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Sélection Presse Slow Joe & the Ginger Accident

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Sélection d'articles de presse autour du groupe Slow Joe & the Ginger Accident

Citation preview

“sunny side up“ preMier ALBuM

sorti Le 17 oCtoBre

« Une pure merveille, à la croisée des Doors, de Franck Sinatra et d’Elvis »

Mondomix

« Ce vieil indien à la très grande classe parvient à se muer en Elvis Presley tant la voix et la présence du cronner sont impressionnantes »

Les Inrockuptibles

dossier de presse

BioGrApHie

ils ont aimé slow Joe & the Ginger Accident et les ont invités ou chroniqués (liste non-exhaustive) :

À 68 ans, Joe vit sur une île au large de

Goa, sur la côte ouest de l’Inde. Il se lève

et se couche avec le soleil et prend la vie

comme elle vient. Là-bas, tout le monde

l’appelle Joe le Lent. Tous les jours depuis

près de cinquante ans, Slow Joe chante

des chansons qu’il écrit et qu’il improvise

au fi l du temps.

En décembre 2009, Slow Joe quitte l’Inde pour la première fois,

destination Rennes pour les Transmusicales où l’attendait le Gin-

ger Accident, quartet vintage formé par Cédric dont le son ré-

vèle la richesse des compositions de Joe. Une vague d’émotion

s’empare du public, touché au coeur par la voix de Slow Joe.

C’est un triomphe.

En juillet 2007, le hasard lui fait croiser la route de Cédric de la Chapelle, jeune musicien

lyonnais. Immédiatement charmé par cette voix unique, Cédric enregistre Joe à capella.

De retour en France, il passe deux années à écrire la musique pour accompagner la voix

de Joe.

Slow Joe & the Ginger Accident sont de retour en 2011 avec

leur premier album “Sunny Side Up“, encensé par la critique. Ils

partent également en tournée dans toute la France et l’Inde.

L’heure de la consécration a sonné pour le petit homme de

Goa.

sunny side up tour 2011-2012

23/09/11 pAris (75) - le Silencio 24/09/11 CAHors (46) - le Chaînon Manquant

01/10/11 AuBenAs (07) -Théâtre le Bournot 06/10/11 pAris (75) - Mondomix / Arte live Web

07/10/11 CreiL (60) - la Grange à Musique 08/10/11 BLois (41) - Centre Chato’do

16/10/11 Lyon (69) - Ninkasi Kao 20/10/11 pAris (75) - Show Case Apple Store du Louvre 21/10/11 pAris (75) - Show Case Fnac Montparnasse

24/10/11 LiLLe (59)- le Splendid 28/10/11 MACon (71) - la Cave à Musique 29/10/11 MAssy (91) - les Primeurs de Massy

04/11/11 rennes (35) - l’UBU 05/11/11 sAint CouLoMB (35) - Sing Sing 07/11/11 pAris (75) - le Café de la Danse

10/11/11 CAnnes (06) - MJC Picaud 18/11/11 issoire (63) - Animatis

20/11/11 CousteLLet (84) - la Gare 24/11/11 Lyon (69) - le Transbordeur

25/11/11 AnnonAy (07) - la Presqu’île

30/11/11 indiA - Chandigarh02/12/11 indiA - Jaipur

03/12/11 indiA - Ahmedabad04/12/11 indiA - Dehli

07/12/11 indiA - Kolkata09/12/11 indiA - Bangalore

11/12/11 indiA - Pondicherry15/12/11 indiA - Panjim Goa16/12/11 indiA - Diva Goa18/12/11 indiA - Mumbai

19/01/12 CHAtenAy (92) - le Pediluve20/01/12 sAnnois (95) - l’EMB

21/01/12 AnneCy (74) - le Brise-Glace27/01/12 nAntes (44) - Stereolux / Les Nuits Zébrées (en direct sur Radio Nova)

28/01/12 BourGoin-JALLieu (38) - les Abattoirs04/02/12 neVers (58) - le Café Charbon

17/02/12 tuLLe (19) - Des Lendemains qui Chantent23/02/12 LA roCHeLLe (17) - la Sirène24/02/12 AnGouLêMes (16) - la Nef

29/02/12 BordeAuX (33) - I-Boat01/03/12 touLouse (31) - la Dynamo

09/03/12 MontpeLLier (34) - le Victoire 216/03/12 Austin (us) South by South West

29/03/12 pAris (75) - Festival Chorus des Hauts de Seine10/05/12 ALLones (72) Salle Jean Carmet

11/05/12 CAnteLeu (76) - Espace Culturel François Mitterrand15/05/12 riorGes (42) les Mardis du Grand Marais19/05/12 ArrAdon (56) Festival Algues au Rythme

ContACts

Booking : CArAVeLLe04 72 10 99 [email protected]

Label : BeLieVe08 25 62 47 62

tV/radio : Bruno pHiLippArt et Marie-soleil01 45 22 02 50 [email protected]

presse : Brigitte BAtCAVe01 44 53 03 00 [email protected]

Web : Virginie duLorMe01 53 09 33 [email protected]

retrouvez également slow Joe sur le Web :

www.slow-joe.com www.caravelle-prod.com/slow-joe-the-ginger-accident.php

LIBÉRATION MERCREDI 2DÉCEMBRE 2009

WORLDCe soir auxTransmusicales deRennes, le sexagénaire chanteavecCédric de la Chapelle, qui l’a découvert à Bombay en 2007.

SlowJoe, croonerindien sur le tard

D ans la grande tradition des re-naissances par lamusique, SlowJoe revient de loin. A66 ans, Jo-seph Rocha de son vrai nom,

échangé contre ce pseudonyme enhom-mage à une réelle propension à ne pas sepresser, aurait déjà pu se satisfaire de sapremière victoire, à savoir abandonner ladrogue après «trente-cinq ans de vie gâ-chée».C’était il y a quelques années, avantque lehasardnemette cet IndiendeBom-bay sur la route de Cédric de la Chapelle,guitariste lyonnais baladeur, avec qui iljouera ce soir pour la toute première fois,sur la scènedesTransmusicalesdeRennes.«J’étais en vacances en Inde en 2007, ra-contait la semaine dernière La Chapelle,et un typem’a abordé àGoa pour conseillerun hôtel, comme ça se fait souvent. Mais il

m’a faitmarrer et je l’ai revu, avant de pas-ser cinq soirées avec lui et ses potes dans lebar du coin, à chanter et à jouer de la gui-tare.» Le Français finit par repartir,maisla voix de l’Indien crooner de rade l’ob-sède. «Il y avait quelque chose d’évident,immédiat, dans sa façon de chanter. Alors jesuis retourné le voir à la fin demon voyage,et cette fois j’ai sortimonMiniDisc pour l’en-registrer.»

EXERCICE STIMULANT.A l’abri d’un stu-dio improvisé, Slow Joe lui offre alors unesérie de chansons –des classiques du jazzvocal signés Gershwin ou Cole Porter– acappella, rythméespar le battementde sesmains sur des objets etmeubles alentours.«Je chante depuis que je parle, raconte-t-ilavecun sens affirméde sa légendeperson-nelle.Quand j’étais enfant à Bombay, jemecollais contre la radio à lamaison et j’écou-tais les émissions qui passaient des disques

à la demande. C’était de lamusique améri-caine, pas des chansons indiennes, qui nem’ont jamais intéressé. Plutôt des artistescommeRayCharles, PerryComo,DorisDay,Aretha Franklin… Ensuite, j’ai beaucoupchanté dans des bars, pendant la saison. Ici,chaque bar a son groupe.»Cédric de la Chapelle rentre à Lyon et secoltine sans attendre à ces bribes de chan-sons. Certaines sont bonnes à jeter,d’autres imposent une pulsation «oldschool» qui l’inspire. Et puis l’exercice eststimulant pour lui, qui a«passé dix ans àjouer du rock-noise, à chercher des chosescompliquées».Avec peu de satisfactions,semble-t-il. Un groupe de Lyonnais seforme autour de lui et la voix de l’Indientrouve des habits neufs, presque soul,qu’elle n’a jamais recherchés. Fin du pre-mier acte, fondateur du projet Slow Joe&the Ginger Accident. Le jeune guitaristefrançais retourne seul à Goa les deux étés

suivants avec son enregistreur. Entre cesvoyages, Slow Joe s’estmis à composerdeschansons aumilieu des phrases qu’il ali-gne indéfiniment sur des cahiers depuisdes années, prose distendue«faite de sou-venirs, d’histoires entendues» et, bien sûr,de sa vie à lui, désormais consacrée à aiderles autres toxicos. Peu à peu, suivant lemême processus en ping-pong inter-continental, une dizaine de nouvelleschansons sont bouclées.Des compositionsoriginales pour la plupart. Les standardsjazzy«trop poussiéreux» cèdent la place àun groove blanc, ni européen ni indien,plutôt«styleMotown», comme le dit Cé-dric de la Chapelle. Puis le studio lyonnaisBack toMono, qui revendique ce son soulhérité des années 50-60, accueille la fina-lisation des titres. Un premier,WhenAreYouComin’Home, est lancé surMyspace:deuxminutes et trente-cinq secondes quiaccrochent l’oreille instantanément et dé-passent la photogénique histoire franco-indienne pour s’affirmer comme uneréussite nonchalante. A l’écoute de cespremières bandes, les Transmusicales ré-pondent présent et décident d’aider (ycompris financièrement) le groupe à ache-ver son travail, puis à se préparer àmontersur scène, alors que Slow Joe ne connais-sait pas ses nouveauxmusiciens il y a en-core dix jours.

CRISES D’AMNÉSIE.A la veille de ce ren-dez-vousmonté tant bien quemal aumi-lieu des complications administratives (ila notamment fallu établir des papiersd’identité à Slow Joe, qui n’en avait pas),le jeune Français et le vieil Indien se com-portent aujourd’hui enduo tête et jambes.La Chapelle en est la structure, guidé parune idée précise de la musique qui doitpousser la voix de son compère, incontrô-lable, soumis à des crises d’amnésie, quidisparaît en plein Bombay alors qu’unavion les attend, carbure à l’alcool commed’autres au café…La fusion se fait guitareenmain etmicro branché: la pulsation estlà, criarde, et l’écoutemutuelle. Leurmu-sique touche sans prétendre à révolution-ner cette éternelle soul bercée de blues,qui est jouée depuis plus de cinquante anssur lesmêmes railsmais exige un feelingsi difficile à trouver.Un rien la transformeen tapisserie pour bar de croisière transat-lantique,mais Slow Joe&TheGingerAc-cident semblent partis pour une belle tra-versée qui devrait aboutir à la sortie d’unalbum au printemps 2010.•

ParSOPHIANFANENPhotoSTÉPHANERÉMAEL.MYOP

Le temps n’ayant pas prise sur lefestival piloté par Béatrice Macé etJean­Louis Brossard, les Transmusicalesde Rennes entament aujourd’hui leur31e exercice. Toujours hermétique auxdiktats commerciaux, il va voir ailleursce qui s’y passe et ramène cette foisdans ses filets le rappeur irakien TheNarcicyst, comme les folkeux écossaisDjango Django ou les trépidantesAnglaises de Gaggle, autour d’une jeunearmada française (Osni, Del Cielo,Complot, Gablé, Poor Boy, FlorianMona…).Du 2 au 5 décembre à Rennes (35).Rens.: www.lestrans.com

UN FESTIVAL SURSON TRENTE ET UN

Slow Joe & The Ginger Accident: Joseph Rocha (à droite) et Cédric de la Chapelle à Paris, le 25 novembre.

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CULTURE

pAris - en 2009, les trans Musicales de rennes vibraient pour un groupe à l’histoire digne de Bollywood: l’improbable rencontre entre un vieux crooner indien et un jeune musicien lyonnais. deux ans plus tard, l’aventure se poursuit avec le premier album de slow Joe & the Ginger Accident.

Il s’appelle Joseph Rocha, mais tout le monde le surnomme Slow Joe («Joe le lent»). C’est un hindou de 68 ans au cheveu rare et au sourire édenté.Il s’appelle Cédric de la Chapelle. C’est un Lyonnais de 31 ans, roux aux yeux verts, prof de maths et musicien.En 2007, ces deux là se croisent à Goa. Cédric joue quelques accords de guitare, Joe, bercé par le rock et le blues américain depuis sa plus tendre enfance, chante. Et l’aven-ture commence.Sur place, ils enregistrent une maquette que Cédric ramène en France. Il monte un véri-table groupe -- The Ginger Accident -- et fait la navette pendant deux ans et demi entre le chanteur et les musiciens.Leurs chansons atterrissent sur le bureau du directeur des Trans Musicales, Jean-Louis Bros-sard. Connu pour ses coups de coeur, il décide sur le champ de les inviter, bien que le groupe n’ait jamais joué une seule note ensemble.Après une seule journée de répétition, Slow Joe & The Ginger Accident est la révélation de l’édition. La qualité des musiciens, le charisme de Joe et la complicité qui les unit séduisent immédiatement la presse et le public.Après le festival, le groupe s’est produit en concert en France, en Suisse, en République Tchèque...Puis, les musiciens ont «pris le temps» pour mettre au point leur premier album, explique à l’AFP Cédric de la Chapelle, qui a récemment abandonné l’enseignement. L’amour toujoursJoe, qui raconte être un ancien toxicomane et avoir vécu douze ans dans la rue, s’est lui installé en France, après quelques allers-retours en Inde.«Depuis février, il a une carte de séjour pour un an. Il a son appartement, son portable, son compte en banque, sa carte de Sécu, son abonnement EDF, son abonnement Veolia. Il est indépendant», sourit Cédric, qui, au début, hébergeait le crooner chez lui.«La vie est devenue bien meilleure sur de nombreux aspects : les choses qui sont néces-saires à la vie comme un toit, de la nourriture, des vêtements et puis des bonus comme l’amour, rencontrer plein de gens», dit Joe en anglais, un Borsalino soigneusement posé sur ses cheveux gominés.«Sunny Side Up» (Caravelle/Believe Digital/EMI), publié lundi, est un mélange séduisant et racé de soul, de jazz, de rock psychédélique, de pop, de blues, de groove.Si le disque est ancré dans les années 60 et 70, il n’est ni artificiellement rétro, ni empesé et Cédric souligne que le groupe a utilisé les techniques les plus modernes pour l’enregistrer.Dessus, Joe croone de sa voix chaude et rocailleuse sur l’unique thème qui en vaille la peine.«Les plus anciennes chansons, même dans les temps immémoriaux, ont toujours été des chansons d’amour», dit-il en lançant un «bonjour» charmeur à la serveuse qui vient prendre la commande.Joe, qui reprend sur scène une chanson d’Edith Piaf -- «la sainte des crooneuses» --, compte désormais apprendre le français.«On dit que quand on connaît le sanscrit on peut apprendre très vite n’importe quelle langue», dit-il fièrement. Avant d’ajouter dans un clin d’oeil: «mais, je ne connais pas le sanscrit».