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www.gwiwestafrica.org 1 VERS UN AGENDA COMMUN POUR LA PRODUCTION AGRICOLE DANS LES GRANDS BARRAGES Rapport atelier national Burkina Faso (4 juin 2015) Novembre 2015 Inter-réseaux Développement rural Global Water Initiative Afrique de l’Ouest

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VERS UN AGENDA COMMUN POUR LA PRODUCTION AGRICOLE DANS LES GRANDS BARRAGES

Rapport atelier national Burkina Faso (4 juin 2015)

Novembre 2015

Inter-réseauxDéveloppement rural

Global Water Initiative – Afrique de l’Ouest

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TABLE DES MATIÈRES

1. INTRODUCTION .............................................................................................................................. 3

2. OBJECTIFS DE L’ATELIER ................................................................................................................. 3

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES ................................................................................................................ 4

3. PARTICIPANTS ................................................................................................................................ 4

4. DÉROULEMENT DE L’ATELIER ........................................................................................................ 5

5. CONTENU ET RÉSULTATS DE L’ATELIER ......................................................................................... 6

5.1 LA SÉQUENCE INTRODUCTIVE ........................................................................................................ 6

5.2 SESSION 1 : PRÉSENTATION DU PROCESSUS DE RECHERCHE ACTION : « VERS UNE VISION ET UN PROGRAMME COMMUNS POUR LES SERVICES DE CONSEIL AGRICOLE DANS LA PLAINE AMÉNAGÉE DE BAGRÉPÔLE » ..................................................................................................................................... 7

5.3 SESSION 2 : PRÉSENTATION DU PLAN D’ACTIONS POUR L’ « AMÉLIORATION DE LA GOUVERNANCE ET DE L’AUTONOMISATION DES OP ET DES PERFORMANCES DU CONSEIL AGRICOLE » .............................................................................................................................................. 9

5.4 SESSION 3 : OPPORTUNITÉS D’APPUI DU PLAN D’ACTIONS PAR LES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS ET PORTES D’ENTRÉE .................................................................................................... 13

5.5 SESSION 4 : POINTS D’ACCORD ET PROCHAINES ÉTAPES ............................................................ 18

5.6 EVALUATION ET CLÔTURE DE L’ATELIER ...................................................................................... 18

6. CONCLUSION ................................................................................................................................ 19

ANNEXES ................................................................................................................................................ 21

ANNEXE 1 : LISTE DES PARTICIPANTS .................................................................................................... 22

ANNEXE 2 : PROGRAMME DE L’ATELIER ............................................................................................... 31

ANNEXE 3 : RÉSULTATS DÉTAILLÉS DE L’ÉVALUATION .......................................................................... 32

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1. INTRODUCTION

La Global Water Initiative (GWI) en Afrique de l’Ouest est un projet de recherche-action et de plaidoyer. Elle travaille avec les exploitants familiaux et les gouvernements pour concevoir des politiques et pratiques qui améliorent la sécurité alimentaire et les moyens de vie des ménages dans le contexte des grands barrages à buts multiples. La GWI appuie le partage d’expériences entre les parties prenantes aux niveaux local et national au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, Niger et Sénégal, ainsi qu’avec des institutions régionales et internationales. Les priorités du projet sont la promotion du partage des bénéfices et l’amélioration de la gouvernance de l’eau et du foncier, du pouvoir de décision des exploitants, et de l’efficacité du conseil agricole. Le projet est financé par la Fondation Howard G. Buffett et mis en œuvre par IIED au Sénégal et l’UICN au Mali et au Burkina Faso.

Parmi d’autres priorités, le travail de recherche-action et de plaidoyer de GWI en Afrique de l’Ouest vise l’amélioration du pouvoir de décision des exploitants familiaux et de l’ ff l agricole. Au cours de la période 2012/13, GWI a travaillé sur les sites des barrages de Bagré au Burkina Faso, Sélingué au Mali, et Niandouba / Confluent au Sénégal pour identifier les contraintes et les opportunités dans le but d’améliorer la production et le système agricole au profit des exploitants familiaux. Une étude a été réalisée pour chacun des trois sites sur les moyens d’existence des riziculteurs familiaux.1 Ces études ont abouti à une typologie des producteurs de riz et ont permis l’identification d’options d’intervention. Les conclusions de ces études ont été validées par des ateliers nationaux de validation et ont servi à une publication de synthèse.2

L’analyse des moyens d’existence des agriculteurs avait identifié le conseil agricole comme un facteur déterminant pour l’amélioration des moyens de vie des exploitants familiaux. En effet, il est reconnu que les exploitants familiaux ne reçoivent pas un conseil agricole suffisamment adapté à leurs besoins pour optimiser leur utilisation des périmètres irrigués. Pour approfondir et adresser ces contraintes concernant le conseil agricole, GWI a mené en 2014 sur des sites pilotes au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal un processus d’autoévaluation du conseil agricole par les différentes parties prenantes. Des ateliers locaux de validation ont permis d’aboutir à une première analyse partagée par tous les acteurs et d’établir une volonté de poursuivre le processus.

Suite à ce processus d’auto-évaluation, le programme GWI a facilité le développement de plans d’actions détaillés pour améliorer le conseil agricole dans ces zones. Ces plans ont été élaborés dans le cadre d’une collaboration entre les représentants des offices, les organisations paysannes et d’autres acteurs concernés par la recherche et le développement agricole dans les zones.

L’atelier objet du présent rapport devait permettre de porter à la connaissance d’acteurs gouvernementaux, de partenaires techniques et financiers, et d’organisations de producteurs, la démarche de recherche action menée sur le périmètre de Bagré pour l’amélioration des services de conseil et de susciter l’intérêt des partenaires à accompagner la mise en œuvre des actions.

2. OBJECTIFS DE L’ATELIER

Cet atelier national a pour but de susciter l'intérêt des autorités gouvernementales et des partenaires techniques et financiers sur l’approche de planification participative d’actions d’amélioration des

1 Senegal: Les enjeux pour les petits producteurs dans l’irrigation à grande échelle – le cas des barrages de Niandouba et Confluent (Anambé) au Sénégal (Hathie et al, 2013) ; Mali: Les enjeux pour les petits producteurs dans l’irrigation à grande échelle – le cas du barrage de Selingué au Mali (Kergna et al, 2013) ; Burkina Faso Les enjeux pour les petits producteurs dans l’irrigation à grande échelle – le cas du barrage de Bagré au Burkina Faso (Ouedraogo et al, 2014). 2 Spécialisation ou diversification ? Perspectives divergentes sur la riziculture irriguée par trois grands barrages dans le Sahel (Guèye, 2014).

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services de conseils sur le barrage de Bagré, et de favoriser leur engagement à accompagner la mise en œuvre des actions.

Objectifs spécifiques

Il s’agit au cours de l’atelier, de :

partager l’expérience de la méthode d’auto-évaluation’ et de la démarche de planification visant l’amélioration des services de conseil agricole sur le barrage de Bagré,

tirer les leçons de cette expérience en vue de favoriser des processus similaires dans d’autres projets d’aménagement,

explorer les opportunités de partenariat et les portes d’entrée pour la mise en œuvre du plan d’actions devant contribuer à l’amélioration des services de conseils agricoles sur le périmètre de Bagré.

3. PARTICIPANTS

N° Nom et Prénom Titre - Fonction Localité Contact Mail

1 ADOPH Barbara Chercheur IED Londres [email protected]

2 BADIEL Mahamadou SNV Burkina Ouaga 76 61 76 32 mybadiel@yahoo,fr

3 BANTANGO Adama Président UCPRB Bagré 70 10 59 31 ugprb.agre@yahoo,fr

4 BLAIS Daniel OXFAM Ouaga 25 36 21 00 Oxtambe@fasonet,bf

5 BOUGOU Tsuamba Consultant Fada 71 01 88 40

6 BOUGSSARE Mathieu DRARHASA est Fada 78 06 15 06 Bougsare@hotmail,com

7 BOUNDAOGO Ousseni Animateur-producteur radio Bagrepôle

Bagré 72 67 49 82 [email protected]

8 DABIRE Dakoum Bagrépôle Bagré 72 73 70 99

9 DAYAISSE Pièrre Président UCRB Bama 76-40-91-49

10 GANSONRE Marc SGA/CPP Imasgo/Boulkiemdé

70 31 42 20 /78 31 06 22

cpf@fasonet,bf

11 GNAMOU Madou UPRVS Sourou 78 70 07 66

12 Gnamou Omar UPRVS Niassan 78-51-18-26

13 GOUMBRI Harouna Producteur Semencier Bagré 70 32 41 83/ 78 39 78 42

14 ILBOUDO Monique chef de service/DOPAIR Ouaga 70 25 66 13 ilmonikaf@yahoo,fr

15 KARGOUGOU Issaka Bagrepôle Ouaga 70 21 68 69 issaka,kargougou@yahoo,fr

16 KIENOU Georges Producteur Union des Producteurs de Riz du Sourou / Niassan

Niassan 70 32 15 23 unpr_b@yahoo,fr

17 MILLOGO Judicaël Consultant GIZ/PDA Ouaga 70 73 52 12/ 75 15 09 19

judicamil@yahoo,fr

18 MINOUOGOU denis DVRD/DGPY Ouaga 70 26 53 03 dminougou@ymail,com

19 Mohamed OUEDRAOGO

DOPAIR/Ouaga chef de service

Ouagadougou 76 06 13 15 Mohamed,ouedra@gmail,com

20 OUANDAOGO Issaka Responsable OXFAM Ouaga 78 14 90 90 oissaka@oxfamintermon,org

21 OUANDE Noubila DRARHASA Est Fada 70 22 42 25

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22 OUEDRAOGO Ali Représentant sahel Farming

Bagré 78-14-04-22/70 67 95 91

ali_ouedraogo@yahoo,fr

23 OUELDO Rasmané Trésorier Union Bagré 70 92 46 17 ramané-ouedgo@yahoo,fr

24 Patrice DJAMEN RESCAR-AOC Ouaga 76 55 66 96 pdjamen@gmail,com

25 SANOU Boureima Président Samadeni Samadeni 71 53 08 26

26 SANOU Issa Trésorier Samadeni Samadeni 74 77 91 49

27 SANOU.B. Michael Bagrépôle Bagré 79 08 50 53

28 SAVADOGO Moumini Chef de Programme UICN / Ouagadougou

50 31 31 54 Moumini,SAVADOGO@iucn,org

29 SAWADOGO Soumaîla Chargé à l'information CIR-B

Bobo Dioulasso

70 32 84 96 [email protected]

30 SAWADOGO Victor Chef SAPI/Bagrepôle Bagré 70 75 06 92 victor sawadogo001@yahoo,fr

31 SEDEGO Serge Consultant Ouaga 70 21 06 91 [email protected]

32 SINARE.P.Edmond RMG Bagré 70 79 20 66

33 SINGUE Hamadé INERA DRRESA-Est Fada 70 24 78 67/ 78 51 14 69

[email protected]

34 SON Madou Coordonnateur UCRB Bagré 70 09 18 29/78 10 91 98

Madou_son@yahoo,fr

35 SONGO Issaka SG Union des producteurs de riz

Bagré 76 55 80 22 I.songo@yahoo,fr

36 SYLLA Kalilou ROPPA Ouaga Kalilou,sylla@yahoo,fr

37 TIORO André ROPPA Ouaga 70 16 29 49 [email protected]

38 TRAORE Alban MEBF Bagré 70 17 92 77 Albantraoré@yahoo,fr

39 ZABSONRE Madou Président Union Bagré 70 63 73 76

40 ZAKANE Mamadou Président des transformateurs

Bagré 70 70 64 42

41 ZONGO Jules RVCC Fada 78 93 62 22 juleszongo2003@yahoo,fr

4. DÉROULEMENT DE L’ATELIER

L’atelier a comporté une séquence introductive, quatre sessions et une séquence d’évaluation et clôture.

Le schéma ci-dessous présente l’articulation de l’atelier.

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5. CONTENU ET RÉSULTATS DE L’ATELIER

5.1 La séquence introductive

Cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur général de Bagrépôle, M. KARGOUGOU.

Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général a adressé ses remerciements à l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et GWI pour l’initiative du présent atelier. Il a également salué l’excellence de la collaboration entre GWI/IUCN et Bagrépôle.

Le Directeur Général a relevé que le développement de la culture irriguée constitue une stratégie indispensable pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire et que les exploitations familiales agricoles en constituent le pilier. Il a noté l’importance du conseil agricole dans l’amélioration des performances des exploitations agricoles familiales. Le dispositif du conseil agricole, a-t-il poursuivi, connait toutefois des insuffisances notables. Le DG, suite à ce constat, a souligné la nécessité d’une réorganisation des services de conseils et d’un recadrage des organisations paysannes et que ce fait, l’engagement de Bagré Pôle et GWI sur cette problématique trouve toute sa pertinence. Le caractère inclusif et participatif de la recherche action pour l’amélioration des services de conseil a été rappelé ainsi que l’importance de l’implication de toutes les parties prenantes pour la réussite du plan d’Actions issu de ce processus. A l’endroit des PTF, M. KARGOUGOU a souligné combien leur engagement à accompagner la mise en œuvre du plan d’actions est déterminant pour l’atteinte de l’objectif d’amélioration des services de conseil aux exploitations familiales sur le barrage.

Il a, pour finir, salué la présence de la CPF et d’autres organisations de producteurs à l’atelier et remercié l’UICN ainsi que tous les PTF qui œuvrent quotidiennement au développement du Burkina Faso, particulièrement GWI pour le financement de cette initiative.

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Mise en route de l’atelier

Après la cérémonie d’ouverture, la modératrice a invité les participants à se présenter en partageant les éléments d’informations suivantes : (i) nom et prénom, (ii) institution et fonction, (iii) animal préféré et raisons. De partager ces informations personnelles, surtout celle relative aux animaux préférés, a contribué à briser la glace entre les participants et à instaurer un climat de convivialité.

Sur ce, la facilitatrice a présenté les objectifs et le programme de l’atelier. L’agenda a été validé sans modifications. Des modalités pratiques ont été convenues pour garantir un climat propice à l’atteinte des résultats de l’atelier. Ces modalités ont concerné la gestion du temps, les principes de prise de parole et d’écoute mutuelle, l’utilisation des téléphones et des ordinateurs au cours des travaux,

Cette phase introductive de l’atelier a été bouclée par la présentation d’un bref aperçu de GWI, assurée par Mme Barbara Adolph.

Présentation « Bref aperçu de GWI »

A propos de GWI, Madame Barbara ADOLPH dira que l’organisation intervient en Amérique Latine, en Afrique de l’Est et Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, l’organisation est active au Niger, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en Guinée. Dans cette région, elle agit en partenariat avec l’IED et l’IUCN. L’organisme est financé par la fondation américaine Howard Buffett.

L’objectif poursuivi par GWI est d’«Améliorer la sécurité alimentaire en permettant aux producteurs d’avoir un meilleur accès aux ressources (eau et foncier) de de mieux les gérer et les exploiter pour une production agricole durable. Cet objectif global s’appuie sur trois objectifs stratégiques : (i) une sensibilisation accrue et un débat renforcé concernant la viabilité économique des grands investissements menés par les Etats, (ii) une compréhension et un appui renforcés au niveau de l’innovation à l’échelle des petits producteurs pour une intensification durable de l’agriculture dans les périmètres irrigués autour des barrages, (iii) une meilleure gouvernance autour des systèmes d’irrigation associés aux barrages qui favorise l’utilisation équitable de l’eau et réduit les conflits.

5.2 Session 1 : Présentation du processus de recherche action : « Vers une vision et un programme communs pour les services de conseil agricole dans la plaine aménagée de Bagrépôle »

Le processus de recherche action pour l’amélioration des services de conseil sur la plaine de Bagré a été présentée par M. Serge Alfred SEDEGO, de l’UICN. L’exposé a mis en relief les aspects suivants : (i) le contexte du processus de recherche action et les résultats poursuivis, (ii) la démarche d’auto-évaluation et de planification concertée et (iii) les enseignements tirés de l’ensemble du processus.

De ce cet exposé, on retient les idées maîtresses qui suivent.

A propos du contexte : tout est parti d’une étude de base sur les moyens d’existence des exploitations de type familial. Cette étude a abouti à la conclusion selon laquelle le conseil agricole est la porte d’entrée pour assurer la rentabilisation des exploitations agricoles de ce profil. De cette conclusion a découlé l’hypothèse selon laquelle « dans le contexte d’utilisation optimale de services de conseil agricole de qualité, les exploitations agricoles de type familial sont aussi rentables que les exploitations agro-industrielles. Il s’est ainsi avéré nécessaire de poursuivre les investigations sur la situation des services de conseil sur le barrage.

A propos de la démarche d’auto-évaluation et de planification concertée : à la suite de ces premiers résultats, un processus d’auto-évaluation a été initié pour mieux appréhender le besoin et l’offre de conseil au niveau du barrage. La méthodologie a combiné différentes méthodes et outils : entretiens individuels, focus groupe, collecte de données secondaires, vidéo participatif. Les résultats ont été mis

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en débat dans le cadre d’une concertation multi-acteurs qui a impliqué toutes les parties prenantes en lien avec l’offre et la demande de services de conseils sur le barrage. A l’issue de cette concertation, un groupe de travail a été mis en place avec comme missions de : (1) formuler les axes d’intervention du plan d’action (PA), (2) élaborer des fiches d’actions, (3) suivre et évaluer la mise en œuvre du PA.

A propos des enseignements tirés du processus : les principales leçons tirées se déclinent comme suit :

le groupe de travail est un espace de dialogue multi-acteurs franc et constructif qui a permis l’approfondissement du plan d’action ; les personnes ressources membre portent la mémoire du plan d’action ;

les thématiques discutées sont pertinentes et le plan d’actions élaboré est réaliste et faisable ;

La bonne représentation des producteurs tout le long du processus et leur implication dans les débats a permis d’assurer la pertinence des thématiques discutées et d’obtenir un plan d’actions réaliste et faisable ; toutefois, un mécanisme devra être trouvé pour assurer la participation de toutes les catégories de producteurs ;

L’utilisation de la radio s’est révélé un moyen puissant pour briser le monopole de l’information et asseoir une culture de la redevabilité ;

Quoi que les concertations soient pertinentes et productives, les acteurs devraient veiller à éviter la démultiplication des cadres d’échanges au risqué.

La présentation a été positivement appréciée par les participants qui estiment que le processus d’élaboration d’un plan d’actions pour l’amélioration des services de conseils sur périmètre de Bagré permettra de combler le vide constaté dans la SNVACA sur la question du conseil agricole adapté aux grands barrages.

Cette présentation a néanmoins suscité de nombreux commentaires et questions autour des différents points présentés.

Les études

Les participants ont déploré que la présentation ait passé sous silence les résultats du diagnostic des services de conseils sur le barrage ; ils estiment qu’il aurait été utile d’éclairer l’auditoire sur les différentes catégories d’exploitations présentes sur la plaine, leurs caractéristiques (les superficies cultivées, le nombre d’actifs de bouches à nourrir…) le niveau de performance et les besoins spécifiques de conseils par type d’exploitations.

En réponse à cette remarque, le présentateur a informé les participants que les résultats détaillés des études sont disponibles sur le site de GWI et qu’une étude complémentaire est en cours pour affiner la connaissance des exploitations agricoles présentes sur le site.

La problématique de la performance des exploitations agricoles familiales a fait également l’objet de questions de la part des participants. En réaction à l’hypothèse selon laquelle « Dans les conditions optimales d’utilisation des services de conseil agricoles de qualité, les exploitations agricoles de type familial sont aussi performantes que les exploitations agro-industrielles », certains participants ont souhaité savoir la méthode d’évaluation des performances des exploitations familiales sur laquelle repose cette assertion. Répondant à cette préoccupation, le présentateur dira que c’est à l’issue de l’amélioration des services de conseils sur le barrage que cette hypothèse pourra être vérifiée ou infirmée.

La deuxième question sur cette thématique a été formulée par un participant comme suit : « Le CA seul peut-il résoudre à lui tout seul la question de la performance des exploitations agricoles familiales ? » A ce propos, le présentateur a précisé que le CA ne saurait constituer une panacée à tous les problèmes de l’exploitation agricole mais a été identifiée comme une porte d’entrée pour trouver des solutions face aux différents défis auxquels font face les exploitations.

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Le processus d’auto-évaluation et de planification

Les participants ont particulièrement relevé la pertinence de l’utilisation de la radio comme médium de diffusion d’informations sur le processus et d’implication des producteurs à la base aux différentes réflexions menées.

Ils ont également suggéré que d’autres outils TICs soient explorés et valorisés pour favoriser un plus large accès des producteurs au conseil agricole et assurer une meilleure gouvernance de ces services.

Les questions ont principalement porté sur la représentation des femmes dans le processus de concertation, la durée du processus, la composition du comité de suivi et le concept d’autonomisation des organisations de producteurs.

A propos de la représentation des femmes, le présentateur a confirmé la présence de femmes dans les cadres de concertation, cependant, il a relevé la faiblesse de leur participation aux débats. Quant à la durée du processus, il dira qu’elle est d’environ une année. Il a également fourni la composition des membres du comité du comité de suivi qui comprend des représentants d’organisations de producteurs, des services techniques déconcentrés, de Bagrépôle, des prestataires privés de conseils et des personnes ressources.

Sur la notion d’autonomisation des organisations de producteurs, il avait été demandé de préciser dans quel domaine (financier ou technique) et jusqu’où devrait aller cette autonomie. A ce propos, le présentateur a relevé que cette notion est relative à la capacité des OP à fournir de façon autonome des services utiles à leurs membres.

Plan d’actions

La principale question posée sur le plan d’actions, qui n’était pas encore présenté, est relative à la prise en compte, dans les actions prévues, du concept « Plate-forme d’innovation» qui permet de mettre autour de la table les acteurs de la chaine des valeurs. En réponse, le présentateur a relevé que le processus de concertation mis en œuvre a des similarités avec une plate-forme d’innovations du fait qu’il permet à l’ensemble des parties prenantes de réfléchir et d’agir ensemble pour l’amélioration des services de conseils et plus globalement pour le développement de la filière riz.

5.3 Session 2 : Présentation du plan d’actions pour l’ « Amélioration de la gouvernance et de l’autonomisation des OP et des performances du conseil agricole »

Le plan d’action, issu du processus d’auto-évaluation et de concertation multi-acteurs a été présenté aux participants en deux séquences : (i) la présentation de la vision et des grands axes du plan par le président de l’Union des Producteurs de Riz de la plaine de Bagré, (ii) le contenu même du plan, à savoir la justification de chaque axe, les objectifs visés et les actions à mettre en œuvre, par M. ZONGO Olivier de Bagrépôle. Les points clé de cette présentation font l’objet de la synthèse ci-dessous.

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La vision des acteurs a été formulée comme suit :

Pour contribuer à l’atteinte de cette vision, six axes d’actions ont été définis :

1. Améliorer la gouvernance et l’autonomisation des organisations des producteurs de Bagré,

2. Améliorer l’appropriation et le respect du cahier spécifique de charges pour les exploitations de type familial,

3. Améliorer de la gestion des ouvrages d’irrigation et de l’eau,

4. Mettre en place d’un dispositif de CA adapté aux besoins des producteurs,

5. Améliorer la communication,

6. Améliorer les chaînes de valeurs de la filière riz (production, transformation, commercialisation.

Chaque axe a été décliné en fiche d’actions présentant les informations suivantes : la justification de l’axe, les objectifs visés et le budget global. Cette présentation a été faite par M. Olivier Zongo de Bagrépôle.

Les participants ont félicité les parties prenantes du processus pour la qualité des résultats obtenus. Un participant a relevé l’importance de ce plan d’actions qui permettra de définir un dispositif de conseil tenant compte des spécificités des grands barrages et d’enrichir ainsi la SNVACA qui n’a pas pris en compte cette dimension du conseil.

La vision énoncée dans le plan d’actions a été jugée « trop large » par certains participants qui ont souhaité que sa formulation soit améliorée et plus ciblée sur le conseil agricole. Des participants ont en outre relevé le manque de photos dans la présentation du processus et du plan d’actions. Des images, disent-ils, auraient donné plus de « vie » à la présentation et permis de mieux fixer certaines informations.

Cette présentation a également fait l’objet de nombreux autres commentaires et de questions auxquels les présentateurs ont apporté des réponses. Le tableau ci-dessous récapitule ces échanges.

Questions/commentaires Eléments de réponse

Fiche 1 : A l l v l’

La mise en conformité des OP avec l’acte

uniforme OHADA traîne au niveau national. Est-ce

que tel que dit ainsi, l’action (la restructuration

des OP) ne risque pas de traîner ?

Le décret d’application permettant la mise en

place des registres au niveau des Haut

Commissariats a été enfin pris en conseil de

ministres, ce qui permet d’opérationnaliser la loi.

Tous les outils existent actuellement : projets de

statuts et règlement intérieur, PV, registres,

modules de formation, etc.

« Les producteurs ayant pris conscience de leurs responsabilités, ont rétabli

la cohésion et la confiance entre eux. Ils ont mis en place des structures

compétentes bien organisées qui gèrent efficacement leurs acquis et le

patrimoine de la plaine aménagée de Bagré. Ils ont acquis des aptitudes et

des capacités d’autopromotion qui leur permettent de valoriser des

partenariats avantageux. Ils rentabilisent de façon optimale et durable leurs

exploitations »

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La finalité d’une organisation étant de rendre des

services à ses membres (approvisionnement des

membres, vente groupée,…)., comment expliquer

que la fiche A1 n’ait mis le focus que sur le

renforcement du fonctionnement des OP ?

La consolidation du fonctionnement des OP vise

aussi à renforcer leur capacité à offrir des services

utiles à leurs membres. Il est prévu l’élaboration

du plan stratégique de l’Union qui prendra en

compte cet aspect.

Les thématiques, destinations et coûts des

voyages d’études méritent d’être précisés pour

s’assurer de leur pertinence et apprécier le

budget

RAS

Dans la présentation, il est évoqué l’action

d’organiser les producteurs ; il faut plutôt

s’inscrire dans une posture d’accompagnement

des dynamiques et non de création

d’organisations.

L’UICN dans ses principes d’actions, est dans une

posture d’accompagnement des dynamiques ; à

ce titre, il ne crée pas des organisations mais les

aide à améliorer leur structuration et leur

fonctionnement.

Quelle relation entre les EF et les Grands

producteurs ?

Existe-il une possibilité de mise en synergie des

différents acteurs intervenant sur la plaine ?

Une coopération est déjà en cours : OXFAM a

accompagné les femmes étuveuses, GWI, les

producteurs de riz.

Fiche 3 : a l l v ’ l’

On ne parle pas de la loi d’orientation sur l’eau, la

GIRE, de la CFE, mais seulement de la redevance

eau. Il faut donner l’information aux producteurs

que celui qui prélève l’eau doit payer

Comment inscrit-on cette initiative à Bagré dans

ce qui se passe au niveau régional ? Notamment

au niveau de la gestion de l’eau.

BP a fait une étude sur la tarification de l’eau, et la

CFE a été prise en compte. Mais il se trouve qu’un

décret doit être pris à cet effet. L’idée est que

l’autorité de mise en valeur accepte que la CFE

intègre la redevance eau. BP bénéficie d’un décret

qui lui donne des prérogatives sur la gestion du

foncier et de l’eau.

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Fiche 4 : améliorer la performance du conseil agricole

Quelle est la spécificité des producteurs de Bagré

pour qu’on élabore pour eux un manuel

spécifique de conseil agricole alors qu’il existe la

SNVACA pour tous les producteurs ?

La SNVACA est plus adaptée au système de

production pluviale ; c’est conscient de ses limites

que la SNVACA a recommandé le développement

de stratégies de conseil adaptées aux différents

contextes et systèmes de productions.

Comment le dispositif à Bagré de conseil est-il bâti

? Qui en assure la maîtrise d’ouvrage ? qui en sont

les bénéficiaires ? etc. Comment le conseil va-t-il

être mené ? Quels sont en sont les grands

principes ? Quel lien avec le système national de

formation (Instituts de formations) ? Quel rôle

l’Etat doit-il jouer ?

C’est justement ce sur quoi la réflexion doit être

portée de sorte à corriger les insuffisances

constatées dans le dispositif actuel

Mise en place du dispositif du CA : il est prévu

d’étoffer le personnel alors que le budget accordé

à cette fiche d’actions est squelettique ? Sur

quelle base les coûts ont-ils été évalués. Pourquoi

le recrutement de nouveaux agents de conseil ne

ressort-il pas dans le PA ?

Certains coûts relatifs au renforcement du

dispositif de conseil sont déjà pris en compte dans

le budget de Bagrépôle en l’occurrence, le

recrutement de nouveaux conseillers agricoles

Il ne doit pas exister de système de conseil

agricole où l’Etat est absent, car il faut faire le lien

avec le cadre que l’Etat a mis en place

Un forum national sur le CA est en train de se

préparer et il faudrait en tenir compte dans les

actions à mener

Les services techniques de l’Etat ont été impliqués

dans l’ensemble du processus et sont représentés

dans le comité de suivi ; les réflexions pour la

définition d’un dispositif de conseil adapté à BP et

sur le profil de conseiller impliqueront le service

national de vulgarisation agricole

Autres commentaires :

- ll existe un cadre de concertation entre les producteurs et la recherche. Il faut que ce cadre fonctionne au niveau local et qu’il soit financé par les OP

- Nécessité de voir le conseil agricole de façon large. Penser aux autres types de conseil, par exemple juridique que les aspects technico-économiques

- En 2009, une évaluation du MASA a fait ressortir un encadrement plus rapproché du fait que les besoins sont spécifiques à ce niveau

RAS

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Fiche 5 : Améliorer la communication

Création de cadres de concertation de bilans et

programmations : ne va-t-on pas démultiplier des

cadres qui ne seront pas fonctionnels ?

Ce risque doit en effet être pris en compte ; la

possibilité de dynamiser un cadre multi acteurs

pérenne qui existe pourrait être explorée

Fiche 6 : Améliorer la chaîne des valeurs de la filière riz

Est-ce que la qualité du riz a pas fait l’objet de

réflexion ?

Le Timing était trop court pour prendre en compte

cette thématique.

La réflexion doit porter sur la qualité du riz

national et non celui de Bagré seulement car la

question de la compétitivité du riz doit être à

l’échelle du pays

Il faut un plaidoyer fort sur le riz, et cela est

fondamental pour maintenir la production de riz

sur les grands barrages

Instituer un quota d’enlèvement du riz pour tout

fournisseur au Burkina et pas seulement du riz de

Bagré

Des informations devront être collectées sur le riz

stocké dans les magasins en raison des difficultés

d’écoulement afin de servir de base d’un plaidoyer

qui sera porté par l’interprofession de riz, la CPF et

accompagné par les intervenants comme OXFAM

5.4 Session 3 : Opportunités d’appui du plan d’actions par les partenaires techniques et financiers et portes d’entrée

Les partenaires ont été invités à identifier, sur trois thématiques du plan d’actions, les opportunités d’appui et les modalités/procédures, sur la base de leur connaissance du paysage des institutions et des mécanismes existants, y compris au sein de leurs structures (y compris votre structure).

Les participants ont répondu massivement à cette sollicitation en affichant sur les panneaux portant le titre des thématiques, les appuis qu’ils pourraient apporter au plans technique et ou financier et également les structures qu’ils pouvaient recommander de contacter. Ils ont également préciser pour les différents appuis, les modalités et procédures à suivre pour concrétiser ces opportunités.

Le tableau ci-dessous présente par thématique, les structures intéressées à apporter des appuis, la nature des appuis et les modalités et procédures d’accès.

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Structures Thématiques Modalités et procédures

Améliorer la gouvernance et

l’ OP

Améliorer la performance du

conseil agricole

Améliorer la chaîne de valeurs du riz

SNV/BF Mise en œuvre du programme

« Leadership pour le

changement »

Conseil à l’exploitation agricole

familiale

Appui à la chaîne de valeurs du riz Prestations de services

payantes +Tandem pour

soumissionner à des

appels à projets

CPF/ROPPA Partage d’outils de gestion des

organisations

Plaidoyer pour le soutien à la

compétitivité du riz local

A la demande

RESCAR/AOC Mécanisme de renouvellement

de la demande et de l’offre de

CA ; Plaidoyer

Formation sur les outils et les

méthodes innovants de conseil

Suivi-évaluation des dispositifs de

conseil

Mise en place et facilitation de

plateformes d’innovation

OXFAM Formation OHADA

Echanges d’expériences

(voyages)

Plaidoyer pour plus

d’investissements agricoles (budget

national et aide publique au

développement

Appui au mécanisme de vente

groupée + appui à l’amélioration de

l’étuvage de riz+

plaidoyer pour la valorisation du riz

local

Plan d’actions

UNPRB/UNERIZ

Formalisation éventuelle

du partenariat

DGPER Conseil de gestion, formation en

entrepreneuriat agricole

Contractualisation + diffusion de

bonnes pratiques de transformation

du riz + normalisation de la qualité du

riz

Protocole d’accord

Bagrépôle Appui pour l’élaboration d’outils

de gestion administrative et

comptable

Recrutement de 29 conseillers

agricoles

Equipement de 40 conseillers

agricoles en motos + frais de

fonctionnement

Déjà acté

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Formation de 50 producteurs

facilitateurs relais en appui aux

conseillers

GWI Accompagnement de l’Union et

Bagrépôle pour une intégration

du plan d’actions dans leur

programme de travail +

Plaidoyer pour des

investissements dans le

renforcement des capacités

(technique, gestion,

gouvernance)

Définition du profil du conseiller

agricole pour Bagré, facilitation du

processus avec Union et bagrépôle

GIZ/PDA Formation sur le module « Farmers

business school »

Appuis dans le cadre du Projet CARI :

Competitive African Rice Initiative

Exprimer le besoin

(Farmers business schoo)

Projet CARI : appel à

projet de GIZ/PDA, 60%

de contribution

demandée

DVRD +

agriculture

Définition du dispositif de conseil

agricole

Définition du profil du conseiller

Elaboration du manuel du conseiller

Formation des producteurs dans la

mise en oeuvre des outils de

vulgarisation agricole

Suivi et supervision des activités de

conseil

Protocole avec les

structures du MARHASA

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INERA Facilitation de l’accès aux

technologies agricoles CRS/DRS

Facilitation accès à coûts réduits

aux technologies, les itinéraires

techniques

Production et utilisation de

compost/matière organique, les

variétés de semences améliorées

DGADI Appui à la formation des

organisations sur la gestion de

l’eau

Appui à la réhabilitation des

périmètres irrigués

Protocole entre Bagrépôle

et DGADI

DOPAIR Appui à l’Union et ses

démembrements pour une

formation de formateurs :

- Mise en conformité avec l’acte uniforme OHADA

- Renforcement des capacités des acteurs sur l’acte uniforme (contenu de l’acte)

Appui à la diffusion de la loi 50 sur les

interprofessions (formations)

Protocole de

collaboration avec prise

en charge des prestations

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(RVCC) Le

Réseau de veille

sur la

commercialisati

on des céréales

Organisation de rencontres de

concertation entre les acteurs des

filières

Etude sur la CVA céréales en cours

Plaidoyer pour la commercialisation

des céréales

UNPRB/UPRVS Expérience sur la gestion de l’eau sur

les plaines irriguées

Maison de

l’

Formations, Appui à

l’élaboration d’outils, manuels

de procédures, plans

d’actions,Voyages d’études,

Assistance technique et conseils

Prise en charge de 80%

coût des appuis par

FAS’Bagré

US/ADF (cité

par un

participant)

Renforcement des capacités des

organisations

Appui à la chaîne des valeurs du riz Formulaire à remplir

Contacts : US ADF :

253603 ICDE : 25363452

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5.5 Session 4 : Points d’accord et prochaines étapes

Cette session a permis de convenir les actions prioritaires à mener les trois prochains mois. Le tableau suivant décline par acteur responsable, la liste de ces actions.

Parties prenantes Actions prioritaires

Union des producteurs de riz - Elaborer le plan stratégique de l’Union - Mener des concertations avec le CIRB, la CPF avec

l’appui de OXFAM pour préparer le plaidoyer sur la commercialisation du riz ; avant, faire le point des stocks de riz disponibles et des quantités à récolter

Bagrépôle - Dispositif de conseil : définir le point de départ et les résultats attendus

- Définir le profil 3 de conseiller et le dispositif de conseil

- Finaliser le plan d’actions et le diffuser - Décider de qui fait quoi dans le suivi du plan

d’actions au sein du groupe de travail

Union de producteurs et Bagrépôle - Mener des rencontres bilatérales avec les partenaires ayant exprimé leur intérêt à apporter des appuis et ceux importants qui ne sont pas à l’atelier pour définir plus concrètement les axes de partenariat et convenir des modalités

5.6 Evaluation et clôture de l’atelier

Les participants ont été invités à exprimer leur appréciation sur l’atelier sur une fiche d’évaluation conçue à cet effet.

L’évaluation révèle que l’atelier a été fortement apprécié par les participants. En effet, quatre aspects ont fait l’objet de l’évaluation : (i) l’atelier a été bien organisé (logistique, ambiance, etc.), (ii) l’animation a permis à chacun de s’exprimer, (iii) les objectifs de l’atelier ont été atteints, (iv) le niveau d’intérêt à accompagner le plan d’actions.

La moyenne des notes sur chaque critère est au-dessus de 4 sur 5. Des commentaires les plus récurrents des participants, on retient que : (i) l’atelier a été bien organisé et a permis de découvrir les problèmes spécifiques des grands barrages, (ii) La facilitation a été bien faite, l’approche a été participative et la parole a été bien partagée, toutefois le temps était trop court (iii) l’objectif est atteint, voire dépassé, toutefois, l’accent devait être davantage mis sur le problème de la commercialisation.

Des suggestions et recommandations, on retient les points clé suivants :

3 En août, le RESCAR lance des échanges électroniques sur le profil du conseiller agricole

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Prendre en compte les nouvelles approches de conseil agricole à savoir le conseil de gestion et l’entrepreneuriat agricole

Impliquer les structures en charge de la vulgarisation et de l’appui conseil agricole dans la mise en œuvre du plan d’actions

mener une réflexion profonde sur la commercialisation du paddy

Mettre l’accent sur la participation des femmes

Finaliser le plan d’actions en y intégrant les amendements et le diffuser à l’ensemble des participants

Bien capitaliser les résultats de cette recherche actions afin d’une diffusion dans les autres plaines

Trouver des cadres de concertation permettant de réunir trimestriellement toutes les unions de production rizicole pour échanger sur les différents problèmes de l’UNPRB

Poursuivre le processus par des actions bilatérales auprès des partenaires.

L’atelier a été clôturé par des mots de remerciements formulés à l’endroit des participants par le président de l’union des producteurs de riz de Bagré, le un représentant de Bagrépôle et des représentants de l’IUCN/GWI.

6. CONCLUSION

L’atelier « Vers un agenda commun pour la production des grands barrage » a donné l’opportunité à l’Union de producteurs de riz de Bagré, Bagrépôle et GWI/IUCN, de partager avec des représentants d’institutions gouvernementales, partenaires techniques financiers et d’autres organisations de producteurs, le processus de recherche action pour l’amélioration du conseil agricole mené sur le périmètre de Bagré ainsi que le plan d’actions qui en est issu.

L’atelier a connu une représentation satisfaisante des partenaires. Le processus de recherche action (études, auto-évaluation, planification par un groupe de travail) a suscité un grand intérêt auprès des participants. En effet, ils ont estimé que ce processus pourrait contribuer dimensionner un CA qui tienne compte des spécificités des grands barrages et à ce titre, comblerait le vide constaté sur cette question dans la SNVACA.

Les participants ont fortement contribué aux échanges qui ont suivi la présentation du processus à travers des commentaires et des questions.

Sur les études, le commentaire majeur a eu trait au peu d’informations fournies par la présentation sur les résultats, notamment sur la question de la typologie des exploitations, leurs performances et les besoins spécifiques en matière de conseil.

Quant au processus d’auto-évaluation et de planification, les participants ont apprécié l’utilisation des radios locales qui ont permis de diffuser efficacement les informations aux producteurs à la base et de les faire participer aux réflexions. Ils estiment que la radio est un puissant outil pour l’instauration d’une culture de redevabilité. Ils ont suggéré que d’autres outils TICs soient explorés pour renforcer l’accès des producteurs à l’information et au conseil.

La question de la faible représentation et la faible contribution des femmes lors de ce processus a été également fortement débattue.

Les participants sont restés sur leur faim pour ce qui concerne les résultats des réflexions sur l’adaptation des services de conseil à la demande des exploitations. A ce propos, on note en effet que le processus d’auto-évaluation et de planification n’a pas apporté de réponses ou d’éléments de réflexions concrets sur les caractéristiques d’un CA adapté aux spécificités des exploitations des grands barrages. L’élaboration du profil de conseiller et la définition du dispositif de conseil adapté aux besoins des producteurs sont inscrits comme axes de travail dans le plan d’actions.

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Le plan d’actions a reçu un écho favorable quoique certains participants aient trouvé la vision qui y est formulée « trop large » et peu centrée sur la problématique du conseil agricole. Les partenaires ont été nombreux, une quinzaine, à manifester un intérêt à accompagner techniquement et ou financièrement Bagrépôle et l’union des producteurs dans la mise en œuvre du plan d’actions. Ce résultat est un succès majeur de cet atelier.

La question de la commercialisation s’est invitée au débat en fin d’atelier. La situation est décrite comme critique « les magasins sont pleins et nous allons encore bientôt récolter le riz », disent les producteurs. Le CIRB, la CPF, l’Union des producteurs de riz de Bagré, avec l’appui d’OXFAM, ont décidé de se concerter pour lancer une initiative de plaidoyer pour l’écoulement du riz produit sur les grands barrages.

En conclusion, l’atelier a été un succès au regard de la bonne représentation des partenaires, la qualité des discussions et les résultats engrangés en matière d’opportunités d’appui au plan d’actions. Toutefois, la démarche de recherche action (études, auto-évaluation, groupe de travail/planification) n’a pas suffisamment suscité l’intérêt des participants au point d’enclencher un effet de poser les bases d’un effet « tâche d’huile » sur d’autres périmètres et dans de nouveaux projets d’aménagement comme initialement escompté. D’autres approches et ou espaces de communication devraient être explorées pour toucher efficacement les partenaires techniques et financiers susceptibles de valoriser cette méthodologie.

Un plan d’actions prioritaires sur trois mois a été ébauché et les responsabilités définis. L’impact effectif de l’atelier dépendra de la pose effective de ces premiers pas.

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ANNEXES

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Annexe 1 : Liste des participants

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Annexe 2 : Programme de l’atelier

MATININEE

8H30 Arrivée et enregistrement des participants

9H00 Ouverture officielle (Bagrépôle)

9H15 Introduction à l’atelier

Présentation des participants

Présentation de l’agenda

Aperçu de GWI (Barbara)

10H

Session 1 Communication 1 : vers une vision et un programme commun pour les services de conseil agricole dans la plaine aménagée de Bagrépôle : Prrocessus de recherche action participative sur le conseil agricole

10H30 Discussions

11H PAUSE

11H30

Session 2 Communication 2 : Présentation du plan d’action pour l’amélioration de la gouvernance et de l’autonomisation des OP ainsi que de la performance et de la qualité du conseil agricole

12H15

Discussions

13H00 DEJEUNER

14H Opportunités de partenariat et portes d’entrée

16H30 Discussion et accord sur les prochaines étapes Evaluation de l’atelier

16h30-17h Prochains pas

17h-17h30 Ev l lô l’ l

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Annexe 3 : Résultats détaillés de l’évaluation

Contenu de la réunion Note sur 5 Commentaires

L’atelier a été bien organisé

(logistique, ambiance, etc.)

4,31 - Prévoir 2 jours - Très bonne animation, gestion du temps

assez maîtrisée - Les participants n’avaient pas les mêmes

documents que les organisateurs (plan d’actions)

- L’organisation a été parfaite - Très bien organisé - Approche participative - L’atelier a été bien organisé car il a permis

d’avoir une idée des problèmes liés aux plaines aménagées

L’animation a permis à chacun

de s’exprimer

4,48

- Temps court - Méthode participative utilisée - L’animation était très bonne - La facilitation a été bien faite, la parole a été

bien partagée - Bonne animation - Car pas le riz local - Elle nous a permis d’être à l’aide dans nos

propos multiformes

Les objectifs de l’atelier ont été

atteints

4,40

- L’objectif a été dépassé - Tous les points consignés dans le

programme ont été parcourus - J’estime qu’on aurait dû appuyer

suffisamment la question du marché - Les objectifs ne seront atteints que si les

problèms posés sont résolus

Niveau d’intérêt à

accompagner le plan d’actions

4,46

- Nous sommes engagés à accompagner la mise en oeuvre du plan d’actions sur l’axe 6

- Très efficace - Beaucoup d’expériences pour accompagner

le plan d’actions - Beaucoup de similarités avec les activités

menées déjà par beaucoup de partenaires - Au regard des propositions qui sont faites,

on peut dire que les acteurs présents sont engagés

- 80% est le niveau d’intérêt - Vu le nombre de PTF engagés pour

accompagner la mise en oeuvre du plan d’actions

Suggestions - Au-delà des intentions en salle, il faudra envisager (Bagrépôle et Union) des rencontres bilatérales avec les partenaires pour une confirmation et concrétisation

- Veiller à mettre en place un comité de suivi pour la mise en oeuvre du plan d’actions. Ce comité veillera

- à attirer l’attention des acteurs et partenaires sur leur responsabilité et engagement ;

- Chercher d’autres financements auprès d’autres PTF

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- Les idées partagées doivent être consolidées dans la perspective du plaidoyer et des axes suggérés auprès des premières autorités du pays

- Prendre en compte les nouvelles approches de conseil agricole à savoir le conseil de gestion et l’entrepreneuriat agricole

- Poursuivre l’action par des actions bilatérales - Impliquer les structures qui sont chargées de la vulgarisation et

de l’appui conseil agricole dans la mise en oeuvre du plan d’actions

- Dans le domaine de l’amélioration de la chaîne de valeur, il faudrait mener une réflexion profonde sur la commercialisation du paddy

- Mettre l’accent sur la participation des femmes - Prêt pour la mise en oeuvre du plan d’actions - Finalisation du plan d’actions par la prise en compte des

nouveaux éléments apportés par l’atelier - Améliorer la communication

Autres commentaires,

recommandations

- Bien capitaliser les résultats de cette recherche actions afin d’une diffusion dans les autres plaines

- Le processus d’élaboration est très pertinent, et il faut envisager l’étendre aux autres plaines aménagées

- Trouver des cadres de concertation permettant de réunir trimestriellement toutes les unions de production rizicole pour échanger sur les différents problèmes de l’UNPRB

- Partager rapidement le rapport de l’atelier avec l’intégration des amendements des participants