Tous les moyens sont bons - Brest.fr · - Retour sur les assises du commerce. - Une stratégie métropolitaine de développement économique. - Rénovation énergétique : copropriétaires,

LE MAGAZINE DE BREST MÉTROPOLE ET DE LA VILLE DE BREST SEPTEMBRE 2016 - N°192

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rÉconomie une stratégie collective

La rencontre Emmanuel Gazin ou l’art de la recyclerie

Tous les moyens sont bons !

Déplacements

Direction de la publication Bernadette Abiven

Direction de la communication Vincent Nuyts

Rédaction en chef Élisabeth Jard

Rédaction Mickaël Baudu, Damien Goret, Rémi Morvan

Photographes Franck Betermin, Yvan Breton, Julien Ogor, Mathieu Le Gall, Sébastien Durand

Design éditorial Denis Pichelin / Dynamo+

Mise en pageDynamo+, Brest Tél. 02 98 44 94 74

Impression Imaye Graphic - Laval Tirage : 113 500 exemplaires

Publicité Agence Bergame, Brest, Tél. 02 98 46 05 17

Distribution Mediapost : à parution ISSN 1143 - 2233

Renseignements Sillage CS 7382629238 Brest Cedex 2Tél. 02 98 33 50 50Mél : [email protected]

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4-5 Grand angle

7 à 11 Le dossier Ça bouge sur la métropoleSur Brest métropole, tous les modes de déplacements sont bons ! Pédibus, vélos, tram et bientôt téléphérique : quels que soient leurs besoins et leurs envies, les habitants ont ici un large choix de modes de transports, publics ou privés.

12-13 Vous avez l’œilVos plus belles photos de la métropole et de son pays.

14 à 17 La métropole- Retour sur les assises du commerce.

- Une stratégie métropolitaine de développement économique.

- Rénovation énergétique : copropriétaires, lancez-vous !

20-21 En bref et Petra Nevez

22-23 La rencontreEmmanuel Gazin.

25 à 30 Si on bougeait Une sélection sportive et culturelle pour les prochaines semaines.

COUVERTURE : MATHIEU LE GALL

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Prochain numérode SILLAGE dans vos boîtesà partir du 3 octobre

Le papier utilisé pour ce magazine est un papier 100% recyclé labellisé EUFlower et imprimé dans une usine certifiée ISO 14001 pour son management de l’environnement et labellisée Imprim Vert.

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Pour la plupart d’entre nous, les vacances sont à ranger au titre des vieux souvenirs, à la faveur d’une rentrée qui a repris sur les chapeaux de roues ! Et que celles-ci soient des roues de vélo, de trottinette,

de skate ou de voiture partagée, le moins que l’on puisse en dire est que les habitants de la métropole semblent bien décidés à prendre, doucement mais sûrement, le virage des déplacements alternatifs à la voiture ! De plus en plus d’adeptes de ces modes de transports que l’on qualifie souvent de doux se dévoilent désormais au quotidien dans la circulation, contribuant ainsi à la réussite commune des objectifs de la métropole : voir les émissions de gaz à effet de serre diminuer de plus en plus, pour gagner en qualité de vie pour tous !Cette énergie positive se retrouve en fil conducteur de ce numéro de rentrée : avec les débuts prometteurs de la Stratégie métropolitaine de développement économique (p. 15), avec aussi la fierté de voir deux athlètes brestois, Pierre Le Coq et Camille Lecointre, revenir médaillés des JO (p. 20). Et puis, bien sûr, il y a la rentrée des loisirs et de la culture locale, là encore à l’image de la dynamique du territoire : entre solidarité et innovations !

Bonne rentrée, bonne lecture.

La rédaction

Sillage septembre 2016 I 3

Brest 2016

Que la fête fut belle…

Feu d’artifices ou parade nautique : à chaque soir sa féerie. PHOTO MATHIEU LE GALL

Plus de 700 000 visiteurs ont fait le succès de ces fêtes maritimes internationales. PHOTOS MATHIEU LE GALL ET FRANCK BETERMIN

En mode fanfare ou

corsaire, il y en a eu pour tous

les goûts. PHOTOS FRANCK BETERMIN

4 I Sillage septembre 2016

grand angle

Le 19 juillet, à l’heure de clôturer

la septième édition des fêtes maritimes

internationales de Brest, le passage de

relais s’est fait, sur la Recouvrance, avec

l’embarquement à bord d’un matelot bien particulier : le trophée des championnats du

monde de Handball. Brest accueillera en effet la Coupe du président des championnats du

monde 2017, du 21 au 23 janvier

à Brest Arena. PHOTO MATHIEU LE GALL

C’est sous un ciel idyliquement bleu que les invités de Brest 2016 ont mis les voiles vers Douarnenez le 19 juillet. PHOTO FRANCK BETERMIN


••• déplacements

Tous les moyens sont bons !

En phase avec son époque, Brest métropole a depuis longtemps passé le cap du tout voiture. Sans pour autant bannir les quatre

roues de son territoire, mais bien plutôt en accompagnant de nou-velles habitudes de déplacements, complémentaires ou alternatives à la voiture. Une logique notam-ment guidée par le Plan climat, qui ambitionne de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de

serre d’ici à 2050. Or, les déplace-ments représentent une part notable (26 %) de ces émissions.La collectivité multiplie donc les leviers pour accompagner ses habitants dans l’apprentissage de nouvelles habitudes, moins « géné-reuses » en émissions polluantes. La mise en place du tram, en 2012, a ainsi permis de voir les usagers des transports publics devenir de plus en plus nombreux (+30 %). La prochaine mise en place du téléphé-

rique va venir enrichir le panel de moyens de transports plus sobres en énergie, et ainsi faciliter les déplacements. Mais chacun y va aussi, de plus en plus, de sa propre initiative : vélos cargos, trottinettes, vélo et tram, covoiturage ou encore pédibus : pour mieux profiter du quotidien, nous sommes de plus en plus nombreux à varier les modes de déplacements, et ça change sou-vent la vie, en mieux !

repères5 000 piétons empruntent chaque jour en moyenne l’axe prin-cipal de la ville de Brest (Siam-Jaurès), avec des pics jusqu’à 10 000 personnes le samedi.

179 : c’est le nombre de kilo-mètres aménagés pour les cyclistes.

5 parcs, pour un total de 100 places, sont réservés au stationnement des vélos, qui disposent de 510 points de stationnement (arceaux).

18 : c’est le nombre de lignes de transports en commun, dont la ligne de tram. Au total, cela représente plus de 25 millions de voyages par an sur la métropole, et 7 millions de kilomètres parcourus chaque année.

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dossier

école du vélo

À bicyclette !

Avec 179 km de pistes cyclables disponibles sur la métropole, des vélos électriques qui se démocratisent, des

vélos pliables qui peuvent prendre le tram… il devient de plus en plus aisé de prendre son vélo pour les déplacements du quotidien. Et, si avant de changer sa façon de se déplacer, quelques appréhensions subsistent, un petit tour à l’école du vélo est toujours possible !

Différentes motivations, un intérêt pour tous Chaque mardi soir, au départ des halles de Saint-Martin, un petit groupe d’adultes apprend ou réapprend ainsi à maîtriser les règles du parfait cycliste urbain, avant de se lancer dans le grand bain. « Nous avons ouvert il y a un an. Et jusqu’à présent, nous avons eu beaucoup de gens qui n’avaient jamais appris à faire du vélo, et peinaient à trouver un lieu pour apprendre », explique Gwendal Quiguer, de l’as-sociation Brest à pied et à vélo, qui guide les stagiaires sur ce nouveau chemin. Pour ces novices, les 10

premières leçons se font en milieu sécurisé, sur le parvis, le temps de se familiariser avec l’engin. Mais d’autres stagiaires, qui ont de lointaines bases, rejoignent vite la circulation : « Ils ont simplement l’appréhension de se lancer dans la circulation, et on les aide progressive-ment à y être à l’aise ».Les groupes d’apprentis cyclistes sont mus par des motivations diverses : « Il peut s’agir d’acquérir une autonomie, sans avoir à débour-ser des sommes importantes pour passer le permis, puis acheter une voiture. Mais certains veulent juste apprendre pour le loisir. Et finalement, que la motivation soit économique, environnementale, vise à gagner du temps de transports en évitant les embouteillages, ou à rester en meil-leure forme, chacun trouve son intérêt à se remettre au vélo ! ». CQFD.> Sessions de 10 cours d’une heure, deux niveaux. En savoir plus : http://bapav.infini.fr ; 09 81 62 70 20

Élisabeth Jard

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Après le tram en 2012, le téléphérique pointe à l’horizon. Où en est-on de ce chantier ?Les cabines ont été installées ces derniers jours sur les câbles, et les essais ont démarré, pour plusieurs semaines. La mise en service reste prévue pour la fin octobre.

Que va apporter ce nouveau mode de transport en commun aux habitants ?Au quotidien, il va permettre de relier plus facilement les Capucins et le quartier du Carpon, à Recouvrance, avec le bas de Siam. Ce nouvel outil de transport en commun vient encore enrichir l’offre de transport public sur notre territoire. Car nous sommes clairement dans une logique d’amélioration constante de nos outils dans le domaine, en phase avec nos objectifs de développement durable et dans la droite ligne des problématiques de la Cop 21.

Justement, après la mise en service du téléphérique, quelle sera la prochaine étape ?Il faudra évidemment élargir le réseau actuel de transport en commun. On peut imaginer une seconde ligne de tram, allant de la gare à l’hôpital de la Cavale Blanche, ou un réseau de bus à haut niveau de service qui pourrait partir du centre-ville jusqu’à l’ouest de Lambézellec. Mais tout cela demande des financements lourds, et les enjeux se décideront à compter de 2018. En revanche, nous travaillons déjà sur des projets plus incitatifs, notamment pour encourager le covoiturage, ou encore pour la mise en place de parkings sécurisés pour les vélos en centre-ville.

Alain Masson, Vice-président de Brest métropole en charge des déplacements

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L’association Brest à pied et à vélo propose des initiations ou du perfec-tionnement à la pratique cycliste en ville.


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Les entreprises ont des plans !

Covoiturage, clubs vélo, mise à disposition de véhicules électriques : sur Brest métropole, plusieurs entreprises

ont développé un plan de déplace-ment d’entreprise (PDE), incitant à l’usage de transports moins pol-luants que la voiture individuelle. Chez Arkéa, au Relecq-Kerhuon et à Guipavas, le PDE a par exemple abouti à la création d’un site Inter-net pour les salariés covoitureurs, estimés à une centaine aujourd’hui. Et Anne-Katell Quentric, respon-sable du PDE d’Arkéa, de rappeler que « covoiturer un an, à raison d’un jour par semaine, représente près de 850 euros d’économie annuels ». Un club vélo s’est par ailleurs constitué. Sa quinzaine de membres bénéfi-ciera de l’indemnité kilométrique vélo dans les prochaines semaines. Dans le cadre de son PDE, Arkéa a également mis en place une navette assurant la liaison entre l’entreprise et la gare du Relecq-Kerhuon, ou les arrêts du réseau Bibus. Un vrai gage de confort quotidien pour ses salariés.Dans la zone de Prat Pip, à Guipa-vas, le PDE est devenu PDIE (plan de déplacement inter-entreprises), sous l’impulsion des nombreuses entreprises du secteur. Après inventaire des usages des salariés

en 2012, les résultats avaient été évoqués avec Keolis, l’opérateur du réseau de transports en commun de la métropole, qui avait ensuite adap-té le nombre de rotations de bus sur la zone. Difficilement chiffrable, le covoiturage aurait cependant trouvé, selon Philippe le Padellec, président du CEZABB (club d’en-treprises de la zone aéroportuaire Brest Bretagne) derrière lequel se

VOITURE I PARTAGER, C’EST GAGNER !Et si l’ère de la voiture individuelle était révolue ? S’il semble avéré que cette sup-position n’est pas pour demain, certains ont pourtant déjà inventé un système s’en approchant. Et ont créé, sur Brest, l’association Les partageurs : « Aucun des membres n’avait l’usage réel d’une voiture à temps complet, raconte Aurélien Mahé, le président. Nous avons donc choisi d’acheter un véhicule en commun, et de le partager ».La petite citadine sert aujourd’hui à cinq foyers. Pour certains, elle fait office de seconde voiture. Pour d’autres, elle est l’unique véhicule. Pour Aurélien Mahé, le calcul est simple : « La voiture me coûte l’équivalent d’une assurance auto par mois, sans compter qu’elle nous permet à tous de nous rencontrer régulièrement ».L’association a été labellisée auto-partage par Brest métropole. Une place de station-nement en centre-ville lui a été octroyée. Ses membres ont aussi été contactés par un habitant du quartier Saint-Marc, séduit par l’action. Il est actuellement en quête de volontaires pour y décliner le modèle.> Plus d’infos sur http://lespartageurs.bzh

sont réunies 30 sociétés de Prat Pip, « un bon rythme de croisière et compte désormais ses adeptes ». Du côté de Brest métropole, le PDE n’est pas en reste non plus : 19 vélos et un scooter électriques, et deux véhicules hybrides sont à disposi-tion des agents.

Damien Goret

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Covoiturer : un moyen simple pour les salariés d’Arkéa de conjuguer économie et lien social.

Une place de stationnement

dédiée a été octroyée par

Brest métropole à l’association

Les partageurs.


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Au bonheur des transports douxD’aucuns, sur Brest métropole, ont fait le choix d’un mode de transport doux. Ils sont “vélotafeurs”, puisqu’ils se rendent au travail à vélo, ou ont fait le choix du tramway, plus confortable et économe au quotidien. Et tous se félicitent du choix pour lequel ils ont opté.

AMÉNAGEMENTS CYCLABLES I ÇA ROULE À PLOUGASTEL-DAOULASLa petite reine taille la route du côté de Plougastel-Daou-las, avec trois projets menés par Brest métropole. Le premier d’entre eux concerne la véloroute La littorale qui, à terme, reliera Roscoff à Nantes. Chaque année, plusieurs tronçons sont aménagés par les collectivités locales avec le soutien du département du Finistère. Sur Plougastel-Daoulas, une bande cyclable vient ainsi d’être créée entre Keraliou et Roch Kerezen, et 45 kilomètres de voies cyclables relient désormais

Lampaul-Plouarzel à Plougastel-Daoulas. Au centre-bourg, un double sens cyclable a aussi fait son apparition. Enfin, un itinéraire touristique nommé “Plougastel à vélo” (“Plougastel war velo” en breton), empruntera les principaux points d’inté-rêts de la commune (chapelles, points de vue…), pour une boucle locale de 35 kilomètres qui fonctionnera au printemps prochain.

Céline Liorzou« La voiture en cas de grosses intempéries »

« L’an dernier, la question s’est posée d’engager des frais sur ma voiture ou d’in-vestir dans un vélo électrique. Mon mar i e t moi avons opté pour le vélo. J’ai fait 4 000 kilo-mètres en un an, à raison d’une trentaine de kilo-mètres par jour aller-retour, pour me rendre au travail, et je mets autant de temps que je n’en mettais en voiture. En cas de grosses intempéries, je prends la voiture mais n’ai qu’une hâte : remonter à vélo. C’est très agréable et ça fait une petite activité physique. »

Dominique Le Roux« Ça roule tout seul »

« Je suis “vélotafeur” depuis 2011. Beaucoup de gens me disent que j’ai bien du courage de me rendre au travail à vélo, mais pour moi ça n’a rien d’exceptionnel. Le plus

dur, au départ, c’est de trouver la bonne organisation. Ensuite, ça roule tout seul. C’est un mode de transport idéal pour des distances de 5 à 10 kilomètres. En plus, on transforme un temps de trajet en voiture en temps de sport. J’y ai pris tellement goût que j’ai investi dans un vélo cargo, pour amener les enfants à l’école. Pour eux, c’est du bonheur à l’état pur. »

Michel Kerarvran« Le tram m’a facilité la vie »

« À vélo depuis chez moi, à Recouvrance, jusqu’à la station de tram ; puis j’embarque jusqu’à la place de Strasbourg, où je prends le bus qui me dépose à Plougastel, où je reprends le vélo jusqu’à mon travail : voilà le chemin que j’effectue tous les jours depuis un an. Le soir, je fais la même chose, mais en sens inverse. C’est la complémentarité de ces modes de transport qui m’a séduit, et m’a vraiment facilité la vie. Je n’ai pas besoin de voiture et, d’un point de vue économique, c’est évidemment un gros avantage. »

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Tram/Bus Des formules pour tousBibus a mis en place un pass annuel (1er septembre au 31 août) destiné aux étudiants. Un tarif dédié qui permet par ailleurs aux boursiers de profiter d’un abonnement moins cher. Le pass permet aussi de bénéficier de 2 mois d’abonnement gratuit. (Inscription sur présentation de la carte étudiante ou du certificat d’inscription).Mais les bons plans fonctionnent en fait pour tous, notamment grâce au ticket journée Pluriel (valable les samedis, dimanches et jours fériés) : le titre permet à une, deux, trois ou quatre personnes de voyager ensemble en bus ou tram avec un seul ticket, avec place de stationnement en parking relais.À noter enfin que les tickets sont valables sur tout le réseau : bus et tram, et bientôt pour le téléphérique !> www.bibus.fr

Vélocibus !Bibus propose également un service original de location de vélo (3, 6 ou 12 mois), pour 100 vélos classiques et 100 vélos électriques (location réservée aux abonnés Bibus).> www.bibus.fr

Plan piéton. Rendez-vous le 16 septembreLancé par Brest métropole, l’appel à projets sur le plan piéton du territoire se structure. Que vous ayez des idées d’itinéraire facilitant les déplacements à pied, des envies d’une journée piétonne, des velléités de pédibus pour les enfants : toutes les initiatives visant à favoriser la marche utile sont les bienvenues. Le 16 septembre, avec la collaboration de l’association Brest à pied et à vélo, une réunion permettra de débattre sur ces potentiels projets, mais aussi de donner quelques clés, en estimant les budgets nécessaires, en contactant les bons partenaires… Les projets seront officiellement déposés le 7 octobre, pour une désignation des lauréats prévue en novembre.> Vendredi 16 septembre, salle des conférences de la mairie de Brest. www.mobilite-durable-brest.net

FINIRPOURstationnement

Du nouveau

À Brest, le plan de sta-tionnement évolue au rythme des usages. Et ces derniers ont large-ment changé depuis la

mise en service du tram, en 2012. « La création de l’aire piétonne et l’augmentation de l’utilisation des transports collectifs ont modifié les besoins en stationnement », pointe ainsi Anne Cuinat-Guerraz, en charge du dossier à la direction des déplacements de Brest métropole.Nouveau plan de stationnement. Dès le mois prochain, le plan de stationnement évolue donc, avec des ajustements du zonage (zones vertes pour le stationnement moyenne-longue durée ; zones orange dédiées au stationnement de moins de 3 heures) : « Sur certaines zones, le stationnement payant ne se révèle plus nécessaire, sur d’autres il faut le mettre en place ». Un travail de fond a par ailleurs été entrepris pour répondre aux attentes sur le jalonnement des parkings : « Nous avons amélioré la lisibilité des iti-néraires depuis les entrées de cœur de ville jusqu’aux principales poches de stationnement ».Arrêts-minute. Ces places de sta-tionnement localisées à proximité des commerces permettent de se garer quelques minutes gratuite-

ment, le temps de faire une course. D’ici la fin de l’année, la durée auto-risée de stationnement va passer de 10 à 15 minutes, avec obligation d’apposer un disque de stationne-ment.Covoiturage. Afin de faciliter les usages mutualisés de la voiture, une aire de rendez-vous pour les covoi-tureurs va rapidement voir le jour à proximité de la gare. Le stationne-ment y sera autorisé gratuitement durant un quart d’heure.Paiement facilité. Dans les trois parkings en post-paiement mis en place en centre-ville à la suite des assises du commerce (Sangnier, Château et Gares), les automobi-listes peuvent d’ores et déjà payer par carte bancaire. Sur la voirie, un travail de renouvellement des horodateurs est en cours, afin de permettre ce type de paiement ; le paiement par mobile est aussi dans les tuyaux. Gwenneg, le retour. Ces jetons, qui sont achetés par les commerçants pour leurs clients, permettent de bénéficier d’une demi-heure de sta-tionnement. « Il s’agit là de donner aux commerçants la même possi-bilité que dans les centres commer-ciaux. »> Retrouvez la carte interactive du stationnement à Brest sur www.brest.fr

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Chaque mois, vous avez l’œil sur Brest métropole et son Pays, que vous croquez de mille manières. Des vues inédites, magiques, décalées ou mystérieuses, qui viennent compléter le joli portrait du territoire.N’hésitez pas à nous envoyer vos photos : nous

les publions sur le site internet Brest.fr… Et à chaque numéro, ces deux pages mettent à l’honneur quelques-uns de nos coups de cœur !> Rendez-vous sur : http://images.brest.fr

Vous avez l’œil !

www.images.brest.fr

Reflets d’Abeille

Brest

Le puissant remorqueur laisse dans son sillage les couleurs de l’Abeille.Jacques Helies

Promenade nocturne

Pointe Saint-Mathieu

D'un éclat de lumière le phare guide les hommes, d'un éclat de lumière le phare devient merveille.rossignolphotographie


Sunset

Plouzané

En compagnie de deux autres photographes, que je rejoins à la Pointe des Renards, nous des-cendons sur la plage de Portez, début juillet, pour immortaliser le coucher de soleil. Lorsqu’un jeune couple commence une balade sur la plage…Yann Quiviger

Night in Siam

Brest

Avec cette photo, je voulais simplement prouver que Brest n'était pas qu'une ville grise (pour peu qu'on la regarde sous un œil différent).Alain Leprêtrewww.flickr.com/photos/lp_alain


assises du commerce

La dynamique est lancéeNombre de mesures prises lors des assises du commerce, il y a un peu plus d’un an, pour redynami-ser le centre-ville, sont effectives ou engagées.

Portées par Brest métro-p o l e , l e s c h a m b r e s consulaires et les asso-ciations de commerçants, les premières assises du

commerce s’étaient soldées par une dizaine d’annonces, dont cer-taines à effet immédiat, à l’image de la gratuité du stationnement le samedi matin. « Un signe fort, juge Frédéric Devaux, président de l’association Vitrines de Brest, qui a effectivement eu pour consé-quence d’augmenter le passage des clients. » Reste désormais à « fidé-liser la clientèle », analyse de son côté Jean-Luc Polard, vice-président de Brest métropole en charge du commerce. À ce titre, l’opération menée en décembre dernier, quand 3 000 tickets de transport en com-mun avaient été distribués par les commerçants, devrait être recon-duite pour la foire Saint-Michel et les fêtes de fin d’année.

Un manager du commerce très attendu Annoncé également, le réaménagement du parking de

Kerfautras va débuter dans les pro-chaines semaines. Gain de places et cadre plus agréable sont au pro-gramme. Plus bas, rue de Lyon, les nouvelles halles Saint-Louis, inau-gurées en juillet, hébergent désor-mais 14 commerces. Un nouveau visage pour un outil appelé à être très attractif, qui était par ailleurs « très attendu par les consomma-teurs et les commerçants de tout le centre-ville », témoigne encore Frédéric Devaux. Un centre-ville

qui mise également beaucoup sur le manager de commerce, dont l’arri-vée est prévue pour octobre : « Il assurera le lien entre commerçants et institutions », précise Alain Cou-lais, directeur du développement économique de Brest métropole.Les prochaines assises du com-merce se dérouleront en juin 2017. Villes de la métropole et quartiers brestois devraient être au menu des réflexions.

D.G.

« Les gens se sont réapproprié la rue »

Didier HérouinEpicerie Day by DayDidier Hérouin fait partie des nouveaux venus aux halles Saint-

Louis, où il a implanté Day by Day, concept d’épicerie en vrac, sans emballage. « Je cherchais un endroit où je trouverais des commerces complémentaires au mien, et Saint-Louis m’a semblé idéal. J’ai le sentiment que le réaménagement des halles a permis au quartier de reprendre vie, et les Brestois se sont très vite réapproprié la rue de Lyon. »

Élisabeth LebrisFleuriste Blé coquelicot« Nos magasins ont repris de la valeur »

Présente ici depuis 17 ans, Éli-sabeth Lebris connaît forcément bien la vie des halles Saint-Louis. « Depuis la réouverture, on a regagné le cœur des gens. Certains qui ne venaient plus sont revenus, et on a senti une part d’émerveillement dans

les yeux des habitués, qui nous ont toujours soutenus. Le réaménagement des halles est franchement réussi et, pour les habitants du quartier, c’est un peu comme si on avait refait leur chez eux. Nos magasins, eux, ont repris de la valeur. »

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Décidée lors des assises du commerce, la gratuité du stationnement le samedi matin a permis de voir la fréquentation du centre-ville s’orienter à la hausse.


la métropole

économie

Une stratégie commune

Marion Le Goascoz,Directrice de la librairie DialoguesVice-présidente de l’association des commerçants Les Vitrines de Brest

« J’ai fait partie du Comité d’orienta-tion stratégique de cette SMDE. Cette démarche constitue une très bonne initiative : cela a permis d’ouvrir le dialogue. Maintenant, attention : il ne faut pas que cela reste à l’état de proposition, il faut que l’on continue à travailler ensemble, afin que tout cela se transforme en faits concrets. Avoir ainsi interrogé les chefs d’entreprises, les citoyens, c’est essentiel : cela a permis d’obtenir un panel complet des attentes. Et nous espérons tous que cela portera ses fruits : renforcer l’attractivité du territoire, cela veut aussi dire celle du centre-ville, et cela ne peut être que bénéfique. »

Arnaud GiraudonEx-président d’A comme Assur

« Fixer une stratégie pour une jeune métropole, cela per-met de guider l’action ! Et y associer les acteurs écono-miques du bassin, c’est positif. Nous avons tous contribué, et aujourd’hui que cette stratégie existe, je pense qu’il faut trancher. Un chef d’entreprise doit faire des choix, et c’est également le cas pour une métropole : les moyens financiers ne sont pas pléthoriques, et il faut donc cibler

les besoins. À mon sens, les politiques vont donc devoir cibler les secteurs à développer. Ce n’est pas facile, mais c’est en concentrant les moyens sur tel et tel secteur que l’on réussira à créer un écosystème d’entre-prises, avec les forma-tions correspondantes, et les moyens afférents pour les aider à se déve-lopper. »

Ensemble, on va plus loin. C’est sur ce bel adage que les acteurs de l’économie de Brest métropole et de son Pays ont conçu, ces derniers mois, une stratégie ambitieuse et collective pour demain. Ou comment se donner les moyens de démultiplier les réussites.

« Plus de 400 personnes, chefs d’entreprises, représentants des collectivités, citoyens, se sont ensemble penchées sur cette question : comment

développer l’emploi et l’activité écono-mique sur notre Pays, dans un monde qui bouge de plus en plus vite ? L’une des conclusions est qu’il nous faut continuer à agir ensemble », rappelle François Cuillandre, président de Brest métropole. Initiée il y a un an par la collectivité, la démarche de construction collective d’une stra-tégie métropolitaine de développe-ment économique (SMDE) a large-ment séduit : en 10 mois, à travers des dizaines d’ateliers d’échanges et de réflexion, les acteurs les plus divers du territoire ont posé sur la table les atouts et les handicaps du territoire. Un brainstorming inédit, motivé par la croyance dans la force de ce territoire, dans la possibilité pour Brest métropole et son Pays de

se tailler une place au soleil dans une économie mondialisée.

Locomotive Au-delà des échanges, c’est bien une feuille de route très claire qui ressort, et va progressive-ment être mise en mus ique , chacun prenant ses responsa-bilités sur son domaine. Cinq dé f i s son t à l’ordre du jour : attirer, promou-voir et accueil-lir ; encourager l ’ in i t iat ive et l ’ i n nova t i on , développer les compétences ; conquérir les marchés natio-naux et interna-tionaux ; réussir

repères400 : c’est le nombre de per-sonnes qui ont parti-cipé aux quelque 40 réunions de réflexion sur la stratégie métropolitaine de développement économique.

10 : c’est le nombre de mois durant lesquels des dizaines de groupes de travail se sont réunis pour plancher ensemble sur l’avenir économique du territoire.

5 : c’est le nombre de défis à relever identifiés, déclinés en 150 objectifs.

les transitions ; faire grandir nos pôles d’excellence et les dimen-sions économiques métropoli-taines. Pour les relever, 150 objec-tifs ont été définis, que chacun va désormais s’atteler à remplir. « L’important est ce qui va se passer maintenant. Brest métropole sera une locomotive au service de son territoire, pour donner les moyens aux entre-prises de réussir. Car ce sont elles qui créent l’emploi », martèle François Cuillandre.

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> Synthèse de la SMDE et témoignages réalisés par la radio des entreprises : www.brest.fr, rubrique Au quotidien / entreprendre.


la métropole

DU 3 AU 9 OCTOBRE, LA VILLE DE BREST ET SES PARTENAIRES SE METTENT AU DIAPASON DES SENIORS, POUR UNE SEMAINE BLEUE QUI LEUR EST ENTIÈREMENT DÉDIÉE. UNE BELLE OCCASION DE DÉCOUVRIR LES MULTIPLES ACTIVITÉS PROPOSÉES SUR LA VILLE, À L’ATTENTION DES AÎNÉS.

Opération nationale de sen-sibilisation sur la place et le rôle des seniors, la Semaine bleue s’ins-talle pour la première

fois cette année à Brest, du 3 au 9 octobre. « Nous sommes Ville amie des aînés. Nous avons souhaité mettre en place cette Semaine bleue afin de contribuer à faire connaître aux seniors tous les services qui existent pour eux sur la ville. Et ce qu’il s’agisse de démarches admi-nistratives, d’offres de loisirs, de questions de santé. Chacun, dans son quartier, pourra découvrir les possibilités qui existent, au plus proche de son quotidien », explique Marie-Pierre Creff, adjointe au maire de Brest en charge des per-sonnes âgées.Du 3 au 9 octobre, le programme de cette Semaine bleue s’annonce particulièrement relevé et varié, à même de séduire les attentes les

plus diverses. Des ateliers pâtisserie au relooking pour les aînés en pas-sant par un ciné-débat aux Studios, ou des conférences sur différents thèmes (habitat participatif…), les propositions vont fleurir sur toute la ville, dans une volonté de s’ouvrir au plus grand nombre.

Bouger à tout âgeLe grand temps fort de cette semaine se déroulera le 6 octobre, avec le forum intercommunal Bien vieillir dans nos communes. Cette journée, dédiée à la mobilité des seniors et baptisée Osons bouger !, abordera les déplacements dans tous les sens du terme. Car « bouger c’est aussi bien se déplacer chez soi que prendre les transports en commun dans sa commune, ou pratiquer une acti-vité sportive. Et bouger, c’est mieux vieillir », résume Anne Le Contel-lec, responsable du Centre local d’information et de coordination

de Brest, guichet unique au service des personnes âgées. La journée proposera notamment une confé-rence sur les bienfaits de l’activité physique chez les seniors, mais elle permettra aussi de mettre en avant différents services disponibles sur Brest métropole, visant à favoriser la mobilité. On découvrira ainsi des ateliers de prévention des chutes, d’autres sur la sécurité routière, et bien d’autres thématiques. Des professionnels informeront aussi les seniors sur leurs droits. Et parce que le rire est un sport comme les autres, un atelier de rigologie devrait susciter quelques fous rires aux visiteurs du jour !> Forum Bien vieillir, le 6 octobre au stade Francis Le Blé, de 10 heures à 17 heures. Entrée libre.

> Retrouvez le programme de la Semaine bleue sur www.brest.fr

Ça roule pour les seniors !

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Du 3 au 9 octobre, les seniors brestois vont pouvoir découvrir les nombreuses activités qui leur sont proposées toutes l’année sur la ville.

SEMAINE BLEUE

Sillage septembre 2016 I I

Un nouveau plan concerté

STATIONNEMENT

En octobre, le périmètre du stationnement payant évolue sur Brest (lire p.11). Afin d’optimiser au mieux le dispositif de stationnement, une concertation de plusieurs mois s’est déroulée avec les Conseils consultatifs de quartiers (CCQ). Témoignages.

Pol de KerlivioCCQ de Brest-centre« Pour moi, il n’était pas envisa-geable de ne pas participer à cette consultation sur le stationnement : le sujet est particulièrement impor-tant quand on habite en centre-ville ! Notre demande a particulièrement porté sur le fait que les zones orange ne doivent concerner que les rues très proches des commerces, et nous avons été bien suivis sur le sujet. Personnellement, j’avais demandé un tarif préférentiel pour les rési-dents en zone orange, mais pour l’instant, cette pro-position n’a pas été retenue. Participer à ce type de concertation est important. On essaie de brasser des idées, de proposer des choses, et c’est aussi pour ça que c’est intéressant. Et puis nous avons l’information en direct, et pouvons la diffuser dans le quartier. »

Rodolphe Beaumont,CCQ de Bellevue« Nous sommes utilisateurs du centre-ville, et donc concernés par le station-nement ! Nous nous sommes donc concentrés sur les problématiques de l’hyper-centre. Ce travail nous a d’abord permis de mieux comprendre le fonctionnement du stationnement, des différentes zones (bleue, verte ou orange), puis nous avons réfléchi aux meilleurs usages. Et un certain nombre de nos propositions, sur le fait de mieux jalonner les parkings de centre-ville, ou sur la nécessité de mettre en zone orange les zones de commerce, ont été retenues. Pas tout, évidemment ! Modifier l’existant, cela demande des budgets, et ça, on le comprend très bien. Nous avons aussi pu poursuivre le travail sur notre quartier de Bellevue : nos propositions pour améliorer le stationnement ont été entendues par la maire adjointe. »

PL SANQUER I CŒUR VAILLANT !C’est une figure emblématique du centre-ville et des structures associatives brestoises qui s’apprête à vivre un beau moment : le 17 septembre, le patronage laïque Sanquer fêtera ses 70 ans. Âgé, le PL Sanquer ? Dans les faits, certainement pas ! « On voit de plus en plus de nos jeunes prendre de l’assurance et du poids au sein de l’association, assure Laëtitia Moricet, la coordina-trice. Ils sont notre avenir, et nous sentons qu’ils en veulent. D’autant plus qu’ils sont bien accompagnés. » Car la transmission des valeurs, assurée par les “anciens”, est au cœur de la philosophie du PL Sanquer, né un dimanche de 1946, et parvenu jusqu’en 2016 à force de remises en question et de capacité à se réinventer.Bâti à l’époque autour d’une section basket et théâtre, aujourd’hui encore colonne verté-brale du patronage, celui-ci propose désormais des activités par dizaines, à destination des jeunes comme des adultes. Mieux : véritable cœur de vie en plein centre-ville, et situé à quelques pas de nombreuses écoles, le PL Sanquer assure des missions de garderie, d’aide aux devoirs, et prend également en charge les temps d’activités péris-colaires. Parmi ses 1 000 adhérents, 450 enfants fréquentent régulièrement la structure. Laquelle, de l’aveu de son président Yves Jégou, Sanquérois dans l’âme, « doit beaucoup à ses salariés (neuf équivalents temps plein) et à ses bénévoles, qui mettent du cœur à l’ouvrage ». Alors : âgé, le PL Sanquer ? Certainement pas. Pas tant que le cœur tient.> www.plsanquer.org

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Aujourd’hui 450 enfants

fréquentent le PL Sanquer.

II I Sillage septembre 2016

Le nouvel ElanAIDES AUX JEUNES

Pour lutter contre la disparité des aides à la jeunesse, la ville de Brest et la caisse d’allocations familiales (CAF) ont décidé de fusionner leurs offres. Avec Elan, les jeunes entreprendront plus facilement leurs projets.

Elise Mollé« J’ai gagné en autonomie »Avec Timeri Duplat, également étudiante en Image et son à Brest, Elise Mollé est partie deux semaines au Vietnam, en juin 2015. Objectif : tourner un documen-taire sur son adoption. « Les 800 euros de Coup de pouce nous ont servi aux frais d’hôtel sur place, et à l’assu-rance de notre matériel de tournage. Les nombreuses discussions avec l’équipe nous ont aussi amenées à mieux rédiger notre dossier, ainsi qu’à mieux cerner le film. » Projeté à travers la France, Made in Vietnam poursuivra sa route à Bouguenais, puis certainement à Rouen. Les deux réalisatrices envisagent ensuite de le présenter dans des festivals.

Vincent Garcia« Une aide qui m’a évité un crédit bancaire »À 28 ans, Vincent Garcia a bénéficié de Coup de pouce en 2015, à hauteur de 800 euros. Avec cette somme, il a pu éditer 200 exemplaires d’une méthode d’apprentissage de l’accordéon diato-nique*, qui a rencontré un vif succès. « Ce soutien a financé la moitié du coût du tirage, et m’a évité un crédit ban-caire, dont je n’étais d’ailleurs même pas certain qu’il soit accepté. La ville de Brest m’a aussi aidé à organiser une cérémonie de lancement du recueil, en me mettant à disposition la salle du Vauban. Tout ça s’est mis en place rapidement, suite à un dossier que j’avais vraiment soigné. » Les ventes du recueil lui ont ensuite permis de produire un disque à 1 000 exemplaires qui, s’il se vend bien, financera la sortie du deuxième volume de sa méthode, prévue en fin d’année.*Nouvelle méthode d’accordéon diatonique, plus d’infos sur http://diato.orlulas.fr

Avant, quand on était jeune brestois et que l’on cherchait à monter un projet, les aides, nom-breuses, avaient de quoi

dérouter. Il y avait Coup de pouce, de la ville de Brest, pour les 15 - 30 ans. À la CAF, c’était On se lance, pour les 11 - 17 ans. Les étudiants,

eux, se tournaient vers le centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). Bien servie par une telle richesse, la jeunesse bres-toise n’en demeurait pas moins un peu perdue. Mais ça, c’était avant. Ville de Brest et CAF ont adopté un dispositif commun, baptisé Elan, pour les 11-30 ans. Le montant des aides maximum a été réévalué à 1 000 euros (contre 800 avec Coup de pouce), voire plus si l’idée se révèle particulièrement porteuse d’intérêt. Mais, peut-être plus que le soutien financier, le vrai intérêt du disposi-tif réside dans l’accompagnement humain offert aux porteurs de pro-jets. Elan poursuit en effet la dyna-mique de Coup de pouce, et la ville de Brest continue à jouer un rôle de facilitateur, mettant en relation les jeunes avec les personnes les mieux à même de les soutenir. Le tout avec une réactivité permettant aux projets d’être menés dans la foulée de leur validation par un jury. Lequel se rassemble toutes les trois semaines environ, et fait intervenir le versement de l’aide dans les 10 jours suivants sa réunion.> Contact et informations auprès de la mission PEL/jeunesse ville de Brest, au 02 98 00 84 99, et par mail [email protected]. Plus d’infos sur www.brest.fr

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Elise Mollé (au centre) a bénéficié de Coup de pouce pour tourner un documentaire sur son adoption.

Sillage septembre 2016 I III

Accueil des nouveaux arrivants

Vous avez aménagé à Brest dans l’année ? Pour accueillir au mieux ses nouveaux habitants, la ville de Brest leur réserve une matinée de bienvenue, le 15 octobre à 10 heures à la mairie de Brest. Si vous n’avez pas reçu d’invitation nominative pour ce moment d’information et de convivialité, vous pouvez vous rapprocher de la mairie, en téléphonant au 02 98 00 80 80.

Citoyenneté et handicapUn appel à projets

Vous avez un projet visant à développer la participation à la vie sociale de jeunes en situation de handicap ? La ville de Brest peut vous accompagner, via son appel à projet citoyenneté/handicap. Pour y candidater, le projet doit être porté par des jeunes de 10 à 30 ans, en collaboration avec au moins une association locale. L’objectif : permettre à de jeunes habitants en situation de handicap de mieux s’épanouir sur le territoire, dans une logique de mixité sociale. Les projets retenus pourront bénéficier d’un soutien maximum de 1 000 euros chacun.Les projets sont à déposer en mairie avant le 20 octobre. > Contact : [email protected] ou Monsieur le maire, ville de Brest, 2 rue Frézier, 29238 Brest Cedex 2.

Piscine de RecouvranceRéouverture prochaine

Après trois mois de fermeture pour travaux, les bassins de la piscine de Recouvrance devraient à nouveau s’offrir aux nageurs dès le 19 septembre. Après le hall et la banque d’accueil l’an dernier, ce sont cette fois les locaux destinés aux agents qui ont été refaits, tandis que deux centrales d’extraction d’air ont été posées le long du grand bassin, afin d’améliorer la qualité de l’air. Cette seconde tranche de travaux a nécessité un budget de 160 000 euros, et vient clôturer un chantier qui vise à apporter un plus grand confort aux usagers de la piscine et aux agents, ainsi qu’à rendre le site plus accessible aux personnes à mobilité réduite. > www.brest.fr

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Tranches de vies à quatre pattes

Vecteurs de lien social, membres à part entière de la famille… les ani-maux de compagnie occupent une place de

choix dans nos quotidiens. Et, puisque nous habitons en ville, ils deviennent eux aussi des usagers de l’espace public, auquel il convient de les initier !Le 8 octobre, place de la Liberté, la journée de l’animal permettra à tous ceux qui le souhaitent de reprendre quelques bases, et de s’informer sur le BA-ba de l’animal en ville.Organisée par la ville de Brest, cette journée permet de réunir en un seul lieu de nombreux interlocuteurs, professionnels et spécialistes des animaux de compagnie.

Animal et villeOn trouvera ainsi une aire d’agi-lity, avec démonstrations ; l’asso-ciation des Terre-neuve des Abers sera aussi au rendez-vous, tout comme la brigade cynophile de la Police nationale. Plusieurs asso-ciations de médiation animale, qui interviennent auprès de personnes

malades ou en difficul-tés, évoqueront aussi les bienfaits de la présence animale auprès des plus fragiles. Et l’unité ani-mal et ville du service action sanitaire de la ville de Brest infor-mera sur la bonne place de l ’animal sur l’espace public, mais aussi sur les politiques de régu-lations pratiquées sur les étourneaux ou les goélands. La crieuse publique se chargera d’animer la journée, sur la base de témoignages de familles, recueillis au préalable, pour des tranches de vie animales !À noter également qu’une interven-tion du Club d’éducation canine de Brest se déroulera, la veille, au patronage laïque Guérin, afin de sensibiliser les enfants au bon accueil d’un animal dans la famille, et à son intégration dans la ville.> www.brest.fr

JOURNÉE DE L’ANIMAL

Samedi 08 octobre 201610h / 17h30Démonstrations, conseils, informations...Place de la liberté Entrée libre

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IV I Sillage septembre 2016

Et les maisons aussi !Quelles que soient vos ressources, Brest métropole vous accompagne dans vos projets de rénovation thermique et vous aide à réaliser et financer vos travaux.Avec Tinergie, les propriétaires de maisons individuelles peuvent bénéficier d’aides aux travaux pouvant aller jusqu’à 5 000 €, pour les projets les plus performants.Pour les personnes éligibles aux aides de l’agence nationale de l’habitat (sous plafond de ressources), des subventions jusqu’à 60 % du montant HT des travaux peuvent être octroyées.> TINERGIE - 02 98 33 20 09 - tinergie-brest.fr

Qualité de l’air, des actions coordonnéesSi la qualité de l’air sur la métropole s’avère plutôt bonne, cette dernière n’en demeure pas moins sujette à de notables pics de pollution aux particules fines. Et un nouveau dispositif préfectoral, visant à renforcer l’information vers les personnes les plus sensibles et les différents acteurs du territoire (collectivités, industriels…), a donc été mis en place. Des informations que la collectivité relaie ensuite vers les professionnels de santé, les sites internet (www.brest.fr, www.mobilite-durable-brest.net, www.bibus.fr)… Via l’association Air breizh, la collectivité analyse également la qualité de l’air par le biais de mesures effectuées en continu en différents secteurs. Et, à l’année, elle enregistre près de 80 % du temps un indice situé entre 3 et 4 (sur une échelle de 1 à 10, de très bon à très mauvais).> www.airbreizh.asso.fr et www.brest.fr

rénovation énergétique

Le bon moment pour les copropriétés

Lancée en 2012, Tinergie, plateforme locale de réno-vation énergétique de Brest métropole, accompagne depuis 2016 les coproprié-

tés privées. Construit autour d’une enveloppe de plus de 4 millions d’euros, obtenue grâce à l’appel à projets « Ville de demain », ce nou-veau programme Tinergie apparaît donc idéal pour les copropriétés qui souhaiteraient remettre à niveau leurs performances énergétiques. Amélioration du confort de la rési-dence, maîtrise des dépenses et des factures sont autant d’avantages à retirer d’une telle rénovation. Confort et valorisation du patri-moine sont d’ailleurs les points mis en avant du côté de la copropriété de 35 logements où vit Roger Morin, à Recouvrance : « Il est néanmoins trop tôt pour savoir quelle déci-sion nous prendrons à l’issue des réflexions, mais nous avons bien avancé dans la détermination des travaux possibles. Prochainement, chaque copropriétaire sera informé précisément des aides et prêts sur lesquels il pourrait compter si des travaux d’isolation étaient réali-sés, et l’accompagnement dont nous bénéficions de la part des équipes Tinergie est, à ce titre, précieux ».

Les crédits sont toutefois à enga-ger d’ici septembre 2018. Une équipe opérationnelle de Tinergie accompagnera les copropriétaires, qui devront d’abord passer par la réalisation d’un audit thermique, pris en charge à 50 % par la métro-pole. À noter, enfin, que les aides Tinergie peuvent être apportées à

tous les foyers, sans condition de ressources, et peuvent financer le montant des travaux jusqu’à 35 %. Elles sont par ailleurs cumulables avec d’autres types d’aides indivi-duelles.> Plus d’infos auprès de Tinergie, au 02 98 33 20 09 et sur www.tinergie-brest.fr

D.G.

À BELLEVUE, UNE OPÉRATION PIONNIÈREAu pied de la copropriété où ils résident tous deux, à Bellevue, Michel Le Gouïc et Joseph Luart, président et membre du conseil syndical, affichent un grand sourire. La rénovation énergétique de cet ensemble de 68 logements fait aujourd’hui figure de modèle : « Nous avons été les pionniers sur la ville, en menant cette opé-ration de rénovation », explique Joseph Luart. Dès 2012, la co-propriété envisage ces travaux, « mais nous n’avions pas imaginé la difficulté des démarches, en tant que particuliers ». C’est avec l’aide de Brest métropole et de la Sempi* que la copropriété parviendra à boucler un dossier complexe de subventions et de financements : « Il s’agissait là d’une opération expérimen-tale, qui a permis de préfigurer Tinergie copropriétés », souligne

Olivier Jacolot, en charge du dossier à la Sempi. Lan-cés en avril 2015, les travaux se sont terminés au prin-temps dernier.*Société d’économie mixte de portage im-mobilier

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Tinergie accompagne désormais aussi les copropriétés dans leur projet de rénovation énergétique.


la métropole

Rosalie Life

Le réseau social des seniors actifs

Lancé en juin, le réseau social Rosalie Life connaît depuis un joli succès. Ses co-fondatrices, Cécile Huchet et Marina Bouchet,

ne sont pas peu fières de ce début prometteur.Les Brestoises ont parié sur le numérique au service de l’humain, avec cette plate-forme de proximité et de partage, destinée aux plus de 55 ans. « C’est l’âge où l’on fait un bilan de milieu de vie. Les enfants ont grandi, et l’on peut aussi souvent se retrouver seul… Rosalie Life veut permettre à toutes ces personnes de retrouver du lien », résume Marina Bouchet.Via ce site web, les membres sont invités à faire connaître un besoin ou proposer un service à échan-ger, à lancer des idées (de sorties,

de voyages ou d’habitat) participa-tives : « Notre credo est clair : parta-geons plus, pour vivre mieux ! », sourit Cécile Huchet. Hormis l’inscription, les services de Rosalie Life sont gratuits. « Ce que l’on pourrait faire si l’on osait frapper à la porte du voi-sin, le réseau social aide à le réaliser, avec une mise en relation par secteur géographique et goûts communs », poursuit-elle.Rosalie Life se veut « un état d’esprit, celui de gens motivés et motivants, qui s’entraident et partagent une philoso-phie du moins de biens, plus de lien », souligne Marina Bouchet. Le tout à destination d’une tranche d’âge plus tout à fait jeune… mais très loin d’être trop vieille pour profiter de la vie ! > www.rosalie-life.com

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MOBILANDGOTROTTINETTE DE FABRICATION LOCALE !Assemblée à Kergaradec, à Brest, et réalisée avec des pièces issues de prestataires locaux, la trottinette électrique à trois roues conçue par Steven Friant depuis quelques mois, en colla-boration avec quatre autres personnes, a déjà fait ses preuves. « Seuls les pneus viennent d’Asie, pour la simple raison qu’ils sont uniquement fabriqués là-bas. Le reste est local, ou tout au moins français. Et nous vendons pourtant notre produit moins cher que notre précédente trottinette qui était, pour le coup, de fabrication asiatique. »Car avant cette trottinette française, Steven Friant avait effective-

ment commercialisé un premier engin, qui dépassait allégrement les 2 000 euros. La nouvelle mouture, elle, en coûte 1 800. « On a juste été plus malins, moins gourmands, pour une qualité sans commune mesure. »Idéale pour la mobilité dans les entreprises (l’hôpital de Vannes en a commandé quatre), pour la balade de monsieur et madame tout le monde, l’engin est entièrement personnalisable et d’une stabilité à toute épreuve. Ce qui explique aussi son succès auprès des personnes à mobilité réduite. La trottinette a d’ores et déjà évolué, et satisfait aussi, désormais, les besoins des joueurs de golf. L’entreprise, dont le siège est à Guipavas, vient par ailleurs d’achever des tests concluants pour une trottinette solaire, qui serait alors une première mondiale. > www.happyscoot.com

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Partager plus pour vivre mieux : le crédo des fondatrices du réseau social Rosalie Life a de quoi séduire.

Une trottinette électrique à trois roues de fabrication locale ? La Happy Scoot a relevé le défi, et la voie vers le succès semble dégagée !


la métropole

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JO 2016. Lecointre et Le Coq enchantent la métropoleDeux médaillés Brestois aux Jeux Olympiques de Rio, ça mérite bien un grand bravo ! Engagée en 470 avec Hélène Defrance, Camille Lecointre est en effet allée chercher la médaille de bronze au terme d’une régate haletante. Médaille de bronze également pour Pierre Le Coq, membre du Pôle France de Brest, sur l’épreuve de planche à voile RS:X. Une belle revanche pour Camille Lecointre, après sa quatrième place terrible en 2012, à Londres. Et une belle ligne de plus au palmarès de Pierre Le Coq (vainqueur de l’étape de Coupe du monde à Hyères, médaillé de bronze lors du Test Event de Rio et Champion du monde à Oman).Mais le jeu n’est pas fini. Deux autres Brestois concourent, cette fois pour les Jeux Paralympiques (du 7 au 18 septembre) : Katell Alençon (cyclisme) et Bruno Jourdren (voile).

AssainissementDes subventions pour les travaux

La conformité des installations privatives d’assainissement (raccordées ou non au réseau public) est désormais exigée en cas de vente d’un bien immobilier. En cas de travaux, l’Agence de l’eau peut accorder des subventions aux particuliers, après dépôt d’un dossier auprès d’Eau du Ponant. Ces aides peuvent atteindre jusqu’à 60 % du montant total des travaux. Une réunion d’information sur les contrôles de conformité est par ailleurs organisée par Eau du Ponant, à destination des professionnels de l’immobilier (notaires, agences, syndics…) le 13 septembre de 10 heures à 12 heures, au Campus des métiers à Guipavas.> Contact et renseignements : [email protected]/ 02 29 00 78 78

Pays de Brest. Venez écrire l’avenir !Le premier Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays de Brest, approuvé en 2011, est en révision depuis décembre 2014. L’étape du Projet d’aménagement et de développement durable (Padd) qui traduira le futur projet du Pays de Brest va être présentée à l’occasion de réunions publiques, qui permettront à tous de prendre connaissance et d’échanger sur les orientations qui serviront de base au prochain Scot et aux documents d’urbanisme locaux. Une mine d’informations, pour participer à l’avenir du territoire !Réunions publiques : le 15 septembre à 18 heures au Centre culturel François Mitterrand (Plouzané), le 21 septembre à 18 heures à la salle du temps libre (Crozon), le 27 septembre à 18 heures à l’Armorica, salle J Le Guellec (Plouguerneau) et le 29 septembre à 18 heures au Family (Landerneau).> www.pays-de-brest.fr

téléphérique

Les cabines sont en place !

Et hop, c’est parti ! Depuis le 17 août, le pay-sage métropolitain s’est agrémenté d’une nouvelle attraction, avec la mise en place de la première cabine du téléphérique urbain. Un sacré mécano, qui a très vite vu la seconde

cabine se glisser sur ses câbles. Reste maintenant deux mois d’essai, afin de garantir un fonctionnement sans accroc de ce nouveau mode de transport urbain, une première en France, dont la mise en service est prévue fin octobre-début novembre.


en bref

SKOLAEREZ YAOUANKE skol Ker var ia e L a m b e z e l l e g he deus kemeret Fanny Jezequel he fost nevez gant an distro-skol. Emañ ar skolaerez yaouank dirak ur c’hlasad u n 2 0 b e n n a k a vugale war dri live, er skol brevez divyezhek nemeti a zo e Brest. Pevar bloaz ‘zo e oa bet digoret un hentad Brezhoneg Galleg er skol. Kreskiñ a ra ha digeriñ a ra ar bloaz-mañ he zrede klasad divyezhek.« Ur skipailh youlek ha plijus a zo er skol. » eme Fanny. A-raok ar vakañsoù e oa bet digarez ganti ober anaoudegezh e-pad un nebeut devezhioù gant an 12 skolaer ha skolaerez a labour ganti e Kervaria. « Tri skolaer divyezhek omp ha degemeret mat omp gant ar skolaerien all. Ne vez ket evel-se en holl skolioù. » emezi « Skolaerien gozh tost diouzh o retred, a gav diaes ar cheñchamantoù a-wechoù ha start e vez dezho degemer an deskadurezh divyezhek » Abaoe bloaz eo krog Fanny gant ar vicher. Warlene e oa bet war ur post etre div skol, Konk-Kernev ha Pont n’Abad. Laouen eo bet ar bloaz-mañ o welet e oa kalzig a bostoù kinniget en hanternoz an Departamant hag aet ganti an hini he doa c’hoant kaout e Brest. « Ur skol vras eo, gant ur renerez youlek diskarget diouzh ur post kelenn, amzer ganti evit skoazellañ ar skolaerien nevez. » Pa oa en trede klas e skolaj Diwan ar Releg e oa deut ar soñj gant Fanny mont da skolaerez goude ur staj micherel he doa graet e Plougastell, gant ar skolaerez he doa bet pa oa hi er skol-vamm. D’an oad a 17 vloaz, tremenet ganti an DABU (stummadur buhezour kamp vakañsoù) e oa sur eus he dibab. « Plijet e oan o labourat gant bugale, e kreizennoù vakañsoù e tesker mat petra eo labourat a-hed an deiz gant bugale. Diaesoc’h e c’hell bezañ eget bezañ dirak ur c’hlasad skolidi. Ne gomprenan ket perak ne vez ket rediet an holl skolaerien yaouank da dremen an DABU, aze e tesker derc’hel ar vugale. » a zispleg Fanny. Anzav a ra n’eo ket anat atav kaout aotrouniezh war ar vugale. « Disheñvel eo hervez an oadoù. Etre 8 ha 10 vloaz e vez ret gouzout kendrec’hiñ anezho dija, lakaat da gomp-ren ar reolennoù, gouzout penaos plijout dezho ivez rak aesoc’h e vez labourat gant ur c’hlasad pa blij dezho ar skolaerez… » Ar Galleg a vez graet e Galleg, pezh a ra un drederenn eus an amzer, ar peurrest Matematik, Sport, Dizoloiñ ar bed a vez e Brezhoneg. Tri live a zo gant Fanny, CP, CE1 ha CE2, programm ar CE1 a gav diaes dreist-holl » « Deskiñ skrivañ, kontañ betek 20, brasaat geriaoueg ar vugale… » Youl zo enni avat ha dirak ar vugale gentañ deut d’an hentad divyezhek emañ hi, strolladoù bihanoc’h eget ar re zo bremañ er skol-vamm. Seul aesoc’h a se evit ar skolaerez yaouank…E Galleg : Fanny est une jeune professeure des écoles. Après une première année d’enseignement entre deux écoles du sud du département, elle rejoint l’équipe d’enseignants de Kermaria à Lambézellec, la seule école bilingue de l’enseignement privé sur Brest. Ouverte il y a quatre ans, la filière bilingue y progresse et ouvre cette année une troisième classe.

Pont de l’Harteloire Des travaux à venirÀ partir du 12 septembre, le pont de l’Harteloire, à Brest, va vivre au rythme d’un chantier de neuf mois, durant lesquels la partie métallique inférieure de l’ouvrage sera reprise en métallerie et repeinte. D’un impact minime sur la circulation, puisqu’un seul trottoir sera neutralisé, en même temps que les deux pistes cyclables, le chantier vise à remplacer certaines parties métalliques corrodées par le temps, l’air et le sel marin, et à reprendre le système de peinture anticorrosion. Réalisation remarquable, l’ouvrage d’art a été rétrocédé par l’État à la métropole en 2006. La peinture de ses parties métalliques interviendra après la pose d’un échafaudage avec confinement, et un décapage à blanc de la structure. Un travail de haut vol, ultra-sécurisé, d’une valeur de 2,3 millions d’euros portés par la métropole.

Port de commerceL’avenir comme si vous y étiez !Quai Armand Considère, sur le port de commerce, l’espace découverte du développement du port permet de percer les secrets de ce lieu d’histoire et de vie, en pleine métamorphose. Porté par la Région Bretagne, cet espace de 180 m² permet de retracer l’histoire du port depuis 1859, de mieux connaître son activité actuelle et de se projeter dans ses futurs aménagements. Sur place, des outils numériques développés par l’École européenne supérieure d’arts de Bretagne permettent de s’immerger dans le futur (film 3D, casques oculus…).> Espace découverte du développement du port de commerce, quai Armand Considère à Brest. Ouvert les samedis et dimanches (10 heures à 12 heures et 14 heures à 17 heures), ainsi que les mercredis durant les vacances scolaires. www.bretagne.bzh

Carrefour des communesLes 6 et 7 octobre au QuartzLes 6 et 7 octobre, le Quartz accueillera la 7e édition du Carrefour des communes du Finistère. L’événement, organisé par l’association des maires du Finistère (AMF29), permet aux élus, agents territoriaux et décideurs publics de tout le département d’échanger sur des thématiques d’actualité, pour mieux appréhender des problématiques communes. Une première conférence plénière portera cette année sur les ressources resserrées des collectivités territoriales et leurs conséquences. En marge des conférences et ateliers, un salon de 95 exposants sera également au rendez-vous. Et le Carrefour permettra aussi de célébrer les 70 ans de l’AMF29, thématique transversale de ces deux journées.> Ouvert aux élus et agents des collectivités territoriales du Finistère, sur inscription. Le grand public pourra également assister à l’événement, en en faisant la demande préalable auprès de l’AMF 29. www.amf29.asso.fr

Deux enquêtes publiques en coursUne enquête publique sur la modification du Plan local d’urbanisme de Brest métropole se tient jusqu’au 23 septembre, concernant les zones de Kerampir (Guipavas), Fontaine Margot (Brest) et Le Rody (Le Relecq-Kerhuon). Le dossier est mis à disposition à l’hôtel de métropole, dans les mairies des communes et les mairies de quartier de Brest, ainsi que sur Brest.fr. Un commissaire enquêteur recevra le public à l’hôtel de métropole les 14 et 23 septembre de 14 à 17 heures.Une seconde enquête publique, concernant la restructuration du centre commercial de Kergaradec, se tient également jusqu’au 23 septembre. Le dossier sera consultable jusqu’à cette date à l’hôtel de métropole et en mairie de Gouesnou, ainsi que sur Brest.fr. Le commissaire enquêteur recevra le public à l’hôtel de métropole les 14 et 23 septembre de 14 à 17 heures.Tout courrier en rapport avec ces enquêtes peut également être adressé à : M. le commissaire enquêteur (24, rue Coat ar Guéven, CS 73826-29238 Brest Cedex 2) ou à : [email protected]> www.brest.fr

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en bref

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EMMANUEL GAZIN

la rencontre

Un peu d’R, pour quoi faire ?Pour expérimenter des formules de réemploi d’objets. On se posi-tionne vraiment comme un labo-ratoire du réemploi. Notre fonde-ment est aussi social : les objets qu’on récupère, on les remet en circuit prioritairement auprès des personnes en situation de précarité, pour l’équipement de logements sociaux sur prescription de travail-leurs sociaux.

Vous êtes aussi très clairement dans l’éducation à l’environnement.Nous multiplions les lieux de pré-sence, pour sensibiliser les gens à la réduction des déchets et à la pos-sibilité de prolongation de la durée de vie des objets. Nous pouvons aller sur une kermesse, une fête de quartier ou dans une entreprise,

pour toucher ceux qui ne sont pas forcément acquis à notre cause, et c’est le plus intéressant !

Mais comment fait-on boire un âne qui n’a pas soif ?Il nous faut trouver des outils qui font la démonstration que l’on peut réutiliser les objets, avec par exemple des petits ateliers d’ap-prentissage de la rénovation, utili-sant des matériaux respectueux de l’environnement. Nous avons aussi ouvert une boutique de vente d’ob-jets d’occasion, dans le quartier de Kérinou, à Brest. Là, nous faisons la promotion de l’achat d’occasion.

Tout le monde est donc prêt à changer ses habitudes ?Non, on n’y arrive pas toujours : quand nous sommes présents sur des déchèteries, à Brest ou Guipa-vas, nous avons encore des gens qui préfèrent jeter des objets en parfait état plutôt que de nous les donner… Malgré tout, on arrive à infléchir les choses en étant pré-sents au maximum, un peu par-tout. Et surtout pas en donnant de grandes leçons : nous sommes tout sauf des intégristes du zéro déchet ! Nous essayons juste de démultiplier des petits démonstra-teurs de faisabilité : en participant à une journée de la gratuité, à un espace de troc… progressivement, le message passe.

Mais n’est-il pas un peu brouillé par vos multiples activités, mêlant social et sociétal ?Non, c’est cela qui donne du conte-nu à la notion de développement durable : tenter de rééquilibrer l’économique, l’écologique et le social. Le tout en partageant la

gouvernance avec des acteurs très différents, venus des institutions comme des associations ou de l’insertion. Ce n’est pas toujours évident, les codes ne sont pas les mêmes. Mais c’est ce qui nous inté-resse : intégrer la culture de l’autre, en échangeant énormément, avec beaucoup de petits coups de burette d’huile dans les rouages !

En deux ans et demi d’existence, quel bilan pouvez-vous tirer ?Nous avons réussi un pari qui n’était pas forcément bien entendu, ni évident, au départ. Aujourd’hui, Un peu d’R c’est six salariés, des personnes en insertion, des jeunes en service civique, et bien sûr des bénévoles. Nous faisons la démons-tration que l’économie sociale et solidaire, à laquelle nous appar-tenons, fait clairement partie des secteurs qui embauchent. Et ce n’est pas forcément le cas ailleurs !

Et Brest dans tout ça ?J’y suis né, et je revendique de plus en plus mon appartenance bres-toise. C’est un territoire auquel je suis attaché. Et Un peu d’R veut le faire vivre et participer à sa dyna-mique. Nous rencontrons énormé-ment d’acteurs de tous les hori-zons, et tous ont envie que ça aille bien. Ces croisements, ces envies d’innover et de faire ensemble sont bien présents ici.> http://unpeudr.fr

Propos recueillis par Élisabeth Jard

« Avec Un peu d’R, nous faisons la démonstration que l’économie sociale et solidaire fait partie des secteurs qui embauchent. »

> Emmanuel Gazin

Avec quelques autres convaincus, Emmanuel Gazin a créé l’association Un peu d’R, recyclerie d’objets du quotidien trop souvent destinés à la déchèterie. Offrir de nouvelles vies aux objets, et ce faisant donner un coup de pouce à ceux qui ont trébuché sur l’existence : le pari pouvait paraître osé, voire intenable. Un peu d’R le relève haut la main, démontrant par l’exemple la pertinence d’insuffler sur les habitudes un petit vent de renouveau.

l’air de rien

8 mars 1969 Naissance à Brest

1992 Diplômé de “Géo Archi” Brest

1998 Salarié au sein de l’association Culture et liberté

2007 Mise en place d’une première formule de recyclerie, Le Boulon, à Brest

2013 Maturation du projet Un peu d’R, née en janvier 2014


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E Une nouvelle formule !

Accueil des étudiants

Cette année, le dispositif d’accueil des étudiants sur la métropole brestoise évolue. Objectif : donner naissance à une véritable communauté étudiante, et lui faire vivre une saison de rentrée qui s’étalera de septembre à décembre.

Après sept éditions d ’une Déambule couronnée de suc-cès, l’accueil des étudiants brestois change de visage

cette année. Exit l’événement unique le temps d’une soirée, et bienvenue dans un trimestre tout entier qui mettra la jeunesse étu-diante au cœur de la vie brestoise, de son authenticité et du dynamisme de ses acteurs et de son territoire.Placée sous le signe de la participa-tion des étudiants, cette nouvelle formule d’accueil sera déclinée sous deux formes. Par le biais d’un jeu concours, organisé via Face-book, d’abord : là, durant plus de trois mois, des pass Brest life expe-rience seront à gagner. Ils offriront un accès privilégié et inédit à la vie brestoise, en permettant aux gagnants de découvrir les équipe-ments (culturels, sportifs…) ou les

acteurs de la région (chefs cuisi-niers…). Pourquoi, par exemple, ne pas participer aux réglages des balances d’un artiste en concert à la Carène ? Pourquoi, encore, ne pas devenir membre du jury du Festival européen du film court de Brest, ou s’immerger avec les joueurs du Stade Brestois 29 avant un match ? Autant de choses rendues possibles grâce à ces pass, qui assureront à leurs détenteurs de prendre la pleine mesure de la richesse du réseau brestois.

Les étudiants ont la parole Second volet de cette nouvelle formule : la parole laissée aux étudiants, afin qu’ils imaginent collectivement la Brest life experience de leurs rêves. À compter du 8 septembre, ils auront ainsi un mois pour répondre à un appel à projets, et chaque idée sera évaluée par un jury qui n’en retiendra que trois. Trois parmi les-

quelles se trouvera la proposition sélectionnée, choisie sur la base des votes des étudiants, qui viendra clôturer cette saison de rentrée.Pas de rentrée étudiante, enfin, sans évoquer le dispositif d’accueil des étudiants étrangers. Entre une balade en mer suivie d’une récep-tion à la Carène (le 17 septembre, pour les primo-arrivants), et la Nuit des étudiants du monde (le 13 octobre, salle des conférences de l’hôtel de ville), les quelque 2 500 étudiants étrangers trouveront lar-gement de quoi se sentir à l’aise dans leur nouvelle vi(ll)e. À noter aussi, le 6 octobre, au gymnase du Bouguen, Campus en jeux, soirée sportive durant laquelle d’immenses structures gonflables (baby-foot…) permettent à tous de se réunir entre activités physiques et esprit bon enfant.> www.brest.fr. Retrouvez aussi la Brest life experience sur Facebook


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POUR EN SAVOIR PLUS www.agenda.brest.fr

Les 17 et 18 septembre

Patrimoines en fête !

Déclinées cette année partout en France sur la thématique Patrimoine et citoyen-neté, les journées européennes du patri-moine (17 et 18 septembre) s’apprêtent à mettre un sacré coup de projecteur sur les mille et une richesses de Brest

métropole. « Pour ces deux journées, nous avons voulu que les animations soient au maximum tournées vers l’espace public », explique Amélie Grosjean, en charge du dossier à la direction culture animation patrimoines de la ville de Brest. Au menu de ces deux jours de fête donc : des balades, des expos, des visites de sites, des jeux… comme autant d’occasions de (re)découvrir notre patrimoine commun, celui de l’histoire d’hier et d’aujourd’hui, et ce alors que la ville de Brest est candidate au label Ville d’art et d’histoire.De l’abri Sadi Carnot au Fort Montbarey, en passant par les ruelles inconnues des quartiers, mais aussi les musées, la cinémathèque, l’artothèque, le conserva-toire botanique, etc., de nombreux lieux de culture et d’histoire s’ouvrent au grand public pour l’occasion. Et les propositions d’animations ne vont pas manquer ! Petite sélection non-exhaustive de beaux moments à vivre sur l’espace public. > Retrouvez le programme complet des journées européennes du patrimoine sur : www.brest.fr

w Place aux matrimoinesCoup de projecteur sur les femmes de l’histoire, avec la place aux matrimoines, qui s’ouvrira le samedi après-midi sur la place de la Liberté, avec expositions, lectures et nombreuses animations.

w Jardin des explorateursPrenez-en de la graine !Jolie balade avec vue sur rade, le jardin des Explorateurs reconquiert son histoire avec Graines d’explorateurs, un atelier pour redécouvrir l’histoire des explorateurs partis de Brest et revenus les malles emplies de graines exotiques. Dimanche, de 11 heures à 17 heures.

w Balade en ville… pour les petits !Les balades en ville de la direction culture animation patrimoines sont bien connues des amateurs de culture et d’histoire locales. Cette fois, il s’agit d’embarquer dans le mouvement les plus jeunes, avec une balade qui leur sera dédiée, et dont le lieu de départ est pour l’heure tenu secret… (Sur inscription). À 10 h 30, samedi et dimanche.

w Les archives font leur cinéLa direction culture animation patrimoines, la cinémathèque, le conservatoire et l’association Canal Ti Zef proposent des ateliers de réalisation de clips vidéo sur la base d’images d’archives. Une sacrée expérience qui s’achèvera par un Ciné concert diffusé au Patronage laïque de Recouvrance (PLR), à la nuit tombée. Samedi toute la journée pour les ateliers (locaux Canal Ti Zef), et le soir pour le ciné concert au PLR.

w Patrimoine vivant !Durant ces deux jours, les propositions artistiques fleurissent aux quatre coins de la ville ! Une bien jolie manière de relier histoire et présent, la vie des uns et la mémoire des autres ! On découvrira ainsi entre autres : des actes chorégraphiques de

la compagnie Danse à tous les étages, au musée des Beaux-arts ; une chorégraphie de la compagnie l’Entre-deux, au pied du monument américain (dimanche, 15 heures) ; les facéties d’Impro Infini, au marché de Saint-Louis (dimanche à partir de 10 h 30) ; une scène ouverte à la MPT de Saint-Pierre (samedi de 19 h 30 à 22 heures) ; un concert du Quartel de rien, au pont de la Brasserie (samedi, 17 heures) ; les performances du Studio fantôme, rue Saint-Malo (samedi, 16 heures - 22 heures, et dimanche, 15 heures-22 heures)…

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Jardin des explorateurs

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Au Quartz

Le goût des autres

Pour cette saison 2016-2017, la scène natio-nale du Quartz s’af-fiche plus que jamais ouverte à tous les vents, pour séduire un

public de plus en plus large. « Nous sommes sur un ton grand public et fédérateur, où la découverte et l’expé-rimentation ont aussi leur place.

Plougastel-DaoulasHumour et solidarité à l’Avel VorLa rentrée se fait en mode bonne humeur à l’Avel Vor de Plougastel-Daoulas ! La scène s’ouvrira le 17 septembre avec un vaudeville revisité par la troupe du Club sportif et artistique de la marine (Csam) : Plein la vue. Une histoire à dormir debout, une intrigue cousue de fil blanc et surtout des tranches de rire à tous les étages. Le 24 septembre, place au rythme solidaire, avec La folie des années 80. La soirée, organisée par l’association Un rêve, un sou-rire pour ses 10 ans, offrira un joli cadeau au public, avec la venue de stars des années 80 (Emile et Images, Cookie Dingler…). Cette opération caritative vise à per-mettre aux enfants malades et/ou porteurs de handicap de réaliser leurs rêves. > www.espace-avelvor.fr

Et nous avons cette chance d’avoir, ici, un public présent sur les deux aspects », se réjouit Mathieu Banvil-let, le directeur du Quartz.Et puisque septembre est le mois des rentrées, le spectacle com-mence dès le 16, avec une grande soirée d’ouverture qui permettra de venir se faire une idée du festi-val culturel qui va déferler, durant les 10 prochains mois sur la scène métropolitaine.

Classiques revisités Dès le 29, la saison proprement dite fera son entrée en scène, avec la magie des Ballets Trokadero de Monte-Carlo, fascinante parodie des plus grands ballets classiques, interprétée par des virtuoses ! Côté théâtre, c’est un grand classique qui ouvre le bal,

du 27 septembre au 1er octobre, avec l’Assommoir de Zola, sur une mise en scène contemporaine de David Czesinski (photo). Et puis côté musique, une jolie surprise le 4 octobre avec un duo qui s’annonce magique : la pianiste Anne Quéffé-lec, qui jouera sur les mots de son frère Yann, pour célébrer la musique et la mer…Voilà pour la mise en bouche d’une saison gourmande et épicée, sur laquelle nous reviendrons au fil des mois. À noter d’ici là une info d’im-portance : la formule d’abonnement au Quartz se fait désormais plus simple, avec un seul type d’abon-nement, accessible dès 4 spectacles réservés.> www.lequartz.com

SUR LA PISTE DE GUY LE QUERRECAttention, un géant de la photo fait son entrée à Brest, avec une première expo-sition du photographe d’origine bretonne Guy Le Querrec, au Centre atlantique de la photo de Brest, du 9 septembre au 10 oc-tobre. À travers Sur la piste de Big foot-encore plus à l’ouest, les visiteurs vont pouvoir entrer dans l’univers de ce grand artiste membre de l’agence Magnum, pour une première rencontre qui sera amenée à se prolonger. Le Centre atlantique de la photo, en partenariat avec Lorient et

Lannion, poursuivra dès la mi-octobre l’exploration de l’univers de Guy Le Querrec, pour une exposition en triptyque géographique… À suivre donc !> www.centre-atlantique-photographie.fr

Guipavas

Rendez-vous le 23 septembre à l’AlizéLa salle de l’Alizé, à Guipavas, lance officiellement sa saison culturelle 2016-2017 le 23 septembre, à partir de 18 heures. Le magicien et directeur du festival de magie de Guipavas, Philippe Bonnemann animera la soirée, ponctuée par les interventions musicales du Trio Devojke, autour des chants traditionnels des Balkans et du Caucase. Suivra le spectacle tout public (dès 6 ans) donné par la compagnie Balloon Folies de Pierre-Henry Juhel. Avec Rue du rêve, les spectateurs entrent dans un monde onirique où se rencontrent des montagnes, une princesse et une rivière. > alize.mairie-guipavas.fr

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Maison du théâtre et Mac OrlanLes belles saisonsLa Mac Orlan fait sa rentrée dès le 9 septembre, pour une présenta-tion en images de sa nouvelle sai-son, mais aussi avec le vernissage de l’exposition collective Vues libres à Pontaniou.La maison du théâtre lève quant à elle le rideau les 23 et 24 sep-tembre, de 18 heures à 21 heures. L’occasion de participer à un moment ludique ou de découvrir les pépites qui jalonneront les prochains mois de la structure. Déambulations animées, jeux, spectacles et dégustations sont au programme, et deux pièces de théâtre seront données : Molière M2, le vendredi soir, où cinq comé-diens interpréteront La jalousie du barbouillé, de Molière ; et Pocco Locco, le samedi soir, autour d’une équipe de comédiens amateurs survoltés.> Ouvert à tous, sans réservation.

www.lamaisondutheatre.com

Bande dessinéeCap sur le prix de la BD embarquéeCréé par l’association Brest en bulle, le prix de la BD embarquée sera décerné le 1er octobre, au cours des premières Rencontres brestoises de la BD (du 29 sep-tembre au 2 octobre, à Brest et à Gouesnou). Une sélection de neuf albums récents de chez Futuropolis, Delcourt ou Sixto a été remise à un lectorat composé de personnes embarquées sur les navires des partenaires de l’opération (Ifremer, Penn ar Bed, Brittany Ferries, Marine nationale, Genavir, Morlenn express), qui ont voté pour l’ouvrage qu’elles jugeaient le meilleur. Des anima-tions se dérouleront sur Brest dès le 29 septembre, avant qu’un salon ne réunisse une quarantaine d’auteurs à Gouesnou, le dimanche 2 octobre.> Plus d’infos sur www.brestenbulle.fr

La Carène

Début de saison rock, le 30 septembre !

Nouvelle rent rée , nouvelle saison, et bientôt 10 ans ! La Carène s’apprête à vivre une année riche, qui débutera le

30 septembre avec Starting blokes !, du nom de la soirée traditionnelle de lancement de saison (à 21 heures, gratuit, dans la limite des places dis-ponibles). Un temps fort résolument rock autour des Bantam Lyons, Yacht Club et Delgado Jones. Au rang des nouveautés qui devraient

faire parler d’elles, citons les Midis & Demi, pour un menu alléchant : chaque premier mercredi du mois, un concert gratuit et ouvert à tous sera donné à La Carène, pour une pause déjeuner-concert qui devrait rapidement trouver ses adeptes. Du côté des immanquables, la salle des musiques actuelles accueillera évidemment encore les festivals NoBorder#, Atlantique Jazz, ou Invisible… Et fêtera donc ses 10 ans en mars 2017 !> www.lacarene.fr

Belle date de l’automne à venir, à la Carène : Christophe, le 10 novembre !

LA MUSIQUE ANCIENNE À L’HONNEUR AVEC LE CONSERVATOIREPour leur troisième édition, qui se déroule du 1er octobre au 13 novembre, les Journées de musique ancienne organisées par le conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique de Brest métropole proposeront quatre soirées d’immersion dans les richesses

musicales du répertoire ancien, avec Emmanuel Rousson pour directeur artistique.La première séance à l’auditorium du conservatoire, le 1er octobre, sera consacrée aux airs de cantates et extraits de concerti de Bach, Vivaldi et Telemann, interprétés par les artistes-enseignants du conservatoire et par la soliste Joanna Malewski.> Renseignements et réservations sur www.conservatoire.brest.fr

Festival intergalactique

La Suède en guest starDu 1er au 8 octobre, embarquement immédiat pour la Suède, avec la 15e édition du festival intergalactique de l’image alternative, sur le parc à chaînes, au port de commerce. Le rendez-vous, désormais bien installé dans le paysage des festivals locaux, permettra de découvrir de nombreux films et documentaires indépendants et novateurs. Projections et débats avec des réalisateurs suédois seront au menu, mais la fête sera aussi de la partie, avec des concerts et spectacles, dont certains seront adaptés au public sourd et malentendant. À noter également un kino cabaret, qui permettra aux participants (sur inscription) de réaliser un ou plusieurs films sur trois jours.> Du 1er au 8 octobre, prix libre. Toute la programmation : http://festivalintergalactique.infini.fr

À la suite de la diffusion de Bike vs cars, le réalisateur Frederik Gertten échangera avec le public.

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Transrade 2016Régate et nouveauté !Durant deux jours, les 24 et 25 septembre, la Transrade, organisée par les Crocos de l’Elorn, revient mettre du très gros spectacle de funboard en rade de Brest ! Ouvertes à tous, et gra-tuites pour les filles, les courses ne nécessitent qu’une licence à jour, et il sera même possible d’obtenir une licence provisoire. Aux deux catégories traditionnelles qui ont fait la réputation de la Transrade (planches sans dérive et planches avec dérive) s’ajoutera un troisième support, lui aussi très spectacu-laire : les planches sur foil.> Plus d’infos sur www.crocos.fr

Brest court

Rendez-vous le 9 octobre !

La 13e édition de l’épreuve Brest court se dis-putera le 9 octobre, autour d’un parcours inchangé (départ du port de commerce). Trois courses enfants sont au programme (dès 4 ans) et les deux épreuves du 5 et du 10 kilomètres (départs à 15 heures et

16 heures) seront réservées aux coureurs adultes aguer-ris comme aux joggueurs du dimanche. La nouveauté de cette année ? La mise en place du challenge Tri Run, pour un classement général à l’issue des trois courses très populaires du Pays de Brest : Brest court, La cor-rida de Landerneau et les 10 kilomètres de Bohars. Un beau programme à l’affiche de 2016 donc… Et pourquoi pas un sacré prélude à un joli rêve : celui du départ de l’épreuve du plateau des Capucins en 2017.> Inscriptions sur http://brestcourt.free.fr

MONDIAL DE HANDBALL À VOUS DE JOUER LES 6 ET 7 SEPTEMBRE !Les 6 et 7 septembre, à quelques mois du mondial de handball qui se déroulera en France, et dont certains matchs se joueront à Brest Arena, en janvier 2017, un village de 1 500 m² va s’installer place de la Liberté. Terrasses et stands d’informations sur le handball sont au programme, ainsi que des ateliers d’initiation, qui se tiendront sur deux terrains gonflables. Début des animations le mardi 6, à 13 h 30, jusqu’au mercredi 7, à 19 heures.> Gratuit. www.brest.fr

Odyssea

Des foulées contre le cancer du seinLa 14e édition d’Odys-sea, course solidaire contre le cancer du sein, se déroulera le 11 septembre, au départ de la plage du Moulin Blanc. Diffé-rents parcours sont proposés (9 km de marche, à 10 heures, ou 5 km de marche ou course, à 10 h 30). Onze mille participants avaient enfilé le désormais célèbre t-shirt rose l’an dernier, et les organisateurs espèrent en réunir 12 000 cette année, pour collecter 65 000 euros en faveur de la lutte contre le cancer du sein. > www.odyssea.info/brest


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Atlantique jazz festival

Attention préludes !

Balades en villeRendez-vous à Bellevue Et si l’on redécouvrait Bellevue ? C’est ce que propose la nouvelle balade en ville du service culture animation patrimoines de la ville de Brest, le 13 septembre au soir. De 20 heures à 21 h 30, la balade serpentera ainsi au fil de la Penfeld, pour offrir un autre regard sur le quartier. Avec le comité consultatif de quartier, pot au PL Bergot. > www.brest.fr

Guilers. Fortress, le 10 septembrePour finir l’été en beauté, Astropolis investit à nouveau les contreforts de Penfeld avec sa Fortress. De 22 heures à 6 heures du matin, « des seigneurs technoïdes » venus de toute l’Europe à l’instar de Marcel Dettmann, Daniel Avery ou Patrice Baumel feront vibrer les foules de cette rentrée électro à souhait.> Le 10 septembre au fort de Penfeld à partir de 22 heures. http://astropolis.org

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L’atlantique jazz festival débute officiellement le 11 octobre à Brest. Mais en guise d’amuse-bouche, plusieurs rendez-vous viendront donner l’ambiance dès la fin septembre. À commencer par une salve d’expos alléchantes : celle de JC Podeur, alias Pod, photographe basé à Brest, qui dévoilera sa série en noir et blanc réalisée l’an dernier sur différents

concerts du festival (E. Leclerc, Gouesnou. 26 septembre au 29 octobre) ; celle d’Amaury Cornut, et ses Regards sur Moondog (à la bibliothèque universitaire. Du 1er au 28 octobre) et celle enfin du Brestois Guy Chuiton, pour une expo-projection sur les fenêtres du Mac Orlan (28 septembre au 29 octobre). À noter enfin un premier concert, le 7 octobre à l’Alizé de Guipavas : celui du duo Elise Caron et Edward Perraud (photo). > www.atlantiquejazzfestival.com

ON DÉBALLE TOUT À LA FOIRE SAINT-MICHEL !C'est la chasse aux trésors la plus attendue de l'année à Brest. La foire Saint-Michel revient les 24 et 25 sep-tembre pour le plus grand bonheur des chineurs. On y retrouvera notamment les deux espaces dédiés aux enfants (place de la Liberté, square Général De Gaulle), tandis que les particuliers vont pouvoir déballer sur un espace allant de la gare jusqu'au cours Dajot. Des nou-veautés sont à noter pour cette édition : tremplin rock sur le cours Dajot, expositions et animations sur le square Général De Gaulle, dédicaces d'auteurs et atelier graff devant le Quartz…> Plus d'infos sur www.brest.fr

La Becquée fête la danse contemporaineFrance, Italie, Espagne, Hongrie, Côte d'Ivoire, Suisse, Allemagne, Canada… Pour sa dixième édition, qui se tient du 30 septembre au 8 octobre, le festival euro-péen de danse contemporaine La Becquée s'offre un plateau toujours plus international et tourné vers la mise en valeur de jeunes artistes européens. Organisé par l'association Un Soir à l'Ouest, le rendez-vous propose une dizaine de spectacles à Brest (Mac Orlan, Quartz, espace L'Cause), Plougonvelin, Guilers, Guipavas et l'espace Henri-Queffélec de Gouesnou, qui rejoint La Becquée pour la première fois et qui abritera la soirée d'ouverture. Des ateliers, des stages, des actions en milieu scolaire et à l'université viennent compléter un programme résolument ancré dans l'échange entre compagnies et avec le public.> Plus d'infos sur www.labecquee.fr

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Tous les moyens sont bons - Brest.fr · - Retour sur les assises du commerce. - Une stratégie métropolitaine de développement économique. - Rénovation énergétique : copropriétaires,