précoce des pluies et inondations), les
attaques de criquets et chenilles, la dégradation prononcée des réseaux routiers, la menace de la fièvre
hémorragique à virus LASSA et la dépréciation de la monnaie nigériane, le Naïra.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 8
Dans le sous-secteur de l’artisanat, l’année 2016 a été marquée par le changement de dénomination de
certains ministères, avec pour corollaire le changement de tutelle de l’UCIMB et donc de la CIM/BA qui relève
désormais du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), le renouvellement des
instances des OPA (association, collectif, union de branche, CNAB), le démarrage de la mise en application
des dispositions du code communautaire de l’artisanat et la révision de la nomenclature des métiers
artisanaux et agricoles.
Concernant les progrès vers les résultats du cadre logique du programme, le taux d’exécution physique du
programme annuel 2016 (PA 2016) s’est établi à 82,70% avec une réalisation financière de 85,32% pour
l’opérationnel (y compris les ressources propres des OSP) et de 94,08% pour l’ensemble des ressources
financières mises à la disposition du Consortium par la DDC. L’analyse des indicateurs de suivi du cadre de
performance montre une bonne tendance pour l’atteinte des résultats de l’outcome 1 relatif au
renforcement des capacités des OSP. Tandis qu’au niveau des outcomes 2 et 3 relatifs respectivement à
l’appui aux filières et aux activités spécifiques des femmes, la tendance vers l’atteinte des résultats est peu
prometteuse. La tendance globale vers l’atteinte des résultats du programme est moyenne suggérant plus
d’attention et d’actions afin de combler les déficits enregistrés.
La mise en œuvre des activités programmées au titre de l’année 2016 a permis de créer 466 emplois
additionnels au niveau des EFP membres de l’URP dont 220 femmes. La productivité moyenne annuelle par
rapport à la terre est de : (i) 1,78 tonnes/ha en 2016 contre 1,60 tonnes/ha en 2015, soit au taux
d’accroissement de 11,28% (8,93% au niveau des EFP dirigées par les femmes) pour le maïs ; (ii) 2,38
tonnes/ha en 2016 contre 2,18 tonnes/ha en 2015, soit un taux d’accroissement de 9,21% (5,22% au niveau
des EFP dirigées par les femmes) pour le riz ; (iii) 1,07 tonnes/ha en 2016 contre 0,98 tonnes/ha en 2015, soit
un taux d’accroissement de 9,52% (7,61% au niveau des EFP dirigées par les femmes) pour le soja ; et (iv)
4,80 tonnes/ha en 2016 contre 5,00 tonnes/ha en 2015, soit une baisse 4% pour l’igname. En ce qui concerne
la productivité du lait, le suivi des EFP au niveau de l’UDOPER au titre de 2016 a permis d’enregistrer une
productivité moyenne de 319,15 litres vache et par saison
L’analyse comparée des résultats des nouvelles communes à ceux des anciennes communes révèle la
performance en termes de rendement est relativement meilleure au niveau des anciens communes.
Toutefois, le taux d’accroissement du rendement moyen du maïs et du soja des nouvelles communes est
meilleur à celui observé au niveau des anciennes communes alors que le contraire est observé au niveau du
taux d’accroissement du rendement moyen du riz.
S’agissant des indicateurs de suivi de la STRACOBEN, la mise en œuvre du programme au cours de l’année
2016 a permis de porter : (i) le nombre de contrats de travail additionnels (minimum 6 mois) générés par les
acteurs appuyés à 81 dont 23 femmes bénéficiaires desdits contrats ; (ii) la part des ressources propres à
4,78% pour l’ensemble des trois OSP, la CIM n’ayant déclaré aucune ressource mobilisée au cours de l’année
2016 ; (iii) le nombre d’infrastructures agro-pastorales construits à 08 ; (iv) la proportion de personnes
satisfaites (H/F) de la qualité des prestations offertes à 75,28% ; et (v) le nombre de cas de conflits entre
agriculteurs et éleveurs enregistrés à 55 dont 52 réglés.
Spécifiquement pour l’outcome 1, le taux d’exécution physique est de 83,85% et le taux d’exécution
financière à 84,89%. De plus, 84,42% des indicateurs de cet outcome ont atteint les cibles fixées pour 2016.
Grâce aux différentes activités réalisées au cours de l’année : (i) 76,65% d'OSP de base membres des OSP ont
mis en conformité leurs textes ; (ii) 83,75% des sessions statutaires ont été tenues par les OSP
(départementales et communales) ; (iii) 92,58% des décisions issues des sessions statutaires tenues par les
OSP (départementales et communales) sont mises en application ; (iv) 20 OSP (faîtières et démembrements)
maîtrisent les dispositions et procédures opérationnelles et de gestion ; (v) 100% des OSP assument leurs
rôles dans la mise en place et le suivi d’exécution des divers mécanismes d’appui aux OP de base et aux EFP
pour la promotion des filières ; (vi) un système de veille et d’information a été mis en place et est fonctionnel
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 9
au niveau de l’URP et de l’UDOPER. S’agissant des effets de cet outcome, il est noté que : (i) la proportion
d’OSP soutenues des réseaux URP et UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et responsabilités entre OSP
faîtières et démembrements s’est établie à 65,79% ; (ii) la proportion d’OSP soutenues des réseaux URP et
UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et responsabilités entre élus et techniciens s’est établie à 60,30% ;
(iii) la proportion d’OSP de base membres des OSP satisfaites des services reçus est de 64,96% ; (iv) la
proportion d’EFP (hommes et femmes) membres des OSP satisfaites des services reçus (URP, UDOPER, CIM)
est de 80,62% ; et (v) la proportion des besoins en équipements exprimés des EFP (bénéficiaires du FCDA)
satisfaits par la CIM et ses démembrements s’est établie à 100%.
Concernant l'outcome 2, pour un taux d'exécution physique de 82,57% et un taux d'exécution financière de
85,94%, 42,50% des indicateurs ont atteint les objectifs fixés pour l'année 2016. Les principaux résultats
enregistrés au niveau de cet outcome sont relatifs à : (i) six (06) plans communaux de développement agricole
basés sur l’approche filière ont été élaborés ; (ii) 45% des OSP communales développent des stratégies
d’appui aux filières au bénéfice de leurs EFP membres en collaboration avec les collectivités territoriales et
les SCDA ; (iii) 40,91% des OSP maîtrisent l’approche filière et l’intègrent dans leurs documents stratégiques ;
(iv) 12,12% d'EFP ont effectivement bénéficié des crédits de campagne ; (v) 49,59% d'EFP ont eu accès aux
intrants spécifiques ; (vi) 11,26% d'EFP suivies de façon rapprochée (dont 55,56% d’EFP dirigées par des
femmes) ont bénéficié de subvention d'équipement par l’entremise du FCDA ; (vii) 33,10% d'EFP ont accédé
aux matériels et équipements de production ; (viii) 62,50% d'EFP ont accédé aux matériels et équipements
de transformation ; (ix) 41,23% d'EFP ont accédé au conseil agricole et en gestion des troupeaux et 18% (dont
15% d’EFP dirigées par les femmes) mettent en application les conseils reçus ; (x) 18% d'EFP ont accédé aux
connaissances sur les innovations (ITK) et 52,92% (dont 33,75% d’EFP dirigées par des femmes) de ces
dernières appliquent les connaissances reçues (URP) ; (xi) 2,92% d'EFP membres des OSP ont accès aux
infrastructures de soutien à la valorisation des productions ; (xii) 8,79% d'éleveurs/éleveuses membres de
l’UDOPER ont accès aux infrastructures de gestion durable de l’espace pastoral ; (xiii) 67,62% des
infrastructures réalisées sont fonctionnelles ; (xiv) 47,75% de la production vivrière dans les quatre filières
sont transformées avant leur mise en marché ; (xv) 1’607,5 litres de lait de vache ont été transformées avant
leur mise en marché par la mini-laiterie de Gogounou (pour la période de novembre à décembre) ; et (xvi)
63% d'EFP membres du réseau URP ont amélioré leurs pratiques de transformation agroalimentaire pour
créer plus de valeur ajoutée aux productions agricoles.
Quant à l'outcome 3, le taux d'exécution physique a atteint 82,05% et l'exécution financière s’est établie à
83,04%. 33,33% des indicateurs de cet axe ont atteint les objectifs fixés pour l'année 2016. Les différentes
activités réalisées ont permis de porter : (i) la proportion de femmes membres des OSP ayant accédé aux
ressources de production à 12,02% ; (ii) la proportion de femmes (membres de l’URP) ayant connu
(enregistré) une augmentation de la productivité de leurs activités spécifiques à 38,30% ; (iii) la proportion
d’OSP féminines (membres de l’URP) ayant amélioré la gouvernance interne à 68% ; (iv) la proportion de
groupements de femmes ayant amélioré la gouvernance interne à 43,60% ; (iii) le taux de participation des
femmes aux instances de prise de décisions des OSP à 24,44% ; et (iv) la proportion d’OSP féminines de base
ayant bénéficié d’appuis directs des OSP faîtières à 68,35%. Par ailleurs, comme effets de cet outcome,
45,09% de groupements de femmes membres des OSP touchées ont diversifié leur production, le taux
d’accroissement de la productivité des activités spécifiques des femmes s’est établi à 16,67% et le taux de
participation des femmes aux instances de prise de décisions des OSP s’est accru de 11,49%.
Dans le cadre de la facilitation et de l’appui à la gestion des partenariats, diverses activités ont été réalisées
par le Consortium. Il s’agit, entre autres, de : (i) la réalisation de l’analyse institutionnelle des OSP ; (ii)
l’élaboration du manuel de procédures administratives et de gestion ; (iii) de la mise en place du système de
suivi et de mesure des résultats du programme avec l’élaboration des chaînes de résultats de chaque axe du
programme, la mise en place du cadre de mesure des résultats du programme, etc ; (iv) la tenue des missions
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 10
de suivi (physique et financier) et des missions d’assistance-conseils aux OSP ; (v) l’organisation des sessions
du CCP et du COS et le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues desdites sessions ; (vi) la
formation des OSP sur diverses thématiques (CVA, suivi-évaluation, clôture des comptes et élaboration du
TAFIRE, etc) ; (vii) la participation aux moments forts de la DDC et à diverses sollicitations des OSP et des
autres partenaires ; et (viii) l’organisation des missions de backstopping ; etc.
Des difficultés ont été notées en 2016 dans la mise en œuvre du programme. Il s’agit notamment de : (i) le
retard dans l’approbation des PA 2016, dans la signature des contrats et dans la mise en place des ressources
à la disposition des structures partenaires du programme ; (ii) la sous-estimation, dans la planification
pluriannuelle, des coûts de réalisation des infrastructures et du coût d’acquisition des tracteurs ; (iii) le départ
de techniciens au niveau des OSP et de l’UFAG entrainant par ricochet un ralentissement d’élan dans la
conduite des activités ; et (iii) le faible niveau d’appropriation du dispositif de suivi-évaluation et des outils
développés, notamment au niveau de l’UDOPER. Par ailleurs, des dysfonctionnements ont été notés dans le
mécanisme de circulation de l’information entre les différentes parties prenantes de cette deuxième phase
du programme, notamment avec le changement du mode d’implémentation du programme.
Au regard de ces difficultés, des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’ensemble des parties
prenantes.
A l’endroit des OSP, il s’agit : (i) du renforcement de la mobilisation et de la diversification des
ressources propres ; (ii) de la consolidation et de l’appropriation des bonnes pratiques ; (iii) de
l’appropriation du cadre logique du programme ; (iv) du renforcement des différents dispositifs de
gestion des activités économiques ; et (v) de la consolidation de l’assistance-conseils et du suivi
rapproché des EFP à la base.
A l’endroit du Consortium, il est question de : (i) la reconstitution de la ligne de référence du
programme par une étude de référence (baseline) en vue de faciliter l’évaluation d’impact du
programme ; (ii) la consolidation de l’assistance-conseils et du suivi rapproché des OSP et structures
partenaires ; (iii) le renforcement de l’appropriation du mécanisme de circulation de l’information
entre les différentes parties prenantes au programme ; et (iv) le renforcement du dispositif de suivi
et de mesure des résultats et de l’appropriation du cadre logique du programme.
A l’endroit de la DDC, il s’agit de la reconstitution de la ligne de référence du programme par une
étude de référence (baseline) en vue de faciliter l’évaluation d’impact du programme.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 11
INTRODUCTION
Le Programme d’Appui au Secteur du Développement Rural (PASDeR) dans les départements du Borgou et
de l’Alibori, est l’un des cinq programmes du domaine stratégique « Développement Économique Rural –
DER » de la Coopération suisse au Bénin. Il s’agit d’un programme de type nouveau, destiné à soutenir les
acteurs économiques du monde rural pour impulser la croissance économique à la base et réduire la
pauvreté. L’horizon temporel prévu est de 15 ans (2012-2027), avec un déroulement en phases successives
de trois/quatre ans chacune.
La première phase du PASDeR (janvier 2012- juin 2015)1 a pour objectif général de « contribuer à
l’amélioration de la productivité par l’accès des exploitations familiales agricoles et pastorales et des
artisans/artisanes aux services adéquats ». Six filières prioritaires, que sont le maïs, le riz, le manioc, l’igname,
la viande et le lait, ont été retenues pour servir de piliers aux actions.
L’actuelle phase du programme qui couvre la période allant du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2019,
prévue pour démarrer en juillet 2015, ne l’a été qu’en octobre 2015. Sa formulation s’inscrit dans le double
objectif : (i) de consolider et prolonger les acquis de la précédente, et (ii) d’opérer une mise à l’échelle à
travers l’extension spatiale du programme pour couvrir dix (10) communes dans les deux départements. Il
s’agit des communes de Kandi, Kalalé, N’Dali, Ségbana, Pèrèrè, Gogounou, Sinendé, Bembèrèkè, Banikoara
et Nikki. Implémentée par le Consortium Swisscontact-LARES mandaté à cet effet, cette phase est conçue
dans la logique de continuité, à quelques nuances près, par rapport au PASDeR-Phase 1, sur les plans de la
stratégie d’intervention, du contenu des actions à mener et des modalités de mise en œuvre. Les principaux
acteurs chargés de mettre en œuvre les activités du programme sont la Coopération Suisse au Bénin, le
consortium SWISSCONTACT-LARES avec l’équipe technique de l’UFAG, les partenaires centraux que sont les
OSP du Borgou-Alibori (URP, UDOPER, CIM) et leurs démembrements, le MAEP, les Intercommunalités
(APIDA, ADECOB) et l’ONG CANAL DEVELOPPEMENT.
Après trois mois de mise en œuvre en 2015, notamment au cours du dernier trimestre, 2016 marque la
première véritable année de mise en œuvre de cette deuxième phase du programme. Conformément aux
dispositions contractuelles et au dispositif de suivi et d'évaluation du programme, il est élaboré chaque année
un Programme Annuel (PA), des rapports d’activités et un rapport de progrès retraçant les principaux
résultats enregistrés dans la mise en œuvre du programme annuel. Le présent rapport, après la présentation
du contexte de mise en œuvre et son influence sur le programme, expose les grandes réalisations au cours
de l'année 2016 à travers : (i) les principaux progrès enregistrés ; (ii) la synthèse des activités mises en œuvre
au cours de l’année ; (iii) la contribution du Consortium à l’obtention des résultats ; avant d’aborder les
difficultés rencontrées, les enseignements et les recommandations pour une mise en œuvre efficace du
programme.
1Tenant compte d’une prolongation de 6 mois
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 12
I- CONTEXTE DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME
1.1. Evolution du contexte de mise en œuvre du programme
Le secteur agricole constitue le pilier de l’économe béninoise. Il mobilise à lui seul, environ 75% de la
population et représente 32,6% du Produit Intérieur Brut (PIB) du Bénin. C’est un secteur productif
caractérisé par la prédominance de petites exploitations agricoles et par sa vulnérabilité à la variabilité
climatique. Les revenus et la productivité sont faibles et la force de travail n’est que partiellement valorisée,
ce qui rend très peu compétitifs les produits agricoles.
Face à ce tableau peu reluisant, l’Etat béninois a initié dès 2006, plusieurs consultations nationales en vue
d’opérer de profondes réformes. Elles ont conduit à l’élaboration du Plan Stratégique de Relance du Secteur
Agricole (PSRSA) échu en 2015 et dont le processus d’élaboration d’une nouvelle génération est en cours.
Actuellement, le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) et le Fonds d’Appui au Développement
des Communes (FADeC) agriculture sont deux importants outils préconisés par l’Etat béninois et dont le
démarrage de la mise en œuvre est imminent en vue de financer le secteur agricole. Par ailleurs, le
Programme d’Actions du Gouvernement sur la période 2016-2021 a été élaboré et adopté.
Afin de faciliter l’accès au foncier, éviter le bradage des terres et préserver les terres agricoles, au cours de
l’année 2016, le code foncier domanial a été promulgué avec la prise de nouveaux décrets d’application, la
loi-cadre sur l’aménagement du territoire a été voté.
L’année 2016 marque le début de la mise en œuvre du nouvel agenda de développement sur la période 2016-
2030 auquel le Bénin a souscrit et dont l’ODD2 vise l’élimination de la faim, l’assurance de la sécurité
alimentaire, l’amélioration de la nutrition et la promotion de l’agriculture durable. Au plan national, après le
vote de la loi relative aux Chambres d’Agriculture du Bénin et les travaux sur les pôles de développement
agricole, le Gouvernement a doté le secteur agricole d’un nouveau cadre organique qui organise le
développement des activités agricoles en République du Bénin autour de 7 pôles de développement agricole,
de 12 Directions Départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (en lieu et place des CARDER)
et du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche avec des directions générales et techniques au
niveau central. Chacun de ces pôles sera administré par une Agence Territoriale de Développement Agricole
(ATDA). En outre, les dernières réformes dans le secteur ont porté sur la mise en concession de certains
offices à caractère public du Ministère, notamment la SONAPRA, l’ONASA, la CAIA et l’ONS.
Par ailleurs, les réformes dans l’organisation de la filière coton visent le désengagement total de l’Etat, après
des années de subventions à la filière Coton, en vue de permettre aux acteurs de cette filière de conduire
son organisation. A cet effet, l’AIC et la SODECO se sont repositionnées dans l’organisation et la dynamisation
de cette filière.
En dehors des réformes et initiatives de développement du secteur agricole, des perturbations d’ordres
socio-économiques et climatiques ont été enregistrées au cours de l’année. Il s’agit des débats sur les
changements climatiques, avec l’installation précoce des pluies et les inondations, les attaques de criquets
et chenilles, la dégradation prononcée des réseaux routiers (surtout Nikki-Kalalé-Ségbana, Parakou – Pèrèrè,
Guessou-sud-Sinendé), la menace de la fièvre hémorragique à virus LASSA et la dépréciation de la monnaie
nigériane, le Naïra. Tous ces faits pourraient compromettre la réalisation des prévisions de la campagne
2016-2017.
Dans le sous-secteur de l’artisanat, l’année 2016 a été marquée par le changement de dénomination de
certains ministères, avec pour corollaire le changement de tutelle de l’UCIMB et donc de la CIM/BA qui relève
désormais du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), le renouvellement des
instances des OPA (association, collectif, union de branche, CNAB), le démarrage de la mise en application
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 13
des dispositions du code communautaire de l’artisanat et la révision de la nomenclature des métiers
artisanaux et agricoles.
1.2. Influence du contexte sur le programme
La promulgation du code foncier domanial avec la prise des décrets d’application et le vote de la loi-cadre
sur l’aménagement du territoire visent à préserver et sécuriser les terres, notamment celles agricoles, limiter
le bradage des terres et faciliter l’accès au foncier.
Le vote et la promulgation de loi sur les chambres d’agriculture du Bénin et la mise en œuvre des textes de
loi sur le découpage territorial auraient un impact certain sur l’ancrage institutionnel et l’organisation des
OSP. Par ailleurs, les différentes réformes institutionnelles engagées dans le secteur agricole pourraient
permettre de rationaliser le cadre institutionnel du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Toutefois, ces différentes réformes pourraient alourdir davantage le dispositif d’intermédiation entre les OSP
et les structures étatiques et générer d’autres problèmes d’organisation et de promotion des filières
agricoles. En effet, ces dernières auraient à travailler avec plusieurs interlocuteurs dans le cadre de la
facilitation de l’accès des EFP aux intrants agricoles (engrais, semences, etc.), de l’encadrement des EFP et
dans l’organisation et la promotion des filières. Aussi, les réformes dans l’organisation de la filière coton avec
le repositionnement de l’AIC et de la SODECO pourraient encourager la production cotonnière au détriment
des autres filières prioritaires identifiées par le Gouvernement.
La situation d’indisponibilité d’engrais vivriers, surtout au début de la campagne agricole, n’a pas permis aux
EFP, d’avoir accès à ce type d’intrants en quantités suffisantes ; ce qui pourrait impacter négativement la
productivité des exploitations.
La bonne pluviométrie enregistrée au cours de cette campagne (dans le temps et dans l’espace)
comparativement aux trois dernières campagnes, est un facteur très favorable aux opérations culturales,
hormis quelques cas d’inondations notamment à Banikoara. L’Apparition en août 2016, d’une chenille
légionnaire du papillon Spodoptera fugiperda (J.E Smith) (Lepidoptera : Noctuidae), a entraîné une perte
estimée à 4% de la production agricole de cette campagne au plan national et une baisse de la production et
de la productivité des exploitations touchées. La chute de la valeur de la monnaie nigériane (Naïra) a eu des
répercussions négatives (diminution de flux physiques, baisse des recettes, etc.) sur la commercialisation des
produits agricoles vers le Nigeria par les EFP. Cette situation expose la production locale à une forte
concurrence des produits importés du Nigeria, avec pour corollaire, la chute de prix de certains produits et
une fragilité économique au niveau des EFP.
Les problèmes identifiés que les actions prévues au programme annuel entendent participer à la résolution,
entre autres, de l’accès difficile aux intrants agricoles, de la faible productivité agricole, de la faible capacité
organisationnelle, technique et managériale des OSP limitant leurs missions de services aux EFP membres ;
de la persistance de la priorité accordée à la filière coton au détriment des autres spéculations ainsi que de
la faible synergie avec les autres programmes et projets ciblant l’amélioration de la productivité et l’accès au
marché.
Au même rang que le PASDeR, plusieurs projets/programmes sont soutenus par divers PTF bilatéraux et
multilatéraux en appui au secteur agricole et rural, ciblant l’amélioration de la productivité et l’accès au
marché. De façon spécifique, l’Union Européenne et la Coopération allemande poursuivent la mise en œuvre
des nouveaux projets démarrés en 2015 dans les départements du Borgou et de l’Alibori pour la période
2015-2020. Il s’agit des projets tels que PADA et PPAAO (Banque mondiale), PACER (FIDA), PAFILAV (BAD),
ProAgri, ProCIVA, ProSOL, ProFINA (GIZ), SNV, etc.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 14
II- PROGRES VERS LES RESULTATS CONVENUS DANS LE CADRE LOGIQUE DU
PROGRAMME
La deuxième phase du Programme d’Appui au Secteur du Développement Rural (PASDeR 2) est articulée
autour de trois axes : (i) renforcement des capacités des OSP ; (ii) promotion des filières ; et (iii) Activités
spécifiques pour les femmes. Au démarrage, il a été doté d’une planification pluriannuelle déclinée
annuellement en plan de travail dont le suivi de la mise en œuvre est effectué en temps réel à travers les
équipes techniques des structures partenaires, le Consortium et la DDC. La mise en œuvre du programme
annuel 2016 et son suivi ont permis de noter des avancées au niveau de chaque axe.
2.1. Avancées au niveau de l’axe 1
L'effet attendu du programme à travers cet axe est : « Les OSP à divers niveaux disposent des capacités
organisationnelles, techniques et managériales leur permettant d’accomplir avec efficacité et transparence
leurs missions de services aux EFP membres ». Cet outcome est décliné en 3 outputs [tableau 1].
Tableau 1 : Outputs de l’outcome 1
OUTCOME OUTPUT
Outcome 1 : Les OSP à divers niveaux
disposent des capacités
organisationnelles, techniques et
managériales leurs permettant
d’accomplir avec efficacité et
transparence leurs missions de services
aux EFP membres
Output 1 : Les organes de gouvernance institutionnelle des OSP
(URP, UDOPER et CIM) sont opérationnels et fonctionnent
conformément aux dispositions législatives et réglementaires
en vigueur
Output 2 : Les OSP des réseaux URP, UDOPER et CIM sont bien
structurées, fonctionnent dans le respect des principes de
subsidiarité et agissent au mieux des intérêts des EFP pour la
promotion des filières
Output 3 : Les ressources humaines, matérielles et financières
disponibles au niveau des OSP (URP, UDOPER, CIM) sont gérées
de façon efficiente et leurs capacités d’action sont renforcées
Source : Document de programme, février 2017
Au niveau de l’output 1, les activités menées ont porté sur : (i) la mise en conformité des textes des OSP ; (ii)
la constitution des dossiers d’immatriculation des OSP ; (iii) l’élaboration et/ou l’actualisation des plans de
renforcement de capacités des OSP et de leurs démembrements ; (iv) la formation des membres des OSP sur
diverses thématiques (rôles et responsabilités, vie coopérative ou associative, techniques de plaidoyer et de
négociation) ; (v) la contractualisation avec les radios communautaires ; (vi) l’organisation des réunions
statutaires et le suivi des décisions ; (vii) la mise en place et l’animation des cadres de concertation multi-
acteurs dans les nouvelles communes ; (viii) la conduite de visite d’échanges des six nouvelles communes
dans les anciennes communes ; (ix) l’acquisition de la licence du logiciel Perfecto pour les 6 nouvelles
communes ; (x) la formation des comptables des OSP à la tenue du logiciel perfecto et à la tenue de la
comptabilité et l'harmonisation des pratiques de tenue de compte entre les OSP de base et les faîtières.
Elles ont permis de porter : (i) la proportion d'OSP de base membres des OSP ayant mis en conformité les
textes à 76,65% pour une cible de 60% ; (ii) le taux de tenue des sessions statutaires par les OSP
(départementales et communales) à 83,75% pour un objectif de 100% ; et (iii) le taux d’application des
décisions issues des sessions statutaires tenues par les OSP (départementales et communales) à 92,58% pour
une cible de 75%.
En ce qui concerne l’output 2, l’année 2016 a été marquée par : (i) la formation des OSP sur l’élaboration et
la mise en œuvre des instruments de planification et de gestion ; (ii) la restitution des résultats de la Carte
d’Identité Rurale (CIR) ; (iii) la poursuite des réflexions sur la mise à jour de la Carte d’Identité Rurale (CIR) ;
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 15
(iv) le démarrage du processus de mise en place des bases de données dans les six nouvelles communes et
de la de mise à jour desdites bases dans l’ensemble des OSP ; et (v) la mise en place et l’animation de système
de veille et d’information.
Au regard de ces activités menées, (i) le nombre d’OSP (faîtières et démembrements) maîtrisant les
dispositions et procédures opérationnelles et de gestion s’est établi à 20 pour une cible de 23 ; (ii) la
proportion d’OSP assumant leurs rôles dans la mise en place et le suivi d’exécution des divers mécanismes
d’appui aux OP de base et aux EFP pour la promotion des filières a atteint la cible de 100% ; (iii) un système
de veille et d’information a été mis en place et est fonctionnel au niveau des réseaux URP et UDOPER ; et (iv)
des bases de données thématiques (quantitatives et qualitatives) couvrant environ 75% de l’ensemble des
EFP membres des OSP ont été mises en place et mises à jour.
S’agissant de l’output 3, les activités menées sont relatives à la réalisation de l'analyse institutionnelle des
OSP, l’assurance du fonctionnement des OSP de l'ensemble des 10 communes et des OSP faîtières, le
recrutement du personnel complémentaire, l’acquisition de matériel et équipements, l’élaboration de
stratégies de mobilisation et de diversification des ressources au profit des OSP, la mise en œuvre de
stratégies thématiques de mobilisation et de diversification des ressources, la création et le maintien des
sites web et la mise en place de système de collecte et d’archivage des documents de presse.
Elles ont permis de doter chaque OSP d’une stratégie de mobilisation et de diversification des ressources et
de rendre opérationnels les services techniques des OSP. La proportion d’EFP suivies satisfaites des
prestations de leurs OSP est un indicateur d’effet traité au niveau des indicateurs d’outcome. Quant taux
d’atteinte des cibles de mobilisation contenues dans la stratégie approuvée, il n’a pas été suivi au cours de
l’année 2016. En ce qui concerne le ratio coût/bénéfice, il ne sera pas suivi car le programme n’a pas une
étude de référence pouvant permettre d’apprécier cet indicateur comme exigé par les normes scientifiques
en la matière.
Au total, au cours de l'année 2016, le taux d'exécution physique des activités programmées dans le POA pour
le compte de l’outcome1 s'est établi à 83,85% pour une réalisation financière de 84,89% [tableau 2]. En
raison, notamment de la non réalisation de certaines activités programmées par la CIM/BA dans le plan de
travail au niveau de l’output 1, la mise à jour de la CIR, la mise en place et la mise à jour de bases de
consolidées sur les EFP par les OSP, etc…., la prévision de 100% attendue au 31 décembre 2016 n’a pas été
atteinte.
Tableau 2 : Taux d'exécution de l'outcome 1
Taux d’exécution physique (%) Taux d’exécution financière (%)
Output 1 83,23 57,67
Output 2 72,57 23,22
Output 3 92,63 96,10
Ensemble 83,85 84,89
Source : Structures partenaires et Consortium, février 2017
Ces différentes réalisations au niveau des outputs ne sont pas restées sans incidence sur les indicateurs
d’effet de l’outcome 1. Ainsi :
- la proportion d’OSP soutenues des réseaux URP et UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et
responsabilités entre OSP faîtières et démembrements s’est établie à 65,79% pour une cible de 50% ;
- la proportion d’OSP soutenues des réseaux URP et UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et
responsabilités entre élus et techniciens s’est établie à 60,30% pour une cible de 50% ;
- la proportion d’OSP de base membres des OSP satisfaites des services reçus est de 64,96% pour un
objectif de 60% ;
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 16
- la proportion d’EFP (hommes et femmes) membres des OSP satisfaites des services reçus (URP,
UDOPER, CIM) est de 80,62% pour une cible de 50% ;
- la proportion des besoins en équipements exprimés des EFP (bénéficiaires du FCDA) satisfaits par la
CIM et ses démembrements s’est établie à 100% pour un objectif de 50%.
L'analyse des principaux indicateurs du cadre de mesure des résultats du programme montre que 80,40%
des indicateurs de suivi des différents outputs et des indicateurs d’effet de l’outcome 1 ont atteint les cibles
fixées pour l'année 2016 indiquant ainsi une bonne tendance vers l'atteinte des résultats de l’outcome 1. Les
actions engagées doivent être poursuivies pour renforcer l'atteinte des objectifs de cet outcome.
Figure 1 : Performance au niveau de de l'outcome 1
Source : Consortium/UFAG, février 2017
2.2. Avancées au niveau de l’axe 2
A travers cet axe, le programme entend contribuer à une augmentation de la productivité de 10% et à une
insertion durable de 40% des produits dans les circuits du marché dans au moins 4 filières agricoles
prioritaires dans les 10 communes d’intervention. Quatre outputs ont été retenus pour opérationnaliser
cet outcome [tableau 3].
Tableau 3 : Output de l’outcome 2
OUTCOME OUTPUT
Outcome 2 : Au-moins 4 filières agricoles
prioritaires dans les 10 communes
d’intervention connaissent une
augmentation sensible de la productivité
de 10% et une insertion durable de 40%
de produits dans les circuits du marché
Output 4 : Les capacités d’analyse des filières et de contribution
au pilotage de leur promotion au bénéfice des EFP, sont
développées au sein des OSP régionales et communales
Output 5 : Au moins 35% des EFP membres d’OSP intervenant
dans les filières végétales et animales ciblées ont accru leur
productivité, grâce à un accès plus aisé aux facteurs de
production et aux services adaptés et de qualité
Output 6 : Les infrastructures agricoles structurantes sont
renforcées et contribuent au développement des activités
productives des EFP et à la valorisation de leurs productions
Output 7 : Les productions des EFP sont mieux valorisées et
dégagent une plus-value substantielle, grâce à la
transformation et un meilleur placement sur les marchés
Source : Document de programme, février 2017
66,7%
75,0%
100,0%
100,0%
85,4%
Indicateurs Output 1.1
Indicateurs Output 1.2
Indicateurs Output 1.3
Indicateurs d'effet 1
Ensemble Outcome 1
Outcome 1 : Proportion d'indicateurs ayant atteint leur cible par output
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 17
Les activités menées en 2016 au niveau de l’output 4 ont porté sur : (i) le plaidoyer pour la prise en compte
des PCDA dans l'élaboration des PDC et pour la mise en œuvre des PCDA ; (ii) l'élaboration et la vulgarisation
des Plans Communaux de Développement Agricole (PCDA) dans les six nouvelles communes ; (iii)
l’organisation des sessions de formation (CVA) au profit des OSP faîtières et leurs démembrements ; et (iv) la
confection/acquisition des fiches techniques pour les filières prioritaires par commune. Elles ont permis
d'enregistrer les principaux résultats ci-après :
Six (06) plans communaux de développement agricole basés sur l’approche filière attendus ont été
élaborés ;
45% des OSP communales développent des stratégies d’appui aux filières au bénéfice de leurs EFP
membres en collaboration avec les collectivités territoriales et les SCDA pour une cible de 40% ;
40,91% des OSP maîtrisent l’approche filière et l’intègrent dans leurs documents stratégiques pour
une cible de 30%.
S’agissant de l’output 5, diverses activités ont été menées au cours de l’année 2016. Il s’agit de : (i) la
négociation d’un partenariat pour l’accès aux intrants spécifiques des vivriers ; (ii) la facilitation de l'accès
des EFP aux intrants spécifiques ; (iii) la formation et/ou le recyclage des multiplicateurs de semence ; (iv)
l’organisation de la production et de la mise en place des semences certifiées au profit des EFP ; (v)
l’accompagnement de l'expérience de poules pondeuses ; (vi) la formation des EFP sur les innovations
technologiques ; (vii) l’introduction des races laitières dans les élevages pilotes des bovins ; (viii)
l’introduction des races à viande dans les élevages pilotes des petits ruminants ; (ix) la promotion de
l'embouche ovine ; (x) la poursuite de l‘entretien des animaux de la ferme de FANA et la sécurisation de la
ferme ; (xi) l’organisation des séances de concertation des acteurs de distribution des produits vétérinaires ;
(xii) la mise œuvre du système de santé animale de proximité par le déparasitage externe et interne des
animaux ; (xiii) l’acquisition de 05 tracteurs au profit des OSP et la mise en œuvre du plan d'innovation sur
la mécanisation ; (xiv) la mise en place des dispositifs de stockage intermédiaire et/ou de distribution des
intrants pour le maraîchage ; (xv) la vulgarisation des outils du Conseil à l’Exploitation Familiale (CEF) et du
Conseil en Gestion de Troupeaux (CGT) et le suivi de l’utilisation desdits outils ; (xvi) la poursuite de la mise
en œuvre du FCDA et du suivi des microprojets subventionnés ; (xvii) la participation des OSP au 3ème Salon
Agricole et Financier ; (xviii) le démarrage du processus de mise en place d’une bergerie par l’UDOPER à
Bembèrèkè ; et (xix) l’organisation de visites d'échanges et de partage d’expériences en fonction des centres
d’intérêts de chaque OSP.
Par ailleurs, au niveau de la CIM/BA, l’année 2016 a été marquée par : (i) le recensement des artisans
fabricants d’équipements agricoles dans les nouvelles communes ; (ii) la création des Associations de
Fabricants d’Equipements Agricoles (AFEA) dans les nouvelles communes ; (iii) le renforcement des capacités
des artisans FEA ; (iv) l’élaboration du répertoire des besoins en matériels et équipements par commune ; et
(v) l’actualisation/vulgarisation du catalogue et des fiches techniques sur les matériels agricoles.
Au regard de toutes ces réalisations, les principaux résultats ci-après ont été enregistrés :
12,12% d'EFP ont effectivement bénéficié des crédits de campagne pour une cible de 30% ;
2,6% d'EFP ont effectivement bénéficié des crédits warrantage dans les anciennes communes ;
49,59% d'EFP ont eu accès aux intrants spécifiques (semences, engrais, aliments de bétail, géniteurs,
produits vétérinaires ; etc.) pour une cible de 30% ;
11,26% d'EFP ont bénéficié de subvention d'équipement par l’entremise du FCDA pour une cible de
10% ;
33,10% d'EFP ont accédé aux matériels et équipements de production pour une cible de 10% ;
62,50% d'EFP ont accédé aux matériels et équipements de transformation pour une cible de 10% ;
41,23% d'EFP ont accédé au conseil agricole et en gestion des troupeaux pour une cible de 40% ;
18% d'EFP ont accédé aux connaissances sur les innovations (ITK) pour une cible de 40%.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 18
En ce qui concerne l’output 6, l’année a été marquée par : (i) la conduite des études techniques préalables à
la réhabilitation de 03 anciennes retenues d'eau, à l’aménagement des périmètres maraichers avec
installation de système simple d'irrigation par gravitation et l'appoint des puits pour les femmes ; (ii) la
construction de 04 complexes de magasins à usage polyvalent ; (ii) la construction de 02 hangars de sous-
produits d'élevage ; (iv) l’aménagement des domaines pour la production fourragère ; (vi) l’organisation des
plaidoyers pour la prise des arrêtés pour facilite le passage des bétails ; (vi) l’enrichissement des couloirs de
passage par la mise en terre d’espèces végétaux ; et (vii) l’installation de Comités de gestion des
infrastructures, leur renforcement/recyclage et le suivi desdits comités de gestion.
2,92% d'EFP membres des OSP ont accès aux infrastructures de soutien à la valorisation des
productions (stockage, transformation et commercialisation) pour une cible de 10% ;
8,79% d'éleveurs/éleveuses membres de l’UDOPER ont accès aux infrastructures de gestion durable
de l’espace pastoral (couloirs de passage, marché à bétail, etc) pour une cible de 10% ;
67,62% des infrastructures réalisées sont fonctionnelles pour une cible de 100%.
S’agissant de l’output 7, les réalisations de 2016 ont porté sur : (i) l’opérationnalisation du système
d’information sur les marchés (SIM) ; (ii) la formation des EFP sur les technologies améliorées de
transformation agro-alimentaire et leur suivi ; (iii) la réalisation de la cartographie des infrastructures et
aménagements ; et (iv) l’organisation des suivis post-formation. Ces activités menées ont permis
d’enregistrer les résultats ci-après :
47,75% de la production vivrière dans les quatre filières sont transformées avant leur mise en
marché pour une cible de 30% ;
63% d'EFP membres du réseau URP ont amélioré leurs pratiques de transformation agroalimentaire
pour créer plus de valeur ajoutée aux productions agricoles pour une cible de 75% ;
1’607,5 litres de lait de vache ont été transformées avant leur mise en marché par la mini-laiterie de
Gogounou (pour la période de novembre à décembre).
Au total, au cours de l'année 2016, le taux d'exécution physique des activités programmées dans le POA pour
le compte de l’outcome 2 s'est établi à 82,57% pour une réalisation financière de 85,91% [tableau 4]. Des
activités programmées n’ont pas été réalisées. Il s’agit : (i) du développement des synergies et
l’harmonisation des approches avec les autres projets/programmes en matière de mise en place des intrants
au profit des EFP ; (ii) de la promotion de l'embouche ovine ; (iii) de l’appui des OSP pour le développement
d'une stratégie de production de fourrage ; (iv) de la vulgarisation des pratiques de conservation des
fourrages ; (v) de la construction des magasins de vente d'aliment bétail au profit de l’UCOPER de Kandi ; et
(vi) la formation des techniciens en M4P ; etc. La non réalisation de ces activités n’a pas permis d’atteindre
la prévision de 100% de réalisation attendue au 31 décembre 2016.
Tableau 4 : Taux d'exécution de l'outcome 2
Taux d’exécution physique (%) Taux d’exécution financière (%)
Output 4 78,82 72,24
Output 5 89,73 88,89
Output 6 87,65 97,27
Output 7 61,54 43,12
Ensemble 82,57 85,91
Source : Structures partenaires du Programme, Consortium, février 2017
Ces différentes réalisations au niveau des outputs ne sont pas restées sans incidence sur les indicateurs
d’effet de l’outcome 2. Ainsi, la proportion d’EFP appuyées appliquant les itinéraires techniques de
production enseignés s’est établie à 52,92% (dont 33,75% d’EFP dirigées par des femmes) pour une cible de
60% et la proportion d’EFP mettant en application les conseils à l’exploitation familiale (CEF) s’est établie à
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 19
18,00% pour une cible de 60%. 15,00% des EFP dirigées par les femmes mettent en application les conseils à
l’exploitation familiale. Quant à la proportion d'EFP touchées qui arrivent à vendre leurs diverses productions
à prix rémunérateurs et au taux d’accroissement des revenus nets moyens annuels des producteurs
provenant des filières choisies, les données pour situer sur le niveau atteint par ces indicateurs ne sont pas
disponibles.
Figure 2 : Performance au niveau de de l'outcome 2
Source : Consortium/UFAG, février 2017
L'analyse des principaux indicateurs du cadre de mesure des résultats du programme montre que 42,50%
des indicateurs de suivi des différents outputs et des indicateurs d’effet de l’outcome 2 ont atteint les cibles
fixées pour l'année 2016. Ainsi, on note une mauvaise performance vers l'atteinte des résultats de l’outcome
2. Les actions engagées doivent être poursuivies et renforcées avec un accent particulier sur le suivi et
l'atteinte des objectifs de cet outcome.
2.3. Avancées au niveau de l’axe 3
Le PASDeR entend, à travers cet axe, renforcer le pouvoir économique des femmes au sein des EFP grâce au
développement des activités spécifiques pour les femmes dans au moins 4 filières. Trois outputs ont été
retenus pour opérationnaliser cet outcome [tableau 5].
Tableau 5 : Output de l’outcome 3
OUTCOME OUTPUT
Outcome 3 : Le pouvoir économique des
femmes au sein des EFP se renforce
grâce au développement des activités
spécifiques pour les femmes dans au
moins 4 filières
Output 8 : Au moins 30% des femmes membres des OSP
féminines cibles ont connu une augmentation significative des
rendements et production pour leurs activités spécifiques
Output 9 : Au moins 75% du volume des produits et dérivés de
transformation des femmes membres des OSP féminines cibles
répondent aux normes de qualité et sont écoulés à prix
rémunérateurs sur les marchés
Output 10 : Au moins 50% des OSP féminines de base
fonctionnent selon les principes coopératifs et bénéficient
d’appuis divers grâce à l’affirmation du leadership de leurs
représentantes au sein des faîtières au niveau communal et
régional
Source : Document de programme, février 2017
100,0%
62,5%
0,0%
50,0%
0,0%
42,5%
Indicateurs Output 4
Indicateurs Output 5
Indicateurs Output 6
Indicateurs Output 7
Indicateurs d'effet 2
Ensemble Outcome 2
Outcome 2 : Proportion d'indicateurs ayant atteint leur cible en 2016
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 20
L’année 2016 au niveau de l’output 8 a été marquée par : (i) l’organisation des visites d'échange sur le
maraîchage ; (ii) l’organisation de visites d'échanges au centre Songhaï de Porto-Novo, à la DANA et à
l’ABSSA ; (iii) la formation des OSP féminines sur l'utilisation et l'entretien des équipements, les techniques
innovantes de production ; (v) la formation des techniciens sur les techniques de communication à l'endroit
des femmes ; (vi) l’organisation des rencontres de négociations avec des structures ciblées ; (vii) la
sensibilisation des hommes et des personnes ressources par rapport à l’accès et au contrôle des ressources
de production par les femmes ; et (viii) l’établissement des actes de sécurisation des domaines abritant les
ateliers de transformation et de commercialisation dans les quatre communes pilotes.
Ces différentes activités réalisées ont permis de porter la proportion de femmes membres des OSP ayant
accédé aux ressources de production à 12,02% pour un objectif de 15% et la proportion de femmes ayant
connu (enregistré) une augmentation de la productivité de leurs activités spécifiques à 38,30% pour un
objectif de 30%. Quant à la proportion de femmes membres des OSP contrôlant les ressources de production,
elle n’a pas fait l’objet d’un suivi au cours de l’année et les données pour la renseigner ne sont pas disponibles.
En ce qui concerne les activités réalisées au niveau de l’output 9, elles ont porté sur : (i) la construction et
l’équipement des ateliers de transformation liées aux filières spécifiques aux femmes ; (ii) la construction des
postes de vente et magasin de stockage ; (iii) l’établissement des relations d'affaire entre les acteurs d'une
même filière ; (iv) la formation des femmes sur les techniques de transformation et de conservation,
(stockage, commercialisation) ; et (v) l’organisation de l’édition 2016 de la foire agro-pastorale.
En dépit de ces activités menées et au regard de l’ampleur et de l’incidence des activités relatives aux normes
de qualité des produits offerts par les femmes et les groupements de femmes qui n’ont pas été réalisées au
cours de l’année, la proportion de femmes membres des OSP offrant des produits respectant les normes de
qualité de l’ABENOR et la proportion de femmes membres des OSP qui écoulent les produits de qualité
(ABENOR) à un prix rémunérateur n’ont pas été suivies au cours de l’année 2016.
S’agissant de l’output 10, les activités menées au cours de l’année 2016 ont porté sur : (i) la formation des
femmes sur le leadership, la vie associative et le développement personnel ; (ii) la vulgarisation de l’Acte
Uniforme de l’OHADA ; (iii) la formation des femmes et groupements de femmes en conseil de gestion d’une
entreprise économique ; (iv) la réalisation des suivis post-formation ; et (v) l’appui des OSP féminines sur
diverses thématiques.
Les activités réalisées ont permis de porter : (i) la proportion d’OSP féminines ayant amélioré la gouvernance
interne à 68% pour une cible de 50% ; (ii) la proportion de groupements de femmes ayant amélioré la
gouvernance interne à 43,60% pour une cible de 50% ; (iii) le taux de participation des femmes aux instances
de prise de décisions des OSP à 24,44% pour un objectif de 33,33% ; et (iv) la proportion d’OSP féminines de
base ayant bénéficié d’appuis directs des OSP faîtières à 68,35% pour un objectif de 50%.
Au total, au cours de l'année 2016, le taux d'exécution physique des activités programmées dans le POA pour
le compte de l’outcome 3 s'est établi à 82,05% pour une réalisation financière de 83,04% [tableau 6]. La cible
de 100% de réalisation des activités n’a pas été atteinte en raison de la non réalisation de certaines activités
programmées. Il s’agit notamment de : (i) l’organisation des échanges/dialogues inter-OSP sur le
renforcement du leadership féminin ; (ii) l’élaboration et l’homologation des normes de qualité propre à
chaque produit par les services compétents ; (iii) la transcription des outils dans un langage spécifique aux
femmes ; (iv) la réalisation d’un état des lieux des outils, supports et canaux de vulgarisation et appui-conseil
existants et identifier ceux qui correspondent aux besoins spécifiques des femmes ; et (v) la mise en place
des emballages au profit des EFP.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 21
Tableau 6 : Taux d'exécution de l'outcome 3
Taux d’exécution physique (%) Taux d’exécution financière (%)
Output 8 88,43 84,27
Output 9 73,94 84,06
Output 10 85,50 68,75
Ensemble 82,05 83,04
Source : Structures partenaires du Programme, Consortium, février 2017
Ces différentes réalisations au niveau des outputs ne sont pas restées sans incidence sur les indicateurs
d’effet de l’outcome 1. Ainsi, pour une cible de 50%, 45,09% de groupements de femmes membres des OSP
touchées ont diversifié leur production, le taux d’accroissement de la productivité des activités spécifiques
des femmes s’est établi à 16,67% pour une cible de 15% et taux de participation des femmes aux instances
de prise de décisions des OSP s’est accru de 11,49% pour une cible de 30%. Quant au taux d’accroissement
des revenus des femmes bénéficiaires du programme, il n’a pas été suivi au cours de l’année 2016.
En somme, 33,33 % des indicateurs mesurant la performance de cet outcome ont atteint les cibles fixées
pour 2016. La situation des indicateurs au niveau de l’output 9 suggère des actions plus coordonnées en
faveur des femmes et groupements de femmes, notamment l’élaboration et l’homologation des normes de
qualité par les services compétents, le renforcement des capacités des femmes sur l’offre des produits
respectant les normes et la recherche de marché pour l’écoulement des produits de qualité à prix
rémunérateur. Par ailleurs, les actions engagées doivent être poursuivies et renforcées en vue de garantir
l'atteinte des objectifs de cet outcome.
Figure 3 : Performance au niveau de de l'outcome 3
Source : Consortium/UFAG, février 2017
2.4. Synthèse de la mise œuvre de programme en 2016
Les ressources mises à la disposition du Consortium par la DDC (frais de gestion et frais opérationnels)
au titre de l’année 2016 ont été consommées à 94,08%.
A l’opérationnel, sans prendre en compte les fonds des actions particulières et en intégrant les
ressources propres des OSP, le taux d’exécution financière est de 85,32% pour une exécution physique
de 82,70% pour l’ensemble des activités opérationnelles du programme. L’analyse du taux d’exécution
50,0%
0,0%
50,0%
33,3%
33,3%
Indicataeurs Output 8
Indicataeurs Output 9
Indicateurs Output 10
Indicateurs Effet 3
Ensemble Outcome 3
Outcome 1 : Proportion d'indicateurs ayant atteint leur cible par output
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 22
physique du POA de chaque partenaire du programme [figure 4] révèle que ce taux varie de 57% pour
l’ADECOB à 93,57% pour l’URP.
Figure 4 : Synthèse du taux d’exécution physique par structure partenaire du programme en 2016
Source : Consortium/UFAG, février 2017
Quant à l’exécution financière, le taux varie entre 61,52% pour l’APIDA et 99,89% pour le CARDER et se
présente par ordre de grandeur croissant par partenaire sur la figure ci-après.
Figure 5 : Synthèse du taux d’exécution financière par structure partenaire du programme en 2016
Source : Consortium/UFAG, février 2017
Ces différents taux d’exécution ont intégré les ressources non imputées à aucune ligne budgétaire et
consommées au niveau des budgets des partenaires. Des dépassements budgétaires ont été observées à
l’exécution du POA des structures partenaires.
0,00
10,00
20,00
30,00
40,00
50,00
60,00
70,00
80,00
90,00
100,00
ADECOB APIDA UDOPER UFAG CIM PASDeR CARDER CANALDEV
URP
57,00
64,67
78,13 79,0682,37 82,70
90,19 90,5093,57
0,00
10,00
20,00
30,00
40,00
50,00
60,00
70,00
80,00
90,00
100,00
APIDA ADECOB CIM UFAG UDOPER Ensemble CANALDEV
URP CARDER
61,52
73,5375,45
77,7484,11 85,32 90,21
99,39 99,89
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 23
L'analyse de la performance du programme au cours de l’année 2016 montre une tendance globalement
moyenne pour l’atteinte des résultats, suggérant ainsi plus d'attention et d'actions afin de combler, les
années à venir, les déficits observés. Une analyse différenciée par outcome de cette performance
globale révèle que les acquis doivent être consolidés au niveau de l’outcome 1 qui affiche une bonne
tendance pour l'atteinte des résultats. Quant aux outcomes 2 et 3, ils affichent une mauvaise tendance
pour l’atteinte des résultats et appellent des actions pour inverser ladite tendance les années
prochaines.
Tableau 7 : Synthèse de la performance du programme en 2016
Outcome Output Nombre
total d'indicateurs
Nombre d'indicateurs
suivis en 2016
Nombre d'indicateurs suivis ayant
atteint la cible
% ayant atteint
leur cible
Score global
Tendance vers
l’atteinte de la cible
1
Output 1.1 3 3 1 66,67%
85,42%
Bonne tendance
Output 1.2 4 4 4 75,00%
Output 1.3 4 2 2 100,00%
Outcome 5 5 5 100,00%
2
Output 2.1 3 3 3 100,00%
42,50%
Tendance
relativement mauvaise
Output 2.2 8 8 5 62,50%
Output 2.3 4 3 0 0,00%
Output 2.4 3 2 1 50,00%
Outcome 4 2 0 0,00%
3
Output 3.1 3 2 1 50,00%
33,33%
Mauvaise tendance
Output 3.2 2 0 0 0,00%
Output 3.3 4 4 2 50,00%
Outcome 4 3 1 33,33%
Ensemble 2016 51 41 25 60,98%
Tendance moyenne
Source : Consortium/UFAG, février 2017
2.5. Situation des indicateurs d’impacts du programme et de la STRACOBEN en 2016
Dans le cadre logique du programme, quatre indicateurs d’impact ont été définis pour la deuxième phase du
programme. Il s’agit : (i) du taux d’accroissement de la productivité (travail, capital investi et terre) des
Exploitations Familiales Paysannes (EFP) membres (hommes et femmes) des Organisations
Socioprofessionnelles Paysannes de 15% en moyenne d’ici 2019 dans au-moins quatre filières ciblées ; (ii) du
taux d’accroissement du revenu des EFP touchées d’au-moins 10% ; (iii) des emplois additionnels créés ; et
(iv) du taux d’accroissement d’au moins 10% du revenu de 30% des femmes touchées.
Au titre de l’année 2016, deux indicateurs ont été suivis. Il s’agit du taux d’accroissement de la productivité
moyenne annuelle par rapport à la terre des EFP appuyées et des emplois additionnels créés. Pour ce qui est
de l’indicateur relatif au revenu, tant au niveau des femmes que des hommes, il n’a pas été suivi au cours de
l’année.
La mise en œuvre des activités programmées au titre de l’année 2016 a permis de créer 466 emplois
additionnels au niveau des EFP membres de l’URP dont 220 femmes. La productivité moyenne annuelle par
rapport à la terre est de : (i) 1,78 tonnes/ha en 2016 contre 1,60 tonnes/ha en 2015, soit au taux
d’accroissement de 11,28% (8,93% au niveau des EFP dirigées par les femmes) pour le maïs ; (ii) 2,38
tonnes/ha en 2016 contre 2,18 tonnes/ha en 2015, soit un taux d’accroissement de 9,21% (5,22% au niveau
des EFP dirigées par les femmes) pour le riz ; (iii) 1,07 tonnes/ha en 2016 contre 0,98 tonnes/ha en 2015, soit
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 24
un taux d’accroissement de 9,52% (7,61% au niveau des EFP dirigées par les femmes) pour le soja ; et (iv)
4,80 tonnes/ha en 2016 contre 5,00 tonnes/ha en 2015, soit une baisse 4% pour l’igname.
Tableau 8 : Situation des indicateurs d’impact suivis en 2016
Commune Filière
Rendement moyen en tonnes/ha Taux d'accroissement
(%)
Ratio production/coûts
de production 2016 2015 2016
F H Total F H Total F H Total F H Total
ENSE
MB
LE
AN
CIE
NN
ES
CO
MM
UN
ES Maïs 1,62 1,78 1,72 1,72 1,97 1,85 6,31 10,30 8,14 0,02 0,04 0,03
Riz 2,30 2,50 2,39 2,46 2,95 2,66 6,94 17,97 11,51 0,04 0,03 0,04
Soja 1,20 0,99 1,07 1,18 1,15 1,16 -1,42 16,14 8,38 0,03 0,05 0,04
Niébé 0,33 - 0,33 0,80 - 0,80 140,00 - 140,00 0,01 - 0,01
Arachide 0,80 0,65 0,70 0,87 0,87 0,90 8,33 33,33 28,57 0,01 0,02 0,01
ENSE
MB
LE
NO
UV
ELLE
S C
OM
MU
NES
Maïs 1,34 1,62 1,50 1,50 1,92 1,72 12,03 18,06 14,63 0,03 0,03 0,03
Riz 1,86 1,88 1,87 1,93 2,09 2,00 3,45 11,52 6,94 0,02 0,03 0,03
Soja 0,93 0,91 0,92 1,05 1,00 1,03 12,59 9,38 11,06 0,03 0,04 0,03
Igname - 5,00 5,00 - 4,80 4,80 - -4,00 -4,00 - 0,06 0,06
Manioc - 9,33 9,33 8,04 10,11 9,59 - 8,33 2,79 0,13 0,17 0,16
Niébé 0,68 0,57 0,63 0,66 0,74 0,69 -4,07 30,59 8,27 0,01 0,01 0,01
ENSE
MB
LE D
IX
CO
MM
UN
ES
Maïs 1,46 1,70 1,60 1,59 1,94 1,78 8,93 14,24 11,28 0,02 0,04 0,03
Riz 2,12 2,24 2,18 2,24 2,58 2,38 5,22 14,93 9,31 0,03 0,03 0,03
Soja 1,01 0,95 0,98 1,09 1,05 1,07 7,61 11,43 9,52 0,03 0,04 0,04
Igname - 5,00 5,00 - 4,80 4,80 - -4,00 -4,00 - 0,06 0,06
Manioc - 9,33 9,33 8,04 10,11 9,59 - 8,33 2,79 0,13 0,17 0,16
Niébé 0,61 0,57 0,60 0,67 0,74 0,69 9,24 30,59 16,36 0,01 0,01 0,01
Arachide 0,80 0,65 0,70 1,00 0,87 0,90 25,00 33,33 28,57 0,01 0,02 0,01 Source : URP/BA, Consortium/UFAG, février 2017
L’analyse comparée des résultats des nouvelles communes à ceux des anciennes communes révèle la
performance en termes de rendement est relativement meilleure au niveau des anciens communes.
Toutefois, le taux d’accroissement du rendement moyen du maïs et du soja des nouvelles communes est
meilleur à celui observé au niveau des anciennes communes alors que le contraire est observé au niveau du
taux d’accroissement du rendement moyen du riz.
En ce qui concerne la productivité du lait, le suivi des EFP au niveau de l’UDOPER au titre de 2016 a permis
d’enregistrer une productivité moyenne de 319,15 litres vache et par saison. Etant donné que la situation de
référence n’existe pas pour cet indicateur, son accroissement n’a pas été apprécié.
Par ailleurs, le dispositif de suivi-évaluation mis en place de même que son dispositif de collecte des données
a intégré quelques indicateurs de suivi de la STRACOBEN qui ont été suivis au cours de l’année. Ainsi, la mise
en œuvre du programme au cours de l’année 2016 a permis de porter :
le nombre de contrats de travail additionnels (minimum 6 mois) générés par les acteurs appuyés à
81 dont 23 femmes bénéficiaires desdits contrats ;
la part des ressources propres à 4,78% pour l’ensemble des trois OSP, la CIM n’ayant déclaré
aucune ressource mobilisée au cours de l’année 2016 ;
le nombre d’infrastructures agro-pastorales construits à 08 ;
la proportion de personnes satisfaites (H/F) de la qualité des prestations offertes à 75,28% ;
le nombre de cas de conflits entre agriculteurs et éleveurs enregistrés à 55 dont 52 réglés.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 25
Tableau 9 : Situation des indicateurs de la STRACOBEN suivis en 2016
EFFET INDICATEURS Réalisation 2016
Ensemble URP UDOPER CIM CANAL
(Emploi et Revenu) : Des revenus et des emplois locaux dans au moins 4 des 6 filières priorisés sont améliorés au bénéfice des EFP et entreprises appuyées.
Nombre de personnes (H/F) et entreprises ayant un revenu net accru :
- - - - -
Maïs - NA NA - -
Riz - NA NA - -
Soja - NA NA - -
Manioc - NA NA - -
Igname - NA NA - -
Viande NA - NA - -
Lait NA - NA - -
Artisanat NA NA - - -
Nombre de contrats de travail additionnels (minimum 6 mois) générés par les acteurs appuyés
38/9 41/14 0/0 2/0 81/23
H/F 30 ans 10/6 27/12 0/0 0/0 37/18
H/F >30 ans 28/3 14/2 0/0 2/0 44/05
(Pérennité des prestataires de services) : Les acteurs de développement rural appuyés (OSP, Communes, intercommunalités, entreprises) ont consolidé leur viabilité et leur capacité à délivrer des services.
Part des ressources propres (%) : 2,91% 9,13% 0,00% NA 4,78%
Recettes sur commerce/services rendus
12 217 205 0 - NA 12 217 205
Cotisation des membres OSP 3 882 000 30 860 000 - NA 34 742 000
Taxe de développement local 852 400 0 - NA 852 400
Nombre d’infrastructures agro-pastorales construits
6 2 NA NA 8
Avec dispositif de gestion et d’entretien seulement approuvé
6 0 NA NA 6
Avec dispositif opérationnel 6 0 NA NA 6
% de personnes satisfaites (H/F) de la qualité des prestations utilisées par type de service :
63,50% 87,06% - - 75,28%
Fourniture d’intrants 53,00% 87,06% - - 70,03%
Formation 69,00% - - - 69,00%
Accès aux services financiers 68,00% - - - 68,00%
(Politiques favorables) : Mise en œuvre de politiques sectorielles favorable aux DER et aux EFP.
Nombre de politiques favorables aux EFP approuvées suite aux propositions faites par les acteurs DER en réseaux
- - - - -
Accroissement de l’indice d’autonomisation H/F dans les EFP
- - - - -
Nombre de conflits entre agriculteurs et éleveurs (enregistrés/réglés)
- 55/52 - - 55/52
Source : Consortium/UFAG, février 2017
- : Non disponible
NA : Non applicable
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 26
III- POINT DE LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES PROGRAMMEES AU TITRE DE 2016
Au cours de l’année 2016, d’importantes activités ont été réalisées par les OSP et les structures partenaires
du programme. Le point de ces réalisations se présente ci-après par outcome.
3.1. Point de la mise en œuvre des activités de l’outcome 1
Output 1 : Les organes de gouvernance institutionnelle des OSP (URP, UDOPER et CIM) sont opérationnels
et fonctionnent conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur
Réaliser l'analyse institutionnelle des OSP
Un atelier d’analyse institutionnelle des OSP a été organisé le vendredi 29 Janvier 2016. Au terme des travaux
de cet atelier, des recommandations ont été formulées à l’endroit des OSP et portent sur : (i) la finalisation
des organigrammes validés en y intégrant les postes de chargé de l’administration et des ressources (CAR)
au niveau des faîtières et ceux des assistants techniques en conseil à l’exploitation familiale (AT/ CEF, anciens
gérants) au niveau des communes ; (ii) la redéfinition des cahiers de charges des agents ; (iii) la clarification
de la situation des fonds liés aux projets économiques ; et (iv) la proposition d’une stratégie de gestion de
ces projets économiques dans une optique de durabilité.
Mettre en conformité les textes des OSP
En prélude à la mise en conformité des textes des OSP avec les dispositions de l’Acte Uniforme de
l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (AU-OHADA), des séances de formation,
sensibilisation et de popularisation de cet acte ont été organisées par ces derniers. Ainsi, au terme de ce
processus, les textes statutaires (statuts et règlements intérieurs) de l’URP/BA et des 10 UCP, de même que
les textes statutaires de 11 Unions Filières sur 17 sont mis en conformités à l’AU-OHADA. Au niveau de
l’UDOPER, ses textes statutaires, de même que ceux de 13 UCOPER, ont été mis en conformité avec l’AU-
OHADA. Les dernières versions de ces textes sont disponibles au siège de l’UDOPER B/A.
Notons au passage que la mise en conformité des textes au niveau de l’UDOPER a été faite dans une logique
de synergie d’actions avec le PAFILAV.
Elaborer le plan de renforcement de capacités des OSP et de leurs démembrements
Au cours de la phase 1 du PASDeR, l’URP/BA et l’UDOPER/BA s’étaient dotés en Juin 2014, grâce à l’appui
technique et financier de la Coopération suisse au Bénin, d’un plan de formation élaboré par ERAD-ONG. En
avril 2016, l’URP/BA a procédé à une actualisation de ce plan de formation. Pour ce faire, elle a eu
préalablement, grâce à la contribution de toute l’équipe technique de coordination et du personnel
technique des UCP, à établir une liste exhaustive des thématiques sur lesquelles les membres des OSP à
divers niveaux ont manifesté des besoins en renforcement de capacité. A la suite de cela, un plan actualisé
de renforcement de capacités de l'URP et ses démembrements a été élaboré. Ce document est disponible à
l’URP/BA.
Au niveau de la CIM, dans le cadre de la mise en œuvre du volet « accès aux équipements » relatif au
renforcement des capacités des artisans offreurs d’équipement, un consultant a été recruté à cet effet et a
conduit les travaux de diagnostic et d’élaboration du plan assorti d’un plan de suivi et d’évaluation.
Former les membres des OSP sur rôles et responsabilités
Dans le but d’améliorer la gouvernance au sein des membres des OSP, l’Union Régionale des Producteurs du
Borgou-Alibori (URP/BA), l’UDOPER et la CIM/BA ont organisé chacune une session de formation à l’endroit
du personnel technique et des élus sur ‘‘rôles et responsabilités, vie coopérative ou associative’’.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 27
Cette formation a été co-animée par les équipes techniques des OSP et le Service d’Appui au Développement
des Coopératives et à l’Entrepreneuriat Agricole (SADCEA) du CARDER Borgou-Alibori. Au total 154 élus et
techniciens répartis par OSP dans le tableau ci-après ont été formés.
Tableau 10 : Situation des sessions de formation organisées par les OSP
OSP Nombre de participants
Homme Femme Total
URP 58 19 77
UDOPER 44 12 56
CIM 17 04 21
Total 119 35 154 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Cette formation a permis de situer chaque organe sur son rôle et ses responsabilités afin d’anticiper sur les
questions de conflit d’attribution et de clarifier le rôle de chaque commission sur les éventuels textes qui
sont restés muets. Au niveau de la CIM/BA, elle a également permis aux membres d’appréhender leurs
responsabilités selon le code communautaire de l’artisanat.
Au terme de cette formation, les élus et le personnel technique de chacune des 10 communes couvertes par
le Programme, ont constitué plusieurs équipes mixtes (élus – techniciens OSP - techniciens SCDA) qui ont eu
à organiser dans les différents arrondissements/villages, des sessions de restitution de la formation à
l’endroit des membres des OSP de base. Ainsi, les séances de restitution de la formation sur rôles et
responsabilités ont permis de toucher 2'054 membres des OSP de base dont 518 femmes.
Former les leaders des OSP de base selon leurs typologies
L’Union Régionale des Producteurs du Borgou-Alibori (URP/BA), l’UDOPER et la CIM/BA ont aussi organisé
chacune une session de formation des OSP de base sur ‘‘vie coopérative ou associative’’. Au total 173
membres répartis par OSP dans le tableau ci-après ont été formés.
Tableau 11 : Situation des sessions de formation organisées par les OSP
OSP Nombre de participants
Homme Femme Total
URP 58 19 77
UDOPER 44 12 56
CIM 35 05 40
Total 137 36 173 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Signalons qu’au niveau de l’URP et de l’UDOPER, les deux sessions de formation (rôles et responsabilités et
vie associative) ont été cumulativement organisés. Quant aux séances de restitution de la formation sur vie
associative et coopérative organisées dans les 10 communes, elles ont permis de toucher au total 7’141
personnes dont 2’447 Femmes.
Contractualiser avec les radios communautaires
Dans un souci de synergie d’actions entre OSP, l’UDOPER a été responsabilisée pour conduire le processus
de contractualisation avec cinq radios communautaires identifiées dans les deux départements à savoir : FM
NONSINA de Bembèrèkè, SUTII DERA de Nikki, BIO GUERA de Ségbana, FM Kandi et Banigansè FM de
Banikoara. Ces radios auront, entre autres, pour missions de produire et de diffuser des informations sur les
activités réalisées par ces trois OSP faitières et leurs démembrements.
Les interventions des OSP sont rendues visibles à travers la production et la diffusion d’informations sur
lesdites radios. Au total, 171 diffusions de 32 reportages/couvertures, 347 diffusions de 41 communiqués et
7 diffusions de 4 émissions en langues ont été assurées par ces radios.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 28
Tableau 12 : Point de la mise en œuvre des contrats avec les radios
RADIO Nombre de Reportage/ Couverture
Nombre de diffusions
Nombre de communiqué
Nombre de diffusions
Emissions langues
Nombre de diffusions
Total des diffusions
NON SINA DE BEMBEREKE
10 80 7 122 2 5 207
BIO GUERRA DE SEGBANA
4 24 10 26 0 0 40
BANIGANSE FM 5 10 - 70 0 0 80
FM DE KANDI 8 32 3 7 2 2 41
FM SU TII DERA DE NIKKI
5 25 21 122 174
Total 32 171 41 347 4 7 542 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Les différentes activités couvertes au niveau de l’URP et de l’UDOPER ont porté, entre autres, sur : (i) la
sensibilisation des agriculteurs et éleveurs ; (ii) la sensibilisation sur le respect de couloir de passage dans les
communes de BANIKOARA ; (iii) la sensibilisation sur la scolarisation des fils et filles d’éleveurs ; (iv)
l’organisation des émissions sur les prix des produits agricoles et des animaux dans les marchés ; (v) le zoom
sur la ferme Agro pastorale de l’UDOPER a FANA (genèse et résultat atteints) ; (vi) la tournée conjointe des
responsables de l’Union Départementale des Organisations Professionnelles des Eleveurs de ruminants
(UDOPER) et de l’Union Régionale des Producteurs (URP) ; (vii) le lancement du processus d’élaboration des
Plans Communaux de Développement Agricole (PCDA) ; (viii) la foire agropastorale de Banikoara ; (ix) la
cérémonie de lancement du programme d’amélioration génétique de l’UDOPER ; etc.
Au niveau de la CIM, les actions de visibilité par l’entremise des radios ont été organisées en synergie
d’actions avec le P-DIEM. Ainsi, plusieurs émissions ont été réalisées et ont porté, entre autres, sur : (i) le rôle
de la CIM/BA et du PDIEM ; (ii) la sensibilisation des artisans sur l’utilisation des matériaux locaux, sur
l’importance de la formalisation des entreprises artisanales et sur le code des marchés publics ; etc.
Organiser des émissions télévisées
En termes d’émissions télévisées à proprement parlé, aucune n’a été a organisée au titre de l’année 2016.
Toutefois, la médiatisation du plan d'innovation sur la mécanisation agricole de l’UR/BA a été assurée par
l’ORTB. En outre, la couverture télévisuelle de la cérémonie de remise officielle des géniteurs bovins, ovins
et caprins aux éleveurs pilotes dans la zone d’intervention du PASDER a été assurée par l’ORTB.
Tenir des réunions statutaires et suivre les décisions
Au cours de l’année 2016 et conformément à leurs textes statutaires respectifs, les OSP ont tenu des réunions
statutaires. Au total, 187 réunions des Bureaux Exécutifs (BE), 88 sessions de Conseil d’Administration (CA),
35 Assemblées Générales (AGO/AGE) et 25 Conseils de Surveillance ont été organisés [tableau 11].
Tableau 13 : Répartition des réunions statutaires par OSP
URP/UCP UDOPER/UCOPER CIM/démembrements TOTAL
Réunion du BE 71 110 06 187
Session du CA 44 44 - 88
AG (ordinaire et extraordinaire) 08 26 01 35
Conseil de Surveillance 14 11 - 25 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Globalement, les diverses préoccupations abordées au cours de ces différentes sessions visent une
amélioration de la gouvernance au sein de ces OSP. A l’issu des différentes réunions statutaires, des
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 29
recommandations ont été formulées et des décisions ont été prises. Au niveau de l’URP, le taux d’application
des décisions/recommandations issues des sessions statutaires (CA, BE, CS, AGO/AGE) tenues est de 95%
alors qu’au niveau de l’UDOPER, ce taux est de 82,82 %.
Appuyer la mise en place et l’animation des cadres de concertation multi-acteurs dans les nouvelles
communes
L’année 2016 a été marquée par la mise en place des cadres de concertations multi-acteurs dans les six
nouvelles communes d’extension des interventions du programme. Par ailleurs, au cours de l’année, le
CARDER a appuyé l’animation de tous les cadres de concertation multi-acteurs installés dans les 10
communes d’intervention. En outre, le CARDER a assuré le suivi de la mise en œuvre des différentes feuilles
de route relatives au déroulement des activités des différents cadres de concertation installés.
Former les OSP sur les techniques de plaidoyer et de négociation
Cette formation a été organisée par l’ensemble des OSP dans le but de permettre aux élus et aux techniciens
qui les accompagnent de maîtriser le processus d’élaboration des documents de plaidoyers, de bien défendre
les causes de leur corporation, de rechercher d’autres partenaires, de participer à l’animation de dialogue
politique, etc. Au total, 77 élus et techniciens (dont 12 femmes) ont été formés par l’ensemble des trois OSP.
Tableau 14 : Situation des sessions de formation sur les techniques de plaidoyer et de négociation
OSP Nombre de participants
Homme Femme Total
URP 21 06 27
UDOPER 24 03 27
CIM 20 03 23
Total 65 12 77 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Les thématiques abordées au cours de cette formation sont relatives à : (i) Qu’est-ce que le plaidoyer ? (ii)
pourquoi le plaidoyer en faveur des politiques publiques ? (iii) comment élaborer une stratégie de plaidoyer
fructueuse ? (iv) comment mettre en œuvre une stratégie de plaidoyer fructueuse ?
Immatriculer les OSP
Le réseaux URP et UDOPER du Borgou et de l’Alibori, en collaboration avec le CARDER/BA et les SCDA, ont
accompagné tout au long de l’année, les OSP dans leur processus d’immatriculation. Au total, les dossiers de
164 OSP (01 dossier pour l’URP/BA ; 10 dossiers pour les UCP ; 150 dossiers pour les OSP de base dont 50
pour les GF ; 03 au niveau du Réseau UDOPER) ont été constitués et introduits dans le circuit du CARDER/BA
pour immatriculation.
Mais, au regard de la situation relative aux réformes dans le secteur agricole avec la disparition des CARDER
au profit des Directions Départementales, l’aboutissement de ces dossiers d’immatriculation risque de
prendre encore plus de temps.
Conduire une visite d’échanges des six nouvelles communes dans les anciennes communes
L’objectif, en initiant cette activité, vise à faire découvrir aux nouvelles communes, les différentes réalisations
acquises au cours de la première phase du PASDeR par les anciennes communes et à échanger sur diverses
expériences en matière de gouvernance, gestion des infrastructures et leurs impacts pour mieux conduire
les activités de la deuxième phase du PASDeR dans les six nouvelles communes. Chacune des trois OSP a
organisé cette visite d’échanges et de partage d’expériences au profit des élus, techniciens et
membres/artisans des nouvelles communes.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 30
Tableau 15 : Situation de la participation aux visites d’échanges et de partage d’expérience
OSP Nombre de participants
Homme Femme Total
URP 37 07 44
UDOPER 14 07 21
CIM 124 05 129
Total 175 19 194 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Au terme de ces visites, il a été procédé, au niveau de chaque OSP, à la restitution des acquis.
Acquisition de la licence du logiciel Perfecto - Organisation d’un atelier de formation des
comptables à la tenue du logiciel perfecto et à la tenue de la comptabilité et atelier
d'harmonisation des pratiques de tenue de compte entre les démembrements et les faîtières
Dans le cadre de l’extension des licences de comptabilité PERFECTO des faîtières aux nouvelles communes,
de la formation des nouveaux comptables/recyclage des anciens comptables des OSP et de la revue des
recommandations des audits du PASDeR 1, les OSP ont acquis la licence du logiciel Perfecto auprès de son
concessionnaire. Ce dernier a assuré, conformément aux clauses contractuelles, la formation des comptables
à la tenue du logiciel. La formation avait pour objectif de transmettre aux participants les compétences et le
savoir-faire nécessaires en vue de leur permettre d’être plus efficaces dans l’utilisation des logiciels
comptables dans un système informatique. Cet atelier a aussi permis d’harmoniser les pratiques de tenue de
compte entre les OSP communales et les faîtières. Par ailleurs, le concessionnaire a assuré le suivi de
l’utilisation du logiciel en vue de la prise en compte des éventuels problèmes notés.
En somme, toutes les activités réalisées au cours de l’année ont permis de renforcer les capacités des
organes de gouvernance institutionnelle des OSP. Ainsi, certains de ces organes sont opérationnels et ont
fonctionné conformément aux dispositions réglementaires et statutaires. Toutefois, le dynamisme attendu
de ces organes de gestion reste à améliorer au fil des années, notamment avec la formation des OSP sur la
gouvernance institutionnelle, l’évaluation des organes de gestion des OSP et l’élaboration et la diffusion
du plan de plaidoyer. Ces activités programmées pour 2016 n’ont pas été réalisées.
Output 2 : Les OSP des réseaux URP, UDOPER et CIM sont bien structurées, fonctionnent dans le respect
des principes de subsidiarité et agissent au mieux des intérêts des EFP pour la promotion des filières
Former les OSP sur l’élaboration et la mise en œuvre des instruments de planification et de gestion
Dans le but de renforcer les capacités des OSP en planification et gestion, il a été programmé dans le plan
pluriannuel leur formation sur l’élaboration et la mise en œuvre des instruments de planification et de
gestion. Au titre de l’année 2016, cette formation a été effective au niveau des réseaux URP et UDOPER.
Quant à la CIM/BA, la formation a été reportée pour se tenir en janvier 2017 au regard des contraintes de
dernières heures.
Tableau 16 : Situation de la participation aux sessions de formation sur l’élaboration et la mise en œuvre
des instruments de planification et de gestion
OSP Homme Femme Total
URP 11 01 12
UDOPER 16 07 23
CIM - - -
Total 27 08 35 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Une fois les capacités des OSP renforcées dans ces thématiques, l’on s’attend à ce que ces dernières
présentent des documents de planification et de rapportage de meilleure qualité au cours des années à venir.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 31
Ce qui a été d’ailleurs le cas avec les différents rapports produits après cette formation et les documents de
planification de 2017 transmis par ces dernières. Toutefois, des efforts restent à fournir pour des résultats
meilleurs.
L’appropriation des amendements et des notes d’analyse de l’UFAG devrait permettre une amélioration des
différents documents produits par les structures partenaires.
Formation des OSP sur la Carte d’identité rurale (CIR)
En prélude à la formation des OSP sur la CIR, un atelier de validation des résultats du suivi rapproché de la
Carte d’Identité Rurale (CIR) et de simplification des modules et de la base de données relationnelle a eu lieu
dans la salle de conférence de l’Union Régionale des Producteurs du Borgou-Alibori à Parakou du 26 au 28
Janvier 2016. Au terme des travaux de l’atelier, il convient de retenir que les rapports de suivi rapproché
n’ont pas été validés par les OSP. Ainsi, les participants ont suggéré qu’une feuille de route soit élaborée et
mise en œuvre pour un meilleur suivi de l’évolution des activités de la CIR. Cette feuille de route a été
élaborée et validée par les participants à l’atelier et les différentes phases nécessaires à l’aboutissement du
processus de mise en place de la base de données relationnelle y sont mentionnées. Au regard de la feuille
de route, l’UFAG a proposé une planification-budgétisation des activités de la CIR pour la phase 2 du PASDeR.
Toutefois, les travaux de finalisation des différents rapports de la CIR et de simplification de la base de
données relationnelle ont pris du temps et n’ont pas permis de former les OSP sur l’utilisation et la mise à
jour de ladite base.
Mise à jour de la Carte d’Identité Rurale (CIR)
Dans le cadre de la relance de la CIR, des séances de travail ont été organisées au siège de Swisscontact à
Cotonou et ont permis d’élaborer une autre feuille de route pour la poursuite des activités. Au terme de ces
séances de travail, un plan de relance des activités d’achèvement du processus de réalisation et
d’exploitation des données de la CIR a été élaboré et adopté par les différentes parties prenantes.
Le point exhaustif du matériel existant transférable aux OSP a été fait avec l’INRAB et le matériel disponible
récupéré par l’UFAG se présente ci-après.
Tableau 17 : Point exhaustif du matériel et équipement acquis dans le cadre de la CIR
Acquis au profit de
l'INRAB/PAPA LARES
Récupéré
de l'INRAB Commentaire
Désignation Quantité
Micro-ordinateur
multimédia portatif 7 0
01 micro-ordinateur hors d'usage, 02 ont été réparés, 01 se trouve
au niveau du LARES. La plupart encore en cours d'utilisation, ces
ordinateurs seront disponibles à la fin de la mission et
d'élaboration des rapports
Micro-ordinateur de
Bureau multimédia 2 0
01 Micro-ordinateur de Bureau multimédia serait avec l'URP,
l'autre au service de comptabilité à l'INRAB/PAPA
GPS
25 0
01 GPS serait perdu au cours de la collecte de données dans le
cadre du suivi rapproché. 02 se trouvent à l'URP et le reste est en
cours d'utilisation par l'INRAB/PAPA dans un autre cadre.
Globalement, 22 GPS dont 03 sans fiche de connexion sont
récupérés
Pèse personne 22 21 01 pèse personne se trouverait à l'URP
Balance de cuisine 22 21
01 se trouverait à l'URP, parmi les 21 récupérées, il y a 01 sans bole
(le bole serait cassé au cours du suivi rapproché)
Source : INRAB, UFAG, février 2017
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 32
D’autres séances de travail ont été organisées avec les personnes ressources en charge de conduire la suite
du processus sur les modalités contractuelles. Au terme du processus, les contrats des experts en charge du
volet "sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN)" et "genre" ont été élaborés et signés. Il ne reste que le
dernier Expert qui n’a pas encore présenté sa proposition d’offres technique et financière. Cette situation ne
permet donc pas d’évoluer dans le processus de poursuite des activités de la CIR.
Par ailleurs, dans le cadre de la finalisation et de l’édition des rapports de la première phase de la CIR, il a été
contractualisé avec un groupe de lecteurs et d’éditeurs identifiés. Les travaux de lecture et d’édition sont en
cours de finalisation.
Toutefois, au regard de la dynamique notée au niveau national marquée par l’engagement du Gouvernement
à doter le secteur agricole de ce précieux outil de prise de décisions, il serait indiqué que les réflexions sur la
CIR soient désormais orientées vers une synergie d’actions.
Mettre en place dans les six nouvelles communes et mettre à jour l’ensemble des bases de données
Pour la mise en œuvre de cette activité au niveau de chaque OSP, la CIM a programmé dans son POA la mise
en place et l’animation d’une base de données interdépartementale sur les artisans fabricants d'équipements
agricoles. Ainsi, après le recensement des artisans fabricants d’équipements agricoles et la création des
Associations pour ces fabricants dans les six nouvelles communes, il a été procédé à l’actualisation du
répertoire des AFEA existantes. Ce répertoire actualisé compte désormais 359 artisans [tableau 16].
Tableau 18 : Situation des AFEA par commune
N‘Dali Gogounou Kalalé Ségbana Bembèrèkè Sinendé Nikki Pèrèrè Banikoara Kandi
35 66 60 23 34 12 11 18 68 32 Source : CIM/BA, février 2017
En ce qui concerne l’URP et l’UDOPER, conformément à leur plan de travail respectif, il était prévu
l’installation et la mise à jour de bases de données sur le fonctionnement des OSP. Mais, au regard des
difficultés d’archivage des données qui se pose à l’ensemble des OSP en dépit des bases de données
thématiques existantes, il a été suggéré de mettre en place une base de données intégrée. Tenant compte
de cette nouvelle orientation, les ressources budgétaires prévues pour 2016 se trouvent être insuffisantes.
Ainsi, l’activité a été reconduite pour 2017.
Mettre en place et animer le système de veille et d’information
Au cours du salon Agri-Finances organisé à Cotonou en avril 2016, la coordination de l’URP/BA a eu à
échanger avec le Service d’Appui en Communication pour l’alimentation et l’Agriculture (SAC-AAGRI) sur la
stratégie à mettre en œuvre en vue de la mise en place et de l’animation d’un bon système de veille et
d’information sous la technologie « mfarms » au profit de l’URP/BA. Quelques stratégies ont été retenues
telles que : l’identification des points focaux par UCP et à l’URP ; la dotation en téléphone portable Android
de chaque UCP et de l’URP ; l’Installation gratuite de logiciel sur chaque portable, le renforcement des
techniciens sur l’animation du site etc. Les échanges entre L’URP/BA et SAC-AAGRI sont en cours en vue
d’améliorer le fonctionnement et l’animation du logiciel au profit des EFP des communes du PASDeR2.
Toutes les activités réalisées au cours de l’année ont permis de démarrer le processus de structuration des
OSP des réseaux URP, UDOPER et CIM afin d’améliorer leur fonctionnement.
Output 3 : Les ressources humaines, matérielles et financières disponibles au niveau des OSP (URP, UDOPER, CIM) sont gérées de façon efficiente et leurs capacités d’action sont renforcées
Assurer le fonctionnement des OSP de l'ensemble des 10 communes et des OSP faîtières
Les OSP faîtières et celles de l’ensemble des 10 communes d’intervention du Programme ont assuré leur
fonctionnement ; ceci en lien avec les activités prévues dans le cadre de la mise en œuvre du PASDeR-2 au
titre de l’année 2016.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 33
Recruter le personnel complémentaire dans les nouvelles communes
Suite à l’extension géographique retenue pour la phase 2 du PASDeR, un renforcement complémentaire du
dispositif technique s’imposait. C’est pour répondre à cette exigence que le processus de recrutement de ce
personnel complémentaire a été lancé. Au terme du processus d’appel à candidature et d’évaluation des
dossiers par les OSP, un total de soixante-sept (67) nouveaux agents ont été recrutés dont 02 pour le compte
de Canal Développement, 27 pour l’UDOPER et 38 pour l’URP.
Tableau 19 : Point du personnel recruté au profit des OSP et des partenaires
POSTE URP UDOPER CANAL DEV TOTAL
CT 01 01 - 02
CAR 01 01 - 02
CTDO 06 - - 06
ATTA 06 - - 06
ATPV 06 - - 06
ATCEF 06 - - 06
ATTAC - 06 - 06
ATPA - 06 - 06
SC 05 06 - 12
CVA 01 01 - 02
ANIMATEUR - - 02 02
GARDIEN 06 06 - 12
TOTAL 38 27 02 67 Source : Structures partenaires du Programme, février 2017
Par ailleurs, l’UDOPER a recruté un technicien en charge du suivi sanitaire des animaux. De même, l’URP,
pour la mise en œuvre de son projet de production des œufs de table, a procédé au recruter deux ouvriers
chargés du suivi, de l’alimentation de la gestion de l’unité.
Doter les OSP en matériel et équipements
Deux (02) véhicules à quatre roues de marque TOYOTA PRADO ont été acquis au profit de l’URP et de
l’UDOPER. Pour ce qui est des UCP et UCOPER des six nouvelles communes, 30 motos de marque YAMAHA
munies de casques, 18 ordinateurs de table, 12 ordinateurs portatifs, 12 imprimantes couleurs, 06
photocopieuses et 06 vidéos projecteurs ont été acquis à leur profit et répartis comme suit [tableau 10].
Tableau 20 : Point des équipements et matériels acquis et mis à la disposition des OSP
MATERIEL/EQUIPEMENTS BENEFICIAIRES
TOTAL URP/UCP UDOPER/UCOPER
Véhicule 01 01 02
Moto 18 12 30
Ordinateur de table 12 06 18
Ordinateur portatif 06 06 12
Imprimante 06 06 12
Photocopieuse 03 03 06
Vidéo projecteur 03 03 06 Source : Consortium, février 2017
Par ailleurs, au cours de la période sous revue, deux (02) motos YAMAHA YB 125 avec casques et deux (02)
ordinateurs portatifs de marque HP, ont été acquis par Canal Développement et mis à la disposition des deux
nouveaux accompagnateurs recrutés. Ces matériels leur permettront d’accomplir de façon efficace la mission
qui leur est assignée.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 34
Evaluer et doter en équipements supplémentaires éventuels les OSP
Au cours de l’année, des besoins en équipements supplémentaires ont été exprimés par l’URP et l’UDOPER.
Après l’analyse de la pertinence de ces besoins, le Consortium a donné son avis de non objection pour la
satisfaction desdits besoins. Le point du matériel et des équipements supplémentaires acquis se présentent
ci-après.
Tableau 21 : Point des équipements et matériels supplémentaires acquis et mis à la disposition des OSP
MATERIEL/EQUIPEMENTS BENEFICIAIRES
TOTAL URP UDOPER
Moto (CAR et AT/CEF) 07 01 08
Ordinateur portatif (CAR et CT/SUIVI)
02 01 03
Imprimante 00 02 02 Source : URP/BA, UDOPER/BA, février 2017
Elaborer une stratégie de mobilisation et de diversification des ressources
Suite au processus de recrutement et de contractualisation avec le Consultant devant conduire le processus
d’élaboration de la stratégie de mobilisation et de diversification des ressources au profit des OSP, un atelier
de cadrage a été organisé pour repréciser les exigences de la commande. Au terme du processus, la version
provisoire des stratégies élaborées a été soumise à une pré-validation par les OSP. Le Consultant a rendu
disponible la version corrigée desdites stratégies. A cet effet, un atelier de validation devant réunir
l’ensemble des acteurs et parties prenantes est prévu pour se tenir au cours du premier trimestre de l’année
2017.
Mettre en œuvre la stratégie de mobilisation et de diversification des ressources
En attendant le démarrage de la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation et de diversification des
ressources, diverses initiatives de mobilisation ont été engagées par les OSP. Il s’agit, entre autres, des droits
d’adhésion, des cotisations, des parts sociales, des ressources générées par les projets économiques (location
de tracteurs, de tricycles), les contrats de financement avec d’autres Partenaires Techniques et Financiers,
etc. Ainsi, au 31 décembre 2016, les ressources propres mobilisées par l’URP, l’UDOPER et la CIM s’élèvent
respectivement à 20'658’985F CFA, 34'242’000 F CFA, 694’950 F CFA.
Spécifiquement, à l’UDOPER, 412 membres dont 56 femmes ont libéré 2'060’000 FCFA comme droits
d’adhésion, 276 membres dont 24 femmes ont libéré 2'760’000 FCFA comme part sociale, 14711 membres
dont 20 femmes ont libéré 29'422’000 FCFA comme cotisation annuelle. Sur les 29'422’000 FCFA de
cotisation annuelle, seulement 3’775’000 FCFA, composés de 3'225’000 F CFA de cotisation annuelle libérée
par les UCOPER et 550’000 FCFA de cotisation extraordinaires, sont perçus à l’UDOPER. Une seule UCOPER
(Tchaourou) a payé ces droits d’adhésion de 50’000 F CFA et une part sociale de 300’000 F CFA. Quant à
l’URP, la situation de la mobilisation des ressources propres est présentée dans le tableau 20.
Par ailleurs, dans le cadre des contrats de financement, il convient de préciser que l’URP/BA a bénéficié de
l’accompagnement technique et financier de la GIZ à travers le projet ProSol pour un montant de 400 000
FCFA dans le cadre de la l’organisation de l’édition 2016 de la Journée Internationale de la Femme (JIF) avec
les femmes membres de l’Association Régionale des Femmes Agricultrices du Borgou et de l’Alibori
(ARFA/BA) et que l’UCP Gogounou a bénéficié d’un appui financier de l’ordre de 12'013’000 FCFA de la part
du programme ProSol de la GIZ.
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RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 35
Tableau 22 : Mobilisation de ressources propres par URP/BA et démembrements au titre de l'année 2016
Structures
Ressources mobilisées par source de mobilisation en F CFA Montant
Total mobilisé (en FCFA)
Droits d'adhésion
& parts sociales
Cotisations annuelles
Magasins (via
warrantage)
Facilitation accès aux
crédits agricoles
Tracteurs Elevage poules
pondeuses
Autres ressources mobilisées
URP/BA 1 400 000 2 810 000 0 0 0 850 000 0 5 060 000
UCP GOGOUNOU 0 0 800 000 40 000 1 206 500 0 0 2 046 500
UCP KALALE 0 0 282 200 62 000 1 047 500 0 74 000 1 465 700
UCP BANIKOARA 300 000 363 000 320 300 0 1 630 500 0 0 2 613 800
UCP N'DALI 132 080 0 302 205 0 2 610 000 0 0 3 044 285
UCP KANDI 567 700 0 0 25 000 0 0 0 592 700
UCP SEGBANA 260 000 150 000 0 66 000 0 0 500 000 976 000
UCP BEMBEREKE 780 000 0 0 1 542 000 0 0 0 2 322 000
UCP SINENDE 200 000 100 000 0 0 0 0 245 000 545 000
UCP NIKKI 425 000 459 000 0 60 290 143 710 0 0 1 088 000
UCP PERERE 495 000 0 0 80 000 0 0 330 000 905 000
Total 4 559 780 3 882 000 1 704 705 1 875 290 6 638 210 850 000 1 149 000 20 658 985
Source : Rapport annuel 2016 d’activités de l’URP, février 2017
Créer deux sites web (UDOPER, CIM) et maintenir trois sites web
La CIM/BA et l’UDOPER/BA ont démarré cette activité par la contractualisation avec un spécialiste qui a
accompagné la création du site et par une formation du personnel technique sur l’animation d’un site blog
en vue de faciliter la communication en ligne sur leurs activités.
Depuis le 06 Juin 2016, le site web de la CIM/BA, dont le lien est www.cim-ba.com, est opérationnel et
l’animateur de la zone Gogounou- Bembèrèkè- Sinendé a été responsabilisé pour l’animation de ce site. Au
niveau de l’UDOPER, suite à la création du site web, 15 techniciens dont 2 femmes ont été formés sur
l’administration, la mise à jour et la maintenance dudit site dont l’adresse est www.udoperabwordpress.com.
Quelques activités, notamment la cérémonie de lancement du programme d’amélioration génétique est mise
en ligne ainsi que les informations clef de l’UDOPER.
Quant à l’URP, elle a assuré la maintenance et l’animation régulière de son site web (www.urpborali.com).
Dans ce cadre, elle a assuré, au cours de l’année, l’animation, l’actualisation, l’entretien, l’hébergement et le
maintien de son site. Pour le compte de l’année 2016, cinquante-trois (53) articles ont été publiés sur le site.
Mettre en place un système de collecte et d’archivage des documents de presse
Pour cette activité, la CIM/BA a signé un contrat avec le quotidien « Le Matinal » pour un ravitaillement
journalier. De même, l’URP/BA est abonnée au quotidien "Le matinal" qui lui fournit ses parutions
quotidiennes. Les différentes parutions sont centralisées au bureau du secrétaire comptable. Les
informations en rapport avec les objectifs visés par l’URP/BA sont photocopiées et empilées dans des
compartiments bien aménagés à cet effet. Pour une bonne mise en œuvre de cette activité, l’URP/BA entend
mettre sur pied, un comité de lecture et d’exploitation des différents documents et les moyens d’accès à
certaines sources d’information seront mis à la disposition dudit comité.
Au cours de l’année 2016, le système de communication a été renforcé et les capacités d’actions des OSP
ont été renforcées avec la mise à leur disposition des ressources humaines, matérielles et financières.
Toutefois, il ne reste qu’à améliorer la gestion des ressources au fil des années.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 36
3.2. Point de la mise en œuvre des activités de l’outcome 2
Output 4 : Les capacités d’analyse des filières et de contribution au pilotage de leur promotion au bénéfice des EFP, sont développées au sein des OSP régionales et communales
Plaider pour la prise en compte des PCDA dans l'élaboration des PDC et pour la mise en œuvre des PCDA
Au cours de l’année 2016, les intercommunalités ont participé à l’amendement du guide nationale
d'élaboration des PDC de troisième génération, à la tournée communale de restitution du diagnostic des
dispositifs d'appui au DEL et à la tournée d'appui à l'organisation des bilans évaluatifs des PDC2.
Un atelier d’implication des OSP au processus de planification communale (participation des OSP à l’atelier
de dissémination du guide national d’élaboration des PDC3) a été organisé par l’APIDA. Quant à l’ADECOB,
elle a initié deux ateliers portant respectivement sur la restitution des résultats et recommandations de
l’atelier de validation du guide national d’élaboration des PDC3 et sur la recherche de financement nécessaire
à l’élaboration des PDC3. Ce dernier a réuni les différentes structures que sont les projets et programmes
intervenant dans le Borgou.
Par ailleurs, l’ADECOB a initié, à travers les Animateurs de Territoire (ADT), des assemblées villageoises
d’évaluation participative des Plans Communaux de Développement deuxième génération (PDC2) en fin de
phase. Le rapport issu de ces évaluations participatives a nourri le diagnostic du processus d’élaboration des
PCDA et des PDC de 3ème génération.
En outre, les intercommunalités ont organisé des ateliers de plaidoyer pour la priorisation et la prise en
compte, dans les PDC3, des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat, notamment les filières
porteuses identifiées dans les PCDA.
Appuyer l'élaboration et la vulgarisation des Plans Communaux de Développement Agricole (PCDA) dans les six nouvelles communes
Au terme du processus de recrutement des prestataires devant faciliter l’élaboration des PCDA au profit des
nouvelles communes du Programme que sont Nikki, Pèrèrè, Sinendé, Bembèrèkè, Kandi et Ségbana, deux
Consultants ont été recrutés et ont signé leur contrat de prestations de services. Un consultant a été retenu
pour l’élaboration des PCDA des communes de Sinendé, Nikki et Pèrèrè et l’autre pour les communes de
Bembèrèkè, Kandi et Ségbana.
Après l’atelier de lancement officiel du processus d’élaboration des PCDA au profit des six communes et au
terme du processus, les six nouvelles communes ont été dotées de leur PCDA respectif dont les versions
finales sont disponibles. Au total, les dix communes d’intervention du programme disposent chacune de leur
PCDA.
Organiser des sessions de formation (CVA et M4P) au profit des OSP faîtières et leurs démembrements
Trois sessions de formation sur l’approche CVA et ses dérivées sont prévues pour être organisées au profit
des OSP au cours de l’année 2016. Mais, deux sessions de formation ont été organisées. La première session
a permis d’outiller le personnel technique des organisations socio professionnelles d’agriculteurs, d’éleveurs
et d’artisans sur l’analyse des filières agricoles et la promotion des chaînes de valeurs ajoutées. En ce qui
concerne la deuxième session de formation, elle a porté sur les techniques de négociation, la
contractualisation des affaires dans les CVA. Cette session a permis d’outiller les participants sur les
techniques de négociation et de contractualisation dans la promotion des CVA et la mise en œuvre des PCDA.
Quant à la troisième session de formation, elle est prévue pour se dérouler au cours du premier trimestre de
l’année 2017.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 37
Tableau 23 : Situation de la participation aux sessions de formation sur l’approche CVA et ses dérivées
OSP Participation à la 1ère session de formation Participation à la 2ème session de formation
Homme Femme Total Homme Femme Total
URP 11 02 13 10 01 11
UDOPER 10 02 12 09 03 11
CIM 04 01 05 03 01 04
UFAG 01 03 04 02 02 04
Total 26 08 34 24 07 30 Source : Rapports annuels d’activités des OSP, février 2017
S’agissant de la formation sur l’approche M4P, elle n’a pas encore été organisée. Toutefois, les TDR de
recrutement d’un Consultant International pour assurer la formation ont été élaborés et envoyés au siège de
Swisscontact à Zurich.
Confectionner/acquérir les fiches techniques pour les filières prioritaires par commune
L’UDOPER a échangé avec les responsables de l’INRAB ayant en charge la responsabilité des fiches techniques
pour les filières viande et lait sur leur disponibilité à leur niveau. Au terme du processus, 25 exemplaires de
4 types de Référentiels Technico Economiques (RTE) sont acquis et mis à la disposition des techniciens pour
servir de support à la formation des EFP sur les itinéraires techniques sur les CVA lait et viande. Il s’agit de
RTE pour : (i) la conduite de l’élevage des petits ruminants ; (ii) la technique efficace pour nourrir les petits
ruminants et fertiliser le sol ; (iii) l’association des feuilles de pois d’angole aux résidus frais de maïs pour
mieux nourrir les cabris au piquet ou en enclos ; et (iv) l’habitat adapté à l’élevage des petits ruminants en
zone inondée.
Pour ce qui concerne l’URP, elle a tenu, une séance de travail et d’échanges sur les fiches techniques avec le
Programme Agriculture de la GIZ (ProAgri/GIZ) suite à l’atelier de recherche de synergie entre
partenaires/programmes organisé par l’UFAG/PASDeR. Au terme de cette séance, le ProAgri/GIZ a donné son
accord de principe relatif à la mise à disposition des fiches techniques et plaquettes sur les itinéraires
techniques des filières Maïs, Riz, Soja et Karité et des fiches techniques et des boites à images sur la
transformation (soja en fromage, riz paddy en étuvé, etc.).
Aussi dans le cadre de la mise en œuvre du projet de partenariat pour le coton dans les pays du C4 (Mali,
Tchad, Burkina-Fasso et Bénin), financé par USAID et mis en œuvre par l’IFDC, l’URP/BA avec l’appui de la
FUPRO et de l’ANaF a bénéficié de plusieurs fiches techniques et plaquettes sur les Bonnes pratique agricoles.
Avec l’appui de ces deux partenaires, l’URP a lancé au cours de l’année 2016 au total les fiches et plaquettes
que sont : 50 boîtes à images sur la transformation du soja en fromage ; 900 posters (plaquettes) de format
A4 et 270 de format A2 sur les bonnes pratiques agricoles, 150 fiches techniques sur le maraîchage, 30 fiches
techniques sur les itinéraires techniques de production du maïs et 30 fiches techniques sur les itinéraires
techniques de production du soja. Ces fiches, plaquettes et boîtes à images, seront mises à la disposition des
EFP dès le début de l’année 2017.
En somme, l’année 2016 a été marquée par le renforcement des capacités d’analyse des filières et de
contribution au pilotage de leur promotion au sein des OSP régionales et communales au bénéfice des EFP.
Output 5 : Au moins 35% des EFP membres d’OSP intervenant dans les filières végétales et animales ciblées ont accru leur productivité, grâce à un accès plus aisé aux facteurs de production et aux services adaptés et de qualité
Négocier un partenariat pour l’accès aux intrants spécifiques des vivriers
De concert avec l’UFAG et la CAIA, l’URP a organisé une rencontre tripartite le 04 Avril 2016 dans le bureau
du Directeur de la CAIA Parakou. Au cours de cette rencontre, l’URP a présenté le mécanisme mis en place
pour faciliter l’accès aux intrants spécifiques au profit des UCP des communes d’intervention du programme.
Tout en adhérant à ce mécanisme exposé par l’URP, le Directeur de la zone Nord de la CAIA a rassuré l’URP
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 38
de la disponibilité, au niveau des différentes communes, des intrants vivriers (NPK, UREE, KCL, K2SO4, etc.)
en quantité raisonnable, pour le compte la campagne 2016-2017.
Pour rendre ce partenariat effectif, l’URP a organisé le 12 Avril 2016 à la maison des jeunes de Gogounou, un
‘‘atelier d’échange sur le partenariat entre les Organisations Socio Professionnelle (OSP), les Institutions de
Micro Finance (IMF) et la Centrale d’Achat des Intrants Agricoles (CAIA)’’. Cet atelier a connu la participation
des élus et techniciens des UCP, des techniciens de l’URP/BA, des Représentants d’IMF (FECECAM Bénin et
SIAN’SON), de l’ARFA, des ACFA et de l’UFAG. Cette rencontre a permis aux participants d’aborder plusieurs
sujets (expériences d’accès aux intrants vivriers connues par l’URP et ses démembrements au cours des
dernières années ; proposition du warrantage intrant et le dispositif de mise en œuvre ; types de produits et
conditions d’accès aux crédits FECECAM et SIAN’SON). Une feuille de route a été élaborée pour la suite des
actions à mener pour concrétiser le partenariat. Les échanges ont permis de retenir que, pour la campagne
agricole 2016-2017, il faudra démarrer avec le crédit de campagne pour aboutir au warrantage intrants dès
la récolte.
Faciliter l'accès des EFP aux intrants spécifiques (mise en œuvre du warrantage intrants ; etc.)
En vue de faciliter l’accès aux intrants spécifiques aux EFP, le warrantage intrants continue d’être
expérimenté dans les quatre (04) communes pilotes du PASDeR-1 (N’Dali, Kalalé, Gogounou et Banikoara).
Dans la plupart de ces communes, sur le semestre, l’URP/BA a engagé deux types d’actions en vue de faciliter
l’accès aux intrants spécifiques aux EFP. La première catégorie d’actions qui n’est rien d’autre que la
continuité des recommandations de ‘‘l’atelier d’échange sur le partenariat entre OSP, IMF et CAIA’’ organisé
le 12 Avril 2016 à Gogounou. A la suite de cette activité, certains producteurs/groupements crédibles ont été
sélectionnés et les techniciens et élus des UCP les ont appuyés dans le montage des dossiers de demande de
crédits et leur soumission aux IMF (SIAN’SON, PADME, FECECAM, etc.). Dans l’ensemble des 10 communes,
le réseau URP/BA a facilité l’accès des EFP aux intrants spécifiques des vivriers grâce à la nouaison d’un
partenariat (OSP, CARDER, SCDA, CAIA, SFD). Grâce à ce partenariat, 316,5 tonnes d’engrais ont pu être
mobilisées au profit de 1469 producteurs dont 102,50 tonnes au profit de 571 femmes (soit environ 19% de
l’effectif total des femmes membres du réseau URP/BA).
Dans le cadre de la facilitation de l'accès des EFP aux crédits de campagne, l’URP/BA a appuyé, grâce au
partenariat noué avec diverses institutions de microfinance (SIAN’SON Microfinance, PADME, CLCAM,
BETHESDA ONG, …), au total 1469 EFP (dont 472 EFP gérées par des femmes) qui ont pu obtenir/mobiliser
un montant total de crédit campagne de 127 301 500 FCFA (dont 32 141 000 FCFA pour les femmes).
En ce qui concerne le warrantage classique, 235 EFP de bases ont bénéficié des services du réseau URP/BA
pour l'accès aux crédits warrantage. Au terme du processus, 130 EFP ont bénéficié du crédit warrantage (dont
13 EFP gérées par des femmes) pour un montant total de 70 134 000 FCFA de crédit warrantage
obtenus/mobilisés (dont 7 903 840 FCFA pour les femmes). Ainsi, 800,35 tonnes de produits (maïs, riz, soja,
sorgho et arachide) ont été stockées (dont 56,54 tonnes stockées par les femmes).
Former/recycler les multiplicateurs de semence
Dans le cadre de la conduite de cette activité, les TDR ont été élaborés et amendés par les différentes
structures parties prenantes à l’activité. La formation a été déroulée dans la salle de réunion de l’UCP Kandi
le 21 Octobre 2016 au profit de 10 Techniciens (ATPV), 10 semenciers des communes du PASDR2 et deux
techniciens de l’URP. Elle a été sanctionnée par une phase pratique sur le terrain qui a permis de faire un
suivi des parcelles semencières de soja de l’URP à Bembèrèkè et à Kandi.
Organiser la production et la mise en place des semences certifiées au profit des EFP
Cette année, l’URP/BA entend mettre l’accent exclusivement sur la production et la mise en place de
semences soja. Pour ce faire, elle a entamé la négociation de partenariat avec DEDRAS–ONG sur la production
de semences de soja. Il y a eu au cours de l’année, 02 rencontres au siège de DEDRAS avec l’appui de l’UFAG.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 39
Deux producteurs ont été identifiés dans les communes de Bembèrèkè et Kandi pour l’expérience de
production de semences soja sur 04 ha (à raison de 02ha/producteur) pour le compte de l’URP/BA. Ces 02
producteurs ont été encadrés par DEDRAS-ONG. Cette approche a été adoptée par l’URP/BA compte tenu du
budget limité prévu pour la production de semences. Par ailleurs, l’URP/BA a déjà acquis auprès de DEDRAS-
ONG, 210kg de semences de base de soja à mettre à la disposition des 02 semenciers sélectionnés. Grâce à
cet appui de DEDRAS-ONG, la production de semences a été effective au niveau de l’URP/BA à travers une
production totale de 3,2 tonnes de semences certifiées de soja, malgré les pertes enregistrées.
Accompagner l'expérience de poules pondeuse
Le 27 mai 2016, l’activité « poules pondeuses » pour la production des œufs de table a été relancée par
l’URP/BA à travers l’élevage d’une nouvelle bande de 1016 poussins de race Warren. Tenant compte des
insuffisances de l’expérience de 2015, un comité de gestion de 3 membres a été installé et un compte
bancaire spécifique a été ouvert pour l’activité. Par ailleurs, pour faciliter le suivi de cette activité, des outils
de gestion ont été mis en place. Il s’agit : des fiches de stock, du cahier de suivi des effectifs, du compte
d’exploitation prévisionnelle, des reçus de vente etc. Pour la mise en œuvre des différentes tâches, deux
agents sont mis à contribution.
Au 31 décembre 2016, les pertes enregistrées sont estimées à 340 têtes (soit 33,66%). Ce taux reste
largement supérieur à la norme de 5% de taux de perte. Le montant des dépenses engagées s’élève à
2'086’150 FCFA (achat poussins + charges d’élevage). L’opération de ponte des œufs a démarré à la mi-
octobre 2016 et la commercialisation des œufs de table a permis de mobiliser, à la date du 31/12/2016, une
recette totale de 850’000 FCFA.
Par ailleurs, au cours de l’année 2016, l’unité a reçu environ quarante stagiaires venus des lycées techniques
agricoles et faculté d’agronomie de l’Université de Parakou (Bénin).
En outre, l’initiative d’extension de cette expérience à l'échelle communale n’a pas été une réalité au cours
de l’année 2016.
Former les EFP sur les innovations technologiques
En Juin 2016, au niveau de chaque commune d’intervention du PASDeR-2, l’équipe technique de l’UCP (CTDO
et ATPV) a procédé au renforcement des capacités des riziculteurs sur le Système de Riziculture Intensive
(SRI). Au total, au niveau des 10 UCP, 158 producteurs ont été formés au niveau communal dont 60 femmes.
Ces producteurs formés, appuyés par les Assistants techniques (ATPV et ATTA) des UCP, ont procédé à la
restitution de cette formation reçue aux producteurs à la base. Particulièrement à Gogounou, à la suite de la
formation, 2 parcelles de démonstration ont été installées dont une à Banigouré et une autre à Kossinnin. Au
niveau de chacun de ces villages, les parcelles sont d’une superficie de 800 m² dont 400 m² pour la parcelle
pratique paysanne et 400m² pour la parcelle SRI. Les pauses des carrés de rendement ont permis de relever
7 tonnes à l’hectare.
Par ailleurs, en vue d’assurer un meilleur encadrement des EFP, l’URP/BA a initié à l’endroit des ATPV des
UCP, une formation sur les itinéraires techniques et le Système de Riziculture Intensive (SRI).
Introduire des races laitières dans les élevages pilotes des bovins
La mise en œuvre de cette activité a démarré par l’élaboration d’une stratégie de mise en place des géniteurs
de race « azawak ». Au terme du processus, une équipe de l’UDOPER B/A s’est rendue au Niger pour l’achat
des géniteurs. A la fin de la mission, 11 géniteurs « azawak » ont été achetés dont un (1) géniteur placé à la
ferme et les 10 autres placés dans les 10 EFP pastorales pilotes identifiées sur la base de contrats tripartites
« UDOPER-UCOPER- Bénéficiaire » de placement de ces géniteurs. Conformément aux clauses de ces
contrats d’acquisition-vente, les bénéficiaires devront payer à l’UDOPER 50% du montant d’acquisition, soit
de 350’000 F CFA, et une annuité de 175’000 F CFA sur une durée totale de 2 ans.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 40
Au 31 décembre 2016, 2 cas de non paiement de l’annuité par les bénéficiaires identifiés à Nikki et à Kandi
et trois (03) cas de désistement à Pèrèrè, Sinendé et Nikki ont été notés.
Introduire des races à viande dans les élevages pilotes des petits ruminants
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette activité, une stratégie de mise en place des géniteurs ovins et
caprins de race « BALAMI » et chèvre rousse a été élaborée. Au terme de ce processus, une équipe de
l’UDOPER B/A s’est rendue au Niger pour l’achat de 25 petits ruminants (ovins et caprins). Il s’agit de 15
caprins « BALAMI » dont 12 antenaises de chèvres rousses et 3 boucs et de 10 ovins « BALAMI » dont 8
antenaises. Les enquêtes réalisées ont permis de placer ces derniers auprès de 05 exploitations de femmes
EFP sur l’ensemble des 10 UCOPER d’intervention du PASDeR2 suivant un contrat de métayage en vue d’un
renouvellement du stock au profit d’autre EFP.
Poursuivre l‘entretien des animaux de la ferme de FANA
Pour le compte de l’année 2016, 480 sacs d’aliment bétail soit une tonne par mois, 20 sacs de 25 kg de sel et
360 pierres sont prévus pour être achetés dans le cadre de l’entretien des animaux de la ferme. Au terme de
l’année, 135 sacs d’aliments Bétail lait, soit 28,12% de la prévision, ont été achetés, 40 sacs de 25 kg, soit le
double de la prévision, sont acquis (grâce à une opportunité de promotion de sel iodé organisée par un
promoteur en quête de marché dans les OSP d’éleveurs) et 160 pierres à lécher, soit 44,44% de la prévision,
ont été acquises auprès du groupement de femmes de Djega2 (Kalalé) spécialisé dans la production de
pierres à lécher afin de mettre en valeur les pierres produites par le groupement féminin, de les encourager
à produire davantage et faire de bénéfice et de rentabiliser les infrastructures construites à cet effet.
Pour ce qui est des aliments bétail, la ferme a produit assez de foins de maïs fourragé et de fane de haricot.
Au regard de cette variable, la ferme a donc optimisé les ressources devant servir à l’acquisition d’aliments
bétail afin de pérenniser la ligne d’approvisionnement de la ferme jusqu’à une production maximale par la
ferme qui est appelée à se prendre en charge progressivement. Par ailleurs, le magasin de l’UCOPER de
Banikoara ayant un stock que les éleveurs ne peuvent pas consommer, au risque de les laisser se périmer,
est rétrocédé à la ferme pour permettre à l’UCOPER de faire des gains.
Recenser les artisans FEA dans les nouvelles communes
Au cours de l’année, avec l’extension des interventions du programmes à six nouvelles communes (Nikki,
Pèrèrè, Bembèrèkè, Sinendé, Kandi, Ségbana), la CIM/BA a renforcé le réseau interdépartemental de
fabricants d’équipements agricoles par le recensement des artisans des nouvelles communes, identifiés et
reconnus en tant que fabricant potentiel d’équipements de production et de transformation et capable de
mettre leur expertise au service du réseau pour la fourniture de matériels agricoles aux EFP des
départements du Borgou et de l’Alibori. Cette activité a permis de recenser au total 130 artisans.
Créer les AFEA dans les nouvelles communes
La création des Associations de fabricants d’équipements agricoles au niveau des communes participe de la
stratégie d’intervention de la CIM/BA dans le PASDER. Ces associations regroupent des artisans venant
principalement de trois métiers (soudure, forge, mécanicien) et constituent la cible à travers laquelle la
CIM/BA met en œuvre le volet accès aux équipements.
Organiser une visite d'échange pour les artisans des AFEA dans les centres de recherche agricole
Cette visite, organisée par la CIM/BA, s’est déroulée dans neuf (09) centres de conception et de fabrication
d’équipement de production et de transformation agroalimentaire. L’objectif est, d’une part, de faire
découvrir les innovations en matière de fabrication de ces équipements et, d’autre part, de nouer des
partenariats avec ces centres pour un transfert de compétence aux artisans du Borgou et de l’Alibori. A
travers cette visite, qui a connu la participation de 10 artisans et techniciens, des échanges ont eu lieu avec
les promoteurs de ces centres sur les techniques de fabrication de quelques composantes des équipements
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 41
visités et dont le besoin existe dans le Borgou et l’Alibori, de même que des échanges sur les circuits
d’approvisionnement en matières premières et aussi en machine-outil.
Renforcer les capacités des artisans FEA
En tenant compte du plan de renforcement de capacité élaboré et du recueil des besoins en équipements
des EFP, des sessions de renforcements /perfectionnements ont été organisées au profit des artisans pour
répondre convenablement à la demande. Ainsi, sur la base des équipements priorisés sur la base de la
demande sur le marché, 40 artisans ont bénéficié de deux sessions de renforcement/perfectionnement sur :
(i) l’égreneuse/batteuse de maïs et soja, (équipement multifonctionnel) ; (ii) la décortiqueuse de riz ; et (iii)
la mangeoire en inox pour l’alimentation du bétail. Ces différentes sessions de formations ont été restituées
aux autres non bénéficiaires. Ainsi, les trois types d’équipements ont été reproduits et vendus dans la zone
d’intervention du programme. Au niveau des communes, selon que le maïs veut être égrené avec ou sans
spatule, des réadaptations ont été faits sur les équipements par les artisans pour maximiser les résultats.
Par ailleurs, des suivis post formation ont été organisés et ont révélé, par endroit et notamment pour une
infirme partie des bénéficiaires, des difficultés à reproduire les équipements soit par défaut de ressources
financière, soit par manque de machine-outil, soit à cause d’une insuffisance d’assimilation de la formation.
Répertorier les besoins en matériels et équipements par commune
Au cours de l’année, notamment au cours du premier semestre, la CIM/BA a organisé cette activité en un
premier temps au niveau des OSP communales et en deuxième temps au niveau des faîtières
départementales, pour permettre aux artisans d’adapter l’offre à la demande et de répondre au souci d’une
synergie d’actions entre les OSP partenaires du PASDeR.
Une séance d’harmonisation et de priorisation de ces besoins a été organisée avec l’URP et l’UDOPER. Elle a
permis de retenir les équipements prioritaires sur lesquels les artisans doivent être renforcés afin de
répondre aux demandes déjà existantes. La synthèse de ses besoins se présente comme suit :
au niveau de l’URP : Charrue, Egreneuse de maïs, batteuse de soja, Batteuse et décortiqueuse de riz, Kit
d’étuvage de riz, râpeuse et presse de manioc et moulin à soja.
au niveau de l’UDOPER : abreuvoir muni d’une vanne d’évacuation d’eau, mangeoire pivotante, Moule
de bloc à lécher pour l’unité de Kalalé.
Sécuriser la ferme agropastorale de FANA
Au 31 décembre 2016, l’effectif des animaux est de 19 têtes. On note des intrusions fréquentes des animaux
environnants et des personnes de mauvaise intention dans le domaine qui causent des dégâts et mettent en
péril la santé des animaux de la ferme. C’est ainsi qu’il a été décidé de procéder à la sécurisation de la ferme.
Les ressources budgétaires prévues pour la clôture de la ferme a été sous-estimée et le processus de la
construction de cette clôture n’a pu aboutir en 2016 et est reporté pour 2017 avec un espoir d’une
augmentation de la ligne.
Suivre l’installation, la protection, l'entretien et la récolte des parcelles fourragères
Au cours de l’année, les techniciens en collaboration avec les élus ont mis en place dans les dix communes
une superficie de totale de 17,5 ha de parcelles fourragères sur 20 sites dans l’ensemble des 10 UCOPER. Par
ailleurs, à la ferme de Fana, 1/2ha de Panicum C1, 1/2ha de haricot fourrager et 1 ha de maïs fourrager ont
été installées. Ces différentes parcelles installées ont bénéficié du suivi des techniciens du réseau UDOPER
tout au long du processus de production et de récolte.
Organiser des séances de concertation des acteurs de distribution des produits vétérinaires
Au terme de sa mission de participation à l’atelier de validation du code pastorale, le président de l’UDOPER
a tenu une séance de travail avec le Directeur de l’Elevage et le Président de l’Ordre National des Médecins
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 42
Vétérinaires. Les échanges ont porté sur l’analyse des axes de collaborations qui devront exister entre ces
structures et l’UDOPER/BA en vue de l’amélioration de la productivité des animaux.
Cette rencontre a permis à l’UDOPER de s’enquérir des conditions à remplir et des pièces à fournir pour la
création des dépôts pharmaceutiques de proximité. Il s’agit, entre autres, de : (i) disposer d’un technicien
par point de vente ; (ii) trouver un médecin vétérinaire ou inspecteur du développement rural pour parrainer
chaque technicien ; (iii) Veillez à ce que les points de vente à installer ne soient pas à côté d’un médecin
vétérinaire ou quelqu’un d’autre exerçant légalement le métier ; et (iv) élaborer et envoyer à l’ordre des
médecins vétérinaires et à la direction de l’élevage, la liste des points de vente et le dossier de chaque
technicien contenant la photocopie de son acte de naissance, de sa pièce d’identité et de son diplôme.
Mettre en œuvre le système de santé animale de proximité (déparasitage externe et interne)
Il s’est agi, pour le compte de l’année 2016, de l’organisation des campagnes d'information et de
sensibilisation pour les vaccinations des petits et gros ruminants. En effet, deux campagnes d’information et
de sensibilisation pour deux éditions de vaccination ont eu lieu dans toutes les UCOPER. 922 sur 890
GPER/GPFER ont été touchés dont 99 GPFER. Au terme des sensibilisations, au total 7’169 éleveurs, dont 422
éleveuses, sont touchés. Le taux de réalisation vaccinale a atteint 95,79 % contre 92,54% en 2015 et le taux
de couverture vaccinale s’est établi à 66,49% contre 68,72 en 2015, soit une régression d’environ 2,23 points
de pourcentage.
Tableau 24 : Situation des indicateurs des deux éditions de vaccination
Première
édition (Pasto)
Deuxième édition
(PPCB+PASTO)
Observations
Nombre d’EFP/troupeaux
touchés 41817 45 795 Soit un taux d’augmentation de 9,51%
Nombre d’animaux
vaccinés 485 614 468 912
Les éleveurs n’aiment pas le vaccin
contre la PPCB à cause des réactions
vaccinales ; ils présentent moins
d’animaux qu’au Pasto
Veaux déparasités 27 002 33 774 On constate une hausse sensible du
des chiffres de la 1ère à la 2e campagne,
expression d’une amélioration de
compréhension des éleveurs sur
l’importance de la vaccination
Adultes déparasités 6 549 9 631
CA vaccinés 35 781 40 659
Taux de couverture
vaccinale 63,20% 66,49%
Source : Rapport annuel d’activités de l’UDOPER, Février 2017
Par ailleurs, l’année 2016 a été marquée par le suivi sanitaire des ovins et caprins dans les bergeries et enclos
des promoteurs de micro projet FCDA et des bovins de la ferme agropastorale de FANA.
Actualiser/vulgariser le catalogue et les fiches techniques sur les matériels agricoles
Au niveau de la CIM/BA, cinquante (50) exemplaires de catalogues et de fiches techniques sont produits et
la vulgarisation auprès des consommateurs se poursuivra en 2017. Ce catalogue permettra de renseigner sur
la répartition géographique des équipements de production et de transformation agroalimentaire fabriqués
par les artisans de la zone d’intervention du PASDeR.
Acquisition de tracteurs au profit des OSP
Le processus d’acquisition a démarré par le lancement d’un Appel à Manifestation d’Intérêts par l’URP/BA.
Après la réception des offres, il y a eu l’ouverture des plis et le dépouillement des d’offres. Au terme du
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 43
processus, c’est l’entreprise KGB SARL qui a été adjudicataire du marché. Le budget prévu étant insuffisant,
le Consortium Swisscontact-LARES a donné son avis favorable pour l’acquisition de 5 tracteurs au regard de
l’enveloppe disponible. Ainsi, la coordination de l’URP/BA a lancé la commande des 05 tracteurs qui sont
livrés, réceptionnés et mis à la disposition des communes bénéficiaires. Il s’agit de Kandi, Ségbana, Pèrèrè,
Nikki et Bembèrèkè. Pour la commune de Sinendé, il sera acquis au cours de l’année 2017. Au total, le réseau
URP/BA dispose de neuf (09) tracteurs.
Dans le cadre de la gestion des tracteurs dans les 04 anciennes UCP, il a été procédé à l’élaboration des
comptes d'exploitation adaptés pour la gestion des tracteurs, à la signature et/ou au renouvellement de
contrats avec les tractoristes, à l’identification des membres des comités communaux de gestion de la
mécanisation. Au total, 155 producteurs (dont 38 femmes) ont sollicité les tracteurs pour les opérations de
labour et 99 sollicitations (dont 20 femmes) ont été satisfaites pour une superficie totale de 231 ha (dont 21
ha par les femmes) labourée aux tracteurs. Il convient de signaler que les UCP enregistrent régulièrement
des pannes répétées (batterie, alternateur, disque embrayage, segment etc.) sur les tracteurs. Cette situation
fait que des prélèvements de fonds sont souvent faits dans les recettes de prestation pour faire les
réparations. Dans l’ensemble, la conduite des activités génératrices de revenus grâce aux tracteurs (labours,
convoyage de marchandise, etc.) a permis de mobiliser un montant total un revenu net de 1 885 475 FCFA
dans les 04 anciennes communes.
Tableau 25 : Point de la gestion des tracteurs au titre de la campagne agricole 2016-2017
Commune Recette Solde (F CFA) Dépense Solde (F CFA) Solde (F CFA)
Banikoara 1 630 500 1 620 500 10 000
Gogounou 1 210 000 807 500 402 500
N'dali 2 610 000 1 480 000 1 130 000
Kalalé 1 182 500 839 525 342 975
Total 6 633 000 4 747 525 1 885 475
Source : URP, Février 2017
Etablir des partenariats de fourniture d'équipements avec des prestataires/structures habilitées
Des conventions ont été signés entre l’URP et la CIM, de même que les 4 UCP de la première phase du PASDeR
et les Collectifs d’Artisans desdites communes. Grâce à ces conventions, les commandes d’équipements
entre producteurs et artisans ne sont plus assujetties aux taxes au regard de l’accord de siège entre la
Coopération Suisse au Bénin et la République du Bénin.
Mettre en place des dispositifs de stockage intermédiaire et/ou de distribution des intrants pour le maraîchage
Au cours de l’année, 3 postes de vente de produits maraîchers ont été installées sur les 4 prévus. Par ailleurs,
des intrants maraîchers (tomate, amarante, gombo, carotte, etc) ont été acquis au profit de toutes les UCP.
A partir de Janvier 2017, le processus sera poursuivi avec la mise en place et leur commercialisation dans
chaque UCP
Vulgariser les outils du Conseil à l’Exploitation Familiale (CEF) et du Conseil en Gestion de Troupeaux (CGT)
Cette activité a démarré par la formation initiale des ATCEF des UCP. Cette formation s’est déroulée du 19
au 21 Mai 2016. Elle a permis de renforcer les capacités des techniciens des ATCEF sur les démarches CEF et
CdG-OP en vue de les rendre plus opérationnels dans la conduite de leur mission. Les thématiques ci-après
ont été développées au cours de la formation (i) Démarche de mise en œuvre du CEF et du CdG OP, (ii) Notion
de la coopérative ; (iii) Outils de mise œuvre du CEF/CdG-OP et de suivi évaluation ; (iv) Techniques
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 44
d'animation en milieu rural. Après le déroulement des différents modules de formation, un cas pratique de
sensibilisation et animation d’une session d’autoévaluation au sein d’une OP de base a été organisé.
Au terme de la formation, il a été retenu qu’un AT/CEF aura à accompagner huit (08) OP de base de façon
rapprochée et quatre (04) OP de base de façon rotative en ce qui concerne le CdG-OP et seize (16)
producteurs membres de ces OP par rapport au CEF. Il sera assisté au sein de chaque OP de base par un
Formateur Endogène (FE) qui se chargera de la duplication des formation/recyclages des producteurs et de
l’implémentation des outils CEF et CdG-OP.
Quant à la vulgarisation du Conseil en Gestion du Troupeau (CGT), elle est mise en œuvre en synergie avec
l’ensemble des démembrements de l’ANOPER. Dans ce cadre, l’ANOPER a organisé une formation/recyclage
sur le CGT à l’endroit de l’ensemble du personnel technique du réseau. Douze (12) techniciens du
l’UDOPER/BA (10 ATPA, CTPA et CT Suivi) ont participé à cette session. L’accompagnement sur cette activité
est assuré par GERED ONG, avec l’appui technique et financier de AFDI Bénin Togo.
Un ensemble d’outils développés pour la mise en œuvre du CGT a été mis à la disposition des participants
qui se sont appropriés son remplissage. Il s‘agit de : (i) la fiche d’inventaire de l’exploitation et interaction
entre les différentes composantes ; (ii) la fiche d’inventaire des membres de l’exploitation ; (iii) de la fiche de
dépenses du système d’élevage ; (iv) la fiche de production du système d’élevage ; (v) la fiche de gestion des
activités de conduite du troupeau au sein de l’exploitation ; (vi) la fiche de dépenses et de production du
système de culture ; (vii) la fiche de conduite des animaux sur les parcours ; (viii) la fiche d’information
relative à la transhumance du troupeau ; (ix) la fiche des principales contraintes identifiées ; et (x) la fiche
des propositions de solutions.
Suivre l'utilisation des outils du CEF et du CGT
Une fois formés, les ATCEF, appuyés par les CTDO, ont procédé au choix des 80 OSP à suivre de façon
rapprochée et à la sélection des Formateurs Endogènes (FE). Le processus de sélection des EFP à suivre de
façon rapprochée est actuellement en cours dans les 10 communes. 04 outils du CEF sont ont été vulgarisés
dans les communes. Il s’agit des outils de : (i) collecte et suivi de l’exploitation ; (ii) synthèse, d’analyse et de
prévision. Aussi, la sensibilisation a porté sur le Conseil de Gestion des Organisations paysannes (CdG-OP).
Au total, au cours de l’année 2016, 200 EFP ont été renforcées et suivies dans la mise en place et la mise en
œuvre des outils CEF en vue de l’amélioration de la gestion de leur exploitation.
Confectionner et éditer les plaquettes d'information sur le FCDA
Au cours de ce deuxième trimestre, des plaquettes ont été réellement confectionnées et éditées. Au total,
9 000 exemplaires ont été édités et mise en place au niveau de L’URP et des UCP, de l’UDOPER et des
UCOPER, de la CIM et des collectifs d’artisans, des SCDA et Mairies des 10 communes du programme, de
l’UFAG. Ces plaquettes facilitent donc la sensibilisation des producteurs à la base en ce qui concerne les
activités du FCDA.
Organiser des séances d'information et sensibilisation sur le FCDA dans les nouvelles communes
Cette activité a été effectuée au niveau de toutes les nouvelles communes. Au total, 24 séances de
sensibilisation ont été effectuées dans l’ensemble des six nouvelles communes du programme.
Former/recycler les techniciens sur le montage des microprojets et des plans d'affaires
Au cours de l’année, les acteurs communaux impliqués dans l’accompagnement des promoteurs dans
l’élaboration de leur document de projet ont été formés sur la gestion du FCDA et les techniques
d’élaboration de microprojet et plan d’affaire. Les formations se sont déroulées en trois sessions sur deux
sites. Les deux premières sessions ont eu lieu simultanément du 31 mai au 03 juin sur les sites de N’Dali et
Kandi et ont connu la participation de 59 les acteurs clés des 10 communes. La dernière session de formation
a eu lieu du 08 au 11 juin 2016 à N’Dali et a connu la participation des 25 acteurs de l’UDOPER et des UCOPER
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 45
des 10 communes. Au total, 84 acteurs dont 19 femmes, ont pris part aux trois sessions de formations au
cours desquelles sept modules ont été déroulés : (i) présentation du manuel de procédure de gestion du
FCDA ; (ii) présentation des acquis du FCDA lors de la phase 1 du PASDeR ; (iii) présentation du promoteur ;
(iv) synthèse / résumé du microprojet ; (v) aspect commercial ; (vi) montage technique ; et (vii) montage
financier.
A l’issu des formations, plusieurs recommandations ont été faites dont, entre autres : (i) lancer, le plus
rapidement possible, des appels à projets afin que les participants à cette formation puissent s’exercer et
évaluer leur niveau de maîtrise ; (ii) respecter les délais dans la mise en œuvre du fonds, puisqu’il s’agit de
projets agricoles ; (iii) tenir parole en ce qui concerne le choix de vrais producteurs membres des OSP ; (iv)
mettre à la disposition des participants le manuel de procédures de fonds et les guides d’évaluations des
dossiers ; (v) mettre à la disposition des participants l’application facilitant le montage financier du
microprojet ; et (vi) Intégrer dans le canevas les recommandations de l’atelier.
Mettre en place les subventions FCDA
Le processus devant conduire à la mise en place des 100 millions de subventions a été entièrement bouclé.
A cet effet : 01 appel à projets a été lancé au cours de l’année, ce qui a connu la soumission de 281 (105
femmes et 176 hommes) idées de projets. A l’issu des enquêtes terrain, sur les 126 idées de projets ont été
validées, 104 documents de microprojets ont été réellement déposés pour demande de subvention au fonds.
10 Comités de Techniques d’Appréciation (CTA) ont été tenus dans l’ensemble des 10 communes pour
analyser les 104 documents de projets déposés. Ainsi, 79 (35 femmes et 44 hommes) ont été retenus et
analysés au cours des les 10 tenus par les Comités de Sélection et d’Approbation (CSA) dans l’ensemble des
10 communes.
Au terme de ce processus d’analyse et de sélection, 66 (29 femmes et 37 hommes) microprojets ont été
approuvés pour financement, avec un montant de besoin en subvention de 99 985 400 FCFA, dont
48 364 700 FCFA pour les femmes. Sur les 99 985 400 FCFA de subventions à mettre en place, 57 470 970
FCFA ont été réellement placés au profit de 60 promoteurs. Les 06 promoteurs restant n’ont pas pu mobiliser
à temps leur contrepartie.
Suivre la mise en œuvre des microprojets (MIP) financés
Au cours de l’année 2016, les microprojets financés lors du deuxième appel à projets de la première phase
du PASDeR, ont fait l’objet d’un suivi rapproché. Ainsi, les promoteurs ont été appuyés dans la réalisation de
leur plan d’action et à la tenue des documents de gestion. Le rythme des décaissements a été suivi
conformément au plan de décaissement prévu. Les promoteurs ont été amenés à justifier toutes les
dépenses effectuées, et à réaliser les activités effectivement prévues dans leurs documents de projets. Au
total, le suivi des microprojets financés s’est bien réalisé, et les niveaux d’avancement dans la mise en œuvre
se présentent comme suit au 31 décembre 2016
Tableau 26 : Niveau d’avancement physique des micro-projets
Type de
Projets
Infrastructure Equipement/
Matériel
Achat
antenais
Matière
première
Production Total
Riz 100% 100% 95% 75% 93%
Maïs 100% 100% 55% 88%
Viande 100% 100% 100% 90% 55% 90%
Manioc 100% 100% 95% 60% 87%
Maraîchage 100% 70% 85%
Artisanat 100% 100% 90% 100%
Source : Canal Développement, février 2017
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 46
Au total, le taux physique de réalisation est satisfaisant au niveau de toutes les filières subventionnées.
Cependant, les promoteurs en retard ont été sensibilisés pour clôturer leurs projets au cours du premier
trimestre 2017 au plus tard.
Le taux moyen de consommation des subventions (99%) est proche du taux moyen de réalisation physique
(91%). Cette situation a été possible grâce à l’accompagnement dont ont bénéficié les promoteurs, surtout
lors des différents décaissements et le respect des plans d’actions.
Tableau 27 : Niveau d’exécution financière
Commune Subvention Consommation Taux
Banikoara 9 823 000 9 823 000 100%
Gogounou 10 097 300 10 097 300 100%
Kalalé 11 762 283 11 644 600 99%
N’Dali 12 478 413 12 346 700 98%
TOTAL 44 160 996 43 911 000 99% Source : Canal Développement, février 2017
Au cours de la période, les OSP ont été appuyées dans le recouvrement des fonds à retourner par les
promoteurs bénéficiaires des subventions FCDA. La situation des fonds effectivement retournés par les
promoteurs se présentent comme suit.
Tableau 28 : Situation des fonds effectivement retournés par les promoteurs
Commune Fonds à retourner Fonds retournés Taux
Banikoara 13 456 070 10 299 154 76,5%
Gogounou 5 053 156 1 632 980 32,3%
Kalalé 4 679 685 1 147 000 24,5%
N’Dali 8 974 890 4 256 731 47,4%
TOTAL 32 163 801 17 335 865 54% Source : Canal Développement, février 2017
Le taux moyen de recouvrement des fonds à retourner est de 54% contre 61% au semestre passé. Cette
situation s’explique par le fait que certains promoteurs de la deuxième génération du PASDeR 1, ont vu leur
date de remboursement échue alors qu’ils ne se sont pas encore exécutés.
Par ailleurs, 25 microprojets sur 55 ont été réellement clôturés soit un taux de 45%. Ce faible taux s’explique
par le fait que la plupart des 30 promoteurs restants n’ont pas fini de rembourser les fonds à retourner quand
bien même que les activités de leurs projets sont entièrement achevées.
Appuyer les OSP dans les activités de participation au 3ème Salon Agricole et Financier
Du Mercredi 11 au Vendredi 13 Mai 2016, une délégation des acteurs clé de mise en œuvre du FCDA a
participé à la troisième édition du salon agricole financier organisé par Agri Pro focus. Ce salon a pour objectif
de contribuer au développement de l’entreprenariat agricole, de l’agro-business par l’accès aux ressources
financières pour les acteurs du secteur de l’agriculture (producteurs, transformateurs et entrepreneurs).
Cette troisième édition a porté sur le thème « investir dans les projets agricoles, levier du développement de
l’économie nationale ».
Une délégation de 10 membres ayant pris part aux activités de ce salon est composée de 05 membres du
réseau URP, 03 membres du réseau UDOPER, et 02 membres de l’ONG Canal Développement. Plusieurs
activités ont été mises en œuvre au cours de ce salon. Il s’agit des expositions, des animations des stands,
des échanges d’affaire et de partenariat B2B, l’animation des fora de discussion et d’échange. Au total cinq
panels ont été animés sur les thèmes : (1) : les mécanismes publics de financement de l’agriculture ; (2) : les
garantis en matière de financement ; (3) : intérêt des services non financiers dans la réussite du processus de
financement ; (4) : les expériences de financement des filières porteuses : cas de l’anacarde et de l’ananas ;
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 47
et (5) : le partenariat PTF et IMF, une autre manière de faciliter l’accès au financement. Les OSP ont participé
activement aux débats lors des différents panels ce qui leur a permis de comprendre plusieurs aspects dans
le mécanisme de financement des activités agricoles.
Un stand a été animé par la délégation et 248 participants au salon ont rendu visite à ce stand. La plupart des
participants ont voulu comprendre le mécanisme de financement du FCDA, la comparaison de ce mécanisme
avec d’autre déjà existant et plusieurs conseils pour son amélioration.
Le salon Agri Finance a été l’un des plus instructifs en ce sens qu’il aura permis aux acteurs du FCDA de
prendre des contacts avec de potentiels acheteurs de Soja, maïs et a permis de nouer un partenariat avec la
structure SAC-AAGRI par rapport au logiciel "mfarm" qui apparaît comme un modèle similaire mais plus
avancé du SIM que les OSP mettent déjà en œuvre au niveau des départements du Borgou et de l’Alibori.
Cependant, deux grandes recommandations ont été formulées par les participants à l’attention des
organisateurs du salon à savoir : mettre l’accent sur les expériences dans le domaine de l’élevage, et proposer
des thèmes sur le processus d’acquisition du titre foncier.
Mettre en place une bergerie de l’UDOPER à Bembèrèkè
Par décision du COS de juin 2016, les fonds de la ligne de relance de la mini laiterie de Gogounou sont
autorisés à être affectés pour réaliser cette nouvelle activité pour renforcer la mobilisation de ressource.
En termes de réalisations au titre de l’année 2016, les démarches entreprises par l’UDOPER auprès des
autorités communales ont l’obtention d’un domaine de 17ha 600a à Guessou- sud dont l’acte d’affectation
est en cours de délivrance, la délibération du conseil communal de Bembèrèkè ayant statué. Aussi, les
présumés propriétaires sont-ils dédommagés en fonction de la superficie de domaines cédés et les TDR de
levé topographique sont-ils élaborés.
En somme, l’année 2016 a été marquée par la facilitation de l’accès des EFP aux facteurs de production et
aux services adaptés et de qualité en vue de l’amélioration de leur productivité d’au moins 35% dans les
filières végétales et animales ciblées.
Output 6 : Les infrastructures agricoles structurantes sont renforcées et contribuent au développement des activités productives des EFP et à la valorisation de leurs productions
Réhabiliter 03 anciennes retenues d'eau
Trois (3) retenues d’eau à réhabiliter sont identifiées par le CA dans les UCOPER de Ségbana, Kandi et Sinendé,
Au terme du processus de passation de marché, le Cabinet SETEM a été recruté pour réaliser les études APD
dont les rapports sont disponibles.
Aménager des périmètres maraîchers avec installation de système simple d'irrigation par gravitation et l'appoint des puits pour les femmes
Au cours du mois de juin 2016, l’URP/BA, avec l’appui de l’UFAG, a procédé à la sélection d’un
Accompagnateur pour appuyer l’URP/BA et ses démembrements, de même que le réseau UDOPER, dans le
processus de réalisation des infrastructures du PASDeR2. Après la signature de son contrat de prestation de
service avec les deux OSP, ce dernier s’est chargé, entre autres, d’appuyer les OSP dans l’élaboration des
dossiers d’appel d’offres (DAO), la sélection des prestataires et le suivi de l’exécution des marchés.
L’URP/BA a demandé à chacune des UCP d’entamer au plus vite les procédures administratives à travers des
échanges avec les Mairies afin d’identifier et sécuriser les sites maraîchers à aménager. Au terme d’un
processus d’appel d’offre, 02 Cabinets d’Etudes ont été recrutés pour la conduite des études techniques pour
l’aménagement de 30 ha de périmètres maraîchers dans les 10 communes d’intervention du Programme, au
lieu des 04 communes pilotes comme initialement prévues.
Construire 04 complexes de magasins à usage polyvalent
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 48
Par la même occasion que précédemment, l’URP/BA a aussi demandé à chaque UCP d’entamer au plus vite
les procédures administratives à travers des échanges avec la mairie afin d’identifier et sécuriser les sites qui
devront abriter les infrastructures programmées.
En 2016, l’URP/BA a recruté, quatre entreprises chargées de la réalisation des infrastructures au profit des
six nouvelles UCP, notamment la construction d’infrastructures structurantes. Il s’agit de 04 complexes de
magasin de stockage de vivriers et d’intrants agricoles à Nikki, Bembéréké, Sinendé et Ségbana. La réception
technique de ces 04 infrastructures, dont le taux de réalisation au 31 décembre 2016 tourne en moyenne
autour de 95%, est prévue pour se tenir au cours du premier semestre 2017.
Signalons au passage que le coût unitaire de réalisation d’un complexe de magasins a oscillé entre 28 et 31
millions de FCFA contre 20 millions de FCFA initialement budgétés.
Construire 02 hangars de sous-produits d'élevage
Comme prévue dans le POA 2016, deux (2) hangars de ventes de produits d’élevage à Banikoara (Toura) et
Kalalé (Kalalé centre) ont été construits et la réception technique a eu lieu en Novembre 2016.
Construire des magasins de vente d'aliment bétail
Un DAO est actualisé et en cours de finalisation pour la construction des magasins de vente d'aliment bétail
au profit de l’UCOPER de Kandi.
Implanter 20 puits/forages pastoraux avec système d'exhaure
Il est prévu 2 puits/forages par commune. A cet effet, les membres de chaque Conseil d’Administration des
dix UCOPER se sont réunis pour identifier les sites devant les abriter selon l’ordre de priorité et de la cruauté
de la pénurie d’eau. Ainsi, une liste de 20 localités identifiées est disponible. Ces sites choisis ont fait objet
de remise au terme des procédures d’appel d’offres aux Cabinet BARKA CONSULTANTS dans le Borgou et
SETEM dans l’Alibori pour la conduite des études d’implantation. Au terme de ces études, les procédures
d’implantation proprement dite seront lancées au cours de l’année 2017.
Aménager des domaines pour la production fourragère
Les membres de chaque Conseil d’Administration des dix UCOPER se sont réunis pour identifier les sites
devant abriter les parcelles fourragères. Ainsi, des parcelles ont été identifiées et mises à la disposition des
UCOPER. Au terme du processus, 19,5 ha de domaines ont été aménagés dans les 10 communes
d’intervention pour la production fourragère. En effet, les techniciens, en collaboration avec les élus, ont mis
en place dans les dix communes une superficie de totale de 17,5 sur les 20 ha de parcelles fourragères rendus
disponibles sur 20 sites dans l’ensemble des 10 communes. Pour des raisons d’insuffisance de ressources,
1ha est installé à Ségbana et pour des raisons de non disponibilité de domaine, ½ ha sur 2 est installé à
Banikoara.
En outre, à la ferme de Fana, 2ha de parcelles fourragères ont été aménagées pour la production du Panicum
C1 sur 1/2ha, du haricot fourrager sur 1/2ha et du maïs fourrager sur 1 ha.
Organiser des plaidoyers pour la prise des arrêtés pour facilite le passage des bétails
Au cours de l’année 2016, il a été prévu 24 plaidoyers au profit de l’UDOPER et ses démembrements dans la
zone d’intervention du PASDeR2 à raison de 4 plaidoyers par OSP. Les objectifs visés au cours de ses
plaidoyers auprès des mairies sont d’obtenir des sites pour la réalisation des infrastructures agropastorales,
des prises d’arrêtés pour l’ouverture des couloirs de passage des animaux, la prise des actes de donation,
l’obtention des bureaux des UCOPER et dans le cadre de l’installation des parcelles fourragères. Au total, 34
plaidoyers réalisés sur les 24 prévus pour l’année dont 21 ont abouti. Par ailleurs, 06 plaidoyers/négociations
ont été conduits auprès des SCDA et ont tous abouti.
Au total, sur les 40 plaidoyers/négociations conduits au cours de l’année 2016, 27, soit 67,50%, ont abouti.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 49
Construire 02 marchés à bétail auto-gérés
Un DAO est finalisé et lancé, mais le 1er lancement a été infructueux. Un deuxième est lancé et attend à être
dépouillé. Toutefois, au regard des contraintes budgétaires, la réalisation de cette infrastructure ne sera pas
une réalité en 2017.
Sécuriser et enrichir les couloirs de passage existants
Au cours de l’année 2016, les 29,5 km de couloirs balisés dans la première phase sont prioritairement retenus
pour être enrichis. Ainsi, il a été enrichi au total 24 km sur 29,5 km de couloirs balisés et sécurisés avec les
espèces de Khaya, le Mélina, l’Afzélia, Leuceuna et Panicum C1 conformément à la répartition ci-après.
Tableau 29 : Situation des couloirs de passage enrichis
Commune Longueur de couloirs enrichis Espèces utilisés
Banikoara 7,5 km Khaya et Mélina
N’Dali 6,5 km Khaya (120 pieds)
Gogounou 5km Afzélia, Leuceuna et Panicum
Kalalé 5 km Afgelia africana (103 plants), kaya senegalensis (97 plants), Melina aborea (50 plants)
Source : UDOPER/BA, février 2017
Renforcer/Recycler et suivre les comités de gestion des infrastructures installées
Deux sessions de renforcement/recyclage des membres de comité de gestion des infrastructures ont été
organisées par chacune des OSP (URP et UDOPER). L’objectif de ces sessions de formation est d’outiller les
membres de comité à mieux exercer leurs rôles.
Au total, 06 comités de gestion des infrastructures (composés de 05 membres chacun) ont été installés par
l’URP en 2016. Au niveau de l’UDOPER, le fonctionnement des comités installés pour la gestion des couloirs
de passage a permis de réduire la période de transhumance de 5 voire 6 mois à 2 voire 3 mois dans l’année
autour des retenus d’eau de Gnel boukatou, de FANA et de Goutèrè. Aussi, les conflits liés à la divagation des
animaux ont considérablement diminué autour des couloirs balisés de POTO, Dunkassa et FANA. A N’Dali, le
couloir est transformé en carrière de ramassage de sable. Cette situation continue de maintenir les conflits
entre les agriculteurs et les éleveurs. Au total, sur 55 cas de conflits entre agriculteurs et éleveurs enregistrés,
52 ont été réglés.
En somme, le processus de renforcement des infrastructures agricoles a démarré avec la construction de
04 complexes de magasins à usage polyvalent et de 02 hangars de sous-produits d'élevage, l’aménagement
de 19,5 ha de domaines pour la production fourragère et l’enrichissement de 2 km de couloir de passage
existant. Par ailleurs, des comités de gestion des infrastructures ont installés et renforcés et des plaidoyers
pour la prise des arrêtés pour faciliter le passage des bétails ont été organisés. Au cours des années à venir,
le programme devra se pencher sur la contribution desdites infrastructures au développement des activités
productives des EFP et à la valorisation de leurs productions.
Output 7 : Les productions des EFP sont mieux valorisées et dégagent une plus-value substantielle, grâce à la transformation et un meilleur placement sur les marchés
Appuyer les EFP dans la recherche de débouchés
Au cours du semestre, l’URP a organisé une séance en interne pour l'opérationnalisation de l'activité. Par
ailleurs, en vue de mieux cerner les contours de l’activité, il a été décidé la réalisation d’une étude de marché.
C’est dans cette optique que, les services techniques des intercommunalités ADECOB et APIDA ont proposé
aux élus communautaires, avec l’accord de l’UFAG et pour des raisons de mutualisation des ressources et de
synergie interdépartementale, l’élaboration de façon conjointe des TdR de recrutement consultant pour
appuyer les OSP dans la recherche de marché et la conduite de l’étude de capitalisation des expériences de
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 50
marchés autogérés de céréale et de bétail dans l’espace Borgou-Alibori. Dès lors, la réalisation de cette
activité a été conditionnée par les résultats de ladite étude.
Capitaliser les expériences de marchés auto-gérés de céréales et de bétail et du système de warrantage
Eu égard à tout ce qui précède, le processus de passation de marché relative à la réalisation de l’étude a été
lancée. Au terme du processus de passation de marché et de contractualisation, un prestataire a été désigné
pour la réalisation d’une étude de capitalisation des expériences de marchés autogérés et d’identification de
nouvelles opportunités d’écoulement de produits agricoles prioritaires des EFP des dix communes
d’intervention du PASDeR 2. La réalisation de l’étude est en cours.
Par ailleurs, en prélude à cette activité et pour s’enquérir du niveau de mise en œuvre des recommandations
de l’atelier-bilan de la campagne de warrantage 2014-2015, la nécessité d’évaluer le fonctionnement des
comités de gestion des magasins construits sur les fonds FDL du projet PA3D et sur les fonds FADeC et
d’échanger sur les expériences de warrantage dans les communes d’intervention du PASDeR 2, l’ADECOB a
réalisé une étude diagnostic autour des magasins de warrantage pour assurer la sécurité alimentaire et la
promotion des chaines de valeur. De cette mission, il ressort que le système de warrantage a pris corps dans
toutes les communes mais, à des différences près. Tous les magasins disposent des comités de gestion
suivant une convention de partenariat avec la Mairie ou non. Il faut retenir que l’institution de micro finance
SIAN’SON demeure le partenaire privilégié de ces magasins.
Rendre Opérationnel le Système d’information sur les marchés (SIM)
Au démarrage de la mise en œuvre de cette activité, l’URP/BA a organisé les 17 et 18 mai 2016, dans la salle
de conférence de l’Hôtel John de Nikki, une ‘‘formation des techniciens des UCP (CTDO et ATPV) et de l’URP
sur le Système d’information sur les Marchés des Produits Agricoles (SIMPA)’’. Cette formation a connu la
participation d’01 représentant de l’UFAG, de 02 CT de l’URP/BA, d’01 CT de l’UDOPER, de 10 CTDO et 11
ATPV des UCP et des 02 consultants soit au total 27 personnes dont 06 femmes. Après cette formation, les
AT (PV, TA et CEF) en poste dans les UCP, collectent chaque semaine, à l’aide des fiches de collecte, les
données sur les prix des produits agricoles sur les 30 marchés choisis dans les 10 communes d’intervention
du PASDeR-2. Ces données collectées sont prétraitées par les AT et sont par la suite transmises aux CTDO
pour un dernier traitement avant leur diffusion à travers les cinq radios communautaires ayant un contrat
avec les OSP.
Au total, 245 diffusions de prix ont été faites sur les cinq radios communautaires pour le compte des 10
communes au cours de l’année 2016 sur 260 diffusions prévues pour être réalisées.
Au niveau du réseau UDOPER/BA, dans le cadre de l’opérationnalisation du SIMPA, deux sessions de
formation sont organisées. Les assistants techniques des 10 UCOPER, les CT UDOPER/URP/UCP et le CAR
UDOPER soit 25 participants dont 07 femmes ont pris part à ces sessions qui visaient à les familiariser avec
les principes et les outils du SIMPA puis le rôle qui est le leur dans la mise en œuvre du SIMPA.
Relancer la mini-laiterie de Gogounou
Avec l’appui financier du PAFILAV la mini laiterie à fait peau neuve et 8 centres de collecte sont construits.
Depuis le 10 novembre 2016, la mini laiterie de l’UCOPER de Gogounou a repris les activités sur la
transformation du lait en ses produits dérivés (lait aromatisé, lait pasteurisé, beurre salé, beurre non salé,
l’huile et le fromage).
Dans la période de novembre-décembre 2016, il a été procédé à un approvisionnement de 1’607,5 litres de
lait de vache, d’une valeur de 401’875 FCFA auprès des groupements de femmes autour des 8 points de
collecte du lait existants. Cette quantité de lait a permis de produire : (i) 648 bidons de lait aromatisé ; (ii)
553 bidons de lait pasteurisé ; (iii) 11 boîtes du beurre salé ; (iv) 09 boîtes de beurre non salé ; (v) 5 bidons
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 51
de 1L de capacité de l’huile ; (vi) 142 Fromages de 0,6 kg. Ces produits transformés sont vendus à 557’700 F
CFA, avec une marge brute de 155’825 francs CFA, en un mois et demi d’exercice.
Toutefois, pour des raisons de synergie d’actions et de mutualisation des ressources, la ligne budgétaire
réservée à cette activité a été réorientée, par décision du Comité d’Orientation Stratégique (COS) en sa
session de juin 2016, vers la réalisation d’une bergerie à Bembèrèkè. Cette activité, non programmée
initialement dans la planification pluriannuelle, y est inscrite au nombre des activités à réaliser pour le
compte de l’output 5 (outcome 2)
Former et suivre les EFP sur les technologies améliorées de transformation agro-alimentaire
Au niveau de la CIM/BA, cette formation a été organisée dans le but de renforcer les capacités des EFP sur la
bonne utilisation et la maintenance des équipements de transformation agro-alimentaires. Au total, 34
producteurs, dont deux (02) femmes, ont suivi la formation. Les équipements qui ont fait objet de formation
sont : les égreneuses de maïs, les batteuses de soja, les charrues et les décortiqueuses de riz. En signe de
démonstration de la maintenance, tous les équipements transportés sur les lieux de formation ont été
nettoyés, graissés et même réparés. Les techniciens des UCP et UCOPER ont également participé à ladite
formation dans une perspective de suivi des consignes d’entretien périodique des machines.
Au niveau de l’URP, cette formation s’est déroulée dans chaque UCP au cours de la période du 24 au 28
octobre 2016. Au total, 200 femmes issues de 40 GF membres du réseau URP et 41 techniciens ont été
formés. Les différentes thématiques abordées au cours de la formation ont porté sur : (i) les techniques
appropriés de transformation du soja en fromage et du riz PADDY en riz étuvé ; (ii) l’utilisation des
équipements et matériel recommandés ; (iii) le respect des normes d’hygiène au cours du processus de
transformation ; et (iv) les techniques d’emballage des produits transformés.
Aucune de l’UDOPER, aucune formation n’a été organisée au cours de l’année.
Suivre la réalisation des infrastructures et aménagements
L’URP/BA a conjointement avec des représentants de la DDC, de l’UFAG, de l’UDOPER B-A, du CIRADeL, de
l’APIDA, du CARDER B-A et des entrepreneurs, participé du 21 au 25 mars 2016, à une mission de réception
définitive des infrastructures agro-pastorales réalisées au cours de la phase 1 du programme dans les
communes de Gogounou, de Banikoara, de N’Dali et de Kalalé. Au total 18 infrastructures ont été visitées et
réceptionnées par la mission (03 à Kalalé, 05 à N’Dali, 04 à Gogounou et 06 à Banikoara).
Par ailleurs, afin de s’assurer de l’évolution des chantiers conformément aux cahiers de charge des
prestataires de service, des missions régulières et périodiques de suivi de la réalisation des infrastructures et
aménagements ont été organisées par les OSP.
Réaliser la cartographie des infrastructures et aménagements
Au cours de l’année, l’UDOPER et l’URP ont procédé à la réalisation de deux (02) cartes chacune pour les
infrastructures réalisées sous PASDeR 1 pour les 4 communes pilotes.
Réaliser les bilans annuels de campagne
Au niveau de l’URP, les travaux préparatoires de cet atelier bilan ont été exécutés au cours de l’année 2016.
L’atelier bilan de la campagne se tiendra au cours du premier trimestre de l’année 2017.
3.3. Point de la mise en œuvre des activités de l’axe 3
Output 8 : Au moins 30% des femmes membres des OSP féminines cibles ont connu une augmentation significative des rendements et production pour leurs activités spécifiques
Organiser des visites d'échange sur le maraîchage
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 52
Dans le but de renforcer les capacités techniques des maraichers membres des OSP des communes
d’intervention du PASDer2, l’URP/B-A a organisé du 20 au 24 Avril 2016, une visite d’échange sur le
maraîchage dans les départements du Borgou, Atacora et Donga. Les communes visitées au cours de cette
visite d’échange sont Parakou, Djougou, Natitingou, Copargo, Kalale et Nikki. L’équipe ayant pris part à cette
visite d’échange est composée de 34 membres dont 10 CTDO, 21 maraichers, 2 CT de l’URP/BA et 01 CT de
l’UFAG. Le taux de participation féminine à cette visite d’échange est de l’ordre de 47,05% (13 femmes
maraîchères et 3 techniciennes).
Organiser une visite d'échanges au centre Songhaï de Porto-Novo, à la DANA et à l’ABSSA
Du 03 et 08 octobre 2016, l’UDOPER/BA a organisé au profit des groupements de femmes et techniciens, une
visite d’échanges et de partage d’expériences dans les départements du littoral (ABSSA) et de l’Ouémè
(Porto-Novo). Les 19 participants, dont 02 hommes, composés des responsables des groupements de
femmes (GPFER) transformatrices du lait de vache en ses dérivés, des Assistants Techniques en
Transformation Agro-alimentation et commercialisation (ATTAC) des UCOPER, de la responsable des affaires
féminines du Conseil d’Administration et de la Conseillère Technique au Suivi-Evaluation de l’UDOPER/BA,
ont participé à la visite d’échanges essentiellement basée sur le partage d’expériences entre les structures
d’accueil et les femmes transformatrices du lait en ses dérivés membres des groupements et techniciens des
dix communes en matière de transformation agroalimentaire et l’opportunité d’identifier les emballages
adéquats des produits dérivés du lait et de la viande. La visite d’échange est axée sur trois centres d’intérêt
à savoir : (i) l’acquisition des connaissances sur le processus de transformation agroalimentaire des produits
de la filière lait ; (ii) l’identification des pistes de collaboration dans le cadre du processus de certification des
produits transformés dans les filières lait et viande avec la DANA, le centre Songhaï et l’ABSSA ; et (iii)
l’identification des types d’emballages existant auprès des fournisseurs.
Au terme de la visite d’échanges et de partage d’expériences, les participants ont pris connaissance des
informations sur le processus de certification des produits transformés et ont identifié les emballages des
produits transformés, de même que les différents fournisseurs. Des échanges d’expériences, se sont dégagés
des pistes de collaboration avec la DANA, ABSSA et quelques fournisseurs.
Elaborer un plan de dotation en équipements et infrastructures avec les bénéficiaires
Au terme du processus de recrutement d’un prestataire pour faciliter l’élaboration dudit plan, un contrat de
prestation a été signé avec ce dernier par l’URP. Ledit plan de dotation est conçu par le Consultant. Il ne reste
que l’organisation d’un mini-atelier pour procéder à sa pré validation puis à sa validation.
Former en conseil de gestion d'une entreprise économique
La formation a été organisée au profit de ses démembrements du 06 au 16 décembre 2016 dans la commune
de Pèrèrè. Elle a permis de renforcer les capacités des techniciens des UCP et des femmes leaders du réseau
URP sur : (i) l’organisation administratives et fonctionnement des groupements ; (ii) la gestion des activités ;
(iii) les outils et procédures de gestion financière ; et (iv) la conduite de contrôle interne. 36 dont 13 femmes
membres du réseau URP ont bénéficié de cette formation.
L’UDOPER n’a pas organisé cette activité.
Former sur l'utilisation et l'entretien des équipements
Cette activité s’est déroulée au même moment que celle des producteurs sur la même thématique mais sur
des jours différents. Au total, trente (30) femmes ont bénéficié de cette formation et proviennent des
groupements de femmes transformatrices. Elles ont été principalement formées sur l’utilisation et l’entretien
de la râpeuse de manioc, les presses et aussi sur la décortiqueuse de riz. Les formations se sont déroulées
dans les ateliers de transformation de manioc en gari à Bori (N’Dali) et à Kalalé. Les équipements ont été
nettoyés, graissés, réparés et remis en usage pour ceux qui étaient déjà classés hors d’usage par défaut de
maintenance.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 53
Former les OSP féminines sur des techniques innovantes de production
Cette formation a été organisée par l’URP, notamment au niveau des UCP et a porté sur les techniques
innovantes de production du piment, de la laitue et du chou au profit des groupements de femmes membres
du réseau URP. Au total, 400 femmes membres de groupements ont été formées sur : (i) la fabrication du
compost et de ses usages ; (ii) la planification du semis en culture maraîchère ; (iii) la pratique de la rotation
culturale ; (iv) la mise en place de pépinières de chou, de piment et de laitue ; et (v) la prévention
phytosanitaire.
Former les techniciens sur les techniques de communication à l'endroit des femmes
Cette formation a été organisée par l’URP du 10 au 11 septembre à Bembèrèkè. Elle a réuni 47 participants
dont 13 femmes composés des techniciens et des élues et porté sur : (i) les approches de communication à
utiliser dans les cas de groupements mixte et homogènes de femmes ; (ii) les techniques appropriées
d’organisation de réunions ; (iii) les techniques appropriées de conduite de réunions ; et (iv) la maîtrise de
quelques spécificités liées aux femmes au cours d’une animation.
Organiser des rencontres de négociations avec les structures ciblées (CAIA ; CARDER ; SONAPRA ; VETO Service ; Direction de l’Elevage ; INRAB ; Ordre Nat Vét, etc)
L’URP/BA a profité des négociations faites avec les différentes structures ciblées (CAIA ; CARDER ; SONAPRA
; IMF) lors de la mise en œuvre des activités négociation pour un partenariat (OSP, CARDER, SCDA, CAIA, SFD)
pour l’accès aux intrants spécifiques des vivriers et facilitation à l'accès aux intrants spécifiques aux EFP (mise
œuvre du warrantage intrants ; etc.) pour intégrer les besoins des femmes. A l’échelle régionale et au niveau
de chaque commune, il y a eu 02 rencontres de négociation avec les structures ciblées.
Au niveau de l’UDOPER, cette activité, enclenchée au cours de l’année 2016, va se poursuivre tout au long
de l’année 2017. Les changements intervenus à la tête du ministère et les réformes engagées n’ont permis
d’organiser les rencontres. Néanmoins un premier contact a eu lieu avec le Directeur de l’élevage et le
Président de l’Ordre National des Vétérinaires.
Faire un état des lieux des outils, supports et canaux de vulgarisation et appui-conseil existants et identifier ceux qui correspondent aux besoins spécifiques des femmes
Au terme du processus de recrutement, un consultant a été recruté. Le document sur l’état des lieux des
outils, supports et canaux de vulgarisation est en cours d’élaboration jusqu’en 2017. Le dépôt du rapport se
fera en janvier 2017
Sensibiliser des hommes et des personnes ressources par rapport à l’accès et au contrôle des ressources de production par les femmes
Cette séance de sensibilisation a été organisée au niveau de chaque UCP. Elle a permis de réunir les
personnes ressources pour discuter des difficultés et contraintes liées à l’accès des femmes aux ressources
de production. Les rapports de cette séance sont en cours d’exploitation par l’URP/BA pour élaborer un
document de communication sur la thématique. Par ailleurs, des émissions radios ont été organisées par le
réseau URP sur cette thématique dans les radios communautaires pour faciliter l’accès et le contrôle des
ressources de production par les femmes.
Etablir des actes de sécurisation des domaines abritant les ateliers de transformation et de commercialisation dans les quatre communes pilotes
Pour cette activité au cours l’année, l’UCOPER de N’Dali et celle de Kalalé ont pu avoir un arrêté d’attribution
du domaine abritant le hangar de vente de Sinisson à N’Dali et l’atelier de pierres à lécher de Djega2 à Kalalé
auprès de leur conseil communal respectif. Au total 2 sur 3 arrêtés ont pu être obtenus.
Output 9 : Au-moins 75% du volume des produits et dérivés de transformation des femmes membres des
OSP féminines cibles répondent aux normes de qualité et sont écoulés à prix rémunérateurs sur les
marchés
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 54
Identifier les emballages et les mettre en place
La visite d’échange et de partage d’expériences au profit des groupements de femmes et techniciens, qui a
eu lieu du 03 et 08 octobre 2016 à Cotonou et Porto-Novo a permis de découvrir et d’identifier les types
d’emballages existant sur le marché (confer rapport général de la visite d’échange). Il ne reste qu’à mettre
en place les emballages dans les différents UCOPER.
Au niveau de l’URP, le processus d’identification et de mise en place des emballages est en cours. A cet effet,
les TdR ont été rédigés.
Former des femmes en transformation conservation, stockage, commercialisation
Deux sessions de formation suivies de pratiques ont été organisées par l’URP et portent respectivement sur :
(i) la transformation du manioc et du riz en leurs dérivés ; et (ii) le stockage et la conservation des produits
agricoles et dérivés. La première session a permis de former au total, y compris les restitutions, 215
personnes dont 197 femmes (techniciens de l’URP et femmes transformatrices) membres du réseau URP.
Quant à la deuxième session, elle a réuni 24 participants dont 05 femmes composés des techniciens et des
élus.
Construire et équiper des ateliers de transformation liées aux filières spécifiques aux femmes
En 2016, l’URP/BA a recruté une entreprise chargée de la réalisation d’une (01) unité de transformation de
riz à Kandi. La réception technique de cette infrastructure est prévue à la mi-janvier 2017. Par ailleurs, l’URP
a procédé à l’équipement de l'unité de transformation de Bori d’un forage, de six (06) foyers améliorés et de
petit matériel de transformation
Construire des postes de vente, enclos modernes, magasin de stockage
En 2016, une entreprise chargée de la réalisation d’un (01) magasin de vente de produits agricoles
transformés et d’un bloc de latrines à deux cabines à Pèrèrè a été recrutée par l’URP/BA au terme d’un
processus d’appel d’offres. La réception technique de cette infrastructure est prévue à la mi-janvier 2017.
Etablir des relations d'affaires entre les acteurs d'une même filière
Au cours de l’année 2016, les relations d'affaires entre acteurs de même filière sont promues dans l’ensemble
de la zone d’intervention du PASDeR2 à travers l’installation par l’URP/BA et l’animation de 20 Plateformes
d’Innovations Filières à raison de 02 Plateformes par commune autour des filières prioritaires que sont le
maïs, le riz et le soja.
Organiser et participer aux foires agro-pastorales
En prélude à la tenue de la 3ème édition de la foire agro-pastorale qui s’est tenue à Banikoara, deux ateliers
préparatoires initiées par l’APIDA ont été organisés. Le premier atelier de préparation a permis de mettre en
place les différents organes de gestion de ladite foire et d’élaborer les divers documents préparatoires. Le
deuxième atelier a permis de faire le point des travaux préparatoires exécutés par les différents sous-comités
mis en place à cet effet, de valider les différents budgets proposés par ces derniers et d’identifier les activités
urgentes différées et retenir les dispositions pratiques à prendre pour garantir la réussite de l’organisation
de cette foire qui s’est tenue du samedi 26 au mardi 29 novembre 2016. Plusieurs événements ont marqué
cette foire. Il s’agit, entre autres : (i) des cérémonies d’ouverture et de clôture ; (ii) de l’animation des fora ;
(ii) des expositions-ventes des produits ; et (iv) des animations folkloriques.
En ce qui concerne les fora, ils ont porté sur : (i) l’amélioration des zoo génétiques au Bénin présenté par M.
ABOUDOU Malick, Conseiller technique en production animale à l’UDOPER ; (ii) le lycée technique agricole
de Banikoara et ses différents domaines de formation présenté par M. BAWA Richard, Proviseur dudit lycée ;
(iii) la transformation du lait de vache en fromage présenté par Mme OROU SE GUINNIN Zénabou ; (iv) les
conflits entre éleveurs et agriculteurs présenté par M. SAMBO Issifou, Expert pour la paix GERED/ GIZ-ZFD ;
et (v) le processus de sécurisation des aires de pâturage et des couloirs de passage présenté par M. BONI
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 55
Yacoubou de APIDAB ONG. La présente foire a enregistré la participation de 80 forains dont 46 femmes
provenant des 14 communes des deux départements et majoritairement (plus de 50%) opérant dans le
secteur de l’agriculture et plus de 6 000 visiteurs.
S’agissant des effets induits par cette foire, quelques-uns ont pu être appréhendés. En effet, même si au plan
économique, la période choisie (période des récoltes au cours de laquelle le revenu lié à la principale activité
de la localité, la culture cotonnière, n’est pas disponible) n’a pas été propice à la réalisation de bons chiffres
d’affaires, certains forains ont pu tirer leur épingle du jeu car ce dernier. Par exemple, le chiffre d’affaire des
forains membres du réseau UDOPER s’est établi à 545’050 FCFA ; celui de l’artisan fabriquant d’équipement
agricole venu de Nikki qui a pu vendre une décortiqueuse d’arachide est de 200’000 F CFA. Au plan
social/Genre, cette foire a permis aux couches sociales souvent marginalisées (éleveurs peulhs, pauvres
agriculteurs, femmes agricultrices ou transformatrices) de se valoriser et de valoriser leurs produits tels que
le fromage, le miel. S’il est vrai que les pôles « Agriculture » et « Elevage » ont été quasiment représentés
par des hommes, le pôle « transformations Agroalimentaires » qui reste le plus important des pôles, a été
représenté à 95% par des femmes. Au niveau culturel, les prestations des femmes dans les groupes
folkloriques ont été aussi intéressantes que celles des hommes. Tout ceci a contribué à la valorisation du «
genre ». Sur tout autre plan, il est important de souligner la forte participation des OSP lors du forum de la
foire. Prévu pour une heure, ce forum a duré trois heures du fait de l’intérêt accordé par les membres d’OSP
en l’occurrence les éleveurs et même les éleveuses sur le débat concernant les conflits agriculteurs/éleveurs.
Signalons au passage que, dans l’optique des synergies d’actions et de mutualisation des ressources, une
convention tripartite APIDA-Projet de promotion des petites et moyennes entreprises dans le secteur
agroalimentaire (ProSME-SA) de Swisscontact-ADECOB de financement de la foire pour un montant de deux
millions Francs CFA a été signée. Cette contribution servira à la mobilisation des forains.
Quelques difficultés ont été notées. Ces dernières doivent être capitalisées par l’ADECOB pour l’organisation
de la quatrième édition de cette foire en 2017.
Output 10 : Au-moins 50% des OSP féminines de base fonctionnent selon les principes coopératifs et
bénéficient d’appuis divers grâce à l’affirmation du leadership de leurs représentantes au sein des faîtières
au niveau communal et régional.
Former les femmes sur le leadership, la vie associative, développement personnel
Cette thématique a été abordée au cours de la formation organisée du 02 au 04 mai 2016 à Nikki et qui a
porté sur ‘‘la vie coopérative ou associative, rôles et responsabilités des OSP’’ (confère Activité 1.1.5). Au
total, 19 femmes ont pris part à cette formation. Les sessions de restitution organisées à l’endroit des
membres des OSP de base dans les différents arrondissements/villages des 10 communes du PASDeR-2, ont
permis de toucher au total 2447 femmes.
En ce qui concerne l’UDOPER, elle a organisé sa session de session de formation sur la thématique du 23 au
25 novembre 2016 au profit de 25 femmes élues dans les instances de décision de l’UDOPER et ses
démembrements. L’objectif global de la formation est de renforcer les capacités des femmes responsables
de l’UDOPER et des UCOPER membres sur le leadership, la vie associative et le développement personnel y
compris la gestion administrative et financière.
Vulgariser l'AUOHADA
Suite à l’actualisation des textes, l’UDOPER et ses démembrements ont organisé au profit des
éleveurs/éleveuses des séances de vulgarisation desdits textes. 160 éleveuses ont participé aux séances de
vulgarisation. Par ailleurs, une large vulgarisation des statuts et règlements intérieurs des OSP cibles, a été
organisée au sein des GPFER dans 1O UCOPER. Au total, 229 GPFER ont été touchées.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 56
Pour le compte de l’URP, au cours du semestre, 42 séances de sensibilisation été organisées pour vulgariser
l’AU-OHADA auprès des ARFA/ACFA et des Groupements Féminins (GF). Au niveau de l’UDOPER, les
différentes sensibilisations organisées ont permis de toucher 99 GPFER composés d’un total de 342 femmes
membres dont les textes sont mis en conformité avec l’AU-OHADA.
Les Groupements Féminins de la zone PASDeR2 disposent de textes statutaires (Statuts et Règlement
Intérieur) mis en conformité à l'AU-OHADA. Toutefois, le processus d’immatriculation n’a pas encore abouti
au niveau du CARDER/BA.
Réaliser le suivi du niveau d'exécution des infrastructures et des activités
Dans le cadre du suivi des activités, les différentes OSP ont organisés des missions de suivi. Les rapports des
différentes missions effectuées sont disponibles au sein de chaque OSP.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 57
IV- CONTRIBUTION DU CONSORTIUM A L’OBTENTION DES RESULTATS
4.1 Point des activités de facilitation et d’appui à la gestion des partenariats
Organisation des deux sessions du CCP
Le mardi 19 avril 2016 et mercredi 07 septembre 2016, se sont tenue les sessions du Comité de Coordination
du Programme (CCP). Ces sessions avaient pour objectif principal, d’apprécier le niveau d’avancement des
activités prévues au titre du plan opérationnel annuel 2016 de chaque partenaire. Elles ont permis aux
participants d’évaluer les progrès enregistrés dans la réalisation des activités des PA 2016 et de connaître les
contraintes limitant les résultats escomptés assorties de mesures correctives. Les conclusions des différentes
sessions permettront d’améliorer la performance des résultats du Programme.
Organisation des deux sessions du COS
Les deux sessions du Comité d’Orientation Stratégique (COS) de la Phase 2 du PASDeR ont été organisées au
cours de l’année 2016. Ces sessions ont enregistré la participation effective des représentants des institutions
qui la composent. Ces différentes sessions ont permis d’apprécier l’état d’avancement des activités de la
Phase 2 du Programme, en lien avec le Programme annuel (PA) 2016 approuvé par la DDC.
Accompagnement du processus de recrutement dans les nouvelles communes
Après l’analyse institutionnelle et après la finalisation des organigrammes et cahiers de charge des agents
par les OSP, le processus de recrutement du personnel complémentaire dans les nouvelles communes a été
lancé par chaque OSP avec l’assistance conseil de l’UFAG. Au terme du processus, un total de quarante-huit
(48) nouveaux agents ont été recrutés dont 02 pour le compte de Canal Développement, 20 pour l’UDOPER
et 26 pour l’URP.
Les cérémonies de prise de service, de remise des cahiers de charges et de présentation du personnel aux
élus ont été organisées par l’URP et l’UDOPER et ont connu la participation de l’UFAG.
Réalisation de l'analyse institutionnelle des OSP
L’atelier de l’analyse institutionnelle des OSP s’est tenu le vendredi 29 Janvier 2016 dans la salle de réunion
de l’UFAG et a connu la participation des élus et techniciens de l’URP, de l’UDOPER, de la CIM et de l’équipe
de l’UFAG. Au terme des travaux de cet atelier, il a été recommandé aux OSP, entre autres : (i) de finaliser
les organigrammes validés en y intégrant les postes de chargé de l’administration et des ressources (CAR) au
niveau des faîtières et ceux des assistants techniques conseil à l’exploitation familiale (AT/ CEF, anciens
gérants) au niveau des communes (ii) de redéfinir les cahiers de charges des agents ; (iii) de clarifier la
situation des fonds liés aux projets économiques et ; (iv) de proposer une stratégie de gestion de ces projets
économiques dans une optique de durabilité.
Suivi du processus de recrutement des prestataires par les OSP dans le cadre de la réalisation des infrastructures et autres services
Au cours du premier semestre, plusieurs termes de référence ont été amendés par l’UFAG concernant le suivi
du processus de recrutement des prestataires par les OSP. Il s’agit des termes de référence relatifs au
recrutement de consultants pour l’élaboration des Plan Communal de Développement Agricole (PCDA)
soumis par le CARDER, des TdR pour la formation des techniciens des OSP et de Canal sur l’élaboration des
plans des MIP et plans d’affaires soumis par Canal Développement et du dossier d’appel d’offres (DAO) pour
la construction de 2 hangars (l’un à Gogounou et l’autre à Kalalé) soumis par l’UDOPER. Aussi, les termes de
références relatifs au recrutement des structures d’accompagnements pour la réalisation des infrastructures
ont été amendés.
Suivi des activités des partenaires sur le terrain
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 58
Après la signature des contrats entre le Consortium et les OSP faîtières et afin de rattraper les retards
éventuels qu’aurait connu l’exécution de certaines activités, l’UFAG a procédé, de concert avec tous les
partenaires du programme à une relecture de leur plan de travail respectif. Cette activité a permis aux OSP
de se rendre à l’évidence de l’urgence de prendre des dispositions pour la mise en œuvre de certaines
activités phares au programme au cours du premier semestre 2016. Par ailleurs, l’UFAG a participé à l’atelier
de suivi trimestriel des activités de l’URP. L’UFAG a aussi amendé les TdR relatifs à la mise en place des cadres
de concertations multi-acteurs et à la production semencière proposés par le CARDER, les TdR relatifs à la
visite des nouvelles communes dans les anciennes et ceux liés à la contractualisation avec les radios proposés
par les 3 faîtières, les TdR pour la visite d’échange maraichère.
L’UFAG a aussi participé à la séance de canal développement concernant le premier appel au fonds FCDA, à
la mission de Nikki sur le renforcement des capacités interne de l’URP et formation vie coopérative, à la
séance d’analyse des offres FIDEXI sur les plans d’affaires et à la formation à NIKKI sur les outils de collecte
et d’animation du SIM des produits agricoles.
De plus, dans le cadre du suivi des activités des partenaires sur le terrain, des missions ont été organisée par
l’UFAG tel que : la mission de collecte de données relatives aux indicateurs de résultats et à l’exécution
physique et financière au 31 mai 2016 du PASDER-2 au niveau des démembrements des OSP, la mission de
prise de contact avec les agents sur le terrain, la mission de suivi du formateur des comptables des acteurs
PASDER 2 au logiciel perfecto et les missions de suivi post-formation, les missions de participation aux
différentes séances préparatoires de la foire agropastorale ainsi que de la foire.
Organisation des séances de concertation et d'identification des synergies d'actions entre programmes et entre Partenaires
L’atelier sur la construction/renforcement des synergies/complémentarités entre les projets et programmes
du développement rural dans le Borgou-Alibori, s’est tenu le mardi 31 Mai 2016 dans la salle de réunion de
l’UFAG. L’atelier a enregistré la participation effective des représentants des différents projets, programmes
et structures que sont : PASDeR, PDIEM, PAFPAA et B’EST de la DDC, ProAgri, ProSOL et ProCIVA de la GIZ,
AIMAEP de la CTB, PAFILAV du MAEP, DEDRAS ONG, URP, UDOPER et CIM. Au terme des travaux, des pistes
de synergies ont été identifiées entre les projets/programmes et les structures.
Les résultats découlant de ses synergies d’action sont entre autres : la mise à disposition de PROAGRI des
maquettes de plaquettes et boîtes à images sur l’étuvage du riz et la transformation du soja en fromage à
utiliser pour la formation des transformatrices sur le riz et le soja ; l’accompagnement technique de DEDRAS
et la facilitation à l’accès à 210 kg de semence de soja à deux semenciers pour la production de 4 ha de
semence de soja, la programmation d’une session de formation sur l’insémination artificielle par le PAFILAV
et la programmation d’une session de renforcement de capacité sur la maintenance et la réparation des
tracteurs par le PAFPAA.
Les discussions devront se poursuivre en bilatéral au cours de l’année 2017 pour étudier les modalités
pratiques de mise en œuvre de ces actions de synergie.
- Participation aux moments forts de la DDC et des partenaires
Au cours du premier trimestre 2015, l’UFAG a participé à la préparation et à la tenue des différents ateliers
relatifs aux études thématiques organisés par le BuCo dans le cadre de l’élaboration du STRACOBEN. Il s’agit
des études thématiques relatives (i) à la gestion des programmes sensibles aux conflits (GPSC) ; (ii) au secteur
privé ; (iii) à la gouvernance et ; (iv) à la démographie.
Par ailleurs, l’UFAG a participé à l’organisation et au déroulement de la mission de réception définitive de
toutes les infrastructures réalisées au cours de la première phase du PASDeR. Le suivi des recommandations
de cette mission se poursuit.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 59
L’UFAG a participé à la table ronde de Gaya, organisée par la Coopération Suisse et à l’atelier de validation
des PA 2017 des programmes
Elaboration du manuel de procédures administratives et financières du PASDeR 2
Dans le but de faciliter la gestion administrative et financière du programme, il a été engagé le processus
d’élaboration d’un manuel de procédures administratives et financières. La première version de ce manuel
déposé par le Consultant a été amendée par l’UFAG et le Consortium. Les différentes observations et
amendements sont mis à la disposition du Consultant pour l’amélioration du manuel. Pour la finalisation de
ce manuel un atelier a été organisé à Swisscontact Cotonou ou les différents points soulevés en observation
dans la version provisoire ont été analysé et revue. La version finale du manuel de procédure administratives
et financières du programme est disponible.
Elaboration des notes d'analyse des rapports périodiques des partenaires - Elaboration des rapports d’activités semestriel et annuel de l’UFAG et des rapports consolidés du programme
Au cours du premier semestre 2016, l’UFAG a élaboré les notes d’analyse des rapports d’activités du
quatrième trimestre 2015 et premier trimestre 2016 soumis par les différents partenaires du programme. A
la suite de ces notes d’analyse des rapports des partenaires, le rapport d’activités trimestriel de l’UFAG ainsi
que le rapport d’activités consolidé du programme pour le compte du quatrième trimestre 2015 et premier
trimestre 2016 ont été élaborés et soumis à l’appréciation du Consortium et de la DDC. Les différentes
observations de la DDC sur les rapports financiers de la période sous revue ont été prises en compte pour la
finalisation dudit rapport.
Suivi du processus de capitalisation de la phase 1 du PASDeR
Dans le cadre de la capitalisation des acquis de la première phase du programme, un atelier de réflexion et
d’échanges a été organisé du 19 au 22 Janvier 2016 et a connu la participation de toutes les parties prenantes
à cette phase du programme. Cet atelier a permis d’identifier les principaux centres et sujets d’intérêts des
différentes parties prenantes dans le processus de capitalisation. Après cet atelier, une mission de collecte
de données complémentaires sur les sujets identifiés a été effectuée par les Consultants.
Le processus de capitalisation de la phase 1 du PASDeR s’est poursuivi du 20 et 21 mai 2016 à l’UFAG avec
l’atelier de restitution, présentation et validation des produits de la capitalisation. Les principaux produits de
capitalisation définitif : rapport de capitalisation et supports de capitalisation sont attendus.
Organisation d’un atelier d’opérationnalisation des indicateurs de performance et d'impact du programme
Dans le but de rendre concrets et observables les indicateurs proposés dans le cadre logique du programme,
de retenir ceux pertinents pour la phase et de faciliter le suivi et la collecte des données relatives à ces
indicateurs, il est envisagé l’organisation d’un atelier d’opérationnalisation des indicateurs du programme.
Cet atelier s’est tenu du 25 au 28 avril, et a connu la participation d’une trentaine de personnes représentant
des faîtières, la chargée MRM de Swisscontact NOWAF et l’équipe technique de l’UFAG. Cette activité rentre
dans le cadre de la mise en place et l’animation d’un système de monitoring.
Organisation d’un atelier d’harmonisation des EFP objet de suivi rapproché au niveau des OSP et d’élaboration des outils de collecte de données
Afin de mieux rendre compte des réalisations du programme, de mesurer leurs impacts sur les bénéficiaires
et de s’assurer qu’elles contribuent à l’atteinte des résultats prévus dans le plan opérationnel, il s’est avéré
nécessaire de mettre en place un dispositif de suivi-évaluation dynamique, participatif et adapté. Ainsi, pour
un meilleur suivi, il est important d’actualiser les processus, méthodologies et outils techniques définis au
cours de la phase 1 du programme, en veillant à l’intégration de l’approche genre et de ses effets/impacts
dans le suivi de la mise en œuvre du programme. C’est dans cette optique qu’il a été organisé, du 24 au 26
août 2016, un atelier d’harmonisation des EFP objet de suivi rapproché au niveau des OSP et d’élaboration
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 60
des outils de collecte de données relatives aux indicateurs d’effets et d’impacts du programme. Cet atelier a
connu la participation d’une trentaine de personnes représentant des faîtières et leur démembrements et
l’équipe technique de l’UFAG. Elle rentre dans le cadre de la mise en place et l’animation d’un système de
monitoring.
Organisation d’un atelier d'harmonisation des pratiques de tenue de compte entre les OSP et les faîtières
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette deuxième phase du Programme, l’URP, l’UDOPER, ont vu leur
effectif renforcé par de nouveaux comptables dans les six (06) communes additionnelles. Afin de maintenir
et de consolider les acquis de la première phase du Programme, il s’avère plus qu’une priorité de renforcer
leurs capacités en gestion administrative, comptable et financière et de recycler les comptables des
communes pilotes. C’est dans ce cadre que 2 sessions de formations à Kandi et à N’Dali ont été organisées à
l’endroit de 27 secrétaires comptables et comptables des OSP faîtières et leurs démembrements ainsi que
les structures d’accompagnements en gestion administrative, comptable et financières d’une OPA.
Organisation d’un atelier d'initiation des comptables à l'élaboration des états financiers, du TAFIRE et de leur analyse
Du 19 au 24 décembre 2016, deux sessions de formation ont été organisées sur deux sites différents au profit
de 24 secrétaires-comptables et comptables des OSP et les structures d’accompagnement à Gogounou (du
19 au 21) pour les partenaires de l’Alibori et à Nikki (du 22 au 24) pour ceux du Borgou. Il s’agit des formations
à la fois théorique et pratique sur le processus d’élaboration des états financiers.
Organisation des travaux préparatoires des audits de 2015 (dernier trimestre) et 2016
Dans le cadre de la conduite des audits, divers travaux préparatoires ont été effectués. Il s’agit, entre autres,
de : (i) la participation aux séances de sélection de cabinet d’audit et de cadrage des missions ; (ii) la collecte
des documents et rapports nécessaires à la conduite des missions d’audit ; et (iii) la facilitation et la
coordination des activités préalables au déroulement des missions d’audit.
Participation à d’autres travaux
En dehors des activités prévues, l’UFAG a aussi participé et/ou conduit plusieurs autres activités. En effet,
dans le cadre de la préparation des audits des comptes des OSP pour le compte du quatrième trimestre 2015,
une tournée d’appui aux comptables des OSP en vue de la mise à jour et de la clôture de leur comptabilité a
été organisée.
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des recommandations contenues dans la lettre d’approbation des
rapports d’audit adressée par la DDC aux partenaires (APIDA, Canal Développement, APIDev, BAA, CARDER,
INRAB, UDOPER, URP et CIM), l’UFAG a suivi le reversement à la DDC des reliquats effectués par le CARDER,
le BAA et l’INRAB. L’UFAG a également suivi le règlement et le transfert des pièces justificatives chez les
partenaires ayant bénéficié de complément de fonds par la DDC (CIRADEL, APIDA, CIM). L’UFAG a aussi
participé à une séance de travail initiée par la DDC sur la clarification des soldes PASDeR1 avec l’UDOPER,
l’URP et APIDev. Le suivi des recommandations de ces séances se poursuit au niveau de ces derniers.
L’UFAG a aussi pris part à la séance préparatoire du Forum des Partenaires au Développement du Borgou-
Alibori, à la séance de validation du répertoire des partenaires au Développement du Borgou-Alibori et, à la
réunion du sous-groupe Agriculture-Elevage organisée par la Direction de la Production Animale et la DDC.
Dans le cadre de la tenue du COS, notamment l’élaboration d’un rapport d’activités à soumettre au COS et
qui retrace la situation des indicateurs de résultat du programme au 31 mai 2016 l’UFAG a organisé une
mission de collecte dans l’ensemble des OSP partenaires du programme qui s’est tenu du 22 au 27 Mai 2016.
L’UFAG a aussi participé à la mission du consortium concernant la mise en œuvre des activités sur le terrain
(URP, UDOPER et CIM), à la mission de la GIZ concernant le programme et expérience de la gestion des terres,
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 61
à l’opérationnalisation du PA de APIDA et ADECOB, à la séance sur le partage d’expérience de DEDRAS ONG
et à l’atelier des partenaires techniques financier sur le conseil agricole.
Par ailleurs, l’année 2016 a été marquée par la participation de l’UFAG à l’installation des cadres de
concertation multi acteurs dans les 06 nouvelles communes, le suivi de la mise en œuvre des projets
économiques des OSP, l’organisation des missions de suivi rapproché des UCP et UCOPER avec les chargés
de l'Administration et des Ressources des faîtières, l’organisation des missions de contrôle, la participation
aux sessions des Comités de Sélection et d'Approbation des MIP FCDA, la participation à la formation des
promoteurs FCDA.
4.2 Contribution des membres du Consortium
Le Consortium Swisscontact/Lares, a assuré au cours de l’année 2016 le suivi technique et financier du
programme, son backstopping et s’est assuré de la qualité de l’action mise en œuvre par l’UFAG, selon les
modalités et le chronogramme prévus dans le contrat qui le lie avec la DDC.
Pour ce faire, des missions d’expertises à court termes ont été organisées au profit aussi bien de l’UFAG que
les partenaires (URP, UDOPER et la CIM). Au titre de ces missions on peut noter :
• Une mission de suivi sur le terrain en janvier, avril, octobre 2016, par la direction de Swisscontact
pour non seulement apprécier le niveau de mise en œuvre des activités du programmes par les OSP
et par les structures d’accompagnement de ces OSP mais aussi procéder à la remise officielle des
équipements aux OSP.
• Deux missions d’expertises spécialisées en juillet Août 2016 réalisées respectivement par
Swisscontact et le Lares. Ces missions ont porté sur (i) l’identification et la formulation des besoins
de renforcement de capacités des bénéficiaires du PASDER, (ii) l’amélioration de la gouvernance au
sein des organisations de producteurs et ont permis d’apprécier le niveau d’engagement des activités
et procéder au réajustement nécessaire au besoin avec l’UFAG.
• Une mission de supervision (novembre 2016) du Directeur de la région Afrique de l’Ouest et du Nord
de Swisscontact (région NOWAF) et de son adjointe. Ils ont à charge le suivi du programme au niveau
de siège de Swisscontact. Cette mission a permis d’apprécier les différentes étapes de mise en œuvre
du programme et de définir les priorités ;
• Une mission d’appui financier et de contrôle interne auprès des OSP (novembre décembre 2016).
Cette mission a permis non seulement de corriger un tant soit peu les disfonctionnements constatés
au niveau de ces OSP et structures d’accompagnement des OSP et également de les orienter sur la
préparation de la mission d’audit externe des activités menées par ces OSP. Par ailleurs de nouveaux
outils de décompte ont été mis à leur disposition et la formation sur ces outils est prévue pour le
premier trimestre de 2017.
V- DIFFICULTES RENCONTREES ET RECOMMANDATIONS
Au terme de la mise en œuvre du programme au titre de l’année 2016, des difficultés ont été notées et ont
nécessité la formation des recommandations à l’endroit des différentes parties prenantes au programme.
5.1 Difficultés rencontrées
Au titre de l’année 2016, des difficultés ont été notées dans la mise en œuvre du programme. Il s’agit
notamment de : (i) le retard dans l’approbation des PA 2016, dans la signature des contrats et dans la mise
en place des ressources à la disposition des structures partenaires du programme ; (ii) la sous-estimation,
dans la planification pluriannuelle, des coûts de réalisation des infrastructures et du coût d’acquisition des
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 62
tracteurs ; (iii) le départ de techniciens au niveau des OSP et de l’UFAG entrainant par ricochet un
ralentissement d’élan dans la conduite des activités ; et (iii) le faible niveau d’appropriation du dispositif de
suivi-évaluation et des outils développés, notamment au niveau de l’UDOPER.
Par ailleurs, des dysfonctionnements ont été notés dans le mécanisme de circulation de l’information entre
les différentes parties prenantes de cette deuxième phase du programme, notamment avec le changement
du mode d’implémentation du programme.
5.2 Recommandations
Au regard de ces difficultés, des orientations et recommandations ont été formulées à l’endroit de l’ensemble
des parties prenantes à la mise en œuvre du programme. Les principales recommandations se résument dans
le tableau ci-après.
Tableau 30 : Point des recommandations issues de la mise en œuvre du programme en 2016
STRUCTURES RECOMMANDATIONS
A l’endroit des OSP
(i) le renforcement de la mobilisation et de la diversification des
ressources propres ;
(ii) la consolidation et l’appropriation des bonnes pratiques ;
(iii) l’appropriation du cadre logique du programme ;
(iv) le renforcement des différents dispositifs de gestion des
activités économiques ;
(v) la consolidation de l’assistance-conseils et du suivi rapproché
des EFP à la base ;
A l’endroit du Consortium
(i) la reconstitution de la ligne de référence du programme par
une étude de référence (baseline) en vue de faciliter
l’évaluation d’impact du programme ;
(ii) la consolidation de l’assistance-conseils et du suivi rapproché
des OSP et structures partenaires ;
(iii) le renforcement du mécanisme de circulation de
l’information entre les différentes parties prenantes au
programme ;
(iv) le renforcement du dispositif de suivi et de mesure des
résultats et de l’appropriation du cadre logique du
programme.
A l’endroit de la DDC
(i) la reconstitution de la ligne de référence du programme par
une étude de référence (baseline) en vue de faciliter
l’évaluation d’impact du programme.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 63
CONCLUSION
Après trois mois de mise en œuvre en 2015, notamment au cours du dernier trimestre de l’année, 2016 a été
la première véritable année de mise en œuvre de la deuxième phase du programme. Cette année a été
marquée par la mise en œuvre des réformes institutionnelles au plan national, notamment au niveau du
secteur de l’agriculture et de l’artisanat et des perturbations d’ordres socio-économiques et climatiques.
L'analyse de la performance du programme au cours de l’année 2016 montre une tendance globalement
moyenne pour l’atteinte des résultats, suggérant ainsi plus d'attention et d'actions afin de combler, les
années à venir, les déficits observés. Une analyse différenciée par outcome de cette performance globale
révèle que les acquis doivent être consolidés au niveau de l’outcome 1 qui affiche une bonne tendance pour
l'atteinte des résultats. Quant aux outcomes 2 et 3, ils affichent une mauvaise tendance pour l’atteinte des
résultats et appellent des actions pour inverser ladite tendance les années prochaines.
Le taux d’exécution physique du programme annuel 2016 (PA 2016) s’est établi à 82,70% avec une réalisation
financière de 85,32% pour l’opérationnel (y compris les ressources propres des OSP) et de 94,08% pour
l’ensemble des ressources financières mises à la disposition du Consortium par la DDC. L’analyse du taux
d’exécution physique du POA de chaque partenaire du programme [figure 4] révèle que ce taux varie de 57%
pour l’ADECOB à 93,57% pour l’URP. Quant à l’exécution financière, le taux varie entre 61,52% pour l’APIDA
et 99,89% pour le CARDER.
Dans le cadre de la facilitation et de l’appui à la gestion des partenariats, diverses activités ont été réalisées
par le Consortium. Il s’agit, entre autres, de : (i) la réalisation de l’analyse institutionnelle des OSP ; (ii)
l’élaboration du manuel de procédures administratives et de gestion ; (iii) de la mise en place du système de
suivi et de mesure des résultats du programme avec l’élaboration des chaînes de résultats de chaque axe du
programme, la mise en place du cadre de mesure des résultats du programme, etc ; (iv) la tenue des missions
de suivi (physique et financier) et des missions d’assistance-conseils aux OSP ; (v) l’organisation des sessions
du CCP et du COS et le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues desdites sessions ; (vi) la
formation des OSP sur diverses thématiques (CVA, suivi-évaluation, clôture des comptes et élaboration du
TAFIRE, etc) ; (vii) la participation aux moments forts de la DDC et à diverses sollicitations des OSP et des
autres partenaires ; et (viii) l’organisation des missions de backstopping ; etc.
Au regard des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du programme au titre de l’année 2016, des
recommandations ont été formulées à l’endroit de l’ensemble des parties prenantes en vue de l’amélioration
de la performance du programme au cours des années à venir.
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 64
ANNEXES
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 65
Annexe 1 : Situation des indicateurs de l’outcome 1
Indicateurs Unité Niveau 2015
Réalisation 2016 Cibles 2016 URP UDOPER CIM Ensemble
Outcome 1 : Les OSP à divers niveaux disposent des capacités organisationnelles, techniques et managériales leur permettant d’accomplir avec efficacité et transparence leurs missions de services aux EFP membres
1- Proportion d’OSP soutenues des réseaux URP et UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et responsabilités entre OSP faîtières et démembrements
% 53,00 78,57 65,79 50,00
2- Proportion d’OSP soutenues des réseaux URP et UDOPER maîtrisant la répartition des rôles et responsabilités entre élus et techniciens
% 53,00 67,60 60,30 50,00
3- Proportion d’OSP de base membres des OSP satisfaites des services reçus
Total % 53,00 76,92 64,96 60,00
GP % - - - - -
GF % - - - - -
Union Filière
% - - - - -
4- Proportion d’EFP (hommes et femmes) membres des OSP satisfaites des services reçus (URP, UDOPER, CIM)
Total % 63,50 97,75 80,62 50,00
H % 65,25 93,04 79,14
F % 63,25 4,71 33,98
5- Les OSP de la région Borgou/Alibori constituent une force de proposition vis-à-vis des pouvoirs publics pour les stratégies de promotion des filières autres que le coton
NA NA NA NA NA NA NA NA
6- Proportion des besoins en équipements exprimés des EFP satisfaits par la CIM et ses démembrements
Total % 100 100 50
H % - - -
F % - - -
Output 1 : Les organes de gouvernance institutionnelle des OSP (URP, UDOPER et CIM) sont opérationnels et fonctionnent conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur
1- Les rôles et responsabilités des OSP faîtières et démembrements sont maîtrisés davantage et la répartition des rôles et responsabilités entre élus et techniciens sont bien connus (voir outcome)
NA NA NA NA NA NA NA NA
2- Proportion d'OSP de base membres des OSP ayant mis en conformité les textes
Total % 61 92,31 76,65 60
GP %
GF %
Union Filière
%
3-Taux de tenue des sessions statutaires par les OSP (départementales et communales)
Total % 72,76 98,01 75,00 83,75 100
CA % 100,00 100,00 100,00 100
BE % 110,94 95,61 100,00 102,18 100
CS % 43,75 100,00 71,88 100
AGO/AGE
% 36,36 96,43 50,00 60,93 100
4- Taux d’application des décisions issues des sessions statutaires tenues par les OSP (départementales et communales)
Total % 94,50 82,61 100,00 92,58 75
CA % 100,00 82,61 91,30 75
BE % 98,00 100,00 99,00 75
CS % 80,00 80,00 75
AGO/AGE
% 100,00 100,00 75
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 66
Indicateurs Unité Niveau 2015
Réalisation 2016 Cibles 2016 URP UDOPER CIM Ensemble
Output 2 : Les OSP des réseaux URP et UDOPER sont bien structurées, fonctionnent dans le respect des principes de subsidiarité et agissent au mieux des intérêts des EFP pour la promotion des filières
1- Nombre d’OSP maîtrisant les dispositions et procédures opérationnelles et de gestion
Total Nbre 11 9 11 1 21 23
Comm Nbre 8 9 10 19 20
Faîtière Nbre 3 0 1 1 2 3
2- Proportion d’OSP assument leurs rôles dans la mise en place et le suivi d’exécution des divers mécanismes d’appui aux OP de base et aux EFP pour la promotion des filières
% 100,00 100,00 100,00 100,00 100,0
0
3- Existence d’un système de veille et d’information fonctionnel
Quali Non Oui Oui Oui Oui Oui
4- Existence d’une base de données quantitatives et qualitatives fiables et à jour couvrant environ 75% de l’ensemble des EFP membres des OSP
Total Quali Oui Oui Oui Oui Oui
Comm Quali Oui Oui Oui Oui Oui
Faîtière Quali
Oui Oui Oui Oui Oui
Output 1.3 : Les ressources humaines, matérielles et financières disponibles au niveau des OSP sont gérées de façon efficiente et leurs capacités d’action sont renforcées
1- Existence de stratégie de mobilisation et de diversification des ressources approuvée par OSP
Quali Non Oui Oui Oui Oui Oui
2- Taux d’atteinte des cibles de mobilisation contenues dans la stratégie approuvée
NA
3- Ratio coût/bénéfice NA car le programme n’a pas une étude de référence pouvant permettre d’apprécier cet indicateur comme exigé par les normes scientifiques en la matière
4- Opérationnalité des services techniques des OSP (au moins 80% des intrants attendus produits)
Ensemble Nbre
110 110 10 230 184
PTA Nbre 11 11 1 23 18,4
Budget Nbre 11 11 1 23 18,4
RO Nbre 44 44 4 92 73,6
RF Nbre 44 44 4 92 73,6
5- Proportion d’EFP suivies satisfaits des prestations de leurs OSP
NA car déjà pris en compte au niveau outcome
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 67
Annexe 2 : Situation des indicateurs de l’outcome 2
Indicateurs Unité Niveau 2015
Réalisation 2016 Cible 2016 URP UDOPER CIM Ensemble
Outcome 2 : Au moins 4 filières agricoles prioritaires dans les 10 communes d’intervention connaissent une augmentation sensible de la productivité de 10% et une insertion durable de 40% des produits dans les circuits du marché
1- Proportion d’EFP appuyées appliquant les ITK enseignés
Total % 52,92 60
H % 65,16
F % 33,75
2- Proportion d’EFP mettant en application les conseils reçus (CEF et CGT)
Total % 18,00 60
H % 21,00
F % 15,00
3- Proportion d'EFP touchés qui arrivent à vendre leurs diverses productions à prix rémunérateurs
Total % 60
H %
F %
4- Taux d’accroissement des revenus nets moyens annuels des producteurs provenant des filières choisies
Total % 10
H %
F %
Output 2.1 : Les capacités d’analyse des filières et de contribution au pilotage de leur promotion au bénéfice des EFP, sont développées au sein des OSP régionales et communales
1- Nombre de plans communaux de développement agricole basé sur l’approche filière élaborés et opérationnels ;
Nombre 4 6 6
2- Proportion d'OSP communales développant des stratégies d’appui aux filières au bénéfice de leurs EFP membres en collaboration avec les collectivités territoriales et les SCDA
% 50,00 40,00 45,00 40,00
3- Proportion d'OSP maitrisant l’approche filière et intègrent le concept dans leurs documents stratégiques.
% 45,45 36,36 40,91 30,00
Output 2.2 : Au moins 35% des EFP membres d’OSP intervenant dans les filières végétales et animales ciblées ont accru leur productivité, grâce à un accès plus aisé aux facteurs de production et aux services adaptés et de qualité
1- Proportion d'EFP ayant effectivement bénéficié des crédits de campagne
Total % 12,12 12,12 30
H % 7,41 7,41
F % 4,71 4,71
2- Proportion d'EFP ayant eu accès aux intrants spécifiques (semences, engrais, aliments de bétail, géniteurs, etc.) ;
Total % 12,12 87,06 49,59 30
H % 7,41 86,92 47,16
F % 4,71 0,14 2,43
3- Proportion d'EFP ayant bénéficié de crédits d'équipement
Total % 0,00 0,00 10
H % 0,00 0,00
F % 0,00 0,00
4- Proportion d'EFP ayant bénéficié de subvention d'équipement
Total % 100,00 100,00 10
H % 0,00 0,00
F % 100,00 100,00
5- Proportion d'EFP ayant accédé aux matériels et équipements de production
Total % 1,98 64,22 33,10 10
H % 4,59 4,59
F % 59,63 59,63
Total % 25 100 62,50 10
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 68
Indicateurs Unité Niveau 2015
Réalisation 2016 Cible 2016 URP UDOPER CIM Ensemble
6- Proportion d'EFP ayant accédé aux matériels et équipements de transformation
H % 0 0 0,00
F % 25 100 62,50
7- Proportion d'EFP ayant accédé au conseil agricole et gestion des troupeaux
Total % 32,47 50 41,23 40
H % 26,14 100 63,07
F % 6,49 0 3,25
8- Proportion d'EFP ayant accédé aux connaissances sur les innovations (ITK)
Total % 18,00 18,00 40
H % 21,00 21,00
F % 15,00 15,00
Output 2.3 : Les infrastructures agricoles structurantes sont renforcées et contribuent au développement des activités productives des EFP et à la valorisation de leurs productions
1- Proportion d'EFP membres des OSP ayant accès aux aménagements hydro-agricoles
Total % 0,00 0,00 0,00 30
H % 0,00 0,00 0,00
F % 0,00 0,00 0,00
2- Proportion d'EFP membres des OSP ayant accès aux infrastructures de soutien à la valorisation des productions (stockage, transformation et commercialisation)
Total % 4,22 0,00 2,11 30
H % 0,00 0,00 0,00
F % 0,00 0,00 0,00
3- Proportion d'EFP membres des OSP ayant accès aux infrastructures de gestion durable de l’espace pastoral (couloirs de passage, marché à bétail, etc)
Total % 0,00 0,00 0,00 30
H % 0,00 0,00 0,00
F % 0,00 0,00 0,00
4- Proportion d'infrastructures réalisées fonctionnelles
Total % 95,24 40,00 67,62 100
H % 0,00 0,00
F % 0,00 0,00
Output 2.4 : Les productions des EFP sont mieux valorisées et dégagent une plus-value substantielle, grâce à la transformation et un meilleur placement sur les marchés
1- Proportion de productions vivrières transformées dans les quatre filières avant leur mise en marché
Total % 47,75 47,75 30
H 0,00 0,00
F 0,00 0,00
2- Proportion de productions pastorales transformées avant leur mise en marché
Total % 30
H
F
3- Proportion d'EFP ayant amélioré leurs pratiques de transformation agroalimentaire pour créer plus de valeur ajoutée aux productions agricoles et pastorales
Total % 63,00 63,00 75
H % 0,00 0,00
F % 63,00 63,00
4- Proportion d'EFP ayant commercialisé leurs produits agricoles à prix rémunérateurs
- - - - - - -
5- Proportion d'EFP ayant commercialisé leurs dérivés de transformation à prix rémunérateurs
- - - - - - -
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 69
Annexe 3 : Situation des indicateurs de l’outcome 3
Indicateurs Unité Niveau 2015
Réalisation 2016 Cibles 2016 URP UDOPER CIM Ensemble
Outcome 3 : Le pouvoir économique des femmes au sein des EFP se renforce grâce au développement des activités spécifiques pour les femmes dans au moins 4 filières
1- Proportion de GF membres des OSP touchées ayant diversifié leur production
% 45,09 45,09 50
2- Taux d’accroissement de la productivité des activités spécifiques des femmes
% 16,67 16,67 15
3- Taux d’accroissement des revenus des femmes bénéficiaires du programme
% - - - - -
10
4- Taux d’accroissement du taux de participation des femmes aux instances de prise de décisions des OSP
% - 8,57 43,13 0,00 11,49 30
Output 8 : Au moins 30% des femmes membres des OSP féminines cibles ont connu une augmentation significative des rendements et production pour leurs activités spécifiques
1- Proportion de femmes membres des OSP ayant accédé aux ressources de production
% 19,00 5,05 12,02 15
2- Proportion de femmes membres des OSP contrôlant les ressources de production
% ND 15
3- Proportion de femmes ayant connu (enregistré) une augmentation de la productivité de leurs activités spécifiques
% 38,30 - - 38,30 30
Output 9 : Au moins 75% du volume des produits et dérivés de transformation des femmes membres des OSP féminines cibles répondent aux normes de qualité et sont écoulés à prix rémunérateurs sur les marchés
1- Proportion de femmes membres des OSP offrant des produits respectant les normes de qualité de l’ABENOR
% 0,00 0,00 0,00 50,00
2- Proportion de femmes membres des OSP qui écoulent les produits de qualité (ABENOR) à un prix rémunérateur
% 0,00 0,00 0,00 30
Output 10 : Au moins 50% des OSP féminines de base fonctionnent selon les principes coopératifs et bénéficient d’appuis divers grâce à l’affirmation du leadership de leurs représentantes au sein des faîtières au niveau communal et régional
1- Proportion d’OSP féminines (URGF, UCGF, ARFA, ACFA) ayant amélioré la gouvernance interne
Total % 68,00 68,00 50
URGF %
UCGF %
ARFA %
ACFA %
2- Proportion de groupements de femmes ayant amélioré la gouvernance interne
% 68,00 19,19 43,60 50
3- Proportion de femmes présentes dans les instances de prise de décisions/Taux de participation des femmes aux instances de prise de décisions des OSP
% 20,13 26,95 23,39 11,11 22,44 33,33
4- Proportion d’OSP féminines de base ayant bénéficié d’appuis directs des OSP faîtières
% 67,00 69,70 68,35 50
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 70
Annexe 4 : Situation des indicateurs d’impact du programme suivis en 2016
Commune Filière
Rendement moyen en tonnes/ha Taux d'accroissement
Ratio production/coûts de
production 2016 2015 2016
F H Total F H Total F H Total F H Total
BA
NIK
OA
RA
Maïs 2,04 1,98 2,01 2,26 2,40 2,33 10,78 21,28 16,28 0,02 0,03 0,02
Riz 2,41 2,59 2,51 2,69 2,98 2,84 11,70 15,07 13,15 0,05 0,03 0,04
Soja 1,63 1,39 1,48 1,37 1,47 1,42 -16,37 5,81 -3,58 0,02 0,02 0,02
Niébé 0,33 - 0,33 0,80 - 0,80 140,00 - 140,00 0,01 - 0,01
BEM
BER
EKE Maïs 1,18 1,86 1,72 1,48 2,14 1,87 24,71 14,96 9,22 0,02 0,03 0,03
Riz - - - 1,16 1,60 1,25 - - - 0,03 0,06 0,04
Soja 0,84 1,00 0,96 0,92 1,16 1,07 9,10 15,69 11,05 0,01 0,03 0,03
Manioc - 9,33 9,33 0,00 10,11 10,11 - 8,33 8,33 - 0,17 0,17
GO
GO
UN
OU
Maïs 1,34 2,05 1,59 1,28 2,12 1,58 -4,44 3,65 -1,20 0,03 0,02 0,03
Riz 2,28 0,95 2,03 2,29 1,04 2,07 0,61 9,23 1,72 0,04 0,04 0,04
Soja - 1,04 1,04 1,40 1,09 1,17 - 4,26 11,70 0,02 0,01 0,01
KA
LALE
Maïs 0,88 1,14 1,11 1,25 1,27 1,27 42,70 11,50 14,31 0,02 0,02 0,02
Riz 2,16 2,99 2,68 2,13 3,56 2,92 -1,39 19,03 9,15 0,05 0,03 0,04
Soja 1,23 0,66 0,89 1,07 0,82 0,93 -12,75 24,03 4,75 0,03 0,02 0,03
Arachide 0,80 0,65 0,70 1,00 0,87 0,90 25,00 33,33 28,57 0,01 0,02 0,01
KA
ND
I Maïs 1,71 2,16 1,93 1,80 2,70 2,23 5,04 25,12 15,46 0,04 0,05 0,04
Riz 2,26 3,55 2,69 2,41 3,82 2,91 6,55 7,71 8,31 0,02 0,03 0,03
Soja 1,30 0,99 1,17 1,42 1,18 1,33 9,06 19,74 12,96 0,03 0,02 0,03
ND
ALI
Maïs 1,46 2,06 1,84 1,69 2,07 1,92 16,05 0,47 4,36 0,03 0,10 0,07
Riz 2,04 3,80 2,75 3,00 4,16 3,58 46,66 9,43 30,28 0,02 0,05 0,04
Soja 1,04 1,10 1,07 1,17 1,29 1,24 12,57 17,89 15,59 0,04 0,08 0,07
NIK
KI Maïs - 0,95 0,95 - 2,21 2,21 - 132,63 132,63 - 0,04 0,04
Riz 1,40 1,31 1,32 3,00 1,63 1,74 114,29 24,22 32,18 0,10 0,04 0,04
Soja 1,00 0,82 0,84 1,60 0,96 1,03 60,00 17,37 22,45 0,08 0,08 0,08
PER
ERE
Maïs 0,63 0,72 0,71 0,78 0,82 0,81 23,16 13,54 14,15 0,02 0,02 0,02
Riz 0,35 0,50 0,40 0,55 0,60 0,58 57,14 20,00 43,75 0,01 0,01 0,01
Soja 0,63 0,64 0,63 0,61 0,63 0,62 -1,81 -0,75 -1,21 0,03 0,03 0,03
Igname - 5,00 5,00 - 4,80 4,80 - -4,00 -4,00 - 0,06 0,06
Manioc - - - 8,04 - 8,04 - - - 0,13 - 0,13
SEG
BA
NA
Maïs 1,34 2,02 1,71 1,74 2,26 2,00 29,79 11,62 17,19 0,04 0,05 0,04
Riz 1,76 0,75 1,39 2,11 0,89 1,67 20,01 18,33 19,68 0,02 0,01 0,02
Soja 1,15 1,20 1,17 1,39 1,26 1,33 20,94 5,23 14,13 0,05 0,05 0,05
SIN
END
E Maïs 1,10 1,30 1,17 1,21 1,42 1,28 9,97 9,21 9,64 0,01 0,02 0,01
Riz 1,37 0,90 1,21 1,56 0,97 1,36 14,23 7,41 12,54 0,02 0,01 0,02
Soja 0,79 0,71 0,77 0,94 0,80 0,90 19,84 13,63 17,18 0,02 0,01 0,02
Niébé 0,68 0,57 0,63 0,66 0,74 0,69 -4,07 30,59 8,27 0,01 0,01 0,01
ENSE
MB
LE
AN
CIE
NN
ES
CO
MM
UN
ES Maïs 1,62 1,78 1,72 1,72 1,97 1,85 6,31 10,30 8,14 0,02 0,04 0,03
Riz 2,30 2,50 2,39 2,46 2,95 2,66 6,94 17,97 11,51 0,04 0,03 0,04
Soja 1,20 0,99 1,07 1,18 1,15 1,16 -1,42 16,14 8,38 0,03 0,05 0,04
Niébé 0,33 - 0,33 0,80 - 0,80 140,00 - 140,00 0,01 - 0,01
Arachide 0,80 0,65 0,70 0,87 0,87 0,90 8,33 33,33 28,57 0,01 0,02 0,01
EN SE M BL E NO
UV
ELL
ES
CO M M UN ES
Maïs 1,34 1,62 1,50 1,50 1,92 1,72 12,03 18,06 14,63 0,03 0,03 0,03
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 71
Commune Filière
Rendement moyen en tonnes/ha Taux d'accroissement
Ratio production/coûts de
production 2016 2015 2016
F H Total F H Total F H Total F H Total
Riz 1,86 1,88 1,87 1,93 2,09 2,00 3,45 11,52 6,94 0,02 0,03 0,03
Soja 0,93 0,91 0,92 1,05 1,00 1,03 12,59 9,38 11,06 0,03 0,04 0,03
Igname - 5,00 5,00 - 4,80 4,80 - -4,00 -4,00 - 0,06 0,06
Manioc - 9,33 9,33 8,04 10,11 9,59 - 8,33 2,79 0,13 0,17 0,16
Niébé 0,68 0,57 0,63 0,66 0,74 0,69 -4,07 30,59 8,27 0,01 0,01 0,01
ENSE
MB
LE D
IX
CO
MM
UN
ES
Maïs 1,46 1,70 1,60 1,59 1,94 1,78 8,93 14,24 11,28 0,02 0,04 0,03
Riz 2,12 2,24 2,18 2,24 2,58 2,38 5,22 14,93 9,31 0,03 0,03 0,03
Soja 1,01 0,95 0,98 1,09 1,05 1,07 7,61 11,43 9,52 0,03 0,04 0,04
Igname - 5,00 5,00 - 4,80 4,80 - -4,00 -4,00 - 0,06 0,06
Manioc - 9,33 9,33 8,04 10,11 9,59 - 8,33 2,79 0,13 0,17 0,16
Niébé 0,61 0,57 0,60 0,67 0,74 0,69 9,24 30,59 16,36 0,01 0,01 0,01
Arachide 0,80 0,65 0,70 1,00 0,87 0,90 25,00 33,33 28,57 0,01 0,02 0,01
INDICATEURS D’IMPACTS
Unité Réalisation 2016 Cible
2016 URP UDOPER CIM Ensemble
Productivité moyenne du lait par saison et vache
T
l/v/ps
H
F
Emplois additionnels créés par les EFP
T
Nombre
466 - - 466 -
H 246 - - 246 -
F 220 - - 220 - Source : Structures partenaires du Programme, Consortium/UFAG, février 2017
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 72
Annexe 5 : Situation des indicateurs de suivi de la STRACOBEN
EFFET INDICATEURS VAL. REF
(2015)
Réalisation 2016 Ensemble
URP UDOPER CIM CANAL
(Emploi et Revenu) : Des revenus et des emplois locaux dans au moins 4 des 6 filières priorisés sont améliorés au bénéfice des EFP et entreprises appuyées.
Nombre de personnes (H/F) et entreprises ayant un revenu net accru :
- - - - -
Maïs - NA NA - -
Riz - NA NA - -
Soja - NA NA - -
Manioc - NA NA - -
Igname - NA NA - -
Viande NA - NA - -
Lait NA - NA - -
Artisanat NA NA - - -
Nombre de contrats de travail additionnels (minimum 6 mois) générés par les acteurs appuyés (OSP, entreprises, Communes, Intercommunalités)
38/9 41/14 0/0 2/0 81/23
H/F 30 ans 10/6 27/12 0/0 0/0 37/18
H/F >30 ans 28/3 14/2 0/0 2/0 44/05
(Pérennité des prestataires de services) : Les acteurs de développement rural appuyés (OSP, Communes, intercommunalités, entreprises) ont consolidé leur viabilité et leur capacité à délivrer des services.
Part des ressources propres (%) :
2,91% 9,13% 0,00% NA 4,78%
Recettes sur commerce/services rendus (Tous)
12 217 205 0 - NA 12 217 205
Cotisation des membres OSP
3 882 000 30 860 000 - NA 34 742 000
Taxe de développement local
852 400 0 - NA 852 400
Nombre et % d’infrastructures agro-pastorales construits
6 2 NA NA 8
Avec dispositif de gestion et d’entretien seulement approuvé
6 0 NA NA 6
Avec dispositif opérationnel
6 0 NA NA 6
% et nombre de personnes satisfaites (H/F) de la qualité des prestations utilisées par type de service :
63,50% 87,06% - - 75,28%
Fourniture d’intrants 53,00% 87,06% - - 70,03%
Formation 69,00% - - - 69,00%
Accès aux services financiers
68,00% - - - 68,00%
PROGRAMME D’APPUI AU SECTEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL, PHASE 2
RAPPORT ANNUEL DE PROGRES 2016 73
EFFET INDICATEURS VAL. REF
(2015)
Réalisation 2016 Ensemble
URP UDOPER CIM CANAL
(Politiques favorables) : Mise en œuvre de politiques sectorielles favorable aux DER et aux EFP.
Nombre de politiques favorables aux EFP approuvées suite aux propositions faites par les acteurs DER en réseaux
- - - - -
Accroissement de l’indice d’autonomisation H/F dans les EFP
- - - - -
Nombre de conflits entre agriculteurs et éleveurs (enregistrés/réglés)
- 55/52 - - 55/52
Source : Consortium/UFAG, février 2017