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UPLINE YEARLY
Janvier 2013
EQUITY Research
Division Analyses et Recherches
Upline Yearly 2012
2
Sommaire
Revue Macro-économique ............................................................................................ 5
Finances Publiques : Un défi majeur...ramener le déficit budgétaire à un niveau acceptable ........... 6
Recueil des statistiques Macro-économiques..................................................................................... 9
Analyse annuelle du marché boursier ......................................................................... 13
MASI : Six pas en arrière .................................................................................................................... 14
...Pour un pas en avant ? .................................................................................................................... 15
Une année à oublier pour les Big-Cap ................................................................................................ 16
28% de la perte 2012 du MASI attribuable à IAM .............................................................................. 19
Volumétrie : Là où le bât blesse ......................................................................................................... 20
71 MMDhs de capitalisation qui partent en fumée ........................................................................... 21
Revue des perspectives sectorielles ............................................................................ 23
BANQUES : Un secteur résilient ......................................................................................................... 24
BTP : Baisse de régime en 2012...et perspectives de redressement en 2013 .................................... 28
IMMOBILIER : Vers l’internationalisation de l’activité ?. ................................................................... 32
TELECOMS : Vers un renforcement du poids de l’activité à l’international ....................................... 36
MINES : Une décélération après deux années d’euphorie ................................................................ 40
AGRO & BOISSONS : Des perspectives tributaires des conditions climatiques ................................. 44
DISTRIBUTION : Retour au vert des agrégats financiers .................................................................... 47
Recueil de l’actualité de l’année 2012 ......................................................................... 50
ANNEXES .................................................................................................................... 63
Emissions d’emprunts visées par le CDVM en 2012 .......................................................................... 64
Augmentations de capital visées par le CDVM en 2012 .................................................................... 64
Tableau de bord boursier au 31/12/2012 .......................................................................................... 65
Tableau des réalisations prévisionnelles 2012 ................................................................................... 67
Upline Yearly 2012
3
Abréviations
BTP Bâtiments et Matériaux de Construction
CA Chiffre d'affaires
CL Collectivités Locales
CST Comptes Spéciaux du Trésor
Dhs Dirham Marocain
DY Dividend Yield
EBE Excédent Brut d'Exploitation
EBIT Excedent Before Interest and Taxes
EBITDA Excedent Before Interest, Taxes, Depreciations and Amortizations
FNPI Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers
G Giga
GPBM Groupement Professionnel des Banques Marocaines
Hab Habitants
IDE Investissement Direct Etranger
IPC Indice des Prix à la Consommation
IR Impôt sur les Revenus
IS Impôt sur les Sociétés
K Kilo
LF Loi de Finances
LOA Location avec Option d’Achat
M Millions
MB Marché de Bloc
MC Marché Central
MM Milliards
MRE Marocains Résidents à l’Etranger
P/B Price to Book
PER Price Earning Ratio
PIB Produit Intérieur Brut
PL Placements Liquides
PME Petite et Moyenne Entreprise
PNB Produit Net Bancaire
QE Quantitative Easing
RBE Résultat Brut d'exploitation
REX Résultat d'exploitation
RN Résultat net
RNPG Résultat Net Part du Groupe
S Semestre
T Trimestre
TIC Taxe Intérieure de Consommation
TM Tonne Métal
TTC Toutes Taxes Comprises
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
USD Dollar américain
Wh Watt heure
YTD Year-To-Date
Upline Yearly 2012
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Executive Summary
Tantôt l’année 2012 s’achève que nous nous attelons à dresser un bilan complet des perfor-
mances de l’exercice écoulé. En effet, cette deuxième édition de l’UPLINE YEARLY se veut être
un document de référence reprenant et analysant les données économiques et financières les
plus saillantes de 2012, avec un regard sur les perspectives de l’année 2013.
Sur le plan macroéconomique, les chiffres recueillis font état d’un ralentissement économique
en 2012 avec des perspectives meilleures pour 2013. En effet, l’année 2012 a été marquée
par :
L’aggravation du déficit commercial qui subit le poids du renchérissement des prix des
matières premières à l’international ;
L’alourdissement du poids de la caisse de compensation sur le déficit budgétaire. Ce dé-
ficit devrait s’alléger à partir de 2013 en raison de la restructuration de la caisse de com-
pensation attendue pour le S2-2013 ;
Et, la confirmation de la récession au niveau de la zone Euro, principal partenaire com-
mercial du Maroc.
Ce ralentissement économique n’a pas été sans effet sur la Bourse de Casablanca, dont le prin-
cipal indice s’est contracté de 15,13% à 9 359,19 points. Cette contre-performance (Quatrième
sur 5 ans) pose avec acuité la question de l’orientation anticipée du MASI en 2013. L’UPLINE
YEARLY de cette année tentera, comme d’habitude, d’apporter des éléments de réponses à
ces interrogations.
Enfin, ce document présente une revue des principaux secteurs de la côte, au titre de laquelle,
nous présentons un preview des réalisations 2012 ainsi que nos prévisions sur l’exercice 2013.
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Upline Yearly 2012
Revue Macro-économique
Upline Yearly 2012
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Revue Macro-économique nationale Finances Publiques : Un défi majeur...ramener le déficit budgétaire à un niveau acceptable
Le Maroc se trouve confronté à plusieurs défis, dont celui relatif, notamment, au maintien à moyen terme d’un
niveau acceptable de déficit budgétaire. L’ambition du Gouvernement, dans ce cadre, étant de porter progressi-
vement ce niveau à 3% du PIB à horizon 2016, via de multiples efforts :
Au niveau des dépenses : réforme de la caisse de compensation, rationalisation du train de vie de l’Etat,
réforme de la réglementation des marchés publics… ;
Au niveau des recettes : poursuite de la réforme fiscale, amélioration des contributions nettes des
Etablissements et Entreprises Publics (EEP) et valorisation du domaine privé de l’Etat.
… Mais, est-ce suffisant ?
Certes, les efforts affichés par le Gouvernement en termes de rationalisation des dépenses et d’optimisation des
recettes sont de nature à atténuer le poids du déficit budgétaire. Seulement, cela risque d’être insuffisant. En
effet, d’autres actions de fond s’imposent.
A ce propos, étant donnée qu’une croissance potentielle relativement faible (autour de 2,4% en 2012, selon la
prévision du HCP), rend difficile la réduction des déficits publics, la question que l’on devrait se poser est com-
ment arriver à stimuler et renforcer la croissance du PIB en vue, justement, de contribuer à réduire ce déficit
budgétaire et le situer à moyen terme sur une tendance normative.
Cette question amène, bien évidemment, à observer et analyser les contributions à la croissance du PIB par
principales composantes et leurs évolutions au cours de la dernière décennie. De cette analyse, il en découle
que seul l’agrégat « Solde du commerce extérieur de biens & services » tire à la baisse depuis quelques années
la croissance du PIB moyennant des contributions négatives.
Source : Ministère des Finances
4,8
3,0
7,8
2,7
5,6
4,8
3,6
5
2,4
4,5
-1
1
3
5
7
9
-25,0
-15,0
-5,0
5,0
15,0
25,0
35,0
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012p 2013p
VA agricole (EG)
PIB non agricole(EG)
PIB (ED)
Source : Haut Commissariat au Plan
Contribution des principaux agrégats à la croissance du PIB (En pts)
Croissance du PIB en volume (En %)
1,6
4 3,6
0,9
-0,2
0,81,7
2,22,9 3
4,4 4,7
1,1
5
2,83,3
0,0
-4,2
-2,9-2,4
3,4
-1,5 -1,1-2,0
-10,0
-8,0
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
2000-2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012p 2013p
Formation brute du capital fixe
Consommation finale intérieure
Solde commerce extérieur de biens & services
Upline Yearly 2012
7
Après avoir observé, en moyenne de la période 2000-2006, une contribution neutre à l’évolution réelle du PIB, le
solde du commerce extérieur de biens & services a commencé à peser sérieusement sur les efforts de croissance
durant les années qui suivent. Selon nos estimations, une contribution neutre du solde du commerce extérieur
à l’évolution du PIB sur la période 2007-2011 aurait situé la croissance économique en terme réel aux alen-
tours de 6,1% en moyenne sur cette même période (au lieu de 4,3%), d’où notre recommandation de focaliser
tous les efforts à la recherche de solutions à même d’améliorer cette contribution.
Quelques pistes d’amélioration
Eu égard au net ralentissement de la croissance mondiale, beaucoup d’économies à marché intérieur peu
dynamique ont été contraintes d’adopter des politiques d’export plus agressives, profitant en cela des multiples
accords de libre échange existants.
Impacté notamment par la crise au sein de la Zone Euro, le Maroc n’a pas été en mesure de tirer profit des
multiples accords de libre échange signés. Contrairement à ce qui a été espéré par ces accords, le déficit du com-
merce extérieur (biens & services) s’est davantage creusé atteignant 17,3% à fin octobre 2012 à 105,2 MMDhs.
Aujourd’hui, le problème réside à la fois dans la montée rapide de nos importations, au dépend de la consom-
mation de produits locaux, que dans la poursuite du ralentissement de nos exportations. Un constat qui inter-
pelle plus que jamais et le Gouvernement et le secteur privé afin de redoubler d’efforts en vue de contrebalan-
cer cette situation.
Au plan des importations, le Maroc a fait le choix irréversible du libre échange. Il serait, de ce fait, difficile, sinon
impossible d’imaginer un retour en arrière vers l’application de mesures protectionnistes ; d’autant plus qu’une
part importante des importations (77% selon une étude du CNCE) présente un caractère incompressible
(produits énergétique notamment). Par ailleurs, et dans le cadre de ses efforts de protection des entreprises
nationales contre des pratiques de dumping, le Gouvernement vient d’adopter un décret d’application de la Loi
relative aux mesures de défense commerciale. Seul bémol, la procédure de traitement (temps et coût) de ce
Source : Office des Changes Source : Ministère des Finances
Evolution des importations et des exportations (%) Evolution de la situation des finances publiques (%)
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
65%
0
50
100
150
200
250
300
350
400
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 FinOct12
MMDhs
Taux de couverture% Importations CAF Exportations FOB
-10,0
3,5 3,1
-15,9
-35,8
-50,1-43,6 -43,5
13,116,4
31,5
13,327,2
48,8
32,5
40,0
-1,7%
0,6%0,4%
-2,2%
-4,4%
-6,2%
-5-4,8
-7
-6
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
-60,0
-40,0
-20,0
0,0
20,0
40,0
60,0
80,0
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012p 2013p
Solde du budget de l'Etat (MMDhs)
Compensation (MMDhs)
Solde du budget (% PIB)
Upline Yearly 2012
8
type de requête, conformément à la procédure imposée par l’OMC, est de nature à dissuader les entreprises,
surtout les PME, à entamer ce genre de procédures.
Partant de cette situation, l’amélioration de la contribution du solde du commerce extérieur à la croissance du
PIB passe, inéluctablement, par le développement des exportations.
Cette grande préoccupation nécessite de rehausser le niveau de compétitivité des entreprises marocaines,
notamment les PME, par l’accélération des réformes structurelles indispensables et la mise en place d’un plan
d’actions détaillé et des mesures concrètes pour booster les exportations.
Sur le plan des marchés à l’export, il convient d’aller chercher d’autres marchés en vue de réduire notre dépen-
dance au seul marché de l’Union Européenne, qui monopolise à lui seul plus de 60% des exportations. A ce titre,
le marché africain, qui représente à peine 10% des exportations marocaines, pourrait constituer un relais de
croissance.
La faiblesse structurelle des exportations est liée aussi à la concentration de l’offre exportable sur des
produits à faible contenu technologique et donc de faible valeur ajoutée. De ce fait, la structure actuelle des
exportations marocaines doit être repensée et orientée vers des produits de haute valeur ajoutée.
Autre facteur central sur lequel devrait reposer l’amélioration de la compétitivité des PME consiste à développer
l’innovation. Dans ce cadre, une contribution importante et une incitation à augmenter les budgets consacrés à
la recherche & au développement technologique sont nécessaires (seulement 0,8% du PIB du Maroc est destiné
à la R&D, contre une moyenne de 2,3% dans la Zone OCDE).
L’autre priorité majeure concerne les compétences humaines par le renforcement de la formation aux nouvelles
technologies à forte valeur ajoutée (tels l’industrie automobile, l’aéronautique, l’électronique) et la qualification
du personnel par la formation continue.
Le développement de la compétitivité des entreprises exportatrices devrait aussi se faire par un accompagne-
ment appuyé du Gouvernement. Sur le plan stratégique, le Maroc a grand intérêt à développer des plans secto-
riels ciblés avec des objectifs chiffrés, des moyens précis et étayés tout en mettant en place un cadre fiscal
encourageant et stable sur le moyen terme à même de donner une plus grande visibilité aux opérateurs écono-
miques locaux et étrangers. Au niveau financier, il est conseillé de renforcer les subventions/incitations au profit
des entreprises, notamment celles impactées par l’augmentation des coûts de l’énergie. Côté commercial,
l’accompagnement du développement à l’international des entreprises devrait être consolidé (organisation de
missions économiques à l’étranger, créations de synergies entre, d’une part, les représentations commerciales
marocaines ou les services de veille économique à l’étranger et, d’autre part, les entreprises exportatrices...).
Enfin, les entreprises exportatrices (PME et grandes entreprises) doivent elles-mêmes se prendre en charge pour
pérenniser leurs activités, se montrer plus agressives à l’international, prospecter de nouveaux débouchés à
l’export et fixer leur propre stratégie de développement à l’international.
Upline Yearly 2012
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Recueil des statistiques Macro-économiques
AGREGATS MACRO-ECONOMIQUES 2011 2012P 2013P
PIB en volume (Var) 5,0% 3,4% 4,5%
PIB agricole 5,6% -5,8% 5,0%
PIB non agricole 4,9% 4,5% 4,5%
PIB au prix courant (MDhs) 802 607 849 456 909 957
(Var) 5,0% 5,8% 7,1%
Consommation finale intérieure au prix courant (MDhs) 619 270 655 611 695 731
(Var) 8,4% 5,9% 6,1%
Dépenses de consommation finale des Administrations Publiques 146 332 158 121 166 675
(Var) 9,3% 8,1% 5,4%
Dépenses de consommation finale des ménages 472 938 497 490 529 056
(Var) 8,1% 5,2% 6,3%
Formation brute du capital fixe au prix courant (MDhs) 246 394 263 834 285 713
(Var) 5,1% 7,1% 8,3%
Eléments de la demande (en % du PIB nominal)
Consommation finale intérieure 77,2 77,2 76,5
Dépenses de consommation finale des Administrations Publiques 18,2 18,6 18,3
Dépenses de consommation finale des ménages 58,9 58,6 58,1
Formation brute du capital fixe 30,7 31,1 31,4
Source : Ministère des Finances
La croissance
du PIB en 2013
devrait profiter
de la poursuite
du soutien de la
consommation
et de l’investis-
sement.
Source : Office des Changes
ECHANGES EXTERIEURS (MDhs) oct-11 oct-12 (Var)
IMPORTATIONS CAF 294 634,3 314 658,0 6,8%
Alimentation, boissons et tabac 30 890,6 33 601,4 8,8%
Energie et lubrifiants 74 372,3 84 985,9 14,3%
Produits bruts d'origine minérale 7 866,4 7 694,4 -2,2%
Demi-produits 63 831,8 62 860,4 -1,5%
Produits finis d'équipement 55 738,0 61 195,3 9,8%
Produits finis de consommation 51 069,6 54 169,9 6,1%
EXPORTATIONS FOB 145 659,2 150 286,0 3,2%
Alimentation, boissons et tabac 22 716,4 22 132,5 -2,6%
Energie et lubrifiants 3 443,7 6 455,9 87,5%
Produits bruts d'origine minérale 16 106,3 16 885,0 4,8%
Demi-produits 45 845,1 44 509,1 -2,9%
Produits finis d'équipement 21 932,2 22 221,8 1,3%
Produits finis de consommation 32 242,3 35 524,3 10,2%
Solde commercial -148 975,1 -164 372,0 -10,3
Taux de couverture (en %) 49,4 47,8 (-1,6 pts)
Transferts MRE 49 200,3 47 639,4 -3,2
Recettes voyages 50 199,7 48 943,0 -2,5
Investissements & prêts privés étrangers 23 841,4 24 947,2 4,6
Poursuite de
l’aggravation du
déficit de la
balance com-
merciale.
Upline Yearly 2012
10
INDICATEURS MONETAIRES (Encours en MDhs) nov-11 nov-12 (Var)
Agrégat de monnaie M3 935 088 966 507 3,4%
Dépôts à vue auprès des banques 367 740 383 350 4,2%
Placements à vue 102 206 110 628 8,2%
Comptes à terme & bons de caisse auprès des banques 144 604 140 805 -2,6%
Titres OPCVM monétaires 57 124 57 638 0,9%
Contreparties de M3
Avoirs extérieurs nets 173 759 132 404 -23,8%
Créances nettes sur l'Administration Centrale 101 835 127 431 25,1%
Crédit bancaire 666 931 704 569 5,6%
Crédits immobiliers 208 324 219 881 5,5%
Crédits à l'habitat 136 258 149 891 10,0%
Crédits aux promoteurs immobiliers 69 928 67 972 -2,8%
Comptes débiteurs et crédits de trésorerie 161 089 177 924 10,5%
Crédits à l'équipement 136 953 135 820 -0,8%
Crédits à la consommation 36 037 39 644 10,0%
Créances diverses sur la clientèle 90 671 94 854 4,6%
Créances en souffrance 33 858 36 447 7,6%
Agrégats de placements liquides 354 384 361 547 2,0%
Bons du Trésor négociables 204 897 211 996 3,5%
Bons de sociétés de financement 8 433 10 349 22,7%
Billets de trésorerie 2 878 2 602 -9,6%
Titres émis par les OPCVM obligations (PL2) 107 407 108 333 0,9%
Titres émis par les OPCVM actions & les OPCVM diversifiés (PL3) 30 077 27 100 -9,9%
Crédit bancaire par secteur d'activité (Encours en MDhs) déc-11 sept-12 (Var%)
Bâtiments & travaux publics 95 841 92 377 -3,6%
Crédits à l'immobilier 69 746 67 063 -3,8%
Industries manufacturières 84 224 88 432 5,0%
Crédits de trésorerie 49 835 55 814 12,0%
Crédits à l'équipement 26 600 23 175 -12,9%
Commerce, réparations automobiles & d'articles 45 537 46 916 3,0%
Crédits de trésorerie 33 412 33 779 1,1%
Transports et communications 28 290 31 418 11,1%
Crédits à l'équipement 17 596 16 007 -9,0%
Crédits de trésorerie 9 277 12 612 35,9%
Activités financières 102 129 92 159 -9,8%
Créances diverses sur la clientèle 83 739 77 767 -7,1%
Source : Bank Al-Maghrib
Le secteur des
BTP vient en
1ère position des
secteurs bénéfi-
ciaires du crédit
bancaire
Le repli des
avoirs exté-
rieurs nets im-
pacte l’évolution
de l’agrégat mo-
nétaire M3
Upline Yearly 2012
11
CHARGES & RESSOURCES DU TRESOR (hors TVA des CL) (MDhs) nov-11 nov-12 (Var)
RECETTES ORDINAIRES 170 063 177 629 4,4%
Recettes fiscales 145 426 154 623 6,3%
Impôts directs 59 988 66 247 10,4%
Impôts indirects 66 478 69 360 4,3%
Droits de douane 9 370 8 360 -10,8%
Enregistrement & timbre 9 590 10 656 11,1%
Recettes non fiscales 22 548 20 447 -9,3%
Monopoles & participations 9 755 11 220 15,0%
Privatisation 5 319 3 292 -38,1%
Autres recettes 7 326 5 607 -23,5%
DEPENSES ORDINAIRES 165 954 193 191 16,4%
Biens et services 112 356 124 349 10,7%
Personnel 80 646 88 062 9,2%
Autres biens et services 31 710 36 287 14,4%
Intérêts de la dette 16 338 17 979 10,0%
Intérieure 14 161 15 553 9,8%
Extérieure 2 177 2 426 11,4%
Compensation 37 260 50 863 36,5%
INVESTISSEMENT 37 225 38 795 4,2%
SOLDE DES CST 6 097 7 365 20,8%
DEFICIT/EXCEDENT GLOBAL -27 019 -46 991 -73,9%
VARIATION INSTANCES -4 868 -7 568 -55,5%
BESOIN/EXCEDENT DE FINANCEMENT -31 887 -54 559 -71,1%
FINANCEMENT INTERIEUR 27 807 55 247 98,7%
FINANCEMENT EXTERIEUR 4 080 -688 -
Source : Trésorerie Générale du Royaume
Le budget alloué
à la compensa-
tion dépasse la
barre des
50 MMDhs à fin
novembre 2012.
Upline Yearly 2012
12
ACTIVITES SECTORIELLES
TELECOMS sept-11 sep-12 (Var)
Parc global de la téléphonie mobile (milliers) 36 150 38 287 5,9%
Taux de pénétration (%) 112,3 117,7 5,4 pts
Parc global de la téléphonie fixe (milliers) 3 524 3 319 -5,8%
Parc total des abonnés Internet (milliers) 2 882 3 877 34,5%
TOURISME oct-11 oct-12 (Var)
Arrivées de touristes (y compris MRE) (en milliers) 8 017 8 099 1,0%
Nuitées dans les établissements d’hébergement classés (en milliers) 14 666 14 971 2,1%
PECHE MARITIME
Débarquements de la pêche côtière (en milliers de tonnes) 746 895 20,0%
Débarquements de la pêche côtière (en MDhs) 4 112 4 096 -0,4%
ENERGIE
Production d’électricité (GWh) 24 107 26 119 8,3%
Consommation d’électricité (GWh) 21 407 23 009 7,5%
BATIMENT
Consommation de ciment (milliers de tonnes) 13 680 13 549 -1,0%
Source : Ministère des Finances - Haut Commissariat au Plan
Croissance glo-
balement favo-
rable des princi-
paux indica-
teurs sectoriels
en dépit du con-
texte difficile.
INDICES STATISTIQUES
INFLATION (Indice mensuel) nov-11 nov-12 (Var)
Indice des prix à la consommation (IPC) 110,1 111,9 1,6%
Produits alimentaires 117,4 120,1 2,3%
Produits non alimentaires 104,9 106,2 1,2%
INDICE DES PRIX A LA PRODUCTION (Indice mensuel) oct-12 nov-12 (Var)
Industries extractives 152,0 151,7 -0,2%
Industries manufacturières 168,7 166,8 -1,1%
Production et distribution d’électricité et d’eau 107,5 107,5 -
INDICE DE LA PRODUCTION (Indice trimestriel) T3-2011 T3-2012 (Var)
Mines 120,3 122,9 2,2%
Industries manufacturières 159,8 162,2 1,5%
Electricité 212,5 238,7 12,3%
Source : Haut Commissariat au Plan
Poursuite de la
maîtrise de
l’évolution de
l’indice des prix
à la consomma-
tion.
13
Upline Yearly 2012
Analyse annuelle du marché boursier
Upline Yearly 2012
14
Analyse du marché boursier
MASI : Six pas en arrière...
Sur fond de réalisations financières décevantes, la Bourse de Casablanca clôture l’exercice
2012 sur une note négative. Ainsi, l’indice de toutes les valeurs cotées s’effiloche de 15,13% à
9 359,19 points, enregistrant la plus grande contre-performance annuelle depuis 10 ans. A ce
niveau, la Bourse de Casablanca aura perdu près de 6 ans de croissance. En effet, ce niveau a
été franchi à la hausse pour la première fois en décembre 2006.
Source : Bourse de Casablanca
Ralentissement économique, conditions climatiques défavorables ou changements politiques,
sont autant de facteurs qui ont permis d’installer un climat d’incertitude et d’attentisme,
reflété par une léthargie des principaux intervenants. En effet, les institutionnels, censés être
le moteur du marché, ont failli à leur rôle, préférant rester cash plutôt que d’investir sur le
marché boursier. Cette situation s’est amplifiée avec la publication des résultats annuels et
semestriels décevants, confirmant un ralentissement de l’activité économique et entrainant
une baisse mécanique des rendements.
Evolution du MASI sur 10 ans (2002-2012)
A ce niveau, la
bourse de Casa-
blanca aura
perdu près de 6
ans de crois-
sance
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
déc.-02 déc.-03 déc.-04 déc.-05 déc.-06 déc.-07 déc.-08 déc.-09 déc.-10 déc.-11 déc.-12
+32,31% +13,74% +23,49% +71,14% +33,92% -13,48% -4,92% -12,86%+21,17% -15,13%
Tracé du niveau du MASI au 31/12/2012
IPO de MAROC TELECOM par cession de 14,9% du capital
Cession de 4% de MAROC TELECOM par l'Etat au public
Annonce de l'opération de retrait de ONA-SNI de la Bourse
Déclenchement de la crise des subprimes aux USA avec un impact psychologique sur la place marocaine
Impact des Attentats d'argana
Démarrage de la série de révolutions du printenps arabe
Publication de résultats annuels décevants
IPO d'ADDOHA
IPO de CGI
Upline Yearly 2012
15
...Pour un pas en avant ?
Nous pensons que les perspectives de l’année 2013 ressortent mitigées. Cet état de fait se
justifie essentiellement par la conjonction de facteurs positifs et négatifs.
Facteur positifs :
Les prémisses d’une année agricole meilleure ;
Une sortie réussie de l’Etat marocain à l’international à un spread intéressant (275 pbs
sur le 10 ans et 290 pbs sur le 30 ans) qui pourrait redonner confiance aux investisseurs
tant étrangers que locaux ;
Un budget d’investissement étatique qui est validé dans les temps, évitant les retards
enregistrés en 2012 ;
Une réforme de la Caisse de Compensation qui s’annonce à partir de juin 2013 qui pour-
rait atténuer la pression sur le budget de l’Etat et, par ricochet de l’investissement ;
Un niveau de valorisation qui devient très attractif, notamment pour quelques valeurs
(ADDOHA, ALLIANCE, CMT, SMI, BCP, ATW, etc) ;
Et, les efforts soutenus de la Bourse de Casablanca d’améliorer la liquidité sur le marché
et d’apporter du papier frais à la cote, à travers des campagnes de communication ci-
blées.
Facteurs négatifs :
Une situation économique délicate au niveau de la Zone Euro, pouvant impacter davan-
tage les agrégats macro-économiques du Maroc ;
Un attentisme persistant des institutionnels locaux qui préfèrent rester cash plutôt que
d’investir sur le marché action ;
Des places financières voisines très compétitives par rapport à celle du Maroc ;
Et, des mesures fiscales de la Loi de finances 2013 ne favorisant pas le développement
de la consommation interne, moteur de la croissance économique ces dernières années.
Upline Yearly 2012
16
Une année à oublier pour les Big Cap
Au terme de l’année 2012, 20 valeurs ont affiché une performance positive. En tête d’affiche
et profitant du redressement de son activité au S1-2012, TASLIF se bonifie de 45,6% à
44,4 Dhs. Non loin derrière, DIAC SALAF et DELATTRE LEVIVIER MAROC se bonifient de 33% et
de 32,8%, s’établissant à 44,5 Dhs et à 217 Dhs respectivement.
Sur les Big Cap, nous ne retrouvons que peu de valeurs sur ce tableau, en l’occurrence BCP,
CENTRALE LAITIERE, HOLCIM, LESIEUR CRISTAL et BRASSERIES DU MAROC.
Valeurs Cour au 31/12/2012 Cours au 30/12/2011* Variation YTD*
TASLIF 44,4 30,5 +45,6%
DIAC SALAF 44,5 33,5 +33,0%
DELATTRE LEVIVIER MAROC 217,0 163,4 +32,8%
AFRIC INDUSTRIES SA 279,0 211,0 +32,2%
EQDOM 1 994,0 1 643,0 +21,4%
SCE 300,0 249,0 +20,5%
SOTHEMA 1 340,0 1 137,0 +17,9%
OULMES 730,0 633,0 +15,3%
ENNAKL 43,3 38,1 +13,5%
BRASSERIES DU MAROC 2 230,0 1 987,0 +12,2%
BALIMA 172,0 153,6 +12,0%
AUTO NEJMA 1 600,0 1 450,0 +10,3%
CENTRALE LAITIERE 1 378,0 1 263,5 +9,1%
HOLCIM ( Maroc ) 1 975,0 1 830,0 +7,9%
SALAFIN 580,0 553,6 +4,8%
TIMAR 407,0 392,0 +3,8%
ATLANTA 69,9 67,4 +3,8%
LESIEUR CRISTAL 103,0 100,0 +3,0%
BCP 196,9 194,1 +1,4%
AFRIQUIA GAZ 1 637,0 1 616,0 +1,3%
SMI 3 690,0 3 690,0 0,0%
* retraité des dividendes Source : Division Analyses et Recherches
Classement des valeurs cotées par performance 2012 (En Dhs)
Upline Yearly 2012
17
Valeurs Cours au 31/12/2012 Cours au 30/12/2011* Variation YTD*
MANAGEM 1 500,0 1 529,0 -1,9%
MAROC LEASING 418,7 427,0 -2,0%
CARTIER SAADA 17,5 17,9 -2,6%
LABEL VIE 1 340,0 1 380,0 -2,9%
FERTIMA 154,7 160,0 -3,3%
COSUMAR 1 562,0 1 630,0 -4,2%
UNIMER 170,0 177,7 -4,3%
BMCI 831,0 880,0 -5,6%
CNIA SAADA 1 140,0 1 224,0 -6,9%
ALUMINIUM DU MAROC 1 148,0 1 238,0 -7,3%
DOUJA PROM ADDOHA 63,0 68,4 -7,9%
ATTIJARIWAFA BANK 313,0 341,6 -8,4%
LAFARGE CIMENTS 1 255,0 1 386,0 -9,5%
INVOLYS 141,5 158,0 -10,4%
AGMA LAHLOU-TAZI 2 171,0 2 435,0 -10,8%
CIH 230,0 258,0 -10,9%
SOFAC 259,5 291,7 -11,0%
WAFA ASSURANCE 3 219,0 3 620,0 -11,1%
AUTO HALL 58,8 66,5 -11,6%
BRANOMA 1 665,0 1 900,0 -12,4%
AXA CREDIT 340,0 393,0 -13,5%
DELTA HOLDING S.A 33,0 38,3 -13,7%
REBAB COMPANY 283,5 330,0 -14,1%
ITISSALAT AL-MAGHRIB 106,0 126,3 -16,1%
CIMENTS DU MAROC 763,0 915,0 -16,6%
ZELLIDJA S.A 581,0 701,0 -17,1%
MAGHREBAIL 655,0 794,0 -17,5%
LYDEC 256,1 317,0 -19,2%
CGI 790,0 982,0 -19,6%
ALLIANCES 545,0 680,0 -19,9%
MICRODATA 115,3 145,3 -20,7%
STOKVIS NORD AFRIQUE 28,0 36,1 -22,5%
BMCE BANK 160,0 210,5 -24,0%
JET ALU MAROC SA 187,7 248,1 -24,3%
M2M Group 228,5 305,0 -25,1%
NEXANS MAROC 197,5 264,0 -25,2%
CDM 575,0 770,0 -25,3%
DARI COUSPATE 472,0 640,0 -26,3%
* retraité des dividendes
(Suite)
Upline Yearly 2012
18
Reflétant la tendance générale du marché, 56 valeurs ont enregistré une performance an-
nuelle négative sur 2012. Les plus importantes contre-performances sont à mettre à l’actif de
STROC INDUSTRIE (-57,2% à 118 Dhs) et SAMIR (-54,1% à 335 Dhs). Les deux sociétés ayant
pâti de l’annonce de résultats semestriels peu probants. Pour leur part, DISWAY et S2M
fléchissent respectivement de 47,2% et de 47,5%, s’établissant à des prix respectifs de 162 Dhs
et de 168,1 Dhs.
Valeurs Cours au 31/12/2012 Cours au 30/12/2011* Variation YTD*
MAGHREB OXYGENE 169,1 234,0 -27,7%
MINIERE TOUISSIT 1 480,0 2 120,0 -30,2%
HPS 250,0 363,7 -31,3%
CTM 180,0 263,0 -31,6%
REALIS. MECANIQUES 300,8 448,0 -32,9%
FENIE BROSSETTE 193,7 292,0 -33,7%
MEDIACO MAROC 37,5 56,8 -33,9%
IB MAROC.COM 181,0 275,4 -34,3%
MED PAPER 29,9 47,6 -37,2%
SNEP 176,8 282,0 -37,3%
COLORADO 45,7 74,1 -38,4%
RISMA 117,9 203,6 -42,1%
PROMOPHARM S.A. 618,0 1 110,0 -44,3%
SONASID 1 019,0 1 920,0 -46,9%
DISWAY 162,0 307,0 -47,2%
S.M MONETIQUE 168,1 320,0 -47,5%
SAMIR 335,0 730,0 -54,1%
STROC INDUSTRIE 118,0 276,0 -57,2%
* retraité des dividendes Source : Division Analyses et Recherches
(Suite)
Upline Yearly 2012
19
28% de la perte 2012 du MASI attribuable à IAM
Source : Bloomberg
Au-delà de l’analyse des performances YTD, nous avons jugé utile de faire ressortir les princi-
paux contributeurs à l’évolution du MASI en 2012. Ainsi et sans grande surprise, MAROC TELE-
COM arrive en tête des principaux contributeurs à la baisse du MASI. En effet et compte tenu
de son poids dans la capitalisation flottante, la valeur a contribué à la perte de 459,7 points
d’indice (soit l’équivalent de -4,2 points de pourcentage). En d’autres termes, le MASI aurait
confiné sa perte à -10,96%, si la performance d’IAM en 2012 était nulle. De même, les contre
-performances d’ATTIJARIWAFA BANK et de BMCE BANK ont entrainé conjointement une
perte de 374,4 points d’indice, soit -3,4 points de pourcentage. Suivant le même raisonne-
ment, une stabilité des cours de ces trois valeurs (IAM, ATW et BMCE) aurait permis au MASI
de limiter sa perte à -7,57%.
A contrario, les contributeurs à la hausse du MASI se font rares et peu influents. Ainsi, HOLCIM
et EQDOM s’adjugent les premières places avec des contributions respectives de 18,9 points
et de 11,6 points.
Analyse des principaux contributeurs à l’évolution du MASI en 2012
Valeurs Variation YTD Contribution à la
variation du MASI en Points d'indice
Contribution à la variation du MASI
en Points de %
HOLCIM +7,92% 18,93 0,17
EQDOM +21,36% 11,64 0,11
SOTHEMA +17,85% 6,07 0,06
CENTRALLE LAITIERE
+9,06% 6,04 0,05
MANAGEM -1,90% 7,24 0,07
TASLIF +45,57% 4,24 0,04
OULMES +15,32% 2,19 0,02
LESIEUR +3,00% 1,77 0,02
AFRIQUIA +1,30% 1,33 0,01
AUTO NEJMA +10,34% 0,99 0,01
Valeurs Variation YTD Contribution à la
variation du MASI en Points d'indice
Contribution à la variation du MASI en
Points de %
MAROC TELECOM -16,10% -459,7 -4,17
BMCE BANK -23,99% -215,6 -1,95
ATTIJARIWAFA BANK
-8,37% -158,8 -1,44
LAFARGE -9,45% -121,9 -1,11
SAMIR -54,11% -119,0 -1,08
SONASID -46,93% -90,0 -0,82
ADDOHA -7,89% -89,3 -0,81
CGI -19,55% -69,4 -0,63
CIMENTS DU -16,61% -44,7 -0,40
ALLIANCES -19,85% -43,4 -0,39
Upline Yearly 2012
20
Volumétrie : Là où le bât blesse
Source : Bourse de Casablanca
Preuve du désintérêt des intervenants du marché boursier, la volumétrie continue sa dégrin-
golade et perd 17,3%, comparativement à 2011, à 42,2 MMDhs. Cette baisse intègre une con-
traction de 14,9% du volume sur le Compartiment Central à 29,7 MMDhs et une baisse de
22,5% des volumes sur le Marché de Bloc à 12,5 MMDhs.
Source : Bourse de Casablanca
Evolution de la volumétrie depuis 2010 (En MMDhs)
Volumes sur le Marché Central en 2012 (En MDhs)
Valeurs Volumes Part dans le total
ATTIJARIWAFA BANK 4 822,3 16,2%
IAM 3 865,7 13,0%
CGI 2 530,7 8,5%
BCP 2 160,9 7,3%
ADDOHA 2 131,2 7,2%
BMCE 1 872,7 6,3%
LAFARGE 1 682,8 5,7%
MANAGEM 1 613,9 5,4%
ALLIANCES 1 248,4 4,2%
FENIE BROSSETTE 718,7 2,4%
Autres 7 067,0 23,8%
51,9
34,929,7
29,6
16,1
12,5
2010 2011 2012
MC MB
81,5
42,2
-37,4%
-45,6%
-32,7%
-17,3%
-22,5%
-14,9%
Upline Yearly 2012
21
Par valeur, le Marché Central a été essentiellement animé par cinq valeurs qui concentrent
près de la moitié des échanges. Il s’agit d’ATTIJARIWAFA BANK (16,2% du volume annuel), MA-
ROC TELECOM (13%), CGI (8,5%), BCP (7,3%) et ADDOHA (7,2%).
Source : Bourse de Casablanca
Pour leur part, 88% des échanges sur le marché de blocs ont concerné ATTIJARIWAFA BANK
(30%), BCP (27%), BMCE (18%) et LESIEUR (14%).
71 MMDhs de capitalisation qui partent en fumée
Source : Bourse de Casablanca
Volumes sur le Marché de Bloc en 2012 (En MDhs)
Valeurs Volumes Part dans le total
ATTIJARIWAFA BANK 3 780,9 30,3%
BCP 3 346,1 26,8%
BMCE 2 207,7 17,7%
LESIEUR 1 695,9 13,6%
SBM 339,3 2,7%
EQDOM 322,3 2,6%
ADDOHA 305,5 2,4%
Autres 472,5 3,8%
Evolution de la capitalisation boursière depuis Décembre 2011 (En MMDhs)
516,22
523,47 530,09
509,57
482,09 479,59
472,18
461,34 465,45
444,78 451,70
461,99
445,27
déc.-11 janv.-12 févr.-12 mars-12 avr.-12 mai-12 juin-12 juil.-12 août-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 déc.-12
Upline Yearly 2012
22
En termes de valorisation globale du marché, la baisse du MASI a engendré en 2012 une perte
de près de 71 MMDhs à 445,3 MMDhs et ce, en dépit des différentes opérations d’augmenta-
tion de capital réalisées. En effet, les opérations de recapitalisation ont totalisé en 2012, un
volume de 7,5 MMDhs.
Compte tenu de ce qui précède et intégrant nos prévisions de fléchissement de 1,7% de la
masse bénéficiaire en 2012 à 29,4 MMDhs (Cf tableau des réalisations prévisionnelles), le PER
2012P s’établit à un niveau compétitif de 15,1x.
Source : Division Analyses et Recherches
Par valeur, il ressort que près d’une quarantaine de valeurs présentent un PE 2012P au dessous
de la moyenne du marché. Parmi ces valeurs, on retrouve : CMT (6,6x), ADDOHA (9,3x),
ALLIANCES (7,2x), MICRODATA (7,2x) ou encore LYDEC (7,3x).
ADH
ADI
AFI
AGMA
ALM
ATH
ATL
ATW
AXA
BCE
BCI
BCP CDM
CGI
CIH
CLT
CMA
CMT
CNIA
COL
CRS
CSR
CTM
DARI
DHO
DLM
DWAY
EQD
FBR
GAZ
HOL
HPS
IAM
LAC
LBV
LES
LYDEC
M2M
MAB
MIC
MLE
MNG
MOX
NAKL
NEJ
NEX
PROM
S2M
SAM
SBM
SLF
SMI
0,0x
5,0x
10,0x
15,0x
20,0x
25,0x
30,0x
35,0x
La zone surlignée en bleu désigne les valeurs présentant un PE 2012P inférieur à la moyenne du marché
Cartographie des PE 2012P par valeur
23
Upline Yearly 2012
Revue des perspectives sectorielles
24
Upline Yearly 2012
BANQUES : Un secteur résilient
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Produit Net Bancaire 40 625,9 43 726,9 7,6% 47 431,0 8,5%
Résultat Brut d'Exploitation 20 288,4 22 532,3 11,1% 24 691,0 9,6%
Coût du risque 3 237,0 4 317,2 33,4% 4 250,1 -1,6%
Résultat Net Part du Groupe 8 649,3 9 180,1 6,1% 10 332,9 12,6%
Total crédits 643 178,8 699 899,2 8,8% 775 035,1 10,7%
Total dépôts 637 468,7 673 531,9 5,7% 716 575,7 6,4%
PER 19,1x 17,6x -1,5 pts 14,4x -3,2 pts
P/B 2,0x 1,7x -0,3 pt 1,5x -0,2 pt
DY 2,7% 2,8% 0,1 pt 2,7% -0,1 pt
Répartition du PNB consolidé 2012P par banque Répartition du RNPG 2012P par banque
Business Plan secteur (Conso)
Cartographie de la croissance du PNB consolidé 2012P Cartographie de la croissance du RNPG 2012P
CIH; 3,4% CDM; 4,9% BMCI;
7,1%
BMCE; 20,1%
ATW; 39,0%
BCP; 25,6%
CIH; 4,5% CDM; 3,6%
BMCI; 9,1%
BMCE; 9,3%
ATW; 51,9%
BCP; 21,7%
CIH
CDM
BMCI
BMCE
ATW
BCP
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%CIH
CDM
BMCI
BMCE
ATW
BCP
-4,0%
-2,0%
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%
Les prévisions BCP et BMCE BANK sont extraites de leurs dernières notes d’informations
Upline Yearly 2012
25
Pâtissant d‘un contexte économique défavorable (un taux de croissance prévisionnel ne dépassant pas 3% pour
2012 contre 5% en 2011, l’activité bancaire a affiché une décélération de ses performances commerciales et une
montée considérables du risque sur le marché.
En effet et selon les statistiques du GBPM, les crédits à la clientèle ont enregistré une évolution timide de 2,9% à
fin novembre 2012 pour s’établir à 655,0 MMDhs. Quant aux dépôts de la clientèle, ces derniers ont régressé de
1,0% à 640,4 MMDhs à fin novembre 2012. Ainsi, le taux de transformation ressort en dégradation de 3,9 pts à
102,3% à fin novembre 2012.
Ce resserrement de la liquidité bancaire, reflété par le ralentissement structurel des dépôts, a poussé les opéra-
teurs de se tourner vers d’autres sources de financement notamment les certificats de dépôts (un total levé de
68,4 MMDhs au S1-2012 contre 58,5 MMDhs en 2011).
Par ailleurs et face aux tensions sur la solvabilité, la majorité des banques ont procédé à un renforcement de leurs
fonds propres réglementaires à travers soit une augmentation de capital ou une émission d’emprunts obligataires
subordonnés.
Toutefois et en dépit d’une augmentation considérable du coût du risque sur le marché (+57,5% à 2,8 MMDhs au
S1-2012), le secteur bancaire fait preuve de résilience, comme en témoigne les résultats de la première moitié de
l’année 2012. En effet, le PNB consolidé de l’ensemble des banques cotées s’est amélioré de +9,7% à 22,1 MMDhs
au S1-2012, quant au RNPG de l’ensemble du secteur ressort en quasi-stagnation (+0,2%) à 4,6 MMDhs.
Pour 2012, nous prévoyons une croissance du PNB consolidé sectoriel de +7,6% à 43,7 MMDhs, portée essentiel-
lement par ATW (+1,2 MMDhs), BCP (+1 MMDhs) et BMCE BANK (+ 0,7 MMDhs). Toutefois, nous anticipons une
montée du coût du risque de +33,4% à 4,3 MMDhs dont les principaux contributeurs sont BMCE et ATTIJARIWAFA
BANK avec + 566,8 MDhs et +297,7 MDhs respectivement. Dans ces conditions, le RNPG sectoriel devrait s’affer-
mir de +6,1% à 9,2 MMDhs, tiré essentiellement par ATW (+304,3 MDhs) et BCP (+166,4 MDhs).
En 2013 et grâce aux fondamentaux solides des opérateurs du secteur, ceux-ci devraient poursuivre leur dévelop-
pement, capitalisant sur :
Une croissance économique nationale soutenue par la consommation interne et les investissements pu-
blics ;
Un fort potentiel de croissance en Afrique notamment pour le Groupe BANQUE POPULAIRE qui a signé en
2012 un partenariat avec ATLANTIC FINANCIAL GROUP, visant le développement des activités bancaires
dans 7 pays africains. Toutefois, Il convient de noter que le développement africain des banques maro-
caines pourrait être inhibé par l’intérêt croissant des banques du Moyen Orient pour ce marché. Preuve en
est, l’acquisition du Qatari QNB des parts de la SOCIETE GENERALE dans sa filiale égyptienne et la reprise
par l’Emirati NBD de BNP PARIBAS EGYPT pour laquelle ATTIJARIWAFA BANK s’était également positionnée;
BANQUES
Le secteur souffre
d’un resserrement
de la liquidité et
une montée con-
s idérab le du
risque
Les opérateurs
du secteur dispo-
sent d’un fort
potent ie l de
croissance en
Afrique
En dépit d’un
contexte défavo-
rable le secteur
bancaire fait
preuve de rési-
lience
Upline Yearly 2012
26
Le développement du segment des clients à faible revenu qui devrait représenter un bon relai de croissance
pour les banques de la place (en l’occurrence le Groupe BANQUE POPULAIRE, ATTIJARIWAFA BANK et
BMCE) ;
Et, la préparation d'un cadre réglementaire pour le développement des produits islamiques qui pourraient
connaitre un engouement important en cas d’adaptation de l’offre aux spécificités du marché marocain. A ce
titre, il serait envisageable d’assister à l’entrée de nouveaux opérateurs bancaires sur ce marché, en prove-
nance notamment du Moyen Orient.
BANQUES
Upline Yearly 2012
27
BANQUES Analyse SWOT
Forces Faiblesses
Un secteur aux fondamentaux solides, grâce à une supervision rigoureuse de Bank-AL-Maghrib ;
Un réseau de distribution de 4 377 agences à fin 2011 (un des plus dense d’Afrique) ;
Une structure des ressource favorable, caractéri-sée par une prédominance des dépôts à vue (61,8% à fin novembre 2012) ;
Une bonne gestion du risque reflétée par un taux de contentieux limité à 5,3% à fin novembre 2012;
Une maîtrise des charges générales d’exploita-tion (un coefficient d’exploitation sectoriel de 43% à fin juin 2012).
Faible dépendance du système bancaire aux sec-teurs cycliques de l’économie marocaine (4% de l’encours crédits pour le secteur primaire et 2,7% pour le tourisme à fin septembre 2012).
Forte montée du risque ayant altérée la rentabi-lité sectorielle au S1-2012 ;
Des activités de marché concentrées sur quelques opérateurs de la place ;
Une offre de produits alternatifs peu adaptée aux besoins du marché ;
Une aggravation du taux de transformation à 109,9% à fin novembre 2012 selon le GBPM.
La sous bancarisation des PME (elles représen-tent plus que 90% du tissu économique maro-cain);
Opportunités Menaces
Un taux de bancarisation limité à 54%, offrant un potentiel de croissance pour les banques ;
Un important potentiel de croissance en Afrique pour les banques marocaines;
Un ratio crédits immobilier/PIB confiné à 26,9% au Maroc (contre 59,4% pour l’Espagne et 53,6% pour la France) ;
Préparation d’un cadre réglementaire pour facili-ter le développement des produits islamiques.
Contexte économique défavorable : ralentisse-ment prévisionnel de la croissance (inférieure à 3%) du pays par rapport à 2011 (5%)/Ralentissement économique dans l’UE, principal partenaire économique et commercial du Royaume;
Baisse des transferts des MRE suite aux effets de la crise (-4% à 51,8 MMDhs à fin novembre 2012);
Fortes tensions sur les liquidités bancaires ;
Augmentation du coût des ressources suite à la recrudescence de la concurrence.
28
Upline Yearly 2012
BTP : Baisse de régime en 2012... et perspectives de redressement en 2013
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Chiffre d’affaires 19 295,3 18 962,6 -1,7% 20 212,5 6,6%
EBITDA 6 485,4 6 250,3 -3,6% 6 749,1 8,0%
EBIT 4 981,5 4 569,4 -8,3% 4 866,0 6,5%
Résultat Net Part du Groupe 3 377,1 2 982,2 -11,7% 3 205,3 7,5%
PER 15,0x 14,0x -1,0 pt 16,8x 2,8 pts
P/B 3,4x 3,3x -0,1 pt 3,2x -0,1 pt
DY 5,5% 5,5% 0,0 pt 6,0% 0,5 pt
Répartition du CA consolidé 2012P par société Répartition du RNPG 2012P par société
Business Plan secteur (Conso)
Cartographie de la croissance du CA consolidé 2012P Cartographie de la croissance du RNPG 2012P
Ces comptes n’intègrent pas les résultats de JET ALU et d’AFRIC INDUSTRIES . Pour ALUMINIUM DU MAROC, il s’agit des comptes sociaux . Le PER et le DY prévus pour 2012 n’intègrent pas SONASID du fait que ladite société devrait dégager un RNPG déficitaire au cours de cette année.
Cette répartition est réalisée hors SONASID du fait de son résultat déficitaire
CIMENTS DU MAROC 21,5%
HOLCIM (Maroc) 18,1%LAFARGE
CIMENTS 29,4%
SONASID 27,1%
ALUMINIUM DU MAROC
3,8%
CIMENTS DU MAROC 29,1%
HOLCIM (Maroc) 19,5%
LAFARGE CIMENTS 49,7%
ALUMINIUM DU MAROC
1,7%
CIMENTS DU MAROC
HOLCIM (Maroc)
LAFARGE CIMENTS
ALUMINIUM DU MAROC
-14,0%
-12,0%
-10,0%
-8,0%
-6,0%
-4,0%
-2,0%
0,0%
2,0%
4,0%
CIMENTS DU MAROC
HOLCIM (Maroc)
LAFARGE CIMENTS
SONASID ALUMINIUM DU
MAROC
-30,0%
-20,0%
-10,0%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
Upline Yearly 2012
29
Evoluant dans un contexte économique difficile, l’activité du secteur du BTP & des Matériaux de Construction
s’est traduite au cours de l’exercice 2012 par une baisse de régime. Plusieurs indicateurs en témoignent :
régression de 1,7% de la valeur ajoutée du BTP au T3-2012 (Vs 6,1% au T3-2011), repli de 1% des ventes de ci-
ment sur les dix premiers mois de l’année et fléchissement de 3,9% des emplois dans le secteur des BTP, soit
40 000 postes d’emploi perdus.
Ceci étant, après avoir enregistré une quasi-stagnation au titre du 1er semestre 2012, le chiffre d’affaires du
secteur devrait terminer l’année sur une contraction de -1,7% pour se situer autour de 19 MMDhs. Cette contre
-performance attendue trouverait son explication essentiellement dans le repli du CA de SONASID (-6,2% à près
de 5,1 MMDhs), soit une contribution négative de l’ordre de -1,8 pts à la croissance du CA du secteur ; une
situation consécutive, notamment, à une très nette hausse depuis le 2ème trimestre 2012 des importations
d’acier en provenance d’Europe du Sud.
En termes de capacité bénéficiaire du secteur, celle-ci devrait s’appauvrir de -11,7%. SONASID devrait
enregistrer un RNPG déficitaire, ce qui devrait se traduire par une participation négative de l’ordre de -4 pts à la
croissance du secteur. LAFARGE aussi devrait tirer fortement à la baisse la croissance du secteur de -4,9 pts.
Seul HOLCIM sort du lot moyennant une contribution positive de 0,3 pts, moyennant un RNPG en augmentation
de 2%.
En termes de perspectives pour l’exercice 2013, le secteur devrait profiter de la reprise de l’activité économique
dans son ensemble avec un taux de croissance qui devrait se situer autour de 4,5%. Il devrait aussi capitaliser
sur les éléments suivants pour doper ses performances :
La poursuite des grands chantiers d’infrastructures de l’Etat : autoroute Casablanca-Béni Mellal, Nador
West Med (Quai pétrolier), chantiers d’infrastructures et d’habitat social, TGV... ;
La mise en place de mesures fiscales en faveur de l’immobilier (exonération des droits d’enregistrement
& de timbre et des droits d’inscription sur les titres fonciers pour le logement destiné à la classe
moyenne, exonérations de l’IS & de l’IR sur les revenus de la location des logements sociaux ainsi que
des plus-values résultant de la cession de ces logements au-delà d’une période de 8 ans) ;
Et, la volonté de l’Etat visant à éradiquer les bidonvilles. Notons à ce propos la dernière déclaration du
Ministre de l’Habitat annonçant l’objectif visant en 2013 à éradiquer les bidonvilles dans 13 villes
marocaines et leur orientation vers le social.
Cependant, le secteur pourrait faire face en 2013 à la poursuite du repli de la demande des non-résidents
(y compris MRE) et des IDE dans le segment de l’immobilier touristique et de luxe, sous l’effet de la récession
économique en Zone Euro.
BTP & Matériaux de Construction
La baisse de ré-
gime au niveau du
secteur BTP en
2012 devrait se
refléter sur les
performances fi-
nancières des so-
ciétés
Une reprise de
l’activité du sec-
teur serait atten-
due en 2013 en
raison, notam-
ment, de l’amélio-
ration de l’activité
Upline Yearly 2012
30
Pour le cas spécifique de la sidérurgie, SONASID devrait faire face à la poursuite de la montée des importations
d’acier et ce, en attendant l’instauration effective de mesures de sauvegarde ; l’Etat ayant déjà soumis les impor-
tations d’acier à la déclaration préalable d’importation. En sus, le sidérurgiste sera confronté à partir du T1-2013
à la mise en service sur la région de Taroudant d’un nouvel opérateur spécialiste dans les armatures
(EARTHSTONE METALS AND MINING qui est une filiale du groupe indonésien EARTHSTONE) pour une capacité de
production annuelle de 150 000 tonnes.
Enfin, le secteur des ciments devrait poursuivre sa reconfiguration géographique. En effet et après l’annonce
d’une prochaine implantation de LAFARGE au Sud et de CIMENTS DU MAROC au Nord, les rumeurs du marché
font état d’une probable implantation de CIMENTS DE L’ATLAS dans la région de Nador. En cas de confirmation
de cette information, les opérateurs du secteur devraient faire face à davantage de pressions sur les prix, rédui-
sant, de facto, leurs marges, jusque là très confortables.
BTP & Matériaux de Construction
Upline Yearly 2012
31
BTP & Matériaux de Construction
Forces Faiblesses
Le BTP constitue l’un des secteurs les plus attrac-tifs en matière d’investissement ;
Montée de l’investissement en logement social ;
Réalisation d’importants programmes d’augmentation des capacités de production et de modernisation des équipements (Ciment du Maroc, Lafarge, Holcim, Sonasid);
Secteur cimentier et de sidérurgie bien organisé et bien réparti sur le territoire national ;
Un effort soutenu de l’Etat en matière d’investis-sements dans les infrastructures ;
Un secteur bancaire solide qui accompagne tou-jours les investissements immobiliers (le secteur BTP continue d’être le 1er secteur bénéficiaire des crédits bancaires).
Pénurie de main-d’œuvre qualifiée pour le BTP ;
Sidérurgie : Hausse des surcapacités de production consécutive à une montée des im-portations en provenance d’Europe du Sud ;
Cimenteries : Augmentation des surcapacités de production en raison, à la fois, de l’extension des capacités de production et de l’introduction sur le marché d’un autre opérateur (CIMENTS DE L’ATLAS) ;
La branche matériaux de construction contribue très faiblement aux efforts d’exportations.
Opportunités Menaces
Incitations fiscales en faveur du logement social, locatif social et moyen standing ;
Un déficit important estimé à près de 840 000 logements non encore résorbé ;
Potentiel de croissance de la consommation du ciment qui reste élevé (500kg/an/hab au Maroc contre une moyenne mondiale de 600 Kg/an/hab)) ;
Dynamique toujours présente des chantiers éta-tiques (autoroute Casablanca-Béni Mellal, Nador West Med (Quai pétrolier), chantiers d’infras-tructures et d’habitat social, TGV…) ;
Un programme étatique, visant l’éradication des bidonvilles et leur orientation vers le social ;
Une urbanisation croissante, induisant une hausse de la demande en logement.
Poursuite du repli de la demande des non-résidents (y compris MRE) et des IDE dans le segment de l’immobilier touristique et de luxe ;
Poids de plus en plus important du coût de l’énergie : 63% des coûts variables du ciment ;
Sidérurgie : poursuite de la montée des importa-tions d’acier (part de marché de 20% à fin août 2012) et hausse des prix de la ferraille (70% du coût de revient du rond-à-béton)... ;
...Et, concurrence des pays du sud de l’Europe sur nos principaux marchés à l’export (Algérie et Mauritanie) ;
Tensions sur les liquidités bancaires, pouvant induire un durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers ;
Montée de la concurrence au niveau du secteur des ciments pouvant entrainer une baisse des prix;
L’instauration dans le cadre de la LF 2013 d’une taxe spéciale sur le sable devrait se traduire par une hausse du coût de revient pour l’activité Béton prêt à l’emploi ;
La taxe spéciale sur le Fer à Béton (0,10 Dh/Kg) devrait enfoncer la situation financière des sidé-rurgistes qui pâtissent du poids des importa-tions.
Analyse SWOT
32
Upline Yearly 2012
IMMOBILIER : Vers l’internationalisation de l’activité ?
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Chiffres d’affaires 16 341,1 18 875,1 15,5% 22 151,7 17,4%
EBITDA 4 304,6 5 429,0 26,1% 6 445,8 18,7%
EBIT 4 005,3 5 142,5 28,4% 6 088,4 18,4%
Résultat Net Part du Groupe 3 042,5 3 513,5 15,5% 4 249,6 21,0%
PER 20,3x 17,1x -3,2 pts 14,3x -2,8 pts
P/B 2,4x 2,2x -0,2 pt 2,0x -0,2 pt
DY 2,4% 2,9% +0,5 pt 2,9% 0,0 pt
Répartition du CA consolidé 2012P par société Répartition du RNPG 2012P par société
Business Plan secteur (Conso)
Cartographie de la croissance du CA consolidé 2012P Cartographie de la croissance du RNPG 2012P
ADDOHA
ALLIANCES
CGI
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
ADDOHA
ALLIANCES
CGI
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
ADDOHA 57%
ALLIANCES 25%
CGI 18%
ADDOHA 61%
ALLIANCES 26%
CGI 13%
Upline Yearly 2012
33
Sous l’impulsion du segment social, le secteur immobilier a affiché des réalisations probantes au S1-2012 avec un
chiffre d’affaires sectoriel en évolution de 12,4% à 6,1 MMDhs pour un RNPG de l’ensemble des sociétés de
932,8 MDhs ( en progression de 14,7%) . Ainsi en 2012, le secteur immobilier devrait poursuivre sa croissance et
clôturer l’exercice 2012 sur une note haussière. Cette performance devrait être attribuable à :
L’accélération des livraisons des projets de logement social au S2-2012 ;
Et, les livraisons du haut standing prévues au S2-2012 devraient renforcer les marges des sociétés.
Sur la base de ce qui précède, nous projetons en 2012, la réalisation d’un chiffre d’affaires consolidé sectoriel de
18,9 MMDhs tiré principalement par ADDOHA (+1,4 MMDhs) et CGI (+800,2 MDhs). Pour sa part, le RNPG secto-
riel devait s’affermir de 15,5% à 3,5 MMDhs porté par ADDOHA (+307 MDhs) et ALLIANCES
(+90,3 MDhs). Il en ressort un PER sectoriel de 17,1x.
Pour ce qui est des perspectives 2013, le secteur immobilier devrait continuer sur sa lancée, profitant de :
La poursuite du développement du programme « villes sans bidonvilles » qui a été lancé en 2004 et qui
devrait s’achever en 2013, portant globalement sur 83 villes. Rappelons que le Ministère de l’habitat en-
tend déclarer en 2013, 13 villes sans bidonvilles ;
La construction de 15 villes nouvelles à l’horizon 2020 dont 4 construites actuellement ;
La réserve foncière détenue par les sociétés cotées leur permettant de sécuriser leur activité pour
plusieurs années ;
Un chiffre d’affaires sécurisé conséquent pour les trois sociétés cotées ;
Le développement de l’activité vers l’Afrique subsaharienne. Ace titre, rappelons que le Groupe ADDOHA a
déjà signé des conventions pour la construction de 2 600 logements en Côte d’ivoire et de deux projets de
2 000 unités au Gabon et au Burkina Faso. Pour sa part, le Groupe ALLIANCES n’est pas en reste avec un
projet de construction de 7 000 logements en Côte d’ivoire ;
La mise en œuvre de la stratégie de développement dans le segment résidentiel et tertiaire sur l’axe Casa-
blanca-Rabat comme relais de croissance du métier de promotion immobilière en 2013 pour le Groupe
ALLIANCES ;
Et, la signature par le Groupe CGI d’une convention avec AL OMRANE pour la construction de la ville CHA-
RAFATE à 18 km de Tanger ;
IMMOBILIER
Le développement
de l’activité à
l ’ i n t e r n a t i o n a l
comme relais de
croissance
Au S2-2012, le sec-
teur devrait capita-
liser sur le dyna-
misme du segment
social
Upline Yearly 2012
34
S’agissant des logements au profit de la classe moyenne, les promoteurs immobiliers ont exprimé, à travers la
FNPI, leur déception quant aux mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2013. En effet, cette der-
nière propose des appartements d’une surface variant entre 80 et 120 m2 à un prix de 6 000 Dhs TTC /m2, soit
quasiment au même niveau qu’un logement social. Or, les exigences en termes de qualité sont nettement
supérieures. Dans ces conditions, la réussite de cette nouvelle formule semble être sérieusement compro-
mise.
Parallèlement, la FNPI a pointé du doigt un ensemble de mesures prévues dans la Loi de Finances 2013 et
pouvant porter atteinte à la profitabilité des promoteurs immobiliers. Il s’agit essentiellement de :
La mise en place de la taxe sur le sable de 50 Dhs/m3 sur les sables de dragages, des dunes et des ri-
vières ;
L’application de la taxe de 20 Dhs/ m3 sur les sables de concassage;
Et, l’entrée en vigueur de la taxe de 0,10 Dhs /kg sur le rond à béton.
IMMOBILIER
Des mesures fis-
cales prévues dans
la loi de finances
2013 pourraient
impacter négative-
ment les revenus
du secteur
Upline Yearly 2012
35
IMMOBILIER
Forces Faiblesses
Les sociétés cotées disposent d’une réserve fon-cière avoisinant 10 917 ha, leur permettant de réaliser leurs projets pour plusieurs années ;
Un chiffre d’affaires sécurisé des trois immobi-lières de près de 43,6 MMDhs.
Atomicité des opérateurs ;
Rareté d’une main d’œuvre hautement quali-fiée ;
Un cadre réglementaire des projets vendus sur plan, non adapté au marché (contrat VEFA) ;
Persistance de la déclaration partielle des prix de vente par certains promoteurs ;
Un cycle d’exploitation long, nécessitant une mobilisation importante des capitaux.
Opportunités Menaces
Des mesures incitatives au profit des logements sociaux pour une durée de 10 ans ;
Un déficit en logement social estimé à fin 2011 à 840 000 unités reflétant le potentiel de crois-sance du secteur ;
la croissance démographique accélérée entrai-nant une hausse de la demande de logement ;
Le programme Gouvernemental de villes sans bidonvilles contribue à la dynamique d’avantage du segment social ;
Les mesures prévues par la loi de finances 2013 pour le moyen standing devaient encourager les promoteurs à s’orienter vers ce type de loge-
ments ; Une urbanisation croissante, induisant une hausse de la demande en logement. Le développement du secteur immobilier en Afrique devrait donner de nouvelles perspectives au secteur.
Renchérissement du foncier notamment dans les milieux urbains ;
Repli du prix des biens résidentiels, tassement des prix de l’immobilier, particulièrement sur le segment haut standing ;
Possible impact de la crise économique en Eu-rope sur le pouvoir d’achat des MRE ;
Tensions sur les liquidités bancaires, pouvant induire un durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers ;
Un ralentissement économique pouvant à terme se répercuter sur le secteur immobilier;
Augmentation du coût de production suite à la mise en place de la taxe sur le sable et sur le rond à béton.
Analyse SWOT
36
Upline Yearly 2012
TELECOMS : Vers un renforcement du poids de l’activité à l’international
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Chiffres d’affaires 30 836,5 30 910,7 0,2% 31 057,8 0,5%
EBITDA 17 243,6 17 557,3 1,8% 17 889,3 1,9%
EBIT 12 333,0 10 749,9 -12,8% 12 164,5 13,2%
Résultat Net Part du Groupe 8 124,1 7 097,2 -12,6% 8 008,9 12,8%
PER 11,5x 13,1x +1,7 pts 11,6x -1,5 pts
P/B 4,2x 4,4x +0,2 pt 4,2x -0,2 pt
DY 8,74% 7,54% -1,2 pts 8,51% +1,0 pt
Répartition du CA consolidé 2012P par pays Evolution de l’ARPU mixte (Dhs/client) du mobile
Business Plan secteur (Conso)
93,0
87,0
81,278,8 78,8
60,0
65,0
70,0
75,0
80,0
85,0
90,0
95,0
2010 2011 2012e 2013p 2014p
MAROC79%
Mauritanie4%
Burkina Faso6%
Gabon4%
Mali7%
Evolution des tarifs d’interconnexion fixés par l’ANRT Répartition du CA consolidé 2012P par activité
En DHHT/min01/01/2012 au
30/06/2012
01/07/2012 au
31/12/2012
01/01/2013 au
31/12/2013
Mobile IAM 0,3924 0,2755 0,1399
Mobile MEDITEL 0,452 0,3052 0,1399
Mobile INWI 0,5536 0,3378 0,1399
Mobile70%
Fixe & Internet30%
Upline Yearly 2012
37
Dans un marché fort concurrentiel, les réalisations commerciales de l’unique opérateur télécom côté sur la place
casablancaise se dégradent légèrement, tandis que les niveaux de marges pâtissent de l’impact du programme de
restructuration.
Côté commercial, la 1ère moitié de 2012 fait état d’une montée en puissance des activités d’IAM en Afrique sub-
saharienne (CA S1-2012 en progression de 20,9% à 3,5 MMDhs). Cette nette amélioration compense partielle-
ment le retrait de son activité sur le marché local (baisse de -5,3% des revenus sur le Mobile à 8,9 MMDhs, et sur
le Fixe & ADSL -11,3% à 3,4 MMDhs).
Parallèlement, compte tenu du poids du coût de son programme de départ volontaire (estimé à 800 MDhs), la
marge d’EBIT se réduit ostensiblement au S1-2012 pour atteindre 34% (Vs. 39,8% au S1-2011).
En s’appuyant sur les réalisations de MAROC TELECOM à fin Septembre 2012, ainsi que sur les statistiques du
HCP, nous tablons sur une stabilité du chiffre d’affaires, compte tenu d’une forte contraction sur le prix du mobile
(Cs. Graphe : 1). En effet, la guerre des prix entre les opérateurs n’aurait pas stimulé suffisamment la consomma-
tion (Usage sortant du secteur à 72 min au T3-2012 Vs. 60 min au T3-2011).
Source : HCP
Dans ces conditions et tenant compte de la montée en puissance de l’activités des filiales subsahariennes, on
devrait assister à un changement au niveau de la structure des revenus d’IAM, avec notamment un renforcement
de la part des activités à l’international et ce, aux dépens du marché local. Toutefois, IAM pourrait connaître
quelques difficultés à poursuivre sa politique de croissance externe, face notamment à l’appétit grandissant
d’autres opérateurs Télécoms (Exemple de VIETTEL, nouvel acquéreur d’une licence Mobile + 3G au Cameroun).
TELECOMS
Evolution de l’indice des prix à la consommation des télécoms
Des marges impac-
tées par le coût du
programme de dé-
part volontaire
89,2
78
71,7
65,6
60
65
70
75
80
85
90
95
janv-1
1
févr-1
1
mars-
11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-1
1
août-
11
sept-
11
oct-1
1
nov-1
1
déc-1
1
janv-1
2
févr-1
2
mars-
12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-1
2
août-
12
sept-
12
octob
re
Nove
mbre
La hausse de la
consommation ne
serait pas suffi-
sante pour combler
la réduction des
prix du mobile en
2012
Vers une améliora-
tion de la contribu-
tion des activités à
l’international
Upline Yearly 2012
38
En termes de perspectives, nous plaidons pour une poursuite de l’acharnement de la concurrence entre les 3
opérateurs sur le segment mobile, sur les solutions Fixe dédiés aux entreprises et sur Internet
(Développement de nouvelles offres 3G ou ADSL en cas d’absorption du coût du « dégroupage partiel » :
20 DHHT/client/mois à verser à MAROC TELECOM).
A l’international, le Groupe demeure à l’affût de toute opportunité de croissance externe. A ce titre, MAROC
TELECOM pourrait tirer profit du mouvement de privatisation d’opérateurs télécoms africains (lancement de
la privatisation d’un opérateur aux Iles Comores, probable cession de l’opérateur guinéen SOTELGUI, assainis-
sement de la situation financière de Guinétel et Guinétélécom par la Guinée-Bissau en vue de les privatiser…)
Sur ce registre, la politique de croissance externe d’IAM en Afrique dépendra également de la stratégie du
nouvel entrant au tour de table de la société. Notons, que les prétendants au rachat de MAROC TELECOM
(QTEL, KT Corp, ETISALAT..) sont pour l’essentiel des opérateurs télécoms, à la différence de l’actionnaire
multi-métiers actuel VIVENDI. Ceci devrait permettre à IAM de bénéficier de l’expertise technique et métiers
du nouvel actionnaire, en plus des probables synergies opérationnelles.
Sur le plan financier, IAM devrait voir ses marges opérationnelles s’améliorer en 2013 (comparativement à
2012) du fait de la non-récurrence du programme de départ volontaire actuel, combinée à la réduction des
charges d’interconnexion. Ces dernières devraient s’alléger suite à la révision à la baisse des tarifs d’intercon-
nexion, décidée par l’ANRT le 25 Décembre 2012, avec à la clé la fin de l’asymétrie tarifaire.
TELECOMS
Les marges en
2013, devraient
être meilleurs qu’en
2012, suite à la
non récurrence des
Upline Yearly 2012
39
TELECOMS
Forces Faiblesses
Secteur oligopolistique ;
Fortes capacités financières ;
Détention des infrastructures télécoms de l’ex-PTT (Poste téléphone télégraphe);
Infrastructures télécom développées.
Rentabilité de MAROC TELECOM impactée par le programme de départ volontaire (impact estimé à 800 MDhs)
Secteur fortement capitalistique ;
Poursuite du repli de la téléphonie fixe, suite à la réduction des prix du mobile;
Segment de la téléphonie mobile en phase de maturité.
Opportunités Menaces
L’entrée d’un opérateur télécom dans le tour de table de MAROC TELECOM à la place de VIVENDI (multimétiers) permettra à l’opérateur national de réaliser des synergies métiers avec le nouvel acquéreur;
Faible taux de pénétration d’Internet ;
Disparition de l’asymétrie tarifaire des charges d’interconnexion en 2012 ;
Développement de la 4G;
Probable réduction du poids des charges d’inter-connexion, suite à la fin de l’asymétrie tarifaire en 2013.
La concurrence acharnée risque de réduire les marges bénéficiaires de tous les opérateurs télé-com ;
La présence de nouveaux opérateurs mondiaux (Ex: Viettel) qui cherchent à s’investir dans le marché africains pourrait concurrencer MAROC TELECOM qui vise le même objectif;
Aggravation de la baisse des revenus du fixe, suite à la réduction des tarifs d’interconnexion FIXE IAM, par l’ANRT;
Possibilité de lancement de l’offre ADSL par d’autres opérateurs.
Analyse SWOT
40
Upline Yearly 2012
MINES : Une décélération après deux années d’euphorie
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Chiffres d’affaires 4 518,2 5 327,4 17,9% 6 436,6 20,8%
EBITDA 1 274,8 1 797,6 41,0% 2 200,0 22,4%
EBIT 1 247,9 1 690,8 35,5% 2 117,5 25,2%
Résultat Net Part du Groupe 1 117,1 1 302,4 16,6% 1 658,1 27,3%
PER 26,6x 22,0x -4,7 pts 17,4x -4,6 pts
P/B 5,5x 4,8x -0,6 pts 4,3x -0,5 pts
DY 2,05% 2,62% 0,6 pts 3,5% 0,8 pts
Business Plan secteur (Conso)
Répartition du CA consolidé 2012P par société Répartition du RNPG 2012P par société
Cartographie de la croissance du CA consolidé 2012P Cartographie de la croissance du RNPG 2012P
MANAGEM67%
SMI21%
CMT12%
MANAGEM37%
SMI37%
CMT26%
MANAGEM
SMI
CMT
-20,0%
-10,0%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
MANAGEM
SMI
CMT
-10,0%
-5,0%
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
Pour SMI et CMT, il s’agit des comptes sociaux
Upline Yearly 2012
41
Après deux années fastes, les compagnies minières clôturent l’exercice 2012, dans un contexte marqué par le
tassement des cours internationaux des matières premières (durant les 8 premiers mois de l’année) .
Au S1-2012 et en dépit de la régression des cours, le volume d’affaires du secteur minier s’est élargi de 4,9%,
grâce aux performances des participations minières de la SNI : MANAGEM, et sa filiale SMI. Toutefoisn Il con-
vient de noter que cette amélioration demeure attribuable à l’allègement des engagements de couverture.
Au 2ème semestre et compte tenu de l’effet combiné de la croissance des cours des matières premières à partir
de Septembre (suite au 3ème QE), couplée à un impact limité des protestations des riverains d’Imiter sur la pro-
duction de SMI (perte limitée à 25% de la capacité nominale soit près de 180 TM d’argent produits), nous antici-
pons une meilleure croissance des réalisations commerciales du secteur minier au S2-2012. Cet avis, est d’au-
tant justifié par l’amélioration de l’indice de production des produits miniers métalliques au 3ème trimestre 2012
à 48 pts (Vs. 47,4 pts au T3-2011).
Notons par ailleurs, sur la base des statistiques de l’office des changes, que les exportations marocaines en
Cuivre et en Fluorine (commercialisés par MANAGEM) se sont améliorées respectivement à fin Octobre 2012
de : +160 MDhs et +107,8 MDhs. D’autre part, les exportations marocaines à fin Octobre 2012, en Zinc et en
Plomb (exportés par MANAGEM et CMT) se sont détériorées de 47,4 MDhs et de 93,4 MDhs respectivement.
Côté marges, il convient de signaler que le premier semestre 2012 a été marqué par l’impact des coûts de
restructuration des couvertures de MANAGEM et SMI, ainsi que par la montée des charges opérationnelles de
CMT. Néanmoins, et dans l’hypothèse que MANAGEM et SMI auraient effectués l’essentiel des restructurations
lors du 1er semestre (rachat de contrats lorsque les cours baissent), ces charges ne devraient pas s’accentuer au
2ème semestre. En conséquence, les niveaux de marges devraient s’améliorer au S2-2012.
Source : HCP
Concernant ses perspectives, le secteur minier devrait profiter de plusieurs facteurs dont :
La fin des couvertures sur les métaux de MANAGEM en 2013 couplée à une probable reprise des cours
des métaux de base;
MINES
Evolution de l’indice de la production des produits miniers métalliques
Impact limité des
contestations so-
cial des riverains
de la SMI
44
49
54
59
T1 T2 T3 T4
2011 2012
Hausse des exporta-
tions de cuivre,
contre une baisse
des exportations de
Zinc et de Plomb à
fin Octobre 2012
Croissance du vo-
lume d’affaires en
2013, suite à la
suppression des
couvertures et la
montée de la con-
tribution des activi-
tés internationales
Upline Yearly 2012
42
L’amélioration de la contribution des filiales internationales au CA de MANAGEM. A titre d’exemple, le
gisement gabonais de BAKOUDOU devrait doubler sa production d’Or à partir de Janvier 2013, de 50 kg
d’Or/mois à 100 Kg/mois.
Dans l’hypothèse de non récurrence des contestations sociales au niveau de Bouazzer, Tighza, et Imiter,
le niveau de production devrait revenir à des niveaux normatifs ;
Et, l’année 2013 devrait voir probablement, l’élaboration d’un nouveau code minier qui permettra d’ap-
porter de nouvelles dispositions, concernant le champs et la taille des permis miniers.
Upline Yearly 2012
43
MINES
Forces Faiblesses
Faibles coûts de production par rapport aux pro-ducteurs internationaux ;
Existence d’opérateurs d’envergure dotés d’une expertise avérée dans leurs domaines respectifs ;
Diversification des métaux produits ;
Portefeuilles diversifiés de projets à développer;
Tendance vers l’internationalisation des zones d’opération ;
Présence de quelques entreprises, fort généra-trices de cash (CMT & SMI).
Niveau de couverture actuel ne permettant pas de bénéficier pleinement de la hausse des cours des métaux ;
Conflits avec les riverains (eau & emploi des lo-caux) pouvant avoir un impact sur la cadence de production;
Contestations sociales dans quelques mines.
Pression sur la trésorerie, suite au développe-ments de plusieurs projets de manière simulta-née (Cas MANAGEM).
Opportunités Menaces
Secteur sous-exploité par rapport à son potentiel (les cartes géologiques couvrent à peine 34% du territoire national) ;
Ajustement des couvertures sur les métaux de manière optimale afin de bénéficier de l’envolée des cours sans pour autant souffrir des grands retournements de tendances ;
Appréciation du Dollar par rapport au Dirham en 2013, suite au contournement du « FISCAL CLIFF » aux États-Unis;
Probable poursuite des QE engagés par la FED et des crédits à taux 0 du FMI, afin de redynamiser
l’économie mondiale.
Probable poursuite de la correction des cours suite aux mesures restrictives prises par les pays développés envers la spéculation;
La décélération de la croissance chinoise aurait des effets négatifs sur l’évolution des métaux de base;
Risque politique au sein des pays subsahariens.
Analyse SWOT
44
Upline Yearly 2012
AGRO & BOISSONS : Des perspectives tributaires des conditions climatiques
En MDhs 2011 2012P Var 2013P Var
Chiffres d’affaires 20 867,6 21 749,8 4,2% 22 770,3 4,7%
EBITDA 3 637,8 3 879,9 6,6% 4 007,7 3,3%
EBIT 2 403,5 2 570,1 6,9% 2 684,2 4,4%
Résultat Net Part du Groupe 1 536,8 1 626,3 5,8% 1 760,6 8,3%
PER 30,6x 28,0x -2,6 pts 20,5x -7,5 pts
P/B 4,7x 4,6x -0,1 pt 4,4x -0,2 pt
DY 4,3% 4,2% -0,1 pt 4,3% +0,1 pt
Répartition du CA consolidé 2012P par société Répartition du RNPG 2012P par société
Business Plan secteur (Conso)
Cartographie de la croissance du CA consolidé 2012P Cartographie de la croissance du RNPG 2012P
Les agrégats du secteur n’intègrent pas BRANOMA et CARTIER SAADA Pour DARI, UNIMER et OULMES il s’agit des comptes sociaux
CLT COSLES
SBM
OUL
UNM
DARI
-20,0%
-15,0%
-10,0%
-5,0%
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
CENTRALE LAITIERE
32,0%
COSUMAR29,1%
LESIEUR 19,5%
BRASSERIES 10,8%
OULMES 4,7%
UNIMER 2,5%
DARI 1,4%
CENTRALE LAITIERE
37,9%
COSUMAR30,8%
LESIEUR 22,0%
BRASSERIES 5,5%
OULMES 2,5%
UNIMER 0,7%
DARI 0,6%
CLTCOS
LES
SBMOUL
UNM
DARI
-60,0%
-40,0%
-20,0%
0,0%
20,0%
40,0%
60,0%
80,0%
100,0%
120,0%
140,0%
160,0%
180,0%
Upline Yearly 2012
45
En dépit d’une conjoncture économique difficile et des conditions climatiques défavorables , le secteur Agroali-
mentaire & Boissons a affiché au S1-2012 des performances commerciales en amélioration avec une croissance
de 6,6% du chiffre d’affaires consolidé sectoriel à 12,1 MMDhs et une quasi-stagnation du RNPG sectoriel à
807,5 MDhs.
Pour l’année 2012 , nous pensons que le secteur devrait clôturer l’exercice sur des réalisations honorables avec
une évolution de 4,2% du chiffre d’affaires consolidé sectoriel à 21,7 MMDhs et un RNPG sectoriel de
1,6 MMDhs (+5,8%) et ce, en s’appuyant sur les facteurs ci-après :
Les retombées positives de la ferme Imtiaz sur le coût de production de CENTRALE LAITIERE ;
La substitution de la consommation de l’huile d’olive vers l’huile de table sous l’effet d’une récolte oléi-
cole peu prometteuse, devrait entrainé une amélioration des revenus de LESIEUR CRISTAL ;
Et, l’affermissement de 22% des captures de poissons à 995 454 tonnes à fin novembre 2012 devrait
impacter positivement les revenus d’UNIMER.
Concernant les prévisions 2013, le secteur devait, à notre sens, capitaliser sur les éléments suivants :
Amélioration notable du volume de laits collectés par CENTRALE LAITIERE suite à une pluviométrie qui
s’annonce prometteuse, couplée à la montée en puissance de la nouvelle ferme laitière « LAIT PLUS »
détenant 4 000 têtes dont 2 300 vaches laitières;
L’adoption d’un projet d’agrégateur (dans le cadre du Plan Maroc Vert) de la production du colza et du
tournesol associés à des céréales devrait réduire les importations du Maroc en huiles de graines et re-
lancer l’activité trituration ;
La fusion-absorption avec CONSERNOR 2012, devait permettre à UNIMER une mutualisation de l’activi-
té de conserverie des espèces pélagiques tant au niveau commercial qu’industriel, grâce à un double-
ment de ses capacités de production. Le Groupe UNIMER compte développer davantage l’activité de
conserves végétales (légumes et fruits) ainsi que les produits surgelés présentant un fort potentiel com-
mercial ;
Une amélioration attendue de la récolte de betteraves et de canne à sucre. Toutefois, une décompensa-
tion du sucre à partir du T1-2013 pourrait remettre en cause le business model de COSUMAR qui de-
vrait, à ce moment, subir les variations du sucre brut à l’international ;
Et, le développement d’une nouvelle ligne de production de couscous , permettant à DARI COUSPATE
d’augmenter sa capacité de production. Sur un autre registre, DARI compte développer davantage son
activité à l’export par la conquête de nouveaux marchés en Afrique, en Europe de l’Est et au Moyen
Orient.
AGROALIMENTAIRE & BOISSONS
Une campagne
agricole favorable
devrait impacter
positivement les
revenus du secteur
Upline Yearly 2012
46
Forces Faiblesses
Les retombées positives du Plan Maroc Vert pour l’ensemble des filières ;
La qualité des semences mono germes utilisées et leur généralisation à 82% des surfaces culti-vées du sucre ;
La montée en régime de la Ferme Imtiaz devrait contribuer à la réduction des importations de poudre de lait ;
Le développement des outils de production ;
La subvention de l’Etat aux producteurs de bet-teraves et de canne à sucre ;
La mise en place du plan Halieutis pour le sec-teur de la pêche .
Les hausses répétitives de la TIC sur les produits alcoolisés ;
La coïncidence de la saison estivale (période de forte consommation) avec les mois sacrés (Chaâbane et Ramadan) ;
Ralentissement de l’activité touristique;
Dépendance des conditions climatiques.
Opportunités Menaces
Le recul de la récolte oléicole permet la substitu-tion de la consommation de l’huile d’olive vers l’huile de table ;