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TRIANGLE DE KARPMAN

Le TRIANGLE de KARPAN, est un outils cognitif de l’Analyse Transactionnelle, mis au point dans les années 50-60 par Érik Berne (1910-1970) .

Celui-ci nous aide à devenir conscient de notre manière de négocier nos besoins, de gérernos stress émotionnels et de transiger avec autrui dans le cadre de nos relations interpersonnelles.

C’est une GRILLE de LECTURE. Le principe en est simple. Il y a des manières de PERDANT et des manières de GAGNANT. En apparence du moins, personne d’intelligent et de sensé ne veut ÊTRE un PERDANT. On veut tous GAGNER quelque chose... Par contre, le fait de vouloir gagner ou obtenir quelque chose ne fait pas de nous automatiquement quelqu’un de GAGNANT.

Il nous arrive de mettre beaucoup d’énergie à atteindre de maigres satisfactions secondaires au lieu d’obtenir ce qui nous tient vraiment à coeur. C’est en nous décentrant de nos propres besoins, émotions et sentiments que nous tombons dans nos rôles de perdants.

Autrement dit, il nous arrive de perdre davantage d’énergie à échouer plutôt que d’obtenir lepouvoir volontaire sur nos besoins et désirs.

Sur le plan conscient, les gens croient de bonne foi vouloir agir dans le sens de leurs intérêts personnels, de leur intégrité ou de leur dignité. On pourrait même dire que c’est leur recherche d’un juste équilibre entre tous leurs besoins qui leur inspire parfois l’utilisation des rôles manipulatoires.

On utilise les RÔLES quand on laisse nos frustrations prendre le gouvernail de nos comportements et de nos stratégies, plutôt que d’aller à la conquête de la réponse à nos besoins véritables.

C’est toute la différence entre contrôler notre vie ou se laisser contrôler par les aléas de la vie.Ceci veut dire que nous menons notre vie comme un jeu de hasard en ayant l’attente inconsciente qu’une aide extérieure providentielle en fera davantage que nous pour notre satisfaction

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personnelle. D’où notre mauvaise habitude à utiliser des RÔLES pour manipuler autrui dans le sens de nos intérêts.

Nous cherchons des prétextes, des excuses, des motifs extérieurs à soi-même pour justifier nos échecs. Ceci génère énormément d’insatisfactions et de frustrations entre nous et les autres.

L’utilisation des RÔLES permet de créer et de maintenir indéfiniment des relations dysfonctionnelles. C’est le plus court chemin pour devenir des PERDANTS chroniques.

Le fait d’avoir des centaines de bonnes raisons pour tenter de justifier l’utilisation des rôles, ne nousdonne pas nécessairement raison de les utiliser. C’est une question de priorités.

Il vous faudra choisir entre AVOIR des RAISONS qui justifient vos échecs ou « ÊTRE HEUREUX ».

Qu’est-ce qu’un rôle?

Un rôle s’exprime de différentes manières et peut prendre plusieurs visages.- une pensée qui fausse notre jugement et inspire nos stratégies maladroites- une fausse croyance (faux schéma cognitif) qui justifie nos erreurs de comportement.- un état d’esprit qui prend le contrôle de notre vie, tout nous menant droit à l’échec et à la frustration- un réflexe réactionnel difficilement contrôlable (pattern) qui nous fait RÉ-AGIR (presque malgré nous) à quelque chose et nous fait dévier de la voie qui répondrait à notre besoin principal, plutôt que d’AGIR efficacement- un état d’âme qui nous emmène dans une spirale d’impuissance qui nous entraîne vers le fond, ladestruction, l’insatisfaction et qui crée les bases des relations dysfonctionnelles.- un masque que l’on porte à l’occasion pour se donner bonne conscience, pour faire semblant, pourne pas perdre la face- une armure que l’on met parfois pour se protéger des autres

Ceci veut dire que lorsque l’on est dans un rôle, ce sont toutes les composantes de la personnalité :

pensées, hérédité, apprentissages, habitudes, modèles, empreintes du passé (phénomène d’imprinting), qui entrent en action pour nous faire perdre le contrôle de soi et l’objectif que nous visons. Nous ne prenons pas nos responsabilités envers nous-mêmes, au profit d’une LUTTE de POUVOIRstérile qui ne peut que nous mener à des relations dysfonctionnelles.

Dans notre réflexion, nous restons bloquer à chercher des causes extérieures plutôt que des solutions créatrices et immédiatement fonctionnelles. C’est la même chose que lorsque nous mettons le focus sur la maladie plutôt que sur la guérison menant à la santé.

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COMPLÉMENTARITÉ DES RÔLES.

Nous sommes tous perdants à jouer le jeu des RÔLES. Plus nous tentons de manipuler les autres et plus nous autorisons les autres à expérimenter leur POUVOIR de MANIPULATION sur nous en utilisant les rôles complémentaires.

Celui qui utilise les rôles lance une invitation irrépressible aux autres à lui répondre en feed-back via le rôle complémentaire.

Le PERSÉCUTEUR et la VICTIME se provoque mutuellement tout en créant les fondements d’unerelation sadomasochiste.

Le SAUVEUR a besoin de la VICTIME pour donner un sens à sa vie. La VICTIME vampirise l’énergie du SAUVEUR. Le PERSÉCUTEUR justifie le SAUVEUR de sauver le monde. Tandis que le SAUVEUR donne mauvaise conscience au PERSÉCUTEUR.

Voilà la boucle est bouclée. La dysfonction des transactions interpersonnelles est maintenant érigé en système de relation dominante-dominée et c’est toute la famille ou même la société qui devientdysfonctionnelle.

Les RÔLES apportent une perte de vitalité, un désespoir de vivre, une baisse de satisfaction et de production, des somatisations corporelles de toutes sortes…

Finalement, les «RÔLES» sabotent les efforts investis pour réussir notre vie.

Utiliser les RÔLES pour transiger nos besoins, équivaut à faire de nous le GRAND CRÉATEUR denotre faillite personnelle.

Quels sont ces RÔLES ?

• VICTIME, qui relève de notre composante ENFANT soumis ou révolté (passif-agressif).

• PERSÉCUTEUR (bourreau), qui relève de notre composante PARENT-CRITIQUE (agressif).

• SAUVEUR, qui relève de la composante PARENT-AIDANT.

En identifiant les comportements propres à chaque rôle vous serez plus en mesure de voir si vous utilisez les rôles qui fécondent des perdants. Quelques soient les rôles que vous utilisez, vous vivez toutes les émotions possibles et imaginables. La personne qui reste en position centrée ressent exactement les mêmes émotions. C’est l’utilisationqu’elle fera de l’émotion et du comportement qui en découle, qui fera toute la différence entre jouer un rôle et demeurer en position centrée.

Rappelez-vous qu’il n’y a qu’en position centrée que l’on peut conserver 100% de notre énergie, qu’on peut la canaliser dans des stratégies efficaces et appropriées et qu’on devient un GAGNANT.La personne en position centrée ressent toutes les émotions que le quotidien provoque en elle.

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À l’origine, elle ressent les mêmes émotions que VICTIME / PERSÉCUTEUR / SAUVEUR.

Par contre, elle ne laisse pas ses émotions l’entraîner sur la route des perdants. Elle en assume le contrôle. En position centrée, les émotions sont des informations qui indiquent l’origine du malaise et inspire la solution la plus efficace dans l’ici et maintenant.

L’émotion sert ici à informer le principal intéressé de la conduite à suivre. Lorsqu’elle est exprimée,l’émotion est donné à titre d’information seulement. Elle est exprimé sobrement avec le JE, ici et maintenant.

Ceci veut dire de nommer l’émotion, le besoin, la croyance, la pensée et le choix d’action sans quémander aux autres leur approbation, leur collaboration ou leur investissement personnel dans la réalisation du besoin personnel.

Les autres peuvent être informés, invités à collaborer ou à s’impliquer, mais demeurent libres de le faire. La personne qui est en position centrée a l’intime conviction qu’elle est OK et elle croit fondamentalement que les autres sont également OK et libres dans leur choix d’embarquer et/ou de se distancier par rapport à son besoin personnel.

La personne centrée ne se rend pas dépendante du désir, de l’énergie, de la permission, des ressources ou de la bonne disposition d’autrui. ELLE AGIT. Elle n’a pas besoin de faire pitié, ni deterroriser ou de ridiculiser, ni de faire de l’a-plat-ventrisme pour dévier de sa stratégie.

• Elle n’a pas besoin de se sacrifier, d’acheter la paix ou l’amour.

• Elle agit simplement dans le sens de prendre soin de ses besoins personnels et de son intégrité globale.

• Elle le fait pour la meilleure raison du monde, c’est son ultime responsabilité envers elle-même.

• Elle ne vit pas dans les reproches, les procès d’intention, les plaintes ou le passé.

• Elle n’a pas besoin de faire l’étalage de ses sacrifices, de ses renoncements ou de ses malheurs.

• Elle ne cherche pas à humilier, à faire honte, à discréditer la valeur d’autrui.

• Elle n’a pas besoin de renoncer à ce qui est essentiel pour elle-même, car elle sait que tôt ou tard ses frustrations l’entraîneront à en vouloir aux autres et à elle-même.

• Elle EST, ce qu’elle EST tout simplement.

• Elle accepte le prix à payer pour ÊTRE FIDÈLE à elle-même et construire son intégrité.

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TRIANGLE de KARPMAN

VICTIME : JE NE SUIS PAS OK & TU N’ES PAS OK = STAGNATION D’ÉNERGIE

Le rôle de VICTIME fait appel à nos pulsions morbides de stagnation et de mort. Il nous rend automatiquement PERDANT, car dans cet état, nous sommes stagnant, puisque nous remettons tout notre pouvoir dans les mains d’autrui..

La VICTIME s’attend à ce que les autres fasses son bonheur, mais n’est pas prête à faire elle-même l’essentiel du travail.

La VICTIME se déresponsabilise. Tout ce qui est stagnant va à l’encontre de la VIE qui elle est toujours en mouvement, en transformation. En ne générant pas de nouvelles énergies par nos actions, nos créations et nos réussites, nous nous dévitalisons. On perd ainsi un potentiel équivalent au tiers de nos énergies créatrices.

Le rôle de VICTIME se nourrit d’impuissance, de désespoir, de manque de confiance et d’estime desoi, de peurs, d’angoisses et de beaucoup d’agressivité passive « refoulée » qui s’exprime davantagesous forme de bouderies, de larmes, de reproches, de plaintes, et de résistance passive aux demandes d'autrui.

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On peut dire que la personne qui se laisse emprisonner dans l’énergie de la VICTIME est en quelque sorte la première victime de son agressivité passive.

Quand nous sommes dans notre ÉTAT de VICTIME ;

• Nous ne générons pas de nouvelles énergies par nos actions créatrices.

• Nous n’avons pas d’élans (carburant) pour initier de nouvelles choses.

• Nous vivons davantage dans le passé et dans la ruminations de nos déceptions.

• Nous perdons notre vitalité en procrastinant et en attendant stérilement que le hasard ou que quelqu’un entreprenne les actions susceptibles de nous apporter le bonheur.

• Nous sommes dans l’inhibition de l’action.

• Nous savons que nous ne donnons pas notre maximum de rendement, mais nous préférons en rendre les autres responsables (c’est à cause de …), (c’est pas ma faute si…), (c’est causede mon enfance), bref la responsabilité de nos échecs incombe toujours aux autres.

• Notre paresse, notre inaction, nous rend stagnant.

• Nous ne générons pas de nouvelles énergies excitantes. Peu de satisfaction personnelle, pas d’estime, de fierté ou de confiance en soi, pas de réussite ou de validation sociale, pas de sentiment d’accomplissement.

• Nous avons conscience de notre nullité et cela amplifie le sentiment le désespoir.

• Notre faible estime de nous ne nous encourage pas à foncer et à initier des comportements de «gagnants ».

Cela entraîne des pensées morbides, défaitistes, de désespoir, de dépression, de défaite. Lorsque cette déperdition d’énergie n’est pas radicalement endiguée, cela peut nous mener au suicide. Dans notre entourage, des SAUVEURS étouffants ou des PERSÉCUTEURS impénitents peuvent nous conduire à nous enfoncer inexorablement dans le rôle de VICTIME.

Le rôle de VICTIME transforme notre besoin stérile de dire NON à la vie en résistance aux demandes de l’entourage.

Comme l’état d’esprit VICTIME nous empêche d’affirmer hautement notre droit de dire OUI ou NON, l’énergie VICTIME va nous porter à rendre les autres, la conjoncture ou l’environnement responsables de notre manque d’implication. D’où le sentiment d’impuissance, de malchance, d’échec et de frustration. Notre moyen privilégié pour y arriver : susciter la pitié.Ce faisant la VICTIME perd sa dignité et détruit son intégrité.

La « victimologie » crée aussi beaucoup d’autres situations ou les proches sont appelés à se décentrer pour devenir eux-mêmes des victimes, des persécuteurs ou des sauveurs.

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La VICTIME perd sa vie et provoque la même chose chez les gens qui la fréquentent et la laisse faire.La victime fait l’étalage de sa faiblesse. Elle vampirise l’énergie des plus forts en leur faisant ressentir qu’ils doivent venir la prendre en charge (SAUVEUR), ou éviter de lui faire des demandesou qu’ils sont les « responsable de ses tourments (PERSÉCUTEUR).

La victime résiste aux demandes légitimes d’autrui en les accusant d’être agressif, d’être tropexigeant ou d’être injustes. Bref la VICTIME vous donne honte de lui adresser des demandes. Le but visé est toujours le même : « ne m’en demandez pas davantage», « vous n’avez pas raison de m’en demander plus », « je suis incapable d’en faire plus », « j’en peux plus… ». Mode préféré de manipulations : larmes, pleurs, maladie, faiblesse, les affres de la vie,les expériences passées, la malchance, l’impuissance.

Pour guérir de ce rôle la VICTIME doit s’attarder sur ce qu’elle peut objectivement faire par elle-même, plutôt que de dramatiser les conditions qui l’empêchent d’agir.

Quand nous sommes habité par l’énergie de la VICTIME, nous avons tendance à nous reposer exagérément sur les autres par nos demandes injustifiées, ou nos demandes exprimées sur le mode des plaintes ou du chantage émotif. Nous provoquons en eux des sentiments de culpabilité, de servitude ou d’inadéquation qui empoisonnent la relation.

D’autres parts, dans cette énergie, nous résistons à leurs demandes. Nous essayons d’en faire le moins possible, en espérant que quelqu’un quelque part se tannera et viendra le faire à notre place.

Nous leur faisons ressentir que c’est de leur faute si nous sommes dépassé pas la tâche (culpabilisation). Nous exploitons leur générosité en mettant en lumière leurs ressources et en comparant celle-ci avecnos misères : « on sait bien toi tu es riche », « toi t’es le chouchou », « toi tu t’en fout », etc….

Finalement dans ce rôle, nous cherchons inconsciemment un SAUVEUR pour nous faciliter la tâche, ou un PERSÉCUTEUR pour justifier que nous sommes empêché de faire ce que nous devrions faire.

La VICTIME est infantile, elle se réfugie derrière l’impuissance, la faiblesse, la maladie pour en faire encore le moins possible.

Si nous utilisons cette tactique de perdant, c’est que depuis l’enfance elle nous a bien servie à obtenir des autres qu’ils se sacrifient pour notre satisfaction personnelle. Malheureusement, cette technique est source de conflits entre les êtres. Tôt ou tard, les autres se révolteront et nous tournerons le dos.

Le manque de confiance en soi, la faible estime de soi et l’insatisfaction chronique qui s’instaure alors dans notre vie et nos relations interpersonnelles est un cercle vicieux dont il difficile de sortir.

Nous devenons dépendants de l’énergie des autres. Nous vampirisons leurs forces par nos plaintes et nos lamentations. Nous utilisons ressources personnelles au profit de notre paresse et de notre déresponsabilisation. La VICTIME joue avec la « vérité objective ».

Ce rôle fait prendre des détours, il provoque toutes sortes de manipulations dans l’ombre dans le butde faire agir les autres à notre place.

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La VICTIME fuit ses responsabilités. La VICTIME finit par provoquer ce qu’elle craint le plus, l’abandon, le rejet, le mépris. La VICTIME ressent de l’envie. Elle n’aime pas sa vie et est convaincue que c’est aux autres de modifier leur comportements pour qu’elle trouve le bonheur. Déçue, elle fait du chantage émotif. Elle cherche à faire pitié. La VICTIME perd sa dignité à quémander, à supplier, à vampiriser les autres au détriment de son propre équilibre et de celui des autres. La VICTIME est lourde à porter et tôt ou tard, les autres le lui font sentir.

On finit toujours par fuir les VICTIMES car, elles ne vont pas droit au but. Par leurs larmes et leurs mésaventures, elles utilisent les autres comme des marionnettes au service de leurs frustrations.

Elles prennent des détours et manque d’authenticité.

Le rôle de VICTIME finit par générer beaucoup de somatisations dans le corps. Il rend dépressif, taciturne, boudeur, pleurnichard, suicidaire, impuissant, incompétent, parce que c’est de l’énergie qui ne circule pas ou qui circule mal.

On devine facilement tous les problèmes de circulation en relation avec l’élément de l’eau (les pleurs): céphalées, problèmes de lymphe, rétention d’eau, problèmes de congestion des organes, fluctuation de pression, etc…

Dans un environnement de VICTIMES manipulatrices, une personne qui s’affirme avec justesse et conviction, pourra être étiqueté à tord comme un PERSÉCUTEUR.

Les victimes manipulent autrui en faisant sentir aux autres qu’elles ne sont pas correctes de s’affirmer.

Avec les SAUVEUR, les victimes manipulent en faisant pitié, en se montrant plus faiblesqu’elles ne le sont en vérité.

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PERSÉCUTEUR JE SUIS OK & TU N’ES PAS OK = EXPLOSION D’ÉNERGIE

Le RÔLE de PERSÉCUTEUR est vidant car dans ce rôle nous EXPLOSONS notre énergie dans l’environnement sans obtenir pour autant la satisfaction de notre besoin profond.

Nous canalisons mal l’énergie d’adrénaline que génère la colère et la frustration.

Le PERSÉCUTEUR est très énergisé, sa colère et son besoin de pouvoir le mènent à des actiond’éclat. Il semble du moins en apparence être quelqu’un de fort. C’est un leurre bien temporaire

En explosant sa colère et sa frustration le PERSÉCUTEUR est en hémorragie d’énergie. Celle-ci luiéchappe en lui enlevant les ressources nécessaires (le carburant) pour travailler activement à la satisfaction de son besoin.

Le rôle de PERSÉCUTEUR nous entraîne à hurler, à accuser, à punir, à condamner, à faire peur, à harceler, à agresser, à transgresser le territoire physique et affectif d’autrui.

Résultats : ce rôle nous mène directement à avoir de la culpabilité, de l’isolement. Les victimes duPERSÉCUTEUR le craignent et le fuient. Le PERSÉCUTEUR pressent qu’il n’a pas la bonne manière, cependant l’accumulation de frustrations lui fait perdre son contrôle de lui-même.

Il n’obtient pas la réponse à ses demandes bien que celles-ci soient parfois légitimes. Sa frustration s’exprime par la colère, l’impatience, les accusations méprisantes et l’intolérance, plutôt que par la simple affirmation de son besoin.

Le PERSÉCUTEUR récolte la mauvaise conscience et des relations interpersonnelles tordues.

Tôt ou tard, il devra se faire pardonner, il risque alors de tomber dans les autres rôles (victime – sauveur).

Ses besoins peuvent être légitimes, c’est sa manière d’exiger qui ne l’est pas.

Dans le rôle de PERSÉCUTEUR

Nous sommes à bout. Nous contrôlons mal l’expression de notre stress émotionnel. Nous crions notre impatience, nous hurlons notre colèreNous faisons sentir aux autres qu'ils doivent se soumettre ou qu’il y aura une sanction. Nous faisons l’étalage de leurs manques, de leurs, faiblesses, de leur défauts. Nous humilions, nous terrorisons, nous faisons de l’intrusion dans leur territoire émotionnel en nousfoutant des désastres que nous causons.

Le PERSÉCUTEUR tue avec des mots et parfois, il se rend à l’agression physique. Dans cet état, le persécuteur manque d’empathie, de jugement, de compassion, de respect, il est persuadé que ce sontles autres qui ont tord et que c’est lui qui a raison.

L’énergie du PERSÉCUTEUR détruit l’intégrité des autres en ridiculisant leurs objections, leurs besoins, leurs réactions.

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Bref, le PERSÉCUTEUR fait peu de cas des blessures qu’il inflige sous prétexte qu’il est dans son droit et qu’il ne peut faire autrement. Ce sont toujours les autres qui ont tord : « ce sont des petites natures », « ils sont soupe au lait », « ils sont pas faits forts », « ce sont des minables », « ce sont des manipulateurs », « ce sont des parasites », « la fin justifie les moyens » etc…

Bref il projette ses imperfections sur les autres et rejette les objections en les ridiculisant ou enles niant.

Le PERSÉCUTEUR sabote son propre bonheur et celui de l’entourage en ne voyant que « le mal enautrui ».

Dans le rôle du PERSÉCUTEUR nous détruisons tous et tout sur notre passage.

Le PERSÉCUTEUR est avide de lutte de pouvoir et de contrôle. Il n’est heureux que lorsque tout lemonde lui est asservie. Il règne par la terreur, le mépris, le sarcasme et la domination . Il n’impose pas le respect et ça le frustre. Il ne sait qu’imposer la crainte.

Le PERSÉCUTEUR est le champion du terrorisme affectif. À ne pas lui donner satisfaction, il y a toujours une épée de Damocles qui plane au-dessus de notre tête, car le PERSÉCUTEUR est coercitif. Il punit. Il accuse. Il fait des procès d’intention. Il sait mieux ce qu’il y a dans la tête des autres que les principaux intéressés eux-mêmes.

Bref le persécuteur veut toujours avoir le dernier mot.

Le PERSÉCUTEUR détruit à la manière d’un bulldozer, sans mettre de gants blancs.

Parfois, il finit par se sentir coupable ou honteux et il essaie de se racheter en jouant d’autres rôles (victime – sauveur).

Chez certain, ce rôle devient un mode de vie chronique, alors il terrorise les autres à la manière d’unpsychopathe en se convainquant que ce sont les autres qui sont « malades ». Il enverra les autres «sefaire soigner ».

Il est convaincu qu’il n’a rien à changer en lui-même pour dépolluer le toxique qu’il y a dans la relation ou dans l’environnement Le RÔLE de PERSÉCUTEUR est destructeur pour soi-même et pour l’équilibre des autres dans l’environnement.

Le rôle de PERSÉCUTEUR génère et suscite beaucoup de violence et de déséquilibres psycho-affectifs au sein des familles et des sociétés.

Violence conjugale, terrorisme affectif, violence verbale et psychologique, agression, violences sexuelles, harcèlement moral, lutte de pouvoir et de domination, racisme, sexisme, ostracisme, dictature, sarcasme, mépris, etc...

Le PERSÉCUTEUR agresse les autres afin de les soumettre.

En réalité, il se sent inférieur aux autres, mais il en a tellement honte qu’il cache ses défauts derrièreun faux masque de supériorité. En face de lui, on a l’impression de vivre sur une bombe à retardement qui menace d’exploser à tous instants.

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Le PERSÉCUTEUR est souvent recherché par la VICTIME. Celle-ci en a peur, mais elle envie sa force apparente. La VICTME peut même être séduite par la hardiesse, la force d’action, le verbe affirmatif de cette énergie fonceuse. La VICIME voit dans le PERSÉCUTEUR un guerrier à utiliser pour la satisfaction de ses besoins personnels (Ex : la jeune femme victime d’inceste qui se choisit un conjoint violent pour garder son père à distance).

Les VICTIMES utilisent à profusion l’énergie des rôles, même si elles ont peur des gens qui s’affirment car elles risquent de se faire dire leurs quatre (4) vérités.

Le meilleur moyen de s’affirmer de façon créatrice et constructive, sans tomber dans le RÔLE DE PERSÉCUTEUR est donc de parler de SOI, sans chercher à accuser ou à terroriser les autres. S’affirmer de la bonne manière, en disant les vrais mots, aux bonnes personnes et au bonmoment, est encore le meilleur moyen de ne pas tomber dans le rôle de PERSÉCUTEUR.

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SAUVEUR TU ES OK & JE NE SUIS PAS OK = IMPLOSION D’ÉNERGIE

Le rôle de SAUVEUR est épuisant pour celui qui tombe dans cette énergie. On ne s’en méfie pas suffisamment car ce rôle fait appel aux plus belles qualités de l'être humain: la compassion, la générosité, l’empathie, le don de soi, l’altruisme, le dévouement, la force de travail, etc…

Malheureusement, ce rôle nous fait aussi porter le poids du monde sur nos épaules.

Le SAUVEUR s’oublie. Il se déresponsabilise de ses besoins personnels en privilégiant un rôle de servitudes aux profit des besoins d’autrui. Il prend soin des besoins des autres, tout en négligent ce qui serait essentiel et responsable de faire pour lui même.

Naturellement le SAUVEUR brûle ses énergies. Il croit bien faire et il est animé des meilleures intentions du monde. Il implose de l’intérieur sous le poids des responsabilités, de l’épuisement et des frustrations. Il épuise ses ressources. C’est le candidat idéal au burn-out. Il va au bout de ses ressources et mène une vie d’esclave au profit des autres ou de projets qui ne répondent pas exactement à son besoin profond.

Parfois il attire des parasites qui le vampirisent.

Le SAUVEUR manque d’équilibre.

Ce rôle fait appel aux plus belles qualités humaines qui sont et ont longtemps été valorisé par lareligion judéo-chrétienne : dévouement, compassion, empathie, don de soi, partage, sollicitude, etc….

Rappelez-vous les dikats du catholicisme : « dévouez-vous », « sauvez le monde », « tendez la joue droite », « le ciel appartient aux généreux ».

L’ennui c’est que dans cette énergie nous n’avons pas assez d’amour pour nous-mêmes pour mettre en pratique ce que l’on enseigne aux autres.

Le SAUVEUR s’épuise. Il prend des moyens de fuite qui lui permettent de se sacrifier au lieu de prendre ses responsabilités personnelles envers ses propres insatisfactions.

Le Sauveur fuit sa peine, ses déceptions, ses échecs en réussissant à faire pour les autres ce qu’il échoue à faire pour lui-même. Il ne se repose pas suffisamment. Il n’a pas assez de loisirs. Il fuit sa douleur intérieure (au lieu de la gérer) en devenant l’esclave des besoins des autres.

Le SAUVEUR veut changer « le monde », cela implique la transformation des autres et de leur mode de vie. Il donne. Il donne tellement de son temps, de son expertise, de lui-même qu’il finit paravoir un esprit de propriétaire face au libre arbitre de ses protégés. Ceux-ci deviendront tôt ou tard dépendants de lui.

Le SAUVEUR se sentira frustré ou exploité si vous ne suivez pas ses conseils. Il se transformera vite en « victime » de votre ingratitude ou en « persécuteur » punitif.

Le SAUVEUR fait souvent plus que sa juste part pour faire plaisir. Le bonheur d’autrui est son objectif principal. Il achète l’amour, la paix, la validation et la reconnaissance sociale en devenant indispensable.

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Pourtant ce qu’il donne n’est pas totalement « gratuit ». Il y aura tôt ou tard un prix psychologique de reconnaissance ou de gratitude à payer.

Naturellement le SAUVEUR n’est pas conscient qu’il attend quelque chose en retour. De bonne foi,il rétorquera qu’il n’attend rien pour lui-même et souvent, au premier niveau, c’est tout à fait vrai. Iln’attend pas de rétribution, de services, ou même de remerciement.

Pourtant son dévouement, c’est un peu comme de l’argent en banque en vue d’une réponse à son besoin affectif d’être reconnu et validé socialement.

Le rôle de SAUVEUR imprègne la partie de notre « être » qui a quelque chose à se faire pardonner… Ce n’est pas toujours clair pour le SAUVEUR lui-même. Le mode de pensée duSAUVEUR c’est que les autres sont OK et qu’ils méritent son dévouement, sa servitude ou son renoncement à lui-même.

D’autres parts, le SAUVEUR est persuadé qu’il n’est pas suffisamment OK pour mériter lui-même les douceurs qu’il donne aux autres.

Le SAUVEUR a acheté la conviction qu’il ne mérite pas d’être heureux facilement. Il faut que cela soit difficile, contraignant et insatisfaisant. Il lui faut en faire beaucoup pour avoir le droit de vivre et d’être aimé. Il s’entoure donc souvent de PERSÉCUTEURS qui donnent peu et ridiculisent ses besoins et de VICTIMES qui vampirisent l’énergie.

Le SAUVEUR investie trop souvent ses énergies dans des paniers percés. Il accepte des relations ouil n’y a pas de juste équilibre entre ce qu’il donne et ce qu’il reçoit. Il ne s’aime pas suffisamment pour croire qu’il a le droit au bonheur facilement. Il fait donc des efforts exagérément méritoires en espérant que vous lui donnerez la bénédiction, l’amour, le pardon, la caution morale, la reconnaissance qu’il espère.

Le SAUVEUR achète la paix et l’amour. Il renonce à ses propres besoins dans l’espoir que quelqu’un quelque part finissent par lui donner l’amour, la validation et l’attention qu’il mérite.

Malheureusement, il investi souvent ses énergies au service de personnes qui n’ont rien ou que trop peu à donner.Il cible les mauvais donneurs. Il vivra comme échec personnel, le fait qu’on ne lui reconnaisse pas sa valeur ou son mérite.

Le SAUVEUR a souvent les bons arguments, les bonnes recettes, les bons trucs, la bonne manière de faire. Il est de bonne foi quand il veut vous éviter de faire vos propres erreurs.

L’ennui avec le SAUVEUR, c’est qu’il veut vivre votre vie à votre place.

IL SAIT MIEUX QUE LES AUTRES… Pourtant l’enfer est pavé de bonnes intentions et les bonnes intentions ne sont pas une garantie de paradis.

Quand un SAUVEUR se plaint, ce n’est pas pour avoir un bon moyen de s’en sortir, c’est pour que vous lui disiez qu’il est une bonne personne et qu’il en fait trop.

La meilleur façon de négocier avec un SAUVEUR étouffant c’est de refuser qu’il vous prenne encharge et d’assumer vous-mêmes vos responsabilités. Faites vous-mêmes ce que vous pouvez faire pour vous. Ne devenez pas dépendant du SAUVEUR, car il contrôlera votre libre arbitre et vous serez en dette affective avec lui.

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POLUTION DES RÔLES.

Nous pouvons jouer simultanément les trois rôles (sauveur - persécuteur – sauveur ).

C’est ce que l’on appelle la spirale des rôles de perdants. La frustration et l’anxiété générée par chacun des rôles nous pousse à rechercher un équilibre. Ce faisant, il nous arrive de tomber dans lesautres rôles. Ce qui est tout aussi insatisfaisant. Il est rare que nous soyons un rôle pur.

Généralement nous voyageons d’un rôle à l’autre sans nous en rendre compte, mais nous avons une prédilection pour l’un ou l’autre de ces trois (3) RÔLES (une porte d’entrée préférée).

La seule solution est de se recentrer. Nous verrons plus loin comment y arriver.

EXEMPLE de RÔLES MIXES(coexistence de deux rôle chez la même personne dans un même événement):

La VICTIME qui se dit « victime », qui pleure et se plaint tout en hurlant son mépris (persécuteur).

Le PERSÉCUTEUR qui vous oblige à accepter son aide ou apporte des fleurs à sa victime (sauveur).

Le SAUVEUR qui rend service à tous le monde, tout en se plaignant que les autres l’exploite ou sont ingrats envers lui (victime et persécuteur).

La VICTIME qui montre à quel point elle fait pitié tout en harcelant moralement (persécuteur).

Le SAUVEUR qui accuse les autres d’êtres des imbéciles parce qu’on ne suit pas ses bons conseils persécuteur).

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SOLUTION ADOPTER LA POSITION CENTRÉE. = JE SUIS OK TU ES OK

La seule solution pour nous, consiste à se recentrer. Il faut renoncer à jouer les rôles si l’on veut devenir GAGNANT.

La POSITION CENTRÉE génère beaucoup de satisfactions. Elle apporte la quiétude. Elle économise les énergies en les canalisant dans la direction du succès et de la satisfaction des besoins personnels ici et maintenant.

La première action constructive à faire est de se retirer de la conversation, de l’environnement ou dela situation toxique pour voir les chose avec un recul. Il faut s’éloigner dans une autre pièce, dehors,dans la salle de bain, n’importe où, à la condition de faire un TIME OUT…

On se sort physiquement de l’ambiance empoisonnée. Il faut voir l’ensemble de la situation avec une distance émotive. Pour cela, il faut souvent changer de territoire et faire une coupure avec autrui. Au besoin, aller prendre un bain, faites une longue marche, faites une retraite de quelques heures ou de quelques jours.

N’importe quoi, pourvu qu’il n’y a pas d’interférences vous empêchant de vous intérioriser avec franchise.

Il faut récupérer vos esprits, votre contrôle de vous-mêmes et soigner vos blessures sans chercher à rendre les autres responsables de vos besoins. Ce n’est pas et ce ne sera JAMAIS la responsabilité des autres de répondre à votre besoin profond.

Vous n’avez pas à supplier, ou à quémander, ou à vous plaindre… Vous devez créer votre vie de manière à ce que votre vie réponde à vos besoins. Nul autre que vous, n’est mieux placé que VOUS pour identifier votre besoin et pour mettre en ACTION la réponse à ce besoin.

Vous pouvez cependant informer les autres de vos besoins, sans pour autant exiger d’eux qu’ils y répondent. C’est à vous de prendre le leadership sans vous laisser arrêter par les frustrations d’autruiou par votre peur de perdre leur amour.

Chacun est responsable de SOI d’abord. Si les autres accueillent vos informations avec enthousiasme, c’est que vos besoins réciproques concordent ou qu’ils vous acceptent simplement telque vous êtes.

Par contre, s’ils adoptent des rôles pour vous empêcher de créer les conditions essentielles à votre bonheur, en vous déresponsabilisant et en renonçant à la satisfaction de votre besoin personnel, vous retomberiez rapidement dans vos rôles dysfonctionnels.

Le travail de responsabilisation doit se faire simultanément EN SOI et sur l’environnement.

• Exprimons-nous nos besoins et nos demandes de la bonne manière?

• Faisons-nous nos demandes à la bonne personne?

• Est-ce que nous informons les autres adéquatement ?

• Ou est-ce que nous demandons la permission?

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Exprimer ne veut surtout pas dire demander la permission, quémander une autorisation, supplier pour une collaboration.

Exprimer veut dire : INFORMER.

Dire aux personnes qui peuvent être concernées par nos décisions, nos états d’âme, nos besoins et nos nouveaux choix de vie :

« voici les nouvelles règles du jeu dans ma vie personnelle », « voici ce que je ferai dorénavant », «voici mes besoins », « voici mes intentions », « voici mes moyens d’action », « voici ma limite etmon seuil de tolérance », « voici les gains et les pertes à encourir…, pour vous…, pour moi… », «vous êtes libres de vos choix », « je suis responsable de faire ce qu’il faut pour mon bonheur à moi», « avec ou sans votre collaboration j’ai l’intention de construire dorénavant ma vie de cette manière ».

Pour cela, il n’est pas besoin de crier, de culpabiliser, de menacer, de punir, de terroriser, de faire pitié. Il n’y a pas de plus grand pouvoir personnel que de décider pour soi de ce qui est préférable pour soi.

« CE QUI EST, EST ». Il faut juste être prêt à y mettre le courage, la volonté et le prix à payeracceptant de perdre les bénéfices secondaires insatisfaisants qui nous éloignaient de la réponse légitime à notre BESOIN ESSENTIEL.

Si chacun assumait pleinement cette responsabilité envers soi-même, plus personne ne serait obligé de prendre ou de subir les rôles « SAUVEUR – VICTIME – PERSÉCUTEUR » pour empoisonner sa propre vie et celles des autres.

Pourquoi se recentrer ?

Parce que c’est la seule façon de reprendre le contrôle de notre vie, de mieux gérer nos relations interpersonnelles et d’être satisfait de soi.

Comment se recentrer?

En observant ce qui se passe à l’intérieur de soi dans les différentes composantes de notre personnalité. D’abord identifiez le niveau d’inconfort qui vous habite quand vous êtes sous l’emprise de l’énergie(VICTIME – PERSÉCUTEUR - SAUVEUR).

En répondant à quelques questions vous trouverez des pistes vous menant vers une SOLUTIONGAGNANTE. On pars de l’émotion qui nous habite (comment je me sens ici et maintenant).

Prenez une feuille de papier et écrivez l’émotion et les sentiments qui sont présents. Ensuite, analysez l’ensemble de la situation (qu’est-ce que j’en pense et qu’est-ce que je comprends de moi et des autres…), (quels sont les faits objectifs et incontournables).

Finalement, précisez l’action que vous désirez entreprendre pour répondre à votre besoin. La solution dépend entièrement de vous.

Il faut choisir ici et maintenant d’agir dans la direction de votre besoin. C’est cela être responsablede soi.

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Donc faites la liste de tout ce que vous ne pouvez pas faire et ensuite faites la liste de tout ce que vous pouvez objectivement faire pour atteindre votre objectif.

Souvenez-vous du vieil adage:

« si vous ne faites pas partie du problème, vous faites sûrement partie de solution »

EXEMPLE D’UN PROCESSUS D’INTÉRIORISATION:

- Quelle est l’émotion ou les émotions qui m’habite présentement?Ex : Colère? Peur? Peine ? Bonheur? Joie? Tristesse? Amour heureux? Amour triste?

- Quel est le sentiment dominant qui m’assaille présentement?Ex : Rage? Angoisse? Désespoir? Jalousie? Envie? Honte? Culpabilité? Exploitation?

Qu’est-ce que je comprends de cette situation?

– Quelles sont les personnes qui font partie de cet événement?

– Comment est-ce que je me sens vis-à-vis chacune de ces personnes individuellement?

– Quel est l’interlocuteur « principal » à qui j’ai quelque chose à dire?

– Qu’est-ce que je pense de cette situation en rapport direct avec cette personne?

– Qu’est-ce que j’aimerais lui dire ou lui faire entendre?

– Quel est notre véritable besoin personnel ICI et MAINTENANT ?

Placer en ordre de priorité le premier besoin principal et les besoins secondaires.

– Cette personne est-elle la meilleure personne (la mieux outillée ici et maintenant) pour répondre à ma demande?

– Qu’est-ce qui me fait croire que ma demande est légitime et justifiée?

– Qu’est-ce qui me fait croire que cette personne est en mesure d’y répondre?

– Moi, est-ce que je pourrais répondre à ce besoin sans demander l’aide de personne?

– Qu’est-ce qui m’en empêche?

– Pourquoi est-ce que j’attend que la solution vienne de l’extérieur de moi?

– Quels sont les raisons ou motifs justifiant que je demande à cette personne?

– Ce besoin relève-t-il de ma responsabilité première ou de la sienne?

– Aviez-vous déjà négocier ensemble à se sujet? Quelle était votre entente?

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– Que pouvez-vous faire personnellement pour vous impliquez du moins partiellement dans lasolution?

– Quels sont vos moyens objectifs de pouvoir y répondre efficacement? (temps, argent, ressources, maturité, compréhension, intérêt personnel)

– Quelles sont vos contraintes, vos obstacles, vos empêchements, vos difficultés?

– Quels sont mes gains secondaires à me décentrer dans ma manière de négocier avec cette personne?

– Qu’est-ce qu’il y a dans cette personne qui me fait me décentrer? Joue-t-elle des rôles? Lesquels ? Comment puis-je résister à l’envie de me décentrer en sa présence?

– Qu’est-ce que j’obtiens vraiment quand je me décentre?

– Qu’est-ce que cette personne obtiens de moi quand je me décentre?

– Quelles sont mes pertes ou mes résultats en agissant ainsi ? (Voir les niveaux : émotifs – relationnels – affectifs – sexuels – matériels – organisationnels – financiers )

– Qu’est-ce que j’obtiens pour mon estime de moi en conservant mes vieilles techniques demanipulations ?

– Qu’est-ce que j’obtiens en laissant les autres utiliser leurs techniques de manipulations sur moi?

– Qu’est-ce que j’obtiens pour mon sentiment de dignité personnelle?

– Qu’est-ce que j’obtiens comme qualité de vie ?

– Qu’est-ce que je veux vraiment obtenir?

– Comment obtenir la réponse à mes besoins fondamentaux sans dévier vers des satisfactions secondaires, temporaires, partielles et / ou insatisfaisantes?

Une fois que vous avez fait le tour des questions et que vous avez trouver les réponses vous devriez être en mesure de réévaluer votre stratégie.

DIRE PEU, mais le DIRE MIEUXAGIR PEU, mais AGIR MIEUX.

– Dites-vous les bons et les vrais mots? (la sobriété des mots est de mise).

– Les dites-vous avec authenticité, de la bonne manière, sur le bon ton ?

– Vous adressez-vous à la bonne personne (celle qui est mesure de répondre à votre besoin sans vous emmener à vous décentrer et sans se décentrer elle-même).?

– Avez-vous pris soin de déterminer le bon moment pour l’informer de ce qui vous habite?

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En terminant, si l’autre personne demeure sourde à votre besoin ou à vos arguments, il se peut que vous vous trompiez tout simplement d’interlocuteur… Cette personne n’est peut-être pas intéressée ou bien outillée pour répondre à votre besoin.

Se peut-il que vous adressez votre demande à la mauvaise personne?

Il faudra peut-être repenser l’organisation de votre réseau relationnel.

Pour Finir

« Un grand pouvoir nécessite une grande responsabilité »

Ce grand pouvoir est celui de vivre sa vie en pleine conscience de qui « Je suis », d'assumer totalement mes qualités et mes défauts qui ne sont l'un et l'autre que les 2 faces d'une même pièce.

Quand je vis l'ombre c'est que je tourne le dos à la lumière, quand je ne vois pas l'ombre c'est que je fait face à la lumière. Dans un cas comme dans l'autre l'ombre et la lumière sont toujours présentes....

Un grand pouvoir est celui que j'ai reçu à ma naissance, non pas à ma naissance humaine, à la naissance de l'esprit qui m'anime et me donne vie.

Soit je renie ce pouvoir, soit je le reconnaît et lui permet de s'exprimer à travers moi, alors il est moiet je suis lui.

Ouvrir ton canal de lumière équivaut simplement à te reconnaître « je suis ».

Vous avez fait un choix, celui de découvrir la vérité sur vous même, celle-ci risque de vous déplaire car elle vous impose d'accepter ce que vous avez toujours refusé et ignoré jusqu'alors.

Que vous fassiez ce pas en avant ou que vous en décidiez autrement n'a aucune importance.

En vérité, tôt ou tard ce choix vous sera à nouveau présenté et il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps. Nul besoin alors de se sentir trop ci ou trop ça, pas assez comme ci ou comme ça.

Le bon moment pour vous est celui que vous choisissez en conscience et rien en vous ne doutera, rien en vous et en dehors n'interférera parce que vous serez alors en présence de l'esprit que vous êtes....

Je sais qui tu es toi l'immortel et si tu ne t'es pas encore reconnu saches que tout l'univers conspire à ton souvenir...

Avec toute mon attention

João